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Janus
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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Jeu 04 Aoû 2011, 10:14
Bonjour,

Très récemment, j'ai été amené à m'intéresser au contenu du rayonnage de ma bibliothèque municipale, section ésotérisme (en fait, c'était pour les ouvrages sur les OVNI, qui y cotoyent ceux sur le spiritisme, etc., par la logique de la classification Dewey...).

Et, je fus étonné de m'apercevoir que certains de ces livres (de Jacques Vallée), pas spécialement des antiquités, avaient disparu. J'ai d'abord pensé qu'ils étaient empruntés, mais un contrôle sur le logiciel de recherche m'a vite confirmé que ces bouquins étaient devenus absents des stocks.

J'ai alors posé la question de la raison de leur disparition, et il m'a été répondu que c'était dû au fait qu'à partir d'un certain degré d'usure, ils étaient retirés des rayonnages et pilonnés.

Je suis perplexe devant cette réponse, car j'avais lu ces livres quelques années auparavant, et ils étaient très bien conservés malgré leurs années d'ancienneté. De plus, il s'agissait de livres montés "cousus/collés", et non pas des livres de poche, simplement "coupés/collés".

Quoi qu'il en soit, et quelle que soit la raison réelle de leur disparition, il faut bien se rendre à l'évidence, ce retrait de la consultation est un fait.

Du coup, et si cette tendance est générale (dans d'autres bibliothèques municipales), la lecture de ces livres va devenir de plus en plus problématique, pour beaucoup de personnes.

Avec le temps, le fait même que ces livres existaient va peu à peu disparaître de la mémoire des anciens lecteurs, et ils seront ignorés des nouveaux lecteurs potentiels.

Bien sûr, l'on peut espérer qu'ils seront toujours empruntables, ou bien au moins consultables sur place, dans les grandes bibliothèques universitaires des capitales régionales (ce qui serait à vérifier), et au minimum à la Bibliothèque Nationale (dépôt légal), mais qui pourra se donner la peine de s'y rendre (sauf habitant sur place), sinon une minorité de gens ?

Du coup, j'en viens à me demander si, pour permettre la connaissance de ces livres par le plus grand nombre d'entre nous, il ne faudrait pas les scanner, pour préserver leur accessibilité.

Je parle de cela car je me suis également rendu compte que pas mal d'entre eux sont "épuisés" depuis longtemps chez l'éditeur (et sans espoir de réimpression), et aussi introuvables sur le marché de l'occasion (ou bien alors, à des prix totalement prohibitifs).

Sont concernés les ouvrages sur les OVNI, des années 1950 à 1980, d'auteurs comme : Aimé Michel, Franck Edwards, Jacques Vallée (et d'autres encore, moins connus de nos jours).

Bien sûr, se pose alors le problème du Copyright, du droit d'auteur, etc. Toutefois, en France, et sauf erreur de ma part, il est légal de prêter un livre à une tierce personne, et il est également légal d'en faire des copies (photocopies, scanning) à usage privé.

By,

Janus

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Janus
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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Sam 13 Aoû 2011, 17:28
Bonjour,

De manière inconsciente, nous sommes génétiquement (et donc biologiquement) programmés (limités ?), notamment au niveau de nos capacités mentales de traitement de l'information (sans oublier l'existence d'une certaine plasticité, liée aux conditions dans lesquelles nous allons vivre).

Ces bases posées, voici quelques faits, connus des chercheurs, dont les physiologistes, et qu'il est intéressant de mettre en évidence, car ils pourraient jouer un rôle dans les interactions avec les OVNI et les Aliens.

Mais juste avant, encore un dernier point important, qui doit être gardé en mémoire, pour ce qui va suivre : il y a la réalité de l'Univers, puis ce que nous en captons avec nos sens (fussent-ils aidés par des machines), et ce que notre cerveau en comprend ensuite. En d'autres termes : nous interprétons (constamment) la "réalité" tout en croyant que nous la percevons telle qu'elle est...

Dans le domaine visuel, il suffit de s'intéresser aux simples phénomènes que l'on appelle "les illusions d'optique" (qui peuvent continuer à agir, même une fois connus et étudiés) pour prendre conscience de bien des façons d'être abusés par ce sens. A un niveau supérieur, il existe aussi toute une ribambelle de moyens par lesquels notre cerveau peut lui-même s'induire en erreur (ou bien être induit par des tiers...), à notre insu (et parfois pas).

Ces rappels faits, passons aux thèmes principaux de ce site Internet :

LES OVNI

Tout d'abord, en mode visuel, notre cerveau travaille essentiellement sur le principe du catalogue : chaque fois que nous voyons quelque chose, il essaie immédiatement de le rapprocher de quelque chose de connu, donc de déjà vu et déjà identifié. C'est plus rapide et plus efficace que de devoir, à chaque nouvelle vision, recommencer une opération intégrale d'analyse, de comparaison, de décision (nature de la "chose", hypothèses sur la conduite à tenir, etc.).

Une première illustration du mécanisme : les Amérindiens d'Amazonie, en ville, sont plus susceptibles d'avoir un accident de circulation, à pied, que les blancs. Pourtant, ils voient aussi bien qu'eux les voitures en approche, mais ils n'ont pas encore intégré l'équation inconsciente des seconds qui fait qu'en fonction du type de véhicule, de sa distance, de sa vitesse d'approche, leur cerveau "sait" s'il y a un risque ou pas.

Autre exemple : un avion rare (et de forme inhabituelle) entre dans votre champ visuel, un Draken suédois, et votre cerveau, en fonction de certains éléments (ailes, dérive...) va tout de suite indentifier l'objet comme étant de la "classe" aéronef, mais sans plus pouvoir avancer dans le processus d'identification. Toutefois, après une recherche faite (encyclopédie, Internet) et la forme spécifique de cet appareil retrouvée, cette information sera ajoutée à la bibliothèque, et la prochaine fois, le cerveau ira immédiatement chercher la fiche virtuelle de sa documentation : c'est un Draken.

Un dernier exemple : quelque chose de long, de tubulaire, se déplace vers vous, dans l'herbe, et vous sursautez car même si c'est une première rencontre en réel, et que les autres ne furent que via des images, ou même une simple description verbale (ou écrite), votre cerveau "sait" ce que ce peut être, le plus probablement : un serpent. Pour un béotien, les choses en restent là, et l'attitude classique est la fuite. Pour une personne plus coutumière de la "chose", il peut y avoir, toujours très rapidement et inconsciemment, un degré supérieur d'analyse : couleur du corps, forme de la tête, etc., et immédiate réponse du cerveau : pas de danger, c'est une couleuvre.

Ce qui est le plus intéressant, dans ce système automatique d'analyse, fondé sur une immense bibliothèque de références, c'est qu'il est capable de procéder à cette identification, même si la "chose" observée est vue selon des angles, ou bien dans des conditions lumineuses, différents de toutes les autres fois précédentes.

Cette capacité permet à notre cerveau de reconnaître une personne, bien qu'elle soit de dos, dans une zone mal éclairée, avec des vêtements nouveaux, mais avec toujours la même démarche, attitude générale et silhouette. Cette identification "flash", globalisante (ce n'est pas un détail particulier qui la permet, mais tout un ensemble corrélé) peut parfois se bloquer en chemin : notre cerveau envoi le signal "déjà vu", mais il est incapable de nous dire, plus avant : quand, où, qui...

Là où les choses se compliquent, c'est quand la "chose" ne peut pas être rapprochée, non seulement de la fiche exacte qui répertorie ce qui est vu, mais ne peut même pas rapprocher cette "chose" d'une classe préexistante (classe étant entendu comme l'ensemble d'objets ayant des caractéristiques générales communes, par exemple : les ailes et la dérive, ou bien le rotor horizontal et la queue, pour la classe "aéronef plus lourd que l'air").

Et, plus la personne observatrice est spécialisée dans la classe d'objets concernée, plus la sensation liée à l'impossibilité de répondre du cerveau va être intense. Un spécialiste des avions, pour rester dans ce domaine, sera mis beaucoup plus en alerte, pas la vision d'une "chose" impossible à rapprocher de la classe "aéronef", que ne le sera une personne qui est bien incapable de distinguer un Mirage III d'un F16, mais tout juste apte à reconnaître un avion quand il en voit un, sans savoir duquel il s'agit vraiment.

Un autre exemple, pour bien mettre en évidence ce fait : si je me promène en forêt, et que je trouve un champignon que je n'ai jamais vu jusqu'ici, je me dirais simplement : "tiens, je n'avais jamais vu ce genre, avant", et les choses en resteront là. Un mycologue de très haut niveau sera immédiatement capable de comprendre que non seulement un tel champignon n'a jamais été vu dans cette région, mais même que ce champignon n'a jamais été répertorié, nulle part ailleurs, et donc, pour lui, cette observation aura une toute autre importance que pour moi, et des conséquences très différentes, aussi.

Pour en revenir aux OVNI, toute observation faite par un pilote (surtout militaire), un contrôleur aérien (surtout militaire), et encore plus par un spécialiste en aéronautique, ou bien par un expert du renseignement militaire (dans le domaine aérien), aura bien moins de probabilité d'être mal interprétée, et de plus, cette observation étant alors classée comme non-"terrestre connu", il sera très improbable qu'un tel diagnostic soit erroné. En bref, un témoignage sincère, par l'un de ces professionnels, est obligatoirement à haute pertinence et à haute vraissemblance.

Je précisais, pour le pilote et le contrôleur aérien, la spécificité "militaire", parce que, dans ce cadre professionnel, le travail sur la reconnaissance des formes des avions et leur identification est bien plus poussée que chez leurs homologues civils. De plus, les pilotes militaires pratiquent, en vol, une surveillance visuelle de tout l'espace aérien, autour d'eux, bien plus intense que celle des pilotes civils (ce qui, statistiquement, augmente les possibilités d'occcurences). Les "plane spotters" sont également bien armé, surtout si leur passion couvre tous les types d'appareils (civils et militaires). Par contre, leur champ d'observation est plus limité, du fait de leur cantonnement à des observations depuis le sol.

Autre "population", bien placée pour ce genre d'observation, c'est celle des astronomes amateurs, et tout particulièrement ceux qui pratiquent le dessin astronomique. En effet, cette discipline entraîne (à haut niveau) à analyser une image nette qui ne dure parfois que quelques secondes (entre deux phases floues dues à la turbulence atmosphérique), et aussi à distinguer (et à mémoriser) de très petits détails situés dans une image qui, elle-même, est très petite.

PETITE INCISE, SUR LES EVENEMENTS MARQUANTS, ET LA MEMOIRE QUE L'ON EN A

Quand on a vécu des situations de ce type (je parle de confrontation à des phénomènes impossibles à relier à une fiche particulière et même à une classe donnée, sans que ce soit obligatoirement dans le domaine ovnien), on peut facilement se souvenir du sentiment d'alerte et même d'angoisse que l'on éprouve alors. On a le cerveau qui se met en surrégime, dans ses efforts pour se "raccrocher" désespérément à quelque chose de connu. Ce n'est pas très scientifique comme description, mais je pense que des lecteurs s'y reconnaîtront. Ces sensations sont très proches de celles que l'on peut vivre (assez jeune), quand on a le sentiment d'être perdu, surtout dans un endroit pas très rassurant, mais en plus intense encore. Une bonne poussée d'adrénaline, et un hérissement du système pileux font partie de l'ambiance, aussi.

Dans de telles circonstances, si l'on est rationaliste, l'on tente à tout prix de trouver un explication qui "colle" à la situation, mais on garde toujours un sentiment de fond que l'on a plus travaillé à se donner une "bonne" explication, que la vraie...

Quand vous en parlez à quelques tiers, parmi les plus proches et les plus intimes, vous avez droit à l'incrédulité ou bien à la moquerie (plus ou moins voilée), et vous finissez par garder pour vous ce que vous avez vécu. Plus tard, un peu plus fin dans l'analyse des sentiments et des comportements humains, vous réalisez que cette attitude était (consciemment ou pas, de leur part) un mécanisme de défense contre ce à quoi vous les mêliez, et du coup, vous leur en voulez un peu moins (tout en restant blessé, quand même).

