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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 08 Mai 2013, 15:19
De la posture à tenir en matière de vie dans l’univers-part 3
La présence de mondes au delà du système solaire nous déconcerte !
Why Does Nature Form Exoplanets Easily? Kevin Heng
http://arxiv.org/pdf/1304.6104v1.pdf
Un scientifique qui est passé par Princeton, c’est déjà un bon signe concernant son ouverture d’esprit, et il a peut-être eu l’occasion d’être briefé sur la fameuse gnose de Princeton de Raymond Ruyer ?
Jetons un œil sur cette publication pour comprendre ce que nous dit ce spécialiste :
La formation de système planétaire serait donc en quelque sorte, naturel ! Le plus cocasse dans l’affaire c’est que l’on ne comprend pas vraiment comment se forme les planètes. On dispose bien de deux mécanismes pour tenter d’expliquer la formation de celles-ci:
- L’accrétion à partir d’un noyau, qui est une solution « ascendante » où les poussières et les cailloux se rassemblent pour former la protoplanète.
- L’instabilité gravitationnelle, un processus descendant.
En fait les particules solides/ poussières tendent à spiraler vers l’étoile beaucoup plus rapidement que les gaz qui sont plus lents, créant un effet de vent de face qui ralentit les particules et contribue à accélérer l’aspiration des poussières par l’étoile. L’échelle de temps de ce dragage des poussières (très rapide) est incompatible avec le temps nécessaire pour obtenir un objet de taille métrique par accrétion !
Le problème, c’est qu’effectivement l’observation de la nature ne semble pas confirmer les théories… avec des systèmes contrevenant mêmes aux calculs (Le système de Kepler 11 qui s’amuse à accueillir 6 exoplanètes avec des rayons allant de 2 à 5 fois celui de la Terre, 3 de ces exoplanètes ont des densités inférieures à celle de l’eau. Kepler -16 qui est un système double avec une planète de la dimension de Saturne qui orbite autour ! On avait éliminé à l’époque les étoiles doubles parce que, pensait-on, elles n’offraient pas de stabilité suffisante… et une naine rouge Kepler-32 qui est entourée de 5 exoplanètes à une distance du tiers de celle de l’orbite de Mercure…et peut-être le cas le plus étrange, pour le moment est le système Kepler-36 où visiblement deux planètes se trouvent à peu près à la même distance de l’étoile !). Enfin, non seulement il peut y avoir une mais aussi deux planètes de type terrestre dans la zone habitable.
http://arxiv.org/pdf/1304.7387v1.pdf
Kepler-62: A five-planet system with planets of 1.4 and 1.6 Earth- radii in the Habitable Zone
Les modèles sont donc à revoir… et notamment la théorie vénérable de la migration (le concept selon lequel les exoplanètes migrent à travers le disque gazeux durant l’assemblage) pourrait ne pas être nécessaire pour former des exosystèmes planétaires peuplés de super Terre à proximité de l’étoile. Le diable étant dans le détail et dans la confrontation au réel, il faut remettre les théories sur la formation planétaire en chantier. Les astronomes considèrent que les cailloux (très difficilement détectables voir impossible avec nos moyens actuels) pourraient jouer un rôle crucial dans la constitution de la future planète. De la même façon, une possibilité intrigante serait l’existence de vortex, essentiellement des cyclones géants ou des ouragans se formant à partir du gaz dans le disque de gaz et poussières de l’étoile. Les vortex ont la capacité de piéger les particules ensemble, comme les tourbillons de poussière sur Terre, un vieux concept remontant au philosophe allemand Immanuel Kant. Un retour de l’électromagnétisme en forme pour expliquer ces vortex ?
Poursuivons l’article :
Parmi les publications de ce scientifique, vous trouverez aussi celle-ci qui annonce une nouvelle tendance de la recherche des exoplanètes, la caractérisation de leurs atmosphères via les analyses spectrales, en fait l’étude des climats des exoplanètes.
http://www.americanscientist.org/issues/feature/the-study-of-climate-on-alien-worlds/1
http://www.americanscientist.org/issues/feature/the-study-of-climate-on-alien-worlds/3
http://www.csh.unibe.ch/content/publications/index_eng.html
Finissons cette plongée exoplanétaire par un article de Charles H.Lineweaver
http://www.mso.anu.edu.au/~charley/papers/LineweaverEgan2007.pdf
« The Cosmic Coincidence as a Temporal Selection Effect Produced by the Age Distribution of Terrestrial Planets in the Universe »
qui met en exergue il me semble deux points très importants :
-L’existence d’une fenêtre cosmologique étroite dans l’histoire de l’univers pendant laquelle la densité d’énergie de la matière et celle du vide sont du même ordre de grandeur. La période actuelle se trouve dans cette fenêtre cosmologique. Cela est-il significatif d’une sorte de processus de synchronisation quelque part qui permettrait pendant cette fenêtre temporelle d’équiper l’univers de consciences l’observant ?
- L’arrivée relativement tardive de la Terre dans l’univers.
La fenêtre cosmologique :
Pour commencer, l’auteur s’interroge sur pourquoi, juste maintenant, nous nous trouvons dans une période relativement brève de l’histoire de l’univers où la densité d’énergie de la matière et la densité d’énergie du vide sont du même ordre de grandeur ? Un effet de sélection observationnelle temporelle peut expliquer cette coïncidence cosmique. Etant donné l’évolution de la densité d’énergie du vide et celle de la matière dans notre univers, la plus part des observateurs de notre univers qui sont apparus sur des planètes de type terrestre trouveront que ces densités sont du même ordre de grandeur.
L’équation de Friedmann permet de calculer l’évolution en fonction du facteur d’échelle (l’expansion de l’univers) les densités d’énergie, de matière et du vide. La figure suivante représente celles-ci dans l’histoire de l’univers où l’on peut distinguer quatre périodes distinctes, chacune dominée par une forme différente d’énergie : Initialement l’énergie du vide de l’inflation domine, puis l’énergie des radiations, puis celle de l’énergie de la matière et enfin celle de l’énergie du vide. Actuellement l’univers est en train de passer de la domination de la matière à la domination de l’énergie du vide. Pourquoi nous trouvons nous donc dans la période relativement courte pendant laquelle cette transition se produit ?
Carroll (2001 b,a) et Dodelson et al (2000) trouvent que cette coïncidence est un résultat remarquable et qu’il est crucial de le comprendre. La coïncidence cosmique est une des principales motivations des chercheurs potentiels des modèles de quintessence.
Lineweaver introduit quant à lui l’hypothèse suivante : L’existence d’observateurs capables de mesurer les paramètres cosmologiques est liée à l’émergence de régions de forte densité de l’univers appelées planètes du type de la Terre, cette émergence nécessite une durée importante pour apparaître, de la même façon, les observateurs nécessitent une durée importante pour évoluer.
Lineweaver n’est pas un débutant et c’est notamment lui qui avait produit en 2001 un graphique que tout bon ufologue devrait avoir en tête, la distribution temporelle des planètes de type terrestre dans l’univers où des observateurs peuvent exister.
Ce qui est tout à fait remarquable, c’est que d’une part l’apparition de la Terre dans l’univers est un événement relativement récent et si l’on calcule la fraction d’observateurs qui ont émergé avant l’arrivée de la Terre à partir des hypothèses précédentes, on tombe sur 68 % (ce qui donne, selon la marge d’incertitude, dans le cas le plus élevé 82 %, dans le cas le moins élevé 59%) avec des décalages temporels par rapport à nous pouvant aller de l’ordre de 7,3 milliards d’années ! Cela ne vous donne t’il pas le tournis ?
Voir courbes suivantes.
Lineweaver teste alors ce résultat à partir des hypothèses de travail qu’il a prises pour en mesurer la fiabilité et la robustesse. Il fait notamment varier le temps nécessaire à l’émergence d’une conscience capable de mesurer les constantes cosmologiques.
Il fait varier ce temps entre 0 et 12 milliards d’années et représente les probabilités que des observateurs aient vu cette coïncidence (densité du vide proche de la densité de matière) avant nous. Il introduit aussi un facteur r qui est la valeur minimum des rapports(densité d’énergie du vide/densité d’énergie de la matière, densité d’énergie de la matière/densité d’énergie du vide) r0 correspondant à notre valeur actuelle.
Il en conclut que le temps nécessaire pour que des observateurs évoluent sur une planète de type terrestre et observent la coïncidence est de moins de 10 milliards d’années. Ce résultat principal permet de comprendre que la coïncidence cosmique est un effet de la sélection temporelle dans la mesure où les observateurs émergent préférentiellement sur des planètes de type terrestre en moins de 10 milliards d’années. Sous ces conditions plausibles, nous et tous les observateurs de l’univers qui ont évolué sur des planètes « terrestres » ne devrions pas être surpris de trouver la densité d’énergie du vide proche de la densité d’énergie de la matière.
Que retenir de ces publications ?
Que la formation de planètes et notamment de planètes similaires à la Terre est un processus que l’on pourrait qualifier de naturel.
Que le nombre de planètes similaires à la Terre est beaucoup plus important que ce que l’on imaginait. Une pour 10 étoiles.
Que la Terre est une planète relativement tardive dans l’histoire de l’Univers.
Que si le processus de la vie est lui aussi un phénomène quasi naturel (la prochaine étape de la science et de l’exobiologie) il y a de grandes chances que nous soyons parmi les petits derniers arrivés de l’univers et que l’on pourrait être confronté à des civilisations ayant une avance temporelle de plusieurs milliards d’années !
La question extraterrestre va se résoudre par la science. Je vous invite à vous préparer et surtout à vous éloigner des sirènes pseudo sceptiques, ces tortionnaires de la raison, de la logique et de la pensée ainsi que des champions de la divulgation qui sont chargés de noyer le poisson.
La présence de mondes au delà du système solaire nous déconcerte !
Why Does Nature Form Exoplanets Easily? Kevin Heng
http://arxiv.org/pdf/1304.6104v1.pdf
Un scientifique qui est passé par Princeton, c’est déjà un bon signe concernant son ouverture d’esprit, et il a peut-être eu l’occasion d’être briefé sur la fameuse gnose de Princeton de Raymond Ruyer ?
Jetons un œil sur cette publication pour comprendre ce que nous dit ce spécialiste :
Ces derniers deux ans, le télescope Kepler de la NASA a localisé prés de 3000 exoplanètes potentielles allant de planètes naines plus petites que la Terre à des géantes gazeuses qui éclipsent notre Jupiter. Leurs densités allant du polystyrène extrudé au fer.
…
Les planètes géantes semblent être plus communes autour des étoiles caractérisée par une métallicité plus importante
…
Aucune tendance liée à la métallicité n’a été découverte dans l’occurrence des exoplanètes rocheuses. Quand on les trouve, elles ont tendance à être des « créatures sociales », situées dans des systèmes avec d’autres planètes rocheuses sœurs. Ces exo systèmes planétaires tendent à être plats, comme notre système solaire, les orbites des planètes telluriques s’étalent à l’intérieur d’un même plan.
