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- mathieu31Equipe du forum
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Un ciel désespérément silencieux
Mer 07 Avr 2010, 06:29
Sommes-nous vraiment seuls dans l’Univers? Une équation tente de quantifier les civilisations avancées potentiellement présentes dans la Voie lactée. Mais à quel point est-elle fiable? Car, depuis 50 ans, les scientifiques écoutent l’espace pour capter le moindre signal d’une vie extraterrestre. Et toujours rien
Un demi-siècle plus tard, N est toujours égal à 1! Au grand dam de Frank Drank et de son équation, qui décrit le nombre (N) de civilisations existant dans la Voie lactée. La seule répertoriée à ce jour reste… la nôtre. C’est le 8 avril 1960 que ce scientifique, dans la frénésie de la conquête spatiale, lance le projet Ozma en utilisant le télescope de 26 m de l’observatoire NRAO, à Green Bank, afin d’«écouter le ciel». Objectif: balayer le cosmos pour débusquer des signaux extraterrestres intelligents.
Depuis 50 ans, une centaine de programmes similaires ont été mis sur pied, d’abord dans la discrétion la plus stricte, enfin soutenus par la NASA. Le plus célèbre est SETI (pour Search for ExtraTerrestrial Intelligence); impliquant plusieurs institutions, il mène la traque avec une rigueur toute scientifique et des instruments de pointe, dont le Allen Telescope Array, un réseau de 42 antennes situé en Californie. Le tout en se départissant des visions parfois loufoques des ufologues, et en faisant participer le public: l’interface SETI@home propose à tout un chacun de mettre à disposition la puissance de son ordinateur pour aider au tri des données recueillies.
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Que vaut aujourd’hui l’équation de Drake, qui aurait été proposée en 1961 comme une boutade à l’heure du café? Que dit chacun de ses termes à l’aune des dernières avancées scientifiques? Décryptage.
Taux de formation de «soleils» dans la galaxie?
«Ce chiffre peut être bien estimé», dit Didiez Queloz, de l’Observatoire de Genève. Il y a 100 à 300 milliards d’étoiles dans la Voie lactée, qui se sont créées en 13,7 milliards d’années (l’âge de l’Univers). Frank Drake arriva donc, par division, à un taux de 10 par an. En 2006, la NASA a fait des calculs, et obtenu 7.
Fraction des étoiles qui sont accompagnées de planètes
Là aussi, la recherche a avancé. Depuis la découverte de la première exoplanète en 1995 par Didier Queloz et Michel Mayor, les astronomes ont repéré 443 planètes orbitant autour d’étoiles autres que notre Soleil. «Et des planètes de tous types, chaudes, froides, rocheuses, gazeuses, proches ou éloignées de leur soleil», précise Didier Queloz. Qui ne doute pas que «presque 100% des étoiles sont accompagnées de planètes». Son collègue Stéphane Udry se veut plus prudent: en octobre 2009, il plaçait ce taux à 40%.
Source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1b87d13e-41bc-11df-807f-15ce65b6dde2/Un_ciel_d%C3%A9sesp%C3%A9r%C3%A9ment_silencieux
Cordialement
Mathieu31
Un demi-siècle plus tard, N est toujours égal à 1! Au grand dam de Frank Drank et de son équation, qui décrit le nombre (N) de civilisations existant dans la Voie lactée. La seule répertoriée à ce jour reste… la nôtre. C’est le 8 avril 1960 que ce scientifique, dans la frénésie de la conquête spatiale, lance le projet Ozma en utilisant le télescope de 26 m de l’observatoire NRAO, à Green Bank, afin d’«écouter le ciel». Objectif: balayer le cosmos pour débusquer des signaux extraterrestres intelligents.
Depuis 50 ans, une centaine de programmes similaires ont été mis sur pied, d’abord dans la discrétion la plus stricte, enfin soutenus par la NASA. Le plus célèbre est SETI (pour Search for ExtraTerrestrial Intelligence); impliquant plusieurs institutions, il mène la traque avec une rigueur toute scientifique et des instruments de pointe, dont le Allen Telescope Array, un réseau de 42 antennes situé en Californie. Le tout en se départissant des visions parfois loufoques des ufologues, et en faisant participer le public: l’interface SETI@home propose à tout un chacun de mettre à disposition la puissance de son ordinateur pour aider au tri des données recueillies.