Qui plus est, l'on peut également être soi-même victime de ce qu'il faut bien appeler une auto-censure, qui prend place après une expérience "spéciale", et qui fait que vous savez que vous l'avez vécue, d'ailleurs vous en ressentez (au moins intellectuellement) encore les effets, mais un blocage vous empêche de vous en rappeler dans tous ses détails, alors que vous pouviez parfaitement le faire dans les heures qui ont suivi. Par contre, vous savez très bien, même des années plus tard, qu'il y occultation, et donc qu'il y a quelque chose, au-delà de ce qui en reste.

En résumé, vous avez "oublié", mais vous n'avez pas "oublié que vous avez oublié". L'on peut, bien sûr, envisager d'autres cas où, par contre, l'on a "oublié que l'on a oublié", et alors, il ne reste plus aucune trace (consciente) de ce qui s'est passé.

Et, plus l'on essaie de se rappeler, moins on y arrive. On tente alors le "lâcher prise", qui marche bien dans les oublis usuels, c'est dire que l'on décide de ne plus "forcer" sa mémoire, en espérant que cela "reviendra tout seul", quand on n'y pense plus. Sauf que, et contrairement aux oublis usuels, cela ne fonctionne pas, dans ce cas.

Il est aussi à noter que certaines de ces expériences spéciales se produisent plus souvent dans l'enfance ou bien dans l'adolescence, voire encore dans les débuts de l'âge adulte, que plus tard dans la vie. Comme si certaines facultées "particulières" s'exprimaient au début de l'existence, pour ensuite régresser (encore une fois par autocensure, ou bien est-ce plutôt un mécanisme biologique, psychique, naturel et régressif qui est à l'oeuvre ?).

Pour compléter ce passage sur la mémoire et ses biais, brièvement quelques autres rappels.

Dans la vie courante, il nous arrive également de vivre des pertes de mémoire, même pour des faits très récents : l'on sort d'un pièce pour aller cherche quelque chose dans une autre pièce, et quand on arrive dans la dite pièce, plus moyen de se rappeler pourquoi. Souvent, le simple fait de revenir dans la première pièce fait se rappeler. Mais là, l'on est au niveau de la mémoire immédiate. Toutefois, le phénomène de "recontextualisation", de se remettre dans le lieu "évènementiel", peut également jouer sur la remémorisation de faits bien plus anciens, et donc stockés en mémoire à long terme (notons au passage que nous ne sommes pas dotés d'une mémoire "définitive").

Un autre facteur déclenchant de la remémorisation, c'est l'effet d'association. Des circonstances nous font vivre un évènement, sans lien avec celui oublié, sauf sur un détail (un bruit, une odeur, un objet...) qu'ils ont en commun, et c'est suffisant pour faire ressurgir l'ancien.

Pour en revenir aux évènements "lourds", censurés par la mémoire, il reste éventuellement le recours à l'hypnose. Mais encore faut-il trouver un opérateur qui accepte d'intervenir, pour un coup raisonnable, et qui accepte de travailler sur ce que vous essayez de faire remonter à la surface. Enfin, il faut être "suggestible" (il existe des personnes réfractaires à la mise en état d'hypnose).

LES ALIENS

Nous sommes des mammifères, des primates, des hominidés, et cette capacité ultrarapide d'identifier et de réagir est celle qui nous a permis de ne pas finir trop rapidement comme une espèce éteinte, soit du fait des autres espèces soit de la nôtre même...

En tant que représentants de notre espèce, nous sommes particulièrement aptes à suréagir à certains éléments du processus d'indentification visuelle, mais avant d'entrer dans le sujet, je rappelle, même si c'est un peu superflu, que ce système d'indentification n'est pas limité au visuel. Il fonctionne aussi en mode auditif, tactile, olfactif, gustatif. Et même, les derniers modes sont paradoxalement les puissants et les plus importants, puisque qu'eux seuls sont directement reliés aux zones les plus archaïques de notre cerveau (vous vous rappelez, la madeleine de Proust, et toute la puissance de son effet...).

J'aborde maintenant le phénomène de sursensibilité à certains critères, dans ce processus non seulement d'identification, mais aussi d'attitude prise, en cas de rencontres de "choses" ayant certains éléments clés. D'abord, il y a la bipédie et la station debout, deux critères puissants qui nous font immédiatement (et inconsciememnt) ressentir un sentiment de proximité avec toute créature ayant ce facteur d'identification (autre humain, primate). Et aussi, la présence d'un visage, c'est à dire une tête, portant sur sa surface avant : une bouche, des narines, des yeux, le tout étant disposé comme chez nous, et même si existent des différences de taille, de couleur, de formes. Des membres avec des extrémités digitées (avec des doigts) sont aussi un facteur puissant de similarité.

Toute entité qui présent ces caractéristique sera ressentie comme "cousine", au minimum. Et si j'ajoute un autre critère : si la créature est sans appendice caudal (sans queue), la proximité sera encore renforcée (cf. les primates supérieurs, par rapport aux autres primates).

Ce n'est peut-être pas un hasard si les Aliens dénommés usuellement les "nordiques" (grands, blonds, peau blanche, identiques à nous en proportions) sont considérés comme amicaux ou au minimum neutres, tandis que d'autres, comme ceux surnommés les "gris" ou bien les "lézards" sont vécus comme agressifs et dangereux. Et plus encore, ceux qui sont encore plus éloignés des critères évoqués précédemment (pas de membres, pas de tête distincte, etc.).

S'ils n'existent pas réellement, cette catégorisation est alors révélatrice de notre hypothèse ; et même s'ils existent, leur comportement envers nous (à lui tout seul) n'est éventuellement pas le seul critère justificatif de leur "classification" (amicaux, neutres, hostiles).

Il est également à noter que, comme par hasard, parmi toutes les variantes décrites (du "nordique" au "gris", en passant par les "insectoïdes" et les "reptiliens"), ceux qui sont le plus souvent catalogués comme les "méchants" (cf. : abductions, diverses théories conspirationnistes avec bases secrètes, etc.) sont ceux qui nous ressemblent le moins, et qui oeuvrent cachés dans le sol. L'on retrouvre alors la vieille dualité "ciel/terre" et "paradis/enfer"...

Imaginons maintenant deux Aliens, vus côte à côte, l'un nous ressemblant et l'autre ayant, par exemple, l'aspect d'une limace ou bien d'un insectoïde. Il est plus que probable que nous aurons également une tendance naturelle à considérer l'humanoïde comme plus évolué que l'autre, alors que ce pourrait tout à fait être le contraire (en intelligence, en connaissances...).

L'on ne peut pas écarter, non plus, la part "d'influence extérieure" qui peut également jouer, dans le ressenti et l'attitude que l'on a, en de telles circonstances spéciales...

La sagesse populaire dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences, et dans le domaine des Aliens, la tendance juste évoquée pourrait être utilisée à notre encontre (et à notre détriment). Un exemple littéraire, avec une nouvelle de SF où des extraterrestres très dangereux pour nous, mais ayant pris le temps de bien étudier notre psychologie, débarquaient sur notre planète avec l'apparence physique d'humanoïdes, petits, un peu replets, un peu âgés, et pourvus de barbes blanches, tous les éléments qui, dans notre psychisme, tendaient à nous les faire voir comme pacifiques, bienveillants, etc.

MISE A JOUR

Dans un texte précédent, j'abordais les mécanismes (notamment l'effet de champs électromagnétiques hyperfréquences à modulation par basses fréquences) par lesquels pourraient être explicables certains effets (paralysie, communication intracranienne, distorsions perceptives, etc.) ressentis par les témoins (notamment de RR3 et plus).

De récentes études ont mis en relief le fait que certains neurones communiquent non plus par liens directs, mais via des champs électriques de l'ordre de 1 millivolt par millimètre. Le champ électrique émis est particulièrement intense dans les zones de l'hippocampe (attention, mémoire spatiale, etc.) et du néocortex (perceptions sensorielles, conscience, raisonnement, langage, etc.).

Si de tels champs radioélectriques biologiques sont utilisés dans notre cerveau, dans ces zones particulières plus que dans d'autres, l'on peut aussi considérer que ces zones,naturellement plus utilisatrices de ces champs (et donc plus sensibles que d'autres à ces champs), sont éventuellement plus "influençables" que d'autres par des champs radioélectriques externes qui leurs seraient imposées.

Quand l'on voit les fonctions qui pourraient ainsi être altérées ou mises sous contrôle, par exposition à de tels champs externes, l'on ne peut s'empêcher de faire le lien avec certains phénomènes ressentis (subis) par des témoins, et qu'ils évoquent ensuite. Une piste intéressante à explorer, dans la progression vers la reconnaissance de la réalité de ces effets subits. Et aussi, la compréhension de la façon dont nous serions "manipulés" dans de telles circonstances (ce qui implique une très fine connaissance de notre physiologie, de la part des manipulateurs, et nettement supérieure à celle dont nous disposons nous-même, à ce jour).

COMPLEMENT

Des parasites biologiques et naturels sont connus pour être capables d'influencer le comportement d'autres espèces qu'ils colonisent. Par exemple, l'un de ces parasites modifie complètement le comportement normal de la fourmi dont il a pris le contrôle et l'amène à faire ce que toute fourmi normale ne ferait jamais (pour des raisons de sécurité) : monter en haut d'une herbe, ce qui augment fortement son risque d'être attaquée et consommée par un de ses prédateurs naturels ou bien par accident (brouteur quelconque). Et c'est ce que cherche le parasite, car il en a besoin dans son cycle reproductif. Il existe également un insecte qui sait prendre le contrôle d'une blatte, juste sur certains domaines de son comportement naturel (tandis que les autres demeurent inchangés).

Je précise bien que ces actions sont d'un niveau supérieur à celle qui consiste, pour le prédateur, à simplement paralyser sa proie, tout en la maintenant en vie. Là, il y a "prise des commandes" sur le système nerveux.

Il serait intéressant de savoir si de tels parasites pourraient exister dans la nature, qui seraient capables de modifier le comportement d'animaux plus évolués. Il serait également intéressant de savoir si de telles actions seraient également possibles, toujours par un vecteur biologique, mais créé, cette fois.

En matière de chimie, c'est déjà fait, de tels produits existent, avec toute une palette d'effets (qui peuvent être de plus en plus précis) sur le psychisme et le comportement (et donc, contrairement à d'autres produits, déjà bien connus, mais trop frustres pour permettre un ciblage correct).

En matière de physique, j'ai déjà abordé les potentialités (étudiées) de certains types d'ondes hertziennes pulsées, mais l'on peut également penser à la synergie entre des effets chimiques et physiques, sur le fonctionnement neuronal. Pour mémoire, même des ondes acoustiques, bien choisies, peuvent avoir un effet psychologique (un des effets avancés notamment pour expliquer "rationnellement" certains phénomènes paranormaux). Et encore, ce qui nous est connu n'est que la toute petite partie de ce qui est déjà possible sur Terre (sans parler d'ailleurs...).

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Janus

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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Dim 14 Aoû 2011, 00:33
tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 33840 tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 33840 tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 33840

Bonsoir,

Citation: "il y a la réalité de l'Univers, puis ce que nous en captons avec nos
sens (fussent-ils aidés par des machines), et ce que notre cerveau en
comprend ensuite. En d'autres termes : nous interprétons (constamment)
la "réalité" tout en croyant que nous la percevons telle qu'elle est...

Dans le domaine visuel, il suffit de s'intéresser aux simples
phénomènes que l'on appelle "les illusions d'optique" (qui peuvent
continuer à agir, même une fois connus et étudiés) pour prendre
conscience de bien des façons d'être abusés par ce sens. A un niveau
supérieur, il existe aussi toute une ribambelle de moyens par lesquels
notre cerveau peut lui-même s'induire en erreur (ou bien être induit par
des tiers...), à notre insu (et parfois pas)."

