- Benjamin.dResponsable du forum
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Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
S’il est un évènement qui résiste à toutes les explications logiques de part le monde, c’est bien le dossier Belge de 1989-1990! Il est tout à fait improbable qu'un appareil militaire secret d'un des pays entreprenne des vols d'essais dans différents pays. De la même manière il est plutôt improbable que des forces militaires de pays différents testent des développement similaires dans l'ensemble du monde au même moment en secret l'un de l'autre [Edward U. Condon, Prologue au projet, Rapport Condon, 1969]
Reconstitution d'une observation
"Il n'existe actuellement aucune machine fabriquée par l'homme, avion ou missile, qui soit capable de telles performances, notamment de voler à vitesse supersonique sans faire de bang" "Ce ne peut être quelque chose crée par l'homme et notre système de défense est impuissant face à ces engins" Colonel de Brouwer (force aérienne belge) en 1990
Intérêt de l'affaire
Parmi les cas les plus avérés et les mieux documentés des années 1990, la vague d'OVNIS qui déferlent sur la Belgique occupe une place privilégiée. L'un des points qui en fait son intérêt exceptionnel est l'implication des autorités militaires belges, qui non seulement n'ont pas dissimulé ce qui se passe, mais au contraire ont aidé à faire connaître les événements et ont même eu une part active dans les enquêtes et dans les événements eux-mêmes. C'est la première fois en effet que des forces armées ont une attitude ouverte face au phénomène, on ne peut qu'applaudir, quand on connaît l'attitude de la défense des Etats Unis qui consiste à effectuer des études biaisées comme le projet Blue Book pour cacher au mieux l'existence des OVNIS au grand public et tout faire pour convaincre les scientifiques et les médias que les OVNIS n'ont aucune réalité. L'affaire Belge au contraire a ceci d'extraordinaire que les militaires ont diffusé les informations immédiatement, consultant et informant les élus et informant au mieux le grand public de ce qui se passe.
Les évènements
A la fin de l'année 1989, une véritable vague d'OVNI converge sur les cieux belges, particulièrement au dessus de la Wallonie. Des milliers de personnes rapportent avoir aperçu des engins volants triangulaires dans le ciel, ayant des caractéristiques de vol qui sont totalement impossible pour les appareils volants d'origine humaine. L'un des aspects les plus remarquables de ces milliers de témoignages est que l'OVNI décrit est bien défini et semble être quasiment toujours du même type.
Comme nous le savons bien, des témoignages de gens ordinaires sont une chose. Mais quand le gouvernement et ses forces armées corroborent les observations, il s'agit d'une toute autre affaire! Et dans ce cas, un grand nombre d'observations ont été officiellement corroborées par les Forces Aériennes belges, les forces de Polices et les contrôleurs de trafic aérien.
De façon inédite, en totale opposition avec ce qui se pratique dans la plupart des autres pays, les données techniques recueillies par les militaires ont été publiées. Des responsables des Forces Aériennes Belges se sont exprimés publiquement sur la question en ne cachant pas leur conclusions, basées sur la réalité des observations d'engins au performances époustouflantes. Le Colonel de Brouwer, maintenant Général, alors membre de l'Etat Major des forces aériennes, a déclaré que les données radars dans un cas célèbre indiquent des accélérations de 40G. Il va sans dire qu'aucun engin volant connu ne permettrait à un être humain de supporter de telles accélérations: un pilote soumis à un tel traitement ne survivrait pas.
Le Colonel de Brouwer a expliqué que les manœuvres de l'engin en question rendaient impossible une approche correcte par ses poursuivants, deux chasseurs F16 dépêchés par les forces aériennes précisément dans le but de poursuivre l'OVNI d'abord signalé depuis le sol. Il est également remarquable que ces engins qui ne se privent pas de dépasser la vitesse du son ne fassent pas entendre de bang supersonique, ce dont aucun appareil conventionnel n'est capable.
De plus il semble que les OVNIS aient souvent eu un comportement qui laissent penser qu'ils sont en formation, et suivent une intelligence, volant de concert, en général lentement et à basse altitude, balayant le sol en utilisant des rayons lumineux intenses ou des lasers dans de nombreux cas. Ceci a non seulement été signalé par des témoins au sol, mais aussi depuis les airs.
Quels que soient les engins qui ont été vus lors de cette vague d'OVNIS, il ne peu en tout cas pas s'agir d'engin volant militaires secrets. La presse à profité de l'aspect vaguement ressemblant du bombardier F117 de l'US Air Force dont on a entrevu les possibilités peu après, mais les caractéristiques de vols, les sources lumineuses, le comportement des OVNIS font qu'ils ne peut s'agir du F117. Très clairement, l'US Air Force à officiellement démenti cette rumeur, ce que la presse a d'ailleurs omis de mentionner. Il suffit par ailleurs d'un tout petit peu de bon sens pour écarte cette explication: comment les Etats-Unis pourraient-ils se permettre d'investir secrètement l'espace aérien d'un allié? Comment peut-on penser que les Etats-Unis, qui font voler ces engins fort parcimonieusement et dans le plus grand secret de leurs bases des déserts des Etats du Sud auraient transporté des centaines d'avions en Europe pour leur faire faire des rondes au dessus de la Belgique? Quelle technologie secrète permettrait a de tels avions de voler à l'allure d'un piéton à quelque dizaine de mètres d'altitude, puis de soudain prendre le large avec une accélération de 40G qui réduirait le pilote le plus endurci à l'état de crêpe?
Comme avec beaucoup de cas d'observation d'OVNIS, des doutes et des incertitudes subsistent, et pour le moment la seule conclusion est que les engins observés ne sont pas explicables par des causes triviales. Mais au contraire de bien des cas, nous avons cette fois la participation et la collaboration d'un gouvernement et de ses forces armées, qui loin de cacher le problème, ont communiqué avec le public aussi bien que les ufologues. Cette transparence s'est depuis lors révélée quelque peu contagieuse, et dans un nombre de plus en plus important d'autres Etats, les militaires acceptent de parler et les dossiers sont rendus accessibles au public.
Les points importants
Fin novembre 1989 des centaines de témoins ont subitement signalé des ovnis au dessus de la Belgique. Cette "vague Belge" est arrivée par surprise, après des années 80 plutôt calmes en matière de signalements, comme le montrent les statistiques et graphiques ci-après.
Outre son caractère soudain cette vague est remarquable sur plusieurs points :
1) L'objet observé est le plus souvent triangulaire, doté à ses coins de 3 puissants "phares" qui éclairent violemment le sol. Il est vaste (plusieurs dizaines de mètres de base).
2) L'engin gigantesque n'atterrit pas et ne provoque pas d'effets électro-magnétiques sur les moteurs ou l'électricité. Il se comporte comme s'il voulait être remarqué : il se déplace le long des routes ou survole les agglomérations, il répond aux appels de phare.
3) Il est silencieux, lent (50 à 70 km/h) et vole à très basse altitude. Il se manifeste généralement plus d'une demi-heure contrairement aux autres observations mondiales qui ne durent que quelques minutes.
Enfin, cette vague a été dès le début prise au sérieux à la fois par les ufologues de la SOBEPS, association ufologique Belge fondée en 1971 par son secrétaire général Lucien Clerebaut, mais aussi par les autorités du pays, certainement soucieuses de cette violation caractérisée de l'espace aérien Belge. Submergés par des centaines de témoignages, les enquêteurs de la SOBEPS s'adonnèrent à un travail sérieux de recensement et de classement, et s'entourèrent de scientifiques renommés (comme les physiciens Léon Brenig et Auguste Meessen, ou le chimiste Michel Bougard). Le tout en étroite collaboration avec la Force Aérienne Belge (FAB) et divers organismes officiels : Gendarmerie, Régie des voies aériennes, Ministère des Communications, Ministère de l'intérieur, ...
Parmi les observations les plus connues ou remarquables du début de cette vague, citons :
29/11/89 : La soirée chargée par laquelle tout a commencé, avec notamment l'observation des deux gendarmes Nicoll et von Montigny près d'Eupen
30/31 mars 90 : Le point culminant de la vague. Après une longue détection d'un écho radar anormal, non imputable à des effets météorologiques, deux F-16 de la Force aérienne belge montent pour investiguer. Pendant une heure de vol, ils détectent également, à différentes reprises, des signaux radar très insolites.
1er avril 90 : prise des 4 photos "ratées" de Ramillies par des membres de la SOBEPS
4 avril 90 : Célèbre diapo de Petit-Rechain près de Liège, seule et unique photo de l'engin durant toute cette vague
Dans la presse
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Le Film
Une vidéo nous montre le triangle belge, filmé de 30 au 31 Mars 1990 par le commerçant Marcel Alfarano à peu près vers 02:20 du matin. Il raconte qu'il a été contacté par le gouvernement et qu'on lui a conseillé de prétendre qu'il a vu un avion. Ce genre d'engins ont été repérés d'abord au sol par de nombreux témoins en Belgique, y compris des gendarmes qui les ont signalé aux autorités. Environ 800 rapports de gendarmerie ont été établis.
Les rapports officiels sur la vague Belge:
Le rapport complet:
La version intégrale du rapport de la Force Aérienne Belge, concernant particulièrement l'incident F-16 du 30-31 Mars, 1990, connu comme le "rapport Lambrechts."
RAPPORT Concernant l'observation d'Ovni durant la nuit du 30 au 31 mars 1990.