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Que vaut aujourd’hui l’équation de Drake, qui aurait été proposée en 1961 comme une boutade à l’heure du café? Que dit chacun de ses termes à l’aune des dernières avancées scientifiques? Décryptage.
Taux de formation de «soleils» dans la galaxie?
«Ce chiffre peut être bien estimé», dit Didiez Queloz, de l’Observatoire de Genève. Il y a 100 à 300 milliards d’étoiles dans la Voie lactée, qui se sont créées en 13,7 milliards d’années (l’âge de l’Univers). Frank Drake arriva donc, par division, à un taux de 10 par an. En 2006, la NASA a fait des calculs, et obtenu 7.
Fraction des étoiles qui sont accompagnées de planètes
Là aussi, la recherche a avancé. Depuis la découverte de la première exoplanète en 1995 par Didier Queloz et Michel Mayor, les astronomes ont repéré 443 planètes orbitant autour d’étoiles autres que notre Soleil. «Et des planètes de tous types, chaudes, froides, rocheuses, gazeuses, proches ou éloignées de leur soleil», précise Didier Queloz. Qui ne doute pas que «presque 100% des étoiles sont accompagnées de planètes». Son collègue Stéphane Udry se veut plus prudent: en octobre 2009, il plaçait ce taux à 40%.
Source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1b87d13e-41bc-11df-807f-15ce65b6dde2/Un_ciel_d%C3%A9sesp%C3%A9r%C3%A9ment_silencieux
Cordialement
Mathieu31
- jean-claudeEquipe du forum
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Mer 07 Avr 2010, 11:38
Bonjour mathieu31,
Bien sûr, ce raisonnement peut-être orienté sur d'autres techniques : et si les ondes électromagnétiques ne servaient que pour éclairer ou simuler des lumiéres sur les OVNI et que ces êtres avaient depuis longtemps pour communiquer ou commander à distance une technique que nous ne pouvons pas imaginer pour l'instant ?
Cordialemnt, Jean-Claude.
Bien sûr, ce raisonnement peut-être orienté sur d'autres techniques : et si les ondes électromagnétiques ne servaient que pour éclairer ou simuler des lumiéres sur les OVNI et que ces êtres avaient depuis longtemps pour communiquer ou commander à distance une technique que nous ne pouvons pas imaginer pour l'instant ?
Cordialemnt, Jean-Claude.
- mathieu31Equipe du forum
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Mer 07 Avr 2010, 18:08
Bonjour jean claude, je suis d'accord avec vous, notre technologie n'est peut être pas celle utilisé par d'autres civilisation. Et le temps qu'arrive nos messages, qu'on nous répondent, beaucoup d'années peuvent s'écouler, il faut aussi envoyer le message dans la bonne direction.
Il est encore trop tot je pense pour espérer avoir un contact.
Cordialement
Mathieu31
Il est encore trop tot je pense pour espérer avoir un contact.
Cordialement
Mathieu31
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Mer 07 Avr 2010, 21:57
Bonsoir mathieu31, bonsoir toutes et tous,
Quelques commentaires relatifs à ce sujet, intéressant, intitulé « Un ciel désespérément silencieux » :
En effet pour que nous puissions détecter « le moindre signal » émanant d’une "exo-civilisation", il faudrait que celui-ci ait été précisément dirigé vers nous, d’une part.
D’autre part, nous ne sommes pas en mesure de détecter une émission radio ordinaire, de puissance moyenne (du type de celle de votre station préférée, Europe 1, RTL, ou autre) émanant d’une planète gravitant autour d’une étoile, même proche. Notre capacité de détection d’un tel signal se limite à 2 voire 3 années-lumière (Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche de nous après le Soleil, se trouve à 4,2 années-lumière).
De plus le programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) constitue un ensemble de projets analysant le spectre électromagnétique provenant de l’espace dans une bande de fréquences s’étendant de 1400 à 1720 MHz, autour du "point d’eau" des radicaux H et OH … ce qui n’a rien à voir avec « le moindre signal d’une vie extraterrestre » à l’instar d’émissions du type Europe 1, RTL, ou autre.
Alors que ce programme n'a pas détecté avec certitude un signal radioélectrique émis par une intelligence extraterrestre, il a permis d’identifier plusieurs candidats (+ de 1400 !) sous forme de pics d'intensité qu’en l’état actuel de nos connaissances nous ne pouvons pas assimiler à du bruit cosmique. Les coordonnées d’émission de ces signaux ont été notées pour travail de recherche approfondi ultérieur.
