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- Benjamin.dResponsable du forum
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Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Sam 17 Nov 2007, 15:31
Ufologie: Les erreurs et méprises courantes
Il n'y a pas de honte à avoir si vous avez été victime d'une méprise, cela arrive très souvent. Tout le monde ne peut pas avoir toutes les compétences nécessaires pour identifier tel ou tel phénomène. Néanmoins, il importe de se renseigner et d'explorer toutes les hypothèses possibles. Le constat général que nous pouvons faire est que les témoins sont livrés à eux-mêmes. Si on ne leur donne pas les informations, les outils pour évaluer leur propre observation on s'expose à de nombreuses méprises et à des signalements injustifiés.
"Avant de crier à l'ovni attendez de voir si ce phénomène a effectivement des comportements non conventionnels. Si ce n'est pas le cas, mieux vaut s'abstenir de le signaler au Geipan qui se ferait alors un plaisir de grossir les stats des méprises. Si le phénomène est beaucoup trop éloigné, il sera difficilement identifiable et non exploitable scientifiquement donc sans grand intérêt."
Lors des cinquante dernières années, parmi les centaines de milliers de rapports sur les OVNI, les chercheurs qui se sont donnés la peine d'étudier le phénomène reconnaissent entre 5% et 30% de cas dits "résiduels".
Ces cas résiduels sont ceux pour lesquels il n'y a pas d'explication dans le cadre de nos connaissances actuelles. Il est donc de la plus haute importance pour la crédibilité du phénomène OVNI, que ce qu'il est convenu d'appeler le "résiduel" soit le plus important possible pour amener le plus grand nombre de scientifiques à considérer le phénomène comme digne d'intérêt, un nouveau champ d'investigation, et non plus comme de "simples fadaises pour amateurs de sensationnel".
Pour cela, il faudrait qu'un maximum d'observateurs soit avertis des phénomènes naturels, derrière lesquels se retranchent ceux qui continuent à faire l'autruche.
Tous les enquêteurs de terrain sont très sensibles à ce sujet, car prendre des vessies pour des lanternes ne peut être profitable à personne en dehors des "debunkers", les démystificateurs systématiques, qui se plaisent à mettre en avant les cas évidents de méprise pour discréditer le phénomène dans son ensemble .
Ce qui suit n'a aucune prétention d'exhaustivité, mais représente quelques exemples de confusions.
Les erreurs d'appréciation sont courantes lors de l'observation du ciel, voici les principales et communes méprises. N'oublions pas que statistiquement 75% des observations font l'objet de méprises. Plusieurs phénomènes peuvent se "liguer" et produire un OVNI : la réverbération d'une lumière brillante oscillant dans une atmosphère chaude peut provoquer un scintillement coloré, une lumière vive projetée dans votre dos sur de la brume ou du brouillard peut créer des silhouettes étranges et des faisceaux lumineux, etc.
Parmi les méprises habituelles citons pêle-mêle quelques grandes catégories de phénomènes:
- Les phénomènes aéronautiques telle que la confusion avec un ballon-sonde, un avion volant de face avec ses feux d'atterrissage ou avec ses feux de navigation, une silhouette d'avion inhabituelle, les effets lumineux provoqués par la flamme sortant de la tuyère de sortie d'un avion à réaction en “puissance militaire", la rentrée dans l'atmosphère d'engins spatiaux, les rubans métalliques antiradar ou des leurres, les essais scientifiques en haute altitude libérant des nuages de gaz colorés, des appareils de mesure (ballons en grappe, sonde météo) ou des avions téléguidés (drones), etc;
- Les phénomènes astronomiques tel que le lever ou le coucher d'une planète brillante (Vénus en particulier), d'une étoile, de la Lune, le déplacement d'un astre au cours de la nuit, une comète, un météore sporadique, un bolide voire une éclipse inattendue;
- Les phénomènes atmosphériques (météos) tels que les nuages lenticulaires ou noctiluscents (nacrés), la foudre en boule, les météores de plasma, le feu de Saint Elme, la couronne électrique par temps clair, les amorces de trombes d'eau (tornades, etc), un éclairage lointain (réverbère, véhicule ou astre) caché par des objets de l'avant-plan, des inversions de température au niveau du sol ou dans l'atmosphère accompagnées de phénomènes lumineux (aberration, réflexion) et de déplacements de masses d’air, la réverbération d'objets dans l'atmosphère, sur des nuages ou sur des bâtiments, les effets optiques liés à la chaleur (mirage, exhalaison) ou à la présence de cristaux de glace en suspension dans l'atmosphère (halos, parhélies, piliers), les tourbillons de poussière;
- Les phénomènes géomagnétiques tels que les aurores polaires, les phénomènes lumineux transitoires (jet de plasma, sprites, elfes, etc) ou les effets de "statique" lumineux;
- Les phénomènes géophysiques, tel que l'effet piézo-électrique (à démontrer) ou les feux follets;
- Les phénomènes artificiels ou naturels vus de nuit tels que les show lasers ou de puissants phares projetés sur les nuages bas, les lumières colorées des villes observées par avion à travers des nuages bas translucides, les torchères des stations pétrolières en mer, des oiseaux volant à contre-jour, les négatifs surimpressionnés à notre insu, flou ou abîmés[25], et enfin les distorsions engendrées par les problèmes de mise au point automatique des caméras ou des reflets dans les filtres objectifs.
Ceci dit, cette liste n'est pas exhaustive et même un nuage d'eau libéré par une cheminée de refroidissement d'une centrale nucléaire peut, dans une atmosphère calme et limpide, prendre une forme ovoïde et se déplacer lentement au gré des vents pendant quelques minutes, laissant planer un doute sur sa nature.
Il est évident qu'il faut comprendre ces méprises dans le sens où chaque phénomène touche certaines manifestions d'OVNI bien particulières. Pour identifier correctement un phénomène, ainsi que nous l’avons déjà dit, il faut effectuer un travail d'enquête minutieux sur le terrain et prendre en considération toutes les données disponibles, c'est-à-dire non seulement les témoignages, mais également les paramètres météos, astronomiques, astronautiques, etc. Vénus n'a jamais empêché un moteur de tourner
Si vous êtes un jour confronté à un tel événement, c'est votre expérience de l'observation, votre culture et votre sens critique face à la réalité qui pourront vous aider à faire la part des choses. Des spécialistes viendront ensuite expertiser la situation. A défaut de bénéficier de la science infuse, ne vous étonnez pas, comme tout le monde, de vous méprendre quelquefois en prenant des vessies pour des lanternes. Reconnaître que l'on se trompe est un signe d'intelligence.
Maintenant, il ne faut pas non plus concevoir de méthode "à la Condon", et tomber sur l'écueil consistant à utiliser ce genre de confusion comme une "recette" pouvant expliquer tous les phénomènes. La plupart des gens ont heureusement du bon sens, même s'il s'agit de méprises.
Ainsi, lorsque certains pilotes d'avions pensent que l'OVNI qu'ils voient est un reflet, ils s'en assurent en cherchant par exemple un angle de réflexion qui leur permet de s'en débarrasser, d'autres plongent en piqué pour s'assurer que la position relative de l'OVNI se modifie ou éteignent l'éclairage de leur cockpit pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de lumière parasite. Des photographes amateurs ont la précaution de signaler leur observation à des astronomes ou discutent avec des physiciens pour tenter d'expliquer ce qu'ils ont pu voir. Enfin, dans la plupart des cas, les scientifiques doutent d'eux-mêmes et se posent des questions, confirmant leur honnêteté intellectuelle.
Voir également ces dossiers complémentaires: Les rentrées atmosphériques et météores/ Les Blurfos: "blurry UFO" ou "ufos flous"
Artifices et objets de fabrication Humaine
Les lanternes de type Thaïlandaise
Les lanternes thaïlandaises sont conçues sur le principe de la montgolfière, accessible à tous sans aucune compétence particulière. Le prix est modique, il existe plusieurs modèles de lanternes.
Les lanternes volantes sont traditionnellement lâchées dans le Nord de la Thaïlande durant le festival de la pleine lune (yee peng festival). Généralement, au moment de lâcher une lanterne, les Thaïlandais font un vœu, plus la lanterne s'envole haut et loin, plus le vœu aura de chances d'être exaucé. Actuellement le lâcher de lanternes est un véritable phénomène de mode au Royaume-Uni, Etats-Unis et Brésil.
Ces lanternes chinoises sont des lanternes de papier de riz qui peuvent être prises
Elles sont une cause de méprise de plus en plus fréquente et souvent confondues avec des OVNIs comme en témoignent les rapports d’observations et de nombreux articles qui apparaissent notamment dans la presse anglaise. Il existe quelques méprises en France ou ce phénomène devient maintenant à la mode lors de festivités (fêtes familiales ou privées) : Comme le 3 mai 2008 à l'île d'Yeu, dans les Deux-Sèvres en septembre 2008 pour les plus médiatisés. Le GEIPAN est déjà sur d'autres cas, concernant une vingtaine de cas à peu près semblables dans l'Ouest de la France.
Il est préférable que deux personnes participent au lancement, la première personne allume la lanterne pendant qu'une seconde la maintient en position verticale. Il est préférable d’utiliser des lanternes ignifuges. Quelques principes de précautions s’appliquent, en particulier : Vérifier que le vent ne dépasse pas 10km/h, ne pas lancer de lanternes à moins de 8km d’un aéroport ou d'un couloir d'atterrissage, vérifier la réglementation municipale et préfectorale relative au lancement des lanternes. Les consignes de sécurités sont strictes et affichées sur les sites qui vendent ce style de produit.La durée de vie d’une lanterne est très courte : Les lanternes volent entre 4 à 6 minutes et peuvent atteindre entre 400 et 600m sur plusieurs kilomètres selon les conditions atmosphériques. A la fin du vol, le combustible est entièrement consumé, la flamme s'éteint et la lanterne retombe au sol lentement. Elles sont généralement de couleur rouge-orangée, se déplacent en petit groupe le plus souvent dans une même direction sans changement de vitesse ou de direction brusque. Elles sont lâchées de préférence le week-end, en période de fêtes et par beau temps en principe (ni pluie, ni vent)
Photographies pour éviter les méprises:
http://francesurveillance.xooit.com/t2325-Lanterne-type-Thailandaise-et-meprise-OVNI.htm
Méprises Aéronautiques
La nuit, les avions sont quelques fois pris pour des Ovnis, la plupart des cas sont dûs aux feux de position. Si vous êtes confronté a un phénomène qui clignote il alors faut impérativement se renseigner sur la proximité d'un aéroport. Voici un petit résumé des feux et des phares présents sur un avion.
Feux de navigation: Ils sont utilisés lors des voyages de nuit ou par mauvais temps, ces feux sont positionnés de façon précise sur un appareil, Feu rouge sur l'aile gauche, feu vert sur l'aile droite, et feu blanc sur le train arrière de l'avion. Ces trois feux là pulsent par intermittence, et ce sont ces feux la que l'on peut le plus confondre avec un Ovni, car en fonction de l'angle de vue, on ne peut voir par exemple que le feu rouge pulser, et si le bruit de l'avion ne se fait pas entendre, on peut le confondre avec un Ovni.
