- Benjamin.dResponsable du forum
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Les OVNIS sont réels déclare l'astronome J. Allen Hynek
Ven 12 Oct 2007, 14:03
Les OVNIS sont réels déclare l'astronome J. Allen Hynek, précédemment sceptique, devant les Nations Unies.
Voici ce que le Dr J. Allen Hynek exprima devant les Nations Unies le 27 novembre 1978. Encore une fois, un scientifique respecté ayant passé trois décennies à étudier le problème des OVNIS s'est mis en avant pour montrer que ce sujet est suffisamment sérieux pour que les Nations Unies contribuent à sa résolution.
EXTRAIT:
"Monsieur le président, je n'ai pas toujours tenu l'opinion que les OVNIS étaient dignes d'une étude scientifique sérieuse. J'ai commencé mon travail en tant que conseiller scientifique de l'Armée de l'Air des États-Unis en tant que sceptique à l'esprit ouvert, dans la croyance ferme que les OVNIS ne sont qu'une aberration mentale et une nuisance publique. C'est seulement face aux faits implacables et aux données semblables à celle étudiés par la commission française... que j'ai été forcé de changer d'avis. "
LE DISCOURS:
Dr. J. Allen Hynek
Parlant aux Nations Unies
27 Nov. 1978
M. le Président:
Je suis enchanté d'avoir été invité par monsieur Eric Gairy et la Mission de Grenade à parler à ce comité au nom de plusieurs de mes collègues scientifiques au sujet des Objets Volants Non Identifiés. Il y a de nombreuses années, dans une conversation avec son excellence U. Thant, j'ai été informé par lui que le protocole exigeait qu'un pays membre présente d'abord un sujet devant l'Assemblée Générale avant que la moindre action à propos de ce sujet puisse être lancée.
Maintenant, de nombreuses années plus tard, un des plus petites nations sur la terre a courageusement présenté le sujet dérangeant des OVNIS à l'Assemblée Générale, et a ainsi rendu possible cette réunion aujourd'hui. Je loue l'initiative que son excellence monsieur Eric Gairy a prise; il a fait un pas en avant là où des nations plus puissantes craignent de mettre le pied.
Monsieur le président, il existe là aujourd'hui un phénomène mondial... en effet si ce n'était pas un phénomène à l'échelle du monde, je ne m'adresserai pas à vous et à ces représentants de nombreuses régions du monde. Il existe là un phénomène global dont la portée et l'ampleur ne sont pas généralement reconnues. C'est un phénomène si étrange et étranger à notre mode de pensée terrestre quotidien qu'il est fréquemment accueuilli pas la ridiculisation et la dérision par des personnes et des organismes non familiarisés avec les faits. Cependant, le phénomène persiste; il ne s'est pas éteint comme certain d'entre nous avions prévu qu'il le ferait quand, il y a des années, nous l'avons considéré comme une mode ou une folie passagère. Au lieu de cela, il a touché les vies d'un nombre croissant de gens autour du monde.
Je me réfère, naturellement, au phénomène des OVNIS... Les Objets Volants Non Identifiés... que je voudrais définir ici simplement en tant que "toute observation, en l'air ou au sol, ou enregistrement instrumental (par exemple, radar, photographie, etc...) qui reste non expliquée par des méthodes conventionnelles même après examen compétent par les personnes qualifiées.
Vous noterez, monsieur le président, que cette définition n'indique rien au sujet de petits hommes verts de l'espace extra-atmosphérique, ou de manifestations de royaumes spirituels, ou de diverses manifestations psychiques. Il énonce simplement une définition opérationnelle. Une erreur majeure, et une source de grande confusion, a été la substitution presque universelle d'une interprétation du phénomène OVNIS au phénomène lui-même.
C'est un peu comme avoir attribué comme cause aux aurores boréales une communication angélique avant que nous ayons compris la physique du vent solaire.
Néanmoins, dans l'esprit populaire le phénomène OVNI est associé au concept de l'intelligence extraterrestre et ceci pourrait encore s'avérer correct dans un certain contexte. Sûrement, ce serait une plaisanterie énorme jetée sur nous tous s'il vient à apparaître que les preuves de l'intelligence extraterrestre étaient exactement ici sous nos nez depuis le début tandis qu'un grand effort pour la rechercher était dépensé ailleurs!
Mais je répète et souligne, monsieur le président, que le phénomène global des rapports d'OVNIS, des rapports fréquemment rédigés par les personnes fortement responsables, n'est pas encore compris. Pourtant c'est un phénomène qui a attiré l'intérêt et l'attention de millions de personnes. Dans les seuls Etats-Unis, le sondage de Gallup a non seulement montré une conscience remarquablement élevée de la part du public du sujet des OVNIS, mais indique que 57% de la population des Etats-Unis... bien plus de cent millions de personnes... pensent que les OVNIS sont réels et non une création de l'imagination.
Les termes soucoupe volante et OVNI sont maintenant apparus dans les dictionnaires de nombreux pays... ce qui est en soi un signe sûr de la conscience populaire. Donc, nous avons les termes:
O.V.N.I.-Objetos Voladores No Identificados dans les pays latino-américains et en Espagne, Soucoupe Volante en France, Fliegende Untertasen en Allemagne, Letauci Talire en Tchékoslovaquie et ainsi de suite dans une foule d'autres langues.
Le sujet est vraiment dans les esprits de beaucoup de peuples. En effet, d'après notre catalogue de rapports d'OVNIS UFOCAT, des rapports ont été rassemblés à partir de 133 pays différents! Comme vous l'avez probablement déjà remarqué dans le matériel que nous vous avons fourni.