Introduction:
a. Ce rapport donne une vue d'ensemble des rapports des unités concernées de la Force aérienne et des rapports des témoins oculaires des patrouilles de la gendarmerie se rapportant aux phénomènes inconnus observés dans l'espace aérien (ci-après dénommés OVNI) au sud de l'axe Bruxelles-Tirlemont durant la nuit du 30 mars au 31 mars 1990.
b. Les observations autant visuelles que par radar furent d'une telle nature qu'il fut décidé de faire décoller deux appareils F-16 du 1 JW avec comme mission l'identification de ces OVNI.
c. Ce rapport a été établi par le major Lambrechts, VS 3/Ctl-Met 1.
Le Colonel de Brouwer
Contexte:
Depuis le début de décembre 1989,des phénomènes curieux ont été régulièrement remarqués dans l'espace aérien belge. La force aérienne dispose d'un certain nombre de témoins oculaires dont la plupart ont été renseignés par la gendarmerie. Les stations radars de la Force aérienne ne purent en aucun cas confirmer, jusqu'au 30/31 mars 1990, ces observations visuelles, et la présence des OVNI ne put jamais être établie par les avions de chasse envoyés à cette fin. L'état-major de la Force aérienne a pu présenter un certain nombre d'hypothèses concernant l'origine de ces OVNI. La présence ou l'essai de B-2 ou de F-117 A (Stealth), RPV (Remotely Piloted Vehicles), ULM (Ultra Light Motorised) et AWACS dans l'espace aérien belge au moment des faits peuvent être exclus. Le cabinet MLV fut mis au courant de ces découvertes par les notes en références 1 et
2. Cette requête fut acceptée, à la suite de quoi la Force aérienne a régulièrement apporté sa coopération à cette société.
Résumé:
Résumé dans l'ordre chronologique des événements durant la nuit du 30 au 31 mars 1990.
Note: toutes les heures sont en temps local.
30 mars:
23h00: Le contrôleur responsable (MC) du CRC Glons reçoit un appel téléphonique de M. A. Renkin, MDL de la gendarmerie, qui certifie voir, à partir de son domicile à Ramillies, trois lumières inhabituelles en direction de Thorembaies-Gembloux. Ces lumières sont nettement plus intenses que les étoiles et les planètes, elles ne bougent pas et sont disposées en un triangle équilatéral. Leur couleur est changeante: rouge, verte et jaune.
23h05: La gendarmerie de Wavre est priée par le CRC Glons d'envoyer une patrouille sur place pour confirmer cette observation.
23h15: Un nouvel appel de M. Renkin renseigne un nouveau phénomène: trois autres lumières vont en direction du premier triangle. Une de ces lumières est beaucoup plus brillante que les autres. Le CRC Glons observe entre-temps un contact non identifié sur radar à 5 km au nord de Beauvechain. Le contact se déplace à une vitesse d'environ 25 noeuds et en direction de l'ouest (voir carte). 23h28: Une patrouille de la gendarmerie avec, entre autres, le capitaine Pinson, est sur place et confirme l'observation de M. Renkin. Le capitaine Pinson décrit le phénomène observé comme suit: "les points lumineux ont la dimensions d'une grosse étoile; ils changent continuellement de couleur. Celle qui domine est le rouge, elle se change alors en bleu, en vert, en jaune et en blanc, mais pas dans le même ordre à chaque fois." Les lumières sont très claires comme s'il s'agissait de signaux: cela permet de les distinguer des étoiles.
23h30-23h45: Les trois nouvelles lumières se sont rapprochées entre-temps du premier triangle observé. A leur tour, après avoir fait une série de mouvements désordonnés, elles se placent de la même manière en formation triangulaire. Pendant ce temps le CRC Glons suit le phénomène sur le radar.
23h49-23h59: Le TCC/RP Semmerzake confirme à son tour avoir un contact radar clair à la même position que celle signalée par le CRC Glons.
23h56: Après coordination préalable avec le SOC II et puisque toutes les conditions sont remplies pour faire décoller les QRA (I), le CRC Glons donne l'ordre de décollage (scramble order) au 1 JW.
23h45-00h15: Les points lumineux continuent à être observés clairement à partir du sol. Toute la formation semble se déplacer lentement par rapport aux étoiles. Les témoins oculaires au sol remarquent que les OVNI envoient de temps en temps des signaux lumineux brefs et plus intenses. Entre-temps, deux points lumineux plus faibles sont remarqués en direction d'Eghezée. Ceux-ci, comme les autres, font également des mouvements brefs et erratiques.
31 mars:
00h05: Deux F-16, QRA (I) de JW, AL 17 et AL 23, décollent. Entre 00h07 et 00h54, sous le contrôle du CRC, au total neuf essais d'interception de ces OVNI ont été entrepris par les chasseurs. Les avions ont eu plusieurs fois de brefs contacts radar sur les buts désignés par le CRC. Dans trois cas, les pilotes réussirent à verrouiller (lock on) pendant quelques secondes sur l'objectif, ce qui, chaque fois, a amené un changement des OVNI. Dans aucun cas, les pilotes n'ont eu un contact visuel avec les OVNI.
00h13: Premier lock sur l'objectif désigné par le CRC. Position: on the nose 6 NM, 9 000 pieds, cap: 250. La vitesse de l'objectif change en un minimum de temps de 150 à 970 noeuds, l'altitude passant de 9 000 à 5 000 pieds, ensuite retour à 11 000 pieds pour, par après, soudainement, redescendre au niveau du sol. Il en résulte un break lock après quelques secondes, les pilotes perdant le contact radar. Le CRC Glons informe, au moment du break lock, que les chasseurs survolent la position de l'objectif.
+/- 00h19-00h30: Aussi bien le TCC Semmerzake que le CRC Glons ont perdu le contact avec l'objectif. De temps à autre un contact apparaît dans la région mais ils sont trop peu nombreux pour avoir une piste claire. Entre-temps, les pilotes prennent contact avec la radio du trafic aérien civil sur VHF, afin de coordonner leurs mouvements dans le TMA de Bruxelles. Le contact radio sur Uhf est maintenu avec le CRC Glons.
00h30: AL a un contact radar à 5 000 pieds, position 255, 20 NM de Beauchevin (Nivelles). L'objectif se déplace à très grande vitesse (740 noeuds). Le verrouillage sur l'objectif dure 6 secondes et au moment du break lock apparaît le signal d'un jamming (brouillage) sur l'écran.
+/- 00h30: Les témoins au sol voient trois fois les F-16 passer. Durant le troisième passage, ils voient les avions tourner en cercle au centre de la grande formation vue initialement. Au même moment, ils constatent la disparition du petit triangle tandis que le point le plus brillant et situé à l'ouest du grand triangle se déplace très rapidement, probablement en hauteur. Ce point s'éclaire de signaux rouges intenses de manière répétitive durant la manoeuvre. Les deux autres points clairs au-dessus d'Eghezée ne sont plus visibles non plus et seul le point lumineux à l'ouest du grand triangle peut être observé.
00h32: Les radars de Glons et de Semmerzake ont un contact à 110, 6 NM de Beauvechain, qui se dirige à 7 000 pieds et à grande vitesse en direction de Bierset. Les vitesses enregistrées vont de 478 à 690 noeuds. Le contact est perdu au-dessus de Bierset. Le centre de contrôle radar de Maastricht n'a eu aucun contact avec cet OVNI.
00h39-00h41: Le CRC Glons mentionne un contact possible à 10 NM des avions, altitude de 10 000 pieds. Les pilotes ont un contact radar à partir de 7 NM. A nouveau une accélération de l'objectif de 100 à 600 noeuds est notée. Le lock on ne dure que quelques secondes et aussi bien les avions que le CRC perdent le contact.
00h47: Le RAPCON de Beauvechain mentionne un contact sur son radar à une altitude de 6 500 pieds, position à partir de Beauvechain: 160/5 NM. Le CRC Glons a aussi un contact sur la même position. Celui-ci est observé jusqu'à 00h56.
00h45-01h00: Quelques essais sont encore entrepris afin d'intercepter les OVNI. Les avions n'enregistrent que quelques contacts radars très courts. Les témoins au sol voient le dernier OVNI resté en place disparaître dans la direction de Louvain-la-Neuve (NNO). Vers 01h00, l'OVNI a complètement disparu de la vue.
01h02: AL 17 et AL 23 quittent la fréquence du CRC Glons et retournent à leur base.
01h06: La gendarmerie de Jodoigne mentionne au CRC Glons qu'on vient d'observer un phénomène comme celui observé par M. Renkin à 23h15.
01h10: Atterrissage de AL 17.
01h16: Atterrissage de AL 23.
01h18: Le capitaine Pinson qui s'est rendu à la brigade de Jodoigne décrit son observation comme suit: "quatre points lumineux blancs forment un carré avec comme point central Jodoigne." L'OVNI, vu dans la direction de Orp-Jauche (au sud-est de Jodoigne) est plus brillant et a une couleur jaune-rouge. Les points lumineux se déplacent avec des mouvements saccadés et courts.
+/- 01h30: Les quatre OVNI perdent de leur luminosité et semblent disparaître dans quatre directions différentes.
INFORMATIONS GÉNÉRALES:
a. Météo. Les données mentionnées par le Wing Météo de la Force aérienne pour la zone concernée et pendant la nuit du 30 mars au 31 mars 1990 sont les suivantes:
Visibilité: 8 à 15 km avec ciel dégagé. Vent à 10 000 pieds: 050/60 noeuds. Une légère inversion de température au sol et une autre aussi faible à 3 000 pieds. Ces données sont confirmées dans le rapport du capitaine Pinson. Il mentionne en outre que les étoiles étaient bien visibles.
b. Par manque de matériel adéquat, les observateurs au sol n'ont pu faire aucune photo ou film du phénomène.
c. Avec une lunette astronomique l'OVNI observé est décrit comme suit: une sorte de sphère dont une partie est très lumineuse; on y distinguait aussi une forme triangulaire. (Pour l'observation plus détaillée: voir rapport du capitaine Pinson en annexe H 1).
