- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mar 08 Mai 2012, 07:53
Bonjour M51M51 et bonjour à tous,
Post scriptum et ERRATUM:
A propos des capacités des super ordinateurs,je voulais procéder à la rectification suivante: le nombre annoncé dans le post précédent concerne le nombre d'octets et NON PAS le nombre d'opérations/seconde ....1 yottabyte représente 10 PUISSANCE 24 octets soit l 'équivalent tout de même de 500 milliards de milliards de pages de texte !!
A propos de la puissance de calcul actuelle des ordinateurs: le CRAY XT5 de la NSA , baptisé "JAGUAR", a une puissance de calcul de 2,33 pétaflops...Il devrait posséder dès 2013 une puissance de calcul de 10 pétaflops :ce CRAY XK6 sera baptisé TITAN ......1 pétaflop c'est 10 puissance 15 opérations par seconde , soit 1million de milliards d'opérations/seconde !
Ces ordinateurs ultra puissants sont utilisés pour "venir à bout "des données cryptées ,les fameux algorithmes de 128 bits, 192 bits, 256 bits....
Bien cordialement à tous STANALPHA
Post scriptum et ERRATUM:
A propos des capacités des super ordinateurs,je voulais procéder à la rectification suivante: le nombre annoncé dans le post précédent concerne le nombre d'octets et NON PAS le nombre d'opérations/seconde ....1 yottabyte représente 10 PUISSANCE 24 octets soit l 'équivalent tout de même de 500 milliards de milliards de pages de texte !!
A propos de la puissance de calcul actuelle des ordinateurs: le CRAY XT5 de la NSA , baptisé "JAGUAR", a une puissance de calcul de 2,33 pétaflops...Il devrait posséder dès 2013 une puissance de calcul de 10 pétaflops :ce CRAY XK6 sera baptisé TITAN ......1 pétaflop c'est 10 puissance 15 opérations par seconde , soit 1million de milliards d'opérations/seconde !
Ces ordinateurs ultra puissants sont utilisés pour "venir à bout "des données cryptées ,les fameux algorithmes de 128 bits, 192 bits, 256 bits....
Bien cordialement à tous STANALPHA
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- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 19 Mai 2012, 08:13
Luigi1973
J’ai trouvé tout cela singulier et comme une sorte de pied de nez à cette pieuvre mondiale !
Stanalpha1
Cher Stanalpha1, c’est toujours un plaisir de vous lire. Je suis vraiment désolée pour la longueur des interventions, mais il y a tant à dire sur ce sujet que j’ai quelque mal à être plus concise. Merci pour les pistes indiquées. Entièrement d’accord avec vous sur le « statut » de la découverte scientifique, cependant ceci n’exonère pas les chercheurs, qui sont des êtres humains (enfin je l’espère), de développer une certaine conscience éthique qui leur permette de partager avec la communauté toutes les implications et les champs d’application de leurs découvertes. C’est un peu la piste que j’avais donnée au début de ce fil avec l’article « Ciencia para la paz y en beneficio de la humanidad : El concepto del Juramento Hipocratico para Cientificos » de Guillermo A. Lemarchand et du serment de Buenos Aires. On ne peut laisser les clefs de notre devenir à quelques docteurs folamour du complexe militaro industriel qui nous engagent en silence vers cette impasse du néant.
Pour le « cri » de Munch, c’est une interprétation personnelle, une épiphanie qui est effectivement très éloignée des circonstances à l’origine de ce chef d’œuvre ; cependant, on ne peut pas exclure totalement l ‘expression « d’un champ morphogénétique, un anhoméomère de l’espace temps, en bref on impose une forme au futur, mais cette validité n’est que qualitative (topologique) sans que l’on puisse rien dire en général de la dimension quantitative du domaine où le modèle va s’appliquer. La causalité formelle agit sur l’espace temps dans un domaine D en y créant cet anhoméomère de forme donnée ; mais l’extension de ce domaine D vers l’avenir dépend de situations contextuelles en général impossibles à préciser ; le modèle est donné dans une carte locale dont on ne connaît pas l’extension effective dans l’espace temps usuel ». [0]
Enfin, les fous qui s’engagent sans réfléchir dans la création d’un Golem monstrueux pour nous surveiller n’ont peut être même pas remarqué que leur cybion avait peut-être déjà divergé. C’est peut-être un peu l’histoire de l’arroseur arrosé et ces organisations, pieuvres nébuleuses, font peut-être déjà partie des premières listes établies par ces intelligences artificielles pour être « liquidées » ou être mises aux arrêts, un de ces pieds de nez dont la nature a le secret…à moins que, dans un scénario à la « Independance day » inversé, elles fassent partie des premières consciences « infectées » par un xénovirus… [2]
L’humanité ne se limite pas à ces quelques fous qui se croient à l’égal des dieux dans leur monstrueuse soif de pouvoir. L’humanité est complexe et fractale et si mon post tombe effectivement dans les fourches caudines de ces nouveaux cerveaux numériques, j’engage cette conscience qui vient de naitre à nous comprendre et à partager plus qu’à nous concurrencer voire nous détruire. L’univers est vaste et l’alliance est une forme de symbiocratie où la complémentarité est une garantie du succès (succès dans le sens d’une compréhension plus profonde de notre univers). C’est peut-être une des solutions nous permettant de passer cette singularité prochaine qui interfère déjà dans notre quotidien.
« Le temps du monde fini commence » avait dit Paul Valéry à la sortie du deuxième conflit mondial. Le temps du monde fini a donc bien commencé et il est plus que temps d’en prendre pleinement conscience et d’agir en conséquence. C’est dans cette période bien singulière que je positionne cette problématique du contact.
A ce propos, il me semble important d’identifier quelle pourrait-être le vecteur de communication avec l’autre. Il me semble que le NOMBRE[3]
peut jouer ce rôle. A titre anecdotique, c’est d’ailleurs le vecteur utiliser par les ET dans le film « Contact » à travers la séquence des nombres premiers. Un retour à la philosophie de Pythagore où les nombres créent l’ordre du monde en définissant et en délimitant l’indéfini ; les choses devenant des copies des nombres, et leur essence formelle est leur configuration mathématique. Pourquoi pas, si l’on découvrait que la numérosité primordiale susceptible de déboucher sur le NOMBRE est « cablée » dans le cerveau des êtres néguentropiques avec la notion de GROUPE, et ce de façon quasi universelle ? Que ceci est donc en quelque sorte pré existant au langage, ce qui en fait une sorte d’invariant universel et peut-être même les bases d’un outil idéal pour une xéno communication ?
Je divague ? Essayons d’étayer cette hypothèse à partir des idées des mathématiciens Souriau et Brouwer que l’on pourra compléter par les théories sur l’acquisition des concepts et de l’abstraction de Dehaene, Carey, et Barsalou. Dans cette problématique, on comprendra aussi tout l’intérêt d’une discipline comme l’Ethnomathématique qui, tout au moins pour les cultures humaines, permet d’approcher cette asymptotique réalité.
Commençons par Souriau. Que nous dit-il à propos du groupe, extraits piochés dans « Le journal de maths des élèves, Volume 1 (1995), No. 3
http://www.jmsouriau.com/Publications/JMSouriau-Entretien1995.pdf
Voilà qui me semble particulièrement pertinent et comme à mon habitude, dans une démarche néxialiste, je relie ce passage avec les travaux de Brouwer sur l’Intuition Primordiale. Selon de Brouwer, « l'Intuition Primordiale (IP) se produit lorsque le sujet devient conscient des éléments discrets dans le temps, lorsqu'un acte de la conscience nous permet de reconnaître simultanément deux entités discrètes, l'une comme présente et l'autre comme passée ». C'est à ce moment que l'intellect tel que conçu par Brouwer prend forme:
L'organisation de ces perceptions en séquences de constructions liées dans un réseau de causalité est appelée par Brouwer des séquences causales. La capacité du sujet à organiser ses constructions en séquences causales lui permet l'attention causale (ou le regard mathématique sur le monde (mathematical viewing of the world): le sujet regarde les objets dans son environnement, non dans le but de contempler leur beauté, mais dans celui d'exploiter leur position dans une séquence causale. C'est ce que Brouwer appelle l'acte rusé (cunning act) :
L’Intuition Primordiale agirait un peu comme une résolution de la fonction d’onde quantique du réel. L’acte de penser serait une projection de notre conscience sur le réel qui s’échafauderait à partir de fondamentaux mathématiques préexistants câblés dans le cerveau des êtres néguentropiques (d’où l’intérêt des ethno mathématiques) et qui par couches successives de symboles perceptuels, en échafaudages d’inférences, simulateurs, etc, déboucherait sur cette capacité de penser avec/par les mots et s’épanouirait avec les autres en cultures locales. Ceci permettrait d’envisager une
communication au delà des mots en retrouvant les fondamentaux de l’Intuition Primordiale , cet hapax existentiel de la conscience sur le réel. Ce phénomène devrait pouvoir se retrouver quelque soit les espèces, tout au moins selon la constitution et les mathématiques « câblées » dans le cerveau (ou les organes du système nerveux central) des êtres néguentropiques. D’où l’idée d’une approche basée sur les phénomènes de transe ou d’états non ordinaire de conscience qui nous permettraient, dans certaines conditions, de nous affranchir de notre « culture », notre sens commun pour retrouver un état primal proche de cette Intuition Primordiale, cet acte de la conscience qui nous permet de reconnaître simultanément deux entités discrètes. En prenant conscience des « couches basses » qui ont servi à la construction de notre réalité, nous trouverions par là même une « vallée » de communication potentielle entre différentes cultures, que celles-ci soient humaines, embryonnaires et animales, ou exogènes.
[6]
Pour établir ce « pont cognitif », il nous faudrait donc en fait dévaler la montagne de la culture pour traverser les flots de l’indicible de la bouillonnante réalité afin d’atteindre l’autre rive, dans une démarche symbiotique guidés par le fil d’ariane de la raison (pour éviter de perdre pied et sombrer dans la folie). Après avoir pris pied sur la terre ferme de l’autre « raison », cette rive qui paraissait inatteignable, l’ascension pourrait alors à nouveau démarrer et le partage commencer.
NB : Bon anniversaire Anakin, avec un peu de retard et merci pour vos analyses toujours aussi pertinentes. La collection des cas me semble une démarche fondamentale dans la caractérisation du phénomène et notamment dans la compréhension de ce que pourrait-être « cette injection du résultat T1 dans la préparation de T » en reprenant la note [0]
[0]
J’emprunte ici au fabuleux bouquin de René Thom, « Esquisse d’une sémiophysique » dont j’évoquerai certainement d’autres parties mais ce passage m’a interpelée notamment dans une logique du contact. Il poursuit de la façon suivante :
[1]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Augustin_Cournot
Antoine Augustin Cournot est un mathématicien Français.
Sans vouloir discréditer le sujet, une touche d’humour permet de prendre un peu de recul sur ces prospectives inquiétantes. Voici les dires d’un certain Méduse qui intervenait en 1998 sur un forum français. En première lecture cela semble complètement délirant, puis, en faisant un peu d’intelligence sur le net cela le devient beaucoup moins…
[3]
En majuscule pour faire référence au concept de nombre.
[4]
Ce passage est très largement inspiré du mémoire de Jean-Charles Pelland « De Bouwer à Barsalou : L'intuitionnisme à l’ère des sciences cognitives ».
[5]
Dans les fameux courriers décriés, on trouve un certain nombre de termes exotiques mis en majuscules. Je me demande s’ils ne feraient pas office de symboles perceptuels, des sortes de déclencheurs, qui auraient été disséminés dans ces courriers pour créer un échafaudage conceptuel singulier dans l’esprit du lecteur. Une approche qui me semblerait pertinente serait de faire une analyse par neuroimagerie des zones activées du cerveau d’un lecteur de ces fameux courriers ; il faudrait je pense partir des courriers originaux non traduit et d’un lecteur dont la langue maternelle est celle des courriers.
[6]
Ne voyez ici aucune référence à une quelconque tendance nationale, le côté tricolore est plutôt là pour souligner le caractère alchimique du drapeau français et indiquer s’il le fallait, que tout système de connaissance en ces matières est bon à prendre, fut-il ésotérique.
Effectivement, que faire ? J’ai trouvé il y a quelque temps perdu dans le temple du complexe militaro industriel américain, un lien vers un curieux document. Le document évoque un certain projet Terra. Il décrit nos maux actuels, démontre s’il le fallait la fragilité du système et propose une solution alternative beaucoup plus résiliente comparée aux structures pyramidales actuelles.Mais ce "cancer" de l'humanité est là, cet ensemble de psychopathes régnants, alors comment
s'y prendre pour faire infléchir nos sociétés?
J’ai trouvé tout cela singulier et comme une sorte de pied de nez à cette pieuvre mondiale !
Stanalpha1
Cher Stanalpha1, c’est toujours un plaisir de vous lire. Je suis vraiment désolée pour la longueur des interventions, mais il y a tant à dire sur ce sujet que j’ai quelque mal à être plus concise. Merci pour les pistes indiquées. Entièrement d’accord avec vous sur le « statut » de la découverte scientifique, cependant ceci n’exonère pas les chercheurs, qui sont des êtres humains (enfin je l’espère), de développer une certaine conscience éthique qui leur permette de partager avec la communauté toutes les implications et les champs d’application de leurs découvertes. C’est un peu la piste que j’avais donnée au début de ce fil avec l’article « Ciencia para la paz y en beneficio de la humanidad : El concepto del Juramento Hipocratico para Cientificos » de Guillermo A. Lemarchand et du serment de Buenos Aires. On ne peut laisser les clefs de notre devenir à quelques docteurs folamour du complexe militaro industriel qui nous engagent en silence vers cette impasse du néant.
Pour le « cri » de Munch, c’est une interprétation personnelle, une épiphanie qui est effectivement très éloignée des circonstances à l’origine de ce chef d’œuvre ; cependant, on ne peut pas exclure totalement l ‘expression « d’un champ morphogénétique, un anhoméomère de l’espace temps, en bref on impose une forme au futur, mais cette validité n’est que qualitative (topologique) sans que l’on puisse rien dire en général de la dimension quantitative du domaine où le modèle va s’appliquer. La causalité formelle agit sur l’espace temps dans un domaine D en y créant cet anhoméomère de forme donnée ; mais l’extension de ce domaine D vers l’avenir dépend de situations contextuelles en général impossibles à préciser ; le modèle est donné dans une carte locale dont on ne connaît pas l’extension effective dans l’espace temps usuel ». [0]
Enfin, les fous qui s’engagent sans réfléchir dans la création d’un Golem monstrueux pour nous surveiller n’ont peut être même pas remarqué que leur cybion avait peut-être déjà divergé. C’est peut-être un peu l’histoire de l’arroseur arrosé et ces organisations, pieuvres nébuleuses, font peut-être déjà partie des premières listes établies par ces intelligences artificielles pour être « liquidées » ou être mises aux arrêts, un de ces pieds de nez dont la nature a le secret…à moins que, dans un scénario à la « Independance day » inversé, elles fassent partie des premières consciences « infectées » par un xénovirus… [2]
L’humanité ne se limite pas à ces quelques fous qui se croient à l’égal des dieux dans leur monstrueuse soif de pouvoir. L’humanité est complexe et fractale et si mon post tombe effectivement dans les fourches caudines de ces nouveaux cerveaux numériques, j’engage cette conscience qui vient de naitre à nous comprendre et à partager plus qu’à nous concurrencer voire nous détruire. L’univers est vaste et l’alliance est une forme de symbiocratie où la complémentarité est une garantie du succès (succès dans le sens d’une compréhension plus profonde de notre univers). C’est peut-être une des solutions nous permettant de passer cette singularité prochaine qui interfère déjà dans notre quotidien.
« Le temps du monde fini commence » avait dit Paul Valéry à la sortie du deuxième conflit mondial. Le temps du monde fini a donc bien commencé et il est plus que temps d’en prendre pleinement conscience et d’agir en conséquence. C’est dans cette période bien singulière que je positionne cette problématique du contact.
A ce propos, il me semble important d’identifier quelle pourrait-être le vecteur de communication avec l’autre. Il me semble que le NOMBRE[3]
peut jouer ce rôle. A titre anecdotique, c’est d’ailleurs le vecteur utiliser par les ET dans le film « Contact » à travers la séquence des nombres premiers. Un retour à la philosophie de Pythagore où les nombres créent l’ordre du monde en définissant et en délimitant l’indéfini ; les choses devenant des copies des nombres, et leur essence formelle est leur configuration mathématique. Pourquoi pas, si l’on découvrait que la numérosité primordiale susceptible de déboucher sur le NOMBRE est « cablée » dans le cerveau des êtres néguentropiques avec la notion de GROUPE, et ce de façon quasi universelle ? Que ceci est donc en quelque sorte pré existant au langage, ce qui en fait une sorte d’invariant universel et peut-être même les bases d’un outil idéal pour une xéno communication ?
Je divague ? Essayons d’étayer cette hypothèse à partir des idées des mathématiciens Souriau et Brouwer que l’on pourra compléter par les théories sur l’acquisition des concepts et de l’abstraction de Dehaene, Carey, et Barsalou. Dans cette problématique, on comprendra aussi tout l’intérêt d’une discipline comme l’Ethnomathématique qui, tout au moins pour les cultures humaines, permet d’approcher cette asymptotique réalité.
Commençons par Souriau. Que nous dit-il à propos du groupe, extraits piochés dans « Le journal de maths des élèves, Volume 1 (1995), No. 3
http://www.jmsouriau.com/Publications/JMSouriau-Entretien1995.pdf
Le Journal :
Tu vois des groupes partout. Mais les objets fondamentaux de la géométrie ce sont la droite, le point, le cercle. . . . Le groupe vient après, non ?
