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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Mer 16 Déc 2009, 19:27
Jean Curnonix a écrit:Jean-Pierre Sivan procède du blocage paradigmatique qui nous empêche de budgéter une étude scientifique du phénomène ovni mais pas ceux des programmes SETI et associés. >>> Loin oui, chez eux, mais chez nous sous nos yeux, non !
Bonsoir,
Je suis totalement d'accord avec vous ,Jean.
C'est pourquoi,sans rentrer dans un débat conspirationniste,
je me demande bien pourquoi ce mutisme...
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Ma chaîne Youtube vous accueille à bras ouverts pour vous raconter les histoires des cas ovnis les plus intéressants : https://www.youtube.com/channel/UC3YhOQW-UFNK4Dciyl9zndw
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Mer 16 Déc 2009, 19:43
Moé... en même temps il ne se mouille pas trop en disant ça, la vie extra-terrestre est évidente pour tout le monde quasiment aujourd'hui. Les choses et les mentalités on bien evoluées depuis.
De là à dire qu'une civilisation bien plus evolués se ballade dans nos airs...
Le jour ou les gens l'apprendrons ils diront tous : " je le savais !" et ça aussi c'est une évidence.
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Mer 16 Déc 2009, 19:50
Ils devraient plutôt dire : La vie extraterrestre est hautement probable partout dans l'univers mais les distances sont telles dans l'espace que nos modèles actuels ne nous autorisent pas à visiter d'autres civilisations...
Ce n'est pas parce que NOUS ne pouvons pas le faire et que nous n'avons aucune idée comment c'est possible, que ça n'est pas possible pour les autres...
Remarque fort judicieuse.
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Mer 16 Déc 2009, 20:21
C'est presque une réaction "inconsciente et auto-immune" ---->
Oui j'ose croire que les extraterrestres existent bel et bien, fort heureusement pour nous, ils vivent si loin que nous n'aurons jamais affaire à eux.
Oui j'ose croire que les extraterrestres existent bel et bien, fort heureusement pour nous, ils vivent si loin que nous n'aurons jamais affaire à eux.
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Jeu 17 Déc 2009, 19:09
Bonsoir toutes et tous,
Voici quelques commentaires à ce sujet, vulgarisés autant que faire se peut notamment grâce à des schémas..
De même que les virages à angle droit (90°), les demi-tours (180°), effectués sans décélération apparente, le phénomène de « matérialisation » et/ou de « dématérialisation » parfois rapporté est l’une des probables clefs de la compréhension du phénomène ovni avec le voyage interstellaire qu’il induit dans le cadre de l’HET.
Nous allons constater qu’une solution, dont les arguments, les déductions, les prédictions réalisent au mieux le puzzle "cosmologico-ufologique", nous est donnée par des travaux initiés par Andreï Sakharov ayant comme point de départ l’absence avérée d’antimatière dans notre univers observable.
Nous allons ainsi évoquer 2 types d’antimatière :
- l'antimatière au sens de Dirac, celle que nous savons faire en labo, celle à laquelle nous nous pensons, sans le savoir, lorsque nous utilisons le terme d’antimatière
- l’antimatière au sens de Feynman, que peu de gens connaissent et qui va plus particulièrement nous intéresser
(Nota : Contraint de scinder ces commentaires en plusieurs posts – 13 qui vont suivre – , la présentation en est brouillonne, avec des redites, mais ne sont-ce pas les informations et les idées qui sont les plus importantes ?)
.
Détrompez-vous, si vous le voullez bien, car nous avons quelques idées de comment est-ce possible !Althea a écrit:Remarque fort judicieuseFox1977 a écrit: Ils devraient plutôt dire : La vie extraterrestre est hautement probable partout dans l'univers mais les distances sont telles dans l'espace que nos modèles actuels ne nous autorisent pas à visiter d'autres civilisations...
Ce n'est pas parce que NOUS ne pouvons pas le faire et que nous n'avons aucune idée comment c'est possible, que ça n'est pas possible pour les autres...
Voici quelques commentaires à ce sujet, vulgarisés autant que faire se peut notamment grâce à des schémas..
De même que les virages à angle droit (90°), les demi-tours (180°), effectués sans décélération apparente, le phénomène de « matérialisation » et/ou de « dématérialisation » parfois rapporté est l’une des probables clefs de la compréhension du phénomène ovni avec le voyage interstellaire qu’il induit dans le cadre de l’HET.
Nous allons constater qu’une solution, dont les arguments, les déductions, les prédictions réalisent au mieux le puzzle "cosmologico-ufologique", nous est donnée par des travaux initiés par Andreï Sakharov ayant comme point de départ l’absence avérée d’antimatière dans notre univers observable.
Nous allons ainsi évoquer 2 types d’antimatière :
- l'antimatière au sens de Dirac, celle que nous savons faire en labo, celle à laquelle nous nous pensons, sans le savoir, lorsque nous utilisons le terme d’antimatière
- l’antimatière au sens de Feynman, que peu de gens connaissent et qui va plus particulièrement nous intéresser
(Nota : Contraint de scinder ces commentaires en plusieurs posts – 13 qui vont suivre – , la présentation en est brouillonne, avec des redites, mais ne sont-ce pas les informations et les idées qui sont les plus importantes ?)
.
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Jeu 17 Déc 2009, 19:10
Suite 1 : "Big Bang" et antimatière
Notre univers observable apparaît à très grande échelle, c’est à dire globalement – mais pas localement – en expansion accélérée.
Si l’on remonte le film à l’envers, nous aboutissons au moment du « ! enruot aÇ ! ruetom poT » (= « Top moteur ! Ça tourne ! »), c'est-à-dire le "Big Bang" de notre modèle cosmologique standard.
Or le big bang induit la matérialisation d’autant de matière que d’antimatière (quarks et anti-quarks, leptons et anti-leptons) que nous n’observons pas dans notre univers observable.
==> Dès sa naissance, la moitié du cosmos se « dématérialise », suivant le sens parfois utilisé par des témoins, en fait n’est pas observable dans notre univers observable.
Cette absence avérée d’anti-matière dans notre univers observable reste un problème fondamental qui amena Sakharov, en 1967, à proposer sa théorie (= Modèle Cosmologique Multifeuillet), développée ensuite notamment par Petit, mais aussi par les "cordistes" Green, Schwarz et le Nobel de physique Abdus Salam ==> modèle "E8 x E8" (lire"E8 croix E8") de la "M Theory", qui est également gémellaire (pour utiliser un terme commun facile à comprendre), offrant une explication à l’absence d’antimatière dans notre feuillet d’univers.
