- Benjamin.dResponsable du forum
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Les Toltèques (Mexique)
Mar 06 Nov 2007, 18:02
Les Toltèques (Mexique)
Entre le Xème siècle avant J.C. et le XIIème siècle (Mexique)
Les Atlantes de Tula
Les Toltèques (provient du nahuatl et désigne « maîtres bâtisseurs ») étaient un peuple qui vécut surtout entre 1000 et 1300 après JC autour de sa capitale Tula près de Teotihuacán au Mexique. Les Aztèques se voudront leurs successeurs. Les Toltèques ont pour origine un peuple militaire-nomade qui regroupait aussi les ancêtres des Chichimèques. Ce peuple a d'ailleurs pillé Teotihuacan vers l'an 750. Ils se sont ensuite sédentarisés.
Ils étaient établis sur le plateau central (dans la zone que recouvrent aujourd'hui les États mexicains de Tlaxcala, Hidalgo, México, Morelos et Puebla). Une caste militaire, remplaçant celle religieuse, contrôlait la société.
Teotihuacán au Mexique
Leur capitale, Tula, est conquise par les Chichimèques en 1168.Les céramiques de Mayapán et Matlazinca utilisent encore leur symbolique. Les céramiques toltèques, renommées, ont été retrouvée dans des endroits éloignés de leur territoire comme au Costa Rica.Dans les légendes nahuatl, les Toltèques sont censés être à l'origine de toute civilisation (c'est pourquoi on les nommes artistes ou maîtres batisseurs). Les aztèques pour affirmer leur supériorité se sont donc prétendu leurs descendants.
Les ruines de la cité de Tula se situent à 80 km au nord de Mexico. Aux alentours de l'an 1000, Tula était la capitale mythique des Toltèques, un peuple de guerriers venus du nord et dont nous ne connaissons guère les origines, pour conquérir de nouvelles terres et qui fonda là sa capitale, sous le règne de leur chef dénommé Mixcoátl. Ces envahisseurs dont l'origine est certainement Chichimèque (terme qui désigne un ensemble assez large de groupes nomades qu'une tribu ou une ethnie précise). Ce sont donc les descendants de ces barbares qui accoucheront pourtant d'une culture à la vie et aux mœurs raffinées d'après les légendes et vestiges qu'ils nous ont laissés comme à Tula.
Teotihuacán au Mexique
Leurs emblèmes sont l'aigle et le jaguar, qui symbolise les hauts plateaux du centre et la plaine côtière du golfe où ils étendirent leur influence. Ils passent pour avoir inventé la peinture et l'art de la fresque, la sculpture, la poésie et donc d'avoir été les premiers à avoir su maîtriser l'écriture. Il faut bien sûr modérer la vision d'une culture naissante, venue de nulle part, et déjà maîtresse d'elle-même. Les archéologues ont montré que la réalité était bien plus complexe et que, de tout temps, les différentes cultures de l'Amérique centrale se sont rencontrées, combattues, associées, mélangées... Toutes ces cultures n'ont d'ailleurs pas toujours laissé de traces. Le régime politique était féodal et les conflits fréquents. Lorsque les Toltèques arrivèrent à Teotihuacán, suite à leur migration, et pour nous vers l'an 1000, la cité était déjà abandonnée depuis près de trois siècles... On ne sait quelle guerre ou cataclysme a pu vider l'endroit de tous ses habitants. On a retrouvé récemment les traces d'un grand incendie dans la cité. Les Toltèques ont investi une ville fantôme et très vite lui ont redonné vie. Ils reconstituèrent en partie l'héritage de ces ancêtres prestigieux dont ils ne savait presque rien. Ils fondèrent leur nouvelle capitale, Tula, 50 Km plus au nord-ouest, et, en deux siècles, bâtirent un empire puissant s'étendant sur tout le centre du Mexique.
Jaguar d inspiration Toltèque
L'histoire se répète. Plus tard, les Aztèques imiteront leur culture. Leur religion aussi. C'est d'eux qu'ils tiennent la croyance en "Quetzalcoátl". Ce Dieu qui traverse toute la mythologie précolombienne et qui semble avoir vraiment existé : on pense qu'il s'agit du fils de Mixcoátl qui, devenu le maître spirituel des Toltèques, repris le nom de ce dieu déjà vénéré depuis des siècles mais sans importance particulière et qui par sa propre histoire, funeste d'ailleurs, fit renaître la légende du "Serpent à Plume" en créant involontairement la confusion dans l'esprit de ses contemporains. Renversé par ses ennemis qui adoraient des dieux sanguinaires, il dû s'exiler et se retrouva finalement dans le Yucatán où il fut accueilli puis vénéré, là aussi, par les Mayas... On peut le considérer comme une sorte de Bouddha ou de Jésus Christ qui réussit à focaliser sur lui toutes le respect et toutes les craintes de ses contemporains.
Serpent Wall
Un mythe : il eut plusieurs vies... Et il a déjà détruit quatre fois ce monde ! Et la cinquième est proche... La comète de 1519 annonçait-elle son retour ? On le vénère surtout pour le don qu'il fit aux hommes de l'âme et de la morale. C'est en son honneur que les Toltèques systématisèrent le sacrifice humain car c'est lui qui régénère la nature, qui règle le cycle des saisons, qui permet la vie de la communauté. Il fallait l'honorer dignement en lui offrant le seul breuvage qu'il réclamait... le sang humain.
Entre le Xème siècle avant J.C. et le XIIème siècle (Mexique)
Les Atlantes de Tula
Les Toltèques (provient du nahuatl et désigne « maîtres bâtisseurs ») étaient un peuple qui vécut surtout entre 1000 et 1300 après JC autour de sa capitale Tula près de Teotihuacán au Mexique. Les Aztèques se voudront leurs successeurs. Les Toltèques ont pour origine un peuple militaire-nomade qui regroupait aussi les ancêtres des Chichimèques. Ce peuple a d'ailleurs pillé Teotihuacan vers l'an 750. Ils se sont ensuite sédentarisés.