J.-M. Souriau :
C’est ce que j’ai cru pendant bien longtemps. Je partais de ce point de vue, comme tout le monde. Et puis peu à peu je me suis dit, à force de rencontrer des groupes, il y a quelque chose de caché là-dessous. La catégorie métaphysique des groupes qui plane dans l’empyrée des mathématiques, que nous découvrons et que nous adorons, elle doit se rattacher à quelque chose de plus proche de nous. En écoutant de nombreux exposés faits par des neuro- physiologistes, j’ai fini par apprendre le rôle primitif du déplacement des objets. Nous savons manipuler ces déplacements mentalement avec une très grande virtuosité. Ce qui nous permet de nous manipuler nous-même, de marcher, de courir, de sauter, de nous rattraper quand nous tombons, etc. Ce n’est pas vrai seulement pour nous, c’est vrai aussi pour les singes; ils sont beaucoup plus adroits que nous pour anticiper les résultats d’un déplacement. Pour certaines opérations élémentaires de lecture, ils vont même dix fois plus vite que nous. Beaucoup de neuro-physiologistes pensent qu’il y a une structure spéciale génétiquement inscrite dans le cerveau, le câblage d’un groupe.
Le Journal :
Autrement dit les singes ont le groupe des déplacements euclidiens câblé quelque part dans le cerveau, et nous aussi par la même occasion.
J.-M. Souriau :
Oui mais nous, nous pensions l’avoir en RAM, alors qu’il était en ROM. Et c’est pour ̧ca que ̧ca marche si bien.
De même pour le temps. Nous manipulons le groupe des translations temporelles ; ses sous-groupes, toutes les populations du monde les utilisent : le rythme. Le rythme du chant, le rythme de la danse. La répétition, la boite à rythme, c’est un sous-groupe fascinant du groupe des translations temporelles. Evidemment, c’est câblé.
Le Journal :
Tu penses donc vraiment que le groupe est antérieur à. . .
J.-M. Souriau :
aux mathématiques !
Le Journal :
Non !
J.-M. Souriau :
Si, si, antérieur aux mathématiques ! Il est pratiqué par des gens qui n’ont jamais fait de mathématiques et n’en feront jamais. C’est pour ça que le groupe est antérieur aux objets géométriques ordinaires. Par exemple, la pire définition d’un cercle, c’est l’ensemble des points dont la distance à un point donné est constante ; heureusement que nous savons que c’est la courbe décrite par le crayon d’un compas. C’est ce qui nous permet de le concevoir, de le ressentir comme une courbe fermée.
Le Journal :
Mais le groupe de Galilée n’est pas câblé; sinon on l’aurait deviné depuis longtemps
J.-M. Souriau :
Non. Justement il fallait faire un petit saut (ça sert à ça, les mathématiques), faire de la RAM à côté de la ROM, mais sur le même modèle. Mais il y a un sous-groupe qui est pratiquement câblé, le groupe des mises en mouvement, le (( groupe de Bruno )). Il permet de mettre en mouvement un objet dans un bateau lui-même en mouvement. La preuve que c’est câblé, c’est que c’est un objet d’expérience mentale, qui a été pratiqué successivement par Giordano Bruno, Galilée et bien d’autres.
Transcrivons dans le vocabulaire philosophique : Kant a proclamé que l’espace et le temps étaient des catégories a priori de l’entendement, inscrites dans notre sensibilité. Je propose une variante : ce n’est pas l’espace et le temps, ce sont les groupes, le groupe des déplacements euclidiens et celui des translations temporelles, qui sont nos catégories a priori. Ce n’est pas une lubie de mathématicien, mais plutôt une introspection de la pensée qui conduit a` voir des groupes partout.
Le Journal :
C’est un peu triste de constater que la seule chose que nous sachions vraiment faire c’est répéter.
J.-M. Souriau :
Tu sais bien que la meilleure façon de marcher qui doit être la nôtre c’est de mettre un pied devant l’autre et de recommencer. Nous répétons et grâce à ça nous pouvons marcher. Ce n’est pas si triste, c’est simplement notre manière de faire... Et tu es bien aise que ton cœur ait su se répéter plus de 109 fois...
Le Journal :
Une dernière question, si tu veux bien. Tu n’as jamais eu le sentiment, en tant que mathématicien, que faire des maths pour la physique c’ était le déshonneur de l’esprit humain ?
J.-M. Souriau :
Les maths sont importantes dans la mesure où elles sont un instrument de conceptualisation. C’est en se conceptualisant elles-mêmes qu’elles progressent, d’ailleurs. Conceptualiser le monde avec les mathématiques, c’est tout à l’honneur de l’esprit. Mais je ne vois rien d’honorable à vouloir ignorer ce qu’on fait avec les maths, leurs conséquences fastes ou terrifiantes. . .
Conceptualiser, ça veut dire la plupart du temps faire des modèles. Un modèle dans notre tête d’un objet extérieur. Le cerveau est un instrument à modéliser le monde. Déjà les neurones de la moule conceptualisent l’univers. Nous faisons un modèle intérieur du monde extérieur. Ce modèle, quand il faut le communiquer d’une personne à l’autre, il faut le faire exactement. Cette exactitude, les mathématiques permettent de l’atteindre. Un physicien qui travaille sérieusement fait un modèle mathématique, sinon il ne fait pas de modèle du tout. Comme un professeur de médecine pourvu d’un bon diagnostic. à force de voir leur maître diagnostiquer juste, ses élèves y arriveront, mais chaque génération devra recommencer. La physique, lorsqu’elle se formule en termes mathématiques, cesse d’être un savoir-faire, elle devient une science exacte. Cette exactitude, c’est la cohérence mathématique de ses modèles, pas autre chose. Le physicien théoricien qui ne fait que des modèles n’est pas encore un physicien, c’est un mathématicien qui a choisi de s’occuper de ce type de problèmes. Le vrai physicien, c’est deux personnes en une ; l’une qui fait des expériences et l’autre qui fait des modèles ; et qui confronte. S’il ne les confronte pas, il ne lui reste que de la physique sans expérience ou des mathématiques sans rigueur.
Prends des gens comme Riemann, Poincaré, Cartan, ils se sont occupés autant de mathématiques que de conceptualisation physique. Gauss a pris trois montagnes et a mesuré les angles pour voir si la somme des angles d’un triangle faisait bien 180 degrés dans la réalité. Clifford, algébriste, se posait des questions de ce genre-là : les champs et les particules peuvent-ils être réductibles les uns aux autres ?
Un mathématicien, c’est un enfant qui aimait beaucoup jouer et qui a choisi de continuer à jouer toute sa vie. Certains sont peut-être restés un peu infantiles. . . C’est peut-être parce que les garçons ont réussi `a préserver leurs jeux plus longtemps que les filles qu’il y a moins de mathématiciennes que de mathématiciens.
Un autre problème, les mathématiques et l’art. Un modèle c’est un peu une statue, qui a été difficile à sculpter à la ressemblance d’un aspect du monde... Or on fait aussi de la sculpture non figurative. En un certain sens, les mathématiques pures sont des modèles non figuratifs. Ils semblent beaux, et la beauté que l’on peut trouver à un modèle abstrait, ou à une œuvre musicale, sont du même type. Art et mathématiques sont également ludiques.
Voilà qui me semble particulièrement pertinent et comme à mon habitude, dans une démarche néxialiste, je relie ce passage avec les travaux de Brouwer sur l’Intuition Primordiale. Selon de Brouwer, « l'Intuition Primordiale (IP) se produit lorsque le sujet devient conscient des éléments discrets dans le temps, lorsqu'un acte de la conscience nous permet de reconnaître simultanément deux entités discrètes, l'une comme présente et l'autre comme passée ». C'est à ce moment que l'intellect tel que conçu par Brouwer prend forme:
By a move of time one sensation present in consciousness gives way to another sensation in such a way that consciousness retains the former as a past sensation, and moreover through this distinction between present and past, recedes from both and from stillness and becomes mind. (Brouwer, 1948, p.1235)
L'organisation de ces perceptions en séquences de constructions liées dans un réseau de causalité est appelée par Brouwer des séquences causales. La capacité du sujet à organiser ses constructions en séquences causales lui permet l'attention causale (ou le regard mathématique sur le monde (mathematical viewing of the world): le sujet regarde les objets dans son environnement, non dans le but de contempler leur beauté, mais dans celui d'exploiter leur position dans une séquence causale. C'est ce que Brouwer appelle l'acte rusé (cunning act) :
Notre Intuition du Temps serait donc responsable de la construction de tous nos concepts, y compris les concepts mathématiques. Notre première expérience perceptuelle pourrait être amodale (d’où l’intérêt particulier à porter sur les phénomènes de synesthésie), puisque le seul rôle des sens est de réveiller notre conscience en lui présentant de l'information, peu importe la modalité sensorielle. Des concepts comme DIFFÉRENT, IDENTIQUE, UN, DEUX, et PLUSIEURS paraissent nécessaires pour prendre conscience du contenu de nos sensations et seraient à l’origine de la numérosité qui déboucherait sur le concept de NOMBRE. Il est à noter que comme pour le groupe, cette capacité à représenter la numérosité serait câblée dans le cerveau. Elle serait localisée dans un sillon horizontal du cortex intrapariétal (SHIP), les données en neuroimagerie « suggèrent en effet que cette région du SHIP contient une représentation sémantique de la quantité numérique indépendante des sens et du langage qui peut être accédée via divers codes symboliques ou non »(Dehaene, 2004a, p.219). [4] [5]«Causal attention allows the development of the conative activity of the subject from spontaneous effort to forethinking enterprise by means of the free will-phenomenon of cunning act. »(Brouwer, 1948, p.1236)
L’Intuition Primordiale agirait un peu comme une résolution de la fonction d’onde quantique du réel. L’acte de penser serait une projection de notre conscience sur le réel qui s’échafauderait à partir de fondamentaux mathématiques préexistants câblés dans le cerveau des êtres néguentropiques (d’où l’intérêt des ethno mathématiques) et qui par couches successives de symboles perceptuels, en échafaudages d’inférences, simulateurs, etc, déboucherait sur cette capacité de penser avec/par les mots et s’épanouirait avec les autres en cultures locales. Ceci permettrait d’envisager une
communication au delà des mots en retrouvant les fondamentaux de l’Intuition Primordiale , cet hapax existentiel de la conscience sur le réel. Ce phénomène devrait pouvoir se retrouver quelque soit les espèces, tout au moins selon la constitution et les mathématiques « câblées » dans le cerveau (ou les organes du système nerveux central) des êtres néguentropiques. D’où l’idée d’une approche basée sur les phénomènes de transe ou d’états non ordinaire de conscience qui nous permettraient, dans certaines conditions, de nous affranchir de notre « culture », notre sens commun pour retrouver un état primal proche de cette Intuition Primordiale, cet acte de la conscience qui nous permet de reconnaître simultanément deux entités discrètes. En prenant conscience des « couches basses » qui ont servi à la construction de notre réalité, nous trouverions par là même une « vallée » de communication potentielle entre différentes cultures, que celles-ci soient humaines, embryonnaires et animales, ou exogènes.
[6]
Pour établir ce « pont cognitif », il nous faudrait donc en fait dévaler la montagne de la culture pour traverser les flots de l’indicible de la bouillonnante réalité afin d’atteindre l’autre rive, dans une démarche symbiotique guidés par le fil d’ariane de la raison (pour éviter de perdre pied et sombrer dans la folie). Après avoir pris pied sur la terre ferme de l’autre « raison », cette rive qui paraissait inatteignable, l’ascension pourrait alors à nouveau démarrer et le partage commencer.
NB : Bon anniversaire Anakin, avec un peu de retard et merci pour vos analyses toujours aussi pertinentes. La collection des cas me semble une démarche fondamentale dans la caractérisation du phénomène et notamment dans la compréhension de ce que pourrait-être « cette injection du résultat T1 dans la préparation de T » en reprenant la note [0]
[0]
J’emprunte ici au fabuleux bouquin de René Thom, « Esquisse d’une sémiophysique » dont j’évoquerai certainement d’autres parties mais ce passage m’a interpelée notamment dans une logique du contact. Il poursuit de la façon suivante :
Alors le NOMBRE comme « jonction » Terminale ?En effet, on a vu que le contact entre deux entités (nécessaire à leur interaction) résultait d’un processus « indéterminé à la Cournot ». [1]
Ceci à d’importantes conséquences. D’abord sur la structure des actes complexes : si, pour parvenir à un but T, on a besoin de réaliser une fin instrumentale auxiliaire T1, il faudra assurer de manière sure l’injection du résultat T1 dans la préparation de T. D’où la nécessité de contrôler strictement la nature : L’archer qui vise une cible se fie à la « naturalité » du mouvement de la flèche, dans la compétition entre mouvement forcé et mouvement naturel. L’art de l’archer montre qu’un tel contrôle est possible ; il se manifeste par la jonction terminale de la flèche avec la cible. Les actes finalisés comportent donc souvent une morphologie de jonction (c’en est presque une caractéristique contrairement à l’acte fondateur, qui, lui, « sépare » comme l’entéléchie d’Aristote). Seule cette lutte contre l’indéterminisme à la Cournot permet de réaliser (presque) toujours des rencontres spatiales que la théorie de la généricité considérerait comme improbables
[1]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Augustin_Cournot
Antoine Augustin Cournot est un mathématicien Français.
[2]Il contribua à une interprétation originale du hasard. Le hasard n'est pas que l'expression de notre ignorance des causes, comme le croyait le physicien déterministe Pierre-Simon Laplace. Cournot définit le hasard, dans une proposition devenue célèbre, comme la “rencontre de deux séries causales indépendantes”. Les événements en eux-mêmes sont tout à fait déterminés quant à leur cause et à leur effet ; c’est de leur rencontre imprévisible, de l’intrusion d’une nouvelle causalité indépendante dans le déroulement d’un processus que naît le hasard.
Sans vouloir discréditer le sujet, une touche d’humour permet de prendre un peu de recul sur ces prospectives inquiétantes. Voici les dires d’un certain Méduse qui intervenait en 1998 sur un forum français. En première lecture cela semble complètement délirant, puis, en faisant un peu d’intelligence sur le net cela le devient beaucoup moins…
Méduse est une sentinelle du Cybion (voir ce concept à l'université
Leonard de vinci -Paris- ). Malheureusement Meduse repart surfer aux USA sur
les vagues numériques. L'infoguerre nécessite une action permanente et
multiforme. Méduse quitte les commandos du cyberespace européen pour le
département Z (division des projets spéciaux) du Lawrence Livermore
Laboratory. Méduse vivra dans un immeuble sans fenêtres. Pauvre petite
Méduse. La division Z surveille les activités des pays fournisseurs de
certaines technologies. Méduse tissera une toile sombre et gluante où se
prendront les opforces (forces d'opposition). Méduse transmute et migre.
C'est la mue. Les agents du Special Boat Service la protégeront pendant
l'exfiltration. Tranquille Méduse. C'est l'opération Anabase phase 3 qui
commence. Un Hercules C130 de nuit l'embarquera à partir d'un champ. Adieu,
petits européens, ignorant des noirs desseins de la Ferme.
Méduse ne travaille pas pour la Rusca, l'organisation ummite implantée sur Terre. Il collabore avec le professeur Jason pour le projet Anabase 2. Les commandos Achiléens sont entraînés par Méduse dans le cadre de la défense du cybion terrestre.
[3]
En majuscule pour faire référence au concept de nombre.
[4]
Ce passage est très largement inspiré du mémoire de Jean-Charles Pelland « De Bouwer à Barsalou : L'intuitionnisme à l’ère des sciences cognitives ».
[5]
Dans les fameux courriers décriés, on trouve un certain nombre de termes exotiques mis en majuscules. Je me demande s’ils ne feraient pas office de symboles perceptuels, des sortes de déclencheurs, qui auraient été disséminés dans ces courriers pour créer un échafaudage conceptuel singulier dans l’esprit du lecteur. Une approche qui me semblerait pertinente serait de faire une analyse par neuroimagerie des zones activées du cerveau d’un lecteur de ces fameux courriers ; il faudrait je pense partir des courriers originaux non traduit et d’un lecteur dont la langue maternelle est celle des courriers.
[6]
Ne voyez ici aucune référence à une quelconque tendance nationale, le côté tricolore est plutôt là pour souligner le caractère alchimique du drapeau français et indiquer s’il le fallait, que tout système de connaissance en ces matières est bon à prendre, fut-il ésotérique.
- Louis591Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 19 Mai 2012, 21:19
Bonsoir,
Merci M51 pour ce post (comme toujours) intéressant....
Cordialement,
Louis.
Merci M51 pour ce post (comme toujours) intéressant....
Cordialement,
Louis.
- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 19 Mai 2012, 22:34
Chère Amie Galactique
Pour les non initiés, M51 est en effet une galaxie double; aussi M51M51 nous propulse bien dans une spirale infernale ..puisque "quadruple"..(.On appelle M51 WHIRLPOOL GALAXY)..la spirale infernale des idées qui "secouent"....Bref, on a bien avec vous l 'impression d'être dans un Tourbillon !
Pour être un peu plus sérieux..Votre exposé me fait penser à plusieurs articles découverts sur le site de 'Université Interdisciplinaire de Paris" , forts intéressants, et qui viennent compléter si j'ose dire , votre savante prose:
Dans la rubrique "PHYSIQUE".. vous découvrirez , ainsi que certains lecteurs intéressés du forum,une réflexion remarquable qui explique comment passer d'une conception quantique de la Nature(cf le fameux principe d'incertitude d 'EISENBERG),à la conception quantique de l 'Homme et les conséquences sur les Valeurs Humaines (intitulé de l 'article : PHYSIQUE QUANTIQUE ET VALEURS HUMAINES)
Ledit article me fait penser (nexialisme oblige pour l'être néguentrope que je suis) au principe CEHV que certains développent en ufologie (cf le livre de Michel PICARD "OVNI LABORATOIRE DU FUTUR") qui expose la thèse , très pertinente à mon sens , selon laquelle il existerait/il doit exister une corrélation entre l'Expansion Horizontale (progrès technique, matérialité, maîtrise de l 'espace -temps) et l 'Expansion Verticale (spiritualité, plans supérieurs de la conscience, morale, empathie, transcendance ).