CONSTATATIONS:
a. En contradiction avec d'autres observations signalées d'OVNI, pour la première fois a été observé positivement un contact radar en corrélation avec différents senseurs de la Force aérienne (CRC, TCC, RAPCON, EBBE et radar F-16) et cela dans la même zone que les observations visuelles. Ceci est à expliquer par le fait que les OVNI du 30/31 mars ont été noté à une altitude de +/- 10 000 pieds, alors que dans le cas précédents il était toujours question de contacts visuels à très basse altitude.
b. Les témoignages à vue, sur lequel ce rapport se base partiellement, ont été faits par des gendarmes en service et leur objectivité ne pourrait être mise en doute.
c. Les OVNI, aussitôt visualisés par le radar F-16 dans le mode Target Track (après interception), ont changé drastiquement leurs paramètres. Les vitesses mesurés à ce moment-là et les changements d'altitude excluent l'hypothèse que les OVNI observés pourraient être confondus avec des avions. Les mouvements lents pendant les autres phases différent également de ceux des avions.
d. Les pilotes des avions de chasse n'ont jamais eu de contact visuel avec les OVNI. Ceci peut être expliqué par les changements de l'intensité lumineuse et même de la disparition des OVNI au moment où les F-16 arrivaient dans les environs où ils étaient observés au sol.
e. L'hypothèse selon laquelle il s'agirait d'une illusion d'optique, d'une confusion avec des planètes ou tout autre phénomène météorologique est contradictoire avec les observations sur radar, notamment l'altitude aux environs de 10 000 pieds et les positions géométrique tend à prouver un plan-programme.
f. La première observation du déplacement lent des OVNI s'est faite à peu près dans la même direction et la même vitesse que le vent. La direction diffère de 30 de celle du vent (260 au lieu de 230). L'hypothèse qu'il s'agit ici de ballons-sondes est tout à fait improbable. L'altitude des OVNI reste dans cette phase à 10 000 pieds, alors que les ballons-sondes continuent de s'élever jusqu'à l'éclatement vers 100 000 pieds. Les lumières brillantes et leur changement de couleur peuvent être difficilement expliqués par de tel ballons. Il est tout à fait improbable que des ballons restent à la même altitude pendant plus d'une heure, tout en conservant la même position entre eux. En Belgique, au moment des observations radars, il n'y avait aucune inversion météorologique en cours. L'hypothèse qu'il pourrait s'agit d'autres ballons est à écarter absolument.
g. Bien qu'on ait plusieurs fois mesuré des vitesses supérieures à celle du son, aucune onde de choc n'a été signalée. Ici aussi, aucune explication ne peut être donnée.
h. Bien que les différents témoins au sol aient finalement signalé huit points dans le ciel, les radars ont enregistré un seul contact au même moment. Les points ont été vus à distance suffisante les uns des autres pour que les radars puissent les différencier aussi. Aucune explication plausible ne peut être avancée.
i. L'hypothèse de phénomènes aériens résultant de projections d'hologrammes est à exclure également: les projecteurs lasers auraient dû être normalement observés par les pilotes en vol. De plus, les hologrammes ne peuvent pas être détectés par radar et une projection laser ne peut se voir que s'il existe un écran comme des nuages par exemple. Or ici, le ciel était dégagé et il n'y avait aucune inversion de température significative.
LISTE DES ANNEXES:
a. Carte.
b. Compte rendu chronologique du MC du CRC Glons.
c. Rapport du TCC/RP Semmerzake.
d. Analyse de la vidéo-cassette du AL 17.
e. Transcription des contacts radio sur les fréquences d'interception entre QRA et le controleur du CRC Glons.
f. Déclarations des pilotes.
g. Déclarations du contrôleur de la fréquence d'interception.
h. Déclarations des témoins oculaires.
http://ufologie.net/htm/belrap01f.htm
Schémas et plans de vol:
Quelques schémas et dessins relatifs à la vague d'OVNIS sur la Belgique entre 1989 et 1993.
Montage de dessins de témoins et reconstitution de l'aspect des OVNIS triangulaires ayant été observés en Belgique entre 1989 et 1993, provenant de l'étude de la SOBEPS.
Ci-dessus: Représentation en 3D de la trajectoire apparente suivie par l'ovni poursuivi par les deux chasseurs F16, provenant de l'étude technique Gilmard-Salmom effectuée pour le compte de la Royal Belgian Air Force.
Trajectoire de vol des deux F-16 à la poursuite d'un OVNI, et localisation des échos radars mesurés au sol, provenant de l'étude technique Gilmard-Salmom pour la RBAF (Royal Belgium Air Forces) et la SOBEPS.
http://ufologie.net/htm/beldoc02f.htm
La vague belge : pourquoi y croire ?
A ce stade, personne ne peut, d'une manière intelligente, parler d'essai d'engins furtifs. Ce qui est spécifique à l'observation, c'est la taille et le silence de l'engin. D'ailleurs, ces deux points principaux seront à nouveaux "alimentés" par des témoignages arrivant plus tard.
Le 29 novembre 1989.
Ce sont deux gendarmes de la brigade d'Eupen qui seront les deux premiers témoins officiels de la vague.
17h20, ils roulent à bord de leur combi sur la N 68 quand ils remarquent une prairie fortement illuminée.
"On aurait pu lire la gazette" dira l'un des deux sous-officiers.
Leur description de l'engin est représentative, et à elle seule condamne les thèses d'essais militaires qu'ils soient américains ou autres.
Au-dessus de la prairie, immobile dans le ciel, à une altitude évaluée à +/- 120 mètres, une immense plate-forme dont la face inférieure est dotée de "trois énormes phares". L'engin, dont la masse sombre forme un triangle isocèle à large base - entre 30 et 35 mètres - est totalement silencieux. Au centre de la face ventrale, une sorte de "gyrophare rouge" clignote.
Puis, l'objet se déplace à 50 km/h, parallèlement à la route pour pivoter brusquement sur place et repartir dans la direction opposée, vers Eupen, toujours en longeant la N68.
Dans cette région, le même appareil fera l'objet de 125 dépositions. Militaires, civils, officiels, scientifiques font parties des témoins. Selon les observateurs, le silence est stupéfiant, l'altitude toujours basse - même très basse - et la vitesse assez lente, 50 ou 70 km/h .
Pour virer, l'engin s'incline lentement et laisse apparaître sa face supérieure où figure un dôme argenté avec plusieurs hublots rectangulaires éclairés d'une lumières rouge uniforme, mais aussi dotée de trois grands phares circulaires disposés en triangle
Un ovni sur le radar du F16 (Marie-Thérèse De Brosses)
Le Ministère de la défense belge autorise la publication de ces documents.
C'est le scoop du ciel. Ces deux écrans sont les témoins incontestables d'une rencontre de la science et de la fiction. Pour la première fois, l'armée de l'air belge accepte de divulguer les images d'un ovni intercepté par ses pilotes de F-16. Ces informations ont été enregistrées dans la nuit du 30 au 31 mars. C'est leur précision et leur clarté qui ont poussé le ministère de la Défense à engager un matériel considérable dans la gigantesque chasse à l'ovni qui s'est déroulée, cette fois sans succès, pendant tout le week-end de Pâques. PARIS MATCH vous permet, derrière les chiffres et les symboles de ces documents exceptionnels, de découvrir et de décrypter les incroyables performances de ces objets volants bien réels mais qui n'ont toujours pas été identifiés. Nous ne sommes peut-être pas les seuls au monde.
Ces photos sont extraites de l'enregistrement radar des F-16 lancés à la poursuite d'un ovni dans la nuit du 30 au 31 mars. Les deux images se sont formées sur l'écran à quelques secondes d'intervalle. Sur la première, en haut, les positions antérieures successives de l'ovni sont figurées par de petits carrés. Le pilote ayant verrouillé son radar sur l'intrus, le symbole représentant l'ovni est devenu un losange. Les petites barres verticales qui l'encadrent indiquent que le pilote vient de désigner à l'ordinateur la cible à poursuivre, et le radar restera désormais automatiquement pointé sur celle-ci. Au centre de l'image le "W" matérialise l'axe de vol du F-16 dont le cap, 256 degrés 29 (ouest/sud-ouest) est indiqué en dessous. Les barres de chaque côté du W représentent la ligne de l'horizon artificiel. Le mot "AIR" en haut de l'écran signifie que le radar est programmé pour une recherche air-air, soit une détection pour tout ce qui se trouve à une altitude supérieure à 200 mètres. L'ovni, lui se trouve à une altitude de 2000 mètres, inscrite sur la photo par le chiffre 07 (7 000 pieds). La séquence vidéo complète montre que, alors, l'ovni plonge vers le sol en une seconde. Sur la photo du bas, le 00 ( haut de l'écran à droite ) indique qu'il est en dessous du 200 mètres d'altitude. La ligne de l'horizon artificiel bascule: l'avion amorce un virage vers la droite pour essayer de s'aligner sur l'ovni, qui plonge. La colonne de chiffres sous le losange donne l'azimut de la cible (290 degrés, soit ouest/nord-ouest). 990 K donne la vitesse en noeuds de l'objet, soit 1830 Km/h (Mach 1,5)! Le 080 R, enfin, indique la nature de la cible en langage code. Ce chiffre signifie qu'elle ne correspond à aucune identification connue. Entre ces deux images, l'ovni a franchi le mur du son sans produire aucun bang. Dans une seconde, il sera perdu pour le pilote.
Ce sont les militaires au mutisme proverbial qui vous disent: les ovnis ne sont pas un mythe. Le 22 juin, pour la première fois, une armée de l'air accepte de révéler - en - partie - une pièce capitale de ce dossier qui ne relève pas de la science-fiction.
