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- Benjamin.dResponsable du forum
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Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 20:38
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien, le 2003. France Dimanche, le Dimanche 10 Octobre 1954, page 4.
Les cas de la vague Française de 1954 sont documentés ici.
A 400 kilomètres de distance, c'est la même soucoupe qu'ont vue, semble-t-il, M. Cyprien Bacqué (ci-dessus, à gauche) et M. Georges Gatey (ci-contre, à droite en médaillon). Les dessins qu'ils ont fait l'un et l'autre du phénomène qu'ils ont observé (ci-dessus au centre) se ressemblent, en effet, étonnamment. M. Bacqué, ingénieur architecte, a vu l'engin mystérieux au-dessus de Pau, à dix milles mètres d'altitude, en même temps que des milliers de Palois. M. Gatey, chef de chantier, l'a vu à un mètre au-dessus du sol et à quinze mètres de distance au bord d'une carrière, près de Marcilly-sur-Vienne, en même temps que les six ouvriers qui travaillaient avec lui. Pour M. Bacqué, qui l'aperçut à onze heure, le 30 Septembre, il s'agissait d'une sphère évoluant dans les stratus, de couleur rouge, d'où sortaient quatre tubes. L'ingénieur l'observa au télescope pendant trois quart d'heure avant qu'elle ne disparaisse vers l'ouest. C'est, il y a huit jours, à 16 h 30, que M. Gatey vit soudain l'engin arrêté. Devant la soucoupe se tenait un petit homme de 1 m 50 avec un casque de cuir et des bottes (Ci-dessus, à droite) Un rayon cloua le témoin sur place. L'homme regagna l'engin qui s'éleva par petite saccades et disparut. M. Bacqué et M. Gatey ne se connaissent pas.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 2, le 11 octobre 1954.
De mieux en mieux
A Tourriers, une trentaine de témoins ont vu pendant près de vingt minutes un "cigare volant"
Les douze coups de minuit venaient de sonner. Dans la salle du café-restaurant du "Relais des as du volant", situé en bordure de la Nationale 19, à la sortie de Tourriers, des consommateurs attardés bavardaient vendredi soir avec le barman. Six jeunes gens d'Angoulême, parmi lesquels se trouvaient le fils de M. Alexandre, jouaient au billard. La conversation portait, bien entendu, sur les soucoupes volantes. Une demi-heure avant, un routier, chauffeur de la maison Guillot, de Poitiers, n'avait-il pas dit avoir vu en passant près des carrières des Chauvauds, cinq points lumineux sur le sol.
M. Pruneau, le patron du Relais, avait écouté son récit en souriant, puis, haussant les épaules: "Moi, ces histoires de soucoupes volantes, avait-il dit, je n'y crois guère! Tant que je n'en aurais pas vu une..." Et il était monté se coucher.
C'est alors qu'un routier devait faire irruption dans la salle: "Venez, les gars, venez voir ce qu'il y a au-dessus de la route!" Il expliqua qu'en descendant la pente qui conduit à Tourriers, quand on vient de Poitiers, il avait aperçu dans la lueur de ses phares une grosse masse qui s'était élevée du bord gauche de la route puis s'était arrêtée à une certaine hauteur où elle se trouvait encore.
Si une salle de café fut jamais rapidement évacuée, ce fut bien celle du Relais cette nuit là. Bientôt tous les habitants de la maison d'ailleurs, étaient sur la route, certains pieds nus ou en tenue légère. Il y avait là, en dehors des routiers et des consommateurs du bar, M. et Mme Pruneau, réveillés par leur commis, Henri Brigandet et Tony Blanc, chauffeurs des usines Dassault de Paris, les chauffeurs de la maison Duboué de Bordeaux, ceux de la maison Lachin, d'Oléron Sainte-Marie, ceux des Docks des Alcools de Paris et bien d'autres encore arrivés sur ces entrefaites et qui s'étaient arrêtés, intrigués par tous ces gens, le nez en l'air.
C'est ainsi qu'environ 30 personnes virent distinctement - la nuit étant relativement claire - une sorte de gros ballon de rugby (ce sont les propres termes employés par M. Pruneau) immobile à environ une quarantaine de mètres du sol. L'engin sur lequel on de distinguait aucune lumière portait à sa pointe comme deux petites ailettes. Il pouvait mesurer environ 4 m. 50 de long et 1 m. 50 à 2m de diamètre.
Il demeura ainsi sans le moindre mouvement, sans émettre le moindre bruit pendant près de vingt minutes.
A un certain moment, les spectateurs médusés de cet étrange spectacle eurent l'impression que l'engin redescendait vers la route. Ils se précipitèrent tous en courant, mais à ce moment précis le "cigare" remonta, mais cette fois beaucoup plus haut qu'avant.
Bientôt d'ailleurs, il devait, toujours silencieux, se mettre en mouvement, puis prendre de la vitesse et disparaître à l'allure d'un avion commercial, dans la direction d'Angoulême.
Inutile de dire quel est, depuis samedi, le principal objet de toutes les conversations à Tourriers et que M. Pruneau - sans toujours croire, bien sûr, aux "soucoupes volantes" et aux histoires de Martiens - se demande tout de même avec perplexité quel pouvait bien être l'engin mystérieux qu'il n'y pas été le seul à voir.
UN ENGIN LUMINEUX A SAINT-CLAUD
M. Puygelier, 24 ans, chauffeur chez M. Prévotel, à Saint-Claud, rentrant de son travail au volant de son camion, a aperçu, dans la nuit du 8 au 9 octobre, vers 23 heures, au lieu dit Bel-Air, à 500 mètres du bourg, un engin lumineux de forme allongée, ressemblant à un oeuf gigantesque. M. Puygelier vit l'engin descendre, puis se balancer quelques instants à faible hauteur, pour finalement se poser derrière une haie, à quelques mètres de la route.
Saisi d'une grande frayeur, il poursuivit son chemin jusqu'à St-Claud. Puis, remis de ses émotions, il revint accompagné d'un témoin. L'engin avait disparu, mais au même endroit ils distinguèrent une silhouette humaine immobile, sur le talus et d'une taille qu'ils ne sauraient préciser, vu l'obscurité!
Le lendemain matin, de nombreux St-Claudais se rendirent sur les lieux où ils purent voir une traînée longue d'environ trois mètres et où l'herbe était complètement brûlée. Alentour, le gazon était fortement piétiné.
On se perd en conjecture et toutes les hypothèses sont émises...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, le 11 octobre 1954.
UN AUTOMOBILISTE CALAISIEN A VU
Un grand disque bleuté surmonté d'une coupole se déplaçant sans bruit au-dessus de la route
Calais (A.F.P.).
Plusieurs habitants de Calais ont aperçu samedi matin, vers 9 h. 45 un engin brillant qui évoluait dans le ciel en adoptant, selon les témoins, de curieuses formes.
D'autre part, un automobiliste de Calais a vu, dans la nuit de vendredi au-dessus de la route de Boulogne-sur-Mer, un engin non identifié qu'il croit être une soucoupe volante.
Il était 21 h. 15, a raconté l'automobiliste lorsque vers la gauche, j'aperçus une lueur venant des champs et pouvant être celle que produit la dynamo d'un vélo. La lueur, soudain, piqua vers la route, dans ma direction et un engin de très grandes proportions m'apparut. Il était de couleur bleutée, comme celle que dégageait, pendant la guerre, des vitres peintes en bleu. J'ai freiné net et éteint mes phares. L'engin passa au dessus de la route, c'était bien un disque bleu comportant au dessus et se dégageant nettement une coupole. L'engin se déplaçait sans bruit. Il survola la route, vira et fila en direction de Calais. Je l'ai vu disparaître et à ce moment la
Suite en page 8 sous le titre: LES SOUCOUPES
LES SOUCOUPES
Suite de la première page
lueur primitive bleutée fit place à un phare blanc tel qu'il m'était apparu à l'origine.
Le ciel d'Alès a eu sa soucoupe volante
Alès (C.P.).
Hier à 11 h 45, plusieurs personnes passant sur le Pont Vieux à Alès ont aperçu une soucoupe volante qui après avoir paru demeurer immobile, tournoya sur elle-même, et disparut soudain à l'horizon en prenant de l'altitude.
Parmi les témoins pour la [illisible] citons le nom de M. Taurelle garçon de salle au Riche Hôtel.
Une soucoupe volante au-dessus d'un aérodrome égyptien
Alexandrie (A.C.P.).
De source officielle on déclare qu'un engin mystérieux a séjourné dans les airs au-dessus de la tour de contrôle de l'aérodrome de Muzha pendant une heure, samedi soir.
L'engin ayant la forme d'une "soucoupe" allongée, a changé de couleur, passant du rouge à l'orange, puis du vert au gris, avant de s'éloigner à une vitesse foudroyante.
SOUCOUPES ET OCCUPANTS DANS LE MONDE EN 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Delphos Daily Herald, USA, le 11 octobre 1954.
Des rapports de soucoupes volantes viennent de l'étranger
Une vague soudaine de rapports de soucoupe en vol est venue simultanément aujourd'hui de personnes d'au moins cinq régions différentes du monde, y compris un d'Allemagne qui a prétendu avoir vu des créatures de moins de quatre pieds débarquer d'un engin en forme de cigare.
Des personnes en Allemagne, Belgique, Egypte, Argentine, Liban et au Cameroun français ont affirmé avoir vu des disques mystérieux dans le ciel.
A Münster, en Allemagne, le projectionniste de 42 ans Franz Hoge a indiqué à l'agence de nouvelles DPA qu'il a vu atterrir une "soucoupe volante" dans un champ et des créatures étrangement formées en sortir.
SOUCOUPES ET OCCUPANTS DANS LE MONDE EN 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Public News-Post, de Baltimore, Maryland, USA, le 11 octobre 1954.
Des rapports de soucoupes volantes viennent de l'étranger
Une vague soudaine de rapports de soucoupe en vol est venue simultanément aujourd'hui de personnes d'au moins cinq régions différentes du monde, y compris un d'Allemagne qui a prétendu avoir vu des créatures de moins de quatre pieds débarquer d'un engin en forme de cigare.
Des personnes en Allemagne, Belgique, Egypte, Argentine, Liban et au Cameroun français ont affirmé avoir vu des disques mystérieux dans le ciel.
A Münster, en Allemagne, le projectionniste de 42 ans Franz Hoge a indiqué à l'agence de nouvelles DPA qu'il a vu atterrir une "soucoupe volante" dans un champ et des créatures étrangement formées en sortir.
Hoge a indiqué qu'il a remarqué des lumières bleues brillantes et a d'abord pensé qu'elle venait d'un avion qui s'était écrasé.
Par un examen plus rapproché, a-t-il déclaré, il a découvert un engin "en forme de cigare" flottant à peu près à six pieds au-dessus de la terre et dégageant une radiance bleu brillante qui l'a presque aveuglé.
PUIS, a-t-il ajouté, il a soudainement aperçu quatre créatures d'environ trois pieds et demi de taille. Il a dit qu'ils avaient eu "des corps trapus, des têtes surdimensionnées et des jambes grêles" et ont porté un habillement du genre caoutchouc.
Hoge a indiqué qu'il a observé l'engin et ses occupants pendant environ 10 minutes d'une distance d'environ 60 mètres, mais qu'il n'a pas eu le courage de s'approcher plus près.
Des rapports de soucoupes volantes sont venus également de Frankfort, Allemagne; Namur, Belgique; Buenos Aires, Alexandrie, Beyrouth et Yaoundé dans le Cameroun français.
BERGERAC, FRANCE, 1 OCTOBRE 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Nouvelle République, France, 11 octobre 1954.
Ce cas de la vague française de 1954 est détaillé ici.
Dans la rubrique: soucoupes, cigares et cylindres. A Bergerac, des champignons mystérieux poussent et disparaissent entre les "pieds" d'une soucoupe! Deux témoins craignant d'avoir été victimes d'une hallucination simultanée, n'avaient pas osé parler plus tôt de l'étrange vision qu'ils eurent vendredi soir 1er octobre, à 22 h.
Monsieur Jean Dufix, pompier à Bergerac, rentrait chez lui, lorsque, en levant les yeux, il aperçut une lueur extraordinaire dans le ciel. Rentré chez lui, il eut l'impression d'un embrasement général dans le jardin, il vit un engin se lever de terre: ce dernier ayant la forme d'un disque, serait devenu lumineux et partit à une vitesse vertigineuse. Le lendemain matin de très bonne heure, Monsieur Dufix alla trouver son voisin immédiat
Monsieur Jean Labonne, 61 ans, retraité, à qui il demanda si il n'avait rien vu d'extraordinaire dans son jardin. Après bien des réticences, car il avait peur qu'on se moque de lui, Monsieur Labonne, encore ému, confirma point par point l'étrange vision de Monsieur Dufix.
C'est en allant fermer la porte de son jardin, vers 22 h qu'il fut brusquement cloué sur place par une forme mystérieuse et qu'il aperçut entre un pêcher et sa tonnelle, dans une partie non ensemencée, un disque lumineux d'environ trois mètres d'envergure, qui semblait reposer sur trois béquilles. Presque immédiatement, l'engin décolla du sol et disparut à une grande vitesse.