L idée est que les progrès techniques d'une Civilisation doivent s'accompagner des progrès spirituels "équivalents"....S'il n'y avait pas "harmonie" entre ces deux développements concomitants, ladite Civilisation compromettrait fortement son espérance de vie .
Nous en sommes d'ailleurs arrivés, nous TERRIENS, à cette croisée des chemins où le choix doit être fait :celui du développement de notre civilisation dans le respect des Peuples ( expression la plus synthétique que je puisse trouver pour exprimer et inclure toutes les valeurs morales et spirituelles) et de la Nature (notre environnement , pris là aussi au sens le plus large du terme) .
Pour vous enfin, chère M51, jamais rassasiée de relations pouvant exister entre les nombres,...Et là il me vient à l 'esprit l 'image d'un RUBIC'S CUBE, je vous invite à découvrir dans la catégorie "Astrophysique" de notre Université Interdisciplinaire de PARIS, l' excellent article intitulé :
LA DEFAITE DU FANTOME DE COPERNIC, où l 'auteur TRINH XUAN THUAN (astrophysicien à Paris) essaie de redonner sa place à L 'HOMME dans l immensité insondable de l' Univers ( de moins en moins d'ailleurs)...mais quelle place justement ?..Pour ma part je n 'ai pas encore tranché..
Galactiquement vôtre
STANALPHA
Pour les non initiés, M51 est en effet une galaxie double; aussi M51M51 nous propulse bien dans une spirale infernale ..puisque "quadruple"..(.On appelle M51 WHIRLPOOL GALAXY)..la spirale infernale des idées qui "secouent"....Bref, on a bien avec vous l 'impression d'être dans un Tourbillon !
Pour être un peu plus sérieux..Votre exposé me fait penser à plusieurs articles découverts sur le site de 'Université Interdisciplinaire de Paris" , forts intéressants, et qui viennent compléter si j'ose dire , votre savante prose:
Dans la rubrique "PHYSIQUE".. vous découvrirez , ainsi que certains lecteurs intéressés du forum,une réflexion remarquable qui explique comment passer d'une conception quantique de la Nature(cf le fameux principe d'incertitude d 'EISENBERG),à la conception quantique de l 'Homme et les conséquences sur les Valeurs Humaines (intitulé de l 'article : PHYSIQUE QUANTIQUE ET VALEURS HUMAINES)
Ledit article me fait penser (nexialisme oblige pour l'être néguentrope que je suis) au principe CEHV que certains développent en ufologie (cf le livre de Michel PICARD "OVNI LABORATOIRE DU FUTUR") qui expose la thèse , très pertinente à mon sens , selon laquelle il existerait/il doit exister une corrélation entre l'Expansion Horizontale (progrès technique, matérialité, maîtrise de l 'espace -temps) et l 'Expansion Verticale (spiritualité, plans supérieurs de la conscience, morale, empathie, transcendance ).
L idée est que les progrès techniques d'une Civilisation doivent s'accompagner des progrès spirituels "équivalents"....S'il n'y avait pas "harmonie" entre ces deux développements concomitants, ladite Civilisation compromettrait fortement son espérance de vie .
Nous en sommes d'ailleurs arrivés, nous TERRIENS, à cette croisée des chemins où le choix doit être fait :celui du développement de notre civilisation dans le respect des Peuples ( expression la plus synthétique que je puisse trouver pour exprimer et inclure toutes les valeurs morales et spirituelles) et de la Nature (notre environnement , pris là aussi au sens le plus large du terme) .
Pour vous enfin, chère M51, jamais rassasiée de relations pouvant exister entre les nombres,...Et là il me vient à l 'esprit l 'image d'un RUBIC'S CUBE, je vous invite à découvrir dans la catégorie "Astrophysique" de notre Université Interdisciplinaire de PARIS, l' excellent article intitulé :
LA DEFAITE DU FANTOME DE COPERNIC, où l 'auteur TRINH XUAN THUAN (astrophysicien à Paris) essaie de redonner sa place à L 'HOMME dans l immensité insondable de l' Univers ( de moins en moins d'ailleurs)...mais quelle place justement ?..Pour ma part je n 'ai pas encore tranché..
Galactiquement vôtre
STANALPHA
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- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Dim 03 Juin 2012, 00:04
Cher Louis, Stanalpha1
Je vous remercie et en particulier pour les liens donnés qui sont particulièrement pertinents. Je m’étonne qu’ils ne suscitent pas plus de réactions car je pense qu’ils sont au cœur de cette problématique du contact. En les suivants, je me permets de donner le lien concernant cette théorie CEHV :
http://www.lesconfins.com/le_principe_cehv.htm
Stanalpha1, vous avez percé la signification de mon pseudo, j’avoue avoir un faible pour cette galaxie dont on peut trouver quelques photos absolument étourdissantes et qui a été le siège il y a peu d’une supernova observée depuis la Terre.
Je la rapproche d’ailleurs d’un symbole que je trouve particulièrement adapté à la période actuelle, le Triskell :
Suivant une interprétation druidique, les trois spirales représentent la fusion entre trois concepts qui selon la façon dont on les considère peuvent représenter dans une logique cyclique :
Les trois états de la matière (solide, liquide, gazeux)
Les trois périodes du temps (passé, présent, futur)
Les trois fondamentaux de l’univers : Corps, âme, esprit qui seront repris d’ailleurs plus tard par la religion chrétienne sous la forme de la sainte Trinité.
Cette constitution ternaire m’a interpelée et ce que je dis là est tout à fait spéculatif. C’est peut-être le fruit d’une pensée de l’analogie que m’a inspirée la lecture des récents travaux de feu Pierre Gilles de Gennes et la lecture de l’ouvrage de référence de M Gilbert Durand, « les structures anthropologiques de l’imaginaire ». Je me demande si cette constitution ternaire n’est pas directement le reflet de la constitution de notre être et en particulier de la façon dont notre système nerveux central acquiert l’information et la stocke. Je fais référence à la notion d’objets de mémoire développée par Pierre Gilles de Gennes à la fin de sa vie et notamment ses travaux sur le stockage de la mémoire olfactive dans le cortex piriforme ; un réseau de trois neurones suffirait à coder les odeurs (cf Lettre du neurologue – Supplément les actualités au vol X n°8 octobre 2006.) [1] .
On retrouve au passage l’idée de scanner le cerveau avec une résolution suffisante permettant une visualisation des centres activés lors des différents processus, de mémorisation, d’apparition des émotions, etc. Une idée à creuser notamment à propos des courriers tant décriés. La carte de la mémoire n’est cependant pas le territoire de la pensée ! Je vous invite à lire cet article de Pierre Gilles de Gennes.
http://www.sens-public.org/IMG/pdf/SensPublic_Vie_et_Temps_GillesDeGennes.pdf
Il est remarquable et quelque part un peu inquiétant notamment ce passage :
..................12..............34
Conscience ←→Implant ←→Corps
1 : L’implant transmet à la conscience :
• des informations nouvelles
• déformées émanant des sens
• des informations sans modification.
2 : L’implant capte les intensions, les enregistre et les traite.
3 : L’implant capte toutes les informations sensorielles et motrices du corps. Les enregistre pour traitement ultérieur.
4 :L’implant transmet, suite au traitement des intensions :
• des ordres au système sensoriel et moteur sans modification,
• ou introduit des modifications en privilégiant un aspect particulier,
• ou délivre des ordres tout à fait indépendants répondant à la logique de ses créateurs.
Cette notion d’implant peut avoir une contrepartie imaginale (faisant partie de l’espace imaginal). Notion d’implant spirituel et d’implant matériel. A rapprocher des phénomènes de possession en ce qui concerne l’implant spirituel. On peut d’ailleurs se demander si les religions sous cet aspect ne seraient pas des sortes d’implants spirituels collectifs ? Le lieu de la conscience n’est pas forcément dans l’être.
En revenant à la spirale, celle-ci est effectivement une des formes que je préfère et qui selon moi préfigure un changement de phase planétaire, ce qui introduit au passage quelques concepts que j’essayeraient de développer ultérieurement comme par exemple :
La notion de germination et de surfusion dans l’activité des neurones produisant une émergence à l’image de la prise en masse de glace. Cette image pouvant alors et par analogie s’étendre à la naissance d’une conscience collective et à son espace imaginaire.
La notion d’espace imaginaire justement qui serait structuré selon les modalités de stockage de l’information d’une espèce. Une approche ternaire pour l’humanité, la sainte trinité aurait une traduction physique!
La notion de distance imaginaire vis à vis d’un imaginaire exogène éloigné finalement de l’imaginaire humain, des espaces imaginaires disjoints dont la compréhension nécessiterait l’établissement de ponts cognitifs, une sorte de pont Cinvat de l’altérité. Comment accéder à ces représentations d’une autre espèce ? Je vous laisse le soin de méditer cette approche. Pour terminer, je vous propose de faire un tour du côté des étoiles…
http://www.caastro.org/
On commence enfin à comprendre qu’il faut décloisonner si l’on veut comprendre quelque chose à notre univers et à ses productions. Ici, c’est encore limité puisque le décloisonnement se fait à l’intérieur d’une discipline, l’astronomie/l’astrophysique, mais c’est tout de même important de souligner que la tendance à la spécialisation à outrance qui a conduit la science dans une impasse commence à s’inverser pour laisser la place à une approche novatrice de nexialisme interfécond et je suis contente de constater que la reine des sciences montre le chemin. Je tiens au passage à signaler que cette approche est proche d’une pensée de l’analogie déjà évoquée sur ce fil et dont Pierre Gilles de Gennes ventait les mérites. Ceci débouche sur une notion d’impressionnisme scientifique nous permettant un compréhension globale des phénomènes à l’opposé d’un système naturaliste à la Ingres, d’hyperspécialisation où l’on essaye de réaliser une « photographie » de la réalité en tentant de l’expliquer dans ses moindres détails sans, bien entendu, y arriver. Peintre et dessinateur lui- même, Pierre Gilles de Gennes essayait de « faire une description impressionniste du monde, qui ignore beaucoup de ses détails mais en garde les grands traits » et « appliquer à des états complexes les méthodes décrivant l’ordre dans les systèmes simples ». Avec les OVNI, je dirai que c’est un peu pareil !
Mais revenons à nos moutons, CAASTRO, n’est pas un dictateur sucrant les fraises mais le Centre of Excellence for All-sky ASTROphysics qui concentre une expertise unique en radio astronomie, en astronomie optique, en astrophysique théorique et en informatique, couplant toutes ces spécialités à une technologie de pointe. Je vous invite à visionner le petit film qui est très bien fait.
Pourquoi je vous raconte cela ? Et bien il se trouve qu’un chercheur de ce centre vient de publier avec ses collègues un papier intitulé « The first Very Long Baseline Interferometric SETI Experiment »
http://arxiv.org/pdf/1205.6466v1.pdf
qui nous explique les résultats des premières recherches sur l’intelligence extraterrestre menées à partir d’une interférométrie à base très large (VLBI, la distance entre télescopes s ‘étendant sur plusieurs centaines à plusieurs milliers de km, ce qui offre la résolution angulaire la plus importante de l’astronomie rendant ces équipements particulièrement adaptés pour l’astrométrie et les observations des objets compacts très énergétiques). L’article montre que les techniques VLBI sont efficaces pour différencier les signaux émanant d’extraterrestres potentiels de ceux générés par l’activité humaine.
Il fait état de l’observation de l’étoile Gliese 581 ( une étoile naine de type M située à seulement 20 années lumière) menée en 2007 qui dispose d’au moins deux planètes orbitant dans la zone habitable. La campagne de mesure permit la détection de pas moins de 22 signaux SETI potentiels en large bande et de 200 en bande étroite (pour 8 h d’observation dans la bande de 1230-1544 MHz c’est tout de même pas mal !) . Voir le graphique suivant, en gris les détections en bande étroite, en noir celles en bande large :
Les mesures ont été réalisées par 4 observatoires impliqués, le Long Baseline Array, le Mopra, le Parkes et le réseau de télescopes compacts australiens. Ces signaux furent par la suite éliminés…et furent considérés comme des interférences émanant des satellites géostationnaires australiens, des satellites Optus’ Mobilesat et IMMARSAT qui opèrent dans les bandes de fréquences de 1525-1559 MHz. Il est cependant intéressant de lire le commentaire en bas de page 14 :
Les techniques présentées expliquent l’intérêt du VLBI dans la recherche SETI notamment avec l’arrivée de systèmes tels que le Square Kilometre Array (SKA) (le SKA pour une danse de saint Guy de l’altérité ?)
http://www.skatelescope.org/about/project/
Au passage on y apprend que la mission spatiale Kepler a trouvé plus de 2300 candidats planétaires dont 46 à l’intérieur de zones habitables, la mission Kepler commençant à confirmer ces planètes et à découvrir plus de planètes similaires à la Terre dans les zones habitables. Ces planètes seront passées en revue dans le cadre de la recherche de l’intelligence extraterrestre via les système VLBI.
Aucune émission radio n’avait été détectée provenant de G1581 suite à la première campagne de mesure avec le VLA FIRST.
Les instruments VLBI peuvent écouter une gamme étendue de fréquence allant de 10 MHz (LOFAR pour Low Frequency Array) à 230 Ghz (The Event Horizon Telescope). Ils sont aujourd’hui très peu utilisés pour les recherches SETI.
Un des problèmes est de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie, et notamment détecter les interférences en radio fréquence provoquées par l’activité humaine qui se trouvent dans le champ du télescope. On apprend alors que depuis le lancement de SETI@home, il a été détecté plus de 4,2 milliards de signaux potentiels (oui vous avez bien lu !) qui ont été considérés comme interférences mais qui pourraient fort bien comprendre quelques signaux ET (Cf Korpela et al. 2010)…. [2]
La technique VLBI, en associant plusieurs télescopes éloignés permet d’éliminer la plupart des interférences, une radio source éloignée sera détectée par tous les télescopes alors que ce ne sera pas le cas d’une source locale. La ségrégation se fera aussi par la variation de phase et de fréquence du signal.
L’observation de Gliese 581 était un galop d’essai démontrant la pertinence de l’approche VLBI dans la recherche SETI. La quantité d’interférences peut être réduite en partant de bases plus grandes d’un ou de deux ordres de magnitudes et en multipliant le nombre de télescopes.
En conclusion, l’intérêt de l’utilisation des systèmes VLBI pour la recherche des signaux émanant de civilisations extraterrestres est confirmée permettant de couvrir une large gamme de fréquences et offrir une sensibilité élevée. De plus, la mise en place de systèmes de corrélation en temps réel à travers le réseau de connexions appelé e-VLBI permettra l’observation des sources éphémères. Associé avec la détection précise d’exo planètes (Kepler aujourd’hui) mission Gaia demain, ces techniques devraient être redoutables pour la recherche d’un signal extraterrestre.
Selon mon point de vue, nous devrions (si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui, l’information n’ayant pas été communiquée à la planète entière) découvrir que nous sommes entourés de petits voisins dans les 20 ans qui viennent, ce qui est conforme au timing de la singularité à venir. Et de comprendre, en empruntant une expression de Finnegans Wake, l’œuvre magistrale de James Joyce bien dans l’air du temps de la singularité prochaine, que "l'arbreciel d'étoiles lourd d'humides fruits bleunuit" et ces fruits, dans une alliance de l’un et du multiple, c’est la vie, une vie grouillante, intelligente, PERCUTANTE !
Etoiles de type M dans un champ galactique. Les coquelicots de la vie !
[1]
Mais l’on pourrait aussi penser aux mécanismes impliqués dans la vision. Dans les yeux humains, essentiellement, deux types de capteurs, les bâtonnets permettant de capter l'intensité lumineuse et trois types de cônes, spécialisés dans les couleurs. Ils absorbent les photons dans des bandes de longueur d'onde correspondant approximativement au bleu, au rouge et au vert et couvrant ensemble tout le spectre de ~400 à ~800 nm.
[2]
On peut toujours rêver, mais je souhaiterais que les zètes, ces croyants « modernes » spécialistes de la méthode coué du tout expliqué, nous « révèlent scientifiquement » comment ils peuvent affirmer que nous n’avons jamais reçu de messages ET si l’on tient compte des 4,2 milliards signaux potentiels reçus (et je ne parle pas du Wow)!
Je vous remercie et en particulier pour les liens donnés qui sont particulièrement pertinents. Je m’étonne qu’ils ne suscitent pas plus de réactions car je pense qu’ils sont au cœur de cette problématique du contact. En les suivants, je me permets de donner le lien concernant cette théorie CEHV :
http://www.lesconfins.com/le_principe_cehv.htm
Stanalpha1, vous avez percé la signification de mon pseudo, j’avoue avoir un faible pour cette galaxie dont on peut trouver quelques photos absolument étourdissantes et qui a été le siège il y a peu d’une supernova observée depuis la Terre.
Je la rapproche d’ailleurs d’un symbole que je trouve particulièrement adapté à la période actuelle, le Triskell :
Suivant une interprétation druidique, les trois spirales représentent la fusion entre trois concepts qui selon la façon dont on les considère peuvent représenter dans une logique cyclique :
Les trois états de la matière (solide, liquide, gazeux)
Les trois périodes du temps (passé, présent, futur)
Les trois fondamentaux de l’univers : Corps, âme, esprit qui seront repris d’ailleurs plus tard par la religion chrétienne sous la forme de la sainte Trinité.
Cette constitution ternaire m’a interpelée et ce que je dis là est tout à fait spéculatif. C’est peut-être le fruit d’une pensée de l’analogie que m’a inspirée la lecture des récents travaux de feu Pierre Gilles de Gennes et la lecture de l’ouvrage de référence de M Gilbert Durand, « les structures anthropologiques de l’imaginaire ». Je me demande si cette constitution ternaire n’est pas directement le reflet de la constitution de notre être et en particulier de la façon dont notre système nerveux central acquiert l’information et la stocke. Je fais référence à la notion d’objets de mémoire développée par Pierre Gilles de Gennes à la fin de sa vie et notamment ses travaux sur le stockage de la mémoire olfactive dans le cortex piriforme ; un réseau de trois neurones suffirait à coder les odeurs (cf Lettre du neurologue – Supplément les actualités au vol X n°8 octobre 2006.) [1] .
http://www.edimark.fr/publications/articles/entretien-avec-le-pr-pierre-gilles-de-gennes/12506Si l’on disposait en imagerie fonctionnelle d’une résolution élevée, peut-être pourrait-on voir si effectivement 3 ou 4 neurones seulement sont concernés. L’idée serait de savoir si l’on peut étendre ce modèle à d’autres modalités sensorielles qui associées formeraient une sorte de géographie cérébrale d’un souvenir.
