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L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Ven 23 Avr 2010, 11:34
L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Date d'observation : 19 septembre 1971 Heure : 20:15 heures
Type d'observation: Visuel : proche Nbre de Témoins: 12
Voir les observations dans la région: https://www.forum-ovni-ufologie.com/divers-cas-d-observation-d-ovni-f79/les-observations-ovni-dans-le-nord-pas-de-calais-t9544.htm
Plusieurs témoins décrivent le même phénomène.
Témoignage n°1 :
M. Pierre R..., se déplace à bicyclette sur le pont "Geslot ", lorsqu'il aperçoit dans le ciel à une altitude indéterminée, mais au-dessus des toits environnants, deux "boules de feu " ayant un diamètre apparent mais difficilement déterminable de la part du témoin, présentant une coloration violette très lumineuse. Ces deux boules descendent assez lentement vers le sol, elles descendent verticalement en restant parallèles, distantes l'une de l'autre d'environ 5 à 10 cm à bras tendu. Les deux boules disparaissent derrière les toits. Durée de l'observation : environ 3 secondes. M. R... rentre chez lui pensant qu'il s'agit de fusées lancées d'un avion, mais se rend compte que son observation s'est déroulée sans le moindre bruit.
Témoignage n°2 :
Mme D... Bérangère, 16 rue ... à Lille observe vers 20 h 15 le phénomène depuis la fenêtre de son immeuble, et donne une direction est-sud, avec une trajectoire descendante vers le sol suivant un plan incliné. Coloration rouge violacé. Durée de l'observation : quelques secondes.
Témoignage n°3 :
M. C... Pascal, 4 rue... à Faches-Thumesnil déclare avoir vu les deux boules rouge foncé descendre "comme un feu d'artifice ".
Témoignage n°4 :
M"' Saint L..., 8 rue... à Faches-Thumesnil déclare avoir vu descendre deux boules "grosses comme des petits ballons " de couleur violette.
Témoignage n°5 :
M. Van... Alain, 314 rue... à Ronchin, déclare qu'en sortant dans son jardin vers 20 h 15 avec son chien (qui ne manifesta aucune réaction), il entendit un sifflement "moyen ", il leva la tête et vit passer au-dessus de lui à l'horizontale une lueur informe très lumineuse, qui éclata soudain "silencieusement " et se répartit en étincelles qui retombèrent en s'éteignant. Durée de l'observation : environ trois secondes.
Témoignage n°6 :
M"" L..., M"16 B.... et sa fille eurent leur attention attirée vers 20 h 15 par les aboiements d'un chien, c'est alors qu'elles aperçurent par la fenêtre deux objets en forme de fusée qui descendaient vers le sol très rapidement avec des éclats lumineux sur les côtés et une queue rouge corail. Ces objets se trouvaient à environ 15 mètres d'altitude et avaient une longueur apparente de 30 cm à bout de bras. Ces objets disparurent derrière un rideau d'arbres. Les témoins n'entendirent aucun bruit.
Témoignage n°7 :
Mme B... demeurant 173, rue... en face du champ où furent relevées les traces, se trouvait chez elle regardant la télévision quand son attention fut attirée par le fait que la pièce où elle se trouvait fut soudain baignée d'une étrange lumière violette sombre. Mme B.... s'écria à l'intention de son fils : "II y a le feu ", M. B... ne voyant rien à la fenêtre monta sur le toit de son garage, c'est alors qu'il vit dans le champ en face de chez lui, des flammes hautes d'un mètre environ qui paraissaient faire un véritable rideau. Les flammes s'éteignaient et se rallumaient, mais à présent elles étaient orange et non violette.
Témoignage n°8 :
MM. R... Alain, R... Michel (son frère), MM. P... Claude et T... Raynald, descendaient de voiture en face de leur domicile 366, rue... à Ronchin, lorsque leur attention fut attirée par la luminosité du ciel succédant soudain à l'obscurité de la nuit. Se tournant dans la direction de cette luminosité, c'est-à-dire vers le champ où les traces d'incendie furent relevées, les quatre jeunes gens aperçoivent deux boules très lumineuses, rouges, ayant le diamètre apparent de la pleine lune à bras tendu, s'élevant dans le ciel verticalement, rapidement, et à une certaine altitude indéterminable de la part des témoins, mais pas très haut. Les deux boules qui, jusqu'ici, s'élevaient parallèlement, s'éloignent l'une de l'autre en s'inclinant vers l'horizontale et disparaissent à la vue des témoins sans ralentissement de leur vitesse et sans diminution de leur intensité lumineuse, comme si soudainement les deux boules s'éteignaient. Durée totale de l'observation : environ trois secondes.
Un incendie se déclara dans le champs, les pompiers qui intervinrent trés rapidement purent éteindre ce dernier sans utilisation ni d'eau ni de produits simplement en tappant sur l'herbe avec des broussailles.
La surface brûlée fut examinée très attentivement. De cet examen il ressort que les traces s'étendent sur une surface d'environ 20 mètres sur 20 mètres, leurs délimitations irrégulières permettent cependant de discerner deux foyers qui se sont rejoints. Bizarrement la surface n'est pas entièrement calcinée mais présente des bandes relativement parallèles d'herbes non brûlées, mais un peu desséchées. (Il s'agit en réalité d'un jeune seigle d'une dizaine de centimètres repoussant sur une récolte antérieure n'ayant pas été coupé, mais littéralement broyé et déchiqueté par une violente chute de grêle durant le mois d'août.) La terre sous l'herbe brûlée, semblait durcie par rapport à la terre de l'extérieur de la périphérie, mais n'était pas noircie par le feu. Aucun impact ou traces en creux sur le sol ne furent constatés. De très petits fragments de métal fondu furent retrouvés sur la surface brûlée. Ces fragments de métal ainsi que des prélèvements de terre, d'herbes calcinées, d'herbes desséchées, ainsi que des éléments comparatifs prélevés hors des traces furent remis à fin d'analyse aux laboratoires de la Chambre de Commerce de Roubaix.
Les enquêteurs de la SOBEPS (groupement belge), ayant testé les traces au compteur Geiger, ont déclaré avoir enregistré une légère radioctivité.
Le commissariat de Faches-Thumesniï, ainsi que la gendarmerie de Lesquin ont procédé à une enquête, mais n'ont pu déterminer les causes du sinistre. Différentes possibilités furent envisagées par les policiers dont, celle d'un feu d'artifice, il y en eut un effectivement ce dimanche soir, mais dans une commune éloignée de Ronchin et les policiers ont vérifié qu'il était matériellement impossible qu'une fusée de feu d'artifice ait franchi cette distance.
Les résultats des analyses sont édifiants. Ils portent entre autre sur les particules métalliques qui ont été découvertes parmi les traces calcinées subsistant à l'endroit précis de cet atterrissage, et ce sont ces particules qui ont fait l'objet d'une analyse chimique en novembre 1971. Ces analyses effectuées par le laboratoire de la Chambre de Commerce de Roubaix révèlent que nous sommes en présence d'aluminium et de magnésium. Cela ne soulèverait aucune question particulière. Mais outre le fait que les proportions de ces deux constituants ne correspondent à la composition d'aucun alliage industriel, ces deux composants métalliques se sont révélés être exempts de la moindre impureté, à la stupéfaction des chimistes. Malgré l'extrême sensibilité des méthodes d'analyses utilisées, et les soins très exceptionnels apportés à cette recherche, aucune des vingt-deux impuretés, qui polluent la totalité des métaux fournis par l'industrie, n'a pu être décelée, même à l'état de traces indosables.
Ensuite, en mai 1975, le laboratoire national de métallurgie de Nancy (relevant du CNRS) procéda à l'analyse ultra-fine de ces particules au spectrographe de masse. Cela a permis de révéler que la composition isotopique du magnésium contenu dans ces particules n'est pas la même que la composition isotopique du magnésium terrestre. De plus, il a été constaté la présence d'un ion inconnu sur terre (masse atomique 44).
Agrandir le plan
Sources
La science face aux extra-terrestres par Bourret Jean Claude ** ed France Empire 1977
Date d'observation : 19 septembre 1971 Heure : 20:15 heures
Type d'observation: Visuel : proche Nbre de Témoins: 12
Voir les observations dans la région: https://www.forum-ovni-ufologie.com/divers-cas-d-observation-d-ovni-f79/les-observations-ovni-dans-le-nord-pas-de-calais-t9544.htm
Plusieurs témoins décrivent le même phénomène.
Témoignage n°1 :
M. Pierre R..., se déplace à bicyclette sur le pont "Geslot ", lorsqu'il aperçoit dans le ciel à une altitude indéterminée, mais au-dessus des toits environnants, deux "boules de feu " ayant un diamètre apparent mais difficilement déterminable de la part du témoin, présentant une coloration violette très lumineuse. Ces deux boules descendent assez lentement vers le sol, elles descendent verticalement en restant parallèles, distantes l'une de l'autre d'environ 5 à 10 cm à bras tendu. Les deux boules disparaissent derrière les toits. Durée de l'observation : environ 3 secondes. M. R... rentre chez lui pensant qu'il s'agit de fusées lancées d'un avion, mais se rend compte que son observation s'est déroulée sans le moindre bruit.
Témoignage n°2 :
Mme D... Bérangère, 16 rue ... à Lille observe vers 20 h 15 le phénomène depuis la fenêtre de son immeuble, et donne une direction est-sud, avec une trajectoire descendante vers le sol suivant un plan incliné. Coloration rouge violacé. Durée de l'observation : quelques secondes.
Témoignage n°3 :
M. C... Pascal, 4 rue... à Faches-Thumesnil déclare avoir vu les deux boules rouge foncé descendre "comme un feu d'artifice ".
Témoignage n°4 :
M"' Saint L..., 8 rue... à Faches-Thumesnil déclare avoir vu descendre deux boules "grosses comme des petits ballons " de couleur violette.
