- Benjamin.dResponsable du forum
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L'affaire Rose C: la grande imposture.
Dim 01 Avr 2012, 12:21
V.E.R.O.N.I.C.A. et Rose C.
A 24 ans, Rose C. est une jeune divorcée mère d’une petite fille de 4 ans qui vit avec son père dans un quartier tranquille de la banlieue nîmoise. Dans la nuit du 10 ou 11 avril 1952, Rose C. se trouve en pleine garrigue, dans le mazet familial, où elle est venue chercher quelques affaires qui lui permettront de donner à sa fille en pleine croissance un « lit de grande ». Son récit a été publié dans Rencontre avec les extraterrestres paru en 1979 aux éditions du Rocher.
Rose est réveillée par les grondements de ses chiens. Excités par quelque chose qui se trouve à l’extérieur, ils grattent la porte, veulent sortir. Rose entrouvre, les laisse aller puis, ne les voyant pas revenir, se décide à les suivre. C’est en les cherchant qu’elle va être éblouie par « un éclair de lumière blanche ». Après le « flash », elle est surprise de trouver devant elle un homme qui lui adresse la parole. A cette première rencontre va s’ajouter celle avec trois « géants » d’environ 2,35 mètres. Tous quatre lui demandent des livres. N’importe quels livres… Elle leur remettra de vieux livres et journaux, quelques spécimens de pièces et billets de l’époque. Effrayée, Rose se montre quand même curieuse face à ces visiteurs et ils l’informent qu’ils viennent des étoiles. Elle voit également un engin gris mat, énorme, de la forme d’un immense « canotier », immobile dans les airs à plus d’un mètre du sol et qui semble attendre, du moins le suppose-t-elle, son équipage.
Au fil de la discussion, l’individu de taille normale lui révèle qu’il serait en réalité le seul Terrien du groupe. Il serait même de nationalité française mais vivrait avec les extraterrestres depuis 20 ans. En outre, dans leur monde, le temps ne s’écoulerait pas de façon similaire à celui de notre planète. Lorsqu’il invite Rose C. à suivre la même voie que lui, celle-ci refuse en songeant à sa famille qu’elle serait obligée d’abandonner.
Ils l’informent également qu’ils seraient venus sur Terre pour récolter des échantillons de plantes, de roches et d’autres matériaux dans le but d’étudier les conséquences des explosions atomiques sur l’environnement planétaire. Ils semblent très concernés par notre devenir, étant donné que « Tout ce que vous avez sur Terre, nous l’avons aussi » : tout aurait été amené par leurs lointains ancêtres[1]. C’est ainsi que nous apprenons que la Terre a été terraformée[2] et que la vie y a été introduite par ces entités. Les hommes d’aujourd’hui descendraient également d’eux mais, « au fil des générations, tout a rapetissé » sur notre planète. On peut noter au passage que l’évolution humaine semble prouver le contraire : nous sommes plus grands que nos lointains ancêtres dont nous avons retrouvé la trace sous forme de squelette par exemple.
Rose C. a aussi appris les raisons de la terraformation du globe : les extraterrestres auraient eu besoin d’une planète pénitentiaire pour y déporter, après amputation d’une partie de leurs connaissances, les criminels en tous genres. Nous serions donc, à l’image d’une bonne partie des Australiens, des descendants de prisonniers. Au moins un autre monde habité existerait dans les étoiles. Il serait peuplé de « petits hommes » spécialistes de la miniaturisation ! Les extraterrestres de Rose C. ne semblent pas non plus dépourvus de tout talent dans le domaine technologique. Elle raconte qu’elle aurait assisté, sans toujours en comprendre la raison, à des démonstrations de télékinésie, de téléportation ou de « missing-time »[3]. Enfin, lorsque la « soucoupe » décolle, un minimum de bruit est perçu, un peu comme le ronflement d’un ventilateur.
Certaines informations peuvent sembler vaguement inquiétantes. Les visiteurs, tout au long de leur discussion, font preuve d’un grand respect de la vie sous toutes ses formes (jusqu’à celle des rats qui ont envahi le placard où étaient entreposés les livres et revues). Rose C. est ainsi mise en garde : « Tous les 12 000 ans à peu près, vous (les Terriens) déclenchez un cataclysme avec vos expériences ! » S’agit-il là d’une tentative d’avertissement ? Cette phrase rejoint les théories développées au milieu des années 1990 par Graham Hancock dans « L’empreinte des dieux ». Lui aussi fait remonter à cette période la dernière grande destruction dont aurait eu à souffrir l’humanité.
Rose C. avait l’habitude de démentir toute idée selon laquelle, suite à cette expérience, elle se serait sentie missionnée d’une quelconque façon. Pourtant, le récit qu’elle fera de sa vie laisse planer un doute. Dès le lendemain de son observation, au moment de couper des lilas pour les ramener dans sa maison de banlieue, elle « sent » les fleurs se révolter contre ce « mauvais traitement » qu’elle est sur le point de leur infliger et abandonne son projet. Ce sentiment, cette perception extra-ordinaire, serait né de l’enseignement transmis par l’un des géants. Là encore, on peut être surpris par le fait que les E.B.E. avaient auparavant prélevé des échantillons de plantes…
Le monde paraît plus beau à Rose après cette visite. Tout cela ressemble fort à un conte philosophique à la Paul Coelho. On retrouve des éléments du culte chthonien, du culte de la Pachamama, la Déesse Mère, la Terre. Rose C. raconte : « Je m’agenouillai un peu comme l’on s’agenouille pour prier et je caressai la terre avec mes mains. Elle était sèche. En garrigue, c’est toujours ainsi… Je mouillai mes doigts avec de la salive et les passant sur la terre les reportai à ma bouche. Je goûtai la Terre… J’étais là comme un bébé ayant sur la langue quelques gouttes du lait de sa mère… Comme lui je goûtais la saveur de ce lait que m’offrait ma Mère la Terre… Soudain mes yeux se brouillèrent et les larmes roulèrent sur mes joues. J’étais en proie à une émotion jamais ressentie avec une telle intensité ! » Et plus loin : « J’aimais la Terre et tout ce qu’elle contenait. »
Ce témoignage, ces informations sont le fruit du travail d’une équipe de V.E.R.O.N.I.C.A. et en particulier de Charles Gouiran qui s’est très vite saisi du dossier et lui a porté une attention toute particulière. Les propos de Rose C. ont été méticuleusement recueillis avant d’être publiés.
