- AarhonEquipe du forum
Age : 49
Nombre de messages : 248
Inscription : 09/07/2007
Localisation : Avignon
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6465
l'affaire Maury Island
Sam 25 Aoû 2007, 01:52
L’affaire de Maury Island
Le 23 juin 1947, l’agent de patrouille maritime Harold A. Dahl, accompagné de son fils, âgé de quinze ans, de son chien et d’un membre d’équipage, navigue vers Puget Sound, près de Maury Island, dans l’état de Washington, Etats-Unis. Lors de sa virée, le ciel devient menaçant et il est chargé de nuages gris. Craignant la pluie, Dahl dirige l’embarcadère vers une baie de Maury Island, à environ trois kilomètres de Tacoma.
Dahl manœuvre tranquillement mais il sera vite perturbé par le spectacle qui se déroulera devant lui ; le groupe aperçoit sur leur gauche, au loin, un groupe d’objet lumineux se déplaçant dans le ciel. Alors que l’équipage regarde la scène avec stupéfaction, un des objets décrit plus tard comme un gros beignet avec un trou au milieu, quitte la formation et se dirige droit sur eux. L’objet a un diamètre d’environ trente mètres, deux hublots sont visibles sur la face externe et une rangée de fenêtres rondes sur la circonférence interne. Tout ce qu’entendra le groupe ne sera qu’un léger bourdonnement.
Dahl accoste le bateau sur la plage et prendra quatre photos de l’engin (que moi-même recherche toujours mais sans succès…) Sans coup frémir l’engin oscille et fait jaillir une pluie de fragments métalliques incandescente qui coulait comme de la lave. Le chien sera tué sur le coup et le fils de Dahl sera sérieusement brûlé au bras. L’ovni s’élève ensuite dans les airs, rejoint la formation et les six engins disparaîtront rapidement au-dessus du Pacifique.
Visite surprise
Après avoir fait son rapport à Fer L. Crisman, son supérieur, Dahl pense avoir fini avec l’incident, son fils est légèrement blessé mais il s’en remettra. Qui plus est, il n’a pas envie de se faire passer pour un fou alors il décide de garder l’histoire pour lui. Pourtant, le lendemain matin, il reçoit la visite d’un personnage plutôt étrange. Il était tout de noir vêtu et conduisait une Buick noire d’un ancien modèle. L’individu, plutôt pressé l’emmène prendre un petit déjeuner en ville. Pendant tout le trajet, l’individu restera silencieux et évitera les questions. Ce n’est que pendant le déjeuner de Dahl qu’il lui parlera. Dahl est stupéfait : l’homme savait exactement ce qui s’est passé la veille, comme si, il était lui aussi témoins de la scène. Pourtant Dahl n’en a parlé à personne. Pour terminer l’entretien, l’homme lui dira d’une voie feutrée : « Le silence est la meilleure chose pour vous et votre famille. Vous n’auriez pas dû voir ce que vous avez vu. » Il prévint alors Dahl que s'il s'avisait de parler de ce qu'il avait vu à quiconque, des "répercussions déplaisantes" pourraient s'ensuivre pour lui et sa famille Dahl sortira de l’entretien choqué et perplexe.
Ce même jour, à trente kilomètres de là, dans les Cascades Mountains, survenait un évènement assez semblable à celui-ci à Maury Island. Alors qu’il survolait à trois milles mètres d’altitude la réserve indienne de Yakima, le pilote Kenneth Arnold avait repéré un escadron formé de neuf disques brillants. Arnold apporta son témoignage, ce qui lui valu une large couverture médiatique que nous connaissons. Le journaliste Ray palmer fut l’un des hommes qu’Arnold confia son histoire, celui-ci éditait Amazing Stories, un magazine consacré aux phénomènes inexpliqués. Palmer avait eu en exclusivité le récit détaillé de l’observation d’Arnold mais entre-temps, il a eu vent de l’affaire de Maury Island grâce à ses contacts dans la police (le rapport de Dahl le lendemain de son observation) de l’état de Washington. Il reprit donc contact avec Arnold et lui offrit deux cents dollars pour enquêter sur ce cas. Bien que sans expérience, Arnold, appâté par la somme proposée ne sut pas refuser. Ainsi naquit bien malgré lui le premier ufologue ; à son insu, Arnold se retrouvera mêlé à l’affaire la plus controversée de toute l’histoire de l’ufologie.
L’arrivée d’Arnold
Le 29 juillet, Arnold s’envola pour Tacoma et commença son enquête le jour même. Note en passant, Arnold a voulu réserver une chambre à l’hôtel Winthrop pour quelques jours et là surprise, une chambre à son nom était déjà réservée… Alors que personne à Tacoma n’était au courant de sa venue… Arnold crut à une coïncidence (tout de même ? !) et il se mit à la recherche de Dahl, le témoin principal. Il le rencontra rapidement mais celui-ci refusa catégoriquement de parler de cette mésaventure qui ne lui a causé que des ennuis. Par personne interposée, il conseilla même à Arnold de renoncer à ses recherches et de rentrer chez lui. Arnold dû montrer un trésor d’ingéniosité et d’arguments pour le convaincre de parler. Il le rencontra finalement au Winthrop pour lui raconter son étrange rencontre.