Nous verrons plus loin que nous définissons 2 types d’antimatière :
- l'antimatière au sens de Dirac, celle que nous savons faire en labo, celle à laquelle nous nous référons lorsque nous utilisons le terme d’antimatière
- l’antimatière au sens de Feynman, que peu de gens connaissent et qui va nous intéresser comme nous le verrons
Pour la commodité de la compréhension, intéressons nous à une version nécessaire et suffisante (en raison de l’interaction gravitationnelle) du modèle cosmologique multifeuillet (le nombre des paires de feuillets pouvant être infini) : le modèle cosmologique bifeuillet (une seule paire de feuillets) ou modèle gémellaire (ou modèle bi-métrique, bi-gravifique)
==> Dans ce modèle bifeuillet, le cosmos est composé de 2 feuillets jumeaux "imbriqués" l’un dans l’autre, notre feuillet F constituant notre univers observable U, et son "conjugué" F* constituant l’univers U* inobservable bien que présent partout dans notre univers observable (là autour de nous, et nous baignons dedans) puisqu’ils sont imbriqués l’un dans l’autre.
Ces 2 feuillets sont conjugués (via une Variété squelette pour les matheux), avec une correspondance point par point et ces points conjugués peuvent être décrits par les mêmes coordonnées.
Appelons m la matière de F (donc la nôtre, celle de notre univers observable U), et m* celle de F* (donc celle de l’univers inobservable U*):
>>> m attire m selon la loi de Newton
>>> m* attire aussi m* selon la loi de Newton
>>> mais m et m* se repoussent selon la loi de "anti-Newton"
.
Notre univers observable apparaît à très grande échelle, c’est à dire globalement – mais pas localement – en expansion accélérée.
Si l’on remonte le film à l’envers, nous aboutissons au moment du « ! enruot aÇ ! ruetom poT » (= « Top moteur ! Ça tourne ! »), c'est-à-dire le "Big Bang" de notre modèle cosmologique standard.
Or le big bang induit la matérialisation d’autant de matière que d’antimatière (quarks et anti-quarks, leptons et anti-leptons) que nous n’observons pas dans notre univers observable.
==> Dès sa naissance, la moitié du cosmos se « dématérialise », suivant le sens parfois utilisé par des témoins, en fait n’est pas observable dans notre univers observable.
Cette absence avérée d’anti-matière dans notre univers observable reste un problème fondamental qui amena Sakharov, en 1967, à proposer sa théorie (= Modèle Cosmologique Multifeuillet), développée ensuite notamment par Petit, mais aussi par les "cordistes" Green, Schwarz et le Nobel de physique Abdus Salam ==> modèle "E8 x E8" (lire"E8 croix E8") de la "M Theory", qui est également gémellaire (pour utiliser un terme commun facile à comprendre), offrant une explication à l’absence d’antimatière dans notre feuillet d’univers.
Nous verrons plus loin que nous définissons 2 types d’antimatière :
- l'antimatière au sens de Dirac, celle que nous savons faire en labo, celle à laquelle nous nous référons lorsque nous utilisons le terme d’antimatière
- l’antimatière au sens de Feynman, que peu de gens connaissent et qui va nous intéresser comme nous le verrons
Pour la commodité de la compréhension, intéressons nous à une version nécessaire et suffisante (en raison de l’interaction gravitationnelle) du modèle cosmologique multifeuillet (le nombre des paires de feuillets pouvant être infini) : le modèle cosmologique bifeuillet (une seule paire de feuillets) ou modèle gémellaire (ou modèle bi-métrique, bi-gravifique)
==> Dans ce modèle bifeuillet, le cosmos est composé de 2 feuillets jumeaux "imbriqués" l’un dans l’autre, notre feuillet F constituant notre univers observable U, et son "conjugué" F* constituant l’univers U* inobservable bien que présent partout dans notre univers observable (là autour de nous, et nous baignons dedans) puisqu’ils sont imbriqués l’un dans l’autre.
Ces 2 feuillets sont conjugués (via une Variété squelette pour les matheux), avec une correspondance point par point et ces points conjugués peuvent être décrits par les mêmes coordonnées.
Appelons m la matière de F (donc la nôtre, celle de notre univers observable U), et m* celle de F* (donc celle de l’univers inobservable U*):
>>> m attire m selon la loi de Newton
>>> m* attire aussi m* selon la loi de Newton
>>> mais m et m* se repoussent selon la loi de "anti-Newton"
.
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Jeu 17 Déc 2009, 19:16
Suite 2 : Rappels : Gravitation et univers
Dans les modèles physiques, la masse d'un objet intervient dans deux phénomènes distincts et a priori indépendants, régissant le mouvement des objets:
- la masse inertielle qui caractérise la quantité de mouvement d'un objet en déplacement (la quantité de mouvement globale de l'univers est une quantité qui se conserve)
- la masse grave (ou pesante) qui mesure l'influence d'un corps sur le champ gravitationnel.
S'il n'y a aucune raison théorique connue pour que ces deux quantités soient dépendantes l'une de l'autre, tous les résultats expérimentaux indiquent qu'elles sont directement proportionnelles. Cette équivalence implique le principe de la chute des corps exposé par Galilée : la vitesse d'un corps en chute libre ne dépend pas de sa masse (sur la Lune, où l’atmosphère est absente, lâchés au même moment de la même hauteur une plume et un marteau atteignent le sol au même instant avec la même vitesse d’impact).
Cette égalité entre masse inertielle et masse grave a guidé Albert Einstein dans son intuition que la gravité est en fait une déformation de l'espace-temps (la gravitation n'est pas une force mais une « déformation riemannienne de l'espace-temps »), un objet dit "en chute libre" décrivant simplement une géodésique de cet espace (une géodésique étant le chemin le plus court-rapide pour aller d’un point à un autre dans l’espace-temps), et qui lui permit de formuler les lois de la relativité générale.
Tous les phénomènes connus actuellement dans l’univers peuvent être "classiquement" expliqués à l'aide de quatre forces fondamentales, ou interactions fondamentales :
- l'interaction électromagnétique, qui permet d'expliquer l'électricité, le magnétisme, la lumière, les réactions chimiques ou la biologie, en fait quasiment tous les phénomènes de la vie courante
- l'interaction forte, qui explique la cohésion des noyaux atomiques et donc l'existence de la matière que nous connaissons et qui nous constitue
- l'interaction faible, qui permet d'expliquer une certaine forme de radioactivité et permet au Soleil de briller
- la gravitation, qui explique la pesanteur mais aussi les marées ou les trajectoires des planètes par exemple
Qu’en est-il du lien entre interaction et échange de particules ?
Dans la physique actuelle, prenant en compte à la fois la relativité restreinte et la physique quantique – donc valable même à très grande vitesse, et à très petite échelle – les interactions fondamentales sont le résultat d'un échange de particules de rayonnement entre des particules de matière … mais dans le cas de la gravitation, cet échange n'a pas encore été mis en évidence, bien qu'il soit supposé.