Témoignage n°5 :
M. Van... Alain, 314 rue... à Ronchin, déclare qu'en sortant dans son jardin vers 20 h 15 avec son chien (qui ne manifesta aucune réaction), il entendit un sifflement "moyen ", il leva la tête et vit passer au-dessus de lui à l'horizontale une lueur informe très lumineuse, qui éclata soudain "silencieusement " et se répartit en étincelles qui retombèrent en s'éteignant. Durée de l'observation : environ trois secondes.
Témoignage n°6 :
M"" L..., M"16 B.... et sa fille eurent leur attention attirée vers 20 h 15 par les aboiements d'un chien, c'est alors qu'elles aperçurent par la fenêtre deux objets en forme de fusée qui descendaient vers le sol très rapidement avec des éclats lumineux sur les côtés et une queue rouge corail. Ces objets se trouvaient à environ 15 mètres d'altitude et avaient une longueur apparente de 30 cm à bout de bras. Ces objets disparurent derrière un rideau d'arbres. Les témoins n'entendirent aucun bruit.
Témoignage n°7 :
Mme B... demeurant 173, rue... en face du champ où furent relevées les traces, se trouvait chez elle regardant la télévision quand son attention fut attirée par le fait que la pièce où elle se trouvait fut soudain baignée d'une étrange lumière violette sombre. Mme B.... s'écria à l'intention de son fils : "II y a le feu ", M. B... ne voyant rien à la fenêtre monta sur le toit de son garage, c'est alors qu'il vit dans le champ en face de chez lui, des flammes hautes d'un mètre environ qui paraissaient faire un véritable rideau. Les flammes s'éteignaient et se rallumaient, mais à présent elles étaient orange et non violette.
Témoignage n°8 :
MM. R... Alain, R... Michel (son frère), MM. P... Claude et T... Raynald, descendaient de voiture en face de leur domicile 366, rue... à Ronchin, lorsque leur attention fut attirée par la luminosité du ciel succédant soudain à l'obscurité de la nuit. Se tournant dans la direction de cette luminosité, c'est-à-dire vers le champ où les traces d'incendie furent relevées, les quatre jeunes gens aperçoivent deux boules très lumineuses, rouges, ayant le diamètre apparent de la pleine lune à bras tendu, s'élevant dans le ciel verticalement, rapidement, et à une certaine altitude indéterminable de la part des témoins, mais pas très haut. Les deux boules qui, jusqu'ici, s'élevaient parallèlement, s'éloignent l'une de l'autre en s'inclinant vers l'horizontale et disparaissent à la vue des témoins sans ralentissement de leur vitesse et sans diminution de leur intensité lumineuse, comme si soudainement les deux boules s'éteignaient. Durée totale de l'observation : environ trois secondes.
Un incendie se déclara dans le champs, les pompiers qui intervinrent trés rapidement purent éteindre ce dernier sans utilisation ni d'eau ni de produits simplement en tappant sur l'herbe avec des broussailles.
La surface brûlée fut examinée très attentivement. De cet examen il ressort que les traces s'étendent sur une surface d'environ 20 mètres sur 20 mètres, leurs délimitations irrégulières permettent cependant de discerner deux foyers qui se sont rejoints. Bizarrement la surface n'est pas entièrement calcinée mais présente des bandes relativement parallèles d'herbes non brûlées, mais un peu desséchées. (Il s'agit en réalité d'un jeune seigle d'une dizaine de centimètres repoussant sur une récolte antérieure n'ayant pas été coupé, mais littéralement broyé et déchiqueté par une violente chute de grêle durant le mois d'août.) La terre sous l'herbe brûlée, semblait durcie par rapport à la terre de l'extérieur de la périphérie, mais n'était pas noircie par le feu. Aucun impact ou traces en creux sur le sol ne furent constatés. De très petits fragments de métal fondu furent retrouvés sur la surface brûlée. Ces fragments de métal ainsi que des prélèvements de terre, d'herbes calcinées, d'herbes desséchées, ainsi que des éléments comparatifs prélevés hors des traces furent remis à fin d'analyse aux laboratoires de la Chambre de Commerce de Roubaix.
Les enquêteurs de la SOBEPS (groupement belge), ayant testé les traces au compteur Geiger, ont déclaré avoir enregistré une légère radioctivité.
Le commissariat de Faches-Thumesniï, ainsi que la gendarmerie de Lesquin ont procédé à une enquête, mais n'ont pu déterminer les causes du sinistre. Différentes possibilités furent envisagées par les policiers dont, celle d'un feu d'artifice, il y en eut un effectivement ce dimanche soir, mais dans une commune éloignée de Ronchin et les policiers ont vérifié qu'il était matériellement impossible qu'une fusée de feu d'artifice ait franchi cette distance.
Les résultats des analyses sont édifiants. Ils portent entre autre sur les particules métalliques qui ont été découvertes parmi les traces calcinées subsistant à l'endroit précis de cet atterrissage, et ce sont ces particules qui ont fait l'objet d'une analyse chimique en novembre 1971. Ces analyses effectuées par le laboratoire de la Chambre de Commerce de Roubaix révèlent que nous sommes en présence d'aluminium et de magnésium. Cela ne soulèverait aucune question particulière. Mais outre le fait que les proportions de ces deux constituants ne correspondent à la composition d'aucun alliage industriel, ces deux composants métalliques se sont révélés être exempts de la moindre impureté, à la stupéfaction des chimistes. Malgré l'extrême sensibilité des méthodes d'analyses utilisées, et les soins très exceptionnels apportés à cette recherche, aucune des vingt-deux impuretés, qui polluent la totalité des métaux fournis par l'industrie, n'a pu être décelée, même à l'état de traces indosables.
Ensuite, en mai 1975, le laboratoire national de métallurgie de Nancy (relevant du CNRS) procéda à l'analyse ultra-fine de ces particules au spectrographe de masse. Cela a permis de révéler que la composition isotopique du magnésium contenu dans ces particules n'est pas la même que la composition isotopique du magnésium terrestre. De plus, il a été constaté la présence d'un ion inconnu sur terre (masse atomique 44).
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Sources
La science face aux extra-terrestres par Bourret Jean Claude ** ed France Empire 1977
- InvitéInvité
Re: L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Ven 23 Avr 2010, 11:41
Bonjour,
Mon prénom est Didier, je désire rester anonyme, et ce que j’ai observé remonte au 19 novembre 1971 à 8h du matin, à Lillers, dans le département du Pas-de-Calais (France), par un ciel bleu, calme et sans nuages, étoiles non visibles, sans Lune ni planète Vénus, Soleil pas encore levé et non encore visible sur l’horizon Est, température extérieure 10° C, vent quasiment nul.
A cette date j’allais au lycée et comme la majorité des élèves nous attendions dans la cour du lycée pour rentrer en cours, je discutais avec des copains, lorsque soudain, venu de nulle part, j’ai eu l’attention attirée dans la direction du nord-est au-dessus d’un bâtiment, juste à droite d’un arbre, par quelque chose qui brillait, immobile dans le ciel, de couleur jaune pâle, d’un diamètre apparent comparable au Soleil. Sur le coup j’ai pensé, "tiens, c’est le Soleil", mon regard a quitté cet objet un bref instant, le temps de réaliser et de penser que ce truc-là ne pouvait pas être le Soleil, car il n’était pas encore levé!!! Je suis donc revenu sur cet objet qui ressemblait à une boule lumineuse en pensant bien avoir eu une hallucination, cependant la boule était toujours là. Soudain, en quelques secondes, celle-ci s’est mise à augmenter de luminosité et à créer des rayons, plus importants sur le côté gauche que sur le côté droit. Ce qui ressemble le plus pour le décrire c’est comme lorsqu'un enfant dessine le Soleil et le symbolise en dessinant des rayons tout le tour. Puis en quelques secondes la luminosité a considérablement augmenté, devenant aveuglante au point de faire mal aux yeux, toujours de couleur jaune, m’obligeant à quitter des yeux momentanément cette boule.
Lorsque je suis revenu dessus, 2 à 3 secondes plus tard, à ma grande surprise, je constatai qu’il n’y avait plus rien. Alors là je me suis dit "non, là j’ai pas rêvé, j’ai bien vu quelque chose, et ce n’est pas une hallucination, ce truc doit bien être quelque part", et ce n’est qu’après plusieurs secondes, ébranlé par ce que je venais de voir, l’esprit balançant entre l’étonnement et l’envie d’en savoir plus, que j’ai vu une forte lumière jaunâtre qui éclairait fortement et qui semblait venir de derrière le bâtiment qui se trouvait pratiquement à gauche, pratiquement en face de moi, et à une altitude bien plus faible. Après quelques secondes d’attente, j’ai vu émerger de l’arrière du bâtiment une forme elliptique de couleur jaune, d’un diamètre apparent de ½ degré, et une deuxième d’un diamètre apparent nettement plus faible que la première et à une altitude plus basse. En ce qui concerne la distance de ces objets, impossible à dire à cause de l’absence de points de repère, cela peut être très proche ou très éloigné (de 500 mètres à plusieurs kilomètres).
Sur le fond du ciel, juste en face de moi et exactement à la hauteur de mon regard, on pouvait voir une luminosité en forme de halo jaune plus faible qui entourait entièrement les formes elliptiques sur une distance d'approximativement le double de l’ellipse. Cette luminosité qui éclairait aux alentours m’avait permis de détecter la présence de la première ellipse avant sa sortie du bâtiment. J’ai également noté, au moment où celle-ci se détachait à cause de la luminosité émise sur le bord en briques rouges du bâtiment, ce qui m’a permis d’estimer la hauteur de la première ellipse à 4 briques de diamètre apparent, le bord en briques du bâtiment étant à environ 50 mètres de moi environ. Les ellipses étaient également de couleur jaune. Ces deux ellipses se sont déplacées silencieusement et à vitesse réduite, estimée à 3 ou 4 fois le diamètre de l’ellipse par seconde, dans la direction du sud, et j’ai pu constater que leur mouvement n’était pas uniforme mais était un peu saccadé par moments. A un certain moment, à l’avant de la première ellipse, j’ai pu observer comme une colonne d’air chaud qui s’échappait, les deux ellipses volaient de concert à la même vitesse, silencieusement, et il m’a semblé avoir observé un point blanc qui faisait contraste, au centre de la première ellipse.