Peut-être le plus significatif, c’est que les résultats de Kepler démontrent que les planètes telluriques sont communes dans notre environnement cosmique local et par extension, dans l’univers dans son ensemble. La Nature semble avoir un penchant pour la création d’exoplanètes.
La formation de système planétaire serait donc en quelque sorte, naturel ! Le plus cocasse dans l’affaire c’est que l’on ne comprend pas vraiment comment se forme les planètes. On dispose bien de deux mécanismes pour tenter d’expliquer la formation de celles-ci:
- L’accrétion à partir d’un noyau, qui est une solution « ascendante » où les poussières et les cailloux se rassemblent pour former la protoplanète.
- L’instabilité gravitationnelle, un processus descendant.
La prédominance des planètes telluriques dans la nature tend à confirmer le phénomène d’accrétion. Cependant une des énigmes de cette explication est communément appelé le problème de la taille métrique
En fait les particules solides/ poussières tendent à spiraler vers l’étoile beaucoup plus rapidement que les gaz qui sont plus lents, créant un effet de vent de face qui ralentit les particules et contribue à accélérer l’aspiration des poussières par l’étoile. L’échelle de temps de ce dragage des poussières (très rapide) est incompatible avec le temps nécessaire pour obtenir un objet de taille métrique par accrétion !
Le problème, c’est qu’effectivement l’observation de la nature ne semble pas confirmer les théories… avec des systèmes contrevenant mêmes aux calculs (Le système de Kepler 11 qui s’amuse à accueillir 6 exoplanètes avec des rayons allant de 2 à 5 fois celui de la Terre, 3 de ces exoplanètes ont des densités inférieures à celle de l’eau. Kepler -16 qui est un système double avec une planète de la dimension de Saturne qui orbite autour ! On avait éliminé à l’époque les étoiles doubles parce que, pensait-on, elles n’offraient pas de stabilité suffisante… et une naine rouge Kepler-32 qui est entourée de 5 exoplanètes à une distance du tiers de celle de l’orbite de Mercure…et peut-être le cas le plus étrange, pour le moment est le système Kepler-36 où visiblement deux planètes se trouvent à peu près à la même distance de l’étoile !). Enfin, non seulement il peut y avoir une mais aussi deux planètes de type terrestre dans la zone habitable.
http://arxiv.org/pdf/1304.7387v1.pdf
Kepler-62: A five-planet system with planets of 1.4 and 1.6 Earth- radii in the Habitable Zone
Les modèles sont donc à revoir… et notamment la théorie vénérable de la migration (le concept selon lequel les exoplanètes migrent à travers le disque gazeux durant l’assemblage) pourrait ne pas être nécessaire pour former des exosystèmes planétaires peuplés de super Terre à proximité de l’étoile. Le diable étant dans le détail et dans la confrontation au réel, il faut remettre les théories sur la formation planétaire en chantier. Les astronomes considèrent que les cailloux (très difficilement détectables voir impossible avec nos moyens actuels) pourraient jouer un rôle crucial dans la constitution de la future planète. De la même façon, une possibilité intrigante serait l’existence de vortex, essentiellement des cyclones géants ou des ouragans se formant à partir du gaz dans le disque de gaz et poussières de l’étoile. Les vortex ont la capacité de piéger les particules ensemble, comme les tourbillons de poussière sur Terre, un vieux concept remontant au philosophe allemand Immanuel Kant. Un retour de l’électromagnétisme en forme pour expliquer ces vortex ?
Poursuivons l’article :
Le Télescope spatial Kepler nous montre qu’une étoile sur 10 peut avoir une exoplanète qui ressemble à la Terre. Pour les aficionados, ce facteur de fréquence de 0,1 est appelé « eta Terre » ; c’est un des nombreux facteurs de l’équation de Drake.
….
« En extrapolant les résultats de Kepler, les exoplanètes similaires à la Terre se dénombrent probablement par milliards dans notre seule galaxie ; à moins que la vie ne soit un événement extrêmement rare, elle doit exister ailleurs dans l’univers. Nous ne pouvons peut-être pas répondre à toutes ces questions, mais comprendre la formation des planètes est une étape importante dans la bonne direction. »
Parmi les publications de ce scientifique, vous trouverez aussi celle-ci qui annonce une nouvelle tendance de la recherche des exoplanètes, la caractérisation de leurs atmosphères via les analyses spectrales, en fait l’étude des climats des exoplanètes.
http://www.americanscientist.org/issues/feature/the-study-of-climate-on-alien-worlds/1
http://www.americanscientist.org/issues/feature/the-study-of-climate-on-alien-worlds/3
http://www.csh.unibe.ch/content/publications/index_eng.html
Finissons cette plongée exoplanétaire par un article de Charles H.Lineweaver
http://www.mso.anu.edu.au/~charley/papers/LineweaverEgan2007.pdf
« The Cosmic Coincidence as a Temporal Selection Effect Produced by the Age Distribution of Terrestrial Planets in the Universe »
qui met en exergue il me semble deux points très importants :
-L’existence d’une fenêtre cosmologique étroite dans l’histoire de l’univers pendant laquelle la densité d’énergie de la matière et celle du vide sont du même ordre de grandeur. La période actuelle se trouve dans cette fenêtre cosmologique. Cela est-il significatif d’une sorte de processus de synchronisation quelque part qui permettrait pendant cette fenêtre temporelle d’équiper l’univers de consciences l’observant ?
- L’arrivée relativement tardive de la Terre dans l’univers.
La fenêtre cosmologique :
Pour commencer, l’auteur s’interroge sur pourquoi, juste maintenant, nous nous trouvons dans une période relativement brève de l’histoire de l’univers où la densité d’énergie de la matière et la densité d’énergie du vide sont du même ordre de grandeur ? Un effet de sélection observationnelle temporelle peut expliquer cette coïncidence cosmique. Etant donné l’évolution de la densité d’énergie du vide et celle de la matière dans notre univers, la plus part des observateurs de notre univers qui sont apparus sur des planètes de type terrestre trouveront que ces densités sont du même ordre de grandeur.
L’équation de Friedmann permet de calculer l’évolution en fonction du facteur d’échelle (l’expansion de l’univers) les densités d’énergie, de matière et du vide. La figure suivante représente celles-ci dans l’histoire de l’univers où l’on peut distinguer quatre périodes distinctes, chacune dominée par une forme différente d’énergie : Initialement l’énergie du vide de l’inflation domine, puis l’énergie des radiations, puis celle de l’énergie de la matière et enfin celle de l’énergie du vide. Actuellement l’univers est en train de passer de la domination de la matière à la domination de l’énergie du vide. Pourquoi nous trouvons nous donc dans la période relativement courte pendant laquelle cette transition se produit ?
Carroll (2001 b,a) et Dodelson et al (2000) trouvent que cette coïncidence est un résultat remarquable et qu’il est crucial de le comprendre. La coïncidence cosmique est une des principales motivations des chercheurs potentiels des modèles de quintessence.
Lineweaver introduit quant à lui l’hypothèse suivante : L’existence d’observateurs capables de mesurer les paramètres cosmologiques est liée à l’émergence de régions de forte densité de l’univers appelées planètes du type de la Terre, cette émergence nécessite une durée importante pour apparaître, de la même façon, les observateurs nécessitent une durée importante pour évoluer.
Lineweaver n’est pas un débutant et c’est notamment lui qui avait produit en 2001 un graphique que tout bon ufologue devrait avoir en tête, la distribution temporelle des planètes de type terrestre dans l’univers où des observateurs peuvent exister.
Ce qui est tout à fait remarquable, c’est que d’une part l’apparition de la Terre dans l’univers est un événement relativement récent et si l’on calcule la fraction d’observateurs qui ont émergé avant l’arrivée de la Terre à partir des hypothèses précédentes, on tombe sur 68 % (ce qui donne, selon la marge d’incertitude, dans le cas le plus élevé 82 %, dans le cas le moins élevé 59%) avec des décalages temporels par rapport à nous pouvant aller de l’ordre de 7,3 milliards d’années ! Cela ne vous donne t’il pas le tournis ?
Voir courbes suivantes.
Lineweaver teste alors ce résultat à partir des hypothèses de travail qu’il a prises pour en mesurer la fiabilité et la robustesse. Il fait notamment varier le temps nécessaire à l’émergence d’une conscience capable de mesurer les constantes cosmologiques.
Il fait varier ce temps entre 0 et 12 milliards d’années et représente les probabilités que des observateurs aient vu cette coïncidence (densité du vide proche de la densité de matière) avant nous. Il introduit aussi un facteur r qui est la valeur minimum des rapports(densité d’énergie du vide/densité d’énergie de la matière, densité d’énergie de la matière/densité d’énergie du vide) r0 correspondant à notre valeur actuelle.
Il en conclut que le temps nécessaire pour que des observateurs évoluent sur une planète de type terrestre et observent la coïncidence est de moins de 10 milliards d’années. Ce résultat principal permet de comprendre que la coïncidence cosmique est un effet de la sélection temporelle dans la mesure où les observateurs émergent préférentiellement sur des planètes de type terrestre en moins de 10 milliards d’années. Sous ces conditions plausibles, nous et tous les observateurs de l’univers qui ont évolué sur des planètes « terrestres » ne devrions pas être surpris de trouver la densité d’énergie du vide proche de la densité d’énergie de la matière.
Que retenir de ces publications ?
Que la formation de planètes et notamment de planètes similaires à la Terre est un processus que l’on pourrait qualifier de naturel.
Que le nombre de planètes similaires à la Terre est beaucoup plus important que ce que l’on imaginait. Une pour 10 étoiles.
Que la Terre est une planète relativement tardive dans l’histoire de l’Univers.
Que si le processus de la vie est lui aussi un phénomène quasi naturel (la prochaine étape de la science et de l’exobiologie) il y a de grandes chances que nous soyons parmi les petits derniers arrivés de l’univers et que l’on pourrait être confronté à des civilisations ayant une avance temporelle de plusieurs milliards d’années !
La question extraterrestre va se résoudre par la science. Je vous invite à vous préparer et surtout à vous éloigner des sirènes pseudo sceptiques, ces tortionnaires de la raison, de la logique et de la pensée ainsi que des champions de la divulgation qui sont chargés de noyer le poisson.
- Hector01Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 08 Mai 2013, 21:22
Bonsoir,
Il est deux manières de concevoir les éventuels contacts entre civilisations de notre univers :
1- Elles sont laissées au hasard, donc avec des écarts extrêmes de développement. Le premier arrivé fait ce qu'il veut.
2- Elles ne sont pas du tout laissées au hasard. Les contacts ne peuvent s'établir qu'à l'intérieur d'un ensemble précis de civilisations de niveau comparable, selon des critères élaborés par les civilisations parmi les plus avancées, prenant en main un code de conduite empêchant des écarts trop importants de se produire.
Ces règles pourraient d'ailleurs ne pas comporter que des restrictions, mais aussi fournir des facilitations pour mettre en relation des foyers de développement qui autrement pourraient s'ignorer.