Ainsi, entre deux particules de matière éloignées l'une de l'autre, l'échange de particules de rayonnement permet une interaction à distance entre ces particules. La particule de rayonnement échangée est appelée "vecteur" de l'interaction.
La vitesse de ces vecteurs ne peut en aucun cas être supérieure à la vitesse de la lumière dans le vide, ce qui interdit toute interaction à distance instantanée.
La gravitation est la seule interaction fondamentale dont la sensation est directe et permanente, par l'intermédiaire de son effet le plus immédiat dans notre environnement : la pesanteur, c'est à dire le poids des corps matériels. C'est la raison pour laquelle la gravitation est la première interaction fondamentale à avoir été décrite mathématiquement.
La gravitation universelle de Newton est toujours utilisée pour calculer les effets de la gravitation dans des situations normales : échelle macroscopique et vitesse faible devant celle de la lumière.
Les masses des objets utilisées dans ces équations sont parfois nommées "masses graves'' comme nous l’avons vu précédemment.
La théorie de Newton n'est qu'une approximation d'une théorie plus fondamentale. En effet, au début du XXème siècle, certains désaccords très faibles furent découverts entre des observations astronomiques et les prédictions de cette loi. De plus, Newton supposait une interaction à distance instantanée, en désaccord total avec les lois de la relativité restreinte, énoncées en 1905 par Albert Einstein.
En 1915, Einstein révolutionna la physique en élaborant la théorie de la relativité générale, description de la gravitation qui tient compte des lois de la relativité restreinte. Depuis longtemps on avait remarqué que ''masse inerte'' et ''masse grave'' étaient égales, ce qui a priori n'est pas évident (ainsi, si on écrit l'équation de la dynamique avec une force de gravitation, on obtient m.a = m.g, soit a = g).
Le mouvement d'un objet soumis seulement à une interaction gravitationnelle devient donc indépendant de la masse de l'objet, et donc aussi de sa nature (… la plume et le marteau sur la Lune !). De plus, on voit que le champ gravitationnel est identique à une accélération : il est impossible de faire la différence entre une accélération constante et un champ gravitationnel, c'est le principe d'équivalence sur lequel Einstein basa sa nouvelle théorie de la gravitation.
A l'heure actuelle, la relativité générale est la seule théorie capable de décrire tous les effets gravitationnels observés localement, mais présente le défaut de n’être pas applicable à très petite échelle … et d’avoir été arbitrairement étendue à tout l’univers, tout l’espace-temps, "partout-toujours", alors que son équation fondamentale décrit la géométrie locale de l’espace-temps en fonction de son contenu local d’énergie-matière.
Dans ce modèle, l'effet de la gravitation est toujours attractif.
Son effet est extrêmement faible, c'est la plus faible des quatre interactions fondamentales, mais son champ d'action est illimité décroissant avec le carré de la distance.
La gravitation s'applique à toute forme d'énergie, la masse étant une forme particulière d'énergie, selon la relation bien connue E = mc².
Ainsi, même une particule de masse nulle comme le photon subit la gravitation, c'est le résultat du principe d'équivalence. Contrairement au sens commun, la lumière est donc aussi déviée par les objets massifs, ce qui fut vérifié pour la première fois lors d’une éclipse de Soleil en 1919 et qui confirma de manière éclatante les prédictions locales de la relativité générale.
Mais, mais, mais … paradoxalement, dans le cadre de la relativité générale, la gravitation n'est pas une force ou une interaction !
Dans cette description, qui est purement géométrique, toute forme d'énergie-matière locale courbe localement l'espace-temps. Ensuite, les corps se déplacent dans cet espace-temps sans subir de force en suivant des géodésiques, équivalent de la ligne droite dans un espace non courbe. Le mouvement de ces corps semble donc courbe, alors qu'en fait c'est l'espace-temps qui l'est … courbe.
Il n'y a donc aucune interaction entre les corps eux-mêmes, par exemple entre la Terre et la Lune, il n'y a qu'une action des corps sur la structure de l'espace-temps, la Terre et la Lune déformant l'espace-temps...
Il est assez facile de se représenter la courbure de l'espace-temps comme la déformation de la peau élastique d’un immense tambour sur laquelle on a posé une lourde boule.
Si on fait passer une bille plus légère (bleue) à proximité de la première, elle sera déviée à cause du creux, de la concavité engendrée par la lourde boule orange, bien qu'il n'y ait aucune interaction entre les deux objets.
Sauf que la peau en question n'a que deux dimensions (c’est une surface), alors que l'espace-temps de la relativité générale en a quatre.
La relativité générale n'étant pas une théorie quantique, elle ne suppose pas l'existence d'une particule ''vecteur'' de la gravitation. Mais, comme les physiciens sont persuadés que la gravitation est une interaction fondamentale et qu'elle aura un jour sa théorie quantique, ils ont déjà baptisé ''graviton'' la particule responsable de la gravitation et imaginent des expériences qui permettraient de la découvrir.
.
Dans les modèles physiques, la masse d'un objet intervient dans deux phénomènes distincts et a priori indépendants, régissant le mouvement des objets:
- la masse inertielle qui caractérise la quantité de mouvement d'un objet en déplacement (la quantité de mouvement globale de l'univers est une quantité qui se conserve)
- la masse grave (ou pesante) qui mesure l'influence d'un corps sur le champ gravitationnel.
S'il n'y a aucune raison théorique connue pour que ces deux quantités soient dépendantes l'une de l'autre, tous les résultats expérimentaux indiquent qu'elles sont directement proportionnelles. Cette équivalence implique le principe de la chute des corps exposé par Galilée : la vitesse d'un corps en chute libre ne dépend pas de sa masse (sur la Lune, où l’atmosphère est absente, lâchés au même moment de la même hauteur une plume et un marteau atteignent le sol au même instant avec la même vitesse d’impact).
Cette égalité entre masse inertielle et masse grave a guidé Albert Einstein dans son intuition que la gravité est en fait une déformation de l'espace-temps (la gravitation n'est pas une force mais une « déformation riemannienne de l'espace-temps »), un objet dit "en chute libre" décrivant simplement une géodésique de cet espace (une géodésique étant le chemin le plus court-rapide pour aller d’un point à un autre dans l’espace-temps), et qui lui permit de formuler les lois de la relativité générale.
Tous les phénomènes connus actuellement dans l’univers peuvent être "classiquement" expliqués à l'aide de quatre forces fondamentales, ou interactions fondamentales :
- l'interaction électromagnétique, qui permet d'expliquer l'électricité, le magnétisme, la lumière, les réactions chimiques ou la biologie, en fait quasiment tous les phénomènes de la vie courante
- l'interaction forte, qui explique la cohésion des noyaux atomiques et donc l'existence de la matière que nous connaissons et qui nous constitue
- l'interaction faible, qui permet d'expliquer une certaine forme de radioactivité et permet au Soleil de briller
- la gravitation, qui explique la pesanteur mais aussi les marées ou les trajectoires des planètes par exemple
Qu’en est-il du lien entre interaction et échange de particules ?