C'est exactement la réflexion que je me fais depuis 1976.
Ai-je vu ce que mes yeux ont perçus ?
Pourtant, j'ai vu ce que j'ai vu et malgré tout je doute toujours.
C'est pourquoi, aujourd'hui encore, j'essaie comme tu le fait très justement remarquer de le "raccrocher" désespérément à quelque chose de connu.

Cordialement
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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Dim 14 Aoû 2011, 10:06
Bonjour Attila,

Déjà, de par vos passions, indiquées avec votre avatar, vous ne pouvez être que très attentif et sensible à la vision humaine (y compris son processus mental interprétatif)...

L'on pourrait aussi avancer la dimension artistique, qui est une autre approche de la réalité que celle basée sur les raisonnements cartésiens et la démarche scientifique.

Certains ouvrages de fiction, ou bien encore des expressions poétiques diverses, souvent dans l'histoire, se sont révélées plus visionnaires et exactes que les doctes opinions émises par des spécialistes, des penseurs raisonnables et des prévisionnistes de la même époque. Particulièrement en sciences humaines.

Il est bien entendu, que cet aspect du phénomène n'est qu'une des hypothèses explicatives, car il reste toute la dimension des traces et des phénomènes physiques dont certains sont durables, dans l'environnement immédiat de certaines des observations rapportées.

Pour ce qui est du "vécu" personnel, dont vous faites mention, il est vrai que l'on part alors dans un dialogue interne (entre les parties rationnalisante et imaginative de son esprit) sans fin, faute de pouvoir conclure de manière sûre et certaine, et j'ajouterai : rassurante (ce qui, dans le fond, nous arrangerait bien...).

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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Sam 27 Aoû 2011, 19:46
Bonjour,

Parmi toutes les hypothèses avancées pour expliquer pourquoi des gens disent avoir croisé le chemin d'OVNI et/ou d'Aliens, il en est une, très rationaliste, qui est de dire que ces gens sont influencés par leurs lectures (littérature de SF, articles de presse), par leurs expériences (films de SF, télévision), ou bien leurs discussions (avec des gens qui s'intéressent au phénomène, qui "y croient", etc.).

De tels évènements précurseurs seraient ensuite les sources des impressions (fausses) qu'ils pourraient ressentir dans certaines circonstances, et qu'ils identifieraient alors comme des OVNI, des Aliens, etc., par une forme d'autosuggestion (plus ou moins consciente). Et celà, que la personne concernée "y croit" préalablement, ou bien qu'elle "n'y croit pas".

Au-delà d'une influence au cas par cas (de personne à personne, directement ou bien par le biais de supports textuels, visuels...), qui agirait sur "l'inconscient personnel", il existerait aussi, selon Karl Jung, un "inconscient collectif", à même d'expliquer pourquoi des gens "voient" des OVNI, des Aliens... Je ne développe pas, ici, ce volet inconscient collectif, et je vous suggère de Voir sur Internet, par exemple, ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Inconscient_collectif, une page très instructive (et assez facile à lire) sur ce concept, ainsi que les liens qu'il pourrait avoir avec ce qui nous intéresse.

Dans ce texte, je vais simplement aborder l'hypothèse du début, celle de l'influence de lectures, d'images, ou de discussions passées, expliquant qu'ensuite l'on voit des extraterrestres partout...

Sauf à considérer une rupture ou une inversion de la flèche du temps, une personne ne peut être influencée, dans son présent et dans son futur, que par des faits qui se déroulent dans le présent ou qui relèvent du passé. En d'autres termes, la cause est préalable à l'effet.

J'ai donc fait une rapide petite recherche de la présence d'OVNI ou bien d'extraterrestres, sous une forme raisonnablement reconnaissable et comparable à ce que nous discutons de nos jours, dans les traces des temps passés, essentiellement dans la littérature.

Ceci, en considérant que s'il y avait de telles traces qui soient indubitablement antérieures aux toutes premières manifestations de témoignages, l'on pouvait éventuellement établir un lien de cause à effet.

Toutefois, il était également raisonnable que, pour établir ce lien de cause à effet, il fallait que cette présence (verbale, scripturale, imprimée, iconographique...) ait eu une diffusion suffisante (géographiquement et numérairement) pour avoir eu une influence réelle et causale, sur les "visions" ultérieures de tant de gens, après coup.

Bref, il était nécessaire que cette action primordiale ait eu une "présence" capable "d'amorcer la pompe" (de faire ensuite croire aux gens, des choses qui, en fait, n'existent pas).



La LITTERATURE

Il existe effectivement des écrits, certains très anciens (l'on remonte ainsi jusqu'à la période grecque, et encore plus loin dans le temps) faisant mention d'hypothétiques voyages dans l'espace, la Lune, les planètes, le Soleil, etc. Et même, relatant des rencontres avec des êtres s'y trouvant. Il faut simplement noter que les moyens employés pour ces voyages supposés sont aussi poétiques, qu'allusifs, sinon farfelus (la rosée du matin, par exemple). Mais, rien en matière de cigares ou de disques, ou de boules.

Certains textes, encore plus anciens, font aussi allusion, de façon plus ou moins précise, à des engins volants, à des armes thermiques, etc. Toutefois, ces textes étrangers ont eu une diffusion très restreinte, jusque dans la deuxième moitié du 20ème siècle, ce qui limite leur impact potentiel, avant cette date.

Pour ce qui est des Aliens, soit les descriptions n'ont aucun rapport avec ce qui est allégué de nos jours, ou bien il existe effectivement quelques coïncidences : la peau verdâtre, par exemple. Le plus souvent, ces Aliens sont visités par le Terrien, et non pas le contraire (une notable différence avec la situation usuelle, ici bas).

La plupart de ces ouvrages sont-ils de la SF ? Oui, si les critères d'identification sont l'espace et les extraterretres. Non, si l'on raisonne en terme de volonté du rédacteur de faire ce que l'on appelle de "l'anticipation". Il est considéré que la SF, en tant que telle est née dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, et plutôt via le "fantastique", avec le célèbre Frankeinstein et sa créature.

Quelques exemples :

* Lucien de Samosate, 180 après JC, "Histoire véritable"

* Francis Godwin, 1638, "L'homme dans la Lune"
(et des Sélénites verdâtres)

* H.G. Wells, 1898, "La guerre des mondes"
(attaque par des extraterrestres, des Martiens en l'occurence)

* Jean de la Hire, 1908, "La roue fulgurante"
(avec la description "classique" de la "soucoupe volante")

* Maurice Renard, 1910, "La terreur bleue"
(et là, c'est un festival d'éléments que l'on retrouve souvent dans la geste ovnienne : les Aliens et leur vaisseau sont invisibles ; le vaisseau émet des infrasons ; ces Aliens pratiquent les enlèvements du bétail et procèdent à des mutilations ; ils enlèvent également des gens et ils conduisent des expérimentations sur eux ; les enlèvement se produisent par un phénomène apparent de lévitation des sujets ; etc.).

En plus, l'on y trouve des passages qui ont une résonnance directe avec le phénomène OVNI, tel qu'il est décrit et ressenti, de nos jours :

"...on commençait à s’habituer aux enlèvements, à ces disparitions dont la bizarrerie s’émoussait à force de fréquence, à ce fléau de plus en plus familier..."

"...À nos yeux, en dépit de tout, les Sarvants sont demeurés des pêcheurs de personnes, alors qu’au vrai ce sont les assaillants de l’humanité. On a repoussé dans la nuit des temps à venir cette idée insupportable, mais, un jour lointain, ces êtres, qui partagent avec nous l’empire de la Terre, peuvent s’aviser de nous asservir, ou bien de nous exterminer..."

"...nous pouvons conjecturer la présence de créatures invisibles et intangibles au milieu même de l’humanité. [...] Nos sens restreints n’en pourraient percevoir le signe le plus faible. [...] Ces personnages insaisissables pourraient habiter notre sol, et vivent là, peut-être, à notre insu. Peut-être qu’ils ne se doutent pas de notre existence pas plus que nous de la leur. Peut-être les traversons-nous et nous traversent-ils en marchant, peut-être leurs villes et les nôtres se pénètrent-elles, peut-être nos déserts sont-ils pleins de leurs foules et nos silences de leurs cris… Mais peut-être sommes-nous leurs esclaves inconscients. Alors, nos maîtres insoupçonnables s’installent en nous-mêmes et nous dirigent à leur gré. Alors, pas un geste de nos mains qu’ils n’aient voulu que nous fissions ; pas un mot de notre bouche dont ils ne soient les promoteurs. À cette pensée, l’esprit se soulève de dégoût… et cependant il suffirait que ces êtres-là, invisibles, intangibles, tout-puissants, joignissent à leurs monstruosités celle de pouvoir être un seul ou plusieurs, à volonté, comme les Sarvants, pour unir des mérites que l’on révère en tous lieux, sous d’autres noms – divins..."

"..La concurrence vitale est donc sans doute beaucoup plus grande qu’on le présume. [...] Si nous considérons l’aventure sous un angle plus vaste, elle nous apprend une vérité qui serait bonne à retenir [...] Et c’est qu’à tout moment des cataclysmes inopinés, d’une sorte analogue, peuvent fondre sur nous, sur nos fils ou leur descendance..."

"...L’humanité, ne possédant sur l’univers qu’un petit nombre de lucarnes qui sont nos sens, n’aperçoit de lui qu’un recoin dérisoire. Elle doit toujours s’attendre à des surprises issues de tout cet inconnu qu’elle ne peut contempler, sorties de l’incommensurable secteur d’immensité qui lui est encore défendu..."

Notamment avec cet ouvrage de fiction, très "inspiré", l'on pourrait se dire qu'il est la source (l'une des sources) de tout ce qui se raconte sur les OVNI et les Aliens, depuis lors. D'autant plus qu'il s'agit là d'un ouvrage publié en France, il n'y a pas si longtemps que celà (à peu près un siècle), qui a dû avoir un certain nombre de lecteurs (à son époque), et qui a peut-être été traduit dans d'autres pays ; et non pas d'un obscur texte du Moyen-Âge, rédigé en vieux Noroît, et connu de très rares experts.

Effectivement, nous aurions bien l'enchaînement temporel plausible et justificatif, entre des ouvrages de science-fiction mis dans le public à partir du début du vingtième siècle, et ayant pour conséquence le début (à partir de 1945) des observation des OVNI, comme conséquences (directes ou indirectes) de ces lectures.

Sauf qu'il existe des traces de témoignages de ce que l'on peut assimiler à des tentatives "d'abductions" par des Aliens qui sont antérieures à ce type d'ouvrage (et dès le 19ème siècle, sinon avant), tout comme il existe des traces de descriptions d'OVNI discoïdaux qui sont elles aussi antérieures à (par exemple) la description de M. Jean de la Hire, dans son livre.

Et, cela remonte aux "boucliers volants" de la période romaine, et autres observations médiévales, que l'on peut toujours mettre en doute (sans préjuger de la bonne fois des observateurs, mais en se basant sur le faible niveau des connaissances scientifiques de l'époque). Il est évident que, plus la trace d'observation est lointaine (dans le temps) plus elle est difficile d'interprétation (ambiguïté du texte et de sa traduction, difficulté à comprendre la pensée et les représentations de l'auteur, etc.).

Toutefois, Jacques Vallée et Chris Aubeck, se sont attelés à la tâche, aidés par tout un réseau mondial de sources et d'analystes qualifiés, dans un ouvrage assez récent ("Wonders in the sky"), et pas encore disponible en France (en version traduite). Un peu dans le fil de "Passport to Magonia", il est essentiellement une compilation (et une analyse) de toutes les observations plus ou moins "ovniennes" qui se sont produites sur cette planète, en partant de 1460 (avant JC), pour arriver jusqu'en 1879. C'est à dire juste avant que l'espèce humaine ne commence elle-même à occuper de plus en plus son espace aérien).

Cette collecte intègre non seulement les phénomènes de la zone géographique européenne, mais également des observations qui se sont produites dans d'autres cultures (Asie, etc.). En tout, plus de 500 cas sont cités, à partir de bien plus encore qui ont été identifiés, examinés, et triés.