Ils étaient établis sur le plateau central (dans la zone que recouvrent aujourd'hui les États mexicains de Tlaxcala, Hidalgo, México, Morelos et Puebla). Une caste militaire, remplaçant celle religieuse, contrôlait la société.
Teotihuacán au Mexique
Leur capitale, Tula, est conquise par les Chichimèques en 1168.Les céramiques de Mayapán et Matlazinca utilisent encore leur symbolique. Les céramiques toltèques, renommées, ont été retrouvée dans des endroits éloignés de leur territoire comme au Costa Rica.Dans les légendes nahuatl, les Toltèques sont censés être à l'origine de toute civilisation (c'est pourquoi on les nommes artistes ou maîtres batisseurs). Les aztèques pour affirmer leur supériorité se sont donc prétendu leurs descendants.
Les ruines de la cité de Tula se situent à 80 km au nord de Mexico. Aux alentours de l'an 1000, Tula était la capitale mythique des Toltèques, un peuple de guerriers venus du nord et dont nous ne connaissons guère les origines, pour conquérir de nouvelles terres et qui fonda là sa capitale, sous le règne de leur chef dénommé Mixcoátl. Ces envahisseurs dont l'origine est certainement Chichimèque (terme qui désigne un ensemble assez large de groupes nomades qu'une tribu ou une ethnie précise). Ce sont donc les descendants de ces barbares qui accoucheront pourtant d'une culture à la vie et aux mœurs raffinées d'après les légendes et vestiges qu'ils nous ont laissés comme à Tula.
Teotihuacán au Mexique
Leurs emblèmes sont l'aigle et le jaguar, qui symbolise les hauts plateaux du centre et la plaine côtière du golfe où ils étendirent leur influence. Ils passent pour avoir inventé la peinture et l'art de la fresque, la sculpture, la poésie et donc d'avoir été les premiers à avoir su maîtriser l'écriture. Il faut bien sûr modérer la vision d'une culture naissante, venue de nulle part, et déjà maîtresse d'elle-même. Les archéologues ont montré que la réalité était bien plus complexe et que, de tout temps, les différentes cultures de l'Amérique centrale se sont rencontrées, combattues, associées, mélangées... Toutes ces cultures n'ont d'ailleurs pas toujours laissé de traces. Le régime politique était féodal et les conflits fréquents. Lorsque les Toltèques arrivèrent à Teotihuacán, suite à leur migration, et pour nous vers l'an 1000, la cité était déjà abandonnée depuis près de trois siècles... On ne sait quelle guerre ou cataclysme a pu vider l'endroit de tous ses habitants. On a retrouvé récemment les traces d'un grand incendie dans la cité. Les Toltèques ont investi une ville fantôme et très vite lui ont redonné vie. Ils reconstituèrent en partie l'héritage de ces ancêtres prestigieux dont ils ne savait presque rien. Ils fondèrent leur nouvelle capitale, Tula, 50 Km plus au nord-ouest, et, en deux siècles, bâtirent un empire puissant s'étendant sur tout le centre du Mexique.
Jaguar d inspiration Toltèque
L'histoire se répète. Plus tard, les Aztèques imiteront leur culture. Leur religion aussi. C'est d'eux qu'ils tiennent la croyance en "Quetzalcoátl". Ce Dieu qui traverse toute la mythologie précolombienne et qui semble avoir vraiment existé : on pense qu'il s'agit du fils de Mixcoátl qui, devenu le maître spirituel des Toltèques, repris le nom de ce dieu déjà vénéré depuis des siècles mais sans importance particulière et qui par sa propre histoire, funeste d'ailleurs, fit renaître la légende du "Serpent à Plume" en créant involontairement la confusion dans l'esprit de ses contemporains. Renversé par ses ennemis qui adoraient des dieux sanguinaires, il dû s'exiler et se retrouva finalement dans le Yucatán où il fut accueilli puis vénéré, là aussi, par les Mayas... On peut le considérer comme une sorte de Bouddha ou de Jésus Christ qui réussit à focaliser sur lui toutes le respect et toutes les craintes de ses contemporains.
Serpent Wall
Un mythe : il eut plusieurs vies... Et il a déjà détruit quatre fois ce monde ! Et la cinquième est proche... La comète de 1519 annonçait-elle son retour ? On le vénère surtout pour le don qu'il fit aux hommes de l'âme et de la morale. C'est en son honneur que les Toltèques systématisèrent le sacrifice humain car c'est lui qui régénère la nature, qui règle le cycle des saisons, qui permet la vie de la communauté. Il fallait l'honorer dignement en lui offrant le seul breuvage qu'il réclamait... le sang humain.
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Re: Les Toltèques (Mexique)
Mar 06 Nov 2007, 18:03
Il faut citer aussi la ville de Cacaxtla près de Puebla, relais actif des échanges entre les Toltèques et les cités Mayas du Yucatán. On sait que sa richesse lui permettait d'entretenir un grande armée dont de nombreuses peintures représentent les plus fameuses batailles comme pour cette représentation du chef de la tribu des Oiseaux-Guerriers, qui, tombé en disgrâce après sa dfaite, se mutile volontairement le visage devant ses vainqueurs...
Mural from Cacaxtla
Les Atlantes de Tula sont quatre géants de pierre alignés côte-à-côte. On les trouvent sur la terrasse d'une pyramide basse à quatre degrés, un "Teocalli", auquel on accède par un escalier monumental. Ils mesurent tous cinq mètres de haut et ce sont probablement les guerriers mythiques d'"Aztlán", la Cité-Mère, dont on a pu croire un temps qu'elle faisait référence à la fameuse Atlantide. La similitude des deux mots paraît troublante. Le site de Tula est étonnant de beauté d'autant plus qu'il est assez rares de trouver des représentation humaines d'une telle importance. Les statues, qui n'étaient en fait que des piliers, supportaient les superstructures d'un temple immense entouré d'une ville dont il ne reste plus rien. On imagine à peine la richesse des autres œuvres qui devait s'y trouver.