Arnold n’a pas encore digéré l’histoire que, le lendemain matin, à 9h30, il était réveillé par Dahl tambourinant à sa porte. Dahl ne sera pas seul, il sera accompagné de Crisman, son supérieur. Celui-ci monopolisera la parole et expliquera à Arnold qu’il s’est rendu personnellement sur l’île et qu’il a vu les engins décrits par Dahl. Il affirmera aussi qu’il y avait des débris partout sur l’île.
Arnold était impatient de voir les débris, mais il a voulu s’assurer l’aide d’un enquêteur plus expérimenté que lui, il appela E. J. Smith, un capitaine de l’armée de l’air de sa connaissance. Smith accepta de l’aider avec enthousiasme et, le 30 juillet, Arnold alla le chercher en avion. De retour à Tacoma, Dahl et Crisman sont tous les deux conviés au Winthrop pour raconter leur histoire séparément. Après un interrogatoire serré, Smith leur demanda de produire les échantillons des débris et les clichés pris par Dahl. Il leur demanda également d’organiser une excursion sur l’île et une rencontre avec l’homme d’équipage de Dahl présent le 23 juillet.
Surveillance et Filature
Plus tard dans la soirée du même jour, Arnold et Smith reçurent un coup de téléphone de Ted Morello, journaliste à l’agence United Press, qui leur apprit qu’un correspondant anonyme lui avait révélé certains détails de leurs conversations privées. Arnold suspecta d’abord Dahl et Crisman, mais Morello connaissait aussi certains propos qu’avaient tenus Arnold et Smith alors qu’ils se trouvaient seuls dans la pièce. La seule explication plausible était qu’il y avait des micros cachés dans la chambre de l’hôtel. Ils fouillèrent minutieusement la pièce, sans succès…
Au début perplexe, Arnold devint finalement méfiant. Le lendemain Dahl et son homme d’équipage arrivèrent avec les échantillons des deux types de débris. Arnold remarqua tout de suite que les fragments qui lui étaient montrés ressemblaient à n’importe quel morceau de métal utilisé dans l’aviation et qu’ils ne correspondaient pas du tout aux précédentes descriptions faites par Dahl. De plus, ils ne présentèrent pas les clichés demandés. Arnold, excédé par tant de mauvaise volonté, avertit Crisman qu’il demanderait l’aide des services secrets de l’armée de l’air. Sans se démonter, Crisman promit de lui rapporter les débris le lendemain.
Fidèle à sa promesse, Arnold appela le lieutenant Brown, un officier des services secrets de la base militaire de Hamilton en Californie, pour lui demander de participer à l’enquête. Brown avait déjà travaillé sur des affaires de soucoupes volantes durant la guerre (les foo-fighters) et Arnold espérait qu’il pourrait apporter son aide et sa caution d’expert dans cette affaire. Cependant, tandis qu’il lui téléphonait, Arnold s’aperçut que Crisman et Smith parlaient en privé, nous ignorons ce qu’Arnold à pu entendre mais Arnold se demanda si Smith jouait lui aussi double –jeu. Arnold devint beaucoup plus méfiant. Il savait aussi que ses conversations avec Smith étaient toujours sur écoute.
Dans la soirée, Brown et son collègue arrivèrent au Winthrop. Crisman arriva dans la foulée pour raconter son histoire et celle de Dahl. Très vite, Arnold remarqua le peu d’intérêt de Brown pour le récit de Crisman. Curieux. Coupant court à son témoignage, Brown et son collègue repartirent aussitôt vers la base de Hamilton avec la boite de « débris ».
La mort s’en mêle
Le 1er août, Arnold reçut un coup de fil de Ted Morello qui lui expliqua que l'avion de Brown s’était écrasé vingt minutes, après son décollage et il aurait été saboté. A l'appui de ses dires, remarquons qu'il donna également l'identité exacte des victimes... plus de douze heures avant que l'armée ne les communiquât officiellement. Son informateur paraissait très bien renseigné… De plus, Paul Lance, un journaliste de Tacoma qui avait aidé Arnold lors de son enquête, mourut lui aussi peu après. , Ted Morello, qui était également sur l'affaire (les soucoupes volantes, depuis quelques jours, faisaient la une de tous les journaux), dira à Arnold: "Vous vous êtes engagé dans quelque chose qui dépasse nos capacités... Je vais vous donner un simple conseil: quittez cette ville avant que tout cela ne nous saute à la figure !"
Le lendemain, Arnold fut emmené par Crisman voir le bateau endommagé lors de l’incident. Ce qui le mit en colère fut que le bateau en question était un autre modèle que celui utilisé par Dahl et qu’il n'était nullement détérioré. Crisman nia l’évidence et lui promit une nouvelle fois les fameux clichés. A la fois troublé et furieux, Arnold regagna son hôtel pour recevoir un coup de fil de Morello. Le mystérieux informateur l’avait informé que l’avion de Brown avait été abattu par un canon de 20 mm ; on avait tiré plusieurs fois sur le B-25. Le Tacoma Times du 2 aout titrait : « Crash d’un bombardier de l’armée de Kelso : on parle de sabotage. » L’article laissa penser que l’avion fut abattu pour que les débris de « soucoupe volante » ne parviennent pas à la base militaire de Hamilton.
