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- GeyckoUfologue
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*Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Sam 13 Déc 2008, 02:23
Je ne sais pas si je suis dans la bonne section mais voilà:
Toutes les religions parlent de dieux ou autre personages envoyés sur Terre. C'est pourquoi j'aimerai savoir si des études ont été faites sur l'ethymologie du mot "dieu" dans différentes langue. J'ai moi même trouver que "dieu" qui vient du latin deus viendrait de l'indo-européen "Dei" et aurait une racine commune à diurne qui évoque l'idée de brillance, de lumière:
D'après le dictionnaire des racines des langues indo-européennes, la racine est dei- et elle comporte l'idée de briller.
De là dérive 3 thèmes :
Toutes les religions parlent de dieux ou autre personages envoyés sur Terre. C'est pourquoi j'aimerai savoir si des études ont été faites sur l'ethymologie du mot "dieu" dans différentes langue. J'ai moi même trouver que "dieu" qui vient du latin deus viendrait de l'indo-européen "Dei" et aurait une racine commune à diurne qui évoque l'idée de brillance, de lumière:
D'après le dictionnaire des racines des langues indo-européennes, la racine est dei- et elle comporte l'idée de briller.
De là dérive 3 thèmes :
- dei-wo (ciel, lumineux, considéré comme divinité)
sanskrit : devah (dieu)
grec : dios (divin)
latin : deus (dieu) dius, divus, divinus (divin) divinitas (divinité) divinar (deviner) - dyew (dieu du jour lumineux)
sanskrit : dyauh (ciel lumineux)
grec : zeus
latin : Jupiter (ju + pater : dieu le père)
français : jeudi (jour de Jupiter) jovial (qui concerne jupiter)
germanique : tuesday (jour de Tiu : mardi) - dyen (jour lumineux)
latin : diem, d'où dies (jour) diarium (journal, anglais : diary) diurnus (diurne, de jour)
La métonymie Elohim (ou Éloïm) est un terme hébreu qui apparaît dans la torah ou bible hébraïque (אֱלֹהִים ʾElohīm) et qui se traduit généralement en français par Dieu en tant que nom commun, et YHWH étant le nom donné dans le texte massorétique.
Origine
Bien qu'il n'existe aucune certitude sur son origine[réf. souhaitée], on rapproche parfois le mot Elohim (pluriel d'Eloha) « chercher refuge en raison de la crainte ». Même s'il s'agissait bien là de son origine, elle ne permet pas de trancher quant à l'interprétation qui en a été faite dans la Bible. À titre d'exemple, on peut citer comme interprétation possible du mot Elohim :
« Ceux qui viennent des cieux »[réf. souhaitée] ;
« Celui (ou Ceux) qui est l'objet de la crainte / de la révérence dans les cieux » ;
« Celui (ou Ceux) en qui celui qui a peur peut trouver refuge dans les cieux »[réf. souhaitée].
Dans la Torah, Eloah/Elohim est utilisé pour représenter un ou des juges des cieux. Dieu peut être considéré comme un juge des cieux, et au pluriel, un juge de qualité/excellence parfaite [réf. souhaitée].
Le terme « Elohim » s'emploie aussi en Kabbalistique[réf. souhaitée] pour désigner le langage supposé qu'utiliseraient les personnages de type divin, tels que les anges, séraphins, chérubins ou autres (à concurrence du langage énochien[réf. souhaitée]). La question de l'origine hébraïque du langage divin fut appelée vexata quaestio[réf. souhaitée] dès la Renaissance.
Le mot « Elohim » (pluriel) est aussi à rapprocher du terme arabe « Allah ». Les deux noms partagent en effet tous deux la racine sémitique e-l. En arabe, divinité se dit « ilah » et le Dieu unique « al-ilah » d'où le nom propre « Allah ».
Dans les langues sumeriennes, entre -4000 et -2000 avant JC, on aperçoit dans les textes cunéiformes le mot "ilu" qui veut dire "Dieu"1
Statistiques
Dans la Genèse, Elohim est plus fréquent que YHWH : 139 occurrences contre 118, 167 contre 143 si on compte les mots composés. Elohim préside en particulier à la Création du monde. En revanche, dans les quatre autres livres de la Torah, Elohim est beaucoup moins fréquent, et, selon une remarque du Sifra rapportée par Nahmanide2, est complètement absent du Lévitique3.
