- nomade27Equipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Dim 26 Déc 2010, 15:37
Très intéressant l'exobiologie, merci pour le lien!
Cordialement
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- Pierre.BAdministrateur
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Exploration de Mars : après l'eau, les robots vont chercher des traces de vie
Dim 13 Fév 2011, 16:52
Exploration de Mars : après l'eau, les robots vont chercher des traces de vie
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65872.htm
Bien qu'étant notre plus proche voisine, l'exploration de la planète Mars n'a jamais été aisée. Celle-ci a débuté en 1964 avec Mariner 4, première sonde spatiale ayant réussi un survol de Mars. Puis les programmes se sont succédés, en visant des objectifs toujours plus ambitieux alors même qu'environ deux tiers des engins envoyés vers la planète rouge ont failli à leur mission.
En janvier dernier s'est tenue une présentation sur l'état de l'exploration martienne, qui a rassemblé au Musée de l'Air et de l'Espace à Washington des scientifiques de la NASA et d'universités partenaires. Celle-ci a permis de faire le point sur les récentes découvertes en géologie martienne, mais aussi de présenter l'état des futurs programmes d'exploration.
La dernière décennie a apporté la preuve de la présence d'eau sur Mars. Tandis que les sondes en orbite ont pu détecter la présence de larges poches d'eau sous la surface, l'atterrisseur Phoenix de la NASA a détecté pour la première fois en 2008 des traces d'eau dans le sol martien. Alors que nous célébrons cette année les dix ans d'activité humaine - robotique - continue à la surface de la planète rouge, les prochaines missions vont faire face à de nouveaux défis pour tenter de reconstituer son passé.
La présence d'eau en quantité non négligeable, ainsi que les marques laissées par l'écoulement de celle-ci à l'état liquide - deltas, canaux, roches minérales - laissent à penser que la surface de Mars ait pu réunir les conditions nécessaires à la vie dans un passé certes lointain. Les prochaines missions vont donc tenter de déceler des traces d'une vie passée dans son sol.
La première d'entre elles - Mars Science Laboratory (MSL) - est conduite par la NASA et devrait être lancée dès la fin de cette année. Ce rover, baptisé également Curiosity, est de la taille d'une petite voiture et peut analyser différents types de roche. Il est notamment doté d'une "caméra chimique" qui, au moyen d'un laser délivrant assez d'énergie pour transformer des portions de roches en plasma, permettra d'analyser les échantillons potentiellement intéressants avant de procéder à un prélèvement. Les scientifiques espèrent que ce laboratoire mobile permettra de détecter des "molécules fossiles", qui sont en fait des résidus de membranes organiques. Sous certaines conditions, les liaisons entre les atomes de carbone composant les cellules peuvent ainsi être préservées. Mais d'après Jennifer Eigenbrode, chercheuse au centre Goddard de la NASA, détecter de tels arrangements ne constituerait cependant pas une preuve définitive, ceux-ci ayant pu être apportés par des météorites ou engendrés par des phénomènes géologiques.
Le rovers Curiosity (image NASA)
L'étape suivante devrait être accomplie en 2019 par le rover Exomars, fruit d'une coopération entre les agences spatiales européenne et américaine. Celui-ci sera capable de creuser dans le sol martien, afin de tenter de dénicher des traces de vie qui seraient ainsi à l'abri des rayonnements cosmiques nocifs, que la mince atmosphère ne parvient pas à stopper.
Le rover Exomars
Le prochain défi de taille pour l'exploration de la planète rouge sera le retour d'échantillons de roche martienne. Plusieurs projets sont à l'étude, et l'échéance évoquée pour une mission de ce type est le début de la prochaine décennie. Ensuite viendra une mission habitée, mais les décideurs des grandes puissances spatiales vont devoir faire preuve de clairvoyance et de détermination s'ils veulent offrir aux générations n'ayant pas eu la chance d'assister à la conquête de la Lune le spectacle d'un homme posant le pied sur un sol nouveau.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65872.htm
Bien qu'étant notre plus proche voisine, l'exploration de la planète Mars n'a jamais été aisée. Celle-ci a débuté en 1964 avec Mariner 4, première sonde spatiale ayant réussi un survol de Mars. Puis les programmes se sont succédés, en visant des objectifs toujours plus ambitieux alors même qu'environ deux tiers des engins envoyés vers la planète rouge ont failli à leur mission.