On retrouve au passage l’idée de scanner le cerveau avec une résolution suffisante permettant une visualisation des centres activés lors des différents processus, de mémorisation, d’apparition des émotions, etc. Une idée à creuser notamment à propos des courriers tant décriés. La carte de la mémoire n’est cependant pas le territoire de la pensée ! Je vous invite à lire cet article de Pierre Gilles de Gennes.
http://www.sens-public.org/IMG/pdf/SensPublic_Vie_et_Temps_GillesDeGennes.pdf
Il est remarquable et quelque part un peu inquiétant notamment ce passage :
Ne croyez pas que c’est hors sujet. Je pense que ce n’est peut-être pas étranger à la problématique des implants, voici quelques unes de mes réflexions sur le sujet : Intercepter les actions avant quelle ne se produisent pour en prendre connaissance, les accélérer et ou les modifier, les bloquer.Maintenant, je vais vous parler d'un deuxième aspect, qui est en un sens... je ne sais pas comment dire... qui nous prend plus « à froid ». C'est un exemple de ce que l'on appelle les systèmes cerveau-machine. Et le point de départ là est à peu près le suivant : vous avez un singe là, un chimpanzé ou quelque chose comme ça... et vous avez un écran fixe ici, et avec un petit spot lumineux. Vous renvoyez vers un point lumineux sur l'écran, et vous entraînez le singe à mettre sa main sur le point lumineux. Quand il a bien réussi, vous lui donnez un peu de jus d'orange, et très vite, à l'échelle de la journée, il a compris. Qu'est-ce qui s'est passé ? Des signaux isolés sont arrivés dans l'arrière du crâne du singe, et puis, par toute une cascade, ces signaux ont été transmis vers les centres qu'on appelle prémoteurs et moteurs, qui vont finalement commander le bras. Le début de l'opération, le côté déchiffrage de la vision est assez rapide, à l'échelle de quelques millisecondes. Par contre le côté élaboration du mouvement, ça a l'air tout bête, mais faire ça c'est un peu comme piloter un avion de chasse : il y a énormément de contrôles, de feedback, d'ajustements progressifs, ainsi de suite... c'est une opération très complexe. Donc l'opération à l'autre bout, c'est des centaines de millisecondes. Alors il se trouve... ça c'est le point de départ, c'est, disons, la science classique. Il se trouve qu'on a trouvé un centre intermédiaire, qui est à mi-chemin entre les deux. Mi-chemin au sens poétique du terme. Et à ce centre intermédiaire, on peut injecter des électrons pulsifs, via une puce. Le monsieur qui a fait cela principalement est à Caltech, il s'appelle Andersen. On peut donc entraîner le singe, et le singe va appuyer en bas à droite, et on voit que dans la puce, la puce a une quinzaine de connections qui marchent, donc on détecte quinze cellules dans cette région là. On voit que si c'est en bas à droite, il y a telle unité de la puce qui s'allume ; et si c'est en haut à gauche, il y a une autre unité de la puce, et ainsi de suite... et on peut établir ce que j'appelle une banque de données. C'est à dire qu'à chaque position de spot, on associe un neurone qui travaille. Là encore cela ne veut pas dire qu'il n'y en a qu'un seul, il y en a peut-être d'autres autour, mais il y en a au moins un qu'on sait détecter. À partir de ce moment-là, on n'a plus besoin de regarder si le singe, lui, met bien la main ; on le lit, et en fait on lit où il va mettre la main avant... qu'il l'ait fait ! Parce que l'on le lit après quelques dizaines de millisecondes, alors que pour le faire il faut une centaine de millisecondes. Autrement dit, si vous voulez, ce centre est un centre de lecture des intentions. Alors ceci aura sans doute, si ce peut être transposé progressivement à l'humain, des applications considérables, pour tous les gens qui ont été privés d'un système d'exécution des ordres. Prenons des exemples : des gens qui ont eu certains types d'attaque, on en voit qui ont visiblement une capacité de penser qui n'est pas du tout altérée, mais qui sont incapables de parler. Si jamais, en s'adressant par exemple à l'aire du langage, à l'aire de Broca, on pouvait lire l'intention de parole, on aurait fait un progrès énorme. Un exemple encore plus dramatique, c'est celui qu'on voit avec des gens qui sont tétraplégiques, qui ne communiquent que par le battement de la paupière... Si on pouvait lire certaines de leurs intentions, par un dispositif de ce genre, on leur rendrait véritablement la possibilité d'un contact étroit avec la vie. Il y a des applications médicales superbes qui seront sans doute là un jour.
Mais en même temps, je ressens une sorte d'angoisse... Pour vous citer un exemple de ce côté là : l'US Air Force a un programme de ce genre... pour l'homme. Le rêve de l'US Air Force, c'est d'avoir un pilote de F16 qui est assis devant une commande, et qui tout à coup se trouve devant un obstacle : il faut qu'il tourne, et normalement il va activer son système moteur, et finalement il tourne. Mais si le dispositif a pu être installé chez lui, au lieu de réagir en cent millisecondes, on va lire ses intentions à trente millisecondes, et par un robot, il ne touchera plus les commandes, mais un robot fera tourner l'avion. Donc on voit à la fois l'attraction que cela peut avoir pour un militaire, et le côté terriblement inquiétant qu'ont ce genre d'actions où l'on commence à lire les intentions des gens. Ce n'est pas le seul cas. J'aurais pu vous en citer un tout à l'heure, puisque je parlais de l'efficacité de la résonance nucléaire pour détecter l'activité d'une zone au sein du cerveau, et des activités que l'on peut appeler logiques, mais aussi des activités émotives... et ceci commence à être utilisé commercialement, il y a un neuro-marketing qui s'installe. J'essaie de vous le faire sentir par quelque chose de concret... Un exemple que j'ai entendu citer est le suivant : imaginez que vous êtes un constructeur de voitures de sport, et vous vous dites : comment est-ce que je vais faire le style de ma prochaine voiture ? Quelle tête va-t- elle avoir ? Tout à fait indépendamment des performances du moteur... Ce que vous faites, c'est que vous prenez un certain nombre de jeunes, vous les mettez devant la voiture rouge disons, et vous enregistrez par imagerie résonante le niveau d'émotion qu'il y a sur la voiture rouge. Vous comparez avec la voiture verte et avec la voiture jaune, et finalement vous voyez qu'il y a un niveau qui est nettement plus fort que les autres, et vous constatez que c'est sur la voiture rouge. Et ça, ça existe, c'est déjà dans nos mœurs d'une certaine façon. On voit que le monde qui nous entoure va être bouleversé par cette nouvelle connaissance du cerveau, et comme d'habitude, chaque fois que nous avons fait une grande étape, ce bouleversement va apporter des « plus » formidables, mais va apporter aussi des menaces extraordinaires... Je dirais que les discussions que nous avons actuellement, sur le clonage, la reproduction, des choses comme cela, me paraissent quasi faciles auprès des discussions qu'on va avoir, que nos enfants auront dans vingt ou trente ans, sur l'application de telle ou telle technique au cerveau. Donc l'avenir n'est pas simple, mais l'avenir sera assez passionnant.
..................12..............34
Conscience ←→Implant ←→Corps
1 : L’implant transmet à la conscience :
• des informations nouvelles
• déformées émanant des sens
• des informations sans modification.
2 : L’implant capte les intensions, les enregistre et les traite.
3 : L’implant capte toutes les informations sensorielles et motrices du corps. Les enregistre pour traitement ultérieur.
4 :L’implant transmet, suite au traitement des intensions :
• des ordres au système sensoriel et moteur sans modification,
• ou introduit des modifications en privilégiant un aspect particulier,
• ou délivre des ordres tout à fait indépendants répondant à la logique de ses créateurs.
Cette notion d’implant peut avoir une contrepartie imaginale (faisant partie de l’espace imaginal). Notion d’implant spirituel et d’implant matériel. A rapprocher des phénomènes de possession en ce qui concerne l’implant spirituel. On peut d’ailleurs se demander si les religions sous cet aspect ne seraient pas des sortes d’implants spirituels collectifs ? Le lieu de la conscience n’est pas forcément dans l’être.
En revenant à la spirale, celle-ci est effectivement une des formes que je préfère et qui selon moi préfigure un changement de phase planétaire, ce qui introduit au passage quelques concepts que j’essayeraient de développer ultérieurement comme par exemple :
La notion de germination et de surfusion dans l’activité des neurones produisant une émergence à l’image de la prise en masse de glace. Cette image pouvant alors et par analogie s’étendre à la naissance d’une conscience collective et à son espace imaginaire.
La notion d’espace imaginaire justement qui serait structuré selon les modalités de stockage de l’information d’une espèce. Une approche ternaire pour l’humanité, la sainte trinité aurait une traduction physique!
La notion de distance imaginaire vis à vis d’un imaginaire exogène éloigné finalement de l’imaginaire humain, des espaces imaginaires disjoints dont la compréhension nécessiterait l’établissement de ponts cognitifs, une sorte de pont Cinvat de l’altérité. Comment accéder à ces représentations d’une autre espèce ? Je vous laisse le soin de méditer cette approche. Pour terminer, je vous propose de faire un tour du côté des étoiles…
http://www.caastro.org/
On commence enfin à comprendre qu’il faut décloisonner si l’on veut comprendre quelque chose à notre univers et à ses productions. Ici, c’est encore limité puisque le décloisonnement se fait à l’intérieur d’une discipline, l’astronomie/l’astrophysique, mais c’est tout de même important de souligner que la tendance à la spécialisation à outrance qui a conduit la science dans une impasse commence à s’inverser pour laisser la place à une approche novatrice de nexialisme interfécond et je suis contente de constater que la reine des sciences montre le chemin. Je tiens au passage à signaler que cette approche est proche d’une pensée de l’analogie déjà évoquée sur ce fil et dont Pierre Gilles de Gennes ventait les mérites. Ceci débouche sur une notion d’impressionnisme scientifique nous permettant un compréhension globale des phénomènes à l’opposé d’un système naturaliste à la Ingres, d’hyperspécialisation où l’on essaye de réaliser une « photographie » de la réalité en tentant de l’expliquer dans ses moindres détails sans, bien entendu, y arriver. Peintre et dessinateur lui- même, Pierre Gilles de Gennes essayait de « faire une description impressionniste du monde, qui ignore beaucoup de ses détails mais en garde les grands traits » et « appliquer à des états complexes les méthodes décrivant l’ordre dans les systèmes simples ». Avec les OVNI, je dirai que c’est un peu pareil !
Mais revenons à nos moutons, CAASTRO, n’est pas un dictateur sucrant les fraises mais le Centre of Excellence for All-sky ASTROphysics qui concentre une expertise unique en radio astronomie, en astronomie optique, en astrophysique théorique et en informatique, couplant toutes ces spécialités à une technologie de pointe. Je vous invite à visionner le petit film qui est très bien fait.
Pourquoi je vous raconte cela ? Et bien il se trouve qu’un chercheur de ce centre vient de publier avec ses collègues un papier intitulé « The first Very Long Baseline Interferometric SETI Experiment »
http://arxiv.org/pdf/1205.6466v1.pdf
qui nous explique les résultats des premières recherches sur l’intelligence extraterrestre menées à partir d’une interférométrie à base très large (VLBI, la distance entre télescopes s ‘étendant sur plusieurs centaines à plusieurs milliers de km, ce qui offre la résolution angulaire la plus importante de l’astronomie rendant ces équipements particulièrement adaptés pour l’astrométrie et les observations des objets compacts très énergétiques). L’article montre que les techniques VLBI sont efficaces pour différencier les signaux émanant d’extraterrestres potentiels de ceux générés par l’activité humaine.
Il fait état de l’observation de l’étoile Gliese 581 ( une étoile naine de type M située à seulement 20 années lumière) menée en 2007 qui dispose d’au moins deux planètes orbitant dans la zone habitable. La campagne de mesure permit la détection de pas moins de 22 signaux SETI potentiels en large bande et de 200 en bande étroite (pour 8 h d’observation dans la bande de 1230-1544 MHz c’est tout de même pas mal !) . Voir le graphique suivant, en gris les détections en bande étroite, en noir celles en bande large :
Les mesures ont été réalisées par 4 observatoires impliqués, le Long Baseline Array, le Mopra, le Parkes et le réseau de télescopes compacts australiens. Ces signaux furent par la suite éliminés…et furent considérés comme des interférences émanant des satellites géostationnaires australiens, des satellites Optus’ Mobilesat et IMMARSAT qui opèrent dans les bandes de fréquences de 1525-1559 MHz. Il est cependant intéressant de lire le commentaire en bas de page 14 :
On n’en est donc pas certain et s’ensuit des calculs basés sur la variation de phase et de fréquence du signal pour le démontrer.L ‘étroite corrélation entre les fréquences de transmission des satellites et des signaux candidats suggère que la plupart voire tous les signaux détectés peuvent être des interférences provenant de ces satellites.
Les techniques présentées expliquent l’intérêt du VLBI dans la recherche SETI notamment avec l’arrivée de systèmes tels que le Square Kilometre Array (SKA) (le SKA pour une danse de saint Guy de l’altérité ?)
http://www.skatelescope.org/about/project/
Au passage on y apprend que la mission spatiale Kepler a trouvé plus de 2300 candidats planétaires dont 46 à l’intérieur de zones habitables, la mission Kepler commençant à confirmer ces planètes et à découvrir plus de planètes similaires à la Terre dans les zones habitables. Ces planètes seront passées en revue dans le cadre de la recherche de l’intelligence extraterrestre via les système VLBI.
Aucune émission radio n’avait été détectée provenant de G1581 suite à la première campagne de mesure avec le VLA FIRST.
Les instruments VLBI peuvent écouter une gamme étendue de fréquence allant de 10 MHz (LOFAR pour Low Frequency Array) à 230 Ghz (The Event Horizon Telescope). Ils sont aujourd’hui très peu utilisés pour les recherches SETI.
Un des problèmes est de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie, et notamment détecter les interférences en radio fréquence provoquées par l’activité humaine qui se trouvent dans le champ du télescope. On apprend alors que depuis le lancement de SETI@home, il a été détecté plus de 4,2 milliards de signaux potentiels (oui vous avez bien lu !) qui ont été considérés comme interférences mais qui pourraient fort bien comprendre quelques signaux ET (Cf Korpela et al. 2010)…. [2]
La technique VLBI, en associant plusieurs télescopes éloignés permet d’éliminer la plupart des interférences, une radio source éloignée sera détectée par tous les télescopes alors que ce ne sera pas le cas d’une source locale. La ségrégation se fera aussi par la variation de phase et de fréquence du signal.
L’observation de Gliese 581 était un galop d’essai démontrant la pertinence de l’approche VLBI dans la recherche SETI. La quantité d’interférences peut être réduite en partant de bases plus grandes d’un ou de deux ordres de magnitudes et en multipliant le nombre de télescopes.
En conclusion, l’intérêt de l’utilisation des systèmes VLBI pour la recherche des signaux émanant de civilisations extraterrestres est confirmée permettant de couvrir une large gamme de fréquences et offrir une sensibilité élevée. De plus, la mise en place de systèmes de corrélation en temps réel à travers le réseau de connexions appelé e-VLBI permettra l’observation des sources éphémères. Associé avec la détection précise d’exo planètes (Kepler aujourd’hui) mission Gaia demain, ces techniques devraient être redoutables pour la recherche d’un signal extraterrestre.
Selon mon point de vue, nous devrions (si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui, l’information n’ayant pas été communiquée à la planète entière) découvrir que nous sommes entourés de petits voisins dans les 20 ans qui viennent, ce qui est conforme au timing de la singularité à venir. Et de comprendre, en empruntant une expression de Finnegans Wake, l’œuvre magistrale de James Joyce bien dans l’air du temps de la singularité prochaine, que "l'arbreciel d'étoiles lourd d'humides fruits bleunuit" et ces fruits, dans une alliance de l’un et du multiple, c’est la vie, une vie grouillante, intelligente, PERCUTANTE !
Etoiles de type M dans un champ galactique. Les coquelicots de la vie !
[1]
Mais l’on pourrait aussi penser aux mécanismes impliqués dans la vision. Dans les yeux humains, essentiellement, deux types de capteurs, les bâtonnets permettant de capter l'intensité lumineuse et trois types de cônes, spécialisés dans les couleurs. Ils absorbent les photons dans des bandes de longueur d'onde correspondant approximativement au bleu, au rouge et au vert et couvrant ensemble tout le spectre de ~400 à ~800 nm.
[2]
On peut toujours rêver, mais je souhaiterais que les zètes, ces croyants « modernes » spécialistes de la méthode coué du tout expliqué, nous « révèlent scientifiquement » comment ils peuvent affirmer que nous n’avons jamais reçu de messages ET si l’on tient compte des 4,2 milliards signaux potentiels reçus (et je ne parle pas du Wow)!
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Dim 03 Juin 2012, 12:04
Hello M51M51,
Ces nouvelles informations concernant SETI procurent le vertige..! Je suppose qu'en couplant les nouveaux super -ordinateurs en cours de construction au JAPON, aux États Unis, ainsi qu'en CHINE (à ma connaissance, nous utilisons des ordis de la marque "CRAY" en FRANCE) ...Nous serons à même de faire des découvertes plus qu'intéressantes....A savoir séparer le "bon grain de l 'ivraie"en matière signaux captés ...Pour, je l 'espère infiniment, pouvoir un "jour" prochain (au sens très extensible du terme), identifier avec certitude une la signature d'un signal E.T.