Problématiques du pluriel
linguistique
La terminaison en -im d'Elohim, qui en hébreu s'applique généralement à un nom pluriel, a été sujet à de nombreuses interprétations. On considère, dans la théologie traditionnelle, qu'il s'agit d'un pluriel de majesté (pluralis majestatis)4 ou pluriel d'excellence (pluralis excellentiæ), de qualité, plutôt que d'un pluriel numérique. Ce concept de pluriel de qualité est ignoré de la grammaire hébraïque biblique comme moderne sans aucune exception5, concepts pouvant être propriétaires ou propriétaire « de qualité ».
Du point de vue linguistique, la grammaire hébraïque ignore le superlatif (très, le plus… que). Elle rend donc toute catégorie d'augmentatif ou d'intensif par un pluriel dont les adjectifs et verbes qui s'y rapportent restent au singulier (attesté par la grammaire Weingreen, chez Beauchesne). Ce phénomène est attesté dans des expressions comme Shir Hashirim (le Cantique des Cantiques), Kippur Kippurim (le Grand Pardon ou jour des Expiations).
Comme ni le grec ni le latin n'utilisent de pluriel de qualité pour les noms seuls, les traductions de la Septante puis la Vulgate rendent par un singulier le texte original au pluriel.
Genèse, 1:1 : « Au commencement, Elohim créa le ciel et la terre » :
In principio creavit Deus [Dieu] cælum et terram.
Par ailleurs, la pluralité se confirme à plusieurs endroits :
Genèse, 1:26 : « Elohim dit : faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance… » Si l'interprétation la plus fréquente dit que le faisons et le notre tient compte de ce qui suit, à savoir une humanité double, mâle et femelle, on ne peut oublier que EL (au singulier) est aussi le nom d'une divinité ougaritique faisant partie d'une triade. Ou encore ici :
Genèse, 3:22 : « Elohim dit : Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous… »
De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer ce pluriel. La théologie traditionnelle affirme qu'elle ne peut grammaticalement pas venir de ʾEl (אֱל ; forme singulière du mot traduit par « Dieu ») ou de ʾEloah (forme utilisée en composition, à morphologie grammaticale féminine). Elle affirme que la forme serait donc un pluriel d'un nom qui n'existe pas au singulier en dépit de l'usage attesté de ces singuliers dans la Bible même. D'ailleurs, le BDB Thayer (dictionnaire hébreu-anglais de renom) signale le singulier ELA outre EL et ELOAH ou encore ELYON avec le commentaire suivant :
La question est compliquée et les conclusions incertaines. En effet, quoiqu'on associe traditionnellement chacun de ces mots à la racine "EL" (aleph, Lamed), on n'est pas certain que ces mots aient un rapport avec elle.
comme indiqué ci-dessous, la forme de qualité (dit de majesté ou d'excellence) dont on trouve d'autres exemples dans d'anciennes civilisations (phénicienne, éthiopienne, etc.) est absente de l'hébreu ;
hypothèse de la primitivité : le sens est fort en face de, et plus tard, avec Eloah : peur, objet de crainte, de révérence, mais aussi : chef et seigneur, aperçu sémantique qui revient à la forme syntaxique intensive ou augmentative,
l'expression de la pluralité des visages de Dieu. Cette interprétation lévinassienne est souvent associée à l'observation que panim, (fr : visage) est un pluriel sans singulier ;
des traces d'une origine polythéiste.
apparaît dans la section Haazinou, avant-dernière du Deutéronome, la forme Elohimo, et non Elohav comme cela apparaît habituellement, « comme si » Elohim était finalement singulier.
Quoi qu'il en soit, le radical ʾel ou ʾil pour désigner le Dieu se retrouve en arabe, dans le nom de Dieu, اللّٰه ʾAllāh ; en araméen, le mot se dit ʾelah. Le radical se retrouve dans d'autres langues sémitiques.
Quand ce sont les dieux païens qui sont désignés, ʾElohīm renvoie bien au pluriel numérique : « dieux » (ex : Exode 20:3).
A la rigueur, le terme Elohim toujours précédé d'un verbe au singulier6 pourrait être considéré comme un collectif[réf. nécessaire] : un sujet pluriel commandant un verbe au singulier pour exprimer une collection innombrable ou innommable.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Elohim
- OthmanEquipe du forum
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Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Sam 13 Déc 2008, 15:31
Tu en a fait une conclusion???