Le 1er septembre 2004, une publication relayée par New Scientist désignait le candidat majeur nommé SHGb02+14a
Au-delà, comme il y eut le tam-tam, les signaux de fumée, le sémaphore, les ondes radio ne sont peut-être utilisées que pendant un court laps de temps du développement technologique d’une civilisation.
Dans le cadre de l’hypothèse de l’origine extraterrestre de celles des observations d’ovnis résistant à toutes les explications naturelles ou artificielles de facture humaine, en l’état actuel de nos connaissances, on peut en effet concevoir que des exo-civilisations qui auraient découvert le moyen de contourner la barrière luminique pour le voyage interstellaire (barrière dans le sens de nos concepts actuels), n’utiliseraient pas le support des ondes radioélectriques pour communiquer, ceci dans la mesure où la vitesse de ces ondes électromagnétiques est limitée par la barrière luminique dans notre univers observable, espace-temps "ici-maintenant".
Le modèle cosmologique bi-feuillet, bi-métrique, bi-gravifique, qui offre la possibilité du voyage interstellaire (contrairement au modèle cosmologique standard), comporte 2 univers imbriqués l’un dans l’autre mais géométriquement non-connexes. Ce qui fait que les ondes électromagnétiques se déplaçant dans l’un ne peuvent géométriquement pas se déplacer dans l’autre, et inversement. Ces 2 univers, imbriqués l’un dans l’autre, ne communiquent que par interaction gravitationnelle et alors réside un mode de communication par signaux modulés portés par des ondes gravitationnelles qui via l’univers conjugué du nôtre permettent un gain d’environ 200 par rapport au seul espace-temps qui nous est "classiquement" connu, celui de notre paradigme, de nos concepts actuels (Lire quelques notions relatives à ce modèle par exemple dans le fil de ce sujet ).
Des exo-civilisations pourraient ainsi avoir développé des systèmes mettant en œuvre et utilisant les ondes gravitationnelles, dont l’existence est incluse dans l’équation de champ de la Relativité Générale d’Einstein, mais que nous ne savons pas encore détecter ni utiliser.
Voilà comment nos "oreilles" sourdes aux ondes gravitationnelles percevraient-elles « Un ciel désespérément silencieux » !
Cordialement,
Jean
-------------------------------
Ma présentation se trouve ici
.
Quelques commentaires relatifs à ce sujet, intéressant, intitulé « Un ciel désespérément silencieux » :
Nous allons constater que cela n’est pas exactement le cas.mathieu31 a écrit: […] depuis 50 ans, les scientifiques écoutent l’espace pour capter le moindre signal d’une vie extraterrestre.
En effet pour que nous puissions détecter « le moindre signal » émanant d’une "exo-civilisation", il faudrait que celui-ci ait été précisément dirigé vers nous, d’une part.
D’autre part, nous ne sommes pas en mesure de détecter une émission radio ordinaire, de puissance moyenne (du type de celle de votre station préférée, Europe 1, RTL, ou autre) émanant d’une planète gravitant autour d’une étoile, même proche. Notre capacité de détection d’un tel signal se limite à 2 voire 3 années-lumière (Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche de nous après le Soleil, se trouve à 4,2 années-lumière).
De plus le programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) constitue un ensemble de projets analysant le spectre électromagnétique provenant de l’espace dans une bande de fréquences s’étendant de 1400 à 1720 MHz, autour du "point d’eau" des radicaux H et OH … ce qui n’a rien à voir avec « le moindre signal d’une vie extraterrestre » à l’instar d’émissions du type Europe 1, RTL, ou autre.
Ce n’est pas non plus tout à fait le cas.mathieu31 a écrit: Et toujours rien
Alors que ce programme n'a pas détecté avec certitude un signal radioélectrique émis par une intelligence extraterrestre, il a permis d’identifier plusieurs candidats (+ de 1400 !) sous forme de pics d'intensité qu’en l’état actuel de nos connaissances nous ne pouvons pas assimiler à du bruit cosmique. Les coordonnées d’émission de ces signaux ont été notées pour travail de recherche approfondi ultérieur.
Le 1er septembre 2004, une publication relayée par New Scientist désignait le candidat majeur nommé SHGb02+14a
Au-delà, comme il y eut le tam-tam, les signaux de fumée, le sémaphore, les ondes radio ne sont peut-être utilisées que pendant un court laps de temps du développement technologique d’une civilisation.
