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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 20:20
Bonsoir,
Tant mieux, si mes contributions vous satisfont, et merci pour vos commentaires, ainsi que pour le conseil de lecture (HETG).
By,
Janus
Tant mieux, si mes contributions vous satisfont, et merci pour vos commentaires, ainsi que pour le conseil de lecture (HETG).
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Janus
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"... the Earth is a farm, we are someone else's property..." Charles Fort
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 20:23
Bonsoir,
Un peu de bricolage, pour ceux qui veulent pratiquer la veille optique humaine.
En matière d'observation des cieux et de ce qui pourrait s'y passer, la plupart du temps c'est pratiqué la nuit, parce que, normalement, c'est jugé plus facile (ça reste à prouver).
De jour, l'on est très gêné par la luminosité du ciel, sauf si l'on utilise un accessoire :
Procurez-vous un masque de ski (occasion, emmaüs, etc.), et enlevez l'écran d'origine.
Remplacez-le par un écran rouge foncé (feuille de plastique teintée, à surfaces parallèles et de qualité optique, à découper selon la forme de l'écran d'origine).
Avec ce masque sur le visage, vous pouvez maintenant scruter les cieux, même en plein été, bien plus efficacement.
D'abord, le masque atténue fortement la brume qui gêne l'observation lointaine (vers l'horizon sur des angles peu élevés ; à haute altitude sur des angles plus élevés). Ensuite, il augmente fortement les contrastes, en assombrissant le fond du ciel diurne et en détachant les moindres traces de vapeur ou de glace.
En été, un écran rouge très sombre est nécessaire (ou bien, mettre des lunettes de soleil, en plus, si le masque le permet).
Dans ce cas, l'addition des deux filtres (rouge du masque et vert des lunettes de soleil) renforce encore l'efficacité du système.
L'usage d'un filtre rouge foncé est également pratique, dans les mêmes circonstances, si l'on veut pratiquer la prise de vues à très longue distance (téléobjectif). Le seul inconvénient est une perte de la résolution maximale (du fait d'une prise d'image dans les grandes longueurs d'onde du spectre visible), par rapport à la lumière du jour normale.
Je profite de ce texte pour signaler, à ceux que cela intéresse, qu'il existe déjà des systèmes automatiques de surveillance optique du ciel nocturne, capables de faire une veille à grand champ, et d'y détecter tout mouvement n'étant ni celui d'un avion de ligne, ni celui d'une micro-météorite (étoile filante). Il y a alors passage en mode pointage et poursuite, avec basculement sur zoom puissant et prises automatiques de vues (images fixes ou vidéo, plus enregistrement du spectre lumineux de la source).
Voir : http://www.ufo-science.com/wpf/?cat=7
Je pense qu'un mode d'enregistrement en lumière polarisée serait également utile, pour la raison expliquée dans un des messages précédents, du même thème.
By,
Janus
Un peu de bricolage, pour ceux qui veulent pratiquer la veille optique humaine.
En matière d'observation des cieux et de ce qui pourrait s'y passer, la plupart du temps c'est pratiqué la nuit, parce que, normalement, c'est jugé plus facile (ça reste à prouver).
De jour, l'on est très gêné par la luminosité du ciel, sauf si l'on utilise un accessoire :
Procurez-vous un masque de ski (occasion, emmaüs, etc.), et enlevez l'écran d'origine.
Remplacez-le par un écran rouge foncé (feuille de plastique teintée, à surfaces parallèles et de qualité optique, à découper selon la forme de l'écran d'origine).
Avec ce masque sur le visage, vous pouvez maintenant scruter les cieux, même en plein été, bien plus efficacement.
D'abord, le masque atténue fortement la brume qui gêne l'observation lointaine (vers l'horizon sur des angles peu élevés ; à haute altitude sur des angles plus élevés). Ensuite, il augmente fortement les contrastes, en assombrissant le fond du ciel diurne et en détachant les moindres traces de vapeur ou de glace.
En été, un écran rouge très sombre est nécessaire (ou bien, mettre des lunettes de soleil, en plus, si le masque le permet).
Dans ce cas, l'addition des deux filtres (rouge du masque et vert des lunettes de soleil) renforce encore l'efficacité du système.
L'usage d'un filtre rouge foncé est également pratique, dans les mêmes circonstances, si l'on veut pratiquer la prise de vues à très longue distance (téléobjectif). Le seul inconvénient est une perte de la résolution maximale (du fait d'une prise d'image dans les grandes longueurs d'onde du spectre visible), par rapport à la lumière du jour normale.
Je profite de ce texte pour signaler, à ceux que cela intéresse, qu'il existe déjà des systèmes automatiques de surveillance optique du ciel nocturne, capables de faire une veille à grand champ, et d'y détecter tout mouvement n'étant ni celui d'un avion de ligne, ni celui d'une micro-météorite (étoile filante). Il y a alors passage en mode pointage et poursuite, avec basculement sur zoom puissant et prises automatiques de vues (images fixes ou vidéo, plus enregistrement du spectre lumineux de la source).
Voir : http://www.ufo-science.com/wpf/?cat=7
Je pense qu'un mode d'enregistrement en lumière polarisée serait également utile, pour la raison expliquée dans un des messages précédents, du même thème.
By,
Janus
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- InvitéInvité
Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 20:38
Voir : http://www.ufo-science.com/wpf/?cat=7
Je pense qu'un mode d'enregistrement en lumière polarisée serait également utile, pour la raison expliquée dans un des messages précédents, du même thème.
Leurs en avez vous parlez ?Si non, les gars de ufo sciences sont ouvert aux idées intéressantes !!
Cordialement
- JanusEquipe du forum
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Sam 19 Mar 2011, 18:35
Bonsoir,
J'ai pensé que comme ils doivent visiter ce site, il tomberont d'eux-mêmes sur cette suggestion...
Je viens de lire "Les Dossiers des O.V.N.I. Les soucoupes volantes existent", d'Henry Durrant, chez Robert Laffont
Ca ne date pas d'hier, mais ça tiens encore bien la route, avec des cas connus et d'autres moins, et surtout des détails pas toujours mentionnés dans des reprises ultérieures d'autres auteurs. Il y a aussi quelques informations précieuses, par ci par là, et les commentaires sont aussi pertinents que raisonnables et raisonnés.
By,
Janus
J'ai pensé que comme ils doivent visiter ce site, il tomberont d'eux-mêmes sur cette suggestion...
Je viens de lire "Les Dossiers des O.V.N.I. Les soucoupes volantes existent", d'Henry Durrant, chez Robert Laffont
Ca ne date pas d'hier, mais ça tiens encore bien la route, avec des cas connus et d'autres moins, et surtout des détails pas toujours mentionnés dans des reprises ultérieures d'autres auteurs. Il y a aussi quelques informations précieuses, par ci par là, et les commentaires sont aussi pertinents que raisonnables et raisonnés.
By,
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Lun 21 Mar 2011, 07:31
Janus a écrit:Et, alors que jusqu'ici les témoignages faisaient simplement mention de la luminosité pulsante des OVNI, la personne ayant ces lunettes a constaté que ce qu'elle voyait (avec ces verres) différait de ce qu'elle voyait à l'oeil nu : la lumière de l'OVNI était polarisée, et certaines caractéristiques de cette lumière (la rotation de zones sombres et de zones claires, avec des dimensions angulaires) permettait d'en déduire, si l'on était physicien, que l'OVNI était dans un champ magnétique très puissant, et tournant, et bien plus intense que tout phénomène naturel connu.
L'utilisation d'un réseau de diffraction permettrait également de détecter la présence d'un puissant champs magnétique entourant une source lumineuse, par le biais de l'observation d'un "éclatement" des raies spectrales en trois composantes. : l'Effet Zeeman
Voir affiches en bas de cette page : http://www.ufo-science.com/wpf/?p=2462
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Lun 21 Mar 2011, 08:06
Bonjour,
Dans ce cas, dont j'aurais dû me souvenir, il est effectivement inutile de doubler le spectrographe d'un système d'analyse de la polarisation, pour vérifier ce phénomène de champ magnétique.
Toutefois, l'analyse indépendante de la polarisation de la lumière peut encore éventuellement servir, si cette polarisation est due à un autre effet (réflexion sur certaines surfaces, dont le verre), notamment lors d'observations diurnes où justement des effets de réflexions lumineuses, parfois spéculaires, sont signalés.
By,
Janus
Dans ce cas, dont j'aurais dû me souvenir, il est effectivement inutile de doubler le spectrographe d'un système d'analyse de la polarisation, pour vérifier ce phénomène de champ magnétique.
Toutefois, l'analyse indépendante de la polarisation de la lumière peut encore éventuellement servir, si cette polarisation est due à un autre effet (réflexion sur certaines surfaces, dont le verre), notamment lors d'observations diurnes où justement des effets de réflexions lumineuses, parfois spéculaires, sont signalés.
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Sam 26 Mar 2011, 17:51
Bonjour,
Une nouvelle livraison de réflexions diverses sur le sujet OVNI et Aliens.
DE LA SUPERIORITE AUX SUPERIORITES
Quand on considère la présence (plus que) probable d'Aliens dans notre environnement immédiat, nous avons tendance à nous les représenter comme issus d'une (ou de plusieurs) civilisation(s) qui nous est (sont) supérieure(s).
Et comment (pourquoi) estimons nous donc qu'"ils" nous sont supérieurs ?
Et bien, parce qu'ils sont là, tandis que nous, nous ne sommes pas allé chez eux. Et que chez nous, ils font ce qu'ils veulent sans que nous puissions les en empêcher (en matière de déplacements aériens, notamment). Pour le dire autrement, parce qu'ils disposent d'engins que nous n'avons pas et dont les performances surclassent celles de nos propres appareils aériens (sans parler de leur supériorité en matière d'engins spatiaux, s'ils utilisent bien le voyage interstellaire pour venir ici).
Je vous propose de réfléchir un peu plus sur cette notion de "supériorité" que nous leurs attribuons d'office, car elle est très questionnable.