Ce jour là, après m'être pliée à tous les contrôles de sécurité, je me trouve près de Bruxelles, au Q.G. de l'armée de l'air belge. Dans une petite salle, le colonel De Brouwer, chef de la section Opération de la Force aérienne Belge, enclenche le magnétoscope. Sur l'écran vidéo apparaît le film ramène dans la boite noire du F-16 lance dans la nuit du 30 au 31 mars dernier à la poursuite d'un objet volant non identifié. Il ne s'agit pas de la grande traque qui eut lieu quinze jours plus tard, au cours de ce fameux week-end pascal ou, sans résultat toute la Belgique avait essaye de chasser l'ovni, mais d'une mission jusqu'ici tenue secrète.
Depuis Novembre 1989, les militaires Belges sont sur les dents. De nombreux rapports de gendarmes arrivent quotidiennement faisant état d'observations d'ovnis au-dessus du territoire. Tout a commence lors de cette folle nuit du 29 Novembre 1989, au cours de laquelle trente groupes de témoins (dont trois patrouilles de gendarmes), éparpilles sur 800 km carrés entre Liège et les frontières Allemandes et Néerlandaises, ont observé, des heures durant, un étrange appareil triangulaire pratiquement silencieux évoluant à très basse vitesse et très basse altitude sans créer la moindre turbulence.
Comme toutes les forces aériennes du monde, les militaires belges disposent d'appareils supersoniques prêts, vingt- quatre heures sur vingt-quatre, à décoller en cinq minutes. Ici, il s'agit de deux F-16 monoplaces armés de missiles. Le Q.G. est prudent. Au cours des mois précédents, les deux chasseurs ont, à deux reprises, vainement été dépêchés sur les lieux. La première fois, ils n'ont rien détecté; la seconde, il ne s'agissait que de taches lumineuses produites par les lasers émanant d'une boite de nuit.
Le Colonel de Brouwer: "Notre système de défense est impuissant face à ces engins"
Cette nuit de 30 mars, après des appels réitérés - notamment ceux du capitaine de gendarmerie Pinson -, le Q.G. se livrera donc à de nombreuses vérifications. Outre la simple observation visuelle de nombreux témoins, le radar de Glons (au sud-est de Bruxelles), qui fait partie du dispositif de sécurité de l'Otan, et celui de Semmerzake (à l'ouest de la capitale), qui contrôle les trafics civil et militaire de tout le territoire Belge, ont tous deux capté l'écho d'un ovni. La portée (300 Km) de ces deux radars suffit à balayer très largement la zone où va se dérouler l'observation. Dans cette région, les reliefs sont peu accentués et la couverture radar est parfaite pour tout objet évoluant au-dessus de 200 mètres d'altitude. Néanmoins, le Q.G. belge va faire effectuer des vérifications minutieuses pendant cinquante minutes pour éliminer tout risque de faux écho du à un phénomène d'inversion de température.
Tout les avions (civils ou militaires) sont équipés d'un système de répondeur radar automatique permettant leur identification immédiate sous la forme d'un signal code apparaissant sur l'écran. L'écho reçu cette nuit-là équivaut à celui d'un avion se déplaçant à très basse vitesse (50 Km/h) et changeant fréquemment de cap et d'altitude, mais il ne délivre aucun message permettant son identification.
L'armée de l'air Belge ne peut pas laisser survoler son territoire par un objet volant non identifié: à 0 h 05, l'ordre est donc donné aux F-16 de décoller et d'aller traquer l'intrus. En tête, le chef de patrouille ne quitte pas des yeux son radar de poursuite, qui, dans une mission nocturne, constitue son meilleur organe de "vision." (Le F-16 est un appareil très sophistiqué dont le radar de poursuite n'est pas fixe par rapport à l'avion, mais permet une recherche intelligente de l'objectif, horizontale et verticale, avec un champ visuel de 90 degrés). A quelques dizaines de mètres de lui, légèrement en retrait, son allier, dans le deuxième F-16, suit les manoeuvres de son chef de patrouille en se concentrant sur le contact avec le centre de coordination des opérations.
Soudain, les deux F-16 voient apparaître l'intrus sur leur écran, petite abeille dansant sur le scope. Comme dans les jeux vidéo, en utilisant un petit levier ("joystick"), les pilotes désignent alors a leur ordinateur de bord la cible à poursuivre. Des que le verrouillage est fait sur l'image, la tache sur l'écran se transforme en losange, ce qui veut dire que désormais les deux radars des F-16 resteront automatiquement braques sur l'objet en indiquant sur l'écran sa position, sa distance et sa vitesse. L'objet est tout proche...
Sur cette séquence que le colonel De Brouwer nous a exceptionnellement autorisé à visionner, on entend les échanges radio des pilotes. L'émotion de ces derniers est perceptible.
"Regardez, me dit le colonel en arrêtant l'image et en me désignant le losange. A ce stage, dans notre jargon militaire, il s'agit d'une interception réussie.
- Concrètement, qu'est que cela veut dire, une "interception réussie"?
- Nos chasseurs sont armés de missiles autodirecteurs. Si l'ordre de tir leur était donne, il leur suffirait de lâcher leurs bordées de missiles pour que ceux-ci, nantis des données fournies par l'ordinateur de bord, se dirigent intelligemment vers la cible. Evidemment, dans cette affaire, il n'en était pas question. Nous voulions identifier l'intrus.
Les pilotes n'auront pas le temps d'amorcer cette procédure. Les radars resteront pendant six secondes verrouillés sur la cible, et l'objet, qui a progressivement pris de la vitesse et est à ce moment à 280 Km/h, atteint, en passant de 3 000 à 1 700 mètres d'altitude, la vitesse de 1 800 Km/h en ... une seconde! Cette fantastique accélération correspond à 40 g; elle entraînerait la mort immédiate de tout humain se trouvant à bord: la limite de ce que peut supporter un pilote de chasse est de l'ordre de 8 g.{1} La trajectoire de l'engin est extrêmement déconcertante. Parvenu à 1 700 mètres d'altitude, il plonge rapidement vers le sol: au-dessous de 200 mètres, il échappe à la fois aux radars des F-16 et à ceux de Glons et de Semmerzake. Dans cette grande banlieue Sud de Bruxelles, le sol n'est qu'un scintillement continuel de lumières parmi lesquelles les pilotes ne peuvent distinguer visuellement le moindre objet.
"Ce ne peut être quelque chose crée par l'homme"
"De toute manière, il était exclu pour les F-16 de rattraper l'engin à cette basse altitude où la densité de l'air leur interdit d'évoluer à plus de 1 300 Km/h. Au- delà, la température au niveau des compresseurs des moteurs ferait éclater les turbines, précise le colonel De Brouwer. Il y a une logique dans le comportement de l'ovni."
Tout se passe comme si ce mystérieux appareil cherchait intelligemment à échapper aux chasseurs. Pendant l'heure qui va suivre, le même scénario se reproduira deux fois. Le rapport officiel fourni par l'état-major général de la Force aérienne à la Sobeps (société belge d'étude des phénomènes spatiaux) précise: "Dans trois cas, les pilotes réussirent à braquer leurs radars - "Lock on" ("verrouiller") - pendant quelques secondes sur l'objectif, ce qui, chaque fois, a amené un changement drastique dans le comportement des ovnis." L'ovni joue littéralement à cache-cache avec les chasseurs. Il plonge vers le sol à très grande vitesse pour échapper aux radars de bord et du sol, puis remonte tranquillement un peu plus loin, réapparaissant de ce fait sur les scopes des radars, et déclenchant une nouvelle procédure d'interception.
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Re: Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
Cet ahurissant manège est observé du sol par un grand nombre de témoins (dont vingt gendarmes), qui verront l'ovni et les F-16, mais personne n'entendra, au cours des soixante-quinze minutes que durera l'affaire, le fameux bang supersonique qui aurait du accompagner le franchissement du mur du son par l'objet. Aucun dégât matériel n'a été constaté à l'aplomb de l'événement; or, étant donne la vitesse et la basse altitude de l'objet, le franchissement du mur du son aurait du susciter le bris d'un nombre incalculable de carreaux...
Pour la première fois au monde, un journaliste a été autorisé à voir un document établissant la preuve d'une interception d'ovni. J'ai vu sur l'écran le verrouillage du radar, l'affichage des paramètres de vol de l'ovni, son hallucinant changement de vitesse.
Tous les détails de cette affaire sont consignés dans un rapport qui vient d'être communiqué à la Sobeps. Cette collaboration entre les forces aériennes d'un pays et un regroupement privé est un fait sans précédent qui doit être mis à l'actif du sérieux et de la compétence des membres de cette association, qui compte en son sein plusieurs scientifiques de haut niveau, comme les physiciens Leon Brenig (professeur à l'université libre de Bruxelles) et Auguste Meessen (professeur à l'université catholique de Louvain), ce dernier appartenant au groupement depuis sa création, il y a dix-huit ans. Interviewé au journal télévisé, M. Guy Coeme, ministre de la défense nationale, a déclaré qu'il autorisait la Force aérienne à remettre toutes les informations dont elle disposait à la Sobeps.
Après avoir visionné cette séquence bouleversante, j'ai bombardé de questions le colonel De Brouwer. L'objet pouvait-il être un ballon sonde?
"Négatif" L'objet se comportait comme s'il était totalement indépendant des vents et des courants aériens, et nous avons fait, entre autres investigations, une étude météo complète. C'est pour cela que nous n'avons pas publie le rapport immédiatement: nous avons effectué toutes les vérifications possibles. Notre système de défense n'est pas préparé à ce genre de choses. Il nous a fallu du temps pour analyser, interpréter les données des ordinateurs, des cassettes vidéo des chasseurs."
