- Benjamin.dResponsable du forum
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Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) à la verticale des témoins, à 1 ou 2 degrés
Ven 13 Juin 2008, 00:33
Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire): à la verticale des témoins, à 1 ou 2 degrés près...
Guy Branget et Anne-Marie Petit, de l'AEIOU, ont rencontré M. Pierre Boisdé, Directeur de l'école Saint-Joseph. Voici le compte-rendu d'enquête de Guy Branget:
L'observation a lieu depuis l'établissement que dirige le témoin. Son fils Sylvain, âgé alors de (presque) 11 ans, avait l'habitude de faire ses devoirs, le soir, en compagnie de son père, dans la classe. S'apprêtant à rentrer à leur domicile, ils sortent de la salle de cours. Le temps est brumeux, et l'air plutôt frais. Il est environ 19 h. Sylvain, sur le perron, s'exclame: « Oh ! Papa ! regarde... ». M. Boisdé s'arrête sur le pas de la porte et lève les yeux. Il nous décrit le phénomène. « C'était très impressionnant, il y avait une énorme masse qui passait lentement, très lentement, et je me suis dit: Tiens, j'aurais pu la suivre en voiture... Elle était à peu de hauteur. Ce n'était pas facile à estimer. (...) Les contours étaient un peu comme des pans coupés (... ). Le phénomène ne dura pas plus de 2 à 3 minutes. M. Boisdé nous dira que son fils avait été très impressionné, et qu'au retour, en voiture, il s'était mis à pleurer; il ne voulait pas qu'on lui parle de ça. Cette observation lui avait fait imaginer une « invasion extra-terrestre ». Le soir-même, il fut un peu agité. Quant à son père, il jugeait ce spectacle « apaisant, beau ». Le mercredi, M. Boisdé constata que les journaux relataient l'événement. Au cours de l'enquête, il nous présenta une feuille cartonnée et coloriée, maquette en deux dimensions réalisée par ses soins, représentant la taille apparente, la forme et les particularités de l'objet. Pour mieux prendre conscience de ses dimensions, M. Boisdé nous conseilla de tenir cette feuille à bout de bras, au-dessus de notre tête. Le phénomène est apparu au-dessus des témoins (...).
M. Boisdé se souvient d'une forme de cercueil, soit deux trapèzes accolés par leur grande base (« un cerf-volant allongé »), et d'avoir constaté aussi deux grands « phares » au-dessous de l'engin. La couleur était plutôt sombre, noire. Il y avait une multitude de petites lampes clignotantes rouges et vertes, diffuses ou blafardes. Le témoin se souvient de la présence de deux traînées blanches, comme celles que peut laisser un avion, à ceci près qu'elles étaient visibles sous l'objet. M. Boisdé estime la longueur de l'objet entre 20 et 30 mètres. Son déplacement, à vitesse constante, était régulier et plutôt lent. Même si le témoin a constaté la présence de l'objet au-dessus de sa tête (hauteur angulaire: 90°), à faible altitude (moins de 200 m), il précise que cela venait du sud-ouest et se dirigeait vers le nord-est. La hauteur angulaire, au moment de la disparition, pouvait être d'une quarantaine de degrés. »
J'ai voulu en avoir le coeur net, et le 16 mars 2001, j'ai téléphoné au témoin, pour obtenir confirmation du passage au zénith. Pour que les choses soient bien claires, j'ai demandé à M. Boisdé d'imaginer la présence, à l'endroit où il se trouvait, d'un poteau vertical infiniment long, et je lui ai demandé si la chose aurait heurté le poteau. Sa réponse a été nette: l'objet est passé au zénith à 1 ou 2 degrés près probablement, tout au plus à 5° près. Dans ces conditions, la chose observée, quelle qu'elle fût, ne pouvait se trouver que très loin de la trajectoire de rentrée de la fusée Proton, visible de Chalonnes à quelque 33° au-dessus de l'horizon. M. Boisdé m'a confirmé les détails de l'observation, et il m'a assuré qu'il ne croit toujours pas à l'explication officielle (opinion qu'on trouve déjà exprimée par lui dans Ouest-France du 7.11.1990). On notera que l'objet s'est éloigné dans la direction de Montreuil-Juigné, ou ce qui a été vu présentait un aspect bien différent (voir LDLN 350).