Tout d'abord, en raisonnant comme je viens de le décrire, nous faisons de la partie un tout : nous attribuons à ces espèces (et à leur civilisation) une supériorité globale, alors que jusqu'ici elle n'est prouvée que dans un seul domaine : la technologie.
Et encore, sur ce point précis de la technologie, nous recommençons à faire de la partie un tout : nous leurs attribuons une supériorité technologique générale alors qu'elle n'est prouvée que dans un domaine très précis : l'évolution en espace aérien (plus le milieu marin) ; et qu'elle doit aussi exister dans le milieu spatial (de nouveau si leur venue est bien liée au voyage interstellaire, ce qui reste à prouver).
Rien ne permet, pour l'instant, de savoir, ni de penser, encore moins de décider, qu'ils nous sont supérieurs dans tous les autres domaines technologiques, possibles et imaginables. On peut le craindre, mais c'est tout.
On peut donc très bien concevoir que ces Aliens ont développé une science et une technologie très en avance sur nous dans le domaine du voyage spatial comme semble le prouver leur présence (toujours s'ils viennent bien de loin), et aussi dans le domaine du déplacement aérien (qui lui, est évident), sans pour autant qu'ils soient très avancés dans d'autres contextes.
Mais, d'autres Aliens peuvent (doivent ?) avoir fait des progrès énormes dans d'autres domaines technologiques,avec des résultats qui nous seraient encore plus extraordinaires, sans pour autant être du même niveau que les premiers, pour ce qui est du voyage spatial. Et sans que les second doivent être estimés inférieurs aux premiers, sauf à établir une hiérarchie, un classement, entre divers champs technologiques, dont les uns seraient supérieurs aux autres.
Même pour venir jusqu'à nous, que ce soit du fin fond de l'espace ou bien d'autres univers ou d'autres dimensions, rien ne dit que tous les Aliens qui sont présents ici le font avec les mêmes moyens, ni qu'ils sont en provenance des mêmes "endroits". Dit autrement, certains doivent avoir des capacités supérieures à d'autres (en vitesse, distance, provenance).
Sans tomber dans la SF, cela peut aller du voyage au sens trivial du terme, et comme nous le pratiquons, avec un appareil et la consommation d'énergie liée à un déplacement tridimensionnel ; en passant par l'utilisation de propriétés spatio-temporelles inconnues ; jusqu'à la téléportation directe des Aliens (dans cet univers, ou bien depuis d'autres), sans usage d'un véhicule au sens commun du terme. Et tout ce qui pourrait exister d'autre, et que sommes bien incapables de simplement imaginer...
LA CLASSIFICATION IMPOSSIBLE
Ce que je dis des technologies est aussi applicable aux sciences : quelles sciences seraient supérieures à d'autres, et selon quels critères ?
Pour les mathématiciens, par exemple, rien ne supasse leur discipline, et pour eux, une civilisation arrivée le plus loin dans ce domaine est au top niveau. Mais, allez dire cela à un physicien, un chimiste, un biologiste..., et vous verrez qu'il ne sont pas d'accord...
A supposer qu'une telle classification soit possible, elle ne serait de toutes les façons pas objective et générale. Une civilisation agressive mettrait en haut de la liste tout ce qui tourne autour de la guerre et de l'armement ; une autre civilisation, plus pacifique, rangerait ces domaines tout en bas de la liste...
Ce qui est déjà déraisonnable (une classification objective et universelle) pour les technologies et les sciences, le devient encore plus (si c'est possible) pour la notion de degré de civilisation. Comment (et à partir de quoi) dire qu'une civilisation est "supérieure" à une autre ?
* Parce qu'elle domine et impose sa volonté aux autres ?
C'est raisonner en termes de supériorité militaire et d'usage de la force. Et cela signifie que le pouvoir qu'ont eu les Romains sur les autres peuples qu'ils ont soumis, dans les territoires qu'ils ont conquis ; ou bien le pouvoir qu'ont eu les civilisations occidentales, sur d'autres pays, peuples, civilisations, notamment au 19ème siècle ; les désignent comme intrinsèquement "supérieures", ce qui prête largement à discussion...
* Parce qu'elle dispose de technologies supérieures à celles des autres ?
C'est raisonner en termes uniquement matérialistes, et considérer que la civilisation la plus évoluée c'est celle qui a les plus performantes machines, qui produit et consomme le plus d'énergie, qui fait tout, et a tout "the biggest in the world"... Là encore, on lie une supériorité hypothétique à une seule composante, parmi tous les éléments qui peuvent faire la "grandeur", la "supériorité" d'une civilisation.
Notons au passage que cette course au toujours plus n'est possible que tant que les prélèvements sur l'environnement (matériaux, énergie, surface, volume) arrivent à suivre et à fournir les quantités nécessaires à la poursuite de cette consommation. Si (quand) la courbe des besoins coupe et dépasse celle des moyens, ça implose...
Ce biais matérialiste est bien ancré dans nos civilisations occidentales, et l'on retrouve son influence dans le monde actuel (les nations "supérieures" sont celles qui ont les technologies dominantes, les grandes armées, les gros PIB, etc.). Mais on le retrouve aussi dans l'enseignement de l'histoire et dans l'archéologie.
Les "grandes civilisations" anciennes sont celles qui ont eu des empires (Rome, Alexandre le Grand...), et/ou qui ont laissé des monuments (Grèce, Rome, Egypte, Incas, Aztèques, Mayas...).
C'est d'ailleurs curieux, cette tendance à ne voir comme grande qu'une civilisation qui a bâti en dur, une sorte "d'effet Bouigues" : comme s'il y avait une corrélation absolue entre la taille, le volume, le nombre de constructions réalisées, et la grandeur comme le degré de civilisation des peuples anciens.
Ce travers a longtemps fait considérer comme négligeables ou inexistantes des civilisations n'ayant pas eu cette "fièvre du BTP", alors que rien ne dit qu'elles n'ont pas été supérieures aux autres, en matière d'art, de philosophie, et tout simplement d'humanité... Du coup, l'on a mis longtemps à accepter que des zones considérées comme dénuées de toute civilisation remarquable (puisque sans monuments en dur), pouvaient en fait rivaliser avec d'autres, de leur temps (ce fut longtemps le cas du continent Africain, par exemple).
Le degré de civilisation n'a rien a voir avec le degré de technologie, la puissance militaire, la taille de l'empire. Sinon, et avec ce raisonnement, il faut considérer que Rome était supérieure à la Grèce. Dès que l'on juge sur d'autres indicateurs (sciences mathématiques, philosophie, littérature, autres arts...), le rapport s'inverse vite, au profit de la Grèce (bien sûr on pourra objecter qu'il y avait Sparte, dans la même logique que Rome, mais Sparte n'était pas "la Grèce", juste l'une des variantes de la Grèce et qui a duré moins longtemps que d'autres, dont Athène...).
* Parce qu'elle est spirituellement ou philosophiquement supérieure ?
Le terrain devient alors encore plus glissant : comment juger impartialement, objectivement, en ces domaines ? A partir de quoi dire que telle religion ou telle croyance est au dessus d'une autre, que tel système philosophique est meilleur qu'un autre ?
* Parce qu'elle est socialement ou moralement supérieure ?
Cette fois encore, le jugement sera lié au système de référence du "juge". Prenons l'exemple d'un dialogue (peut-être apocryphe) entre un prêtre catholique et un prêtre aztèque, à qui le premier reprochait au second les sacrifices humains, et qui se vit répondre : "... vous remplissez vos églises de tout l'or que vous nous extorquez ; nous, nous donnons à nos dieux notre sang ; chacun donne ce qu'il a de plus précieux...". Et un autre exemple (dont la réalité est plus facile à montrer), avec la venue, en France, d'un chef de tribu amérindienne (qui eut l'occasion de s'entretenir avec certains des penseurs de cette époque), à qui, pour prouver la grandeur et la puissance du pays, et du roi, l'on montra les villes, les monuments, les manufactures, les ports, etc. Interrogé sur ses impressions, il déclara ceci :"... vous me dites que vous êtes un grand pays et un grand peuple, que votre roi est très important et respecté, et vous m'avez fait voir bien des choses impressionnantes. Mais, si vous êtes un si grand pays, pourquoi avez-vous encore des gens si pauvres et qui n'ont pas de nourriture pour manger à leur faim ; chez nous, après la chasse, il y a de quoi se restaurer pour tous, et nous ne sommes qu'une toute petite tribu...".
Supposons que, comme dans le cas des Aztèques, nous explorions l'espace, pour tomber sur une civilisation qui pratique aussi les sacrifices de certains de ses membres. Nous serions tentés d'intervenir, au nom de notre conception du respect de la vie, etc. Mais, si cette même civilisation se livrait à l'exploitation de ses membres pour en tirer profit, comme cela se passe aussi ici, parfois, aurions nous la même obligation d'intervenir (et le même droit moral de le faire) ? Présumons que si nous avions un intérêt à le faire (annexer leurs richesses) nous trouverions bien une raison pour changer les choses chez eux, sans le faire chez nous...
POUR NE PAS CONCLURE
Où, dans cet univers (et dans d'autres, si nécessaire) est l'étalon absolu qui permettrait de classer les civilisations sur une échelle de supériorité qui soit admissible par toutes les civilisations impliquées dans cette classification ? Nul doute que si les Aliens nous ont ainsi évalués, ils l'ont fait selon leur point de vue, tout comme ce serait le cas de notre part, si nous en savions un peu plus sur eux.
Aurions-nous accès à ces autres civilisations, qui semblent s'incruster chez nous, nous aurions sûrement autant de raisons de nous étonner, que de nous révolter, que d'admirer, selon certains aspects de la vie chez eux. Nous aurions peut-être des raisons d'être fiers de certaines choses de chez nous, et aussi d'être honteux d'autres, par rapport à ce que nous constaterions (et en comprendrions), mais toujours à travers le filtre de notre propre civilisation (avec ses concepts, ses aspirations, ses croyances, ses codes...).