Ainsi (avec cette date de 1879), le phénomène est obligatoirement dépouillé du "bruit" potentiel lié à la confusion avec un engin volant humain à forte manoeuvrabilité (dirigeable, aéroplane), mais il est aussi délivré du filtre culturel (ou bien, pour être plus précis, ce sont plusieurs filtres culturels qui sont juxtaposés).

De plus, ont été privilégiées les sources anciennes encore consultables, et d'anciennetés avérées, ce qui exclut les cas de passé recréé (au moyens de citations fausses, et d'extraits de documents soit-disant anciens et disparus...).

Bien entendu, il aurait été également très intéressant de savoir si des auteurs de SF de cette époque du 19ème siècle (tels que MM. Maurice Renard et Jean de la Hire), une époque préalable à la période moderne des OVNI, ont puisé leurs descriptions dans leur seule imagination, ou bien s'ils ont eux-même été "inspirés" par la lecture d'articles de presse, ou bien des témoignages oraux qui auraient été portés à leur connaissance. Ce qui aurait aidé à prouver, assez efficacement, que le phénomène est antérieur à sa reprise par la SF. Et donc, qu'il ne découle pas de la mauvaise digestion de cette littérature de SF, par certains de ses lecteurs. C'est hélas impossible, désormais.

En dépit de cette lacune (qui pourrait être partiellement contournée par la consultation de la presse de l'époque, rubriques des faits étranges), les observations du 19ème siècle gardent leur antériorité. Toutefois l'on peut aussi contester la véracité de ces traces imprimées (bobards de journalistes, phénomènes naturels mal interprétés, etc.). L'on peut aussi arguer du fait que ces articles, et les témoignages qui en sont la source, ont eux-mêmes été influencés par des publications antérieures d'articles (et de témoignages) eux-mêmes erronés. Ce qui permet de dire que ces derniers, eux-mêmes, etc., etc.

Pour des temps plus anciens, l'on peut avancer que les observations rapportées ont elles aussi été influencées par des "folklores" antérieurs, mais l'on peut aussi contre-argumenter que ces "folklores" antérieurs (aux dites observations) sont le fruit d'observations réelles encore plus antérieures, etc.

Bref, que ce soit la préséance entre la littérature de SF et les témoignages d'observations d'OVNI, ou bien l'enchaînement de causalité entre des traces de ces témoignages et des traces antérieures, l'on se retrouve avec le bon vieux dilemme grec : "...qui, de la poule ou bien de l'oeuf, a précédé l'autre...".

Donc, la tâche est impossible ? Peut-être, si l'on se limite aux témoignages et à leurs retranscriptions. Non, si l'on tient également compte des traces physiques laissées par certains phénomènes OVNI. Ce n'est ni l'inconscient collectif de Jung, ni l'imagination délirante de lecteurs de SF qui laisse, par exemple, une trace de poinçonnage d'une traverse de chemin de fer, avec une pression de trente tonnes, là où le témoin dit avoir vu un OVNI (dans les années 1950). Ce n'est pas, non plus, la volonté d'affabulation d'un autre témoin qui calcine à très haute température du ballast de chemin de fer (même époque). Ce n'est pas, encore, le délire d'un témoin qui affecte des plantes, avec des effets spécifiques sur leur structure physico-chimique, et aussi qui sont ensuite reproduits, en laboratoire, par l'exposition de plantes similaires à des micro-ondes pulsées.

Bien sûr, il y aura toujours des gens pour contre-argumenter avec des hypothèses comme le canular, ou bien la manipulation de la population, avec des simulacres bien terrestres de manifestations ovniennes, par des organismes occultes. L'on ne peut pas écarter complètement ces explications "rationnelles", mais il y a bien des cas où leur existence est encore plus improbable que celle "d'autres explications".

De plus, pour tous les cas historiques (dont certains anciens de plusieurs siècles, voire millénaires), les explications à coups de manipulations psychologiques bien terrestres ne sont plus raisonnablement recevables.

Ce qui ressort de l'ouvrage "Wonders in the sky", c'est qu'il existe un fond commun de l'humanité (toutes civilisations principales et époques confondues) qui nous parle d'apparitions de choses volantes (ayant des caractéristiques désormais bien connues : présence immobile, changements brusques de direction, accélérations impressionnantes, colorations spécifiques, effets physiques particuliers dans l'environnement, etc.), mais aussi d'entités dont les comportements relèvent également de certains stéréotypes invariants au fil du temps. Et, du point de vue des témoins, un pot commun constitué des sensations et des vécus récurrents (temps altéré, effets négatifs sur la santé, abduction, etc.).

Cette permanence de fond, à distinguer d'une variabilité surajoutée (des formes parfois nouvelles, des phénomènes de "vagues" sur des aires géographiques différentes), amène les auteurs à s'interroger sur la durée de cette stabilité. Par exemple, des disques, toujours des disques, encore des disques, sur près de 3000 années ; voilà qui fait s'étonner sur cette immobilité technologique apparente.

Autre point difficilement compatible avec l'hypothèse des explorateurs de l'espace : celui de la durée cumulée de la dite exploration. Après trois millénaires d'incursions sur cette planète, les "visiteurs" auraient encore besoin de faire de la prospection, d'être vus en train d'examiner des plantes ou bien de faire des prélèvements de sol, comme c'est rapporté par beaucoup de témoignages, entre le 20ème et le 21ème siècle en cours ? Voilà qui incite à vraiment douter de l'explication "extraterrestre" (au sens de déplacements de type voyage spatial), et qui renforce la possibilité d'autres approches explicatives (ce qui est d'ailleurs l'opinion de Jacques Vallée).



L'ICONOGRAPHIE

Toute image est plurisémique (elle peut avoir plusieurs sens), et c'est même un outil de travail des psychologues (par exemple : commentaire libre de photographies présentées au sujet ; et sans parler du test de Rorschach, avec ses tâches à interpréter).

Donc, il est très aventureux de "voir" des OVNI (et des extraterrestres) dans toute pétrographie (traces sur une roche), toute image peinte dans une caverne (ou bien sur papyrus, sur soie...), tout dessin ou peinture, et toute gravure des temps anciens. Sauf, pour cette catégorie (dessin, peinture, gravure), si cette iconographie est accompagnée ou bien illustratrice d'un texte dont le contenu est suffisamment explicite pour pouvoir être pris en compte. Il en existe, peu, et dont l'interprétation est plus que délicate, pour tenter de poser un diagnostic suffisamment univoque (donc, il est impossible que la certitude du sens puisse être absolue). Ces précautions s'appliquent également à la sculpture, bien sûr.

Juste un exemple : la gloire (ou l'auréole) qui entoure la tête des saints, dans la peinture classique et moderne, pourrait être interprétée, dans quelques siècles lointains, comme la preuve du port d'un casque de cosmonaute par les sujets représentés.

Autre exemple : quand, dans un tableau, nous voyons un personnage humain (connu ou pas) chevaucher un hypogriffe, un cheval ailé, un dragon, etc., nous savons bien que ce sont des créatures imaginaires, et que si le personnage est réel (c'est un humain), il est montré dans une scène allégorique. Imaginez maintenant des archéologues du futur (plus encore s'ils sont non-humains), retrouvant ce tableau, et sachant que le personnage fut réel (ils savent que les humains ont existé, et que c'est bien l'une de leurs représentations exactes), ils pourront facilement envisager que la créature qui est chevauchée était aussi réelle que le personnage qui la monte.

Dernier exemple : l'un des cas les plus connus d'atterrissage d'OVNI, aux USA, observé par un policier (Zamora) qui note la présence, sur la paroi de l'engin, d'un pictogramme ayant une forme identique à celle d'un trident. Un rapprochement, avec la représentation classique de Neptune, pourrait également être faite dans quelques millénaires, si ces deux artefacts arrivaient jusqu'à des entités de cette époque lointaine, qui pourraient alors établir des liens qui n'ont apparemment pas lieu d'être. Je note au passage, et à titre d'annecdote, que la forme exacte du pictogramme (vu par le policier), dans ce cas précis, reste à confirmer, car, dans un premier temps, cette information a été censurée, et seulement livrée ensuite (sans que l'on sache si la forme communiquée ultérieurement est bien celle qui a été observée, ou bien si c'est une autre, substituée à la première, parce qu'il y avait de bonnes raisons d'occulter cette dernière).

Bref, tout ce qui semble être un astronaute, un vaisseau spatial, et., qui est visible dans des représentations remontant à plus de quelques décennies, surtout si cela relève d'une autre civilisation que la nôtre, peut très bien être tout autre chose (un sorcier représenté avec ses attributs physiques : masque et autres amulettes ; une déité et les symboles allégoriques qui lui sont rattachés, etc.).

Et, pour des images plus récentes ? L'on peut dire la même chose, mais pour d'autres raisons, et les mésinterprétations qui peuvent en découler.

Les progrès techniques sont tels, déjà, qu'il est impossible de démêler le vrai du faux, au visionnage d'une séquence ou bien d'une image fixe, pour peu que l'on ne puisse pas tabler sur d'autres critères discriminants que "l'apparence du vrai".

Du temps des procédés argentiques, un très bon retoucheur/truqueur pouvait déjà faire des merveilles, au niveau d'un négatif ou bien d'un positif. Mais avec l'image électronique, et les logiciels permettant de la "triturer", la détection d'une supercherie est rendue bien plus difficile, même pour des professionnels bien équipés, alors nous...

Un exemple : nous visionnons un film où jouent ensemble : Mae West et Louis de Funes. Même si les images et l'illusion sont parfaites, nous savons que c'est un faux, parce que nous avons toute une série de bonnes raisons, historiques et culturelles, pour savoir que ce n'est pas possible. Par contre, ce même film, projeté dans un petit village situé au fin fond d'un pays éloigné de la culture occidentale, sera pris pour argent contant. Avec les OVNI, nous sommes privés de ces éléments historico-culturels permettant de faire le tri. Pour peu que l'image soit suffisamment bien réaliste, nous en sommes rendus à notre jugement subjectif : j'y crois, je n'y crois pas.

Dans un texte précédent, j'évoquais l'intérêt des prises de vues stéréoscopiques, comme facteur (partiel) de crédibilisation des images, mais désormais, même les images stéréoscopiques peuvent être facilement "bidonnées".

Au risque de m'avancer un peu trop, je pense qu'il existe une fenêtre temporelle, pendant laquelle les images ont eu une plus grande crédibilité que de nos jours. C'est la période qui va de l'invention de la photographie (et du cinéma) argentique jusque vers la fin des années 1960 à 1970 au plus tard (et plus restrictivement : des années 1910, pour des raisons de qualité minimale des images, à la décennie 1970). C'est à dire, avant que les techniques de trucage aient atteint un tel degré de réalisme, que le doute soit devenu permanent.

Or, parmi toutes les images liées aux OVNI, dans cette tranche de temps, la plupart sont floues (mauvaise mise au point) ou bien bougées (vitesse trop lente), souvent surexposées ou sousexposées, le candidat OVNI trop petit pour être analysé (et parfois simplement identifié), etc. Oui, mais il y a aussi un tout petit lot d'images (accessibles au public, et donc sans parler des "autres") dont la précision est parfois exceptionnelle, et où, en plus, l'on peut voir l'OVNI, avec l'environnement terrestre où il se trouve, et même les perturbations qu'il crée dans cet environnement.

Même si ces images sont l'infime minorité, elles sont très importantes, notamment quand l'appareil de prise de vue utilisé minimise encore plus la possibilité d'un trucage poussé. Cependant, la fraude est toujours possible, quelle que soit l'apparemment sérieuse, officielle, connue, origine des images...

En résumé global, l'image, désormais, ne vaut que ce que vaut sa source, en termes de réalité comme de vérité...



LE VERBAL

Là , le sujet est vite évacué (dommage...), car il n'en reste bien entendu plus rien, sauf s'il a été retranscrit, ce qui nous renvoie à la première catégorie (ou bien à la seconde). De plus, le phénomène OVNI remonte assez dans le temps pour que les témoins potentiels (et identifiés), pouvant être des sources initiales de futures croyances aux OVNI, ne puissent plus être entendus, et certains depuis des siècles, voire des millénaires.