Le 23 juin 1947, l’agent de patrouille maritime Harold A. Dahl, accompagné de son fils, âgé de quinze ans, de son chien et d’un membre d’équipage, navigue vers Puget Sound, près de Maury Island, dans l’état de Washington, Etats-Unis. Lors de sa virée, le ciel devient menaçant et il est chargé de nuages gris. Craignant la pluie, Dahl dirige l’embarcadère vers une baie de Maury Island, à environ trois kilomètres de Tacoma.
Dahl manœuvre tranquillement mais il sera vite perturbé par le spectacle qui se déroulera devant lui ; le groupe aperçoit sur leur gauche, au loin, un groupe d’objet lumineux se déplaçant dans le ciel. Alors que l’équipage regarde la scène avec stupéfaction, un des objets décrit plus tard comme un gros beignet avec un trou au milieu, quitte la formation et se dirige droit sur eux. L’objet a un diamètre d’environ trente mètres, deux hublots sont visibles sur la face externe et une rangée de fenêtres rondes sur la circonférence interne. Tout ce qu’entendra le groupe ne sera qu’un léger bourdonnement.
Dahl accoste le bateau sur la plage et prendra quatre photos de l’engin (que moi-même recherche toujours mais sans succès…) Sans coup frémir l’engin oscille et fait jaillir une pluie de fragments métalliques incandescente qui coulait comme de la lave. Le chien sera tué sur le coup et le fils de Dahl sera sérieusement brûlé au bras. L’ovni s’élève ensuite dans les airs, rejoint la formation et les six engins disparaîtront rapidement au-dessus du Pacifique.
Visite surprise
Après avoir fait son rapport à Fer L. Crisman, son supérieur, Dahl pense avoir fini avec l’incident, son fils est légèrement blessé mais il s’en remettra. Qui plus est, il n’a pas envie de se faire passer pour un fou alors il décide de garder l’histoire pour lui. Pourtant, le lendemain matin, il reçoit la visite d’un personnage plutôt étrange. Il était tout de noir vêtu et conduisait une Buick noire d’un ancien modèle. L’individu, plutôt pressé l’emmène prendre un petit déjeuner en ville. Pendant tout le trajet, l’individu restera silencieux et évitera les questions. Ce n’est que pendant le déjeuner de Dahl qu’il lui parlera. Dahl est stupéfait : l’homme savait exactement ce qui s’est passé la veille, comme si, il était lui aussi témoins de la scène. Pourtant Dahl n’en a parlé à personne. Pour terminer l’entretien, l’homme lui dira d’une voie feutrée : « Le silence est la meilleure chose pour vous et votre famille. Vous n’auriez pas dû voir ce que vous avez vu. » Il prévint alors Dahl que s'il s'avisait de parler de ce qu'il avait vu à quiconque, des "répercussions déplaisantes" pourraient s'ensuivre pour lui et sa famille Dahl sortira de l’entretien choqué et perplexe.
Ce même jour, à trente kilomètres de là, dans les Cascades Mountains, survenait un évènement assez semblable à celui-ci à Maury Island. Alors qu’il survolait à trois milles mètres d’altitude la réserve indienne de Yakima, le pilote Kenneth Arnold avait repéré un escadron formé de neuf disques brillants. Arnold apporta son témoignage, ce qui lui valu une large couverture médiatique que nous connaissons. Le journaliste Ray palmer fut l’un des hommes qu’Arnold confia son histoire, celui-ci éditait Amazing Stories, un magazine consacré aux phénomènes inexpliqués. Palmer avait eu en exclusivité le récit détaillé de l’observation d’Arnold mais entre-temps, il a eu vent de l’affaire de Maury Island grâce à ses contacts dans la police (le rapport de Dahl le lendemain de son observation) de l’état de Washington. Il reprit donc contact avec Arnold et lui offrit deux cents dollars pour enquêter sur ce cas. Bien que sans expérience, Arnold, appâté par la somme proposée ne sut pas refuser. Ainsi naquit bien malgré lui le premier ufologue ; à son insu, Arnold se retrouvera mêlé à l’affaire la plus controversée de toute l’histoire de l’ufologie.
L’arrivée d’Arnold
Le 29 juillet, Arnold s’envola pour Tacoma et commença son enquête le jour même. Note en passant, Arnold a voulu réserver une chambre à l’hôtel Winthrop pour quelques jours et là surprise, une chambre à son nom était déjà réservée… Alors que personne à Tacoma n’était au courant de sa venue… Arnold crut à une coïncidence (tout de même ? !) et il se mit à la recherche de Dahl, le témoin principal. Il le rencontra rapidement mais celui-ci refusa catégoriquement de parler de cette mésaventure qui ne lui a causé que des ennuis. Par personne interposée, il conseilla même à Arnold de renoncer à ses recherches et de rentrer chez lui. Arnold dû montrer un trésor d’ingéniosité et d’arguments pour le convaincre de parler. Il le rencontra finalement au Winthrop pour lui raconter son étrange rencontre.