Robert Lascols a adhéré à V.E.R.O.N.I.C.A. en 1974, alors que l’association venait de naître. Mettant un point d’honneur à toujours privilégier l’aspect matériel et concret du phénomène, il a suivi de près le travail effectué sur l’observation de Rose C. et y a même pris une part active.
Il se souvient qu’une querelle est apparue au sein de l’association quand il s’est agit de publier les résultats du travail effectué sur Rose C.. Un membre de l’association, Jean-Pierre Monteil, ayant exprimé son désir d’écrire un livre sur l’histoire de Rose C., il lui fut répondu par Charles Gouiran qu’il n’était qu’un écrivaillon et que ce travail requerrait quelqu’un de plus grande envergure. A partir de là, tous deux s’employèrent à se discréditer mutuellement jusqu’à ce que, finalement, C. Gouiran l’emporte et publie le livre.
Cet épisode est particulièrement révélateur des tensions qui pouvaient exister à l’intérieur de l’association à ce moment là.
Robert Lascols a longtemps été le gardien des archives de V.E.R.O.N.I.C.A.. Certaines informations y ont été conservées qui ne furent pas incluses dans l’ouvrage de Charles Gouiran sur Rose C..
Les enquêteurs du groupement ont pu interroger un jeune témoin, un enfant de moins de 10 ans qui résidait dans les années 1950 à Arrigas, à l’ouest du Vigan, encore dans le département du Gard mais à peine à quelques deux kilomètres de l’Hérault, qui leur a fait un récit bien étrange où il était question d’une « mamée » sortant d’un engin extraterrestre. En langage du sud, une « mamée » est une mamie, une femme d’un grand âge, une grand-mère…
D’après le témoignage de Rose C., la « mamée », c’était elle. Il y a là de quoi remettre en cause certains éléments du récit de la célèbre contactée. En effet, Rose C. est alors âgée de… 20 ans ! Comment un enfant, même fragile et perturbé par la vision d’une expérience hors du commun, pourrait-il confondre une personne jeune, à peine sortie de l’adolescence, avec une « mamée » ? Certes, les enfants éprouvent naturellement des difficultés à évaluer l’âge des adultes, mais peuvent-ils réellement confondre jeunesse et vieillesse ?
Cette information ne se trouve signalée nulle part dans l’ouvrage de Charles Gouiran. En tant que président de V.E.R.O.N.I.C.A., il est peu vraisemblable que cet aspect de l’enquête lui ait échappé mais cela reste possible. Toujours est-il que ce témoignage jette un voile sur la crédibilité du récit tel qu’il a été fait par Rose C..
Robert Lascols, qui a rencontré Rose C. en 1979, a développé à titre personnel une théorie qui cadre avec les faits. Le témoignage de l’enfant mettrait en scène la grand-mère de Rose C. Celle-ci aurait en effet témoigné d’une expérience similaire à celle de l’histoire de Rose C.. Sa petite-fille se serait ensuite appropriée le récit de son aïeule. Ainsi, sans remettre en cause l’existence d’un phénomène déclencheur, l’authenticité du témoignage de Rose C. apparaît moins évidente. Il est hélàs aujourd’hui impossible d’interroger la grand-mère, déjà décédée lorsque l’affaire fut portée à l’attention des médias.
D’autres membres de V.E.R.O.N.I.C.A. doutèrent de la version de l’histoire défendue par Charles Gouiran. Parmi ceux-ci, Michel Guichard, coiffeur nîmois décédé depuis une vingtaine d’années, dont le travail d’enquêteur s’était révélé essentiel puisque c’est lui qui avait permis de prendre connaissance de l’existence du jeune témoin et de retrouver sa trace. Ou encore Robert Asencio, qui entra en ufologie dès 1960 et fut l’un des premiers à dénoncer, avec Alain Esterle, l’imposture de l’affaire de Cergy-Pontoise[5]. Il attribue dans l’affaire Rose C. un rôle important à un grand monsieur des débuts de l’ufologie française, Henri René Guieu, plus connu sous le nom de Jimmy Guieu.
Né à Aix-en-Provence le 19 mars 1926, Jimmy Guieu fut l’un des premiers français à se pencher sur le dossier des objets volants non identifiés[6]. Jusqu’à sa mort le 2 janvier 2000, Jimmy Guieu alternera récits de science-fiction et d’ufologie. On se souviendra en particulier de son engagement en faveur de la véracité du cas de Cergy-Pontoise.
C‘est en tant qu’ami de Charles Gouiran et patron d’une maison d’édition que Jimmy Guieu intervient sur le dossier Rose C.. Mais Monsieur Asencio voit également en lui une personne qui « fabriquait des contactés ». Selon son témoignage, Jimmy Guieu introduisait des souvenirs à partir d’une simple observation, et faisait ainsi marcher le monde de l’édition. Henri Asencio n’hésite pas à déclarer que Jimmy Guieu est à l’origine de la plupart des affaires de contactés de l’époque, y compris celle de Jean Miguères[7]. Ainsi, si beaucoup des cas connus seraient des histoires montées de toutes pièces à des fins commerciales, il ne remet néanmoins pas en cause la possibilité de l’existence de véritables contactés.
Dans tous les cas, les anciens membres de V.E.R.O.N.I.C.A. qui ont accepté d’être interrogés[8] conviennent que la publication du livre Rencontre avec les extraterrestres fut aussi une affaire d’argent.
Charles Gouiran, à qui certains membres de V.E.R.O.N.I.C.A. reprochèrent dans les années 1970 d’avoir travaillé trop vite et publié trop tôt, était réputé pour avoir du mal à accepter que l’on critique ses méthodes de travail[9]. Les témoignages reçus par l’auteur semblent indiquer qu’il s’était enflammé en prenant connaissance du récit de Rose C. et qu’il n’avait pas su rester objectif par la suite.
C’est en tous cas à partir de cette histoire que les dissensions prirent de l’ampleur au sein de l’association. Des cellules virent le jour, les informations furent cloisonnées de peur que certaines ne filtrent jusqu’à Jimmy Guieu. La confiance n’était plus de rigueur.
[1] « Rencontre avec les extraterrestres », Editions du Rocher, 1979, page 39.