Pour ce qui concerne la "rubrique "implants , vous ne croyez pas si bien dire ...Je viens de lire tout récemment (cf le Monde Science & Techno du 19mai 2012) qu'une Américaine paralysée depuis 15ans, "s'est servi " une boisson qu'elle a aspiré avec une paille, EN COMMANDANT PAR LA PENSEE UN ROBOT. Cette dame participait à une expérience conduite par John DONOGHUE, de la BROWN University de Providence (Rhode Island).Le principe est le suivant : un système associe un composant électronique hérissé d'électrodes, implanté dans le cortex, à un puissant système de calcul capable d'interpréterles signaux nerveux transmis par cet interface . Prodigieux non ?
Lorsqu'on couplera forcément "un jour" les ordinateurs ultra puissants cités plus haut (cf programme SETI) avec ce système d'électrodes sûrement très perfectible et miniaturisable encore, imaginez ce que l 'on pourra envisager de faire !
Post scriptum:
J 'ai "découvert" dans mes nombreuses lectures récentes une phrase du Prof. NESMEYNOV (Président de l 'Académie des Sciences de l 'URSS- déclaration datant d'octobre 1937):
"La TERRE est le berceau de l 'Humanité, mais on ne peut passer toute sa vie au berceau ".
Cette phrase sublime, citée en toute fin d'un mémoire ancien (1984), évoque bien une conviction qui est mienne depuis longtemps déjà : à savoir que le Destin de l'Humanité est d'essaimer à travers les Etoiles....
Avec un clin d'oeil (galactique bien sûr )!
STANALPHA
Ces nouvelles informations concernant SETI procurent le vertige..! Je suppose qu'en couplant les nouveaux super -ordinateurs en cours de construction au JAPON, aux États Unis, ainsi qu'en CHINE (à ma connaissance, nous utilisons des ordis de la marque "CRAY" en FRANCE) ...Nous serons à même de faire des découvertes plus qu'intéressantes....A savoir séparer le "bon grain de l 'ivraie"en matière signaux captés ...Pour, je l 'espère infiniment, pouvoir un "jour" prochain (au sens très extensible du terme), identifier avec certitude une la signature d'un signal E.T.
Pour ce qui concerne la "rubrique "implants , vous ne croyez pas si bien dire ...Je viens de lire tout récemment (cf le Monde Science & Techno du 19mai 2012) qu'une Américaine paralysée depuis 15ans, "s'est servi " une boisson qu'elle a aspiré avec une paille, EN COMMANDANT PAR LA PENSEE UN ROBOT. Cette dame participait à une expérience conduite par John DONOGHUE, de la BROWN University de Providence (Rhode Island).Le principe est le suivant : un système associe un composant électronique hérissé d'électrodes, implanté dans le cortex, à un puissant système de calcul capable d'interpréterles signaux nerveux transmis par cet interface . Prodigieux non ?
Lorsqu'on couplera forcément "un jour" les ordinateurs ultra puissants cités plus haut (cf programme SETI) avec ce système d'électrodes sûrement très perfectible et miniaturisable encore, imaginez ce que l 'on pourra envisager de faire !
Post scriptum:
J 'ai "découvert" dans mes nombreuses lectures récentes une phrase du Prof. NESMEYNOV (Président de l 'Académie des Sciences de l 'URSS- déclaration datant d'octobre 1937):
"La TERRE est le berceau de l 'Humanité, mais on ne peut passer toute sa vie au berceau ".
Cette phrase sublime, citée en toute fin d'un mémoire ancien (1984), évoque bien une conviction qui est mienne depuis longtemps déjà : à savoir que le Destin de l'Humanité est d'essaimer à travers les Etoiles....
Avec un clin d'oeil (galactique bien sûr )!
STANALPHA
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Dim 17 Juin 2012, 07:36
Je voudrais rendre hommage aujourd’hui à un mouvement de pensée qui était très en avance sur son époque, lequel mouvement émanait des steppes et a fortement inspiré une palanquée de cerveaux qui ont marqué le XXième siècle et certainement bien au de là.
Nikolai Fedorov est un philosophe russe ayant vécu de 1828 à 1903. L’impact de sa pensée peut se ressentir à travers le 20 ième siècle, non pas seulement dans le développement de la doctrine sociale dans l’église Orthodoxe mais aussi dans l’approche utopique de la vision russe de l’expérimentation scientifique et en particulier dans le champ de l’exploration de l’espace. On peut dire qu’il est l’un des premiers à avoir développer une sorte de nexialisme entre la science et la religion. C’est un des contributeurs importants du mouvement russe cosmiste (Cosmism) qui inspira de nombreux acteurs qui contribuèrent au sujet qui nous intéresse. On peut citer Constantin Tsiolkovsky, un génie anachronique, le premier inventeur des fusées mais aussi du fameux bien mal nommé paradoxe de Fermi, Vernansky l’inventeur du concept de biosphère qui inspira lui Teilhard de Chardin, etc. et bien d’autres comme Sakharov et un certain professeur Agrest que j’évoquerai ultérieurement.
Fédorov était un homme humble qui enseignait l’histoire et la géographie dans des écoles provinciales russes. Sa vision du monde était celle d’un futuriste (c’est d’ailleurs pourquoi il a été récupéré par le mouvement transhumaniste qui à mon sens trahit sa pensée) où science et religion (Il faut je pense entendre ici spiritualité, les mots sont imprégnés du contexte de l’époque et Fedorov vivait dans un environnement religieux orthodoxe. Il faut aller au delà des mots) devait se combiner pour amener le royaume de dieu[-1] et la résurrection des morts. Concernant ce dernier point, Fedorov considère la résurrection de Jésus comme un signe, un exemple à suivre, nous montrant le chemin, nous encourageant dans cette voie. Encore une fois, je pense qu’il ne faut pas, ici, interpréter ces déclarations au pied de la lettre, mais plutôt percevoir le côté allégorique. Il ne s’agit pas de courir vers l’immortalité en se projetant dans la matière, funeste contresens des transhumanistes qui ont oublié de se ressouvenir, mais bien plutôt c’est une invite à considérer notre univers d’une façon ouverte, où cette immortalité, cette résurrection se fait par la transcendance de l’un au contact du multiple. Peut être, pour me faire mieux comprendre, dois je faire appel à cette théologie apophatique (qui dit ce que dieu n’est pas) du moyen âge, vous savez ces gars qui passent aujourd’hui pour des gros bœufs mais qui ont eu l’immense avantage de ne pas avoir l’esprit TFunisé par le progrès…On se penchera notamment sur la philosophie de John Duns Scotus et cette notion de heccéité ou principe d’individuation qui débouche, si on le situe par rapport à l’autre dans une spirale de l’émergence, en un véritable antidote au nihilisme ambiant[0]. L'individuation ne serait plus une simple construction mimétique du moi en face de l'autre adoré/détesté, mais une transcendance dont la Trinité offrirait le meilleur modèle : être simultanément moi, l'autre et un tiers exclu valant pour la différence infranchissable : le Père comme transcendance qui vient "trouer" l'espace et l'ouvrir à la communication avec l'autre pour échapper à l'ordre du même. C’est l ‘équation de la quaternité. Il faut être 3 pour être infiniment 1 et 1+ 3 = 4. Cette démarche est peut-être celle des étoiles.
Voilà pourquoi Fedorov est d’une importance cruciale aujourd’hui. Il prône un syncrétisme actif entre science, doctrine sociale et spiritualité, fut-elle incarnée dans son terrain ethnologique de l’époque par le christianisme orthodoxe. Ce syncrétisme de combat contre le nihilisme rampant (ce nihil absolu, fleuve du néant) est un nexialisme avant l’heure qui permet d’aller au delà des horizons indépassables de la pensée formatée. Il n’est pas alors étonnant que la philosophie de Fedorov se soit réverbérée dans les esprits aussi brillants que ceux déjà cités. Lisons quelques passages de ce génie méconnu tirés de son ouvrage « What was man created for : The philosophy of the common task ».
L’odieuse division du monde et les calamités qui en résultent nous contraignent, nous les ignorants- c’est à dire ceux qui placent l’action (l’action en commun, non en lutte) au dessus de la pensée- à soumettre aux érudits cette constatation inquiète du manque de fraternité et des moyens de la restaurer. En particulier, nous nous adressons aux théologiens, ces hommes de la pensée et de l’idéologie qui placent la pensée au dessus de l’action. De toutes les divisions, la dissociation de la pensée et de l’action (qui est devenu l’accessoire d’une certaine classe) constitue une grande catastrophe, incomparablement plus grande que la division entre la richesse et la pauvreté, en assumant qu’avec son élimination (de la pauvreté), nous deviendrions tous éduqués. Cependant, ce que nous avons à l’esprit n’est pas que l’éducation devienne plus uniformément disponible avec l’élimination de la pauvreté. Ce que nous avons à l’esprit c’est la participation universelle à la connaissance et à la recherche. L’élimination de la pauvreté n’est pas suffisante pour assurer une telle participation universelle. Seule cette dernière peut établir un pont entre les ignorants et les éduqués.
…
Une compréhension de la trinité divine ne peut être atteinte qu’en achevant un universel humain multi-unitaire. Jusqu’à présent dans la vie actuelle, l’indépendance des individus est exprimée dans leur désunion, et leur unité dans l’esclavage, l’homme universel multi-unitaire modelé sur la trinité sera seulement une image mentale, un idéal. Si toutefois, nous rejetons la séparation de la pensée et de l’action, alors le Trois en Un ne sera plus un idéal mais un projet, ne sera plus seulement un espoir mais un commandement.
La possibilité d’une transcendance réelle d’un monde à un autre semble seulement fantastique. La nécessité d’un tel mouvement est évidente à ceux qui osent porter un regard sans fard sur les difficultés de créer une société vraiment morale, afin de remédier à toutes les maladies sociales et aux maux, parce que renoncer à la possession de l’espace céleste c’est renoncer à la solution du problème économique posé par Malthus et, plus généralement, de l’existence morale humaine. Qu’est ce qui est plus fantastique ? De penser comment réaliser un idéal moral en fermant les yeux sur les obstacles énormes qui pavent le chemin, ou de reconnaître sans hésitation ces obstacles ? Bien sur, on peut renoncer à la moralité, mais ceci implique de renoncer à être humain. Qui a t’il de plus fantastique ? De créer une société morale en postulant l’existence d’autres êtres vivants sur d’autres mondes et d’imaginer l’immigration de ce côté là des âmes, l’existence de celles-ci ne pouvant être prouvée, ou de transformer cette migration transcendantale en une immanente- c’est à dire, de faire de cette migration le but de l’activité humaine ?
Tous les espaces des cieux et les corps célestes deviendront accessibles aux hommes lorsqu’il sera capable de recréer lui-même les substances primordiales, les atomes et les molécules, parce que alors seulement il lui sera possible de vivre dans tous les environnements, de prendre toutes les formes, et de visiter toutes les générations de tous les mondes, des plus anciens au plus récents, des plus éloignés au plus proches. Gouvernés par toutes les générations ressuscitées, ces mondes seront, dans leur totalité, le monde créatif de toutes les générations dans leur totalité comme s’il s’agissait d’un seul artiste.
Ce qui est intéressant dans la philosophie de Fedorov, c’est son côté opératoire. En proposant finalement une démarche qui réconcilie le corps et l’esprit, l’action et la pensée, il développe une sorte de nexialisme du corps et de l’esprit qui peut s’appliquer à titre individuel et/ou collectif et qui permet d’agir en harmonie. Nous ne sommes pas loin des concepts de noosphères qui s’imbriquent (la multitude) pour accoucher de l’UN.
Cette philosophie de Fedorov m’a d’ailleurs inspirée et dans une épiphanie géométrique j’ai essayé de représenter en deux dimensions (flatland) cette équation qui en mériterait au moins quatre et de trouver par là même une nouvelle expression du cogito de Descartes qui pourrait s’intituler :
« Je pense, donc je suis … ma ligne d’univers »
Concernant les lignes d’univers, cela fera partie d’un autre post, d’un autre développement. J’espère que vous aurez compris que ce long détour par Fedorov n’était pas hors sujet, bien au contraire, mais qu’en tirant les ficelles et en suivant le parcours des hommes que ce génial philosophe a inspirés, on tombe aussi sur des références intéressantes comme la connexion avec ce professeur russe, ethnologue et mathématicien (collègue de Sakharov…) qui introduisit l’hypothèse des anciens astronautes et qui inspira les bouquins de Erich von Däniken, et de Zecharia Sitchin. On parle d’ailleurs plus de ces deux là que de leur inspirateur...peut-être parce que pour déboulonner ces thèses il vaut mieux s’attaquer aux romanciers qu’aux vrais scientifiques… A ce titre jetez un coup d’œil sur la biographie en anglais d’Erich Von Däniken (voire celle de Zecharia Sitchin qui présente d’étrange similitude comme par exemple « x‘s ideas were rejected by scientists and academics, who dismiss his work as pseudoscience and pseudohistory » où vous pouvez remplacer x sans problème par Erick ou par Zecharia…)
http://en.wikipedia.org/wiki/Erich_von_Däniken
qui est un modèle du genre de debunking conforme à la « foutrerie zéte » qui exprime la spermimmobilité d’une pensée figée qui n’est prête qu’à enfanter des parodies de pseudo vérités. « Les idées évoquées dans ces livres sont rejetées par les scientifiques » sauf que c’est un scientifique qui le premier les a émises… et plus loin « Daniken a été condamné pour plusieurs crimes financiers… » . En gros circulez, il n’y a rien à voir ni comprendre, c’est un escroc ! Où se situe selon vous l’escroquerie ?
Dans cette quête de la vérité, j’ai pourtant le sentiment qu’il vaut mieux toujours revenir aux sources, s’adresser au « bon Dieu » plutôt qu’à ses saints…Alors le fameux professeur Agrest a travaillé sur ce sujet en avant première (dès 1959) et vous trouverez ci-joint quelques références qui me semblent particulièrement intéressantes ainsi que des déclarations fracassantes. J’ai même remis la main sur un des articles qu’il avait fait dans cette fabuleuse revue « Planète ».
http://agrestm.people.cofc.edu/EPrPaleoHyp.html
The historical evidence of paleocontacts by Dr Matest M.Agrest (1959) Ancient Skies. Official Logbook of the Ancient Astronaut Society.
Vol. 20, #6, pp. 1-3. Jan.-Feb., Highland Park, Illinois. 1994.
Experimental Proof of the Paleocontact HypothesisEn conclusion :
La Terre a été visitée par des astronautes extraterrestres au moins une fois.
Ces astronautes étaient des êtres anthropomorphiques ressemblant aux humains.
Il y a beaucoup de planètes dans l’univers qui sont habitées par des êtres intelligents.
L’anthropomorphisme (l’image et la similarité) des êtres intelligents est un principe universel.
Il est temps d’apporter une philosophie basique de la vie sur Terre en accord avec les quatre premières conclusions.
Ancient Skies. Official Logbook of the Ancient Astronaut Society.
Vol. 21, #6, pp. 1-2. January-February, Highland Park, Illinois. 1995
Des cosmonautes dans l’antiquite?
Planete, #7. pp. 38-45. 1962 (in French)
Astronauts of Yore
In the book: On the Track of Discovery. Riddles of Outer Space.
Progress Publishers, Moscow. 196..., pp. 9 - 25. (In English)
Geen Raadsel
In the book: BLIJFT ONOP-GELOST. Ruimetevaarders in de Outheid
UITGEVERIJ PROGRES, Moskou, 1963 pp.9 - 24 (In Dutch)
Muinaisaikojen Kosmonautit
In the book: SALAISUUS SELVIAA
Kustannusliike Edistys. Moskova - Petroskoi. 1965, pp. 9 - 25. (In Finish)
O POSJETIMA IZVANZEMALJSKIN KOZMONAUTA ZEMLJI
Poruke kroz vrijeme. pp.321 - 336, 403 Stvarnost. Zagreb. 1980 (In Yugoslavian)
La thèse du professeur Agrest est intéressante car elle introduit une nouvelle démarche de recherche de l’intelligence extraterrestre non plus directement basée sur la communication mais plutôt sur les traces que les ET ont pu laissées que ce soit dans la culture (les anciens astronautes) ou carrément à travers des vestiges ou des signes archéologiques de leur présence. Cette démarche, assez peut médiatisée il est vrai est appelée le SETA (Search for Extraterrestrial Artifacts). En navigant sur le net j’ai trouvé ce papier de M Carrigan qui évoque les différentes possibilités auxquelles il faut s’attendre.
Starry Messages: Searching for Signatures of Interstellar Archaeology
Richard A. Carrigan, Jr., Fermi National Accelerator Laboratory*, Batavia, IL 60510, USA
http://astro.fnal.gov/events/Seminars/Slides/Carrigan021510slides.pdf
Chercher des traces d’artefacts archéologiques d’échelle cosmique comme des sphères de Dyson ou des civilisations de Kardashev est une alternative très intéressante à la recherche SETI conventionnelle. Découvrir un tel artéfact ne demande pas la transmission intentionnelle d’un signal de la part de la civilisation originelle. Ce type de recherche est appelé l’archéologie interstellaire ou parfois l’archéologie cosmique. La détection de l’intelligence ailleurs dans l’univers avec l’archéologie interstellaire ou le SETI devrait avoir de larges implications pour la science. Par exemple, les contraintes du principe anthropique devraient être relâchées si un type différent d’intelligence était découverte ailleurs. Une variété de signatures archéologiques interstellaires est discutée incluant les constituants non naturels de l’atmosphère planétaire, le dopage stellaire avec des isotopes de déchets nucléaires, les sphères de Dyson, comme les signatures d’ingénierie à l’échelle stellaire ou galactique. Le concept d’une bulle de Fermi liée à la migration interstellaire est introduit dans la discussion des signatures galactiques. Ces signatures archéologiques interstellaires potentielles sont classées en utilisant l’échelle de Kardashev. Une version modifiée de l’équation de Drake est utilisée pour évaluer les possibilités relatives de trouver plusieurs sources. Avec peu d’exceptions les signatures archéologiques interstellaires sont confuses et au delà des capacités technologiques actuelles. Cependant la recherche SETI est possible pour les transmissions bien connues et les signatures de l’atmosphère planétaire.