Ces objets ont continué à avancer sur leur trajectoire, à la même hauteur, pendant une quinzaine de secondes environ. Ce qui m’a étonné, c’est qu’en fin de parcours elles semblaient s’éloigner vers l’est car leur diamètre apparent diminuait. Puis, brutalement, la première ellipse est passée d’une trajectoire horizontale à une trajectoire verticale. Une seconde plus tard, la seconde ellipse à fait de même, toutes les deux accélérant à la même vitesse et laissant derrière elles une traînée persistante de couleur jaune, de forme arrondie, de couleur identique à celle que je pouvais voir autour de l’objet. Le plus intéressant fût de voir, lorsque les 2 ellipses furent à une certaine hauteur, que la traînée qui était jaune vue de l’extérieur présentait une couleur sombre à l’intérieur, de forme ronde et très fine en épaisseur, apparemment la lumière jaune émise n’était visible que de l’extérieur mais pas de l’intérieur. L’arrière de cette traînée s’estompait progressivement au fur et à mesure de la montée.
Une dizaine de secondes plus tard, les deux ellipses n’étaient plus que deux petits points de couleur jaune dans le ciel, identiques à des têtes d’épingles. Elles continuaient à monter et c’est à ce moment-là que quelque chose de tout à fait inattendu s’est produit: une trouée dans le ciel bleu, une partie de l’atmosphère terrestre presque au-dessus de moi, de couleur bleutée, a été soufflée vers le haut (le même phénomène se présente lorsque l’on souffle dans un nuage de fumée de cigarette), diamètre apparent de la trouée environ 1 degré, soit 4 fois le diamètre de la pleine lune, laissant découvrir le ciel bleu avec une trouée de couleur sombre, et les deux points d’aiguilles au centre de cette trouée, puis, quelques secondes plus tard, l’air est venu refermer progressivement cette trouée simultanément de tous les côtés.
Ci-joint un schéma de ce que j’ai observé:
Le plus étonnant c’est que je m’attendais à trouver dans la semaine qui suivait de nombreux témoignages sur cette observation, car il y avait de nombreux lycéens ce jour-là à attendre dans la cour du lycée ou d’autres qui en voiture s’en allaient travailler. En fait il n’en fut rien, rien dans la presse, rien non plus dans les archives que j’ai compulsées plus tard qui m’ont montré cependant qu’il y avait eu un certain nombre d’observations dans la région Nord Pas-de-Calais durant cette période allant de mai 1971 à janvier 1972 (observations à Dannes, à Ronchin, région de Hulluch Bénifontaine…). Le plus étonnant aussi, c’est que mes camarades qui discutaient ne se sont absolument rendus compte de rien, la raison en est sans doute la façon dont ils étaient disposés par rapport à moi et par rapport au phénomène, un était presque en face de moi mais légèrement décalé à droite, et donc à l’opposé du phénomène, qui est de ce fait pas du tout observable pour lui et les deux autres de chaque coté, celui à ma gauche ne pouvant pas lui non plus observer, celui de droite étant trop occupé à discuter pour avoir l’attention attirée par quelque chose d’anormal. Il a fallu que je leur dise de regarder et de pointer ma main vers le haut pour qu’ils observent seulement les objets en phase d’ascension, déjà bien éloignés, les traînées et la trouée dans l’atmosphère. Ils n’ont observé malheureusement que la partie finale de cette observation.
Peut être que mon témoignage fera sortir de l’ombre d’autres témoignages sur cette observation, ce qui permettra d’en savoir plus.
Didier (France)
http://www.ovni.ch/temoign/temoig46.htm
Mon prénom est Didier, je désire rester anonyme, et ce que j’ai observé remonte au 19 novembre 1971 à 8h du matin, à Lillers, dans le département du Pas-de-Calais (France), par un ciel bleu, calme et sans nuages, étoiles non visibles, sans Lune ni planète Vénus, Soleil pas encore levé et non encore visible sur l’horizon Est, température extérieure 10° C, vent quasiment nul.
A cette date j’allais au lycée et comme la majorité des élèves nous attendions dans la cour du lycée pour rentrer en cours, je discutais avec des copains, lorsque soudain, venu de nulle part, j’ai eu l’attention attirée dans la direction du nord-est au-dessus d’un bâtiment, juste à droite d’un arbre, par quelque chose qui brillait, immobile dans le ciel, de couleur jaune pâle, d’un diamètre apparent comparable au Soleil. Sur le coup j’ai pensé, "tiens, c’est le Soleil", mon regard a quitté cet objet un bref instant, le temps de réaliser et de penser que ce truc-là ne pouvait pas être le Soleil, car il n’était pas encore levé!!! Je suis donc revenu sur cet objet qui ressemblait à une boule lumineuse en pensant bien avoir eu une hallucination, cependant la boule était toujours là. Soudain, en quelques secondes, celle-ci s’est mise à augmenter de luminosité et à créer des rayons, plus importants sur le côté gauche que sur le côté droit. Ce qui ressemble le plus pour le décrire c’est comme lorsqu'un enfant dessine le Soleil et le symbolise en dessinant des rayons tout le tour. Puis en quelques secondes la luminosité a considérablement augmenté, devenant aveuglante au point de faire mal aux yeux, toujours de couleur jaune, m’obligeant à quitter des yeux momentanément cette boule.
Lorsque je suis revenu dessus, 2 à 3 secondes plus tard, à ma grande surprise, je constatai qu’il n’y avait plus rien. Alors là je me suis dit "non, là j’ai pas rêvé, j’ai bien vu quelque chose, et ce n’est pas une hallucination, ce truc doit bien être quelque part", et ce n’est qu’après plusieurs secondes, ébranlé par ce que je venais de voir, l’esprit balançant entre l’étonnement et l’envie d’en savoir plus, que j’ai vu une forte lumière jaunâtre qui éclairait fortement et qui semblait venir de derrière le bâtiment qui se trouvait pratiquement à gauche, pratiquement en face de moi, et à une altitude bien plus faible. Après quelques secondes d’attente, j’ai vu émerger de l’arrière du bâtiment une forme elliptique de couleur jaune, d’un diamètre apparent de ½ degré, et une deuxième d’un diamètre apparent nettement plus faible que la première et à une altitude plus basse. En ce qui concerne la distance de ces objets, impossible à dire à cause de l’absence de points de repère, cela peut être très proche ou très éloigné (de 500 mètres à plusieurs kilomètres).
Sur le fond du ciel, juste en face de moi et exactement à la hauteur de mon regard, on pouvait voir une luminosité en forme de halo jaune plus faible qui entourait entièrement les formes elliptiques sur une distance d'approximativement le double de l’ellipse. Cette luminosité qui éclairait aux alentours m’avait permis de détecter la présence de la première ellipse avant sa sortie du bâtiment. J’ai également noté, au moment où celle-ci se détachait à cause de la luminosité émise sur le bord en briques rouges du bâtiment, ce qui m’a permis d’estimer la hauteur de la première ellipse à 4 briques de diamètre apparent, le bord en briques du bâtiment étant à environ 50 mètres de moi environ. Les ellipses étaient également de couleur jaune. Ces deux ellipses se sont déplacées silencieusement et à vitesse réduite, estimée à 3 ou 4 fois le diamètre de l’ellipse par seconde, dans la direction du sud, et j’ai pu constater que leur mouvement n’était pas uniforme mais était un peu saccadé par moments. A un certain moment, à l’avant de la première ellipse, j’ai pu observer comme une colonne d’air chaud qui s’échappait, les deux ellipses volaient de concert à la même vitesse, silencieusement, et il m’a semblé avoir observé un point blanc qui faisait contraste, au centre de la première ellipse.
Ces objets ont continué à avancer sur leur trajectoire, à la même hauteur, pendant une quinzaine de secondes environ. Ce qui m’a étonné, c’est qu’en fin de parcours elles semblaient s’éloigner vers l’est car leur diamètre apparent diminuait. Puis, brutalement, la première ellipse est passée d’une trajectoire horizontale à une trajectoire verticale. Une seconde plus tard, la seconde ellipse à fait de même, toutes les deux accélérant à la même vitesse et laissant derrière elles une traînée persistante de couleur jaune, de forme arrondie, de couleur identique à celle que je pouvais voir autour de l’objet. Le plus intéressant fût de voir, lorsque les 2 ellipses furent à une certaine hauteur, que la traînée qui était jaune vue de l’extérieur présentait une couleur sombre à l’intérieur, de forme ronde et très fine en épaisseur, apparemment la lumière jaune émise n’était visible que de l’extérieur mais pas de l’intérieur. L’arrière de cette traînée s’estompait progressivement au fur et à mesure de la montée.
Une dizaine de secondes plus tard, les deux ellipses n’étaient plus que deux petits points de couleur jaune dans le ciel, identiques à des têtes d’épingles. Elles continuaient à monter et c’est à ce moment-là que quelque chose de tout à fait inattendu s’est produit: une trouée dans le ciel bleu, une partie de l’atmosphère terrestre presque au-dessus de moi, de couleur bleutée, a été soufflée vers le haut (le même phénomène se présente lorsque l’on souffle dans un nuage de fumée de cigarette), diamètre apparent de la trouée environ 1 degré, soit 4 fois le diamètre de la pleine lune, laissant découvrir le ciel bleu avec une trouée de couleur sombre, et les deux points d’aiguilles au centre de cette trouée, puis, quelques secondes plus tard, l’air est venu refermer progressivement cette trouée simultanément de tous les côtés.