[2] Processus qui consiste à transformer un environnement afin de le rendre viable.
[3] Temps manquant.
[5] Rappelons qu’il s’agissait ici d’un faux cas d’enlèvement, dont les protagonistes finirent par avouer qu’il s’agissait d’un canular. Lire à ce sujet Contacts ovni Cergy-Pontoise, par J. Guieu, éditions du Rocher, 1980.
[6] A lire absolument, son premier ouvrage d’ufologie, Les Soucoupes Volantes viennent d’un Autre Monde, aux éditions Fleuve Noir, 1954.
[7] Voir, entre autres, J’ai été le cobaye des extra-terrestres, de Jean Miguères, 1977, éditions Promazur-RG, collection « Connaissance de l’étrange ».
[8] Un seul a refusé.
[9] Toujours selon le témoignage des personnes interrogées.
http://lecercle-leblog.over-blog.com/article-v-e-r-o-n-i-c-a-et-rose-c-44257349.html
A 24 ans, Rose C. est une jeune divorcée mère d’une petite fille de 4 ans qui vit avec son père dans un quartier tranquille de la banlieue nîmoise. Dans la nuit du 10 ou 11 avril 1952, Rose C. se trouve en pleine garrigue, dans le mazet familial, où elle est venue chercher quelques affaires qui lui permettront de donner à sa fille en pleine croissance un « lit de grande ». Son récit a été publié dans Rencontre avec les extraterrestres paru en 1979 aux éditions du Rocher.
Rose est réveillée par les grondements de ses chiens. Excités par quelque chose qui se trouve à l’extérieur, ils grattent la porte, veulent sortir. Rose entrouvre, les laisse aller puis, ne les voyant pas revenir, se décide à les suivre. C’est en les cherchant qu’elle va être éblouie par « un éclair de lumière blanche ». Après le « flash », elle est surprise de trouver devant elle un homme qui lui adresse la parole. A cette première rencontre va s’ajouter celle avec trois « géants » d’environ 2,35 mètres. Tous quatre lui demandent des livres. N’importe quels livres… Elle leur remettra de vieux livres et journaux, quelques spécimens de pièces et billets de l’époque. Effrayée, Rose se montre quand même curieuse face à ces visiteurs et ils l’informent qu’ils viennent des étoiles. Elle voit également un engin gris mat, énorme, de la forme d’un immense « canotier », immobile dans les airs à plus d’un mètre du sol et qui semble attendre, du moins le suppose-t-elle, son équipage.
Au fil de la discussion, l’individu de taille normale lui révèle qu’il serait en réalité le seul Terrien du groupe. Il serait même de nationalité française mais vivrait avec les extraterrestres depuis 20 ans. En outre, dans leur monde, le temps ne s’écoulerait pas de façon similaire à celui de notre planète. Lorsqu’il invite Rose C. à suivre la même voie que lui, celle-ci refuse en songeant à sa famille qu’elle serait obligée d’abandonner.
Ils l’informent également qu’ils seraient venus sur Terre pour récolter des échantillons de plantes, de roches et d’autres matériaux dans le but d’étudier les conséquences des explosions atomiques sur l’environnement planétaire. Ils semblent très concernés par notre devenir, étant donné que « Tout ce que vous avez sur Terre, nous l’avons aussi » : tout aurait été amené par leurs lointains ancêtres[1]. C’est ainsi que nous apprenons que la Terre a été terraformée[2] et que la vie y a été introduite par ces entités. Les hommes d’aujourd’hui descendraient également d’eux mais, « au fil des générations, tout a rapetissé » sur notre planète. On peut noter au passage que l’évolution humaine semble prouver le contraire : nous sommes plus grands que nos lointains ancêtres dont nous avons retrouvé la trace sous forme de squelette par exemple.
Rose C. a aussi appris les raisons de la terraformation du globe : les extraterrestres auraient eu besoin d’une planète pénitentiaire pour y déporter, après amputation d’une partie de leurs connaissances, les criminels en tous genres. Nous serions donc, à l’image d’une bonne partie des Australiens, des descendants de prisonniers. Au moins un autre monde habité existerait dans les étoiles. Il serait peuplé de « petits hommes » spécialistes de la miniaturisation ! Les extraterrestres de Rose C. ne semblent pas non plus dépourvus de tout talent dans le domaine technologique. Elle raconte qu’elle aurait assisté, sans toujours en comprendre la raison, à des démonstrations de télékinésie, de téléportation ou de « missing-time »[3]. Enfin, lorsque la « soucoupe » décolle, un minimum de bruit est perçu, un peu comme le ronflement d’un ventilateur.
Certaines informations peuvent sembler vaguement inquiétantes. Les visiteurs, tout au long de leur discussion, font preuve d’un grand respect de la vie sous toutes ses formes (jusqu’à celle des rats qui ont envahi le placard où étaient entreposés les livres et revues). Rose C. est ainsi mise en garde : « Tous les 12 000 ans à peu près, vous (les Terriens) déclenchez un cataclysme avec vos expériences ! » S’agit-il là d’une tentative d’avertissement ? Cette phrase rejoint les théories développées au milieu des années 1990 par Graham Hancock dans « L’empreinte des dieux ». Lui aussi fait remonter à cette période la dernière grande destruction dont aurait eu à souffrir l’humanité.
Rose C. avait l’habitude de démentir toute idée selon laquelle, suite à cette expérience, elle se serait sentie missionnée d’une quelconque façon. Pourtant, le récit qu’elle fera de sa vie laisse planer un doute. Dès le lendemain de son observation, au moment de couper des lilas pour les ramener dans sa maison de banlieue, elle « sent » les fleurs se révolter contre ce « mauvais traitement » qu’elle est sur le point de leur infliger et abandonne son projet. Ce sentiment, cette perception extra-ordinaire, serait né de l’enseignement transmis par l’un des géants. Là encore, on peut être surpris par le fait que les E.B.E. avaient auparavant prélevé des échantillons de plantes…
Le monde paraît plus beau à Rose après cette visite. Tout cela ressemble fort à un conte philosophique à la Paul Coelho. On retrouve des éléments du culte chthonien, du culte de la Pachamama, la Déesse Mère, la Terre. Rose C. raconte : « Je m’agenouillai un peu comme l’on s’agenouille pour prier et je caressai la terre avec mes mains. Elle était sèche. En garrigue, c’est toujours ainsi… Je mouillai mes doigts avec de la salive et les passant sur la terre les reportai à ma bouche. Je goûtai la Terre… J’étais là comme un bébé ayant sur la langue quelques gouttes du lait de sa mère… Comme lui je goûtais la saveur de ce lait que m’offrait ma Mère la Terre… Soudain mes yeux se brouillèrent et les larmes roulèrent sur mes joues. J’étais en proie à une émotion jamais ressentie avec une telle intensité ! » Et plus loin : « J’aimais la Terre et tout ce qu’elle contenait. »
Ce témoignage, ces informations sont le fruit du travail d’une équipe de V.E.R.O.N.I.C.A. et en particulier de Charles Gouiran qui s’est très vite saisi du dossier et lui a porté une attention toute particulière. Les propos de Rose C. ont été méticuleusement recueillis avant d’être publiés.