Ainsi, tout éventuel contact s'inscrirait dans un cadre précontraint imposé par les civilisations les plus avancées. Un contact serait alors conçu comme événement programmé, où nous n'aurions la liberté de rencontrer que ce qui nous "ressemble", dans l'immensité du temps.
Il est deux manières de concevoir les éventuels contacts entre civilisations de notre univers :
1- Elles sont laissées au hasard, donc avec des écarts extrêmes de développement. Le premier arrivé fait ce qu'il veut.
2- Elles ne sont pas du tout laissées au hasard. Les contacts ne peuvent s'établir qu'à l'intérieur d'un ensemble précis de civilisations de niveau comparable, selon des critères élaborés par les civilisations parmi les plus avancées, prenant en main un code de conduite empêchant des écarts trop importants de se produire.
Ces règles pourraient d'ailleurs ne pas comporter que des restrictions, mais aussi fournir des facilitations pour mettre en relation des foyers de développement qui autrement pourraient s'ignorer.
Ainsi, tout éventuel contact s'inscrirait dans un cadre précontraint imposé par les civilisations les plus avancées. Un contact serait alors conçu comme événement programmé, où nous n'aurions la liberté de rencontrer que ce qui nous "ressemble", dans l'immensité du temps.
- Louis591Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 09 Mai 2013, 10:08
Merci M51.
l’on pourrait être confronté à des civilisations ayant une avance temporelle de plusieurs milliards d’années !
Ou alors elles ont déjà toutes quasiment disparu ?
Auriez vous quelques informations sur la durée potentielle d'une civilisation?
Cordialement,
Louis.
l’on pourrait être confronté à des civilisations ayant une avance temporelle de plusieurs milliards d’années !
Ou alors elles ont déjà toutes quasiment disparu ?
Auriez vous quelques informations sur la durée potentielle d'une civilisation?
Cordialement,
Louis.
- HocineEquipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 09 Mai 2013, 15:29
Hector01 a écrit:Bonsoir,
Il est deux manières de concevoir les éventuels contacts entre civilisations de notre univers :
1- Elles sont laissées au hasard, donc avec des écarts extrêmes de développement. Le premier arrivé fait ce qu'il veut.
2- Elles ne sont pas du tout laissées au hasard. Les contacts ne peuvent s'établir qu'à l'intérieur d'un ensemble précis de civilisations de niveau comparable, selon des critères élaborés par les civilisations parmi les plus avancées, prenant en main un code de conduite empêchant des écarts trop importants de se produire.
Ces règles pourraient d'ailleurs ne pas comporter que des restrictions, mais aussi fournir des facilitations pour mettre en relation des foyers de développement qui autrement pourraient s'ignorer.
Ainsi, tout éventuel contact s'inscrirait dans un cadre précontraint imposé par les civilisations les plus avancées. Un contact serait alors conçu comme événement programmé, où nous n'aurions la liberté de rencontrer que ce qui nous "ressemble", dans l'immensité du temps.
Salut Hector01 ,
Si le premier arrivé fait ce qu’il veut ça voulait dire par là qu’il fera tout qu’il lui passe par la tête suivant son avance technologie et suivant son point de vue de sa façon de vivre qui surement elle est différente de la façon des autres civilisations et il les imposera aux autres qui peuvent venir un peu de temps après au contact ? Dons on trouvera là une certaine forme d’hiérarchie que les autres doivent accepter sans réclamation, c’est à peu prés comme ça se passe ici sur terre ou les super puissances et surtout l’une d’elle impose son point de vue aux autres pays de moindre importance sinon ils peuvent s’attendre à une punition, n’est ce pas là que cette situation elle est encore plus dangereuse si elle se reproduit à l’échelle d’une rencontre des civilisations de d’autres planètes de l’univers ?
Est ce qu’un contact pourra t’il s’effectuer à l’intérieur d’un ensemble ou la différence de niveau est insurmontable avec des êtres qui nous ne sont pas surement semblables ni dans notre façon de vivre ou de penser ou de voir les choses comme nous les voyons ici sur terre ? Non, je pense qu’ils nous ne comprennent pas notre vie de terrien et nous ne comprenons rien de la leur, le contact ne servira à rien, nous avons rien qui nous rapproche avec des extraterrestres, nous ne pouvons changer notre monde, nos vies sur terre ça ne les regarde pas, nous aussi ça nous regarde pas leur façon de vivre, et puis la terre n’a pas les moyens de répondre à une convocation de se présenter à une réunion de civilisations extraterrestres et puis ne dit on pas que nous leur sommes infréquentable ,que nous faisons de bonnes et de mauvaises actions sur terre et s’ils nous convoque pour nous dire quoi ? Se tenir au garde à vous devant des supérieurs d’un autre monde pour nous sanctionner de nos comportements qui ne leurs plaisent pas ici sur terre ?
Si des civilisations les plus avancées nous imposent quoi que se soit alors qu’ils ont qu’a venir ici sur terre faire la police avec des méthodes répressives ou nous programmés comme des robots pour suivre la ligne qui veulent nous imposer , les terriens ne changerons jamais leurs habitudes de vie bonne ou mauvaise ,les extraterrestres , ils perdront leur temps avec nous , ils n’ont qu’aller faire leurs conneries ailleurs avec des plus cons qu’eux .
- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Ven 10 Mai 2013, 22:16
Cher Hector01, pensez-vous vraiment qu’il n’existe que deux options permettant de concevoir le contact ? Moi voyez-vous, je pense qu’il y en a autant que de civilisations galactiques pouvant exister, ce qui fait du contact une étape à la fois enrichissante et contraignante pour la singularité quelle embarque, pouvant si cette étape est mal gérée se traduire par une sorte de traumatisme de la conscience collective. On est d’ailleurs en droit de se demander si l’humanité n’a pas fait les frais dans les temps anciens d’un contact qui s’est mal passé. Jetez un coup d’œil sur les mythes et légendes des différentes cultures de la planète et réinterprétez ceux-ci à la lumière d’un contact avec une civilisation extraterrestre et vous serez surpris par ce que vous découvrirez. A cette fin, je vous engage à revenir au sens premier, étymologique des mots « légendes » et « mythes ». « Légende « provient de legenda et signifie « CE QUI DOIT ETRE LU » avec l’idée d’obligation, de nécessité IMPERIEUSE ; « Mythe » provient de muthos et signifie « RECIT, CONSEIL, ORDRE, PRESCRIPTION » pour ne devenir « fable, conte », c’est à dire le sens que nous lui prêtons aujourd’hui, que tardivement. Il repose de plus sur la même racine qu’un mot qu’on traduit par « INITIE AUX MYSTERES ». [1]
Ce n’est donc pas dans le récit où l’histoire est DEFIGUREE par les traditions (la définition de « légende » du petit Larousse) mais bien plutôt dans une approche « moderne » où la lecture des légendes et de mythes se fait dans une perspective scientifique sans tabou qui note les faits et les met en cohérence avec nos connaissances actuelles.
Concernant, les éventuels contacts entre civilisations de l’univers nous pourrions tout simplement être une sorte de « média ». Evidemment, cela ne nous grandit pas tellement puisque les visiteurs ne viendraient pas spécialement pour nous, mais pour les autres que nous avons attiré avec notre boucan électromagnétique… Cette idée est quelque part suggérée dans le corpus ummite. Je sais bien que ce dossier est décrié et critiqué, mais voyez-vous, chaque fois que vous vous plongez dans ces courriers vous découvrez des choses étonnantes, très au delà de la supercherie que l’on voudrait nous faire accroire. Je me demande d’ailleurs si la plus part des sectateurs pseudo sceptiques ont simplement fait l’effort de lire sans à priori ces courriers…
Toujours est-il que si vous vous plongez dans cette lettre:
http://www.ummo-sciences.org/fr/D73.htm
vous constaterez que cette idée de contact entre communautés extraterrestres au travers des hommes comme média est clairement exprimée…Cela me fait penser à un roman d’Umberto Ecco, le Pendule de Foucault où l’on peut lire ceci :
Les Ummites évoquent aussi votre solution N°2 dans un courrier que vous trouverez peut-être par vous même, comme quoi pour ces histoires de contact, les solutions possibles sont à mon avis innombrables. Ce qui est important, c’est de se mettre dans les dispositions favorables à celui-ci et envisager tous les possibles. A ce titre, dans une récente publication intitulée
Faut-il devenir MAD avec les Aliens ?
un scientifique Finlandais (encore un homme venant du nord), Janne M.Korhonen dont on trouvera un peu son parcours ici -veuillez noter au passage ses domaines d’intérêt qui sont proches des problématiques des singularités qui nous attendent et que j’ai déjà évoquées à plusieurs reprises. On notera en particulier l’étude sur la raréfaction du cuivre et la montée en complexité dans les innovations liées à la production du cuivre…)
http://www.mendeley.com/profiles/janne-m-korhonen/
évoque la dissuasion interstellaire et ses implications.
En gros, selon Janne la probabilité que les extraterrestres puissent être hostiles à l’humanité est faible (sans l’exclure totalement pour autant) et cette problématique pourrait se rapprocher de la situation bien humaine connue, celle là qui prévalut à la sortie de la deuxième guerre mondiale et pendant toute la guerre froide en montrant comment la dissuasion nucléaire permit un équilibre de la terreur qui, fort heureusement et jusqu’à aujourd’hui nous a évité le pire. Mon petit doigt me dit cependant que nous n’avons pas dû passer très loin de celles-ci à plusieurs reprises (sous marins avec torpilles atomiques soviétiques, crise de Cuba, etc) et il serait intéressant si nous sommes toujours là et si les documents deviennent disponibles à l’occasion de l’ouverture des archives de pouvoir écrire sur ces near miss de l’apocalypse. A cette occasion, on pourrait peut-être constater qu’un facteur X a permis à chaque fois de désamorcer l’impossible et l’horreur. L’incident des missiles désamorcés aux Etats-Unis mais aussi et c’est beaucoup moins connu en URSS devrait nous mettre sur cette piste.
Mais revenons donc à cet article intitulé :
« MAD with aliens? Interstellar deterrence and its implications » de Janne M.Korhonen. et publié dans ACTA Astronautica.
http://arxiv.org/pdf/1302.0606v1.pdf
MAD est l’acronyme de Mutual Assured Destruction
Janne s’inspire de la situation de la guerre froide en évoquant les études menées à cette époque. La guerre nucléaire devait arriver tôt ou tard et par exemple, les U.S devaient prendre l’initiative d’une guerre préventive (notez que cela rappelle une période très récente où le sinistre (criminel de guerre ?) Georges Bush et ses généraux développaient l’idée de frappes préventives nucléaires contre l’Iran) contre l’Union soviétique, celle-ci devenant une menace potentielle. En 1954 un groupe d’étude composé de hauts responsables et décideurs militaires briefèrent le président Eisenhower sur un plan où les Etats-Unis devaient précipiter la guerre avec l’URSS dans un futur proche…avant que l’URSS ne soit capable de finaliser son programme de développement des armes thermonucléaires et de devenir une menace pour le continent US.