Certains témoignages (lors de RR3 et plus) semblent indiquer, chez les Aliens cotoyés, une structure sociale et des comportements que nous pourrions rapprocher de ce qui existe dans certaines colonies animales terrestres (abeilles, fourmis, termites). Si c'est bien le cas, comment estimer que notre organisation sociale, et les interactions inter-individuelles qui en découlent, c'est mieux ou moins bien que les leurs, dans l'absolu ?
Ce qui est sûr, de notre point de vue, c'est que la très grande majorité de nous tous ne serons pas volontaires pour entrer dans leur système. A supposer qu'ils nous en laissent le choix, mais ça, c'est un autre sujet...
Peut-il exister une relation "saine" et fructueuse entre deux civilisations étrangères ? Uniquement, je pense, si elles sont relativement proches sur différents plans (psychique et psychologique, culturel, technique, social et philosophique, sans oublier l'apparence physique). En cas d'écart trop prononcé, on est en situation d'incompréhension réciproque irrésoluble, d'incommunicabilité totale, et même de rejet viscéral.
L'idéal, pour chacun d'entre nous, à titre individuel, serait de pouvoir trouver, parmi toutes les civilisations existantes, ici ou là, celle qui nous conviendrait le plus (et le mieux) afin de pouvoir y vivre (à supposer que ce soit possible). Si les civilisations extraterrestres sont au moins aussi nombreuses et diversifiées que celles qui ont existé sur notre planète (je dis "ont existé", parce que la grande uniformisation est déjà bien avancée), il devrait y avoir de quoi faire pour chacun... Resterait à trouver l'agence de voyage...
CROP-CIRCLES ET MUTILATIONS DE BETAIL
Voilà bien deux domaines où c'est la vraie bouteille à l'encre, entre les cas relevant de la manifestation tout ce qui a de terrienne et d'autres possibilités : phénomènes naturels et surtout plaisantins (pour les crop-circles), manipulations diverses (expérimentations..., pour les mutilations de bétail) mais bien terriennes, éventuels extraterrestres...
Bien doué (ou bien informé) celui qui peut (sait) faire le tri, entre toutes les explications possibles. Notons simplement que les premiers cas signalés, de mutilations et d'enlèvements de bétail (dont certains sont directement couplés avec des observations simultanées d'OVNI), remontent aussi loin dans le temps (19ème siècle), que ceux d'abductions.
ILS SONT "BANQUABLES"
Qu'ils existent ou pas (ou plutôt : qu'ils soient ici ou pas, car ils existent probablement quelque part dans l'univers, ou un autre), ils sont déjà bien représentés sur cette planète : livres, BD, films, et tous les produits dérivés, du slip au poster en passant par la lampe de chevet ou la tasse de café, il y a un Alien-business qui marche bien. Et même un folklore (au double sens du terme : production culturelle ; mais aussi : manifestation un peu ridicule et superficielle).
PRESENCE HISTORIQUE
Elle est encore plus élusive que leur présence actuelle, du fait de la rareté des sources, de leur caution toujours floue, et de leur interprétation exacte sujette à bien des questionnements. Le principe de l'absence de preuve, comme preuve de l'absence, ne joue pas que dans le passé. Le débunking et l'autocensure d'aujourd'hui seront les prétextes de la réfutation de demain.
TESTS ET CONFRONTATIONS
La présence des OVNI, qu'elle que soit leur origine, et notamment à proximité de zones sensibles, s'apparente à ce que les militaires appellent le "probing", ou la reconnaissance agressive : faire réagir l'entité que l'on stimule (la défense aérienne, les installations protégées) pour l'obliger à réagir et pouvoir étudier ses protocoles de gestion de telles "intrusions". En plus, en répétant ces stimulations, on finit par provoquer une forme de désensibilisation : petit à petit, l'entité ainsi testée devient indifférente à ces intrusions, si elles ont une certaine fréquence, et surtout si elles n'ont pas de conséquences révélatrices de dangerosité.
L'ORIGINE TERRESTRE
Un spécialiste des OVNI français répondait, à une question sur le fait que les USA pourraient avoir développé des technologies aliennes, par l'argument que, dans un tel cas, ils ne continueraient pas à dépenser les sommes importantes qui sont consacrées à l'espace, avec les moyens classiques d'exploration. L'argument est attaquable : si cette hypothèse était fondée (les USA disposeraient bien de technologies aliennes), ils auraient tout intérêt à ce que cet avantage demeure secret. Et un des meilleurs moyens d'y parvenir serait de continuer à déployer une activité spatiale conventionnelle. Dans le cas contraire (un arrêt de toutes les activités spatiales), il ne faudrait pas longtemps pour que les autres pays se doutent que cet arrêt dissimule quelque chose. De plus, un tel arrêt mettrait au chômage des pans entiers du tissu industriel de ce pays, alors que continuer assure deux choses : maintien du secret, et business "as usual".
OVNI EN TEMPS DE GUERRE
S'il est bien un moment où l'observation potentielle des OVNI est à son maximum, c'est pendant une guerre, car alors, tous les moyens disponibles sont tendus vers un objectif : détecter du mieux possible, le plus précisément possible, le plus vite possible, ce qui est en provenance de l'adversaire. Mais, cette période est aussi celle où la confidentialité sur de telles observations est à son maximum (secret général sur les informations qui circulent, et besoin d'éliminer des circuits d'information tout fait qui n'est pas directement utile à la conduite de la guerre).
PASSER A L'OFFENSIVE
En science, il est connu que le meilleur moyen d'apprendre quelque chose, sur un phénomène, c'est de prendre l'initiative, de le provoquer, de le pousser à ses limites, de le déstabiliser. Par exemple, on en sait beaucoup plus sur un mécanisme, quand on a procédé à ce que l'on appelle un essai destructif, que si l'on se contente de l'observer dans son fonctionnement normal. Et cela reste valable dans toutes les autres disciplines, que ce "passage à "l'offensive" porte sur des éléments matériels (physique, chimie, biologie...) ou bien des idées (psychologie, mathématiques...). On avancerait peut-être un peu plus si l'on en faisait autant avec les OVNI, au lieu de rester dans l'attitude passive qui prévaut : on attend qu'il se passe quelque chose, quelque part, pour l'observer quand et où il se manifeste, et souvent même en arrivant après que cela se soit passé... Bref, sortons de la "cueillette" passive.
ALIENS, OVNI, ANIMAUX
Beaucoup de circonstances où des OVNI ou bien des Aliens ont été impliqués, ont aussi mis en jeu des animaux. Ces derniers ont alors le plus souvent montré des réactions très nettes et négatives (agitation, panique, fuite...), dans de tels contextes. Notoirement, avant que les humains ne prennent eux-mêmes conscience du phénomène (ce qui exclue donc une action du type : transmission de l'inquiétude de l'humain à l'animal). Les réactions des animaux se produisent même quand ils sont enfermés dans un local d'où ils ne peuvent pas voir l'OVNI, ce qui implique une détection indépendante des organes de la vision. Dans les rares cas de manipulation par un Alien, on a rapporté une absence de réaction de fuite, et une passivité contraire à ce qui serait le cas avec un humain. En tout cas, les animaux sont des détecteurs d'OVNI efficaces, et faciles à se procurer.
UNE PRESENCE INVISIBLE
Si des Aliens avaient une apparence humaine, et étaient dotés de facultés à la fois de lecture de pensée et d'infuence sur le comportement humain (comme certains cas de RR3 et plus semblent le signaler), ils seraient indétectables et ne pourraient être interceptés. Leur faculté de lire les pensées leur permettrait de détecter toute attention dont ils seraient l'objet, et leur intervention sur les actes des humains empêcherait toute action à leur encontre. Ils auraient toujours le moyen d'éviter la confrontation et même la simple investigation. Seules des circonstances comme un accident les affectant pourraient révéler leur identité, pour peu qu'ils ne soient plus en mesure d'effectuer ces opérations sur notre psychisme, et à condition qu'un examen médical conduit alors puisse révéler des différences physiologiques notoires.
DIFFERENCE DE NIVEAU OU DE FOND
Comme déjà mentionné précédemment, selon certains témoignages, des effets considérés comme paranormaux sont parfois liés à des interactions avec des OVNI ou bien des Aliens : prémonition, poltergeist, télépathie, mais aussi stigmates et autoguérisons. Soit immédiatement, soit suite à ces interactions, avec des intensité et des durées variables.
De tels effets ont été signalés, sur cette planète, bien avant qu'on les relève comme couplés au phénomène OVNI/Aliens.
Prenons les poltergeists, les prémonitions, la télépathie, autant de manifestations tantôt attribuées à des "esprits", ou bien à des propriétés inconnues de certains humains. Même commentaire pour les autoguérisons, qui se divisent en deux composantes : les guérisons "miraculeuses" (attribuées à une intervention divine) et les guérisons spontanées (non-attribuées à une intervention divine), et concernant des affections qui normalement ne peuvent se résoudre et disparaître d'elles-mêmes. On pourrait également ajouter les cas de guérisons (ou bien les autoguérisons) induites par des personnes tierces (magnétiseurs, etc.), si les résultats constatés ne sont pas totalement explicables par la simple autosuggestion (et encore, même dans ce cas, on retombe dans l'autoguérison).
Puisque l'on attribue aussi aux Aliens des facultés de lecture de la pensée et de communication par la pensée, mais également d'autoguérison (cf. le cas brésilien, avec le témoignage de l'équipe médicale) ; et que des expositions à des OVNI ont déclenché, chez certains témoins, des activations des capacités de prémonition, télépathie, autoguérison, etc., on en vient à se poser les questions suivantes (bien entendu, si tout ce qui précède a le moindre fondement) :
Si les Aliens utilisent facilement certaines de ces facultés citées (transmission de pensée, autoguérison), et que des humains semblent aussi en bénéficier (plus ou moins efficacement), on pourrait envisager que ces facultés sont intrinsèques aux psychismes des êtres vivants supérieurs (eux et nous, mais avec des degrés différents de développement).