Je dois également souligner ici, monsieur le président, que s'il s'était avéré que ces rapports, aussi nombreux soient-ils et malgré leur nature globale, aient été seulement produits par des irresponsable et des personnes ignorantes, je ne devrais pas être ici ce matin. Les faits sont tout à fait autre: des rapports d'OVNIS en nombres significatifs ont été rédigés par des personnes fortement responsables, par exemple: des astronautes, des experts en matière de radar, des pilotes militaires et commerciaux... beaucoup, beaucoup de ces derniers... sont des officiels des gouvernements, et des scientifiques, comprenant même des astronomes!
Nous avons dans nos dossiers de nombreuses dizaines de milliers de rapports d'OVNIS. En accordant même que tout ces derniers ne soient nullement de haute qualité, ils incluent des comptes rendus extrêmement intrigants et provocateurs sur des événements étranges vécus par des personnes fortement honorables... qui défient notre conception actuelle au sujet de notre monde, et qui peuvent effectivement signaler une nécessité de changer certains de ces concepts... un point qui a été apporté il y a quelque temps dans une émission de radio à la nation française par le ministre de la défense, M. Robert Galley, soulignant l'importance d'étudier ce qui est vraiment inconnu.
Dans cette interview radio du 21 février 1974, il a déclaré:
"Je dois dire que si vos auditeurs pouvaient voir par eux-mêmes la masse des rapports entrant à la gendarmerie aéroportée, à la gendarmerie mobile, et à la gendarmerie chargée de mener les investigations, tous ces rapports qui sont expédié par nous au C.N.E.S. (centre National les Etudes Spatiales), alors ils verraient que cela est vraiment troublant. Mon opinion au sujet de la gendarmerie est que ce sont des gens sérieux. Quand ils élaborent un rapport, ils ne le font pas au hasard. Mais je dois vous dire qu'en fait le nombre de ces rapports de gendarmerie est très grand et ils sont considérablement variés. La chose entière est, naturellement, toujours très fragmentaire mais je dois souligner que dans ces affaires d'OVNIS, il est essentiel de garder un esprit très ouvert.
Une grande partie des données d'OVNIS sont des données "dures", pas nécessairement comme ce terme serait employé par les physiciens, mais certainement plus "dures" qu'une grande partie des données utilisées dans les sciences sociales et dans la pratique de la loi.
Peut-être que les données les plus dures que nous possédons sont jusqu'ici les rencontres rapprochées alléguées du deuxième type, autrement connues sous le nom de cas avec traces physiques. Ce sont des cas dans lesquels on signale qu'en concomitance et simultanément avec l'occurrence d'un événement OVNI, il apparaît là des indices physiques de la présence immédiate de l'OVNI. Ceci peut prendre la forme d'effets physiques immédiats sur la matière animée ou inanimée, ou sur les deux. Ainsi, des effets physiologiques sur des humains, des animaux et des plantes ont été très sûrement rapportés, comme l'ont été des interférences avec les systèmes électriques de la proximité immédiate et l'apparition de zone de sol perturbées également à proximité immédiate de l'événement OVNI rapporté. Il y a maintenant plus de treize cent cas avec traces physiques dans les dossiers.
Monsieur le président, n'importe quel phénomène qui touche les vies de tant de personnes, et qui engendre une telle interrogation et même de la crainte parmi ces personnes, est donc non seulement d'intérêt et de signification scientifique potentielle mais également d'importance sociologique et politique, d'autant plus qu'il porte en lui de nombreuses implications concernant l'existence d'intelligences autres que la notre. Je confinerai mes remarques, cependant, aux aspects scientifiques du sujet. Le Dr Vallée, je crois, abordera lui-même plus directement les aspects sociologiques, et par conséquent, des aspects politiques du phénomène.
En parlant alors pour moi-même en tant qu'astronome, et je pense en parlant au nom de plusieurs de mes collègues aussi bien, il n'y a plus le moindre doute dans mon esprit quant à l'importance de ce sujet. C'est mon avis bien pesé, basé sur de nombreuses années d'étude, tous deux en tant que conseiller scientifique à l'Armée de l'Air des Etats-Unis, et ces dernières années, en tant que scientifique impliqué, que le phénomène des OVNIS quelle que puisse être son origine puisse s'avérer être, est éminemment digne d'étude.
Et je ne suis nullement seul dans cette opinion. Il y a aujourd'hui une communauté croissante de scientifiques, de beaucoup de pays, qui ont déclaré un intérêt, en privé ou ouvertement, à poursuivre le défi présenté par le problème des OVNIS, et qui recueillent et analysent les données appropriées.
Ceci semble être particulièrement le cas en France et aux Etats-Unis, bien que cette conclusion puisse simplement surgir parce que j'en sais plus au sujet de la situation dans ces deux pays. J'ai connaissance de ce que la France a assumé un rôle majeur dans l'approche scientifique des OVNIS. L'action sous l'instruction de la gendarmerie française a diligemment entrepris des recherches sur de nombreux rapports d'OVNIS. Leurs investigations ont à leur tour fourni le matériel pour plus d'étude à un groupe scientifique dirigé par le Dr Claude Poher, du CNES, appelé GEPAN. Ce groupe a compris des spécialistes de nombreuses disciplines, non seulement celles de la science physique mais également en psychologie et sciences sociales, et également en médecine légale. Le travail de ce groupe a été passé en revue par un conseil scientifique indépendant de l'organisation mère, le CNES, et le groupe reçu les instructions de continuer à travailler sur une base élargie et correctement financée.