Feux rotatifs à éclats: Ces feux la sont généralement utilisés sur les ravitailleurs, ils sont blancs et clignotent, ceci permet (pour les ravitailleurs) d'entamer des procédures de ravitaillement sans utiliser la radio.
Feux à éclat: Ce type de feu de couleur blanche et clignotant (sans tourner), est utilisé sur certains types d'avions(ravitailleurs et certains avions de ligne), ces feux permettent, comme le précédent de gérer des manœuvres de ravitaillement sans utiliser de radio.
Feux anti-collision: Ils sont de couleur rouge et clignotent, ils permettent, comme leur nom l'indique d'éviter les collisions, car ils permettent de bien voir l'avion en vol, et sont utilisés lors de son démarrage avant un décollage. Ces feux sont utilisés aussi lors des ravitaillements dans les airs.
Phares de route, ou phares de roulage: Ils permettent d'éclairer le sol avant que les avions décollent de nuit.
Phares d'atterrissage: Un autre type de phare pouvant être considéré comme une Ovni, ils sont utilisé sur un avion (positionnés sur l'avant des ailes) avant un atterissage, ces phares sont relativement puissants et peuvent amener à une confusion.
Phare d'ailes: Ils sont incrustés au fuselage de l'avion, ils éclairent les bords d'attaque (endroit qui entre en premier en contact avec l'air, soit le Nez) et les entrées d'air des moteurs ou les hélices, pour contrôler visuellement la formation de givre ou de glace.
A l'exception des feux que je viens de citer, aucun autres phares ni feux ne peuvent (doivent) être rajoutés! Si vous voyez un point lumineux dans le ciel ne ressemblant pas aux précédent alors il peut s'agir soit d'un satellite soit d'un Ovni.
Les feux de position / phares des avions :
Chaque avion (Airbus, Boeing, ...) dispose de feux pour voler la nuit, de façon à ce que les autres pilotes puissent déterminer dans quelle direction vole l'avion qui apparaît à l'horizon.
Un feu vert est positionné sur l'aile droite, tandis que l'aile gauche dispose d'un feu rouge.
A l'arrière se trouve un feu blanc. Ces feux étant clignotants et donc visibles par intermittences, il n'est pas rare de confondre un avion avec un OVNI.
Quelques avions filmés de nuit en approche final sur Rennes vers minuit secteur de Domploup:
Le bruit :
Le point commun entre les témoignages d'observation d'OVNI est l'absence totale de bruit. Dans le cas d'un avion, s'il se trouve loin, et suivant sa vitesse, il est possible de ne pas remarquer directement le bruit de ses moteurs. N'oublions pas que la vitesse de propagation des ondes sonores est également limitée (en moyenne, 330 mètres/seconde).
En tenant compte de la vitesse de déplacement de l'avion, de sa distance par rapport à vous et de l'altitude à laquelle il évolue, plusieurs secondes seront généralement nécessaires avant de percevoir le moindre bruit.
Pour l'identifier clairement, n'oubliez pas que le son "suit" l'objet qui l'émet. Servez-vous de vos oreilles pour déterminer si le bruit semble "suivre " la trajectoire de l'objet, ou pas.
Conditions particulières:
Certaines formes d'avions peuvent produire des méprises quand ils sont vues dans des conditions particulières.
"Filmé à Fouesnant en juillet 2001: Apres quelques minutes ce qui ressemblait a un ovni été un avion décollant d'un petit aérodrome à coté de Scaer moins de 20 kilométres. Dommage moi qui pensait avoir un scoop, tournage Digital-8 Sony zoom 20x + doubleur de focale sony bref 40 x optique de quoi voir loin."
Déplacements:
Les OVNI sont également capables de prouesses aéronautiques impossibles pour les avions et hélicoptères traditionnels (et selon de nombreux physiciens et militaires, inaccessibles aux prototypes top secret de pointe également).
Donc, un OVNI sera tout à fait capable de rester en stationnement pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures. Il se peut également qu'il effectue une accélération fulgurante (passer d'un état stationnaire à plusieurs dizaines de Mach en moins d'une seconde, vitesse instantanée, sans accélération). Ils peuvent, en plus de cela, réaliser des virages impossibles pour des appareils civils et/ou militaires : virages à 90°, demi-tour, zigzag, mouvement circulaire, ...
Ai-je vu un satellite artificiel ? (Présentation de Jean Curmonix)
Nombreux sont les cas d’observation d’une lumière nocturne traversant tout ou partie de la voûte céleste d’un observateur. Celui-ci se pose alors la question de savoir si cette lumière avait pour origine un satellite artificiel ?
En effet alors que l’observateur est plongé dans la nuit, un satellite artificiel, s’il n’est pas dans le cône d’ombre de la Terre, est éclairé par le Soleil et réfléchit cette lumière qui sera visible depuis le sol :
A l’œil nu, dans l’ambiance d’une agglomération dotée d’un éclairage public, il est possible d’observer des objets ayant une magnitude lumineuse apparente inférieure ou égale à 3.5
(La magnitude apparente du Soleil est de -26.73, celle de la Pleine Lune de -12.6, celle de Vénus au maximum de -4.4, celle des étoiles les plus faibles visibles à l'œil nu en rase campagne de 6, celle des objets les plus faibles visibles par le télescope spatial Hubble de 30
>>> Nous constatons que plus la magnitude lumineuse apparente d’un objet est élevée et moins cet objet est lumineux.)
Un excellent site, Heavens-Above , mais hélas en anglais pour ceux qui ne connaissent pas cette langue, permet au grand public d’effectuer un recherche sur les satellites observables.
Nous allons prendre un exemple dont on pourra s’inspirer pour d’autres recherches.
Exemple :
Depuis la région de Lyon, le vendredi soir 10 juillet 2009 aux alentours de 22h42, j’ai vu une lumière intense traverser le ciel du Sud-Ouest vers le Nord-Est.
Cela peut-il correspondre au passage d’un satellite artificiel, et, si oui, lequel ?
- 1) Je me connecte au site Heavens-Above en cliquant sur le lien suivant :
- 2) Cette page apparaît alors à mon écran, sur laquelle, afin de sélectionner mon lieu d’observation (Lyon), je clique sur " from database " comme indiqué :
- 3) La page suivante s’affiche sur laquelle je sélectionne mon pays, " France ", comme indiqué :
- 4) Sur la page qui apparaît, écrire avec le clavier Lyon dans la petite fenêtre puis cliquer sur le bouton " Submit " comme indiqué :
- 5) Sur la nouvelle page qui s’affiche, cliquer sur " Lyon " comme indiqué :
- 6) Heavens-Above est maintenant configuré pour la ville de Lyon.
Sauvegarder le lien obtenu http://www.heavens-above.com/?Loc=Lyon&Lat=45.750&Lng=4.850&Alt=173&TZ=CET et le classer en favori serait judicieux pour le lyonnais de cet exemple !
Cliquer alors sur " 3.5 ", comme indiqué, afin d’avoir accès à la liste des satellites d’une magnitude lumineuse apparente observable dans l’ambiance d’une agglomération dotée d’un éclairage public tel qu’à Lyon (Nota : pour un petit village à la campagne, nous aurions pu cliquer sur " 4.5 ") :
- 7) Nous obtenons ce tableau qui indique les satellites d’une magnitude apparente inférieure ou égale à 3.5 qui passeront dans le ciel lyonnais pour la soirée à venir du samedi 11 juillet 2009 (jusqu’à 1h du matin dimanche 12 juillet 2009).
Mais ce qui nous intéresse dans cet exemple est d’avoir le tableau pour la soirée précédente, la soirée du vendredi 10 juillet 2009 >>> cliquer sur " Prev. PM " (Prev. = Previous qui en anglais signifie précédent) :
- 8) Nous obtenons le tableau recherché, avec les satellites d’une magnitude inférieure ou égale à 3.5 qui sont passés dans le ciel lyonnais la soirée du vendredi 10 juillet 2009 et jusqu’à 1h du matin samedi 11 juillet 2009 :
Nous constatons que ISS correspond à l’observation de l’exemple, très lumineuse avec une magnitude apparente de -2.8, et pour obtenir la trajectoire de ce passage sur la voûte céleste de Lyon, ainsi que quelques détails sur cette trajectoire, il suffit de cliquer sur " 22:42:17 " qui est l’horaire de passage à l’angle d’altitude maximal, comme indiqué.
- 9) Voici la carte céleste obtenue :
Nota : Attention, lorsque l’on consulte une carte céleste il faut l’imaginer au-dessus de soi >>> imaginez en regardant l’image ci-dessus que votre écran de PC est accroché au plafond, dirigé vers le sol, et correctement orienté par rapport aux quatre points cardinaux.
Sur cette page il faut cliquer en haut et à gauche sur " Click here ", comme indiqué, pour obtenir la carte avec projection au sol de la trajectoire de ce passage avec la localisation de Lyon :
- 10) Carte avec projection au sol de la trajectoire de ce passage d’ISS avec la localisation de Lyon :
Série de vidéos >Voici plusieurs liens utiles qu'on utilise pour éviter les confusions:
Pour les constellations en temps réel
Logiciel Stellarium :http://www.stellarium.org/wiki/index.php/Accueil
Pour les satellites en temps réel.
Logiciel orbitron : http://www.interstars.net/index.php?logiciel=Orbitron
Pour les avions équipés des nouveaux transpondeurs en temps réel. Le liens du radar de Monsieur Duval, un grand merci à lui : http://www.radarvirtuel.com/
Méprises astronomiques et météorologiques
En astronomie ce sont principalement les planètes Vénus, Jupiter; Mars et Saturne qui provoquent des surprises à l'observateur. Mais les phénomènes comme les conjonctions accentuent encore ces mésaventures. La Lune et le Soleil conjugués avec des conditions météorologiques comme les nuages ou les cristaux de glaces en suspension dans l'air sont générateurs de phénomènes insolites. Les étoiles filantes et plus particulièrement les météores sont également sujets à méprises, plus rarement les comètes. Dans certaines conditions particulières, il arrive que le scintillement d'une étoile prenne des proportions extraordinaires : on décrit ainsi des "étoiles qui dansent". Les perturbations des hautes couches de l'atmosphère sont responsables de ces phénomènes.
Les Altocumulus lenticularis
Un altocumulus lenticularis ou nuage lenticulaire est un type d'altocumulus stationnaire en forme de profil d'aile d'avion qui se forme sous le vent des montagnes, signant la présence d'un ressaut ou onde.
En réalité, il se forme en permanence du côté du vent et se dissout de l'autre côté, réalisant un nuage stationnaire contrastant avec un vent fort. Il se trouve souvent en empilements de plusieurs exemplaires formant une pile d'assiettes. Il est apprécié des vélivoles car il montre la présence d'une ascendance stable et puissante. Il est parfois cité par les sceptiques comme un candidat possible à l'origine de certains témoignages sur les ovnis mais en réalité peu d'observations font référence à ces nuages. Cependant il est toujours intéressant de savoir ce que c'est.