Donc, sauf découverte future, et extraordinaire, d'un procédé permettant de récupérer des sons d'époques passés, parce que ces derniers auraient été "fixés" sur un support quelconque d'où il serait devenu possible de les en extraire, la question est réglée.



BRIBES DE METHODOLOGIE

Face à des artéfacts (traces écrites et iconiques, principalement), peut-on esquisser quelques règles qu'il serait judicieux de suivre ? Je me permets d'avancer quelques pistes :

D'abord, travailler surtout sur les cas antérieurs aux années 1970, car après cette période, entre les ouvrages qui ne font que se citer (en ne le signalant souvant pas), les uns et les autres, et la montée en puissance des affabulateurs de tous poils, sans parler des actions de debunking, la littérature suivante me semble moins pertinente.

Ce qui n'exclue pas de travailler, plus avant et plus près dans le temps, sur des cas qui semblent particulièrement instructifs, mais à condition de le faire comme ce qui suit.

Toujours remonter la chaîne des informations, pour se rapprocher idéalement de la source initiale : de l'article de presse au compte-rendu d'éventuels enquêteurs, de ce compte rendu au témoin indirect, du témoin indirecte (ou secondaire) au témoin direct (ou principal).

Si l'observation a eu lieu à l'étranger, travailler dans la langue originale.

Pour des cas postérieurs au début des années 1970, c'est encore souvent possible, car les témoins peuvent être toujours en vie. Si l'on peut craindre que la qualité de leur témoignage soit affectée par le temps écoulé, il est également possible que ces témoins livrent des informations qu'ils n'avaient pas mentionnées à l'époque (auto-censure sur des éléments trop "exotiques" et/ou trop dérangeants ; volonté de témoigner complètement, tant qu'il est encore temps...).

En ce qui concerne les sources imprimées, quand différentes versions (éditions) existent, ne pas se contenter d'examiner la plus récente, mais aussi les versions antérieures. En effet, et comme souligné dans l'ouvrage de MM. Vallée et Aubeck, il existe une forme de censure rampante qui fait que certaines informations, qui sont présentes dans les premières versions de certains livres ou documents, ne le sont plus dans les suivantes. Phénomène qui vient se cumuler avec la disparition progressive des rayonnages, de certaines ouvrages (soit pilonnés, soit mis en réserve et donc seulement consultables sur demande spécifique, avec parfois des critères d'accessibilité à remplir : justifier d'un travail de recherche en cours, par exemple).

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Sam 17 Sep 2011, 14:07
Bonjour,

Juste un essai de synthèse, sur la situation de notre domaine d'intérêt.

LE POINT :

Après environ un siècle désormais écoulé, où en est-on arrivé sur le sujet, pour le grand public ?

* Des Observations en vol, au sol, de ce qui semble être des choses manufacturées (fabriquées). La réalité physique de ces choses semble attestée par certaines traces (notamment en cas de contact avec le sol) : végétation cassée ou déplacée, calcination du sol (y compris la combustion de revêtements de routes), plantes présentant des altérations spécifiques et anormales (par rapport aux perturbations terrestres possibles et connues) ; ou bien, l'obtention d'une image visible (photographie ou cinéma), ou encore hertzienne (écho radar) ; et d'autres effets dans l'environnement (brouillage de la radio ou de la TV, perturbation des véhicules à moteurs à combustion interne, mise en vibration intense de panneaux métalliques de signalisation ; réactions des animaux, etc.).

Ces choses présentent toute une gamme de formes, et principalement : disques (avec des variantes), fuseaux, sphères et oeufs, cigares ou tubes, triangles, chevrons, diamants (proche de la forme du diamant taillé pour en faire un bijou).

Sauf erreur de ma part, les formes strictes du cube ou bien du parallélépipède rectangle, du prisme ou de la pyramide, ne semblent pas (ou très peu) signalés.

Si c'est exact, pourquoi ? Une incompatibilité avec le système de fonctionnement ? Une autre raison ???

Autre remarque : il y a, à la fois, variabilité de forme et continuité.


Commençons par la continuité : les versions discoïdales (la "soucoupe") sont déjà présentes du temps des Romains et au Moyen-Âge, si l'on apporte crédit aux écrits parvenus jusqu'à nous. Même commentaire pour les formes plus ou moins cylindrique (le "cigare"). Et ces formes sont toujours vues, de nos jours. Voilà qui constitue une permanence qui tranche sur la rapide variabilité des formes de nos propres engins technologiques (à supposer que les OVNI soient bien "technologiques", voir plus loin).

Y aurait-il (toujours dans l'hypothèse d'engins manufacturés), une stagnation technologique chez leurs concepteurs ? Ou bien, le temps ne s'écoule pas de la même façon, ici et là-bas ?

Autre remarque, en passant : si ces formes traversent les siècles, notre vocabulaire change, pour les désigner : le disque est un bouclier pour les Romains et une soucoupe pour nous. La poutre enflammée du Moyen-Âge devient le cigare des siècles présents. Ce qui est logique.

La variabilité n'est pas totale, puisque, comme nous venons de le voir, certaines formes traversent les temps historiques. Par contre, de nouvelles formes se manifestent (ou bien elles sont plus nombreuses qu'avant, et suffisamment pour qu'elles "émergent" statistiquement, alors). Entre autres versions connues : les sphéroïdes (de la sphère à l'ellipse), les triangles, les boomerangs, les diamants, plus des versions géométriquement moins simples.

Toujours si ce sont des engins fabriqués, qu'est ce qui motive cette pluralité de forme : fonctions différentes, évolutions techniques, origines différentes ?

Et pourquoi cette cohabitation des modèles traditionnels (disque, cigare) et des modèles "récents" (triangles notamment) ? Encore une fois, une origine différente ? Des fonctions différentes ?

Je n'écarte pas l'explication par l'évolution technologique, et donc la cohabitation entre différentes époques de fabrication, mais elle me fait m'interroger. C'est un peu comme si, dans l'atmosphère d'une autre planète, nous utilisions à la fois des Blériots IV et des Mirage III...

Outre les formes évoquées, l'impression surfacique varie, de l'aspect métallique (notamment de jour) à la présence de phénomènes lumineux globaux (halos) ou plus ponctuels, avec des teintes et des intensités fixes ou variables (pulsantes, clignotantes, fixes...).

Autres éléments récurrents : la capacité à accomplir des opération hors de la portée connue de notre technologie : virages quasi-immédiats (rayon de courbure très petit) à très haute vitesse, accélérations extrêmes, disparition/apparition quasi-instantanée, fonctionnement souvent silencieux (ou bien à très faible niveau sonore, en tout cas, comparativement à nos propres engins volants)...

Un point particulier qui renforcerait l'hypothèse "nuts and bolts" (sans préjuger que tous les OVNI relèvent de cette catégorie), c'est que certains de ces engins ont été vus comme semblant en difficulté, ou même exploser, avec parfois des traces matérielles (ce qui ne semble pas relever des interprétations explicatives de la variété "psychologie et inconscient").

L'origine (les origines), ainsi que la (les) nature(s) de ces engins demeurent (officiellement) des inconnues. Tout comme la raison (les raisons) de leur(s) présence(s).



* En plus de ces choses, il est signalé, parfois, la présence d'êtres, eux aussi déclinés en toute une série d'aspects (taille, couleur, morphologie...) et de comportements (fuite, indifférence, agression...) différents. Ces êtres sont vus à bord, à proximité des choses précédemment évoquées, et même en transit (entrer/sortir) de ces choses, ce qui permet de les associer.

Ces êtres sont également décrits comme pouvant communiquer, par des voies non-habituelles avec des témoins en interactions avec eux. Ces interactions peuvent aller jusqu'à des séquestrations suivies de diverses manipulations. L'usage de dispositifs, non-connus (officiellement) sur Terre, est aussi mentionné (dispositif paralysant, par exemple).

L'origine (les origines) et la (les) nature(s) de ces êtres, elles aussi, sont (officiellement) des inconnues. Tout comme la (les) raison(s) de leur(s) présence(s).

Je profite de ce passage pour répondre, très indirectement, à un autre sujet de ce site, où était posée la question de savoir pourquoi la plupart des êtres observés avaient un aspect humanoïde.

Plusieurs raisons plausibles, mais pour l'instant conjecturelles, peuvent être avancées.

- D'abord, il peut exister des lois biologiques qui ont une valeur universelle (au moins dans une partie de notre coin d'univers observable), et qui, sur chaque planète où l'évolution le permet, mènent à des formes humanoïdes, agrémentées de variantes liées à la spécificité de la planète concernée (gravité, température, pression et composition du milieu aérien, etc.).

Bien entendu, sur d'autres planètes, l'évolution peut aussi s'orienter vers d'autres formes biologiques, du fait des circonstances locales. Mais alors, leur accès à l'espace, au moyen de la technologie, est très compromis, pour les raisons qui vont suivre.

- Ensuite, pour être un être "technologique", capable de fabriquer des outils, puis des machines, puis des engins, etc., la présence de deux organes préhensiles, situés aux extrémités de deux membres disposant de plusieurs degrés de liberté, semble sinon indispensable, sûrement très nécessaire. D'où les membres supérieurs de la majorité des différents types d'êtres observés par les témoins.

Pour que de tels organes manipulatoires puissent être rendus disponibles pour leurs tâches, encore faut-il qu'ils ne soient pas occupés par d'autres nécessités, d'où la bipédie (ou bien, et au moins, une posture verticale assurant la disponibilité de ces organes manipulatoires).

En d'autre termes, une espèce avec un QI de 1000 (ou plus) mais dépourvue de ces "appendices" (ou bien d'autres, pouvant avoir le même rôle : des tentacules, par exemple), ne pourrait pas développer une technologie, ni une civilisation technologique. Or, les êtres décrits utilisent des engins, selon les témoins, ce qui sous-entend qu'ils les fabriquent, ou bien, au minimum qu'ils les pilotent. Et même s'ils ne les fabriquent pas, il faut bien qu'ils aient été fabriqués par d'autres, ce qui nous renvoie aux arguments précédents. Encore une fois, si ces engins sont bien manufacturés (et réels).

J'évoque un milieu aérien, pour ces êtres ayant accès à la civilisation technologique, parce que, sauf grandes complications, beaucoup de technologies (à commencer par la métallurgie) sont incompatibles avec un milieu aqueux. On pourrait aussi envisager un contexte dépourvu de milieu gazeux (le vide spatial), mais lui aussi rendrait certaines technologies nettement plus difficiles à mettre en oeuvre, et il semble ne pas convenir, non plus, à des organismes biologiques évolués (sans pour autant déclarer la chose strictement impossible).

- Enfin, cette apparence est voulue, soit pour être plutôt "conforme" à notre propre apparence, soit pour faire passer un "message" (plus ou moins "subliminal", soit pour une raison encore plus "tordue".



* Il existe une variabilité de ces manifestations, en nombres, en aspects, en effets induits, en lieux de présence, en comportements, en époques. Cette variabilité ne semble pas pouvoir être nettement corrélée à des périodicités terrestres connues (astronomiques, biologiques, météorologiques, géophysiques...).

Toutefois, cette variabilité existe bien. Est-elle liée à des facteurs extérieurs (et propres à ces manifestations), est-elle pûrement aléatoire ? Pas de réponse connue, à ce jour. Si la variabilité n'est pas aléatoire, et qu'effectivement elle est liée à des facteurs extérieurs, ces facteurs ne peuvent être obtenus que de ceux qui s'y plient, sauf à aller voir sur place.

Comme le souligne Jacques Vallée, il y a en fait conjonction de la répétabilité et de l'aléatoire (ou du pseudo-aléatoire). Une conjonction connue pour être un très efficace moyen de renforcement (de fixation) dans l'esprit des humains (et d'autres espèces), tout en restant à un niveau d'intrusion inférieur à celui pouvant entraîner une réaction sociale et psychologique (perte de la passivité du corps social vis à vis de la manifestation en cours, depuis des décennies, et bien plus).