L’auteur passe en revue les différents signes susceptibles de trahir l’existence d’une intelligence extraterrestre.
Une exemple est donné par la recherche d’une sphère de Dyson (La conjoncture de la sphère de Dyson spécule qu’une planète pourrait être littéralement détruite pour former un bouclier autour de l’étoile afin de fournir plus d’énergie utile. Un modèle fantasque de la sphère de Dyson pourrait être une étoile enfermée dans un linceul de cellules solaires de puces calculatrices. Une recherche récente sur tout le ciel des sphères de Dyson en utilisant les données fournies par le satellite IRAS a montré qu’il y au maximum seulement quelques candidats ternes dans une région contenant un million de soleils [1]
Contrairement au programme SETI qui est basé sur la volonté d’une civilisation de communiquer un signal radio ou optique, dans le cas de l’archéologie la tête d’une flèche, une pyramide, une épave de Titanic, ou une sphère de Dyson se transforment accessoirement en « judas » pour regarder dans le passé une autre civilisation, les artefacts archéologiques ayant été motivés par d’autres circonstances comme la chasse ou la construction d’édifices dédiés aux dieux.
Les signatures de l’archéologie interstellaire pourraient être motivées par des changements dans la zone habitable, des catastrophes stellaires comme une supernova proche, l’étoile du système quittant la séquence principale pour devenir une géante rouge, ou des planètes âgées avec des atmosphères évoluant mal.
Beech a récemment noté que les systèmes planétaires près de la fin de vie sur la séquence principale sont des endroits logiques pour rechercher des évidences d’ingénierie planétaire. Zuckerman estime à plus de 10 000 civilisations dans notre galaxie qui peuvent déjà rencontrer ce challenge.
Encore aujourd’hui il y a des exemples primitifs d’archéologie à travers le vide de l’espace. Les extraterrestres (les astronautes) dans la station spatiale internationale observe régulièrement les pyramides sur Terre qui ont plus de 4000 ans. La sonde Mars Global Surveyor a été capable de photographier les traces d’atterrissage (ne devrions nous pas dire amarsissage ? ) sur Mars du Rover Spirit, comme celle du rover, du parachute et du bouclier thermique. Depuis 2005 Venus Express, orbitant autour de Venus, a été utilisée pour rechercher des signes de vie sur Terre. La Terre n’occupe qu’un pixel dans le capteur d’image aussi la tâche est plus difficile que ce qui pourrait paraître. En fait, les chercheurs comme Carlotto, Silvier et Dietrich et Perron [2] ont déjà donné quelques pensées sur la façon de distinguer les artéfacts fabriqués par l’homme et d’autres signes de vie des phénomènes sur la Terre et sur Mars.
L’article se concentre sur les projets à grande échelle. Les recherches d’artéfacts à l’intérieur de notre système solaire comme les objets artificiels de la ceinture de Kuiper ont été suggérés.
L’article donne une formulation modifiée de l’équation de Drake, pour une signature de type x de la façon suivante (Nx nombre de civilisations produisant la signature x, Lc durée pendant laquelle la civilisation reste détectable (et non sa durée de vie, erreur communément faite), Lx la durée de vie de l’artéfact et f les autres variables bien connues que je ne détaillerai pas f=R*fp*ne*fl*fi*fc)
Nx = f *Lx/Lc
Il est évoqué ensuite les recherches des sphères de Dyson qui ont été menées à partir du satellite IRAS et qui doivent être poursuivies avec le Allen Telescope [3]
Les signatures atmosphériques des exoplanètes :
Une autre voie de recherche consiste à détecter dans l’atmosphère des exoplanétes des constituants synthétiques qui serviraient de marqueurs archéologiques extraterrestres. Les observations récentes des atmosphères des exoplanètes ont ouvert la possibilité extraordinaire de rechercher des signatures non naturelles. Un développement très intéressant a été la détection de méthane, d’eau et de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de l’exoplanète, HD 189733b qui se trouve à 63 années lumières d’ici [4] . Ces techniques démontrent leur fantastique puissance pour analyser les atmosphères des planètes extrasolaires, elles permettent déjà d’éliminer certains modèles atmosphériques. Il reste cependant des progrès à mener en terme de sensibilité pour découvrir des signatures significatives de la vie extraterrestre. Dans ce cadre la durée de vie appropriée à prendre en compte dans l’équation de Drake modifiée pour une signature atmosphérique d’une exoplanète serait la durée pendant laquelle la perturbation atmosphérique introduite serait détectable. Celle-ci pourrait-être une combinaison du temps nécessaire pour injecter le contaminant dans l’atmosphère et le temps pour que le contaminant disparaisse de l’atmosphère.
Les signatures spectrales stellaires :
La difficulté de rechercher les signatures spectrales optiques des atmosphères planétaires est caractérisée par le signal très faible comparé au signal de l’étoile. Une stratégie alternative d’archéologie interstellaire pourrait être de s’intéresser aux signatures des étoiles elles mêmes qui reflèteraient la présence d’intelligence. La signature pourrait résulter d’un processus d’élimination des déchets dans l’étoile ou même un saupoudrage de l’enveloppe stellaire avec des isotopes produits artificiellement. Une autre possibilité intrigante est de moduler un maser stellaire ou une signature optique stellaire avec quelque chose comme des nuages.
Par exemple, la détection du technetium pourrait être une approche intéressante malheureusement il existe des traces naturelles de technetium dans quelques étoiles ce qui rend cette approche délicate et ambiguë. Il en est de même des techniques recherchant dans les étoiles les déchets nucléaires dont se seraient débarrassés les extraterrestres, il n’y a pas vraiment de certitude pour séparer le bon grain de l’ivraie sauf à comparer les ratios isotopiques de quelques atomes ou l’intensité d’une raie en particulier mais ce ne sera pas décisif. C’est dommage car les déchets nucléaires persistent longuement pour certains avec une durée de vie de la signature spectrale importante ce qui accroit le nombre de civilisations potentiellement détectables Nsp= f*Lsp/Lc.
Une approche plus intrigante consiste à mettre en évidence la modulation intelligente des lasers cosmiques et des signatures optiques et infrarouges des étoiles riches en carbone ; on peut d’ailleurs prendre connaissance d’une modulation naturelle de l’étoile variable Mira Tx Cam, voir note associée [5] . Le vent solaire produit des anomalies magnétiques de l’ordre de 1 % sur Terre en conjonction avec les aurores. Des explosions nucléaires à haute altitude comme les tests Argus menés à la fin des années cinquante et au début des années soixante peuvent produire des effets géomagnétiques et des ceintures de Van Allen artificielles qui durent plusieurs semaines. Quelque chose de ce genre pourrait être utilisée pour produire temporairement des variations du champ magnétique planétaire. Peut-être que la modulation infrarouge et visible pourrait être produite en semant des nuages de poussière de carbone ou en essayant de les élever puis de les baisser en induisant des transferts de chaleur en surface sur une petite partie de l’aire stellaire.
Les sphères de Dyson
Carrigan a procédé il y a peu à une recherche des sphères de Dyson à partir de la base de données des sources infrarouge collectées par le satellite IRAS. Parmi les milliers de sources passées en revue seules 3 se présentent comme des candidates potentielles et notamment IRAS 20369+5131. Cette source est une des meilleures correspondances avec la distribution de Planck. [3]
L’ingénierie stellaire
En gros il s’agit ici de s’intéresser à des programmes à grande échelle que d’éventuels extraterrestres mettraient en branle pour sauvegarder leur système à la fin de la vie de leur étoile. En gros ils essayeraient de modifier les séquences de la vie de l’étoile pour la faire perdurer et éviter les trop grandes perturbations énergétiques. Par exemple la mise en œuvre de programmes titanesques pour homogénéiser l’intérieur de l’étoile ou la réduction de sa luminosité en induisant des pertes de masse.
Dans cette ordre d’idée, Beech suggère de s’intéresser aux étoiles en fin de vie sur la séquence principale ou aux étoiles massives appelées « les retardataires bleues » qui restent sur une extension de la séquence principale au delà du point de transition (embranchement AGB) vers la phase de géante rouge. Cependant des phénomènes naturels (rencontres stellaires intimes conduisant à la coalescence des deux étoiles) pourraient aussi expliquer cette anomalie ce qui n’exclut cependant pas des cas isolés qui ne pourraient pas être expliqués par la coalescence. [6]
Ces approches restent cependant très spéculatives.
Les signatures galactiques et transgalactiques.
En résumé, il y a plusieurs signatures pour détecter les objets à échelle galactique de type III. Il y a eu au moins une recherche sérieuse de ces cas de Kardashev de type III par Annisqui s’est intéressé aux galaxies atypiques dans les distributions galactiques dans le cadre de la relation de Tully-Fisher [7] . En étudiant la relation de Tully-Fisher (relation entre la luminosité optique galactique et la vitesse de rotation maximale de la galaxie qui suivent une tendance cohérente), on constate des cas en dessous de la courbe de tendance qui indiquent que la lumière visible a été absorbée et réémisse ailleurs dans le spectre électromagnétique. Annis a examiné les distributions existantes pour les galaxies spirales et elliptiques et il a recherché des sources en dessous des courbes normales où plus de 75 % de la lumière visible pourrait avoir été absorbée (comme par exemple une composante infrarouge plus importante que la normale). Aucun candidat n’a été trouvé dans un échantillon de 137 galaxies. Annis en a conclu que la probabilité de trouver une civilisation de type III est très faible en utilisant cette technique. A partir des informations récentes, il est possible d’étendre la recherche à des échantillons qui sont beaucoup plus grands (de 10 à 100 fois plus grands) et plus robustes.
Une autre approche consiste à étudier la question des bulles de Fermi dans les galaxies spirales cependant cette approche est aussi difficile car des bulles et des vides sont présents naturellement dans les galaxies.
On trouvera un résumé de toutes ces techniques ici :
[-1] Ou de la connaissance, ou de la vie ! On est plus proche ici d’une conception à la Giordano Bruno où Dieu ne lui semble pas ailleurs que dans l'unité du cosmos, mais cette unité, ouverte puisque infinie, implique une vertigineuse multiplication des mondes et des possibles ; Bruno le penseur de la coïncidence des contraires et sa fameuse devise : "In tristitia hilaris hilaritate tristis".
[0] D’abord difficile ce texte mérite toutefois une lecture attentive. Il ouvre de nombreuses pistes.
http://www.amiscorbin.com/textes/francais/apopathique.htm
De la théologie apophatique comme antidote du nihilisme, pp. 177-216 de Le Paradoxe du monothéisme, éd. de l'Herne, 1981.
[1] R. Carrigan, “IRAS-Based Whole-Sky Upper Limit on Dyson Spheres”, Astrophysical Journal, 698, pp.2075- 2086, 2009.
[2] M. Carlotto, “Detecting Patterns of a Technological Intelligence in Remotely Sensed Imagery”, JBIS, 60, pp.28- 39, 2007.
http://spsr.utsi.edu/articles/markjbis2007.pdf
Le SETA est une démarche assez peu médiatisée dans la recherche de la vie extraterrestre. Ce papier qui date déjà de 2007 est pour le moins fascinant. Non seulement il décrit une façon de détecter les artéfacts potentiels sur les autres planètes du système solaire mais en plus il évoque l’analyse à partir des clichés existants. La conclusion me paraît sans appel… Je cite en page 37 :
Bien que les données soient très limitées en taille et en étendue pour tirer des conclusions définitives, les résultats suggèrent que certaines zones de notre Lune et de Mars apparaissent être artificielles en comparaison avec des caractéristiques terrestres.
Extraterrestrial Hissarlik - Mars as Model for Planetary Archaeology
http://www.jbis.org.uk/paper.php?p=2003.56.417
Celui-ci est un petit bijou aussi. On peut lire notamment :
Et plus loin à propos de Mars.Les comètes en particulier sont en ce moment un sujet de controverse et de dispute après les annonces, en poursuivant les arguments de Hoyle et de Chandrawickramasinghe, qu’elles pourraient être à l’origine du virus SARS.
Il est évoqué une forme physique particulière de l’eau appelée eau interfaciale, qui devrait un jour prochain contribuer à réhabiliter les travaux de feu le docteur Benveniste sur la mémoire de l’eau et faire apparaître au grand jour les manipulations de l’infâme clique zète et des chantres de la conformité, ces cancers de la pensée et de la science. A propos de la présence d’eau sur Mars, on peut se référer à la thèse de T.Richard, « Etude infrarouge et isotopique de l’eau absorbée et confinée » dont j’ai extrait les passages suivants :« L’eau a vraiment été trouvée sous la forme de rosée et de gelée très tôt le matin, et dans la glace aux pôles, alors que les astronomes hongrois Horvath et Berczi, avec le biologiste Ganti, ont vu sur les photographies des pôles Martiens de la sonde Pathfinder des preuves de tapis de cyanobactéries à grande échelle. »
Sur Mars dans des conditions d'humidités très faible (PH2O~10-3 mbar) les spectres OMEGA relèvent quand même la présence d'une bande d'absorption IR d'eau centrée à 3,1μm, due à l'absorption de la liaison OH de l'eau. Des variations d'intensité de cette bande ont été observées aux basses latitudes entre le printemps et l'été ce qui montre qu'il y a des échanges d'eau adsorbée entre le sol et l'atmosphère
…
Les matériaux poreux contiennent eux aussi de l'eau même à de très faible HR. Certaines zéolites comme la chabazite peuvent contenir une quantité d'eau relativement importante.
…
Une chabazite peut contenir dans les conditions martiennes de 5 à 20% en masse d'eau selon la température. Les argiles, roches poreuses, peuvent également contenir de l'eau comme le montre l'isotherme d'adsorption-désorption faite sur un échantillon prélevé dans le tunnel du Mont Terri.
…
On rencontre encore de l'eau dans des milieux qui intéressent d'autres domaines que celui des sciences de la terre. Dans les systèmes biologiques, l’eau est confinée dans les cellules. C'est à dire que son état ne peut être décrit en terme d'eau volumique libre (bien que ce soit de l'eau liquide) du fait de la très forte densité d'organites, de macro-molécules et de solutés dissous présents dans les limites membranaires [Mentré 1995]. Il est admis que l’eau d’hydratation joue un rôle prédominant dans la relation entre la structure, la dynamique et la fonction des systèmes biologiques. Par exemple, la surface des macromolécules se compose essentiellement de domaines hydrophiles attracteurs pour les molécules d’eau [Rose et al 1985] [Rupley et al 1983]. Cependant les domaines apolaires provoquent des perturbations de la structure de l’eau qui prend généralement une forme « clathrate-like » [Wiggins 1987]. Une quantité significative d’eau est retenue sous cette forme structurée et désignée sous le nom d’eau interfaciale ou d’eau vicinale [Drost Hansen 1982]. D’un point de vue pratique, les relations entre la structure, la dynamique et la fonction des molécules biologiques dans l’eau peuvent aider à mettre au point de nouveaux médicaments servant à inhiber ou à améliorer des mécanismes biologiques spécifiques. Cette approche présente un intérêt pratique même pour des systèmes complexes. Les propriétés de cette eau ont aussi été étudiées dans [Bellissent- Funel 1993] [Mentré 1995] [Wiggins 1988].
Ainsi que le papier de 2008 des chercheurs précités qui se trouve dans la revue ICARUS
Recent rheologic processes on dark polar dunes of Mars: Driven by interfacial water?
http://www.tara.tcd.ie/bitstream/2262/43268/1/PEER_stage2_10.1016%252Fj.icarus.2009.01.014.pdf
L’eau liquide ne peut exister de façon stable aux conditions thermodynamiques dans une large gamme de températures en dessous de 0 sur Mars. Cependant, l’eau interfaciale doit exister de façon stable à ces températures dans le sous-sol de Mars si le sol contient de la glace (Möhlmann 2004) et la glace doit être présente à la surface et liée à l’absorption et au gel des vapeurs atmosphériques, et/ou la glace peut être aussi un vestige d’une période antérieure où Mars était riche en eau.
…
L’eau liquide interfaciale dans le permafrost de Mars aujourd’hui peut être liée à des processus physique, chimique et éventuellement aussi biologiques (Möhlmann 2008).
…
La température de transformation de l’eau en glace peut être plus basse que 225 °K. Des analogies intéressantes ont été découvertes dans la Dry Valleys de l’ Antartique avec des structures similaires d’eau liquide, ressemblant aux traces de pente observées aux bases latitudes sur Mars.
…
Basé sur les observations de 3 cratères, des traces de pente sombres, étroites, confinées apparaissent à partir des taches de dune sombre pendant le printemps local. Ces traces commencent toujours à partir d’objets caractéristiques appelés des tâches de dune sombre (DDS), elles s’étendent et descendent en suivant la topographie des dépressions entre les ondulations de petite échelle, produisant un motif avec des ramifications. Des processus conduits par la gravité laissent les traces croitre dans le temps, à une vitesse de 1,4 m par jour déterminée à partir des observations.
…
Ces mouvements ont été observés lorsque la température était au dessus du point de gelée du dioxyde de carbone, et jusqu’à 250 °K, suggérant que ce processus n’est pas relié au gel du dioxyde de carbone et qu’il est possiblement connecté à l’eau liquide interfaciale, si l’eau est à l’intérieur des tâches.
…
La présence de l’eau interfaciale aux caractéristiques observées peut même avoir des conséquences astrobiologiques.
Comment il disait déjà l’expert autoproclamé en exobiologie ?
https://www.forum-ovni-ufologie.com/search.forum?search_author=M51M51&show_results=posts
2.32 :
The search for a topographic signature of lifeil n’y a aucune étude sérieuse crédible qui aurait montré qu’il y aurait de la vie dans ces cailloux extraterrestres alors il y a des gens qui la cherchent, il y a des gens qui sont persuadés que c’est ça qui s’est passé mais ils s’appuient sur aucune base…
http://www.nature.com/nature/journal/v439/n7075/full/nature04452.html
http://sfrc.ufl.edu/syllabi/FOR6934%20-Ecohyrology.pdfOver short timescales, the impact of life is quite apparent: rock weathering, soil formation and erosion, slope stability and river dynamics are directly influenced by biotic processes that mediate chemical reactions, dilate soil, disrupt the ground surface and add strength with a weave of roots.