En janvier dernier s'est tenue une présentation sur l'état de l'exploration martienne, qui a rassemblé au Musée de l'Air et de l'Espace à Washington des scientifiques de la NASA et d'universités partenaires. Celle-ci a permis de faire le point sur les récentes découvertes en géologie martienne, mais aussi de présenter l'état des futurs programmes d'exploration.
La dernière décennie a apporté la preuve de la présence d'eau sur Mars. Tandis que les sondes en orbite ont pu détecter la présence de larges poches d'eau sous la surface, l'atterrisseur Phoenix de la NASA a détecté pour la première fois en 2008 des traces d'eau dans le sol martien. Alors que nous célébrons cette année les dix ans d'activité humaine - robotique - continue à la surface de la planète rouge, les prochaines missions vont faire face à de nouveaux défis pour tenter de reconstituer son passé.
La présence d'eau en quantité non négligeable, ainsi que les marques laissées par l'écoulement de celle-ci à l'état liquide - deltas, canaux, roches minérales - laissent à penser que la surface de Mars ait pu réunir les conditions nécessaires à la vie dans un passé certes lointain. Les prochaines missions vont donc tenter de déceler des traces d'une vie passée dans son sol.
La première d'entre elles - Mars Science Laboratory (MSL) - est conduite par la NASA et devrait être lancée dès la fin de cette année. Ce rover, baptisé également Curiosity, est de la taille d'une petite voiture et peut analyser différents types de roche. Il est notamment doté d'une "caméra chimique" qui, au moyen d'un laser délivrant assez d'énergie pour transformer des portions de roches en plasma, permettra d'analyser les échantillons potentiellement intéressants avant de procéder à un prélèvement. Les scientifiques espèrent que ce laboratoire mobile permettra de détecter des "molécules fossiles", qui sont en fait des résidus de membranes organiques. Sous certaines conditions, les liaisons entre les atomes de carbone composant les cellules peuvent ainsi être préservées. Mais d'après Jennifer Eigenbrode, chercheuse au centre Goddard de la NASA, détecter de tels arrangements ne constituerait cependant pas une preuve définitive, ceux-ci ayant pu être apportés par des météorites ou engendrés par des phénomènes géologiques.
Le rovers Curiosity (image NASA)
L'étape suivante devrait être accomplie en 2019 par le rover Exomars, fruit d'une coopération entre les agences spatiales européenne et américaine. Celui-ci sera capable de creuser dans le sol martien, afin de tenter de dénicher des traces de vie qui seraient ainsi à l'abri des rayonnements cosmiques nocifs, que la mince atmosphère ne parvient pas à stopper.
Le rover Exomars
Le prochain défi de taille pour l'exploration de la planète rouge sera le retour d'échantillons de roche martienne. Plusieurs projets sont à l'étude, et l'échéance évoquée pour une mission de ce type est le début de la prochaine décennie. Ensuite viendra une mission habitée, mais les décideurs des grandes puissances spatiales vont devoir faire preuve de clairvoyance et de détermination s'ils veulent offrir aux générations n'ayant pas eu la chance d'assister à la conquête de la Lune le spectacle d'un homme posant le pied sur un sol nouveau.
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- CosmosEquipe du forum
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MISSION EXOMARS 2018.
Sam 16 Avr 2011, 19:01
La mission ExoMars 2018 remodelée par des coupes budgétaires
Futura-Sciences.-->http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/la-mission-exomars-2018-remodelee-par-des-coupes-budgetaires_29118/
Nouvel amaigrissement pour le projet ExoMars qui prévoyait deux lancements en 2016 et 2018. Afin de réduire le coût de la seconde mission, l’Agence spatiale européenne et la Nasa concevront un unique rover commun. L’orbiteur et l’atterrisseur de 2016, eux, sont toujours planifiés.