Les deux hommes allèrent à l'emplacement indiqué par Monsieur Labonne et aperçurent sur le sol, quelques traces imprécises près desquelles venaient de pousser une vingtaine de champignons d'une espèce inconnue. Ces champignons auraient disparu aux premières lueurs du soleil.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Var-Matin - République, France, le 12 octobre 1954.
Un cigare volant?
Un de nos confrères bastiais aurait aperçu dans le ciel d'Ajaccio, un cigare volant. En réalité, il s'agissait tout simplement d'un avion à réaction qui laissa, lundi soir, une longue traînée blanche, laquelle intrigua bien des gens. La ville discute des soucoupes volantes depuis qu'on a vu un engin inconnu s'immobiliser au-dessus des Iles Sanguinaires. Mais elle est moins surprise par la visite de ce cigare qui avait la forme d'un avion à réaction.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien, le 2003. France Dimanche, le Dimanche 10 Octobre 1954, page 4.
Les cas de la vague Française de 1954 sont documentés ici.
A 400 kilomètres de distance, c'est la même soucoupe qu'ont vue, semble-t-il, M. Cyprien Bacqué (ci-dessus, à gauche) et M. Georges Gatey (ci-contre, à droite en médaillon). Les dessins qu'ils ont fait l'un et l'autre du phénomène qu'ils ont observé (ci-dessus au centre) se ressemblent, en effet, étonnamment. M. Bacqué, ingénieur architecte, a vu l'engin mystérieux au-dessus de Pau, à dix milles mètres d'altitude, en même temps que des milliers de Palois. M. Gatey, chef de chantier, l'a vu à un mètre au-dessus du sol et à quinze mètres de distance au bord d'une carrière, près de Marcilly-sur-Vienne, en même temps que les six ouvriers qui travaillaient avec lui. Pour M. Bacqué, qui l'aperçut à onze heure, le 30 Septembre, il s'agissait d'une sphère évoluant dans les stratus, de couleur rouge, d'où sortaient quatre tubes. L'ingénieur l'observa au télescope pendant trois quart d'heure avant qu'elle ne disparaisse vers l'ouest. C'est, il y a huit jours, à 16 h 30, que M. Gatey vit soudain l'engin arrêté. Devant la soucoupe se tenait un petit homme de 1 m 50 avec un casque de cuir et des bottes (Ci-dessus, à droite) Un rayon cloua le témoin sur place. L'homme regagna l'engin qui s'éleva par petite saccades et disparut. M. Bacqué et M. Gatey ne se connaissent pas.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 2, le 11 octobre 1954.
De mieux en mieux
A Tourriers, une trentaine de témoins ont vu pendant près de vingt minutes un "cigare volant"
Les douze coups de minuit venaient de sonner. Dans la salle du café-restaurant du "Relais des as du volant", situé en bordure de la Nationale 19, à la sortie de Tourriers, des consommateurs attardés bavardaient vendredi soir avec le barman. Six jeunes gens d'Angoulême, parmi lesquels se trouvaient le fils de M. Alexandre, jouaient au billard. La conversation portait, bien entendu, sur les soucoupes volantes. Une demi-heure avant, un routier, chauffeur de la maison Guillot, de Poitiers, n'avait-il pas dit avoir vu en passant près des carrières des Chauvauds, cinq points lumineux sur le sol.
M. Pruneau, le patron du Relais, avait écouté son récit en souriant, puis, haussant les épaules: "Moi, ces histoires de soucoupes volantes, avait-il dit, je n'y crois guère! Tant que je n'en aurais pas vu une..." Et il était monté se coucher.
C'est alors qu'un routier devait faire irruption dans la salle: "Venez, les gars, venez voir ce qu'il y a au-dessus de la route!" Il expliqua qu'en descendant la pente qui conduit à Tourriers, quand on vient de Poitiers, il avait aperçu dans la lueur de ses phares une grosse masse qui s'était élevée du bord gauche de la route puis s'était arrêtée à une certaine hauteur où elle se trouvait encore.
Si une salle de café fut jamais rapidement évacuée, ce fut bien celle du Relais cette nuit là. Bientôt tous les habitants de la maison d'ailleurs, étaient sur la route, certains pieds nus ou en tenue légère. Il y avait là, en dehors des routiers et des consommateurs du bar, M. et Mme Pruneau, réveillés par leur commis, Henri Brigandet et Tony Blanc, chauffeurs des usines Dassault de Paris, les chauffeurs de la maison Duboué de Bordeaux, ceux de la maison Lachin, d'Oléron Sainte-Marie, ceux des Docks des Alcools de Paris et bien d'autres encore arrivés sur ces entrefaites et qui s'étaient arrêtés, intrigués par tous ces gens, le nez en l'air.
C'est ainsi qu'environ 30 personnes virent distinctement - la nuit étant relativement claire - une sorte de gros ballon de rugby (ce sont les propres termes employés par M. Pruneau) immobile à environ une quarantaine de mètres du sol. L'engin sur lequel on de distinguait aucune lumière portait à sa pointe comme deux petites ailettes. Il pouvait mesurer environ 4 m. 50 de long et 1 m. 50 à 2m de diamètre.
Il demeura ainsi sans le moindre mouvement, sans émettre le moindre bruit pendant près de vingt minutes.
A un certain moment, les spectateurs médusés de cet étrange spectacle eurent l'impression que l'engin redescendait vers la route. Ils se précipitèrent tous en courant, mais à ce moment précis le "cigare" remonta, mais cette fois beaucoup plus haut qu'avant.
Bientôt d'ailleurs, il devait, toujours silencieux, se mettre en mouvement, puis prendre de la vitesse et disparaître à l'allure d'un avion commercial, dans la direction d'Angoulême.
Inutile de dire quel est, depuis samedi, le principal objet de toutes les conversations à Tourriers et que M. Pruneau - sans toujours croire, bien sûr, aux "soucoupes volantes" et aux histoires de Martiens - se demande tout de même avec perplexité quel pouvait bien être l'engin mystérieux qu'il n'y pas été le seul à voir.
UN ENGIN LUMINEUX A SAINT-CLAUD
M. Puygelier, 24 ans, chauffeur chez M. Prévotel, à Saint-Claud, rentrant de son travail au volant de son camion, a aperçu, dans la nuit du 8 au 9 octobre, vers 23 heures, au lieu dit Bel-Air, à 500 mètres du bourg, un engin lumineux de forme allongée, ressemblant à un oeuf gigantesque. M. Puygelier vit l'engin descendre, puis se balancer quelques instants à faible hauteur, pour finalement se poser derrière une haie, à quelques mètres de la route.
Saisi d'une grande frayeur, il poursuivit son chemin jusqu'à St-Claud. Puis, remis de ses émotions, il revint accompagné d'un témoin. L'engin avait disparu, mais au même endroit ils distinguèrent une silhouette humaine immobile, sur le talus et d'une taille qu'ils ne sauraient préciser, vu l'obscurité!
Le lendemain matin, de nombreux St-Claudais se rendirent sur les lieux où ils purent voir une traînée longue d'environ trois mètres et où l'herbe était complètement brûlée. Alentour, le gazon était fortement piétiné.
On se perd en conjecture et toutes les hypothèses sont émises...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, le 11 octobre 1954.
UN AUTOMOBILISTE CALAISIEN A VU
Un grand disque bleuté surmonté d'une coupole se déplaçant sans bruit au-dessus de la route
Calais (A.F.P.).
Plusieurs habitants de Calais ont aperçu samedi matin, vers 9 h. 45 un engin brillant qui évoluait dans le ciel en adoptant, selon les témoins, de curieuses formes.
D'autre part, un automobiliste de Calais a vu, dans la nuit de vendredi au-dessus de la route de Boulogne-sur-Mer, un engin non identifié qu'il croit être une soucoupe volante.
Il était 21 h. 15, a raconté l'automobiliste lorsque vers la gauche, j'aperçus une lueur venant des champs et pouvant être celle que produit la dynamo d'un vélo. La lueur, soudain, piqua vers la route, dans ma direction et un engin de très grandes proportions m'apparut. Il était de couleur bleutée, comme celle que dégageait, pendant la guerre, des vitres peintes en bleu. J'ai freiné net et éteint mes phares. L'engin passa au dessus de la route, c'était bien un disque bleu comportant au dessus et se dégageant nettement une coupole. L'engin se déplaçait sans bruit. Il survola la route, vira et fila en direction de Calais. Je l'ai vu disparaître et à ce moment la
Suite en page 8 sous le titre: LES SOUCOUPES
LES SOUCOUPES
Suite de la première page
lueur primitive bleutée fit place à un phare blanc tel qu'il m'était apparu à l'origine.
Le ciel d'Alès a eu sa soucoupe volante
Alès (C.P.).
Hier à 11 h 45, plusieurs personnes passant sur le Pont Vieux à Alès ont aperçu une soucoupe volante qui après avoir paru demeurer immobile, tournoya sur elle-même, et disparut soudain à l'horizon en prenant de l'altitude.
Parmi les témoins pour la [illisible] citons le nom de M. Taurelle garçon de salle au Riche Hôtel.
Une soucoupe volante au-dessus d'un aérodrome égyptien
Alexandrie (A.C.P.).
De source officielle on déclare qu'un engin mystérieux a séjourné dans les airs au-dessus de la tour de contrôle de l'aérodrome de Muzha pendant une heure, samedi soir.
L'engin ayant la forme d'une "soucoupe" allongée, a changé de couleur, passant du rouge à l'orange, puis du vert au gris, avant de s'éloigner à une vitesse foudroyante.
SOUCOUPES ET OCCUPANTS DANS LE MONDE EN 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Delphos Daily Herald, USA, le 11 octobre 1954.
Des rapports de soucoupes volantes viennent de l'étranger
Une vague soudaine de rapports de soucoupe en vol est venue simultanément aujourd'hui de personnes d'au moins cinq régions différentes du monde, y compris un d'Allemagne qui a prétendu avoir vu des créatures de moins de quatre pieds débarquer d'un engin en forme de cigare.
Des personnes en Allemagne, Belgique, Egypte, Argentine, Liban et au Cameroun français ont affirmé avoir vu des disques mystérieux dans le ciel.
A Münster, en Allemagne, le projectionniste de 42 ans Franz Hoge a indiqué à l'agence de nouvelles DPA qu'il a vu atterrir une "soucoupe volante" dans un champ et des créatures étrangement formées en sortir.
SOUCOUPES ET OCCUPANTS DANS LE MONDE EN 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Public News-Post, de Baltimore, Maryland, USA, le 11 octobre 1954.
Des rapports de soucoupes volantes viennent de l'étranger
Une vague soudaine de rapports de soucoupe en vol est venue simultanément aujourd'hui de personnes d'au moins cinq régions différentes du monde, y compris un d'Allemagne qui a prétendu avoir vu des créatures de moins de quatre pieds débarquer d'un engin en forme de cigare.
Des personnes en Allemagne, Belgique, Egypte, Argentine, Liban et au Cameroun français ont affirmé avoir vu des disques mystérieux dans le ciel.
A Münster, en Allemagne, le projectionniste de 42 ans Franz Hoge a indiqué à l'agence de nouvelles DPA qu'il a vu atterrir une "soucoupe volante" dans un champ et des créatures étrangement formées en sortir.
Hoge a indiqué qu'il a remarqué des lumières bleues brillantes et a d'abord pensé qu'elle venait d'un avion qui s'était écrasé.
Par un examen plus rapproché, a-t-il déclaré, il a découvert un engin "en forme de cigare" flottant à peu près à six pieds au-dessus de la terre et dégageant une radiance bleu brillante qui l'a presque aveuglé.
PUIS, a-t-il ajouté, il a soudainement aperçu quatre créatures d'environ trois pieds et demi de taille. Il a dit qu'ils avaient eu "des corps trapus, des têtes surdimensionnées et des jambes grêles" et ont porté un habillement du genre caoutchouc.
Hoge a indiqué qu'il a observé l'engin et ses occupants pendant environ 10 minutes d'une distance d'environ 60 mètres, mais qu'il n'a pas eu le courage de s'approcher plus près.
Des rapports de soucoupes volantes sont venus également de Frankfort, Allemagne; Namur, Belgique; Buenos Aires, Alexandrie, Beyrouth et Yaoundé dans le Cameroun français.
BERGERAC, FRANCE, 1 OCTOBRE 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Nouvelle République, France, 11 octobre 1954.
Ce cas de la vague française de 1954 est détaillé ici.
Dans la rubrique: soucoupes, cigares et cylindres. A Bergerac, des champignons mystérieux poussent et disparaissent entre les "pieds" d'une soucoupe! Deux témoins craignant d'avoir été victimes d'une hallucination simultanée, n'avaient pas osé parler plus tôt de l'étrange vision qu'ils eurent vendredi soir 1er octobre, à 22 h.
Monsieur Jean Dufix, pompier à Bergerac, rentrait chez lui, lorsque, en levant les yeux, il aperçut une lueur extraordinaire dans le ciel. Rentré chez lui, il eut l'impression d'un embrasement général dans le jardin, il vit un engin se lever de terre: ce dernier ayant la forme d'un disque, serait devenu lumineux et partit à une vitesse vertigineuse. Le lendemain matin de très bonne heure, Monsieur Dufix alla trouver son voisin immédiat
Monsieur Jean Labonne, 61 ans, retraité, à qui il demanda si il n'avait rien vu d'extraordinaire dans son jardin. Après bien des réticences, car il avait peur qu'on se moque de lui, Monsieur Labonne, encore ému, confirma point par point l'étrange vision de Monsieur Dufix.