Pour ce qui est des très rares cas de guérison spontanée par l'action d'un OVNI, la question à se poser est : est-ce la conséquence d'une action volontaire sur le sujet humain, ou bien est-ce un effet non-voulu mais simplement causé par le fonctionnement de l'OVNI ?
En parallèle avec ce sujet, il y a celui des "abductions", dont certaines seraient récurrentes, pour certains sujets. Dans ce cas, pouquoi ne s'est on pas (officiellement) intéressé au fait de savoir si ces personnes, particulièrement visées, avaient des critères (biologiques, psychologiques, etc.) particuliers, dont l'identification pourraient aider à comprendre pourquoi ils sont l'objet de cette "attention". Et surtout, ces critères pourraient permettre de supposer à quoi servent ces "abductions" à répétition.
LES ALIENS AU CINEMA
Il en est des Aliens au cinéma made in USA, comme il en fut des Amérindiens au cinéma made in USA. Dans les débuts de cette filmographie, ce sont essentiellement des méchants qu'il faut trucider sans pitié (c'est surtout l'époque des films de SF des années 1950/1960 : "la chose d'un autre monde", "la guerre des mondes"...), et plus tard, la série des "Alien" et autres "Predator" ; puis vient la période où ils sont, en fin de compte, sympathiques ("Rencontre du 3ème type", "E.T."...) ; enfin, on arrive à celle où ils sont comme nous, avec des défauts et des qualités et leur étrangeté irréductible ("District 9") ; plus les pochades où ils sont des "comiques" (enfin, plus ou moins, comme avec "Men in Black", et "Paul", qui vient de sortir)...
SF ET ALIEN
Dans le livre "épistémologie du phénomène ovnien", l'auteur évoque le fait que la littérature de SF semble, plus que les lois du hasard et de la coïncidence ne le permettent, devancer les observations que l'on fait ultérieurement au sujet des OVNI. Si cette "anticipation" de certains critères du phénomène était bien autre chose qu'une simple coïncidence, il faudrait lui trouver une explication. Mais laquelle, par rapport à toutes celles qui sont envisageables ?
* Une simple prémonition de l'auteur, quand il décrit, dans son récit, des armes, des technologies, des formes, des performances, etc. ? Dans ce cas, c'est le phénomène de prémonition qui se trouve confirmé, et il serait intéressant de savoir comment il fonctionne.
* Une preuve que tout cela ne relève donc que de l'imaginaire des témoins qui ne font que recycler ce qu'ils ont lu dans cette littérature, sans se souvenir de l'y avoir lu ? Cette fois, c'est une voie royale d'étude du fonctionnement de notre esprit, et de l'influence de la chose écrite sur l'inconscient, qui mérite investigation.
* Une preuve d'une manipulation, par des gens qui puisent dans cette même littérature les thèmes dont ils vont se servir pour nous faire croire à des phénomènes qui n'existent que par leur volonté de nous le faire croire ? Il est alors plus qu'indispensable que cette supercherie soit démasquée, tout comme ses auteurs et leurs intentions (plus que probablement malveillantes à notre égard).
* Le résultat de la décision de certains auteurs de SF d'utiliser ce médium pour nous informer discrètement de faits dont ils auraient connaissance, en évitant de se mettre trop à découvert, avec toutes les conséquences qui s'en suivent pour ceux qui communiquent ouvertement sur le sujet (de la ridiculisation aux attaques en règles) ? Voilà qui serait plus qu'intéressant, car d'où tiendraient-ils ces informations...
* Un phénomène lié à l'inconscient collectif, c'est une hypothèse avancée par certains, où l'esprit humain, surtout s'il bénéficie d'un effet de masse (beaucoup de gens pensent à la même chose), serait capable, par un mécanisme inconnu, de donner une certaine forme de réalité à ce qu'il imagine ? Voilà qui justifie des recherches, car ce phénomène pourrait avoir des effets dangereux : si trop de gens pensent à des choses terribles, elles vont prendre réalité... Inversement, ce phénomène, à supposer qu'il ait la moindre réalité, pourrait expliquer pourquoi l'on ne voit plus de farfadets, de gnomes, de fées, etc., c'est parce que plus personne n'y croit, ni n'y pense...
PAS ASSEZ D'EXPLICATIONS OU TROP D'HYPOTHESES
Face à ce phénomène OVNI en général, on ne manque pas d'hypothèses, et c'est même le trop plein, on croule sous les supputations avec des "effets de mode", on a commencé par le "nuts and bolts" (l'engin spatial, et son équipage), puis il y a eu la période psychologisante (hallucinations, rêve éveillé, etc.), et ensuite la phase paranormale (monde parallèle, spiritisme...), enfin l'explication impliquant les univers parallèles, etc., etc. Et, l'on n'a pas avancé d'un pouce (officiellement, parce que derrière le décor, tout est possible). Pour toute preuve qui plaiderait pour un type d'explication, on peut en avancer une autre qui justifierait une autre explication...
Comme évoqué dans un message précédent, le phénomène était peut-être plus "pur" au début, et donc facile à étudier, dans les années 1945-1955, avant que les illuminés, les affabulateurs, les débunkers, les manipulateurs, et aussi les expérimenteurs bien terrestres, ne viennent tous brouiller les choses, et noyer le vrai phénomène dans toute la masse que l'on y a ajouté.
L'AVOCAT DU DIABLE
Parmi les explications (plutôt les hypothèses) les plus récurrentes, il y a, par ordre d'étrangeté croissante :
* Les Aliens en provenance de l'espace conventionnel (voyage interstellaire).
* Les Aliens en provenance d'une origine non-conventionnelle (temps, univers parallèle, etc.).
* Les phénomènes paranormaux et surnaturels autonomes (non créés par nous).
* Les phénomènes paranormaux et surnaturels induits (créés par nous).
Dans tous les cas, cela mérite étude et compréhension.
Et supposons que tout ce que je viens de dire est faux, n'a pas de réalité, n'en a jamais eue, et est le pur produit de notre imagination ou de nos esprits dérangés... Et bien, même dans ce cas, il y a bien encore "quelque chose", et ce quelque chose mérite aussi étude, non ? Au moins pour des raisons de santé publique...
Formellement et définitivement, il y a encore plus à apprendre sur nous, en étudiant ce phénomène (quel qu'il soit, et même s'il n'existe pas), qu'il n'y a à en apprendre sur lui, et donc, celà justifie amplement que l'on y consacre des moyens humains et matériels suffisants, en lieu et place de haussements d'épaules désinvoltes, ricanements divers et pseudo-explications débiles. Notre intérêt direct et total le dicte.
Avec ce troisième grand message, sur la troisième page de ce thème, je termine provisoirement, sur les sujets qui y ont été abordés.
By,
Janus
Une nouvelle livraison de réflexions diverses sur le sujet OVNI et Aliens.
DE LA SUPERIORITE AUX SUPERIORITES
Quand on considère la présence (plus que) probable d'Aliens dans notre environnement immédiat, nous avons tendance à nous les représenter comme issus d'une (ou de plusieurs) civilisation(s) qui nous est (sont) supérieure(s).
Et comment (pourquoi) estimons nous donc qu'"ils" nous sont supérieurs ?
Et bien, parce qu'ils sont là, tandis que nous, nous ne sommes pas allé chez eux. Et que chez nous, ils font ce qu'ils veulent sans que nous puissions les en empêcher (en matière de déplacements aériens, notamment). Pour le dire autrement, parce qu'ils disposent d'engins que nous n'avons pas et dont les performances surclassent celles de nos propres appareils aériens (sans parler de leur supériorité en matière d'engins spatiaux, s'ils utilisent bien le voyage interstellaire pour venir ici).
Je vous propose de réfléchir un peu plus sur cette notion de "supériorité" que nous leurs attribuons d'office, car elle est très questionnable.
Tout d'abord, en raisonnant comme je viens de le décrire, nous faisons de la partie un tout : nous attribuons à ces espèces (et à leur civilisation) une supériorité globale, alors que jusqu'ici elle n'est prouvée que dans un seul domaine : la technologie.
Et encore, sur ce point précis de la technologie, nous recommençons à faire de la partie un tout : nous leurs attribuons une supériorité technologique générale alors qu'elle n'est prouvée que dans un domaine très précis : l'évolution en espace aérien (plus le milieu marin) ; et qu'elle doit aussi exister dans le milieu spatial (de nouveau si leur venue est bien liée au voyage interstellaire, ce qui reste à prouver).
Rien ne permet, pour l'instant, de savoir, ni de penser, encore moins de décider, qu'ils nous sont supérieurs dans tous les autres domaines technologiques, possibles et imaginables. On peut le craindre, mais c'est tout.
On peut donc très bien concevoir que ces Aliens ont développé une science et une technologie très en avance sur nous dans le domaine du voyage spatial comme semble le prouver leur présence (toujours s'ils viennent bien de loin), et aussi dans le domaine du déplacement aérien (qui lui, est évident), sans pour autant qu'ils soient très avancés dans d'autres contextes.
Mais, d'autres Aliens peuvent (doivent ?) avoir fait des progrès énormes dans d'autres domaines technologiques,avec des résultats qui nous seraient encore plus extraordinaires, sans pour autant être du même niveau que les premiers, pour ce qui est du voyage spatial. Et sans que les second doivent être estimés inférieurs aux premiers, sauf à établir une hiérarchie, un classement, entre divers champs technologiques, dont les uns seraient supérieurs aux autres.
Même pour venir jusqu'à nous, que ce soit du fin fond de l'espace ou bien d'autres univers ou d'autres dimensions, rien ne dit que tous les Aliens qui sont présents ici le font avec les mêmes moyens, ni qu'ils sont en provenance des mêmes "endroits". Dit autrement, certains doivent avoir des capacités supérieures à d'autres (en vitesse, distance, provenance).
Sans tomber dans la SF, cela peut aller du voyage au sens trivial du terme, et comme nous le pratiquons, avec un appareil et la consommation d'énergie liée à un déplacement tridimensionnel ; en passant par l'utilisation de propriétés spatio-temporelles inconnues ; jusqu'à la téléportation directe des Aliens (dans cet univers, ou bien depuis d'autres), sans usage d'un véhicule au sens commun du terme. Et tout ce qui pourrait exister d'autre, et que sommes bien incapables de simplement imaginer...