Dans le cadre de l’hypothèse de l’origine extraterrestre de celles des observations d’ovnis résistant à toutes les explications naturelles ou artificielles de facture humaine, en l’état actuel de nos connaissances, on peut en effet concevoir que des exo-civilisations qui auraient découvert le moyen de contourner la barrière luminique pour le voyage interstellaire (barrière dans le sens de nos concepts actuels), n’utiliseraient pas le support des ondes radioélectriques pour communiquer, ceci dans la mesure où la vitesse de ces ondes électromagnétiques est limitée par la barrière luminique dans notre univers observable, espace-temps "ici-maintenant".
Le modèle cosmologique bi-feuillet, bi-métrique, bi-gravifique, qui offre la possibilité du voyage interstellaire (contrairement au modèle cosmologique standard), comporte 2 univers imbriqués l’un dans l’autre mais géométriquement non-connexes. Ce qui fait que les ondes électromagnétiques se déplaçant dans l’un ne peuvent géométriquement pas se déplacer dans l’autre, et inversement. Ces 2 univers, imbriqués l’un dans l’autre, ne communiquent que par interaction gravitationnelle et alors réside un mode de communication par signaux modulés portés par des ondes gravitationnelles qui via l’univers conjugué du nôtre permettent un gain d’environ 200 par rapport au seul espace-temps qui nous est "classiquement" connu, celui de notre paradigme, de nos concepts actuels (Lire quelques notions relatives à ce modèle par exemple dans le fil de ce sujet ).
Des exo-civilisations pourraient ainsi avoir développé des systèmes mettant en œuvre et utilisant les ondes gravitationnelles, dont l’existence est incluse dans l’équation de champ de la Relativité Générale d’Einstein, mais que nous ne savons pas encore détecter ni utiliser.
Voilà comment nos "oreilles" sourdes aux ondes gravitationnelles percevraient-elles « Un ciel désespérément silencieux » !
Cordialement,
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- jean-claudeEquipe du forum
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Jeu 08 Avr 2010, 11:43
Bonjour à vous toutes et tous,
Merci Jean Curnonix pour ces explications qui demandent tout de même un bon niveau scientifique, voire plus !
J'en profite pour évoquer une situation qui me semble difficile à comprendre, du moins sans bagages scientifiques !
Dans une piéce noire avec un miroir, j'allume une torche électrique munie d'une ampoule a incandescence, celle-ci émet des "photons" à une certaine fréquence en rapport avec la nature de l'ampoule, cette lumiére est de la même famille que les ondes hertzienne ou ondes électromagnétique, la différence étant de l'ordre de la fréquence beaucoup plus élevée pour la lumiére que pour les ondes radioélectriques 'j"espére ne pas dire de bêtises et reprennez-moi sans hésiter dans le cas contraire, donc ce rayon lumineux éclaire la piéce et si je regarde la torche là ou sortent les photons, je suis éblouis, si je regarde la glace là ou se reflète le rayon de photons, je suis éblouis de la même façon même si le rayon est un peu mois puissant ce qui je pense est dû aux pertes MAIS voilà ma question:
la quantitée de lumiére ressentie est supérieure à la quantitée de lumiére rélle émise par ma torche, ma torche ébloui si je la regarde directement et elle ébloui si je la regarde dans la glace, pourtant la quantité de lumiére totale générée par ma torche est égale à ma torche seule et pourtant la piéce semble plus éclairée avec ce reflet dans la glace, donc je ne comprend pas ce phénomène et je pense que vous pourrez aisément dénouer ces interrogations!
Encore bravo pour vos explications.
Cordialement,
Jean-Claude.
Merci Jean Curnonix pour ces explications qui demandent tout de même un bon niveau scientifique, voire plus !
J'en profite pour évoquer une situation qui me semble difficile à comprendre, du moins sans bagages scientifiques !