Heureusement pour nous et jusqu’à présent, ces idées ne réussirent pas à percoler dans l’esprit de celui qui appuie sur le bouton, faut-il y voir un signe, un quelconque clin d’œil exotique où se rassurer en se réconfortant de la sagesse de l’humanité, ou du moins de quelques uns de ses membres ?
Janne montre pour commencer que le voyage interstellaire porte en lui même une menace vis à vis d’une civilisation que l’on vient visiter et, tout en restant fidèle à la sacrosainte limite de la vitesse de la lumière, il montre qu’un projet comme le Dedaelus (navire interstellaire imaginé fonctionnant avec la fusion nucléaire) pourrait se transformer de façon involontaire en impacteur catastrophique et donc en une arme terrifiante pour les systèmes visités. Lorsque l’on sait qu’une des problématiques de ce type de vaisseau est justement le freinage, on ne peut que se féliciter de la pertinence de cette approche. On trouvera ici une estimation de l’énergie cinétique développée par un impacteur à différentes fractions de la vitesse de la lumière par t.
Pour information et à titre de comparaison, la plus grosse explosion nucléaire (Star Bomba) développa 0,05 Gt et l'ensemble des armes nucléaires au monde représente 6,5 Gt.
La version américaine:
Donc une sonde spatiale interstellaire primitive voyageant à une fraction de la vitesse de la lumière pourrait-être considérée comme une arme dévastatrice pour des civilisations planétaires et vous voyez que sans vouloir pour autant démontrer une attitude belliqueuse on pourrait déclencher une situation qui nous échapperait totalement.
Ce qui est intéressant dans la période actuelle, c’est le nombre d’articles scientifiques traitant de la problématique extraterrestre et les conjonctions singulières qui se produisent parfois. Le mois de février 2013 était à cet égard particulièrement riche puisque l’on trouvait successivement :
L’article de Janne précisé ci-dessus,
L’histoire de la détection des pulsars dans le cadre du SETI par Alan Penny
« The SETI Episode in the 1967 Discovery of Pulsars »
Le passage en revue via SETI de 1,1 à 1,9 Ghz de 86 exoplanètes détectées par Kepler, sans succès, article coécrits avec de nombreux astronomes.
« A 1.1 to 1.9 GHz SETI Survey of the Kepler Field: I. A Search for Narrow-band Emission from Select Target. »
et une méthode pour repérer à partir d’observatoire terrestre la vie extraterrrestre via la spectroscopie.
« Finding extraterrestrial life using ground-based high-resolution spectroscopy. »
Ces articles se répondent et se complètent d’une certaine façon. Mon petit doigt me dit que SETI ne trouvera jamais rien car nous sommes en fait dans un régime de SETI inversé et la discrétion est la clé d’une certaine tranquillité cosmique! Ce n’est pas nous qui allons découvrir via SETI une quelconque civilisation extraterrestre, c’est nous qui nous signalons dans la jungle en nous éveillant aux ondes électromagnétiques et en transmettant à tout va dans la galaxie. L’arrivée des touristes est alors inéluctable. La motivation de ces touristes n’est pas forcément de rencontrer une nouvelle civilisation naissante à sa dimension cosmique (bien que l’on ne puisse pas l’exclure totalement) mais bien plutôt de retrouver des civilisations de l’espace, de les jauger et de les évaluer en terrain neutre, en zone franche sans risquer une pénétration dans un espace habité qui pourrait être considéré comme une intrusion inamicale. La situation géographique de notre système dans les marches de la galaxie est d’ailleurs propice à cette hypothèse. On ne pourrait pas complètement exclure qu’une civilisation très avancée ait trouvé un moyen original d’évaluer ses contemporains du cosmos pour déterminer ceux avec qui on peut partager, ceux qu’il vaut mieux tenir à distance, etc en utilisant notre planète comme leurre. Cette dernière, truffée de systèmes sophistiqués d’évaluation et d’analyse accueillerait une civilisation balbutiante (nous) qui serait en fait une sorte d’appât. Pour prendre une image, une sorte de papier tue mouches ou l’objectif ne serait pas de tuer mais bien plutôt d’évaluer et de tagger.
Les ummites nous mettent d’ailleurs sur cette piste dans la NR13 :
On trouve notamment ceci :
http://www.ummo-sciences.org/fr/pdf/NR-13.pdf
Suis-je en plein délire ? Appuyons notre raisonnement sur l’article de Janne déjà cité et constatons que la phrase de Jean-Paul Sartre, « L’enfer c’est les autres » est peut-être vérifiée pour une civilisation qui voudrait tendre vers l’hégémonie galactique. Si en effet, cette civilisation (en lui prêtant une logique issue de la terreur nucléaire) décidait d’éliminer toute civilisation naissante et susceptible de challenger sa suprématie, elle devrait agir très vite et de façon discrète. Hors, le cosmos semble plutôt bien encombré et l’on ne sait pas vraiment qui vous observe ! Cette civilisation réfléchira donc à deux fois avant de se lancer dans une telle entreprise car elle pourrait déclencher une série d’événements qui pourraient conduire à sa propre élimination…Janne sur base d’un calcul de probabilité très sommaire évalue qu’une civilisation agressive sure à 95% de son coup s’exposerait à des représailles dans 18,5% des cas. La probabilité monte à 34% si vous êtes sûrs à 90%... Gageons que nos visiteurs, même agressifs, décideront peut-être d’opter pour des moyens plus soft ou tout simplement par une non ingérence calculée.
Janne en déduit que l’attaque interstellaire préalable est possible mais se révèle très risquée pour la civilisation galactique qui la pratique. C’est un peu comme jouer à la loterie pour l’attaquant et il doit être certain de son fait. Un paramètre particulièrement important est le temps séparant la première détection de l’arrivée des forces offensives. Gageons que tous ces mouvements ne manqueront pas d’éveiller quelques guetteurs ou agents dormants galactiques…
On est finalement toujours l’extraterrestre de quelqu’un y compris après mures réflexions, de nous mêmes.
http://www.jeffvail.net/p/strategy-tactics.html
Accessoirement on constatera encore une fois la pertinence des courriers ummites qui trouvent leurs échos dans des papiers scientifiques très récents. Le hasard sans doute.
NB : Hocine, Louis, on peut effectivement essayer de se rassurer en se disant que les civilisations sont périssables mais le comportement suicidaire de l’humanité n’est pas forcément représentatif de la communauté galactique…qui a peut être développé une lex galactica assurant une pérennité qui se chiffre en milliards d’années. Je vous répondrai plus longuement sur le sujet mais vous pouvez aussi apporter un peu de matière à ce débat.
[1]
Ce passage est extrait du remarquable bouquin de Jean-Yves Casgha « Mayas, Azteques et extraterrestres. »
Ce n’est donc pas dans le récit où l’histoire est DEFIGUREE par les traditions (la définition de « légende » du petit Larousse) mais bien plutôt dans une approche « moderne » où la lecture des légendes et de mythes se fait dans une perspective scientifique sans tabou qui note les faits et les met en cohérence avec nos connaissances actuelles.
Concernant, les éventuels contacts entre civilisations de l’univers nous pourrions tout simplement être une sorte de « média ». Evidemment, cela ne nous grandit pas tellement puisque les visiteurs ne viendraient pas spécialement pour nous, mais pour les autres que nous avons attiré avec notre boucan électromagnétique… Cette idée est quelque part suggérée dans le corpus ummite. Je sais bien que ce dossier est décrié et critiqué, mais voyez-vous, chaque fois que vous vous plongez dans ces courriers vous découvrez des choses étonnantes, très au delà de la supercherie que l’on voudrait nous faire accroire. Je me demande d’ailleurs si la plus part des sectateurs pseudo sceptiques ont simplement fait l’effort de lire sans à priori ces courriers…
Toujours est-il que si vous vous plongez dans cette lettre:
http://www.ummo-sciences.org/fr/D73.htm
vous constaterez que cette idée de contact entre communautés extraterrestres au travers des hommes comme média est clairement exprimée…Cela me fait penser à un roman d’Umberto Ecco, le Pendule de Foucault où l’on peut lire ceci :
Le hasard sans doute !"Le bar Pilade était à cette époque le port franc, la taverne galactique où les étrangers d'Ophiuchus, qui assiégeaient la Terre, se rencontraient sans friction avec les hommes de l'Empire qui patrouillaient dans les ceintures de van Allen."
Les Ummites évoquent aussi votre solution N°2 dans un courrier que vous trouverez peut-être par vous même, comme quoi pour ces histoires de contact, les solutions possibles sont à mon avis innombrables. Ce qui est important, c’est de se mettre dans les dispositions favorables à celui-ci et envisager tous les possibles. A ce titre, dans une récente publication intitulée
Faut-il devenir MAD avec les Aliens ?
un scientifique Finlandais (encore un homme venant du nord), Janne M.Korhonen dont on trouvera un peu son parcours ici -veuillez noter au passage ses domaines d’intérêt qui sont proches des problématiques des singularités qui nous attendent et que j’ai déjà évoquées à plusieurs reprises. On notera en particulier l’étude sur la raréfaction du cuivre et la montée en complexité dans les innovations liées à la production du cuivre…)
http://www.mendeley.com/profiles/janne-m-korhonen/
évoque la dissuasion interstellaire et ses implications.
En gros, selon Janne la probabilité que les extraterrestres puissent être hostiles à l’humanité est faible (sans l’exclure totalement pour autant) et cette problématique pourrait se rapprocher de la situation bien humaine connue, celle là qui prévalut à la sortie de la deuxième guerre mondiale et pendant toute la guerre froide en montrant comment la dissuasion nucléaire permit un équilibre de la terreur qui, fort heureusement et jusqu’à aujourd’hui nous a évité le pire. Mon petit doigt me dit cependant que nous n’avons pas dû passer très loin de celles-ci à plusieurs reprises (sous marins avec torpilles atomiques soviétiques, crise de Cuba, etc) et il serait intéressant si nous sommes toujours là et si les documents deviennent disponibles à l’occasion de l’ouverture des archives de pouvoir écrire sur ces near miss de l’apocalypse. A cette occasion, on pourrait peut-être constater qu’un facteur X a permis à chaque fois de désamorcer l’impossible et l’horreur. L’incident des missiles désamorcés aux Etats-Unis mais aussi et c’est beaucoup moins connu en URSS devrait nous mettre sur cette piste.
Mais revenons donc à cet article intitulé :
« MAD with aliens? Interstellar deterrence and its implications » de Janne M.Korhonen. et publié dans ACTA Astronautica.
http://arxiv.org/pdf/1302.0606v1.pdf
MAD est l’acronyme de Mutual Assured Destruction
Janne s’inspire de la situation de la guerre froide en évoquant les études menées à cette époque. La guerre nucléaire devait arriver tôt ou tard et par exemple, les U.S devaient prendre l’initiative d’une guerre préventive (notez que cela rappelle une période très récente où le sinistre (criminel de guerre ?) Georges Bush et ses généraux développaient l’idée de frappes préventives nucléaires contre l’Iran) contre l’Union soviétique, celle-ci devenant une menace potentielle. En 1954 un groupe d’étude composé de hauts responsables et décideurs militaires briefèrent le président Eisenhower sur un plan où les Etats-Unis devaient précipiter la guerre avec l’URSS dans un futur proche…avant que l’URSS ne soit capable de finaliser son programme de développement des armes thermonucléaires et de devenir une menace pour le continent US.