Etait-ce un phénomène naturel ou de rentrée dans l'atmosphère d'un débris de fusée?
Non. Une météorite ou un fragment du fusée ne pénètre pas dans l'atmosphère en zig-zaz; or l'analyse des renseignements radar fait état de nombreux changements de direction. En outre, les conditions atmosphériques excluaient tout phénomène de nature électromagnétique.
"Mais, demandai-je, le fameux F117A, l'avion furtif américain que beaucoup croient être l'ovni?
- Cet appareil n'est absolument pas conçu pour une pénétration à basse altitude. Par ailleurs, sa vitesse minimale est de 278 Km/h, alors que celle de l'objet est descendue jusqu'à 40 Km/h. Le F117-A ne possède pas de réacteurs de sustentation qui lui permettraient d'évoluer aussi lentement. En outre, aucun appareil n'est capable de voler à 1 800 Km/h aussi près du sol, dans un air aussi dense, et à fortiori sans faire de bang."
Sur ce, il me tend le télex adressé par l'attache militaire de l'ambassade des Etats-Unis au Q.G. de la Force aérienne belge attestant que jamais le F117-A n'a stationné sur le territoire européen ni ne l'a survolé. Le professeur Jean-Pierre Petit, qui m'accompagnait lors de ma visite au Q.G. de la Force aérienne belge, est un ancien lieutenant de l'armée de l'air et avait jadis été contrôleur dans une opération d'interception aérienne. Ce physicien de haut niveau, directeur de recherche au CNRS, qui vient de publier le livre "Enquête sur les ovnis" (ed. Albin Michel), est formel:
"Pourquoi la Belgique et des milliers de témoignages?"
"Il n'existe actuellement aucune machine fabriquée par l'homme, avion ou missile, qui soit capable de telles performances, notamment de voler à vitesse supersonique sans faire de bang. Quelle confiance peut-on accorder a une telle preuve? La même que celle que l'on a attribuée à la première détection d'une supernova en 1987 dans la galaxie du Nuage de Magellan. En effet, la preuve de l'existence de ces cataclysmes stellaires appelés supernovae repose sur une unique observation. Je suis intimement convaincu que ce type d'interception d'ovni par radar s'est déjà produite un très grand nombres de fois depuis trente ans (soit avec des moyens aussi sophistiqués que ceux du F-16, et qui sont utilisés dans toutes les forces aériennes du monde depuis plus de dix ans, soit antérieurement, avec des moyens radar plus rustiques) et que les états-majors des pays concernés ont gardé rigoureusement secrète cette information de peur d'affoler les populations. {2}
- Mais alors, que se passe-t-il en ce moment, quelle est la raison de ces révélations?
- Nous vivons à une époque qui commence à être celle de la transparence. Après le mur de Berlin, le mur du silence est en train de s'effondrer. S'agissant du phénomène ovni, nous entrons dans une phase complètement différente des précédentes. C'est la fin du mercantilisme et du charlatanisme. Les véritables scientifiques entrent en scène. Regardez les travaux du professeur Meessen ..."
A la Sobeps {3}, qui a enregistré plus de mille témoignages sur la vague d'ovnis en Belgique, j'avais appris quelques choses de tout à fait passionnant. Dans la nuit du 31 mars 1990, à 30 Kilomètres au sud-est de Bruxelles, trois témoins que l'on peut considérer comme parfaitement fiables, Lucien Clerebaut, secrétaire général de la Sobeps, Patrick Ferryn, producteur-réalisateur de films, et José Fernandez observent un phénomène lumineux au ras de l'horizon. Cette lumière grossit, s'approche. Un engin de forme triangulaire aux angles arrondis, porteur de quatre phares très puissants, doté à sa périphérie de nombreuses lumières et d'un diamètre apparent équivalant à six fois celui de la lune, passe au-dessus de leur têtes, à une altitude évaluée entre 300 et 400 mètres. M. Ferryn prend quatre clichés de l'objet avec un film de très haute sensibilité (1 600 Asa). A titre de contrôle, il prend quelques minutes plus tard, avec la même ouverture et la même vitesse, des clichés d'un avion en vol.
Au développement: surprise! Sur les clichés, les phares de signalisation de l'avion (volant à beaucoup plus haute altitude que l'engin) forment trois taches blanches, alors que les énormes phares de l'ovni sont à peine visibles; la forme générale de l'objet, pourtant parfaitement visible à l'oeil nu, a complètement disparu.
Se souvenant qu'un simple rayonnement infrarouge peut empêcher la pellicule d'être impressionnée, le professeur Meessen fait alors réaliser une expérience dans son laboratoire. A l'aide d'un simple prisme, il projette directement sur un film négatif couleurs un spectre (allant du rouge au violet) en s'arrangeant pour superposer à cette lumière visible, dans une partie inférieure du cliché, un rayonnement infra-rouge. Au développement, le spectre est parfaitement visible dans la partie de la pellicule que n'a pas touchée le rayonnement infrarouge mais considérablement atténué, sinon totalement annihilé, dans la partie irradiée.
"Si, commente le professeur Meessen, les ovnis sont réellement des objets, et s'ils émettent de l'infrarouge, il serait tout à fait normal que des témoins photographes aient des surprises au moment du développement de leurs cliches, pouvant aller jusqu'à la disparition totale de ce qu'ils avaient observé visuellement et photographie, ce qui expliquerait le nombre très restreint de clichés que nous avons pour cette vague d'ovnis et, de façon générale, la quasi-impossibilité d'obtenir des photos d'objets rapprochés."
Le professeur Meessen demeure extrêmement prudent. En bon disciple de Claude Bernard, il reste fidèle à la démarche scientifique qui consiste à observer les faits, puis a proposer différentes hypothèses qu'il soumet à la vérification expérimentale. Pour lui, il est essentiel d'étudier cet énigmatique dossier. "Déjà, au niveau des témoignages, il y a trop de témoins indépendants, la plupart du temps dignes de foi, parlant d'effets physique cohérents, trop de concordance dans les événements relatés pour ne pas prendre au sérieux ce dossier. Si tous ces gens inventent, c'est une maladie qu'il faut comprendre. Mais il y a les effets physiques... Le rapport de l'armée de l'air permet d'appréhender le phénomène de facon rationnelle et scientifique. L'hypothèse la plus simple est l'hypothèse extra- terrestre, mais elle pose d'autres problèmes. Nous ne sommes pas pressés de conclure. Nous continuons à travailler." Lorsque je l'ai rencontré, le professeur Meesseen n'avait pas eu la chance de voir le document que m'a fait visionner le colonel De Brouwer. Le rapport de l'état-major de la Force aérienne sur l'interception réussie du 30 mars permet de comprendre pourquoi l'armée avait mis à la disposition de la Sobeps des moyens aussi importants (les deux F-16 de surveillance du territoire, un bimoteur Hawker pouvant emporter un nombre important de personnes et tant d'appareils de mesure, dont une énorme caméra infrarouge) lors du fameux week-end qui mobilisa des dizaines de milliers de personnes. En haut lieu, l'armée savait que l'ovni était bien réel, mais elle ne disait rien. Elle voulait en savoir davantage.
La presse s'est étonnée de l'insuccès de cette chasse pascale. Tout s'explique maintenant. On ne peut pas dire que l'ovni n'était pas au rendez-vous, puisqu'il y eut des observations au sol; mais, si l'engin est reste à moins de 200 mètres d'altitude, il était indécelable par les radars.
Maintenant, les témoignages se raréfient. Mais les questions demeurent. Comme elle est déconcertante, cette vague d'ovnis belges? D'abord, pourquoi la Belgique? Pourquoi ces milliers de témoignages en six mois? Pourquoi, dans les décennies précédentes, les témoins faisaient-ils état d'atterrissages alors que ces ovnis-là ne se posent pas? Pourquoi des machines triangulaires (plus de 90 % des témoignages)? Autant de questions pour l'instant sans réponses.
"Pour nous, la communication de ce rapport de la Force aérienne belge et la confiance qu'elle traduit représentent la récompense de dix-huit années de travail", conclut Lucien Clerebaut.
C'est le premier document au monde concernant les ovnis. Sur la carte, le colonel De Brouwer du Q.G. de la Force aérienne belge montre l'endroit de l'interception: au sud-ouest de Bruxelles.
Insensible à la déroutante irrégularité du phénomène (vague d'apparitions alternant avec de longues périodes d'absence) ainsi qu'aux sarcasmes d'une partie du monde de la recherche violemment hostile à ce genre d'investigation considérée comme malsaine, des scientifiques de poids comme les professeurs Meessen, Brenig, Petit et d'autres continuent leur travail de fourmis. Maintenant, il est temps de les aider.
L'ARTICLE DE PARIS MATCH:
PARIS MATCH est un magazine français sensationnaliste mais également une référence journalistique. On y trouve pêle-mêle les derniers potins mondains sur les princesses et vedettes les plus populaires et des articles sérieux sur des sujets politiques et scientifiques. L'article nous remémore les nombreuses apparitions d'OVNIS au-dessus de la Belgique ayant fait l'objet de centaines de témoignages et d'une tentative d'interception par l'armée de l'air Belge, alors qu'un de ces OVNIS était visible sur les radars militaires au sol et aéroportés.
(1) Le g est l'unité d'accélération. 1 g équivaut à l'accélération de la pesanteur terrestre, c'est-à-dire à 9.81 m/s par seconde.
(2) Voir à ce sujet le livre de Jean Sider: "Ces ovnis qui font peur" (ed. Axis Mundi).