LA CLASSIFICATION IMPOSSIBLE
Ce que je dis des technologies est aussi applicable aux sciences : quelles sciences seraient supérieures à d'autres, et selon quels critères ?
Pour les mathématiciens, par exemple, rien ne supasse leur discipline, et pour eux, une civilisation arrivée le plus loin dans ce domaine est au top niveau. Mais, allez dire cela à un physicien, un chimiste, un biologiste..., et vous verrez qu'il ne sont pas d'accord...
A supposer qu'une telle classification soit possible, elle ne serait de toutes les façons pas objective et générale. Une civilisation agressive mettrait en haut de la liste tout ce qui tourne autour de la guerre et de l'armement ; une autre civilisation, plus pacifique, rangerait ces domaines tout en bas de la liste...
Ce qui est déjà déraisonnable (une classification objective et universelle) pour les technologies et les sciences, le devient encore plus (si c'est possible) pour la notion de degré de civilisation. Comment (et à partir de quoi) dire qu'une civilisation est "supérieure" à une autre ?
* Parce qu'elle domine et impose sa volonté aux autres ?
C'est raisonner en termes de supériorité militaire et d'usage de la force. Et cela signifie que le pouvoir qu'ont eu les Romains sur les autres peuples qu'ils ont soumis, dans les territoires qu'ils ont conquis ; ou bien le pouvoir qu'ont eu les civilisations occidentales, sur d'autres pays, peuples, civilisations, notamment au 19ème siècle ; les désignent comme intrinsèquement "supérieures", ce qui prête largement à discussion...
* Parce qu'elle dispose de technologies supérieures à celles des autres ?
C'est raisonner en termes uniquement matérialistes, et considérer que la civilisation la plus évoluée c'est celle qui a les plus performantes machines, qui produit et consomme le plus d'énergie, qui fait tout, et a tout "the biggest in the world"... Là encore, on lie une supériorité hypothétique à une seule composante, parmi tous les éléments qui peuvent faire la "grandeur", la "supériorité" d'une civilisation.
Notons au passage que cette course au toujours plus n'est possible que tant que les prélèvements sur l'environnement (matériaux, énergie, surface, volume) arrivent à suivre et à fournir les quantités nécessaires à la poursuite de cette consommation. Si (quand) la courbe des besoins coupe et dépasse celle des moyens, ça implose...
Ce biais matérialiste est bien ancré dans nos civilisations occidentales, et l'on retrouve son influence dans le monde actuel (les nations "supérieures" sont celles qui ont les technologies dominantes, les grandes armées, les gros PIB, etc.). Mais on le retrouve aussi dans l'enseignement de l'histoire et dans l'archéologie.
Les "grandes civilisations" anciennes sont celles qui ont eu des empires (Rome, Alexandre le Grand...), et/ou qui ont laissé des monuments (Grèce, Rome, Egypte, Incas, Aztèques, Mayas...).
C'est d'ailleurs curieux, cette tendance à ne voir comme grande qu'une civilisation qui a bâti en dur, une sorte "d'effet Bouigues" : comme s'il y avait une corrélation absolue entre la taille, le volume, le nombre de constructions réalisées, et la grandeur comme le degré de civilisation des peuples anciens.
Ce travers a longtemps fait considérer comme négligeables ou inexistantes des civilisations n'ayant pas eu cette "fièvre du BTP", alors que rien ne dit qu'elles n'ont pas été supérieures aux autres, en matière d'art, de philosophie, et tout simplement d'humanité... Du coup, l'on a mis longtemps à accepter que des zones considérées comme dénuées de toute civilisation remarquable (puisque sans monuments en dur), pouvaient en fait rivaliser avec d'autres, de leur temps (ce fut longtemps le cas du continent Africain, par exemple).
Le degré de civilisation n'a rien a voir avec le degré de technologie, la puissance militaire, la taille de l'empire. Sinon, et avec ce raisonnement, il faut considérer que Rome était supérieure à la Grèce. Dès que l'on juge sur d'autres indicateurs (sciences mathématiques, philosophie, littérature, autres arts...), le rapport s'inverse vite, au profit de la Grèce (bien sûr on pourra objecter qu'il y avait Sparte, dans la même logique que Rome, mais Sparte n'était pas "la Grèce", juste l'une des variantes de la Grèce et qui a duré moins longtemps que d'autres, dont Athène...).
* Parce qu'elle est spirituellement ou philosophiquement supérieure ?
Le terrain devient alors encore plus glissant : comment juger impartialement, objectivement, en ces domaines ? A partir de quoi dire que telle religion ou telle croyance est au dessus d'une autre, que tel système philosophique est meilleur qu'un autre ?
* Parce qu'elle est socialement ou moralement supérieure ?
Cette fois encore, le jugement sera lié au système de référence du "juge". Prenons l'exemple d'un dialogue (peut-être apocryphe) entre un prêtre catholique et un prêtre aztèque, à qui le premier reprochait au second les sacrifices humains, et qui se vit répondre : "... vous remplissez vos églises de tout l'or que vous nous extorquez ; nous, nous donnons à nos dieux notre sang ; chacun donne ce qu'il a de plus précieux...". Et un autre exemple (dont la réalité est plus facile à montrer), avec la venue, en France, d'un chef de tribu amérindienne (qui eut l'occasion de s'entretenir avec certains des penseurs de cette époque), à qui, pour prouver la grandeur et la puissance du pays, et du roi, l'on montra les villes, les monuments, les manufactures, les ports, etc. Interrogé sur ses impressions, il déclara ceci :"... vous me dites que vous êtes un grand pays et un grand peuple, que votre roi est très important et respecté, et vous m'avez fait voir bien des choses impressionnantes. Mais, si vous êtes un si grand pays, pourquoi avez-vous encore des gens si pauvres et qui n'ont pas de nourriture pour manger à leur faim ; chez nous, après la chasse, il y a de quoi se restaurer pour tous, et nous ne sommes qu'une toute petite tribu...".
Supposons que, comme dans le cas des Aztèques, nous explorions l'espace, pour tomber sur une civilisation qui pratique aussi les sacrifices de certains de ses membres. Nous serions tentés d'intervenir, au nom de notre conception du respect de la vie, etc. Mais, si cette même civilisation se livrait à l'exploitation de ses membres pour en tirer profit, comme cela se passe aussi ici, parfois, aurions nous la même obligation d'intervenir (et le même droit moral de le faire) ? Présumons que si nous avions un intérêt à le faire (annexer leurs richesses) nous trouverions bien une raison pour changer les choses chez eux, sans le faire chez nous...
POUR NE PAS CONCLURE
Où, dans cet univers (et dans d'autres, si nécessaire) est l'étalon absolu qui permettrait de classer les civilisations sur une échelle de supériorité qui soit admissible par toutes les civilisations impliquées dans cette classification ? Nul doute que si les Aliens nous ont ainsi évalués, ils l'ont fait selon leur point de vue, tout comme ce serait le cas de notre part, si nous en savions un peu plus sur eux.
Aurions-nous accès à ces autres civilisations, qui semblent s'incruster chez nous, nous aurions sûrement autant de raisons de nous étonner, que de nous révolter, que d'admirer, selon certains aspects de la vie chez eux. Nous aurions peut-être des raisons d'être fiers de certaines choses de chez nous, et aussi d'être honteux d'autres, par rapport à ce que nous constaterions (et en comprendrions), mais toujours à travers le filtre de notre propre civilisation (avec ses concepts, ses aspirations, ses croyances, ses codes...).
Certains témoignages (lors de RR3 et plus) semblent indiquer, chez les Aliens cotoyés, une structure sociale et des comportements que nous pourrions rapprocher de ce qui existe dans certaines colonies animales terrestres (abeilles, fourmis, termites). Si c'est bien le cas, comment estimer que notre organisation sociale, et les interactions inter-individuelles qui en découlent, c'est mieux ou moins bien que les leurs, dans l'absolu ?
Ce qui est sûr, de notre point de vue, c'est que la très grande majorité de nous tous ne serons pas volontaires pour entrer dans leur système. A supposer qu'ils nous en laissent le choix, mais ça, c'est un autre sujet...
Peut-il exister une relation "saine" et fructueuse entre deux civilisations étrangères ? Uniquement, je pense, si elles sont relativement proches sur différents plans (psychique et psychologique, culturel, technique, social et philosophique, sans oublier l'apparence physique). En cas d'écart trop prononcé, on est en situation d'incompréhension réciproque irrésoluble, d'incommunicabilité totale, et même de rejet viscéral.
L'idéal, pour chacun d'entre nous, à titre individuel, serait de pouvoir trouver, parmi toutes les civilisations existantes, ici ou là, celle qui nous conviendrait le plus (et le mieux) afin de pouvoir y vivre (à supposer que ce soit possible). Si les civilisations extraterrestres sont au moins aussi nombreuses et diversifiées que celles qui ont existé sur notre planète (je dis "ont existé", parce que la grande uniformisation est déjà bien avancée), il devrait y avoir de quoi faire pour chacun... Resterait à trouver l'agence de voyage...
CROP-CIRCLES ET MUTILATIONS DE BETAIL
Voilà bien deux domaines où c'est la vraie bouteille à l'encre, entre les cas relevant de la manifestation tout ce qui a de terrienne et d'autres possibilités : phénomènes naturels et surtout plaisantins (pour les crop-circles), manipulations diverses (expérimentations..., pour les mutilations de bétail) mais bien terriennes, éventuels extraterrestres...
Bien doué (ou bien informé) celui qui peut (sait) faire le tri, entre toutes les explications possibles. Notons simplement que les premiers cas signalés, de mutilations et d'enlèvements de bétail (dont certains sont directement couplés avec des observations simultanées d'OVNI), remontent aussi loin dans le temps (19ème siècle), que ceux d'abductions.