3: Ainsi, les constats que nous avons établis dans LDLN 324, sur l'évolution dans le temps de plusieurs caractéristiques des apparitions d'ovnis, sont restés sans conséquences pratiques. Ils ont peut-être éclairé la situation, mais ils ne l'ont nullement débloquée: une fois qu'on a constaté que le phénomène, majoritairement diurne à la fin des années quarante, est devenu presque exclusivement nocturne depuis une quinzaine d'années, le problème reste entier !
4: On peut toutefois citer quelques exceptions: ainsi, à Vélizy-Villacoublay, M. de V., ingénieur chez Dassault, quittait son lieu de travail, entre 18 h 45 et 19 h, lorsque, regardant vers le sud-est, il eut la surprise de voir défiler (évidemment de sa droite vers sa gauche !) un ensemble de trois points lumineux, dont l'un émettait un faisceau lumineux blanc, orienté vers l'arrière, et qui éclairait la base des nuages. Le dessin qu'il fit, et que voici, rappelle fortement l'observation de la gare de Saint-Cloud (LDLN 306, p.15). Le plafond nuageux se situait aux environs de 1000 mètres: cent fois moins que l'altitude de la trajectoire de rentrée de l'engin soviétique. On serait tenté, dans un pareil cas, de conclure à l'unicité de la chose observée. Mais ce serait simplifier le problème, au moins pour deux raisons: Tout d'abord, à la gare de Saint-Cloud, n'oublions pas le témoignage du troisième homme, qui dit à MM. Rainaud et Croizie: « Il y a un quart d'heure que je suis là, et c'est le troisième machin comme ça que je vois passer ». De plus, il existe des cas (tel Caluire, LDLN 306, p.14) qui présentent de fortes analogies avec Saint-Cloud et Villacoublay, mais aussi des différences marquées.
http://home.nordnet.fr/~phuleux/5novembr5.htm
Guy Branget et Anne-Marie Petit, de l'AEIOU, ont rencontré M. Pierre Boisdé, Directeur de l'école Saint-Joseph. Voici le compte-rendu d'enquête de Guy Branget:
L'observation a lieu depuis l'établissement que dirige le témoin. Son fils Sylvain, âgé alors de (presque) 11 ans, avait l'habitude de faire ses devoirs, le soir, en compagnie de son père, dans la classe. S'apprêtant à rentrer à leur domicile, ils sortent de la salle de cours. Le temps est brumeux, et l'air plutôt frais. Il est environ 19 h. Sylvain, sur le perron, s'exclame: « Oh ! Papa ! regarde... ». M. Boisdé s'arrête sur le pas de la porte et lève les yeux. Il nous décrit le phénomène. « C'était très impressionnant, il y avait une énorme masse qui passait lentement, très lentement, et je me suis dit: Tiens, j'aurais pu la suivre en voiture... Elle était à peu de hauteur. Ce n'était pas facile à estimer. (...) Les contours étaient un peu comme des pans coupés (... ). Le phénomène ne dura pas plus de 2 à 3 minutes. M. Boisdé nous dira que son fils avait été très impressionné, et qu'au retour, en voiture, il s'était mis à pleurer; il ne voulait pas qu'on lui parle de ça. Cette observation lui avait fait imaginer une « invasion extra-terrestre ». Le soir-même, il fut un peu agité. Quant à son père, il jugeait ce spectacle « apaisant, beau ». Le mercredi, M. Boisdé constata que les journaux relataient l'événement. Au cours de l'enquête, il nous présenta une feuille cartonnée et coloriée, maquette en deux dimensions réalisée par ses soins, représentant la taille apparente, la forme et les particularités de l'objet. Pour mieux prendre conscience de ses dimensions, M. Boisdé nous conseilla de tenir cette feuille à bout de bras, au-dessus de notre tête. Le phénomène est apparu au-dessus des témoins (...).