Vidéo:
Série de photographies:
Photo d'un Nuage lenticulaire pris depuis le TGV Paris Montpellier (Vallée du Rhone). Cliché pris par Michel Guilmain avec l'aide précieuse de Guy Lavie qui a su prêter son appareil au bon moment.
La Micro-mobilité oculaire créant un phénomène d’illusion (Jean Curmonix)
« ces étoiles qui bougeaient ».
Or il existe un phénomène d’illusion visuelle peu connu qui nous fait croire voir les étoiles bouger !
Il s’agit de micro-mobilité oculaire, appelée micro-nystagmus, créant un phénomène d’illusion perceptive assez subtil.
La rétine comporte deux types de cellules réceptrices, les cônes et les bâtonnets :
- les cônes, au nombre d’environ 7 millions, servent à la vision diurne (donc lorsqu’il fait jour) et à la discrimination des couleurs. Ils réagissent aussi 4 fois plus vite. Il existe 3 types de cônes (rouge, vert, bleu) servant à décomposer la lumière en couleurs.
- les bâtonnets, au nombre d’environ 125 millions, qui ne réagissent qu’à l’intensité lumineuse, servent à la vision nocturne (donc lorsqu’il fait nuit). Les bâtonnets sont environ 100 fois plus sensibles à la lumière que les cônes.
Les bâtonnets se répartissent sur la majeure partie de la rétine.
Les cônes sont principalement concentrés dans une petite dépression, d’un diamètre d’environ 1 mm, appelée fovea qui se situe exactement dans l’axe optique de l’oeil. Cette zone, dont le centre est totalement dépourvu de bâtonnets, correspond à celle où l’acuité visuelle est la meilleure. Le cerveau reçoit plus d’informations de la fovea que de tout le reste de la rétine. En dehors de la fovea, la rétine renferme surtout des bâtonnets et c’est pour cette raison que la vision en provenance de cette région périphérique est moins précise et en "noir et blanc" (nuances de gris) la nuit.
Ainsi lorsque nous observons un objet avec attention, nous centrons naturellement l’image rétinienne sur la fovea où la richesse en cellules est la plus importante et l’acuité visuelle la meilleure.
Ceci expliqué, nous pouvons comprendre que les choses se compliquent lorsque la source de lumière est très faible, comme la nuit lorsque nous observons une étoile de faible luminosité.
Le cerveau ne sait plus très bien s’il doit utiliser la vision diurne (cônes de la fovea au centre de la rétine), ou bien la vision nocturne (bâtonnets à la périphérie de la fovea).
Dans sa stratégie de recherche de la meilleure image, l’oeil, par contractions inconscientes des muscles oculomoteurs, place alternativement l’image de l’étoile sur la fovea et à côté.
Quant au cerveau, il ne sait plus s’il doit sélectionner les images en provenance du centre de la rétine ou de sa périphérie. Le résultat est que nous voyons cette étoile de faible luminosité "bouger" d’un mouvement erratique. Ce phénomène d’illusion visuelle peu connu est à l’origine d’un certain nombre de méprises nocturnes souvent rapportées.
Vénus, la planète Ovni
traduction de Didier Jamet
La planète Vénus est souvent associée à un objet artificiel. En effet sa luminosité est de magnitude -4, c'est-à-dire extrêmement brillant. Quand on la fixe, on peut croire la voir bouger. Cependant, cette explication souvent avancée par les sceptiques est peu satisfaisante. En effet, il parait difficile voire impossible de confondre Vénus, même très brillante, avec un objet se déplaçant rapidement dans le ciel avec une trajectoire non uniforme, comme c'est souvent le cas lors des témoignages. La confusion réelle de Vénus avec un OVNI doit donc être anecdotique; cette explication est donc souvent donnée à tort, pour clore le débat ou décrédibiliser les témoins (technique du debunking).
December 2, 2008— Venus la lune et Jupiter
Vénus est parfois si brillante que beaucoup de gens peu habitués à l’observation du ciel peuvent la prendre pour un ovni. Et cette semaine justement, elle atteint son éclat maximal.
Imaginez. Vous êtes en voiture le long d’une route de campagne, tandis que vous cherchez un raccourci. Le ciel est dégagé, les étoiles scintillent. Par la vitre latérale, vous voyez défiler les silhouettes des arbres qui bordent la route, faiblement éclairés par la Lune. Et soudain, là, une lumière ! Un faisceau lumineux teinté de bleu perce entre les arbres ! Encore ! Et ça continue ! Pas de doute, cette chose est en train de vous suivre ! Pas de panique. Il s’agit juste de Vénus, la deuxième planète en partant du Soleil.
Vénus est la plus brillante de toutes les planètes. En comparaison, Sirius, la plus étincelante des étoiles du ciel nocturne, fait bien pale figure.
Au coucher du soleil, Vénus est en ce moment le premier point lumineux fixe à se matérialiser au-dessus de l’horizon ouest, d’où son intense luminosité peut effectivement percer un rideau d’arbres au point de vous faire croire à un débarquement extraterrestre. C’est pourquoi, lorsque Vénus atteint son éclat maximal, les services de secours reçoivent tant d’appels de gens pensant sincèrement avoir affaire à un phénomène insolite.
C’est justement le cas ou Vénus atteint la magnitude –4,5. La magnitude est la mesure de l’éclat des astres. C’est une échelle de valeur qui présente la particularité d’être inversée :moins le chiffre de magnitude est élevé, voire négatif, plus l’astre considéré est brillant.
Vénus est dés fois 8 fois plus brillante que Jupiter, qui elle n’atteint que la magnitude –2,3, et 23 fois plus brillante que Sirius (-1,1), déjà évoquée. Quant à Mars, elle est par moment 275 fois moins éclatante…(1,6).
En fait, Vénus est si brillante qu’elle parvient à projeter de faibles ombres. Seuls la Lune et le Soleil sont plus brillants.
Mais pourquoi Vénus est-elle si brillante ? C’est une planète recouverte de nuages, à peine plus petite que la Terre, et ses nuages réfléchissent à peu près l’intégralité de la lumière solaire qui les frappe. Et ces reflets auront cette semaine une intensité toute particulière du fait de la proximité de Vénus et de la Terre : nous n’en sommes séparés que de 72 millions de kilomètres seulement. Un saut de puce à l’échelle du système solaire.
Les nuages de Vénus nous masquent sa surface. Même les plus puissants télescopes sur Terre sont incapables de discerner ce qui se trouve en dessous. Cependant, si vous avec un télescope ou des jumelles, prenez quand même la peine de regarder Vénus cette semaine, elle a quelque chose à vous montrer : Elle ressemble à une grosse banane grise.
Vénus photographiée le 19 février 2004 à 18:12 à Søllested (Lolland) [2]
En effet, tout comme la Lune, Vénus présente des phases. Elle peut être pleine, gibbeuse, en forme de quartier ou de croissant. Ces phases se produisent exactement pour les mêmes raisons que pour la Lune : c’est une question de géométrie. Un côté de Vénus est éclairé par le Soleil (il y fait " jour "), l’autre non (et c’est la " nuit "). Lors de son orbite autour du soleil, Vénus vue depuis la Terre nous présente successivement l’un puis l’autre côté, avec toutes les phases intermédiaires. À l’heure actuelle, Vénus nous présente essentiellement sa face non éclairée. Nous ne pouvons donc voir qu’une petite partie de la face éclairée, d’où le croissant.
Exemples de signalements d'ovnis générés par Vénus
Ces ovnis ont été choisis, parmi une cinquantaine d’autres de même nature. Ils sont représentatifs des méprises avec Vénus. Toutefois il peut arriver que les témoignages deviennent plus complexes et moins évidents à identifier. Ceux-ci ne peuvent être développés ici parce qu’expliquer est toujours plus long que narrer un pseudomystère.
Mais voici quelques exemples que vous pourrez rencontrer et qui leurrent bien des ufophiles : photo de
Vénus agrandie au maximum qui la rend méconnaissable (photo) ; Vénus prise pour un véhicule avec un seul
phare qui éclaire le sol, qui fonce vers les témoins, s’en approche à 80 m ; vidéo de Venus agrandie au pixel et
rendue méconnaissable au point de la faire passer pour un engin E.T mouvant (photo) ; rapport de pilote suivi
par un ovni ou qui le voit fixe puis filer ensuite très rapidement, le tout associé, sans lien causal évident, à une
perturbation du compas de l’appareil, ...
Les indices
Une durée souvent astronomique
Le premier indice d’une méprise avec un astre est la durée. Pour les cas présentés, elle va de 40 à 150 minutes.
Plus elle est longue, plus la méprise astronomique devient probable. Il arrive pourtant que des témoins observent
un coucher de Vénus (ou d’une autre planète lumineuse comme Jupiter ou Mars) durant moins de quelques
minutes ; il faut donc se méfier de l’exception qui confirme la règle. C’est pourquoi il est indispensable de
vérifier systématiquement tous les astres présents dans le ciel, quel que soit le cas et son contenu. Et ceci qu’il
fasse nuit ou même jour puisque notre « étoile du berger » est la planète la plus brillante du ciel. A sa plus forte
intensité, Vénus est visible même au lever du soleil puis, au fur et à mesure que ce dernier s’élève, elle
s’estompe, noyée dans la clarté du jour. Elle peut alors toutefois être encore observée à l’oeil nu (et mieux encore avec un télescope) si l’on cherche au bon endroit du ciel.
Le deuxième indice très probant de la nature astronomique de ces ovnis est leur récurrence
Du petit point trés lumineux au gros disque spongieux
Observée au télescope comme aux jumelles, Vénus présente une surface brumeuse sans détails à cause de son
atmosphère épaisse et réflectrice. Mais dans de tels moments d’excitations, il est fréquent d’oublier ce que
beaucoup trop de gens oublient déjà de faire dans des circonstances nocturnes normales : régler l’optique à leur vue. Certaines jumelles ne possèdent d’ailleurs pas de réglage d’oculaire ou n’en possèdent que pour un seul oeil.
Dès lors toute personne qui n’a pas veillé à ce réglage (après quelqu’un d’autre notamment) risque de voir Vénus défocalisée, anormalement agrandie et déformée. Elle se présentera alors sous la forme d’une tache lumineuse plus ou moins grosse avec un réseau brillant, souvent décrit comme « en vitrail, en nid d’abeille, écailleux, spongieux, en peau d’orange ». Ce réseau est illusoire : c’est en fait notre fond d’oeil et les vaisseaux qui le parsèment que nous voyons mais pas la structure d’un vaisseau spatial (Voir article « vision entoptique » dans ce numéro). Il est courant que le témoin mémorise la taille apparente vue dans les jumelles et qu’il grossisse donc illusoirement ce qui n’était, vu à l’oeil, qu’un point très lumineux (voir exemple plus bas).
Du mouvement lent à l'agitation rapide aléatoire
Fréquemment les témoins disent que l’objet est fixe ou se meut lentement, soit en descente (coucher de l’astre)
ou en montée (lever de l’astre), s’ils ont un repère visuel fixe et ne bougent pas eux-mêmes. Pourtant
l’impression de mouvements circulaires (cas A) ou brownien désordonné est aussi souvent relatée. Dans le cas
D/, le capitaine voit d’un oeil Vénus défocalisée et son autre oeil voit Vénus, ponctuelle et normalement grossie,
s’agiter tout simplement à cause de l’absence d’appui. Les micro-mouvements du bras qui essaie de centrer
l’objet expliquent aisément ces mouvements rapides, amplifiés par le grossissement des jumelles. Le cerveau
superpose alors les deux images pour n’en faire qu’une seule qui prend un aspect mystérieux pour l’observateur, comme pour le lecteur !