Dans une piéce noire avec un miroir, j'allume une torche électrique munie d'une ampoule a incandescence, celle-ci émet des "photons" à une certaine fréquence en rapport avec la nature de l'ampoule, cette lumiére est de la même famille que les ondes hertzienne ou ondes électromagnétique, la différence étant de l'ordre de la fréquence beaucoup plus élevée pour la lumiére que pour les ondes radioélectriques 'j"espére ne pas dire de bêtises et reprennez-moi sans hésiter dans le cas contraire, donc ce rayon lumineux éclaire la piéce et si je regarde la torche là ou sortent les photons, je suis éblouis, si je regarde la glace là ou se reflète le rayon de photons, je suis éblouis de la même façon même si le rayon est un peu mois puissant ce qui je pense est dû aux pertes MAIS voilà ma question:
la quantitée de lumiére ressentie est supérieure à la quantitée de lumiére rélle émise par ma torche, ma torche ébloui si je la regarde directement et elle ébloui si je la regarde dans la glace, pourtant la quantité de lumiére totale générée par ma torche est égale à ma torche seule et pourtant la piéce semble plus éclairée avec ce reflet dans la glace, donc je ne comprend pas ce phénomène et je pense que vous pourrez aisément dénouer ces interrogations!
Encore bravo pour vos explications.
Cordialement,
Jean-Claude.
- M51M51Equipe du forum
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Jeu 08 Avr 2010, 12:12
Le ciel est-il désespérément vide ? Merci à Jean de nous rappeler que nous n’avons peut-être pas bien écouté ou pas avec les bons instruments. On trouvera dans le document suivant que je trouve remarquable une synthèse des différentes hypothèses venant apporter une réponse à cette question et des solutions à cet apparent paradoxe de Fermi. L’histoire est en train de s’écrire pour ceux qui savent reconnaitre les signes avant coureur d’un destin souverain :
Fermi's Paradox - The Last Challenge for Copernicanism?
http://arxiv.org/abs/0907.3432
Morceaux choisis: Les solutions au paradoxe de Fermi.
1. Les UFOs sont d’origine extraterrestre (Hyneck 1972).
2. La création spéciale de la Terre et de l’humanité par un esprit cosmique dans une optique téléologique (Alfred Russell Wallace (1903), Crow (1999), Dick (2000, 2003)
3. L’hypothèse de Ball(1973) du Zoo cosmique et de l’interdiction du contact avec la Terre Fogg (1987).
4. La panspermie directe, la terre aurait été visitée il y a très longtemps et nous serions les descendants de ce contact, Crick and Orgel (1973). Une autre version consiste à considérer que notre planète a été intentionnellement « fécondée » par des microorganismes d’une origine extérieure. Nous serions alors nous-mêmes des aliens! Lovecraft 2005 [1931])
5. L’hypothèse du planétarium de Baxter (2000) suggérant que nos observations astronomiques ne représentent pas la réalité mais sont une forme d’illusions créées par une civilisation avancée maitrisant la matière et l’énergie à une échelle galactique Reynolds (2004).
6. L’hypothèse de la simulation de Bostrom (2003). Nous vivons dans une simulation d’ordinateur d’une civilisation technologique avancée habitant l’univers réel.
Les solutions néo catastrophiques :
1. L’hypothèse de l’autodestruction nucléaire(cf. von Hoerner 1978),
2. L’auto destruction par d’autres technologies (biotechnologie, nanotechnologie, intelligence artificielle, geoengineering).
3. L’holocauste écologique. Notre système solaire et les zones habitables correspondraient à l’effondrement de civilisations avancées originelles ayant consommé toutes leurs ressources locales.
4. Les risques naturels! Pluies cométaires, bombardement d’astéroïdes (Clube and Napier 1984, 1990, Chyba 1997), super volcanisme (Rampino 2002), Supernovae proche (Terry and Tucker 1968, Gehrels et al. 2003) ou quelques autres catastrophes plus exotiques (Clarke 1981). Nibiru pourrait-être mise dans ce lot.
5. L’hypothèse de la transition de phase. (Annis 1999a, Cirkovic 2004b, Cirkovic and Vukotic 2008) et les phénomènes de resynchronisation à travers des GRB (Gamma Ray Burst).
6. L’hypothèse des sondes tueuses Tipler’s (1980, 1981) ou scénario évoquant une altération dans la réplication des sondes de von Neumann transformant celles-ci en véritable outil de destruction de la vie.
7. La liberté est l’esclavage ou la transformation de sociétés planétaires en microcosmes totalitaires et complètement fermés sur eux-mêmes. (Lem 1987).
8. L’hypothèse de la transcendance. Les sociétés technologiques avancées se transforment en quelque chose d’autre, de plus subtil évoluant alors dans une sphère différente et c’est pour cela que nous ne les « voyons pas » mais elles sont bien présentes. C’est ma préférée et je dois avouer que l’on retrouve un petit air ummite.