M. Boisdé se souvient d'une forme de cercueil, soit deux trapèzes accolés par leur grande base (« un cerf-volant allongé »), et d'avoir constaté aussi deux grands « phares » au-dessous de l'engin. La couleur était plutôt sombre, noire. Il y avait une multitude de petites lampes clignotantes rouges et vertes, diffuses ou blafardes. Le témoin se souvient de la présence de deux traînées blanches, comme celles que peut laisser un avion, à ceci près qu'elles étaient visibles sous l'objet. M. Boisdé estime la longueur de l'objet entre 20 et 30 mètres. Son déplacement, à vitesse constante, était régulier et plutôt lent. Même si le témoin a constaté la présence de l'objet au-dessus de sa tête (hauteur angulaire: 90°), à faible altitude (moins de 200 m), il précise que cela venait du sud-ouest et se dirigeait vers le nord-est. La hauteur angulaire, au moment de la disparition, pouvait être d'une quarantaine de degrés. »
J'ai voulu en avoir le coeur net, et le 16 mars 2001, j'ai téléphoné au témoin, pour obtenir confirmation du passage au zénith. Pour que les choses soient bien claires, j'ai demandé à M. Boisdé d'imaginer la présence, à l'endroit où il se trouvait, d'un poteau vertical infiniment long, et je lui ai demandé si la chose aurait heurté le poteau. Sa réponse a été nette: l'objet est passé au zénith à 1 ou 2 degrés près probablement, tout au plus à 5° près. Dans ces conditions, la chose observée, quelle qu'elle fût, ne pouvait se trouver que très loin de la trajectoire de rentrée de la fusée Proton, visible de Chalonnes à quelque 33° au-dessus de l'horizon. M. Boisdé m'a confirmé les détails de l'observation, et il m'a assuré qu'il ne croit toujours pas à l'explication officielle (opinion qu'on trouve déjà exprimée par lui dans Ouest-France du 7.11.1990). On notera que l'objet s'est éloigné dans la direction de Montreuil-Juigné, ou ce qui a été vu présentait un aspect bien différent (voir LDLN 350).
3: Ainsi, les constats que nous avons établis dans LDLN 324, sur l'évolution dans le temps de plusieurs caractéristiques des apparitions d'ovnis, sont restés sans conséquences pratiques. Ils ont peut-être éclairé la situation, mais ils ne l'ont nullement débloquée: une fois qu'on a constaté que le phénomène, majoritairement diurne à la fin des années quarante, est devenu presque exclusivement nocturne depuis une quinzaine d'années, le problème reste entier !
4: On peut toutefois citer quelques exceptions: ainsi, à Vélizy-Villacoublay, M. de V., ingénieur chez Dassault, quittait son lieu de travail, entre 18 h 45 et 19 h, lorsque, regardant vers le sud-est, il eut la surprise de voir défiler (évidemment de sa droite vers sa gauche !) un ensemble de trois points lumineux, dont l'un émettait un faisceau lumineux blanc, orienté vers l'arrière, et qui éclairait la base des nuages. Le dessin qu'il fit, et que voici, rappelle fortement l'observation de la gare de Saint-Cloud (LDLN 306, p.15). Le plafond nuageux se situait aux environs de 1000 mètres: cent fois moins que l'altitude de la trajectoire de rentrée de l'engin soviétique. On serait tenté, dans un pareil cas, de conclure à l'unicité de la chose observée. Mais ce serait simplifier le problème, au moins pour deux raisons: Tout d'abord, à la gare de Saint-Cloud, n'oublions pas le témoignage du troisième homme, qui dit à MM. Rainaud et Croizie: « Il y a un quart d'heure que je suis là, et c'est le troisième machin comme ça que je vois passer ». De plus, il existe des cas (tel Caluire, LDLN 306, p.14) qui présentent de fortes analogies avec Saint-Cloud et Villacoublay, mais aussi des différences marquées.
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