Des faisceaux lumineux aux antennes
Quelques méprises avec Vénus font état d’appendices lumineux divers, supérieurs et/ou inférieurs. Cet effet est
causé par la présence d’une vitre ou verre devant l’oeil du témoin. Un motocycliste avec une visière plastique, un
témoin avec ses lunettes de vue, un automobiliste dans sa voiture pourront donc relater avoir observé ces détails qui pourront paraître insolites en première lecture.
Exceptionnellement, à cause d’un voile de nuages fins, Vénus se pare d’un superbe halo circulaire lumineux ou
donne naissance un pilier lumineux vertical qui pourra être mal interprété par l’observateur néophyte. (Photo)
De la coloration verte et rouge au clignotant qui change de couleur
Les planètes se reconnaissent dans le ciel grâce à leur taille angulaire plus importante que les étoiles mais aussi
parce qu’elles ne scintillent pas. Pourtant si Vénus est basse sur l’horizon, ses rayons lumineux pénètrent
l’atmosphère terrestre sous un angle tel qu’ils la traversent sur plus grande distance que lorsqu’elle est plus haute dans le ciel. Elle prend alors, comme un soleil levant ou couchant, une coloration plus jaune orange. Ses rayons lumineux se décomposent parfois comme dans un prisme au sein des gouttelettes et cristaux de glace des nuages, ce qui produit des irisations, un peu comme pour un arc-en-ciel. Des turbulences, des différences de densité et températures des diverses couches de l’atmosphère peuvent aussi influer sur sa coloration, légèrement sur sa taille angulaire apparente et lui donner un aspect granuleux en « peau d’orange » dans un instrument optique.
La plupart du temps, même si à l’oeil nu elle se présente sous la forme d’un point blanc jaune brillant, l’usage
d’un instrument, jumelles ou lunette télescopique, de qualité optique médiocre provoque la vision des couleurs
bleu vert et rouge orangé. Il s’agit d’aberrations chromatiques causées par les lentilles de l’oculaire et/ou de
l’objectif. Lorsque les divers effets suscités se combinent, les descriptions vont du « hochet d’enfant avec des
clignotants rouges autour » à « la cloche renversé posée sur une assiette qui émet trois faisceaux» comme à
Rozoy sur Serre le 3 mars 1996 vers 21h45.
Francine Cordier
4) La météorologie est principalement concernée comme facteur qui conjugué avec un autre objet provoque des observations insolites. Que ce soit le jeu du Soleil dans les nuages, les orages avec la foudre en boule, les nuages lenticulaires sculpés par des courants d'air. Mais aussi des reflets d'astres, comme le Soleil et la Lune, dans des cristaux de glace, provoquant une parhélie pour le Soleil et un parasélène pour la Lune.
5) Si les méprises ci-dessus ont principalement un thème précis, thèmes que nous retrouvons dans les diverses activités de notre association, bien d'autres effets peuvent égarer un témoin. Que ce soit des lumières et projecteurs placés dans des conditions particulières comme les projecteurs de discothèques, les Lunix pour éclairer une garden-partie, des globes d'éclairage placés dans l'herbe pour éclairer un chemin. Mais aussi d'autres phénomènes naturels comme les aurores boréales, un nuages de particules météoritiques, ou encore un insecte passant devant l'appareil photo au moment d'une prise de vue, des reflets sur un cable couvert de glace ou le reflet du Soleil sur une vitre au lointain.
En fin de compte, les causes sont innombrables et parfois, pour découvrir l'origine d'un phénomène, l'imagination doit être fertile, mais doit toujours rester objective.
Il bien évident qu'une personne avec un peu de bon sens et de connaissances ne se fera pas abuser par ce type de phénomène.
Sources:
http://www.spica.org/article-167.php
http://www.astrosurf.com/luxorion/ovni-priseencharge-scientifiques2.htm
http://www.ldi5.com/ovni/natconf.php
Il n'y a pas de honte à avoir si vous avez été victime d'une méprise, cela arrive très souvent. Tout le monde ne peut pas avoir toutes les compétences nécessaires pour identifier tel ou tel phénomène. Néanmoins, il importe de se renseigner et d'explorer toutes les hypothèses possibles. Le constat général que nous pouvons faire est que les témoins sont livrés à eux-mêmes. Si on ne leur donne pas les informations, les outils pour évaluer leur propre observation on s'expose à de nombreuses méprises et à des signalements injustifiés.
"Avant de crier à l'ovni attendez de voir si ce phénomène a effectivement des comportements non conventionnels. Si ce n'est pas le cas, mieux vaut s'abstenir de le signaler au Geipan qui se ferait alors un plaisir de grossir les stats des méprises. Si le phénomène est beaucoup trop éloigné, il sera difficilement identifiable et non exploitable scientifiquement donc sans grand intérêt."
Lors des cinquante dernières années, parmi les centaines de milliers de rapports sur les OVNI, les chercheurs qui se sont donnés la peine d'étudier le phénomène reconnaissent entre 5% et 30% de cas dits "résiduels".
Ces cas résiduels sont ceux pour lesquels il n'y a pas d'explication dans le cadre de nos connaissances actuelles. Il est donc de la plus haute importance pour la crédibilité du phénomène OVNI, que ce qu'il est convenu d'appeler le "résiduel" soit le plus important possible pour amener le plus grand nombre de scientifiques à considérer le phénomène comme digne d'intérêt, un nouveau champ d'investigation, et non plus comme de "simples fadaises pour amateurs de sensationnel".
Pour cela, il faudrait qu'un maximum d'observateurs soit avertis des phénomènes naturels, derrière lesquels se retranchent ceux qui continuent à faire l'autruche.
Tous les enquêteurs de terrain sont très sensibles à ce sujet, car prendre des vessies pour des lanternes ne peut être profitable à personne en dehors des "debunkers", les démystificateurs systématiques, qui se plaisent à mettre en avant les cas évidents de méprise pour discréditer le phénomène dans son ensemble .
Ce qui suit n'a aucune prétention d'exhaustivité, mais représente quelques exemples de confusions.
Les erreurs d'appréciation sont courantes lors de l'observation du ciel, voici les principales et communes méprises. N'oublions pas que statistiquement 75% des observations font l'objet de méprises. Plusieurs phénomènes peuvent se "liguer" et produire un OVNI : la réverbération d'une lumière brillante oscillant dans une atmosphère chaude peut provoquer un scintillement coloré, une lumière vive projetée dans votre dos sur de la brume ou du brouillard peut créer des silhouettes étranges et des faisceaux lumineux, etc.
Parmi les méprises habituelles citons pêle-mêle quelques grandes catégories de phénomènes:
- Les phénomènes aéronautiques telle que la confusion avec un ballon-sonde, un avion volant de face avec ses feux d'atterrissage ou avec ses feux de navigation, une silhouette d'avion inhabituelle, les effets lumineux provoqués par la flamme sortant de la tuyère de sortie d'un avion à réaction en “puissance militaire", la rentrée dans l'atmosphère d'engins spatiaux, les rubans métalliques antiradar ou des leurres, les essais scientifiques en haute altitude libérant des nuages de gaz colorés, des appareils de mesure (ballons en grappe, sonde météo) ou des avions téléguidés (drones), etc;
- Les phénomènes astronomiques tel que le lever ou le coucher d'une planète brillante (Vénus en particulier), d'une étoile, de la Lune, le déplacement d'un astre au cours de la nuit, une comète, un météore sporadique, un bolide voire une éclipse inattendue;
- Les phénomènes atmosphériques (météos) tels que les nuages lenticulaires ou noctiluscents (nacrés), la foudre en boule, les météores de plasma, le feu de Saint Elme, la couronne électrique par temps clair, les amorces de trombes d'eau (tornades, etc), un éclairage lointain (réverbère, véhicule ou astre) caché par des objets de l'avant-plan, des inversions de température au niveau du sol ou dans l'atmosphère accompagnées de phénomènes lumineux (aberration, réflexion) et de déplacements de masses d’air, la réverbération d'objets dans l'atmosphère, sur des nuages ou sur des bâtiments, les effets optiques liés à la chaleur (mirage, exhalaison) ou à la présence de cristaux de glace en suspension dans l'atmosphère (halos, parhélies, piliers), les tourbillons de poussière;
- Les phénomènes géomagnétiques tels que les aurores polaires, les phénomènes lumineux transitoires (jet de plasma, sprites, elfes, etc) ou les effets de "statique" lumineux;
- Les phénomènes géophysiques, tel que l'effet piézo-électrique (à démontrer) ou les feux follets;
- Les phénomènes artificiels ou naturels vus de nuit tels que les show lasers ou de puissants phares projetés sur les nuages bas, les lumières colorées des villes observées par avion à travers des nuages bas translucides, les torchères des stations pétrolières en mer, des oiseaux volant à contre-jour, les négatifs surimpressionnés à notre insu, flou ou abîmés[25], et enfin les distorsions engendrées par les problèmes de mise au point automatique des caméras ou des reflets dans les filtres objectifs.
Ceci dit, cette liste n'est pas exhaustive et même un nuage d'eau libéré par une cheminée de refroidissement d'une centrale nucléaire peut, dans une atmosphère calme et limpide, prendre une forme ovoïde et se déplacer lentement au gré des vents pendant quelques minutes, laissant planer un doute sur sa nature.
Il est évident qu'il faut comprendre ces méprises dans le sens où chaque phénomène touche certaines manifestions d'OVNI bien particulières. Pour identifier correctement un phénomène, ainsi que nous l’avons déjà dit, il faut effectuer un travail d'enquête minutieux sur le terrain et prendre en considération toutes les données disponibles, c'est-à-dire non seulement les témoignages, mais également les paramètres météos, astronomiques, astronautiques, etc. Vénus n'a jamais empêché un moteur de tourner
Si vous êtes un jour confronté à un tel événement, c'est votre expérience de l'observation, votre culture et votre sens critique face à la réalité qui pourront vous aider à faire la part des choses. Des spécialistes viendront ensuite expertiser la situation. A défaut de bénéficier de la science infuse, ne vous étonnez pas, comme tout le monde, de vous méprendre quelquefois en prenant des vessies pour des lanternes. Reconnaître que l'on se trompe est un signe d'intelligence.
Maintenant, il ne faut pas non plus concevoir de méthode "à la Condon", et tomber sur l'écueil consistant à utiliser ce genre de confusion comme une "recette" pouvant expliquer tous les phénomènes. La plupart des gens ont heureusement du bon sens, même s'il s'agit de méprises.