Heureusement pour nous et jusqu’à présent, ces idées ne réussirent pas à percoler dans l’esprit de celui qui appuie sur le bouton, faut-il y voir un signe, un quelconque clin d’œil exotique où se rassurer en se réconfortant de la sagesse de l’humanité, ou du moins de quelques uns de ses membres ?
Janne montre pour commencer que le voyage interstellaire porte en lui même une menace vis à vis d’une civilisation que l’on vient visiter et, tout en restant fidèle à la sacrosainte limite de la vitesse de la lumière, il montre qu’un projet comme le Dedaelus (navire interstellaire imaginé fonctionnant avec la fusion nucléaire) pourrait se transformer de façon involontaire en impacteur catastrophique et donc en une arme terrifiante pour les systèmes visités. Lorsque l’on sait qu’une des problématiques de ce type de vaisseau est justement le freinage, on ne peut que se féliciter de la pertinence de cette approche. On trouvera ici une estimation de l’énergie cinétique développée par un impacteur à différentes fractions de la vitesse de la lumière par t.
Pour information et à titre de comparaison, la plus grosse explosion nucléaire (Star Bomba) développa 0,05 Gt et l'ensemble des armes nucléaires au monde représente 6,5 Gt.
La version américaine:
Donc une sonde spatiale interstellaire primitive voyageant à une fraction de la vitesse de la lumière pourrait-être considérée comme une arme dévastatrice pour des civilisations planétaires et vous voyez que sans vouloir pour autant démontrer une attitude belliqueuse on pourrait déclencher une situation qui nous échapperait totalement.
Ce qui est intéressant dans la période actuelle, c’est le nombre d’articles scientifiques traitant de la problématique extraterrestre et les conjonctions singulières qui se produisent parfois. Le mois de février 2013 était à cet égard particulièrement riche puisque l’on trouvait successivement :
L’article de Janne précisé ci-dessus,
L’histoire de la détection des pulsars dans le cadre du SETI par Alan Penny
« The SETI Episode in the 1967 Discovery of Pulsars »
Le passage en revue via SETI de 1,1 à 1,9 Ghz de 86 exoplanètes détectées par Kepler, sans succès, article coécrits avec de nombreux astronomes.
« A 1.1 to 1.9 GHz SETI Survey of the Kepler Field: I. A Search for Narrow-band Emission from Select Target. »
et une méthode pour repérer à partir d’observatoire terrestre la vie extraterrrestre via la spectroscopie.
« Finding extraterrestrial life using ground-based high-resolution spectroscopy. »
Ces articles se répondent et se complètent d’une certaine façon. Mon petit doigt me dit que SETI ne trouvera jamais rien car nous sommes en fait dans un régime de SETI inversé et la discrétion est la clé d’une certaine tranquillité cosmique! Ce n’est pas nous qui allons découvrir via SETI une quelconque civilisation extraterrestre, c’est nous qui nous signalons dans la jungle en nous éveillant aux ondes électromagnétiques et en transmettant à tout va dans la galaxie. L’arrivée des touristes est alors inéluctable. La motivation de ces touristes n’est pas forcément de rencontrer une nouvelle civilisation naissante à sa dimension cosmique (bien que l’on ne puisse pas l’exclure totalement) mais bien plutôt de retrouver des civilisations de l’espace, de les jauger et de les évaluer en terrain neutre, en zone franche sans risquer une pénétration dans un espace habité qui pourrait être considéré comme une intrusion inamicale. La situation géographique de notre système dans les marches de la galaxie est d’ailleurs propice à cette hypothèse. On ne pourrait pas complètement exclure qu’une civilisation très avancée ait trouvé un moyen original d’évaluer ses contemporains du cosmos pour déterminer ceux avec qui on peut partager, ceux qu’il vaut mieux tenir à distance, etc en utilisant notre planète comme leurre. Cette dernière, truffée de systèmes sophistiqués d’évaluation et d’analyse accueillerait une civilisation balbutiante (nous) qui serait en fait une sorte d’appât. Pour prendre une image, une sorte de papier tue mouches ou l’objectif ne serait pas de tuer mais bien plutôt d’évaluer et de tagger.
Les ummites nous mettent d’ailleurs sur cette piste dans la NR13 :
On trouve notamment ceci :
http://www.ummo-sciences.org/fr/pdf/NR-13.pdf
Tous les 10 000 ans environ, une fois que l’on aurait établi le profil de la zone, on remettrait les compteurs à zéro par quelques évènements catastrophiques qui permettraient à la planète de retrouver une virginité électromagnétique et d’être à nouveau opérationnelle pour la prochaine étape, la fréquence de ces catastrophes étant ajustée selon les différents systèmes et modes de détection utilisés.« Comme vous le supposez, il existe un pacte tacite de non ingérence au niveau des différents OEMMII voyageurs qui visitent d’autres astres habités par une forme de vie plus évoluée que les simples organismes pluricellulaires. C’est une simple règle de bon sens qui consiste à ne pas influer sur le développement d’une planète si cette influence n’est pas nécessaire ou souhaitée de façon explicite par la race des OEMMII qui la peuplerait. La seule sanction de bon sens que nous appliquerions à des OEMMII qui violeraient cet accord tacite serait un refus total de coopération avec eux et la mise en œuvre de moyens spécifiques, éventuellement coercitifs, destinés à contrecarrer leurs actions. Une sanction punitive destructrice envers ces OEMMII visiteurs ne saurait être édictée, sauf en cas de volonté manifeste de nuire, ce qui à notre connaissance ne s’est pas strictement produit sur Terre. Dans ce cas, le groupe d’OEMMII le plus à même d’intervenir est libre de le faire à condition de pouvoir justifier de cet acte de légitime assistance envers d’autres OEMMII frères de la galaxie.
…
Il existe ainsi une race d’OEMMII dont la technologie est au-delà de notre compréhension et qui semble surveiller différentes planètes en sondant les OUEWA qui y font incursion. Nous pouvons affirmer que des OUEWA ont été délibérément dématérialisés au sein de votre atmosphère par ce que nous avons interprété comme un OAWOLEIIDA provoqué de façon exogène à ces nef, nous supposons, par ces OEMMII à technologie avancée. »
Suis-je en plein délire ? Appuyons notre raisonnement sur l’article de Janne déjà cité et constatons que la phrase de Jean-Paul Sartre, « L’enfer c’est les autres » est peut-être vérifiée pour une civilisation qui voudrait tendre vers l’hégémonie galactique. Si en effet, cette civilisation (en lui prêtant une logique issue de la terreur nucléaire) décidait d’éliminer toute civilisation naissante et susceptible de challenger sa suprématie, elle devrait agir très vite et de façon discrète. Hors, le cosmos semble plutôt bien encombré et l’on ne sait pas vraiment qui vous observe ! Cette civilisation réfléchira donc à deux fois avant de se lancer dans une telle entreprise car elle pourrait déclencher une série d’événements qui pourraient conduire à sa propre élimination…Janne sur base d’un calcul de probabilité très sommaire évalue qu’une civilisation agressive sure à 95% de son coup s’exposerait à des représailles dans 18,5% des cas. La probabilité monte à 34% si vous êtes sûrs à 90%... Gageons que nos visiteurs, même agressifs, décideront peut-être d’opter pour des moyens plus soft ou tout simplement par une non ingérence calculée.
Janne en déduit que l’attaque interstellaire préalable est possible mais se révèle très risquée pour la civilisation galactique qui la pratique. C’est un peu comme jouer à la loterie pour l’attaquant et il doit être certain de son fait. Un paramètre particulièrement important est le temps séparant la première détection de l’arrivée des forces offensives. Gageons que tous ces mouvements ne manqueront pas d’éveiller quelques guetteurs ou agents dormants galactiques…
On est finalement toujours l’extraterrestre de quelqu’un y compris après mures réflexions, de nous mêmes.
http://www.jeffvail.net/p/strategy-tactics.html
Accessoirement on constatera encore une fois la pertinence des courriers ummites qui trouvent leurs échos dans des papiers scientifiques très récents. Le hasard sans doute.
NB : Hocine, Louis, on peut effectivement essayer de se rassurer en se disant que les civilisations sont périssables mais le comportement suicidaire de l’humanité n’est pas forcément représentatif de la communauté galactique…qui a peut être développé une lex galactica assurant une pérennité qui se chiffre en milliards d’années. Je vous répondrai plus longuement sur le sujet mais vous pouvez aussi apporter un peu de matière à ce débat.
[1]
Ce passage est extrait du remarquable bouquin de Jean-Yves Casgha « Mayas, Azteques et extraterrestres. »
- Louis591Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 11 Mai 2013, 19:08
Quelques observations en réponse à l’article de Janne M.Korhonen
L’article de Janne s’appuie sur un « type » de guerre surannée et qui s’inspire
effectivement du modèle « guerre froide ».
La « MAD » (la destruction mutuelle attaquant/défenseur par l’arme nucléaire en cas de conflit majeur…
Ce modèle n’existe déjà (presque) plus sur terre à l’aube de notre 21éme siècle.
Pourquoi donc en prendre le modèle pour l’extrapoler à une « starWars » …..ou l’utiliser comme modèle pour conclure qu’ET n’a pas de raison de nous exterminer ?
Janne postule également qu’ « il semble également très peu probable que deux espèces intelligentes aurait développé des civilisations technologiques exactement au même moment. Par conséquent, il fait valoir que si les humains rencontrent des ET, ils sont susceptibles d'être très fortement avancé…»
1° La guerre est un caméléon qui change de nature à chaque engagement (Clausewitz).
« Il y a une guerre qui est certainement morte, c’est celle qui commence par une déclaration de guerre d’un État contre l’autre et finit par un traité de paix. Une autre est difficilement pensable, bien que l’affirmer écartée pour toujours contribuerait à la rendremoins complètement improbable, c’est la Troisième Guerre mondiale, dont la crainte a dominé la guerre froide et, encore plus, une guerre entre États occidentaux. On n’imagine ni l’une ni l’autre déclenchée de sang-froid par un « Pearl Harbor » atomique…. »
« Si hostilité il y a, elles se borneront à des attaques plus ou moins indirectes et non revendiquées ou à des épisodes limités… »
http://www.diploweb.com/Guerre-strategie-puissance.html
Et encore Sun Tzu…..pourquoi détruire quant on peut contrôler ?
Ou diviser pour régner ? Ou encore utiliser une faction /état contre une autre ?
2°La terre est elle un leurre pour qu’ET évalue ses voisins ?
Une bien étrange idée de considérer d’abord que l’écart probable entre nous et nos proche voisin est très important…..pour ensuite subodorer qu’Ils ont besoin d’un piège à souris pour attraper ou surveiller ce qui aurait pu être attirer par notre boucan…
Cette hypothèse sous-entend que l’angélisme ne prédomine pas dans l'espace….où encore que si la prudence est de mise… c’est que le risque d’un voisin agressif existe bel et bien en tant que préoccupation pour nos voisin.