Robert Lascols a adhéré à V.E.R.O.N.I.C.A. en 1974, alors que l’association venait de naître. Mettant un point d’honneur à toujours privilégier l’aspect matériel et concret du phénomène, il a suivi de près le travail effectué sur l’observation de Rose C. et y a même pris une part active.
Il se souvient qu’une querelle est apparue au sein de l’association quand il s’est agit de publier les résultats du travail effectué sur Rose C.. Un membre de l’association, Jean-Pierre Monteil, ayant exprimé son désir d’écrire un livre sur l’histoire de Rose C., il lui fut répondu par Charles Gouiran qu’il n’était qu’un écrivaillon et que ce travail requerrait quelqu’un de plus grande envergure. A partir de là, tous deux s’employèrent à se discréditer mutuellement jusqu’à ce que, finalement, C. Gouiran l’emporte et publie le livre.
Cet épisode est particulièrement révélateur des tensions qui pouvaient exister à l’intérieur de l’association à ce moment là.
Robert Lascols a longtemps été le gardien des archives de V.E.R.O.N.I.C.A.. Certaines informations y ont été conservées qui ne furent pas incluses dans l’ouvrage de Charles Gouiran sur Rose C..
Les enquêteurs du groupement ont pu interroger un jeune témoin, un enfant de moins de 10 ans qui résidait dans les années 1950 à Arrigas, à l’ouest du Vigan, encore dans le département du Gard mais à peine à quelques deux kilomètres de l’Hérault, qui leur a fait un récit bien étrange où il était question d’une « mamée » sortant d’un engin extraterrestre. En langage du sud, une « mamée » est une mamie, une femme d’un grand âge, une grand-mère…
D’après le témoignage de Rose C., la « mamée », c’était elle. Il y a là de quoi remettre en cause certains éléments du récit de la célèbre contactée. En effet, Rose C. est alors âgée de… 20 ans ! Comment un enfant, même fragile et perturbé par la vision d’une expérience hors du commun, pourrait-il confondre une personne jeune, à peine sortie de l’adolescence, avec une « mamée » ? Certes, les enfants éprouvent naturellement des difficultés à évaluer l’âge des adultes, mais peuvent-ils réellement confondre jeunesse et vieillesse ?
Cette information ne se trouve signalée nulle part dans l’ouvrage de Charles Gouiran. En tant que président de V.E.R.O.N.I.C.A., il est peu vraisemblable que cet aspect de l’enquête lui ait échappé mais cela reste possible. Toujours est-il que ce témoignage jette un voile sur la crédibilité du récit tel qu’il a été fait par Rose C..
Robert Lascols, qui a rencontré Rose C. en 1979, a développé à titre personnel une théorie qui cadre avec les faits. Le témoignage de l’enfant mettrait en scène la grand-mère de Rose C. Celle-ci aurait en effet témoigné d’une expérience similaire à celle de l’histoire de Rose C.. Sa petite-fille se serait ensuite appropriée le récit de son aïeule. Ainsi, sans remettre en cause l’existence d’un phénomène déclencheur, l’authenticité du témoignage de Rose C. apparaît moins évidente. Il est hélàs aujourd’hui impossible d’interroger la grand-mère, déjà décédée lorsque l’affaire fut portée à l’attention des médias.
D’autres membres de V.E.R.O.N.I.C.A. doutèrent de la version de l’histoire défendue par Charles Gouiran. Parmi ceux-ci, Michel Guichard, coiffeur nîmois décédé depuis une vingtaine d’années, dont le travail d’enquêteur s’était révélé essentiel puisque c’est lui qui avait permis de prendre connaissance de l’existence du jeune témoin et de retrouver sa trace. Ou encore Robert Asencio, qui entra en ufologie dès 1960 et fut l’un des premiers à dénoncer, avec Alain Esterle, l’imposture de l’affaire de Cergy-Pontoise[5]. Il attribue dans l’affaire Rose C. un rôle important à un grand monsieur des débuts de l’ufologie française, Henri René Guieu, plus connu sous le nom de Jimmy Guieu.
Né à Aix-en-Provence le 19 mars 1926, Jimmy Guieu fut l’un des premiers français à se pencher sur le dossier des objets volants non identifiés[6]. Jusqu’à sa mort le 2 janvier 2000, Jimmy Guieu alternera récits de science-fiction et d’ufologie. On se souviendra en particulier de son engagement en faveur de la véracité du cas de Cergy-Pontoise.
C‘est en tant qu’ami de Charles Gouiran et patron d’une maison d’édition que Jimmy Guieu intervient sur le dossier Rose C.. Mais Monsieur Asencio voit également en lui une personne qui « fabriquait des contactés ». Selon son témoignage, Jimmy Guieu introduisait des souvenirs à partir d’une simple observation, et faisait ainsi marcher le monde de l’édition. Henri Asencio n’hésite pas à déclarer que Jimmy Guieu est à l’origine de la plupart des affaires de contactés de l’époque, y compris celle de Jean Miguères[7]. Ainsi, si beaucoup des cas connus seraient des histoires montées de toutes pièces à des fins commerciales, il ne remet néanmoins pas en cause la possibilité de l’existence de véritables contactés.
Dans tous les cas, les anciens membres de V.E.R.O.N.I.C.A. qui ont accepté d’être interrogés[8] conviennent que la publication du livre Rencontre avec les extraterrestres fut aussi une affaire d’argent.