Ci-joint un schéma de ce que j’ai observé:
Le plus étonnant c’est que je m’attendais à trouver dans la semaine qui suivait de nombreux témoignages sur cette observation, car il y avait de nombreux lycéens ce jour-là à attendre dans la cour du lycée ou d’autres qui en voiture s’en allaient travailler. En fait il n’en fut rien, rien dans la presse, rien non plus dans les archives que j’ai compulsées plus tard qui m’ont montré cependant qu’il y avait eu un certain nombre d’observations dans la région Nord Pas-de-Calais durant cette période allant de mai 1971 à janvier 1972 (observations à Dannes, à Ronchin, région de Hulluch Bénifontaine…). Le plus étonnant aussi, c’est que mes camarades qui discutaient ne se sont absolument rendus compte de rien, la raison en est sans doute la façon dont ils étaient disposés par rapport à moi et par rapport au phénomène, un était presque en face de moi mais légèrement décalé à droite, et donc à l’opposé du phénomène, qui est de ce fait pas du tout observable pour lui et les deux autres de chaque coté, celui à ma gauche ne pouvant pas lui non plus observer, celui de droite étant trop occupé à discuter pour avoir l’attention attirée par quelque chose d’anormal. Il a fallu que je leur dise de regarder et de pointer ma main vers le haut pour qu’ils observent seulement les objets en phase d’ascension, déjà bien éloignés, les traînées et la trouée dans l’atmosphère. Ils n’ont observé malheureusement que la partie finale de cette observation.
Peut être que mon témoignage fera sortir de l’ombre d’autres témoignages sur cette observation, ce qui permettra d’en savoir plus.
Didier (France)
http://www.ovni.ch/temoign/temoig46.htm
- InvitéInvité
Re: L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Ven 23 Avr 2010, 11:46
Commentaires
coolboard dit :
Avec tous ces témoignages et la qualité des gents qui relatent les faits qu'ils décrivent, il n'en reste pas moins que le degré technologique décrit ne correspond pas à ce qui se faisait à l'époque, et même aujourd'hui il serait difficile de faire naviguer un cigare rougeoyant en douceur avec nos connaissances pratiques du moment.
Tout celà semble bien honnête.
Une chose qui est à noter, c'est le rapport des 21 témoignages, et les restes au sol qui ont été étudiés.
les goutelettes d'aluminium, de magnésium et de zinc retrouvées sur les sol pourraient bien être une forme de déchet d'après-combustion. Ca expliquerait en partie la couleur rouge flamboyante, c'est la couleur de l'aluminium en combustion, on sait aussi que le zinc est assez neutre et que le magnésium est très réactif à l'oxigène, même avec la quantité contenu dans notre air.
De plus, la forme et la pureté des éléments étudiés tendent à apporter d'autres questions sur leur nature, quand à leur présence déjà inexpliquées à cet endroit.
Quel type d'énergie pourrait être à l'origine d'un tel fonctionnement ? quelle autonomie une propulsion à base de carburant métallique pourrait-on obtenir ? comment pourrait fonctionner un tel mécanisme et comment en maitriser les échanges d'énergies ? bref on n'a pas encore trouvé la lumière...
- InvitéInvité
Re: L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Ven 23 Avr 2010, 11:50
Etudes
Le Groupe nordiste d'études sur les OVNI faisait effectuer une première analyse des échantillons recueillis sur le terrain. Mais faute de moyens, cette première analyse était sommaire :
Centre Textile de Contrôle et de Recherche Scientifique.
Roubaix, le 4 novembre 1971 :
Echantillon : résidu d'un objet non identifié.
Le résidu présente un aspect métallique, plus ou moins oxydé et entaché de débris de carbone.
L'analyse qualitative d'une partie dissoute dans l'acide chlorhydrique, montre qu'il est formé d'aluminium, de magnésium et de traces de zinc. Un dégagement d'hydrogène, lors de l'attaque acide, montre que ces éléments sont en majeure partie sous forme de métal. Nous avons en outre recherché les éléments suivants : manganèse, chrome, mercure, bismuth, cuivre, cobalt, molybdène, tungstène, vanadium, titane, nickel, antimoine, cadmium, zirconium, arsenic, sélénium, tellure, thorium, béryllium, strontium, calcium, sodium, potassium : ces recherches ont été négatives.
Sur un premier prélèvement, nous avons obtenu les résultats suivants :
— cendres : 84,9 %,
— dont alumine : 42,8 % ; magnésie : 39,3 % ; oxyde zinc : 1,2 %.
Ce qui montre que ce prélèvement aurait la composition suivante :
— matières organiques (débris de carbone et débris végétaux) : 52,9 % ;
— aluminium : 22,6 % ;
— magnésium : 23,6 %
— zinc :0,9 %.
La partie métallique ayant la composition suivante :
— aluminium : 48 % ;
— magnésium : 50 % ;
— zinc : 2 %.
Par contre, l'analyse sur un second prélèvement nous a donné les résultats suivants sur la
partie métallique :
— aluminium : 95 % ;
— magnésium : 5 %.
Ces résultats montrent que le résidu est formé de matières organiques (débris de carbone, de végétaux roulés) et d'une partie métallique présentant une très grande hétérogénéité et formé de morceaux d'aluminium et de magnésium fondus, plus ou moins mélangés. Le rapport des teneurs de ces deux métaux n'étant pas constant, il ne peut pas s'agir non plus d'un alliage.
Nous tenons à votre disposition les échantillons soumis.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
Pour le Directeur du Centre, L. Lefebvre
Quatre ans plus tard, les finances de ce groupement modeste (une cinquantaine d'adhérents) ont enfin permis de faire réaliser l'analyse chimique approfondie et détaillée dont les conclusions sont significatives :
École Nationale Supérieure de la Métallurgie et de l'Institut des Mines de Nancy.
Institut National Polytechnique de Nancy.
Laboratoire de Physique du Solide.
Nancy, le 16 mai 1975 : Objet .examen de résidus d'objet volant non identifié.
1. Introduction.
Nous avons procède, au cours du premier trimestre l975, à l'examen d'échantillons qui nous avaient été remis par M. E. Sorez.
Le but de cet examen était de déterminer de façon aussi précise que possible la nature physique et chimique des échantillons. Nous relaterons dans ce rapport les résultats de cette étude en essayant de tirer des conclusions aussi objectives que possible sur l'origine des fragments étudiés.
2. Résultats d'examens microscopiques.
Les échantillons observés sont au nombre de trois. Chacun de ces échantillons a fait l'objet d'une observation détaillée au microscope binoculaire. Des photographies ont été prises de chacun d'eux.
L'échantillon n° 1 a une forme irrégulière. Ses dimensions latérales (environ 7 mm et 5 mm) sont plus importantes que son épaisseur (de l'ordre de 1 mm), lui donnant ainsi l'aspect d'une plaquette. La surface est très crevassée et on note dans la partie inférieure droite un trou qui traverse toute l'épaisseur. L'aspect extérieur de cet échantillon est celui d'un résidu de combustion ou d'oxydation et présente des faciès divers d'un point à un autre. Nous avons dénombré trois faciès différents :
— certaines zones de l'échantillon sont noirâtres à grises, très crevassées, d'aspect mat, de consistance dure et fragile. Cet aspect rappelle celui de cendres. De telles parties se rompent et peuvent être réduites en poudre sous l'effet d'un écrasement. Nous désignerons ce premier faciès par le symbole « C » (cendreux) ;
— un deuxième type de faciès rencontré dans cet échantillon est celui de zones claires, voire très blanches, dont la surface est lisse et brillante comme de petites perles.
Ce type de faciès est bien visible sur la vue agrandie de la photo n° 2. La consistance de ce matériau est très dure. Cet aspect rappelle celui de substances minérales vitrifiées. Nous le désignerons par le symbole « V » (vitrifié). (A noter que cette dénomination ne laisse pas présager de la véritable nature vitreuse ou cristalline de ce matériau mais désigne seulement un aspect extérieur) ;
— le troisième faciès est celui de zones présentant l'éclat métallique. Leur couleur varie du blanc au jaune clair. La surface est accidentée de rides peu profondes. La consistance de ces zones est étonnamment molle et ductile. Une pointe y produit facilement une empreinte. Nous désignerons ce dernier faciès par le symbole « M » (métallique).
Ces trois types de faciès (C, V, M) sont distribués dans l'échantillon de manière irrégulière. On peut dire toutefois que les faciès C et V y sont prépondérants et couvrent toute la surface de l'échantillon. Les parties métalliques M apparaissent comme sous-jacentes et ne sont visibles qu'aux endroits où la couche de faciès C et V est discontinue. On retrouve dans le deuxième échantillon les trois faciès décrits ci-dessus mais leur distribution étant différente, l'aspect général de l'échantillon est tout autre. L'échantillon se présente sous une forme plus ramassée. Sa plus grande dimension est égale à 4,2 mm, sa plus petite de l'ordre de 2 mm. Sa surface est également irrégulière et ne comporte pas de crevasses très profondes. La face visible sur la photo n° 3 comporte deux zones différentes. Toute la partie droite et la partie inférieure ont un faciès C très prononcé. L'aspect est grisâtre, la consistance est dure et friable. Une large plage située dans la partie supérieure gauche présente un faciès M. Il s'agit d'une surface
assez, lisse, avec quelques iules, d'éclat métallique jaune clair. Sa consistance est très
molle. La face arrière de l'échantillon est constituée au contraire d'un faciès M blanc assez irrégulier et recouvert par endroits par des billes vitrifiées V dont l'aspect opalisé rappelle celui de la nacre.
Le troisième échantillon a une forme allongée. Sa plus grande dimension mesure environ 5mm. Son aspect est très similaire à celui de l'échantillon n° 2 avec des zones M étendues recouvertes par endroits de zones C ou V.
Le tableau ci-dessous récapitule les observations faites sur les trois échantillons.