- Rémy.FModérateur
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Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Sam 13 Déc 2008, 17:26
Tes recherches sont intéressantes, mais comme othpeper, quelle en est ta conclusion ?
Là nous pourrons en discuter.
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Pourquoi ignorer ce qui est vrai ?
- maniezMembre Confirmé
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Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Dim 14 Déc 2008, 14:17
Bonjour , parler de Dieu est toujours un sujet brûlant, car il évoque un être supprème et celeste donc autre que nous terrestre, d'ou la question sur nos origines et le sens de nos civilisations, dans la bible avec D masjuscule est attribuer au Créateur de Toutes choses pour le différencier des autres dieux écrit en minuscule il faut avoir a l'esprit que la compréhention au fils des sciécles est liée a l'écriture du passage des langues parlés et écrites par rapport aux textes anciens pour les plus anciens en écriture cunéiforme, les écrits bibliques ne sont pas forcément écrit pour avoir la foi c'est une question personnel de choix,mais pour celui qui recherche une part de vérité sur le propre de l'humain ily a des sites sur le web qui traite trés bien le sujet avec de trés bonnes explications sur cette attribut de Dieu, pour ma part aprés de nombreuses années d'études de se sujet je m'apperçois que se que l'on sait est fragile et divisera toujours les humains car celui-ci est assez vaniteux pour ne pas accepter méme une vie plus intelligente que lui.Max.
- GeyckoUfologue
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Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Dim 14 Déc 2008, 15:45
tout à fait d'accord avec toi Maniez mais je ne cherche pas à étudier la Bible je cherche la racine du mot dieu de plusiers langue Quechua, Aztéque, Chinois etc... Le problème c'est que je ne comprend pas ces langues et je trouve que peu de chose en francais anglais sur le sujet à part le racien indo-européenne.
On peut conclure ce qu'on veut, il n'y a pas assez de matière:
-Les étoiles auraient été considéré comme des dieux
-Ce sont des objet/personnage brillant (combinaison refletant le soleil par exemple) qui sont venu du ciel.
-Le soleil aurait été considéré comme dieu.
-etc...
Bien sur on sait que certaines civilisations considère/aient les astres comme des dieux.
A approfondir
On peut conclure ce qu'on veut, il n'y a pas assez de matière:
-Les étoiles auraient été considéré comme des dieux
-Ce sont des objet/personnage brillant (combinaison refletant le soleil par exemple) qui sont venu du ciel.
-Le soleil aurait été considéré comme dieu.
-etc...
Bien sur on sait que certaines civilisations considère/aient les astres comme des dieux.
A approfondir
- maniezMembre Confirmé
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Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Dim 14 Déc 2008, 19:17
Le probleme reste entier comprendre une racine d'un mot et sa signification dans la langue étudier est l'interpréter dans une autre langue rien que pour le sujet en question il y a matiére a dire seul les érudits en sont capables d'ou l'ignorence pendant des siécles pour le commun des mortels,bon courage pour celui qui entreprend ça, et il n'est pas sur de se faire une idée sur la question , pour un chrétien et un boudiste la divinité est le sens qu'il represente est différent cela va de soit, est pourtant l'un comme l'autre sont croyant, meme en toute connaissance de l'interprétation du mot Dieu ou de sa racine ,nous ne sommes pas plus avancer si on a étudier toutes les façons d'ecrire ou de comprendre dans d'autres langues que la notre, pour se faire une idée surfer sur le web ou lire des ouvrages spécialiser et un moyens de connaitre ,pour l'acceptation de l'écrit c'est autre chose il faut avoir le sens critique de la question et surtout se demander si nos recherches sont en rapport avec le sujet ovni? pourquoi pas ?
- InvitéInvité
Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Dim 14 Déc 2008, 19:37
Toutes les religions polythéistes ont fait des astres et en particulier du soleil qu'on ne pouvait regarder en face, des divinités.
Étaient dieux aussi ou séjours de divinités, les lieux inaccessibles comme les sommets des montagnes (Andes, mont Olympe en Grèce, sommets de l'Himalaya pour les Thibétains, volcan Fuji Yama pour les Japonais), l'océan (pour tous les peuples marins dont les Grecs), le sous-sol (un dragon souterrain était responsable des tremblements de terre pour la plupart des Asiatiques), l'intérieur des volcans dont l'Etna pour les Romains, le fond des grottes pour les hommes de la préhistoire qui devinaient sans doute dans les irrégularités du rocher des formes d'animaux naissant là, pour eux, par magie, comme dans une matrice).