C'est en allant fermer la porte de son jardin, vers 22 h qu'il fut brusquement cloué sur place par une forme mystérieuse et qu'il aperçut entre un pêcher et sa tonnelle, dans une partie non ensemencée, un disque lumineux d'environ trois mètres d'envergure, qui semblait reposer sur trois béquilles. Presque immédiatement, l'engin décolla du sol et disparut à une grande vitesse.
Les deux hommes allèrent à l'emplacement indiqué par Monsieur Labonne et aperçurent sur le sol, quelques traces imprécises près desquelles venaient de pousser une vingtaine de champignons d'une espèce inconnue. Ces champignons auraient disparu aux premières lueurs du soleil.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Var-Matin - République, France, le 12 octobre 1954.
Un cigare volant?
Un de nos confrères bastiais aurait aperçu dans le ciel d'Ajaccio, un cigare volant. En réalité, il s'agissait tout simplement d'un avion à réaction qui laissa, lundi soir, une longue traînée blanche, laquelle intrigua bien des gens. La ville discute des soucoupes volantes depuis qu'on a vu un engin inconnu s'immobiliser au-dessus des Iles Sanguinaires. Mais elle est moins surprise par la visite de ce cigare qui avait la forme d'un avion à réaction.
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 20:38
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Périgord Moun Pais, France, le 12 octobre 1954.
Lou Bilhet de Mestre Picatal
Soucoupes, fusées et cigares IL NOUS FAUT DES MYTHES
Nous vivons, paraît-il, au siècle des lumières. La Science (avec une majuscule S.V.P.) doit pourvoir à tout et remplacer les anciens fétiches. Moi, je veux bien. Mais qu'ai-je lu dans la "Nouvelle République" de Bordeaux du 6 octobre? Ceci, que je vous relate en l'abrégeant (et c'est dommage car le sujet est savoureusement "pommé"):
Le 1er octobre, M. Jean Defiz, 26 ans, monteur en chauffage central à Bergerac, regagnait son domicile vers 23 heures. Nuit noire, épaisse, sans une lumière à l'horizon. Brusquement, juste au-dessus de sa tête, à haute altitude, descend à une vitesse vertigineuse vers le sol une lumière intense. Ce n'est pas une étoile filante, assure M. Defiz, mais un engin ayant la forme d'une fusée qui se colore à trois reprises d'une teinte verdâtre. Les yeux rivés sur l'appareil, M. Defiz aperçoit sous la coupole noire demi-sphérique trois béquilles qui se replient lentement tandis que l'appareil, dans un sifflement d'air, reprend de la hauteur et se perd bientôt dans les nuages.
Ca n'est déjà pas mal, mais il y a mieux. Le lendemain, un voisin retraité de la S.N.C.F., M. Jean Labonne, 63 ans, découvre dans son jardin, à 22 heures, un engin lumineux ayant la forme d'un champignon et construit en plexiglass (sic).
Cédons la parole à M. Labonne:
"Subitement, devant moi, à trois mètres à peine, paraissant m'interdire l'allée de mon jardin, une ombre.
"Qui est là? criai-je. Qui êtes-vous? Que me voulez-vous? Je n'osais faire un pas. Au son de ma voix, la forme noire fit demi-tour, se glissa jusqu'à l'engin et, en quelques secondes, celui-ci s'éleva vers le ciel suivi d'une traînée de lumière. Je vis très nettement, sous la coupole, trois béquilles qui se repliaient. Dès l'aube, je retournais dans mon jardin, près de l'endroit où j'avais vu l'appareil. Sur la terre grasse, je découvris trois empreintes légères; mais ce qui me bouleversa le plus, c'est une floraison de champignons longs de tige, de teinte noire et inconnus dans la région qui avaient subitement poussé. Je n'osais les toucher et d'ailleurs ils se dissipèrent comme rosée aux premiers rayons du soleil."
Je me souviens qu'au cours d'une séance à la Chambre, aux environs de 1906, l'infortuné René Viviani (mort fou) déclarait dans une belle envolée (1) [1]: "Nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus".
Viviani se trompait: quelque chose se rallume dans le ciel, mais ô dérision, ce sont ... des soucoupes volantes!
Ne me dites surtout pas qu'à Bergerac comme ailleurs où des gens de parfaite bonne foi croient avoir vu quelque chose dans le ciel, ne me dites pas, surtout, qu'il s'agit de simple phénomènes d'hallucination. La "chose" n'existe sans doute pas en soi: elle existe pour les visionnaires qui ont besoin de croire au merveilleux.
Parce que, enfin, que propose-t-on à M. Defiz ou Labonne? Une civilisation matérialiste où le fin du fin consiste à posséder une automobile (mythe de la puissance mécanique), ou encore un frigidaire, ou bien un poste de télévision (mythe du faux confort et de la fausse culture).
Mille regrets, mais cela n'a rien à voir avec la vraie civilisation qui, au contraire, est fondée sur le dénuement et le renoncement individuels.
Les seules grandes ères hautement civilisées, je ne l'apprendrais à personne, furent les ères magdaléniennes, égyptiennes, grecques et médiévales. Pourquoi? Parce que les hommes de ces époques, animés d'une foi profonde, avaient de puissants motifs d'espérer.
Que pouvons-nous espérer aujourd'hui où, suivant le mot fameux de Nietzsche, "Dieu est mort?" Une auto, et chanter: Enfin j'ai une auto (bis) C'est épatant comme ça file...
... ou bien un démocratique Vespa [2], à moins que ce ne soit une machine à laver le linge ou à moudre le café....
C'est fort bien, mais la satiété vient vite de ce qu'on possède et qu'on peut inventorier: l'esprit reste insatisfait.
C'est pourquoi, à défaut de vrais miracles dans un siècle sans foi, nous voyons prospérer les soucoupes volantes, les "Christ de Montfavet" [3], d'innombrables petites églises ejusdem farinae [4], en attendant une nouvelle flambée de catharisme [5].
L'homme a besoin de mythes valables et le ciel est vide. Donnez-nous autre chose que des soucoupes volantes...
PICATAL
P.C.C.: Léo MAGNE
(1) N.D.L.R. -- Voici la péroraison de René Viviani, ministre du Travail du Cabinet Clemenceau (discours prononcé le 8 novembre [...]
Notes:
Dossier sur l'observation Defiz et Labonne le 1 octobre 1954 à Bergerac ici.
[1] René Raphaël Viviani ( 1863 - 1925), homme politique français, Républicain, président du Conseil à la veille de la première guerre mondiale. Il déclare en 1904 "Nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus" quand une circulaire du ministre de l'intérieur demande que les crucifix et autres symboles religieux soient retirés des écoles.
[2] Mobylette carrossée de fabrication italienne qui a été un grand succès commercial.
[3] "Ejusdem farinae", expression latine, littéralement "de la même farine". On dit aujourd'hui par exemple: "du même tonneau".
[4] Georges Roux annonce en 1947 qu'il est la réincarnation du Christ et crée "l'Eglise Chrétienne Universelle", classée comme secte encore aujourd'hui par le Parlement français. Roux décrète que "la médecine est inutile", que l'on peut guérir miraculeusement toute maladie par imposition des mains si l'on est "en harmonie avec sa conscience et le cosmos." En 1953 et 1954, enfants d'adeptes sont décédés, Roux les considère comme des "récompenses offertes au Christ". On en parlera beaucoup en 1954, des plaintes pour non assistance à personne en danger ayant été déposées. Beaucoup de journalistes insinuent dans en des articles moqueurs sur les observations de soucoupes volantes que les gens qui voient des soucoupes sont aussi douteux que le "Christ de Montfavet". De nos jours encore, des journalistes assimilent les ufologues à des chefs de sectes dangereuses ou les témoins à des "illuminés" dangereux.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Périgord Moun Pais, France, le 12 octobre 1954.
Lou Bilhet de Mestre Picatal
Soucoupes, fusées et cigares IL NOUS FAUT DES MYTHES
Nous vivons, paraît-il, au siècle des lumières. La Science (avec une majuscule S.V.P.) doit pourvoir à tout et remplacer les anciens fétiches. Moi, je veux bien. Mais qu'ai-je lu dans la "Nouvelle République" de Bordeaux du 6 octobre? Ceci, que je vous relate en l'abrégeant (et c'est dommage car le sujet est savoureusement "pommé"):
Le 1er octobre, M. Jean Defiz, 26 ans, monteur en chauffage central à Bergerac, regagnait son domicile vers 23 heures. Nuit noire, épaisse, sans une lumière à l'horizon. Brusquement, juste au-dessus de sa tête, à haute altitude, descend à une vitesse vertigineuse vers le sol une lumière intense. Ce n'est pas une étoile filante, assure M. Defiz, mais un engin ayant la forme d'une fusée qui se colore à trois reprises d'une teinte verdâtre. Les yeux rivés sur l'appareil, M. Defiz aperçoit sous la coupole noire demi-sphérique trois béquilles qui se replient lentement tandis que l'appareil, dans un sifflement d'air, reprend de la hauteur et se perd bientôt dans les nuages.
Ca n'est déjà pas mal, mais il y a mieux. Le lendemain, un voisin retraité de la S.N.C.F., M. Jean Labonne, 63 ans, découvre dans son jardin, à 22 heures, un engin lumineux ayant la forme d'un champignon et construit en plexiglass (sic).
Cédons la parole à M. Labonne:
"Subitement, devant moi, à trois mètres à peine, paraissant m'interdire l'allée de mon jardin, une ombre.
"Qui est là? criai-je. Qui êtes-vous? Que me voulez-vous? Je n'osais faire un pas. Au son de ma voix, la forme noire fit demi-tour, se glissa jusqu'à l'engin et, en quelques secondes, celui-ci s'éleva vers le ciel suivi d'une traînée de lumière. Je vis très nettement, sous la coupole, trois béquilles qui se repliaient. Dès l'aube, je retournais dans mon jardin, près de l'endroit où j'avais vu l'appareil. Sur la terre grasse, je découvris trois empreintes légères; mais ce qui me bouleversa le plus, c'est une floraison de champignons longs de tige, de teinte noire et inconnus dans la région qui avaient subitement poussé. Je n'osais les toucher et d'ailleurs ils se dissipèrent comme rosée aux premiers rayons du soleil."
Je me souviens qu'au cours d'une séance à la Chambre, aux environs de 1906, l'infortuné René Viviani (mort fou) déclarait dans une belle envolée (1) [1]: "Nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus".
Viviani se trompait: quelque chose se rallume dans le ciel, mais ô dérision, ce sont ... des soucoupes volantes!
Ne me dites surtout pas qu'à Bergerac comme ailleurs où des gens de parfaite bonne foi croient avoir vu quelque chose dans le ciel, ne me dites pas, surtout, qu'il s'agit de simple phénomènes d'hallucination. La "chose" n'existe sans doute pas en soi: elle existe pour les visionnaires qui ont besoin de croire au merveilleux.
Parce que, enfin, que propose-t-on à M. Defiz ou Labonne? Une civilisation matérialiste où le fin du fin consiste à posséder une automobile (mythe de la puissance mécanique), ou encore un frigidaire, ou bien un poste de télévision (mythe du faux confort et de la fausse culture).
Mille regrets, mais cela n'a rien à voir avec la vraie civilisation qui, au contraire, est fondée sur le dénuement et le renoncement individuels.
Les seules grandes ères hautement civilisées, je ne l'apprendrais à personne, furent les ères magdaléniennes, égyptiennes, grecques et médiévales. Pourquoi? Parce que les hommes de ces époques, animés d'une foi profonde, avaient de puissants motifs d'espérer.
Que pouvons-nous espérer aujourd'hui où, suivant le mot fameux de Nietzsche, "Dieu est mort?" Une auto, et chanter: Enfin j'ai une auto (bis) C'est épatant comme ça file...
... ou bien un démocratique Vespa [2], à moins que ce ne soit une machine à laver le linge ou à moudre le café....
C'est fort bien, mais la satiété vient vite de ce qu'on possède et qu'on peut inventorier: l'esprit reste insatisfait.
C'est pourquoi, à défaut de vrais miracles dans un siècle sans foi, nous voyons prospérer les soucoupes volantes, les "Christ de Montfavet" [3], d'innombrables petites églises ejusdem farinae [4], en attendant une nouvelle flambée de catharisme [5].
L'homme a besoin de mythes valables et le ciel est vide. Donnez-nous autre chose que des soucoupes volantes...
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P.C.C.: Léo MAGNE
(1) N.D.L.R. -- Voici la péroraison de René Viviani, ministre du Travail du Cabinet Clemenceau (discours prononcé le 8 novembre [...]
Notes:
Dossier sur l'observation Defiz et Labonne le 1 octobre 1954 à Bergerac ici.
[1] René Raphaël Viviani ( 1863 - 1925), homme politique français, Républicain, président du Conseil à la veille de la première guerre mondiale. Il déclare en 1904 "Nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus" quand une circulaire du ministre de l'intérieur demande que les crucifix et autres symboles religieux soient retirés des écoles.
[2] Mobylette carrossée de fabrication italienne qui a été un grand succès commercial.
[3] "Ejusdem farinae", expression latine, littéralement "de la même farine". On dit aujourd'hui par exemple: "du même tonneau".