Ainsi, lorsque certains pilotes d'avions pensent que l'OVNI qu'ils voient est un reflet, ils s'en assurent en cherchant par exemple un angle de réflexion qui leur permet de s'en débarrasser, d'autres plongent en piqué pour s'assurer que la position relative de l'OVNI se modifie ou éteignent l'éclairage de leur cockpit pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de lumière parasite. Des photographes amateurs ont la précaution de signaler leur observation à des astronomes ou discutent avec des physiciens pour tenter d'expliquer ce qu'ils ont pu voir. Enfin, dans la plupart des cas, les scientifiques doutent d'eux-mêmes et se posent des questions, confirmant leur honnêteté intellectuelle.
Voir également ces dossiers complémentaires: Les rentrées atmosphériques et météores/ Les Blurfos: "blurry UFO" ou "ufos flous"
Artifices et objets de fabrication Humaine
Les lanternes de type Thaïlandaise
Les lanternes thaïlandaises sont conçues sur le principe de la montgolfière, accessible à tous sans aucune compétence particulière. Le prix est modique, il existe plusieurs modèles de lanternes.
Les lanternes volantes sont traditionnellement lâchées dans le Nord de la Thaïlande durant le festival de la pleine lune (yee peng festival). Généralement, au moment de lâcher une lanterne, les Thaïlandais font un vœu, plus la lanterne s'envole haut et loin, plus le vœu aura de chances d'être exaucé. Actuellement le lâcher de lanternes est un véritable phénomène de mode au Royaume-Uni, Etats-Unis et Brésil.
Ces lanternes chinoises sont des lanternes de papier de riz qui peuvent être prises
Elles sont une cause de méprise de plus en plus fréquente et souvent confondues avec des OVNIs comme en témoignent les rapports d’observations et de nombreux articles qui apparaissent notamment dans la presse anglaise. Il existe quelques méprises en France ou ce phénomène devient maintenant à la mode lors de festivités (fêtes familiales ou privées) : Comme le 3 mai 2008 à l'île d'Yeu, dans les Deux-Sèvres en septembre 2008 pour les plus médiatisés. Le GEIPAN est déjà sur d'autres cas, concernant une vingtaine de cas à peu près semblables dans l'Ouest de la France.
Il est préférable que deux personnes participent au lancement, la première personne allume la lanterne pendant qu'une seconde la maintient en position verticale. Il est préférable d’utiliser des lanternes ignifuges. Quelques principes de précautions s’appliquent, en particulier : Vérifier que le vent ne dépasse pas 10km/h, ne pas lancer de lanternes à moins de 8km d’un aéroport ou d'un couloir d'atterrissage, vérifier la réglementation municipale et préfectorale relative au lancement des lanternes. Les consignes de sécurités sont strictes et affichées sur les sites qui vendent ce style de produit.La durée de vie d’une lanterne est très courte : Les lanternes volent entre 4 à 6 minutes et peuvent atteindre entre 400 et 600m sur plusieurs kilomètres selon les conditions atmosphériques. A la fin du vol, le combustible est entièrement consumé, la flamme s'éteint et la lanterne retombe au sol lentement. Elles sont généralement de couleur rouge-orangée, se déplacent en petit groupe le plus souvent dans une même direction sans changement de vitesse ou de direction brusque. Elles sont lâchées de préférence le week-end, en période de fêtes et par beau temps en principe (ni pluie, ni vent)
Photographies pour éviter les méprises:
http://francesurveillance.xooit.com/t2325-Lanterne-type-Thailandaise-et-meprise-OVNI.htm
Méprises Aéronautiques
La nuit, les avions sont quelques fois pris pour des Ovnis, la plupart des cas sont dûs aux feux de position. Si vous êtes confronté a un phénomène qui clignote il alors faut impérativement se renseigner sur la proximité d'un aéroport. Voici un petit résumé des feux et des phares présents sur un avion.
Feux de navigation: Ils sont utilisés lors des voyages de nuit ou par mauvais temps, ces feux sont positionnés de façon précise sur un appareil, Feu rouge sur l'aile gauche, feu vert sur l'aile droite, et feu blanc sur le train arrière de l'avion. Ces trois feux là pulsent par intermittence, et ce sont ces feux la que l'on peut le plus confondre avec un Ovni, car en fonction de l'angle de vue, on ne peut voir par exemple que le feu rouge pulser, et si le bruit de l'avion ne se fait pas entendre, on peut le confondre avec un Ovni.
Feux rotatifs à éclats: Ces feux la sont généralement utilisés sur les ravitailleurs, ils sont blancs et clignotent, ceci permet (pour les ravitailleurs) d'entamer des procédures de ravitaillement sans utiliser la radio.
Feux à éclat: Ce type de feu de couleur blanche et clignotant (sans tourner), est utilisé sur certains types d'avions(ravitailleurs et certains avions de ligne), ces feux permettent, comme le précédent de gérer des manœuvres de ravitaillement sans utiliser de radio.
Feux anti-collision: Ils sont de couleur rouge et clignotent, ils permettent, comme leur nom l'indique d'éviter les collisions, car ils permettent de bien voir l'avion en vol, et sont utilisés lors de son démarrage avant un décollage. Ces feux sont utilisés aussi lors des ravitaillements dans les airs.
Phares de route, ou phares de roulage: Ils permettent d'éclairer le sol avant que les avions décollent de nuit.
Phares d'atterrissage: Un autre type de phare pouvant être considéré comme une Ovni, ils sont utilisé sur un avion (positionnés sur l'avant des ailes) avant un atterissage, ces phares sont relativement puissants et peuvent amener à une confusion.
Phare d'ailes: Ils sont incrustés au fuselage de l'avion, ils éclairent les bords d'attaque (endroit qui entre en premier en contact avec l'air, soit le Nez) et les entrées d'air des moteurs ou les hélices, pour contrôler visuellement la formation de givre ou de glace.
A l'exception des feux que je viens de citer, aucun autres phares ni feux ne peuvent (doivent) être rajoutés! Si vous voyez un point lumineux dans le ciel ne ressemblant pas aux précédent alors il peut s'agir soit d'un satellite soit d'un Ovni.
Les feux de position / phares des avions :
Chaque avion (Airbus, Boeing, ...) dispose de feux pour voler la nuit, de façon à ce que les autres pilotes puissent déterminer dans quelle direction vole l'avion qui apparaît à l'horizon.
Un feu vert est positionné sur l'aile droite, tandis que l'aile gauche dispose d'un feu rouge.
A l'arrière se trouve un feu blanc. Ces feux étant clignotants et donc visibles par intermittences, il n'est pas rare de confondre un avion avec un OVNI.
Quelques avions filmés de nuit en approche final sur Rennes vers minuit secteur de Domploup:
Le bruit :
Le point commun entre les témoignages d'observation d'OVNI est l'absence totale de bruit. Dans le cas d'un avion, s'il se trouve loin, et suivant sa vitesse, il est possible de ne pas remarquer directement le bruit de ses moteurs. N'oublions pas que la vitesse de propagation des ondes sonores est également limitée (en moyenne, 330 mètres/seconde).
En tenant compte de la vitesse de déplacement de l'avion, de sa distance par rapport à vous et de l'altitude à laquelle il évolue, plusieurs secondes seront généralement nécessaires avant de percevoir le moindre bruit.
Pour l'identifier clairement, n'oubliez pas que le son "suit" l'objet qui l'émet. Servez-vous de vos oreilles pour déterminer si le bruit semble "suivre " la trajectoire de l'objet, ou pas.
Conditions particulières:
Certaines formes d'avions peuvent produire des méprises quand ils sont vues dans des conditions particulières.
"Filmé à Fouesnant en juillet 2001: Apres quelques minutes ce qui ressemblait a un ovni été un avion décollant d'un petit aérodrome à coté de Scaer moins de 20 kilométres. Dommage moi qui pensait avoir un scoop, tournage Digital-8 Sony zoom 20x + doubleur de focale sony bref 40 x optique de quoi voir loin."
Déplacements:
Les OVNI sont également capables de prouesses aéronautiques impossibles pour les avions et hélicoptères traditionnels (et selon de nombreux physiciens et militaires, inaccessibles aux prototypes top secret de pointe également).
Donc, un OVNI sera tout à fait capable de rester en stationnement pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures. Il se peut également qu'il effectue une accélération fulgurante (passer d'un état stationnaire à plusieurs dizaines de Mach en moins d'une seconde, vitesse instantanée, sans accélération). Ils peuvent, en plus de cela, réaliser des virages impossibles pour des appareils civils et/ou militaires : virages à 90°, demi-tour, zigzag, mouvement circulaire, ...
Ai-je vu un satellite artificiel ? (Présentation de Jean Curmonix)
Nombreux sont les cas d’observation d’une lumière nocturne traversant tout ou partie de la voûte céleste d’un observateur. Celui-ci se pose alors la question de savoir si cette lumière avait pour origine un satellite artificiel ?
En effet alors que l’observateur est plongé dans la nuit, un satellite artificiel, s’il n’est pas dans le cône d’ombre de la Terre, est éclairé par le Soleil et réfléchit cette lumière qui sera visible depuis le sol :
A l’œil nu, dans l’ambiance d’une agglomération dotée d’un éclairage public, il est possible d’observer des objets ayant une magnitude lumineuse apparente inférieure ou égale à 3.5
(La magnitude apparente du Soleil est de -26.73, celle de la Pleine Lune de -12.6, celle de Vénus au maximum de -4.4, celle des étoiles les plus faibles visibles à l'œil nu en rase campagne de 6, celle des objets les plus faibles visibles par le télescope spatial Hubble de 30
>>> Nous constatons que plus la magnitude lumineuse apparente d’un objet est élevée et moins cet objet est lumineux.)
Un excellent site, Heavens-Above , mais hélas en anglais pour ceux qui ne connaissent pas cette langue, permet au grand public d’effectuer un recherche sur les satellites observables.
Nous allons prendre un exemple dont on pourra s’inspirer pour d’autres recherches.
Exemple :
Depuis la région de Lyon, le vendredi soir 10 juillet 2009 aux alentours de 22h42, j’ai vu une lumière intense traverser le ciel du Sud-Ouest vers le Nord-Est.
Cela peut-il correspondre au passage d’un satellite artificiel, et, si oui, lequel ?
- 1) Je me connecte au site Heavens-Above en cliquant sur le lien suivant :
- 2) Cette page apparaît alors à mon écran, sur laquelle, afin de sélectionner mon lieu d’observation (Lyon), je clique sur " from database " comme indiqué :
- 3) La page suivante s’affiche sur laquelle je sélectionne mon pays, " France ", comme indiqué :
- 4) Sur la page qui apparaît, écrire avec le clavier Lyon dans la petite fenêtre puis cliquer sur le bouton " Submit " comme indiqué :
- 5) Sur la nouvelle page qui s’affiche, cliquer sur " Lyon " comme indiqué :
- 6) Heavens-Above est maintenant configuré pour la ville de Lyon.
Sauvegarder le lien obtenu http://www.heavens-above.com/?Loc=Lyon&Lat=45.750&Lng=4.850&Alt=173&TZ=CET et le classer en favori serait judicieux pour le lyonnais de cet exemple !