Ce travail supplémentaire, crois-je savoir, n'a pas matériellement avancé et, c'est également ma compréhension de par des sources fiables que ses résultats préliminaires ont comporte du travail effectué sur des cas de haute étrangeté et de crédibilité élevée. On a dit que seulement un cas a été trouvé, selon ce que l'on m'a dit, comme ayant une explication conventionnelle. Les autres étaient des cas de "rencontres rapprochées", c.-à-d., d'OVNIS apparaissant censément approximativement à 200 mètres des témoins, et deux de ces derniers ont été rapportés comme étant des rencontres rapprochées du troisième type... c'est-à-dire, ceux dans lesquels la présence d'êtres intelligents est rapportée. On a également signalé que le soin avec lequel la mesure des directions, distances, et manoeuvres, aussi bien que l'évaluation des facteurs psychologiques impliqués, ont été effectuées était exemplaire et de loin supérieur aux études précédentes dans d'autres pays.
Pour la plupart des cas soigneusement étudiées, on a conclu que le rapport OVNI impliquait un phénomène matériel qui ne pouvait pas être expliqué comme un phénomène naturel ou un engin humain. Si mon information est correcte, alors les implications de cette recherche française, pour la science et le public dans son ensemble, sont profondes. L'histoire de la science abonde en bénéfices inattendus résultant de la recherche sur l'inconnu.
Qui peut dire quels avantages pourraient surgir de l'étude des OVNIS. Cela pourrait bien mener à la solution de nombreux problèmes urgents se posant à l'humanité aujourd'hui.
Mais nous n'avons pas besoin de baser nos avis ou actions seulement sur les investigations françaises, aussi compétentes qu'elles aient pu avoir été. Des conclusions semblables déjà ont été tirées indépendamment par les scientifiques avec lesquels j'ai été associé, dont beaucoup, cependant, ont été peu disposés à exprimer leurs avis ouvertement. Il y a un nombre étonnamment grand de scientifiques différents qui m'ont exprimé, en privé et personnellement, leur souci à propos du défi que constitue le phénomène OVNI, et entretiennent des avis conformes à ceux du rapport français. Ces scientifiques, dans de nombreux cas, sont associés à de grands et prestigieux organismes scientifiques, gouvernementaux et privés, qui, en tant qu'organismes sont silencieux ou même se moquent officiellement du sujet du phénomène OVNI. Les individus dans ces organismes qui ont une connaissance intime du phénomène OVNI sont tenus par la politique de leur organisation de rester officiellement silencieux au sujet de leur intérêt et de leur travail privé sur le sujet des OVNIS.
Voici ce que le Dr J. Allen Hynek exprima devant les Nations Unies le 27 novembre 1978. Encore une fois, un scientifique respecté ayant passé trois décennies à étudier le problème des OVNIS s'est mis en avant pour montrer que ce sujet est suffisamment sérieux pour que les Nations Unies contribuent à sa résolution.
EXTRAIT:
"Monsieur le président, je n'ai pas toujours tenu l'opinion que les OVNIS étaient dignes d'une étude scientifique sérieuse. J'ai commencé mon travail en tant que conseiller scientifique de l'Armée de l'Air des États-Unis en tant que sceptique à l'esprit ouvert, dans la croyance ferme que les OVNIS ne sont qu'une aberration mentale et une nuisance publique. C'est seulement face aux faits implacables et aux données semblables à celle étudiés par la commission française... que j'ai été forcé de changer d'avis. "
LE DISCOURS:
Dr. J. Allen Hynek
Parlant aux Nations Unies
27 Nov. 1978
M. le Président:
Je suis enchanté d'avoir été invité par monsieur Eric Gairy et la Mission de Grenade à parler à ce comité au nom de plusieurs de mes collègues scientifiques au sujet des Objets Volants Non Identifiés. Il y a de nombreuses années, dans une conversation avec son excellence U. Thant, j'ai été informé par lui que le protocole exigeait qu'un pays membre présente d'abord un sujet devant l'Assemblée Générale avant que la moindre action à propos de ce sujet puisse être lancée.
Maintenant, de nombreuses années plus tard, un des plus petites nations sur la terre a courageusement présenté le sujet dérangeant des OVNIS à l'Assemblée Générale, et a ainsi rendu possible cette réunion aujourd'hui. Je loue l'initiative que son excellence monsieur Eric Gairy a prise; il a fait un pas en avant là où des nations plus puissantes craignent de mettre le pied.
Monsieur le président, il existe là aujourd'hui un phénomène mondial... en effet si ce n'était pas un phénomène à l'échelle du monde, je ne m'adresserai pas à vous et à ces représentants de nombreuses régions du monde. Il existe là un phénomène global dont la portée et l'ampleur ne sont pas généralement reconnues. C'est un phénomène si étrange et étranger à notre mode de pensée terrestre quotidien qu'il est fréquemment accueuilli pas la ridiculisation et la dérision par des personnes et des organismes non familiarisés avec les faits. Cependant, le phénomène persiste; il ne s'est pas éteint comme certain d'entre nous avions prévu qu'il le ferait quand, il y a des années, nous l'avons considéré comme une mode ou une folie passagère. Au lieu de cela, il a touché les vies d'un nombre croissant de gens autour du monde.
Je me réfère, naturellement, au phénomène des OVNIS... Les Objets Volants Non Identifiés... que je voudrais définir ici simplement en tant que "toute observation, en l'air ou au sol, ou enregistrement instrumental (par exemple, radar, photographie, etc...) qui reste non expliquée par des méthodes conventionnelles même après examen compétent par les personnes qualifiées.