David Southwood, le directeur du programme scientifique et de l'exploration robotique de l’Agence spatiale européenne (qui s’apprête à passer la main à Alvaro Giménez Cañete), confirme à Futura-Sciences qu'ExoMars 2018 reste une « mission audacieuse » malgré la nouvelle révision de son concept. Dans ce nouveau scénario, les États-Unis fourniront le lanceur Delta IV,
le système d’atterrissage tandis que les Européens auront en charge la
construction de l’engin. L'Esa, qui joue gros dans cette mission, a reçu
l'assurance des Américains que « quoi qu'il arrive dans l'avenir, la mission sera bel et bien lancée ».
Confronté à une nouvelle donne politique,
l’administration Obama doit composer avec les républicains, majoritaires
à la Chambre des représentants et bien moins enclins à laisser filer
les déficits que les démocrates. Au terme d’un affrontement de plusieurs
semaines, un compromis a été trouvé, de sorte que le budget 2011 de
l’État prévoit une réduction de 38,5 milliards de dollars et le gel jusqu'en 2018 de celui de la Nasa. Ce scénario rend impossible la participation américaine dans la mission ExoMars 2018 et sa réalisation telle qu’elle était prévue initialement avec le dépôt sur Mars, à l’aide du même atterrisseur de deux rovers, l’un américain et l’autre européen. En conséquence, la Nasa et l’Esa ont « décidé de remanier la mission ». Le nouveau plan ne prévoit plus qu’un seul rover. Il s’agit en quelque sorte de « fusionner les objectifs et les fonctions des deux rovers dans un seul engin plus grand ».
Des échantillons destinés à revenir sur Terre
Cette nouvelle monture du scénario ne « remet pas en cause les objectifs scientifiques de la mission ». À savoir, rechercher des signes de vie éteinte et présente sur Mars, étudier l'exobiologie
martienne et comprendre comment l'environnement géochimique varie. Mais
en prévoyant un seul rover, certes plus grand qu’ExoMars, les places
vont être chères pour embarquer des instruments scientifiques des deux
agences. La foreuse, pierre angulaire de la mission, est « évidemment conservée ». « On va ajouter un mécanisme » qui aura pour fonction de conditionner des échantillons, « récupérés dans le sous-sol » et de les stocker, « sans qu’ils soient altérés par les conditions de surface
». L'idée est en effet de récupérer ces échantillons lors d’une
prochaine mission (2020 ?) et les ramener sur Terre. Le fait qu'il n'y
ait qu'un seul rover constitue une difficulté de plus pour intégrer ce
mécanisme.
Quant à la construction de l’engin, elle sera du « ressort de l’Europe, sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, en charge de la première version d’ExoMars 2018
». Alors que les Américains n'avaient pas beaucoup avancé dans la
conception du Max-C, les industriels et scientifiques européens engagés
dans ExoMars sont à un stade bien plus avancé, ce qui justifie leur
reconduite.
Report de James Webb
Concernant l’atterrissage, la masse de l’engin
interdit l’utilisation d’airbags ou de ballons comme cela a été le cas
pour les missions précédentes. Pour le faire descendre en douceur, l’Esa
et la Nasa font appel « au système qui sera utilisé pour la première fois lors de l’atterrissage de Curiosity en août 2012 ». La descente de l’engin sera ralentie par un bouclier thermique, des parachutes et des rétrofusées avant qu’une grue aéroportée le dépose au sol, ce qui n’a jamais été fait auparavant.
On signalera également le report de plusieurs années du lancement du télescope spatial James Webb. Initialement prévu en 2014, son lancement par une Ariane 5 est maintenant évalué à 2018. Une situation qui va contraindre l’Esa
à financer le stockage des deux instruments scientifiques qu’elle
s’apprêtait à livrer aux États-Unis au titre de sa participation. Quant à
la commande du lanceur à Arianespace,
elle va également poser problème étant donné qu'elle doit d'être passée
trois ans avant le lancement. Or 2018 est donné à titre indicatif.