(3) La Sobeps (74, avenue Paul Janson, 1070 Bruxelles, tel.: 19 32 2 524 28 48) édite une revue trimestrielle.
http://adelmon.free.fr/vaguebelge/vb.html
Deux détections radar exceptionnelles
Ceux qui admettent a priori que le phénomène OVNI n'est pas réel sont peut-être ravis, puisqu'ils auront tendance à penser que si les F-16 n'ont détecté que des masses d'air humide, cela "prouve" qu'il n'y avait pas d'OVNI à détecter. Pour eux, il n'y en a jamais eu, mais cela ne tient pas compte des nombreuses observations d'OVNI, faites depuis longtemps dans le monde entier. Ce n'est même pas en accord avec ce qui s'est passé au cours de la nuit du 30/31 mars 1990. L'incident des F-16 m'a permis, en effet, de découvrir une trace que je ne peux pas expliquer de manière conventionnelle. C'est la trace linéaire de la figure 16.
vidéo ovni belgique
La trace inférieure représente une partie de la trajectoire suivie par le premier F-16. Il avait activé son IFF (identification friend or foe) et en principe le radar de Semmerzake ne devait retenir que ses échos, mais les avions de chasse sont petits et très agiles. Dans un tournant, le radar en a perdu la trace et substitué des échos venant du second F-16. Cela explique la différence entre les points enregistrés (I.375) et la courbe continue, représentant la trajectoire du premier F-16 que M. Gilmard a adoptée (II.fig.10.4). La trace rectiligne définie par les cercles ouverts est apparue au même moment à Semmerzake. Les cercles fermés sont les échos que j'ai extraits des listings du radar de Glons. La correspondance spatio-temporelle indique que les deux radars militaires ont détecté le même "objet".
Figure 16 : La ligne droite est la trace d'un OVNI, détecté par les deux radars militaires au sol pendant le vol des F-16 au cours de la nuit du 30/31 mars 1990.
Le premier écho est apparu près de l'autoroute E-40, entre Gent et Bruxelles, à une altitude de 900 m. Il est passé à 2000 m au-dessus de Liège et semble avoir grimpé ensuite très fortement, puisque le dernier écho a été enregistré à 4000 m. La direction suivie est celle d'un survol rectifié de l'autoroute E-40. Les intervalles entre échos successifs montrent déjà que la vitesse de l'objet insolite était supérieure à celle des F-16. Les vitesses indiquées par les deux radars militaires fluctuaient effectivement entre 820 et 1200 km/h. Quand on considère seulement les points extrêmes sur la figure 15 et le temps écoulé, on constate que la composante horizontale de la vitesse moyenne est de 825 km/h pour Semmerzake et de 900 km/h pour Glons. Rappelons que la vitesse des F-16 était comprise entre 650 et 850 km/h, à une altitude d'environ 3000 m.
A cause de la direction et de la grandeur de la vitesse de l'objet détecté par deux radars au sol, on peut affirmer que c'était ni un mirage ni une masse d'air humide ni un ballon sonde. Il ne peut pas s'agir non plus d'un ULM (ultra light motorized), bien qu'un des sceptiques ait prétendu sans vergogne que toute la vague belge s'explique de cette manière22. Pourtant, ce n'est pas un avion, pour une série de raisons. Il n'y avait pas d'identification par transpondeur et les militaires sont formels: il n'y avait pas d'autres avions militaires en l'air à ce moment, or il s'agit d'un objet évoluant rapidement, même au départ à une altitude assez basse. En outre, un avion ne disparaît pas des écrans radars de cette manière. Il est particulièrement remarquable que le radar de l'aéroport civil, situé à Bertem, n'a enregistré aucun écho qui pourrait être associé à cet objet. Il passait pourtant tout près. Puisque les intensités varient en 1/d4, le signal devait être relativement intense.
Le fait que le radar civil n'a pas détecté cet objet volant non identifié est cependant conforme au fait que je n'ai trouvé aucune traces dans les enregistrements de l'aéroport national que j'aurais pu corréler avec les observations d'OVNI faites à partir du sol. Il se peut que cet objet se présentait d'une manière plus favorable à une détection par les radars militaires, mais ils ont aussi une sensibilité plus grande, parce qu'ils sont équipés d'un processeur LNA (low noise amplifier) qui améliore le rapport signal/bruit.
Ceux qui voudraient affirmer que c'était un avion furtif américain, prennent leurs désirs pour la réalité. Cette idée n'est soutenue par aucun fait observé. En outre, elle est techniquement et politiquement insensée. Il suffit de penser aux précautions à prendre en cas d'accident. Des tests au-dessus de la Belgique, tellement peuplée, ne se justifieraient pas et provoqueraient un incident diplomatique s'ils étaient effectués en secret. L'ambassade américaine a d'ailleurs démenti cette rumeur d'une manière explicite (I.126). Il faut se rendre à l'évidence. Il n'y a pas d'explication conventionnelle et je ne crois pas que j'ai des leçons à recevoir des sceptiques, en ce qui concerne le sens critique qu'on doit avoir dans cette matière.
Il convient de signaler que les militaires n'ont pas découvert cette trace, ni pendant ni après l'intervention des F-16. Il en résulte qu'il pourrait y en avoir d'autres qu'on n'a pas remarquées, mais cela ne m'étonne pas tellement. Il faut qu'il y ait des raisons pour examiner une trace ambiguë. Ayant examiné très attentivement plus de 180 heures d'enregistrement du radar civil, j'y ai vu des échos qui apparaissaient brusquement et avançaient comme des avions. Bien que ces traces n'étaient pas accompagnées d'un sigle d'identification, il pouvait s'agir d'avions. Le transpondeur s'est enclenché parfois de manière tardive, en révélant alors qu'il s'agissait d'un avion qui survolait notre pays à une altitude élevée. Puisque les radars militaires mesurent l'altitude, ce n'était pas le cas pour l'objet volant insolite de la figure 16. J'ai cependant trouvé une trace sur les écrans du radar civil qui est manifestement anormale. Elle correspond aux cercles fermés de la figure 17.
Figure 17 : La détection d'un OVNI par le radar civil, le 18 mars 1990.
Le premier écho de cette série est apparu à 20 h 32, le 18 mars 1990, un peu au sud du couloir aérien Bruxelles-Liège, aux environs d'Eghezée. Quand je visionnais l'enregistrement dans la salle des ordinateurs, j'ai remarqué de suite que cet écho se déplaçait assez rapidement, mais il progressait d'abord de manière linéaire. Quand il s'est mis à zigzaguer, j'en étais stupéfait, parce que je n'avais rien vu de semblable - et c'était déjà près de la fin de mon enquête. Ce qui apparaît sur l'écran, c'est l'écho qui résulte du dernier balayage, suivi de trois échos moins intenses qui figurent les positions du même objet au cours des trois balayages précédents. Cela suffisait pour repérer de suite une "tortillement" tout à fait inhabituel.
La figure 17 présente l'enchaînement des échos enregistrés à partir du moment où ce comportement devenait évident. Les chiffres indiqués correspondent aux minutes après 20 heures. J'ai dessiné une trajectoire passant par les points qui figurent les échos enregistrés, en admettant que la direction du mouvement devait changer de manière continue ou que l'objet devait avoir une certaine inertie. Au début, il y a eu quelques ratés (1,0,1,0,1,1,0,0,1), mais après cela, l'objet a été détecté à chaque tour de l'antenne jusqu'à sa sortie de l'écran. Il se dirigeait vers le sud-est, mais a changé de cap quand il a rejoint un avion, venant du sud-ouest. On a l'impression que l'objet insolite a suivi cet avion.
Puisque le radar civil ne mesure pas les altitudes, il pourrait l'avoir survolé. Cette association dans le couloir aérien de Francfort me semble aussi étonnante que la forme générale de la trajectoire suivie. Les traits interrompus définissent des repères, liés aux voies aériennes. Sachant que l'antenne a effectué 5 tours par minute, on trouve, même si l'on ne tient pas compte des boucles, que la vitesse moyenne de l'objet volant non identifié est d'environ 780 km/h, tandis que celle de l'avion est d'environ 640 km/h. Se comporter de cette manière à une vitesse aussi élevée reste pour moi un singularité que je ne peux pas expliquer. C'est un candidat OVNI, mais les circonstances étaient telles qu'il n'a malheureusement pas été possible de compléter ces données par ceux des radars militaires (II.407).
La surface des OVNI de la vague belge
Il résulte d'un très grand nombre d'observations que les OVNI relèvent d'une technologie que nous ne connaissons pas. Elle est probablement d'origine extraterrestre, mais cela reste une hypothèse à démontrer. Pour ma part, je rassemble des informations sur les aspects physiques du phénomène et je cherche à comprendre le mode de fonctionnement de ces engins. Malgré l'ampleur de cette énigme, je progresse quand même dans cette étude, en combinant les observations avec les lois physiques connues. Certains aspects nous échappent. Nous ne connaissons pas la source d'énergie, par exemple, mais d'autres aspects doivent être liées aux théories physiques connues. Il s'agit en particulier des lois de la mécanique et de l'électromagnétisme.
J'ai consacré le plus de temps à l'analyse des observations d'OVNI classiques, à symétrie axiale. J'ai pensé déjà au début des années 70 que leur système de propulsion pourrait être de type magnétohydrodynamique. Cela veut dire que les "soucoupes" ionisent l'air ambiant et exercent des forces sur les particules chargées qui en résultent au moyen de champs électriques et magnétiques adéquats. Ce modèle s'est précisé au fil des ans, parce que j'ai pu rendre compte d'observations très diverses au moyen d'un très petit nombre d'hypothèses. L'essentiel est de s'appuyer uniquement sur des lois physiques connues, mais dont on n'a pas nécessairement exploré toutes les conséquences possibles. Une des questions fondamentales concerne la création du champ électromagnétique requis.