Dans la physique actuelle, prenant en compte à la fois la relativité restreinte et la physique quantique – donc valable même à très grande vitesse, et à très petite échelle – les interactions fondamentales sont le résultat d'un échange de particules de rayonnement entre des particules de matière … mais dans le cas de la gravitation, cet échange n'a pas encore été mis en évidence, bien qu'il soit supposé.
Ainsi, entre deux particules de matière éloignées l'une de l'autre, l'échange de particules de rayonnement permet une interaction à distance entre ces particules. La particule de rayonnement échangée est appelée "vecteur" de l'interaction.
La vitesse de ces vecteurs ne peut en aucun cas être supérieure à la vitesse de la lumière dans le vide, ce qui interdit toute interaction à distance instantanée.
La gravitation est la seule interaction fondamentale dont la sensation est directe et permanente, par l'intermédiaire de son effet le plus immédiat dans notre environnement : la pesanteur, c'est à dire le poids des corps matériels. C'est la raison pour laquelle la gravitation est la première interaction fondamentale à avoir été décrite mathématiquement.
La gravitation universelle de Newton est toujours utilisée pour calculer les effets de la gravitation dans des situations normales : échelle macroscopique et vitesse faible devant celle de la lumière.
Les masses des objets utilisées dans ces équations sont parfois nommées "masses graves'' comme nous l’avons vu précédemment.
La théorie de Newton n'est qu'une approximation d'une théorie plus fondamentale. En effet, au début du XXème siècle, certains désaccords très faibles furent découverts entre des observations astronomiques et les prédictions de cette loi. De plus, Newton supposait une interaction à distance instantanée, en désaccord total avec les lois de la relativité restreinte, énoncées en 1905 par Albert Einstein.
En 1915, Einstein révolutionna la physique en élaborant la théorie de la relativité générale, description de la gravitation qui tient compte des lois de la relativité restreinte. Depuis longtemps on avait remarqué que ''masse inerte'' et ''masse grave'' étaient égales, ce qui a priori n'est pas évident (ainsi, si on écrit l'équation de la dynamique avec une force de gravitation, on obtient m.a = m.g, soit a = g).
Le mouvement d'un objet soumis seulement à une interaction gravitationnelle devient donc indépendant de la masse de l'objet, et donc aussi de sa nature (… la plume et le marteau sur la Lune !). De plus, on voit que le champ gravitationnel est identique à une accélération : il est impossible de faire la différence entre une accélération constante et un champ gravitationnel, c'est le principe d'équivalence sur lequel Einstein basa sa nouvelle théorie de la gravitation.
A l'heure actuelle, la relativité générale est la seule théorie capable de décrire tous les effets gravitationnels observés localement, mais présente le défaut de n’être pas applicable à très petite échelle … et d’avoir été arbitrairement étendue à tout l’univers, tout l’espace-temps, "partout-toujours", alors que son équation fondamentale décrit la géométrie locale de l’espace-temps en fonction de son contenu local d’énergie-matière.
Dans ce modèle, l'effet de la gravitation est toujours attractif.
Son effet est extrêmement faible, c'est la plus faible des quatre interactions fondamentales, mais son champ d'action est illimité décroissant avec le carré de la distance.
La gravitation s'applique à toute forme d'énergie, la masse étant une forme particulière d'énergie, selon la relation bien connue E = mc².
Ainsi, même une particule de masse nulle comme le photon subit la gravitation, c'est le résultat du principe d'équivalence. Contrairement au sens commun, la lumière est donc aussi déviée par les objets massifs, ce qui fut vérifié pour la première fois lors d’une éclipse de Soleil en 1919 et qui confirma de manière éclatante les prédictions locales de la relativité générale.
Mais, mais, mais … paradoxalement, dans le cadre de la relativité générale, la gravitation n'est pas une force ou une interaction !
Dans cette description, qui est purement géométrique, toute forme d'énergie-matière locale courbe localement l'espace-temps. Ensuite, les corps se déplacent dans cet espace-temps sans subir de force en suivant des géodésiques, équivalent de la ligne droite dans un espace non courbe. Le mouvement de ces corps semble donc courbe, alors qu'en fait c'est l'espace-temps qui l'est … courbe.
Il n'y a donc aucune interaction entre les corps eux-mêmes, par exemple entre la Terre et la Lune, il n'y a qu'une action des corps sur la structure de l'espace-temps, la Terre et la Lune déformant l'espace-temps...
Il est assez facile de se représenter la courbure de l'espace-temps comme la déformation de la peau élastique d’un immense tambour sur laquelle on a posé une lourde boule.
Si on fait passer une bille plus légère (bleue) à proximité de la première, elle sera déviée à cause du creux, de la concavité engendrée par la lourde boule orange, bien qu'il n'y ait aucune interaction entre les deux objets.
Sauf que la peau en question n'a que deux dimensions (c’est une surface), alors que l'espace-temps de la relativité générale en a quatre.
La relativité générale n'étant pas une théorie quantique, elle ne suppose pas l'existence d'une particule ''vecteur'' de la gravitation. Mais, comme les physiciens sont persuadés que la gravitation est une interaction fondamentale et qu'elle aura un jour sa théorie quantique, ils ont déjà baptisé ''graviton'' la particule responsable de la gravitation et imaginent des expériences qui permettraient de la découvrir.
.
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Jeu 17 Déc 2009, 19:20
Suite 3 : Expansion accélérée de l’univers observable
Nous avons évoqué l’expansion accélérée de notre univers observable.
Qu’en est-il ?
C'est à l'échelle du superamas que l'expansion de l'univers observable commence à se faire sentir. En effet, un ensemble de corps liés mutuellement par la gravitation n'est pas en expansion si l'attraction mutuelle entre les constituants est suffisamment grande pour résister. C'est le cas de la Voie Lactée, du Groupe Local, pour exemples, ou des autres amas. Par contre l’attraction gravitationnelle qui lie les amas entre eux n'est pas suffisamment puissante et l'expansion va donc se faire sentir. Ainsi, l'amas de la Vierge s'éloigne du Groupe Local à 1250 km/s et l'amas de Coma à 6700 km/s. Par conséquent, les amas s'éloignent lentement les uns des autres et la taille des superamas augmente avec le temps.
Les galaxies ont tendance à vivre en communauté plutôt qu'isolées. Mais que se passe-t-il au niveau supérieur, comment les groupes et les amas se répartissent-ils, quelle est la structure de l’univers observable à grande échelle ?