Cliquer alors sur " 3.5 ", comme indiqué, afin d’avoir accès à la liste des satellites d’une magnitude lumineuse apparente observable dans l’ambiance d’une agglomération dotée d’un éclairage public tel qu’à Lyon (Nota : pour un petit village à la campagne, nous aurions pu cliquer sur " 4.5 ") :
- 7) Nous obtenons ce tableau qui indique les satellites d’une magnitude apparente inférieure ou égale à 3.5 qui passeront dans le ciel lyonnais pour la soirée à venir du samedi 11 juillet 2009 (jusqu’à 1h du matin dimanche 12 juillet 2009).
Mais ce qui nous intéresse dans cet exemple est d’avoir le tableau pour la soirée précédente, la soirée du vendredi 10 juillet 2009 >>> cliquer sur " Prev. PM " (Prev. = Previous qui en anglais signifie précédent) :
- 8) Nous obtenons le tableau recherché, avec les satellites d’une magnitude inférieure ou égale à 3.5 qui sont passés dans le ciel lyonnais la soirée du vendredi 10 juillet 2009 et jusqu’à 1h du matin samedi 11 juillet 2009 :
Nous constatons que ISS correspond à l’observation de l’exemple, très lumineuse avec une magnitude apparente de -2.8, et pour obtenir la trajectoire de ce passage sur la voûte céleste de Lyon, ainsi que quelques détails sur cette trajectoire, il suffit de cliquer sur " 22:42:17 " qui est l’horaire de passage à l’angle d’altitude maximal, comme indiqué.
- 9) Voici la carte céleste obtenue :
Nota : Attention, lorsque l’on consulte une carte céleste il faut l’imaginer au-dessus de soi >>> imaginez en regardant l’image ci-dessus que votre écran de PC est accroché au plafond, dirigé vers le sol, et correctement orienté par rapport aux quatre points cardinaux.
Sur cette page il faut cliquer en haut et à gauche sur " Click here ", comme indiqué, pour obtenir la carte avec projection au sol de la trajectoire de ce passage avec la localisation de Lyon :
- 10) Carte avec projection au sol de la trajectoire de ce passage d’ISS avec la localisation de Lyon :
Série de vidéos >Voici plusieurs liens utiles qu'on utilise pour éviter les confusions:
Pour les constellations en temps réel
Logiciel Stellarium :http://www.stellarium.org/wiki/index.php/Accueil
Pour les satellites en temps réel.
Logiciel orbitron : http://www.interstars.net/index.php?logiciel=Orbitron
Pour les avions équipés des nouveaux transpondeurs en temps réel. Le liens du radar de Monsieur Duval, un grand merci à lui : http://www.radarvirtuel.com/
Méprises astronomiques et météorologiques
En astronomie ce sont principalement les planètes Vénus, Jupiter; Mars et Saturne qui provoquent des surprises à l'observateur. Mais les phénomènes comme les conjonctions accentuent encore ces mésaventures. La Lune et le Soleil conjugués avec des conditions météorologiques comme les nuages ou les cristaux de glaces en suspension dans l'air sont générateurs de phénomènes insolites. Les étoiles filantes et plus particulièrement les météores sont également sujets à méprises, plus rarement les comètes. Dans certaines conditions particulières, il arrive que le scintillement d'une étoile prenne des proportions extraordinaires : on décrit ainsi des "étoiles qui dansent". Les perturbations des hautes couches de l'atmosphère sont responsables de ces phénomènes.
Les Altocumulus lenticularis
Un altocumulus lenticularis ou nuage lenticulaire est un type d'altocumulus stationnaire en forme de profil d'aile d'avion qui se forme sous le vent des montagnes, signant la présence d'un ressaut ou onde.
En réalité, il se forme en permanence du côté du vent et se dissout de l'autre côté, réalisant un nuage stationnaire contrastant avec un vent fort. Il se trouve souvent en empilements de plusieurs exemplaires formant une pile d'assiettes. Il est apprécié des vélivoles car il montre la présence d'une ascendance stable et puissante. Il est parfois cité par les sceptiques comme un candidat possible à l'origine de certains témoignages sur les ovnis mais en réalité peu d'observations font référence à ces nuages. Cependant il est toujours intéressant de savoir ce que c'est.
Vidéo:
Série de photographies:
Photo d'un Nuage lenticulaire pris depuis le TGV Paris Montpellier (Vallée du Rhone). Cliché pris par Michel Guilmain avec l'aide précieuse de Guy Lavie qui a su prêter son appareil au bon moment.
La Micro-mobilité oculaire créant un phénomène d’illusion (Jean Curmonix)
« ces étoiles qui bougeaient ».
Or il existe un phénomène d’illusion visuelle peu connu qui nous fait croire voir les étoiles bouger !
Il s’agit de micro-mobilité oculaire, appelée micro-nystagmus, créant un phénomène d’illusion perceptive assez subtil.
La rétine comporte deux types de cellules réceptrices, les cônes et les bâtonnets :
- les cônes, au nombre d’environ 7 millions, servent à la vision diurne (donc lorsqu’il fait jour) et à la discrimination des couleurs. Ils réagissent aussi 4 fois plus vite. Il existe 3 types de cônes (rouge, vert, bleu) servant à décomposer la lumière en couleurs.
- les bâtonnets, au nombre d’environ 125 millions, qui ne réagissent qu’à l’intensité lumineuse, servent à la vision nocturne (donc lorsqu’il fait nuit). Les bâtonnets sont environ 100 fois plus sensibles à la lumière que les cônes.
Les bâtonnets se répartissent sur la majeure partie de la rétine.
Les cônes sont principalement concentrés dans une petite dépression, d’un diamètre d’environ 1 mm, appelée fovea qui se situe exactement dans l’axe optique de l’oeil. Cette zone, dont le centre est totalement dépourvu de bâtonnets, correspond à celle où l’acuité visuelle est la meilleure. Le cerveau reçoit plus d’informations de la fovea que de tout le reste de la rétine. En dehors de la fovea, la rétine renferme surtout des bâtonnets et c’est pour cette raison que la vision en provenance de cette région périphérique est moins précise et en "noir et blanc" (nuances de gris) la nuit.
Ainsi lorsque nous observons un objet avec attention, nous centrons naturellement l’image rétinienne sur la fovea où la richesse en cellules est la plus importante et l’acuité visuelle la meilleure.
Ceci expliqué, nous pouvons comprendre que les choses se compliquent lorsque la source de lumière est très faible, comme la nuit lorsque nous observons une étoile de faible luminosité.
Le cerveau ne sait plus très bien s’il doit utiliser la vision diurne (cônes de la fovea au centre de la rétine), ou bien la vision nocturne (bâtonnets à la périphérie de la fovea).
Dans sa stratégie de recherche de la meilleure image, l’oeil, par contractions inconscientes des muscles oculomoteurs, place alternativement l’image de l’étoile sur la fovea et à côté.
Quant au cerveau, il ne sait plus s’il doit sélectionner les images en provenance du centre de la rétine ou de sa périphérie. Le résultat est que nous voyons cette étoile de faible luminosité "bouger" d’un mouvement erratique. Ce phénomène d’illusion visuelle peu connu est à l’origine d’un certain nombre de méprises nocturnes souvent rapportées.
Vénus, la planète Ovni
traduction de Didier Jamet
La planète Vénus est souvent associée à un objet artificiel. En effet sa luminosité est de magnitude -4, c'est-à-dire extrêmement brillant. Quand on la fixe, on peut croire la voir bouger. Cependant, cette explication souvent avancée par les sceptiques est peu satisfaisante. En effet, il parait difficile voire impossible de confondre Vénus, même très brillante, avec un objet se déplaçant rapidement dans le ciel avec une trajectoire non uniforme, comme c'est souvent le cas lors des témoignages. La confusion réelle de Vénus avec un OVNI doit donc être anecdotique; cette explication est donc souvent donnée à tort, pour clore le débat ou décrédibiliser les témoins (technique du debunking).
December 2, 2008— Venus la lune et Jupiter
Vénus est parfois si brillante que beaucoup de gens peu habitués à l’observation du ciel peuvent la prendre pour un ovni. Et cette semaine justement, elle atteint son éclat maximal.
Imaginez. Vous êtes en voiture le long d’une route de campagne, tandis que vous cherchez un raccourci. Le ciel est dégagé, les étoiles scintillent. Par la vitre latérale, vous voyez défiler les silhouettes des arbres qui bordent la route, faiblement éclairés par la Lune. Et soudain, là, une lumière ! Un faisceau lumineux teinté de bleu perce entre les arbres ! Encore ! Et ça continue ! Pas de doute, cette chose est en train de vous suivre ! Pas de panique. Il s’agit juste de Vénus, la deuxième planète en partant du Soleil.
Vénus est la plus brillante de toutes les planètes. En comparaison, Sirius, la plus étincelante des étoiles du ciel nocturne, fait bien pale figure.
Au coucher du soleil, Vénus est en ce moment le premier point lumineux fixe à se matérialiser au-dessus de l’horizon ouest, d’où son intense luminosité peut effectivement percer un rideau d’arbres au point de vous faire croire à un débarquement extraterrestre. C’est pourquoi, lorsque Vénus atteint son éclat maximal, les services de secours reçoivent tant d’appels de gens pensant sincèrement avoir affaire à un phénomène insolite.
C’est justement le cas ou Vénus atteint la magnitude –4,5. La magnitude est la mesure de l’éclat des astres. C’est une échelle de valeur qui présente la particularité d’être inversée :moins le chiffre de magnitude est élevé, voire négatif, plus l’astre considéré est brillant.
Vénus est dés fois 8 fois plus brillante que Jupiter, qui elle n’atteint que la magnitude –2,3, et 23 fois plus brillante que Sirius (-1,1), déjà évoquée. Quant à Mars, elle est par moment 275 fois moins éclatante…(1,6).
En fait, Vénus est si brillante qu’elle parvient à projeter de faibles ombres. Seuls la Lune et le Soleil sont plus brillants.
Mais pourquoi Vénus est-elle si brillante ? C’est une planète recouverte de nuages, à peine plus petite que la Terre, et ses nuages réfléchissent à peu près l’intégralité de la lumière solaire qui les frappe. Et ces reflets auront cette semaine une intensité toute particulière du fait de la proximité de Vénus et de la Terre : nous n’en sommes séparés que de 72 millions de kilomètres seulement. Un saut de puce à l’échelle du système solaire.
Les nuages de Vénus nous masquent sa surface. Même les plus puissants télescopes sur Terre sont incapables de discerner ce qui se trouve en dessous. Cependant, si vous avec un télescope ou des jumelles, prenez quand même la peine de regarder Vénus cette semaine, elle a quelque chose à vous montrer : Elle ressemble à une grosse banane grise.
Vénus photographiée le 19 février 2004 à 18:12 à Søllested (Lolland) [2]
En effet, tout comme la Lune, Vénus présente des phases. Elle peut être pleine, gibbeuse, en forme de quartier ou de croissant. Ces phases se produisent exactement pour les mêmes raisons que pour la Lune : c’est une question de géométrie. Un côté de Vénus est éclairé par le Soleil (il y fait " jour "), l’autre non (et c’est la " nuit "). Lors de son orbite autour du soleil, Vénus vue depuis la Terre nous présente successivement l’un puis l’autre côté, avec toutes les phases intermédiaires. À l’heure actuelle, Vénus nous présente essentiellement sa face non éclairée. Nous ne pouvons donc voir qu’une petite partie de la face éclairée, d’où le croissant.