ILS SONT "BANQUABLES"
Qu'ils existent ou pas (ou plutôt : qu'ils soient ici ou pas, car ils existent probablement quelque part dans l'univers, ou un autre), ils sont déjà bien représentés sur cette planète : livres, BD, films, et tous les produits dérivés, du slip au poster en passant par la lampe de chevet ou la tasse de café, il y a un Alien-business qui marche bien. Et même un folklore (au double sens du terme : production culturelle ; mais aussi : manifestation un peu ridicule et superficielle).
PRESENCE HISTORIQUE
Elle est encore plus élusive que leur présence actuelle, du fait de la rareté des sources, de leur caution toujours floue, et de leur interprétation exacte sujette à bien des questionnements. Le principe de l'absence de preuve, comme preuve de l'absence, ne joue pas que dans le passé. Le débunking et l'autocensure d'aujourd'hui seront les prétextes de la réfutation de demain.
TESTS ET CONFRONTATIONS
La présence des OVNI, qu'elle que soit leur origine, et notamment à proximité de zones sensibles, s'apparente à ce que les militaires appellent le "probing", ou la reconnaissance agressive : faire réagir l'entité que l'on stimule (la défense aérienne, les installations protégées) pour l'obliger à réagir et pouvoir étudier ses protocoles de gestion de telles "intrusions". En plus, en répétant ces stimulations, on finit par provoquer une forme de désensibilisation : petit à petit, l'entité ainsi testée devient indifférente à ces intrusions, si elles ont une certaine fréquence, et surtout si elles n'ont pas de conséquences révélatrices de dangerosité.
L'ORIGINE TERRESTRE
Un spécialiste des OVNI français répondait, à une question sur le fait que les USA pourraient avoir développé des technologies aliennes, par l'argument que, dans un tel cas, ils ne continueraient pas à dépenser les sommes importantes qui sont consacrées à l'espace, avec les moyens classiques d'exploration. L'argument est attaquable : si cette hypothèse était fondée (les USA disposeraient bien de technologies aliennes), ils auraient tout intérêt à ce que cet avantage demeure secret. Et un des meilleurs moyens d'y parvenir serait de continuer à déployer une activité spatiale conventionnelle. Dans le cas contraire (un arrêt de toutes les activités spatiales), il ne faudrait pas longtemps pour que les autres pays se doutent que cet arrêt dissimule quelque chose. De plus, un tel arrêt mettrait au chômage des pans entiers du tissu industriel de ce pays, alors que continuer assure deux choses : maintien du secret, et business "as usual".
OVNI EN TEMPS DE GUERRE
S'il est bien un moment où l'observation potentielle des OVNI est à son maximum, c'est pendant une guerre, car alors, tous les moyens disponibles sont tendus vers un objectif : détecter du mieux possible, le plus précisément possible, le plus vite possible, ce qui est en provenance de l'adversaire. Mais, cette période est aussi celle où la confidentialité sur de telles observations est à son maximum (secret général sur les informations qui circulent, et besoin d'éliminer des circuits d'information tout fait qui n'est pas directement utile à la conduite de la guerre).
PASSER A L'OFFENSIVE
En science, il est connu que le meilleur moyen d'apprendre quelque chose, sur un phénomène, c'est de prendre l'initiative, de le provoquer, de le pousser à ses limites, de le déstabiliser. Par exemple, on en sait beaucoup plus sur un mécanisme, quand on a procédé à ce que l'on appelle un essai destructif, que si l'on se contente de l'observer dans son fonctionnement normal. Et cela reste valable dans toutes les autres disciplines, que ce "passage à "l'offensive" porte sur des éléments matériels (physique, chimie, biologie...) ou bien des idées (psychologie, mathématiques...). On avancerait peut-être un peu plus si l'on en faisait autant avec les OVNI, au lieu de rester dans l'attitude passive qui prévaut : on attend qu'il se passe quelque chose, quelque part, pour l'observer quand et où il se manifeste, et souvent même en arrivant après que cela se soit passé... Bref, sortons de la "cueillette" passive.
ALIENS, OVNI, ANIMAUX
Beaucoup de circonstances où des OVNI ou bien des Aliens ont été impliqués, ont aussi mis en jeu des animaux. Ces derniers ont alors le plus souvent montré des réactions très nettes et négatives (agitation, panique, fuite...), dans de tels contextes. Notoirement, avant que les humains ne prennent eux-mêmes conscience du phénomène (ce qui exclue donc une action du type : transmission de l'inquiétude de l'humain à l'animal). Les réactions des animaux se produisent même quand ils sont enfermés dans un local d'où ils ne peuvent pas voir l'OVNI, ce qui implique une détection indépendante des organes de la vision. Dans les rares cas de manipulation par un Alien, on a rapporté une absence de réaction de fuite, et une passivité contraire à ce qui serait le cas avec un humain. En tout cas, les animaux sont des détecteurs d'OVNI efficaces, et faciles à se procurer.
UNE PRESENCE INVISIBLE
Si des Aliens avaient une apparence humaine, et étaient dotés de facultés à la fois de lecture de pensée et d'infuence sur le comportement humain (comme certains cas de RR3 et plus semblent le signaler), ils seraient indétectables et ne pourraient être interceptés. Leur faculté de lire les pensées leur permettrait de détecter toute attention dont ils seraient l'objet, et leur intervention sur les actes des humains empêcherait toute action à leur encontre. Ils auraient toujours le moyen d'éviter la confrontation et même la simple investigation. Seules des circonstances comme un accident les affectant pourraient révéler leur identité, pour peu qu'ils ne soient plus en mesure d'effectuer ces opérations sur notre psychisme, et à condition qu'un examen médical conduit alors puisse révéler des différences physiologiques notoires.
DIFFERENCE DE NIVEAU OU DE FOND
Comme déjà mentionné précédemment, selon certains témoignages, des effets considérés comme paranormaux sont parfois liés à des interactions avec des OVNI ou bien des Aliens : prémonition, poltergeist, télépathie, mais aussi stigmates et autoguérisons. Soit immédiatement, soit suite à ces interactions, avec des intensité et des durées variables.
De tels effets ont été signalés, sur cette planète, bien avant qu'on les relève comme couplés au phénomène OVNI/Aliens.
Prenons les poltergeists, les prémonitions, la télépathie, autant de manifestations tantôt attribuées à des "esprits", ou bien à des propriétés inconnues de certains humains. Même commentaire pour les autoguérisons, qui se divisent en deux composantes : les guérisons "miraculeuses" (attribuées à une intervention divine) et les guérisons spontanées (non-attribuées à une intervention divine), et concernant des affections qui normalement ne peuvent se résoudre et disparaître d'elles-mêmes. On pourrait également ajouter les cas de guérisons (ou bien les autoguérisons) induites par des personnes tierces (magnétiseurs, etc.), si les résultats constatés ne sont pas totalement explicables par la simple autosuggestion (et encore, même dans ce cas, on retombe dans l'autoguérison).
Puisque l'on attribue aussi aux Aliens des facultés de lecture de la pensée et de communication par la pensée, mais également d'autoguérison (cf. le cas brésilien, avec le témoignage de l'équipe médicale) ; et que des expositions à des OVNI ont déclenché, chez certains témoins, des activations des capacités de prémonition, télépathie, autoguérison, etc., on en vient à se poser les questions suivantes (bien entendu, si tout ce qui précède a le moindre fondement) :
Si les Aliens utilisent facilement certaines de ces facultés citées (transmission de pensée, autoguérison), et que des humains semblent aussi en bénéficier (plus ou moins efficacement), on pourrait envisager que ces facultés sont intrinsèques aux psychismes des êtres vivants supérieurs (eux et nous, mais avec des degrés différents de développement).
Pour ce qui est des très rares cas de guérison spontanée par l'action d'un OVNI, la question à se poser est : est-ce la conséquence d'une action volontaire sur le sujet humain, ou bien est-ce un effet non-voulu mais simplement causé par le fonctionnement de l'OVNI ?
En parallèle avec ce sujet, il y a celui des "abductions", dont certaines seraient récurrentes, pour certains sujets. Dans ce cas, pouquoi ne s'est on pas (officiellement) intéressé au fait de savoir si ces personnes, particulièrement visées, avaient des critères (biologiques, psychologiques, etc.) particuliers, dont l'identification pourraient aider à comprendre pourquoi ils sont l'objet de cette "attention". Et surtout, ces critères pourraient permettre de supposer à quoi servent ces "abductions" à répétition.
LES ALIENS AU CINEMA
Il en est des Aliens au cinéma made in USA, comme il en fut des Amérindiens au cinéma made in USA. Dans les débuts de cette filmographie, ce sont essentiellement des méchants qu'il faut trucider sans pitié (c'est surtout l'époque des films de SF des années 1950/1960 : "la chose d'un autre monde", "la guerre des mondes"...), et plus tard, la série des "Alien" et autres "Predator" ; puis vient la période où ils sont, en fin de compte, sympathiques ("Rencontre du 3ème type", "E.T."...) ; enfin, on arrive à celle où ils sont comme nous, avec des défauts et des qualités et leur étrangeté irréductible ("District 9") ; plus les pochades où ils sont des "comiques" (enfin, plus ou moins, comme avec "Men in Black", et "Paul", qui vient de sortir)...
SF ET ALIEN
Dans le livre "épistémologie du phénomène ovnien", l'auteur évoque le fait que la littérature de SF semble, plus que les lois du hasard et de la coïncidence ne le permettent, devancer les observations que l'on fait ultérieurement au sujet des OVNI. Si cette "anticipation" de certains critères du phénomène était bien autre chose qu'une simple coïncidence, il faudrait lui trouver une explication. Mais laquelle, par rapport à toutes celles qui sont envisageables ?
* Une simple prémonition de l'auteur, quand il décrit, dans son récit, des armes, des technologies, des formes, des performances, etc. ? Dans ce cas, c'est le phénomène de prémonition qui se trouve confirmé, et il serait intéressant de savoir comment il fonctionne.