On a de tout temps divinisé sous la forme d'une femme obèse, la fécondité de la femme (la mortalité était si grande qu'il fallait beaucoup de naissants pour quelques adultes) et aussi du sol avec les débuts de l'agriculture. On a divinisé ce qui procurait l'eau, indispensable à la survie (Tlaloc dieu de la pluie, les sources pour les Gaulois et les Romains, en particulier les sources guérisseuses). On a divinisé le plaisir sexuel et la puissance virile (Celtes, Indiens, Indonésiens, habitants de l'île de Pâques).
On a vu des dieux derrière des phénomènes dont le mécanisme échappait à l'entendement. On a ainsi imaginé des dieux du tonnerre ou lanceur de foudre (Thor scandinave, Zeus grec). Les Romains rendaient un culte au dieu qui corrompait le fer en rouille!
Toutes sortes d'animaux ont été sacrés dans beaucoup de religion (outre les Égyptiens qui détiennent le record, on a la vache, le singe, le rat, l'éléphant en Inde, l'ours, le bison blanc chez certains Amérindiens etc.)
Toutes les religions avaient pour utilité, outre de donner aux prêtres, sorciers, chamanes, pouvoir et considération, de protéger les croyants qui sacrifiaient aux dieux, de leur assurer le succès de leurs entreprises, de leur épargner maladies, naufrages et accidents. Et de donner la victoire militaire aux souverains pieux (Constantin, Clovis, les Croisés, par exemple).
Toutes les religions sans exception ont fondé des mythes pour expliquer les origines de la terre et du ciel, du jour et de la nuit, de l'océan pour les peuples marins, des humains et de la vie en général.
Il semble que la promesse de survie des élus dans l'au-delà soit arrivée tard dans l'histoire des mythes humains. Par exemple chez les Égytiens de l'Ancien Empire, seuls les rois (pharaons) accédait à l'immortalité, étant devenu des dieux après leur mort. Puis chacun a espéré devenir immortel à condition que son corps soit momifié, opération qui, compte-tenu de la sécheresse de l'Égypte, se faisait assez naturellement dans le désert tout proche, moyennant le retrait préalable du corps des tissus mous.
Les Gaulois ou Celtes croyaient eux, à la réincarnation comme beaucoup de peuples d'Asie (bouddhistes en particulier). Les Gaulois étaient si assurés de "revenir" qu'on se prêtait de l'argent à rembourser dans la vie suivante!
La grande révolution religieuse est venue d'un roi égyptien, lassé peut-être du trop grand pouvoir des prêtres de Memphis. Il décida qu'il n'y avait qu'un seul dieu, auteur et responsable de toute chose et que son "visage" pour les humains était le disque solaire, symbole de toute puissance et de perfection, Aton (ou Ré). Monté sur le trône sous le nom d'Aménophis IV, il se fit ainsi appeler Akhénaton, « serviteur d'Aton » et se considérait comme son représentant sur la Terre. Après sa mort (vers 1337 av JC), les prêtres reprirent l'initiative en faisant monter sur le trône un jeune homme sans poids politique qui rétablit le polythéisme: le fameux (fameux pour le masque mortuaire en or parce que son tombeau a été oublié par les pillards de l'antiquité) Toutânkhamon.
Cette idée d'un dieu unique (et non plus d'un « chef » des dieux) ne fut pas perdu: quand, avec l'affaiblissement de l'empire égyptien au sud et assyrien au nord, les peuples de la région qui deviendra la Palestine, devenus, de fait, indépendants, souhaitèrent avoir une religion « locale » pour assurer cette indépendance, ils reprirent le concept de monothéisme (et rejetèrent simultanément l'ancien culte égyptien du dieu à apparence de bœuf, Apis, fustigé ultérieurement comme culte du « veau d'or »).
Leur idée eut le succès que l'on sait puisque du judaïsme sont issues les deux grandes religions du monde moderne, le christianisme puis l'islam, héritière des deux précédentes.
Si l'islam est resté assez rigoureusement monothéiste quoi que le prophète et sa famille aient un statut supérieur à celui des autres humains, le christianisme en arrivant en Grèce et dans l'empire romain a vu divisé le dieu unique en trois personnes (le Père, le Fils et la Saint-Esprit). A ces trois personnes, on adjoindra aux alentours du IVe siècle, une image féminine qui deviendra une quasi-déesse au Moyen-âge et jusqu'à nos jours: la Vierge(-mère) Marie, mère du Fils.