Atlante de Tula
Comme Teotihuacán, la cité domina toute la vallée de Mexico et comme Teotihuacán, la cité fut envahie et détruite au XIIème siècle, par des barbares venus du Nord. On sait aujourd'hui que la ville fut brûlée et abandonnée. On voit que l'histoire est cyclique, un éternel recommencement comme ils le croyaient eux-mêmes . On réalise aussi que ces peuples vivaient dans un équilibre précaire. Comme le montre d'autres sites plus récents comme Copán, au Honduras ou Bonampak pour les Mayas, ces cultures pouvaient littéralement disparaître en peu de temps, détruites ou exilés. Des empires pouvaient disparaître en quelques années pour peu que leur organisation très hiérarchisée soit perturbée. On reste surpris et perplexe face à une telle fragilité. Plus tard, une sombre tribu plus belliqueuse reprendra le flambeau ... Trois siècles après, par une ironie de l'histoire qui nous montre que chacun doit attendre son heure, les Aztèques, qui se prétendaient les fiers descendants des Toltèques, auront oublié qu'ils avaient d'abord été battus et soumis par ces mêmes Toltèques. Ils leurs doivent presque tous les raffinements de leur culture, système politique et religieux compris, et ils ont su perpétuer à leur manière leur art et leur architecture, à tel point que le mot "toltèque" sera le nom qu'ils utiliseront communément pour désigner "un artiste". Etrange culture, étranges barbares ; capables de commettre les pires sacrifices humains pour des dieux cruels mais pour qui, dans le même temps, ils écrivaient les plus beaux poèmes des civilisations précolombiennes...
Tradition
Bien que la tradition toltèque ne soit pas une religion, elle honore tous les maîtres spirituels qui ont enseigné sur terre. Bien qu'elle comprenne une dimension spirituelle, elle est plus justement décrite comme étant un mode de vie qui se distingue par la facilité d'accès au bonheur et à l'amour qu'elle procure.
LE RÊVE
Rêver est la fonction principale de notre esprit qui fait cela 24 heures par jour. Il rêve lorsque le cerveau est éveillé et également lorsque ce dernier dort. Les humains rêvent en permanence. Avant notre naissance, les humains nous précédant ont créé un grand rêve extérieur que l'on appelle le rêve de la société ou le rêve de la planète. Le rêve de la planète est le rêve collectif résultant des milliards de rêves personnels plus petits qui, ensemble, forment le rêve d'une famille, le rêve d'une communauté, le rêve d'une ville, le rêve d'un pays, et finalement le rêve de toute l'humanité. Le rêve de la planète comprend toutes les règles de la société, ses croyances, ses lois, ses religions, ses différentes cultures et modes de vie, ses gouvernements, ses écoles, ses évènements sociaux et ses jours fériés.
Nous naissons avec la capacité d'apprendre comment rêver, et les humains qui nous précèdent nous apprennent à le faire de la façon dont rêve la société. Le rêve de la planète a tellement de règles que lorsqu'un nouvel être humain naît, on capte son attention et on introduit ces règles dans son esprit.
Si l'on regarde la société humaine, on constate que la raison pour laquelle il est si difficile d'y vivre est qu'elle est régie par la peur. Présente à des niveaux différents dans chaque pays, la peur contrôle tout le rêve de la planète.
Si l'on compare le rêve de la société avec la description de l'enfer que les religions du monde entier ont promulguée, on constate que les deux sont identiques. Les religions disent que l'enfer est un lieu de punition, de peur, de douleur et de souffrances, un lieu où le feu vous brûle. Le feu résulte des émotions nées de la peur. Chaque humain a son propre rêve personnel et comme celui de la société, il est généralement régi par la peur. On apprend à rêver l'enfer dans sa propre existence, dans son rêve personnel. Mais il n'est pas indispensable de faire des cauchemars. Il est possible d'avoir de beaux rêves. Où que nous nous regardions, tout ce que nous voyons est la vérité, mais les accords que nous avons conclus et les croyances que nous entretenons nous privent d'yeux pour la voir. Nous ne voyons pas la vérité parce que nous sommes aveugles en raison des fausses croyances encombrant notre esprit. Nous avons besoin d'avoir raison et de donner tort aux autres. C'est comme si vous viviez au beau milieu d'un brouillard, ne vous permettant pas de voir plus loin que le bout de votre nez, un brouillard qui n'est même pas réel, qui n'est qu'un rêve, votre rêve de vie personnel, ce que vous croyez, trous les concepts concernant qui vous êtes, tous les accords que vous avez passés avec autrui, avec vous-même…
Votre esprit tout entier est un brouillard que les Toltèques appellent un mitote (prononcez mi-to-té). Votre esprit est un rêve dans lequel des milliers de personnes parlent en même temps, et personne ne comprend personne. Telle est la condition de l'esprit humain : un grand mitote, à cause duquel il vous est impossible de voir qui vous êtes vraiment. En Inde, on appelle le mitote " maya ", ce qui signifie " illusion ". C'est l'idée que se fait la personnalité du " Je suis ". Tout ce que vous croyez à propos de vous-même et du monde, tous les concepts et les programmes que vous avez en tête, tout cela est le mitote. Nous ne pouvons voir qui nous sommes vraiment, ni même que nous ne sommes pas libres.
C'est pour cela que les humains résistent à la vie. Etre vivant est leur plus grande peur. Ce n'est pas la mort, mais le risque d'être vivant et d'exprimer qui l'on est vraiment qui suscite la peur la plus importante. Etre simplement soi-même, voilà ce que l'on redoute le plus.
PRÉLUDE À UN NOUVEAU RÊVE
Vous avez conclu des milliers d'accords avec vous-mêmes, avec les autres, avec le rêve de votre vie, avec les Elohim, avec la société, avec vos parents, votre conjoint, vos enfants… Mais les plus importants sont ceux que vous avez passés avec vous-mêmes. Au moyen de ces accords vous vous dites qui vous êtes, ce que vous sentez, ce que vous croyez, et comment vous comporter. Le résultat est ce que vous appelez votre personnalité.. Dans ces accords, vous dites : " Voilà ce que je suis. Voilà ce que je crois. Il y a des choses que je peux faire, d'autres non. Ceci est la réalité, cela est imaginaire ; ceci est possible, cela est impossible."
