- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 30 Juil 2012, 20:13
Bonsoir à tous,
Merci Sylvain pour le "peach" de ce chapitre du tandem BOURRET -VELASCO....A la réflexion, la probabilité pour qu'un contact entre deux Humanités se déroule ainsi me paraît probable....Et je dirais presque NECESSAIRE....Car l Humanité la plus "avancée" devra/saura prendre garde de préserver celle présente sur la planète "réceptrice", la "respecter" (ses lois, ses coutumes, ses religions, ses modes d' organisation sociale et politique...)..
.Le contact devra alors nécessairement être lent, progressif, avec une imprégnation "soft"dans les esprits (admettre que c'est possible) pour accepter que l 'ALTERITE d'une "EXO"HUMANITE.puisse être accueillie pour le bénéfice des deux parties ...Et ce afin de ne pas engendrer , à aucun prix , un ETHNOCIDE de Civilisation ( c'est à dire la destruction de la plus "faible", la moins "évoluée" , par la plus "forte"...Bref, on pourrait développer à l 'infini ou presque le sens donné à ces mots , mais l 'esprit est là......Finalement , c'est peut être ce que les TERRIENS actuels sont en train de "vivre" depuis 65 ans (si l 'on considère que l 'année 1947 est l 'année fondatrice de l ufologie moderne).
..L 'AVENIR, des Civilisations Galactiques "mes biens chers frères, mes biens chères soeurs " ( pas d'inquiétude , je parodie seulement la chanson d'EDDY MITCHELL, mais je trouve que c'est bien adapté au contexte) , l AVENIR disais-je , est peut être en train de se dessiner sous nos yeux ...
Ufologiquement vôtre STANALPHA .
Merci Sylvain pour le "peach" de ce chapitre du tandem BOURRET -VELASCO....A la réflexion, la probabilité pour qu'un contact entre deux Humanités se déroule ainsi me paraît probable....Et je dirais presque NECESSAIRE....Car l Humanité la plus "avancée" devra/saura prendre garde de préserver celle présente sur la planète "réceptrice", la "respecter" (ses lois, ses coutumes, ses religions, ses modes d' organisation sociale et politique...)..
.Le contact devra alors nécessairement être lent, progressif, avec une imprégnation "soft"dans les esprits (admettre que c'est possible) pour accepter que l 'ALTERITE d'une "EXO"HUMANITE.puisse être accueillie pour le bénéfice des deux parties ...Et ce afin de ne pas engendrer , à aucun prix , un ETHNOCIDE de Civilisation ( c'est à dire la destruction de la plus "faible", la moins "évoluée" , par la plus "forte"...Bref, on pourrait développer à l 'infini ou presque le sens donné à ces mots , mais l 'esprit est là......Finalement , c'est peut être ce que les TERRIENS actuels sont en train de "vivre" depuis 65 ans (si l 'on considère que l 'année 1947 est l 'année fondatrice de l ufologie moderne).
..L 'AVENIR, des Civilisations Galactiques "mes biens chers frères, mes biens chères soeurs " ( pas d'inquiétude , je parodie seulement la chanson d'EDDY MITCHELL, mais je trouve que c'est bien adapté au contexte) , l AVENIR disais-je , est peut être en train de se dessiner sous nos yeux ...
Ufologiquement vôtre STANALPHA .
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- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 30 Juil 2012, 21:55
Merci à tous pour vos contributions.
Stanalpha1 :
Sylvain, merci pour ces références, j’irai faire un tour pour en prendre connaissance.
Seb91
J’ai volontairement été provocatrice dans la présentation des paramètres connus de l’équation de Drake en faisant juste un peu de prospective, tenant compte des dernières avancées scientifiques et des futurs instruments d’observation qui vont être mis en service dans les prochaines années et qui devraient contribuer sans nul doute à établir de façon précise les 5 premiers paramètres de cette équation.
Dire que seuls les 2 premiers paramètres commencent à être connus et que pour le reste c’est du brouillard, c’est pour le moins incomplet et peu représentatif de la formidable effervescence qui domine ce champ de recherche, mais c’est effectivement conforme au dogme pseudo sceptique d’une confondante conformité et qui est bien dans la lignée des « science et vie », « futura science » et compagnie.
Pour le paramètre « ne », je vous renvoie à tous les travaux récents concernant l’étude des zones habitables autour des étoiles et notamment les étoiles de type M, les plus nombreuses de la galaxie. Vous pourrez par exemple vous plongez dans celui-ci qui fourmille de références. A titre anecdotique je vous engage à faire une comparaison de ce papier avec quelques lettres ummites, ces derniers ne semblent finalement pas si nuls en astronomie que cela contrairement à ce que leurs détracteurs nous racontent…
M Stars as Targets for Terrestrial Exoplanet Searches and Biosignature Detection
http://online.liebertpub.com/doi/pdfplus/10.1089/ast.2006.0125
Pour le paramètre « fl » je vous suggère de lire le papier très récent suivant qui remet en selle la panspermie généralisée au niveau de l’univers (Cf Arrhenius, Fred Hoyle, N. Chandra Wickramasinghe, etc.)
Mini-review: Probing the limits of extremophilic life in extraterrestrial environment‐simulated experiments
http://arxiv.org/pdf/1207.2098v1.pdf
Quant à « fi », les nouveaux moyens d’observation qui vont être mis en place dans les prochaines années devraient apporter une réponse définitive à cette question et en même temps nous amener une révolution équivalente sinon plus importante que la révolution copernicienne.
Opérationnels dans les 10 ans qui viennent:
http://www.gmto.org/
http://www.tmt.org/
http://www.jwst.nasa.gov/
http://www.jwst.nasa.gov/videos_general_3.html
http://www.esa.int/esaSC/120382_index_0_m.html
http://planetquest.jpl.nasa.gov/TPF/tpf
Je me permets de reprendre votre dernière formulation pour lui donner le caractère « scientifique » qu’il convient :
« Une des valeurs possibles pour cette équation est 1 (Nous) encore faut-il savoir si notre civilisation est intelligente… »
Car évoquer « la valeur possible pour cette équation… » c’est d’une certaine façon insinuer quelle serait, quelque part, la seule réponse valable, ce qui serait en contradiction patente avec les principes d’uniformité de la nature, de plénitude et de Copernic (dit principe de médiocrité) sans apporter le moindre élément tangible vous permettant d’affirmer cela.
Quant à savoir si notre civilisation est intelligente, encore faudrait-il définir ce que l’on entend par là.
Stanalpha1 :
Je suis d’accord avec vous et ces messages sont en fait destinés à nous mêmes… Je m’explique, comme d’ailleurs évoqué dans l’article précédent, la préparation et l’envoi de ces messages ont le mérite de préparer la communauté humaine à la perspective de l’altérité éloignée. C’est une façon de se projeter au delà de la planète et je pense qu’il s’agit d’un des principaux mérites de ces démarches.Pourquoi adresser des signaux à des Aliens qui seraient déjà là tout près , dans notre environnement immédiat , qui ont d'une façon ou d'une autre un accès à l 'internet ?.Bref , qui sont peut-être déjà "chez nous" , parmi nous ,sous une forme ou sous une autre ...Celà devient pour moi presque une incongruité !!
Sylvain, merci pour ces références, j’irai faire un tour pour en prendre connaissance.
Seb91
J’ai volontairement été provocatrice dans la présentation des paramètres connus de l’équation de Drake en faisant juste un peu de prospective, tenant compte des dernières avancées scientifiques et des futurs instruments d’observation qui vont être mis en service dans les prochaines années et qui devraient contribuer sans nul doute à établir de façon précise les 5 premiers paramètres de cette équation.
Dire que seuls les 2 premiers paramètres commencent à être connus et que pour le reste c’est du brouillard, c’est pour le moins incomplet et peu représentatif de la formidable effervescence qui domine ce champ de recherche, mais c’est effectivement conforme au dogme pseudo sceptique d’une confondante conformité et qui est bien dans la lignée des « science et vie », « futura science » et compagnie.
Pour le paramètre « ne », je vous renvoie à tous les travaux récents concernant l’étude des zones habitables autour des étoiles et notamment les étoiles de type M, les plus nombreuses de la galaxie. Vous pourrez par exemple vous plongez dans celui-ci qui fourmille de références. A titre anecdotique je vous engage à faire une comparaison de ce papier avec quelques lettres ummites, ces derniers ne semblent finalement pas si nuls en astronomie que cela contrairement à ce que leurs détracteurs nous racontent…
M Stars as Targets for Terrestrial Exoplanet Searches and Biosignature Detection
http://online.liebertpub.com/doi/pdfplus/10.1089/ast.2006.0125
Pour le paramètre « fl » je vous suggère de lire le papier très récent suivant qui remet en selle la panspermie généralisée au niveau de l’univers (Cf Arrhenius, Fred Hoyle, N. Chandra Wickramasinghe, etc.)
Mini-review: Probing the limits of extremophilic life in extraterrestrial environment‐simulated experiments
http://arxiv.org/pdf/1207.2098v1.pdf
En tout, les données collectées suggèrent la possibilité intéressante de l’existence d’une vie microbienne au delà de la Terre et de son transfert parmi les corps habitables que nous avons appelé microlithopanspermie.
Quant à « fi », les nouveaux moyens d’observation qui vont être mis en place dans les prochaines années devraient apporter une réponse définitive à cette question et en même temps nous amener une révolution équivalente sinon plus importante que la révolution copernicienne.
Opérationnels dans les 10 ans qui viennent:
http://www.gmto.org/
http://www.tmt.org/
http://www.jwst.nasa.gov/
http://www.jwst.nasa.gov/videos_general_3.html
http://www.esa.int/esaSC/120382_index_0_m.html
http://planetquest.jpl.nasa.gov/TPF/tpf
Je me permets de reprendre votre dernière formulation pour lui donner le caractère « scientifique » qu’il convient :
« Une des valeurs possibles pour cette équation est 1 (Nous) encore faut-il savoir si notre civilisation est intelligente… »
Car évoquer « la valeur possible pour cette équation… » c’est d’une certaine façon insinuer quelle serait, quelque part, la seule réponse valable, ce qui serait en contradiction patente avec les principes d’uniformité de la nature, de plénitude et de Copernic (dit principe de médiocrité) sans apporter le moindre élément tangible vous permettant d’affirmer cela.
Quant à savoir si notre civilisation est intelligente, encore faudrait-il définir ce que l’on entend par là.
- luigi1973Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 30 Juil 2012, 22:13
Bonsoir à tous,
En effet le fil de cette discussion est vraiment très intéressant. Tout d'abord, merci encore à M51M51 pour vos lectures et analyses qui nous enrichissent toujours plus encore. "Merci" également à Hocine pour son intervention nous remettant un peu "en place" au sujet du désintérêt des aliens envers nous. Idem pour Sylvain Vella, avec cette synthèse du chapitre qui nous montre comment l'homme pourrait devenir l'alien d'un autre monde. Et en effet très bonne dernière remarque de Stanalpha.
En ce qui me concerne, la lecture de vos écrits m'inspire cette réflexion : j'ai lu récemment que l'évolution naturelle sélectionnait les êtres humains "angoissés"! En effet, selon cette étude, la méfiance et l'angoisse associée (pas l'angoisse négative qui paralyse) donne plus de chances de survie à une population qu'à des individus téméraires. Dès lors, on peut appliquer cette règle aux aliens. Et si justement les aliens présentaient les mêmes caractéristiques => explication du paradoxe de Fermi, explication de leur furtivité etc. ? A vos commentaires.
Par ailleurs, voici une seconde question. Pourquoi parle-t-on de l'humanité? Et si nous avions des gènes communs avec d'autres civilisations (par exemple théorie de la panspermie) ? Se considérer comme "l'humanité" nous isole-t-il pas psychologiquement? Nous ne connaissons pas vraiment nos origines, et si une partie de nos origines venait d'ailleurs? Comme je l'avais imaginé dans un autre post : une culture, un savoir alien a besoin de s'étendre pour survivre, ainsi lorsqu'une planète est découverte les aliens engendrent dans l'espèce la plus évoluée les aptitudes et la curiosité qui permettront à cette espèce d'assimiler le savoir de ces aliens et ainsi perpétuer ce cycle. Finalement, nous sommes peut-être tous "un peu" aliens. Nous avons un univers commun, mais en ce moment nous vivons sur la Terre. D'ailleurs, ne trouvez-vous pas bizarre qu'il y ait si peu d'investissements dans l'archéologie ? Comment se fait-il que nous ne savons persque rien des hommes de -100 000 ans à -10 000 ans, alors qu'on connaît presque tout des dinosaures? Ces incohérences éveillent ma méfiance car je ne crois pas au hasard.
Amicalement.
En effet le fil de cette discussion est vraiment très intéressant. Tout d'abord, merci encore à M51M51 pour vos lectures et analyses qui nous enrichissent toujours plus encore. "Merci" également à Hocine pour son intervention nous remettant un peu "en place" au sujet du désintérêt des aliens envers nous. Idem pour Sylvain Vella, avec cette synthèse du chapitre qui nous montre comment l'homme pourrait devenir l'alien d'un autre monde. Et en effet très bonne dernière remarque de Stanalpha.
En ce qui me concerne, la lecture de vos écrits m'inspire cette réflexion : j'ai lu récemment que l'évolution naturelle sélectionnait les êtres humains "angoissés"! En effet, selon cette étude, la méfiance et l'angoisse associée (pas l'angoisse négative qui paralyse) donne plus de chances de survie à une population qu'à des individus téméraires. Dès lors, on peut appliquer cette règle aux aliens. Et si justement les aliens présentaient les mêmes caractéristiques => explication du paradoxe de Fermi, explication de leur furtivité etc. ? A vos commentaires.