Arrivé en ce point, il faut bien reconnaître que l'on a fait le tour de la question, pour l'immense majorité des cas (il existe des cas qui vont plus loin dans l'étrange, et dans les informations nouvelles, mais ils sont aussi plus rares).

Malgré l'accumulation maintenant énorme d'observations, et de leurs rapports, l'on ne semble (officiellement) guère plus avancé que dans les années 1950. Si c'est exact, nous voici dans le cas d'un phénomène que nous observons de plus en plus, mais sans pouvoir en comprendre plus à son sujet. Parce que nous ne l'avons pas encore assez observé (soit quantitativement, soit qualitativement) ? Parce que, même déjà suffisamment observé, il ne nous est toujours pas pour autant compréhensible (par manque de connaissance de certains faits fondamentaux [lois physiques, etc.], ou bien par manque de capacité intellectuelle [développment cognitif de notre espèce trop limité, nous rendant impossible l'accès à ce savoir, même s'il nous était fourni]) ?

En fait, peut-être regardons-nous dans la mauvaise direction. Imaginons une route traversant une contrée déserte, mais où un peuple inconnu demeure en fait. Pas bêtes, des membres de cette ethnie ont déjà observé des choses circuler sur cette route, et ils ont décidé d'étudier ce qu'ils voient pour le comprendre. Alors consciencieusement, pendant des générations, ils vont noter des formes, des couleurs, des bruits différents, les heures de passage, etc. Ils vont même (parfois) entrevoir des êtres, à l'intérieur de ces choses, et aussi (exceptionnellement) à proximité, quand les dites choses s'arrêtent (rarement) sur cette route.

Ils peuvent continuer ainsi, pendant des siècles, mais leurs observations ne sont pas près de leur faire comprendre la nature réelle des choses qui passent sur cette route, et encore moins les finalités de ces passages, ni les intentionnalités des êtres qui s'y trouvent. Peut-être commettons-nous la même erreur, en nous polarisant sur des éléments superficiels (formes, couleurs, évolutions, trajectoires, horaires, dates) qui ne nous avanceront pas beaucoup dans la compréhension de la nature réelle de ce qui se passe devant nous.

Le seul résultat concret qui ressort des milliers de témoignages compilés selon plein de paramètres, à ce jour, c'est que les données statistiques (notamment les horaires, les lieux, les durées) qui en découlent rendent l'hypothèse explicative reposant uniquement sur des hallucinations des témoins peu crédible. Il en est de même pour l'hypothèse explicative faisant appel à des phénomènes naturels qui seraient mal interprétés.

Plus trivialement, est-ce juste un manque d'investissement réel de nos moyens disponibles, aussi frustres soient-ils, dans la résolution de ce phénomène ? En attendant, officiellement, nous sommes simplement capables d'assister à ces manifestations, sans pouvoir les comprendre ni les expliquer, sans pouvoir les prédire, sans pouvoir les reproduire, et sans pouvoir les contrôler. Cela fait beaucoup, en matière de lacunes, non ?

Quelles hypothèses peut-on envisager, en partant de la plus simple (la plus plausible ?) à la plus biscornue (en fonction de nos maigres connaissances actuelles) ?


* Origine spatiale :

Notre planète, le système solaire, un autre système stellaire, une autre galaxie, un autre univers, un autre temps ?

Dans notre contexte technologique de terrien, une telle progression est logique, en raisonnant sur la nécessité de performances bien plus avancées à chaque cas par rapport au précédent, et aussi, à nos yeux, d'une impossibilité croissante.

Au niveau des entités observées, rien ne permet de deviner leur capacité de déplacement (espace proche, espace lointain, autres dimensions, etc.) simplement à partir de leurs performances en environnement terrestre, telles qu'elles sont rapportées.

Donc, aucun indice sur la provenance géographique réelle.


* Nature :

- Pûrement virtuelle et "interne" (notre imagination, notre subconcient, etc. ; cf. Jung et autres versions).

Peut-être, mais l'on n'évacue pas ainsi les diverses traces physiques (radar, interactions avec l'environnement, images...). Sauf à considérer que notre psychisme est capable d'agir sur la matière (lire, juste un peu plus loin)...

- Pûrement virtuelle et "externe" (quelque chose ou bien quelqu'un agit sur notre esprit pour nous faire voir des "choses").

Peut-être, mais il a également action physique dans notre environneement (radar, images, traces...).

- Réelle et "interne" (nous faisons effectivement apparaître les Aliens et les OVNI, comme des entités physiques, ainsi que leurs effets, toujours temporairement).

Pourquoi pas, mais à la limite cela devient encore plus "extraordinaire" que du "nuts and bolts".

- Réelle et "externe" (il y a des choses qui se passent sans que nous en soyons la cause, ce qui n'exclut pas que nous en soyons la raison, mais c'est une autre histoire...).

Un très ancien film de Science-Fiction, "Zardoz", exploitait une facette possible de cette hypothèse, avec des humains technologiquement évolués, se faisant passer pour des dieux, auprès de la masse des populations humaines, réduites à une forme de sous-humanité, afin de les exploiter...

Variante n°1 : ces choses n'ont pas de réalités physique (au sens trivial du terme) et l'on est alors dans le domaine des ectoplasmes, des "esprits", des poltergeists, des fées...

Notons au passage que ces "explications", qui relèvent pour nous du paranormal, en leur temps (approximativement jusqu'au 19ème siècle) n'étaient pas des affabulations et des excès de l'imagination des gens, mais plutôt (et au contraire) des tentatives de rationalisation de ce à quoi ils étaient exposés, afin d'y donner une explication "raisonnable" (pour l'époque considérée). Tout comme nous le faisons parfois en recourant aux explications du type foudre en boule, mirage, etc. A chaque époque ses paradigmes et sa rationalité. Le fantastique d'un temps pouvant être le quotidien banal d'un autre...

Variante n°2 : ces choses sont physiques (comme la foudre en boule, ou la météorite, pour rapidement donner deux extrêmes).

version A de la variante 2 : ce sont (les OVNI) des entités biologiques et non pas des engins. Dans ce cas, quid des êtres proprement dits, vus à bord ou à proximité ?

version B, de la variante 2 : ce sont des véhicules automatiques ou commandés directement.

Dans cette version B, de la variante 2, s'il y a engin, il y a fabrication et éventuellement pilotage. Par qui ?

Des terriens (en décalque du capitaine Némo, ou bien des expérimentateurs en lien avec le complexe militaro-industriel), des "vrais" Aliens (voir "origine spatiale", en début de ce texte, pour leurs origines géographiques possibles).

Au niveau des êtres observés, les témoignages font parfois mention du port d'une sorte de scaphandre, ce qui peut laisser envisager des origines (des atmosphères) différentes de la nôtre, pour certains de ces êtres, et compatibles avec la nôtre pour d'autres (soit d'origine, soit par adaptation). C'est peut-être également un leure pour nous faire croire à une origine autre.

Dans cette dernière option (non port de scaphandre), l'on a plus d'explications plausibles qu'il n'en faut : origine terrestre, adaptation par ingénierie génétique, être non-biologique (de l'androïde [automate à apparence biologique] à l'hologramme, sans parler des explications "psychiques").

Sauf erreur de ma part, l'on n'a jamais observé un seul Alien se livrer à des actes biologiques (tels que nous les connaissons sur Terre) : boire, manger, uriner, etc., que ce soit au sol ou bien dans leur engin (cf. : les divers témoignages "d'abductés"). Un indice ?

Certains êtres sont (apparemment) des copies conformes des terriens (les "nordiques"), d'autres déclinent toute une panoplie de formes humanoïdes et même non-humanoïdes (cf. la "littérature" plus qu'abondante à ce sujet). Là encore, rien de conclusif, ni de déterminant. Peut-être les observations sont elles dues, selon les circonstances, à différentes origines parmi celles cités (ou bien d'autres encores).

Je pense que l'opinion de Allen Hinek (en 1977), à ce sujet, mérite attention :

"I do believe," [...] "that the UFO phenomenon as a whole is real, but I do not mean necessarily that it's just one thing. We must ask whether the diversity of observed UFOs . . . all spring from the same basic source, as do weather phenomena, which all originate in the atmosphere", or whether they differ "as a rain shower differs from a meteor, which in turn differs from a cosmic-ray shower." We must not ask [...] what hypothesis can explain the most facts, but we must ask, which hypothesis can explain the most puzzling facts.


Je crois que le phénomène OVNI est réel dans sa globalité, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'il s'agit d'une seule chose. Nous devons nous demander si la diversité des OVNI observés est issue de la même origine, comme avec les phénomènes météorologiques qui sont tous d'origine atmosphérique, ou bien s'ils diffèrent, comme une averse diffère d'un météore, qui à son tour diffère d'un flux de rayons cosmiques. Nous ne devons pas nous demander quelle hypothèse peut expliquer le plus de faits, mais nous devons nous demander quelle hypothèse peut expliquer les faits les plus étonnants.

"There is sufficient evidence to defend both the ETI and the EDI hypothesis," [...]. As evidence for the ETI (extraterrestrial intelligence) [...] the radar cases as good evidence of something solid, and the physical-trace cases. [...] Besides the aspect of materialization and dematerialization [..] the "poltergeist" phenomenon experienced by some people after a close encounter; the photographs of UFOs, some times on only one frame, not seen by the witnesses; the changing form right before the witnesses' eyes; the puzzling question of telepathic communication; or that in close encounters of the third kind the creatures seem to be at home in earth's gravity and atmosphere; the sudden stillness in the presence of the craft; levitation of cars or persons; the development by some of psychic abilities after an encounter. "Do we have two aspects of one phenomenon or two different sets of phenomena?".

Il existe suffisamment de preuves pour défendre à la fois l'hypothèse extraterrestre et l'hypothèse extradimentionnelle. Pour la version extraterrestre il y a les cas d'observation radar qui sont une bonne preuve de quelque chose de solide, tout commes les cas de traces physiques. [En ce qui concerne l'hypothèse extradimentionnelle] A part les actions de matérialisation et de dématérialisation [il y a] le phénomène de poltergeist expérimenté par certaines personnes après une rencontre rapprochée ; des photographies d'un OVNI, parfois sur une seule image, pas vu par les témoins ; les changements de formes sous les yeux des témoins ; l'étonnante question de la communication télépathique ; ou bien le fait que lors de rencontres rapprochées les crétaures semblent être chez elles dans l'atmosphère et le champ de gravité terrestre ; la soudaine immobilité de l'environnement en présence du vaisseau ; la lévitation de véhicules ou bien de personnes ; le développement de certaines capacités psychiques après une rencontre. Avons nous deux aspects du même phénomène ou bien deux ensembles distincts de phénomènes ?

"I hold it entirely possible," [...] "that a technology exists, which encompasses both the physical and the psychic, the material and the mental. There are stars that are millions of years older than the sun. There may be a civilization that is millions of years more advanced than man's. We have gone from Kitty Hawk to the moon in some seventy years, but it's possible that a million-year-old civilization may know something that we don't ... I hypothesize an 'M&M' technology encompassing the mental and material realms. The psychic realms, so mysterious to us today, may be an ordinary part of an advanced technology."

Je soutiens comme tout à fait possible qu'une technologie existe, qui englobe à la fois le physique et le psychique, le matériel et le mental. Il existe des étoiles qui sont plus anciennes que le Soleil, de millions d'années. Il peut y avoir une civilisation qui est plus avancées que la notre, de millions d'années. Nous avons été du Kitty Hawk à la Lune en environ soixante dix années, mais il est possible qu'une civilisation vieille d'un million d'années puisse connaître quelque chose que nous ignorons. Je fais l'hypothèse d'une technologie M&M englobant les domaines du mental et du matériel. Le domaine du psychique, si mystérieux de nos jours, peut être une part ordinaire d'une technologie avancée.

Voilà, cela date d'une trentaine d'année, mais je pense que cela reste toujours valable, et même en intégrant tous les cas qui se sont produits depuis lors.


* Buts (intentions, etc.)

Tout ce que l'on peut dire, c'est que, si la règle qui veut que tout acte volontaire à une raison (qu'elle soit valable ou pas, la meilleure ou pas, compréhensible ou pas), si des êtres sont dans l'environnement de cette planète, c'est qu'il y a au moins une raison à cet état de chose (peut-être plusieurs, communes à tous, ou bien spécifiques à certains).

