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Les ovnis dans la presse en 1956
Sam 24 Nov 2007, 20:50
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 1, le 19 février 1956.
RETOUR DES SOUCOUPES? UN ENGIN MYSTERIEUX
de grande taille survole Paris
à la vitesse de 2.400 km.-h.
PARIS. -- Les radars d'Orly ont décelé l'autre nuit, sur leurs écrans, la présence au-dessus de la région parisienne, d'un engin qui n'a pu être identifié, et dont les dimensions, d'après la taille de l'écho reproduit sur l'écran radar, serait deux fois plus grandes que les avions commerciaux actuellement en service.
La tache qui est apparue sur le radar à 23 heures s'immobilisait par moment, laissant supposer qu'il s'agissait d'un appareil pouvant stationner dans l'espace: pendant ses déplacements les plus rapides, les techniciens ont calculé qu'il atteignait la vitesse de 2.400 km.-h.
Ces observations ont été confirmées par un pilote d'Air France qui, aux commandes d'un avion se dirigeant vers Londres, a aperçu un feu rouge clignotant au-dessus de lui et émis par l'engin signalé.
Volant sur son D.C. 3 à 1.300 mètres d'altitude, le pilote ayant été informé par le contrôle local d'Orly de la présence dans les parages d'un engin non identifié, constata en effet, alors qu'il se trouvait à la verticale des Mureaux, qu'une lumière rouge se dirigeant vers lui s'allumait et s'éteignait à quelques centaines de mètres au-dessus de son avion.
Changeant de cap pour éviter l'obstacle, il perdit de vue la lumière rouge, mais la retrouva quelques instants plus tard, après que le contrôle lui eut signal que l'objet mystérieux se dirigeait vers le Bourget. La lumière, une fois encore, apparut au-dessus du D.C. 3 avant de disparaître définitivement dans les nuages.
Les astronomes: un ballon sonde
L'observatoire de Paris, interrogé au sujet de "l'objet" aperçu au-dessus de l'aérodrome d'Orly, a déclaré que rien d'anormal n'avait été signalé au cours de l'autre nuit.
Les réserves les plus expresses sont formulées au sujet de "l'engin mystérieux", mais les astronomes signalent que des ballons - sondes américains, lâchés actuellement en Allemagne, peuvent atteindre des diamètres allant jusqu'à 30 mètres. Ces ballons volumineux sont transportés par des courants aériens, les "jet streams", particulièrement rapides et turbulents.
On fait cependant remarquer, dans les milieux aéronautiques, que l'énorme vitesse de "l'engin" (2.400 km.-h.) n'aurait pas pu être atteinte par un ballons.
De plus, ces ballons passent sur la France à une très haute altitude; or l'engin de samedi était relativement bas.
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien New York Daily News, New York City, USA, le 19 février 1956.
Paris a le nez en l'air pour l'objet volant
(Par câble pour le NEWS)
Paris, 18 fév. -- Un mystérieux objet volant, parfois planant stationnaire et parfois se déplaçant à environ 1,500 miles par heure, a été repéré par radar au-dessus de Paris la nuit passée, ont dit les officiels aujourd'hui.
Le quoitestceque aérien était décrit comme aussi grand que n'importe quel avion connu. Il a également montré des lumières rouges.
Enregistré à deux Aéroports
L'objet a été enregistré sur des écrans de radar pendant quelques minutes autour de 23 heures aux aéroports d'Orly et du Bourget, des côtés opposés de Paris, ont dit les officiels de l'aéroport. Il n'a pas répondu aux appels radio de la tour de contrôle d'Orly.
Un pilote d'Air France, allant de Paris à Londres à 5,000 pieds, a repéré les lumières rouges de l'objet au-dessus de son avion avant qu'il ne disparaisse.
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Express, Paris, France, le 20 février 1956.
Un mystérieux engin dans le ciel de Paris
Repéré par le radar d'Orly
Un engin mystérieux, deux fois plus gros que le plus puissant avion de transport, a été détecté durant quatre heures dans la nuit de vendredi à samedi par le radar d'Orly. A la suite de cette apparition, des consignes de discrétion extrêmement rigoureuses ont été données au personnel de l'aérodrome. On a parlé maintenant de soucoupe volante, mais les spécialistes n'y croient pas, aucun objet de ce genre n'ayant jamais été observé par des astronomes.