Un peu comme si chaque civilisation ET était la poupée russe de l’autre, chacune redoutant de tomber sur une qui serait à sons sens malintentionnée…
Janne précise qu’une MAD est peu probable car ET ne pourrait assurer avec certitude l’annihilation totale de l’humanité…..et nos agresseur risquerait en retour (certes avec peut être un répit de plusieurs centaine ou milliers d’années, le temps que nous repassions de la destruction à l’étape galactique….) une vengeance au long cours….
Ce raisonnement est aussi valable pour la théorie du leurre.
En toute logique, si nous sommes un leurre, nos prétendus amis nous font tout simplement supporter le risque d’une rencontre désagréable et ce, alors même qu’ils sont bien « au chaud » en train de regarder ce que l’appât à bien pu
attirer…..
L’humanité à de la mémoire, et le petit poisson peut un jour (avec de la chance) devenir grand.
3° le statu Quo, une immixtion raisonné et raisonnable valant caution.
La prudence et le renseignement semble une stratégie adéquate si notre « disque galactique » est vraiment le porteur potentiel d’autant de civilisations et de voisins dont les états d’âme sont inconnus.
Nos voisins interviendraient alors de façon raisonné et raisonnable ….de « crainte » d’avoir des comptes à rendre à plus avancés qu’eux…
Cette mesure dans leur dessin connu d’eux seul,leur servirait de « caution » au cas où…..un autre voisin en prendrait ombrage.
Je ne croispas à l’idée du leurre qui me semble trop anthropomorphique (oui je sais,comment pouvons nous raisonner autrement…) et relativement cynique à mettre en œuvre.
4° Surveillance, curatelle ou tutelle?
Finalement,si les civilisations voisines sont potentiellement si vieilles…..elles pourraient juste s’inquiéter et surveiller la menace que nous allons finalement constituer tôt ou tard pour autrui (Avatar).
M51, vous évoquez souvent l'hypothèse du "coup de pouce " de nos voisins lors d'une situation critique ou en l'espèce afin de passer le cap d'une MAD propre à l'humanité.
Ce qu'il faut à l'humanité (ama) ce n'est pas un coup de pouce, c'est un système de gouvernance qui permet à l'humanité de s'accorder sur des règles et une direction commune.....liberté, égalité, fraternité? (je n'y crois pas, notre nature nous y empéchera).
Chaque pays à sa propre définition de l'humanité, ses propres systèmes de valeurs.
Pour parler communément, va va être un beau bordel si notre voisin se pointe ou encore...SI nous survivons et réussissons à quitter notre berceau....
Un pays finira par faire " une connerie" que tout le monde paiera.....ou alors ce coup de pouce n'en n'est pas un.....et nous sommes finalement en curatelle ou pire (?) déjà sous le coup d'une mesure de tutelle sans le savoir.
L'on pourrait aussi reprendre votre idée de béquille numérique...ou croiser l'ensemble : surveillance, curatelle (parfois) et béquille par tatonnement technologique successif comme direction de long terme.
Enfin, pour le comportement suicidaire de l'humanité la MAD ne semble plus au goût du jour...et ce n'est déja pas si mal (même si l'objectif n'est certainement pas de s'en contenter).
Merci en tous cas de faire vivre ce post....et finalement je vais lire ces fameuses lettre (avec a priori.....certes) car le crédit que vous y accordez m'intrigue
Cordialement,
Louis.
L’article de Janne s’appuie sur un « type » de guerre surannée et qui s’inspire
effectivement du modèle « guerre froide ».
La « MAD » (la destruction mutuelle attaquant/défenseur par l’arme nucléaire en cas de conflit majeur…
Ce modèle n’existe déjà (presque) plus sur terre à l’aube de notre 21éme siècle.
Pourquoi donc en prendre le modèle pour l’extrapoler à une « starWars » …..ou l’utiliser comme modèle pour conclure qu’ET n’a pas de raison de nous exterminer ?
Janne postule également qu’ « il semble également très peu probable que deux espèces intelligentes aurait développé des civilisations technologiques exactement au même moment. Par conséquent, il fait valoir que si les humains rencontrent des ET, ils sont susceptibles d'être très fortement avancé…»
1° La guerre est un caméléon qui change de nature à chaque engagement (Clausewitz).
« Il y a une guerre qui est certainement morte, c’est celle qui commence par une déclaration de guerre d’un État contre l’autre et finit par un traité de paix. Une autre est difficilement pensable, bien que l’affirmer écartée pour toujours contribuerait à la rendremoins complètement improbable, c’est la Troisième Guerre mondiale, dont la crainte a dominé la guerre froide et, encore plus, une guerre entre États occidentaux. On n’imagine ni l’une ni l’autre déclenchée de sang-froid par un « Pearl Harbor » atomique…. »
« Si hostilité il y a, elles se borneront à des attaques plus ou moins indirectes et non revendiquées ou à des épisodes limités… »
http://www.diploweb.com/Guerre-strategie-puissance.html
Et encore Sun Tzu…..pourquoi détruire quant on peut contrôler ?
Ou diviser pour régner ? Ou encore utiliser une faction /état contre une autre ?
2°La terre est elle un leurre pour qu’ET évalue ses voisins ?
Une bien étrange idée de considérer d’abord que l’écart probable entre nous et nos proche voisin est très important…..pour ensuite subodorer qu’Ils ont besoin d’un piège à souris pour attraper ou surveiller ce qui aurait pu être attirer par notre boucan…
Cette hypothèse sous-entend que l’angélisme ne prédomine pas dans l'espace….où encore que si la prudence est de mise… c’est que le risque d’un voisin agressif existe bel et bien en tant que préoccupation pour nos voisin.
Un peu comme si chaque civilisation ET était la poupée russe de l’autre, chacune redoutant de tomber sur une qui serait à sons sens malintentionnée…
Janne précise qu’une MAD est peu probable car ET ne pourrait assurer avec certitude l’annihilation totale de l’humanité…..et nos agresseur risquerait en retour (certes avec peut être un répit de plusieurs centaine ou milliers d’années, le temps que nous repassions de la destruction à l’étape galactique….) une vengeance au long cours….
Ce raisonnement est aussi valable pour la théorie du leurre.
En toute logique, si nous sommes un leurre, nos prétendus amis nous font tout simplement supporter le risque d’une rencontre désagréable et ce, alors même qu’ils sont bien « au chaud » en train de regarder ce que l’appât à bien pu
attirer…..
L’humanité à de la mémoire, et le petit poisson peut un jour (avec de la chance) devenir grand.
3° le statu Quo, une immixtion raisonné et raisonnable valant caution.
La prudence et le renseignement semble une stratégie adéquate si notre « disque galactique » est vraiment le porteur potentiel d’autant de civilisations et de voisins dont les états d’âme sont inconnus.
Nos voisins interviendraient alors de façon raisonné et raisonnable ….de « crainte » d’avoir des comptes à rendre à plus avancés qu’eux…
Cette mesure dans leur dessin connu d’eux seul,leur servirait de « caution » au cas où…..un autre voisin en prendrait ombrage.
Je ne croispas à l’idée du leurre qui me semble trop anthropomorphique (oui je sais,comment pouvons nous raisonner autrement…) et relativement cynique à mettre en œuvre.
4° Surveillance, curatelle ou tutelle?
Finalement,si les civilisations voisines sont potentiellement si vieilles…..elles pourraient juste s’inquiéter et surveiller la menace que nous allons finalement constituer tôt ou tard pour autrui (Avatar).
M51, vous évoquez souvent l'hypothèse du "coup de pouce " de nos voisins lors d'une situation critique ou en l'espèce afin de passer le cap d'une MAD propre à l'humanité.
Ce qu'il faut à l'humanité (ama) ce n'est pas un coup de pouce, c'est un système de gouvernance qui permet à l'humanité de s'accorder sur des règles et une direction commune.....liberté, égalité, fraternité? (je n'y crois pas, notre nature nous y empéchera).
Chaque pays à sa propre définition de l'humanité, ses propres systèmes de valeurs.
Pour parler communément, va va être un beau bordel si notre voisin se pointe ou encore...SI nous survivons et réussissons à quitter notre berceau....
Un pays finira par faire " une connerie" que tout le monde paiera.....ou alors ce coup de pouce n'en n'est pas un.....et nous sommes finalement en curatelle ou pire (?) déjà sous le coup d'une mesure de tutelle sans le savoir.
L'on pourrait aussi reprendre votre idée de béquille numérique...ou croiser l'ensemble : surveillance, curatelle (parfois) et béquille par tatonnement technologique successif comme direction de long terme.
Enfin, pour le comportement suicidaire de l'humanité la MAD ne semble plus au goût du jour...et ce n'est déja pas si mal (même si l'objectif n'est certainement pas de s'en contenter).
Merci en tous cas de faire vivre ce post....et finalement je vais lire ces fameuses lettre (avec a priori.....certes) car le crédit que vous y accordez m'intrigue
Cordialement,
Louis.
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 15 Mai 2013, 16:31
Il faut bien garder à l'esprit que les potentiels ETs ne forment probablement pas un bloc monolithique. Il y a surement plusieurs espèces ou groupes impliqués. La question est de savoir quels relations ils entretiennent entre eux. Il se peut qu'ils soient en conflit les uns avec les autres. Peut être que la terre fait partie d'un gigantesque jeu d'échec cosmique. Si tel est le cas ça serait un véritable cauchemard pour les gouvernements.
Evidemment c'est une théorie spéculative...
Evidemment c'est une théorie spéculative...
- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 20 Mai 2013, 09:24
Cher Louis, Alberti
Je vous répondrai plus en détail sur la durée de vie des civilisations et les écarts possibles entre celles-ci. Il se trouve que cette question a été traitée par quelques scientifiques et bien qu’ils s’agissent de travaux exploratoires et spéculatifs, les conclusions sont intéressantes. C’est ce que j’appelle le doute constructif qui consiste à se projeter dans des scénarios du possible.
Louis, je pense qu’il faut prendre un peu de distance par rapport à la publication de Janne et ce qu’il voulait peut être souligner (mais il s’agit là que de mon interprétation) c’est l’importance de la vitesse dans une « machine de guerre » et comme l’a souligné Paul Virilio l’importance de la complémentarité « arme vitesse » (l’arme invente la vitesse , ou la découverte de la vitesse invente l’arme[1]) que celle-ci soit appliquée à la doctrine MAD ou à une invasion extraterrestre.
Mais ceci fonctionne dans un environnement où vous avez la certitude d’être le plus rapide, malheureusement comment en être certain dans un univers qui serait grouillant de vies et de civilisations[2]. D’où une approche beaucoup plus raisonnée et raisonnable qui serait une sorte de non ingérence/ingérence soft et où vous positionneriez pourtant vos pions en fonction de vos affinités, c’est un peu votre point 4.