[4] Georges Roux annonce en 1947 qu'il est la réincarnation du Christ et crée "l'Eglise Chrétienne Universelle", classée comme secte encore aujourd'hui par le Parlement français. Roux décrète que "la médecine est inutile", que l'on peut guérir miraculeusement toute maladie par imposition des mains si l'on est "en harmonie avec sa conscience et le cosmos." En 1953 et 1954, enfants d'adeptes sont décédés, Roux les considère comme des "récompenses offertes au Christ". On en parlera beaucoup en 1954, des plaintes pour non assistance à personne en danger ayant été déposées. Beaucoup de journalistes insinuent dans en des articles moqueurs sur les observations de soucoupes volantes que les gens qui voient des soucoupes sont aussi douteux que le "Christ de Montfavet". De nos jours encore, des journalistes assimilent les ufologues à des chefs de sectes dangereuses ou les témoins à des "illuminés" dangereux.
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 20:39
[5] Très important mouvement néo-gnostique venu de Bulgarie vers le sud-ouest de la France notamment. Les Cathares nient la Trinité, pensent que le monde visible matériel émane d'un démiurge mauvais et aspirent à un monde supérieur ou règne le vrai divin qu'ils tentent d'atteindre par renoncement aux biens matériels, la pureté morale individuelle. Ils sont heurtés par le matérialisme en l'enrichissement des gens de l'Eglise Catholique, lesquels, sans réussir à définir exactement leur doctrine, les ont fait massacrer pour hérésie. L'auteur de l'article montre en plusieurs points qu'il admire l'héritage cathare.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de Normandie, de Caen, France, page 4, le 12 octobre 1954.
Des "Martiens" en soucoupes volantes?
Et pourquoi pas?
Nous déclare M. Louis Bréguet
le célèbre constructeur d'avions
Un aveu tout d'abord. Lorsque je sus qu'il m'allait être donné de rencontrer Louis Bréguet, je m'étais bien promis de demander au pionnier de l'Aéronautique ce qu'il pensait des soucoupes volantes. Mais aussitôt introduit dans le vaste bureau austère, en présence de cet homme grand - qui est aussi un grand homme - de ce regard brillant d'intelligence derrière les lunettes, de cette silhouette pleine de noblesse, gênée par la bienveillance même qu'il me témoignait ... je n'ai plus osé. Tout simplement. Et ma foi j'ai posé les questions que me suggérait une actualité plus terrestre: le tout récent voyage de M. Bréguet aux Etats-Unis.
PERIPLE AMERICAIN
Le constructeur vient en effet d'être invité là-bas pour l'inauguration d'une galerie de bustes des "Gloires de l'Aéronautique". Il y en a, jusqu'à présent trois - dont le sien. Hommage mérité, mais qui n'est pas si commun de la part des Américains à l'endroit d'un étranger:
"Ah! oui, dit M. Bréguet distraitement, ils m'ont placé dans la galerie des honneurs... Bah! Je n'ai comme titre que d'avoir été réellement un des pionniers à m'intéresser à l'aviation, et puis je me suis occupé un peu de tout dans cette branche: l'aviation civile, l'aviation militaire, les hélicoptères. Savez-vous que la question des hélicoptères me passionne? J'ai là-dessus quelques idées et je crois pouvoir arriver, en quintuplant la puissance des "jets", sinon à réduire la consommation en vol immobile, du moins à faciliter le décollage sur place. Vous voyez tout de suite les avantages de cette facilité...
A peu près... J'évoque (en moi-même) les anticipations avec leurs aérobus urbains, ce qui me fait penser à ces sacrées soucoupes... Mais M. Bréguet poursuit son propos, et ce qu'il me confie est trop intéressant pour en rien laisser perdre. Il me raconte son voyage, le troisième aux Etats-Unis, ses visites passionnantes chez les constructeurs: Bell, spécialiste des fusées téléguidées; Curtiss-Read, qui construit les moteurs des Super-Constellation et projette de remplacer les jets "Saphir" par des "turbo"... Cette fois, il est allé jusqu'au Canada en survolant les chutes du Niagara. Il a été, là aussi, magnifiquement reçu et a constaté l'existence d'innombrables projets pour l'aviation commerciale. Le plus important parait être la commande de 25 "Britannia" passée par Bristol aux usines Canader, où des turbines B25 marqueraient une évolution décisive du système "Protheus" de Bristol. J'ai peur de ne pas très exactement suivre ces considérations techniques, et de mal me retrouver dans les moteurs, les turbo réacteurs, les jets, les rockets et autres noms barbares. Mais ce que je retiens - et ce que M. Bréguet omet de souligner - c'est qu'il a été appelé et accueilli aux Etats-Unis et au Canada comme un Conseiller, comme un aîné dont on sollicite les avis.
"IL EST TRISTE D'ETRE PAUVRE..."
"On apprécie beaucoup le génie français en Amérique, me dit-il. Et quand je vois ce qu'à New York les techniciens et chefs de firme prévoient pour une politique d'aide à l'aviation pendant les dix prochaines années, je vous assure qu'il est triste pour un Français de comparer à ce dont il dispose... Peut-être devrions-nous travailler avec eux, en commun, de façon à supporter en commun des charges onéreuses, même pour eux. Leurs ouvriers, d'autre part, sont surtout qualifiés pour la série. L'avenir de l'aviation est tel que rien ne devrait être épargné pour gagner du temps, donc de l'argent, ou réciproquement. Car les progrès vont à pas de géant. Aux usines Bell, j'ai contemplé, muni de lunettes noires, les "rockets" d'où jaillissent d'effrayantes flammes. Je me croyais en enfer. Mais on pense, avec de tels matériels, atteindre peut-être 6 à 7000 kilomètres [à l'heure]: ce seraient les téléguidées qui feraient la guerre tout seul. Bien sûr, il y a beaucoup de "Jules Verne" dans ces aperçus mais des choses inouïes se préparent, et vite.
Sans doute une certaine amertume, mais surtout une belle ambition, transparaissent de ces paroles. Si la France pouvait à son tour aller de l'avant! Elle en a les moyens techniques. M. Bréguet les lui donne.
LE BREGUET DEUX-PONTS
Et nous revenons... sur la terre... "L'heure est venue de s'orienter, dans l'aviation de transport, vers le confort, les hautes altitudes, les vitesses de 7-800 km-heure avec de grosses charges. C'est en ce sens que j'ai étudié notre "Super-Bréguet-Deux-Ponts" qui n'a jamais pu, hélas, être fabriqué comme il aurait fallu. Le "Super" recevrait toutes les améliorations de confort nécessaires, qui ne sont pas rien: pensez que dans le Deux-Ponts simple il y avait 24 kilomètres de fils électriques, détail qui vous laisse imaginer le reste! Il n'est pas si facile non plus de calculer des couchettes et des toilettes en fonction du pratique et des données générales. Enfin tout est prêt, depuis le 26 novembre 1952. Nous pourrions sortir très rapidement.
- Quelles seraient les performances d'un tel appareil?
- Je ne vous les énumérerai pas. Sachez cependant qu'avec des turbo B-25 dont je parlerai tout à l'heure, on atteindrait 700 [km/h] à 10.000 mètres. Mais on peut, pour commencer, l'équiper moins ambitieusement.
- Alors, qu'attend-on?
- J'espère bien qu'on attendra pas trop. Cela serait coûteux, mais la France n'a plus une minute à perdre si elle veut regagner une place enviable dans le réseau aérien mondial. En tout cas l'appareil ne sera pas si rapidement "dépassé", et à quoi servirait de mettre moins d'une nuit à traverser l'Atlantique? Ce qui risquerait d'être dépassé en n'agissant pas, ce serait notre pays démuni d'appareils de très grande classe internationale. Les prix sont élevés, naturellement. Mais je me permet d'y insister, tout le monde est d'accord pour reconnaître que personne n'aurait pu faire le Bréguet Deux-Ponts à meilleur marché. Malgré les méthodes artisanales auxquelles nous avons recouru pour fabriquer no 12 appareils. Alors?
Et M. Bréguet ajoute: "Je garde confiance."
OUI, "ELLES" VIENNENT D'UN AUTRE MONDE
C'est moi qui justement n'ais plus "confiance". L'entretien va se terminer et le moment solennel est venu. Tant pis, je plonge "Serait-il indiscret de vous demander, Monsieur, ce que... enfin, comprenez-moi... la presse a besoin de sensationnel et je...
M. Bréguet me regarde, le sourcil fronce - se demandant visiblement où je veux en venir... "Je voudrais savoir ce que vous pensez des soucoupes volantes"...
M. Bréguet ne s'est pas fâché. Il a souri, doucement. Et il m'a déclaré, en pesant ses mots:
- Voilà bien la question que j'attendais. Et je vous répondrai "pourquoi pas?" Et, avant tout, "pourquoi pas des hommes d'un autre monde?" J'irais plus loin, voyez-vous. Je n'ai là dessus aucune information spéciale. Je suis en train de lire un ouvrage intitulé: "Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde", de Jimmy Guieu (1). Je ne connais pas cet auteur. Mais si ce que racontent les témoignage est exact, je puis vous affirmer qu'il ne saurait s'agir d'engin construits par des hommes. Les soucoupes, si elles sont ce qu'on dit, ne sont pas des engins terrestres, et ce monsieur a raison.
Je suis un peu étonné, je questionne: "Mais les Américains - ou les Russes?"
"Impossible. Tous les témoins sont unanimes à insister sur le fait que les soucoupes s'élèvent silencieusement. Et qu'elles n'ont pas une forme aérodynamique pour vaincre la résistance de l'air. Cela me suffit. J'ai personnellement jeté les plans d'un "turbo-sustentateur" qui s'élèverait sur place et obliquerait en filant très vite. Avec un seul "rotor", je pourrais lui donner la forme d'une soucoupe. Mais ce que je ne supprimerai pas c'est le ronflement de la réaction! Il faut que les soucoupes, par conséquent, empruntent à d'autres sources de puissance que les notres... peut-être un "champ de forces" créé à mesure, d'où la lueur. C'est pourquoi je vous répète: ou elles n'existent pas, ou les témoignages sont inexacts - ce qui me surprendrait quand il s'agit d'un bruit. Ou les soucoupes viennent d'un autre monde.
Et l'homme de science, me fixant gravement, a ajouté:
-Avons-nous le droit de nier? Que savons-nous, au juste. Nous sommes dans l'enfance de la science, un siècle et demi après Lavoisier. Moi, ingénieur électricien, j'ignore bien ce qu'est l'électricité. Je me garde seulement de l'imagination et je raisonne selon la logique. Les soucoupes ne peuvent pas avoir une origine terrestre, si elles sont ce que l'on raconte. Maintenant, à vous de conclure...
Et j'ai été très impressionné.
Marc BOURNEYROL
(1) Editions du "Fleuve Noir".
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de Normandie, de Caen, France, page 4, le 12 octobre 1954.
Des "Martiens" en soucoupes volantes?
Et pourquoi pas?
Nous déclare M. Louis Bréguet
le célèbre constructeur d'avions
Un aveu tout d'abord. Lorsque je sus qu'il m'allait être donné de rencontrer Louis Bréguet, je m'étais bien promis de demander au pionnier de l'Aéronautique ce qu'il pensait des soucoupes volantes. Mais aussitôt introduit dans le vaste bureau austère, en présence de cet homme grand - qui est aussi un grand homme - de ce regard brillant d'intelligence derrière les lunettes, de cette silhouette pleine de noblesse, gênée par la bienveillance même qu'il me témoignait ... je n'ai plus osé. Tout simplement. Et ma foi j'ai posé les questions que me suggérait une actualité plus terrestre: le tout récent voyage de M. Bréguet aux Etats-Unis.
PERIPLE AMERICAIN
Le constructeur vient en effet d'être invité là-bas pour l'inauguration d'une galerie de bustes des "Gloires de l'Aéronautique". Il y en a, jusqu'à présent trois - dont le sien. Hommage mérité, mais qui n'est pas si commun de la part des Américains à l'endroit d'un étranger:
"Ah! oui, dit M. Bréguet distraitement, ils m'ont placé dans la galerie des honneurs... Bah! Je n'ai comme titre que d'avoir été réellement un des pionniers à m'intéresser à l'aviation, et puis je me suis occupé un peu de tout dans cette branche: l'aviation civile, l'aviation militaire, les hélicoptères. Savez-vous que la question des hélicoptères me passionne? J'ai là-dessus quelques idées et je crois pouvoir arriver, en quintuplant la puissance des "jets", sinon à réduire la consommation en vol immobile, du moins à faciliter le décollage sur place. Vous voyez tout de suite les avantages de cette facilité...
A peu près... J'évoque (en moi-même) les anticipations avec leurs aérobus urbains, ce qui me fait penser à ces sacrées soucoupes... Mais M. Bréguet poursuit son propos, et ce qu'il me confie est trop intéressant pour en rien laisser perdre. Il me raconte son voyage, le troisième aux Etats-Unis, ses visites passionnantes chez les constructeurs: Bell, spécialiste des fusées téléguidées; Curtiss-Read, qui construit les moteurs des Super-Constellation et projette de remplacer les jets "Saphir" par des "turbo"... Cette fois, il est allé jusqu'au Canada en survolant les chutes du Niagara. Il a été, là aussi, magnifiquement reçu et a constaté l'existence d'innombrables projets pour l'aviation commerciale. Le plus important parait être la commande de 25 "Britannia" passée par Bristol aux usines Canader, où des turbines B25 marqueraient une évolution décisive du système "Protheus" de Bristol. J'ai peur de ne pas très exactement suivre ces considérations techniques, et de mal me retrouver dans les moteurs, les turbo réacteurs, les jets, les rockets et autres noms barbares. Mais ce que je retiens - et ce que M. Bréguet omet de souligner - c'est qu'il a été appelé et accueilli aux Etats-Unis et au Canada comme un Conseiller, comme un aîné dont on sollicite les avis.