Il s'agit soit d'un appareil secret d'observation, soit d'une image parasite due à des interférences incontrôlées, comparables dans les effets aux parasites qui contrarient les émissions radiophoniques.
3.600 kms à l'heure
C'est à 22 h. 50 qu'un agent de la navigation aérienne d'Orly remarqua sur son écran ce point anormal.
Il se déplaçait à une vitesse de 2.400 km heure, qui s'accrut même jusqu'à 3.600 km heure. La "chose" alla à la rencontre de l'avion d'Air France Paris-Londres. Son déplacement n'était aucunement prévu dans le trafic aérien nocturne civil ou militaire.
Des appels par radio lui furent adressés en plusieurs langues. Il n'y répondit pas. Ce silence peut s'expliquer d'ailleurs par le fait que l'engin ne possédait peut-être pas d'instrument d'écoute branché sur les fréquences d'Orly.
Il changea plusieurs fois de direction. Il s'immobilisa, puis repartit. Repéré à la verticale du radio-phare de Gornetz-le-Châtel, près de Rambouillet, il survolait 10 secondes plus tard Boissy-St-Léger. Il avait donc parcouru 50 kilomètres en 30 secondes. Sa vitesse était alors de 3.600 km.-heure.
Le radar du Bourget n'a rien vu
Les observateurs ont remarqué qu'il s'intéressait particulièrement aux atterrissages et aux décollages des autres avions. Il les suivait généralement au départ d'Orly et du Bourget.
Le radar du Bourget n'a d'ailleurs rien enregistré. Les services officiels font le plus grand mystère autour de cette apparition et gardent un silence complet. L'observatoire de Paris n'a rien constaté dans le ciel.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 1, le 19 février 1956.
RETOUR DES SOUCOUPES? UN ENGIN MYSTERIEUX
de grande taille survole Paris
à la vitesse de 2.400 km.-h.
PARIS. -- Les radars d'Orly ont décelé l'autre nuit, sur leurs écrans, la présence au-dessus de la région parisienne, d'un engin qui n'a pu être identifié, et dont les dimensions, d'après la taille de l'écho reproduit sur l'écran radar, serait deux fois plus grandes que les avions commerciaux actuellement en service.
La tache qui est apparue sur le radar à 23 heures s'immobilisait par moment, laissant supposer qu'il s'agissait d'un appareil pouvant stationner dans l'espace: pendant ses déplacements les plus rapides, les techniciens ont calculé qu'il atteignait la vitesse de 2.400 km.-h.
Ces observations ont été confirmées par un pilote d'Air France qui, aux commandes d'un avion se dirigeant vers Londres, a aperçu un feu rouge clignotant au-dessus de lui et émis par l'engin signalé.
Volant sur son D.C. 3 à 1.300 mètres d'altitude, le pilote ayant été informé par le contrôle local d'Orly de la présence dans les parages d'un engin non identifié, constata en effet, alors qu'il se trouvait à la verticale des Mureaux, qu'une lumière rouge se dirigeant vers lui s'allumait et s'éteignait à quelques centaines de mètres au-dessus de son avion.
Changeant de cap pour éviter l'obstacle, il perdit de vue la lumière rouge, mais la retrouva quelques instants plus tard, après que le contrôle lui eut signal que l'objet mystérieux se dirigeait vers le Bourget. La lumière, une fois encore, apparut au-dessus du D.C. 3 avant de disparaître définitivement dans les nuages.
Les astronomes: un ballon sonde
L'observatoire de Paris, interrogé au sujet de "l'objet" aperçu au-dessus de l'aérodrome d'Orly, a déclaré que rien d'anormal n'avait été signalé au cours de l'autre nuit.
Les réserves les plus expresses sont formulées au sujet de "l'engin mystérieux", mais les astronomes signalent que des ballons - sondes américains, lâchés actuellement en Allemagne, peuvent atteindre des diamètres allant jusqu'à 30 mètres. Ces ballons volumineux sont transportés par des courants aériens, les "jet streams", particulièrement rapides et turbulents.
On fait cependant remarquer, dans les milieux aéronautiques, que l'énorme vitesse de "l'engin" (2.400 km.-h.) n'aurait pas pu être atteinte par un ballons.
De plus, ces ballons passent sur la France à une très haute altitude; or l'engin de samedi était relativement bas.
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien New York Daily News, New York City, USA, le 19 février 1956.