La majorité des multiples sectes qui continuent d'apparaître de par le monde se réclament du christianisme réformé. L'islam est profondément divisé en deux blocs, le sunnisme et le chiisme.
Malraux a déclaré que le XXIe siècle serait religieux ou ne serait pas. Il a dit beaucoup d'autres choses plus réfléchies qui n'ont pas eu l'heur de plaire aux faiseurs d'opinions.
Je pense au contraire au triste spectacle des malheurs de certains peuples, que le XXIe siècle doit (re)découvrir la laïcité et la religion rester une affaire privée. Faute de quoi le XXIe siècle pourrait durer moins de cent ans...
Étaient dieux aussi ou séjours de divinités, les lieux inaccessibles comme les sommets des montagnes (Andes, mont Olympe en Grèce, sommets de l'Himalaya pour les Thibétains, volcan Fuji Yama pour les Japonais), l'océan (pour tous les peuples marins dont les Grecs), le sous-sol (un dragon souterrain était responsable des tremblements de terre pour la plupart des Asiatiques), l'intérieur des volcans dont l'Etna pour les Romains, le fond des grottes pour les hommes de la préhistoire qui devinaient sans doute dans les irrégularités du rocher des formes d'animaux naissant là, pour eux, par magie, comme dans une matrice).
On a de tout temps divinisé sous la forme d'une femme obèse, la fécondité de la femme (la mortalité était si grande qu'il fallait beaucoup de naissants pour quelques adultes) et aussi du sol avec les débuts de l'agriculture. On a divinisé ce qui procurait l'eau, indispensable à la survie (Tlaloc dieu de la pluie, les sources pour les Gaulois et les Romains, en particulier les sources guérisseuses). On a divinisé le plaisir sexuel et la puissance virile (Celtes, Indiens, Indonésiens, habitants de l'île de Pâques).
On a vu des dieux derrière des phénomènes dont le mécanisme échappait à l'entendement. On a ainsi imaginé des dieux du tonnerre ou lanceur de foudre (Thor scandinave, Zeus grec). Les Romains rendaient un culte au dieu qui corrompait le fer en rouille!
Toutes sortes d'animaux ont été sacrés dans beaucoup de religion (outre les Égyptiens qui détiennent le record, on a la vache, le singe, le rat, l'éléphant en Inde, l'ours, le bison blanc chez certains Amérindiens etc.)
Toutes les religions avaient pour utilité, outre de donner aux prêtres, sorciers, chamanes, pouvoir et considération, de protéger les croyants qui sacrifiaient aux dieux, de leur assurer le succès de leurs entreprises, de leur épargner maladies, naufrages et accidents. Et de donner la victoire militaire aux souverains pieux (Constantin, Clovis, les Croisés, par exemple).
Toutes les religions sans exception ont fondé des mythes pour expliquer les origines de la terre et du ciel, du jour et de la nuit, de l'océan pour les peuples marins, des humains et de la vie en général.
Il semble que la promesse de survie des élus dans l'au-delà soit arrivée tard dans l'histoire des mythes humains. Par exemple chez les Égytiens de l'Ancien Empire, seuls les rois (pharaons) accédait à l'immortalité, étant devenu des dieux après leur mort. Puis chacun a espéré devenir immortel à condition que son corps soit momifié, opération qui, compte-tenu de la sécheresse de l'Égypte, se faisait assez naturellement dans le désert tout proche, moyennant le retrait préalable du corps des tissus mous.
Les Gaulois ou Celtes croyaient eux, à la réincarnation comme beaucoup de peuples d'Asie (bouddhistes en particulier). Les Gaulois étaient si assurés de "revenir" qu'on se prêtait de l'argent à rembourser dans la vie suivante!
La grande révolution religieuse est venue d'un roi égyptien, lassé peut-être du trop grand pouvoir des prêtres de Memphis. Il décida qu'il n'y avait qu'un seul dieu, auteur et responsable de toute chose et que son "visage" pour les humains était le disque solaire, symbole de toute puissance et de perfection, Aton (ou Ré). Monté sur le trône sous le nom d'Aménophis IV, il se fit ainsi appeler Akhénaton, « serviteur d'Aton » et se considérait comme son représentant sur la Terre. Après sa mort (vers 1337 av JC), les prêtres reprirent l'initiative en faisant monter sur le trône un jeune homme sans poids politique qui rétablit le polythéisme: le fameux (fameux pour le masque mortuaire en or parce que son tombeau a été oublié par les pillards de l'antiquité) Toutânkhamon.