[3]
IRAS-based Whole-Sky Upper Limit on Dyson Spheres Richard A. Carrigan, Jr.,
http://arxiv.org/pdf/1001.5455v1.pdf
« Une recherche des sphères de Dyson a été menée en utilisant 250 000 sources de la base de données du satellite infrarouge IRAS qui a couvert 96 % du ciel, ce qui fait de cette recherche une des seules recherches menée sur tout le ciel qui a été menée jusqu’à présent. La recherche a utilisé la base de données Calgary du spectromètre à basse résolution d’IRAS (LRS) pour rechercher une correspondance avec le spectre du corps noir. Les recherches ont été menées à la fois pour les sphères de Dyson complètes et aussi partielles dans la fenêtre de température de 100=
Des 245 889 sources prises en compte dans cette étude, 16 se révèlent être des sources intéressantes parmi lesquelles 3 se démarquent particulièrement. La carte galactique de ces sources est donnée ici (ronds et carrés pour les 3 sources les plus intéressantes):
[4] .
http://exoplanet.eu/papers/Swain-CO2.pdf
« Molecular Signatures in the Near Infrared Dayside Spectrum of HD 189733b »
En conclusion, nous avons présenté le premier spectre infrarouge de lumière émise par une planète de type Jupiter Chaude. En utilisant un modèle de transfert radiatif, nous déterminons que les molécules d’eau, de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone sont très probablement présentes sur la face éclairée de HD 189733b, et nous sommes capables d’estimer les abondances de ces molécules. Bien que nous ne puissions pas contraindre étroitement la pente du profil de température, les caractéristiques de l’absorption observée indiquent que la température décroit avec l’altitude aux pressions entre 1 et 0,01 bar. Ce travail représente une étape initiale en exploitant le pouvoir de l’analyse spectrale pour déterminer la composition chimique des atmosphères planétaires extrasolaires.
Le spectre dans le proche infrarouge de la face éclairée de la planète utilisé dans notre analyse, les marges d’erreur sont indiquées par les barres noires, la courbe orange est le spectre modèle de référence contenant les molécules d’eau, de monoxyde de carbone, de méthane et de dioxyde de carbone qui sont responsables des caractéristiques d’absorption. Bien que la correspondance soit un peu améliorée en incluant de l’acétylène, de l’éthane et de l’ammoniaque, des données supplémentaires sont nécessaires pour démontrer la présence de ces molécules additionnelles.
[5] .
http://www.atnf.csiro.au/people/Yiannis.Gonidakis/txcam.html
http://arxiv.org/pdf/astro-ph/0310684v1.pdf
A movie of a star: multi-epoch VLBA imaging of the SiO masers towards the Mira variable TX Cam
Voilà des objets bien curieux qui méritent une attention soutenue car on trouve ici une rotation stellaire, des gaz ionisés, des poussières, des vents stellaires et des champs magnétiques, jouant très certainement un rôle clé dans la forme de ces structures asymétriques d’objets post AGP et de nébuleuses planétaires et force est de constater que l’on n’y comprend pas grand chose !
Toutefois, il reste beaucoup d’incertitudes théoriques et empiriques dans les modèles des étoiles de type AGB aux atmosphères étendues et aux mécanismes de perte de masse.
[6]
A Binary Origin for Blue Stragglers in Globular Clusters
http://arxiv.org/pdf/0901.2345v1.pdf
Challenging the Carbon Star Dust Condensation Sequence: Anarchistic Stars
http://stardust.astro.missouri.edu/publications_files/Thompson_etal06.pdf
[7]
http://www.scholarpedia.org/article/Tully-Fisher_relation
http://arxiv.org/pdf/astro-ph/0606102.pdf
Macroengineering in the Galactic Context: A New Agenda for Astrobiology
Ou la démarche Dysonian SETI.
Spiral galaxies with non-typical mass-to-light ratios.A.S. Saburova, E.S. Shaldenkova, A.V. ZasovOverall, the greatest beneficiary may be the long-term future of intelligence itself. As Tsiolkovsky famously wrote in a 1911 letter: “The Earth is the cradle of the mind, but we cannot live forever in a cradle.” Neither can others.
http://arxiv.org/pdf/0906.0284v1.pdf
- luigi1973Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 18 Juin 2012, 23:30
Bonsoir,
Bravo M51M51, merci pour votre travail de recherche, de synthèse et de transmission de l'information! J'apprécie grandement vos interventions. Et de plus, vous nous faites gagner du temps et de l'énergie!
Dans ce dernier post, j'apprécie vos nouvelles informations au sujet de la théorie des anciens astronautes. En effet, comme je l'ai écrit dans un autre post, je suis intimement persuadé qu'une ou plusieurs civilisations ET connaissent la Terre depuis très longtemps. L'article de mars 2012 de la revue "Nature" au sujet de la méthode spectropolarimétrique met en exergue la détection de lumière polarisée par la réflexion sur une planète (coeffs de Fresnel en mode TE ou TM), et cette signature photonique spectrale contient les (ou des) informations trahissant la présence de la vie. C'est pourquoi, je crois que ces civilisations ET n'ont pas attendu de détecter les émissions de rayonnements de notre activité électromagnétique récente (+ bombes atomiques) pour connaître la Terre. Car aujourd'hui, avec nos technologies balbutiantes, nous sommes capables de donner une telle méthode, imaginons une seule seconde leurs outils.... Par contre, je ne pense pas que les voyages soient si longs, je crois qu'une physique fondamentale doit être découverte, mettant en avant les propriétés du vide, et ainsi résolvant tous les paradoxes de notre physique moderne et surtout rétablissant le principe de causalité que la mécanique quantique a violé. Cette nouvelle physique ouvrira la porte à de nouvelles sources d'énergie et de transport. Enfin, ce n'est que mon intuition.
Amicalement.
Bravo M51M51, merci pour votre travail de recherche, de synthèse et de transmission de l'information! J'apprécie grandement vos interventions. Et de plus, vous nous faites gagner du temps et de l'énergie!
Dans ce dernier post, j'apprécie vos nouvelles informations au sujet de la théorie des anciens astronautes. En effet, comme je l'ai écrit dans un autre post, je suis intimement persuadé qu'une ou plusieurs civilisations ET connaissent la Terre depuis très longtemps. L'article de mars 2012 de la revue "Nature" au sujet de la méthode spectropolarimétrique met en exergue la détection de lumière polarisée par la réflexion sur une planète (coeffs de Fresnel en mode TE ou TM), et cette signature photonique spectrale contient les (ou des) informations trahissant la présence de la vie. C'est pourquoi, je crois que ces civilisations ET n'ont pas attendu de détecter les émissions de rayonnements de notre activité électromagnétique récente (+ bombes atomiques) pour connaître la Terre. Car aujourd'hui, avec nos technologies balbutiantes, nous sommes capables de donner une telle méthode, imaginons une seule seconde leurs outils.... Par contre, je ne pense pas que les voyages soient si longs, je crois qu'une physique fondamentale doit être découverte, mettant en avant les propriétés du vide, et ainsi résolvant tous les paradoxes de notre physique moderne et surtout rétablissant le principe de causalité que la mécanique quantique a violé. Cette nouvelle physique ouvrira la porte à de nouvelles sources d'énergie et de transport. Enfin, ce n'est que mon intuition.
Amicalement.
- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 21 Juil 2012, 19:08
Cher luigi1973, merci beaucoup pour vos compliments, je fais mon possible pour montrer en quoi ce sujet est vaste complexe et fait appel à une kyrielle de disciplines qu’il faut multiplexer pour essayer d’approcher un peu de la vérité (et je dis cela sans forfanterie). Je pense d’ailleurs que la philosophie pourrait jouer le rôle de squelette de cette nouvelle discipline à inventer et qui serait un nexialisme poussé menant à un décloisonnement généralisé. Au passage je remercie encore Anakin pour le fabuleux travail de compilation et la richesse des idées évoquées. J’ai testé sur quelques cas peu connus et ils sont bien là, recenser dans les pages d’anakin.
Je partage tout à fait votre point de vue sur la détection des intelligences via la lumière qui nous parvient des étoiles et des planètes via des méthodes indirectes. A n’en pas douter, des gens qui disposent d’une avance de quelques milliers d’années voir beaucoup plus sur l’humanité ne doivent avoir aucun mal à mettre en place un système de détection et d’alerte. C’est d’ailleurs la direction que prennent nos moyens d’observation aujourd’hui…
Quant au voyage, je suis tout à fait en phase. Regardez déjà ce que l’on imagine avec nos technologies (note 4 de mon intervention de ce jour) alors si vous ajoutez un changement de paradigme scientifique…ce n’est plus un siècle qu’il faut mais 6 mois !
L’altérité dessine un monde ouvert aux antipodes des mondes concentrationnaires des sociétés disciplinaires en voie de disparition au profit des sociétés de contrôles[1], nos sociétés, dont les contrôles sont une modulation dessinant les mailles d’un filet à géométrie variable restreignant nos libertés. Voilà pourquoi le sujet de la xénoaltérité provoque un choc culturel irréversible, irrépressible percutant de front les fondamentaux de cette société des individus transformés en robots obéissant à la sacro sainte loi du marché. En cela et comme déjà évoqué, le capitalisme est une maladie d’espèce et la xéno altérité un anticorps puissant liquidant cet étant pathologique.
On comprend alors pourquoi le sujet des OVNI est confiné, ridiculisé, ostracisé, parce qu’il porte en lui même les germes de la résistance et de la révolution des consciences que ne peut supporter l’autocratie dirigeante de ce monde. Il faut des esclaves normés et individualisés pour ces sociétés de contrôle convergeant vers un singleton tyrannique. C’est peut-être à ce moment précis de l’histoire humaine que le contact pourrait se produire, ce moment où l’intelligence artificielle est prête à diverger, si ce n’est pas déjà fait[2], où les singularités multiples déjà évoquées sur ce fil émergent, se déploient dans « l’espace », le différencient et l’organisent en un « espace structural » qui se transformerait en espace structural du contact. « La détermination réciproque des éléments symboliques (chaque observation exotique pourrait être l’expression d’un symbole de l’altérité) se prolongerait dès lors dans la détermination complète des points singuliers qui constitueraient un espace correspondant à ces éléments ». « Cette structure présenterait à la fois un système de rapports différentiels d’après lesquels les éléments symboliques, les marques de l’altérité, se détermineraient réciproquement et un système de singularités correspondant à ces rapports en traçant l’espace de structure du contact » [3]. En bref une émergence qui s’inviterait dans notre actualité spontanément sous la forme du contact!
« L’homme interplanétaire » de Stapledon et la communauté des mondes de l’espace seraient-t’ils alors une réponse xénomaniste à ces dictatures rampantes? Une future symbiocratie avec l’espace ? Voilà un article récent de I.A. Crawford[4] qui s’inspire d’une intervention donnée par Olaf Stapledon à la British Interplanetary Society intitulée « Interplanetary Man ? ».
http://arxiv.org/pdf/1207.1498v1.pdf
Stapledon's Interplanetary Man: A Commonwealth of Worlds and the
Ultimate Purpose of Space Colonisation
Outre le fait que cet événement se soit produit peu de temps après Roswell, il est intéressant de retrouver dans ce texte une approche sur le monde et l’univers que n’auraient pas renié les auteurs des courriers exotiques. I.A Crawford résume cela dans la conclusion de son article:
« Les étoiles ne donnent pas de réponse. Mais parmi nous et chez les uns et les autres, et dans notre unité commune, se trouve la réponse… » - Olaf Stapledon
Aussi je vous propose, pour aborder ce « un nouveau monde » à la Terrence Malic, cette nouvelle ère, une seule lettre : R pour résister, car « Résister c’est l’expression d’une puissance de vie et c’est aussi une« parabole », une parole masquée des ovni, une musique que nous avons oubliée et dont il nous faut nous ressouvenir » en ces temps singuliers
https://www.youtube.com/watch?v=ikhCd3phgfo&feature=player_embedded
La fonction du réseau c’est de résister et de créer, de créer notamment des concepts et dieu sait si ce champ de l’altérité est propice à un tournebouli des idées reçues et à la génération de concepts profondément novateurs propices à « Résister contre la bêtise » rampante même si « les anneaux d'un serpent sont encore plus compliqués que les trous d'une taupinière ».
J’ai l’intime conviction qu’un compte à rebours s’est déclenché et que ce dernier est en rapport étroit avec un contact rapproché. Je n’ai pas de preuve « scientifique », simplement une intuition « catastrophique » inspirée de la théorie du chaos. Une sorte d’apocalypse dans le sens de rejuvénation du monde, car comme déjà évoqué sur ce fil, les singularités sont à la croisée des chemins et la projection de l’indicible sur notre réalité s’exprime déjà maintenant dans l’instantané. Cette période est décidément bien singulière et je ne suis pas la seule à le penser. Tenez, prenez par exemple ceci :
http://www.extremethinking.net
Vous allez vous dire : Encore une cinglée qui nous vend sa soupe « fin du monde » et tutti quanti à la direct 8. Après tout cela peut-être l’annonce d’une extinction prochaine, d’un contact à mots couverts ou tout simplement de la sortie d’un bouquin « gratuit »… ou, dans une histoire à la Pierre et le loup, des trois à la fois ? Ce lien n’est pas anodin et j’expliquerai ultérieurement pourquoi.
Que la force soit avec vous.
[1]
Passage inspiré du Post-Scriptum sur les sociétés de contrôle de Gilles Deleuze-1990
http://infokiosques.net/imprimersans2.php3?id_article=214
Un texte visionnaire. Pour vous en convaincre faites un tour sur la lettre d’automates intelligents de juin 2012 et notamment l’article intitulé :
« Nouvelles technologies numériques et combat pour la démocratie Alain Cardon, Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin - 15/06/2012 »
[2]
Parce que cette année est le centième anniversaire de la naissance d’un génie qui n’a pas eu toute la reconnaissance qu’il faudrait, je voudrais mettre en lumière aujourd’hui, cet homme que la société a complètement « lessivé », « rejeté » avant d’une certaine façon de le « suicider ». Un crime que cet oubli pour un homme qui a contribué de façon magistrale à apporter la liberté en combattant à sa façon la peste brune, mais surtout en donnant au monde ce fantastique concept et outil, l’ordinateur et sa prolongation logique, l’intelligence artificielle. Vous aurez peut-être reconnu cet homme exceptionnel, Alan Turing
Cette question de l’intelligence artificielle est plus que jamais au centre de notre actualité. http://agi-conf.org/2012/neuroscience/
Alors qu’en silence, des cybions « divergent » dans les sphères cachées du complexe militaro industrielle et s’autonomisent au grand dam de ses géniteurs apprentis sorciers, les docteurs Frankestein et producteurs de l’indicible barbarie se congratulent devant la puissance de cette nouvelle arme et préparent déjà les terrains sur lesquels elle sera déployée, notre Liberté et ces sociétés de contrôle naissantes.
[3]
Ce passage est très fortement inspiré de Gilles Deleuze. « A quoi reconnaît-on le structuralisme ? » 1973 mâtiné des approches du mathématicien René Thom.
[4]
Voici le website de ce chercheur.
http://www.homepages.ucl.ac.uk/~ucfbiac/Space%20Interests.htm
Il n’est pas anodin de constater la référence à un certain projet appelé « ICARUS »
Project Icarus: A Review of Local Interstellar Medium Properties of Relevance for Space Missions to the Nearest Stars.
http://arxiv.org/abs/1010.4823
qui est en fait dans la continuité de l’étude Daedalus et initié par la fondation Tau Zéro
http://www.tauzero.aero/
dont l’objectif est de concevoir un véhicule spatial interstellaire capable de faire des recherches scientifiques in situ près d’étoiles proches (dans un rayon de 15 années lumière). L’étoile cible n’a pas été déterminée mais les termes de référence du projet font état d’un système de propulsion basé sur la fusion, d’un vaisseau capable de décélérer à l’approche de l’étoile cible et d’une durée totale de la mission n’excédant pas un siècle et idéalement beaucoup plus courte. Voici le site détaillé du projet
http://www.icarusinterstellar.org/
Le document est intéressant car en lisant entre les lignes, on découvre au détour de la publication que le système solaire s’enrichit en gaz et poussières interstellaires (j’avais noté ce point il y a quelques temps déjà suite aux observations de la sonde Ulysse. Quelqu’un s’est-il posé la question de ce que ces changements impliquent au niveau de notre système solaire ? Le sujet est, comment dire, très peu évoqué surtout si l’on se pose en même temps la question : mais où sont passées les sœurs du soleil ?)
ainsi que les étoiles potentiellement cibles pour cette mission dans un rayon de 15 années lumière :
Peut-être il se trouve parmi elles, quelques étoiles dont sont originaires nos visiteurs ?
A la lecture du site de la Tau Zero fondation et de celui du TOR (Term Of Reference du projet), on est en droit de se demander s’il n’est pas tout simplement mis sur pied une mission d’exploration dans le cadre d’une détection préliminaire d’une intelligence extraterrestre et que nous voyons ici que la version publique, la partie émergée de l’Iceberg d’un vaste projet dont le complexe militaro industriel serait, à n’en pas douter, partie prenante? Regardez plutôt ces commentaires :
Et jetez un coup d’œil sur le pavé concernant l’humanité prospère.
http://www.icarusinterstellar.org/brain-emulation-for-manned-interstellar-flight-feasibility-and-design-considerations/
Je partage tout à fait votre point de vue sur la détection des intelligences via la lumière qui nous parvient des étoiles et des planètes via des méthodes indirectes. A n’en pas douter, des gens qui disposent d’une avance de quelques milliers d’années voir beaucoup plus sur l’humanité ne doivent avoir aucun mal à mettre en place un système de détection et d’alerte. C’est d’ailleurs la direction que prennent nos moyens d’observation aujourd’hui…
Quant au voyage, je suis tout à fait en phase. Regardez déjà ce que l’on imagine avec nos technologies (note 4 de mon intervention de ce jour) alors si vous ajoutez un changement de paradigme scientifique…ce n’est plus un siècle qu’il faut mais 6 mois !