Paris a le nez en l'air pour l'objet volant
(Par câble pour le NEWS)
Paris, 18 fév. -- Un mystérieux objet volant, parfois planant stationnaire et parfois se déplaçant à environ 1,500 miles par heure, a été repéré par radar au-dessus de Paris la nuit passée, ont dit les officiels aujourd'hui.
Le quoitestceque aérien était décrit comme aussi grand que n'importe quel avion connu. Il a également montré des lumières rouges.
Enregistré à deux Aéroports
L'objet a été enregistré sur des écrans de radar pendant quelques minutes autour de 23 heures aux aéroports d'Orly et du Bourget, des côtés opposés de Paris, ont dit les officiels de l'aéroport. Il n'a pas répondu aux appels radio de la tour de contrôle d'Orly.
Un pilote d'Air France, allant de Paris à Londres à 5,000 pieds, a repéré les lumières rouges de l'objet au-dessus de son avion avant qu'il ne disparaisse.
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Express, Paris, France, le 20 février 1956.
Un mystérieux engin dans le ciel de Paris
Repéré par le radar d'Orly
Un engin mystérieux, deux fois plus gros que le plus puissant avion de transport, a été détecté durant quatre heures dans la nuit de vendredi à samedi par le radar d'Orly. A la suite de cette apparition, des consignes de discrétion extrêmement rigoureuses ont été données au personnel de l'aérodrome. On a parlé maintenant de soucoupe volante, mais les spécialistes n'y croient pas, aucun objet de ce genre n'ayant jamais été observé par des astronomes.
Il s'agit soit d'un appareil secret d'observation, soit d'une image parasite due à des interférences incontrôlées, comparables dans les effets aux parasites qui contrarient les émissions radiophoniques.
3.600 kms à l'heure
C'est à 22 h. 50 qu'un agent de la navigation aérienne d'Orly remarqua sur son écran ce point anormal.
Il se déplaçait à une vitesse de 2.400 km heure, qui s'accrut même jusqu'à 3.600 km heure. La "chose" alla à la rencontre de l'avion d'Air France Paris-Londres. Son déplacement n'était aucunement prévu dans le trafic aérien nocturne civil ou militaire.
Des appels par radio lui furent adressés en plusieurs langues. Il n'y répondit pas. Ce silence peut s'expliquer d'ailleurs par le fait que l'engin ne possédait peut-être pas d'instrument d'écoute branché sur les fréquences d'Orly.
Il changea plusieurs fois de direction. Il s'immobilisa, puis repartit. Repéré à la verticale du radio-phare de Gornetz-le-Châtel, près de Rambouillet, il survolait 10 secondes plus tard Boissy-St-Léger. Il avait donc parcouru 50 kilomètres en 30 secondes. Sa vitesse était alors de 3.600 km.-heure.
Le radar du Bourget n'a rien vu
Les observateurs ont remarqué qu'il s'intéressait particulièrement aux atterrissages et aux décollages des autres avions. Il les suivait généralement au départ d'Orly et du Bourget.
Le radar du Bourget n'a d'ailleurs rien enregistré. Les services officiels font le plus grand mystère autour de cette apparition et gardent un silence complet. L'observatoire de Paris n'a rien constaté dans le ciel.
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Re: Les ovnis dans la presse en 1956
Sam 24 Nov 2007, 21:15
LE NEW YORK TIMES, OVNI AU-DESSUS DE PARIS, FEVRIER 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The New York Times, le 20 Février 1956.
Voir mon dossier sur ce cas ici.
MYSTERE DANS LE CIEL DE PARIS
Un objet non identifié, sur les radars
a volé à 1,500 M.P.H
Spécialement pour le New York Times
PARIS, 19 Février -- les cercles d'aviation spéculaient aujourd'hui sur l'identité d'un objet étrange alternativement planant et volant à des vitesses au-dessus de 1.500 miles à l'heure, détecté dans la nuit de vendredi par les opérateurs de radar à l'aéroport international d'Orly.
L'objet a causé un "blip" sur l'écran de radar approximativement deux fois plus grand que celui des avions de lignes habituels, selon les techniciens. Il a semblé être à une altitude de 5.000 pieds et a été vu suivre les avions décollant ou atterrissant à Orly.
Une station de balise radio au Sud-Ouest de Paris a également rapporté l'objet mais ni le radar de l'aéroport du Bourget ni l'observatoire de Paris n'a rapporté le contact. Un porte-parole de l'observatoire a proposé que ce pourrait avoir été un ballon des Etats-Unis lâché en l'Allemagne et soufflé vers l'Ouest par les vents de "jet stream."