......................................
Cordialement.
A+
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- simxEquipe du forum
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La NASA a peut être découvert de l'eau liquide sur Mars
Ven 05 Aoû 2011, 01:08
Bonsoir,
Le Jeudi 4 aout, la NASA a annoncé avoir peut être découvert pour la première fois des preuves de l'existence d'eau à l'état liquide sur le sol de Mars.
"Nous avons découvert une série d'éléments (...) qui suggèrent la présence d'eau liquide sur Mars", a déclaré Michael Meyer,
responsable scientifique du programme d'exploration de Mars, lors d'une
conférence de presse retransmise par la télévision de la NASA.
Ce sont des images prises par la sonde MRO qui révèlent des sortes d'écoulements de couleur sombre dans le cratère de New Newton, situé dans une région sud de la planète rouge.
La meilleure explication que nous ayons pour le moment est qu'il s'agit d'un écoulement d'eau saumâtre, bien que cette étude n'en apporte
pas formellement la preuve", a expliqué le Pr Alfred McEwen, membre du laboratoire lunaire et planétaire de l'université d'Arizona.
"A ce stade, cela reste encore un mystère, mais je pense qu'on peut y répondre en procédant à de nouvelles observations et expériences",
C'est une bonne nouvelle mais ces analyses doivent tout de même être confirmées. Qui dit eau liquide dit aussi possibilité de formes de vie
Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/08/04/de-l-eau-liquide-pourrait-avoir-ete-decouverte-sur-mars_1556354_3222.html
Le Jeudi 4 aout, la NASA a annoncé avoir peut être découvert pour la première fois des preuves de l'existence d'eau à l'état liquide sur le sol de Mars.
"Nous avons découvert une série d'éléments (...) qui suggèrent la présence d'eau liquide sur Mars", a déclaré Michael Meyer,
responsable scientifique du programme d'exploration de Mars, lors d'une
conférence de presse retransmise par la télévision de la NASA.
Ce sont des images prises par la sonde MRO qui révèlent des sortes d'écoulements de couleur sombre dans le cratère de New Newton, situé dans une région sud de la planète rouge.
La meilleure explication que nous ayons pour le moment est qu'il s'agit d'un écoulement d'eau saumâtre, bien que cette étude n'en apporte
pas formellement la preuve", a expliqué le Pr Alfred McEwen, membre du laboratoire lunaire et planétaire de l'université d'Arizona.
"A ce stade, cela reste encore un mystère, mais je pense qu'on peut y répondre en procédant à de nouvelles observations et expériences",
C'est une bonne nouvelle mais ces analyses doivent tout de même être confirmées. Qui dit eau liquide dit aussi possibilité de formes de vie
Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/08/04/de-l-eau-liquide-pourrait-avoir-ete-decouverte-sur-mars_1556354_3222.html
- mac.nivolsAdministrateur sécurité
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Découverte d'eau liquide sur Mars.
Ven 05 Aoû 2011, 22:35
De l'eau à l'état liquide aurait été découverte sur la planète Mars, la nouvelle est passée sur les médias aujourd'hui.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona
A la suite des analyses effectuées sur la mission MRO (Mars Reconnaissance Orbiter), les scientifiques pensent que les modifications des sols apparaissant sur les images prisent par l'orbiteur du MRO correspondent à l'écoulement d'eau saumâtre pendant les mois chauds.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona
L'article complet sur le site de la NASA :
http://www.nasa.gov/mission_pages/MRO/news/mro20110804.html
Reste plus qu'à aller voir !
Crédit : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona
A la suite des analyses effectuées sur la mission MRO (Mars Reconnaissance Orbiter), les scientifiques pensent que les modifications des sols apparaissant sur les images prisent par l'orbiteur du MRO correspondent à l'écoulement d'eau saumâtre pendant les mois chauds.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Arizona
L'article complet sur le site de la NASA :
http://www.nasa.gov/mission_pages/MRO/news/mro20110804.html
Reste plus qu'à aller voir !