Compte tenu de la durée cumulée des observations successives, maintenant, ces raisons ne sont pas temporaires (quelques heures, quels jours, quelques mois), mais elles impliquent (pour eux) une présence qui se compte en années, en décennies, en siècles, sinon plus.

Cette durée exclue les explications initiales (celles années 1950/1960) de la mission spatilae d'exploration, qui serait en miroir de nos propres actions (Lune) ou bien de nos futurs projets (Mars, etc.).

Ces raisons nous sont (officiellement) inconnues et rien dans les observations faites ne permet d'avancer la moindre explication. Quant aux rares propos qui auraient été tenus par ces êtres, à destination des témoins, ils sont plus des facteurs de brouillage (voulus ou pas), que des indices à usage d'éclaircissement.

Toutefois, leur buts (qui ont des conséquences, voir plus loin) peuvent être, de leur point de vue (et j'insiste sur ce référentiel) : positifs, négatifs, neutres. Les dits buts peuvent être composites (un mélange de ces trois classes), sur différents champs d'application. Quant à savoir leur nature, c'est toujours un défi, à ce jour.

Je profite de ce passage pour aborder la grande interrogation classique : pourquoi ne prennent-ils pas contact ?

C'est fait, mais on ne le sait pas. Ils n'y tiennent pas pour l'instant. Ils n'en est pas question pour eux. C'est impossible (pour X raisons). Ils n'en ont rien à f..tre ! (liste non-limitative).

Notons au passage que nous pouvons leur être aussi indifférents que ne le sont les poissons que l'on pêche à fin d'étude, et que l'on dissèque pour des raisons scientifiques, sans se prendre la tête avec leurs états d'âme... L'image est crue, mais elle est plausible. Vous pouvez remplacer les poissons par les souris, les rats, les chimpanzés, si vous le voulez.

Sommes-nous en conflit (à plus ou moins basse intensité) avec eux, sans même le savoir (ou bien c'est uniquement su d'une minorité) ? Ce conflit est-il de leur initiative, ou bien de la nôtre (parce que, quelque part, il en a été décidé ainsi, en comité restreint) ?

Autre interrogation, parmi bien d'autres, en ce qui concerne les "abductions" : des Aliens enlèvent de humains pour se livrer à des expériences ; des Aliens enlèvent des humains pour des simulacres d'expériences ; des Aliens utilisent des humains pour enlever d'autres humains et faire des expériences ; des humains croient être enlevés par des Aliens et subir des expériences ; des humains utilisent des Aliens pour enlever d'autres humains pour des raisons inconnues, etc.

Autre opinion courante : les buts de ces opérations seraient des tentatives d'hybridation. Mais de qui vers qui ? Des Aliens vers des Aliens au moyen d'humains ? Des humains vers les Aliens au moyen d'autres humains ? Des humains vers d'autres humains au moyen d'Aliens ?...

Conséquences (de leur présence, pour nous)

Elles sont triples et éventuellement concommittantes : positives, négatives, nulles. En d'autres termes, elles sont un gain, une perte, ni l'un ni l'autre, pour nous. En soulignant de nouveau que cette triplette peut coexister, selon le champ concerné, parmi tous ceux possibles (positif pour ceci, négatif pour cela, etc.).

Dans une analyse plus développée, l'on peut croiser ces trois conséquences avec les trois classes de buts, ce qui nous mène à une combinatoire de neuf possibilités différentes (appairées deux à deux). Je ne les liste pas ici, mais vous pouvez le faire facilement.

Au-dela de cette organisation, que pourrait-on mettre dans chacune de ces neuf cases ? Sans la moindre matière pour alimenter le champ de leurs buts réels (car, en matière de buts supposés, c'est plus le trop plein que le vide qui se présente alors à nous), et l'on est encore bloqué.

L'on pourrait se lancer dans de la prospective (donc, pas de la prévision, nuance !), et alors, l'on pourrait toujours échafauder des hypothèses de buts et en induire des probables conséquences, mais c'est un jeu de l'esprit qui tourne à vide. D'abord, parce que leurs buts réels nous sont sûrement étrangers, peut-être incompréhensibles (dans notre référentiel psychique et culturel). Et même les conséquences, supposées se dérouler dans un contexte plus familier (puisque le nôtre) peuvent être toutes autres que comme supposées initialement (parce que, même dans des domaines connus, l'humain, en tant qu'individu et que groupe, a des comportements parfois imprévisibles, comme l'Histoire en est riche).

Quand on lit des anciens ouvrages de futurologie, la plupart du temps, presque rien de ce qui est aujourd'hui existant n'y est annoncé, et surtout rien de ce qui est aujourd'hui important n'y est mentionné.

Si la diversité des explications (du spatial au paranormal, pour faire court) régne, parmi les personnes s'intéressant au phénomène, un certain consensus existe aussi, en ce qui concerne les aspects récurrents du dit phénomène. Et tout particulièrement le constat qu'il est dissimulateur (puisque épisodique, jouant de furtivité, etc.), et aussi manipulateur (puisqu'il agit puissamment sur notre société dans son ensemble et aussi sur beaucoup de ses membres individuellement).

Il suffit de voir sa présence dans la culture (et bien en dehors de la sphère restreinte de la Science-Fiction), et même dans le merchandising (ce qui est peut-être encore plus révélateur, en ces temps où l'humain se résume parfois au consommateur).

Sans aller chercher bien loin et très ailleurs, il est connu que tout ce qui, dans notre Histoire, a usé de procédés masqués et a conduit des actions d'influence, sur les humains, ne l'a jamais fait dans l'intérêt général de tous. L'on peut donc considérer que ce phénomène présente le même risque potentiel, et d'autant plus que durée, moyens, effets, sont de niveaux bien supérieurs à ce que des acteurs bien terrestres ont été capables de mobiliser. Il devient désormais un vrai "bruit de fond" cuturel. En tant que telle, cette "présence" semble donc pouvoir être cataloguée comme un danger éventuel (en attendant de pouvoir être avéré) pour nous.

Le biais par lequel nous sommes influencés prend peut-être pleinement en compte le fait que, quand nous sommes confrontés à du nouveau, de l'inexplicable, nous avons une tendance naturelle à vouloir résoudre l'énigme qui nous est opposée, par l'observation, l'analyse, etc. Alors, le phénomène nous en donne "en veux-tu en voilà", du mystérieux, de l'étrange, pour arriver à ses fins.

Puisque le but apparent du phénomène semble être "d'agir" sur nous, peut-être que la première ligne de défense serait de refuser "d'être agit", et aussi paradoxal que cela puisse vous apparaître en premier lieu, obtenir cette défense commencerait en décidant "d'ignorer" le phénomène, ce qui le priverait (en partie seulement) de son pouvoir d'action. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne doit pas être étudié (par des personnes et des moyens ad-hoc), mais simplement qu'il serait prudent de soustraire la masse des gens à son influence.

Quitte à paraître encore plus provocateur, peut-être que l'action de bien des associations, revues, sites informatiques, qui communiquent sur le sujet, dans la louable intention d'informer, de faire avancer sa prise en compte, de faire éclater la vérité, etc., sont alors autant de "chevaux de Troie" involontaires (pour la plupart) aidant à l'intensification de "l'action" qui est entreprise contre nous.

D'autant plus que d'autres acteurs, tout à fait humains, eux, ont sûrement profité de ce phénomène pour décider d'exploiter ses effets, dans leur intérêt et vis à vis de leurs agendas particuliers. En d'autres termes, ils ont décidé d'utiliser ce phénomène (et ses effets sur nous), pour l'imiter, et bénéficier ainsi de son impact, à leur profit.

Jacques Vallée (Le Collège invisible) : "... Il existe un groupe sur la Terre qui est au courant de la nature des OVNI et l'utilise pour ses propres buts !".

Donc, la barrière mentale à y opposer, dans notre intérêt, deviendrait protectrice et contre le "vrai phénomène" et contre ses "imitations". D'autant plus qu'il existe peut-être des sortes de "back-doors", dans nos processus mentaux et notre psychisme, qui permettent à ceux qui les connaissent de facilement (et discrètement) contourner les mécanismes de contrôle et de défense qui nous protègent dans des circonstances plus classiques.

Un psychiatre cité par Jacques Vallée (Le Collège Invisible) : "J'ai été frappé par les assertions des êtres des OVNI qui n'ont apparemment aucun sens. Plutôt que de chercher une signification à des déclarations absurdes, je crois que vous pourriez leur chercher un autre but, par exemple leur emploi à la fois comme technique hypnotique (par confusion voulue) et pour envoyer des messages télépathiques, ainsi que dans certaines guérisons psychiques" ... "Quand une personne est distraite par l'absurde ou le contradictoire, et que son esprit cherche un sens, elle est extrêmement vulnérable au transfert de pensée, à la réception de soins psychiques, etc.. Tout ce que cette personne reçoit par transfert de pensée devient bien entendu sa pensée propre, et elle n'y oppose aucune résistance...".

Le problème majeur (au sens "d'ennuis en perspective") serait alors notre volonté de vouloir résoudre les problèmes (au sens "d'interrogations") que nous pose le phénomène. Notre problème (risque potentiel encouru) serait de réagir au problème (phénomène se manifestant), comme il l'espère (et en a besoin, pour arriver à ses fins). Le manipulateur se servant des forces habituelles du manipulé (ses capacités cognitives) comme des points faibles à exploiter.

Bien de la méfiance, pensez-vous ? Peut-être, mais toutes les traditions (mythologiques, religieuses, folkloriques, culturelles) mettent en garde sur la nécessité de ne pas prendre tout ce que l'on voit, entend, vit, pour "argent comptant", et elles avertissent que les apparences peuvent être très trompeuses (et dangereuses).

A un niveau bien plus terre à terre, rappelons-nous comment ont fini nos interactions avec des peuples moins technologiquement évolués que nous, et surtout qui ont commis l'erreur (au moins dans les premier temps) de considérer les blancs comme des dieux (ou bien des messagers des dieux), bienveillants (ou bien qui devaient être obéis)...


REMARQUE PERSONNELLE :

Ce qui précède juste m'amène à penser que la petite phrase qui figure dans le cartouche final de chacun de mes textes, et qui est citée de Charles Fort, est bien plus qu'une hypothèse... Et c'est tout sauf rassurant...

Un peu comme pour les dindes, à la veille de Noël, qui s'interrogent sur les couleurs et les formes des décorations, sans se douter de leur signification pour elles (en termes de conséquences) ...

Entre ceux qui savent, ceux qui ne savent pas, ceux qui savent qu'ils savent, ceux qui croient savoir, ceux qui ne savent pas qu'ils savent, ceux qui ne savent pas qu'ils ne savent pas...


IN FINE (pour l'instant)

Comme je le soulignais déjà, plus tôt dans ce même texte, la récolte est vraiment maigre (en matière de compréhension de ce qui nous arrive), après au moins un siècle d'observations, avec des moyens bien plus développés que dans des temps plus reculés, et il n'y a vraiment pas de quoi être fier.



SAUF QUE...

Quand on prend connaissance des capacités actuelles de surveillances tous azimuts, dans tous les domaines (sol, mer, air), dans tous les modes (thermique, magnétique, optique, électrique, sonore, etc.), des Etats les plus technologiques, l'on a du mal à continuer à avaler la version officielle qui dit approximativement : "...nous ne savons rien sur ce phénomène, qui semble d'ailleurs être inexistant...".

Pour en savoir un peu plus, en matière de possibilités de détection (et donc de surveillance), je vous suggère de lire, en détail (et même entre les lignes), ces liens (en anglais) :

http://en.wikipedia.org/wiki/Smartdust
http://en.wikipedia.org/wiki/Utility_fog
http://en.wikipedia.org/wiki/MASINT

Et encore, ce ne sont là que des bribes, qui ont filtré dans le domaine public. Peut-être 10% de ce qui est désormais possible (peut-être même moins). De plus, l'on peut tabler sur un décalage temporel d'au moins cinq à dix années (bien plus, pour les domaines les plus sensibles), entre ce qui est maintenant connu de nous, et ce qui existe déjà...