Par exemple, imaginez que la problématique du contact ne se résume pas à un contact au singulier mais soit multiple, diverse et liée à une multitude d’extraterrestres qui visitent la planète, tous différents et qui quelque part se tirent la bourre pour établir LE CONTACT qui conditionnera le futur de la planète (cela rejoint le point d’Alberti). Imaginez que ces derniers finalement interviennent de façon discrète en fonction des cultures Terriennes, des modes de pensée des humains. On pourrait alors envisager les scénarios suivants (tout cela est bien entendu très spéculatif et je ne dis pas qu’il s’agit de ce qui est en train de se passer):
Mais pour que tout cela fonctionne, encore faut-il qu’il y ait de la vie dans l’univers autre part que sur Terre. Eh bien voilà de quoi remettre en selle la panspermie qui, avec le nombre de Terres potentielles aujourd’hui détectées par nos astronomes complètent le dispositif d’une vie généralisée dans le cosmos. Cet article très récent d’Alexei A.Sharov[3] vient apporter un élément supplémentaire permettant de montrer que la vie n’est pas apparue sur Terre en premier mais que cette dernière a tout simplement été ensemencée à partir de matériel préexistant. Et un gros pavé dans la mare pour les tenants de la Terre rare.
Life Before Earth
http://arxiv.org/pdf/1304.3381v1.pdf
[1]
En référence à la notion de dromosphère.
http://multitudes.samizdat.net/Dromologie-logique-de-la-course
Cette vitesse et si l’on s’en tient uniquement à la Terre vous pourriez l’obtenir en développant par exemple des bombardiers antipodaux capables d’intervenir en n’importe quel endroit de la planète en moins de 2 ou 3 h ou via le concept de « fleet in being », c’est à dire la présence en mer d’une flotte invisible (les sous marins par exemple) pouvant frapper l’adversaire n’importe où et n’importe quand…
Extrapolé à l’espace, c’est un peu le scenario d’Independance day où l’humanité se trouve confrontée à une race d’extraterrestres nomades !
[2]
Pour illuster, on pourrait faire par exemple référence à la série de science-fiction "Farscape" qui explore un large éventail possibilités et propose finalement un univers définitivement très "colorés", loin des plus austères "Star Trek" ou "Babylone 5"
http://www.henson.com/fantasy_scifi.php?content=farscape
[3]
http://home.comcast.net/~sharov/
[4]
C’est exactement ce que Chandra Wickramasinghe, disciple de Fred Hoyle explique et décrit dans de nombreuses publications très récentes qui ne datent pas que de 1982… On se demande parfois comment les gens font leurs recherches avec des outils aussi performants qu’Internet. Mais peut-être ne veulent-ils pas trouver car ces éléments fissurent leurs systèmes de croyances ?
[5]
L’idée d’une synchronisation dans le cosmos pour les processus de la vie. Idée intéressante et qui rejoint un peu le papier de Lineweaver. Ceci dit, synchronisation ne veut pas dire vitesse d’évolution équivalente. Par exemple, on peut imaginer des systèmes plutôt calmes où la vie progresse sans souci et d’autres qui bénéficient d’un environnement chahuté avec déluges et catastrophes par comètes et astéroïdes interposés qui remettent les compteurs à 0 de façon récurrente. Il peut donc y avoir des décalages substantiels entre les civilisations même si en théorie tout le monde a démarré en même temps. Une course à l’échalote à l’échelle cosmique ?
[6]
Cela rejoint la notion de « biology and time-binding » d’Alfred Korzybski (cf Manhood of Humanity).
Je vous répondrai plus en détail sur la durée de vie des civilisations et les écarts possibles entre celles-ci. Il se trouve que cette question a été traitée par quelques scientifiques et bien qu’ils s’agissent de travaux exploratoires et spéculatifs, les conclusions sont intéressantes. C’est ce que j’appelle le doute constructif qui consiste à se projeter dans des scénarios du possible.
Louis, je pense qu’il faut prendre un peu de distance par rapport à la publication de Janne et ce qu’il voulait peut être souligner (mais il s’agit là que de mon interprétation) c’est l’importance de la vitesse dans une « machine de guerre » et comme l’a souligné Paul Virilio l’importance de la complémentarité « arme vitesse » (l’arme invente la vitesse , ou la découverte de la vitesse invente l’arme[1]) que celle-ci soit appliquée à la doctrine MAD ou à une invasion extraterrestre.
Mais ceci fonctionne dans un environnement où vous avez la certitude d’être le plus rapide, malheureusement comment en être certain dans un univers qui serait grouillant de vies et de civilisations[2]. D’où une approche beaucoup plus raisonnée et raisonnable qui serait une sorte de non ingérence/ingérence soft et où vous positionneriez pourtant vos pions en fonction de vos affinités, c’est un peu votre point 4.
Par exemple, imaginez que la problématique du contact ne se résume pas à un contact au singulier mais soit multiple, diverse et liée à une multitude d’extraterrestres qui visitent la planète, tous différents et qui quelque part se tirent la bourre pour établir LE CONTACT qui conditionnera le futur de la planète (cela rejoint le point d’Alberti). Imaginez que ces derniers finalement interviennent de façon discrète en fonction des cultures Terriennes, des modes de pensée des humains. On pourrait alors envisager les scénarios suivants (tout cela est bien entendu très spéculatif et je ne dis pas qu’il s’agit de ce qui est en train de se passer):
-Soit des TAS d'extraterrestres ont récemment ingérés (ou ré-ingérés) dans les différentes cultures du monde, et chaque culture a "exacerbé" les ingérences correspondants le mieux à ses biais culturels.
-Soit différentes ethnies extraterrestres ont contacté différentes cultures en vertu de ces différences culturelles, et on engagé une ingérence propre à leur culture en "accord" avec la culture ingérée.
Dans cette hypothèse, les "petit-gris" ne seraient pas tombés par hasard aux USA, et les ummites n'auraient pas atterris par hasard en France pour contacter des espagnols, chacun sachant pertinemment de quoi il allait en retourner. Dans cette hypothèse on peut aller loin. Imaginons que les petit-gris existent au même titre que les ummites, et qu'il s'agit bel et bien de différentes ethnies aux éthiques et aux vues totalement différentes sur la planète terre, et les voici se "battant", par cultures terriennes interposées, pour déterminer QUI, et COMMENT le contact se fera finalement. D'un coté, le mondialisme et l'hégémonie américaine, tendant à globaliser ET standardiser le monde dans une structure pyramidale, de l'autre, une force d'opposition universaliste respectueuse des cultures, prônant la non-ingérence...
Mais pour que tout cela fonctionne, encore faut-il qu’il y ait de la vie dans l’univers autre part que sur Terre. Eh bien voilà de quoi remettre en selle la panspermie qui, avec le nombre de Terres potentielles aujourd’hui détectées par nos astronomes complètent le dispositif d’une vie généralisée dans le cosmos. Cet article très récent d’Alexei A.Sharov[3] vient apporter un élément supplémentaire permettant de montrer que la vie n’est pas apparue sur Terre en premier mais que cette dernière a tout simplement été ensemencée à partir de matériel préexistant. Et un gros pavé dans la mare pour les tenants de la Terre rare.
Life Before Earth
http://arxiv.org/pdf/1304.3381v1.pdf
.Une extrapolation de la complexité génétique des organismes aux temps premiers suggère que la vie commença avant que la Terre ne soit formée. La vie peut avoir démarré à partir de systèmes possédant des éléments transmissibles qui sont fonctionnellement équivalent au nucléotide. La complexité génétique, mesurée grossièrement par le nombre de nucléotides non redondants fonctionnellement, est censée s’être développée grâce à plusieurs facteurs de rétroaction positive :(1) la coopération des gènes, (2) la duplication des gènes avec leur spécialisation subséquente (c’est à dire en développant les arbres de différentiation dans les organismes multicellulaires), et (3) l’émergence de nouvelles niches fonctionnelles associées aux gènes existants. La régression linéaire de la complexité génétique (sur une échelle logarithmique) extrapolée en arrière juste pour une paire de base suggère que la période de l’origine de la vie se situe à 9,7 +- 2,5 milliards d’années. Les ajustements des effets potentiels hyperexponantiels pourrait pousser l’origine de la vie éventuellement encore plus loin dans le temps, proche de l’origine de notre galaxie et de l’univers lui même, vers 13,75 milliards d’années.[4] Cette échelle de temps cosmique pour l’évolution de la vie a des conséquences importantes : (1) la vie a pris un long moment (près de 5 milliards d’années) pour atteindre la complexité d’une bactérie ; (2) les environnements dans lesquels la vie démarra et évolua jusqu’à l’étape prokaryote peuvent avoir été très différents de ceux envisagés sur la Terre ; (3) Il n’y aurait pas de vie intelligente dans l’univers avant l’origine de la Terre, donc la Terre ne pourrait pas avoir été délibérément ensemencée avec la vie par des extraterrestres intelligents [5];(4) La Terre a été ensemencée par la panspermie ; (5) une réplication expérimentale de l’origine de la vie à partir de rien doit être une succession de beaucoup d’évènements rares ; et (6) l’équation de Drake pour évaluer le nombre de civilisations dans l’univers est probablement erronée, dans la mesure où la vie intelligente à juste commencer à apparaître dans notre univers. L’évolution des organismes avancés a accéléré avec le développement de systèmes additionnels de traitement de l’observation : La mémoire épigénétique, l’esprit primitif, le cerveau multicellulaire, le langage, les livres, les ordinateurs et Internet[6]. Le résultat c’est que la période pour doubler la complexité fonctionnelle humaine a atteint prés de 20 ans. Finalement, nous discutons des conséquences de la singularité technologique à venir et nous donnons une perspective bio sémiotique sur l’accroissement de la complexité de la vie
[1]
En référence à la notion de dromosphère.
http://multitudes.samizdat.net/Dromologie-logique-de-la-course
Cette vitesse et si l’on s’en tient uniquement à la Terre vous pourriez l’obtenir en développant par exemple des bombardiers antipodaux capables d’intervenir en n’importe quel endroit de la planète en moins de 2 ou 3 h ou via le concept de « fleet in being », c’est à dire la présence en mer d’une flotte invisible (les sous marins par exemple) pouvant frapper l’adversaire n’importe où et n’importe quand…
(Vitesse et politique page 46-49, 132-133)C’est une nouvelle idée de la violence qui ne naît plus de l’affrontement direct, mais des propriétés inégales des corps, de l’évaluation des quantités de mouvements qui leur sont permis dans un élément choisi, de la vérification permanente de leur efficience dynamique. Il ne s’agit plus de la traversée d’un continent, d’un océan, d’une ville à l’autre, d’une rive à l’autre, le fleet in being invente la notion d’un déplacement qui serait sans destination dans l’espace et le temps.
La localisation géographique semble avoir définitivement perdu sa valeur stratégique, et, à l’inverse, cette même valeur est attribuée à la délocalisation du vecteur, d’un vecteur en mouvement permanent.
Extrapolé à l’espace, c’est un peu le scenario d’Independance day où l’humanité se trouve confrontée à une race d’extraterrestres nomades !