"IL EST TRISTE D'ETRE PAUVRE..."
"On apprécie beaucoup le génie français en Amérique, me dit-il. Et quand je vois ce qu'à New York les techniciens et chefs de firme prévoient pour une politique d'aide à l'aviation pendant les dix prochaines années, je vous assure qu'il est triste pour un Français de comparer à ce dont il dispose... Peut-être devrions-nous travailler avec eux, en commun, de façon à supporter en commun des charges onéreuses, même pour eux. Leurs ouvriers, d'autre part, sont surtout qualifiés pour la série. L'avenir de l'aviation est tel que rien ne devrait être épargné pour gagner du temps, donc de l'argent, ou réciproquement. Car les progrès vont à pas de géant. Aux usines Bell, j'ai contemplé, muni de lunettes noires, les "rockets" d'où jaillissent d'effrayantes flammes. Je me croyais en enfer. Mais on pense, avec de tels matériels, atteindre peut-être 6 à 7000 kilomètres [à l'heure]: ce seraient les téléguidées qui feraient la guerre tout seul. Bien sûr, il y a beaucoup de "Jules Verne" dans ces aperçus mais des choses inouïes se préparent, et vite.
Sans doute une certaine amertume, mais surtout une belle ambition, transparaissent de ces paroles. Si la France pouvait à son tour aller de l'avant! Elle en a les moyens techniques. M. Bréguet les lui donne.
LE BREGUET DEUX-PONTS
Et nous revenons... sur la terre... "L'heure est venue de s'orienter, dans l'aviation de transport, vers le confort, les hautes altitudes, les vitesses de 7-800 km-heure avec de grosses charges. C'est en ce sens que j'ai étudié notre "Super-Bréguet-Deux-Ponts" qui n'a jamais pu, hélas, être fabriqué comme il aurait fallu. Le "Super" recevrait toutes les améliorations de confort nécessaires, qui ne sont pas rien: pensez que dans le Deux-Ponts simple il y avait 24 kilomètres de fils électriques, détail qui vous laisse imaginer le reste! Il n'est pas si facile non plus de calculer des couchettes et des toilettes en fonction du pratique et des données générales. Enfin tout est prêt, depuis le 26 novembre 1952. Nous pourrions sortir très rapidement.
- Quelles seraient les performances d'un tel appareil?
- Je ne vous les énumérerai pas. Sachez cependant qu'avec des turbo B-25 dont je parlerai tout à l'heure, on atteindrait 700 [km/h] à 10.000 mètres. Mais on peut, pour commencer, l'équiper moins ambitieusement.
- Alors, qu'attend-on?
- J'espère bien qu'on attendra pas trop. Cela serait coûteux, mais la France n'a plus une minute à perdre si elle veut regagner une place enviable dans le réseau aérien mondial. En tout cas l'appareil ne sera pas si rapidement "dépassé", et à quoi servirait de mettre moins d'une nuit à traverser l'Atlantique? Ce qui risquerait d'être dépassé en n'agissant pas, ce serait notre pays démuni d'appareils de très grande classe internationale. Les prix sont élevés, naturellement. Mais je me permet d'y insister, tout le monde est d'accord pour reconnaître que personne n'aurait pu faire le Bréguet Deux-Ponts à meilleur marché. Malgré les méthodes artisanales auxquelles nous avons recouru pour fabriquer no 12 appareils. Alors?
Et M. Bréguet ajoute: "Je garde confiance."
OUI, "ELLES" VIENNENT D'UN AUTRE MONDE
C'est moi qui justement n'ais plus "confiance". L'entretien va se terminer et le moment solennel est venu. Tant pis, je plonge "Serait-il indiscret de vous demander, Monsieur, ce que... enfin, comprenez-moi... la presse a besoin de sensationnel et je...
M. Bréguet me regarde, le sourcil fronce - se demandant visiblement où je veux en venir... "Je voudrais savoir ce que vous pensez des soucoupes volantes"...
M. Bréguet ne s'est pas fâché. Il a souri, doucement. Et il m'a déclaré, en pesant ses mots:
- Voilà bien la question que j'attendais. Et je vous répondrai "pourquoi pas?" Et, avant tout, "pourquoi pas des hommes d'un autre monde?" J'irais plus loin, voyez-vous. Je n'ai là dessus aucune information spéciale. Je suis en train de lire un ouvrage intitulé: "Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde", de Jimmy Guieu (1). Je ne connais pas cet auteur. Mais si ce que racontent les témoignage est exact, je puis vous affirmer qu'il ne saurait s'agir d'engin construits par des hommes. Les soucoupes, si elles sont ce qu'on dit, ne sont pas des engins terrestres, et ce monsieur a raison.
Je suis un peu étonné, je questionne: "Mais les Américains - ou les Russes?"
"Impossible. Tous les témoins sont unanimes à insister sur le fait que les soucoupes s'élèvent silencieusement. Et qu'elles n'ont pas une forme aérodynamique pour vaincre la résistance de l'air. Cela me suffit. J'ai personnellement jeté les plans d'un "turbo-sustentateur" qui s'élèverait sur place et obliquerait en filant très vite. Avec un seul "rotor", je pourrais lui donner la forme d'une soucoupe. Mais ce que je ne supprimerai pas c'est le ronflement de la réaction! Il faut que les soucoupes, par conséquent, empruntent à d'autres sources de puissance que les notres... peut-être un "champ de forces" créé à mesure, d'où la lueur. C'est pourquoi je vous répète: ou elles n'existent pas, ou les témoignages sont inexacts - ce qui me surprendrait quand il s'agit d'un bruit. Ou les soucoupes viennent d'un autre monde.
Et l'homme de science, me fixant gravement, a ajouté:
-Avons-nous le droit de nier? Que savons-nous, au juste. Nous sommes dans l'enfance de la science, un siècle et demi après Lavoisier. Moi, ingénieur électricien, j'ignore bien ce qu'est l'électricité. Je me garde seulement de l'imagination et je raisonne selon la logique. Les soucoupes ne peuvent pas avoir une origine terrestre, si elles sont ce que l'on raconte. Maintenant, à vous de conclure...
Et j'ai été très impressionné.
Marc BOURNEYROL
(1) Editions du "Fleuve Noir".
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 20:52
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Midi Libre, France, page 2, le 12 octobre 1954.
TOUJOURS DES APPARITIONS DE MARTIENS
"J'ai été arrêté par un faisceau lumineux émanant d'un scaphandrier"
affirme un habitant de la Vienne
Poitiers, 11 octobre. -- Dans tous les coins de France et du monde, plusieurs personnes dignes de foi affirment avoir été les témoins de ces phénomènes qu'on appelle "soucoupes volantes".
Mais dans la Vienne, M. Roger Barrault, manoeuvre à Lavoux, a déclaré que, roulant à bicyclette, samedi, vers 19 heures, il avait été brusquement arrêté par un double faisceau lumineux émanant d'une sorte de "scaphandrier", haut à peine de 1 m. 30 avec des bottes sans talons, les yeux très brillants et une forte moustache.
Le scaphandrier se promena environ une minute sur la route, affirme M. Barrault, puis disparut brusquement vers la forêt toute proche.
Un objet cylindrique avec un noyau sombre
Nelson. -- Un habitant de Nelson (Nouvelle Zélande), M. K.M. Gibbons, a réussi à prendre au téléobjectif une série de photographies de trois soucoupes volantes.
Lorsqu'il eut pris deux instantanés des trois mystérieux engins, ceux-ci disparurent verticalement, à grande vitesse. Il continua cependant à prendre des photographies dans la direction des soucoupes. La pellicule développée montre des objets cylindriques, ayant une sorte de noyau sombre.
PRES DE CARCASSONNE UNE SOUCOUPE SE POSE SUR LA ROUTE
M. Louis Vessières, un habitant de Cavanac, localité toute proche de Carcassonne, a aperçu, dimanche matin, une soucoupe volante qui était posée à terre au milieu de la route.
M. Louis Vessières, revenant en moto, dimanche matin vers 4 h. 30, des usines Talmier, près de Carcassonne, où il est employé, et se dirigeant vers Cavanac où il demeure se trouva en présence d'un engin bombé, ovale, et tout brillant qui, à son approche, dégagea des étincelles et, sans bruit, s'envola.
M. Vessières emprunta un chemin de traverse pour éviter de s'approcher de l'engin.
Arrivé à la campagne de Lafarguette, M. Vessières s'arrêta et vit alors dans le ciel la lueur de cet engin à environ 500 mètres en direction de la "route neuve" qui conduit à Couffoulens.
M. Vessières rentra chez lui, très ému, et fit vite lever sa femme.
Tous deux montèrent sur la terrasse de leur maison mais il était trop tard. La soucoupe avait disparu.
Un cigare volant aurait atterri près de Munster
Munster, 11 octobre. -- Un opérateur de cinéma de Munster [Allemagne], M. Hoge, a affirmé avoir observé, samedi soir, pendant une dizaine de minutes un "engin non identifié" ayant la forme d'un cigare immobile à environ 1 m. 50 du sol et sous lequel quatre "hommes" d'équipage de 1 m. 20 s'affairaient.
Ces êtres avaient, selon lui, un torse assez large, une tête proportionnellement trop grosse pour leur corps et jambes fines. M. Hoge a précisé qu'ils portaient une sorte de combinaison dont le tissu ressemblait à du caoutchouc.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 13 octobre 1954.
Le "Martien" de Pournoy-la-Chétive était petit, poilu et portait...
La soutane
Trois enfants à qui l'inconnu a tenu un langage incompréhensible l'affirment
Metz (A.C.P.).
Depuis samedi, les habitants de la petite commune de Pournoy-la-Chétive, près de Verny (Moselle) sont partagés en deux clans: ceux qui y croient et ceux qui en rient.
Nous voulons parler de la soucoupe volante, bien sûr.
Trois enfants du village affirment, en effet qu'ils ont vu une soucoupe et son passager. Ils ont raconté leur histoire à leur parents, l'ont répété devant l'instituteur et confirmée devant M. Le Maire. Tous trois faisaient du patin à roulette à proximité du cimetière. Il y avait là: Gilbert Calda, 12 ans; Daniel Hirsch, 9 ans; son frère Jean-Pierre, 5 ans.
Habillé comme M. le Curé
[...] déclare Gilbert, nous avons vu se poser un engin lumineux et rond de 2 m 50 environ de diamètre. L'appareil a atterri près de nous: il avait des rayures jaunes et blanches et s'est posé sur trois pieds.
"Bientôt, un homme en est sorti tenant à la main une lampe électrique.
"Il était tout petit (1 m. 20 environ) avait de gros yeux, un visage poilu et portait une soutane noire comme M. le Curé. L'homme est venu nous parler dans un langage incompréhensible, et nous nous sommes sauvés, pris de peur."
Un autre témoin
"Nous nous sommes retournés un peu plus loin. L'engin très brillant, s'élevait très haut et très vite dans le ciel."
Ce récit est partiellement confirmé par un autre habitant de Pournoy-la-Chétive, Robert Maguin, 16 ans, qui a déclaré avoir aperçu, lui aussi vers la même heure, un engin mystérieux mais il n'en était pas assez près pour en distinguer les détails.
SOUCOUPES VOLANTES EN LORRAINE, FRANCE, 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Républicain Lorrain, le 12 octobre 1954.
Une autre vision dans la région de Bouzonville
Bouzonville. -- Dimanche, vers 19 h 30, trois jeunes gens de la région rentraient du cinéma de Bouzonville. Non loin de Freistroff, ils aperçurent un engin lumineux jaune, ayant la forme d'un tube néon entouré d'une multitude de petits points et de faisceaux lumineux encore plus brillants. D'abord surpris, les cinq jeunes gens furent ensuite pris de frayeur, car l'engin qui semblait les suivre, plongeait par un moment littéralement sur eux pour reprendre de l'altitude et disparaître ensuite. Ce phénomène put être observé pendant une dizaine de minutes. Aussitôt rentrés chez eux, les témoins de cette fantastique aventure, encore sous le coup de l'émotion, firent part de leur découverte à leur famille. C'est ainsi que dans la région de Bouzonville où ce même phénomène a déjà été remarqué plusieurs fois, l'on commence à croire sérieusement aux histoires de "soucoupes."
HISTOIRE DE SOUCOUPE, USA, 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Holland Evening Sentinel, de Holland, Michigan, USA, le 12 octobre 1954.
Une Soucoupe, un Petit Homme, un Camion,
du Brouillard Font Une Sacrée Histoire
LOS ANGELES (UP) -- Un homme de Los Angeles a rapporté avoir vu une soucoupe volante atterrir à Macarthur Park et "un petit homme en tenue blanche en sortir.
Un camion est alors venu et a embarqué la soucoupe et le petit homme, a dit l'observateur.