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
http://www.image-serveur.com/uploads/7c02bd2183.gif
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The New York Daily Telegraph, USA, on February 20, 1956.
SOUCOUPE PISTEE
PARIS, Dimanche. -- Les fonctionnaires de l'aéroport d'Orly ont rapporté hier qu'un objet volant non identifié de vol avait été dépisté par radar.
Ils ont estimé la vitesse de l'objet qu'ils ont dépisté dans la nuit de vendredi à 1700 milles à l'heure.
Les fonctionnaires ont déclaré que l'objet - de deux fois la taille d'un avion commercial normal - s'est déplacé à cette vitesse entre de moments stationnairs au-dessus de Paris.
Les fonctionnaires de l'aéroport ont déclaré qu'ils n'ont aucune explication immédiate des rapports.
(De l'U.P. et A.A.P - Reuter).
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The New York Herald - Tribune, USA, le 21 février 1956.
Ou une soucoupe volante?
Mystère du ciel de Paris: une bouteille de cognac volante?
Par Frank Kelley
Du Bureau du Herald Tribune
© 1956. N.Y. Herald Tribune Inc.
PARIS, 20 fév. -- Plusieurs experts sont au travail à essayer de découvrir ce qui s'est passé au-dessus, près de ou à l'aéroport d'Orly sur les périphéries de Paris tard dand la nuit de vendredi quand les techniciens du radar ont dit qu'ils ont aperçu et ont observé pendant des heures sur leur écran un objet mystérieux de deux fois la taille d'un avion de ligne quadrimoteur. Ils ont dit que l'objet a plané à 4.500 pieds et a parfois fait des poussées de vitesse à la façon d'un avion à réaction en accélérant à 1,500 miles à l'heure.
Certains indiquent qu'ils ont pu avoir été encore un ou plusieurs de ces ballons météorologiques américains auxquels les Russes ont des objections maintenant, pris dans un trou d'air et filant de temps en temps aux alentours dans le courant d'air d'ouest en est aux altitudes élevées.
D'autres croient que les appareillages de radar d'Orly qui ont eu des vacances de huit semaines pendant la grêve des techniciens l'automne dernier, ont pu être rebranchés avec leurs câbles croisés, des ondes floues ou tout simplement des gremlins dedans. L'appareil a été examiné, cependant, et prononcé apte à l'utilisation civile normale.
Certains ont été tentés de mettre toute l'histoire dans une bouteille de cognac volante. Les observateurs militaires du radar près d'Orly n'ont rien vu sur leurs écrans. Les observateurs du radar civil au terrain du Bourget, au nord de Paris, n'ont rien vu sur leurs écrans. L'Assemblée Nationale française n'était pas en session à ce moment (23 heures vendredi à 3 heures du matin Samedi) ainsi ce ne pouvait pas avoir été un couvercle de bureau jeté en l'air au cours d'une discussion houleuse de l'Assemblée.
Mais le pilote d'un avion-cargo DC-3 d'Air France, qui avait juste décollé pour un aller retour de nuit d'Orly à Londres et doit être fermement aux commandes de son appareil à tout moment, a dit ce soir que, alerté par la tour de contrôle d'Orly, il a vu une lumière rouge clignotante dans le ciel parisien.
Le pilote, Michel Desavoye, trente-six and, a volé partout dans le monde pour Air France ces cinq dernières années. Il a dit qu'il a quitté Orly à 23:55 pour Londres ce vendredi dernier.
"Quelques minutes après décollage," a-t-il dit, "la tour de contrôle d'Orly m'a signalé qu'un objet volant non identifié a semblé selon le radar se diriger vers Orly sur ma route. Mon opérateur radio et moi avons alors vu un peu sur notre droite et à peu près à notre hauteur un feu rouge clignotant. Nous étions à environ 4,500 pieds au-dessus d'Orgival (à l'ouest de Paris).
"Espérant éviter l'obstacle, j'ai changé de cours. La lumière a disparu abruptement. J'ai regagné mon cours original et le radar d'Orly a annoncé que "l'appareil" était alors au-dessus de moi. Mais cette fois je n'ai rien vu.