Arnold n’a pas encore digéré l’histoire que, le lendemain matin, à 9h30, il était réveillé par Dahl tambourinant à sa porte. Dahl ne sera pas seul, il sera accompagné de Crisman, son supérieur. Celui-ci monopolisera la parole et expliquera à Arnold qu’il s’est rendu personnellement sur l’île et qu’il a vu les engins décrits par Dahl. Il affirmera aussi qu’il y avait des débris partout sur l’île.
Arnold était impatient de voir les débris, mais il a voulu s’assurer l’aide d’un enquêteur plus expérimenté que lui, il appela E. J. Smith, un capitaine de l’armée de l’air de sa connaissance. Smith accepta de l’aider avec enthousiasme et, le 30 juillet, Arnold alla le chercher en avion. De retour à Tacoma, Dahl et Crisman sont tous les deux conviés au Winthrop pour raconter leur histoire séparément. Après un interrogatoire serré, Smith leur demanda de produire les échantillons des débris et les clichés pris par Dahl. Il leur demanda également d’organiser une excursion sur l’île et une rencontre avec l’homme d’équipage de Dahl présent le 23 juillet.
Surveillance et Filature
Plus tard dans la soirée du même jour, Arnold et Smith reçurent un coup de téléphone de Ted Morello, journaliste à l’agence United Press, qui leur apprit qu’un correspondant anonyme lui avait révélé certains détails de leurs conversations privées. Arnold suspecta d’abord Dahl et Crisman, mais Morello connaissait aussi certains propos qu’avaient tenus Arnold et Smith alors qu’ils se trouvaient seuls dans la pièce. La seule explication plausible était qu’il y avait des micros cachés dans la chambre de l’hôtel. Ils fouillèrent minutieusement la pièce, sans succès…
Au début perplexe, Arnold devint finalement méfiant. Le lendemain Dahl et son homme d’équipage arrivèrent avec les échantillons des deux types de débris. Arnold remarqua tout de suite que les fragments qui lui étaient montrés ressemblaient à n’importe quel morceau de métal utilisé dans l’aviation et qu’ils ne correspondaient pas du tout aux précédentes descriptions faites par Dahl. De plus, ils ne présentèrent pas les clichés demandés. Arnold, excédé par tant de mauvaise volonté, avertit Crisman qu’il demanderait l’aide des services secrets de l’armée de l’air. Sans se démonter, Crisman promit de lui rapporter les débris le lendemain.
Fidèle à sa promesse, Arnold appela le lieutenant Brown, un officier des services secrets de la base militaire de Hamilton en Californie, pour lui demander de participer à l’enquête. Brown avait déjà travaillé sur des affaires de soucoupes volantes durant la guerre (les foo-fighters) et Arnold espérait qu’il pourrait apporter son aide et sa caution d’expert dans cette affaire. Cependant, tandis qu’il lui téléphonait, Arnold s’aperçut que Crisman et Smith parlaient en privé, nous ignorons ce qu’Arnold à pu entendre mais Arnold se demanda si Smith jouait lui aussi double –jeu. Arnold devint beaucoup plus méfiant. Il savait aussi que ses conversations avec Smith étaient toujours sur écoute.
Dans la soirée, Brown et son collègue arrivèrent au Winthrop. Crisman arriva dans la foulée pour raconter son histoire et celle de Dahl. Très vite, Arnold remarqua le peu d’intérêt de Brown pour le récit de Crisman. Curieux. Coupant court à son témoignage, Brown et son collègue repartirent aussitôt vers la base de Hamilton avec la boite de « débris ».
La mort s’en mêle
Le 1er août, Arnold reçut un coup de fil de Ted Morello qui lui expliqua que l'avion de Brown s’était écrasé vingt minutes, après son décollage et il aurait été saboté. A l'appui de ses dires, remarquons qu'il donna également l'identité exacte des victimes... plus de douze heures avant que l'armée ne les communiquât officiellement. Son informateur paraissait très bien renseigné… De plus, Paul Lance, un journaliste de Tacoma qui avait aidé Arnold lors de son enquête, mourut lui aussi peu après. , Ted Morello, qui était également sur l'affaire (les soucoupes volantes, depuis quelques jours, faisaient la une de tous les journaux), dira à Arnold: "Vous vous êtes engagé dans quelque chose qui dépasse nos capacités... Je vais vous donner un simple conseil: quittez cette ville avant que tout cela ne nous saute à la figure !"
Le lendemain, Arnold fut emmené par Crisman voir le bateau endommagé lors de l’incident. Ce qui le mit en colère fut que le bateau en question était un autre modèle que celui utilisé par Dahl et qu’il n'était nullement détérioré. Crisman nia l’évidence et lui promit une nouvelle fois les fameux clichés. A la fois troublé et furieux, Arnold regagna son hôtel pour recevoir un coup de fil de Morello. Le mystérieux informateur l’avait informé que l’avion de Brown avait été abattu par un canon de 20 mm ; on avait tiré plusieurs fois sur le B-25. Le Tacoma Times du 2 aout titrait : « Crash d’un bombardier de l’armée de Kelso : on parle de sabotage. » L’article laissa penser que l’avion fut abattu pour que les débris de « soucoupe volante » ne parviennent pas à la base militaire de Hamilton.