Le témoin a refusé de donner son nom "parce que tout le monde penserait que j'étais fou."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 13 octobre 1954.
J'AI VU DEUX PASSAGERS d'une soucoupe traverser la route
à quelques mètres de ma voiture
Albi (A.F.P.).
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale N.631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'emvoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de 6 mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
DAVANTAGE DE SOUCOUPES EN NOUVELLE-ZELANDE
Auckland (A.C.P.).
L'Association civile pour les recherches sur les soucoupes volantes a enregistré 70 inscriptions nouvelles depuis le début de l'année.
M. H.H. Fulton, président de l'Association, a déclaré au cours de son Congrès que le nombre des "objets volants non identifiés" repérés dans le ciel de la Nouvelle-Zélande cette année, est supérieur à celui des années précédentes.
Dans le monde scientifique, a-t-il affirmé, une tendance certaine se dessine à admette que les soucoupes sont des engins venant probablement d'autres planètes.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 13 octobre 1954.
"ILS" NE VONT PLUS SEULS...
Une pile de cigares volants aperçue par un gardien de la paix nimois
Nîmes (C.P.).
Alors qu'il était dans son jardin, quartier du Mas de Boudan, un gardien de la paix nimois, M. C..., aperçut lundi, vers 18 heures, en direction de Montpellier, un engin aux reflets métalliques et ayant une forme fort bizarre.
"On aurait dit, nous a-t-il déclaré, une pile de cigares - quatre ou cinq - de dimensions différentes, le plus petit étant au-dessus." Soudain, l'engin quadrilatère d'où s'échappaient des lueurs rouges d'un côté, oranges de l'autre, disparut brusquement, au grand soulagement de M. C..., qui nous a confessé l'émotion ressentie à la vue de cette apparition.
UN "CIGARE" SUR LA GINESTE?
"Ce n'était certainement ni un avion à réaction, ni un hélicoptère", ainsi s'est exprimé hier soir dans nos bureaux M. A.D..., qui demeure 11, rue Lafayette, à Marseille. Et M. A.D..., dont l'attention avait été attirée par une dizaine d'automobiles arrêtées au sommet de la Gineste, poursuivit: "Les conducteurs et occupants de ces voitures pourront vous le dire, l'engin qui avait une forme [illisible] l'heure tardive (il était 18 h. 15 et le soleil était caché depuis un quart d'heure). Il laissait derrière lui une traînée blanche et se déplaçait en zigzagant verticalement. Il a disparu, après une minute d'évolutions."
Sur l'Ardèche
"OH! MAMAN IL Y A DEUX LUNES DANS LE CIEL"
Dimanche 10 octobre, entre 6 h. 30 et 7 heures, une douzaine de personnes de Neyrac, Le Barutel, Le Crouzet ont aperçu une grosse boule de feu qui, sortie de la vallée du Lignon, a traversé le ciel dans le sens S.-E. - N.-E. avec une vitesse supérieure à celle d'un avion rapide pour disparaître entre la colline et le "Serre de Sainte-Marguerite". "L'objet volant non identifié" a effectué une trajectoire rectiligne mais était comme agité de soubresauts. La lune, à ce moment, éclairait le ciel, ce qui fit dire à une filette, G. Blachère (4 ans), émerveillée: "Oh! maman, il y a deux lunes dans le ciel!"
C'est la deuxième apparition du phénomène à Neyrac, la première se situant en 1951.
TOUJOURS DES APPARITIONS DE MARTIENS
"J'ai été arrêté par un faisceau lumineux émanant d'un scaphandrier"
affirme un habitant de la Vienne
Poitiers, 11 octobre. -- Dans tous les coins de France et du monde, plusieurs personnes dignes de foi affirment avoir été les témoins de ces phénomènes qu'on appelle "soucoupes volantes".
Mais dans la Vienne, M. Roger Barrault, manoeuvre à Lavoux, a déclaré que, roulant à bicyclette, samedi, vers 19 heures, il avait été brusquement arrêté par un double faisceau lumineux émanant d'une sorte de "scaphandrier", haut à peine de 1 m. 30 avec des bottes sans talons, les yeux très brillants et une forte moustache.
Le scaphandrier se promena environ une minute sur la route, affirme M. Barrault, puis disparut brusquement vers la forêt toute proche.
Un objet cylindrique avec un noyau sombre
Nelson. -- Un habitant de Nelson (Nouvelle Zélande), M. K.M. Gibbons, a réussi à prendre au téléobjectif une série de photographies de trois soucoupes volantes.
Lorsqu'il eut pris deux instantanés des trois mystérieux engins, ceux-ci disparurent verticalement, à grande vitesse. Il continua cependant à prendre des photographies dans la direction des soucoupes. La pellicule développée montre des objets cylindriques, ayant une sorte de noyau sombre.
PRES DE CARCASSONNE UNE SOUCOUPE SE POSE SUR LA ROUTE
M. Louis Vessières, un habitant de Cavanac, localité toute proche de Carcassonne, a aperçu, dimanche matin, une soucoupe volante qui était posée à terre au milieu de la route.
M. Louis Vessières, revenant en moto, dimanche matin vers 4 h. 30, des usines Talmier, près de Carcassonne, où il est employé, et se dirigeant vers Cavanac où il demeure se trouva en présence d'un engin bombé, ovale, et tout brillant qui, à son approche, dégagea des étincelles et, sans bruit, s'envola.
M. Vessières emprunta un chemin de traverse pour éviter de s'approcher de l'engin.
Arrivé à la campagne de Lafarguette, M. Vessières s'arrêta et vit alors dans le ciel la lueur de cet engin à environ 500 mètres en direction de la "route neuve" qui conduit à Couffoulens.
M. Vessières rentra chez lui, très ému, et fit vite lever sa femme.
Tous deux montèrent sur la terrasse de leur maison mais il était trop tard. La soucoupe avait disparu.
Un cigare volant aurait atterri près de Munster
Munster, 11 octobre. -- Un opérateur de cinéma de Munster [Allemagne], M. Hoge, a affirmé avoir observé, samedi soir, pendant une dizaine de minutes un "engin non identifié" ayant la forme d'un cigare immobile à environ 1 m. 50 du sol et sous lequel quatre "hommes" d'équipage de 1 m. 20 s'affairaient.
Ces êtres avaient, selon lui, un torse assez large, une tête proportionnellement trop grosse pour leur corps et jambes fines. M. Hoge a précisé qu'ils portaient une sorte de combinaison dont le tissu ressemblait à du caoutchouc.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, le 13 octobre 1954.
Le "Martien" de Pournoy-la-Chétive était petit, poilu et portait...
La soutane
Trois enfants à qui l'inconnu a tenu un langage incompréhensible l'affirment
Metz (A.C.P.).
Depuis samedi, les habitants de la petite commune de Pournoy-la-Chétive, près de Verny (Moselle) sont partagés en deux clans: ceux qui y croient et ceux qui en rient.
Nous voulons parler de la soucoupe volante, bien sûr.
Trois enfants du village affirment, en effet qu'ils ont vu une soucoupe et son passager. Ils ont raconté leur histoire à leur parents, l'ont répété devant l'instituteur et confirmée devant M. Le Maire. Tous trois faisaient du patin à roulette à proximité du cimetière. Il y avait là: Gilbert Calda, 12 ans; Daniel Hirsch, 9 ans; son frère Jean-Pierre, 5 ans.
Habillé comme M. le Curé
[...] déclare Gilbert, nous avons vu se poser un engin lumineux et rond de 2 m 50 environ de diamètre. L'appareil a atterri près de nous: il avait des rayures jaunes et blanches et s'est posé sur trois pieds.
"Bientôt, un homme en est sorti tenant à la main une lampe électrique.
"Il était tout petit (1 m. 20 environ) avait de gros yeux, un visage poilu et portait une soutane noire comme M. le Curé. L'homme est venu nous parler dans un langage incompréhensible, et nous nous sommes sauvés, pris de peur."
Un autre témoin
"Nous nous sommes retournés un peu plus loin. L'engin très brillant, s'élevait très haut et très vite dans le ciel."
Ce récit est partiellement confirmé par un autre habitant de Pournoy-la-Chétive, Robert Maguin, 16 ans, qui a déclaré avoir aperçu, lui aussi vers la même heure, un engin mystérieux mais il n'en était pas assez près pour en distinguer les détails.
SOUCOUPES VOLANTES EN LORRAINE, FRANCE, 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Républicain Lorrain, le 12 octobre 1954.
Une autre vision dans la région de Bouzonville
Bouzonville. -- Dimanche, vers 19 h 30, trois jeunes gens de la région rentraient du cinéma de Bouzonville. Non loin de Freistroff, ils aperçurent un engin lumineux jaune, ayant la forme d'un tube néon entouré d'une multitude de petits points et de faisceaux lumineux encore plus brillants. D'abord surpris, les cinq jeunes gens furent ensuite pris de frayeur, car l'engin qui semblait les suivre, plongeait par un moment littéralement sur eux pour reprendre de l'altitude et disparaître ensuite. Ce phénomène put être observé pendant une dizaine de minutes. Aussitôt rentrés chez eux, les témoins de cette fantastique aventure, encore sous le coup de l'émotion, firent part de leur découverte à leur famille. C'est ainsi que dans la région de Bouzonville où ce même phénomène a déjà été remarqué plusieurs fois, l'on commence à croire sérieusement aux histoires de "soucoupes."
HISTOIRE DE SOUCOUPE, USA, 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Holland Evening Sentinel, de Holland, Michigan, USA, le 12 octobre 1954.
Une Soucoupe, un Petit Homme, un Camion,
du Brouillard Font Une Sacrée Histoire
LOS ANGELES (UP) -- Un homme de Los Angeles a rapporté avoir vu une soucoupe volante atterrir à Macarthur Park et "un petit homme en tenue blanche en sortir.
Un camion est alors venu et a embarqué la soucoupe et le petit homme, a dit l'observateur.
Le témoin a refusé de donner son nom "parce que tout le monde penserait que j'étais fou."
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 13 octobre 1954.
J'AI VU DEUX PASSAGERS d'une soucoupe traverser la route
à quelques mètres de ma voiture
Albi (A.F.P.).
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale N.631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'emvoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de 6 mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
DAVANTAGE DE SOUCOUPES EN NOUVELLE-ZELANDE
Auckland (A.C.P.).
L'Association civile pour les recherches sur les soucoupes volantes a enregistré 70 inscriptions nouvelles depuis le début de l'année.
M. H.H. Fulton, président de l'Association, a déclaré au cours de son Congrès que le nombre des "objets volants non identifiés" repérés dans le ciel de la Nouvelle-Zélande cette année, est supérieur à celui des années précédentes.
Dans le monde scientifique, a-t-il affirmé, une tendance certaine se dessine à admette que les soucoupes sont des engins venant probablement d'autres planètes.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 12, 13 octobre 1954.
"ILS" NE VONT PLUS SEULS...
Une pile de cigares volants aperçue par un gardien de la paix nimois
Nîmes (C.P.).
Alors qu'il était dans son jardin, quartier du Mas de Boudan, un gardien de la paix nimois, M. C..., aperçut lundi, vers 18 heures, en direction de Montpellier, un engin aux reflets métalliques et ayant une forme fort bizarre.
"On aurait dit, nous a-t-il déclaré, une pile de cigares - quatre ou cinq - de dimensions différentes, le plus petit étant au-dessus." Soudain, l'engin quadrilatère d'où s'échappaient des lueurs rouges d'un côté, oranges de l'autre, disparut brusquement, au grand soulagement de M. C..., qui nous a confessé l'émotion ressentie à la vue de cette apparition.
UN "CIGARE" SUR LA GINESTE?
"Ce n'était certainement ni un avion à réaction, ni un hélicoptère", ainsi s'est exprimé hier soir dans nos bureaux M. A.D..., qui demeure 11, rue Lafayette, à Marseille. Et M. A.D..., dont l'attention avait été attirée par une dizaine d'automobiles arrêtées au sommet de la Gineste, poursuivit: "Les conducteurs et occupants de ces voitures pourront vous le dire, l'engin qui avait une forme [illisible] l'heure tardive (il était 18 h. 15 et le soleil était caché depuis un quart d'heure). Il laissait derrière lui une traînée blanche et se déplaçait en zigzagant verticalement. Il a disparu, après une minute d'évolutions."
Sur l'Ardèche
"OH! MAMAN IL Y A DEUX LUNES DANS LE CIEL"
Dimanche 10 octobre, entre 6 h. 30 et 7 heures, une douzaine de personnes de Neyrac, Le Barutel, Le Crouzet ont aperçu une grosse boule de feu qui, sortie de la vallée du Lignon, a traversé le ciel dans le sens S.-E. - N.-E. avec une vitesse supérieure à celle d'un avion rapide pour disparaître entre la colline et le "Serre de Sainte-Marguerite". "L'objet volant non identifié" a effectué une trajectoire rectiligne mais était comme agité de soubresauts. La lune, à ce moment, éclairait le ciel, ce qui fit dire à une filette, G. Blachère (4 ans), émerveillée: "Oh! maman, il y a deux lunes dans le ciel!"
C'est la deuxième apparition du phénomène à Neyrac, la première se situant en 1951.
_______________________________________
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 20:58
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 1, le 13 octobre 1954.