Si vous voulez connaître une existence faite de joie et de plénitude ; il faut trouver le courage de rompre ceux de vos accords qui sont fondés sur la peur, et revendiquer votre pouvoir personnel. Les accords dérivés de la peur nous font dépenser énormément d'énergie, tandis que ceux découlant de l'amour nous aident à conserver cette énergie et même à en avoir davantage.
Chacun d'entre nous est né avec une certaine quantité de pouvoir personnel que nous reconstruisons chaque jour en nous reposant. Nous avons tout juste assez d'énergie pour survivre chaque jour, car presque tout notre pouvoir sert à respecter les accords qui nous maintiennent dans le rêve de la planète. Comment pouvons nous changer le rêve de notre vie alors que nous n'avons pas le pouvoir de modifier le plus infime de nos accords ?
Si nous sommes capables de voir que nos accords dirigent notre existence, et si nous n'aimons pas le rêve de notre vie, alors il nous faut changer ces accords. Quand nous serons prêts à le faire, il existe quatre accords toltèques très puissants qui nous aideront à rompre les autres accords issus de la peur qui nous vident de notre énergie.
Chaque fois que vous rompez un accord, tout le pouvoir que vous avez mis à le créer vous revient. Si vous adoptez ces quatre accords toltèques, ils produiront suffisamment de pouvoir personnel que vous puissiez changer toute la structure de vos anciens accords. Il vous faut une volonté très forte pour adopter ces quatre accords toltèques, mais si vous parvenez à commencer à vivre avec eux, les transformations qui s'opèreront dans votre vie seront étonnantes. Vous créerez un nouveau rêve : votre rêve de paradis personnel.
QUATRE ACCORDS
QUE VOTRE PAROLE SOIT IMPECCABLE
Parlons avec intégrité, ne disons jamais que ce nous pensons.
N'utilisons pas la parole contre nous-même, ni pour médire sur autrui.
(Impeccable = sans péché)
NE REAGISSEZ A RIEN DE FACON PERSONNELLE
Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Lorsque nous sommes immunisé contre cela, nous ne sommes plus victime de souffrance inutiles.
NE FAITES AUCUNE SUPPOSITION
Ayons le courage de poser des questions et d'exprimer nos vrais désirs.
Communiqueons clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
A lui seul cet accord peut transformer notre vie.
FAITES TOUJOURS DE VOTRE MIEUX
Notre "mieux" change d'instant en instant.
Quelles que soient les circonstances, faisons simplement de notre mieux et nous éviterons de nous juger, de nous culpabiliser et d'avoir des regrets.
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LE CHOCOLAT
Ère pré-colombienne
Sauvage pendant des siècles, il naquit, aux yeux des hommes vers l'an 2000 avant notre ère dans l'immensité de l'Empire Maya et vit défiler toutes les grandes civilisations qui lui portèrent une origine royale ou divine - son nom latin Theobroma signifie "nourriture des dieux". C'est Quetzalcoatl, dieu de la végétation et de son renouveau, représenté par un serpent à plumes et qui régnait sur la cité de Tula qui apprit aux hommes comment cultiver le cacahuaquahuilt - le cacaoyer à l'ère pré-colombienne.
Toltèques
Au coeur du Mexique, le peuple Toltèque cultiva pour la première fois le cacaoyer. Ils utilisaient de précieuses fèves de cacao pour élaborer une boisson aux multiples vertus : le "Tchocolatl". C'est au XIXème siècle que s'ouvre l'ère industrielle , quand en 1815, le hollandais Carparus Van Houten crée la première usine de chocolat puis dépose, en 1828, le brevet du chocolat en poudre.
Le meilleur
La qualité du chocolat dépend des fèves de cacao sélectionnées pour son élaboration. Cette sélection et l'assemblage des fèves définiront un bon chocolat. Triées et sélectionnées les fèves sont envoyées chez les torréfacteurs. La torréfaction est, comme pour le café, minutieuse et décisive. Les fèves sont ensuite broyées et assemblées selon les recettes des différents chocolatiers. Puis par séchage, on donne naissance à la pâte de cacao. Reste le conchage qui est l'assemblage du beurre de cacao, de la pâte et du sucre.
Étymologie
Dérivé du mot tchocolatl.
Choco signifiant bruit et ati, l'eau ou xocoatl - Allusion au bruit du fouet pour faire dissoudre et mousser le chocolat dans l'eau chaude.
Arbre de Vie
Toltèques, Mayas et Aztèques apprirent les propriétés hydratantes du beurre de cacao, cette substance obtenue après plusieurs étapes de transformation. Ce baume devint partie intégrante de la pharmacopée pour cicatriser les gerçures et les brûlures, calmer les ardeurs du soleil, soigner le foie ou les poumons et comme remède préventif contre les morsures de serpent.
Légende
Dans l'antique cité Toltèque de Tollan régnait Quetzalcóatl, le dieu barbu au visage laid et à la tête longue. On disait qu'il possédait toutes les richesses du monde, en or, en argent et en pierres précieuses, et aussi un grand nombre d'arbres de cacao dont il avait appris, à ses vassaux, la culture.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais vint le temps où s'acheva la fortune de Quetzalcóatl. Trois sorciers, envieux de leur bonheur et de leur richesse, vinrent à la rencontre de Quetzalcóatl. L'un d'eux, le magicien Titlacauan prit la forme d'un vieillard chenu et lui dit : "Seigneur, je t'apporte un breuvage qui est bon et qui enivre celui qui le boit ; il t'attendrira le coeur, te guérira et te fera connaître la route de ton prochain voyage au pays où tu retrouveras la jeunesse". Quetzalcóatl bût, s'enivra et perdit la tête. Il fit brûler toutes ses maisons d'argent et de coquillages, et ent.errer ses trésors dans la montagne et dans les lits des rivières. Il transforma les arbres de cacao en une autre espèce qui ne donnait pas de fruits.