- AarhonEquipe du forum
Age : 49
Nombre de messages : 248
Inscription : 09/07/2007
Localisation : Avignon
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6465
Re: l'affaire Maury Island
Sam 25 Aoû 2007, 02:19
Les disparitions
Arnold et Smith partirent à la recherche de Crisman et de Dahl le lendemain afin de voir clair dans leur histoire. Morello leur apprit que Crisman avait quitté la ville à bord d’un bombardier de l’armée pour l’Alaska, soudainement rappelé par l'armée dans laquelle il avait servi comme pilote pendant la guerre. Le capitaine Smith reçut dans la même journée un ordre de mission lui ordonnant de regagner immédiatement sa base. Arnold décida de faire de même avant que quelqu’un s’en charge
Arnold commença à craindre pour sa vie. Il appela Palmer pour lui annoncer qu’il abandonnait l’enquête et qu’il rentrait chez lui. Palmer lui conseilla de ne pas prendre les débris restants avec lui… Le lendemain matin, Arnold décida d’aller saluer Dahl avant de partir mais il trouvera la maison sans dessus dessous et Dahl avait disparut… Arnold n’avait plus qu’une idée dans la tête ; rentrer chez lui. Le 3 août, Arnold décollera de Tacoma et se ravitaillera en carburant à Pendleton, dans l’Oregon. Sur le chemin du retour, son moteur s’arrêta et c’est grâce à ses talents de pilote qu’il pourra atterrir sans dommage. Il apprendra le même jour que les échantillons qu'il avait remis à Palmer, la boîte à cigares où il les avait rangés fut volée, dans son bureau de Chicago, sans qu'il sût jamais par qui.
Chronologie des évènements
-23 juin 1947 : Dahl aperçoit des ovnis. L’un d’eux asperge le bateau d’une pluie de « scories », blessant son fils et tuant son chien
-24 juin : Dahl reçoit la visite d’un Man in Black. Kenneth Arnold aperçoit les Flying saucer au-dessus des Cascades Mountains.
-29 juillet : Arnold commence son enquête sur l’affaire de Maury Island.
-30 juillet : Le capitaine Smith se joint à lui pour l’enquête. Arnold découvre que leurs conversations sont écoutées.
-31 juillet : Le lieutenant Brown les rejoint. Crisman, le supérieur de Dahl, donne à Brown une boite contenant des débris de « scories ».
-1er août : Brown et son collègue meurent dans un accident d’avion.
-3 août : Dahl et Crisman disparaissent. Smith reçoit l’ordre de rentrer à sa base. Arnold craignant pour sa vie décide de rentrer chez lui.
-27 avril 1949 : le « Projet Grudge » après avoir analysé l’affaire conclut que toute l’affaire n’est qu’un canular.
-1987 : L’ufologue John Keel émet l’hypothèse que Dahl a vu, non pas des ovnis, mais des avions de la commission à l’énergie atomique déversant illégalement des déchets radioactifs dans l’environnement.
Dissimulation et dénigrement
Après l’abandon d’Arnold, l’enquête fut reprise par un officier des services secrets de l’armée de l’air, rattaché à la base de McChord. Il conclura que l’affaire n’est qu’un canular. Quant aux morts et disparitions mystérieuses, il fallait n’y voir que de simples coïncidences. Pour de nombreuses personnes, cela sentait le camouflage à plein nez. On avait tenté d’entraver l’enquête sur Maury Island et on avait peut-être même tué pour que la vérité n’éclate pas au grand jour.
Une hypothèse séduisante mais incomplète
En 1987, l’ufologue John Keel a brillamment (quoique…) tenté de répondre à l’énigme de Maury Island. Selon lui, Crisman connaissait Ray Palmer depuis des années, et, après avoir entendu parler de l’observation faite par Arnold dans les Cascades Mountains, il aurait inventé de toute pièce l’affaire de Maury Island. Ayant fait de Dahl son complice, il aurait réussi à persuader Palmer de publier l’histoire dans Amazing Stories.
Le lieutenant Brown, avec son expérience d’agent secret, aurait vite flairé le canular, d’où son manque d’intérêt pour le témoignage de Crisman. Toujours selon Keel, Brown n’aurait même pas pris la peine d’emporter les débris en rentrant à la base militaire de Hamilton.
Mais tout en étant convaincu que l’histoire de Dahl et de Crisman était un canular, Keel estime qu’il s’est quand même passé quelque chose de bizarre à Maury Island, le 23 juin 1947 (j’ai eu peur..), Ce que confirment la mort du chien et les blessures subies par le fils de Dahl. La clef de l’incident et de l’étrange série d’évènements qui s’est ensuivie résiderait dans les « scories » lâchées sur le bateau. D’après Keel, elles proviendraient de l’usine de traitement du plutonium de l’Atomic Energy Commission (AEC, commission à l’énergie atomique) de Hanford, dans l’Etat de Washington. Les « scories » prétendument extraterrestres récupérées par Crisman seraient des déchets radioactifs rejetés illégalement par la flotte de l’AEC.