Cette idée d'un dieu unique (et non plus d'un « chef » des dieux) ne fut pas perdu: quand, avec l'affaiblissement de l'empire égyptien au sud et assyrien au nord, les peuples de la région qui deviendra la Palestine, devenus, de fait, indépendants, souhaitèrent avoir une religion « locale » pour assurer cette indépendance, ils reprirent le concept de monothéisme (et rejetèrent simultanément l'ancien culte égyptien du dieu à apparence de bœuf, Apis, fustigé ultérieurement comme culte du « veau d'or »).
Leur idée eut le succès que l'on sait puisque du judaïsme sont issues les deux grandes religions du monde moderne, le christianisme puis l'islam, héritière des deux précédentes.
Si l'islam est resté assez rigoureusement monothéiste quoi que le prophète et sa famille aient un statut supérieur à celui des autres humains, le christianisme en arrivant en Grèce et dans l'empire romain a vu divisé le dieu unique en trois personnes (le Père, le Fils et la Saint-Esprit). A ces trois personnes, on adjoindra aux alentours du IVe siècle, une image féminine qui deviendra une quasi-déesse au Moyen-âge et jusqu'à nos jours: la Vierge(-mère) Marie, mère du Fils.
La majorité des multiples sectes qui continuent d'apparaître de par le monde se réclament du christianisme réformé. L'islam est profondément divisé en deux blocs, le sunnisme et le chiisme.
Malraux a déclaré que le XXIe siècle serait religieux ou ne serait pas. Il a dit beaucoup d'autres choses plus réfléchies qui n'ont pas eu l'heur de plaire aux faiseurs d'opinions.
Je pense au contraire au triste spectacle des malheurs de certains peuples, que le XXIe siècle doit (re)découvrir la laïcité et la religion rester une affaire privée. Faute de quoi le XXIe siècle pourrait durer moins de cent ans...
- GeyckoUfologue
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Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Lun 15 Déc 2008, 14:52
Ce que je cherche c'est par exemple que le mot "dieu" aurait par-exemple une racine commune avec "visiteur" par exemple.
Je connais tout ce que tu as dit Alain mais si les grande civilisation disparues auraient comme certain le pense reçu une aide extra-terrestre on pourrait en trouver des traces dans la langue.
Après il est possible que les forces de la natures ont été divinisé avant l'apparition de ces être si ils l'ont bel-et-bien existé. Et qu'ils ont ensuite considéré ces personnages comme leur dieux descendu sur Terre.Je pense que c'est l'hypothèse la plus plausible.
Mais comme on dit on sait jamais. :p
Je connais tout ce que tu as dit Alain mais si les grande civilisation disparues auraient comme certain le pense reçu une aide extra-terrestre on pourrait en trouver des traces dans la langue.
Après il est possible que les forces de la natures ont été divinisé avant l'apparition de ces être si ils l'ont bel-et-bien existé. Et qu'ils ont ensuite considéré ces personnages comme leur dieux descendu sur Terre.Je pense que c'est l'hypothèse la plus plausible.
Mais comme on dit on sait jamais. :p
- InvitéInvité
Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Lun 15 Déc 2008, 18:50
Je ne vois pas de raisons pour que dans le passé il y ait eu plus de RR3 que maintenant. Je pense même au contraire que nous sommes mentalement mieux préparé à une "visite" rapprochée que nos ancêtres. Il n'y a donc pas lieu d'espérer que l'origine du mot dieu soit celui de visiteur. Les dieux d'ailleurs d'ailleurs "ne voyagent" plus au temps des hommes, l'ère des dieux se manifestant étant achevée alors. C'est au contraire l'âme du mort qui voyage et va à eux (Égyptiens) ou Lui (religions monothéistes).
Dans l'esprit de ce que vous cherchez, il y aurait plutôt l'étymologie de Lucifer, un des noms du diable avec Satan, Méphistophélès, le Malin (ici celui qui fait le mal).