Dans la région de Toulouse
Un automobiliste a "vu" les passagers d'une "soucoupe"
ALBI. -- Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale N.631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'emvoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de 6 mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
Engins mystérieux dans le ciel de Bombay
BOMBAY. -- Plusieurs personnes affirment avoir vu des soucoupes volantes au-dessus de Bombay au cours des derniers jours.
M. G. Joshi, notamment, homme d'affaires, a déclaré avoir vu, jeudi dernier à minuit, un disque lumineux volant, à une vitesses terrifiante, du Sud au Nord. Il a précisé que l'engin avait approximativement un pied de diamètre et que son centre était sombre, mais que sa périphérie était lumineuse. La "soucoupe volante" traversa le ciel sans bruit et sans émettre de fumée.
M. Michael Jacob, étudiant au collège de Bombay, a également affirmé avoir aperçu une soucoupe volante. La description qu'il a donné de l'engin est très semblable à celle fournie par M. Joshi.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 13 octobre 1954.
SOUCOUPES QUOTIDIENNES
L'épidémie de soucoupes volantes qui sévit sur toute la France, s'étend hors des frontières et gagne même le Moyen-Orient, l'Afrique et... la Nouvelle-Zélande.
Un cigare volant dans le ciel Riomois
Durant la nuit du 10 au 11 octobre à 00h45, les gardiens de la paix Robert Thévenin et Albert Daury, du corps urbain de Riom, ont nettement aperçu un engin en forme de cigare qui dans le ciel suivait la direction sud-nord. Des boules de feu étaient éjectées de l'avant du cigare et l'éclairait. Trois de ces boules furent comptées par les fonctionnaires et à leur lueur, l'appareil brillait comme du duralumin. Presque aussitôt après leur éjection ces boules s'éteignaient. La vision totale du phénomène dura plusieurs secondes.
C'était un ballon-sonde
M. Louis Segaud, demeurant aux Fagots à Montcombroux apercevait samedi soir [9 octobre 1954] vers 18h00 un objet dans le ciel. Il se trouva bientôt en présence d'un ballon-sonde de l'armée américaine avec parachute et appareil de radiosonde. Cet appareil portait les inscriptions suivantes: "Radio sonde modulator. Signal Corps". Cet appareil a été déposé à la brigade de gendarmerie du Donjon.
Les chasseurs n'étaient que des farceurs
Hier, une nouvelle sensationnelle annonçait que dans l'Allier, près de Donjon, des chasseurs avaient tiré sur une soucoupe et ramassé des morceaux. La nouvelle se répandit dans la région comme une traînée de poudre et une enquête fut déclenchée à ce sujet. Il semble finalement que cette histoire aurait été montée de toutes pièces dans un hôtel de la localité à l'issue d'une bonne partie de chasse.
En Allemagne
Alors qu'il rentrait chez lui, un opérateur de cinéma allemand, M. Hoge a aperçu près de Munster, dans un champ, un engin en forme de cigare sous lequel s'affairaient quatre hommes silencieux revêtus d'une combinaison de caoutchouc. Au bout de dix minutes, M. Hoge qui n'avait pas osé signalé sa présence, vit les quatre hommes 6zt5rrrrzhuhgggggggrentrer dans le cigare à l'aide d'une échelle. Ils mesuraient 1,20 mètres environ, avaient le torse fortement développé, une grosse tête, mais des jambes courtes et maigres. Le cigare décolla et quelques mètres après, il prit la forme d'une soucoupe projetant une lumière éblouissante. D'autre part, treize pilotes, dont plusieurs anciens aviateurs de la Luftwaffe et élèves-pilotes d'une école de vol-à-voile qui suivaient les évolutions d'un moniteur au-dessus de l'aérodrome d'Ockstadt, à proximité de Francfort, n'ont pas été peu surpris de déceler à trois mille mètres d'altitude environ, un disque argenté légèrement renflé qui se déplaçait sans bruit.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Ouest-France, de Rennes, France, page 9, 14 octobre 1954.
CIGARE OU SOUCOUPE VOLANTE? une boule de feu reposait sur une prairie
"REGARDEZ MAIS NE TOUCHEZ PAS!"
a déclaré le pilote au jeune Gilbert LELAY, d'Herbray
ERBRAY (de notre envoyé spécial: P. DOUCET).
Sans prétendre jouer aux esprits forts, nous étions sceptiques. Extrêmement sceptiques.
Enfin, à son tour, Châteaubriant avait, tenait "sa" soucoupe volante!...
Le héros de l'affaire, le "voyant" était un adolescent, il était encore à cet âge où l'innocence est la plus magnifique auréole dont se parent volontiers les plus belles légendes, c'était un enfant bien de chez nous, un élève de l'école primaire, d'un milieu modeste et estimé. Puis surcroît d'intérêt, notre petit visionnaire se doublait d'un aimable et déférent auditeur. Non seulement il avait "vu" l'engin mystérieux, non seulement il l'avait contemplé tout à son aise, mais encore l'étrange pilote lui avait parlé, et en français et à la deuxième personne du pluriel, ainsi qu'il convient entre gens éduqués.
La bonne blague! Que la chose est donc cousue de fil blanc!...
Ou bien l'enfant a été victime de son imagination et d'un mirage, ou bien il a voulu épater ses petits camarades, ou bien encore il a eu affaire à un souriant mystificateur.
Le tableau ne manquerait plus d'ailleurs d'une certaine teinte romantique: cette boule de feu dans une verte prairie, sous un clair de lune.
UN PETIT PLAISANTIN?
Voilà à peu près bien résumé le flot de pensées qui nous occupait durant ce court trajet qui nous menait à l'école publique d'Erbray, où nous étions assuré de rencontrer le jeune élève du cours du Certificat d'Etudes: Lelay Gilbert, 13 ans.
Nous étions bien décidés à mettre un terme à ces balivernes, à confondre le jeune plaisantin ou tout au moins à lui faire entendre qu'il avait été le jouet d'une farce très bien ordonnée.
Ce qui signifie que nous nous sentions bien cuirassé, qu'à nous au moins, on ne nous la conterait pas!
UNE HISTOIRE TROUBLANTE
Comment se fait-il, alors? Comment se fait-il que nous voilà complètement désarmés, face à ce petit garçon qui nous raconte ce qu'il a vu et ... entendu, face à cet enfant timide, presque craintif, qui baisse continuellement la tête, est réputé d'une intelligence très moyenne, d'une imagination plutôt restreinte, qui ne lit pas les journaux ou si peu, n'est jamais allé au cinéma?
C'est que, voyez-vous, sous son aspect a priori des plus simpliste, cette "histoire" que nous raconte l'enfant possède plus d'un côté troublant, et par les qualités, le comportement général du conteur, et par certaines de ses déclarations.
"UN BONHOMME ME MIT LA MAIN SUR L'EPAULE"
Il parle le langage de son âge et de sa condition:
- C'était samedi soir, dit-il. Il était 22 h. 30. Il faisait clair de lune. J'étais à bicyclette. Je revenais de chez un oncle, à la Rousselière. Mes parents étaient devant en 4 CV. J'arrivais près du village des Garrelières, lorsque dans un pré, sur ma gauche, je vis un objet bizarre.
- Décris-nous cet objet?
- C'était comme une boule de feu posée sur l'herbe. Lorsque je m'arrêtais et que je la vis de face, elle était toute en longueur; puis, de côté je la vis toute ronde. Je franchis la barrière du pré et j'étais à une dizaine de mètres de la "boule" lorsqu'un "bonhomme" vint à moi, me mit la main sur l'épaule et me dit: "Regardez mais ne touchez pas!"
- Et ce "bonhomme", comment était-il fait?
- Grand, veste et pantalon gris chapeau gris aussi mais plus foncé. Il tenait dans une main une boule, grosse comme une grosse pomme, lançant des reflets violets. Il avait des bottes.
EN FRANCAIS AVEC L'ACCENT ... BRETON
- Ainsi, il t'a parlé en français?
- Oui, très vite et avec un fort accent!
- Quelle sorte d'accent?
- Celui des bretons qui viennent chez nous vendre des chevaux!
- Il ne t'a rien dit d'autre?
- Non! Seulement au moment de partir mais je n'ai pas compris...
- Et comment est-il parti?
- Il a ouvert une espèce de porte qu'il a refermée ensuite avec bruit.
- As-tu vu l'intérieur de l'appareil?
- Oui, il y avait deux sièges de couleur rouge et en face d'eux de nombreux boutons de toutes les couleurs.
- Alors l'engin s'est envolé?
- Des gerbes de feu sont parties de toutes les directions, en haut, en bas, sur les côtés. "Il" est monté tout doucement dans le plus grand silence à la verticale. Arrivé à une cinquantaine de mètres, il a tourné deux fois en rond puis il a disparu comme une "étoile filante."
- Et tu n'as rien remarqué encore de particulier?
- Si, pendant qu'il s'élevait, un cercle tournait à toute vitesse dans sa partie inférieure!
- Alors tu es rentré chez toi?
- Oui, mais j'avais de la peine à pédaler et je ne pouvais plus parler. J'étais comme paralysé par la peur.
- Tu as dit à tes parents ce que tu venais de voir?
- Ils m'ont traité de ... fou!
A CHACUN SA CONCLUSION
Que dire de plus? Quels commentaires apporter?
Durant tout cet entretien, nous avons mis en garde l'enfant contre toute tentative de supercherie de sa part, le prévenant de la portée, du sérieux de son témoignage.
P. DOUCET
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 14 octobre 1954.
ON A VU DES MARTIENS... ET DES MARTIENNES BOTTEES, CASQUEES, GANTEES DE CUIR
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux Arts Ménagers de Toulouse a déclaré avoir rencontré à la tombée de la nuit, sur la route nationale N° 631, les passagers d'une soucoupe volante. Rentrant de Toulouse en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes.
De son côté un instituteur colonial actuellement en congé dans l'ile d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'ile deux jolies Martiennes mesurant environ 1,70 mètres, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin, tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
Des traces de calcination intense
Dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants d'une ferme située à quelques centaines de mètres du village de Montcourt (Meurthe et Moselle) ont été mis en émoi par un sifllement extérieur anormal. A travers les persiennes ils distinguèrent une lueur aveuglante qui paraissait fixée à flanc de coteau et qui disparut peu après en s'élevant verticalement. Les recherches entreprises en direction du lieu indiqué par les témoins ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de calcination intense. Des prélèvements de pierres et de terre ont été opérés pour être soumis à des experts.
Un cigare dans le village
Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas, Pyrénées Orientales, M. Sebelli [ou Sibelli] a aperçu, posé dans une rue de ce village un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueurs frisées. M. Sibelli [ou Sebelli] réveilla des voisins qui assistèrent au départ rapide de l'engin.
SOUCOUPES QUOTIDIENNES
LES MOTEURS SE CALENT ET LES PHARES S'ETEIGNENT AU PASSAGE D'ETRANGES CHOSES
Une étrange aventure, dans la nuit de dimanche à lundi (10/10/1954 au 11/10/1954) à M. Baptiste Jourdy, de Jonzieux, un petit village niché sur un haut plateau boisé, à 25 kilomètres au sud de St Etienne. M. Baptiste Jourdy conduisait à St Etienne le camion de laitier de M. Vallat, après avoir procédé au ramassage dans la région, vers 04h 15. Comme il arrivait à proximité de l'embranchement de la route du Chambon-Feugerolles, avant le hameau de Fonfrède, le moteur cala brusquement et les phares s'éteignirent. Instinctivement, le conducteur freina, mit le levier de vitesse au point mort, serra son frein à main et descendit. En bon mécanicien, il avait de suite pensé à un desserrage possible d'une corde des accumulateurs, qui aurait expliqué logiquement cette double panne de lumière et de moteur. A tâtons sous le capot, il vérifiait le câble... Soudain, il vit dans le ciel, au-dessus de lui, une énorme lueur se déplaçait dans le ciel, perpendiculairement à la route. La lueur était à une hauteur assez grande, mais sous le plafond des nuages et s'éloignait à grande vitesse. Il la suivit des yeux quelques secondes, peut-être une minute, il ne sait. Lorsqu'il revint de sa stupeur, il constata que, chose encore plus extraordinaire, les phares s'étaient rallumés, sans qu'il eut manoeuvré la commande. Les câbles et les cordes aboutissant aux accus étaient intacts et le moteur répondit à la première sollicitation du démarreur.
Dans la région de Toulouse
Un automobiliste a "vu" les passagers d'une "soucoupe"
ALBI. -- Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean-Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux "Arts ménagers" de Toulouse, a déclaré avoir rencontré, à la tombée de la nuit, sur la route nationale N.631, les passagers d'une soucoupe volante.
"Rentrant de Toulouse, en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route, à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'emvoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de 6 mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes."
Engins mystérieux dans le ciel de Bombay
BOMBAY. -- Plusieurs personnes affirment avoir vu des soucoupes volantes au-dessus de Bombay au cours des derniers jours.
M. G. Joshi, notamment, homme d'affaires, a déclaré avoir vu, jeudi dernier à minuit, un disque lumineux volant, à une vitesses terrifiante, du Sud au Nord. Il a précisé que l'engin avait approximativement un pied de diamètre et que son centre était sombre, mais que sa périphérie était lumineuse. La "soucoupe volante" traversa le ciel sans bruit et sans émettre de fumée.
M. Michael Jacob, étudiant au collège de Bombay, a également affirmé avoir aperçu une soucoupe volante. La description qu'il a donné de l'engin est très semblable à celle fournie par M. Joshi.