Les observations témoignent de ce que la distribution est loin d'être uniforme. Groupes et amas de galaxies ont tendance à se regrouper pour former ce que l'on appelle des superamas, des ensembles gigantesques atteignant en moyenne une taille de 150 millions d’années-lumière et contenant plusieurs dizaines de groupes et d'amas. Le Groupe Local est ainsi membre du Superamas Local, dont le centre se situe au niveau de l'amas de la Vierge. On peut encore citer d'autres exemples comme le superamas de l'Hydre-Centaure ou le superamas de Shapley, qui se trouve à 600 millions d’al de nous.
Nous allons voir l’une des nombreuses données provenant du projet de cartographie ''2dF Galaxy Redshift Survey'' conduit depuis l'observatoire anglo-australien en Australie, suivant le schéma d’orientation spatiale suivant :
L’une des vues de la structure à grande échelle obtenues en 2001 est la suivante qui montre 58600 galaxies dans une tranche de l'univers observable de 4 degrés d'épaisseur. Chacun des petits points noirs est une galaxie, les plus éloignées sur cette image se trouvant à 2 milliards d’années-lumière. On peut clairement voir les concentrations de galaxies en amas et superamas, les filaments qui relient ces superamas ainsi que les grands vides très peu peuplés en forme de bulles :
En zoomant sur une partie de l’image et en inversant la coloration (le fond du ciel est ici noir et chaque galaxie est ici un petit point blanc), on obtient la vue suivante :
Les galaxies constituant notre univers observable apparaissent comme réparties sur les membranes d’immenses bulles jointives, comme celles de la mousse de savon, avec des amas de galaxies à chacune des connexions de ces bulles entre-elles :
A très grande échelle, que cela donne-t-il pour les géodésiques de nos photons se déplaçant au plus ''court-rapide'' dans notre univers observable ?
Yannick Mellier de l'Institut d'Astrophysique de Paris, alors dirigé par Bernard Fort, et une équipe internationale ont en 2001 grâce à la caméra CCD à grand champ installée sur le télescope Canada-France-Hawaii (CFHT), cartographié une zone du ciel de deux degrés carrés (correspondant à une portion du ciel suivant un angle équivalent à la surface de la Lune). La lumière émise par quelque deux cent mille galaxies a ensuite été analysée au centre Terapix (Traitement Elémentaire Réduction et Analyse des PIXels) de l'Institut d'Astrophysique de Paris, utilisant des logiciels puissants afin de traiter des données de l'ordre du térabit (mille milliards de bits). Les images de chaque galaxie ont ensuite été combinées pour donner une moyenne statistiquement interprétable. Voici le résultat qui, outre la répartition de la matière en 3D, nous montre la déflexion des rayons lumineux émis par des galaxies lointaines et traversant l’univers (3 géodésiques ont été représentées pour 3 galaxies lointaines) :
Sans pouvoir ici entrer dans les détails, ces déflexions sont expliquées ''classiquement'', ''académiquement'', par la présence de ''matière noire'', invisible qui constituerait jusqu’à environ 90% de notre univers … observable.
En 1998, deux équipes indépendantes ont utilisé comme balises de l’univers lointain – jusqu’à 6 milliards d'années-lumière – des explosions de "supernovae de type Ia" appelées "bougies de référence", pour mesurer le taux d’expansion de l’univers.
Très grosse surprise : le mouvement de fuite des galaxies au lieu de décélérer, ralenti par la force de gravité attractive du contenu matériel de l’univers comme on s’y attendait, s’accélère.
Il est nécessaire d’admettre qu’il existe une "force" dans l’univers qui est répulsive.
Sous quelle forme se manifeste cette "répulsion" ?
Certains physiciens pensent qu’elle est liée à la densité d’énergie du vide quantique qui existait dans les tout premiers instants de l’univers.
On l’appelle faute de plus d’informations quant à sa nature : "répulsion du vide" ou "énergie noire" ou "énergie du vide" ou "quintessence".
Nous avons vu que dans le cadre du modèle cosmologique standard, l'effet de la gravitation est toujours attractif.
Or dans ce modèle, l’univers devrait contenir autant de matière que d’antimatière … que nous n’observons pas !
C’est ce qui conduisit Andreï Sakharov à bâtir un modèle cosmologique, développé ensuite notamment par Jean-Pierre Petit, constitué de deux univers U et U*, l’un, le nôtre U observable constitué de matière m, l’autre U* inobservable constitué de matière gémellaire m*.
Dans ce modèle gémellaire, bi-gravifique, les deux univers U et U* ne communiquent que par la gravitation et si dans chacun d’eux l'effet de la gravitation est toujours attractif quant à leur propre matière, l'effet de la gravitation est répulsif quant à la matière de l’un par rapport à la matière de l’autre.
En reprenant notre image didactique du tambour, l’effet de la matière de l’univers jumeau correspond à l’action sur la peau élastique d’une tige, d’un manche qui la soulèverait par le dessous formant une convexité :
On conçoit évidemment l’effet répulsif dû à la convexité de la peau (= de la trame de l’espace) sur la géodésique parcourue par l’objet "en chute libre" dans l’espace.
On peut ainsi et aussi donner l’image didactique de deux couloirs U et U* parallèles que l’on plie suivant leur "interface-peau".
(U est nécessairement en expansion accélérée, et c’est l’inverse pour U* qui est en expansion décélérée).
On conçoit que les effets attractifs/répulsifs des masses m et m* sur les géodésiques sont inversés suivant que l’on se trouve dans U ou dans U* :
.
Nous avons évoqué l’expansion accélérée de notre univers observable.
Qu’en est-il ?
C'est à l'échelle du superamas que l'expansion de l'univers observable commence à se faire sentir. En effet, un ensemble de corps liés mutuellement par la gravitation n'est pas en expansion si l'attraction mutuelle entre les constituants est suffisamment grande pour résister. C'est le cas de la Voie Lactée, du Groupe Local, pour exemples, ou des autres amas. Par contre l’attraction gravitationnelle qui lie les amas entre eux n'est pas suffisamment puissante et l'expansion va donc se faire sentir. Ainsi, l'amas de la Vierge s'éloigne du Groupe Local à 1250 km/s et l'amas de Coma à 6700 km/s. Par conséquent, les amas s'éloignent lentement les uns des autres et la taille des superamas augmente avec le temps.
Les galaxies ont tendance à vivre en communauté plutôt qu'isolées. Mais que se passe-t-il au niveau supérieur, comment les groupes et les amas se répartissent-ils, quelle est la structure de l’univers observable à grande échelle ?
Les observations témoignent de ce que la distribution est loin d'être uniforme. Groupes et amas de galaxies ont tendance à se regrouper pour former ce que l'on appelle des superamas, des ensembles gigantesques atteignant en moyenne une taille de 150 millions d’années-lumière et contenant plusieurs dizaines de groupes et d'amas. Le Groupe Local est ainsi membre du Superamas Local, dont le centre se situe au niveau de l'amas de la Vierge. On peut encore citer d'autres exemples comme le superamas de l'Hydre-Centaure ou le superamas de Shapley, qui se trouve à 600 millions d’al de nous.