Echant. Faciès M Faciès C Faciès V
1 Quelques petites
zones sous-jacen-
tes
éclat métal, clair Couche superficiel¬le gris clair Couche superficielle perles brillantes
2 Larges plages éclat métal, jaune ou blanc Très étendu sur face avant. Très peu sur face arriè¬re gris foncé à noir Couche superficielle par endroits sur face arrière perles nacrées
3 Larges plages éclat métal, blanc Recouvre faciès M par endroits gris clair Recouvre faciès M par endroits perles nacrées
Au cours des manipulations de l'échantillon n° 2, Au cours des manipulations de l'échantillon n° 2, celui-ci s'est brisé en fragments. Cette rupture a affecté la couche de faciès C ou V, mettant ainsi à nu une surface importante de faciès M à éclat métallique. Cette observation fortuite permet donc de conclure que les échantillons observés sont constitués d'un noyau métallique peu dense et présentant souvent une structure hétérogène avec de nombreuses cavités qui lui confère une dureté apparente très faible (aspect mou). Le noyau est recouvert de débris cendreux et de particules très dures à l'aspect vitreux. La figure n° 5 illustre schématiquement cette struc¬ture.
3. Résultat d'examen au microanalyseur ionique.
Les trois échantillons ont été étudiés à l'aide d'un microanalyseur ionique afin de compléter l'analyse chimique réalisée précédemment.
Cette analyse chimique réalisée par le Centre de contrôle et de recherche scientifique de la Chambre de Commerce de Roubaix avait donné les résultats suivants :
— sur un premier prélèvement :
• aluminium : 48 %,
• magnésium : 50 %,
• zinc : 2 %.
— sur un second prélèvement :
• aluminium : 95 %,
• magnésium : 5 %.
Dans la présente étude, le spectromètre de masse du microanalyseur ionique a été programmé pour balayer toutes les masses atomiques de la classification périodique.
Le tableau suivant donne, pour l'échantillon n° 2, l'amplitude des pics les plus importants révélés par le spectromètre de masse.
Masse
Amplit. du pic 23 340 24 190 25 26 26 25 27 1500 28 44 29 5 30
1 44 38 45 12
Elément ionique Na> Mg* A1+ Si"1 ~>
4(i 47 41 49 50 52 58 5') 60 64 86 87 88 107 109
4 3 16 2 2 2 2 0,5 1 6 5 4 35 60 50
Ti' Cr* Ni + ? Sr + Ag*
A noter que :
24 78,6 %
25 10,1 %
26 11,3 %
— l'amplitude des pics est donnée en unités arbitraires ;
— les différents pics correspondant à un même ion correspondent aux différents isotopes de cet élément.
Exemple : le magnésium possède trois isotopes naturels dont les masses et l'abondance relatives sont égales à :
Mg
On voit que la hauteur relative des trois pics donnés par le spectromètre de masse pour cet élément est bien proportionnelle à l'abondance des isotopes correspon¬dants.
De même : Al 27 100 % (1 seul isotope)
28 92,3 %
29
4,7 %
30 3 %
46 7,9 %
47 7,7 %
48
73,4 %
49 5,5 %
50 5,3 %
50
4,3 %
52 83,7 %
53 9,5 %
54 2,4 %
(Le spectromètre ne donne ici qu'un seul pic pour la masse 52)
58 67,8 %
60 26,2 %
61 1,2 %
62 3,7 %
64 1,2 %
84 0,56 %
86 9,9 %
87 7,0 %
88 82,6 %
107 51,3 %
109 48,6 %
On peut donc en déduire qu'à de petites incertitudes près, les éléments contenus dans l'échantillon donnent bien les pics attendus.
— La présence de sodium (Na + ) est duc à la pollution atmosphérique superficielle et ne doit pas être considérée comme significative.
— La présence de pics inexpliqués (?) peut correspon¬dre à des ions complexes (exemple :TiO f pour masse 64).
— L'amplitude des pics ne peut pas permettre un dosage exact des éléments car elle est déterminée par de nombreux facteurs indépendants de la concentration. Une détermination de la composition pondérale nécessiterait un étalonnage de l'appareil avec des alliages étalons.
On peut tirer deux conclusions de cette microanalyse :
- les éléments trouvés par l'analyse chimique quantitative (aluminium et magnésium) sont également détectes en concentration importante par le microanaly¬seur ionique. Cependant la présence de zinc n'est pas prouvée dans l'échantillon étudié.
- nous avons détecté d'autre part la présence de silicium, titane, chrome, nickel et strontium, peut-être à l'état de traces infinitésimales.
4. Quelques remarques concernant le système Al-Mg.
Comme l'ont montré notre étude et l'analyse chimique, les échantillons considérés sont constitués essentiellement d'aluminium et de magnésium. On trouve ces deux éléments à l'état métallique au cœur des particules. Ils sont également présents sous forme d'oxyde dans la couche superficielle.
Il semble raisonnable de penser que les échantillons Ont acquis leur forme et leur structure à partir de la lusion du métal à une température élevée. La solidification des gouttes de métal fondu s'est vraisem¬blablement produite au contact du sol où les débris ont été recueillis.
Une question importante se pose évidemment : d'où viennent les échantillons et quelle était la nature exacte du métal avant la fusion ? Le scientifique se refusera de donner une réponse à la première question, faute d'éléments objectifs suffisants. La deuxième question peut trouver des éléments de réponse en considérant le diagramme d'alliage aluminium-magnésium.
Ce dia¬gramme indique les phases d'équilibre de l'alliage en fonction de la concentration et de la température.
L'alliage Al-Mg à 5 % de magnésium se solidifie vers 630°. La phase liquide coexiste jusqu'à 570" environ avec une phase solide qui esl constituée par une solution solide de Mg dans l'aluminium de Structura cubique à laces centrées. A 575°C, le métal est complètement solidifié et se refroidit sans changer de structure jusqu'à 260°. A cette température apparaissent dans la matrice d'aluminium des précipités de la phase P (AI,Mg2) qui possède une structure complexe cubique à faces rentrées. Un tel alliage diphasé est du même type que ceux utilisés assez couramment dans l'industrie (A-G5) avec souvent des additions de Mn pour éviter la corrosion sous contrainte, de Ti pour affiner le grain, de Fe ou Si pour diminuer le risque de formation de fissures. L'alliage à 5 % de Mg présente cependant une résistance plus faible que les alliages Al-Cu ou Al-Zn (27 kg/mm2 pour un allongement à la rupture de 17 %). Il est surtout utilisé pour sa très bonne résistance à la corrosion marine.
L'alliage Al-Mg à 50 % de magnésium présente dans le diagramme une particularité, celle de se solidifier à une température constante (462°C) comme un corps pur. Le diagramme présente en effet pour cette valeur de la concentration en Mg un point de congruence qui fait passer directement de la phase liquide à une phase intermédiaire y de structure Mgl7A112.
Nous ne connaissons aucun exemple où un tel alliage ait fait l'objet d'une utilisation industrielle.
Il semble donc en conclusion, que le premier alliage à faible concentration en Mg puisse correspondre à la fusion d'une pièce d'alliage fabriqué industriellement de main d'homme. Pour le deuxième alliage, il faudrait in¬voquer une combinaison accidentelle d'éléments sim¬ples Al et Mg au moment de la fusion ou tout autre origi¬ne dont nous laisserons l'interprétation aux spécialis¬tes OVNI... Un point non élucidé reste cependant la consistance anormalement molle de certaines parties d'éclat métallique observées dans les échantillons.
5. Conclusion.
Nous avons étudié des échantillons recueillis sur le lieu présumé d'atterrissage d'un OVNI. L'examen microscopique indique qu'ils sont formés d'un noyau métallique entouré d'une carapace cendreuse ou vitrifiée (oxyde). Il permet de penser que les échantillons ont subi une fusion suivie d'une solidification en milieu organique très oxydant.
La microanalyse ionique confirme les analyses chimiques précédentes en détectant la présence prépon¬dérante d'aluminium et de magnésium, sans toutefois confirmer la présence de zinc.
L'étude du diagramme Al-Mg dans les domaines de concentration correspondant aux résultats des analyses, montre que l'une de ces compositions (5 % Mg) correspond à un alliage biphasé de nature et d'utilisa¬tion courante sur terre. La deuxième composition (~ 50 % Mg) correspond à un point singulier du diagramme de phases et ne fait l'objet d'aucune application industrielle courante.
Nancy, le 15 mai 1975.
Le 29 mai 1977, Jean-Pierre d'Hondt, secrétaire général du Groupement nordiste d'études des OVNI, me précisait : « Dans le but d'éviter tout quiproquo, je tiens à souligner qu'il s'agit bien du cas de l'atterrissage allégué du 19 septembre 1971 à Ronchin (commune de la banlieue lilloise).
« Au cours de l'enquête, des particules métalliques ont été découvertes parmi les traces calcinées subsistant à l'endroit précis de cet atterrissage, et ce sont ces particules qui ont fait l'objet d'une analyse chimique en novembre 1971. Ces analyses effectuées par le labora¬toire de la Chambre de Commerce de Roubaix révèlent que nous sommes en présence d'aluminium et de magnésium. Cela ne soulèverait aucune question particulière. Mais outre le fait que les proportions de ces deux constituants ne correspondent à la composition d'aucun alliage industriel, ces deux composants métalli¬ques se sont révélés être exempts de la moindre impureté, à la stupéfaction des chimistes. Malgré l'extrême sensibilité des méthodes d'analyses utilisées, et les soins très exceptionnels apportés à la recherche, aucune des vingt-deux impuretés, qui polluent la totalité des métaux fournis par l'industrie, n'a pu être décelée, même à l'état de traces indosables.
« Ensuite, en mai 1975, le laboratoire national de métallurgie de Nancy (relevant du CNRS) procéda à l'analyse ultra-fine de ces particules au spectrographe de masse. Cela a permis de révéler que la composition isotopique du magnésium contenu dans ces particules n'est pas la même que la composition isotopique du magnésium terrestre. De plus, il a été constaté la présence d'un ion inconnu sur terre (masse atomi¬que 44. »
S'il fallait une preuve physique de l'existence des OVNI, et s'il fallait une preuve du travail scientifique sérieux réalisé par plusieurs groupements privés français, les voici. Cela prouve à quel point la recherche ufologique a besoin de toutes les bonnes volontés et de toutes les compétences. Cette fois, les rationalistes dogmatiques auront bien du mal à affirmer que les témoins de ce cas d'atterrissage ont confondu avec un vol de cigognes...