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Mac
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Ven 05 Aoû 2011, 22:36
Oui c'est une très grande nouvelle si elle vient à être confirmée ! J'étais passé complètement à côté, merci d'avoir partagé
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- rhadamantisEquipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Sam 06 Aoû 2011, 22:26
ça na rien de nouveau car depuis que les robots prennent des photos du relief martien on avait déjà pu en déduire que sous la poussière il y avait de la boue car à l'atterrissage de cette mission les deux robots se suivaient durant la première centaine de mètre ( l'un était dans le champs de vision de l'autre) et on a pu voir que les traces des roues dentées du premier robot étaient très sombre par rapport à la couleur du sol en surface: la déduction est simple. on peut prendre l'exemple ( estivale) du sable sur la plage.
cdlt
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- Robert04Equipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Dim 07 Aoû 2011, 12:51
Bonjour
Tu doit faire erreur. Les rovers ne se sont pas posés ensemble,ni au même lieu,ni à la même date.
MER-A rebaptisé Spirit a atterri le 3 janvier 2004 dans le cratère Gusev ( 14°35′S 175°25′E )
MER-B renommé Opportunity s’est posé le 24 janvier 2004 sur Meridiani Planum.( 0,2° N • 357,5° E )
Le sol de Mars est gelé trés profondément (permafrost),la température la plus clémente oscille entre 0° et -5° et les plus "fraiches" entre -63° et -135°,selon l'endroit et la saison.
Donc,pas de boue sous les roues des rovers,rien que de la poussière.Rouge ou plus sombre suivant le terrain d'évolution.
Cdt
Robert
Tu doit faire erreur. Les rovers ne se sont pas posés ensemble,ni au même lieu,ni à la même date.
MER-A rebaptisé Spirit a atterri le 3 janvier 2004 dans le cratère Gusev ( 14°35′S 175°25′E )
MER-B renommé Opportunity s’est posé le 24 janvier 2004 sur Meridiani Planum.( 0,2° N • 357,5° E )
Le sol de Mars est gelé trés profondément (permafrost),la température la plus clémente oscille entre 0° et -5° et les plus "fraiches" entre -63° et -135°,selon l'endroit et la saison.
Donc,pas de boue sous les roues des rovers,rien que de la poussière.Rouge ou plus sombre suivant le terrain d'évolution.
Cdt
Robert
- amilaugAnalyste enquêteur
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Lun 26 Sep 2011, 16:24
Salut Pierre.B, je raccroche ton fil sur l'exploration de Mars, en ajoutant un article qui dessine les contours de la future exploration en expliquant l'un des axes scientifiques: la recherche de la vie extra-terrestre, alors je veux bien que d'aucuns nous prennent au mieux pour des doux rêveurs, au pire des hurluberlus, mais quand je vois le nombre de signaux scientifiques, témoignages et autres faisceaux de présomption qui tourne autour du sujet.....je me dis qu'il y a de l'espoir pour que ce sujet soit un jour prochain traité avec le sérieux et la rigueur qu'il mérite.
Source:Futura-sciences.com
Exploration martienne : une feuille de route pour atteindre Mars en 2030
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Malgré quelques projets ici ou là, cinquante ans après l’envoi du premier humain dans l’espace, aucun plan concret d'une mission vers Mars ne se met en place. Une certitude : il faudra regrouper les efforts de nombreux pays. Les principales agences spatiales veulent tracer une feuille de route commune.
Sous l’égide de l'ISECG (International Space Exploration Coordination Group), dix agences spatiales se sont réunies cet été au Japon, à Kyoto, pour discuter d’une feuille de route afin d'élaborer une vision commune de l’exploration de l’espace en planifiant les besoins pour atteindre Mars. Cette feuille de route détaille les technologies à développer, comme le système de transport spatial, les habitats et précise les objectifs à remplir, comme assurer la santé des astronautes, la sécurité des activités extravéhiculaires et l'utilisation des ressources sur place.
Les agences spatiales d’Italie, de France, du Canada, d'Allemagne, du Japon et de la Corée du Sud, des États-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne et de l’Europe ont participé à son élaboration. Bien qu'elles n'aient pas été représentées à Kyoto, les agences spatiales de l’Inde et de l’Ukraine ont également participé à son écriture. Manquait à l’appel la Chine.