Nous allons voir l’une des nombreuses données provenant du projet de cartographie ''2dF Galaxy Redshift Survey'' conduit depuis l'observatoire anglo-australien en Australie, suivant le schéma d’orientation spatiale suivant :
L’une des vues de la structure à grande échelle obtenues en 2001 est la suivante qui montre 58600 galaxies dans une tranche de l'univers observable de 4 degrés d'épaisseur. Chacun des petits points noirs est une galaxie, les plus éloignées sur cette image se trouvant à 2 milliards d’années-lumière. On peut clairement voir les concentrations de galaxies en amas et superamas, les filaments qui relient ces superamas ainsi que les grands vides très peu peuplés en forme de bulles :
En zoomant sur une partie de l’image et en inversant la coloration (le fond du ciel est ici noir et chaque galaxie est ici un petit point blanc), on obtient la vue suivante :
Les galaxies constituant notre univers observable apparaissent comme réparties sur les membranes d’immenses bulles jointives, comme celles de la mousse de savon, avec des amas de galaxies à chacune des connexions de ces bulles entre-elles :
A très grande échelle, que cela donne-t-il pour les géodésiques de nos photons se déplaçant au plus ''court-rapide'' dans notre univers observable ?
Yannick Mellier de l'Institut d'Astrophysique de Paris, alors dirigé par Bernard Fort, et une équipe internationale ont en 2001 grâce à la caméra CCD à grand champ installée sur le télescope Canada-France-Hawaii (CFHT), cartographié une zone du ciel de deux degrés carrés (correspondant à une portion du ciel suivant un angle équivalent à la surface de la Lune). La lumière émise par quelque deux cent mille galaxies a ensuite été analysée au centre Terapix (Traitement Elémentaire Réduction et Analyse des PIXels) de l'Institut d'Astrophysique de Paris, utilisant des logiciels puissants afin de traiter des données de l'ordre du térabit (mille milliards de bits). Les images de chaque galaxie ont ensuite été combinées pour donner une moyenne statistiquement interprétable. Voici le résultat qui, outre la répartition de la matière en 3D, nous montre la déflexion des rayons lumineux émis par des galaxies lointaines et traversant l’univers (3 géodésiques ont été représentées pour 3 galaxies lointaines) :
Sans pouvoir ici entrer dans les détails, ces déflexions sont expliquées ''classiquement'', ''académiquement'', par la présence de ''matière noire'', invisible qui constituerait jusqu’à environ 90% de notre univers … observable.
En 1998, deux équipes indépendantes ont utilisé comme balises de l’univers lointain – jusqu’à 6 milliards d'années-lumière – des explosions de "supernovae de type Ia" appelées "bougies de référence", pour mesurer le taux d’expansion de l’univers.
Très grosse surprise : le mouvement de fuite des galaxies au lieu de décélérer, ralenti par la force de gravité attractive du contenu matériel de l’univers comme on s’y attendait, s’accélère.
Il est nécessaire d’admettre qu’il existe une "force" dans l’univers qui est répulsive.
Sous quelle forme se manifeste cette "répulsion" ?
Certains physiciens pensent qu’elle est liée à la densité d’énergie du vide quantique qui existait dans les tout premiers instants de l’univers.
On l’appelle faute de plus d’informations quant à sa nature : "répulsion du vide" ou "énergie noire" ou "énergie du vide" ou "quintessence".
Nous avons vu que dans le cadre du modèle cosmologique standard, l'effet de la gravitation est toujours attractif.
Or dans ce modèle, l’univers devrait contenir autant de matière que d’antimatière … que nous n’observons pas !
C’est ce qui conduisit Andreï Sakharov à bâtir un modèle cosmologique, développé ensuite notamment par Jean-Pierre Petit, constitué de deux univers U et U*, l’un, le nôtre U observable constitué de matière m, l’autre U* inobservable constitué de matière gémellaire m*.
Dans ce modèle gémellaire, bi-gravifique, les deux univers U et U* ne communiquent que par la gravitation et si dans chacun d’eux l'effet de la gravitation est toujours attractif quant à leur propre matière, l'effet de la gravitation est répulsif quant à la matière de l’un par rapport à la matière de l’autre.
En reprenant notre image didactique du tambour, l’effet de la matière de l’univers jumeau correspond à l’action sur la peau élastique d’une tige, d’un manche qui la soulèverait par le dessous formant une convexité :
On conçoit évidemment l’effet répulsif dû à la convexité de la peau (= de la trame de l’espace) sur la géodésique parcourue par l’objet "en chute libre" dans l’espace.
On peut ainsi et aussi donner l’image didactique de deux couloirs U et U* parallèles que l’on plie suivant leur "interface-peau".
(U est nécessairement en expansion accélérée, et c’est l’inverse pour U* qui est en expansion décélérée).
On conçoit que les effets attractifs/répulsifs des masses m et m* sur les géodésiques sont inversés suivant que l’on se trouve dans U ou dans U* :
.
- Jean CurnonixCulture Scientifique
Age : 64
Nombre de messages : 1984
Inscription : 31/05/2008
Localisation : France
Emploi : Actif
Passions : Divers
Règlement : Règlement
Points de Participation : 8333
Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Jeu 17 Déc 2009, 19:23
Suite 4 : Modèle cosmologique bifeuillet ou Modèle gémellaire bigravifique
- Par construction géométrique, les photons de l’un ne peuvent pas aller dans l’autre, la géodésique d’un photon appartenant à son feuillet, mais celle-ci subissant l’action gravitationnelle du feuillet conjugué.
En effet, le fait que les deux feuillets forment un ensemble disjoint, non-connexe, interdit à tout photon d'un feuillet de passer dans l'autre. Donc de notre univers observable U on ne peut recevoir de rayonnement électromagnétique (de la lumière, par exemple) de l’autre U*, et inversement.
Les 2 feuillets ne communiquent que par la gravitation, la matière de l’un repoussant la matière de l’autre : l'existence du feuillet conjugué F* ne se révèle à nous qu'à travers l'action sur le champ de gravitation.
Un passage un peu "technique", en rouge foncé, à néanmoins lire au moins une fois … allez, un petit effort ! :
En résumé dans cette "Théorie Gémellaire" :
On propose un groupe dynamique à huit composantes, agissant sur un espace à deux feuillets qui est le quotient de ce groupe par son sous groupe orthochrone.
- Le groupe agit sur une espace décadimensionnel à deux feuillets, correspondant à des valeurs d'un indice de feuillet ±1
- On a différentes symétries :
. la dz-symétrie, affectant toutes les dimensions additionnelles, est prise comme définition de la dualité matière-antimatière.