Charles Gouiran, à qui certains membres de V.E.R.O.N.I.C.A. reprochèrent dans les années 1970 d’avoir travaillé trop vite et publié trop tôt, était réputé pour avoir du mal à accepter que l’on critique ses méthodes de travail[9]. Les témoignages reçus par l’auteur semblent indiquer qu’il s’était enflammé en prenant connaissance du récit de Rose C. et qu’il n’avait pas su rester objectif par la suite.
C’est en tous cas à partir de cette histoire que les dissensions prirent de l’ampleur au sein de l’association. Des cellules virent le jour, les informations furent cloisonnées de peur que certaines ne filtrent jusqu’à Jimmy Guieu. La confiance n’était plus de rigueur.
[1] « Rencontre avec les extraterrestres », Editions du Rocher, 1979, page 39.
[2] Processus qui consiste à transformer un environnement afin de le rendre viable.
[3] Temps manquant.
[5] Rappelons qu’il s’agissait ici d’un faux cas d’enlèvement, dont les protagonistes finirent par avouer qu’il s’agissait d’un canular. Lire à ce sujet Contacts ovni Cergy-Pontoise, par J. Guieu, éditions du Rocher, 1980.
[6] A lire absolument, son premier ouvrage d’ufologie, Les Soucoupes Volantes viennent d’un Autre Monde, aux éditions Fleuve Noir, 1954.
[7] Voir, entre autres, J’ai été le cobaye des extra-terrestres, de Jean Miguères, 1977, éditions Promazur-RG, collection « Connaissance de l’étrange ».
[8] Un seul a refusé.
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Re: L'affaire Rose C: la grande imposture.
Dim 01 Avr 2012, 12:22
L'histoire de Rose C. : une géniale imposture.
"Rencontre avec les Extra-terrestres" a été publié en 1979 par Rose C. aux éditions du Rocher dans la collection "les carrefours de l'étrange" dirigée par Jimmy Guieu. Préface de Guy Tarade, enquète de charles Gouiran.Rose C. (de son vrai nom Roselyne Colle) a réussi à rendre son histoire crédible (du moins aux yeux des ufologues...) en usant essentiellement d'un solide sens de la psychologie mis au service de la manipulation de ses interlocuteurs et, d'autre part, d'une astuce tellement simple qu'une fois celle-çi exposée on restera admiratif devant la capacité de cette femme à monter de toutes pièces un aussi fantastique canular sur quelque chose qu'il est aussi aisé de dévoiler.
Bien entendu, il y aura toujours des irréductibles qui expliqueront que cela « ne prouve rien » tout comme il y a des irréductibles qui expliquent que le fait qu'un magicien puisse tordre des clés par une astuce de prestidigitateur ne prouve pas qu'il soit impossible de tordre des clés par la pensée. Rappelons que ceux qui affirment, ou plus exactement affirmaient (la mode Uri Geller est passée) tordre des clés par la pensée, affirmaient aussi qu'il était impossible d'en faire autant sans pouvoirs paranormaux... jusqu'à ce que justement des magiciens, dont Gérard Majax en France, en fassent autant qu'eux, mais sans aucun pouvoir paranormal. Il en ira de même pour les indécrottables inconditionnels de Rose C.
Nous nous adressons donc ici non pas à ceux qui veulent prouver la véracité de son histoire mais à ceux qui veulent savoir si cette histoire peut avoir une autre explication qu'une rocambolesque rencontre nocturne avec des Extra-Terrestres. Ceux-là pourront constater qu'il n'y a pas du tout besoin de visiteurs de l'espace pour réunir des « preuves » absolument toutes identiques à celles attestant d'une « véritable » rencontre du troisième type comme celle décrite par Rose C.
La manipulation psychologique tient une place d'honneur dans le montage du canular de Rose C.
Nous le déconstruirons donc selon le même procédé manipulatoire : il n'y a pas de raison que seuls les menteurs aient le droit de manipuler leurs lecteurs. La différence fondamentale ici, c'est que nous avouons d'emblée la manipulation. Nous aurions pu, dès le départ, vous exposer la géniale astuce sur laquelle repose toute l'affaire. Cela n'aurait pas rendu hommage au talent déployé par Rose C., personnage truculent qu'il serait dommage de ravaler au rang de banale menteuse. Elle a menti, certes, mais essentiellement à ceux qui voulaient qu'on leur mente. Et pour les autres, elle n'a pas cherché particulièrement à les escroquer en fondant une secte ou en multipliant conférences et livres comme a si bien su le faire Claude « Raël » Vorilhon.
L'éditeur du livre de Rose C. a fait des affaires, on ne peut pas le lui reprocher. Rose C. a gagné des droits d'auteurs : ils étaient mérités car elle fut effectivement l'auteur de toute l'histoire. Les lecteurs ont pu se délecter d'une histoire hors du commun : ils avaient acheté le livre dans ce but. A la base de tout cela il y a un bon gros mensonge, certes, certes... mais, tout comptes faits, l'escroquerie fut finalement bien plus une monumentale galéjade qu'une véritable escroquerie.
Nous commencerons par analyser son texte pour mettre en lumière la façon particulièrement subtile dont elle place dans l'esprit du lecteur la poutre maîtresse qui va soutenir tout son édifice imaginaire. Rose C. a déployé un talent remarquable dans l'élaboration de son mensonge, en construisant, petit à petit, au fil des mots, et sans avoir l'air d'y toucher, l'élément central porteur de son histoire.
Nous analyserons ensuite les éléments extérieurs à l'histoire qui, tous, renforcent la « véracité » de son récit. Ce n'est qu'à la fin que nous dévoilerons « le pot à la Rose », la génialissime et simplissime astuce que Rose C. a utilisée pour berner son auditoire.
Vous pouvez bien entendu aller directement à la fin de l'exposé pour avoir la clé immédiatement mais la solution est d'une simplicité si affligeante que vous en serez fort probablement déçu. Ce n'est pas tant l'astuce mise en oeuvre par Rose C. qu'il faut connaître mais plutôt la façon dont cette astuce a été magistralement exploitée.
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Re: L'affaire Rose C: la grande imposture.
Dim 01 Avr 2012, 12:25
Le cas de Rose C. (1952)
Rose C. racontait son incroyable contact du 3ème type dans son ouvrage : « Rencontre avec les Extraterrestres ».