Le Groupe nordiste d'études sur les OVNI faisait effectuer une première analyse des échantillons recueillis sur le terrain. Mais faute de moyens, cette première analyse était sommaire :
Centre Textile de Contrôle et de Recherche Scientifique.
Roubaix, le 4 novembre 1971 :
Echantillon : résidu d'un objet non identifié.
Le résidu présente un aspect métallique, plus ou moins oxydé et entaché de débris de carbone.
L'analyse qualitative d'une partie dissoute dans l'acide chlorhydrique, montre qu'il est formé d'aluminium, de magnésium et de traces de zinc. Un dégagement d'hydrogène, lors de l'attaque acide, montre que ces éléments sont en majeure partie sous forme de métal. Nous avons en outre recherché les éléments suivants : manganèse, chrome, mercure, bismuth, cuivre, cobalt, molybdène, tungstène, vanadium, titane, nickel, antimoine, cadmium, zirconium, arsenic, sélénium, tellure, thorium, béryllium, strontium, calcium, sodium, potassium : ces recherches ont été négatives.
Sur un premier prélèvement, nous avons obtenu les résultats suivants :
— cendres : 84,9 %,
— dont alumine : 42,8 % ; magnésie : 39,3 % ; oxyde zinc : 1,2 %.
Ce qui montre que ce prélèvement aurait la composition suivante :
— matières organiques (débris de carbone et débris végétaux) : 52,9 % ;
— aluminium : 22,6 % ;
— magnésium : 23,6 %
— zinc :0,9 %.
La partie métallique ayant la composition suivante :
— aluminium : 48 % ;
— magnésium : 50 % ;
— zinc : 2 %.
Par contre, l'analyse sur un second prélèvement nous a donné les résultats suivants sur la
partie métallique :
— aluminium : 95 % ;
— magnésium : 5 %.
Ces résultats montrent que le résidu est formé de matières organiques (débris de carbone, de végétaux roulés) et d'une partie métallique présentant une très grande hétérogénéité et formé de morceaux d'aluminium et de magnésium fondus, plus ou moins mélangés. Le rapport des teneurs de ces deux métaux n'étant pas constant, il ne peut pas s'agir non plus d'un alliage.
Nous tenons à votre disposition les échantillons soumis.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
Pour le Directeur du Centre, L. Lefebvre
Quatre ans plus tard, les finances de ce groupement modeste (une cinquantaine d'adhérents) ont enfin permis de faire réaliser l'analyse chimique approfondie et détaillée dont les conclusions sont significatives :
École Nationale Supérieure de la Métallurgie et de l'Institut des Mines de Nancy.
Institut National Polytechnique de Nancy.
Laboratoire de Physique du Solide.
Nancy, le 16 mai 1975 : Objet .examen de résidus d'objet volant non identifié.
1. Introduction.
Nous avons procède, au cours du premier trimestre l975, à l'examen d'échantillons qui nous avaient été remis par M. E. Sorez.
Le but de cet examen était de déterminer de façon aussi précise que possible la nature physique et chimique des échantillons. Nous relaterons dans ce rapport les résultats de cette étude en essayant de tirer des conclusions aussi objectives que possible sur l'origine des fragments étudiés.
2. Résultats d'examens microscopiques.
Les échantillons observés sont au nombre de trois. Chacun de ces échantillons a fait l'objet d'une observation détaillée au microscope binoculaire. Des photographies ont été prises de chacun d'eux.
L'échantillon n° 1 a une forme irrégulière. Ses dimensions latérales (environ 7 mm et 5 mm) sont plus importantes que son épaisseur (de l'ordre de 1 mm), lui donnant ainsi l'aspect d'une plaquette. La surface est très crevassée et on note dans la partie inférieure droite un trou qui traverse toute l'épaisseur. L'aspect extérieur de cet échantillon est celui d'un résidu de combustion ou d'oxydation et présente des faciès divers d'un point à un autre. Nous avons dénombré trois faciès différents :
— certaines zones de l'échantillon sont noirâtres à grises, très crevassées, d'aspect mat, de consistance dure et fragile. Cet aspect rappelle celui de cendres. De telles parties se rompent et peuvent être réduites en poudre sous l'effet d'un écrasement. Nous désignerons ce premier faciès par le symbole « C » (cendreux) ;
— un deuxième type de faciès rencontré dans cet échantillon est celui de zones claires, voire très blanches, dont la surface est lisse et brillante comme de petites perles.
Ce type de faciès est bien visible sur la vue agrandie de la photo n° 2. La consistance de ce matériau est très dure. Cet aspect rappelle celui de substances minérales vitrifiées. Nous le désignerons par le symbole « V » (vitrifié). (A noter que cette dénomination ne laisse pas présager de la véritable nature vitreuse ou cristalline de ce matériau mais désigne seulement un aspect extérieur) ;
— le troisième faciès est celui de zones présentant l'éclat métallique. Leur couleur varie du blanc au jaune clair. La surface est accidentée de rides peu profondes. La consistance de ces zones est étonnamment molle et ductile. Une pointe y produit facilement une empreinte. Nous désignerons ce dernier faciès par le symbole « M » (métallique).
Ces trois types de faciès (C, V, M) sont distribués dans l'échantillon de manière irrégulière. On peut dire toutefois que les faciès C et V y sont prépondérants et couvrent toute la surface de l'échantillon. Les parties métalliques M apparaissent comme sous-jacentes et ne sont visibles qu'aux endroits où la couche de faciès C et V est discontinue. On retrouve dans le deuxième échantillon les trois faciès décrits ci-dessus mais leur distribution étant différente, l'aspect général de l'échantillon est tout autre. L'échantillon se présente sous une forme plus ramassée. Sa plus grande dimension est égale à 4,2 mm, sa plus petite de l'ordre de 2 mm. Sa surface est également irrégulière et ne comporte pas de crevasses très profondes. La face visible sur la photo n° 3 comporte deux zones différentes. Toute la partie droite et la partie inférieure ont un faciès C très prononcé. L'aspect est grisâtre, la consistance est dure et friable. Une large plage située dans la partie supérieure gauche présente un faciès M. Il s'agit d'une surface
assez, lisse, avec quelques iules, d'éclat métallique jaune clair. Sa consistance est très
molle. La face arrière de l'échantillon est constituée au contraire d'un faciès M blanc assez irrégulier et recouvert par endroits par des billes vitrifiées V dont l'aspect opalisé rappelle celui de la nacre.
Le troisième échantillon a une forme allongée. Sa plus grande dimension mesure environ 5mm. Son aspect est très similaire à celui de l'échantillon n° 2 avec des zones M étendues recouvertes par endroits de zones C ou V.
Le tableau ci-dessous récapitule les observations faites sur les trois échantillons.
Echant. Faciès M Faciès C Faciès V
1 Quelques petites
zones sous-jacen-
tes
éclat métal, clair Couche superficiel¬le gris clair Couche superficielle perles brillantes
2 Larges plages éclat métal, jaune ou blanc Très étendu sur face avant. Très peu sur face arriè¬re gris foncé à noir Couche superficielle par endroits sur face arrière perles nacrées
3 Larges plages éclat métal, blanc Recouvre faciès M par endroits gris clair Recouvre faciès M par endroits perles nacrées
Au cours des manipulations de l'échantillon n° 2, Au cours des manipulations de l'échantillon n° 2, celui-ci s'est brisé en fragments. Cette rupture a affecté la couche de faciès C ou V, mettant ainsi à nu une surface importante de faciès M à éclat métallique. Cette observation fortuite permet donc de conclure que les échantillons observés sont constitués d'un noyau métallique peu dense et présentant souvent une structure hétérogène avec de nombreuses cavités qui lui confère une dureté apparente très faible (aspect mou). Le noyau est recouvert de débris cendreux et de particules très dures à l'aspect vitreux. La figure n° 5 illustre schématiquement cette struc¬ture.
3. Résultat d'examen au microanalyseur ionique.
Les trois échantillons ont été étudiés à l'aide d'un microanalyseur ionique afin de compléter l'analyse chimique réalisée précédemment.
Cette analyse chimique réalisée par le Centre de contrôle et de recherche scientifique de la Chambre de Commerce de Roubaix avait donné les résultats suivants :
— sur un premier prélèvement :
• aluminium : 48 %,
• magnésium : 50 %,
• zinc : 2 %.
— sur un second prélèvement :
• aluminium : 95 %,
• magnésium : 5 %.
Dans la présente étude, le spectromètre de masse du microanalyseur ionique a été programmé pour balayer toutes les masses atomiques de la classification périodique.
Le tableau suivant donne, pour l'échantillon n° 2, l'amplitude des pics les plus importants révélés par le spectromètre de masse.
Masse
Amplit. du pic 23 340 24 190 25 26 26 25 27 1500 28 44 29 5 30
1 44 38 45 12
Elément ionique Na> Mg* A1+ Si"1 ~>
4(i 47 41 49 50 52 58 5') 60 64 86 87 88 107 109
4 3 16 2 2 2 2 0,5 1 6 5 4 35 60 50
Ti' Cr* Ni + ? Sr + Ag*
A noter que :
24 78,6 %
25 10,1 %
26 11,3 %
— l'amplitude des pics est donnée en unités arbitraires ;
— les différents pics correspondant à un même ion correspondent aux différents isotopes de cet élément.
Exemple : le magnésium possède trois isotopes naturels dont les masses et l'abondance relatives sont égales à :
Mg
On voit que la hauteur relative des trois pics donnés par le spectromètre de masse pour cet élément est bien proportionnelle à l'abondance des isotopes correspon¬dants.