Quant au mystérieux visiteur vêtu de noir, le « Man in Black », il s’agirait tout simplement d’un agent de l’AEC, qui aurait retrouvé la trace de Dahl grâce au dossier médical de son fils déposé à l’hôpital. Il aurait conseillé à Dahl de tenir sa langue pour que ne soit pas rendues publiques les entorses faites à la législation sur le rejet des déchets radioactifs.
Son hypothèse peut paraitre séduisante mais elle ne résout en rien l’énigme car ses théories n’expliquent pas tout. D’abord, Dahl après avoir fait son observation le 23 juin, à fait une déposition de l’incident le jour même. J’ai eu énormément de mal à obtenir ce papier mais il décrit parfaitement le témoignage qu’il a fait à Arnold. Comme quoi, lui, n’a pas menti contrairement à Crisman. Arnold à eu beaucoup de mal à faire parler Dahl, excusez-moi mais si on élabore un canular, on fait tout pour se faire connaître. On ne nie pas les faits sinon le travail entrepris pour le canular n’aurait servi à rien. C’est en cela que l’on reconnait les menteurs et les canulars. Un observateur concret et de bonne fois répugne à parler car il a peur du ridicule. Tout le contraire de l’auteur d’un canular ferait tout pour se faire connaître.
Concernant Crisman, cet homme était un affabulateur de première. Il a littéralement pris le devant de la scène réservée à Dahl pour s’attribuer l’événement. Brown a effectivement senti le canular car Crisman était réputé beau parleur. Cela à échappé à Arnold mais pas à Brown. De plus, les débris qu’il a ramené ne correspondaient en rien à ceux décrits par Dahl, le bateau trop propre et d’un modèle différent, les clichés toujours promis mais jamais divulgués. Crisman à tout fait pour s’attirer les lauriers de l’affaire. C’est un homme égoïste, cupide, égocentrique et avare qui a saboté toute cette affaire et qui jette le discrédit sur l’observation de Dahl.
Je trouve également la description de Dahl au sujet du « Man in black » assez étrange. Sa description correspond parfaitement avec celle de nombreux témoins de ces étranges personnages qui fut recueilli à partir des années 60. Année où l’on entendit pour la première fois parler d’eux. La scène qu’il a décrite à Dahl me stupéfait aussi. C’est comme s’il se trouvait à côté de lui. Si c’était un agent de l’AEC, cela voudrait dire qu’il aurait été dans l’avion incriminé par Keel. Or la vitesse relative de l’avion ne lui aurait pas permis de voir la scène dans son intégralité, l’avion va beaucoup trop vite.
Les derniers points qui me chagrinent reste Morello et le crash de l’avion de Brown. Qui a pu informer Morello de cette manière ? L’informateur qui lui téléphonait régulièrement était très bien renseigné, voir trop bien. Comment a t’il pu obtenir les conversations privées d’Arnold et de Smith ? Aucun micro ne fut découvert par les deux enquêteurs à l’hôtel… Et surtout comment a t’il su pour le crash de Brown ?
Comme vous l’avez appris, Brown et son collègue se sont crashés vingt minutes après son décollage et selon certaines sources, au canon de vingt millimètres. Pour un simple garde côte et son supérieur, ça fait beaucoup… Je veux dire, aller tuer deux hommes avec une arme de guerre pour accréditer leur histoire, ça fait beaucoup ! Les débris qu’ils transportaient n’avaient rien d’extraterrestres car ils avaient été fournis par Crisman… Alors, on les a tués pour faire peur à Arnold et Smith, je ne vois pas d’autres explications.
Seul Dahl pourrait nous affirmer ce qui s’est réellement passé durant ces deux mois. Malheureusement, il n’y a aucune trace de lui et de son fils depuis le 3 août 1947. Crisman s’est aussi volatilisé en Alaska (je dois avouer que cette information me laisse perplexe) et le membre d’équipage qui fit avec Dahl l’observation, est mort depuis des années. Une énigme de plus…
Ainsi commençait la saga des MIB, dans le mystère, la violence et le sang, début d'une longue série de disparitions, de suicides et de cancers galopants, qui jalonnèrent l'ufologie pendant toutes les années qui suivirent.
Arnold et Smith partirent à la recherche de Crisman et de Dahl le lendemain afin de voir clair dans leur histoire. Morello leur apprit que Crisman avait quitté la ville à bord d’un bombardier de l’armée pour l’Alaska, soudainement rappelé par l'armée dans laquelle il avait servi comme pilote pendant la guerre. Le capitaine Smith reçut dans la même journée un ordre de mission lui ordonnant de regagner immédiatement sa base. Arnold décida de faire de même avant que quelqu’un s’en charge
Arnold commença à craindre pour sa vie. Il appela Palmer pour lui annoncer qu’il abandonnait l’enquête et qu’il rentrait chez lui. Palmer lui conseilla de ne pas prendre les débris restants avec lui… Le lendemain matin, Arnold décida d’aller saluer Dahl avant de partir mais il trouvera la maison sans dessus dessous et Dahl avait disparut… Arnold n’avait plus qu’une idée dans la tête ; rentrer chez lui. Le 3 août, Arnold décollera de Tacoma et se ravitaillera en carburant à Pendleton, dans l’Oregon. Sur le chemin du retour, son moteur s’arrêta et c’est grâce à ses talents de pilote qu’il pourra atterrir sans dommage. Il apprendra le même jour que les échantillons qu'il avait remis à Palmer, la boîte à cigares où il les avait rangés fut volée, dans son bureau de Chicago, sans qu'il sût jamais par qui.