L'analyse de certains faits observés a révélé que c'est un champ de très basse fréquence, extrêmement intense près de la surface de l'OVNI, mais évanescent pour des distances croissantes, à tel point qu'il n'y a même pas de rayonnement. Or, il existe une solution des équations de Maxwell qui a ces propriétés remarquables, mais elle exige que la surface des OVNI classiques devrait être supraconductice à température ordinaire. Nous n'avons pas encore découvert des matériaux de ce type, mais on s'en approche et il n'y a pas d'objections de principe qui interdiraient qu'on puisse y parvenir. Il est évident que si cela était vrai, ce serait d'une importance considérable et rien que cela pourrait déjà justifier une étude scientifique du phénomène OVNI.
L'idée de surfaces supraconductrices est parfaitement compatible avec le fait que les OVNI classiques ont été détectés assez souvent par les radars. Ce fait est connu depuis longtemps23,24 et certains cas plus récents le confirment de manière spectaculaire (I.352-355). Mon étude a révélé cependant que les OVNI de la vague belge étaient très difficilement détectables par les radars. Cela veut dire, en fait, que la surface de ces OVNI n'est pas électriquement conductrice. Il ne s'agit ni d'un métal ni d'un supraconducteur ! L'étude sur la détection radar des OVNI m'a donc conduite finalement à une information sur une propriété physique importante des OVNI de la vague belge.
Il faut évidemment qu'elle puisse être corrélée avec d'autres informations. or, nous savons que les OVNI de la vague belge étaient différents des OVNI classiques. Ce n'étaient pas des objets à symétrie axiale, mais des plates-formes à 3 ou 4 coins, dotées d'énormes "phares". Ceux-ci projetaient des "faisceaux lumineux" vers le bas. Je ne dis pas que c'étaient des faisceaux de lumière, puisqu'il est parfaitement possible qu'il ne s'agissait pas de lumière émise par les phares. Certains faits que j'expliciterai dans le prochain numéro d'Inforespace indiquent en effet que ces "phares" servent à ioniser l'air. J'ai également des arguments théoriques qui justifient l'idée que ces faisceaux pourraient correspondre à des ondes de plasma d'un type très particulier. Pour l'instant, ce n'est qu'une hypothèse de travail, mais elle est justifiée par des lois physiques connues et elle rend compte d'une ionisation de l'air dans tout le volume du faisceau. Les recombinaisons des particules chargées provoquent alors une émission de lumière visible et ces ondes de plasma fournissent un autre moyen de propulsion, cette fois-ci purement électrique!
S'il n'y avait pas de champ magnétique oscillant, on comprendrait pourquoi les OVNI de la vague belge n'ont pas produit des "effets électromagnétiques". Bien que les OVNI de la vague belge aient été observés assez souvent à basse altitude au-dessus des autoroutes et des villes, je ne connais pas de cas où les moteurs des voitures se seraient arrêtés et où leurs systèmes électriques auraient été perturbés. Or, il est hautement probable que ces effets sont produits par les disques volants, à cause du champ magnétique oscillant qui les entoure. Si les OVNI de la vague belge n'avaient pas besoin d'un champ magnétique oscillant, leur surface ne devait pas être supraconductrice. Elle pouvait être électriquement isolante et dans ce cas, la rétrodiffusion des ondes radar devait être faible, sans être nulle. Cela peut expliquer la figure 16, en même temps que la rareté des détections radars d'OVNI pendant la vague belge, bien que j'y avais consacré beaucoup d'effort et d'attention.
Si la figure 17 décrit la trajectoire d'un OVNI, il pouvait s'agir éventuellement d'un OVNI classique. Ceux-ci se déplaçaient parfois comme si la propulsion était pulsée. Kenneth Arnold avait créé en 1947 le terme de "soucoupe volante", en disant25 que les neuf objets qu'il voyait devenaient périodiquement très brillants, en se déplaçant "comme des bateaux de course sur de l'eau houleuse" ou encore qu'ils volaient "comme des soucoupes qu'on lancerait au-dessus de l'eau". Cela est conforme à mon modèle d'une propulsions MHD pulsée, si l'on admet un champ EM de très basse fréquence. Il serait utile de vérifier si les OVNI de forme non classique, comme les "boomerangs" dont la présence a été signalée plus souvent au cours des dernières années, sont détectés rarement ou souvent par les radars. Si quelqu'un pouvait rassembler des informations à cet égard, je serais heureux d'en connaître le résultat, quel qu'il soit.
Conclusions
Cela vaut toujours la peine d'effectuer une étude approfondie d'un sujet fondamental qu'on ne comprend pas, même quand il s'agit d'OVNI. Nous avons tous eu l'occasion d'apprendre quelque chose.
On croyait connaître l'effet Doppler et les radars aéroportés, mais il me semble qu'il y avait des aspects auxquels on n'avait pas prêté une attention suffisante. Cela a des conséquences théoriques et pratiques. Il faudrait donc continuer à faire d'autres vérifications avec des radars Doppler à impulsion. Cela pourrait éventuellement conduire à des améliorations. Ce qui se cache derrière les faits observés n'est pas toujours facile à reconnaître. On peut même se tromper, mais ce qui importe, c'est de rester critique... vis-à-vis de soi-même.
Le phénomène OVNI nous confronte à une technologie inconnue et à des problèmes scientifiques d'importance fondamentale. Il est absurde qu'on ne se décide pas à s'engager résolument dans une étude objective, avec les moyens techniques et conceptuels qui sont déjà à notre disposition.
Je tiens à exprimer mon respect aux autorités civiles et militaires qui ont accordé des autorisations nécessaires pour avoir accès aux données qui sont à la base de cette étude. L'esprit d'ouverture et d'objectivité dont ils ont fait preuve devrait encourager d'autres pays à en faire autant.
Je remercie le professeur Schweicher et le colonel Salmon de l'Ecole Royale Militaire, ainsi que le professeur Quinet de l'Institut Royal Météorologique pour des discussions que nous avons eues à l'occasion de la rédaction de cet article.
http://home.nordnet.fr/~phuleux/lephnom.htm
Émission Mystères - TF1: OVNI (Belgique)
Témoignages et opinions
Un lecteur d'ufologie.net a écrit le récit suivant le 17 Septembre 2002, relatif à la vague d'OVNI qui a eu lieu au-dessus de la Belgique particulièrement en 1989-90.
La vague belge 17 Septembre 2002.
J'habite la région de Verviers, le centre géographique de cette vague, je confirme les milliers de témoins. Plusieurs personnes de ma connaissance ont vu ces triangles, parfois de très près (juste au dessus des maisons).
Pour ceux qui s'intéressaient au phénomène, l'ambiance était exceptionnelle. Je me rappelle être allé sur le plateau des Hautes Fagnes à la suite de l'appel d'une radio locale. Je suis malheureusement arrivé trop tard pour le spectacle; mais il y avait là plus d'une centaine de personnes et l'excitation était indescriptible: 2 engins avaient tourné une bonne demi-heure au dessus du lac de la Gilleppe. Le tout s'était terminé par l'apparition-disparition d'une énorme sphère orange. Ce cas est relaté dans le premier livre de la Sobeps sur la vague.
Ce qui m'a étonné pendant toute cette période, c'est la différence de réaction dans la population. A peu près tout le monde connaissait quelqu'un qui avait été témoin du phénomène. On baignait en plein mystère et la presse ne disait pas grand chose.
Certaines personnes étaient curieuses, d'autres s'en foutaient; mais il y avait assez bien de gens qui avaient manifestement peur. Il se jetaient sur le moindre article de journal qui dédramatisait l'affaire pour pouvoir enfin rire des gogos qui croyaient aux "petits hommes verts."
Ces gens avaient vraiment la trouille et agressaient verbalement tout ceux qui se posaient des questions. Les debunkers étaient nombreux, ce n'était pas l'armée belge ni la CIA, c'était monsieur tout le monde. Je me rappelle que des scouts avaient fait un feu d'artifice et s'étaient déguisés en martiens, un journal en avait fait un article, quel soulagement, tout était expliqué.
Il est difficile de dresser un portrait type de ce genre de paniqueurs; mais s'ils ont une formation scientifique, ils se croient automatiquement obligés de protéger la pensée humaine de toute dérive inquiétante. C'est dans cette optique là qu'on peut comprendre les réactions de Marc Hallet et quelques scientifiques de l'Université de Liège (voir l'article sur ce site: l'anti vague belge)
L'affaire dans la presse
L'article qui suit est paru dans le bien connu "Figaro Magazine" en France le 13 avril 1991, durant la vague Belge.
OVNI: ILS ONT TOUS VU ÇA!
Dix-huit mois d'observations et de témoignages ininterrompus. Le Phénomène a pris une ampleur telle que scientifiques, militaires et civils belges ont décidé d'unir leurs efforts. Pour traquer cette millénaire énigme de l'univers: l'ovni
PAR PIERRE FLIECX/PHOTOS C. FRANÇOIS
Le "patron" de l'armée de l'air belge:
"- Même si, jusqu'à présent, il n'y a pas eu de menace, il faut aujourd'hui reconnaître que le ciel belge, depuis seize mois, est témoin de phénomènes assez extraordinaires. Exceptionnels."
Le physicien de l'université de Louvain, spécialiste de la question:
"- J'ai la certitude qu'il existe un problème extraordinaire et d'une ampleur considérable. On est probablement en présence d'une technologie extraterrestre. En tout cas, non terrestre."
Le secrétaire général de la Société belge d'étude des phénomènes spatiaux:
"- Nous sommes en présence d'engins, de machines. Qui sont bien le produit d'une technologie. Qui font preuve d'un comportement intelligent. Mais dont les caractéristiques sont incompatibles avec tout ce qui est connu."