* Une preuve que tout cela ne relève donc que de l'imaginaire des témoins qui ne font que recycler ce qu'ils ont lu dans cette littérature, sans se souvenir de l'y avoir lu ? Cette fois, c'est une voie royale d'étude du fonctionnement de notre esprit, et de l'influence de la chose écrite sur l'inconscient, qui mérite investigation.
* Une preuve d'une manipulation, par des gens qui puisent dans cette même littérature les thèmes dont ils vont se servir pour nous faire croire à des phénomènes qui n'existent que par leur volonté de nous le faire croire ? Il est alors plus qu'indispensable que cette supercherie soit démasquée, tout comme ses auteurs et leurs intentions (plus que probablement malveillantes à notre égard).
* Le résultat de la décision de certains auteurs de SF d'utiliser ce médium pour nous informer discrètement de faits dont ils auraient connaissance, en évitant de se mettre trop à découvert, avec toutes les conséquences qui s'en suivent pour ceux qui communiquent ouvertement sur le sujet (de la ridiculisation aux attaques en règles) ? Voilà qui serait plus qu'intéressant, car d'où tiendraient-ils ces informations...
* Un phénomène lié à l'inconscient collectif, c'est une hypothèse avancée par certains, où l'esprit humain, surtout s'il bénéficie d'un effet de masse (beaucoup de gens pensent à la même chose), serait capable, par un mécanisme inconnu, de donner une certaine forme de réalité à ce qu'il imagine ? Voilà qui justifie des recherches, car ce phénomène pourrait avoir des effets dangereux : si trop de gens pensent à des choses terribles, elles vont prendre réalité... Inversement, ce phénomène, à supposer qu'il ait la moindre réalité, pourrait expliquer pourquoi l'on ne voit plus de farfadets, de gnomes, de fées, etc., c'est parce que plus personne n'y croit, ni n'y pense...
PAS ASSEZ D'EXPLICATIONS OU TROP D'HYPOTHESES
Face à ce phénomène OVNI en général, on ne manque pas d'hypothèses, et c'est même le trop plein, on croule sous les supputations avec des "effets de mode", on a commencé par le "nuts and bolts" (l'engin spatial, et son équipage), puis il y a eu la période psychologisante (hallucinations, rêve éveillé, etc.), et ensuite la phase paranormale (monde parallèle, spiritisme...), enfin l'explication impliquant les univers parallèles, etc., etc. Et, l'on n'a pas avancé d'un pouce (officiellement, parce que derrière le décor, tout est possible). Pour toute preuve qui plaiderait pour un type d'explication, on peut en avancer une autre qui justifierait une autre explication...
Comme évoqué dans un message précédent, le phénomène était peut-être plus "pur" au début, et donc facile à étudier, dans les années 1945-1955, avant que les illuminés, les affabulateurs, les débunkers, les manipulateurs, et aussi les expérimenteurs bien terrestres, ne viennent tous brouiller les choses, et noyer le vrai phénomène dans toute la masse que l'on y a ajouté.
L'AVOCAT DU DIABLE
Parmi les explications (plutôt les hypothèses) les plus récurrentes, il y a, par ordre d'étrangeté croissante :
* Les Aliens en provenance de l'espace conventionnel (voyage interstellaire).
* Les Aliens en provenance d'une origine non-conventionnelle (temps, univers parallèle, etc.).
* Les phénomènes paranormaux et surnaturels autonomes (non créés par nous).
* Les phénomènes paranormaux et surnaturels induits (créés par nous).
Dans tous les cas, cela mérite étude et compréhension.
Et supposons que tout ce que je viens de dire est faux, n'a pas de réalité, n'en a jamais eue, et est le pur produit de notre imagination ou de nos esprits dérangés... Et bien, même dans ce cas, il y a bien encore "quelque chose", et ce quelque chose mérite aussi étude, non ? Au moins pour des raisons de santé publique...
Formellement et définitivement, il y a encore plus à apprendre sur nous, en étudiant ce phénomène (quel qu'il soit, et même s'il n'existe pas), qu'il n'y a à en apprendre sur lui, et donc, celà justifie amplement que l'on y consacre des moyens humains et matériels suffisants, en lieu et place de haussements d'épaules désinvoltes, ricanements divers et pseudo-explications débiles. Notre intérêt direct et total le dicte.
Avec ce troisième grand message, sur la troisième page de ce thème, je termine provisoirement, sur les sujets qui y ont été abordés.
By,
Janus
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Lun 25 Avr 2011, 19:29
Bonjour,
Quelques réflexions sur les OVNI, et notre rôle vis à vis de ce sujet.
A QUI APPARTIENNENT-ILS ?
Exprimé autrement, et selon leur nature, qui est en droit de se les approprier, dans le contexte de la science ?
* OVNI = objet manufacturé :
Dans ce cas, il est du ressort des physiciens, pour ses principes de fonctionnement ; et la propriété des ingénieurs pour les technologies qui y sont appliquées.
* OVNI = phénomène naturel :
Il est encore une fois du ressort des physiciens, ou bien des chimistes, pour les réactions qui le produisent.
* OVNI = phénomène biologique :
Donc, il appartient aux biologistes, naturalistes, physiologistes...
* OVNI = phénomène psychologique :
C'est au tour des psychologues, des neurologues, des psychiatres, d'entrer en lice, et de s'approprier la "bête".
Notons qu'il ne nous appartient jamais... C'est à dire qu'une fois le phénomène OVNI reconnu, étudié, puis identifié par la science, il ne nous appartiendra plus. Si l'on nous laisse "jouer" avec, actuellement, c'est qu'il n'est pas admis comme un thème sérieux et scientifique. Mais, si cette situation devait évoluer, un jour, il nous sera retiré comme étant trop important pour être laissé à des amateurs...
En effet, une fois dans les "mains" de la science, l'OVNI sera transformé en équations, en formules, en théories, en concepts, etc. Bref, en autant de choses que nous sommes incapables de produire, nous tous, de ce site, à quelques exceptions près, faute d'un bagage mathématique et scientifique suffisant.
Et cela, d'autant plus que si l'OVNI est un engin technologique, il doit sûrement mobiliser des lois scientifiques que nous ignorons tous, même les plus savants des Terriens (sinon, nous en aurions nous-mêmes, des OVNI).
Quand l'on voit le bagage scientifique dont il faut disposer, de nos jours, pour vraiment comprendre les mathématiques les plus avancées, les recherches physiques les plus pointues, il est aisé de deviner que nous sommes exclus du jeu dans "la cour des grands".
Il n'en a pas toujours été ainsi, et par exemple, la totalité de la science de la Renaissance nous serait facilement compréhensible. Et d'ailleurs, une bonne partie de la science de cette époque se retrouve (sous une forme moderne) dans les programmes scolaires de la troisième environ (ou bien un peu au-dessus).
La science du dix-huitième siècle nous serait encore également compréhensible, avec un niveau de terminale scientifique actuel. Mais, ce serait déjà plus difficile pour celle du dix-neuvième siècle, sauf avec un niveau universitaire autour du DEUG ou de la Licence, sinon de la Maîtrise, voire du DESS.
Et, comprendre, par exemple, le sens mathématique des équations de la relativité restreinte, ou de la relativité générale, ou bien de la physique quantique, c'est une chose. Mais, accéder à toute la signification et à toutes les implications de ce que l'on comprend, c'est encore une autre chose... Et, être capable d'extrapoler efficacement à partir de là...
Même si un bricoleur chanceux tombait, par intuition ou par hasard, sur un phénomène en lien avec les OVNI, en bidouillant dans son petit laboratoire (à supposer que des principes liés aux OVNI soient effectivement trouvables avec des moyens d'amateur), ce bricoleur serait bien incapable d'en déduire (exactement), et d'en comprendre (réellement), les lois et les règles qui expliquent le dit phénomène.
Je fais le même commentaire pour ceux d'entre nous qui trouveraient un oVNI dans leur jardin, ou dans une clairière, même en parfait état, et avec "les clés de contact sur le tableau de bord". Qu'en ferions-nous, et qu'en comprendrions-nous, même en le démontant pièce par pièce (en espérant ne pas tout faire sauter, ainsi) ? Sûrement rien de plus que ce que tirerait un aborigène de l'accès à une navette spatiale abandonnée...
Nous sommes donc condamnés, avec le phénomène OVNI, à n'être que des observateurs, comme il existe des observateurs bénévoles (et amateurs) en astronomie, en météorologie, en faune, en flore, etc. Pouvant, tout au plus, procéder à des consignations précises et utiles (pour les "vrais scientifiques") de ce que nous aurions observé, mais bien incapables "d'interpréter", par nous-mêmes, ces observations (d'en extraire des lois scientifiques et des explications physiques nouvelles). Donc, nous sommes réduits à être, tout au plus, des supplétifs de la science, comme les autochtones qui sont mobilisés pour chercher des fossiles, des artéfacts archéologiques, des animaux ou des plantes encore inconnus. Autre comparaison, celle avec les préparateurs et les manipulateurs des laboratoires...
De nos jours, il est plus facile de contribuer réellement à l'avancement de certaines disciplines (essentiellement les sciences dites "molles" : histoire, ethnologie, archéologie, psychologie...), que d'autres disciplines (celles des sciences désignées comme dures : mathématiques, physique, chimie...). Entre les deux seraient aussi, alors, des sciences demi-dures ou demi-molles : géologie, géographie, biologie, écologie...
Que tant de jeunes se détournent de certaines études scientifiques est peut-être, d'ailleurs, dû à cette faible accessibilité des niveaux où l'on peut vraiment (donc autrement que marginalement) contribuer à de vraies avancées, dans le secteur des sciences dures. Et du coup, ils se tournent vers les sciences dites molles.
Ce qui est sûr, c'est que dans les mathématiques et la physique, pour être un acteur de premier plan, il faut plutôt être tout en haut, ce qui n'est pas donné à tous, tandis que dans d'autres disciplines, on peut apporter une contribution réelle et reconnue, même de plus bas.