Exemples de signalements d'ovnis générés par Vénus
- Wisconsin en mai 1953
- Oise le 5 janvier 1980
- Bernaville le 16 janvier 1980
- Blain le 27 janvier 1980
- Le Croisic du 10 au 16 février 1980
- Thillot le 15 février 1980
- Marchaux le 17 février 1980
- Châteaudun le 18 février 1980
- Corte le 3 mars 1980
- Saint Porchairele 3 mars 1980
- Fontevraud l'Abbaye le 24 mars 1980
- Boussy-Saint Antoine les 23 et 25 août 1980
- Saint Ismier le 12 septembre 1980
- Couernon à partir du 30 octobre 1980
- Aunay-sur-Odon le 13 avril 1983
- Fontainebleau les 14 et 15 juillet 1983
- Montpellier en mars 1985
Ces ovnis ont été choisis, parmi une cinquantaine d’autres de même nature. Ils sont représentatifs des méprises avec Vénus. Toutefois il peut arriver que les témoignages deviennent plus complexes et moins évidents à identifier. Ceux-ci ne peuvent être développés ici parce qu’expliquer est toujours plus long que narrer un pseudomystère.
Mais voici quelques exemples que vous pourrez rencontrer et qui leurrent bien des ufophiles : photo de
Vénus agrandie au maximum qui la rend méconnaissable (photo) ; Vénus prise pour un véhicule avec un seul
phare qui éclaire le sol, qui fonce vers les témoins, s’en approche à 80 m ; vidéo de Venus agrandie au pixel et
rendue méconnaissable au point de la faire passer pour un engin E.T mouvant (photo) ; rapport de pilote suivi
par un ovni ou qui le voit fixe puis filer ensuite très rapidement, le tout associé, sans lien causal évident, à une
perturbation du compas de l’appareil, ...
Les indices
Une durée souvent astronomique
Le premier indice d’une méprise avec un astre est la durée. Pour les cas présentés, elle va de 40 à 150 minutes.
Plus elle est longue, plus la méprise astronomique devient probable. Il arrive pourtant que des témoins observent
un coucher de Vénus (ou d’une autre planète lumineuse comme Jupiter ou Mars) durant moins de quelques
minutes ; il faut donc se méfier de l’exception qui confirme la règle. C’est pourquoi il est indispensable de
vérifier systématiquement tous les astres présents dans le ciel, quel que soit le cas et son contenu. Et ceci qu’il
fasse nuit ou même jour puisque notre « étoile du berger » est la planète la plus brillante du ciel. A sa plus forte
intensité, Vénus est visible même au lever du soleil puis, au fur et à mesure que ce dernier s’élève, elle
s’estompe, noyée dans la clarté du jour. Elle peut alors toutefois être encore observée à l’oeil nu (et mieux encore avec un télescope) si l’on cherche au bon endroit du ciel.
Le deuxième indice très probant de la nature astronomique de ces ovnis est leur récurrence
Du petit point trés lumineux au gros disque spongieux
Observée au télescope comme aux jumelles, Vénus présente une surface brumeuse sans détails à cause de son
atmosphère épaisse et réflectrice. Mais dans de tels moments d’excitations, il est fréquent d’oublier ce que
beaucoup trop de gens oublient déjà de faire dans des circonstances nocturnes normales : régler l’optique à leur vue. Certaines jumelles ne possèdent d’ailleurs pas de réglage d’oculaire ou n’en possèdent que pour un seul oeil.
Dès lors toute personne qui n’a pas veillé à ce réglage (après quelqu’un d’autre notamment) risque de voir Vénus défocalisée, anormalement agrandie et déformée. Elle se présentera alors sous la forme d’une tache lumineuse plus ou moins grosse avec un réseau brillant, souvent décrit comme « en vitrail, en nid d’abeille, écailleux, spongieux, en peau d’orange ». Ce réseau est illusoire : c’est en fait notre fond d’oeil et les vaisseaux qui le parsèment que nous voyons mais pas la structure d’un vaisseau spatial (Voir article « vision entoptique » dans ce numéro). Il est courant que le témoin mémorise la taille apparente vue dans les jumelles et qu’il grossisse donc illusoirement ce qui n’était, vu à l’oeil, qu’un point très lumineux (voir exemple plus bas).
Du mouvement lent à l'agitation rapide aléatoire
Fréquemment les témoins disent que l’objet est fixe ou se meut lentement, soit en descente (coucher de l’astre)
ou en montée (lever de l’astre), s’ils ont un repère visuel fixe et ne bougent pas eux-mêmes. Pourtant
l’impression de mouvements circulaires (cas A) ou brownien désordonné est aussi souvent relatée. Dans le cas
D/, le capitaine voit d’un oeil Vénus défocalisée et son autre oeil voit Vénus, ponctuelle et normalement grossie,
s’agiter tout simplement à cause de l’absence d’appui. Les micro-mouvements du bras qui essaie de centrer
l’objet expliquent aisément ces mouvements rapides, amplifiés par le grossissement des jumelles. Le cerveau
superpose alors les deux images pour n’en faire qu’une seule qui prend un aspect mystérieux pour l’observateur, comme pour le lecteur !
Des faisceaux lumineux aux antennes
Quelques méprises avec Vénus font état d’appendices lumineux divers, supérieurs et/ou inférieurs. Cet effet est
causé par la présence d’une vitre ou verre devant l’oeil du témoin. Un motocycliste avec une visière plastique, un
témoin avec ses lunettes de vue, un automobiliste dans sa voiture pourront donc relater avoir observé ces détails qui pourront paraître insolites en première lecture.
Exceptionnellement, à cause d’un voile de nuages fins, Vénus se pare d’un superbe halo circulaire lumineux ou
donne naissance un pilier lumineux vertical qui pourra être mal interprété par l’observateur néophyte. (Photo)
De la coloration verte et rouge au clignotant qui change de couleur
Les planètes se reconnaissent dans le ciel grâce à leur taille angulaire plus importante que les étoiles mais aussi
parce qu’elles ne scintillent pas. Pourtant si Vénus est basse sur l’horizon, ses rayons lumineux pénètrent
l’atmosphère terrestre sous un angle tel qu’ils la traversent sur plus grande distance que lorsqu’elle est plus haute dans le ciel. Elle prend alors, comme un soleil levant ou couchant, une coloration plus jaune orange. Ses rayons lumineux se décomposent parfois comme dans un prisme au sein des gouttelettes et cristaux de glace des nuages, ce qui produit des irisations, un peu comme pour un arc-en-ciel. Des turbulences, des différences de densité et températures des diverses couches de l’atmosphère peuvent aussi influer sur sa coloration, légèrement sur sa taille angulaire apparente et lui donner un aspect granuleux en « peau d’orange » dans un instrument optique.
La plupart du temps, même si à l’oeil nu elle se présente sous la forme d’un point blanc jaune brillant, l’usage
d’un instrument, jumelles ou lunette télescopique, de qualité optique médiocre provoque la vision des couleurs
bleu vert et rouge orangé. Il s’agit d’aberrations chromatiques causées par les lentilles de l’oculaire et/ou de
l’objectif. Lorsque les divers effets suscités se combinent, les descriptions vont du « hochet d’enfant avec des
clignotants rouges autour » à « la cloche renversé posée sur une assiette qui émet trois faisceaux» comme à
Rozoy sur Serre le 3 mars 1996 vers 21h45.
Francine Cordier
4) La météorologie est principalement concernée comme facteur qui conjugué avec un autre objet provoque des observations insolites. Que ce soit le jeu du Soleil dans les nuages, les orages avec la foudre en boule, les nuages lenticulaires sculpés par des courants d'air. Mais aussi des reflets d'astres, comme le Soleil et la Lune, dans des cristaux de glace, provoquant une parhélie pour le Soleil et un parasélène pour la Lune.
5) Si les méprises ci-dessus ont principalement un thème précis, thèmes que nous retrouvons dans les diverses activités de notre association, bien d'autres effets peuvent égarer un témoin. Que ce soit des lumières et projecteurs placés dans des conditions particulières comme les projecteurs de discothèques, les Lunix pour éclairer une garden-partie, des globes d'éclairage placés dans l'herbe pour éclairer un chemin. Mais aussi d'autres phénomènes naturels comme les aurores boréales, un nuages de particules météoritiques, ou encore un insecte passant devant l'appareil photo au moment d'une prise de vue, des reflets sur un cable couvert de glace ou le reflet du Soleil sur une vitre au lointain.
En fin de compte, les causes sont innombrables et parfois, pour découvrir l'origine d'un phénomène, l'imagination doit être fertile, mais doit toujours rester objective.
Il bien évident qu'une personne avec un peu de bon sens et de connaissances ne se fera pas abuser par ce type de phénomène.
Sources:
http://www.spica.org/article-167.php
http://www.astrosurf.com/luxorion/ovni-priseencharge-scientifiques2.htm
http://www.ldi5.com/ovni/natconf.php
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- FandruModérateur
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Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Mer 02 Jan 2008, 20:09
Tout à fait d'accord, difficile de se laisser abuser si on a un minimum de culture scientifique. C'est pourquoi je persiste à penser que le président Jimmy Carter a bien vu quelque chose d'intrigant. Les mouvements et la taille de l'objet qu'il a décrit ne peuvent pas correspondre au signalement de la planète Vénus comme ont tenté de le faire croire quelques debunkers.
- Rémy.FModérateur
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Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Mer 02 Jan 2008, 21:20
Dire que quand un pilote de chasse a vue un ovni qui n'était qu'en fait la planète vénus est vraiment scandaleux... c'est insulter les connaissances et l'expérience des pilotes. Il s'agit tout simplement d'une histoire à dormir debout inventée par je ne sais quel autorité pour étouffer l'affaire...
Tout comme le pilote, sur la photo qu'a Benzemas en avatar. Je crois que comme excuse, on a sortit qu'il poursuivait la planète vénus... c'est vraiment n'importe quoi !
Tout comme le pilote, sur la photo qu'a Benzemas en avatar. Je crois que comme excuse, on a sortit qu'il poursuivait la planète vénus... c'est vraiment n'importe quoi !
- InvitéInvité
Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Dim 21 Mar 2010, 18:11
Bonjour,
Je ne sais pas où exactement poster ce message :
Que pensez vous de Apollo Image Atlas:
AS15-P-9625
http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/frame/?AS15-P-9625
Canular, illusion d'optique ? érosion naturelle d'une roche lunaire ?
ALIEN SPACESHIP ON THE MOON flyover bef. landing APOLLO
https://www.youtube.com/watch?v=Cv0wgx20UwQ&feature=player_embedded
Je ne sais pas où exactement poster ce message :
Que pensez vous de Apollo Image Atlas:
AS15-P-9625
http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/frame/?AS15-P-9625
Canular, illusion d'optique ? érosion naturelle d'une roche lunaire ?