Ce n’est qu’après une série de missions robotiques et habitées proches de la Terre (Lune, astéroïdes) que nous serons fixés sur nos capacités à envoyer des Hommes sur Mars. © Nasa
Objectif Mars
Pour atteindre Mars, les agences spatiales sont conscientes que seul un effort international et coordonné permettra d’y parvenir. Pour réaliser l'objectif d'envoyer un Homme sur Mars à l’horizon 2030, une série de missions intermédiaires robotiques et humaines sera nécessaire vers la Lune ou un astéroïde. Deux approches sont donc envisagées : Asteroid Next qui consisterait à envoyer des Hommes sur un astéroïde et Moon Next, qui verrait le retour de l'Homme sur la Lune. Chacune de ces options doit permettre aux agences spatiales d'acquérir progressivement les technologies indispensables.
Astéroid Next prévoit l’envoi d’une première mission entre 2025 et 2028 pour tester un habitat de l’espace profond puis suivront deux missions habitées de quatre astronautes à destination d’astéroïdes entre 2028 et 2033. Quant à Moon Next, la stratégie de retour sur la Lune, elle consisterait en cinq longs séjours pour des équipages de quatre personnes entre 2020 et 2030, suivis d'au moins une mission vers un point de Lagrange et d'une rencontre avec un astéroïde proche de la Terre. Les missions lunaires se concentreront sur l'exploration polaire, régions qui semblent les mieux adaptées pour implanter des bases.
L’autre point important de cette feuille de route est qu’elle conditionne sa réussite à la planification d’une multitude de missions robotiques en préalable à l’envoi d’humains vers la Lune, Mars ou des astéroïdes. Si l’objectif premier sera de tester des technologies, ces missions auront un important volet scientifique axé sur la recherche de la vie extraterrestre, éteinte ou active, ainsi que l'identification des destinations du Système solaire capables de soutenir la vie.
Source:Futura-sciences.com
Exploration martienne : une feuille de route pour atteindre Mars en 2030
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Malgré quelques projets ici ou là, cinquante ans après l’envoi du premier humain dans l’espace, aucun plan concret d'une mission vers Mars ne se met en place. Une certitude : il faudra regrouper les efforts de nombreux pays. Les principales agences spatiales veulent tracer une feuille de route commune.
Sous l’égide de l'ISECG (International Space Exploration Coordination Group), dix agences spatiales se sont réunies cet été au Japon, à Kyoto, pour discuter d’une feuille de route afin d'élaborer une vision commune de l’exploration de l’espace en planifiant les besoins pour atteindre Mars. Cette feuille de route détaille les technologies à développer, comme le système de transport spatial, les habitats et précise les objectifs à remplir, comme assurer la santé des astronautes, la sécurité des activités extravéhiculaires et l'utilisation des ressources sur place.
Les agences spatiales d’Italie, de France, du Canada, d'Allemagne, du Japon et de la Corée du Sud, des États-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne et de l’Europe ont participé à son élaboration. Bien qu'elles n'aient pas été représentées à Kyoto, les agences spatiales de l’Inde et de l’Ukraine ont également participé à son écriture. Manquait à l’appel la Chine.
Ce n’est qu’après une série de missions robotiques et habitées proches de la Terre (Lune, astéroïdes) que nous serons fixés sur nos capacités à envoyer des Hommes sur Mars. © Nasa
Objectif Mars
Pour atteindre Mars, les agences spatiales sont conscientes que seul un effort international et coordonné permettra d’y parvenir. Pour réaliser l'objectif d'envoyer un Homme sur Mars à l’horizon 2030, une série de missions intermédiaires robotiques et humaines sera nécessaire vers la Lune ou un astéroïde. Deux approches sont donc envisagées : Asteroid Next qui consisterait à envoyer des Hommes sur un astéroïde et Moon Next, qui verrait le retour de l'Homme sur la Lune. Chacune de ces options doit permettre aux agences spatiales d'acquérir progressivement les technologies indispensables.