Plusieurs ufologues, impressionnés par l’apparente sincérité de la jeune femme et par les traces physiques qu’elle a engendré, ont enquêté sur ce cas exceptionnel. La synthèse des documents sur une affaire de plus de 50 ans !
Rencontre avec des entités inconnues
C’est le 11 avril 1952 que Rose C., alors âgée de 24 ans, eut sa 1ère expérience de contact avec des êtres étrangers à notre planète.
Ce jour-là, elle s’était rendue à bicyclette, accompagnée de ses chiens, dans le cabanon isolé que possédait sa famille en pleine garrigue, à quelques kilomètres de Nîmes. Peu après minuit, elle fut tirée de son sommeil par le grattement de patte de l’un des chiens contre la porte du cabanon. Il réussit à soulever le loquet et à ouvrir la porte, après quoi il s’élança silencieusement au-dehors. L’autre chien lui emboîta le pas et, sans un seul aboiement, tous deux disparurent dans l’obscurité. Encore à moitié endormie, Rose se leva, enfila son imperméable, attrapa sa lampe de poche et sortit du cabanon. Elle venait de franchir quelques mètres en direction de l’autre cabanon, celui qui ne contenait que quelques vieux livres vermoulus, lorsqu’elle fut éblouie par une violente lumière blanche, comme une sorte de flash. Elle entendit une voix plutôt claire et posée dire :
« Que faites-vous ici ? »
« Et vous-même ? »,
Répliqua-t-elle en s’adressant au jeune homme qui se tenait en face d’elle, après avoir braqué le faisceau de sa lampe de poche sur le visage de ce dernier. Cet individu, mesurant environ 1m75, ne semblait manifester aucune agressivité envers elle. Elle déclara qu’elle était là sur ses terres et qu’elle aimerait savoir ce qu’il y faisait à pareille heure. Elle demanda où étaient passés ses chiens. Ces derniers réapparurent au moment où elle posait la question ! Elle entendit un léger bruit derrière elle, qui la fit se retourner et hurler de frayeur. Un être de 2m30 à 2m40 de hauteur se tenait près d’elle et l’attrapa par le cou avec des mains énormes…
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Les géants et leur interprète humain…
Il y avait 2 “géants” : le plus grand des 2 s’adressa au jeune homme qui était avec eux dans une langue incompréhensible. Ce dernier déclara à Rose qu’elle n’avait rien à craindre d’eux, qu’ils étaient pacifiques, et que ses amis voulaient seulement savoir si elle avait quelques livres à leur donner. Alors qu’ils se dirigeaient tous les 4 vers l’autre cabanon (où se trouvaient les vieux livres), un 3ème géant apparut. Fait étrange, les chiens allèrent à sa rencontre comme s’ils le connaissaient bien. A la question posée par Rose sur la provenance des visiteurs, l’ homme répondit, en levant les yeux vers le ciel, qu’ils venaient “de là-haut”, mais ni de la Lune, ni de Mars. Elle demanda ensuite comment ils étaient venus sur Terre ; l’individu braqua alors un court instant le faisceau d’un appareil sur un coin du terrain qui s’illumina brusquement comme en plein jour. Rose aperçut alors un énorme objet circulaire, d’un gris mat, couleur ardoise, qui avait la forme d’un immense canotier et qui semblait en suspension dans l’air à environ 1 m du sol, sans appui ni ancrage sur la terre ferme. Elle ouvrit la porte du réduit et les 3 géants lui emboîtèrent le pas. Ces géants étaient beaux, avaient la peau mate et ressemblaient un peu à des Hindous. Ils étaient vêtus d’une combinaison claire métallisée et équipés de sortes de pataugas. Il sembla à Rose qu’ils devaient chausser au moins du 60 ! Celui qui paraissait être le chef portait au haut du front un objet scintillant ressemblant à une grosse pierre précieuse hémisphérique légèrement allongée. Autour du cou passait une courroie à laquelle était accrochée à la hauteur de l’estomac une boîte noire équipée de boutons. L’homme, qui parlait un français parfait, servait donc d’interprète aux 3 géants. Ces derniers expliquèrent qu’ils venaient d’un autre monde. Leur stature mise à part, ils auraient pu passer, ainsi que je viens de le préciser, pour des Hindous. 2 d’entre eux étaient des athlètes dans la force de l’âge, alors que le 3ème, qui semblait être le chef, paraissait nettement plus âgé. Il portait sur le front la demi-sphère” ci-dessus évoquée, laquelle ressemblant à « une bille de verre noire coupée en deux »… L’homme-interprète précisa à Rose qu’il avait été contacté par ces créatures 20 ans auparavant, alors qu’il était instituteur et âgé de 25 ans. Rose lui ayant fait remarquer qu’il ne paraissait pas son âge, il répondit que le temps, “là-haut”, passait beaucoup moins vite…
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Une étude scientifique et sociologique de la Terre
L’interprète lui présenta un grand sac que portait l’un des géants ; il l’entrouvrit pour montrer son contenu : des souches d’oliviers, d’amandiers, de thym, divers objets de valeur et quelques pierres. Rose ayant objecté qu’il n’y avait dans ce sac rien ne justifiant un aussi long voyage, son interlocuteur répliqua qu’ils recueillaient des échantillons en divers endroits de la planète, ce qui leur permettait d’évaluer les dégâts occasionnés par les bombes ayant explosé au Japon. L’instituteur expliqua donc, échantillons à l’appui, qu’ils étaient là pour effectuer des prélèvements de minéraux et de végétaux, afin d’évaluer la gravité des conséquences des explosions atomiques. Ce fut pour lui l’occasion de dénoncer le comportement destructeur et irréfléchi de l’Homme, son comportement insensé envers non seulement ses contemporains, mais aussi les générations futures. Il énonça aussi quelques vérités au sujet de certains grands hommes, dont la grandeur s’était construite sur d’immenses massacres et sur d’infinies misères. Quand Rose demanda pourquoi les extraterrestres n’intervenaient pas, l’instituteur lui expliqua que chaque fois qu’ils avaient tenté de le faire, rien de bon n’en avait résulté. Lors de cette rencontre particulière, Rose leur donna un exemplaire du « Comte de Monte-Cristo » (d’Alexandre Dumas), de très vieilles revues d’une association de médaillés militaires, ainsi que le journal de mode qu’elle venait d’acheter. Rose demanda à son interlocuteur humain s’il n’avait pas pensé à sa famille quand il était parti avec les visiteurs de l’Espace ; il répondit qu’il n’avait pas de proches parents, que personne ne s’était inquiété pour lui, à part quelques-uns de ses élèves. A la question : « Vous n’avez jamais regretté d’avoir quitté la Terre ? », il répondit : « Au contraire, on gagne beaucoup en la quittant ». Le jeune homme demanda à Rose si elle voulait venir avec eux. Elle eut peur que les géants l’enlèvent dans leur machine. Elle pensa à son père âgé et à sa petite fille qu’elle aimait tendrement. Elle répondit qu’elle voulait rester sur Terre. A ce moment-là, le géant à la pierre sur le front s’adressa à l’instituteur qui traduisit sa question. Il voulait savoir qui étaient ce vieil homme et cet enfant qu’il a vus dans les pensées de Rose. C’est à cet instant que cette dernière prit conscience que le géant était télépathe.