De même : Al 27 100 % (1 seul isotope)
28 92,3 %
29
4,7 %
30 3 %
46 7,9 %
47 7,7 %
48
73,4 %
49 5,5 %
50 5,3 %
50
4,3 %
52 83,7 %
53 9,5 %
54 2,4 %
(Le spectromètre ne donne ici qu'un seul pic pour la masse 52)
58 67,8 %
60 26,2 %
61 1,2 %
62 3,7 %
64 1,2 %
84 0,56 %
86 9,9 %
87 7,0 %
88 82,6 %
107 51,3 %
109 48,6 %
On peut donc en déduire qu'à de petites incertitudes près, les éléments contenus dans l'échantillon donnent bien les pics attendus.
— La présence de sodium (Na + ) est duc à la pollution atmosphérique superficielle et ne doit pas être considérée comme significative.
— La présence de pics inexpliqués (?) peut correspon¬dre à des ions complexes (exemple :TiO f pour masse 64).
— L'amplitude des pics ne peut pas permettre un dosage exact des éléments car elle est déterminée par de nombreux facteurs indépendants de la concentration. Une détermination de la composition pondérale nécessiterait un étalonnage de l'appareil avec des alliages étalons.
On peut tirer deux conclusions de cette microanalyse :
- les éléments trouvés par l'analyse chimique quantitative (aluminium et magnésium) sont également détectes en concentration importante par le microanaly¬seur ionique. Cependant la présence de zinc n'est pas prouvée dans l'échantillon étudié.
- nous avons détecté d'autre part la présence de silicium, titane, chrome, nickel et strontium, peut-être à l'état de traces infinitésimales.
4. Quelques remarques concernant le système Al-Mg.
Comme l'ont montré notre étude et l'analyse chimique, les échantillons considérés sont constitués essentiellement d'aluminium et de magnésium. On trouve ces deux éléments à l'état métallique au cœur des particules. Ils sont également présents sous forme d'oxyde dans la couche superficielle.
Il semble raisonnable de penser que les échantillons Ont acquis leur forme et leur structure à partir de la lusion du métal à une température élevée. La solidification des gouttes de métal fondu s'est vraisem¬blablement produite au contact du sol où les débris ont été recueillis.
Une question importante se pose évidemment : d'où viennent les échantillons et quelle était la nature exacte du métal avant la fusion ? Le scientifique se refusera de donner une réponse à la première question, faute d'éléments objectifs suffisants. La deuxième question peut trouver des éléments de réponse en considérant le diagramme d'alliage aluminium-magnésium.
Ce dia¬gramme indique les phases d'équilibre de l'alliage en fonction de la concentration et de la température.
L'alliage Al-Mg à 5 % de magnésium se solidifie vers 630°. La phase liquide coexiste jusqu'à 570" environ avec une phase solide qui esl constituée par une solution solide de Mg dans l'aluminium de Structura cubique à laces centrées. A 575°C, le métal est complètement solidifié et se refroidit sans changer de structure jusqu'à 260°. A cette température apparaissent dans la matrice d'aluminium des précipités de la phase P (AI,Mg2) qui possède une structure complexe cubique à faces rentrées. Un tel alliage diphasé est du même type que ceux utilisés assez couramment dans l'industrie (A-G5) avec souvent des additions de Mn pour éviter la corrosion sous contrainte, de Ti pour affiner le grain, de Fe ou Si pour diminuer le risque de formation de fissures. L'alliage à 5 % de Mg présente cependant une résistance plus faible que les alliages Al-Cu ou Al-Zn (27 kg/mm2 pour un allongement à la rupture de 17 %). Il est surtout utilisé pour sa très bonne résistance à la corrosion marine.
L'alliage Al-Mg à 50 % de magnésium présente dans le diagramme une particularité, celle de se solidifier à une température constante (462°C) comme un corps pur. Le diagramme présente en effet pour cette valeur de la concentration en Mg un point de congruence qui fait passer directement de la phase liquide à une phase intermédiaire y de structure Mgl7A112.
Nous ne connaissons aucun exemple où un tel alliage ait fait l'objet d'une utilisation industrielle.
Il semble donc en conclusion, que le premier alliage à faible concentration en Mg puisse correspondre à la fusion d'une pièce d'alliage fabriqué industriellement de main d'homme. Pour le deuxième alliage, il faudrait in¬voquer une combinaison accidentelle d'éléments sim¬ples Al et Mg au moment de la fusion ou tout autre origi¬ne dont nous laisserons l'interprétation aux spécialis¬tes OVNI... Un point non élucidé reste cependant la consistance anormalement molle de certaines parties d'éclat métallique observées dans les échantillons.
5. Conclusion.
Nous avons étudié des échantillons recueillis sur le lieu présumé d'atterrissage d'un OVNI. L'examen microscopique indique qu'ils sont formés d'un noyau métallique entouré d'une carapace cendreuse ou vitrifiée (oxyde). Il permet de penser que les échantillons ont subi une fusion suivie d'une solidification en milieu organique très oxydant.
La microanalyse ionique confirme les analyses chimiques précédentes en détectant la présence prépon¬dérante d'aluminium et de magnésium, sans toutefois confirmer la présence de zinc.
L'étude du diagramme Al-Mg dans les domaines de concentration correspondant aux résultats des analyses, montre que l'une de ces compositions (5 % Mg) correspond à un alliage biphasé de nature et d'utilisa¬tion courante sur terre. La deuxième composition (~ 50 % Mg) correspond à un point singulier du diagramme de phases et ne fait l'objet d'aucune application industrielle courante.
Nancy, le 15 mai 1975.
Le 29 mai 1977, Jean-Pierre d'Hondt, secrétaire général du Groupement nordiste d'études des OVNI, me précisait : « Dans le but d'éviter tout quiproquo, je tiens à souligner qu'il s'agit bien du cas de l'atterrissage allégué du 19 septembre 1971 à Ronchin (commune de la banlieue lilloise).
« Au cours de l'enquête, des particules métalliques ont été découvertes parmi les traces calcinées subsistant à l'endroit précis de cet atterrissage, et ce sont ces particules qui ont fait l'objet d'une analyse chimique en novembre 1971. Ces analyses effectuées par le labora¬toire de la Chambre de Commerce de Roubaix révèlent que nous sommes en présence d'aluminium et de magnésium. Cela ne soulèverait aucune question particulière. Mais outre le fait que les proportions de ces deux constituants ne correspondent à la composition d'aucun alliage industriel, ces deux composants métalli¬ques se sont révélés être exempts de la moindre impureté, à la stupéfaction des chimistes. Malgré l'extrême sensibilité des méthodes d'analyses utilisées, et les soins très exceptionnels apportés à la recherche, aucune des vingt-deux impuretés, qui polluent la totalité des métaux fournis par l'industrie, n'a pu être décelée, même à l'état de traces indosables.
« Ensuite, en mai 1975, le laboratoire national de métallurgie de Nancy (relevant du CNRS) procéda à l'analyse ultra-fine de ces particules au spectrographe de masse. Cela a permis de révéler que la composition isotopique du magnésium contenu dans ces particules n'est pas la même que la composition isotopique du magnésium terrestre. De plus, il a été constaté la présence d'un ion inconnu sur terre (masse atomi¬que 44. »
S'il fallait une preuve physique de l'existence des OVNI, et s'il fallait une preuve du travail scientifique sérieux réalisé par plusieurs groupements privés français, les voici. Cela prouve à quel point la recherche ufologique a besoin de toutes les bonnes volontés et de toutes les compétences. Cette fois, les rationalistes dogmatiques auront bien du mal à affirmer que les témoins de ce cas d'atterrissage ont confondu avec un vol de cigognes...
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Ven 23 Avr 2010, 13:37
Quelle bétonneuse vont-ils trouver,cette fois ci?
Avec ce cas et Landévennec,on peut regretter que le Gepan ait vu le jour si tardivement.(Cussac aussi),et des vagues de 54,67/68 et 73/74!
Peut-etre sortira-t-il des dossiers en 2014?
Avec ce cas et Landévennec,on peut regretter que le Gepan ait vu le jour si tardivement.(Cussac aussi),et des vagues de 54,67/68 et 73/74!
Peut-etre sortira-t-il des dossiers en 2014?
- brunehautAnalyste enquêteur
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Re: L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Jeu 17 Juin 2010, 15:53
Pour lire le livre en grand écran cliquer sur" Fullscreen" en bleu. Vous pouvez agrandir l'image ensuite en cliquant sur la loupe en bas de la page une fois en plein écran.
Analyses de débris d'o.v.n.i. en France
Source : " La science face aux extra-terrestres" , Jean Claude Bourret.
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Re: L'affaire ovni de Ronchin Nord (59)
Mer 27 Avr 2011, 12:52
voilà des éléments intéressants on dit souvent que les occupants des ovnis s'intéressent à l'environnement:
1001004 Grenelle machefers - Analyse reunion mai 2009 5 / 10
« …que ses études montrent un faible transfert de dioxines des MIOM vers le milieu sous-jacent, indépendamment de la nature du sol (limon ou sable)… »
et « …si un transfert se produit, c’est sous forme d’entraînement de particules fines ».
Puis, à partir des mêmes données et observations expérimentales, INERIS [et LCPC] admet dans sa publication suivante (3) 2003 à la fois la réalité de ce transfert et l’influence sur lui de la nature des sols sous-jacents :
« … la nature du sol sous-jacent joue un rôle dans le transfert ou l’immobilisation des dioxines ».
Relecture et analyse FNE des données de l'étude INERIS 2002:
L’étude INERIS met par contre en évidence in situ, un phénomène physique de transfert indiscutable qu’avait antérieurement indiqué P. BARTET et al.(6) : « un éventuel transfert ne peut se faire de façon notable que par l’intermédiaire de particules en suspension de diamètre supérieur à 0,45 μm ».
En effet, au site de RONCHIN(1), INERIS a observé le dépôt d’une très forte concentration de dioxines (175 ng I-TEQ/kg) sur le Géotextile support des MIOM, observation confirmée par Ineris et Eurovia ultérieurement (7).