Chronologie des évènements
-23 juin 1947 : Dahl aperçoit des ovnis. L’un d’eux asperge le bateau d’une pluie de « scories », blessant son fils et tuant son chien
-24 juin : Dahl reçoit la visite d’un Man in Black. Kenneth Arnold aperçoit les Flying saucer au-dessus des Cascades Mountains.
-29 juillet : Arnold commence son enquête sur l’affaire de Maury Island.
-30 juillet : Le capitaine Smith se joint à lui pour l’enquête. Arnold découvre que leurs conversations sont écoutées.
-31 juillet : Le lieutenant Brown les rejoint. Crisman, le supérieur de Dahl, donne à Brown une boite contenant des débris de « scories ».
-1er août : Brown et son collègue meurent dans un accident d’avion.
-3 août : Dahl et Crisman disparaissent. Smith reçoit l’ordre de rentrer à sa base. Arnold craignant pour sa vie décide de rentrer chez lui.
-27 avril 1949 : le « Projet Grudge » après avoir analysé l’affaire conclut que toute l’affaire n’est qu’un canular.
-1987 : L’ufologue John Keel émet l’hypothèse que Dahl a vu, non pas des ovnis, mais des avions de la commission à l’énergie atomique déversant illégalement des déchets radioactifs dans l’environnement.
Dissimulation et dénigrement
Après l’abandon d’Arnold, l’enquête fut reprise par un officier des services secrets de l’armée de l’air, rattaché à la base de McChord. Il conclura que l’affaire n’est qu’un canular. Quant aux morts et disparitions mystérieuses, il fallait n’y voir que de simples coïncidences. Pour de nombreuses personnes, cela sentait le camouflage à plein nez. On avait tenté d’entraver l’enquête sur Maury Island et on avait peut-être même tué pour que la vérité n’éclate pas au grand jour.
Une hypothèse séduisante mais incomplète
En 1987, l’ufologue John Keel a brillamment (quoique…) tenté de répondre à l’énigme de Maury Island. Selon lui, Crisman connaissait Ray Palmer depuis des années, et, après avoir entendu parler de l’observation faite par Arnold dans les Cascades Mountains, il aurait inventé de toute pièce l’affaire de Maury Island. Ayant fait de Dahl son complice, il aurait réussi à persuader Palmer de publier l’histoire dans Amazing Stories.
Le lieutenant Brown, avec son expérience d’agent secret, aurait vite flairé le canular, d’où son manque d’intérêt pour le témoignage de Crisman. Toujours selon Keel, Brown n’aurait même pas pris la peine d’emporter les débris en rentrant à la base militaire de Hamilton.
Mais tout en étant convaincu que l’histoire de Dahl et de Crisman était un canular, Keel estime qu’il s’est quand même passé quelque chose de bizarre à Maury Island, le 23 juin 1947 (j’ai eu peur..), Ce que confirment la mort du chien et les blessures subies par le fils de Dahl. La clef de l’incident et de l’étrange série d’évènements qui s’est ensuivie résiderait dans les « scories » lâchées sur le bateau. D’après Keel, elles proviendraient de l’usine de traitement du plutonium de l’Atomic Energy Commission (AEC, commission à l’énergie atomique) de Hanford, dans l’Etat de Washington. Les « scories » prétendument extraterrestres récupérées par Crisman seraient des déchets radioactifs rejetés illégalement par la flotte de l’AEC.
Quant au mystérieux visiteur vêtu de noir, le « Man in Black », il s’agirait tout simplement d’un agent de l’AEC, qui aurait retrouvé la trace de Dahl grâce au dossier médical de son fils déposé à l’hôpital. Il aurait conseillé à Dahl de tenir sa langue pour que ne soit pas rendues publiques les entorses faites à la législation sur le rejet des déchets radioactifs.
Son hypothèse peut paraitre séduisante mais elle ne résout en rien l’énigme car ses théories n’expliquent pas tout. D’abord, Dahl après avoir fait son observation le 23 juin, à fait une déposition de l’incident le jour même. J’ai eu énormément de mal à obtenir ce papier mais il décrit parfaitement le témoignage qu’il a fait à Arnold. Comme quoi, lui, n’a pas menti contrairement à Crisman. Arnold à eu beaucoup de mal à faire parler Dahl, excusez-moi mais si on élabore un canular, on fait tout pour se faire connaître. On ne nie pas les faits sinon le travail entrepris pour le canular n’aurait servi à rien. C’est en cela que l’on reconnait les menteurs et les canulars. Un observateur concret et de bonne fois répugne à parler car il a peur du ridicule. Tout le contraire de l’auteur d’un canular ferait tout pour se faire connaître.