Il partit pour le pays où il pensait retrouver la jeunesse, en direction du soleil levant,vers l'est Il embarqua, paré de plumes, sur un radeau fait de serpents entrelacés, en promettant de revenir un jour, lors d'une année placée sous le signe du roseau. Il rapporterait à son peuple tous les trésors du Paradis.
la cité de Tula
Mural from Cacaxtla
Les Atlantes de Tula sont quatre géants de pierre alignés côte-à-côte. On les trouvent sur la terrasse d'une pyramide basse à quatre degrés, un "Teocalli", auquel on accède par un escalier monumental. Ils mesurent tous cinq mètres de haut et ce sont probablement les guerriers mythiques d'"Aztlán", la Cité-Mère, dont on a pu croire un temps qu'elle faisait référence à la fameuse Atlantide. La similitude des deux mots paraît troublante. Le site de Tula est étonnant de beauté d'autant plus qu'il est assez rares de trouver des représentation humaines d'une telle importance. Les statues, qui n'étaient en fait que des piliers, supportaient les superstructures d'un temple immense entouré d'une ville dont il ne reste plus rien. On imagine à peine la richesse des autres œuvres qui devait s'y trouver.
Atlante de Tula
Comme Teotihuacán, la cité domina toute la vallée de Mexico et comme Teotihuacán, la cité fut envahie et détruite au XIIème siècle, par des barbares venus du Nord. On sait aujourd'hui que la ville fut brûlée et abandonnée. On voit que l'histoire est cyclique, un éternel recommencement comme ils le croyaient eux-mêmes . On réalise aussi que ces peuples vivaient dans un équilibre précaire. Comme le montre d'autres sites plus récents comme Copán, au Honduras ou Bonampak pour les Mayas, ces cultures pouvaient littéralement disparaître en peu de temps, détruites ou exilés. Des empires pouvaient disparaître en quelques années pour peu que leur organisation très hiérarchisée soit perturbée. On reste surpris et perplexe face à une telle fragilité. Plus tard, une sombre tribu plus belliqueuse reprendra le flambeau ... Trois siècles après, par une ironie de l'histoire qui nous montre que chacun doit attendre son heure, les Aztèques, qui se prétendaient les fiers descendants des Toltèques, auront oublié qu'ils avaient d'abord été battus et soumis par ces mêmes Toltèques. Ils leurs doivent presque tous les raffinements de leur culture, système politique et religieux compris, et ils ont su perpétuer à leur manière leur art et leur architecture, à tel point que le mot "toltèque" sera le nom qu'ils utiliseront communément pour désigner "un artiste". Etrange culture, étranges barbares ; capables de commettre les pires sacrifices humains pour des dieux cruels mais pour qui, dans le même temps, ils écrivaient les plus beaux poèmes des civilisations précolombiennes...
Tradition
Bien que la tradition toltèque ne soit pas une religion, elle honore tous les maîtres spirituels qui ont enseigné sur terre. Bien qu'elle comprenne une dimension spirituelle, elle est plus justement décrite comme étant un mode de vie qui se distingue par la facilité d'accès au bonheur et à l'amour qu'elle procure.
LE RÊVE
Rêver est la fonction principale de notre esprit qui fait cela 24 heures par jour. Il rêve lorsque le cerveau est éveillé et également lorsque ce dernier dort. Les humains rêvent en permanence. Avant notre naissance, les humains nous précédant ont créé un grand rêve extérieur que l'on appelle le rêve de la société ou le rêve de la planète. Le rêve de la planète est le rêve collectif résultant des milliards de rêves personnels plus petits qui, ensemble, forment le rêve d'une famille, le rêve d'une communauté, le rêve d'une ville, le rêve d'un pays, et finalement le rêve de toute l'humanité. Le rêve de la planète comprend toutes les règles de la société, ses croyances, ses lois, ses religions, ses différentes cultures et modes de vie, ses gouvernements, ses écoles, ses évènements sociaux et ses jours fériés.
Nous naissons avec la capacité d'apprendre comment rêver, et les humains qui nous précèdent nous apprennent à le faire de la façon dont rêve la société. Le rêve de la planète a tellement de règles que lorsqu'un nouvel être humain naît, on capte son attention et on introduit ces règles dans son esprit.
Si l'on regarde la société humaine, on constate que la raison pour laquelle il est si difficile d'y vivre est qu'elle est régie par la peur. Présente à des niveaux différents dans chaque pays, la peur contrôle tout le rêve de la planète.
Si l'on compare le rêve de la société avec la description de l'enfer que les religions du monde entier ont promulguée, on constate que les deux sont identiques. Les religions disent que l'enfer est un lieu de punition, de peur, de douleur et de souffrances, un lieu où le feu vous brûle. Le feu résulte des émotions nées de la peur. Chaque humain a son propre rêve personnel et comme celui de la société, il est généralement régi par la peur. On apprend à rêver l'enfer dans sa propre existence, dans son rêve personnel. Mais il n'est pas indispensable de faire des cauchemars. Il est possible d'avoir de beaux rêves. Où que nous nous regardions, tout ce que nous voyons est la vérité, mais les accords que nous avons conclus et les croyances que nous entretenons nous privent d'yeux pour la voir. Nous ne voyons pas la vérité parce que nous sommes aveugles en raison des fausses croyances encombrant notre esprit. Nous avons besoin d'avoir raison et de donner tort aux autres. C'est comme si vous viviez au beau milieu d'un brouillard, ne vous permettant pas de voir plus loin que le bout de votre nez, un brouillard qui n'est même pas réel, qui n'est qu'un rêve, votre rêve de vie personnel, ce que vous croyez, trous les concepts concernant qui vous êtes, tous les accords que vous avez passés avec autrui, avec vous-même…
Votre esprit tout entier est un brouillard que les Toltèques appellent un mitote (prononcez mi-to-té). Votre esprit est un rêve dans lequel des milliers de personnes parlent en même temps, et personne ne comprend personne. Telle est la condition de l'esprit humain : un grand mitote, à cause duquel il vous est impossible de voir qui vous êtes vraiment. En Inde, on appelle le mitote " maya ", ce qui signifie " illusion ". C'est l'idée que se fait la personnalité du " Je suis ". Tout ce que vous croyez à propos de vous-même et du monde, tous les concepts et les programmes que vous avez en tête, tout cela est le mitote. Nous ne pouvons voir qui nous sommes vraiment, ni même que nous ne sommes pas libres.