Astéroid Next prévoit l’envoi d’une première mission entre 2025 et 2028 pour tester un habitat de l’espace profond puis suivront deux missions habitées de quatre astronautes à destination d’astéroïdes entre 2028 et 2033. Quant à Moon Next, la stratégie de retour sur la Lune, elle consisterait en cinq longs séjours pour des équipages de quatre personnes entre 2020 et 2030, suivis d'au moins une mission vers un point de Lagrange et d'une rencontre avec un astéroïde proche de la Terre. Les missions lunaires se concentreront sur l'exploration polaire, régions qui semblent les mieux adaptées pour implanter des bases.
L’autre point important de cette feuille de route est qu’elle conditionne sa réussite à la planification d’une multitude de missions robotiques en préalable à l’envoi d’humains vers la Lune, Mars ou des astéroïdes. Si l’objectif premier sera de tester des technologies, ces missions auront un important volet scientifique axé sur la recherche de la vie extraterrestre, éteinte ou active, ainsi que l'identification des destinations du Système solaire capables de soutenir la vie.
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- amilaugAnalyste enquêteur
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Mer 28 Sep 2011, 19:13
Bonsoir,voici la source de cette publication:http://www.exobiologie.fr/index.php/actualites/publications-scientifiques/etude-de-la-vie-primitive-terrestre-une-strategie-pour-la-recherche-de-vie-fossile-sur-mars/
Une mission spatiale est actuellement en préparation afin de chercher des traces de vie dans des roches martiennes. Prévue pour un lancement en 2018, elle combine les missions européenne, ExoMars, et américaine, Max-C, initialement développées. Elle constitue la première étape du projet Mars Sample Return dont l’objectif est de sélectionner et de stocker des roches avant de les renvoyer sur Terre en 2025.
Pour rechercher de la vie sur Mars il faut répondre à deux questions : quel genre de vie peut-on s’attendre à trouver sur Mars ? et quelle stratégie utiliser pour en identifier les éventuelles traces? Pour répondre à ces questions notre approche consiste à se servir de roches terrestres très anciennes qui se sont formées à la même époque que le Noachien martien (de -4,1 à -3,5 Ga). La planète rouge avait alors un environnement habitable, avec notamment de l’eau liquide en surface. Cette similitude dans les conditions environnementales sur la jeune Terre et la jeune Mars laisse penser qu’une vie martienne aurait pu y apparaître et y survivre pendant au moins plusieurs centaines de millions d’années. Comme sur la jeune Terre, les sédiments volcaniques et leurs produits d’altération (argiles, phyllosilicates) qui se sont déposés sur le littoral de grands bassins, auraient pu être le lieu de développement de colonies microbiennes. Par exemple, des organismes chimiolithotrophes auraient pu coloniser la surface de grains volcaniques, la poussière volcanique et les pores de morceaux de pierre de ponce, ou des organismes phototrophes auraient pu se développer et former des tapis sur les surfaces de sédiments exposés à la lumière du Soleil. Si tel est le cas, ces microbes pourraient alors être encore présents sous forme de fossiles, cachés dans les sédiments martiens de plus de 3,5 Ga.
Concept artistique de la mission Mars Sample Return (c) NASA
Afin d’élaborer une stratégie pour détecter ces hypothétiques fossiles, nous avons donc analysé des roches terrestres vieilles de 3,446 Ga provenant du Kitty’s Gap Chert, du Craton de Pilbara en Australie. L’étude de ces roches contenant parmi les plus anciennes traces de vie terrestre nous a permis de caractériser l’environnement géochimique à l’échelle des microbes, de l’ordre de quelques dizaines à plusieurs centaines de micromètres. De petits filaments (de 0,3 µm d’épaisseur et de plusieurs dizaines de micromètres de longueur) ainsi que des colonies et des chaînes de petites coques microbiennes (0,4-0,8 µm) silicifiés ont ainsi été analysés. Leur origine biologique à pu être démontrée à partir de leur morphologie, leur composition carbonée, leur composition isotopique en carbone et leur distribution par rapport à des micro-habitats. En effet, ces traces très anciennes sont particulièrement délicates à étudier ; elles ne sont pas visibles à l’œil nu ni même au microscope optique par exemple. Leur identification nécessite donc l’utilisation d‘instruments de très haute résolution et de très haute performance. De tels équipements n’étant pas spatialisables, cette étude montre qu’il sera probablement impossible d’identifier sans ambiguïté des traces de vie directement à la surface Mars et qu’il faudra attendre les échantillons rapportés sur Terre en 2025. La stratégie utilisée pour réaliser ces analyses devra alors être la même que celle utilisée lors de l’étude des plus anciennes traces de vie fossile terrestre.