Concernant Crisman, cet homme était un affabulateur de première. Il a littéralement pris le devant de la scène réservée à Dahl pour s’attribuer l’événement. Brown a effectivement senti le canular car Crisman était réputé beau parleur. Cela à échappé à Arnold mais pas à Brown. De plus, les débris qu’il a ramené ne correspondaient en rien à ceux décrits par Dahl, le bateau trop propre et d’un modèle différent, les clichés toujours promis mais jamais divulgués. Crisman à tout fait pour s’attirer les lauriers de l’affaire. C’est un homme égoïste, cupide, égocentrique et avare qui a saboté toute cette affaire et qui jette le discrédit sur l’observation de Dahl.
Je trouve également la description de Dahl au sujet du « Man in black » assez étrange. Sa description correspond parfaitement avec celle de nombreux témoins de ces étranges personnages qui fut recueilli à partir des années 60. Année où l’on entendit pour la première fois parler d’eux. La scène qu’il a décrite à Dahl me stupéfait aussi. C’est comme s’il se trouvait à côté de lui. Si c’était un agent de l’AEC, cela voudrait dire qu’il aurait été dans l’avion incriminé par Keel. Or la vitesse relative de l’avion ne lui aurait pas permis de voir la scène dans son intégralité, l’avion va beaucoup trop vite.
Les derniers points qui me chagrinent reste Morello et le crash de l’avion de Brown. Qui a pu informer Morello de cette manière ? L’informateur qui lui téléphonait régulièrement était très bien renseigné, voir trop bien. Comment a t’il pu obtenir les conversations privées d’Arnold et de Smith ? Aucun micro ne fut découvert par les deux enquêteurs à l’hôtel… Et surtout comment a t’il su pour le crash de Brown ?
Comme vous l’avez appris, Brown et son collègue se sont crashés vingt minutes après son décollage et selon certaines sources, au canon de vingt millimètres. Pour un simple garde côte et son supérieur, ça fait beaucoup… Je veux dire, aller tuer deux hommes avec une arme de guerre pour accréditer leur histoire, ça fait beaucoup ! Les débris qu’ils transportaient n’avaient rien d’extraterrestres car ils avaient été fournis par Crisman… Alors, on les a tués pour faire peur à Arnold et Smith, je ne vois pas d’autres explications.
Seul Dahl pourrait nous affirmer ce qui s’est réellement passé durant ces deux mois. Malheureusement, il n’y a aucune trace de lui et de son fils depuis le 3 août 1947. Crisman s’est aussi volatilisé en Alaska (je dois avouer que cette information me laisse perplexe) et le membre d’équipage qui fit avec Dahl l’observation, est mort depuis des années. Une énigme de plus…
Ainsi commençait la saga des MIB, dans le mystère, la violence et le sang, début d'une longue série de disparitions, de suicides et de cancers galopants, qui jalonnèrent l'ufologie pendant toutes les années qui suivirent.
- julienRAnalyste/technicien
Age : 42
Nombre de messages : 17
Inscription : 14/03/2013
Localisation : Toulouse
Emploi : Directeur Artistique de Communication
Passions : photo, video, infographie
Règlement : Règlement
Points de Participation : 4311
Re: l'affaire Maury Island
Sam 20 Avr 2013, 18:21
trés interressante, la rétrospective de cette affaire. Merci de l'avoir partagée
_______________________________________
"La maturité de l'homme, c'est d'avoir retrouvé le sérieux que l'on avait au jeu lorsqu'on était enfant."
Slift-Nietzsche
- Louis591Equipe du forum
Age : 54
Nombre de messages : 554
Inscription : 15/06/2010
Localisation : Nord
Emploi : Juridique
Passions : Plusieurs.
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6186
Re: l'affaire Maury Island
Dim 21 Avr 2013, 09:36
Bonjour,
Quelles sont les sources de ce récit?
Cordialement,
Louis.
Quelles sont les sources de ce récit?
Cordialement,
Louis.
- PaperclipEquipe du forum
Age : 51
Nombre de messages : 179
Inscription : 11/04/2012
Localisation : Bretagne
Passions : Voyages, Sciences
Règlement : Règlement
Points de Participation : 4980
Re: l'affaire Maury Island
Dim 21 Avr 2013, 13:25
_______________________________________
Dans toute révolution, quand on est derrière, on a l’air con.
- InvitéInvité
Re: l'affaire Maury Island
Lun 29 Avr 2013, 16:52
Tous ceux qui s'intéressent à l'affaire de Maury Island devraient lire le témoignage référencé ci-dessous :
https://www.forum-ovni-ufologie.com/t16106-1980-le-a-vers-22-h-genre-d-anneau-orange-saumon-lumineux-cap-de-la-madeleine#ixzz2Rrd6XO6B
Témoignage qui comme trop souvent a littéralement été "cochonné" .... le témoin ayant préféré quitter le forum plutôt que d'avoir à se colleter avec des "petites gens" comme il l'écrit ...
https://www.forum-ovni-ufologie.com/t16106-1980-le-a-vers-22-h-genre-d-anneau-orange-saumon-lumineux-cap-de-la-madeleine#ixzz2Rrd6XO6B
Témoignage qui comme trop souvent a littéralement été "cochonné" .... le témoin ayant préféré quitter le forum plutôt que d'avoir à se colleter avec des "petites gens" comme il l'écrit ...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum