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(1952) Les photos de Barra da Tijuca des canulars?
Ven 16 Déc 2011, 15:37
Les photos de Barra da Tijuca (1952)
En 1952, de nombreuses rumeurs courent sur Hitler en Amérique du Sud, et diverses personnes disent le voir ici où là. Parmi ces témoignages, certains parlent de la Barra da Tijuca, un groupe d'îles touristiques situé près de la baie de Rio de Janeiro (Brésil). Le magazine O Cruzeiro décide d'envoyer 2 de ses journalistes, João Martins et Eduardo Keffel (photographe).
La 1ère photo de Barra da Tijuca photo, montrant le disque approchant en contre-jour [APRO]
Le matin du 7 Mai, Martins et Keffel montent à bord du Piaba, qui traverse le petit lagon séparant la région de Rio de la Barra da Tijuca. Il dépassent le canal de Barra, en direction de l'île des Namorados. Vers 12 h, ils arrivent au bar Do Compadre, où ils y parlent avec le propriétaire, Antônio Teixeira, tentant de dénicher des indices sur la présence d'Hitler, jusqu'à 15 h 30. Ils mangent, puis prennent quelques photos d'endroits pitoresques, jusqu'à 16 h 30, où ils décident de se rendre sur la plage. De nombreux avions de ligne survolent la région, allant ou venant de la rivière.
L'observation
Soudain, leur attention est attirée par un objet étrange venant de la mer. Cela ressemblait à un avion, diront les journalistes, mais il volait de biais. L'objet s'approche de la côte et devient plus visible. Ce n'est pas un avion, mais un disque parfait. Sa vitesse est considérable.
Martins dit à Keffel de le photographier. Ce dernier se saisit de son Rolleiflex :
Comme avec des lunettes, j'ai dû mettre les lentilles dans le viseur de l'appareil pour pouvoir prendre la première photo. J'ai photographié cet objet plus de 4 fois. Ensuite j'étais à la fin de la pellicule.
L'objet n'était qu'un point ; c'était difficile de suivre ses évolutions. Il a rapidement atteint la verticale de la plage et m'a donné l'impression de freiner. A ce moment — et d'après les calculs qui nous fîmes par la suite — il devait être à 1500 m de nous et toujours au-dessus de la mer.
Dans la 2ème photo, volant au-dessus de la plage et des arbres de Tijuca, il commence à se déplacer "de côté", nous montrant une de ses "faces". Dans les photos 3 et 4 — prises lors du survol du Rocher de Gávea et de l'extrême pointe de la Ponta do Marisco — le disque montre ses parties inférieures et supérieures, respectivement. Dans la 5ème et dernière photo, l'objet disparaît au loin vers l'océan. Il a fait un virage presque parfait autour de nous...
Nous avons calculé que dans la 2ème photo il devait être à environ 2000 m de l'endroit où nous nous trouvions. Dans la 3ème, à 1200 m dans dans les 2 dernières, à 1100 et 3000 m, plus ou moins.
Sa forme était parfaitement nette. Ronde comme un disque...
Alors qu'il volait au-dessus du Rocher de Gávea, l'objet commença à descendre, se balaçant comme une feuille morte. Il était très curieux. Nous n'avions jamais vu un système de voyage aérien si étrange.
Lorsqu'il arriva sur la mer, le disque fit un bond hallucinant à toute vitresse. Nous avons vu l'objet s'incliner à 45°, comme un avion qui volerait sur une de ses ailes, et disparaître comme une fusée, de l'autre côté des îles Alfavaca et Pontuda. Tout cela a peut-être duré 1 minute. Le plus curieux est que ni João ni moi n'avons entendu de bruit. Comme cela a-t-il été possible ? Nous n'avons pas non plus vu de conduit d'échappement de fumée ni de gaz ni de flammes...
Nous ne pouvons pas estimer avec précision l'altitude ni la taille réelle de l'objet. Personnellement il me semble qu'il volait à 1000 m de hauteur et que sa taille pouvait être le double de celle d'un DC-3. C'est-à-dire, entre 70 et 80 m de diamètre
Photo 2
Martins, moins occupé à prendre des photos, raconte son observation :
Même si c'était avec des lunettes de soleil, j'ai essayé de mémoriser un maximum de détails. Eduardo continuait à prendre des photos et, chose étrange, exactement au moment où il n'y avait plus de pellicule dans l'appareil, il n'y avait plus le temps pour prendre d'autres photos. L'ovni a rapidement disparu.
Sur cette pellicule, comme nous avons pu le montrer dans les laboratoires du magazine, il y a — successivement — une photo de 2 personnes de l'hôtel Riviera de Copacabana, où un collègue réside, un paysage — prise la veille — une photo de mon collègue le matin prise à la rédaction, un couple d'amoureux que nous avions surpris à notre arrivée sur l'île et, enfin, juste avant la série de 5 photographie de l'ovni, une du propriétaire du bar où nous sommes allés déjeûner une délicieuse assiette de crevettes. Cette dernière photo fut prise 1 h avant l'apparition de l'objet.
Lorsque le dique est apparu, nous ne savions pas comment réagir. Ed cria : "Mon dieu... Qu'est-ce que diable est ceci ?" Ce à quoi j'ai répondu : "Photographie ! Photographie !" Mais avait-il eu le temps de prendre les photos ? Lorsque je lui ai demandé, il m'a répondu affirmativement. Alors avec toutes les précautions du monde - on imagine ! - on sortit la pellicule utilisée et la remplaça par une autre, "au cas où" cela revienne... Après un moment, indiquant que l'objet n'allait pas réapparaître, nous nous sommes affairés à trouver des témoins. Derrière une petite dune se trouvait un pêcheur — son Claudionor — mais qui, occupé à son travail, dit qu'il n'avait rien vu.
Nous sommes alors retournés au restaurant, mais le propriétaire reste tout l'après-midi à l'intérieur de l'établissement et ne veux rien entendre des histoires d'ovnis.
Deux couples restés sur le côté au moment de l'apparition du disque n'ont pas voulu répondre...
Nous avons alors décidé de retourner à la rédaction, oubliant la présomption sur Hitler. Ce que nous avions en poche était bien plus intéressant.
Nous avons téléphoné au directeur et, après avoir raconté ce qui s'était passé, avons demandé à ce qu'ils préparent une chambre noire pour développer la pellicule.
Nous avons traversé la ville à toute vitesse et envoyé le film au laboratoire. Cela devenait une réception. De nombreuses personnes — dont parmi elles le directeur — attendaient nerveusement le résultat du développement. Leur attente ne fut pas vaine. Finalement les 5 photos apparurent dans toute leur splendeur...
Développement
La Photo 3 qui fit la converture de O Cruzero, avec la légende : Fantastique mais réel. La soucoupe volante volant au-dessus de la Pedra da Gávea, montrant sa partie inférieure.
Effectivement les dirigeants du magazine, Leão Gondim de Oliveira et Accioly Netto, attendent avec l'équipe de développement photo : Jose Amádio, Ávila Milton et Ari Vasconcelos.
L'Ovni apparut devant nos yeux écarquillés en 5 positions différentes. Et en toute clarté.
Les directeurs du magazine donnent l'ordre d'arrêter l'impression afin de pouvoir y ajouter le scoop, sur 8 pages.
Le lendemain, 8 mai 1952 (bien que le magazine porte la date d'impression initialement prévue du 17 mai), O Cruzeiro titre donc Disco voador na Barra da Tijuca, un encart extra. Le texte indique en grands caractères gras : O Cruzeiro présente, dans un scoop journalistique spéctaculaire, la documentation la plus sensationnelle jamais obtenue sur le mystère des soucoupes volantes. La revue indique : l'objet étrange est venu de la mer à une vitesse énorme et a été observé durant 1 mn. Il était une couleur gris-bleuâtre, totalement silencieux, et n'a laissé aucune trace de fumée ou de flammes. Lisez le rapport complet de la fascinante observation au-dessus de la Barre de Tijuca.
Les radios et télévisions annoncent la nouvelle à tout le pays. Le magazine est rapidement épuisé et datera un record de publication dans cette région. La nouvelle se propage dans le monde entier, et bien sûr auprès des groupements ufologiques des autres pays, qui vont le considérer avec le plus grand sérieux.
Dans les jours qui suivent, les locaux de la rédaction voient défiler enquêteurs, politiciens, et militaires dont le Ministre de l'Armée, le général Ciro do E. S. Cardoso, ainsi que le général Caiado de Castro, chef de la Maison Militaire de la Présidence, visitent personnellement la rédaction, parlent avec les journalistes et examinent les photos. Le chef d'état-major de l'Armée de l'Air est également alerté et envoie les majors Arthur Peralta et Fernando Hall, le capitaine Múcio Scevola et l'expert en photographie Raul Alfredo Da Silva.
Le colonel Hughes, attaché militaire à l'ambassade des USA au Brésil, fait pression pour obtenir les clichés. Il rapportera :
J'ai été très impressionné. Les négatifs sont extraordinaires et je ne peux douter de leur authenticité. Pour la 1ère fois au monde, nous avons photographié un disque volant dans des conditions qui ne permettent aucun doute.
Enquête officielle et secrète
Radar n° 172 du 25 mai, titrant à propos de l'affaire : Soucoupes volantes : premières photos Radar n° 172 du 25 mai, titrant à propos de l'affaire : Soucoupes volantes : premières photos
Cependant, la FAB veut savoir en avoir le coeur net. Le 10 mai, elle réunit une équipe de spécialistes dans le but de trouver une explication conventionnelle pour ces photos. Des maquettes en bois sont fabriquées à l'échelle et, sous la direction du colonel João Adil de Oliveira, plusieurs officiers accompagnés de photographes se rendent à Barra da Tijuca pour les photographier en l'air, mêmes endroit, heure, direction et conditions où l'ovni a été photographié. La FAB prend des centaines de photos. Des relevés topographiques sont effectués et on épuise toutes les possibilités techniques de l'époque pour l'analyse des 5 négatifs.
Le directeur du magazine lui-même, Leão Gondim de Oliveira, engage Carlos de Melo Éboli, un expert de la police technique, pour fournir un rapport technique. On commence à remarquer les ombre divergentes, mais n'en tire pas de conclusion.
La 4ème photo de Barra da Tijuca photo. Les arbres semblent éclairé de la droite, alors que l'ovni est éclairé de la gauche [APRO].
L'enquête militaire, elle, reste privée, jusqu'au 3 octobre 1954 où, au cours d'une conférence donnée à l'Ecole Militaire Supérieure, une partie du secret est dévoilée. On sait alors qu'une telle enquête officielle existe et que son verdict est positif : pour la FAB, les photos sont authentiques.
Contestations
Pourtant à cette même époque, Almiro Baraúna analyse en détail les photographies et arrive à la conclusion qu'il s'agit de faux et qu'elles peuvent être réalisées via une double exposition. Il décide alors de contester publiquement l'authenticité des photographies de Keffel [Encyclopedia of UFOs de Ronald D. Story, Doubleday 1980, p. 41]. et, suite aux écrits de Vinícius Lima, écrit un article railleur à ce sujet dans un magazine brésilien Mundo Ilustrado, et fabrique lui-même un faux montrant comment de tels canulars peuvent être réalisés.
En janvier 1955, le n° 76 de Ciência Popular, déclare que les photos sont fausses. 2 ans plus tard, le même journal publie à nouveau la même position. Cette fois-ci le texte suggère une exploitation commerciale de la part de O Cruzeiro :
Un des magazines les plus splendides de son genre, sans oublier de mentionner son équipe d'excellents journalistes, a en fait exploité durant plusieurs semaines ces images obtenues à Barra da Tijuca par 2 de ses reporters. Et de conclure : Les images sont complètement fausses, comme nous l'avons indiqué dans notre édition de Janvier 1955, et nous le répétons aujourd'hui [Ciência Popular n° 109, Octobre 1957].
Keffel et Martins
Le 11 octobre 1959, que la société va prendre connaissance de l'enquête militaire. A l'occasion d'une émission télévisée, Fernando Cleto Nunes Pereira, employé de la Banque du Brésil et enquêteur vétéran, révèle au grand public les conclusions de la FAB, ainsi que les détails de l'enquête. Pereira enquête sur le sujet ovni depuis 1948 et a accès aux archives privées de la FAB. Dans ce programme de la chaîne 9 de la télévision brésilienne — intitulée O enigma do Espaço (L'Enigme de l'Espace) — l'enquêteur racontera comment il reçut un jour un câble du colonel Adil João de Oliveira, qui finit par être nommé à la direction de la 1ère commission brésilienne officielle d'enquête sur les ovnis (sur ordre du général Eduardo Gomes, futur ministre de l'Armée). Le colonel Oliveira invita l'enquêteur à se présenter lui-même devant l'état-major de la FAB, pour déposer sur les événements de 1948. Lorsqu'il arriva sur place, il trouva d'autres particuliers invités, ainsi que des officiers de la base aérienne de Gravataí (Porto Alegre - RS) qui, le 24 octobre 1954, purent observer un vol de 5 ovnis à la base, durant des heures. A un moment donné, il trouva également dans la salle de conférence les journalistes du Cruzeiro, également convoqués par le colonel de Oliveira.
Le 7 mai 1952, João Martins et Ed Keffel se sont rendus en un lieu nommé Barra da Tijuca pour effectuer une tâche de routine pour leur magazine. A 16 h 30, Martins repère soudain un objet approchant en l'air à grande vitesse. Il pense d'abord qu'il est face à un avion. Cela ressemble à un avion. Il y a toujours quelque chose d'étrange, réalise Martins. Cet "avion" vole de côté. Il crie : "Que diable cela peut-il être ?" Keffel avait son Rolleiflex en main et Martins crie : "Prend-le, Keffel!" Ed Keffel attrapa son appareil chargé et prit 5 clichés en environ 60 s, obtenant ainsi la séquence photographique la plus sensationnelle d'un disque volant [Cleto].
Photo 5 : La lumière éclairant la soucoupe vient-elle de l'Océan Atlantique ?
Ce qui suit est une déclaration personnelle de Martins, également approuvée et cosignée par Keffel :
Je confirme par la présente qu'en mai 1952, j'ai vu un "objet aérien non-identifié" à Barra da Tijuca, comme cela fut publié, avec tous les détails, dans la revue 0 Cruzeiro à l'époque. Avec moi se trouvait le reporter-photographe Ed Keffel, un professionnel exemplaire, à qui tout réussit et parfaitement respecté pour son honnêteté et son sérieux, qui a obtenu une série de photos de l'objet designé ci-avant. Ces photos furent également publiées par la revue citée précédemment, pour laquelle nous travaillions tous deux à l'époque.
En plus d'être journaliste, je suis aussi ingénieur, et j'ai également une grande expérience et connaissance des phénomènes méteorologiques, astronomiques, et optiques. J'ai une expérience de tous les types d'appareils aériens et peut déclarer que l'objet en question ne peut cadrer avec un quelconque phénomène naturel ou appareil aérien de ma connaissance.
Ni moi ni Ed Keffel n'ont essayé de tirer un profit financier du fait. Nous étions à cette époque en contrat exclusif avec cette revue [0 Cruzeiro], et c'est là que nous avons apportés notre rapport et les photos, sans recevoir quelque bonus extra pour aucun des deux. Nous ne reçumes non plus - ni ne souhaitèrent recevoir - aucun paiement de qui que ce soit, que ce soit pour le récit ou pour les photos ou pour les apparitions que nous fûmes pratiquement obligés de faire en différentes occasions à la télévision.. J'ai relaté le fait dans des discussions libres avec les autorités militaires et dans des auditoriums d'universités.
Je ne sais pas ce qu'était cet objet, et en raison de cela, je l'ai classé dans la catégorie d'"objet volant non identifié", couramment appelé "soucoupe volante". L'incident, outre les ennuis qu'il a pu attirer, a eut pour seul avantage de contribuer à attirer mon attention sur le sujet, et j'ai par conséquent fait des recherches sur le sujet avec le plus grand détachement, sur les observations ici au Brésil ainsi qu'aux alentours...
D'après la position du Soleil et les ombres sur le feuillage, comme on peut le voir sur une des photos de Barra da Tijuca, il est facile de les confirmer. Il suffit de se rendre là-bas ; et il est facile de se placer au point, à la même heure et époque de l'année correspondant au fait. Cela, en fait, a déjà été effectué en 1952, par des techniciens de la Force Aérienne Brésilienne, comme cela fut plus tard divulgué par le chercheur Cleto Nunes via la TV et la Presse.
Les critiques, la contestation des faits, ou les discussions par quiconque ne connait pas le sujet ou le connaît de distance ou via la lecture de publication de troisième main, qui sont généralement incorrectes, ne peuvent qu'être dues à l'intolérance ou un but malhonnête. Pour ma part, je les ignore, étant un professionnel ne basant pas sa carrière sur ce rapport, ni ayant de temps à perdre en débats stériles. J'ai simplement rapporté ce que j'avais vu et tout ce que j'avais à dire a été dit.
Analyses photo
Certains avancent que dans la 4ème photo les ombres sur le feuillage indiquent une lumière venant de la droite, alors que la lumière sur l'objet semble venir de gauche.
Ceci est décrit dans [Menzel et Boyd 1963], et confirmé par William K. Hartmann qui analysera les photos pour le rapport Condon : Ce cas est présenté comme un exemple de photographies décrites comme une preuve incontournable des soucoupes volantes, bien qu'il contiennent une incohérence interne simple et évidente [Hartmann].
Jim Lorenzen, directeur de l'APRO, conteste cette interprétation : Pour briller de la droite, le Soleil devrait briller du quadrant Sud-Ouest du ciel — une chose qu'il ne fait jamais dans cette partie du Brésil. De plus, la végétation sur le côté de la colline est complexe ; et généralement aucun motif clair d'objet-ombre n'existe.
En d écembre 1981, dans une lettre à Carlos Alberto Reis, un ufologue de São Paulo [Para onde caminha a ufologia brasileira ?], William H. Spaulding, directeur du GSW, déclare avoir analysé les images de O Cruzeiro et que les ombres sont complètement divergentes – en particulier la 4ème photo, où l'on peut voir un palmier : l'ensemble est illuminé de droite à gauche, tandis que la soucoupe est illuminée de gauche à droite. Le GSW fait également part de distortion atmosphérique : le décor est bien loin, tandis que l'objet photographié est très près. Conclusion pour Spaulding : une maquette d'environ 40 cm de diamètre a été utilisée pour réaliser les images. Utilisant ces nouvelles analyses, Reis publie en mars 1984 un article dans le n° 138-C du magazine Planeta, relançant - à ses dépends - la controverse brésilienne entre défenseurs et détracteurs.
Le secret de Barra da Tijuca révélé
Reportage de João Martins
Le cas du "disque volant" de Barra da Tijuca est, aujourd'hui, une histoire du passé. Pour moi, personnellement, elle a eu le mérite d'éveiller mon attention sur une énigme qui continue à défier l'Humanité. De mai 1952 à maintenant, j'ai systématiquement pris l'effet d'une enquête froide, rationnelle et organisée dans la direction de découvrir ce qu'ils sont, d'où ils viennent, comment ils sont propulsés et quelles intentions ont leurs possibles membres d'équipage. De temps en temps, j'ai publié des articles de presse ou des séries de de reportages, dans lesquels je libre au public le résultat de mes efforts. Os que acompanham êstes meus escritos, são testemunhas do critério e do equilíbrio em que tenho me mantido num assunto tão fácil de descambar para o sensacionalismo inconseqüente ou para a fantasia desbragada. Por isso mesmo. tenho hoje o privilégio de ser conhecido e acatado pelos investigadores mais bem informados e mais sérios que, no Brasil e em muitos outros países estão empenhados na pesquisa objetiva e honesta dêste mistério. Parmi ceux-ci, le cas de la Barre de Tijuca est un des signalements de "cas classiques" de la chronique mondiale des "disques volants". Les photos prises en cette occasion par le vétéran Ed Keffel, dont la longue vie professionnelle représente un exemple de honnêteté, d'efficacité et d'amour de son travail, sont, pour les hommes qui se encontram nos bastidores desta imensa investigação internacional, um dos documentos mais preciosos e fidedignos.
Isto tudo não impede, cependant, de que haja quem ainda ponha em dúvida a autenticidade das citadas fotografias, por simples desconhecimento do assunto ou simples desonestidade. De temps en temps, quand un cas de "disque volant" se torna mais sensacional não falta o aparecimento de alguém que, em busca de um cartaz fácil, se atire ao ataque des photos de Ed Keffel, como se essas fotos fôssem as únicas que provassem a existência dos "disques", como se o incidente da Barra da Tijuca não fôsse apenas um, dentre milhares de outros. Ora é um fotógrafo qualquer que, ridiculamente, joga pratos para cima e declara, da forma mais primária, que êle também pode tirar fotos de "disques volants"... Ora é um “cientista”, de almanaque que, buscando desesperadamente estabelecer polêmica a fim de arranjar publicidade barata para si próprio, investe da forma mais grosseira e menos “científica” possível contra êste repórter, contra Keffel, contra todos os que testemunharam ou levam a sério os "disques volants", sejam êles civis ou militares, leigos ou técnicos.
Da minha parte, nunca me dei ao trabalho de responder a êsses adversários gratuitos. Tenho seguido, impertubàvelmente, no meu caminho, pois de outra forma ficaria encalhado em discussões inúteis que nem ao menos se poderiam manter em plano elevado. Atenho-me a fatos. Apresento fatos aos meus leitores. Se alguém não crê ou se recusa a crer nestes fatos, o problema não é meu. Mesmo que nunca tive a intenção de “converter” ninguém: os "disques volants" não são, para mim, uma questão de crença, nem uma obsessão. Como repórter, encaro-os como um fascinante assunto jornalístico. Pessoalmente, estou certo da tremenda importância que êles podem ter no decurso da nossa evolução, principalmente nesta época em que damos os primeiros passos rumo ao nosso satélite e aos planêtas mais próximos.
Os documentos e o relato que trago hoje aos leitores não têm, portanto, o sentido de defesa ou justificação. A presente publicação representa apenas uma consideração para com todos aquêles (e são a maioria) que formam ao nosso lado. Conhecendo, desde 1954, o estudo feito pela FAB a respeito do caso da Barra da Tijuca, eu poderia tê-lo publicado muito antes, se quisesse colocar-me voluntàriamente na posição de réu que se defende, ou de acusado que se justifica. Nunca senti a necessidade de me pôr nessa posição. Tinha a consciência tranqüila e a satisfação íntima de contar com a confiança e a amizade dos que acompanham o assunto, procurando antes, informa-se bastante a respeito, e dos investigadores civis e militares que poderiam, em sã consciência, ter uma opinião a respeito. Para mim e para Keffel, a opinião de um homem como o Cel. Adil de Oliveira sempre valeu mais do que a de cem amigos gratuitos ou a de cem “descrentes” sem base.
Fernando Cleto, à TV Continental, révéla les études faites pour la FAB sur le "disque" de B. da Tijuca [D. Alexandre]
Ce que les lecteurs voient dans ces pages et ce qu'ils vont lire par la suite est ce qui a été montré et dit, à TV Continental, Canal 9, de Rio de Janeiro, la nuit du 11 octobre, pour Fernando Cleto, dans la 2nde présentaton de son programme hebdomadaire, déjà victorieux, dénommé "L'Enigma de l'Espace". Fernando Cleto est un haut fonctionnaire de la Banque du Brésil. Cela fait plus de 10 ans qu'il enquête sur les signalements de "disques volants". C'est un des enquêteurs civils les plus crédibles au Brésil. Conta com a colaboração de investigadores civis e militares, altamente informados a respeito. O que êle revelou, no seu programa, em absoluta primeira mão, e que vai aqui reproduzido, ganha ainda maior valor para nós, quando sabemos que nem êle nem a TV Continental fazem parte dos “Diários Associados”. O que vão ler, portanto, é o depoimento de um homem cuja única ligação conosco é apenas uma: a honestidade de propósitos, o interêsse de descobrir e revelar a verdade. Aqui está, sem tirar nem pôr, o que Fernando Cleto revelou ao seu grande público:
Les officiers de la FAB furent sur les lieux, immédiatement après le cas, et là firent toutes les recherches. Positop, du Soleil, distances, trajectoire de l'objet, jeux de lumière et d'ombres, altitude, tout fut l'objet d'études qui par la suite, transportados para o papel e comparados com as fotos, determinèrent l'authenticité de celles-ci. Une analyse minutieuse du récit, des diverses possibilités de fraude, de outros testemunhos surgidas e até mesmo da vida profissional e da personalidade dos repórteres, foi realizada. La conclusion fut positive.
NA BARRA DA TIJUCA, os ofíciais da FAB jogaram uma reprodução em madeira do "disque", para o ar, inúmeras vêzes, tentando reproduzir a seqüência de cinco fotografias tais como aparecia no filme de Ed Keffel, cujos negativos não foram cortados. Uma fotografia convincente, por êsse processo, é possível obter-se, dentre muitas que se botam. Entretanto, uma seqüência de cinco, em várias posições, é pràticamente impossível de ser batida em seguida. Além de tudo, foram determinadas tècnicamente as distâncias do objeto.
Le jour du 7 mai 1952, João Martins et Ed Keffel fire une rencontre à la Barre da Tijuca, avec l'intention de faire un reportage de routine. A quatre heures et demie de l'après-midi, de manière innatendue, João Martins vit un objet venant dans les airs à grande vitesse. A princípio pensou que fôsse um avião visto de frente. No entanto, Martins estranhou porque aquilo, se fôsse avião mesmo, estava voando de lado. Exclamou: “Que diabo é aquilo?” Keffel estava com sua máquina Rolleflex a tiracolo e Martins gritou: “Bata, Keffel!” Ed Keffel, com grande habilidade, disparou a sua máquina cinco vêzes, no espaço de um "disque volant".
Des dizaines de personnes virent un "disque" ce jour-là et commentèrent le fait avant que les photografies soient publiées. En cette même occasion, l'Attaché Militaire à Embassade des Etats-Unis, joint aux officiers brésiliens, examina les négatifs de la séquence et déclara :
- Je n'ai pas le moindre doute sur l'authenticité des photos divulguées par les reporters de O Cruzeiro.
A l'époque, nous suivions avec grand intérêt le déroulement des événements, quand plus tard surgirent des témoins affirmant avoir vu des hommes jouant dans l'air et photographiant un disque, exactement au même endroit que celui des photos de Keffel. Ces déclarations vinrent établir un doute dans notre esprit. Doute qui perdura jusqu'en 1954.
Le colonel João Adil de Oliveira orienta et dirigea les recherches de l'Aéronautique concernant les "disques"
En 1954, le brigadier-général Eduardo Gomes, alors Ministre de l'Aéronáutique, nomma le colonel João Adil de Oliveira pour diriger la 1ère "“Commission d'Enquêteurs sur les Disques Volants" créée dans notre pays. Un jour, je reçu un appel téléphonique du colonel Adil, une personne que je ne connaissais pas. Il m'invita à comparaître à l'Etat-Major de l'Aéronautique afin de de me donner des éclaircissements concernant un fait relatif aux "disques volants" qui eut lieu en 1948. Arrivant là-bas, je recontrais d'autres invités : des officiers de l'escadrille d'avions à réaction de la Base Aérienne de Gravataí, qui falavam sôbre 2 "disques" que haviam sobrevoado aquela base durante horas seguidas. Un pilote civil, de son côté, raconta que, alors que son avion fut suivi par un "disque", avait modifié son plan de vol, se posant à São Paulo. A un moment donné, João Martins et Ed Keffel arrivèrent à l'Etat-Major, également invités par le colonel Adil.
Naquele dia, ouvi, vi e aprendi muita coisa... Mas o que realmente interessa é que, a certa hora, o Coronel Adil mandou buscar um “dossier”. Ao recebê-lo, declarou que ali estava todo o estudo que a FAB havia feito em tôrno do caso da Barra da Tijuca. Ao abrir o volume, que era enorme, caiu inesperadamente sôbre a mesa um disco de madeira. Houve um súbito silêncio naquela sala... Que seria? A FAB teria apurado alguma fraude? O próprio Coronel Adil rompeu o silêncio dizendo mais ou menos o seguinte:
- Você se lembra, Martins, que algumas pessoas declararam ter visto homens jogando um disco para o ar e fotografando? Realmente êles viram êste disco que aqui está, mas nós sabemos que não foi jogado por vocês, porque êle foi jogado por nós da FAB, que nos dias seguintes ao fato fomos para o local fazer minuciosos estudos em tôrno das suas fotografias. Inclusive andamos jogando êste disco para o ar, numa tentativa de reproduzir uma seqüência como a de vocês.
Sempre tive vontade de contar êste fato pùblicamente e, agora, tendo surgido esta oportunidade procurei o Coronel Adil e por êle fui autorizado a fazê-lo, inclusive me cedendo o modêlo de madeira.
Ceci est la dernière photo, avec le graphique associé, fait pour la FAB. Ces graphiques ne sont qu'une petite partie de l'étude réalisée pour les militaires. Fernando Cleto, à la télévision, desmacarou os que negam sem conhecimento da metéria criticada.
En 1952, falava-se do desinterêsse da FAB pelo assunto ligado aos "Disques Volants", o que não era exato. Consegui do Coronel Adil uma pequena parte dos documentos que integram o “dossier” a que já me referi, organizado pela FAB, em 1952. Vou mostrar alguns, dêsses documentos para que os telespectadores se certifiquem do fato. Lembramos porém que êles representam o resultado de um estudo sério destinado ao arquivo da FAB.
Temos aqui um estudo em tôrno da fotografia n.º 3. O mesmo estudo foi feito para cada fotografia da seqüência. Êste documento mostra estudos relativos a azimute, distância zenital, declinação e ângulo horário. Nas figuras 3 e 4 aparece a trajetória do Sol, posição de onde foram tiradas as fotos e a posição das árvores que aparecem na foto nº 3. Êste outro documento foi feito para analisar a foto nº 1. Nêle vemos estudos de perspectiva onde se verifica a inclinação da linha de visada com o horizonte, bem como a inclinação do plano do “disco” e ainda a altitude que, no momento da fotografia, era de 490 m e a distância ao observador, que era de 1500 m.
Para melhor entendimento, vamos fazer no quadro-negro uma representação esquemática do que acabamos de dizer, assinalando as posições do observador e do objeto. As posições do objeto são obtidas em face do azimute que a FAB calculou para cada fotografia. E sucessivamente temos: na foto 2° objeto está a 2000 m de distância e 930 de altitude. Nas fotos 3, 4 e 5, respectivamente a 1200, 1100 e 3000 m de distância e 940, 720 e 580 de altitude. Todos êsses movimentos confirmam exatamente a descrição que dêles fêz João Marins, em 1952. E mostram também a impossibilidade de fraude, uma vez que não é exeqüível jogar um “disco de madeira” nas distâncias registradas.
Un autre éclaircissement doit être donné pour expliquer la photo nº 1. Elle a toujours représenté une entrave dans l'interprétation de la séquence. Dans celle-ci nous avons l'impression de voir une hélice dans la partie inférieure du "disque", enquanto nas demais não existe tal hélice. Pour la reconstitution em outro documento do estudo feito pela FAB, verifica-se perfeitamente que o “disco” da foto 1 é o mesmo do resto da seqüência. O que nos dá a falsa impressão de dois planos é apenas um efeito de luz e sombra.
Télespectateurs : les critiques faites ne 1952 à la Force Aérienne Brésilienne furent injustes. La FAB examina le sujet en profondeur.
Quant à la l'authenticité des photografies de Ed Keffel et João Martins, como viram, nous avons des raisons suffisantes pour faire une affirmation : elles sont vraies.
Cas 48 - Barra Da Tijuca, Brésil (Côte du Brésil près de Punta da Marisco; près de Rio de Janeiro) - 7 Mai 1952
Enquêteur : Hartmann
Planches pour ce cas
Résumé
Planche 28 - La 1ère photo de Barra da Tijuca, qui montrerait le disque en approche [APRO] Planche 28 - La 1ère photo de Barra da Tijuca, qui montrerait le disque en approche
Ce cas a été présenté comme l'une des observations de soucoupe volante les plus solides et démontrable "authentique". Elle contient une cohérence interne simple et évidente, mise en avant par D. H. Menzel et L. G. Boyd.
Contexte
Cette observation est décrite en grands détails dans le Rapport Spécial APRO N° 1 [Fontès, 1961; réf. 1]. D'après cette description, les deux témoins, un un photographe de presse et l'autre un journaliste du magazine O Cruzeiro, étaient sur un travail de routine pour leur magazine. Le Dr. Fontès, un correspondant brésilien de l'APRO, cite un débat télévisé du cas par Fenando Cleto, décrit comme un employé de haut rang de la Banque du Brésil et un enquêteur privé proéminent sur les ovnis au Brésil [réf. 1] :
A 16 h 30, [le témoin n° 2] repère soudainement un objet approchant à grande vitesse. Il pense d'abord qu'il est face à un avion [voir photo no. 1].... Il y avait toujours quelque chose d'étrange, réalisa-t-il. Cet "avion" volait de biais."
Il cria, Que diable est ceci? [témoin n° 1] pris son Rolleiflex en main et [le témoin n° 2] hurla, Photographie...
[Le témoin n° 1] attrapa son appareil chargé et pris cinq clichés en 60 secondes, obtenant ainsi la séquence photographique la plus sensationnelle d'un "disque volant." [2 de ces photos sont reproduites dans les Images 28 et 29, aimablement fournies par l'APRO].
Enquête
Le rapport du Dr. Fontès [1] continue avec le récit de M. Cleto de la l'analyse des photos par la Force Aérienne Brésilienne. M. Cleto déclara qu'il avait été "autorisé" par les responsables de la Force Aérienne Brésilienne à montrer certains des documents de la Force Aérienne sur le cas. M. Cleto déclara que certains diagrammes fournis par la Force Aérienne démontraient... l'impossibilité absolue d'un canular en raison des distances et altitudes dépeintes. Ces dimensions dépassaient les limites pour une petite maquette lancée à la main. Le Dr. Fontès indique également que les analyses graphiques et photographies constituent la preuve photographique absolue que les objets aériens non-conventionnels appelés ovnis ou "soucoupes volantes" son réels.
Les diagrammes, apparemment faits à la main, sont présentés en référence 1 comme basés sur les résultats obtenus par les plus grands experts en photographie de la Force Aérienne qui ont effectué l'analyse des photos, ainsi que les données, calculs et estimations obtenues lors des enquêtes méthodiques et exhaustives effectuées à l'endroit où les images avaient été prises. Parmi leurs tests, les analystes de la Force Aérienne firent des photographies d'une maquette en bois lancée à la main (apportant plus tard de la confusion au cas car générant des rumeurs locales sur des hommes ayant été vu photographiant à l'évidence des maquettes). Cependant aucune justification satisfaisante n'est donnée pour les distances entre l'observateur et le disque, indiquées sur les diagrammes comme étant à l'échelle de plusieurs kilomètres.
En général, le projet Colorado a évité les cas hors de l'Amérique du Nord en raison de la difficulté d'obtenir des élements de première main. Il n'est pas instructif d'aller dans plus de détails de l'histoire du cas de Barra da Tijuca, parce que l'information est de 3ème main et transmise par des personnes que nous n'avons pas interviewées (l'expérience a montré que c'était généralement insatisfaisant).
Néanmoins, ce cas contient des élements qui doivent être pris en compte dans toute discussion générale sur le problème ovni.
Malgré la présentation du cas comme l'un des plus convaincants, avec des documents officiels... des études de perspective et des calculs mathématiques... des faits froids et scientifiques (souligné par Fontès), le cas contient une incohérence interne évidente qui n'a toujousr pas été expliquée de manière adéquate. Menzel et Boyd [2] ont indiqué que sur l'une des photos, le disque est clairement illuminé depuis la gauche, alors que le flanc de colline en-dessous apparaît comme illuminé depuis la droite. Ils classent catégoriquement le cas comme un canular.
Planche 29 - Photo 4 de Barra da Tijuca. L'éclairage du disque est clairement de la gauche, mais les détails du versant de la colline suggèrent un éclairage de la droite (Cf. planche 30) [APRO] Planche 28 - La 1ère photo de Barra da Tijuca, qui montrerait le disque en approche
Les planches 28 et 29 montrent deux images représentatives de la série de photos. La planche 29 est la photo en question; l'éclairage du disque est facilement vérifié. La planche 30 est un aggrandissement du flanc de la colline, et le palmier ainsi que certains blocs de feuillage apparaissent comme illuminés de la drotie, conformément à l'observation du docteur Menzel.
Le docteur Fontès prend note de cette critique, mais déclare que la solution est très simple. Il y a 2 feuilles brisées dans l'arbre et une d'entre elles est en position inclinée alors que l'autre est tombée devant l'arbre lui-même. Ces feuilles sont responsables de la "mauvaise" ombre sur l'arbre. Ceci, cependant, n'explique pas les blocs de feuillage supplémentaires qui suggèrent également le "mauvais" éclairage.
Une carte incluse dans le rapport de Fontès montre la région de Barra da Tijuca. Il semble d'après cette carte que les collines s'étalent dans le sens des aiguilles d'une montre du NO au SSO de l'appareil photo, tandis que la mer s'étend de l'ONO au SO. A 16 h 30 en mai le Soleil, vu depuis ce point près de la latitude 24° sud, serait au NO. Les diagrammes analytiques basés sur les résultats de l'Air Force montrent le Soleil à une élévation de 27½ ° et montrent l'ovni approchant depuis la direction du Soleil, puis partant vers la droite. Cela semblerait être en accord avec les photos : la planche 28 apparaît être éclairée de l'arrière et il devrait y avoir des collines à la droite du Soleil. Cependant, la carte n'est pas suffisamment explicite pour déterminer quelles collines sont montrées, et l'éclairage des collines suggère qu'elles pourraient être the ridge SSW of the camera (loin à gauche du Soleil).
Il n'y a pas suffisamment d'information disponible pour suggérer whether the Air Force, en tentant de reproduire les photos avec une maquette sur le site, a découvert ou considéré ce problème.
Conclusion
L'objection levée par le Dr. Menzel est appuyée par notre aggrandissement indépendant de l'une des images (aimablement fournie par l'APRO).
Ce cas est présenté comme un exemple de photographies qui ont été décrites comme une preuve incontestable des soucoupes volantes, bien qu'il contienne une cohérence interne simple et évidente.
Sources d'information :
1. Fontes, O. T. APRO Special Report No. 1 - The Barra da Tijuca Disc, (October, 1961).
2. Menzel, D. H. and L. G. Boyd. The World of Flying Saucers, Garden City, N. Y.: Doubleday, 1963.
Références :
* Martins, João, "Revelado o segrêdo da Barra da Tijuca", 31 octobre 1959 — Martins défendant l'authenticité du cas.
* Cas 48: Bara da Tijuca, Brasil, Scientific Study of Unidentified Flying Objects, janvier 1969
* "Barra da Tijuca Photographs", NICAP
* Story, Ronald, The Encyclopedia of UFOs, pp. 41-45
* Covo, Claudeir et Covo, Paola Lucherini, "Caso Barra da Tijuca (forçando a barra) - A ufologia no Brasil começou com uma grande fraude", INPU — Décrivant l'ufologie brésilienne commençant par un canular.
* Netto, Accioly, "O disco voador de O Cruzeiro" — Récit du rédacteur-en-chef de O Cruzeiro
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/BarraDaTijuca/index.html
En 1952, de nombreuses rumeurs courent sur Hitler en Amérique du Sud, et diverses personnes disent le voir ici où là. Parmi ces témoignages, certains parlent de la Barra da Tijuca, un groupe d'îles touristiques situé près de la baie de Rio de Janeiro (Brésil). Le magazine O Cruzeiro décide d'envoyer 2 de ses journalistes, João Martins et Eduardo Keffel (photographe).
La 1ère photo de Barra da Tijuca photo, montrant le disque approchant en contre-jour [APRO]
Le matin du 7 Mai, Martins et Keffel montent à bord du Piaba, qui traverse le petit lagon séparant la région de Rio de la Barra da Tijuca. Il dépassent le canal de Barra, en direction de l'île des Namorados. Vers 12 h, ils arrivent au bar Do Compadre, où ils y parlent avec le propriétaire, Antônio Teixeira, tentant de dénicher des indices sur la présence d'Hitler, jusqu'à 15 h 30. Ils mangent, puis prennent quelques photos d'endroits pitoresques, jusqu'à 16 h 30, où ils décident de se rendre sur la plage. De nombreux avions de ligne survolent la région, allant ou venant de la rivière.
L'observation
Soudain, leur attention est attirée par un objet étrange venant de la mer. Cela ressemblait à un avion, diront les journalistes, mais il volait de biais. L'objet s'approche de la côte et devient plus visible. Ce n'est pas un avion, mais un disque parfait. Sa vitesse est considérable.
Martins dit à Keffel de le photographier. Ce dernier se saisit de son Rolleiflex :
Comme avec des lunettes, j'ai dû mettre les lentilles dans le viseur de l'appareil pour pouvoir prendre la première photo. J'ai photographié cet objet plus de 4 fois. Ensuite j'étais à la fin de la pellicule.
L'objet n'était qu'un point ; c'était difficile de suivre ses évolutions. Il a rapidement atteint la verticale de la plage et m'a donné l'impression de freiner. A ce moment — et d'après les calculs qui nous fîmes par la suite — il devait être à 1500 m de nous et toujours au-dessus de la mer.
Dans la 2ème photo, volant au-dessus de la plage et des arbres de Tijuca, il commence à se déplacer "de côté", nous montrant une de ses "faces". Dans les photos 3 et 4 — prises lors du survol du Rocher de Gávea et de l'extrême pointe de la Ponta do Marisco — le disque montre ses parties inférieures et supérieures, respectivement. Dans la 5ème et dernière photo, l'objet disparaît au loin vers l'océan. Il a fait un virage presque parfait autour de nous...
Nous avons calculé que dans la 2ème photo il devait être à environ 2000 m de l'endroit où nous nous trouvions. Dans la 3ème, à 1200 m dans dans les 2 dernières, à 1100 et 3000 m, plus ou moins.
Sa forme était parfaitement nette. Ronde comme un disque...
Alors qu'il volait au-dessus du Rocher de Gávea, l'objet commença à descendre, se balaçant comme une feuille morte. Il était très curieux. Nous n'avions jamais vu un système de voyage aérien si étrange.
Lorsqu'il arriva sur la mer, le disque fit un bond hallucinant à toute vitresse. Nous avons vu l'objet s'incliner à 45°, comme un avion qui volerait sur une de ses ailes, et disparaître comme une fusée, de l'autre côté des îles Alfavaca et Pontuda. Tout cela a peut-être duré 1 minute. Le plus curieux est que ni João ni moi n'avons entendu de bruit. Comme cela a-t-il été possible ? Nous n'avons pas non plus vu de conduit d'échappement de fumée ni de gaz ni de flammes...
Nous ne pouvons pas estimer avec précision l'altitude ni la taille réelle de l'objet. Personnellement il me semble qu'il volait à 1000 m de hauteur et que sa taille pouvait être le double de celle d'un DC-3. C'est-à-dire, entre 70 et 80 m de diamètre
Photo 2
Martins, moins occupé à prendre des photos, raconte son observation :
Même si c'était avec des lunettes de soleil, j'ai essayé de mémoriser un maximum de détails. Eduardo continuait à prendre des photos et, chose étrange, exactement au moment où il n'y avait plus de pellicule dans l'appareil, il n'y avait plus le temps pour prendre d'autres photos. L'ovni a rapidement disparu.
Sur cette pellicule, comme nous avons pu le montrer dans les laboratoires du magazine, il y a — successivement — une photo de 2 personnes de l'hôtel Riviera de Copacabana, où un collègue réside, un paysage — prise la veille — une photo de mon collègue le matin prise à la rédaction, un couple d'amoureux que nous avions surpris à notre arrivée sur l'île et, enfin, juste avant la série de 5 photographie de l'ovni, une du propriétaire du bar où nous sommes allés déjeûner une délicieuse assiette de crevettes. Cette dernière photo fut prise 1 h avant l'apparition de l'objet.
Lorsque le dique est apparu, nous ne savions pas comment réagir. Ed cria : "Mon dieu... Qu'est-ce que diable est ceci ?" Ce à quoi j'ai répondu : "Photographie ! Photographie !" Mais avait-il eu le temps de prendre les photos ? Lorsque je lui ai demandé, il m'a répondu affirmativement. Alors avec toutes les précautions du monde - on imagine ! - on sortit la pellicule utilisée et la remplaça par une autre, "au cas où" cela revienne... Après un moment, indiquant que l'objet n'allait pas réapparaître, nous nous sommes affairés à trouver des témoins. Derrière une petite dune se trouvait un pêcheur — son Claudionor — mais qui, occupé à son travail, dit qu'il n'avait rien vu.
Nous sommes alors retournés au restaurant, mais le propriétaire reste tout l'après-midi à l'intérieur de l'établissement et ne veux rien entendre des histoires d'ovnis.
Deux couples restés sur le côté au moment de l'apparition du disque n'ont pas voulu répondre...
Nous avons alors décidé de retourner à la rédaction, oubliant la présomption sur Hitler. Ce que nous avions en poche était bien plus intéressant.
Nous avons téléphoné au directeur et, après avoir raconté ce qui s'était passé, avons demandé à ce qu'ils préparent une chambre noire pour développer la pellicule.
Nous avons traversé la ville à toute vitesse et envoyé le film au laboratoire. Cela devenait une réception. De nombreuses personnes — dont parmi elles le directeur — attendaient nerveusement le résultat du développement. Leur attente ne fut pas vaine. Finalement les 5 photos apparurent dans toute leur splendeur...
Développement
La Photo 3 qui fit la converture de O Cruzero, avec la légende : Fantastique mais réel. La soucoupe volante volant au-dessus de la Pedra da Gávea, montrant sa partie inférieure.
Effectivement les dirigeants du magazine, Leão Gondim de Oliveira et Accioly Netto, attendent avec l'équipe de développement photo : Jose Amádio, Ávila Milton et Ari Vasconcelos.
L'Ovni apparut devant nos yeux écarquillés en 5 positions différentes. Et en toute clarté.
Les directeurs du magazine donnent l'ordre d'arrêter l'impression afin de pouvoir y ajouter le scoop, sur 8 pages.
Le lendemain, 8 mai 1952 (bien que le magazine porte la date d'impression initialement prévue du 17 mai), O Cruzeiro titre donc Disco voador na Barra da Tijuca, un encart extra. Le texte indique en grands caractères gras : O Cruzeiro présente, dans un scoop journalistique spéctaculaire, la documentation la plus sensationnelle jamais obtenue sur le mystère des soucoupes volantes. La revue indique : l'objet étrange est venu de la mer à une vitesse énorme et a été observé durant 1 mn. Il était une couleur gris-bleuâtre, totalement silencieux, et n'a laissé aucune trace de fumée ou de flammes. Lisez le rapport complet de la fascinante observation au-dessus de la Barre de Tijuca.
Les radios et télévisions annoncent la nouvelle à tout le pays. Le magazine est rapidement épuisé et datera un record de publication dans cette région. La nouvelle se propage dans le monde entier, et bien sûr auprès des groupements ufologiques des autres pays, qui vont le considérer avec le plus grand sérieux.
Dans les jours qui suivent, les locaux de la rédaction voient défiler enquêteurs, politiciens, et militaires dont le Ministre de l'Armée, le général Ciro do E. S. Cardoso, ainsi que le général Caiado de Castro, chef de la Maison Militaire de la Présidence, visitent personnellement la rédaction, parlent avec les journalistes et examinent les photos. Le chef d'état-major de l'Armée de l'Air est également alerté et envoie les majors Arthur Peralta et Fernando Hall, le capitaine Múcio Scevola et l'expert en photographie Raul Alfredo Da Silva.
Le colonel Hughes, attaché militaire à l'ambassade des USA au Brésil, fait pression pour obtenir les clichés. Il rapportera :
J'ai été très impressionné. Les négatifs sont extraordinaires et je ne peux douter de leur authenticité. Pour la 1ère fois au monde, nous avons photographié un disque volant dans des conditions qui ne permettent aucun doute.
Enquête officielle et secrète
Radar n° 172 du 25 mai, titrant à propos de l'affaire : Soucoupes volantes : premières photos Radar n° 172 du 25 mai, titrant à propos de l'affaire : Soucoupes volantes : premières photos
Cependant, la FAB veut savoir en avoir le coeur net. Le 10 mai, elle réunit une équipe de spécialistes dans le but de trouver une explication conventionnelle pour ces photos. Des maquettes en bois sont fabriquées à l'échelle et, sous la direction du colonel João Adil de Oliveira, plusieurs officiers accompagnés de photographes se rendent à Barra da Tijuca pour les photographier en l'air, mêmes endroit, heure, direction et conditions où l'ovni a été photographié. La FAB prend des centaines de photos. Des relevés topographiques sont effectués et on épuise toutes les possibilités techniques de l'époque pour l'analyse des 5 négatifs.
Le directeur du magazine lui-même, Leão Gondim de Oliveira, engage Carlos de Melo Éboli, un expert de la police technique, pour fournir un rapport technique. On commence à remarquer les ombre divergentes, mais n'en tire pas de conclusion.
La 4ème photo de Barra da Tijuca photo. Les arbres semblent éclairé de la droite, alors que l'ovni est éclairé de la gauche [APRO].
L'enquête militaire, elle, reste privée, jusqu'au 3 octobre 1954 où, au cours d'une conférence donnée à l'Ecole Militaire Supérieure, une partie du secret est dévoilée. On sait alors qu'une telle enquête officielle existe et que son verdict est positif : pour la FAB, les photos sont authentiques.
Contestations
Pourtant à cette même époque, Almiro Baraúna analyse en détail les photographies et arrive à la conclusion qu'il s'agit de faux et qu'elles peuvent être réalisées via une double exposition. Il décide alors de contester publiquement l'authenticité des photographies de Keffel [Encyclopedia of UFOs de Ronald D. Story, Doubleday 1980, p. 41]. et, suite aux écrits de Vinícius Lima, écrit un article railleur à ce sujet dans un magazine brésilien Mundo Ilustrado, et fabrique lui-même un faux montrant comment de tels canulars peuvent être réalisés.
En janvier 1955, le n° 76 de Ciência Popular, déclare que les photos sont fausses. 2 ans plus tard, le même journal publie à nouveau la même position. Cette fois-ci le texte suggère une exploitation commerciale de la part de O Cruzeiro :
Un des magazines les plus splendides de son genre, sans oublier de mentionner son équipe d'excellents journalistes, a en fait exploité durant plusieurs semaines ces images obtenues à Barra da Tijuca par 2 de ses reporters. Et de conclure : Les images sont complètement fausses, comme nous l'avons indiqué dans notre édition de Janvier 1955, et nous le répétons aujourd'hui [Ciência Popular n° 109, Octobre 1957].
Révélation publique télévisée
Keffel et Martins
Le 11 octobre 1959, que la société va prendre connaissance de l'enquête militaire. A l'occasion d'une émission télévisée, Fernando Cleto Nunes Pereira, employé de la Banque du Brésil et enquêteur vétéran, révèle au grand public les conclusions de la FAB, ainsi que les détails de l'enquête. Pereira enquête sur le sujet ovni depuis 1948 et a accès aux archives privées de la FAB. Dans ce programme de la chaîne 9 de la télévision brésilienne — intitulée O enigma do Espaço (L'Enigme de l'Espace) — l'enquêteur racontera comment il reçut un jour un câble du colonel Adil João de Oliveira, qui finit par être nommé à la direction de la 1ère commission brésilienne officielle d'enquête sur les ovnis (sur ordre du général Eduardo Gomes, futur ministre de l'Armée). Le colonel Oliveira invita l'enquêteur à se présenter lui-même devant l'état-major de la FAB, pour déposer sur les événements de 1948. Lorsqu'il arriva sur place, il trouva d'autres particuliers invités, ainsi que des officiers de la base aérienne de Gravataí (Porto Alegre - RS) qui, le 24 octobre 1954, purent observer un vol de 5 ovnis à la base, durant des heures. A un moment donné, il trouva également dans la salle de conférence les journalistes du Cruzeiro, également convoqués par le colonel de Oliveira.
Le 7 mai 1952, João Martins et Ed Keffel se sont rendus en un lieu nommé Barra da Tijuca pour effectuer une tâche de routine pour leur magazine. A 16 h 30, Martins repère soudain un objet approchant en l'air à grande vitesse. Il pense d'abord qu'il est face à un avion. Cela ressemble à un avion. Il y a toujours quelque chose d'étrange, réalise Martins. Cet "avion" vole de côté. Il crie : "Que diable cela peut-il être ?" Keffel avait son Rolleiflex en main et Martins crie : "Prend-le, Keffel!" Ed Keffel attrapa son appareil chargé et prit 5 clichés en environ 60 s, obtenant ainsi la séquence photographique la plus sensationnelle d'un disque volant [Cleto].
Photo 5 : La lumière éclairant la soucoupe vient-elle de l'Océan Atlantique ?
Ce qui suit est une déclaration personnelle de Martins, également approuvée et cosignée par Keffel :
Je confirme par la présente qu'en mai 1952, j'ai vu un "objet aérien non-identifié" à Barra da Tijuca, comme cela fut publié, avec tous les détails, dans la revue 0 Cruzeiro à l'époque. Avec moi se trouvait le reporter-photographe Ed Keffel, un professionnel exemplaire, à qui tout réussit et parfaitement respecté pour son honnêteté et son sérieux, qui a obtenu une série de photos de l'objet designé ci-avant. Ces photos furent également publiées par la revue citée précédemment, pour laquelle nous travaillions tous deux à l'époque.
En plus d'être journaliste, je suis aussi ingénieur, et j'ai également une grande expérience et connaissance des phénomènes méteorologiques, astronomiques, et optiques. J'ai une expérience de tous les types d'appareils aériens et peut déclarer que l'objet en question ne peut cadrer avec un quelconque phénomène naturel ou appareil aérien de ma connaissance.
Ni moi ni Ed Keffel n'ont essayé de tirer un profit financier du fait. Nous étions à cette époque en contrat exclusif avec cette revue [0 Cruzeiro], et c'est là que nous avons apportés notre rapport et les photos, sans recevoir quelque bonus extra pour aucun des deux. Nous ne reçumes non plus - ni ne souhaitèrent recevoir - aucun paiement de qui que ce soit, que ce soit pour le récit ou pour les photos ou pour les apparitions que nous fûmes pratiquement obligés de faire en différentes occasions à la télévision.. J'ai relaté le fait dans des discussions libres avec les autorités militaires et dans des auditoriums d'universités.
Je ne sais pas ce qu'était cet objet, et en raison de cela, je l'ai classé dans la catégorie d'"objet volant non identifié", couramment appelé "soucoupe volante". L'incident, outre les ennuis qu'il a pu attirer, a eut pour seul avantage de contribuer à attirer mon attention sur le sujet, et j'ai par conséquent fait des recherches sur le sujet avec le plus grand détachement, sur les observations ici au Brésil ainsi qu'aux alentours...
D'après la position du Soleil et les ombres sur le feuillage, comme on peut le voir sur une des photos de Barra da Tijuca, il est facile de les confirmer. Il suffit de se rendre là-bas ; et il est facile de se placer au point, à la même heure et époque de l'année correspondant au fait. Cela, en fait, a déjà été effectué en 1952, par des techniciens de la Force Aérienne Brésilienne, comme cela fut plus tard divulgué par le chercheur Cleto Nunes via la TV et la Presse.
Les critiques, la contestation des faits, ou les discussions par quiconque ne connait pas le sujet ou le connaît de distance ou via la lecture de publication de troisième main, qui sont généralement incorrectes, ne peuvent qu'être dues à l'intolérance ou un but malhonnête. Pour ma part, je les ignore, étant un professionnel ne basant pas sa carrière sur ce rapport, ni ayant de temps à perdre en débats stériles. J'ai simplement rapporté ce que j'avais vu et tout ce que j'avais à dire a été dit.
Analyses photo
Certains avancent que dans la 4ème photo les ombres sur le feuillage indiquent une lumière venant de la droite, alors que la lumière sur l'objet semble venir de gauche.
Ceci est décrit dans [Menzel et Boyd 1963], et confirmé par William K. Hartmann qui analysera les photos pour le rapport Condon : Ce cas est présenté comme un exemple de photographies décrites comme une preuve incontournable des soucoupes volantes, bien qu'il contiennent une incohérence interne simple et évidente [Hartmann].
Jim Lorenzen, directeur de l'APRO, conteste cette interprétation : Pour briller de la droite, le Soleil devrait briller du quadrant Sud-Ouest du ciel — une chose qu'il ne fait jamais dans cette partie du Brésil. De plus, la végétation sur le côté de la colline est complexe ; et généralement aucun motif clair d'objet-ombre n'existe.
En d écembre 1981, dans une lettre à Carlos Alberto Reis, un ufologue de São Paulo [Para onde caminha a ufologia brasileira ?], William H. Spaulding, directeur du GSW, déclare avoir analysé les images de O Cruzeiro et que les ombres sont complètement divergentes – en particulier la 4ème photo, où l'on peut voir un palmier : l'ensemble est illuminé de droite à gauche, tandis que la soucoupe est illuminée de gauche à droite. Le GSW fait également part de distortion atmosphérique : le décor est bien loin, tandis que l'objet photographié est très près. Conclusion pour Spaulding : une maquette d'environ 40 cm de diamètre a été utilisée pour réaliser les images. Utilisant ces nouvelles analyses, Reis publie en mars 1984 un article dans le n° 138-C du magazine Planeta, relançant - à ses dépends - la controverse brésilienne entre défenseurs et détracteurs.
Le secret de Barra da Tijuca révélé
Reportage de João Martins
Le cas du "disque volant" de Barra da Tijuca est, aujourd'hui, une histoire du passé. Pour moi, personnellement, elle a eu le mérite d'éveiller mon attention sur une énigme qui continue à défier l'Humanité. De mai 1952 à maintenant, j'ai systématiquement pris l'effet d'une enquête froide, rationnelle et organisée dans la direction de découvrir ce qu'ils sont, d'où ils viennent, comment ils sont propulsés et quelles intentions ont leurs possibles membres d'équipage. De temps en temps, j'ai publié des articles de presse ou des séries de de reportages, dans lesquels je libre au public le résultat de mes efforts. Os que acompanham êstes meus escritos, são testemunhas do critério e do equilíbrio em que tenho me mantido num assunto tão fácil de descambar para o sensacionalismo inconseqüente ou para a fantasia desbragada. Por isso mesmo. tenho hoje o privilégio de ser conhecido e acatado pelos investigadores mais bem informados e mais sérios que, no Brasil e em muitos outros países estão empenhados na pesquisa objetiva e honesta dêste mistério. Parmi ceux-ci, le cas de la Barre de Tijuca est un des signalements de "cas classiques" de la chronique mondiale des "disques volants". Les photos prises en cette occasion par le vétéran Ed Keffel, dont la longue vie professionnelle représente un exemple de honnêteté, d'efficacité et d'amour de son travail, sont, pour les hommes qui se encontram nos bastidores desta imensa investigação internacional, um dos documentos mais preciosos e fidedignos.
Isto tudo não impede, cependant, de que haja quem ainda ponha em dúvida a autenticidade das citadas fotografias, por simples desconhecimento do assunto ou simples desonestidade. De temps en temps, quand un cas de "disque volant" se torna mais sensacional não falta o aparecimento de alguém que, em busca de um cartaz fácil, se atire ao ataque des photos de Ed Keffel, como se essas fotos fôssem as únicas que provassem a existência dos "disques", como se o incidente da Barra da Tijuca não fôsse apenas um, dentre milhares de outros. Ora é um fotógrafo qualquer que, ridiculamente, joga pratos para cima e declara, da forma mais primária, que êle também pode tirar fotos de "disques volants"... Ora é um “cientista”, de almanaque que, buscando desesperadamente estabelecer polêmica a fim de arranjar publicidade barata para si próprio, investe da forma mais grosseira e menos “científica” possível contra êste repórter, contra Keffel, contra todos os que testemunharam ou levam a sério os "disques volants", sejam êles civis ou militares, leigos ou técnicos.
Da minha parte, nunca me dei ao trabalho de responder a êsses adversários gratuitos. Tenho seguido, impertubàvelmente, no meu caminho, pois de outra forma ficaria encalhado em discussões inúteis que nem ao menos se poderiam manter em plano elevado. Atenho-me a fatos. Apresento fatos aos meus leitores. Se alguém não crê ou se recusa a crer nestes fatos, o problema não é meu. Mesmo que nunca tive a intenção de “converter” ninguém: os "disques volants" não são, para mim, uma questão de crença, nem uma obsessão. Como repórter, encaro-os como um fascinante assunto jornalístico. Pessoalmente, estou certo da tremenda importância que êles podem ter no decurso da nossa evolução, principalmente nesta época em que damos os primeiros passos rumo ao nosso satélite e aos planêtas mais próximos.
Os documentos e o relato que trago hoje aos leitores não têm, portanto, o sentido de defesa ou justificação. A presente publicação representa apenas uma consideração para com todos aquêles (e são a maioria) que formam ao nosso lado. Conhecendo, desde 1954, o estudo feito pela FAB a respeito do caso da Barra da Tijuca, eu poderia tê-lo publicado muito antes, se quisesse colocar-me voluntàriamente na posição de réu que se defende, ou de acusado que se justifica. Nunca senti a necessidade de me pôr nessa posição. Tinha a consciência tranqüila e a satisfação íntima de contar com a confiança e a amizade dos que acompanham o assunto, procurando antes, informa-se bastante a respeito, e dos investigadores civis e militares que poderiam, em sã consciência, ter uma opinião a respeito. Para mim e para Keffel, a opinião de um homem como o Cel. Adil de Oliveira sempre valeu mais do que a de cem amigos gratuitos ou a de cem “descrentes” sem base.
Fernando Cleto, à TV Continental, révéla les études faites pour la FAB sur le "disque" de B. da Tijuca [D. Alexandre]
Ce que les lecteurs voient dans ces pages et ce qu'ils vont lire par la suite est ce qui a été montré et dit, à TV Continental, Canal 9, de Rio de Janeiro, la nuit du 11 octobre, pour Fernando Cleto, dans la 2nde présentaton de son programme hebdomadaire, déjà victorieux, dénommé "L'Enigma de l'Espace". Fernando Cleto est un haut fonctionnaire de la Banque du Brésil. Cela fait plus de 10 ans qu'il enquête sur les signalements de "disques volants". C'est un des enquêteurs civils les plus crédibles au Brésil. Conta com a colaboração de investigadores civis e militares, altamente informados a respeito. O que êle revelou, no seu programa, em absoluta primeira mão, e que vai aqui reproduzido, ganha ainda maior valor para nós, quando sabemos que nem êle nem a TV Continental fazem parte dos “Diários Associados”. O que vão ler, portanto, é o depoimento de um homem cuja única ligação conosco é apenas uma: a honestidade de propósitos, o interêsse de descobrir e revelar a verdade. Aqui está, sem tirar nem pôr, o que Fernando Cleto revelou ao seu grande público:
Les officiers de la FAB furent sur les lieux, immédiatement après le cas, et là firent toutes les recherches. Positop, du Soleil, distances, trajectoire de l'objet, jeux de lumière et d'ombres, altitude, tout fut l'objet d'études qui par la suite, transportados para o papel e comparados com as fotos, determinèrent l'authenticité de celles-ci. Une analyse minutieuse du récit, des diverses possibilités de fraude, de outros testemunhos surgidas e até mesmo da vida profissional e da personalidade dos repórteres, foi realizada. La conclusion fut positive.
NA BARRA DA TIJUCA, os ofíciais da FAB jogaram uma reprodução em madeira do "disque", para o ar, inúmeras vêzes, tentando reproduzir a seqüência de cinco fotografias tais como aparecia no filme de Ed Keffel, cujos negativos não foram cortados. Uma fotografia convincente, por êsse processo, é possível obter-se, dentre muitas que se botam. Entretanto, uma seqüência de cinco, em várias posições, é pràticamente impossível de ser batida em seguida. Além de tudo, foram determinadas tècnicamente as distâncias do objeto.
Le jour du 7 mai 1952, João Martins et Ed Keffel fire une rencontre à la Barre da Tijuca, avec l'intention de faire un reportage de routine. A quatre heures et demie de l'après-midi, de manière innatendue, João Martins vit un objet venant dans les airs à grande vitesse. A princípio pensou que fôsse um avião visto de frente. No entanto, Martins estranhou porque aquilo, se fôsse avião mesmo, estava voando de lado. Exclamou: “Que diabo é aquilo?” Keffel estava com sua máquina Rolleflex a tiracolo e Martins gritou: “Bata, Keffel!” Ed Keffel, com grande habilidade, disparou a sua máquina cinco vêzes, no espaço de um "disque volant".
Des dizaines de personnes virent un "disque" ce jour-là et commentèrent le fait avant que les photografies soient publiées. En cette même occasion, l'Attaché Militaire à Embassade des Etats-Unis, joint aux officiers brésiliens, examina les négatifs de la séquence et déclara :
- Je n'ai pas le moindre doute sur l'authenticité des photos divulguées par les reporters de O Cruzeiro.
A l'époque, nous suivions avec grand intérêt le déroulement des événements, quand plus tard surgirent des témoins affirmant avoir vu des hommes jouant dans l'air et photographiant un disque, exactement au même endroit que celui des photos de Keffel. Ces déclarations vinrent établir un doute dans notre esprit. Doute qui perdura jusqu'en 1954.
Le colonel João Adil de Oliveira orienta et dirigea les recherches de l'Aéronautique concernant les "disques"
En 1954, le brigadier-général Eduardo Gomes, alors Ministre de l'Aéronáutique, nomma le colonel João Adil de Oliveira pour diriger la 1ère "“Commission d'Enquêteurs sur les Disques Volants" créée dans notre pays. Un jour, je reçu un appel téléphonique du colonel Adil, une personne que je ne connaissais pas. Il m'invita à comparaître à l'Etat-Major de l'Aéronautique afin de de me donner des éclaircissements concernant un fait relatif aux "disques volants" qui eut lieu en 1948. Arrivant là-bas, je recontrais d'autres invités : des officiers de l'escadrille d'avions à réaction de la Base Aérienne de Gravataí, qui falavam sôbre 2 "disques" que haviam sobrevoado aquela base durante horas seguidas. Un pilote civil, de son côté, raconta que, alors que son avion fut suivi par un "disque", avait modifié son plan de vol, se posant à São Paulo. A un moment donné, João Martins et Ed Keffel arrivèrent à l'Etat-Major, également invités par le colonel Adil.
Naquele dia, ouvi, vi e aprendi muita coisa... Mas o que realmente interessa é que, a certa hora, o Coronel Adil mandou buscar um “dossier”. Ao recebê-lo, declarou que ali estava todo o estudo que a FAB havia feito em tôrno do caso da Barra da Tijuca. Ao abrir o volume, que era enorme, caiu inesperadamente sôbre a mesa um disco de madeira. Houve um súbito silêncio naquela sala... Que seria? A FAB teria apurado alguma fraude? O próprio Coronel Adil rompeu o silêncio dizendo mais ou menos o seguinte:
- Você se lembra, Martins, que algumas pessoas declararam ter visto homens jogando um disco para o ar e fotografando? Realmente êles viram êste disco que aqui está, mas nós sabemos que não foi jogado por vocês, porque êle foi jogado por nós da FAB, que nos dias seguintes ao fato fomos para o local fazer minuciosos estudos em tôrno das suas fotografias. Inclusive andamos jogando êste disco para o ar, numa tentativa de reproduzir uma seqüência como a de vocês.
Sempre tive vontade de contar êste fato pùblicamente e, agora, tendo surgido esta oportunidade procurei o Coronel Adil e por êle fui autorizado a fazê-lo, inclusive me cedendo o modêlo de madeira.
Ceci est la dernière photo, avec le graphique associé, fait pour la FAB. Ces graphiques ne sont qu'une petite partie de l'étude réalisée pour les militaires. Fernando Cleto, à la télévision, desmacarou os que negam sem conhecimento da metéria criticada.
En 1952, falava-se do desinterêsse da FAB pelo assunto ligado aos "Disques Volants", o que não era exato. Consegui do Coronel Adil uma pequena parte dos documentos que integram o “dossier” a que já me referi, organizado pela FAB, em 1952. Vou mostrar alguns, dêsses documentos para que os telespectadores se certifiquem do fato. Lembramos porém que êles representam o resultado de um estudo sério destinado ao arquivo da FAB.
Temos aqui um estudo em tôrno da fotografia n.º 3. O mesmo estudo foi feito para cada fotografia da seqüência. Êste documento mostra estudos relativos a azimute, distância zenital, declinação e ângulo horário. Nas figuras 3 e 4 aparece a trajetória do Sol, posição de onde foram tiradas as fotos e a posição das árvores que aparecem na foto nº 3. Êste outro documento foi feito para analisar a foto nº 1. Nêle vemos estudos de perspectiva onde se verifica a inclinação da linha de visada com o horizonte, bem como a inclinação do plano do “disco” e ainda a altitude que, no momento da fotografia, era de 490 m e a distância ao observador, que era de 1500 m.
Para melhor entendimento, vamos fazer no quadro-negro uma representação esquemática do que acabamos de dizer, assinalando as posições do observador e do objeto. As posições do objeto são obtidas em face do azimute que a FAB calculou para cada fotografia. E sucessivamente temos: na foto 2° objeto está a 2000 m de distância e 930 de altitude. Nas fotos 3, 4 e 5, respectivamente a 1200, 1100 e 3000 m de distância e 940, 720 e 580 de altitude. Todos êsses movimentos confirmam exatamente a descrição que dêles fêz João Marins, em 1952. E mostram também a impossibilidade de fraude, uma vez que não é exeqüível jogar um “disco de madeira” nas distâncias registradas.
Un autre éclaircissement doit être donné pour expliquer la photo nº 1. Elle a toujours représenté une entrave dans l'interprétation de la séquence. Dans celle-ci nous avons l'impression de voir une hélice dans la partie inférieure du "disque", enquanto nas demais não existe tal hélice. Pour la reconstitution em outro documento do estudo feito pela FAB, verifica-se perfeitamente que o “disco” da foto 1 é o mesmo do resto da seqüência. O que nos dá a falsa impressão de dois planos é apenas um efeito de luz e sombra.
Télespectateurs : les critiques faites ne 1952 à la Force Aérienne Brésilienne furent injustes. La FAB examina le sujet en profondeur.
Quant à la l'authenticité des photografies de Ed Keffel et João Martins, como viram, nous avons des raisons suffisantes pour faire une affirmation : elles sont vraies.
Cas 48 - Barra Da Tijuca, Brésil (Côte du Brésil près de Punta da Marisco; près de Rio de Janeiro) - 7 Mai 1952
Enquêteur : Hartmann
Planches pour ce cas
Résumé
Planche 28 - La 1ère photo de Barra da Tijuca, qui montrerait le disque en approche [APRO] Planche 28 - La 1ère photo de Barra da Tijuca, qui montrerait le disque en approche
Ce cas a été présenté comme l'une des observations de soucoupe volante les plus solides et démontrable "authentique". Elle contient une cohérence interne simple et évidente, mise en avant par D. H. Menzel et L. G. Boyd.
Contexte
Cette observation est décrite en grands détails dans le Rapport Spécial APRO N° 1 [Fontès, 1961; réf. 1]. D'après cette description, les deux témoins, un un photographe de presse et l'autre un journaliste du magazine O Cruzeiro, étaient sur un travail de routine pour leur magazine. Le Dr. Fontès, un correspondant brésilien de l'APRO, cite un débat télévisé du cas par Fenando Cleto, décrit comme un employé de haut rang de la Banque du Brésil et un enquêteur privé proéminent sur les ovnis au Brésil [réf. 1] :
A 16 h 30, [le témoin n° 2] repère soudainement un objet approchant à grande vitesse. Il pense d'abord qu'il est face à un avion [voir photo no. 1].... Il y avait toujours quelque chose d'étrange, réalisa-t-il. Cet "avion" volait de biais."
Il cria, Que diable est ceci? [témoin n° 1] pris son Rolleiflex en main et [le témoin n° 2] hurla, Photographie...
[Le témoin n° 1] attrapa son appareil chargé et pris cinq clichés en 60 secondes, obtenant ainsi la séquence photographique la plus sensationnelle d'un "disque volant." [2 de ces photos sont reproduites dans les Images 28 et 29, aimablement fournies par l'APRO].
Enquête
Le rapport du Dr. Fontès [1] continue avec le récit de M. Cleto de la l'analyse des photos par la Force Aérienne Brésilienne. M. Cleto déclara qu'il avait été "autorisé" par les responsables de la Force Aérienne Brésilienne à montrer certains des documents de la Force Aérienne sur le cas. M. Cleto déclara que certains diagrammes fournis par la Force Aérienne démontraient... l'impossibilité absolue d'un canular en raison des distances et altitudes dépeintes. Ces dimensions dépassaient les limites pour une petite maquette lancée à la main. Le Dr. Fontès indique également que les analyses graphiques et photographies constituent la preuve photographique absolue que les objets aériens non-conventionnels appelés ovnis ou "soucoupes volantes" son réels.
Les diagrammes, apparemment faits à la main, sont présentés en référence 1 comme basés sur les résultats obtenus par les plus grands experts en photographie de la Force Aérienne qui ont effectué l'analyse des photos, ainsi que les données, calculs et estimations obtenues lors des enquêtes méthodiques et exhaustives effectuées à l'endroit où les images avaient été prises. Parmi leurs tests, les analystes de la Force Aérienne firent des photographies d'une maquette en bois lancée à la main (apportant plus tard de la confusion au cas car générant des rumeurs locales sur des hommes ayant été vu photographiant à l'évidence des maquettes). Cependant aucune justification satisfaisante n'est donnée pour les distances entre l'observateur et le disque, indiquées sur les diagrammes comme étant à l'échelle de plusieurs kilomètres.
En général, le projet Colorado a évité les cas hors de l'Amérique du Nord en raison de la difficulté d'obtenir des élements de première main. Il n'est pas instructif d'aller dans plus de détails de l'histoire du cas de Barra da Tijuca, parce que l'information est de 3ème main et transmise par des personnes que nous n'avons pas interviewées (l'expérience a montré que c'était généralement insatisfaisant).
Néanmoins, ce cas contient des élements qui doivent être pris en compte dans toute discussion générale sur le problème ovni.
Malgré la présentation du cas comme l'un des plus convaincants, avec des documents officiels... des études de perspective et des calculs mathématiques... des faits froids et scientifiques (souligné par Fontès), le cas contient une incohérence interne évidente qui n'a toujousr pas été expliquée de manière adéquate. Menzel et Boyd [2] ont indiqué que sur l'une des photos, le disque est clairement illuminé depuis la gauche, alors que le flanc de colline en-dessous apparaît comme illuminé depuis la droite. Ils classent catégoriquement le cas comme un canular.
Planche 29 - Photo 4 de Barra da Tijuca. L'éclairage du disque est clairement de la gauche, mais les détails du versant de la colline suggèrent un éclairage de la droite (Cf. planche 30) [APRO] Planche 28 - La 1ère photo de Barra da Tijuca, qui montrerait le disque en approche
Les planches 28 et 29 montrent deux images représentatives de la série de photos. La planche 29 est la photo en question; l'éclairage du disque est facilement vérifié. La planche 30 est un aggrandissement du flanc de la colline, et le palmier ainsi que certains blocs de feuillage apparaissent comme illuminés de la drotie, conformément à l'observation du docteur Menzel.
Le docteur Fontès prend note de cette critique, mais déclare que la solution est très simple. Il y a 2 feuilles brisées dans l'arbre et une d'entre elles est en position inclinée alors que l'autre est tombée devant l'arbre lui-même. Ces feuilles sont responsables de la "mauvaise" ombre sur l'arbre. Ceci, cependant, n'explique pas les blocs de feuillage supplémentaires qui suggèrent également le "mauvais" éclairage.
Une carte incluse dans le rapport de Fontès montre la région de Barra da Tijuca. Il semble d'après cette carte que les collines s'étalent dans le sens des aiguilles d'une montre du NO au SSO de l'appareil photo, tandis que la mer s'étend de l'ONO au SO. A 16 h 30 en mai le Soleil, vu depuis ce point près de la latitude 24° sud, serait au NO. Les diagrammes analytiques basés sur les résultats de l'Air Force montrent le Soleil à une élévation de 27½ ° et montrent l'ovni approchant depuis la direction du Soleil, puis partant vers la droite. Cela semblerait être en accord avec les photos : la planche 28 apparaît être éclairée de l'arrière et il devrait y avoir des collines à la droite du Soleil. Cependant, la carte n'est pas suffisamment explicite pour déterminer quelles collines sont montrées, et l'éclairage des collines suggère qu'elles pourraient être the ridge SSW of the camera (loin à gauche du Soleil).
Il n'y a pas suffisamment d'information disponible pour suggérer whether the Air Force, en tentant de reproduire les photos avec une maquette sur le site, a découvert ou considéré ce problème.
Conclusion
L'objection levée par le Dr. Menzel est appuyée par notre aggrandissement indépendant de l'une des images (aimablement fournie par l'APRO).
Ce cas est présenté comme un exemple de photographies qui ont été décrites comme une preuve incontestable des soucoupes volantes, bien qu'il contienne une cohérence interne simple et évidente.
Sources d'information :
1. Fontes, O. T. APRO Special Report No. 1 - The Barra da Tijuca Disc, (October, 1961).
2. Menzel, D. H. and L. G. Boyd. The World of Flying Saucers, Garden City, N. Y.: Doubleday, 1963.
Références :
* Martins, João, "Revelado o segrêdo da Barra da Tijuca", 31 octobre 1959 — Martins défendant l'authenticité du cas.
* Cas 48: Bara da Tijuca, Brasil, Scientific Study of Unidentified Flying Objects, janvier 1969
* "Barra da Tijuca Photographs", NICAP
* Story, Ronald, The Encyclopedia of UFOs, pp. 41-45
* Covo, Claudeir et Covo, Paola Lucherini, "Caso Barra da Tijuca (forçando a barra) - A ufologia no Brasil começou com uma grande fraude", INPU — Décrivant l'ufologie brésilienne commençant par un canular.
* Netto, Accioly, "O disco voador de O Cruzeiro" — Récit du rédacteur-en-chef de O Cruzeiro
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/BarraDaTijuca/index.html
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