Pendant que certains s’interrogent sur l’existence d’un hypothétique signal envoyé par nos voisins de l’espace d’autres préparent la réponse :
http://www.astrobio.net/exclusive/3444/how-to-respond-when-et-says-hello
Ou cherche sur Terre et dans le système solaire les traces de leurs passages SETA(Search for Extraterrestrial Artifacts)!
http://en.wikipedia.org/wiki/Remote_sensing
http://www.astronet.ru:8101/db/msg/1177358/e-index.html
http://www.daviddarling.info/encyclopedia/A/Arkhipov.html
Fermi's Paradox - The Last Challenge for Copernicanism?
http://arxiv.org/abs/0907.3432
Morceaux choisis: Les solutions au paradoxe de Fermi.
1. Les UFOs sont d’origine extraterrestre (Hyneck 1972).
2. La création spéciale de la Terre et de l’humanité par un esprit cosmique dans une optique téléologique (Alfred Russell Wallace (1903), Crow (1999), Dick (2000, 2003)
3. L’hypothèse de Ball(1973) du Zoo cosmique et de l’interdiction du contact avec la Terre Fogg (1987).
4. La panspermie directe, la terre aurait été visitée il y a très longtemps et nous serions les descendants de ce contact, Crick and Orgel (1973). Une autre version consiste à considérer que notre planète a été intentionnellement « fécondée » par des microorganismes d’une origine extérieure. Nous serions alors nous-mêmes des aliens! Lovecraft 2005 [1931])
5. L’hypothèse du planétarium de Baxter (2000) suggérant que nos observations astronomiques ne représentent pas la réalité mais sont une forme d’illusions créées par une civilisation avancée maitrisant la matière et l’énergie à une échelle galactique Reynolds (2004).
6. L’hypothèse de la simulation de Bostrom (2003). Nous vivons dans une simulation d’ordinateur d’une civilisation technologique avancée habitant l’univers réel.
Les solutions néo catastrophiques :
1. L’hypothèse de l’autodestruction nucléaire(cf. von Hoerner 1978),
2. L’auto destruction par d’autres technologies (biotechnologie, nanotechnologie, intelligence artificielle, geoengineering).
3. L’holocauste écologique. Notre système solaire et les zones habitables correspondraient à l’effondrement de civilisations avancées originelles ayant consommé toutes leurs ressources locales.
4. Les risques naturels! Pluies cométaires, bombardement d’astéroïdes (Clube and Napier 1984, 1990, Chyba 1997), super volcanisme (Rampino 2002), Supernovae proche (Terry and Tucker 1968, Gehrels et al. 2003) ou quelques autres catastrophes plus exotiques (Clarke 1981). Nibiru pourrait-être mise dans ce lot.
5. L’hypothèse de la transition de phase. (Annis 1999a, Cirkovic 2004b, Cirkovic and Vukotic 2008) et les phénomènes de resynchronisation à travers des GRB (Gamma Ray Burst).
6. L’hypothèse des sondes tueuses Tipler’s (1980, 1981) ou scénario évoquant une altération dans la réplication des sondes de von Neumann transformant celles-ci en véritable outil de destruction de la vie.
7. La liberté est l’esclavage ou la transformation de sociétés planétaires en microcosmes totalitaires et complètement fermés sur eux-mêmes. (Lem 1987).
8. L’hypothèse de la transcendance. Les sociétés technologiques avancées se transforment en quelque chose d’autre, de plus subtil évoluant alors dans une sphère différente et c’est pour cela que nous ne les « voyons pas » mais elles sont bien présentes. C’est ma préférée et je dois avouer que l’on retrouve un petit air ummite.
Pendant que certains s’interrogent sur l’existence d’un hypothétique signal envoyé par nos voisins de l’espace d’autres préparent la réponse :
http://www.astrobio.net/exclusive/3444/how-to-respond-when-et-says-hello
Ou cherche sur Terre et dans le système solaire les traces de leurs passages SETA(Search for Extraterrestrial Artifacts)!
http://en.wikipedia.org/wiki/Remote_sensing
http://www.astronet.ru:8101/db/msg/1177358/e-index.html
http://www.daviddarling.info/encyclopedia/A/Arkhipov.html
A Ukrainian radio astronomer and astrophysicist who has been prominent in the field of SETA (Search for Extraterrestrial Artifacts).