ALIEN SPACESHIP ON THE MOON flyover bef. landing APOLLO
https://www.youtube.com/watch?v=Cv0wgx20UwQ&feature=player_embedded
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Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Ven 02 Juil 2010, 14:06
S'il y a une chose dont il faut bien se méfier... Ce sont les images de relief géologique prise à partir de sondes en orbite. Le cas de Cydonia, visage de Mars, en est l'exemple le plus parlant.
pyramides de Mars
pyramides de Mars
- InvitéInvité
Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Mer 29 Déc 2010, 21:32
C'est pour cette raison que je trouve qu'il est intéressant d'observer d'autres phénomènes..
29 novembre 2010
Campagne scientifique d’analyse des phénomènes lumineux observés dans la vallée d’Hessdalen en Norvège
Le texte ci-dessous, rédigé par les principaux scientifiques français participant à l’opération scientifique de la vallée d’Hessdalen en Norvège, précise le rôle de cette coopération avec la Norvège et l’Italie, ainsi que celui du GEIPAN.
Campagne scientifique d’analyse des phénomènes lumineux observés dans la vallée d’Hessdalen en Norvège
Rapportés il y a déjà une centaine d’années, des phénomènes lumineux apparaissent de manière épisodique dans la petite vallée d’Hessdalen située à quelque 300 kilomètres au nord d’Oslo. Le plus souvent, ces phénomènes lumineux naissent subitement au dessus des collines, restent immobiles dans l’atmosphère ou se déplacent rapidement, puis disparaissent vers le sol ou l’un des nombreux lacs de la région. Ils se présentent sous forme isolée ou en petit nombre, tandis que la taille peut atteindre la dizaine de mètres. Leur durée d’apparition peut être très brève, de l’ordre de la seconde, ou atteindre quelques dizaines de minutes. Ces phénomènes, plus facilement observés de nuit, étaient d’une cinquantaine par an dans les années 1980. Ces observations ont été l’objet d’innombrables témoignages indépendants.
Ces phénomènes ont suscité l’intérêt de scientifiques de l’université d’Oslo es phénomènes ont suscité l’intérêt de scientifiques de l’université d’Oslo [http://www.hessdalen.org/] qui ont alors entrepris des campagnes d’observations, puis une surveillance de la vallée par caméra. Cependant, la dureté du climat hivernal a freiné un fort déploiement de matériels scientifiques sur le terrain et la mise en place d’observations systématiques et exhaustives. L’Institut de Radio Astronomie de Bologne est venu ensuite soutenir ces observations en mettant en place un radar à faible ouverture pointé vers le sud de la vallée.
Malgré une intensification des observations au cours de ces dernières années, il n’a pas été possible de formuler une hypothèse claire sur la genèse de ces phénomènes lumineux, bien que l’on pourrait les assimiler à des boules de plasma donnant lieu ou non à des émissions lumineuses secondaires. La géomorphologie de la vallée ainsi que l’existence de très importants gisements de minerais pourraient aussi contribuer à la formation de ces phénomènes lumineux. Enfin, ces manifestations pourraient aussi apparaître dans des vallées désertes avoisinantes.
Par la récurrence de ces événements, le site d’Hessdalen constitue donc un site de recherche scientifique privilégié pour la compréhension de ces phénomènes lumineux. A la demande de coopération des équipes norvégiennes auprès du GEIPAN (Groupe d’Etude et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés ; http://www.cnes-geipan.fr/), ce dernier, a promu un élargissement des recherches scientifiques à un consortium mené par la Norvège, l’Italie et la France. Un premier noyau de scientifiques français, venant de plusieurs instituts de recherche, a alors proposé une mission d’évaluation de ces phénomènes lumineux pendant la saison hivernale 2010-2011.
Les objectifs de cette première campagne, menée avec des moyens limités, sont d’identifier de possibles perturbations du champ électromagnétique basse fréquence (inférieur à 40 Hz) associés à ces événements lumineux, de mesurer le spectre du champ électrique dans une bande de fréquences très large (1kHz à 5MHz), d’étudier le bruit sismique, d’enregistrer les traces radar de ces phénomènes avec le radar italien, et de filmer sur déclenchement automatique les phénomènes lumineux grâce au matériel norvégien. Quatre emplacements sont actuellement opérationnels : la station centrale norvégienne appelée ‘Blue box’ où se trouvent les équipements norvégiens et la mesure du champ électrique, la station radar située à 4 kilomètres au sud, et deux stations électromagnétiques localisées dans la vallée et alimentées par batteries et panneaux solaires.
A la suite de cette première campagne, un long processus de traitement de données et d’analyse devra être fait par le consortium scientifique. Les résultats permettront alors de mieux cerner la genèse de ces phénomènes lumineux, et d’envisager des recherches plus détaillées et plus systématiques.
Jacques Zlotnicki et Elisabeth Blanc
Coopération française
http://www.cnes-geipan.fr/geipan/actualites/29112010-Campagne-scientifique-danalyse-des-phenomenes-lumineux-observes-dans.html
29 novembre 2010
Campagne scientifique d’analyse des phénomènes lumineux observés dans la vallée d’Hessdalen en Norvège
Le texte ci-dessous, rédigé par les principaux scientifiques français participant à l’opération scientifique de la vallée d’Hessdalen en Norvège, précise le rôle de cette coopération avec la Norvège et l’Italie, ainsi que celui du GEIPAN.
Campagne scientifique d’analyse des phénomènes lumineux observés dans la vallée d’Hessdalen en Norvège
Rapportés il y a déjà une centaine d’années, des phénomènes lumineux apparaissent de manière épisodique dans la petite vallée d’Hessdalen située à quelque 300 kilomètres au nord d’Oslo. Le plus souvent, ces phénomènes lumineux naissent subitement au dessus des collines, restent immobiles dans l’atmosphère ou se déplacent rapidement, puis disparaissent vers le sol ou l’un des nombreux lacs de la région. Ils se présentent sous forme isolée ou en petit nombre, tandis que la taille peut atteindre la dizaine de mètres. Leur durée d’apparition peut être très brève, de l’ordre de la seconde, ou atteindre quelques dizaines de minutes. Ces phénomènes, plus facilement observés de nuit, étaient d’une cinquantaine par an dans les années 1980. Ces observations ont été l’objet d’innombrables témoignages indépendants.
Ces phénomènes ont suscité l’intérêt de scientifiques de l’université d’Oslo es phénomènes ont suscité l’intérêt de scientifiques de l’université d’Oslo [http://www.hessdalen.org/] qui ont alors entrepris des campagnes d’observations, puis une surveillance de la vallée par caméra. Cependant, la dureté du climat hivernal a freiné un fort déploiement de matériels scientifiques sur le terrain et la mise en place d’observations systématiques et exhaustives. L’Institut de Radio Astronomie de Bologne est venu ensuite soutenir ces observations en mettant en place un radar à faible ouverture pointé vers le sud de la vallée.
Malgré une intensification des observations au cours de ces dernières années, il n’a pas été possible de formuler une hypothèse claire sur la genèse de ces phénomènes lumineux, bien que l’on pourrait les assimiler à des boules de plasma donnant lieu ou non à des émissions lumineuses secondaires. La géomorphologie de la vallée ainsi que l’existence de très importants gisements de minerais pourraient aussi contribuer à la formation de ces phénomènes lumineux. Enfin, ces manifestations pourraient aussi apparaître dans des vallées désertes avoisinantes.
Par la récurrence de ces événements, le site d’Hessdalen constitue donc un site de recherche scientifique privilégié pour la compréhension de ces phénomènes lumineux. A la demande de coopération des équipes norvégiennes auprès du GEIPAN (Groupe d’Etude et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés ; http://www.cnes-geipan.fr/), ce dernier, a promu un élargissement des recherches scientifiques à un consortium mené par la Norvège, l’Italie et la France. Un premier noyau de scientifiques français, venant de plusieurs instituts de recherche, a alors proposé une mission d’évaluation de ces phénomènes lumineux pendant la saison hivernale 2010-2011.
Les objectifs de cette première campagne, menée avec des moyens limités, sont d’identifier de possibles perturbations du champ électromagnétique basse fréquence (inférieur à 40 Hz) associés à ces événements lumineux, de mesurer le spectre du champ électrique dans une bande de fréquences très large (1kHz à 5MHz), d’étudier le bruit sismique, d’enregistrer les traces radar de ces phénomènes avec le radar italien, et de filmer sur déclenchement automatique les phénomènes lumineux grâce au matériel norvégien. Quatre emplacements sont actuellement opérationnels : la station centrale norvégienne appelée ‘Blue box’ où se trouvent les équipements norvégiens et la mesure du champ électrique, la station radar située à 4 kilomètres au sud, et deux stations électromagnétiques localisées dans la vallée et alimentées par batteries et panneaux solaires.
A la suite de cette première campagne, un long processus de traitement de données et d’analyse devra être fait par le consortium scientifique. Les résultats permettront alors de mieux cerner la genèse de ces phénomènes lumineux, et d’envisager des recherches plus détaillées et plus systématiques.
Jacques Zlotnicki et Elisabeth Blanc
Coopération française
http://www.cnes-geipan.fr/geipan/actualites/29112010-Campagne-scientifique-danalyse-des-phenomenes-lumineux-observes-dans.html
- nomade27Equipe du forum
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Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Mer 29 Déc 2010, 22:28
Très intéressant qu'une équipe engage ce genre d'observations car nous saurons si ce phénomène et naturel ou non!
Cordialement
Cordialement
- InvitéInvité
Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Ven 31 Déc 2010, 22:49
En me promenant tranquillement sur la nasa , je suis tombé sur une photo dite "Santa Maria crater "..
Possibilité de zoomer sur cette photo..
Que pensez vous de l'espèce de forme en champignon? Trace d'érosion, en tout cas la forme est presque parfaite..Au fond sur la colline..
(Située entre 40 et 50 ?)
Possibilité de zoomer sur cette photo..
Que pensez vous de l'espèce de forme en champignon? Trace d'érosion, en tout cas la forme est presque parfaite..Au fond sur la colline..
(Située entre 40 et 50 ?)
- InvitéInvité
Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Sam 01 Jan 2011, 02:27
C'est de ce petit monticule dont vous voulez parler ? Je ne vois là rien de troublant, il semblerait que cela soit juste un relief de plus sur ce terrain très accidenté.
Je vous saurais gré de bien vouloir indiquer un lien vers l'image ou le document que vous présentez afin de permettre à chacun d'en vérifier la source, merci d'avance pour votre compréhension.
Cordialement
Je vous saurais gré de bien vouloir indiquer un lien vers l'image ou le document que vous présentez afin de permettre à chacun d'en vérifier la source, merci d'avance pour votre compréhension.
Cordialement
- InvitéInvité
Re: Ovni: Les erreurs et méprises courantes
Sam 01 Jan 2011, 12:06
Oui ce petit monticule.
Comme je ne savais pas qu'il y avait 7 ou 8 satellites autours de Mars ^^
Ah les photographies...Elles sont peut être peu fiables.
http://www.nasa.gov/multimedia/imagegallery/image_feature_1823.html
Comme je ne savais pas qu'il y avait 7 ou 8 satellites autours de Mars ^^
Ah les photographies...Elles sont peut être peu fiables.
http://www.nasa.gov/multimedia/imagegallery/image_feature_1823.html
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