Cette filtration, qui est à rapprocher des abattements très élevés de concentration en dioxines consécutifs à la filtration à 0,45 μm pratiquée au laboratoire par BARTET et al(6) est à considérer comme une donnée essentielle dans le présent débat.
Il est étonnant qu’INERIS n’en ai pas développé les analyses conséquentes, principalement en matière de transfert, surconcentration et bilan.
Si l’on peut donc admettre que les dioxines sont majoritairement transférées par des particules solides de dimensions au moins égales à 0,45 μm, la géotechnique nous dit alors que ce ne seront que les sols très argileux et plastiques qui pourront sécuritairement s’opposer au transfert des dioxines transportées. Les critères granulométriques quantifiés de ces filtres géotechniques fins ne pourront être optimisés et définis qu'à partir des quantifications granulométriques des flux des particules porteuses de dioxines.
Il y a lieu ici d’insister sur le fait que la dimension « 0,45 μm » est très faible par rapport aux dimensions des canalicules internes de la majorité des sols autres que très argileux à très forte plasticité.
Ceci doit constituer une base principale pour expliquer le transfert potentiel des dioxines et discuter l’étude INERIS(1), en considérant par ailleurs, comme étant un grand manque la connaissance des taux « zéro » des MIOM à la mise en oeuvre :
au sein même des MIOM : il y a transfert puisque ceux-ci, n’ont pas en leur sein une abondance suffisante de particules fines qui pourraient leur conférer l’imperméabilité des argiles (Cf. ci-avant). Le géotextile sous MIOM de RONCHIN l’atteste(1). Et ce transfert est possible en milieu saturé ou non. On notera en outre que les phénomènes d’attrition et de vibration accentuent les débits de ces transferts potentiels dans des matériaux qui, par ailleurs, n’ont pas atteint l’équilibre de sédimentation.
1001004 Grenelle machefers - Analyse reunion mai 2009 6 / 10
au sein des sols sous-jacents : il y a transfert potentiel tant que ne sont pas rencontrés des niveaux de sols constituant de très fortes étanchéités.
Exemple 1 : A la TESTE(1), se limiter à 0,20 m de profondeur pour l’observation des sables sous MIOM n’est évidemment pas recevable pour juger du transfert.
La valeur de 24,8 ng I-TEQ/kg rejetée par INERIS pourrait trouver explications dans la perméabilité élevée des sables et la proximité potentielle avec des couches inférieures non reconnues, de très faible perméabilité.
Exemple 2 : Au MANS(1), avec un MIOM très chargé en dioxine [721 ng I-TEQ/kg en 2002 (mise en oeuvre en 1978)], il aurait été indispensable de rechercher bien au-delà des 0,20 m dits limoneux et argileux pour justifier un bilan de transfert. Sans identifications géotechniques quantifiées, on peut, en effet, penser que si ces sols avaient retenu les dioxines (au même titre que le géotextile de RONCHIN) cela aurait été constaté par des mesures de surconcentration locale. Une reconnaissance suffisamment profonde associée à la connaissance de l’état zéro des MIOM aurait été indispensable pour une analyse raisonnable.
Exemple 3 : A RONCHIN(1)
Sans revenir sur l’importance de l’observation relative à la rétention des dioxines sur géotextile, il y a lieu de se poser la question de savoir pourquoi des particules (très fines) de 0,45 μm ont pu être retenues par un matériau artificiel de porométrie initiale élevée relativement.
On sait, par constats et mesures, que les géotextiles peuvent s’étanchéifier au contact des sols de remblaiement si l’on ne prend pas soin, lors de la construction, d’adopter des dispositifs de perméabilité progressive. Les premières particules fines de contact peuvent traverser, puis progressivement réduire les diamètres efficaces de transfert par dépôt au contact des fibres.
Ainsi peut s’expliquer un transfert potentiel variable dans le temps, tant au niveau des géotextiles (de surface) qu’au sein des sols sous-jacents, en particulier du fait des déplacements de particules en provenance des MIOM.
Exemple 4 : A HEROUVILLE(1)
Il aurait été intéressant de connaître précisément le dépôt sur membranes d’étanchements sous MIOM pour établir un bilan de transfert interne au MIOM avec comparaison « MIOM traité ou non » aux liants hydrauliques.
Extrait de http://www.fne.asso.fr/_includes/mods/kb_upload/File/IDEE/Grenellemachefers-Analysereunionmai2009.pdf
1001004 Grenelle machefers - Analyse reunion mai 2009 5 / 10
« …que ses études montrent un faible transfert de dioxines des MIOM vers le milieu sous-jacent, indépendamment de la nature du sol (limon ou sable)… »
et « …si un transfert se produit, c’est sous forme d’entraînement de particules fines ».
Puis, à partir des mêmes données et observations expérimentales, INERIS [et LCPC] admet dans sa publication suivante (3) 2003 à la fois la réalité de ce transfert et l’influence sur lui de la nature des sols sous-jacents :
« … la nature du sol sous-jacent joue un rôle dans le transfert ou l’immobilisation des dioxines ».
Relecture et analyse FNE des données de l'étude INERIS 2002:
L’étude INERIS met par contre en évidence in situ, un phénomène physique de transfert indiscutable qu’avait antérieurement indiqué P. BARTET et al.(6) : « un éventuel transfert ne peut se faire de façon notable que par l’intermédiaire de particules en suspension de diamètre supérieur à 0,45 μm ».
En effet, au site de RONCHIN(1), INERIS a observé le dépôt d’une très forte concentration de dioxines (175 ng I-TEQ/kg) sur le Géotextile support des MIOM, observation confirmée par Ineris et Eurovia ultérieurement (7).
Cette filtration, qui est à rapprocher des abattements très élevés de concentration en dioxines consécutifs à la filtration à 0,45 μm pratiquée au laboratoire par BARTET et al(6) est à considérer comme une donnée essentielle dans le présent débat.
Il est étonnant qu’INERIS n’en ai pas développé les analyses conséquentes, principalement en matière de transfert, surconcentration et bilan.
Si l’on peut donc admettre que les dioxines sont majoritairement transférées par des particules solides de dimensions au moins égales à 0,45 μm, la géotechnique nous dit alors que ce ne seront que les sols très argileux et plastiques qui pourront sécuritairement s’opposer au transfert des dioxines transportées. Les critères granulométriques quantifiés de ces filtres géotechniques fins ne pourront être optimisés et définis qu'à partir des quantifications granulométriques des flux des particules porteuses de dioxines.
Il y a lieu ici d’insister sur le fait que la dimension « 0,45 μm » est très faible par rapport aux dimensions des canalicules internes de la majorité des sols autres que très argileux à très forte plasticité.
Ceci doit constituer une base principale pour expliquer le transfert potentiel des dioxines et discuter l’étude INERIS(1), en considérant par ailleurs, comme étant un grand manque la connaissance des taux « zéro » des MIOM à la mise en oeuvre :
au sein même des MIOM : il y a transfert puisque ceux-ci, n’ont pas en leur sein une abondance suffisante de particules fines qui pourraient leur conférer l’imperméabilité des argiles (Cf. ci-avant). Le géotextile sous MIOM de RONCHIN l’atteste(1). Et ce transfert est possible en milieu saturé ou non. On notera en outre que les phénomènes d’attrition et de vibration accentuent les débits de ces transferts potentiels dans des matériaux qui, par ailleurs, n’ont pas atteint l’équilibre de sédimentation.
1001004 Grenelle machefers - Analyse reunion mai 2009 6 / 10
au sein des sols sous-jacents : il y a transfert potentiel tant que ne sont pas rencontrés des niveaux de sols constituant de très fortes étanchéités.
Exemple 1 : A la TESTE(1), se limiter à 0,20 m de profondeur pour l’observation des sables sous MIOM n’est évidemment pas recevable pour juger du transfert.
La valeur de 24,8 ng I-TEQ/kg rejetée par INERIS pourrait trouver explications dans la perméabilité élevée des sables et la proximité potentielle avec des couches inférieures non reconnues, de très faible perméabilité.
Exemple 2 : Au MANS(1), avec un MIOM très chargé en dioxine [721 ng I-TEQ/kg en 2002 (mise en oeuvre en 1978)], il aurait été indispensable de rechercher bien au-delà des 0,20 m dits limoneux et argileux pour justifier un bilan de transfert. Sans identifications géotechniques quantifiées, on peut, en effet, penser que si ces sols avaient retenu les dioxines (au même titre que le géotextile de RONCHIN) cela aurait été constaté par des mesures de surconcentration locale. Une reconnaissance suffisamment profonde associée à la connaissance de l’état zéro des MIOM aurait été indispensable pour une analyse raisonnable.
Exemple 3 : A RONCHIN(1)
Sans revenir sur l’importance de l’observation relative à la rétention des dioxines sur géotextile, il y a lieu de se poser la question de savoir pourquoi des particules (très fines) de 0,45 μm ont pu être retenues par un matériau artificiel de porométrie initiale élevée relativement.
On sait, par constats et mesures, que les géotextiles peuvent s’étanchéifier au contact des sols de remblaiement si l’on ne prend pas soin, lors de la construction, d’adopter des dispositifs de perméabilité progressive. Les premières particules fines de contact peuvent traverser, puis progressivement réduire les diamètres efficaces de transfert par dépôt au contact des fibres.
Ainsi peut s’expliquer un transfert potentiel variable dans le temps, tant au niveau des géotextiles (de surface) qu’au sein des sols sous-jacents, en particulier du fait des déplacements de particules en provenance des MIOM.
Exemple 4 : A HEROUVILLE(1)
Il aurait été intéressant de connaître précisément le dépôt sur membranes d’étanchements sous MIOM pour établir un bilan de transfert interne au MIOM avec comparaison « MIOM traité ou non » aux liants hydrauliques.
Extrait de http://www.fne.asso.fr/_includes/mods/kb_upload/File/IDEE/Grenellemachefers-Analysereunionmai2009.pdf
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