C'est pour cela que les humains résistent à la vie. Etre vivant est leur plus grande peur. Ce n'est pas la mort, mais le risque d'être vivant et d'exprimer qui l'on est vraiment qui suscite la peur la plus importante. Etre simplement soi-même, voilà ce que l'on redoute le plus.
PRÉLUDE À UN NOUVEAU RÊVE
Vous avez conclu des milliers d'accords avec vous-mêmes, avec les autres, avec le rêve de votre vie, avec les Elohim, avec la société, avec vos parents, votre conjoint, vos enfants… Mais les plus importants sont ceux que vous avez passés avec vous-mêmes. Au moyen de ces accords vous vous dites qui vous êtes, ce que vous sentez, ce que vous croyez, et comment vous comporter. Le résultat est ce que vous appelez votre personnalité.. Dans ces accords, vous dites : " Voilà ce que je suis. Voilà ce que je crois. Il y a des choses que je peux faire, d'autres non. Ceci est la réalité, cela est imaginaire ; ceci est possible, cela est impossible."
Si vous voulez connaître une existence faite de joie et de plénitude ; il faut trouver le courage de rompre ceux de vos accords qui sont fondés sur la peur, et revendiquer votre pouvoir personnel. Les accords dérivés de la peur nous font dépenser énormément d'énergie, tandis que ceux découlant de l'amour nous aident à conserver cette énergie et même à en avoir davantage.
Chacun d'entre nous est né avec une certaine quantité de pouvoir personnel que nous reconstruisons chaque jour en nous reposant. Nous avons tout juste assez d'énergie pour survivre chaque jour, car presque tout notre pouvoir sert à respecter les accords qui nous maintiennent dans le rêve de la planète. Comment pouvons nous changer le rêve de notre vie alors que nous n'avons pas le pouvoir de modifier le plus infime de nos accords ?
Si nous sommes capables de voir que nos accords dirigent notre existence, et si nous n'aimons pas le rêve de notre vie, alors il nous faut changer ces accords. Quand nous serons prêts à le faire, il existe quatre accords toltèques très puissants qui nous aideront à rompre les autres accords issus de la peur qui nous vident de notre énergie.
Chaque fois que vous rompez un accord, tout le pouvoir que vous avez mis à le créer vous revient. Si vous adoptez ces quatre accords toltèques, ils produiront suffisamment de pouvoir personnel que vous puissiez changer toute la structure de vos anciens accords. Il vous faut une volonté très forte pour adopter ces quatre accords toltèques, mais si vous parvenez à commencer à vivre avec eux, les transformations qui s'opèreront dans votre vie seront étonnantes. Vous créerez un nouveau rêve : votre rêve de paradis personnel.
QUATRE ACCORDS
QUE VOTRE PAROLE SOIT IMPECCABLE
Parlons avec intégrité, ne disons jamais que ce nous pensons.
N'utilisons pas la parole contre nous-même, ni pour médire sur autrui.
(Impeccable = sans péché)
NE REAGISSEZ A RIEN DE FACON PERSONNELLE
Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Lorsque nous sommes immunisé contre cela, nous ne sommes plus victime de souffrance inutiles.
NE FAITES AUCUNE SUPPOSITION
Ayons le courage de poser des questions et d'exprimer nos vrais désirs.
Communiqueons clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
A lui seul cet accord peut transformer notre vie.
FAITES TOUJOURS DE VOTRE MIEUX
Notre "mieux" change d'instant en instant.
Quelles que soient les circonstances, faisons simplement de notre mieux et nous éviterons de nous juger, de nous culpabiliser et d'avoir des regrets.
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LE CHOCOLAT
Ère pré-colombienne
Sauvage pendant des siècles, il naquit, aux yeux des hommes vers l'an 2000 avant notre ère dans l'immensité de l'Empire Maya et vit défiler toutes les grandes civilisations qui lui portèrent une origine royale ou divine - son nom latin Theobroma signifie "nourriture des dieux". C'est Quetzalcoatl, dieu de la végétation et de son renouveau, représenté par un serpent à plumes et qui régnait sur la cité de Tula qui apprit aux hommes comment cultiver le cacahuaquahuilt - le cacaoyer à l'ère pré-colombienne.
Toltèques
Au coeur du Mexique, le peuple Toltèque cultiva pour la première fois le cacaoyer. Ils utilisaient de précieuses fèves de cacao pour élaborer une boisson aux multiples vertus : le "Tchocolatl". C'est au XIXème siècle que s'ouvre l'ère industrielle , quand en 1815, le hollandais Carparus Van Houten crée la première usine de chocolat puis dépose, en 1828, le brevet du chocolat en poudre.
Le meilleur
La qualité du chocolat dépend des fèves de cacao sélectionnées pour son élaboration. Cette sélection et l'assemblage des fèves définiront un bon chocolat. Triées et sélectionnées les fèves sont envoyées chez les torréfacteurs. La torréfaction est, comme pour le café, minutieuse et décisive. Les fèves sont ensuite broyées et assemblées selon les recettes des différents chocolatiers. Puis par séchage, on donne naissance à la pâte de cacao. Reste le conchage qui est l'assemblage du beurre de cacao, de la pâte et du sucre.
Étymologie
Dérivé du mot tchocolatl.
Choco signifiant bruit et ati, l'eau ou xocoatl - Allusion au bruit du fouet pour faire dissoudre et mousser le chocolat dans l'eau chaude.
Arbre de Vie
Toltèques, Mayas et Aztèques apprirent les propriétés hydratantes du beurre de cacao, cette substance obtenue après plusieurs étapes de transformation. Ce baume devint partie intégrante de la pharmacopée pour cicatriser les gerçures et les brûlures, calmer les ardeurs du soleil, soigner le foie ou les poumons et comme remède préventif contre les morsures de serpent.