"Je ne puis pas expliquer ce phénomène, mais je n'ai jamais vu quoi que ce soit comme lui. Tous je puis vous dire qu'est que ce n'était pas un avion, parce que nous aurions vu ses feux de position. Ce ne pouvait pas avoir été une lumière au sol, car il y avait une nappe de brouillard sous nous. La nuit était très noire, et je ne pouvais pas voir d'où venait cette lumière. De toute façon, elle a semblé être deux fois plus grande que les lumières de position normale d'un avion."
Pendant le week end, l'appareillage d'Orly a été inspecté complètement et rien de fautif n'a été trouvé, a-t-il été énoncé aujourd'hui. L'antenne parabolique de vingt-et-un pieds, placée sur une tour de quarante-cinq pieds, fonctionnait normalement à sa vitesse de six révolutions par minute.
'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Figaro, Paris, France, 21 février 1956.
A PROPOS DE L'APPARITION DANS LE CIEL
DE PARIS D'UN MYSTERIEUX ENGIN
"LE RADAR A FONCTIONNE NORMALEMENT" affirme-t-on à Orly
Nous avons relaté dans quelles circonstances les techniciens du radar d'Orly avaient constaté, dans la nuit de vendredi à samedi, la présence d'un engin mystérieux qui sillonna le ciel de Paris pendant quatre heures avant de disparaître.
Une information selon laquelle le radar qui repéra l'engin aurait été placé sous scellés a été démentie dans les milieux autorisés, Ceux-ci font remarquer que le radar constitue un système trop complexe et trop important pour être placé tous simplement sous scellés et qu'il serait insensé de mettre hors service celui d'Orly dont le fonctionnement n'a accusé rien d'anormal.
Ils confirment d'autre part, que le service de navigation aérienne d'Orly avait alerté vers minuit les services de la défense anti-aérienne du territoire.
Il y a donc lieu de se demander pourquoi le radar militaire de Meaux qui aurait pu observer cet engin pendant près de quatre heures, n'est pas entré en action. S'il avait secondé le radar d'Orly, le radar de Meaux aurait peut-être contribué dans une large mesure à éclairer ce mystère.
L'AFFAIRE D'ORLY DANS LA PRESSE, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 6, le 21 février 1956.
"L'ENGIN" D'ORLY:
Mystère total
"Il ne s'agissait pas d'un ballon sonde"
déclare le pilote qui l'approche
PARIS. -- "Ce n'était sûrement pas un ballon sonde", a déclaré à la presse M. Michel Desavoye, le pilote d'Air France qui alerté par la tour de contrôle d'Orly, samedi dernier, aperçut dans le ciel parisien une lumière clignotant rouge dont l'origine reste mystérieuse.
Agé de 36 ans, M. Desavoye a navigué sur toutes les lignes du monde depuis cinq ans comme pilote d'Air France. Voici son récit:
"J'avais décollé d'Orly à 23 heures 55 à bord d'un DC-3 transportant du fret pour Londres. J'assure ce service quotidien aller et retour depuis un mois. Quelques minutes après le décollage, la tour de contrôle d'Orly me signalait un engin non identifié repéré par radar se dirigeant vers le Bourget, et qui devait se trouver sur ma route. M. Baupetuy, mon radio, et moi-même aperçûmes alors un peu sur notre droite et sensiblement à la même hauteur que nous un feu clignotant rouge. Nous étions à environ 1.500 mètres à la hauteur d'Orgival. Voulant éviter l'obstacle, je changeais de cap.
Là, la lumière disparut alors brusquement. Je repris à nouveau ma route. Le radar m'annonça alors que "l'engin" était maintenant au-dessus de moi. Mais cette fois je ne vis rien.
"Je suis incapable de vous donner une explication de ce phénomène, ajoute M. Desavoye, mais je n'ai jamais rien vu de semblable. Tout ce que je puis vous affirmer, c'est qu'il ne s'agissait pas en tout cas d'un avion, car nous aurions vu ses feux de position. La nuit était très noire et je n'ai pu voir d'où venait cette lumière qui paraissait de toute façon deux fois plus grosse que ne le sont normalement les feux de position."
Rentré à Paris à 5 heures du matin, M. Desavoye fut interrogé par les techniciens radar d'Orly et un colonel de l'armée de l'air et confirma ses dires dans un rapport écrit.
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien New York Weekly Telegram, USA, le 22 février 1956.
La soucoupe fantôme mystifie Paris
Par la United Press
Paris, février 21, -- le gouvernement français a cherché aujourd'hui à résoudre le mystère du fantôme d'Orly, un colossal objet du genre soucoupe qui a tourbillonné à travers le radar de l'aéroport à vitesse supersonique vendredi dernier.