Vous noterez, monsieur le président, que cette définition n'indique rien au sujet de petits hommes verts de l'espace extra-atmosphérique, ou de manifestations de royaumes spirituels, ou de diverses manifestations psychiques. Il énonce simplement une définition opérationnelle. Une erreur majeure, et une source de grande confusion, a été la substitution presque universelle d'une interprétation du phénomène OVNIS au phénomène lui-même.
C'est un peu comme avoir attribué comme cause aux aurores boréales une communication angélique avant que nous ayons compris la physique du vent solaire.
Néanmoins, dans l'esprit populaire le phénomène OVNI est associé au concept de l'intelligence extraterrestre et ceci pourrait encore s'avérer correct dans un certain contexte. Sûrement, ce serait une plaisanterie énorme jetée sur nous tous s'il vient à apparaître que les preuves de l'intelligence extraterrestre étaient exactement ici sous nos nez depuis le début tandis qu'un grand effort pour la rechercher était dépensé ailleurs!
Mais je répète et souligne, monsieur le président, que le phénomène global des rapports d'OVNIS, des rapports fréquemment rédigés par les personnes fortement responsables, n'est pas encore compris. Pourtant c'est un phénomène qui a attiré l'intérêt et l'attention de millions de personnes. Dans les seuls Etats-Unis, le sondage de Gallup a non seulement montré une conscience remarquablement élevée de la part du public du sujet des OVNIS, mais indique que 57% de la population des Etats-Unis... bien plus de cent millions de personnes... pensent que les OVNIS sont réels et non une création de l'imagination.
Les termes soucoupe volante et OVNI sont maintenant apparus dans les dictionnaires de nombreux pays... ce qui est en soi un signe sûr de la conscience populaire. Donc, nous avons les termes:
O.V.N.I.-Objetos Voladores No Identificados dans les pays latino-américains et en Espagne, Soucoupe Volante en France, Fliegende Untertasen en Allemagne, Letauci Talire en Tchékoslovaquie et ainsi de suite dans une foule d'autres langues.
Le sujet est vraiment dans les esprits de beaucoup de peuples. En effet, d'après notre catalogue de rapports d'OVNIS UFOCAT, des rapports ont été rassemblés à partir de 133 pays différents! Comme vous l'avez probablement déjà remarqué dans le matériel que nous vous avons fourni.
Je dois également souligner ici, monsieur le président, que s'il s'était avéré que ces rapports, aussi nombreux soient-ils et malgré leur nature globale, aient été seulement produits par des irresponsable et des personnes ignorantes, je ne devrais pas être ici ce matin. Les faits sont tout à fait autre: des rapports d'OVNIS en nombres significatifs ont été rédigés par des personnes fortement responsables, par exemple: des astronautes, des experts en matière de radar, des pilotes militaires et commerciaux... beaucoup, beaucoup de ces derniers... sont des officiels des gouvernements, et des scientifiques, comprenant même des astronomes!
Nous avons dans nos dossiers de nombreuses dizaines de milliers de rapports d'OVNIS. En accordant même que tout ces derniers ne soient nullement de haute qualité, ils incluent des comptes rendus extrêmement intrigants et provocateurs sur des événements étranges vécus par des personnes fortement honorables... qui défient notre conception actuelle au sujet de notre monde, et qui peuvent effectivement signaler une nécessité de changer certains de ces concepts... un point qui a été apporté il y a quelque temps dans une émission de radio à la nation française par le ministre de la défense, M. Robert Galley, soulignant l'importance d'étudier ce qui est vraiment inconnu.
Dans cette interview radio du 21 février 1974, il a déclaré:
"Je dois dire que si vos auditeurs pouvaient voir par eux-mêmes la masse des rapports entrant à la gendarmerie aéroportée, à la gendarmerie mobile, et à la gendarmerie chargée de mener les investigations, tous ces rapports qui sont expédié par nous au C.N.E.S. (centre National les Etudes Spatiales), alors ils verraient que cela est vraiment troublant. Mon opinion au sujet de la gendarmerie est que ce sont des gens sérieux. Quand ils élaborent un rapport, ils ne le font pas au hasard. Mais je dois vous dire qu'en fait le nombre de ces rapports de gendarmerie est très grand et ils sont considérablement variés. La chose entière est, naturellement, toujours très fragmentaire mais je dois souligner que dans ces affaires d'OVNIS, il est essentiel de garder un esprit très ouvert.
Une grande partie des données d'OVNIS sont des données "dures", pas nécessairement comme ce terme serait employé par les physiciens, mais certainement plus "dures" qu'une grande partie des données utilisées dans les sciences sociales et dans la pratique de la loi.
Peut-être que les données les plus dures que nous possédons sont jusqu'ici les rencontres rapprochées alléguées du deuxième type, autrement connues sous le nom de cas avec traces physiques. Ce sont des cas dans lesquels on signale qu'en concomitance et simultanément avec l'occurrence d'un événement OVNI, il apparaît là des indices physiques de la présence immédiate de l'OVNI. Ceci peut prendre la forme d'effets physiques immédiats sur la matière animée ou inanimée, ou sur les deux. Ainsi, des effets physiologiques sur des humains, des animaux et des plantes ont été très sûrement rapportés, comme l'ont été des interférences avec les systèmes électriques de la proximité immédiate et l'apparition de zone de sol perturbées également à proximité immédiate de l'événement OVNI rapporté. Il y a maintenant plus de treize cent cas avec traces physiques dans les dossiers.