Lucifer signifie en effet: "celui qui apporte la lumière" (de la connaissance). À qui apporte-t-il cette science ? Mais aux seuls "ignorants" capables d'apprendre c'est-à-dire les humains (les créatures célestes "savent" déjà, les animaux ne peuvent pas apprendre).
Il est d'ailleurs curieux que cet "enseignan"t soit si mal considéré. En effet Prométhée, qui, dans la mythologie grecque, a apporté le feu aux hommes, encourant ainsi la colère des dieux, est considéré comme un bienfaiteur de l'humanité.
La pomme qu'Ève a faite goûter à Adam (la racine de ce mot"Adam" désigne semble-t-il l'humanité) est cueillie sur l'incitation du serpent (créature souterraine donc "anti-céleste") sur "l'arbre de la connaissance". Mais à part qu'ils ont constaté leur nudité et qu'ils en ont souffert, la Bible ne dit pas ce qu'ils ont appris par cette ingestion qui aurait fâché définitivement leur pourtant infiniment bon Créateur.
Il semble aussi que dans tous les folklores, on parle de petits êtres capables de vivre sous terre ou dans les rochers (elfes, kobolds, korrigans, djins) bien distincts des fantômes d'humains décédés. Ce nanisme pourrait rappeler les célèbres Petits Gris. Mais nos ancêtres, s'ils ont vus de tels êtres n'ont pas imaginé que c'était des voyageurs.
Dans l'esprit de ce que vous cherchez, il y aurait plutôt l'étymologie de Lucifer, un des noms du diable avec Satan, Méphistophélès, le Malin (ici celui qui fait le mal).
Lucifer signifie en effet: "celui qui apporte la lumière" (de la connaissance). À qui apporte-t-il cette science ? Mais aux seuls "ignorants" capables d'apprendre c'est-à-dire les humains (les créatures célestes "savent" déjà, les animaux ne peuvent pas apprendre).
Il est d'ailleurs curieux que cet "enseignan"t soit si mal considéré. En effet Prométhée, qui, dans la mythologie grecque, a apporté le feu aux hommes, encourant ainsi la colère des dieux, est considéré comme un bienfaiteur de l'humanité.
La pomme qu'Ève a faite goûter à Adam (la racine de ce mot"Adam" désigne semble-t-il l'humanité) est cueillie sur l'incitation du serpent (créature souterraine donc "anti-céleste") sur "l'arbre de la connaissance". Mais à part qu'ils ont constaté leur nudité et qu'ils en ont souffert, la Bible ne dit pas ce qu'ils ont appris par cette ingestion qui aurait fâché définitivement leur pourtant infiniment bon Créateur.
Il semble aussi que dans tous les folklores, on parle de petits êtres capables de vivre sous terre ou dans les rochers (elfes, kobolds, korrigans, djins) bien distincts des fantômes d'humains décédés. Ce nanisme pourrait rappeler les célèbres Petits Gris. Mais nos ancêtres, s'ils ont vus de tels êtres n'ont pas imaginé que c'était des voyageurs.
- InvitéInvité
Re: *Étymologie du mot Dieux: « Ceux qui viennent des cieux »?
Mar 16 Déc 2008, 12:45
J'ajouterai que pour avoir l'idée de « voyageurs » venant d'autres planètes il fallait d'abord penser qu'il puisse exister d'autres planètes comparables à la nôtre. Il fallait comprendre et accepter PRÉALABLEMENT
a) que la Terre était une sphère, ce qui est tout sauf intuitif. Elle a longtemps était crue plate donc avec un centre en surface, J: si l'on demande à des enfants de tenir un objet près d'un globe terrestre et de simuler son mouvement dans l'espace véritable, s'ils comprennent seulement la question, la majorité fera aller l'objet vers le sol et non vers le centre de la sphère.
b) le système keplerien-newtonien de la gravitation universelle: combien d'adultes comprennent que la Terre « tombe » en permanence sur le soleil selon une trajectoire si « plate » qu'elle « n'arrive » pas à atteindre sa « cible », de même une moto lancée à pleine vitesse ne peut plus prendre la virage qui correspond à son rayon minimal de braquage ?
Combien de « scientifiques » savent que la lune ne « tombe » pas surtout sur la Terre mais surtout sur le soleil? La Terre ne fait que perturber cette trajectoire mais en l'absence de soleil, notre satellite ne serait pas suffisamment « retenu » et s'échapperait vers l'infini.
c) que le soleil est une étoile naine jaune solitaire comme il en existe des milliards (!) rien que dans la galaxie
d) que la Terre est apparue selon un processus naturel et courant autour de cette étoile ce qui laisse supposer que bien qu'elles soient invisibles, il en existe aussi des milliards (!!!) rien que dans la galaxie.