Une mission spatiale est actuellement en préparation afin de chercher des traces de vie dans des roches martiennes. Prévue pour un lancement en 2018, elle combine les missions européenne, ExoMars, et américaine, Max-C, initialement développées. Elle constitue la première étape du projet Mars Sample Return dont l’objectif est de sélectionner et de stocker des roches avant de les renvoyer sur Terre en 2025.
Pour rechercher de la vie sur Mars il faut répondre à deux questions : quel genre de vie peut-on s’attendre à trouver sur Mars ? et quelle stratégie utiliser pour en identifier les éventuelles traces? Pour répondre à ces questions notre approche consiste à se servir de roches terrestres très anciennes qui se sont formées à la même époque que le Noachien martien (de -4,1 à -3,5 Ga). La planète rouge avait alors un environnement habitable, avec notamment de l’eau liquide en surface. Cette similitude dans les conditions environnementales sur la jeune Terre et la jeune Mars laisse penser qu’une vie martienne aurait pu y apparaître et y survivre pendant au moins plusieurs centaines de millions d’années. Comme sur la jeune Terre, les sédiments volcaniques et leurs produits d’altération (argiles, phyllosilicates) qui se sont déposés sur le littoral de grands bassins, auraient pu être le lieu de développement de colonies microbiennes. Par exemple, des organismes chimiolithotrophes auraient pu coloniser la surface de grains volcaniques, la poussière volcanique et les pores de morceaux de pierre de ponce, ou des organismes phototrophes auraient pu se développer et former des tapis sur les surfaces de sédiments exposés à la lumière du Soleil. Si tel est le cas, ces microbes pourraient alors être encore présents sous forme de fossiles, cachés dans les sédiments martiens de plus de 3,5 Ga.
Concept artistique de la mission Mars Sample Return (c) NASA
Afin d’élaborer une stratégie pour détecter ces hypothétiques fossiles, nous avons donc analysé des roches terrestres vieilles de 3,446 Ga provenant du Kitty’s Gap Chert, du Craton de Pilbara en Australie. L’étude de ces roches contenant parmi les plus anciennes traces de vie terrestre nous a permis de caractériser l’environnement géochimique à l’échelle des microbes, de l’ordre de quelques dizaines à plusieurs centaines de micromètres. De petits filaments (de 0,3 µm d’épaisseur et de plusieurs dizaines de micromètres de longueur) ainsi que des colonies et des chaînes de petites coques microbiennes (0,4-0,8 µm) silicifiés ont ainsi été analysés. Leur origine biologique à pu être démontrée à partir de leur morphologie, leur composition carbonée, leur composition isotopique en carbone et leur distribution par rapport à des micro-habitats. En effet, ces traces très anciennes sont particulièrement délicates à étudier ; elles ne sont pas visibles à l’œil nu ni même au microscope optique par exemple. Leur identification nécessite donc l’utilisation d‘instruments de très haute résolution et de très haute performance. De tels équipements n’étant pas spatialisables, cette étude montre qu’il sera probablement impossible d’identifier sans ambiguïté des traces de vie directement à la surface Mars et qu’il faudra attendre les échantillons rapportés sur Terre en 2025. La stratégie utilisée pour réaliser ces analyses devra alors être la même que celle utilisée lors de l’étude des plus anciennes traces de vie fossile terrestre.
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