L'unanimité! La vague d'observations d'ovnis (objets volants non identifiés) qui déferle sur la Belgique depuis près de dix-huit mois réunit dans ses conclusions: MM. De Brouwer, Meessen et Clerebaut. Drôle d'histoire. Car Wilfried De Brouwer n'est rien moins que général-aviateur de la force aérienne, numéro trois de la hiérarchie militaire belge. Auguste Meessen est un éminent enseignant de l'université catholique de Louvain-la-Neuve. Et Lucien Clerebaut est le secrétaire général de la Sobeps, qui s'apprête à fêter ses vingt ans. Du sérieux, pour un problème qui ne l'est pas moins.
Rappelez-vous: l'an dernier, à pareille époque, nous avions participé pendant quatre jours et trois nuits (Figaro-Magazine du 23 avril 1990) à une "chasse" à l'ovni organisée conjointement par les militaires, des scientifiques et les bénévoles de la Sobeps. Opération médiatique et médiatisée ("trop", avouent les organisateurs), qui avait parfois fait sourire. Pourtant, cette conjonction "militaires-scientifiques-civils" constituait une première mondiale. Et un an plus tard, les ovnis sont toujours là! Plus présents encore.
Depuis dix-huit mois, pas une semaine ne s'est écoulée sans qu'un cas d'observation n'ait été signalé (de un à cinq, six, voire dix témoins). Avec trois dates majeures pour ce début d'année 1991: le 21 janvier, où le témoin est Martine Matagne, journaliste de radio bien connue en Belgique. Puis le 23 février. Avant l'apothéose du 12 mars dernier.
UNE LUMIÈRE JAMAIS VUE
Cette nuit-là, près de deux cents personnes sont témoins, en des endroits différents et à des heures différentes, de la même observation. Mieux: par deux fois, à Brame-le-Comte, dans l'Ouest, et entre Haillot et Marchin, près de Huy, des amateurs ont la présence d'esprit et le temps de le filmer au Caméscope. Documents d'importance, puisque durant d'une à près de cinq minutes. Pour Richard Rodberg, Concessionnaire d'un garage à Haillot, c'est le hasard qui en fait un témoin. il est près de 21 heures quand sa femme émet le souhait de faire un tour à Namur pour regarder les vitrines.
Richard sort mettre du carburant dans la voiture:
"- Au loin, dans la nuit, à près de deux kilomètres, en direction d'un radar militaire, j'aperçois une forte lumière. Là où il n'y en a jamais. J'appelle ma femme, mon beau-frère, mon fils et son copain (deux adolescents). Et ma femme propose de prendre la voiture pour aller voir. Nous l'avons retrouvé. A trois kilomètres. Il planait à une trentaine de mètres du sol, complètement silencieux, à environ trois cents mètres de nous. Et brusquement, il est venu droit sur nous et s'est immobilisé au milieu du champ qui borde la route. C'est là que j'ai filmé. C'était incroyable: le champ entier était baigné dans une lumière blanche comme je n'en ai jamais vue. On aurait trouvé une aiguille dans l'herbe. Puis... sans virer ni pivoter, il s'est éloigné sur notre gauche, en direction de la centrale nucléaire de Tihange."
DEUX ETAGES DE HAUTEUR!
Lors de la reconstitution, nous avons mesuré les distances: l'objet s'est trouvé à moins de soixante mètres des cinq témoins. Plusieurs témoins confirmeront sa présence près de la centrale. Quant au beau-frère de Richard Rodberg, depuis, il se relève chaque nuit pour guetter à sa fenêtre. "Pour revoir. Savoir ce que c'était."
"- Des cas comme celui là nous en avons des centaines. Avec des témoins fiables qui, à plus de 90 % décrivent, sans le savoir, sans se connaître ni s'être concertés le même objet triangulaire, avec un énorme phare à chaque angle."
Dans le bureau de la Sobeps, à Anderlecht, Lucien Clerebaut ouvre des placards, des tiroirs, sort les dossiers. Lui-même témoin l'an dernier, il n'entend pas lâcher le morceau. Vingt ans de bénévolat et la chance d'être, cette fois, en première ligne en Belgique. Car l'affaire est d'importance: les descriptions, toutes concordantes, font état d'un objet de cinquante à cent mètres d'envergure!
L'épaisseur du triangle? Près de deux étages! Et des déplacements ou sustentations inexplicables. Un mystère à éclaircir. Ne serait-ce, ajoute Clerebaut, que pour savoir "ce que signifie cette violation quasi quotidienne de notre espace aérien."
Un problème qui a dû "chatouiller", bien entendu, les ministères de la Défense et de l'intérieur. Des notes officielles, et loin d'être tenues secrètes, en attestent. D'autant que l'armée détient les "preuves" d'un phénomène encore inexpliqué: les films de cinémitrailleuses de chasseurs F16 mis en alerte et envoyés en interception d'échos radars suspects depuis la base de Beauvechain. Neuf tentatives "de verrouillage" de l'objectif (lock on) ont été tentées par les F16. Trois ont réussi, dont nous publions les photos. A chaque fois, l'approche par les chasseurs a provoqué une brutale modification dans le comportement de l'objet.
Analyse du général De Brouwer:
"- Il restait deux hypothèses, en fin de compte: un phénomène d'interférence électromagnétique, ou un objet réel. Techniquement, il est possible d'avoir une interférence. Donc, sur le radar d'un avion en vol. Mais pas sur deux. D'autant que les F16 volent à plusieurs kilomètres de distance. C'est un phénomène qu'on ne peut pas simuler: inexplicable, car dans le même temps un autre radar, au sol, le radar OTAN de Glons, donne lui aussi les mêmes indications; et il est totalement impossible que les trois radars soient victimes de la même interférence or le phénomène a été enregistré à deux reprises."
L'HYPOTHESE F 117 ? EXCLUE, RIDICULE
Au début de la vague d'apparitions, certains ont évoqué un avion furtif américain F117 comme hypothétique "coupable". Le général De Brouwer dément catégoriquement:
"- Exclu. Nous sommes en présence d'un objet qui ne se déplace guère, reste stationnaire, évolue à des altitudes très basses: ça ne colle absolument pas avec les performances des avions furtifs. Aucun doute là-dessus."
La science peut elle apporter la bonne réponse? Professeur de physique et chercheur passionné, Auguste Meessen s'intéresse au sujet depuis plus de vingt ans, à l'échelle mondiale:
"- Depuis longtemps, je me suis rendu compte qu'il y a là un problème non résolu. Comme il possède des aspects physiques et que je suis physicien ça m'interpelle", dit-il.
Rigueur et patience du scientifique! Auguste Meessen est allé sur le terrain des premières manifestations: sa région natale, les cantons belges de langue allemande. Il a recueilli les témoignages. Puis s'est penché sur les radars et leurs mystères, grâce à la compréhension et la collaboration des autorités militaires. Il travaille aujourd'hui avec les données de quatre radars civils et militaires. Auguste Meessen garde une prudence professionnelle. Demande encore du temps, des expériences. Mais lâche:
"- Le phénomène semble technologique. Mais les formes décrites ne correspondent pas du tout à notre système de propulsion et de portance. Pas d'ailes d'avion, de tuyères, d'hélices, pas ou peu de bruit. C'est inexplicable. Et c'est ce qui m'intéresse: comment cela fonctionne-t-il? Il se passe quelque chose de remarquable en ce moment en Belgique. il est dommage que la communauté scientifique ne relève pas le défi. Parce que les scientifiques sont très occupés. Mais aussi parce qu'on vit dans un monde où on attache plus d'importance aux croyances qu'à l'examen des faits."
Et les faits sont là. Encore et toujours là, depuis que l'"ufologie" (de l'américain UFO "unidentified flying objects" existe depuis près d'un demi-siècle). En 1967, lors du 7e Congrès international des experts en UFO, Hermann Oberth, père de la navigation spatiale et "maître" de Wernher von Braun, déclarait:
"- Les UFO sont sans doute des vaisseaux spatiaux venus d'autres mondes. Les êtres qui les dirigent sont en avance sur nous et, si nous nous comportons intelligemment, ils peuvent nous apprendre beaucoup de choses."
A suivre...
PIERRE FLIECX http://ufologie.net/htm/figmag13apr1991f.htm
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Lectures complémentaires
Les témoignages détaillés
Pour en savoir plus sur le sujet vous pouvez consulter la rubrique du forum sur la vague Belge où vous trouverez de nombreux témoignages. N'hésitez pas à vous inscrire pour participer aux recherches et vous informer (attention au choix du pseudo voir le règlement) : https://www.forum-ovni-ufologie.com/la-vague-d-observation-belge-1989-1992-f102/
Etude scientifique de la Vague Belge
A voir absolument l'étude scientifique de Mr MEESSEN, Professeur à l'U.C.L.Inforespace, n° 100, 2000, 5-40.: cliquez-ici svp
Des photos amateurs inédites avec film
Observations multiples d'ovnis de 1990 à 1992 en Belgique:Un cas exceptionnel jamais rendu publique avec témoins multiples et crédibles, photographies et films. cliquez-ici svp
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Re: Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
Bien a vous .Léon .
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Re: Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
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Re: Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
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Re: Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
Ils permettent d'écarter officielement la thèse soutenant que les engins observés étaient experimentaux ou militaire, notamment américains.
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Re: Présentation de l'affaire: La Vague d'observation Belge (1989-1992)
La première vidéo provenant des enregistreurs de bord des F-16 lancé à la poursuite d'un ovni lors de la vague Belge de 1990. Les informations détaillées sur ces images sont dans le dossier consacré à la Vague Belge.
Lieu: Belgique
Date: 30-31 Mars 1990
Origine: Armée de l'Air Belge
Source: Armée de l'Air Belge
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