Par exemple, en archéologie, en histoire, on peut faire avancer certains domaines, sans avoir besoin d'être arrivé au doctorat ou même au post-doctorat. En astronomie, même si l'on ne peut espérer atteindre le niveau de docteur en astrophysique, on peut être reconnu comme observateur de talent (je ne parle pas, ici, des observateurs bénévoles évoqués précédemment), par exemple. Il y a même des responsables de la photographie, dans certains observatoires, qui ont fini par acquérir une reconnaissance internationale, et participer à des travaux comme à des congrès...
Je doute que ce que je viens juste de rédiger ne déclenche pas des réactions vives de la part de certains lecteurs. Je reconnais avoir eu la "main" un peu lourde, mais je pense que mes propos ne sont pas, non plus, complètement irréels.
Je précise bien ne pas du tout partager cette séparation (un peu méprisante, de la part de ceux qui sont dans les sciences dures) entre les sciences dites molles et les sciences prétendument dures. Tout comme le fait de certains, de distinguer entre ce qui est "vraiment utile" (ce n'est pas moi qui le dit, bien sûr) : la technologie, la banque, le commerce... ; et ce qui est plus "futile" (encore une fois, ce n'est pas mon avis) : la littérature, la musique, la poésie, l'ikebana, la cérémonie du thé, le aïku, et tout ce que vous voudrez bien ajouter...
Pour résumer, sur les OVNI : ils nous échappent actuellement de par leur furtivité relative, ils nous échapperons demain, une fois reconnus, de par leur technicité. Quand je dis "nous", je parle des 95% d'inscrits sur ce site (et dont je fais partie), pour les raisons que je viens de développer.
Nous pourrons toujours nous consoler, le jour où les OVNI seront reconnus, avec la pensée que nous aurons eu raison avant tous les autres. Mais, sur cette planète, avoir raison trop tôt, c'est avoir tort, et l'on pourra aussi nous objecter que nous avions effectivement raison, mais pas pour les bonnes raisons...
By,
Janus
Quelques réflexions sur les OVNI, et notre rôle vis à vis de ce sujet.
A QUI APPARTIENNENT-ILS ?
Exprimé autrement, et selon leur nature, qui est en droit de se les approprier, dans le contexte de la science ?
* OVNI = objet manufacturé :
Dans ce cas, il est du ressort des physiciens, pour ses principes de fonctionnement ; et la propriété des ingénieurs pour les technologies qui y sont appliquées.
* OVNI = phénomène naturel :
Il est encore une fois du ressort des physiciens, ou bien des chimistes, pour les réactions qui le produisent.
* OVNI = phénomène biologique :
Donc, il appartient aux biologistes, naturalistes, physiologistes...
* OVNI = phénomène psychologique :
C'est au tour des psychologues, des neurologues, des psychiatres, d'entrer en lice, et de s'approprier la "bête".
Notons qu'il ne nous appartient jamais... C'est à dire qu'une fois le phénomène OVNI reconnu, étudié, puis identifié par la science, il ne nous appartiendra plus. Si l'on nous laisse "jouer" avec, actuellement, c'est qu'il n'est pas admis comme un thème sérieux et scientifique. Mais, si cette situation devait évoluer, un jour, il nous sera retiré comme étant trop important pour être laissé à des amateurs...
En effet, une fois dans les "mains" de la science, l'OVNI sera transformé en équations, en formules, en théories, en concepts, etc. Bref, en autant de choses que nous sommes incapables de produire, nous tous, de ce site, à quelques exceptions près, faute d'un bagage mathématique et scientifique suffisant.
Et cela, d'autant plus que si l'OVNI est un engin technologique, il doit sûrement mobiliser des lois scientifiques que nous ignorons tous, même les plus savants des Terriens (sinon, nous en aurions nous-mêmes, des OVNI).
Quand l'on voit le bagage scientifique dont il faut disposer, de nos jours, pour vraiment comprendre les mathématiques les plus avancées, les recherches physiques les plus pointues, il est aisé de deviner que nous sommes exclus du jeu dans "la cour des grands".
Il n'en a pas toujours été ainsi, et par exemple, la totalité de la science de la Renaissance nous serait facilement compréhensible. Et d'ailleurs, une bonne partie de la science de cette époque se retrouve (sous une forme moderne) dans les programmes scolaires de la troisième environ (ou bien un peu au-dessus).
La science du dix-huitième siècle nous serait encore également compréhensible, avec un niveau de terminale scientifique actuel. Mais, ce serait déjà plus difficile pour celle du dix-neuvième siècle, sauf avec un niveau universitaire autour du DEUG ou de la Licence, sinon de la Maîtrise, voire du DESS.
Et, comprendre, par exemple, le sens mathématique des équations de la relativité restreinte, ou de la relativité générale, ou bien de la physique quantique, c'est une chose. Mais, accéder à toute la signification et à toutes les implications de ce que l'on comprend, c'est encore une autre chose... Et, être capable d'extrapoler efficacement à partir de là...
Même si un bricoleur chanceux tombait, par intuition ou par hasard, sur un phénomène en lien avec les OVNI, en bidouillant dans son petit laboratoire (à supposer que des principes liés aux OVNI soient effectivement trouvables avec des moyens d'amateur), ce bricoleur serait bien incapable d'en déduire (exactement), et d'en comprendre (réellement), les lois et les règles qui expliquent le dit phénomène.
Je fais le même commentaire pour ceux d'entre nous qui trouveraient un oVNI dans leur jardin, ou dans une clairière, même en parfait état, et avec "les clés de contact sur le tableau de bord". Qu'en ferions-nous, et qu'en comprendrions-nous, même en le démontant pièce par pièce (en espérant ne pas tout faire sauter, ainsi) ? Sûrement rien de plus que ce que tirerait un aborigène de l'accès à une navette spatiale abandonnée...
Nous sommes donc condamnés, avec le phénomène OVNI, à n'être que des observateurs, comme il existe des observateurs bénévoles (et amateurs) en astronomie, en météorologie, en faune, en flore, etc. Pouvant, tout au plus, procéder à des consignations précises et utiles (pour les "vrais scientifiques") de ce que nous aurions observé, mais bien incapables "d'interpréter", par nous-mêmes, ces observations (d'en extraire des lois scientifiques et des explications physiques nouvelles). Donc, nous sommes réduits à être, tout au plus, des supplétifs de la science, comme les autochtones qui sont mobilisés pour chercher des fossiles, des artéfacts archéologiques, des animaux ou des plantes encore inconnus. Autre comparaison, celle avec les préparateurs et les manipulateurs des laboratoires...
De nos jours, il est plus facile de contribuer réellement à l'avancement de certaines disciplines (essentiellement les sciences dites "molles" : histoire, ethnologie, archéologie, psychologie...), que d'autres disciplines (celles des sciences désignées comme dures : mathématiques, physique, chimie...). Entre les deux seraient aussi, alors, des sciences demi-dures ou demi-molles : géologie, géographie, biologie, écologie...
Que tant de jeunes se détournent de certaines études scientifiques est peut-être, d'ailleurs, dû à cette faible accessibilité des niveaux où l'on peut vraiment (donc autrement que marginalement) contribuer à de vraies avancées, dans le secteur des sciences dures. Et du coup, ils se tournent vers les sciences dites molles.
Ce qui est sûr, c'est que dans les mathématiques et la physique, pour être un acteur de premier plan, il faut plutôt être tout en haut, ce qui n'est pas donné à tous, tandis que dans d'autres disciplines, on peut apporter une contribution réelle et reconnue, même de plus bas.
Par exemple, en archéologie, en histoire, on peut faire avancer certains domaines, sans avoir besoin d'être arrivé au doctorat ou même au post-doctorat. En astronomie, même si l'on ne peut espérer atteindre le niveau de docteur en astrophysique, on peut être reconnu comme observateur de talent (je ne parle pas, ici, des observateurs bénévoles évoqués précédemment), par exemple. Il y a même des responsables de la photographie, dans certains observatoires, qui ont fini par acquérir une reconnaissance internationale, et participer à des travaux comme à des congrès...
Je doute que ce que je viens juste de rédiger ne déclenche pas des réactions vives de la part de certains lecteurs. Je reconnais avoir eu la "main" un peu lourde, mais je pense que mes propos ne sont pas, non plus, complètement irréels.
Je précise bien ne pas du tout partager cette séparation (un peu méprisante, de la part de ceux qui sont dans les sciences dures) entre les sciences dites molles et les sciences prétendument dures. Tout comme le fait de certains, de distinguer entre ce qui est "vraiment utile" (ce n'est pas moi qui le dit, bien sûr) : la technologie, la banque, le commerce... ; et ce qui est plus "futile" (encore une fois, ce n'est pas mon avis) : la littérature, la musique, la poésie, l'ikebana, la cérémonie du thé, le aïku, et tout ce que vous voudrez bien ajouter...
Pour résumer, sur les OVNI : ils nous échappent actuellement de par leur furtivité relative, ils nous échapperons demain, une fois reconnus, de par leur technicité. Quand je dis "nous", je parle des 95% d'inscrits sur ce site (et dont je fais partie), pour les raisons que je viens de développer.
Nous pourrons toujours nous consoler, le jour où les OVNI seront reconnus, avec la pensée que nous aurons eu raison avant tous les autres. Mais, sur cette planète, avoir raison trop tôt, c'est avoir tort, et l'on pourra aussi nous objecter que nous avions effectivement raison, mais pas pour les bonnes raisons...
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Lun 25 Avr 2011, 20:09
Bonsoir, cette contribution me parait tres pertinente.
De plus, elle répond à une question que je me posais et à laquelle on m'avait répondu plus laconiquement (plus ou moins dans le meme sens).
Chapeau bas monsieur.
De plus, elle répond à une question que je me posais et à laquelle on m'avait répondu plus laconiquement (plus ou moins dans le meme sens).
Chapeau bas monsieur.
- Robert04Equipe du forum
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Lun 25 Avr 2011, 20:31
Bonsoir Janus
Bravo.c'est toujours un grand plaisir de vous lire.
Et tout à fait d'accord avec vous sur vos déductions
Bravo.c'est toujours un grand plaisir de vous lire.
Et tout à fait d'accord avec vous sur vos déductions
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