Par ailleurs, voici une seconde question. Pourquoi parle-t-on de l'humanité? Et si nous avions des gènes communs avec d'autres civilisations (par exemple théorie de la panspermie) ? Se considérer comme "l'humanité" nous isole-t-il pas psychologiquement? Nous ne connaissons pas vraiment nos origines, et si une partie de nos origines venait d'ailleurs? Comme je l'avais imaginé dans un autre post : une culture, un savoir alien a besoin de s'étendre pour survivre, ainsi lorsqu'une planète est découverte les aliens engendrent dans l'espèce la plus évoluée les aptitudes et la curiosité qui permettront à cette espèce d'assimiler le savoir de ces aliens et ainsi perpétuer ce cycle. Finalement, nous sommes peut-être tous "un peu" aliens. Nous avons un univers commun, mais en ce moment nous vivons sur la Terre. D'ailleurs, ne trouvez-vous pas bizarre qu'il y ait si peu d'investissements dans l'archéologie ? Comment se fait-il que nous ne savons persque rien des hommes de -100 000 ans à -10 000 ans, alors qu'on connaît presque tout des dinosaures? Ces incohérences éveillent ma méfiance car je ne crois pas au hasard.
Amicalement.
- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 30 Juil 2012, 23:07
Cher Ami LUIGI,
Je laisse le soin aux autres membres de répondre à votre première question...Pour ce qui est de la seconde, et je connais un peu le domaine ...Je ne suis absolument pas d'accord avec l 'assertion "on ne connaît presque rien des hommes de " MOINS 100 000 ans A MOINS 10 .000" ans ....Pour première preuve,
et elle est quasi " immédiate" ..Foncez chez votre buraliste de quartier et demandez lui le POINT N° 2079 du jeudi 19 juillet 2012...Il aura peut être encore un invendu non retourné .....Une bonne quinzaine de pages sont consacré à l HUMANITE et SES ORIGINES....Cet article de vulgarisation "grand public" est très bien fait, clair, et précis ..Il fourmille de dates ....Et donne une double vision de l histoire de l Homme ....Celle des paléontologues et celle des généticiens ..Ces deux disciplines permettent de comparer, corroborer des thèses, recouper des résultats, d'apporter des précisions de nature scientifique via l'analyse des ADN ..
.Et si le sujet vous intéresse , vous pouvez approfondir vos connaissances en achetant les livres des deux spécialistes français dans le domaine : YVES COPPENS, le co- découvreur de LUCY une de nos ancêtres très lointaine (c'était en effet une gracile jeune fille), ..et/ou ceux de Pascal PICQ, son cadet,autre auteur de plusieurs livres passionnants sur l Histoire de l 'Aventure humaine ...voir leur bibliographie très copieuse sur le net .
Autre argument: j'ai vu récemment une exposition remarquable dont le thème était "100 000 ans de circulation des Hommes en ALSACE". ( au MUSEE ARCHEOLOGIQUE DU PALAIS DES ROHAN A STRASBOURG ) avec tout ce que l 'on peux imaginer comme trouvailles /des objets, outils, bijoux , armes fabriquées , reconstruction de son environnement,les animaux qui vivaient à cette époque dans ma région .avec commentaire audio visuel, bouquins à l appui.... Bref: passionnant !..Le dossier de communication est visible sur GOOGLE ..
En conclusion cher LUIGI, approfondissez en priorité l'histoire de l 'aventure buissonnante de l 'Homo" habilis "ou homo "ergaster", qui est devenu ce que nous sommes aujourd hui , des homo sapiens sapiens , mais après, sacre bleu , moultes et moultes péripéties, ou l 'intervention divine ou "Alien" n'est pas forcément nécessaire !!
Amitiés STANALPHA
Je laisse le soin aux autres membres de répondre à votre première question...Pour ce qui est de la seconde, et je connais un peu le domaine ...Je ne suis absolument pas d'accord avec l 'assertion "on ne connaît presque rien des hommes de " MOINS 100 000 ans A MOINS 10 .000" ans ....Pour première preuve,
et elle est quasi " immédiate" ..Foncez chez votre buraliste de quartier et demandez lui le POINT N° 2079 du jeudi 19 juillet 2012...Il aura peut être encore un invendu non retourné .....Une bonne quinzaine de pages sont consacré à l HUMANITE et SES ORIGINES....Cet article de vulgarisation "grand public" est très bien fait, clair, et précis ..Il fourmille de dates ....Et donne une double vision de l histoire de l Homme ....Celle des paléontologues et celle des généticiens ..Ces deux disciplines permettent de comparer, corroborer des thèses, recouper des résultats, d'apporter des précisions de nature scientifique via l'analyse des ADN ..
.Et si le sujet vous intéresse , vous pouvez approfondir vos connaissances en achetant les livres des deux spécialistes français dans le domaine : YVES COPPENS, le co- découvreur de LUCY une de nos ancêtres très lointaine (c'était en effet une gracile jeune fille), ..et/ou ceux de Pascal PICQ, son cadet,autre auteur de plusieurs livres passionnants sur l Histoire de l 'Aventure humaine ...voir leur bibliographie très copieuse sur le net .
Autre argument: j'ai vu récemment une exposition remarquable dont le thème était "100 000 ans de circulation des Hommes en ALSACE". ( au MUSEE ARCHEOLOGIQUE DU PALAIS DES ROHAN A STRASBOURG ) avec tout ce que l 'on peux imaginer comme trouvailles /des objets, outils, bijoux , armes fabriquées , reconstruction de son environnement,les animaux qui vivaient à cette époque dans ma région .avec commentaire audio visuel, bouquins à l appui.... Bref: passionnant !..Le dossier de communication est visible sur GOOGLE ..
En conclusion cher LUIGI, approfondissez en priorité l'histoire de l 'aventure buissonnante de l 'Homo" habilis "ou homo "ergaster", qui est devenu ce que nous sommes aujourd hui , des homo sapiens sapiens , mais après, sacre bleu , moultes et moultes péripéties, ou l 'intervention divine ou "Alien" n'est pas forcément nécessaire !!
Amitiés STANALPHA
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- luigi1973Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 30 Juil 2012, 23:46
Bonsoir cher Stanalpha et ami,
Et bien, tout simplement merci et mea culpa sur l'assertion concernant la période de -100 000 ans à -10 000 ans.
Ok... Enfin, la théorie de panspermie peut-elle subsister ? Car à mon humble avis il est très difficile de prouver que cette théorie (de ce type i.e. très complexe) est vraie mais il est encore plus difficile de prouver qu'elle est fausse...
Amitiés.
Et bien, tout simplement merci et mea culpa sur l'assertion concernant la période de -100 000 ans à -10 000 ans.
Ok... Enfin, la théorie de panspermie peut-elle subsister ? Car à mon humble avis il est très difficile de prouver que cette théorie (de ce type i.e. très complexe) est vraie mais il est encore plus difficile de prouver qu'elle est fausse...
Amitiés.
- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mar 31 Juil 2012, 00:14
Hello LUIGGI,
Panspermie ou non panspermie ...Comment trancher ?....Pour être totalement débarrassé de l 'occultisme, je préfère parler de lithopanspermie (du grec LITHOS: pierre)...Qui , il est possible, concevable qu'une comète, qu'une météorite, aient, au fil des âges apporté dans leur bagage quelques "briques " nécessaires ou aidant à la "fabrication de la Vie.....Mais avez vous déjà imaginé la "PANSPERMIE A L ENVERS ?".....Je m'explique : de temps à autre , d'énormes météores parviennent jusqu'à heurter notre Terre ...Il en reste quelques vestiges (ex le METEOR CRATER situé dans l 'ARIZONA)....ET peut être un énorme météore qui aurait heurté la Terre il y a quelque 66 ou 67 millions d'années, se serait écrasé du côté du golfe du MEXIQUE....On trouve d'ailleurs une mince couche d 'iridium (si j ai bonne mémoire) dans les strates des roches de la zone d'impact coïncidant avec cette date ...Qui serait d'ailleurs une des causes possibles de la disparition des dinosaures ....Mais un tel impact aurait bien entendu projeté des pierres de toutes tailles dans l 'espace ...Devenant ainsi des astéroides arrachés à la TERRE, et allant ensemencer à leur tour les espaces intersidéraux ....Bref, on peut tout imaginer , et même la PANSPERMIE DANS LES DEUX SENS "...Mais faute , pour l 'instant de ne pas pouvoir obtenir de réponse définitive...Avançons sans la PANSPERMIE.......Je voulais aussi ,vous recommander ,puisque c'est l 'opportunité , la lecture d'un livre du Professeur Jacques MONOD prix NOBEL de Médecine , qui traite de la naissance de la VIE sur Terre 'LE HASARD et LA NECESSITE"..( aux Editions du SEUIL 1970) , qui fut mon livre de chevet lorsque j 'avais un peu plus de 20ans ...Amitiés STANALPHA
Panspermie ou non panspermie ...Comment trancher ?....Pour être totalement débarrassé de l 'occultisme, je préfère parler de lithopanspermie (du grec LITHOS: pierre)...Qui , il est possible, concevable qu'une comète, qu'une météorite, aient, au fil des âges apporté dans leur bagage quelques "briques " nécessaires ou aidant à la "fabrication de la Vie.....Mais avez vous déjà imaginé la "PANSPERMIE A L ENVERS ?".....Je m'explique : de temps à autre , d'énormes météores parviennent jusqu'à heurter notre Terre ...Il en reste quelques vestiges (ex le METEOR CRATER situé dans l 'ARIZONA)....ET peut être un énorme météore qui aurait heurté la Terre il y a quelque 66 ou 67 millions d'années, se serait écrasé du côté du golfe du MEXIQUE....On trouve d'ailleurs une mince couche d 'iridium (si j ai bonne mémoire) dans les strates des roches de la zone d'impact coïncidant avec cette date ...Qui serait d'ailleurs une des causes possibles de la disparition des dinosaures ....Mais un tel impact aurait bien entendu projeté des pierres de toutes tailles dans l 'espace ...Devenant ainsi des astéroides arrachés à la TERRE, et allant ensemencer à leur tour les espaces intersidéraux ....Bref, on peut tout imaginer , et même la PANSPERMIE DANS LES DEUX SENS "...Mais faute , pour l 'instant de ne pas pouvoir obtenir de réponse définitive...Avançons sans la PANSPERMIE.......Je voulais aussi ,vous recommander ,puisque c'est l 'opportunité , la lecture d'un livre du Professeur Jacques MONOD prix NOBEL de Médecine , qui traite de la naissance de la VIE sur Terre 'LE HASARD et LA NECESSITE"..( aux Editions du SEUIL 1970) , qui fut mon livre de chevet lorsque j 'avais un peu plus de 20ans ...Amitiés STANALPHA
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 15 Aoû 2012, 16:23
Métaphysique[13] à construire d’une ou des humanités terrestres[14], l’altérité[15] ou la question de la pluralité des mondes habités[16] est au cœur des cultures terrestres et en particulier de la culture occidentale[1]. Alors lorsque je découvre le dernier article de « Science et Vie » [17] affirmant « Nous ne sommes pas seuls ! » qui passerait pour une véritable révolution du microcosme « scientifique » [18] mais que l’on se pose encore des questions sur les mécanismes qui conduisent à la vie[19]sans faire référence à la panspermie[20] et les résultats qui dorment dans les placards[21], [22],[23],[24],[25],[26],[27],[28], [29],[30],[31],[32],[33],[34],[35], [36],[37],[38]ou que cette vie est envisagée sous forme bactérienne, végétale voir animale mais sans jamais vraiment parler d’espèces intelligentes[39], ou que le lien avec les OVNI est évoqué de façon anecdotique et historique[40] (ce n’est pas de la science ?!) pour mieux l’évacuer, ou enfin que l’évolution n’est envisagée que seulement et uniquement sous la forme de la théorie de Charles Darwin[41], on comprend que cette « révélation » est bien conforme à notre époque « inversée » [42] et que ces scientifiques[43]qui ont pourtant accès à de fabuleux moyens et ressources[44] pour se projeter dans les implications de ces découvertes sont incapables de le faire[45] et nous livrent des visions au ras des pâquerettes[2]. Il en fut autrement à d’autres époques[46] et l’on ne peut que saluer, avec les faibles moyens dont ils disposaient, ces penseurs de génie[47], poètes[48], philosophes, chercheurs[49] d’une science encore balbutiante qui eux n’ont pas hésité à envisager l’impossible et à franchir le Rubicon[3]. Il faut dire que n’est pas Epicure, Lucrèce ou Newton qui veut[4]. Faut-il rappeler que Henri More, philosophe et poète du XVII siècle évoquait déjà la possibilité que les étoiles de la voute céleste fussent des soleils comme le notre entourées de planètes et qu’il y avait des extraterrestres vivant sur celles-ci ? [5] Doit-on oublier que Leibniz envisageait sans aucun problème la pluralité des mondes habités et l’intelligence uniformément répartie dans le cosmos selon le principe de plénitude ? [6]Faut-il se ressouvenir que Pierre Julien Brodeau de Moncharville publia en 1702 un traité intitulé « Preuves des existences et nouveau système de l’univers, ou idée d’une nouvelle philosophie » ? [7]Lorsque je lis dans l’article de science et vie dans le paragraphe « une récolte de données fécondes » que « 41 % des étoiles naines rouges possèdent une planète rocheuse dans la zone habitable » et que l’auteur de l’article passe sous silence une des caractéristiques de ces étoiles, leur extrême longévité et leur capacité à maintenir sur le long terme un flux énergétique constant même s’il est sujet à quelques variations dans l’adolescence de ces systèmes, je me dis que le dogme est toujours présent car voyez-vous ce que cela pourrait impliquer en terme d’évolution et de la problématique du contact ? [8] Surtout si on l’associe à une autre information, elle aussi passée sous silence, montrant que notre système planétaire et la Terre arrivent tardivement dans la galaxie[9]Alors les implications concernant la vie et l’évolution doivent être regardées sous un tout autre angle [10]. Nous devons quitter le podium olympique des champions de l’univers (pour rester dans l’actualité) pour, en toute humilité, nous considérer comme une espèce encore très jeune à l’avenir balbutiant ayant vu le jour dans les marches de la galaxie et devant continuer à apprendre du cosmos et très certainement de nos ainées qui nous ont précédé[11]. Car ce ne sont plus quelques années qui nous séparent sur le chemin de l’évolution mais peut-être bien plutôt des millions voir quelques milliards d’années qui nous espacent de ces « frères » du cosmos[50] et sous cet angle là, les distances qui nous séparent ne me semblent plus vraiment un problème[12], aussi cette conjecture se résoudra comme celle des pierres tombées du ciel, par un CONTACT DIRECT[51]
[1]
Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres, intervention du Dim 29 Mai 2011, 09:28
[2]
Science et vie Août 2012, pages 50-75
[3]
The extraterrestrial Life Debate 1750-1900 Michael J.Crowe
[4]
On savait que la « science officielle » était peu prolixe sur les activités alchimiques de Newton. Autant dire qu’elle n’hésite pas non plus à caviarder les passages où Newton s’exprime au sujet de la pluralité des mondes car jusqu’à présent ce n’était pas conforme au dogme… 4 passages des écrits de Newton après 1700 se rapportent au pluralisme des mondes habités
Le premier est extrait de l’édition latine du traité sur l’optique de 1706 :
[5]
http://en.wikipedia.org/wiki/Henry_More
Assertions pluralistes de Henri More dans son Democritus Platonissans (1646)
Les vues de Leibniz sur la pluralité des mondes habités peuvent être trouvées dans sa « Théodicée » ou dans « Nouveaux essais sur l’entendement humain » comme par exemple :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Julien_Brodeau_de_Moncharville
[8]
http://arxiv.org/pdf/1207.6210v1.pdf
The habitability and detection of Earth-like planets orbiting cool white dwarfs.