De lointains ancêtres !
Elle leur donna des détails sur sa famille. Au bout de quelques minutes, elle constata que les chiens s’étaient gentiment installés aux pieds des géants. Rose demanda innocemment s’ils avaient des chiens. On lui répondit qu’ils avaient tout ce que nous avons sur Terre et que leurs ancêtres nous avaient amenés sur cette planète. La seule différence est que tout est plus grand chez eux : leurs chats ressemblent à de petits tigres et leurs arbres sont immenses. On lui dit que les humains descendent de ces êtres, et au fil des générations tout avait rapetissé. La société d’où viennent les géants aurait ainsi aménagé une planète pour les renégats, lesquels furent déportés sur Terre. L’instituteur expliqua à Rose que des milliers d’années auparavant, les extraterrestres avaient pris possession de la Terre dans le but d’en faire une sorte de bagne destiné à ceux des leurs qui s’étaient rendus coupables de divers méfaits. L’humanité actuelle descendrait donc de ces exilés ! Ces êtres lui dirent également avoir amené notre satellite, la Lune ! Ils la trouvèrent dans une autre constellation et la transportèrent jusqu’à notre système solaire, la plaçant en orbite artificielle autour de la Terre. Le chef des visiteurs fit à l’intention de Rose une démonstration de lévitation et de téléportation. Alors qu’ils se trouvaient à l’intérieur, le chef des géants actionna les boutons de la “boîte” qu’il portait, dématérialisant une pierre qui se retrouva à l’extérieur de la bâtisse, sans que la porte eût été ouverte ! De même, il souleva ensuite à distance de grosses pierres qui flottèrent en l’air comme des ballons. La jeune fille déclara qu’une grande sagesse émanait de cette impressionnante créature. Elle apprit également que la Lune du monde de ces visiteurs-ancêtres est 3 fois plus grosse que la nôtre, et on lui révéla que tous les 12.000 ans environ la Terre subit un cataclysme déclenché par la bêtise des hommes. Il confia à Rose qu’en 9405 av. J.-C., la Terre avait été ravagée par un cataclysme provoqué par les humains. On notera que cette date correspond fort bien à l’époque de la dernière destruction de l’Atlantide, les dates données par la plupart des sources « canalisées », notamment, tournant autour de 9000 à 10.000 avant notre ère. En outre, si les humains de l’époque ont été à l’origine de la disparition de leur civilisation, cela signifie qu’ils avaient une science et une technologie avancées…
Des traces physiques et psychiques de la rencontre rapprochée
Le séjour sur Terre étant épuisant pour leur organisme, les entités s’apprêtèrent à repartir : ils montèrent dans le vaisseau, qui décolla et disparut dans un bruit assourdissant, en créant une zone de forte turbulence. A la suite de cette rencontre, Rose eut le sentiment de contacts psychiques répétés avec les personnages qu’elle avait rencontrés. Elle s’aperçut qu’elle avait, le soir, des flashs dans son cerveau, diverses inscriptions apparaissant sur un fond violet. Elle eut aussi des prémonitions de catastrophes, lesquelles se produisirent effectivement peu après. Plusieurs personnes, dont Charles Gouiran, ont constaté chez Rose, vers le milieu des années 1970, la réalité de phénomènes de précognition ou de perception extrasensorielle. On notera que ce témoin privilégié a conservé pendant sa vie une trace tangible et indélébile de cette aventure : aussitôt après cette la rencontre du 3ème type, Rose se surprit à se masser instinctivement l’annulaire droit. Quelque temps après, regardant ce doigt, elle découvrit avec stupéfaction qu’il était aussi long que le majeur ! Elle compara avec sa main gauche et parvint à la conclusion qu’à la suite de ce contact, son annulaire droit avait poussé, probablement de 8 ou 9 millimètres ! Cet annulaire droit avait grandi au point d’atteindre en quelques semaines la taille de son majeur ! Durant les 48 années ayant suivi son contact, de nombreux témoins ont confirmé que Rose possédait effectivement désormais 2 majeurs à la main droite. De plus, il y avait, au centre de la paume de la même main, une cicatrice d’environ 1 cm à 1,5 cm. Cette cicatrice protubérante ne s’est pas effacée au fil des ans. En ce qui concerne l’allongement du doigt d’une main, il s’avère nécessaire de faire le rapprochement avec d’autres cas similaires. Le 1er cas, rapporté par Joël Mesnard, s’est produit vers le mois d’avril 1969, à Balizac (Gironde). Alors qu’elle avait à peu près 17 ans, Catherine fut une nuit interrompue dans son sommeil. Elle conserve un vague souvenir de petits personnages, de couleur claire, près de la cheminée. Elle se cacha sous les couvertures. Le lendemain matin, elle portait à la cheville gauche une blessure affreuse et toute noire. Plusieurs médecins constatèrent l’existence de cette plaie. Cette blessure se cicatrisa avec une lenteur extrême, le processus de cicatrisation ayant duré à peu près 1 an et demi. Joël Mesnard ayant mentionné le cas de Rose C., Catherine tendit sa main droite : l’annulaire avait, comme chez Rose, une longueur anormale. Elle présentait donc la même anomalie que Rose C., au même doigt.