Monsieur le président, n'importe quel phénomène qui touche les vies de tant de personnes, et qui engendre une telle interrogation et même de la crainte parmi ces personnes, est donc non seulement d'intérêt et de signification scientifique potentielle mais également d'importance sociologique et politique, d'autant plus qu'il porte en lui de nombreuses implications concernant l'existence d'intelligences autres que la notre. Je confinerai mes remarques, cependant, aux aspects scientifiques du sujet. Le Dr Vallée, je crois, abordera lui-même plus directement les aspects sociologiques, et par conséquent, des aspects politiques du phénomène.
En parlant alors pour moi-même en tant qu'astronome, et je pense en parlant au nom de plusieurs de mes collègues aussi bien, il n'y a plus le moindre doute dans mon esprit quant à l'importance de ce sujet. C'est mon avis bien pesé, basé sur de nombreuses années d'étude, tous deux en tant que conseiller scientifique à l'Armée de l'Air des Etats-Unis, et ces dernières années, en tant que scientifique impliqué, que le phénomène des OVNIS quelle que puisse être son origine puisse s'avérer être, est éminemment digne d'étude.
Et je ne suis nullement seul dans cette opinion. Il y a aujourd'hui une communauté croissante de scientifiques, de beaucoup de pays, qui ont déclaré un intérêt, en privé ou ouvertement, à poursuivre le défi présenté par le problème des OVNIS, et qui recueillent et analysent les données appropriées.
Ceci semble être particulièrement le cas en France et aux Etats-Unis, bien que cette conclusion puisse simplement surgir parce que j'en sais plus au sujet de la situation dans ces deux pays. J'ai connaissance de ce que la France a assumé un rôle majeur dans l'approche scientifique des OVNIS. L'action sous l'instruction de la gendarmerie française a diligemment entrepris des recherches sur de nombreux rapports d'OVNIS. Leurs investigations ont à leur tour fourni le matériel pour plus d'étude à un groupe scientifique dirigé par le Dr Claude Poher, du CNES, appelé GEPAN. Ce groupe a compris des spécialistes de nombreuses disciplines, non seulement celles de la science physique mais également en psychologie et sciences sociales, et également en médecine légale. Le travail de ce groupe a été passé en revue par un conseil scientifique indépendant de l'organisation mère, le CNES, et le groupe reçu les instructions de continuer à travailler sur une base élargie et correctement financée.
Ce travail supplémentaire, crois-je savoir, n'a pas matériellement avancé et, c'est également ma compréhension de par des sources fiables que ses résultats préliminaires ont comporte du travail effectué sur des cas de haute étrangeté et de crédibilité élevée. On a dit que seulement un cas a été trouvé, selon ce que l'on m'a dit, comme ayant une explication conventionnelle. Les autres étaient des cas de "rencontres rapprochées", c.-à-d., d'OVNIS apparaissant censément approximativement à 200 mètres des témoins, et deux de ces derniers ont été rapportés comme étant des rencontres rapprochées du troisième type... c'est-à-dire, ceux dans lesquels la présence d'êtres intelligents est rapportée. On a également signalé que le soin avec lequel la mesure des directions, distances, et manoeuvres, aussi bien que l'évaluation des facteurs psychologiques impliqués, ont été effectuées était exemplaire et de loin supérieur aux études précédentes dans d'autres pays.
Pour la plupart des cas soigneusement étudiées, on a conclu que le rapport OVNI impliquait un phénomène matériel qui ne pouvait pas être expliqué comme un phénomène naturel ou un engin humain. Si mon information est correcte, alors les implications de cette recherche française, pour la science et le public dans son ensemble, sont profondes. L'histoire de la science abonde en bénéfices inattendus résultant de la recherche sur l'inconnu.
Qui peut dire quels avantages pourraient surgir de l'étude des OVNIS. Cela pourrait bien mener à la solution de nombreux problèmes urgents se posant à l'humanité aujourd'hui.
Mais nous n'avons pas besoin de baser nos avis ou actions seulement sur les investigations françaises, aussi compétentes qu'elles aient pu avoir été. Des conclusions semblables déjà ont été tirées indépendamment par les scientifiques avec lesquels j'ai été associé, dont beaucoup, cependant, ont été peu disposés à exprimer leurs avis ouvertement. Il y a un nombre étonnamment grand de scientifiques différents qui m'ont exprimé, en privé et personnellement, leur souci à propos du défi que constitue le phénomène OVNI, et entretiennent des avis conformes à ceux du rapport français. Ces scientifiques, dans de nombreux cas, sont associés à de grands et prestigieux organismes scientifiques, gouvernementaux et privés, qui, en tant qu'organismes sont silencieux ou même se moquent officiellement du sujet du phénomène OVNI. Les individus dans ces organismes qui ont une connaissance intime du phénomène OVNI sont tenus par la politique de leur organisation de rester officiellement silencieux au sujet de leur intérêt et de leur travail privé sur le sujet des OVNIS.
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Re: Les OVNIS sont réels déclare l'astronome J. Allen Hynek
Ven 12 Oct 2007, 14:04
Il y en a beaucoup d'autres, pas aussi retenus, qui, indépendamment en de petits groupes, étudiant tranquillement le sujet avec quelque moyen dont ils puissent disposer.