Légende
Dans l'antique cité Toltèque de Tollan régnait Quetzalcóatl, le dieu barbu au visage laid et à la tête longue. On disait qu'il possédait toutes les richesses du monde, en or, en argent et en pierres précieuses, et aussi un grand nombre d'arbres de cacao dont il avait appris, à ses vassaux, la culture.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais vint le temps où s'acheva la fortune de Quetzalcóatl. Trois sorciers, envieux de leur bonheur et de leur richesse, vinrent à la rencontre de Quetzalcóatl. L'un d'eux, le magicien Titlacauan prit la forme d'un vieillard chenu et lui dit : "Seigneur, je t'apporte un breuvage qui est bon et qui enivre celui qui le boit ; il t'attendrira le coeur, te guérira et te fera connaître la route de ton prochain voyage au pays où tu retrouveras la jeunesse". Quetzalcóatl bût, s'enivra et perdit la tête. Il fit brûler toutes ses maisons d'argent et de coquillages, et ent.errer ses trésors dans la montagne et dans les lits des rivières. Il transforma les arbres de cacao en une autre espèce qui ne donnait pas de fruits.
Il partit pour le pays où il pensait retrouver la jeunesse, en direction du soleil levant,vers l'est Il embarqua, paré de plumes, sur un radeau fait de serpents entrelacés, en promettant de revenir un jour, lors d'une année placée sous le signe du roseau. Il rapporterait à son peuple tous les trésors du Paradis.
la cité de Tula
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Re: Les Toltèques (Mexique)
Mar 06 Nov 2007, 18:03
Tula est un site archéologique près de la ville de Tula de Allende dans l'État d'Hidalgo (Mexique) à environ 80 km au nord de Mexico, identifié à Tollán, l'ancienne capitale des Toltèques. La cité, édifiée vers 800 par des hommes venus du nord-ouest du Mexique, comprend les vestiges d'édifices construits dans la première moitié du Xe siècle : un palais, deux terrains de jeux de balle et trois temples en forme de pyramides tronquées.
La plus grande, la pyramide de Tlahuizcalpantecuhtli, est surmontée de statues-colonnes — destinées à supporter un toit aujourd'hui disparu — de près de 5 m de haut, en forme de guerriers armés stylisés, et était probablement vouée au dieu toltèque Quetzalcoatl. La sculpture, révélatrice de la société guerrière qui occupait les lieux, est représentée sous forme de frise sur la pyramide et de rondes-bosses où les guerriers à demi-couchés portent un bol à offrande (Chac-Mool).
Les bas-reliefs représentent des défilés, des jaguars et des aigles dévorant des cœurs humains. La cité fut détruite par de nouveaux envahisseurs vers la fin du XIIe siècle.
L'identification de la capitale des Toltèques, la légendaire ville de Tula ou Tolan ou encore Tollan a longtemps posé des problèmes aux archéologues. L'archéologue Georges Vaillant l'identifait aux ruines de Teotihuacan. Le Français Désiré Charnay avait fouillé le site à la fin du XIXe siècle. Ce n'est que dans les années 1940 que l'accord s'est fait pour la reconnaître définitivement dans ces ruines situées dans l'État mexicain d'Hidalgo, près de la ville moderne de Tula de Allende. Le site a fait l'objet de fouilles par les archéologues Eduardo Matos Moctezuma et Richard Diehl.
Si l'on excepte les célèbres « Atlantes », le site est moins spectaculaire que beaucoup d'autres centres mésoaméricains. Située sur un promontoire, la ville, qui occupe une superficie de 14 km², s'est développée au cours de deux phases : la phase Corral (800 à 900) et la phase Tollan (900 à 1150). Les traces d'incendie semblent indiquer qu'elle a connu une fin brutale.
Le site
Au VIIIe siècle, le noyau de Tula se trouvait à 1 km plus au nord, à Tula Chico, dont le jeu de balle ressemble fort à celui de Xochicalco. Au Xe siècle, Tula Chico est abandonné pour un nouveau centre, celui dont les touristes actuels visitent les monuments emblématiques, appelé Tula Grande. Certains spécialistes ont formulé l'hypothèse d'un lien entre la construction de ce nouveau centre et le conflit qui, selon la tradition, opposa Quetzalcoatl et Tezcatlipoca.
Les monuments du centre cérémoniel se répartissent autour d'une place. A l'est se situe un monument mal connu, la pyramide C. Au nord de celle-ci se trouve l'ensemble célèbre formé par la pyramide B et le « Palacio Quemado » (palais brûlé).
La pyramide B est également connue sous le nom de «Temple de Tlahuizcalpantecuhtli», c'est-à-dire le dieu Quetzalcoatl sous la forme de la planète Vénus. Devant le temple se trouvait un portique, dont ne subsiste que la base des piliers. Au fond de ce portique se trouve une banquette décorée d'une procession de guerriers. Au sommet de la pyramide B se trouvent quatre statues colossales, connues sous le nom d'«Atlantes», qui soutenaient le toit d'une salle. Ces statues, hautes de 4,60m, sont formées de qutre morceaux, emboités par un système de tenon- mortaise. Elles représentent des guerriers toltèques, tenant dans une main un atlatl (arme de propulsion) et dans l'autre une poignée de flèches. L'entrée du temple était formée de deux colonnes en forme de serpent. Au nord de la pyramide se trouve un mur appelé «Coatepantli», décoré d'une frise de serpents dévorant des squelettes.
A côté de la Pyramide B se trouve le Palais Brûlé, qui a effectivement été détruit par un incendie. Il est composé de trois salles hypostyles, qui servaient sans doute de lieu de réunion à la classe dirigeante des guerriers, ce dont semblent témoigner les banquettes le long des murs. Lors de fouilles effectuées en 1993, on a découvert sous cet édifice deux offrandes remarquables, un disque de mosaïque de turquoise et un pectoral de coquillages.