http://arxiv.org/pdf/0911.4424v1.pdf
Mapping the Probability of Microlensing Detection of Extra- Solar PlanetsKaran Molaverdikhani1 † , Maryam Tabeshian2
http://arxiv.org/pdf/0911.5170v1.pdf
Pathways Towards Habitable Moons
http://arxiv.org/abs/astro-ph/0609799
A Re-appraisal of the Habitability of Planets Around M Dwarf Stars
[10]
La vie et l’intelligence sont partout dans l’univers et nous sommes parmi les petits derniers à jeter un coup d’œil en dehors de notre berceau.
[11]
Cf Cosmism et SETA.
[12]
Project Icarus, Project Helius, Project Forward, projections avec nos technologies actuelles alors dans quelques siècles…ou des millions d’années… « On dirait le sud, le temps dure longtemps et la vie surement plus d’un million d’années, et toujours en été…»
http://www.icarusinterstellar.org/
[13]
La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes.
[14]
L'altérité est un concept philosophique signifiant « le caractère de ce qui est autre » ou la reconnaissance de l’autre dans sa différence.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Altérité
[16]
Les racines du débat sur la pluralité des mondes habités plongent dans les rhizomes de l’humanité et puisent notamment dans la Grèce antique et Rome. On pourrait dire que les précurseurs, tout au moins dans la culture occidentale sont Démocrite, Leucippe et plus tard Epicure (341-270 B.C) et Lucrèce qui plantèrent le décor basé sur 4 idées maitresses :
1 La matière est composée d’atomes.
2 L’état actuel de la nature résulte d’un long processus d’évolution.
3 La vie existe partout dans l’univers.
4 Dieu n’existe pas ou du moins il n’existe pas de dieu personnel.
[17]
Cette même revue qui, il y a encore peu, nous expliquait doctement, à partir de l’hypothèse de la Terre rare, que nous serions certainement seuls dans l’univers. Pour se convaincre du peu de capacité d’anticipation et de prospective de cette revue, on pourra utilement la comparer à feu la revue « Planète » et comprendre la différence qu’il peut y avoir entre le travail de vrais pionniers et les rabâchages d’une pensée bien conforme aux dogmes contemporains, qui plus est à géométrie variable.
[18]
Avec tous les articles scientifiques qui percolent depuis quelques années sur le sujet associés à l’histoire du débat concernant la pluralité des mondes habités, on se demande vraiment si nos journalistes n’étaient pas frappés de cécité jusqu’à présent et que, par un miracle digne de celui de Lourde, ils ont recouvré la vue…
[19]
La bataille des planètes étant perdue, les pseudo sceptiques se retranchent maintenant sur l’origine de la vie pour justifier « notre position solitaire » dans l’univers. Gould à l’appui, l’histoire de la vie intelligente sur la Terre serait liée à un tel concours de circonstances, quelle serait pratiquement impossible à imaginer ailleurs. On n’est plus à une ânerie près...
[20]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panspermie
Proof that life is cosmic – Sir Fred Hoyle and Chandra Wickramasinghe.
http://www.panspermia.org/proofslifeiscosmic.pdf
[22]
Météorites, relevés en haute atmosphère, pluies rouges, etc. L’argument pseudo sceptique est alors de dire qu’il s’agit d’une contamination terrestre…mais lorsque l’on recolle les morceaux cela ne tient plus la route. Les choses évoluent cependant :
http://arxiv.org/pdf/1204.0596v1.pdf
On the Formation Age of the First Planetary System Tetsuya Hara∗), Shuhei Kunitomo, Masanobu Shigeyasu, and Daigo Kajiura
http://arxiv.org/pdf/1112.3630v1.pdf
Primordial Planets Explain Interstellar Dust, the Formation of Life; and Falsify Dark Energy
Entendons-nous bien. Je ne fais pas de cette théorie un nouveau crédo mais par contre je trouve qu’elle permet d’envisager les choses sous un tout autre angle et en plus elle propose et décrit des observables qui ne demandent que vérification…Ce n’est pas le cas de toutes les théories « scientifiques », comme par exemple la fameuse théorie des cordes…
[24]
[25]
[26]
[27]
[28]
[29]
[30]
[31]
[32]
[33]
[34]
[35]
[36]
[37]
[38]
Les spectres infrarouges provenant du télescope spatial SPitzer ont été utilisés par Kwok et Zhang pour déduire une structure chimique organique complexe des poussières interstellaires similaire au kérogène (figure provenant de Gibson, C.H, « Est ce que la panspermie cométaire falsifie l’énergie sombre ? » Journal de cosmologie, 16, 7000-7003,2011)
[39]
Si la vie est apparue quelques millions d’années après le big bang et que l’univers est âgé aujourd’hui d’un peu plus d’une dizaine de milliards d’années alors la perspective est comment dire boulversifiante…et nous ne sommes certainement pas les premiers à observer avec conscience notre univers. J’imagine même une race qui aurait dépassé le stade de la matière nous léguant cependant son imprimatur dans celle-ci histoire de laisser quelques traces de son passage et nous montrer le chemin. Peut-être même que ces reliquats exogènes sont enfouis dans notre intimité la plus profonde d’être vivant conscient. Cette âme qui nous habite n’en serait-elle pas quelque part le fruit ? « L’œil était dans la tombe et regardait Caen » !
[40]
Dans la rubrique désinformation, un modèle du genre : Science et vie Août 2012 page 54
On comprend que nos oligarchies ne peuvent supporter des allers et venues incontrôlables d’êtres dont les motivations nous échappent …sans perdre la face.
Nous sommes là aux antipodes des sociétés de contrôle que l’on nous prépare. Typiquement le grain de sable ou la brise légère qui fait s’effondrer le château de cartes.
Ce n’est plus « Science &vie » mais bien plutôt « Dogmes & dénis » !
[41]
Exemple même de l’expression du dogme. L’évolution ne peut-être que Darwinienne, c’est un peu comme si vous évoquiez la gravitation qui ne pourrait-être que Newtonienne ! Et Einstein ?
[42]
Cf l’histoire secrète du monde, un fil d’ariane : Laura Knight Jadczyck. Chapitre 1 : Nature de la queste. L’ancienne science secrète révélée.
[43]
Fort heureusement, certains font de la résistance et ils ne s’associent pas tous à la meute raisonnante ou résonnante des scientifiques « bien pensants », de véritables bourdons, des cloches à sonner ou à tirer ?
[44]
A titre d’exemple dans un domaine peu exploré jusque là mais d’une importance stratégique…Un coup d’œil aux satellites d’observation gamma récemment mis en service ou à venir est assez révélateur du bouillonnement dans ce domaine:
[45]
Les pages 70 à 75 de Science et vie Août 2012 sont éloquentes de ce point de vue là ! Et pour bien se convaincre du « pense petit » de ces chercheurs on se plongera utilement dans cet ouvrage de Kant du XVIII siècle, « Histoire naturelle générale et théorie du ciel » où il envisageait les extraterrestres sans aucun problème…
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Kant_-_Histoire_naturelle_générale_et_théorie_du_ciel.djvu/31
[46]
Notamment le XVIII ième siècle qui a vu le déploiement de la question de la pluralité des mondes habités dans toute l’Europe mais aussi les idées révolutionnaires émises par Wright, Kant et Lambert et qui seront confirmées par l’observation de Hubble en 1920…
[47]
Il conviendrait je pense de faire un tableau chronologique de ces penseurs.
[48]
Epicure : « Lettre à Hérodote ».
Lucretius « De rerum natura ».
[49]
Herschel :
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Herschel
Schröter :
http://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Hieronymus_Schröter
Bode :
http://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Elert_Bode
Laplace :
http://en.wikipedia.org/wiki/Pierre-Simon_Laplace
Lalande :
http://en.wikipedia.org/wiki/Jérôme_Lalande
[50]
Le dossier Ummo ne devrait-il pas être réévalué dans ce cadre ?
[51]
1803 : la chute de pierres de L’Aigle, le tournant décisif quant à l’existence des météorites.
http://www.astrosurf.com/macombes/ltb98-chap03.htm
[1]
Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres, intervention du Dim 29 Mai 2011, 09:28
[2]
Science et vie Août 2012, pages 50-75
[3]
The extraterrestrial Life Debate 1750-1900 Michael J.Crowe
[4]
On savait que la « science officielle » était peu prolixe sur les activités alchimiques de Newton. Autant dire qu’elle n’hésite pas non plus à caviarder les passages où Newton s’exprime au sujet de la pluralité des mondes car jusqu’à présent ce n’était pas conforme au dogme… 4 passages des écrits de Newton après 1700 se rapportent au pluralisme des mondes habités
Le premier est extrait de l’édition latine du traité sur l’optique de 1706 :
Le deuxième passage vient du « General Scholium » que Newton ajouta à l’édition de 1713 de son « Principia » :« Dieu est capable de créer des particules de matière de différentes tailles et formes, dans plusieurs parties de l’espace, et peut-être de différentes densités et forces, et donc de faire varier les lois de la nature et faire des mondes de plusieurs sortes dans plusieurs parties de l’univers.
Le troisième passage date de 1710 et existe sous de nombreuses variantes qui ne fut pas publié jusqu’à ce que David Brewster le déterrât pour sa biographie de Newton en 1855 et montra que Newton croyait aux extraterrestres !Si les étoiles fixes sont les centres d’autres systèmes comme le notre, celles-ci ont été créées par les mêmes conseillers avisés, qui doivent tous être sujet à la domination de l’Un.
Le dernier passage provient d’un écrit provenant de John Conduitt, le mari de la nièce de Newton relatant une conversation qu’ils eurent le 7 mars 1725 deux ans avant la mort de Newton. Ce dernier révéla à John Conduitt sa conjecture : « que les révolutions se produisent dans les systèmes solaires des étoiles, qui sont des soleils comme le notre éclairant des planètes ».Dans la maison de dieu (qui est l’univers) il y a beaucoup de demeures, et il les gouverne par des agents qui peuvent passer à travers les cieux d’une demeure à l’autre. Si tous les lieux où nous avons accès sont pleins de créatures vivantes, alors pourquoi ces espaces immenses des cieux au dessus des nuages seraient-ils vides d’habitants ?
[5]
http://en.wikipedia.org/wiki/Henry_More
Assertions pluralistes de Henri More dans son Democritus Platonissans (1646)
Et ce qui est fait dans ce paradis terrestre
La même chose est faite dans chaque orbe à côté.
[6]Il y a longtemps il y avait des terres
Peuplées d’hommes et de bêtes avant cette terre ;
Et après celle-ci d’autres encore
Et d’autres bêtes et d’autres naissances humaines
Un autre Adam respirait
Et encore d’autres dans une répétition sans fin
Et tout ceci doit périr dans une conflagration finale.
Les vues de Leibniz sur la pluralité des mondes habités peuvent être trouvées dans sa « Théodicée » ou dans « Nouveaux essais sur l’entendement humain » comme par exemple :
[7]Je crois que l’univers contient toute les choses que son harmonie parfaite peut admettre et en particulier qu’entre les créatures qui sont fort éloignées les unes des autres, il devrait exister des créatures intermédiaires réparties pas uniquement sur une seule planète ou un seul système planétaire.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Julien_Brodeau_de_Moncharville
[8]
http://arxiv.org/pdf/1207.6210v1.pdf
The habitability and detection of Earth-like planets orbiting cool white dwarfs.
[9]With an effective temperature (Teff) ≤6000K, cool white dwarfs (CWD) are also promis- ing hosts of rocky planets in the habitable zone. White dwarfs initially cool down rapidly, with temperature decreasing by thousands of degrees in ∼3 Gyr (Salaris et al. 2010). At Teff ∼6000 K, crystallisation slows the cooling process. This produces a habitable zone which endures for up to 8 Gyr (Agol 2011), well in excess of the time required for life to arise on Earth. White dwarfs provide a stable luminosity source without the potentially damaging radiation produced by stellar activity in M dwarfs. A planet orbiting close to a white dwarf would synchronize within 1000 yr and would have a stable orbit, as the planet would not raise tides on the star (Agol 2011).
http://arxiv.org/pdf/0911.4424v1.pdf
Mapping the Probability of Microlensing Detection of Extra- Solar PlanetsKaran Molaverdikhani1 † , Maryam Tabeshian2
http://arxiv.org/pdf/0911.5170v1.pdf
Pathways Towards Habitable Moons
http://arxiv.org/abs/astro-ph/0609799
A Re-appraisal of the Habitability of Planets Around M Dwarf Stars
[10]
La vie et l’intelligence sont partout dans l’univers et nous sommes parmi les petits derniers à jeter un coup d’œil en dehors de notre berceau.
[11]
Cf Cosmism et SETA.
[12]
Project Icarus, Project Helius, Project Forward, projections avec nos technologies actuelles alors dans quelques siècles…ou des millions d’années… « On dirait le sud, le temps dure longtemps et la vie surement plus d’un million d’années, et toujours en été…»
http://www.icarusinterstellar.org/
[13]
La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes.
[14]
[15]La primauté du monde physique est si évidente, à la fois dans sa vastitude et dans sa formidable complexité. Ni l’idéalisme, ni la spiritualité, ni aucune des révélations divines n’ont prédit la taille de l’univers, ni les merveilles qu’il contient : des champs d’énergie quantiques aux atomes et aux molécules, des cellules aux planètes vivantes, des trous noirs aux amas de galaxies. Si c’est un hologramme, ou une machine de réalité virtuelle, ou une illusion, ou une bataille entre le bien et le mal, alors l’échelle est bien trop vaste et trop détaillée pour un motif aussi limité. A l’extrême, c’est l’extermination.
Alors bordel, qu’est ce qu’il se passe ?
La réponse à cette question doit être basée sur les données de notre monde physique compte tenu de la primauté du réalisme, ce qui signifie que les preuves émanant du monde matériel ont le plus de poids. Heureusement, les preuves matérielles sont facilement vérifiables à tout un chacun qui prend le temps de les regarder. Vous pouvez faire l’expérience de tout ce que le monde matériel a à vous offrir. Vous pouvez avoir confiance en ce que vous voyez. En étant largué, commencez par examiner les preuves physiques en utilisant votre raison et votre sens commun. Pas de cerveaux dans une cuve, ni de techniques de méditation, ni d’inspiration divine. C’est juste comme cela.
L'altérité est un concept philosophique signifiant « le caractère de ce qui est autre » ou la reconnaissance de l’autre dans sa différence.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Altérité
[16]
Les racines du débat sur la pluralité des mondes habités plongent dans les rhizomes de l’humanité et puisent notamment dans la Grèce antique et Rome. On pourrait dire que les précurseurs, tout au moins dans la culture occidentale sont Démocrite, Leucippe et plus tard Epicure (341-270 B.C) et Lucrèce qui plantèrent le décor basé sur 4 idées maitresses :
1 La matière est composée d’atomes.
2 L’état actuel de la nature résulte d’un long processus d’évolution.
3 La vie existe partout dans l’univers.
4 Dieu n’existe pas ou du moins il n’existe pas de dieu personnel.
[17]
Cette même revue qui, il y a encore peu, nous expliquait doctement, à partir de l’hypothèse de la Terre rare, que nous serions certainement seuls dans l’univers. Pour se convaincre du peu de capacité d’anticipation et de prospective de cette revue, on pourra utilement la comparer à feu la revue « Planète » et comprendre la différence qu’il peut y avoir entre le travail de vrais pionniers et les rabâchages d’une pensée bien conforme aux dogmes contemporains, qui plus est à géométrie variable.
[18]
Avec tous les articles scientifiques qui percolent depuis quelques années sur le sujet associés à l’histoire du débat concernant la pluralité des mondes habités, on se demande vraiment si nos journalistes n’étaient pas frappés de cécité jusqu’à présent et que, par un miracle digne de celui de Lourde, ils ont recouvré la vue…
[19]
La bataille des planètes étant perdue, les pseudo sceptiques se retranchent maintenant sur l’origine de la vie pour justifier « notre position solitaire » dans l’univers. Gould à l’appui, l’histoire de la vie intelligente sur la Terre serait liée à un tel concours de circonstances, quelle serait pratiquement impossible à imaginer ailleurs. On n’est plus à une ânerie près...
[20]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panspermie
[21]La panspermie formulée dans l'Antiquité par Anaxagore, puis proposée dans sa forme moderne par Hermann von Helmholtz en 1878 est une théorie scientifique qui affirme que la Terre aurait été fécondée de l'extérieur, par des moyens extraterrestres.
Proof that life is cosmic – Sir Fred Hoyle and Chandra Wickramasinghe.
http://www.panspermia.org/proofslifeiscosmic.pdf
[22]
Météorites, relevés en haute atmosphère, pluies rouges, etc. L’argument pseudo sceptique est alors de dire qu’il s’agit d’une contamination terrestre…mais lorsque l’on recolle les morceaux cela ne tient plus la route. Les choses évoluent cependant :
http://arxiv.org/pdf/1204.0596v1.pdf
On the Formation Age of the First Planetary System Tetsuya Hara∗), Shuhei Kunitomo, Masanobu Shigeyasu, and Daigo Kajiura
[23]The first planetary systems could be formed within ∼ 60 Mi years after the Big Bang in the universe. Even in our galaxies, the first planetary systems could be formed within ∼ 170 Mi years. If the abundance of heavy elements such as Fe is small compared to the elements of C, N, O, the planets must be the one where the rock fraction is small. It is interesting to wait the observations of planets around metal-poor stars. For the panspermia theory, the origin of life could be expected in such systems.
http://arxiv.org/pdf/1112.3630v1.pdf
Primordial Planets Explain Interstellar Dust, the Formation of Life; and Falsify Dark Energy
Entendons-nous bien. Je ne fais pas de cette théorie un nouveau crédo mais par contre je trouve qu’elle permet d’envisager les choses sous un tout autre angle et en plus elle propose et décrit des observables qui ne demandent que vérification…Ce n’est pas le cas de toutes les théories « scientifiques », comme par exemple la fameuse théorie des cordes…
Lorsque les photons se découplèrent du plasma 300 000 ans après le big bang, un changement de phase produisit la formation de planètes gazeuses de la masse de la Terre dans des concentrations de plusieurs millions de masses solaires comme prédites par Gibson (1996) et observées indépendamment par Schild (1996). Les protogalaxies de plasma se fragmentèrent entièrement en de tels ensembles de planètes, aujourd’hui gelés pour former la matière sombre des galaxies et les premiers gardiens de la vie évolutive. Une hypothèse commune est celle expliquant que la vie est apparue, et est probablement confinée à la planète Terre, et que la vie n’a pas de signification astrophysique. Aucune des ces hypothèses ne semblent correctes. Sur plusieurs décades, Hoyle et Wickramasinghe (1977, 1982, 2000) ont promu en pionniers le concept de panspermie cométaire qui explique la vie sur Terre, citant les preuves spectrales indubitables que les hydrocarbones aromatiques polycycliques PAH sont d’origine biologique, et que la similarité morphologique proche entre les microfossiles trouvés dans les météores carbonés avec leurs homologues terrestres est la preuve d’une dispersion biologique cosmique. La cosmologie des dynamiques hydro gravitationnelles HGD supporte fortement la panspermie cométaire comme un composant actif de l’évolution cosmique et biologique depuis les débuts de l’époque gazeuse juste après le big bang, Gibson, Schild et Wickramasinghe (2010) jusqu’à aujourd’hui. Le tableau suivant résume la chronologie des formations de structures gravitationnelles à partir de la HGD avec le moment de l’apparition des organismes vivants. Le modèle cosmologique standard ne laisse aucune possibilité à la vie chimiquement complexe observée sur la Terre de se former ou d’être transmise sur des échelles cosmologiques. Les premières étoiles n’apparaissent pas avant 400 millions d’années des âges sombres avec leurs poignées de planètes par étoile et non les 30 millions par étoile attendue par la théorie HGD. Le fait que la vie existe sur la Terre falsifie à la fois les modèles de matière sombre et froide et d’énergie noire.
Le tableau suivant présente les structures formées dans le plasma selon la théorie HGD et les époques de gaz comme une fonction temporelle après l’événement du big bang. Parce que l’univers est en expansion, des instabilités gravitationnelles favorisent des minima de densité. La formation des structures se fait donc par fragmentation, les minima formant des vides. Les planètes alimentent les étoiles pour atteindre des masses susceptibles de provoquer des supernovae et produire de la poussière interstellaire par l’évaporation des planètes proches qui contiennent la vie.
[24]
Epoque gazeuse de 300 000 ans à 300 Millions d’années, correspondant à la période des âges sombres du modèle standard (en haut) avant les premières étoiles et les planètes. L’astrobiologie devrait être différente dans le modèle standard car , même si la vie devait se former, elle devrait être confinée sur une poignée de planètes formées simultanément et près de leurs étoiles mères, avec aucun ancêtre cosmique commun. La vie dans la cosmologie HGD (en bas) commence immédiatement avec un mixage cosmique excellent à l’intérieur des ensembles d’amas proto globulaires (PGC) à toutes les étapes, quelques mixages entre ensembles et à l’intérieur des galaxies, et progressivement moins de mixages à grande échelle. La matière sombre non baryonique (probablement des neutrinos) se fragmente à l’échelle de diffusion de Schwartz après l’époque du plasma pour former les halos d’amas de galaxies (en vert en bas au centre). Les halos de rayons X chauds avec de petites masses entourant les amas (en bleu en bas à droite). La détection par les radio télescopes (Rudick et al.2008) de supervides intersidéraux sans aucune matière avec des échelles d’un milliards d’années lumière contredisent le modèle standard (au dessus).
[25]
La nébuleuse planétaire de l’Hélice interprétée en utilisant la cosmologie HGD. En haut la preuve de la pâleur de la supernova Ia (SNeIa) de l’énergie sombre (ovales rouges) sans prendre en compte les effets de la matière sombre des planètes en amas comme la source de toutes les étoiles et de la matière sombre des galaxies. Les lignes de vue (cercles rouges) non obscurcies de SNeIa sont plus brillantes, suggérant que la constante cosmologique est une erreur systématique d’atténuation corrigée par la cosmologie HGD. Une erreur systématique d’atténuation similaire due aux atmosphères évaporées de planètes (brouillard de particules primordial) est suggérée en bas à droite pour l’estimation de l’âge de l’univers (Sandage et al.2006), déduit de la supernova estompée SNeIa comme étant de 16 milliards d’années; corrigée à 13,7 milliards d’années (cercles rouges). Une flèche jaune (en bas à droite) montre le rayon d’une sphère contenant un millier de masses solaires d’un brouillard de particules primordial de planètes.
[26]
La nébuleuse planétaire (PNe) de l’Hélice révèle la matière sombre des planètes évaporées (en haut) à la longueur d’onde de la molécule d’hydrogène 2,4 microns (Matsuura et al.2009) qui est obscurcie jusqu’à une extension qui s’accroit par rapport au rayon de l’étoile naine blanche au centre, suggérant que la poussière d’hydrocarbone aromatique polycyclique (PHA) s’est évaporée des planètes ainsi que leurs gaz H-He originellement gelés.
[27]
La nébuleuse planétaire de l’Hélice aux fréquences optiques(au dessus) comparée à la bande infrarouge de l’hydrogène moléculaire (en bas). Des petits globules de planètes primordiales fusionnant, s’évaporant sont déduits à partir des flèches rouges à gauche du centre connectant des objets optiques et infrarouges.
[28]
Des fossiles microbiologiques provenant de comètes. Les images A, B sont des microfossiles bactériens de la météorite de Murchison (merci à Hans Pflug), C est un fossile bactérien à l’intérieur d’une particule de Brownlee et D est un regroupement de cocci et un bacille provenant de la poussière collectée en utilisant une cryosonde à 41 km dans l’atmosphère. Les références et les mérites en reviennent à M Wickramasinghe
[29]
L’étude de Louis et Kumar sur les organismes des pluies rouges du Kerala. Le taux de croissance maximum se produit à un record de 300 °c, bien au delà des températures de survie des organismes hyper thermophiles terrestres connus. Les températures de survie dépassent le point critique de l’eau à 374 °c (ligne rouge), qui est suggéré comme un optimum pour la formation de la vie chimiques.
[30]
La preuve de la présence d’hydrocarbones aromatiques polycycliques des organismes de la pluie rouge dans la lumière réfléchie de la nébuleuse NGC7023, le rectangle rouge, et dans les reproductions de laboratoire des résultats de croissance à 121 °c de Louis. Un nouveau mode d’hydrocarbone aromatique polycyclique est rapporté par Moutou et al.(2000) dans la fréquence caractéristique de la pluie rouge. Les lignes de la chlorophylle apparaissent à la fois dans NGC7023 et dans le rectangle rouge. Cette détection spectroscopique dans le milieu interstellaire montre clairement que les complexes chimiques extraterrestres ont une origine biologique.
[31]
La période et les conditions idéales pour la création de la première forme de vie sur les planètes primordiales se produit lorsque l’eau condense pour la première fois en présence des poussières d’étoiles chimiques C, O, N, P etc suivant les premières étoiles et les supernovae. Ceci se passe approximativement 2 millions d’années après le big bang. La densité de l’univers à cette époque était un million de fois plus grande qu’aujourd’hui.
[32]
La chimie organique devait évoluer rapidement dans les premiers océans d’eau chaude. Les réactions d’auto réplication catalytique comme celle de RNA ont une excellente chance d’optimiser leur efficacité dans les 10 à la puissance 80 océans d’eau chaude produits par le big bang cosmologique car toutes les étoiles sont formées par les fusions des planètes primordiales.
[33]
La nébuleuse planétaire de l’Hélice en infrarouge à partir du Télescope spatial Spitzer. La région centrale dépourvue de planète est appelée la cavité de Oort. La taille de la cavité reflète la masse d’une ou de deux étoiles formées par les fusions de planètes à l’intérieur de l’amas protoglobulaire (pgc) de planètes en faisant l’hypothèse que la densité est celle de l’univers à l’époque de 10 à la puissance 12 secondes quand la première structure commença à se former.
[34]
Des jets d’eau à la vitesse de 10 à la puissance 13 kg par seconde sont observés dans les premiers résultats de mesure de l’observatoire spatial Herschel. Les images en infrarouge lointain des jets devraient être obscurcis par la poussière d’hydrocarbone aromatique polycyclique dans le domaine optique. La « poussière » apparaît être de l’hydrogène gelé des planètes à leur température de 14 K atteignant le point triple de l’hydrogène.
[35]
Comparaison des lignes de temps pour la cosmologie HGD et la cosmologie standard. La formation de la vie est virtuellement impossible dans la cosmologie standard car les étoiles ne se forment pas pendant 400 millions d’années, puis avec seulement une poignée de planètes par étoile. La formation de la vie dans la cosmologie HGD arrive très tôt et est inévitable.
[36]
Assemblage de la sous unité 50S de RNA par le ribosome complexe rRNA 23S. La partie la plus jeune est au centre, appelée centre de transférase peptidique PTC. Le PTC apparaît être la plus vieille partie du système, et n’a pas de protéines (polypeptides) propres.
[37]
La molecule ribosome rRNA 23S a une structure semblable à un oignon, avec la plus vieille partie de l’oignon au centre. La PT-Origine n’a pas de protéine mais est la source de toutes les protéines : le dernier ancêtre chimique universel commun de la vie.
[38]
Les spectres infrarouges provenant du télescope spatial SPitzer ont été utilisés par Kwok et Zhang pour déduire une structure chimique organique complexe des poussières interstellaires similaire au kérogène (figure provenant de Gibson, C.H, « Est ce que la panspermie cométaire falsifie l’énergie sombre ? » Journal de cosmologie, 16, 7000-7003,2011)
[39]
Si la vie est apparue quelques millions d’années après le big bang et que l’univers est âgé aujourd’hui d’un peu plus d’une dizaine de milliards d’années alors la perspective est comment dire boulversifiante…et nous ne sommes certainement pas les premiers à observer avec conscience notre univers. J’imagine même une race qui aurait dépassé le stade de la matière nous léguant cependant son imprimatur dans celle-ci histoire de laisser quelques traces de son passage et nous montrer le chemin. Peut-être même que ces reliquats exogènes sont enfouis dans notre intimité la plus profonde d’être vivant conscient. Cette âme qui nous habite n’en serait-elle pas quelque part le fruit ? « L’œil était dans la tombe et regardait Caen » !
[40]
Dans la rubrique désinformation, un modèle du genre : Science et vie Août 2012 page 54
Entièrement faux, j’espère montrer ici avec les références prestigieuses indiquées que la question de la pluralité des mondes habités était largement partagée par la communauté des pères fondateurs de la science et en particulier que la plupart des astronomes qui ont donné les lettres de noblesse à l’astronomie moderne étaient des pluralistes convaincus (je dirai même que cela a été moteur de cette astronomie d’observation !). On pourrait d’ailleurs résumé cela en disant qu’à l’époque ils avaient des idées mais malheureusement des équipements d’observation balbutiant alors qu’aujourd’hui la technique nous inonde de possibilités, mais il n’y a plus beaucoup d’idées novatrices, c’est même le désert ! Ce n’est guère qu’à la veille de la première guerre mondiale que, curieusement, le débat a été évacué avec les théories catastrophiques sur la création des systèmes planétaires. Une façon pratique d’évacuer aussi l’altérité qui devenait peut-être gênante par son caractère révolutionnaire dans une perspective politique de domination mondiale.D’abord les scientifiques se sont montrés réticents ne serait-ce qu’à envisager la possibilité d’une vie extraterrestre. Il faut dire que dans les années 1950, la question ne se pose qu’à partir de ses supposées manifestations terrestres de soucoupes volantes ou d’OVNI.
On comprend que nos oligarchies ne peuvent supporter des allers et venues incontrôlables d’êtres dont les motivations nous échappent …sans perdre la face.
Nous sommes là aux antipodes des sociétés de contrôle que l’on nous prépare. Typiquement le grain de sable ou la brise légère qui fait s’effondrer le château de cartes.
Ce n’est plus « Science &vie » mais bien plutôt « Dogmes & dénis » !
[41]
Exemple même de l’expression du dogme. L’évolution ne peut-être que Darwinienne, c’est un peu comme si vous évoquiez la gravitation qui ne pourrait-être que Newtonienne ! Et Einstein ?
[42]
Cf l’histoire secrète du monde, un fil d’ariane : Laura Knight Jadczyck. Chapitre 1 : Nature de la queste. L’ancienne science secrète révélée.
[43]
Fort heureusement, certains font de la résistance et ils ne s’associent pas tous à la meute raisonnante ou résonnante des scientifiques « bien pensants », de véritables bourdons, des cloches à sonner ou à tirer ?
[44]
A titre d’exemple dans un domaine peu exploré jusque là mais d’une importance stratégique…Un coup d’œil aux satellites d’observation gamma récemment mis en service ou à venir est assez révélateur du bouillonnement dans ce domaine:
[45]
Les pages 70 à 75 de Science et vie Août 2012 sont éloquentes de ce point de vue là ! Et pour bien se convaincre du « pense petit » de ces chercheurs on se plongera utilement dans cet ouvrage de Kant du XVIII siècle, « Histoire naturelle générale et théorie du ciel » où il envisageait les extraterrestres sans aucun problème…
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Kant_-_Histoire_naturelle_générale_et_théorie_du_ciel.djvu/31
[46]
Notamment le XVIII ième siècle qui a vu le déploiement de la question de la pluralité des mondes habités dans toute l’Europe mais aussi les idées révolutionnaires émises par Wright, Kant et Lambert et qui seront confirmées par l’observation de Hubble en 1920…
[47]
Il conviendrait je pense de faire un tableau chronologique de ces penseurs.
[48]
Epicure : « Lettre à Hérodote ».
Lucretius « De rerum natura ».
[49]
Herschel :
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Herschel
Schröter :
http://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Hieronymus_Schröter
Bode :
http://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Elert_Bode
Laplace :
http://en.wikipedia.org/wiki/Pierre-Simon_Laplace
Lalande :
http://en.wikipedia.org/wiki/Jérôme_Lalande
[50]
Le dossier Ummo ne devrait-il pas être réévalué dans ce cadre ?
[51]
1803 : la chute de pierres de L’Aigle, le tournant décisif quant à l’existence des météorites.
http://www.astrosurf.com/macombes/ltb98-chap03.htm
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 15 Aoû 2012, 16:24
Mais en lisant quelques articles récents[14], il m’est apparu que la vie pouvait être en fait un Processus universel de conquête dimensionnelle[1] [13]. Partant de son émergence[15] [16], la matière inerte, opérant par le jeu des singularités et des hétérogénéités, se polarise et se « complexifie » au gré des rencontres et du hasard[17], jusqu’à un certain seuil où ce « multiple » informe et hétérogène devienne « Un » particulier[2]. Ce seuil est atteint, lorsque se refermant sur lui-même le corps constitué issu du regroupement d’atomes et de molécules définit 3 milieux bien distincts, son intérieur, sa bordure – surface d’échange ou membrane et le monde extérieur[3]. Commence alors les échanges avec ce milieu extérieur en une autopoïèse[18] conduisant à l’émergence de la vie[4], [24], [25]. La surface devient le facteur clé de cette émergence car premièrement c’est visiblement en surface des corps cosmiques[19]que ces rencontres entre molécules et atomes sont favorisées par la proximité plutôt que diluées dans l’espace[5]. Ensuite, une fois « l’Un » constitué, c’est encore cette surface d’échange qui va contribuer à sa relation au monde et permettre son existence en s’alimentant, communicant et finalement s’associant pour gagner en autonomie (développement des capacités de déplacement) et en complexité (développement de l’intelligence concomitante au développement des stratégies de prédation) [6] [49][50]. La conquête de la troisième dimension ne s’opère qu’après un long processus permettant à « l’Un » de se constituer en une multitude de cellules en symbiose et se regroupant pour se spécialiser et de fait gagner plus encore en autonomie et en intelligence[45]ou en capacité d’action sur le monde extérieur ; la surface est toujours présente car elle définit la forme de toute chose et en particulier celles des êtres vivants[7]. Commence alors un développement frénétique de ces Uns multiples qui rentrent en compétition[47]et en concurrence pour conquérir tous les milieux d’une biosphère[44]qui finalement n’est qu’une fine couche à la surface d’une planète et donc une conquête partielle de cette troisième dimension[8]. C’est alors qu’interviennent deux singularités ; les Uns pour échanger développent une langue[32], [37], [38] et de facto la mémoire collective de ces échanges se matérialise en cultures[21], [22], et donne naissance à des consciences collectives, première percée vers une dimension spirituelle[33]; les Uns pour interagir plus efficacement avec leur milieu développent des outils[35], c’est l’apparition des sciences et des techniques qui viendront supporter l’exploration de nouveaux milieux[9]. Ces deux émergences concomitantes définissent deux dimensions à explorer ; celle matérielle de l’espace qui peut alors continuer au delà de la fine couche de la biosphère de la planète et celle spirituelle des idées et des consciences qui nécessitera l’apparition à partir de ces consciences collectives culturelles[34] d’une conscience collective planétaire[39] (l’Un encore issue du multiples)[10],[12]. Le principe d’hylémorphisme[20] prévaut dans toutes ces évolutions car dans une certaine mesure, l’existence des ces Uns est déterminée par l’essence, c’est à dire par l’ensemble des qualités de l’être, et contrairement à la tradition galiléenne-newtonienne qui a imposé le primat ontologique de la force sur la forme, il n’y a aucune raison de penser que la force ait en principe un statut ontologique plus profond que celui de la forme, le concept de forme[26], [28] [29]étant un concept infiniment plus riche et plus subtil que le concept de force[11]. Peut alors commencer l’exploration en profondeur de ces deux dimensions, celle de l’espace en s’étendant au delà de la biosphère et celle de la dimension spirituelle en rencontrant d’autres consciences collectives pour une sorte de communion à la gloire de notre univers créateur. [12] [51]
[1]
Evolutionary Swarm Chemistry in Three Dimensions Hiroki Sayama
Binghamton University, Binghamton, NY 13902-6000
https://www.youtube.com/complexsystemNous avons étendu le modèle de chimie en nuée évolutionnaire dans les 3 dimensions de l’espace et comparé son comportement avec la version originale en 2 dimensions. Le but de cette étude était de rechercher l’influence de la dimensionnalité spatiale quant aux dynamiques évolutionnaires des essaims. La chimie en essaim est un cadre chimique artificiel qui peut démontrer l’auto organisation de motifs dynamiques de particules hétérogènes interagissant dynamiquement.
…
Nos résultats indiquent peut-être un principe général selon lequel l’évolution biologique prend place beaucoup plus efficacement sur une surface 2D que dans un espace 3D.
…
Ceci pourrait nous conduire à quelques spéculations intéressantes, c’est à dire que l’évolution en 3D pourrait seulement prospérer après que les organismes aient acquis des capacités de perception à longue portée et de poursuite active pour assurer leurs rencontres fréquentes, et aussi qu’il n’y a peut-être pas de formes de vie à grande échelle évoluant dans un vaste espace interstellaire en trois dimension.
Par ce jeu de poupées russes qui s’emboitent selon une complexité toujours croissante, ne pourrait-on par imaginer que les points en « gras » constituent les motivations fondamentales et principales d’une conscience collective ayant découvert le moyen de voyager rapidement entre les étoiles, l’objectif étant de créer alors une méta entité ?
Mais peut-être que tout ceci n’est une question d’opinion et de polarisation, comme finalement ce débat sur la réalité extraterrestre?
The Role of Local and Global Perspectives in the Dynamics of Opinion Convergence and Polarization Patrick Grim, Aaron Bramson, Daniel J. Singer, Steven Fisher, Carissa Flocken and William Berger.
[2]
Towards protocell embedded replication of nucleic acids Philipp M.G. Löffler, Rafal Wieczorek, Michael Wamberg, Mark Dörr, Pernille L. Pedersen, Carsten Svaneborg, Harold Fellermann, Joseph B. Edson, Jonathan L. Cape, Hans Ziock, James M. Boncella, Steen Rasmussen, Pierre-Alain Monnard
[3]La construction d’un système chimique auto reproducteur possédant les capacités simplifiées d’une cellule vivante est un challenge scientifique majeur et une étape importante dans la recherche de la vie artificielle.
http://syntheticdaisies.blogspot.fr/
page 3 et page 7
[4]
[5]La matière organique est faite de composés carbonés complexes comme les acides aminés et les protéines, mais elle n’est pas en vie. La vie devrait être faite de matière organique, mais c’est quelque chose de plus. La vie contrairement à la matière ordinaire, est plus que ses parties constituantes, et elle est plus qu’une réaction chimique. Toutes les formes de vie sont séparées de la matière ordinaire par 4 caractéristiques communes : L’autopoïèse, la reproduction, l’évolution et la conscience.
The Origin of Life is a Spatially Localized Stochastic Transition Meng Wu and Paul G Higgs
The creation of an autocatalytic reaction system controlled by polymers such as RNA is the key step in the origin of life. We have previously studied scenarios for the origin of the RNA World (Wu and Higgs, 2008, 2010) using mathematical models of RNA polymerization. These models have two stationary states. In the non-living state, polymerization is possible to some degree at a slow spontaneous rate, but the system is dominated by monomers and short oligomers. In the living state, reaction rates are controlled by ribozymes and there is a significant concentration of long polymers. In a large, well-mixed system, the non-living state is dynamically stable indefinitely. However, in a finite sized region, with finite numbers of molecules, concentration fluctuations can cause a stochastic transition from the non-living to the living state.
[6]
René Thom dans Penser les mathématiques. Des mathématiques au réel-Mathématiques et théorisation scientifique :
Et si pour cette affaire de contact c’était, quelque part, un peu la même chose ?La Théorie des Catastrophes (TC) offre donc la possibilité ( étendue) de transgresser le principe d’identité(quitte, évidemment, à réaliser ces transgressions dans des situations bien contrôlées). On connaît-sans doute- l’exemple type de ces transgressions. Il s’agit du principe (fondamental en embryologie animale, selon moi) : « Le prédateur affamé est sa proie. » Ce principe, rappelons-le, est issu du modèle de la fronce appliqué à la prédation : Le prédateur P, après capture spatiale de la proie (p), sombre dans le sommeil ; à son réveil, le prédateur réapparait en tant que sa proie (p). Il sera recréé comme prédateur qu’après la catastrophe de perception, où il aperçoit une proie extérieure (p) et se met à la poursuivre. Je voudrais signaler ici une implication curieuse(et assez vertigineuse) de ce modèle. Lorsque le prédateur P a reconnu une proie extérieure (p), il existe entre P et (p) une sorte d’identification symbolique, qu’on peut interpréter comme la création sur l’espace temps d’une anse (au sens topologique) identifiant P et (p). La topologie de l’espace prend de ce fait une forme « excitée », et elle tend d’elle même , par régulation physico chimique, à revenir à la normale. Ce retour à la normale peut s’effectuer de deux manières : normalement, par la capture spatiale de la proie par le prédateur (ce qui correspond à la création sur l’espace – temps d’un point critique d’indice un, qui détruit l’anse) ; ou de manière moins normale- mais non impossible – par la fuite de la proie ; alors l’anse se détruit par un point critique d’indice 3, intérieur à l’anse pleine, et il y a retour à la situation antérieure à la catastrophe de perception. Ainsi ce modèle d’un idéalisme délirant justifie la thèse behaviouriste selon laquelle la capture de la proie par le prédateur (ou la fuite de la proie) est un mécanisme de régulation physico-chimique, imposé par la régulation topologique de l’espace temps ! La subjectivité apparaitrait alors comme une localisation actantielle d’un état excité de l’univers, le choix d’un retour à la normale. Elle serait liée à la situation dichotomique de conflit entre le réel et l’imaginaire, entre le repos et la tension, il reste comme une connotation objective ; l’imaginaire, ce serait la stabilisation des seuils.
[7]
S’ensuit une description des douze mondes en question. A disposition en anglais pour ceux qui sont intéressés par MP.Nous habitons simultanément douze mondes séparés, mais seulement deux nous sont perceptibles. Notre corps est le premier, et l’environnement de notre corps est le second. Les autres ne sont pas importants pour survivre car ils sont ou trop grands ou trop petits pour être remarqués, aussi ils sont regroupés avec les deux premiers. Les douze mondes sont les niveaux micro, mezzo et macro du monde matériel, du monde quantique, du monde vivant et du monde de notre espèce.
[8]
Les premiers voyages dans l’espace nous font prendre conscience de la petitesse de notre monde et de l’infinité des cieux qui nous entourent. Il y a encore beaucoup de choses à explorer, aussi vaste que l’empyrée et la rose des bienheureux.
[9]
Voir ce que l’homme en l’espace de deux siècles a réalisé sur cette planète et nos sciences et techniques ne sont pas très vieilles. Alors ajoutez quelques milliers d’années et cela donne le vertige. Jean-Pierre Petit évoque d’ailleurs ce thème dans ces derniers bouquins et notamment « OVNIS et Science ». Les sciences et les techniques seraient là pour nous permettre de passer un cap et sortir de notre berceau. Se faisant, nous irions à la rencontre de l’altérité en la découvrant à notre porte. Elle avait pourtant frappé plusieurs fois mais personne n’avait répondu.
[10]
Toujours cette équation de l’un et du multiple en référence aux miroirs de Haydar Amoli qui illustrent cette relation entre l’unique et l’un unifié incarné, entre l’acte pur d’être et l’étant.
Cette représentation circulaire des miroirs qui échangent la lumière de la vie, c’est une invite à repenser au temps cyclique qui lui aussi fait des allers et retours entre les miroirs de notre passé et ceux de notre futur, l’homme égrenant avec sa conscience, coincé entre deux infinis[12], les grains de ce sablier géant de l’éternité pour admirer et s’émerveiller de cette divine mécanique d’une complexité sans limite.
[11]
Le concept de forme peut d’ailleurs avoir des prolongements dans le domaine de la logique ou peut-être une logique tétravalente géométrique prendrait tout son sens.
[12]
Les puissances de dix, les ordres de grandeur dans l’univers- Philip Morrison.
http://www.amiscorbin.com/textes/anglais/Corbin%20Cyclical%20Time.pdf
Le Temps Cyclique dans le Mazdeisme et dans l'Ismaelisme
Notre mission est de construire des ponts sur le Chaos, ces ponts lumineux de Cinvat qui enjambent les ténèbres et nous lient à l’altérité, fut-elle exotique.Si une philosophie mathématique moderne nous enseigne que le temps doit être conçu comme une quatrième dimension ajoutée au trois dimensions de l’espace, nous pouvons dire que le mythe de la cosmologie Mazdéenne nous révèle quelque chose de la nature d’une autre dimension (une cinquième ?), celle qui situe l’élévation vers la lumière ou la descente dans les ténèbres d’un être.
Cette lumière nous a été annoncée comme vibrant éternellement à l’unisson de la voix du créateur, nous pourrions évoquer l’idée d’un espace sonore : Un étant dans lequel la dimension archétypale qui brille à travers ressemble à un motif musical qui, en créant son propre plan, pousse aussi le cri de ses propres métaphores. En lui, le fini et l’infini coïncident.
[13]
https://www.youtube.com/complexsystem
[14]
Artificial Life 13
http://mitpress.mit.edu/catalog/item/default.asp?ttype=2&tid=13139&xid=13&xcid=18042
[15]
En philosophie, théorie des systèmes, science, art, l’émergence est la façon dont les systèmes complexes et les motifs apparaissent à partir de la multiplicité d’interactions relativement simples.
http://en.wikipedia.org/wiki/Emergence
Faire le rapprochement avec les vitraux des cathédrales et certains crops circle. On nous dit quelque chose.
[16]
A rapprocher aussi des travaux de Stephen Wolfram, a new kind of science.
http://www.wolframscience.com/
[17]
The tree of knowledge, The biological roots of Human Understanding. Humberto R.Maturana, Franscisco J.Varela.
[18]
http://fr.wikipedia.org/wiki/AutopoïèseL'autopoïèse (du grec auto soi-même, et poièsis production, création) est la propriété d'un système de se produire lui-même, en permanence et en intéraction avec son environnement, et ainsi de maintenir sa structure malgré le changement de composants.
[19]
http://www2.ess.ucla.edu/~jewitt/ultrared.html
Mais quelle est cette matière rougeâtre à la surface des KBO’s (Kuypert Belt Objects) et pourquoi cette différence avec les noyaux cométaires?
[20]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hylémorphisme
[21]L’hylémorphisme (de hulè : matière et morphè : forme) est une philosophie développée par Aristote qui considère que tout être (objet ou individu) est composé de manière indissociable d'une matière et d'une forme.
Contextual Geometric Structures: modeling the fundamental components of cultural behavior-Bradly Alicea
Les motifs qui définissent les comportements culturels à travers les générations et les contextes sont probablement créés par des processus émergents et évolutionnaires.
…
Les systèmes culturels ont été compris en utilisant nombre de théories perspectives. Les perspectives structuralistes (Levi Strauss, 1969) et post structuralistes (Murdoch, 2006) sont basées sur la notion que la vie culturelle est fondée par un ensemble de structures orthogonales à la connaissance humaine. Ces structures émergent ostensiblement à partir de motifs communs de comportements sur de multiples générations, et représentent l’aboutissement de l’évolution culturelle. Une signature de ces structures éphémères est la représentation cognitive d’ensembles opposés, qui sont liés par des concepts extrêmes dans chaque catégorie. Par exemple, il y a peut-être une catégorie phénoménologique et objective partagée à travers les cultures et liée à une luminescence maximale (la lumière) et l’absence totale de luminescence (les ténèbres). Les extrêmes de cette catégorie sont liés par les capacités perceptives humaines, ainsi l’expérience de chaque culture peut être contenu à l’intérieur.
Une « structure » peut-être définie comme des ensembles de relations entre les objets dans l’environnement, ou des expériences qui peuvent varier d’une personne à l’autre mais sont enracinées dans les mêmes concepts sous-jacents. Ces structures, qui sont une composante critique et implicite de la pratique culturelle humaine, ont un potentiel informatique sous estimé. C’est particulièrement utile car beaucoup de ces caractéristiques sont essentielles à la compréhension de l’évolution de la culture à travers les générations multiples (Bourdieu 1977). Encore plus important, ces structures pourraient être une caractéristique essentielle de comment les pratiques culturelles sont représentées dans une architecture neuronale. Récemment, les neurologistes ont appliqué cette idée à un système d’ensembles appelés paires complémentaires (Kelso et Engstrom, 2006). Dans cette approche, des ensembles opposés sont dépendants de couplages, d’oscillations et d’hétérogénéités dans les dynamiques des circuits neuraux. Alors que ces approches présentent beaucoup de promesses pour l’étude de la culture et des systèmes symboliques, il reste un besoin d’approches dynamiques et structurales totalement intégrées. Je propose qu’en combinant des caractéristiques structurelles de la pratique culturelle avec une perspective quasi évolutionnaire, on produira un modèle d’évolution culturelle qui traite à la fois la phénoménologie sociale et la fonction physiologique.
De plus, les systèmes de comportements symboliques et culturels partagent beaucoup de caractéristiques avec les systèmes physiques qui montrent des comportements chaotiques. C’est cette combinaison de dynamiques chaotiques et quasi évolutionnaires qui font que mon approche est unique. L’approche présentée ici ; appelée Structures Géométriques Contextuelles (Contextual Geometric Structures :CGS), est une approche Lagrangienne qui se focalise sur la complexité structurale de la culture et d’autres phénomènes comportementaux symboliques. Dans ce papier, j’introduirai un modèle hydrodynamique/une classification hybride floue dans le contexte de phénomènes culturels. Initialement, les caractéristiques de base du modèle de structures géométriques contextuelles seront introduites. Il sera alors démontré comment ce modèle se marrie avec le milieu de l’évolution et de la diversité culturelle. Ceci comprend les caractéristiques qui se rapprochent des phénomènes divers et complexes. Finalement, nous considérerons ce modèle dans le contexte des processus neuronaux.
….
Quand les catégories culturelles (entre 2 cultures) se recouvrent, cela peut être indicatif d’un contact préalable.
Noyau de classification flou peuplé avec 3 cultures différentes.
…
Les structures géométriques contextuelles montrent dans le temps des formes comme une conséquence des contraintes évolutionnaires et des interactions entre agents.
Schéma représentant une simulation de structure géométrique contextuelle typique pendant la durée de l’évolution culturelle. En haut les conditions initiales, au milieu la diffusion active de la population d’automates, en bas les caractéristiques du volume final avec les structures géométriques contextuelles
http://syntheticdaisies.blogspot.com/p/fluid- models-of-evolutionary-dynamics.htmlCe qu’il faut retenir de ce travail contient deux volets. D’une part c’est l’incapacité de la culture à s’adapter à des changements rapides des environnements qui n’est pas simplement de l’inertie. D’autre part il est suggéré que la capacité de la culture à s’adapter rapidement à des challenges environnementaux n’est pas sans contraintes. Etant donné ces conclusions, cette méthode n’est pas destinée à être un modèle universel pour la compréhension de chaque phénomène culturel. L’attention est plutôt portée sur les pratiques culturelles et les structures qui sous tendent les structures descriptives.
Pour mieux comprendre la capacité adaptative des systèmes culturels, notre but ultime est de caractériser les aptitudes labyrinthiques d’une pratique ou d’un rituel. Ceci pourrait expliquer pourquoi des pratiques sont résistantes au changement (comme les rites religieux), alors que d’autres peuvent être hautement sujettes à improvisation (comme une performance de jazz). Notamment, ce modèle ne tient pas compte des relations hiérarchiques et écologiques entre les groupes sociaux et culturels. Notre intérêt se porte plus sur les origines de la complexité culturelle et sur la nature spontanée du jeu inter culturel.
Les particularités observées dans la capacité adaptative des cultures peuvent être vue comme des comportements uniques pour notre approche.
….
Un des avantages clé de ce modèle par rapport à des approches précédentes pour modéliser la culture est sa pertinence par rapport aux processus neurobiologiques. Des catégories objectives qui comprennent de l’information sur le contexte culturel peuvent être placées explicitement dans le contexte de mécanismes d’intégration dans le cerveau. Semblable à un modèle typique de l’activité du cerveau, les détails biologiques denses sont implicites dans notre modèle de classification flou. Déjà, contrairement à un modèle typique de l’activité du cerveau, l’évolution d’un comportement collectif et de l’information culturelle partagée dans le temps sont simulées en utilisant un modèle basé sur la physique.
Un exemple de processus neuronal dynamique, non linéaire ayant trait au comportement symbolique est l’intégration multisensorielle. L’intégration multi sensorielle implique l’intégration d’informations visuelles, auditives et somato sensorielles sur des lieux spécifiques dans le cerveau (Meredith et Stein, 1986). Chez les mammifères, le colliculus supérieur intègre les informations sensorielles visuelles et auditives pour des traitements ultérieurs liés à la fonction d’orientation de l’attention (Macaluso, Frith, et Driver, 2000). Cette combinaison des sens n’est pas linéaire, et la coïncidence des stimuli dans l’espace et le temps se traduisent dans une réponse électro physiologique super additive (Holmes and Spence, 2005).
Cependant, l’intégration neurale peut ne pas se limiter seulement à la combinaison d’informations des systèmes sensoriels (Golman, Compte, et Wang 2007). Dans ce modèle, les schémas de classification floue forment la base des structures des pratiques culturelles comme elles pourraient être représentées dans le cerveau. Par exemple, un rituel de groupe ou une campagne politique peuvent introduire beaucoup de procédures, de classifications et de jugements à propos du monde naturel qui n’ont pas de sens, isolés ou hors du contexte du rituel spécifique. Comme un mécanisme neural, l’intégration peut aussi jouer un rôle critique en passant de la logique des structures culturelles à la cognition active, et peut être particulièrement important pour évaluer des réponses diverses aux stimuli communs dus au contexte.
Des travaux futurs devraient aussi se centrer sur plusieurs phénomènes communs dans les systèmes culturels. Un exemple de ceci est lorsque les dimensions sélectionnées d’un noyau (comme les oppositions entre la lumière et les ténèbres ou le bien et le mal) sont traitées comme des pratiques complètes. Ceci arrive souvent dans les religions fondamentalistes. Une autre cible pour de futures recherches implique la compréhension des comportements apparemment illogiques, comme les comportements ritualisés renforcés, malgré la nécessité d’un changement culturel. En mettant l’évolution et le traitement de l’information de ces phénomènes à l’intérieur d’un cadre logique, cela peut conduire à des avancées ultérieures dans la compréhension des comportement et finalement de la nature humaine.
[22]
Comme la nature définit dans le cadre de l’évolution des « instruments » ou « inventions » comme l’œil, la patte, etc qui sont ensuite partagés par un ensemble d’êtres vivants, il n’est pas impossible que le même cheminement se produise au niveau des idées et de la culture provoquant la génération « d’attracteurs étranges », concepts « fondamentaux » et « universaux » qui seraient partagés par une communauté d’être vivants pensant. La Terre bénéficiant d’une diversité importante, cette approche pourrait être menée par des études anthropologiques fines sur des communautés humaines des 4 coins de la planète en attendant une possible extension aux animaux supérieurs qui seraient eux aussi doués de conscience[40]. A titre anecdotique, une démarche approchante consiste par exemple à constater comment les mathématiques ne sont pas l’apanage d’une culture occidentale mais se retrouvent dans toutes les cultures des 5 continents avec des approches, pour certaines cultures dites primitives pour le moins très pointues (Mathematics across cultures, the history of non Western Mathematics). Cela définit d’ailleurs une discipline à part entière, l’ethno mathématique.
[23]
http://syntheticdaisies.blogspot.fr/
[24]
http://freethoughtblogs.com/pharyngula/2012/06/06/carnival-of-evolution-48-the-icelandic-saga/
[25]
http://evolvingthoughts.net/2012/05/carnival-of-evolution-47-all-the-evolution-news-thats-fit-to-blog/
[26]
[27]Le mécanisme de n’importe quelle machine, telle une montre, est toujours construit d’une manière centripète, c’est à dire que toutes les parties de la montre-aiguille, ressort, roues-doivent d’abord être achevées pour être ensuite montées sur un support commun. Tout au contraire, la croissance d’un animal, comme le triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe ; d’abord gastrula, il s’enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différentiés. Dans les deux cas, il existe un plan de construction ; dans la montre, il régit un processus centripète, chez le triton, un processus centrifuge. Selon le plan, les parties s’assemblent en vertu de principes entièrement opposés.
[27]
Extrait de la théorie de la signification d’Uexkul
[28]
Stabilité structurelle et Morphogénèse, Thom
[29]Je ne crois pas qu’on puisse mieux caractériser que par cette description du physiologiste Uexkull la différence essentielle qui sépare la dynamique vitale des constructions anthropomorphes auxquelles on la compare si souvent. Ce n’est pas que les assimilations de la mécanique vitale à certains aspects de la technique humaine (automates, ordinateurs électroniques, etc.) soient sans valeur ; mais ces comparaisons ne peuvent jouer que pour des mécanismes partiels tout montés et en pleine activité fonctionnelle : elles ne sauraient en aucun cas s’appliquer à la structure globale des êtres vivants, à leur épigénèse et à leur maturation physiologique.
Morphogénèse du Sens I Jean Petitot-Cocorda- citant René Thom
[30]Toute la difficulté des modèles d’organisation est d’être compatibles à l’ontogénèse des phénomènes qu’ils modélisent, c’est à dire d’enraciner les cinématiques formelles dans des dynamiques génératrices sous-jacentes. Pour les formalisations structurales, cette difficulté est celle de la genèse des structures profondes. « Les dites structures profondes… ne sont pas si profondes ! Ce ne sont que des classes d’équivalence de structures superficielles, à travers des transformations triviales. Ce qui en revanche, selon moi, serait beaucoup plus intéressant à mettre en évidence est la dynamique génératrice des structures profondes…de même qu’en biologie il serait intéressant de mettre en évidence les processus dynamiques qui engendrent les morphologies biochimiques[30]que les biologistes étudient. Mais il manque, hélas un équipement conceptuel adéquat ». Ce défaut d’une compréhension dynamique des structures profondes conduit dans la linguistique formelle contemporaine à identifier l’être de ces dernières à la description de leurs cinématiques formelles et à substituer à leur genèse d’invérifiables hypothèses innéistes.
A noter qu’après avoir inventé l’ordinateur, Alan Turing passa le reste de sa vie à essayer de percer les mystères de la nature et notamment il s’attela à la théorie chimique de la morphogénèse ! Cf « The Origin of Life », in Symposia of the Society for Experimental Biology, Number VII, Evolution, 1953.
Turing (1952) a démontré par des méthodes mathématiques que certains types de systèmes dynamiques qui sont initialement homogènes[31] subissent un changement progressif qui conduit à l’apparence d’hétérogénéités spatiales. La base essentielle pour que ce comportement apparaisse semble être la présence de deux substances, qu’il appelle morphogènes, la concentration de l’un est dynamiquement maintenue par un équilibre entre un processus de génération dont le taux est contrôlé par sa concentration (une autocatalyse au sens large) et un processus de destruction ; Le second étant formé par un taux dépendant principalement de la concentration du premier et étant détruit à un taux proportionnel à sa propre concentration ; et ainsi il y aura un mouvement d’un point à l’autre selon les lois de la diffusion.
[31]
A rapprocher également de l’article que j’avais évoqué concernant la chiralité et l’étrange connaissance anticipée que l’on constate dans les lettres ummites.
http://arxiv.org/pdf/1202.5048v1.pdf
[32]Une question clé dans l’étude de la vie est l’origine de l’homochiralité biomoléculaire : Presque toute les formes de vie sur la Terre ont exclusivement des amino acides lévogyres et des sucres dextrogyres. La même orientation gauchère de la vie sera t’elle préférée si l’on trouve de la vie ailleurs ? Nous passons en revue quelques sources pertinentes et nous discutons des résultats suggérant que l’homochiralité de la vie résulterait d’une brisure de symétrie chirale séquentielle déclenchée par des évènements environnementaux. D’un côté, les réactions prébiotiques autocatalytiques suivent des fluctuations stochastiques dues à des perturbations environnementales. D’un autre côté, les taux de réaction de la polymérisation avec sélection chirale influencés par les effets environnementaux conduiraient à un excès chiral substantiel même en l’absence d’autocatalyse. Appliquer ces arguments à d’autres plateformes pouvant abriter la vie a des implications sur la recherche de la vie extraterrestre : Nous prédisons qu’un échantillon statistiquement représentatif de la stéréochimie extraterrestre sera racémique (c’est à dire chiralement neutre) en moyenne
Langue dans le sens générique du terme comme moyen de communication, ce dernier pouvant faire appel à différents vecteurs (la modulation des sons pour l’espèce humaine, la danse pour les abeilles, etc.)
[33]
Cf Teihlard de Chardin « Le groupe zoologique humain »
[34]
Biology of Digital Organisms: How Language Constructs Reality
Orly Kramash Stettiner
Cette contribution a le projet de réexaminer les visions Hayles et Fox Keller (« Nous aimerions construire des modèles qui sont si proches de la vie qu’ils cessent de devenir des modèles de la vie et deviennent des exemples de vie eux mêmes/ Comment est-il possible à la fin du XXième siècle de croire ou du moins réclamer de croire que les programmes d’ordinateur sont vivants ? et pas seulement vivants, mais aussi naturels ?) en examinant comment l’usage des outils du langage et de la visualisation ont continué à construire et former le champ de la vie artificielle (ALife) dans la décade depuis que leurs articles furent publiés.
A travers l’analyse des rapports de recherche de pointe dans le champ de l’évolution digitale (e.g (Lenski, Ofria et al.2003), Hazen, Griffin et al.2007),(e.g McKinley, Cheng et al.2003) et d’autres), nous démontrons un usage extensif et apparemment délibéré de concepts biologiques redéfinis et d’anthropomorphismes d’organismes digitaux, créant un vocabulaire d’un courant dominant nouveau, dans lequel un certain bout de programme présent dans la mémoire de l’ordinateur devient un organisme vivant et une séquence unique d’instructions de construction d’un génotype. Nous employons la réflexion du linguiste suisse Ferdinand de Saussure et celle du philosophe français Jacques Derrida, qui reconnurent l’importance du langage comme outil dans la construction de la réalité.
L’usage en expansion du vocabulaire biologique (voir figure 1) illustre une affiliation délibérée et une auto-identification de la part des chercheurs de la vie artificielle avec la discipline de la biologie plutôt qu’avec la science des ordinateurs. Cette proposition est soutenue par la dépendance croissante des études sur l’évolution digitale dans les publications scientifiques et les rapports de laboratoire écrits par les biologistes (et vice versa), qui a pour effet de fixer conceptuellement la notion de ressemblance entre les résultats des simulations par ordinateur et les résultats expérimentaux de laboratoire in-vivo. Une attention particulière est donnée à la présentation visuelle des organismes digitaux, qui a un rôle central en créant une conception précise, vivante de ces morceaux de programmes qui évoluent. De plus, nous reconnaissons l’usage extensif des méthodologies, des outils d’analyse et de recherche adoptés pour la biologie moléculaire, résultant d’une intensification de l’illusion de similarité et même d’identité entre les espèces vivantes et celles artificielles.
Matrix n’est finalement pas si loin…
[35]
Outils pour agir sur la matière mais aussi dans ce monde « spirituel ». Dans ce cadre il faut penser l’art comme une des composantes de cet indispensable nexialisme pour comprendre et penser le XXI ième siècle et progresser[36].
Gödel, Escher, Bach an Eternal Golden Braid – Douglas R.Hofstadter.
[36]
Automated Evolution of Interesting Images Joshua E. Auerbach
Des travaux récents (secretan et al., 2011) ont démontré qu’il est possible d’élaborer des images intéressantes produites par des réseaux générant des motifs compositionnels (CPPNs) à travers une évolution interactive. Cependant, l’évolution interactive est un processus lent qui nécessite l’implication active des utilisateurs humains. Il est souhaitable d’élaborer des images captivantes à partir de CPPNs qui sont complètement automatisées.
http://www.picbreeder.org/
Tiens, et s’il y avait quelque part un lien avec les crops circles ?
[37]
Germs, Genes, and Memes[38]: Function and Fitness Dynamics on Information Networks Patrick Grim, Daniel J. Singer, Christopher Reade, Steven Fisher
La problématique du contact ne mêlerait-elle pas un peu de tout cela ?Gènes, germes et mèmes sont tous des formes de transfert d’information à travers des réseaux. Quelles sont les différences en terme de dynamiques de réseau entre eux ? Quelles sont les différences en terme de fonctionnalité et d’aptitude ? En nous concentrant sur le cas spécifique du transfert entre les sous réseaux, nous comparons à la fois les dynamiques de chacun d’eux à travers les réseaux et leurs aptitudes comparatives. Nous nous concentrons à la fois sur les types de sous réseaux et le degré de connexion entre eux. Pour chaque forme de transfert d’information, nous comparons l’accroissement des liens entre les sous-réseaux d’un type spécifique avec le même accroissement à l’intérieur d’un réseau unique de ce type.
[38]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mème
[39]Un mème (de l'anglais meme; calqué sur gène, sans rapport et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable (par exemple : un concept, une habitude, une information, un phénomène, une attitude, etc.), répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus.
Cette conscience collective planétaire peut prendre deux formes conjointes, celle d’un singleton géré par une intelligence artificielle mariée avec celle d’une «intelligence incarnée » (l’ humanité sur Terre par exemple ) qui découvre la forme de son « collectif » idéel et spirituel, fruit d’une maturation fractale d’une communauté de collectifs issues des cultures dominantes de la planète (Ce processus pourrait-être plus ou moins long selon la diversité des cultures en présence, la Terre de ce point de vue serait « pénalisée » temporellement compte tenu d’une diversité accrue). Ce dernier collectif, bien qu’investissant une dimension hors matière, dessine une forme pourtant bien réelle dont les lignes de fuite se matérialisent dans notre quotidien.
[40]
Voir aussi ce passage de René Thom qui à mon avis indique une piste de recherche qui serait prometteuse à la frontière de la biologie et de la linguistique !
« Extrait de prédire n’est pas expliquer » entretriens de René Thom par Emile Noël
Voilà une piste qui pourrait peut-être dessiner les contours d’un esperanto cosmique, une sorte de langue fonctionnelle ? N’est ce pas un peu ce que nous disent les ummites à travers leurs courriers ? Décidément, chaque fois que l’on creuse un point particulier de leurs documents on tombe sur des choses très pointues et j’ai dû mal à imaginer que ces informations se retrouvent disséminées au hasard, sans plan préétabli. Je trouve cela très étrange.René Thom :
Aristote est tombé sur une petite difficulté avec la membrane intestinale : elle est relativement homogène en tant que membrane mais elle se sépare[41] tout de même de l’intérieur de la chair, et de ce point de vue, il y a un caractère différentiel entre les deux : est-ce alors un homéomère[42] ou un anhoméomère ?
Ce type de questions, les biologistes contemporains les considèrent comme simplement sémantique, et donc sans intérêt. Mais c’est en réalité très profond, car les études linguistiques ont montré que la manière dont nous appelons les organes des hommes et des animaux est très peu variable d’une langue à l’autre[43]. Il y a un isomorphisme presque total entre les différentes manières de nommer les parties du corps. Pourquoi cela ? Pourquoi éprouvons nous le besoin de nommer la main, l’avant-bras, le bras ?
Or, presque tous les idiomes les distinguent.
Emile Noël :
Peut-être parce que ces différentes parties s’imposent comme telles, et dépassent et disposent de caractéristiques morphologiques suffisamment précises pour que toutes les cultures éprouvent le besoin de les nommer…
René Thom :
Aristote y répond dans son livre sur les parties. Il dit en substance que les anhoméomères sont là où passent les activités, les travaux. Et c’est effectivement le facteur d’unité d’une partie du corps au sens usuel : c’est essentiellement du côté fonctionnel qu’on la trouve et pas du côté structural. Au contraire, du côté structural, il y a polymorphisme. Mais il y a bien une certaine unité fonctionnelle. Le vaste problème, c’est de récupérer cette unité…
[41]
Ce qui en fait un intérieur/extérieur de l’être vivant ! Deux choses contradictoires en une! L’estomac comme pierre angulaire d’une nouvelle logique ? Encore faut-il avoir faim de connaissances, l’avoir dans les talons en quelque sorte pour nous inciter à cheminer!
[42]
Homéomère : Qui est formé de parties semblables.
http://fr.wiktionary.org/wiki/homéomère
[43]
J’ai découvert que si Aristote s’est planté côté logique avec son tiers exclus qu’il a réussi à imposer au monde pendant deux millénaires, il nous donne là avec cette classification homéomère/anhoméomère des pistes très fructueuses. Comme quoi, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, erreur que j’ai commise par le passé et se montrer ouvert et attentif. Dans le processus de maturation culturelle de notre conscience collective, d’autres cultures peuvent amener dans leurs bagages les éléments qui nous manquent pour compléter les prémisses de ce nouveau mode de pensée, de cette langue en harmonie avec le cosmos. Tenez, prenez par exemple, un extrait tiré de « Early Buddhist Theory of Knowledge » de K.N.Jayatilleke, paragraphe « logique et vérité » (560)→(621)
En se penchant sur cette dialectique boudhiste ne serait-ce par l’occasion de déterrer une nouvelle logique qui git dans notre inconscient collectif culturel depuis quelques milliers d’années et qui pourrait donner lieu à une logique tétravalente remisant une fois pour toute cette logique du tiers exclus (à titre anecdotique les anglais appellent celle-ci « the law of Excluded Middle » !) qui a fait tant de dégâts ?La dialectique Boudhiste propose un dilemme à 4 branches : Le nirvana est :
Existence, (ou dit autrement A est B)
ou non existence, (A ne peut être à la fois B et non B)
ou à la fois existence et non existence, (A est à la fois B ou non B)
ou ni existence, ni non existence.(A n’est ni B, ni non B).
[44]
https://www.youtube.com/watch?v=wWpcfwg4cyo
Nous sommes en plein dans un tableau d’Escher où la main droite dessine la main gauche qui dessine la main droite, un subtil équilibre de la biosphère se fait par notamment par la respiration des êtres vivants qui en font partie. Le hasard des pseudo sceptiques, Gould et compagnie sans doute…
[45]
Heterochronous Neural Baldwinism[46], Keith L. Downing
[46]Le Baldwinisme neural se réfère à l’effet Baldwin dans l’évolution des cerveaux et de l’intelligence. La première phase de l’effet Baldwin, où la plasticité produit un avantage sélectif, est intuitif et un lieu commun dans les simulations des systèmes adaptatifs. Cependant, la seconde phase (l’assimilation) pose des problèmes pour le Baldwinisme en général, et ceci est particulièrement aigu pour les réseaux neuronaux biologiques, où un processus développemental complexe contrecarre beaucoup la cartographie du génotype vers le phénotype fonctionnel : un cerveau dont les synapses sont réglés pour accomplir des tâches particulières. Comme une corrélation forte entre génotype et phénotype est souvent vue comme un prérequis de cette seconde phase, l’organe le plus plastique du corps devrait sembler défier le Baldwinisme. Cependant, un examen détaillé des trois processus clé de l’adaptation neurale brouille la distinction entre les étapes développementales classiques et celles d’apprentissage de la maturation du cerveau, supportant alors une réinterprétation de la phase 2 du Balwinisme neural comme un changement hétérochrone de l’ensemble de ces trois processus adaptatifs des étapes postnatales aux étapes prénatales. Cet article illustre le Baldwinisme Neural Hétérochrone (HBN) avec des réseaux neuronaux artificiels qui évoluent, se développent et apprennent, et dans lesquels quelques degrés de réglages synaptiques changent au stade prénatal.
L’effet Baldwin (B.E) concerne la capacité d’apprendre pour accélérer l’évolution selon un processus à deux étapes. Durant la phase 1, les individus qui bénéficient d’une plasticité phénotypique s’adaptent mieux que ceux qui comptent sur leurs dons innés. Ceci déplace la distribution de population vers des individus « plastiques ». Dans la phase 2, quelques une de ces compétences apprises deviennent innées à l’occasion de mutations. Cette assimilation des caractéristiques plastiques dans le génome et le processus de développement devient plus probable lorsque la cartographie génotype-phenotype n’est pas trop compliquée (avec des corrélations maintenues entre les espaces de génotype et de phénotype) ; et la pression de la sélection favorise l’assimilation lorsque a)l’environnement est raisonnablement statique à travers les générations, et b) l’apprentissage a un coût d’adaptation.
[47]
Evolution of a Communication Code in Cooperative Tasks
Aditya Rawal1, Padmini Rajagopalan1, Risto Miikkulainen1 and Kay Holekamp
La communication à travers les vocalisations est utilisée par les hyènes et les chimpanzés pour la coordination durant la chasse et pour déclencher les appels d’alarme en cas de défense (Bullinger et al..2011 ;Holekamp et al 2007). Les signaux vocaux sont omni directionnels et sont donc plus efficaces que la communication visuelle dans ces situations. Dans les tâches coopératives, les agents utilisent ces signaux pour échanger pro activement des informations de bien commun. Un domaine proie -prédateur est envisagé dans ce papier- ou des agents prédateurs multiples échangent des messages vraiment valorisés comme une approximation de la vocalisation dans la nature. En intelligence artificielle, le problème de coordination parmi les agents prédateurs multiples durant la capture de la proie est difficile compte tenu de l’environnement non-Markovien (Panait and Luke, 2005). Des expériences sont menées dans cette publication pour montrer comment l’échange d’informations à travers des messages peut rendre l’environnement moins non-Markovien[48]
et améliorer la performance de l’équipe de prédateurs pendant une chasse coopérative. Les valeurs de ses messages sont analysées pour étudier l’émergence d’un code de communication courant parmi les agents prédateurs. Les résultats de ce papier fournissent aussi une incursion dans les contraintes sous lesquelles le langage évolue dans la nature.
[48]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Propriété_de_Markov
En probabilité, un processus stochastique vérifie la propriété de Markov si et seulement si la distribution conditionnelle de probabilité des états futurs, étant donné les états passés et l'état présent, ne dépend en fait que de l'état présent et non pas des états passés (absence de « mémoire »). Un processus qui possède cette propriété est appelé processus de Markov. Pour de tels processus, la meilleure prévision qu'on puisse faire du futur, connaissant le passé et le présent, est identique à la meilleure prévision qu'on puisse faire du futur, connaissant uniquement le présent : si on connait le présent, la connaissance du passé n'apporte pas d'information supplémentaire utile pour la prédiction du futur.
[49]
Evolutionary Transitions and Top-Down Causation
Sara Imari Walker1,2,3, Luis Cisneros4 and Paul C.W. Davies2,4
[50]La causalité allant de haut en bas a été suggérée comme se produisant à toutes les échelles de l’organisation biologique comme un mécanisme expliquant la hiérarchie des structures et la causalité dans les systèmes vivants (Campbell, 1974 ;Auletta et al., 2008 ; Davies, 2006b, 2012 ;Ellis, 2012). Ici nous proposons qu’une transition de causalité du « bas vers le haut » à celle du « haut vers le bas » –arbitrée par un renversement dans le flot de l’information des plus bas niveaux aux plus hauts niveaux de l’organisation, à celui du plus haut vers les plus bas niveaux de l’organisation – joue un rôle moteur pour les transitions évolutionnaires majeures. Nous suggérons que beaucoup des transitions évolutionnaires majeures puissent donc être marquées par une transition dans la structure causale. Nous utilisons la croissance logistique comme un modèle réduit pour démontrer comment une telle transition peut conduire à l’émergence de comportements collectifs dans les systèmes reproductifs. Nous soulignons ensuite comment ce scénario peut avoir joué dans ces transitions évolutionnaires majeures dans lesquelles de nouveaux et plus hauts niveaux d’organisation ont émergés, et nous proposons une méthode via laquelle notre hypothèse pourrait être testée.
Second Order Learning and the Evolution of Mental Representation
Solvi Arnold, Reiji Suzuki and Takaya Arita
[51]La représentation mentale est un aspect fondamental de la cognition avancée. Une compréhension de l’évolution de la représentation mentale est essentielle à la compréhension de l’évolution de l’esprit. Cependant, étant définitivement un phénomène mental, son évolution est difficile à étudier. Nous faisons l’hypothèse que les interactions entre les différents niveaux d’adaptation peuvent conduire à l’émergence d’un isomorphisme entre un système cognitif et son environnement, et que la représentation mentale peut être comprise comme un cas de cet effet. Spécifiquement, nous proposons que la sélection pour un second ordre d’apprentissage se traduise en une sélection pour l’implantation basée sur un isomorphisme d’une capacité d’apprentissage de premier ordre, et que la représentation mentale est (un aspect de)un isomorphisme de l’environnement-cognition produit par une telle capacité d’apprentissage. Dans le cadre de notre hypothèse, nous donnons alors une reformulation de l’aptitude à établir une carte cognitive, un cas paradigmatique de la représentation mentale, et nous l’explorons par la simulation informatique en faisant évoluer une espèce de réseau neuronal avec les bases neurales possédant une plasticité du second ordre (la base pour des apprentissages de second ordre) dans un environnement composé de tâches labyrinthiques générées aléatoirement , incluant des tâches généralement perçues comme nécessitant la représentation mentale (sous la forme de cartes cognitives). Le modèle s’est montré capable de produire des réseaux qui, en se développant, résolvent ces tâches, fournissant un appui préliminaire à notre hypothèse.
Monadologie et/ou constructivisme ? Heidegger, Deleuze, Uexküll
http://popups.ulg.ac.be/bap/document.php?id=384
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 15 Aoû 2012, 17:39
Bonjour M51,
C'est pour moi devenu un rituel que de pointer mon télescope vers M51... Même si les conditions ne s'y prêtent pas, même si la pollution lumineuse des environs de Marseille est trop présente, même si un cirrus vient y jeter son voile, avant de remballer j'aligne M51.
La semaine dernière, en essayant de deviner les deux perles en leur écrin de velours, très curieusement, vous en conviendrez ma méditation m'a porté vers le même sujet que vous"la dynamique de la vie en route vers la complexité et vers l'espace"
Je vais vous faire part ici non d'une spéculation mais d'une espèce d'intuition venue par la suite. Comme il m'arrive de méditer aussi sur la nature du temps, de me confronter aux cosmogonies et aux physiciens qui ont écrit sur la question du temps, il y a eu en moi une espèce de fusion des sujets qui me semble prometteuse.
Je subodore que la vie (biologique) est un support nécessaire à l'apparition de la conscience, et que c'est cette conscience qui parcourt le temps. Le temps lui même ne passe pas, éventuellement il se ramifie en réseau donnant ainsi à la conscience le choix de parcourir une branche ou une autre.
Nous n'avons l'impression que le temps s'écoule que parceque notre conscience s'y promène. Et notre conscience n'existe que pour faire des choix dont l'origine est ailleurs que dans la chaîne matérielle (physique) des causes et des conséquences.
Est il utile de dire que ces choix accélèrent le processus de rapprochement des consciences ? consciences d'abord différentes, créant et partageant des émotions (d'ou le rôle essentiel de l'art bien sur) jusqu'à l'Union puis l'Unité.
Je n'ai hélas pas le temps (c'est un comble ! ) de développer davantage, mais finalement c'est pas plus mal de faire court.
Merci pour tout M51
C'est pour moi devenu un rituel que de pointer mon télescope vers M51... Même si les conditions ne s'y prêtent pas, même si la pollution lumineuse des environs de Marseille est trop présente, même si un cirrus vient y jeter son voile, avant de remballer j'aligne M51.
La semaine dernière, en essayant de deviner les deux perles en leur écrin de velours, très curieusement, vous en conviendrez ma méditation m'a porté vers le même sujet que vous"la dynamique de la vie en route vers la complexité et vers l'espace"
Je vais vous faire part ici non d'une spéculation mais d'une espèce d'intuition venue par la suite. Comme il m'arrive de méditer aussi sur la nature du temps, de me confronter aux cosmogonies et aux physiciens qui ont écrit sur la question du temps, il y a eu en moi une espèce de fusion des sujets qui me semble prometteuse.
Je subodore que la vie (biologique) est un support nécessaire à l'apparition de la conscience, et que c'est cette conscience qui parcourt le temps. Le temps lui même ne passe pas, éventuellement il se ramifie en réseau donnant ainsi à la conscience le choix de parcourir une branche ou une autre.
Nous n'avons l'impression que le temps s'écoule que parceque notre conscience s'y promène. Et notre conscience n'existe que pour faire des choix dont l'origine est ailleurs que dans la chaîne matérielle (physique) des causes et des conséquences.
Est il utile de dire que ces choix accélèrent le processus de rapprochement des consciences ? consciences d'abord différentes, créant et partageant des émotions (d'ou le rôle essentiel de l'art bien sur) jusqu'à l'Union puis l'Unité.
Je n'ai hélas pas le temps (c'est un comble ! ) de développer davantage, mais finalement c'est pas plus mal de faire court.
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 15 Aoû 2012, 17:44
Merci pour votre post M51.
Un peu pointu (pour moi), mais bravo pour votre travail!
Cordialement,
Louis.
Un peu pointu (pour moi), mais bravo pour votre travail!
Cordialement,
Louis.
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