. la PT-symétrie qui entraîne la F-symétrie (symétrie de feuillet), elle-même synonyme de E-symétrie (symétrie entre mouvements à E >0 et mouvements à E < 0)
- Le groupe contient des composantes orthochrones et des composantes antichrones, associées à des mouvements à énergie et masse négatives
- L'analyse de l'action coadjointe permet de mettre en évidence la C-symétrie (inversion de toutes les charges), conditionnée par la dz-symétrie et la PT-symétrie
- On a quatre types fondamentaux de mouvements, donc de matières :
. deux s'effectuent dans un feuillet orthochrone et correspondent aux mouvements de la matière et de l'anti-matière au sens de Dirac, C-symétrique, qui a la même masse et énergie que la matière dont elle est le symétrique
. les deux autres s'effectuent dans le feuillet antichrone, où cheminent donc des particules à énergie et masse négatives. Ce sont des particules de matière et des particules d'antimatière. La dualité matière-antimatière existe dans le second univers.
- Les deux feuillets étant disjoints, les particules à énergie positive et les particules à énergie négative ne peuvent plus se rencontrer et s'annihiler
- La matière de l'univers antichrone a une masse et une énergie négatives. Elle est CPT-symétrique par rapport à la nôtre, interprétation du "Théorème CPT". Une particule CPT-symétrique d'une particule de matière n'est pas identique à cette particule. C'est la matière de l'autre univers, rétrochrone, énantiomorphe, dont la masse est négative. Dans cet autre univers les charges sont inversées (C-symétrie), ainsi les protons sont chargés négativement et les électrons positivement
- L'antimatière de l'autre univers, antichrone, est PT symétrique par rapport à la nôtre, interprétation de "l'antimatière selon Feynman". C'est bien de l'antimatière, mais elle n'est pas identique à l'antimatière au sens de Dirac. Elle chemine dans le second univers, antichrone et énantiomorphe. Sa masse et son énergie sont négatives. Elle possède les mêmes charges que les particules de notre univers. Ainsi un anti-électron de l'univers antichrone est-il chargé négativement et un antiproton de cet univers positivement.
- Le second univers étant P-symétrique par rapport au nôtre les structures homologues à celles de notre univers sont énantiomorphes, en miroir.
.
- Par construction géométrique, les photons de l’un ne peuvent pas aller dans l’autre, la géodésique d’un photon appartenant à son feuillet, mais celle-ci subissant l’action gravitationnelle du feuillet conjugué.
En effet, le fait que les deux feuillets forment un ensemble disjoint, non-connexe, interdit à tout photon d'un feuillet de passer dans l'autre. Donc de notre univers observable U on ne peut recevoir de rayonnement électromagnétique (de la lumière, par exemple) de l’autre U*, et inversement.
Les 2 feuillets ne communiquent que par la gravitation, la matière de l’un repoussant la matière de l’autre : l'existence du feuillet conjugué F* ne se révèle à nous qu'à travers l'action sur le champ de gravitation.
Un passage un peu "technique", en rouge foncé, à néanmoins lire au moins une fois … allez, un petit effort ! :
En résumé dans cette "Théorie Gémellaire" :
On propose un groupe dynamique à huit composantes, agissant sur un espace à deux feuillets qui est le quotient de ce groupe par son sous groupe orthochrone.
- Le groupe agit sur une espace décadimensionnel à deux feuillets, correspondant à des valeurs d'un indice de feuillet ±1
- On a différentes symétries :
. la dz-symétrie, affectant toutes les dimensions additionnelles, est prise comme définition de la dualité matière-antimatière.
. la PT-symétrie qui entraîne la F-symétrie (symétrie de feuillet), elle-même synonyme de E-symétrie (symétrie entre mouvements à E >0 et mouvements à E < 0)
- Le groupe contient des composantes orthochrones et des composantes antichrones, associées à des mouvements à énergie et masse négatives
- L'analyse de l'action coadjointe permet de mettre en évidence la C-symétrie (inversion de toutes les charges), conditionnée par la dz-symétrie et la PT-symétrie
- On a quatre types fondamentaux de mouvements, donc de matières :
. deux s'effectuent dans un feuillet orthochrone et correspondent aux mouvements de la matière et de l'anti-matière au sens de Dirac, C-symétrique, qui a la même masse et énergie que la matière dont elle est le symétrique
. les deux autres s'effectuent dans le feuillet antichrone, où cheminent donc des particules à énergie et masse négatives. Ce sont des particules de matière et des particules d'antimatière. La dualité matière-antimatière existe dans le second univers.
- Les deux feuillets étant disjoints, les particules à énergie positive et les particules à énergie négative ne peuvent plus se rencontrer et s'annihiler
- La matière de l'univers antichrone a une masse et une énergie négatives. Elle est CPT-symétrique par rapport à la nôtre, interprétation du "Théorème CPT". Une particule CPT-symétrique d'une particule de matière n'est pas identique à cette particule. C'est la matière de l'autre univers, rétrochrone, énantiomorphe, dont la masse est négative. Dans cet autre univers les charges sont inversées (C-symétrie), ainsi les protons sont chargés négativement et les électrons positivement
- L'antimatière de l'autre univers, antichrone, est PT symétrique par rapport à la nôtre, interprétation de "l'antimatière selon Feynman". C'est bien de l'antimatière, mais elle n'est pas identique à l'antimatière au sens de Dirac. Elle chemine dans le second univers, antichrone et énantiomorphe. Sa masse et son énergie sont négatives. Elle possède les mêmes charges que les particules de notre univers. Ainsi un anti-électron de l'univers antichrone est-il chargé négativement et un antiproton de cet univers positivement.
- Le second univers étant P-symétrique par rapport au nôtre les structures homologues à celles de notre univers sont énantiomorphes, en miroir.
.
- Jean CurnonixCulture Scientifique
Age : 64
Nombre de messages : 1984
Inscription : 31/05/2008
Localisation : France
Emploi : Actif
Passions : Divers
Règlement : Règlement
Points de Participation : 8333
Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Jeu 17 Déc 2009, 19:25
Suite 5 : Matières et antimatières
Revenons de manière vulgarisée sur matières et antimatières de ce cosmos bifeuillet.
Prenons un exemple simple avec 3 paramètres (charge électrique, masse, et spin) d’une particule (le proton) et ses "équivalents" :
A] - Dans notre feuillet F d’univers observable U (matière m)
1) - Matière, exemple du proton :
Charge électrique = 1
Masse = mp
Spin = 1/2
2) - Antimatière, exemple de l’antiproton :
Charge électrique = -1
Masse = mp
Spin = 1/2
B] - Dans le feuillet jumeau F* de l’univers inobservable U* (matière "gémellaire" m*)
1) - Matière*, exemple du proton* :
Charge électrique = -1
Masse = -mp
Spin = 1/2
2) - Antimatière*, exemple de l’antiproton* :
Charge électrique = 1
Masse = -mp
Spin = 1/2
Nous voyons, à l’aide de ce tableau très simplifié, que la matière "gémellaire" B] 1) possède bien la même charge électrique que notre antimatière A] 2), par contre les masses sont inversées.