[2]
Pour illuster, on pourrait faire par exemple référence à la série de science-fiction "Farscape" qui explore un large éventail possibilités et propose finalement un univers définitivement très "colorés", loin des plus austères "Star Trek" ou "Babylone 5"
http://www.henson.com/fantasy_scifi.php?content=farscape
D'ailleurs la série est intéressante à plus d'un titre dans le cadre d'une réflexion sur le contact, car elle met en scène un être humain de notre époque, propulsé dans un autre coin de l'univers, au beau milieu d'une "foire aux extraterrestres", et la série exploite beaucoup, non sans humour, cette thématique des chocs culturels, des incompréhensions, d'une incroyable diversité et d'un monde si étrange et avancé scientifiquement que l'être humain sortie de sa (pitoyable) navette spatiale est réduit à un enfant de 8 ans découvrant le monde. Durant la 4 eme saison de la série, met justement en scène la terre, dans une thématique de contact avec ces extraterrestres et ce "gap culturel" avec beaucoup d'humour.
[3]
http://home.comcast.net/~sharov/
Un chercheur multidisciplinaire !Thus I got involved in the Research Group on Theoretical Biology at Moscow State University, and started publishing theoretical papers. Later I organized a seminar and two conferences on Biosemiotics, which is a synthesis of biology and semiotics, a theory on signs and meanings.
[4]
C’est exactement ce que Chandra Wickramasinghe, disciple de Fred Hoyle explique et décrit dans de nombreuses publications très récentes qui ne datent pas que de 1982… On se demande parfois comment les gens font leurs recherches avec des outils aussi performants qu’Internet. Mais peut-être ne veulent-ils pas trouver car ces éléments fissurent leurs systèmes de croyances ?
[5]
L’idée d’une synchronisation dans le cosmos pour les processus de la vie. Idée intéressante et qui rejoint un peu le papier de Lineweaver. Ceci dit, synchronisation ne veut pas dire vitesse d’évolution équivalente. Par exemple, on peut imaginer des systèmes plutôt calmes où la vie progresse sans souci et d’autres qui bénéficient d’un environnement chahuté avec déluges et catastrophes par comètes et astéroïdes interposés qui remettent les compteurs à 0 de façon récurrente. Il peut donc y avoir des décalages substantiels entre les civilisations même si en théorie tout le monde a démarré en même temps. Une course à l’échalote à l’échelle cosmique ?
[6]
Cela rejoint la notion de « biology and time-binding » d’Alfred Korzybski (cf Manhood of Humanity).
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 04 Juin 2014, 07:40
Montaigne, EssaisCet homme que j’avoy, estoit homme simple et grossier, qui est une condition propre à rendre veritable tesmoignage ; car les fines gens remarquent bien plus curieusement et plus de choses, mais ils les glosent ; et, pour faire valoir leur interprétation et la persuader, ils ne se peuvent garder d’altérer un peu l’histoire…
Réduire les soucoupes volantes à nos fantasmes est pareillement une façon d’interdire aux soucoupes volantes de nous apprendre quelque chose. Comment la raison pourrait-elle découvrir la cohérence profonde d’un phénomène en tronquant d’emblée sa constitution ? L’impossibilité du témoignage parfait ne découle t’elle pas de l’incapacité du regard à épuiser une portion du réel, si étroitement délimitée soit-elle ? La différence des moyens d’analyse ne correspond t’elle pas à une différence des cadres de référence ?
La position d’observateur indirect est-elle en mesure de produire une information particulière ? Ne doit-on pas faire abstraction de toute idéologie lorsque l’on est confronté à des phénomènes exotiques ? Le réductionnisme (composite) n’est il pas la pire expression de cette idéologie délétère qui consiste à arranger les faits, gommer les contrastes, ajouter des compléments issus de ses références préférées afin de protéger l’ordre établi de la pensée transformant l’inconnu en connu, en digérant l’inédit à coup de réminiscences ? Le réductionnisme ne serait-il pas finalement l’expression des préjugés les plus nocifs de notre civilisation à l’égard de situations qui lui paraissent étrangères et qu’il conviendrait de dépasser la critique des résignations relativistes et des caricatures scientistes pour espérer s’ouvrir à une compréhension étendue du phénomène ? L’ufologie n’est elle pas le lieu éminent et névralgique d’une amputation des faits au profit d’une propagande scientiste ?
Mais les choses ne sont elles pas en train de changer ? Preuve en est cet article où il n’y a rien à rajouter et qui souligne, semble t’il le départ d’une nouvelle ère, peut-être représentative d’une tendance de fond. Nos Torquemada de la sainte inquisition rationaliste ont intérêt à retourner leur veste rapidement ou à s’accrocher aux branches. Cela va percuter et il me semble dans très peu de temps.
Appelons ufulogie l'activité consistant à rechercher la présence sur Terre de représentants de civilisations extra-terrestres plus développées que les nôtres. Elle repose sur l'observation de tous les phénomènes scientifiquement inexplicables, pouvant révéler l'intervention de ce que l'on appelle des aliènes, en francisant le terme anglais (aliènes consonant cependant fâcheusement avec aliénés, qualificatif que l'on impose souvent à ceux qui "croient" aux aliènes). Les faits observables sont rares, mais depuis les temps historiques, il est indéniable que de tels faits inexplicables, dans l'atmosphère ou sur terre – sous forme de débris et traces diverses – ont été relatés. L'ufologie ne se contente pas de les observer. Elle tente aussi de les expliquer. Une fois éliminées les explications relevant de la science officielle, il faut chercher ailleurs. En ce qui concerne l'observation, divers organismes essayent d'y consacrer quelques moyens, par exemple le Geipan en France. Mais cela demeure marginal.
C'est là que l'ufologie devrait jouer un rôle essentiel, au profit de ce que nous nommons ici la recherche scientifique fondamentale. Celle-ci, dans les disciplines classiques, paraît de plus en plus en panne. Faute de crédits d'abord mais faute d'incitation poussant à sortir du corpus des connaissances courantes pour formuler d'autres hypothèses. Ces hypothèses pourraient cependant donner à des scientifiques l'occasion de véritablement imaginer, puis expérimenter, des solutions nouvelles. Il est évident que ni Einstein ni Heisenberg n'auraient mis au point la relativité ou la mécanique quantique en s'en tenant aux connaissances de l'époque, pas plus que Galilée en s'en tenant à la philosophie naturelle d'Aristote.
Or l'ufologie ne peut devenir crédible à grande échelle que si elle s'appuie sur de nouvelles hypothèses concernant la cosmologie, le big bang, les univers multiples, les trous de ver et autres "théories" en discussion actuellement. A l'inverse, les cosmologistes se trouveront incités à imaginer l'inimaginable, et donc faire progresser leurs sciences, s'ils postulent l'existence d'extraterrestres se déplaçant à des vitesses supra-lumineuses, échappant à la gravité ou capables de communiquer à l'échelle, sinon de l'univers, du moins de la galaxie.
Il en sera de même concernant l'éventualité de vies extraterrestres biologiquement proches des nôtres, reposant sur des mécanismes de sélection darwinienne, éventuellement créatrices de civilisations au moins comparables. Ou pourrait d'ailleurs ne pas se limiter à imaginer des formes de vie biologique mais s'interroger sur des vies artificielles, grand domaine de recherche pour la science terrestre contemporaine. Les travaux sur les vies ou communications extraterrestres, qui mobilisent déjà un certain nombre de moyens, seraient effectivement dynamisés par la conviction que de telles vies existent déjà, et qu'il serait essentiel de s'en donner des modèles scientifiquement crédibles.
D'autres recherches aussi importantes, intéressant la physique fondamentale ou simplement les technologies, seraient elles aussi fortement accélérées si elles étaient replacées dans une perspective ufologique. Citons les systèmes anti-gravifiques, les systèmes de propulsion spatiaux à grande vitesse, les formes d'énergie et les matériaux pouvant entrer dans la mise au point des supposées soucoupes spatiales.
Ajoutons qu'un thème récurrent chez les ufologues est que les grands Etats, notamment les Etats-Unis, se sont mis d'accord avec des extraterrestres pour cesser des opérations dangereuses à l'égard de ces derniers, notamment les explosions nucléaires atmosphériques, ou pour ne pas révéler leurs intrusions. Tout ceci pourrait faire l'objet d'enquêtes de type "journalisme d'investigation" sérieuses, dont les techniques, fort utiles par ailleurs, pourraient à cette occasion progresser.
Mobiliser chercheurs et inventeurs
De tels objectifs resteront cependant lettre morte si l'humanité tout entière ne se sentait pas pressée par l'urgence de mieux comprendre une éventuelle vie extraterrestre, et de communiquer avec des aliènes. Pour cela, nous le remarquions, elle pourrait faire appel aux connaissances et capacités, non seulement des grands laboratoires civils et de défense, mais de milliers d'inventeurs ayant imaginé des solutions ou même développé des prototypes restés à l'état d'ébauche faute d'un intérêt collectif. Ajoutons que dans de telles recherches, l'enjeu étant mondial, voire universel au sens précis du terme, ces milliers d'inventeurs et de chercheurs pourraient travailler ensemble, par delà les frontières, en unissant les apports de leurs cultures propres. C'est déjà qui se produit en l'état actuel de l'ufologie, mais à une bien trop petite échelle pour que l'ensemble des sciences et des technologies puisse en profiter.
Mais pourquoi de telles recherches ufologiques ne se développent-elles pas encore dans le monde? Les raisons en sont complexes. Beaucoup d'explications circulent à cet égard dans les milieux spécialisés. Disons que, dans un louable souci de combattre les superstitions et croyances sans base scientifiques, les opinions modernes on tendance à qualifier les rares ufologues d'illuminés, voir d'aliénés. Si le cas peut se présenter, il ne devrait pas être considéré comme la règle. Une nouvelle fois, rappelons que l'Eglise avait tenté de présenter les Copernic et Giordano Bruno du temps de l'Inquisition comme démoniaques, autrement dit aliénés.
Nous pensons que les revues scientifiques devraient consacrer plus de place à l'ufologie "sérieuse" afin de générer une dynamique favorable aux recherches fondamentales qui lui sont liées. Mais cela ne sera pas facile. Certes le web et des publications diverses débordent d'informations et d'hypothèses sur ces questions, mais ceci se fait en dehors de ce que l'on nomme à tort ou à raison la science officielle. Manque alors la reconnaissance qu'apporte l'intégration aux savoirs reconnus.
Sera-ce entrepris un jour ?
Un exemple récent des bouillonnements actuels !
http://arxiv.org/pdf/1405.7922v1.pdf
Singularity free gravitational collapse in an effective dynamical quantum spacetime
- myrtilleEquipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 04 Juin 2014, 21:40
Merci M51 pour cet article qui laisse percevoir qu'un virage est en train de s' opérer, en dehors du milieu ufologique!
L'auteur de l'article n'est pas n'importe qui, effectivement:
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/qui.htm
L'auteur de l'article n'est pas n'importe qui, effectivement:
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/qui.htm
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