- Je4n4Nouveau membre
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Ven 09 Avr 2010, 01:09
Bonjour à tous et à toutes,
Comme le dit justement Jean Curnonix, nous ne savons pas encore détecter ni utiliser les ondes gravitationnelles.
Ici , le mot le plus important est "encore". Il nous invite au voyage le plus extraordinaire qui soit : une nouvelle conquête technologique, et scientifique.
Nous devons nous préparer pour opérer une telle percée. Ne devrons-nous pas préalablement remettre en question nos concepts jusqu'à leurs fondements : les mathématiques, la géométrie et la logique?
N'est-il pas temps de trouver et diffuser de nouveaux outils conceptuels pour regarder du bon côté de la lorgnette et observer ce qui se passe de l'autre côté du miroir?
Cordialement
Je4n4
Comme le dit justement Jean Curnonix, nous ne savons pas encore détecter ni utiliser les ondes gravitationnelles.
Ici , le mot le plus important est "encore". Il nous invite au voyage le plus extraordinaire qui soit : une nouvelle conquête technologique, et scientifique.
Nous devons nous préparer pour opérer une telle percée. Ne devrons-nous pas préalablement remettre en question nos concepts jusqu'à leurs fondements : les mathématiques, la géométrie et la logique?
N'est-il pas temps de trouver et diffuser de nouveaux outils conceptuels pour regarder du bon côté de la lorgnette et observer ce qui se passe de l'autre côté du miroir?
Cordialement
Je4n4
- Pierre31Equipe du forum
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Ven 09 Avr 2010, 12:55
Je4n4 a écrit:
Nous devons nous préparer pour opérer une telle percée. Ne devrons-nous pas préalablement remettre en question nos concepts jusqu'à leurs fondements : les mathématiques, la géométrie et la logique?
N'est-il pas temps de trouver et diffuser de nouveaux outils conceptuels pour regarder du bon côté de la lorgnette et observer ce qui se passe de l'autre côté du miroir?
Cordialement
Je4n4
C'est dans le cadre de la relativité générale qu'EInstein put prédire les ondes gravitationnelles . Par conséquent nous avons déjà des outils mathématiques et une géométrie (celle de l'espace temps) satisfaisants dans ce domaine. Mais ce que nous n'avons pas, c'est une technologie complète pour exploiter ces ondes (en réception et en émission).
Certes nous commençons à mettre en place des équipements (projets VIRGO, LIGO, GEO) pour détecter le passage d'une onde gravitationnelle. Ce sont des interféromètres dont les branches ont plusieurs kilomètres de long et qui sont extrêmement délicats à mettre en œuvre car ils sont perturbés par la moindre vibration.
Quant à émettre des ondes gravitationnelles qui aient une chance d'être perçues par d'hypothétiques civilisations extra terrestres suffisamment avancées, les énergies à mettre en œuvre sont absolument énormes. Pour donner une idée, le genre d'évènements que VIRGO cherche à détecter, c'est la fusion de deux trous noirs ou l'explosion d'une supernovae, c'est à dire des évènements ou il y a des mouvements d'énormes quantité de matière (=énergie).
En résumé, les technologies nécessaires pour exploiter les ondes gravitationnelles n'en sont qu'au stade du balbutiement, et c'est déjà très compliqué . Mais nul doute que cela va évoluer.
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- Je4n4Nouveau membre
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Sam 10 Avr 2010, 01:24
Quant à émettre des ondes gravitationnelles qui aient une chance d'être perçues par d'hypothétiques civilisations extra terrestres suffisamment avancées
Si elles sont suffisamment avancées peut-être sont-elles à notre porte? Hypothèse que ne pourrait guère écarter un membre de ce forum.
Lors nul besoin de cette technologie futuriste pour communiquer avec eux ( ils doivent savoir lire )
Par contre ils en ont certainement besoin pour garder contact avec la maison et rendre compte de nos progrès.
Gageons qu'ils font suivre certains de nos messages électroniques à leur ordinateur central plus vite que la lumière.
Ainsi ce message peut-il aboutir à quelques années-lumière de la Terre dans quelques jours...
Logique.
Profitons-en pour adresser un grand bonjour à tous nos amis si loins de nous mais aussi si proches.
Cordialement
Je4n4
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Sam 10 Avr 2010, 09:50
Espérons que ton message de bienveillance leur sera agréable et qu'ils répondront
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