L’altérité dessine un monde ouvert aux antipodes des mondes concentrationnaires des sociétés disciplinaires en voie de disparition au profit des sociétés de contrôles[1], nos sociétés, dont les contrôles sont une modulation dessinant les mailles d’un filet à géométrie variable restreignant nos libertés. Voilà pourquoi le sujet de la xénoaltérité provoque un choc culturel irréversible, irrépressible percutant de front les fondamentaux de cette société des individus transformés en robots obéissant à la sacro sainte loi du marché. En cela et comme déjà évoqué, le capitalisme est une maladie d’espèce et la xéno altérité un anticorps puissant liquidant cet étant pathologique.
On comprend alors pourquoi le sujet des OVNI est confiné, ridiculisé, ostracisé, parce qu’il porte en lui même les germes de la résistance et de la révolution des consciences que ne peut supporter l’autocratie dirigeante de ce monde. Il faut des esclaves normés et individualisés pour ces sociétés de contrôle convergeant vers un singleton tyrannique. C’est peut-être à ce moment précis de l’histoire humaine que le contact pourrait se produire, ce moment où l’intelligence artificielle est prête à diverger, si ce n’est pas déjà fait[2], où les singularités multiples déjà évoquées sur ce fil émergent, se déploient dans « l’espace », le différencient et l’organisent en un « espace structural » qui se transformerait en espace structural du contact. « La détermination réciproque des éléments symboliques (chaque observation exotique pourrait être l’expression d’un symbole de l’altérité) se prolongerait dès lors dans la détermination complète des points singuliers qui constitueraient un espace correspondant à ces éléments ». « Cette structure présenterait à la fois un système de rapports différentiels d’après lesquels les éléments symboliques, les marques de l’altérité, se détermineraient réciproquement et un système de singularités correspondant à ces rapports en traçant l’espace de structure du contact » [3]. En bref une émergence qui s’inviterait dans notre actualité spontanément sous la forme du contact!
« L’homme interplanétaire » de Stapledon et la communauté des mondes de l’espace seraient-t’ils alors une réponse xénomaniste à ces dictatures rampantes? Une future symbiocratie avec l’espace ? Voilà un article récent de I.A. Crawford[4] qui s’inspire d’une intervention donnée par Olaf Stapledon à la British Interplanetary Society intitulée « Interplanetary Man ? ».
http://arxiv.org/pdf/1207.1498v1.pdf
Stapledon's Interplanetary Man: A Commonwealth of Worlds and the
Ultimate Purpose of Space Colonisation
Outre le fait que cet événement se soit produit peu de temps après Roswell, il est intéressant de retrouver dans ce texte une approche sur le monde et l’univers que n’auraient pas renié les auteurs des courriers exotiques. I.A Crawford résume cela dans la conclusion de son article:
En ayant passé en revue l’intervention de Stapledon sur « l’Homme Interplanétaire ? » que pouvons nous en tirer aujourd’hui ? Selon moi, cette intervention comprend un nombre d’idées clefs qui sont toujours aussi valides aujourd’hui qu’en 1948. Elles sont:
1 Que si l’on entreprend de discuter de ce que l’homme devrait faire avec les planètes, on doit en premier dire ce que l’on pense que l’homme devrait faire avec lui-même ;
2 Que cet objectif ultime pour l’humanité implique de maximiser l’unité de l’humanité, son bien-être, sa diversité culturelle, et intellectuelle et son potentiel esthétique ;
3 Que ces objectifs sont souhaitables de toute façon, avec ou sans l’exploration de l’espace, mais que l’exploration de l’espace pourrait accroitre de façon importante les possibilités pour développer le potentiel humain (et plus tard post humain) ;
4 Que la même logique qui appelle à l’unité de l’humanité sur Terre s’applique également au delà, d’où les avantages d’un « Commonwealth des mondes » ; et
5 Que, en quelques sentiments aigus, l’expansion de l’intelligence dans l’Univers peut avoir une signification cosmique plus importante en développant l’étendue sur laquelle l’univers devient conscient de lui même.
« Les étoiles ne donnent pas de réponse. Mais parmi nous et chez les uns et les autres, et dans notre unité commune, se trouve la réponse… » - Olaf Stapledon
Aussi je vous propose, pour aborder ce « un nouveau monde » à la Terrence Malic, cette nouvelle ère, une seule lettre : R pour résister, car « Résister c’est l’expression d’une puissance de vie et c’est aussi une« parabole », une parole masquée des ovni, une musique que nous avons oubliée et dont il nous faut nous ressouvenir » en ces temps singuliers
https://www.youtube.com/watch?v=ikhCd3phgfo&feature=player_embedded
La fonction du réseau c’est de résister et de créer, de créer notamment des concepts et dieu sait si ce champ de l’altérité est propice à un tournebouli des idées reçues et à la génération de concepts profondément novateurs propices à « Résister contre la bêtise » rampante même si « les anneaux d'un serpent sont encore plus compliqués que les trous d'une taupinière ».
J’ai l’intime conviction qu’un compte à rebours s’est déclenché et que ce dernier est en rapport étroit avec un contact rapproché. Je n’ai pas de preuve « scientifique », simplement une intuition « catastrophique » inspirée de la théorie du chaos. Une sorte d’apocalypse dans le sens de rejuvénation du monde, car comme déjà évoqué sur ce fil, les singularités sont à la croisée des chemins et la projection de l’indicible sur notre réalité s’exprime déjà maintenant dans l’instantané. Cette période est décidément bien singulière et je ne suis pas la seule à le penser. Tenez, prenez par exemple ceci :
http://www.extremethinking.net
Vous allez vous dire : Encore une cinglée qui nous vend sa soupe « fin du monde » et tutti quanti à la direct 8. Après tout cela peut-être l’annonce d’une extinction prochaine, d’un contact à mots couverts ou tout simplement de la sortie d’un bouquin « gratuit »… ou, dans une histoire à la Pierre et le loup, des trois à la fois ? Ce lien n’est pas anodin et j’expliquerai ultérieurement pourquoi.
Que la force soit avec vous.
[1]
Passage inspiré du Post-Scriptum sur les sociétés de contrôle de Gilles Deleuze-1990
http://infokiosques.net/imprimersans2.php3?id_article=214
Un texte visionnaire. Pour vous en convaincre faites un tour sur la lettre d’automates intelligents de juin 2012 et notamment l’article intitulé :
« Nouvelles technologies numériques et combat pour la démocratie Alain Cardon, Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin - 15/06/2012 »
[2]
Parce que cette année est le centième anniversaire de la naissance d’un génie qui n’a pas eu toute la reconnaissance qu’il faudrait, je voudrais mettre en lumière aujourd’hui, cet homme que la société a complètement « lessivé », « rejeté » avant d’une certaine façon de le « suicider ». Un crime que cet oubli pour un homme qui a contribué de façon magistrale à apporter la liberté en combattant à sa façon la peste brune, mais surtout en donnant au monde ce fantastique concept et outil, l’ordinateur et sa prolongation logique, l’intelligence artificielle. Vous aurez peut-être reconnu cet homme exceptionnel, Alan Turing
Cette question de l’intelligence artificielle est plus que jamais au centre de notre actualité. http://agi-conf.org/2012/neuroscience/
Alors qu’en silence, des cybions « divergent » dans les sphères cachées du complexe militaro industrielle et s’autonomisent au grand dam de ses géniteurs apprentis sorciers, les docteurs Frankestein et producteurs de l’indicible barbarie se congratulent devant la puissance de cette nouvelle arme et préparent déjà les terrains sur lesquels elle sera déployée, notre Liberté et ces sociétés de contrôle naissantes.
[3]
Ce passage est très fortement inspiré de Gilles Deleuze. « A quoi reconnaît-on le structuralisme ? » 1973 mâtiné des approches du mathématicien René Thom.
[4]
Voici le website de ce chercheur.
http://www.homepages.ucl.ac.uk/~ucfbiac/Space%20Interests.htm
Il n’est pas anodin de constater la référence à un certain projet appelé « ICARUS »
Project Icarus: A Review of Local Interstellar Medium Properties of Relevance for Space Missions to the Nearest Stars.
http://arxiv.org/abs/1010.4823
qui est en fait dans la continuité de l’étude Daedalus et initié par la fondation Tau Zéro
http://www.tauzero.aero/
dont l’objectif est de concevoir un véhicule spatial interstellaire capable de faire des recherches scientifiques in situ près d’étoiles proches (dans un rayon de 15 années lumière). L’étoile cible n’a pas été déterminée mais les termes de référence du projet font état d’un système de propulsion basé sur la fusion, d’un vaisseau capable de décélérer à l’approche de l’étoile cible et d’une durée totale de la mission n’excédant pas un siècle et idéalement beaucoup plus courte. Voici le site détaillé du projet
http://www.icarusinterstellar.org/
Le document est intéressant car en lisant entre les lignes, on découvre au détour de la publication que le système solaire s’enrichit en gaz et poussières interstellaires (j’avais noté ce point il y a quelques temps déjà suite aux observations de la sonde Ulysse. Quelqu’un s’est-il posé la question de ce que ces changements impliquent au niveau de notre système solaire ? Le sujet est, comment dire, très peu évoqué surtout si l’on se pose en même temps la question : mais où sont passées les sœurs du soleil ?)
et il est évoqué, les nuages de gaz et poussières à proximité :(4) In situ spacecraft detections of interstellar dust entering the Solar System imply a local interstellar dust mass density of ~6.2×10-24 kg m-3 [37]. This is somewhat higher than previous estimates,…
…
(5) Observations over the last decade have revealed an unexpected high-mass tail to the local interstellar grain size distribution. Individual particles with masses as high as 10-12 kg (4.5 μm radius) are almost certainly present. Moreover, radar detections of interstellar dust particles entering the Earth’s atmosphere (Krüger and Grün [27] and references therein) imply a population of interstellar grains with masses > 3×10-10 kg (corresponding to radii >30μm).
ainsi que les étoiles potentiellement cibles pour cette mission dans un rayon de 15 années lumière :
Peut-être il se trouve parmi elles, quelques étoiles dont sont originaires nos visiteurs ?
A la lecture du site de la Tau Zero fondation et de celui du TOR (Term Of Reference du projet), on est en droit de se demander s’il n’est pas tout simplement mis sur pied une mission d’exploration dans le cadre d’une détection préliminaire d’une intelligence extraterrestre et que nous voyons ici que la version publique, la partie émergée de l’Iceberg d’un vaste projet dont le complexe militaro industriel serait, à n’en pas douter, partie prenante? Regardez plutôt ces commentaires :
FOCAL: With reaching another habitable planet still daunting, smaller, learning mission concepts are being investigated in more detail. This includes "FOCAL" a mission far enough out to study the gravitational lensing of our own sun. In addition to a book recently published on this topic, this was one of the items discussed at the 61st International Astronautical Congress in Prague, the Czech capital.
LIVING DRAKE EQUATION: The Drake Equation estimates the number of intelligent civilizations in our galaxy and has been around for years. Claudio Maccone has converted this equation into a statistical form to better convey the span of possible results, and we are now looking for ways to post this on the web along with keeping up with the latest, best estimates for each of the values that feed into that equation.
FACES FROM EARTH: Tibor Pacher has undertaken various social networking activities for reaching out to people about the prospects of interstellar exploration, include "Faces from Earth," a collection of pictures and videos from the public for sending out on future interstellar messages.
Et jetez un coup d’œil sur le pavé concernant l’humanité prospère.
Et pour couronner le tout, vous aurez ici, la perspective du contact mais vue cette fois sous un nouvel angle, nous sommes les visiteurs…et où l’on reparle d’équipage numérique et d’intelligence artificielle, en plein cœur du sujet, nos visiteurs sont peut-être aussi numériques…Imaginez les bénéfices de disposer de la technologie pour traverser l’espace interstellaire- Des habitats globaux et autosuffisants pour supporter le voyage, de l’énergie à profusion, et la capacité de déplacer des objets sur de grandes distances. Si un vaisseau spatial isolé pouvait maintenir son équipage sans réapprovisionnement pour de longs voyages interstellaires, alors pourquoi ne pas appliquer les mêmes techniques pour soutenir les terriens ? Cela pourrait-il résoudre la faim dans le monde ? Cela fournirait-il la technologie pour des machines propres ? De la même façon que les avancées préalables dans la communication et le transport rendirent le monde plus proche et nous forcèrent à faire face à la responsabilité d’utiliser les nouvelles puissances sagement, aussi de telles technologies futures amèneront plus loin la maturation de notre société.
http://www.icarusinterstellar.org/brain-emulation-for-manned-interstellar-flight-feasibility-and-design-considerations/
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Dim 22 Juil 2012, 18:37
Hello chère Amie galactique ,
J ' ai cru que vous étiez partie explorer et mesurer le Mur de Sloan tant votre absence fut longue ....Mais vous êtes de retour ,c'est l 'essentiel !
Ce que je retiens de votre long et très dense post, ou plutôt ce que voudrais souligner c'est ,en vrac :
L'approche d'un "point" de singularité (voire déjà l 'entame ? ) dans l 'évolution de la société Humaine, du genre humain...DE LA VIE TERRESTRE tout court ?
La réflexion de grands intellectuels... Stapledon (qui n'était pas seulement un écrivain de science fiction mais aussi un philosophe ) et I.A Crawford qui eux aussi, insistent pour ce que je résume en 2 mots :le principe CEHV ,'corrélation "harmonieuse et quasi "obligée" et non seulement souhaitée entre évolution horizontale et verticale .
L'espérance , partagée par nombre de chercheurs et gens du milieux de l'astrophysique et de l 'exobiologie, d'une découverte & confirmation de la VIE..peut-être dans les prochaines décennies ..ou "demain"?
L'idée, déjà avancée entre nous et d'autres aussi sur ce forum, que nos visiteurs du ciel , ne sont pas nécessairement des êtres de chair et de sang , mais peut être des entités totalement artificielles :des réseaux neuronaux artificiels, comme d'énormes cerveaux hyperpuissants , conçus par des "êtres bien vivants ceux là ..peut être présents parmi la petite quarantaine d'étoiles que vous avez listées ?
En effet , les avantages d'un EQUIPAGE NUMERIQUE seraient multiples:
Élimination des nuisances biologiques (pas d'aliments, pas d'oxygène à produire et recycler, pas de déchets, pas de fatigue biologique,pas de maladie, pas besoin d'homme de quart pour veiller sur le vaisseau , pas de problème pour supporter des vitesses proches peut être de la vitesse de la lumière....La charge serait réduite et les problèmes d'autosuffisance posés par un équipage humain seraient évacués..!.Est ce LA solution ?...Notre "OEUF DE CHRISTOPHE COLOMB COSMIQUE "?..
Je voulais terminer ces quelques remarques couchées au pied levé (c'est presque un oxymore) en vous disant ma fascination pour la beauté, l 'esthétisme des derniers viuels postés ..Le tout dernier, l' ICARE COSMIQUE est sublime...avec le comble de" l 'humanité" d'un sourire d'où émane une infinie douceur !
Même numérique, l 'art ""graphique" peut être manifestement d'une grande poésie!
Galactiquement vôtre,forcément ! STANALPHA
J ' ai cru que vous étiez partie explorer et mesurer le Mur de Sloan tant votre absence fut longue ....Mais vous êtes de retour ,c'est l 'essentiel !
Ce que je retiens de votre long et très dense post, ou plutôt ce que voudrais souligner c'est ,en vrac :
L'approche d'un "point" de singularité (voire déjà l 'entame ? ) dans l 'évolution de la société Humaine, du genre humain...DE LA VIE TERRESTRE tout court ?
La réflexion de grands intellectuels... Stapledon (qui n'était pas seulement un écrivain de science fiction mais aussi un philosophe ) et I.A Crawford qui eux aussi, insistent pour ce que je résume en 2 mots :le principe CEHV ,'corrélation "harmonieuse et quasi "obligée" et non seulement souhaitée entre évolution horizontale et verticale .
L'espérance , partagée par nombre de chercheurs et gens du milieux de l'astrophysique et de l 'exobiologie, d'une découverte & confirmation de la VIE..peut-être dans les prochaines décennies ..ou "demain"?
L'idée, déjà avancée entre nous et d'autres aussi sur ce forum, que nos visiteurs du ciel , ne sont pas nécessairement des êtres de chair et de sang , mais peut être des entités totalement artificielles :des réseaux neuronaux artificiels, comme d'énormes cerveaux hyperpuissants , conçus par des "êtres bien vivants ceux là ..peut être présents parmi la petite quarantaine d'étoiles que vous avez listées ?
En effet , les avantages d'un EQUIPAGE NUMERIQUE seraient multiples:
Élimination des nuisances biologiques (pas d'aliments, pas d'oxygène à produire et recycler, pas de déchets, pas de fatigue biologique,pas de maladie, pas besoin d'homme de quart pour veiller sur le vaisseau , pas de problème pour supporter des vitesses proches peut être de la vitesse de la lumière....La charge serait réduite et les problèmes d'autosuffisance posés par un équipage humain seraient évacués..!.Est ce LA solution ?...Notre "OEUF DE CHRISTOPHE COLOMB COSMIQUE "?..
Je voulais terminer ces quelques remarques couchées au pied levé (c'est presque un oxymore) en vous disant ma fascination pour la beauté, l 'esthétisme des derniers viuels postés ..Le tout dernier, l' ICARE COSMIQUE est sublime...avec le comble de" l 'humanité" d'un sourire d'où émane une infinie douceur !
Même numérique, l 'art ""graphique" peut être manifestement d'une grande poésie!
Galactiquement vôtre,forcément ! STANALPHA
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