Les Atlantes, colonnes en forme de guerriers Toltèques, à Tula
Un des éléments les plus caractéristiques du site sont les statues appelées «Chac Mool» (ou «Chak Mo'ol»). Ce terme maya a été inventé au XIXe siècle par Auguste Le Plongeon, pour désigner une statue du même type à Chichen Itza. Cette expression, qui signifie «grand jaguar rouge» en maya, semble remarquablement mal approprié, mais est conservée pour des raisons pratiques. Il s'agit d'individus allongés, reposant sur les coudes, la tête tournée à 90° et tenant dans leurs mains une coupe. Comment souvent en archéologie, il n'existe pas de certitude, mais on pense généralement que ces statues étaient destinées à accueillir des offrandes.
On a découvert à Tula deux terrains de jeu de balle, l'un à l'ouest, l'autre au nord de la place centrale. Ce dernier, en forme de «I», ressemble fort à celui de Xochicalco.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tula
http://www.arizona-dream.com/Mexique/Indiens/stula.php
http://www.raphaelk.co.uk/web%20pics/Mexico/Mexico.htm
http://www.lousonna.ch/dossier/histoire/itolteque.html
La plus grande, la pyramide de Tlahuizcalpantecuhtli, est surmontée de statues-colonnes — destinées à supporter un toit aujourd'hui disparu — de près de 5 m de haut, en forme de guerriers armés stylisés, et était probablement vouée au dieu toltèque Quetzalcoatl. La sculpture, révélatrice de la société guerrière qui occupait les lieux, est représentée sous forme de frise sur la pyramide et de rondes-bosses où les guerriers à demi-couchés portent un bol à offrande (Chac-Mool).
Les bas-reliefs représentent des défilés, des jaguars et des aigles dévorant des cœurs humains. La cité fut détruite par de nouveaux envahisseurs vers la fin du XIIe siècle.
L'identification de la capitale des Toltèques, la légendaire ville de Tula ou Tolan ou encore Tollan a longtemps posé des problèmes aux archéologues. L'archéologue Georges Vaillant l'identifait aux ruines de Teotihuacan. Le Français Désiré Charnay avait fouillé le site à la fin du XIXe siècle. Ce n'est que dans les années 1940 que l'accord s'est fait pour la reconnaître définitivement dans ces ruines situées dans l'État mexicain d'Hidalgo, près de la ville moderne de Tula de Allende. Le site a fait l'objet de fouilles par les archéologues Eduardo Matos Moctezuma et Richard Diehl.
Si l'on excepte les célèbres « Atlantes », le site est moins spectaculaire que beaucoup d'autres centres mésoaméricains. Située sur un promontoire, la ville, qui occupe une superficie de 14 km², s'est développée au cours de deux phases : la phase Corral (800 à 900) et la phase Tollan (900 à 1150). Les traces d'incendie semblent indiquer qu'elle a connu une fin brutale.
Le site
Au VIIIe siècle, le noyau de Tula se trouvait à 1 km plus au nord, à Tula Chico, dont le jeu de balle ressemble fort à celui de Xochicalco. Au Xe siècle, Tula Chico est abandonné pour un nouveau centre, celui dont les touristes actuels visitent les monuments emblématiques, appelé Tula Grande. Certains spécialistes ont formulé l'hypothèse d'un lien entre la construction de ce nouveau centre et le conflit qui, selon la tradition, opposa Quetzalcoatl et Tezcatlipoca.
Les monuments du centre cérémoniel se répartissent autour d'une place. A l'est se situe un monument mal connu, la pyramide C. Au nord de celle-ci se trouve l'ensemble célèbre formé par la pyramide B et le « Palacio Quemado » (palais brûlé).
La pyramide B est également connue sous le nom de «Temple de Tlahuizcalpantecuhtli», c'est-à-dire le dieu Quetzalcoatl sous la forme de la planète Vénus. Devant le temple se trouvait un portique, dont ne subsiste que la base des piliers. Au fond de ce portique se trouve une banquette décorée d'une procession de guerriers. Au sommet de la pyramide B se trouvent quatre statues colossales, connues sous le nom d'«Atlantes», qui soutenaient le toit d'une salle. Ces statues, hautes de 4,60m, sont formées de qutre morceaux, emboités par un système de tenon- mortaise. Elles représentent des guerriers toltèques, tenant dans une main un atlatl (arme de propulsion) et dans l'autre une poignée de flèches. L'entrée du temple était formée de deux colonnes en forme de serpent. Au nord de la pyramide se trouve un mur appelé «Coatepantli», décoré d'une frise de serpents dévorant des squelettes.
A côté de la Pyramide B se trouve le Palais Brûlé, qui a effectivement été détruit par un incendie. Il est composé de trois salles hypostyles, qui servaient sans doute de lieu de réunion à la classe dirigeante des guerriers, ce dont semblent témoigner les banquettes le long des murs. Lors de fouilles effectuées en 1993, on a découvert sous cet édifice deux offrandes remarquables, un disque de mosaïque de turquoise et un pectoral de coquillages.
Les Atlantes, colonnes en forme de guerriers Toltèques, à Tula
Un des éléments les plus caractéristiques du site sont les statues appelées «Chac Mool» (ou «Chak Mo'ol»). Ce terme maya a été inventé au XIXe siècle par Auguste Le Plongeon, pour désigner une statue du même type à Chichen Itza. Cette expression, qui signifie «grand jaguar rouge» en maya, semble remarquablement mal approprié, mais est conservée pour des raisons pratiques. Il s'agit d'individus allongés, reposant sur les coudes, la tête tournée à 90° et tenant dans leurs mains une coupe. Comment souvent en archéologie, il n'existe pas de certitude, mais on pense généralement que ces statues étaient destinées à accueillir des offrandes.
On a découvert à Tula deux terrains de jeu de balle, l'un à l'ouest, l'autre au nord de la place centrale. Ce dernier, en forme de «I», ressemble fort à celui de Xochicalco.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tula
http://www.arizona-dream.com/Mexique/Indiens/stula.php
http://www.raphaelk.co.uk/web%20pics/Mexico/Mexico.htm
http://www.lousonna.ch/dossier/histoire/itolteque.html
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