Ce sont ces scientifiques et ces spécialistes dans ces deux catégories qui sont le souci principal de mon adresse à vous aujourd'hui, monsieur le président. Ces personnes n'ont aucun moyen par lequel elles peuvent partager les résultats de leur recherche avec d'autres travailleurs, ou les mettre en commun au profit d'autres, comme il est de pratique normalisée dans les sujets scientifiques. Il n'y a pour elles rien qui ressemble de loin à l'organisation mondiale de la santé ou l'organisation météorologique mondiale, par laquelle elles peuvent publier et partager les résultats de leur recherche et apprendre ce que leurs collègues font dans ce domaine. Il n'y a pas non plus la moindre organisation non gouvernementale pour atteindre cet objectif. Collectivement, ces scientifiques possèdent une information et des résultats qui, à mon avis, sont importants et devraient être partagés avec leurs collègues ailleurs. Je dis que tout ce qui est nécessaire est un mécanisme par lequel un tel échange puisse être accompli; les processus investigateurs et analytiques réels demeurant de la responsabilité des scientifiques dans leurs pays respectifs.
Je ne suis pas, donc, monsieur le président... et je souligne le 'pas'... en train de demander que l'Organisation des Nations Unies crée sa propre commission pour mener une recherche dans le domaine des OVNIS, mais simplement qu'elle fournisse un moyen par lequel des travaux et des investigations déjà effectuées et accomplies par des scientifiques dans leurs propres pays puissent être rapidement disséminés à leurs collègues dans d'autres pays.
Spécifiquement donc, monsieur le Président, je demande, au nom de mes collègues en ce pays et d'autres pays, que vous recommandiez par les canaux appropriés, que soir conçu là un mécanisme dans l'organisation des Nations Unies par lequel les scientifiques et d'autres spécialistes dans des pays membres puissent rassembler et échanger leurs idées et leur travail investigateur avec des collègues dans d'autres pays membres. Monsieur le président, je demande votre conseil et aide sur la façon dont un tel procédé pourrait être réalisé sans que ce soit un fardeau financier pour l'organisation des Nations Unies et sans que cela ne gêne les nombreuses autres activités essentielles de cette organisation.
Un tel mécanisme, monsieur le président, faciliterait également l'échange immédiat d'informations sur l'activité courante des OVNIS dans des pays membres.
Ainsi, par exemple, et seulement comme exemple, est parue il y a peu de temps une nouvelle au sujet d'une observation d'OVNI au Koweit par un certain nombre d'ingénieurs fortement qualifiés.
Il est évidemment important que les scientifiques intéressés dans toutes les régions du monde soient au courant de s'il y a le moindre intérêt dans un tel rapport, et si oui, pour aider à la recherche et à l'analyse des événements rapportés. Les énormes quantités de données OVNIS demeurent actuellement dans le statut de "brèves nouvelles", et des données d'importance potentielle élevée pour la science et le monde sont continuellement perdues par manque d'un moyen d'empêcher leur perte.
La création d'un tel mécanisme fournirait également le moyen par lequel les scientifiques intéressés dans des pays membres puissent se connaître entre eux, et peuvent donc se fournir en travaux de recherches déjà terminés ou en rapports sur l'état d'avancement de recherches.
Monsieur le président, nous traitons ici un phénomène non expliqué qui a été rapporté jusqu'ici depuis 133 nations, et qui a éveillé le souci, et souvent la crainte, de fractions significatives de leurs populations. Pratiquement chacun des 133 pays est un Etat Membre des Nations Unies. C'est un phénomène qui a donc de grandes implications sociologiques et politiques possibles, aussi bien qu'un potentiel scientifique. Il est sûrement dans la prétention de l'organisation des Nations Unies de considérer sérieusement cette demande que je fais au nom de mes collègues scientifiques partout dans le monde.
En conclusion, monsieur le président, permettez-moi de déclarer de nouveau clairement que c'est mon avis considéré, en tant que scientifique qui a consacré beaucoup d'années à son étude, que le phénomène OVNI est vrai et non pas la création d'esprits dérangés, et qu'il a des implications graves et importantes pour la science et pour le bien-être politique et social des peuples de cette terre. Il est donc, à mon avis, digne d'être connu par l'Organisation des Nations Unies, et digne d'étude en tant que phénomène. Je distingue clairement ici, de même que mes collègues, entre n'importe quelle théorie donnée pour expliquer les OVNIS, comme par exemple, cela qu'ils proviennent d'un certain système stellaire spécifique, et le phénomène lui-même, le contraire serait mettre la charrue avant les boeufs.
Monsieur le président, je n'ai pas toujours tenu l'opinion que les OVNIS étaient dignes d'une étude scientifique sérieuse. J'ai commencé mon travail en tant que conseiller scientifique de l'Armée de l'Air des Etats-Unis en tant qu'ouvertement sceptique, dans la croyance ferme que nous traitions d'une aberration mentale et d'une nuisance publique. C'est seulement face aux faits têtus et aux données semblables à celles étudiées par la commission française... que j'ai été forcé de changer d'avis. Je reconnais, monsieur le président, qu'une opinion, aussi fondée ou perspicace ou solidement basée puisse-t-elle être, ne constitue pas toujours une preuve positive. La création d'un mécanisme au sein des Nations Unies pour faciliter l'échange et la traduction des rapports et des études effectuées dans divers pays membres, je le pense fermement, rendra plus proche le jour où cette opinion sera transformée en connaissance scientifique ferme.