Le premier homme qui a soupçonné « la pluralité des mondes » comme on disait alors, Giordano Bruno, est né au XVIe siècle seulement; les Grecs de l'Antiquité ne semblent pas parmi leurs intuitions fulgurantes avoir atteint un tel relativisme intellectuel. Bruno devait être d'une intelligence exceptionnelle (à moins qu'il ait été « implanté » par les ET et influencé par devers lui). Mais cette indépendance d'esprit, cette « sincérité » philosophique, dans le siècle des guerres de religion entre chrétiens, lui a valu la condamnation à mort par l'Église et le supplice le plus horrible: être brûlé vif.
Si l'on croit que la Terre est unique, les seuls « visiteurs » viennent du Ciel ou de l'enfer. Ce sont l'archange St Gabriel, les anges, les démons et les « succubes » nocturnes pour les Chrétiens.
Évidemment beaucoup de religions (en particulier le catholicisme, l'hindouisme, les sectes protestantes, les animistes) font état « d'apparitions ». Mais celles-ci ont plutôt un statut d'image tridimensionnelle, si je puis dire. Ce ne sont pas des dieux ni Dieu, « en personne » . Seul le Fils de Dieu est « descendu » sur la Terre pour les Chrétiens, s'incarnant en Jésus-Christ.
Il ne faut donc pas s'étonner qu'il n'y ait pas de racine commune entre les mots relatifs au divin et au voyage.
a) que la Terre était une sphère, ce qui est tout sauf intuitif. Elle a longtemps était crue plate donc avec un centre en surface, J: si l'on demande à des enfants de tenir un objet près d'un globe terrestre et de simuler son mouvement dans l'espace véritable, s'ils comprennent seulement la question, la majorité fera aller l'objet vers le sol et non vers le centre de la sphère.
b) le système keplerien-newtonien de la gravitation universelle: combien d'adultes comprennent que la Terre « tombe » en permanence sur le soleil selon une trajectoire si « plate » qu'elle « n'arrive » pas à atteindre sa « cible », de même une moto lancée à pleine vitesse ne peut plus prendre la virage qui correspond à son rayon minimal de braquage ?
Combien de « scientifiques » savent que la lune ne « tombe » pas surtout sur la Terre mais surtout sur le soleil? La Terre ne fait que perturber cette trajectoire mais en l'absence de soleil, notre satellite ne serait pas suffisamment « retenu » et s'échapperait vers l'infini.
c) que le soleil est une étoile naine jaune solitaire comme il en existe des milliards (!) rien que dans la galaxie
d) que la Terre est apparue selon un processus naturel et courant autour de cette étoile ce qui laisse supposer que bien qu'elles soient invisibles, il en existe aussi des milliards (!!!) rien que dans la galaxie.
Le premier homme qui a soupçonné « la pluralité des mondes » comme on disait alors, Giordano Bruno, est né au XVIe siècle seulement; les Grecs de l'Antiquité ne semblent pas parmi leurs intuitions fulgurantes avoir atteint un tel relativisme intellectuel. Bruno devait être d'une intelligence exceptionnelle (à moins qu'il ait été « implanté » par les ET et influencé par devers lui). Mais cette indépendance d'esprit, cette « sincérité » philosophique, dans le siècle des guerres de religion entre chrétiens, lui a valu la condamnation à mort par l'Église et le supplice le plus horrible: être brûlé vif.
Si l'on croit que la Terre est unique, les seuls « visiteurs » viennent du Ciel ou de l'enfer. Ce sont l'archange St Gabriel, les anges, les démons et les « succubes » nocturnes pour les Chrétiens.
Évidemment beaucoup de religions (en particulier le catholicisme, l'hindouisme, les sectes protestantes, les animistes) font état « d'apparitions ». Mais celles-ci ont plutôt un statut d'image tridimensionnelle, si je puis dire. Ce ne sont pas des dieux ni Dieu, « en personne » . Seul le Fils de Dieu est « descendu » sur la Terre pour les Chrétiens, s'incarnant en Jésus-Christ.
Il ne faut donc pas s'étonner qu'il n'y ait pas de racine commune entre les mots relatifs au divin et au voyage.
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