Sortie hors du corps et pyramides magiques
Peu après sa rencontre rapprochée, Rose vécu un nouvel épisode paranormal. Un jour, elle sentit que quelque chose lui empoignait la nuque ; au même moment, elle éprouva une paralysie qui s’empara progressivement de son corps, et elle se retrouva « debout à l’air libre ». Il s’agissait donc d’une sortie hors du corps. Elle aperçut, face à elle, la statue du Grand Sphinx. Il était de couleur rouge-brun. Elle vit aussi 2 grandes pyramides brillantes qui paraissaient couvertes de neige argentée. Rose fit alors la rencontre d’un étrange personnage à l’aspect majestueux et à l’apparence sévère. Il s’agissait de BELMO, un être que ses compatriotes surnommaient MERI-MEROAN, ce qui peut se traduire par « le Suprême » ou encore « le Valeureux ». Après s’être enfoncés dans le sol à l’intérieur d’un cylindre de verre, ils se retrouvèrent dans une salle taillée dans le granit. BELMO posa alors 3 questions à Rose, et celle-ci donna les bonnes réponses. Elle pu alors découvrir une pièce entièrement constituée d’or : murs, sols, immenses cubes dorés, objets bizarres… Des objets laissés par quelques sages atlantes pour servir de témoignage aux générations futures. Il y avait notamment :
Le Grand-Œuvre : il se présente sous la forme de petits grains rougeâtres. Cette poudre est capable de transmuter n’importe quel matériau en or pur.
Le Grand Séparateur : il s’agit d’un élixir de longue vie qui arrêterait le vieillissement.
Le Grand Orgue : il s’agit d’une machine faite de tuyaux enchevêtrés et tordus servant à faire tomber la pluie. La machine à orgone de W. Reich présentait, paraît-il, ces mêmes caractéristiques.
Le Grand Sens : Rose se mit en face de cette machine et sur l’écran apparut son image entourée d’une « auréole colorée, brillante, faite de ce qui semblait être des étincelles bleues et vertes ». Il s’agit donc d’un appareil permettant de révéler l’aura humaine.
Le Grand Stimulateur : un appareil destiné à retrouver « la connaissance perdue ».
Le Grand Révélateur : il permet de connaître les images du passé.
Révélations sur le Sphinx
BELMO proposa ensuite à Rose de passer certaines épreuves :
La Barque de la Connaissance : cette épreuve consistait à passer 3 jours complets dans une barque en agate.
La Passe de la Grande Confusion : BELMO proposa à Rose de la dispenser de cette épreuve se déroulant dans un lieu « où l’on ne pèse plus rien, où l’on peut même marcher sur les murs et au plafond »…
La Grande Porte : celle-ci ne pouvant être franchie qu’au terme des épreuves précédentes. On ne saura rien de la Salle de la Grande Tradition, suite au refus de Rose de passer l’épreuve de la Barque.
BELMO évoqua aussi la Bibliothèque des Sages :
Il fit allusion aux livres sacrés de THOT (le dieu scribe égyptien) et à l’étoile SIRIUS. BELMO fit aussi découvrir à Rose les différents plans, initialement conçus, du Sphinx de Gizeh : le 1er de ces plans représentait un Sphinx à 2 têtes. Celles-ci, dont l’une était plus haute que l’autre, se tournaient en quelque sorte le dos.
Le 2ème plan montrait le Sphinx tel que nous le connaissons aujourd’hui, mais intact et avec les pattes de devant bien plus courtes que celles que l’on peut voir « sur les cartes postales représentant l’énigmatique monument ». Rose fut informée que lors de la construction du Sphinx un morceau de rocher éclata, privant ainsi le Sphinx de l’une de ses têtes. Le secret du Sphinx est : le corps est animal, la tête est esprit. Le 3ème plan représentait le Sphinx à-demi immergé. Sur le poitrail sortant de l’eau, il y avait le nombre 666. On voyait, sur la tête, plusieurs piques ou pointes. Rose fut informée que ces pointes représentaient les « bannières enroulées » de 10 nations. Cela signifie que lorsque ces bannières seront réunies, la « Fin des Temps » sera proche.
Le nombre 666 représente une « entrave, une opposition à l’évolution naturelle », une immense catastrophe pour le genre humain. Quant au nez abîmé du Sphinx, Rose fut informée que ce n’était pas un soldat qui avait fait cela mais l’ancre d’un énorme navire. A cette époque-là, en effet, le Sphinx était sous l’eau. Le compagnon de Rose dévoila à celle-ci que le Sphinx fut édifié sous le règne du 1er roi égyptien : « RAAI », ce dernier ayant vécu il y a près de… 40.000 ans !
Les secrets de Gizeh !
On notera que la date de 40.000 ans, si elle est conforme avec l’idée d’une bien plus grande ancienneté du Sphinx que celle admise par les milieux officiels, n’en est pas moins conforme à celle donnée par le clairvoyant américain Edgar Cayce. En ce qui concerne la Grande Pyramide, celui-ci avait donné, ainsi que le rappelle Joel Baran, la date suivante de construction : 10.490 à 10.390 avant notre ère. Ce qui n’a évidemment rien à voir avec la date donnée par les égyptologues (et matraquée dans les médias et ouvrages scolaires) : pendant la 4ème Dynastie (2600-2500 av. J.-C.). Quant au Sphinx, il a été construit, selon les archéologues/égyptologues, par Khephren vers 2500 avant notre ère. Néanmoins, qu’il s’agisse du Sphinx ou de la Grande Pyramide, diverses contributions de chercheurs font état de datations beaucoup plus conformes à celles données par les sources paranormales. Notons que selon Edgar Cayce, la figure du Sphinx représente le portrait d’Asriario, conseiller du roi (et non, comme le pensent certains égyptologues, le visage de Khephren, voire celui de Kheops). Cela – et d’autres choses – pourra être découvert, déclara Cayce, « à la base de la patte avant gauche ». Toujours selon Cayce, Ax-Ten-Tna, 1er conservateur des archives atlantes, mit celles-ci dans des salles qui sont à mi-chemin entre le Sphinx et la Pyramide des Archives (non exhumée). Il précisa aussi que la Grande Pyramide fut construite, disait Cayce, par « l’usage de ces forces de la Nature qui permettent au fer de flotter ». On déplaçait ainsi les pierres à travers l’espace aérien. Les Atlantes apportèrent leur aide à la construction de la pyramide, et l’Atlante Hept-Supht fut l’un des responsables de cette construction…
Référence :
Le monde de l’inconnu
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