Il est donc plus que probable que, à certains niveaux supérieurs, dans certains (le) pays le(s) plus évolué(s), l'on en sait bien plus, sur les OVNI, que ce que l'on nous en fait croire (ou bien, et plus encore, ce que l'on tente de nous en faire renoncer de croire...).

Ce décalage existe-t-il seulement pour la simple capacité de détection et d'analyse des OVNI (entre ce qui nous est connu et ce qui se passe réellement), ou bien est-il aussi présent, ailleurs (par exemple, en matière de reproduction de certaines performances, voire de relations directes) ?

C'est une excellente question...


TENTATIVE DE PERSPECTIVE

Une mise en perspective à très long terme, comme la tente Jacques Vallée, l'amène à faire certaines constatations :

Le phénomène OVNI semble être présent, dans notre environnement, sinon depuis toujours, au moins depuis très longtemps (des millénaires : cf. "Wonders in the sky").

Si certaines formes du phénomène semblent quasi-immuables : choses volantes de types "cigares et disques" ; d'autres sont évolutives, et semblent même se conformer à "l'air du temps" selon chaque époque : "airships" (avec roues à aubes ou hélices, et ancre comme haubans de la marine à voile) du 19ème siècle au USA ; véhicules spatiaux au 20ème siècle, formes d'appareils furtifs terrestres au 21ème siècle, etc.

Bref, c'est toujours une technologie "plausible" (et "compréhensible") pour les témoins qui leur est montrée, mais également suffisamment en avance sur les possibilités terrestres du moment, pour "justifier" une situation les mettant hors d'atteinte.

Par contre, les témoins des airships du 19ème siècle parlent de vitesses de départ fulgurantes ("comme une balle de fusil"), des vitesses qui sont en contradiction avec l'aspect apparent (tenant à la fois du dirigeable amélioré et du bateau) des airships ; tout comme les témoins des soucoupes du 20ème siècle parlent de vitesses de départ extraordinaires (ou de disparitions subites). Ce qui pourrait effectivement amener à penser que l'aspect extérieur (airship, puis véhicule spatial) est bien "intentionnel" et non pas "fonctionnel", comme une sorte de déguisement de la nature réelle de ce qui est vu, et dont les performances intrinsèques sont sans lien organique avec cette apparence visuelle.

Jacques Vallée (Le Collège Invisible) : "Je crois donc que la croyance aux visiteurs extra-terrestres que l'on trouve chez les amateurs de "soucoupes volantes" est encore un piège par lequel le phénomène va donner de lui-même une explication acceptable, tout en masquant la nature infiniment plus complexe et peut-être inimaginable pour l'homme actuel, de la technologie qu'il met en oeuvre."

Même évolution de la part des "équipages" : ils ont des tenues de marins ou bien des vêtements de type redingote, pour ceux vus à bord des airship ; ils portent des scaphandres de cosmonautes, à bord des véhicules aériens du 20ème siècle. Et dans des récits plus anciens, comme en Chine médiévale, ils sont "attifés" comme des mandarins...

Sans parler de leur attitude vis à vis des témoins (dans le cas des rencontres rapprochées), qui est toujours en lien avec la culture du lieu et du moment (ils demandent de l'eau et du sulfate de cuivre aux fermiers américains du 19ème siècle ; des engrais aux fermiers des USA au 20ème siècle, etc.). En clair, il y a imitation du contexte culturel du témoin, même dans le comportement (la façon de se conduire). Autre continuité, par delà les apparences vestimentaires (qui évoluent au fil du temps) : des dialogues apparememnt incohérents (surréalistes, etc.).

Jacques Vallée souligne là un point intéressant : dans les évènements, notamment les plus intenses (RR3 et plus), il semble que les visiteurs soient donc toujours en "phase" avec leur interlocuteur : on parle agriculture avec un fermier ; on brandit des armes avec des policiers ; on guérit un docteur, etc.

Ce qui l'amène à suggérer que le vécu du témoin (qui est donc présent dans son esprit) est utilisé pour fournir la trame (le scénario) de la rencontre, lors de ces évènements. Ce qui pousse à s'interroger sur la réalité de ces évènements ("réalité" étant entendu au sens de spontanéité et de matérialité concrète ; par opposition à une situation "construite", "artificielle", et puisée dans le "mental" du témoin).

Jacques Vallée (Le Collège Invisible) : "Il est possible que le phénomène nous fourvoie à dessein. sa manifestation sous forme de déclarations dans notre langue peut être empreinte d'absurdité ou d'autres effets sémantiques complexes. Il peut aussi s'agir d'une forme de pensée pure qui emprunte des éléments dans le cerveau des personnes présentes et se modèle d'après ce qu'elle y trouve." ... "Autrement dit les OVNI présentent à chaque occasion de rencontre une scène qui utilise les éléments disponibles dans la réalité du témoin... "... un effet inconnu se manifeste et il utilise le contenu de l'esprit des humains qui se trouvent là."

En zoomant encore plus en arrière (cf. "Chronique des apparitions extraterrestres"), Jacques Vallée établit des parallèles, d'une part entre les récits fantastiques des temps plus anciens et les personnages qui s'y rattachent (fées, lutins, etc.) comme les interactions qui se produisent ; et d'autres part, les récits, personnages, interactions avec les visiteurs actuels. Juste un exemple : dans les récits de rencontres avec des personnages relevant du fantastique, il est fait mention de deux phénomènes biens actuels avec les oVNI : les situations de "missing times" et des vitesses d'écoulement du temps qui sont différentiées (entre le monde d'ici, et celui où sont temporairement transportés les témoins). C'est peut-être plus qu'une coïncidence, cette similarité...

En résumé, pour Jacques Vallée, une présence (de nature mi-psychique mi-matérielle) existerait depuis peut-être toujours, qui cohabiterait avec nous (de façon épisodique ou permanente) dans notre environnement immédiat, qui serait douée de la capacité de nous faire prendre des "vessies pour des lanternes" (à sa seule volonté), et qui serait capable "d'entrer et de sortir" de notre réalité quotidienne selon des moyens qui nous échappent (alors que nous sommes dans l'impossibilité d'en faire autant "dans l'autre sens").

De plus, cette présence interfèrerait avec nous, selon des méthodes et des moyens dont le sens nous échappe, et pour des finalités inconnues (envers nous), en se dissimulant derrière différents simulacres (variables selon les époques et les civilisations).

Les véhicules spatiaux et les extraterrestres étant alors la version actuelle de cette suite de simulacres variables.

Jacques Vallée (toujours dans "Le Collège Invisible") avance cinq éléments clés (que j'ai résumés ici) :

1 - Ce que nous appelons un "objet volant non indentifié" n'est en fait ni un objet ni une chose volante.

2 - Les OVNI ont été vus pendant toute l'histoire connue et ont toujours reçu une explication en termes de la culture-hôte.

3 - La tendance actuelle à regarder les OVNI comme des visiteurs venus de l'Espace n'est pas basée sur un raisonnement entièrement logique.

4 - La clef de la compréhension du phénomène réside dans les effets physiques qu'il produit (ou dans le changement de conscience psychique qu'il peut facilter chez ceux qui l'observent).

5 - Le contact entre les témoins humains et le phénomène OVNI se produit sous des conditions contrôlées par ce dernier.


QUELQUES MATIERES A REFLEXION :

Aimé Michel (dans "Le Collège Invisible") :

"Ce qu'il décrit (NDR : il s'agit de Jacques Vallée), c'est effectivement le lent basculement d'une civilisation, se développant dans l'indifférence générale."

"Vallée montre fort bien dans ce livre qu'un des camouflages les plus sûrs pour échapper à l'attention de l'élite intellectuelle d'une culture fondée sur la science et la raison, c'est l'absurdité."

"La question est de savoir si la nature même de l'essor scientifique le met vraiment à l'abri de tout risque d'effondrement. Et précisément, je vois à la science un talon d'Achille qui, sauf imprévisible révolution, me semble irrémédiable. Si le "système de contrôle", dont parle Vallée attaque la science par ce défaut, il ne saurait exister aucun moyen de s'en rendre compte, et donc aucune riposte. Ce talon d'Achille, c'est la nature statistique du constat scientifique".

Jacques Vallée (dans son roman "Le satellite sombre") :

"Le connu d'un objet, ce n'est que sa portion actuellement perceptible, mais sachez qu'en vérité l'objet, le réel objet, s'étend profondément dans l'inconnu, comme la grande masse de l'iceberg, caché sous la mer".

Jacques Vallée (dans "Le Collège invisible") :

"Je crois donc que notre culture, notre éducation et notre entraînement nous conduisent à voir le monde d'une certaine façon et, apparemment, nous conduisent à ignorer confortablement, ou à rejeter, les aspects de la réalité qui n'ont pas une place commode".

Paul Claudel :

"Le sceptique est un homme qui ne se doute de rien"


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" I see the bad moon rising.
I see trouble on the way...."

("Bad Moon Rising", par the Creedence Clearwater Revival)


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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Sam 17 Sep 2011, 17:03
Je découvre ce fil et les interventions de Janus que je trouve extrêmement pertinentes.

Il me semble que ce type d'intervention bien développée (il y en a d'autres sur ce forum) mériterait de faire l'objet d'un "document", d'une "monographie", par exemple sous forme de PDF, voire d'e-book, plus facilement accessible que des posts successifs (voir la rubrique "Dossiers OVNIs") noyés au milieu des nombreuses rubriques de ce forum un tant soit peu touffu. tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 306977

Le post ci-dessus (accompagné d'un titre) pourrait constituer le premier ouvrage de cette "bibliothèque", avec l'accord bien entendu de son auteur.

Qu'en pensent les membres du forum ?
Il va de soi que si cette idée est acceptée, je m'y colle pour créer ces docs, à proposer par exemple par la "Team".

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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Dim 18 Sep 2011, 14:57
Tout à fait d'accord.J'espère que le "Wonders in the sky" sera traduit dans pas trop longtemps (pas comme "ovnis sur l'Hudson"...enfin J.Vallée est bon vendeur chez nous...).C'est ce que je pense aussi du phénomène,sans originalité puisque A.Michel,J.Vallée ou Michel Picard ont déjà arpenté ce chemin.

Quant à C.C.R,c'est un des premiers groupes qui ont percé la couche de Tino Rossi et Dario Moreno de mes parents (avec Les Beatles bien sur!).

Nostalgie...quand tu nous tiens.

Cordialement.
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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Mer 21 Sep 2011, 14:39
Voici deux exemples de ce que je propose, chacun au format PDF et au format ePub (pour liseuses électroniques, mais peuvent également être lus sur PC avec Adobe Digital Editions [gratuit], ainsi qu'avec l'extension EPUBReader de Firefox).

Ce sont des réflexions très intéressantes de Janus reprises des posts précédents :


"Essai de synthèse sur les OVNIs" :

PDF : http://www.petit-fichier.fr/2011/09/21/ufo2/

EPUB : http://www.petit-fichier.fr/2011/09/21/essai-de-synthese-sur-les-ovnis-janus


"Des influences culturelles sur les observations d'OVNIs" :

PDF : http://www.petit-fichier.fr/2011/09/21/ufo1/

EPUB : http://www.petit-fichier.fr/2011/09/21/des-influences-culturelles-sur-les-obser-janus/


Je suis preneur de toute observation ou remarque.

Cordialement.

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tutti frutti - Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni - Page 9 Empty Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni

Mer 21 Sep 2011, 19:00
Très bonne idée, okapi !

Il s'avère que ce fil "tutty frutty" est quasiment le seul où intervient Janus, il y post donc ses réflexions assez régulièrement....
Je pense que nous sommes nombreux à attendre patiemment ses posts et j'avoues que j'aime vraiment ses intervention, donc qu'il y est ses petits fichiers à sauvegarder au cas où il y est un gros bugg n'est pas une mauvaise idée !!(àmha)

Merci à Janus pour son derniers post ! hreh
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