Le phénomène OVNI, comme étudié pas mes collègues et moi-même, plaide en faveur de l'action d'une certaine forme d'intelligence... mais d'où cette intelligence jaillit, si elle est vraiment extraterrestre, ou si cela annonce une réalité plus élevée non encore identifiée par la science, ou même si elle est d'une manière ou d'une autre une manifestation psychique étrange de notre propre intelligence, est vraiment la question. Nous cherchons votre aide, monsieur le Président, pour aider des scientifiques, et en particulier ceux déjà associés aux nombreux organismes investigateurs formels et informels autour du monde, en fournissant un procédé de centre de vérification par lequel le travail se faisant déjà localement puisse être rassemblé globalement dans une approche sérieuse et concentrée à ce défi des plus exceptionnels à la science actuelle.
Brèves notes:
De 1975 à 1978, Eric Gairy, élu 1er ministre de La Grenade et donc représentant de ce pays auprès de l'ONU, parlera tous les 7 octobre du problème des OVNIS aux Assemblées Générales de l'ONU. Des débats, présentations et discussions concernant le problème des OVNIS avaient déjà eu lieu dès 1966 aux Nations Unies, et de nombreux scientifiques tels le Dr James McDonald avaient tenté d'éveiller l'attention de l'ONU su ce sujet puisque leur propre pays ne voulait généralement rien entendre.
Le Président de l'ONU U. Thant, interessé comme Gairy au problème depuis 1966, organisera des auditions en 1978 au nom de son pays, auxquelles participeront J. Allen Hynek, ancien conseiller de l'USAF Force em matière d'OVNIS et ce depuis 1949, Jacques Vallée, un ufologue français, Claude Poher en tant que directeur du GEPAN, Coleman VonKeviczky, un militaire américain ufologue à titre privé, l'ufologue américain, Leonard Stringfield, un spécialiste des cas de crash d'OVNIS, le Dr David Saunders, un psychologue évincé du comité Condon pour avoir révélé que Condon n'avait nulle intention de réellement étudier les OVNIS, l'astronaute Gordon Cooper qui y fera sa propre déclaration en 1985, Lee Spiegel, ufologue américain et ami personnel de Cooper, et le lieutenant-colonel Larry Coyne, témoin de l'OVNI à Mansfield.
Hynek y fera la déclaration qui suit le 27 novembre 1978.
A la suite de ses séances, Eric Gairy proposera bien à l'ONU de répondre aux demandes de J. Allen Hynel. Mais il sera victime d'un coup d'Etat dans son pays peu après et on ne parlera pratiquement d'OVNIS aux Nations Unies avant 1985.
Ci-dessous: le 14 juillet 1978, aux Nations Unies, auditions sur la question des OVNIS à l'initiative de la Grenade. De gauche à droite: dr Claude Poher (GEPAN, France), Sir Eric Gairy (Grenade, initiateur des auditions), Kurt Waldheim (Autriche, Secrétaire Général de l'ONU), Gordon Cooper (Astronaute et pilote américain, témoin d'OVNIS dans les années 50), dr J. Allen Hynek (ancien consultant de l'USA en matière d'OVNIS, astronome et ufologue), dr Jacques Vallée (ufologue français).
http://ufologie.net/indexf.htm
Ce sont ces scientifiques et ces spécialistes dans ces deux catégories qui sont le souci principal de mon adresse à vous aujourd'hui, monsieur le président. Ces personnes n'ont aucun moyen par lequel elles peuvent partager les résultats de leur recherche avec d'autres travailleurs, ou les mettre en commun au profit d'autres, comme il est de pratique normalisée dans les sujets scientifiques. Il n'y a pour elles rien qui ressemble de loin à l'organisation mondiale de la santé ou l'organisation météorologique mondiale, par laquelle elles peuvent publier et partager les résultats de leur recherche et apprendre ce que leurs collègues font dans ce domaine. Il n'y a pas non plus la moindre organisation non gouvernementale pour atteindre cet objectif. Collectivement, ces scientifiques possèdent une information et des résultats qui, à mon avis, sont importants et devraient être partagés avec leurs collègues ailleurs. Je dis que tout ce qui est nécessaire est un mécanisme par lequel un tel échange puisse être accompli; les processus investigateurs et analytiques réels demeurant de la responsabilité des scientifiques dans leurs pays respectifs.
Je ne suis pas, donc, monsieur le président... et je souligne le 'pas'... en train de demander que l'Organisation des Nations Unies crée sa propre commission pour mener une recherche dans le domaine des OVNIS, mais simplement qu'elle fournisse un moyen par lequel des travaux et des investigations déjà effectuées et accomplies par des scientifiques dans leurs propres pays puissent être rapidement disséminés à leurs collègues dans d'autres pays.
Spécifiquement donc, monsieur le Président, je demande, au nom de mes collègues en ce pays et d'autres pays, que vous recommandiez par les canaux appropriés, que soir conçu là un mécanisme dans l'organisation des Nations Unies par lequel les scientifiques et d'autres spécialistes dans des pays membres puissent rassembler et échanger leurs idées et leur travail investigateur avec des collègues dans d'autres pays membres. Monsieur le président, je demande votre conseil et aide sur la façon dont un tel procédé pourrait être réalisé sans que ce soit un fardeau financier pour l'organisation des Nations Unies et sans que cela ne gêne les nombreuses autres activités essentielles de cette organisation.
Un tel mécanisme, monsieur le président, faciliterait également l'échange immédiat d'informations sur l'activité courante des OVNIS dans des pays membres.
Ainsi, par exemple, et seulement comme exemple, est parue il y a peu de temps une nouvelle au sujet d'une observation d'OVNI au Koweit par un certain nombre d'ingénieurs fortement qualifiés.