Au sein du Cosmos Gémellaire, donc dans la "somme" des 2 feuillets F et F*, on a 4 types fondamentaux de "matière".
- Deux dans notre feuillet F d’univers observable : de la matière, et de l'anti-matière "au sens de Dirac" C-symétrique qui a la même masse et énergie que la matière dont elle est le symétrique (elle est rare, on sait en créer en labo comme évoquer ci-dessus)
- Deux autres dans le feuillet F* jumeau : des particules à énergie et masse négatives. Ce sont des particules de matière* et des particules d'antimatière*. La dualité "matière-antimatière" existe aussi dans le feuillet jumeau F*.
- Ces deux feuillets F et F* étant disjoints, les particules à énergie positive (m) et les particules à énergie négative (m* ) ne peuvent plus se rencontrer et s'annihiler.
Il n’est alors plus question d’un "Big Bang", mais de ce que nous pourrions qualifier de "Twin Bang"
- La matière du feuillet jumeau F* a une masse et une énergie négatives. Elle est CPT-symétrique par rapport à la nôtre. Une particule CPT-symétrique d'une particule de matière (la nôtre) n'est pas identique à cette particule. C'est la matière de l'autre feuillet F*, dont la masse est négative. Dans cet autre feuillet F* les charges sont inversées (C-symétrie), ainsi les électrons sont chargés positivement et les protons négativement.
- L'antimatière de l'autre feuillet F*, est PT symétrique par rapport à la nôtre. C'est l’interprétation de l'antimatière au "sens de Feynman". C'est bien de l'antimatière, mais elle n'est pas identique à l'antimatière au "sens de Dirac". Sa masse et son énergie sont négatives. Elle possède les mêmes charges que les particules de notre univers observable F. Ainsi un anti-électron du feuillet jumeau F* est-il chargé négativement et un antiproton chargé positivement.
- Le feuillet jumeau F* étant P-symétrique par rapport au nôtre les structures homologues à celles de notre univers observable F sont énantiomorphes, c'est-à-dire en miroir.
Le signe de la masse et de l'énergie est directement lié au sens du temps.
Toute transformation qui inverse le temps inverse aussi la masse m et l'énergie E.
Il s'agit d'une inversion toute relative, par rapport à un observateur situé dans un feuillet donné.
Ainsi la matière et l'antimatière du feuillet jumeau F* où la flèche du temps est inverse vont se comporter, vis à vis de notre matière de référence, comme si ces éléments possédaient une masse et une énergie négative.
Mais les montres, mesurant le "temps propre", n’y tournent pas à l’envers.
Ce "t* = - t" est lié à l’entropie :
- notre feuillet F d’univers observable, en expansion accélérée, est entropique
- le feuillet jumeau F*, en expansion décélérée, "rétrochrone", est "néguentropique"
.
Revenons de manière vulgarisée sur matières et antimatières de ce cosmos bifeuillet.
Prenons un exemple simple avec 3 paramètres (charge électrique, masse, et spin) d’une particule (le proton) et ses "équivalents" :
A] - Dans notre feuillet F d’univers observable U (matière m)
1) - Matière, exemple du proton :
Charge électrique = 1
Masse = mp
Spin = 1/2
2) - Antimatière, exemple de l’antiproton :
Charge électrique = -1
Masse = mp
Spin = 1/2
B] - Dans le feuillet jumeau F* de l’univers inobservable U* (matière "gémellaire" m*)
1) - Matière*, exemple du proton* :
Charge électrique = -1
Masse = -mp
Spin = 1/2
2) - Antimatière*, exemple de l’antiproton* :
Charge électrique = 1
Masse = -mp
Spin = 1/2
Nous voyons, à l’aide de ce tableau très simplifié, que la matière "gémellaire" B] 1) possède bien la même charge électrique que notre antimatière A] 2), par contre les masses sont inversées.
Au sein du Cosmos Gémellaire, donc dans la "somme" des 2 feuillets F et F*, on a 4 types fondamentaux de "matière".
- Deux dans notre feuillet F d’univers observable : de la matière, et de l'anti-matière "au sens de Dirac" C-symétrique qui a la même masse et énergie que la matière dont elle est le symétrique (elle est rare, on sait en créer en labo comme évoquer ci-dessus)
- Deux autres dans le feuillet F* jumeau : des particules à énergie et masse négatives. Ce sont des particules de matière* et des particules d'antimatière*. La dualité "matière-antimatière" existe aussi dans le feuillet jumeau F*.
- Ces deux feuillets F et F* étant disjoints, les particules à énergie positive (m) et les particules à énergie négative (m* ) ne peuvent plus se rencontrer et s'annihiler.
Il n’est alors plus question d’un "Big Bang", mais de ce que nous pourrions qualifier de "Twin Bang"
- La matière du feuillet jumeau F* a une masse et une énergie négatives. Elle est CPT-symétrique par rapport à la nôtre. Une particule CPT-symétrique d'une particule de matière (la nôtre) n'est pas identique à cette particule. C'est la matière de l'autre feuillet F*, dont la masse est négative. Dans cet autre feuillet F* les charges sont inversées (C-symétrie), ainsi les électrons sont chargés positivement et les protons négativement.
- L'antimatière de l'autre feuillet F*, est PT symétrique par rapport à la nôtre. C'est l’interprétation de l'antimatière au "sens de Feynman". C'est bien de l'antimatière, mais elle n'est pas identique à l'antimatière au "sens de Dirac". Sa masse et son énergie sont négatives. Elle possède les mêmes charges que les particules de notre univers observable F. Ainsi un anti-électron du feuillet jumeau F* est-il chargé négativement et un antiproton chargé positivement.
- Le feuillet jumeau F* étant P-symétrique par rapport au nôtre les structures homologues à celles de notre univers observable F sont énantiomorphes, c'est-à-dire en miroir.
Le signe de la masse et de l'énergie est directement lié au sens du temps.
Toute transformation qui inverse le temps inverse aussi la masse m et l'énergie E.
Il s'agit d'une inversion toute relative, par rapport à un observateur situé dans un feuillet donné.
Ainsi la matière et l'antimatière du feuillet jumeau F* où la flèche du temps est inverse vont se comporter, vis à vis de notre matière de référence, comme si ces éléments possédaient une masse et une énergie négative.
Mais les montres, mesurant le "temps propre", n’y tournent pas à l’envers.
Ce "t* = - t" est lié à l’entropie :
- notre feuillet F d’univers observable, en expansion accélérée, est entropique
- le feuillet jumeau F*, en expansion décélérée, "rétrochrone", est "néguentropique"
.
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