C'était la troisième fois en moins d'une an que le fantôme a été tracé sur carte par des écrans radar au terrain d'aviation très actif et international des abords de Paris. L'objet a été décrit comme ayant environ deux fois la taille du plus grand avion connu, s'est parfois déplacé à 2000 miles à l'heure environ, et a été stationnaire autour de l'aéroport pendant environ quatre heures.
Le mystère s'est encore épaissi quand un contrôle détaillé a révélé que l'équipement de radar était en excellente condition de fonctionnement.
Un pilote d'Air France a rapporté avoir repéré des lumières rouges clignotantes dans le secteur dans lequel le radar a placé le fantôme après son décollage pour Londres.
L'AFFAIRE D'ORLY DANS LA PRESSE MONDIALE, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sunday Mirror, Angleterre, le 11 mars 1956.
Les Radars de Paris Détectent
Un 'Objet' Volant
PARIS, France (UP). -- Un objet volant non identifié, décrit comme deux fois plus grand qu'un avion de ligne normal, a été dépisté sur des écrans de radar ici, ont rapporté récemment des fonctionnaires de l'Aéroport d'Orly.
Voyageant à 1.500 miles à l'heure environ, l'objet est apparu au-dessus de la région de Paris vers la fin de la soirée, et a semblé être stationnaire quelques moments avant de disparaître à grande vitesse.
L'objet a été également aperçu par un vol pilote d'Air France vers Londres qui a rapporté voir une flamme rouge intermittente dans le ciel au-dessus de lui.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The New York Times, le 20 Février 1956.
Voir mon dossier sur ce cas ici.
MYSTERE DANS LE CIEL DE PARIS
Un objet non identifié, sur les radars
a volé à 1,500 M.P.H
Spécialement pour le New York Times
PARIS, 19 Février -- les cercles d'aviation spéculaient aujourd'hui sur l'identité d'un objet étrange alternativement planant et volant à des vitesses au-dessus de 1.500 miles à l'heure, détecté dans la nuit de vendredi par les opérateurs de radar à l'aéroport international d'Orly.
L'objet a causé un "blip" sur l'écran de radar approximativement deux fois plus grand que celui des avions de lignes habituels, selon les techniciens. Il a semblé être à une altitude de 5.000 pieds et a été vu suivre les avions décollant ou atterrissant à Orly.
Une station de balise radio au Sud-Ouest de Paris a également rapporté l'objet mais ni le radar de l'aéroport du Bourget ni l'observatoire de Paris n'a rapporté le contact. Un porte-parole de l'observatoire a proposé que ce pourrait avoir été un ballon des Etats-Unis lâché en l'Allemagne et soufflé vers l'Ouest par les vents de "jet stream."
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
http://www.image-serveur.com/uploads/7c02bd2183.gif
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The New York Daily Telegraph, USA, on February 20, 1956.
SOUCOUPE PISTEE
PARIS, Dimanche. -- Les fonctionnaires de l'aéroport d'Orly ont rapporté hier qu'un objet volant non identifié de vol avait été dépisté par radar.
Ils ont estimé la vitesse de l'objet qu'ils ont dépisté dans la nuit de vendredi à 1700 milles à l'heure.
Les fonctionnaires ont déclaré que l'objet - de deux fois la taille d'un avion commercial normal - s'est déplacé à cette vitesse entre de moments stationnairs au-dessus de Paris.
Les fonctionnaires de l'aéroport ont déclaré qu'ils n'ont aucune explication immédiate des rapports.
(De l'U.P. et A.A.P - Reuter).
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The New York Herald - Tribune, USA, le 21 février 1956.
Ou une soucoupe volante?
Mystère du ciel de Paris: une bouteille de cognac volante?
Par Frank Kelley
Du Bureau du Herald Tribune
© 1956. N.Y. Herald Tribune Inc.
PARIS, 20 fév. -- Plusieurs experts sont au travail à essayer de découvrir ce qui s'est passé au-dessus, près de ou à l'aéroport d'Orly sur les périphéries de Paris tard dand la nuit de vendredi quand les techniciens du radar ont dit qu'ils ont aperçu et ont observé pendant des heures sur leur écran un objet mystérieux de deux fois la taille d'un avion de ligne quadrimoteur. Ils ont dit que l'objet a plané à 4.500 pieds et a parfois fait des poussées de vitesse à la façon d'un avion à réaction en accélérant à 1,500 miles à l'heure.
Certains indiquent qu'ils ont pu avoir été encore un ou plusieurs de ces ballons météorologiques américains auxquels les Russes ont des objections maintenant, pris dans un trou d'air et filant de temps en temps aux alentours dans le courant d'air d'ouest en est aux altitudes élevées.
D'autres croient que les appareillages de radar d'Orly qui ont eu des vacances de huit semaines pendant la grêve des techniciens l'automne dernier, ont pu être rebranchés avec leurs câbles croisés, des ondes floues ou tout simplement des gremlins dedans. L'appareil a été examiné, cependant, et prononcé apte à l'utilisation civile normale.
Certains ont été tentés de mettre toute l'histoire dans une bouteille de cognac volante. Les observateurs militaires du radar près d'Orly n'ont rien vu sur leurs écrans. Les observateurs du radar civil au terrain du Bourget, au nord de Paris, n'ont rien vu sur leurs écrans. L'Assemblée Nationale française n'était pas en session à ce moment (23 heures vendredi à 3 heures du matin Samedi) ainsi ce ne pouvait pas avoir été un couvercle de bureau jeté en l'air au cours d'une discussion houleuse de l'Assemblée.
Mais le pilote d'un avion-cargo DC-3 d'Air France, qui avait juste décollé pour un aller retour de nuit d'Orly à Londres et doit être fermement aux commandes de son appareil à tout moment, a dit ce soir que, alerté par la tour de contrôle d'Orly, il a vu une lumière rouge clignotante dans le ciel parisien.
Le pilote, Michel Desavoye, trente-six and, a volé partout dans le monde pour Air France ces cinq dernières années. Il a dit qu'il a quitté Orly à 23:55 pour Londres ce vendredi dernier.
"Quelques minutes après décollage," a-t-il dit, "la tour de contrôle d'Orly m'a signalé qu'un objet volant non identifié a semblé selon le radar se diriger vers Orly sur ma route. Mon opérateur radio et moi avons alors vu un peu sur notre droite et à peu près à notre hauteur un feu rouge clignotant. Nous étions à environ 4,500 pieds au-dessus d'Orgival (à l'ouest de Paris).
"Espérant éviter l'obstacle, j'ai changé de cours. La lumière a disparu abruptement. J'ai regagné mon cours original et le radar d'Orly a annoncé que "l'appareil" était alors au-dessus de moi. Mais cette fois je n'ai rien vu.
"Je ne puis pas expliquer ce phénomène, mais je n'ai jamais vu quoi que ce soit comme lui. Tous je puis vous dire qu'est que ce n'était pas un avion, parce que nous aurions vu ses feux de position. Ce ne pouvait pas avoir été une lumière au sol, car il y avait une nappe de brouillard sous nous. La nuit était très noire, et je ne pouvais pas voir d'où venait cette lumière. De toute façon, elle a semblé être deux fois plus grande que les lumières de position normale d'un avion."
Pendant le week end, l'appareillage d'Orly a été inspecté complètement et rien de fautif n'a été trouvé, a-t-il été énoncé aujourd'hui. L'antenne parabolique de vingt-et-un pieds, placée sur une tour de quarante-cinq pieds, fonctionnait normalement à sa vitesse de six révolutions par minute.
'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Figaro, Paris, France, 21 février 1956.
A PROPOS DE L'APPARITION DANS LE CIEL
DE PARIS D'UN MYSTERIEUX ENGIN
"LE RADAR A FONCTIONNE NORMALEMENT" affirme-t-on à Orly
Nous avons relaté dans quelles circonstances les techniciens du radar d'Orly avaient constaté, dans la nuit de vendredi à samedi, la présence d'un engin mystérieux qui sillonna le ciel de Paris pendant quatre heures avant de disparaître.
Une information selon laquelle le radar qui repéra l'engin aurait été placé sous scellés a été démentie dans les milieux autorisés, Ceux-ci font remarquer que le radar constitue un système trop complexe et trop important pour être placé tous simplement sous scellés et qu'il serait insensé de mettre hors service celui d'Orly dont le fonctionnement n'a accusé rien d'anormal.
Ils confirment d'autre part, que le service de navigation aérienne d'Orly avait alerté vers minuit les services de la défense anti-aérienne du territoire.
Il y a donc lieu de se demander pourquoi le radar militaire de Meaux qui aurait pu observer cet engin pendant près de quatre heures, n'est pas entré en action. S'il avait secondé le radar d'Orly, le radar de Meaux aurait peut-être contribué dans une large mesure à éclairer ce mystère.
L'AFFAIRE D'ORLY DANS LA PRESSE, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 6, le 21 février 1956.
"L'ENGIN" D'ORLY:
Mystère total
"Il ne s'agissait pas d'un ballon sonde"
déclare le pilote qui l'approche
PARIS. -- "Ce n'était sûrement pas un ballon sonde", a déclaré à la presse M. Michel Desavoye, le pilote d'Air France qui alerté par la tour de contrôle d'Orly, samedi dernier, aperçut dans le ciel parisien une lumière clignotant rouge dont l'origine reste mystérieuse.
Agé de 36 ans, M. Desavoye a navigué sur toutes les lignes du monde depuis cinq ans comme pilote d'Air France. Voici son récit:
"J'avais décollé d'Orly à 23 heures 55 à bord d'un DC-3 transportant du fret pour Londres. J'assure ce service quotidien aller et retour depuis un mois. Quelques minutes après le décollage, la tour de contrôle d'Orly me signalait un engin non identifié repéré par radar se dirigeant vers le Bourget, et qui devait se trouver sur ma route. M. Baupetuy, mon radio, et moi-même aperçûmes alors un peu sur notre droite et sensiblement à la même hauteur que nous un feu clignotant rouge. Nous étions à environ 1.500 mètres à la hauteur d'Orgival. Voulant éviter l'obstacle, je changeais de cap.
Là, la lumière disparut alors brusquement. Je repris à nouveau ma route. Le radar m'annonça alors que "l'engin" était maintenant au-dessus de moi. Mais cette fois je ne vis rien.
"Je suis incapable de vous donner une explication de ce phénomène, ajoute M. Desavoye, mais je n'ai jamais rien vu de semblable. Tout ce que je puis vous affirmer, c'est qu'il ne s'agissait pas en tout cas d'un avion, car nous aurions vu ses feux de position. La nuit était très noire et je n'ai pu voir d'où venait cette lumière qui paraissait de toute façon deux fois plus grosse que ne le sont normalement les feux de position."
Rentré à Paris à 5 heures du matin, M. Desavoye fut interrogé par les techniciens radar d'Orly et un colonel de l'armée de l'air et confirma ses dires dans un rapport écrit.
L'AFFAIRE D'ORLY, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien New York Weekly Telegram, USA, le 22 février 1956.
La soucoupe fantôme mystifie Paris
Par la United Press
Paris, février 21, -- le gouvernement français a cherché aujourd'hui à résoudre le mystère du fantôme d'Orly, un colossal objet du genre soucoupe qui a tourbillonné à travers le radar de l'aéroport à vitesse supersonique vendredi dernier.
C'était la troisième fois en moins d'une an que le fantôme a été tracé sur carte par des écrans radar au terrain d'aviation très actif et international des abords de Paris. L'objet a été décrit comme ayant environ deux fois la taille du plus grand avion connu, s'est parfois déplacé à 2000 miles à l'heure environ, et a été stationnaire autour de l'aéroport pendant environ quatre heures.
Le mystère s'est encore épaissi quand un contrôle détaillé a révélé que l'équipement de radar était en excellente condition de fonctionnement.
Un pilote d'Air France a rapporté avoir repéré des lumières rouges clignotantes dans le secteur dans lequel le radar a placé le fantôme après son décollage pour Londres.
L'AFFAIRE D'ORLY DANS LA PRESSE MONDIALE, 1956:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sunday Mirror, Angleterre, le 11 mars 1956.
Les Radars de Paris Détectent
Un 'Objet' Volant
PARIS, France (UP). -- Un objet volant non identifié, décrit comme deux fois plus grand qu'un avion de ligne normal, a été dépisté sur des écrans de radar ici, ont rapporté récemment des fonctionnaires de l'Aéroport d'Orly.
Voyageant à 1.500 miles à l'heure environ, l'objet est apparu au-dessus de la région de Paris vers la fin de la soirée, et a semblé être stationnaire quelques moments avant de disparaître à grande vitesse.
L'objet a été également aperçu par un vol pilote d'Air France vers Londres qui a rapporté voir une flamme rouge intermittente dans le ciel au-dessus de lui.
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