Il est évidemment important que les scientifiques intéressés dans toutes les régions du monde soient au courant de s'il y a le moindre intérêt dans un tel rapport, et si oui, pour aider à la recherche et à l'analyse des événements rapportés. Les énormes quantités de données OVNIS demeurent actuellement dans le statut de "brèves nouvelles", et des données d'importance potentielle élevée pour la science et le monde sont continuellement perdues par manque d'un moyen d'empêcher leur perte.
La création d'un tel mécanisme fournirait également le moyen par lequel les scientifiques intéressés dans des pays membres puissent se connaître entre eux, et peuvent donc se fournir en travaux de recherches déjà terminés ou en rapports sur l'état d'avancement de recherches.
Monsieur le président, nous traitons ici un phénomène non expliqué qui a été rapporté jusqu'ici depuis 133 nations, et qui a éveillé le souci, et souvent la crainte, de fractions significatives de leurs populations. Pratiquement chacun des 133 pays est un Etat Membre des Nations Unies. C'est un phénomène qui a donc de grandes implications sociologiques et politiques possibles, aussi bien qu'un potentiel scientifique. Il est sûrement dans la prétention de l'organisation des Nations Unies de considérer sérieusement cette demande que je fais au nom de mes collègues scientifiques partout dans le monde.
En conclusion, monsieur le président, permettez-moi de déclarer de nouveau clairement que c'est mon avis considéré, en tant que scientifique qui a consacré beaucoup d'années à son étude, que le phénomène OVNI est vrai et non pas la création d'esprits dérangés, et qu'il a des implications graves et importantes pour la science et pour le bien-être politique et social des peuples de cette terre. Il est donc, à mon avis, digne d'être connu par l'Organisation des Nations Unies, et digne d'étude en tant que phénomène. Je distingue clairement ici, de même que mes collègues, entre n'importe quelle théorie donnée pour expliquer les OVNIS, comme par exemple, cela qu'ils proviennent d'un certain système stellaire spécifique, et le phénomène lui-même, le contraire serait mettre la charrue avant les boeufs.
Monsieur le président, je n'ai pas toujours tenu l'opinion que les OVNIS étaient dignes d'une étude scientifique sérieuse. J'ai commencé mon travail en tant que conseiller scientifique de l'Armée de l'Air des Etats-Unis en tant qu'ouvertement sceptique, dans la croyance ferme que nous traitions d'une aberration mentale et d'une nuisance publique. C'est seulement face aux faits têtus et aux données semblables à celles étudiées par la commission française... que j'ai été forcé de changer d'avis. Je reconnais, monsieur le président, qu'une opinion, aussi fondée ou perspicace ou solidement basée puisse-t-elle être, ne constitue pas toujours une preuve positive. La création d'un mécanisme au sein des Nations Unies pour faciliter l'échange et la traduction des rapports et des études effectuées dans divers pays membres, je le pense fermement, rendra plus proche le jour où cette opinion sera transformée en connaissance scientifique ferme.
Le phénomène OVNI, comme étudié pas mes collègues et moi-même, plaide en faveur de l'action d'une certaine forme d'intelligence... mais d'où cette intelligence jaillit, si elle est vraiment extraterrestre, ou si cela annonce une réalité plus élevée non encore identifiée par la science, ou même si elle est d'une manière ou d'une autre une manifestation psychique étrange de notre propre intelligence, est vraiment la question. Nous cherchons votre aide, monsieur le Président, pour aider des scientifiques, et en particulier ceux déjà associés aux nombreux organismes investigateurs formels et informels autour du monde, en fournissant un procédé de centre de vérification par lequel le travail se faisant déjà localement puisse être rassemblé globalement dans une approche sérieuse et concentrée à ce défi des plus exceptionnels à la science actuelle.
Brèves notes:
De 1975 à 1978, Eric Gairy, élu 1er ministre de La Grenade et donc représentant de ce pays auprès de l'ONU, parlera tous les 7 octobre du problème des OVNIS aux Assemblées Générales de l'ONU. Des débats, présentations et discussions concernant le problème des OVNIS avaient déjà eu lieu dès 1966 aux Nations Unies, et de nombreux scientifiques tels le Dr James McDonald avaient tenté d'éveiller l'attention de l'ONU su ce sujet puisque leur propre pays ne voulait généralement rien entendre.
Le Président de l'ONU U. Thant, interessé comme Gairy au problème depuis 1966, organisera des auditions en 1978 au nom de son pays, auxquelles participeront J. Allen Hynek, ancien conseiller de l'USAF Force em matière d'OVNIS et ce depuis 1949, Jacques Vallée, un ufologue français, Claude Poher en tant que directeur du GEPAN, Coleman VonKeviczky, un militaire américain ufologue à titre privé, l'ufologue américain, Leonard Stringfield, un spécialiste des cas de crash d'OVNIS, le Dr David Saunders, un psychologue évincé du comité Condon pour avoir révélé que Condon n'avait nulle intention de réellement étudier les OVNIS, l'astronaute Gordon Cooper qui y fera sa propre déclaration en 1985, Lee Spiegel, ufologue américain et ami personnel de Cooper, et le lieutenant-colonel Larry Coyne, témoin de l'OVNI à Mansfield.
Hynek y fera la déclaration qui suit le 27 novembre 1978.
A la suite de ses séances, Eric Gairy proposera bien à l'ONU de répondre aux demandes de J. Allen Hynel. Mais il sera victime d'un coup d'Etat dans son pays peu après et on ne parlera pratiquement d'OVNIS aux Nations Unies avant 1985.
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