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 13 octobre 1954.
SOUCOUPES QUOTIDIENNES
L'épidémie de soucoupes volantes qui sévit sur toute la France, s'étend hors des frontières et gagne même le Moyen-Orient, l'Afrique et... la Nouvelle-Zélande.
Un cigare volant dans le ciel Riomois
Durant la nuit du 10 au 11 octobre à 00h45, les gardiens de la paix Robert Thévenin et Albert Daury, du corps urbain de Riom, ont nettement aperçu un engin en forme de cigare qui dans le ciel suivait la direction sud-nord. Des boules de feu étaient éjectées de l'avant du cigare et l'éclairait. Trois de ces boules furent comptées par les fonctionnaires et à leur lueur, l'appareil brillait comme du duralumin. Presque aussitôt après leur éjection ces boules s'éteignaient. La vision totale du phénomène dura plusieurs secondes.
C'était un ballon-sonde
M. Louis Segaud, demeurant aux Fagots à Montcombroux apercevait samedi soir [9 octobre 1954] vers 18h00 un objet dans le ciel. Il se trouva bientôt en présence d'un ballon-sonde de l'armée américaine avec parachute et appareil de radiosonde. Cet appareil portait les inscriptions suivantes: "Radio sonde modulator. Signal Corps". Cet appareil a été déposé à la brigade de gendarmerie du Donjon.
Les chasseurs n'étaient que des farceurs
Hier, une nouvelle sensationnelle annonçait que dans l'Allier, près de Donjon, des chasseurs avaient tiré sur une soucoupe et ramassé des morceaux. La nouvelle se répandit dans la région comme une traînée de poudre et une enquête fut déclenchée à ce sujet. Il semble finalement que cette histoire aurait été montée de toutes pièces dans un hôtel de la localité à l'issue d'une bonne partie de chasse.
En Allemagne
Alors qu'il rentrait chez lui, un opérateur de cinéma allemand, M. Hoge a aperçu près de Munster, dans un champ, un engin en forme de cigare sous lequel s'affairaient quatre hommes silencieux revêtus d'une combinaison de caoutchouc. Au bout de dix minutes, M. Hoge qui n'avait pas osé signalé sa présence, vit les quatre hommes 6zt5rrrrzhuhgggggggrentrer dans le cigare à l'aide d'une échelle. Ils mesuraient 1,20 mètres environ, avaient le torse fortement développé, une grosse tête, mais des jambes courtes et maigres. Le cigare décolla et quelques mètres après, il prit la forme d'une soucoupe projetant une lumière éblouissante. D'autre part, treize pilotes, dont plusieurs anciens aviateurs de la Luftwaffe et élèves-pilotes d'une école de vol-à-voile qui suivaient les évolutions d'un moniteur au-dessus de l'aérodrome d'Ockstadt, à proximité de Francfort, n'ont pas été peu surpris de déceler à trois mille mètres d'altitude environ, un disque argenté légèrement renflé qui se déplaçait sans bruit.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Ouest-France, de Rennes, France, page 9, 14 octobre 1954.
CIGARE OU SOUCOUPE VOLANTE? une boule de feu reposait sur une prairie
"REGARDEZ MAIS NE TOUCHEZ PAS!"
a déclaré le pilote au jeune Gilbert LELAY, d'Herbray
ERBRAY (de notre envoyé spécial: P. DOUCET).
Sans prétendre jouer aux esprits forts, nous étions sceptiques. Extrêmement sceptiques.
Enfin, à son tour, Châteaubriant avait, tenait "sa" soucoupe volante!...
Le héros de l'affaire, le "voyant" était un adolescent, il était encore à cet âge où l'innocence est la plus magnifique auréole dont se parent volontiers les plus belles légendes, c'était un enfant bien de chez nous, un élève de l'école primaire, d'un milieu modeste et estimé. Puis surcroît d'intérêt, notre petit visionnaire se doublait d'un aimable et déférent auditeur. Non seulement il avait "vu" l'engin mystérieux, non seulement il l'avait contemplé tout à son aise, mais encore l'étrange pilote lui avait parlé, et en français et à la deuxième personne du pluriel, ainsi qu'il convient entre gens éduqués.
La bonne blague! Que la chose est donc cousue de fil blanc!...
Ou bien l'enfant a été victime de son imagination et d'un mirage, ou bien il a voulu épater ses petits camarades, ou bien encore il a eu affaire à un souriant mystificateur.
Le tableau ne manquerait plus d'ailleurs d'une certaine teinte romantique: cette boule de feu dans une verte prairie, sous un clair de lune.
UN PETIT PLAISANTIN?
Voilà à peu près bien résumé le flot de pensées qui nous occupait durant ce court trajet qui nous menait à l'école publique d'Erbray, où nous étions assuré de rencontrer le jeune élève du cours du Certificat d'Etudes: Lelay Gilbert, 13 ans.
Nous étions bien décidés à mettre un terme à ces balivernes, à confondre le jeune plaisantin ou tout au moins à lui faire entendre qu'il avait été le jouet d'une farce très bien ordonnée.
Ce qui signifie que nous nous sentions bien cuirassé, qu'à nous au moins, on ne nous la conterait pas!
UNE HISTOIRE TROUBLANTE
Comment se fait-il, alors? Comment se fait-il que nous voilà complètement désarmés, face à ce petit garçon qui nous raconte ce qu'il a vu et ... entendu, face à cet enfant timide, presque craintif, qui baisse continuellement la tête, est réputé d'une intelligence très moyenne, d'une imagination plutôt restreinte, qui ne lit pas les journaux ou si peu, n'est jamais allé au cinéma?
C'est que, voyez-vous, sous son aspect a priori des plus simpliste, cette "histoire" que nous raconte l'enfant possède plus d'un côté troublant, et par les qualités, le comportement général du conteur, et par certaines de ses déclarations.
"UN BONHOMME ME MIT LA MAIN SUR L'EPAULE"
Il parle le langage de son âge et de sa condition:
- C'était samedi soir, dit-il. Il était 22 h. 30. Il faisait clair de lune. J'étais à bicyclette. Je revenais de chez un oncle, à la Rousselière. Mes parents étaient devant en 4 CV. J'arrivais près du village des Garrelières, lorsque dans un pré, sur ma gauche, je vis un objet bizarre.
- Décris-nous cet objet?
- C'était comme une boule de feu posée sur l'herbe. Lorsque je m'arrêtais et que je la vis de face, elle était toute en longueur; puis, de côté je la vis toute ronde. Je franchis la barrière du pré et j'étais à une dizaine de mètres de la "boule" lorsqu'un "bonhomme" vint à moi, me mit la main sur l'épaule et me dit: "Regardez mais ne touchez pas!"
- Et ce "bonhomme", comment était-il fait?
- Grand, veste et pantalon gris chapeau gris aussi mais plus foncé. Il tenait dans une main une boule, grosse comme une grosse pomme, lançant des reflets violets. Il avait des bottes.
EN FRANCAIS AVEC L'ACCENT ... BRETON
- Ainsi, il t'a parlé en français?
- Oui, très vite et avec un fort accent!
- Quelle sorte d'accent?
- Celui des bretons qui viennent chez nous vendre des chevaux!
- Il ne t'a rien dit d'autre?
- Non! Seulement au moment de partir mais je n'ai pas compris...
- Et comment est-il parti?
- Il a ouvert une espèce de porte qu'il a refermée ensuite avec bruit.
- As-tu vu l'intérieur de l'appareil?
- Oui, il y avait deux sièges de couleur rouge et en face d'eux de nombreux boutons de toutes les couleurs.
- Alors l'engin s'est envolé?
- Des gerbes de feu sont parties de toutes les directions, en haut, en bas, sur les côtés. "Il" est monté tout doucement dans le plus grand silence à la verticale. Arrivé à une cinquantaine de mètres, il a tourné deux fois en rond puis il a disparu comme une "étoile filante."
- Et tu n'as rien remarqué encore de particulier?
- Si, pendant qu'il s'élevait, un cercle tournait à toute vitesse dans sa partie inférieure!
- Alors tu es rentré chez toi?
- Oui, mais j'avais de la peine à pédaler et je ne pouvais plus parler. J'étais comme paralysé par la peur.
- Tu as dit à tes parents ce que tu venais de voir?
- Ils m'ont traité de ... fou!
A CHACUN SA CONCLUSION
Que dire de plus? Quels commentaires apporter?
Durant tout cet entretien, nous avons mis en garde l'enfant contre toute tentative de supercherie de sa part, le prévenant de la portée, du sérieux de son témoignage.
P. DOUCET
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 14 octobre 1954.
ON A VU DES MARTIENS... ET DES MARTIENNES BOTTEES, CASQUEES, GANTEES DE CUIR
Un automobiliste de Briatexte (Tarn), M. Jean Pierre Mitto, agent technique dans une société exposant actuellement aux Arts Ménagers de Toulouse a déclaré avoir rencontré à la tombée de la nuit, sur la route nationale N° 631, les passagers d'une soucoupe volante. Rentrant de Toulouse en compagnie de deux parents, a-t-il dit, j'ai soudain distingué dans le faisceau de mes phares deux petits personnages qui ont traversé la route à quelques mètres à peine de ma voiture. J'ai stoppé aussitôt et, à notre grand étonnement, nous vîmes alors s'envoler d'un pré voisin un grand disque rouge d'un diamètre de six mètres environ, montant à la verticale. L'engin disparut dans le ciel en quelques secondes.
De son côté un instituteur colonial actuellement en congé dans l'ile d'Oléron, M. Martin, affirme avoir rencontré dans l'ile deux jolies Martiennes mesurant environ 1,70 mètres, bottées, gantées et casquées de cuir. Les deux Martiennes se saisirent du stylo de M. Martin, tracèrent des signes incompréhensibles sur son carnet, tout en essayant de se faire comprendre. M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit.
Des traces de calcination intense
Dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants d'une ferme située à quelques centaines de mètres du village de Montcourt (Meurthe et Moselle) ont été mis en émoi par un sifllement extérieur anormal. A travers les persiennes ils distinguèrent une lueur aveuglante qui paraissait fixée à flanc de coteau et qui disparut peu après en s'élevant verticalement. Les recherches entreprises en direction du lieu indiqué par les témoins ont fait découvrir, sur un chemin de terre, des traces de calcination intense. Des prélèvements de pierres et de terre ont été opérés pour être soumis à des experts.
Un cigare dans le village
Dans la nuit de samedi à dimanche, un boulanger de Bompas, Pyrénées Orientales, M. Sebelli [ou Sibelli] a aperçu, posé dans une rue de ce village un objet en forme de cigare d'environ deux mètres de longueur, entouré de lueurs frisées. M. Sibelli [ou Sebelli] réveilla des voisins qui assistèrent au départ rapide de l'engin.
SOUCOUPES QUOTIDIENNES
LES MOTEURS SE CALENT ET LES PHARES S'ETEIGNENT AU PASSAGE D'ETRANGES CHOSES
Une étrange aventure, dans la nuit de dimanche à lundi (10/10/1954 au 11/10/1954) à M. Baptiste Jourdy, de Jonzieux, un petit village niché sur un haut plateau boisé, à 25 kilomètres au sud de St Etienne. M. Baptiste Jourdy conduisait à St Etienne le camion de laitier de M. Vallat, après avoir procédé au ramassage dans la région, vers 04h 15. Comme il arrivait à proximité de l'embranchement de la route du Chambon-Feugerolles, avant le hameau de Fonfrède, le moteur cala brusquement et les phares s'éteignirent. Instinctivement, le conducteur freina, mit le levier de vitesse au point mort, serra son frein à main et descendit. En bon mécanicien, il avait de suite pensé à un desserrage possible d'une corde des accumulateurs, qui aurait expliqué logiquement cette double panne de lumière et de moteur. A tâtons sous le capot, il vérifiait le câble... Soudain, il vit dans le ciel, au-dessus de lui, une énorme lueur se déplaçait dans le ciel, perpendiculairement à la route. La lueur était à une hauteur assez grande, mais sous le plafond des nuages et s'éloignait à grande vitesse. Il la suivit des yeux quelques secondes, peut-être une minute, il ne sait. Lorsqu'il revint de sa stupeur, il constata que, chose encore plus extraordinaire, les phares s'étaient rallumés, sans qu'il eut manoeuvré la commande. Les câbles et les cordes aboutissant aux accus étaient intacts et le moteur répondit à la première sollicitation du démarreur.
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 20:59
LA VOITURE DES FORAINS STOPPEE PAR UN RAYON MYSTERIEUX
La même aventure est arrivée à deux marchands forains de Clamecy (Nièvre) MM. Henry Gallois et Louis Vigneron qui se rendaient en camionnette de bonne heure, à la foire de Corbigny. "Alors que je circulais sur le milieu de la route a déclaré M Gallois, j'ai ressenti comme une décharge de courant électrique sur tout le corps. Quelques secondes plus tard le moteur de ma voiture s'est arrêté et les phares se sont éteints."
"Puis j'eu comme le souffle coupé, car à cinquante mètres de moi environ, je venais d'apercevoir un engin de forme cylindrique d'un assez grand diamètre que j'ai pu comparer aux soucoupes. Cet engin avait une teinte grisâtre, mais je ne pus en distinguer les caractéristiques exactes. J'ai nettement vu à bord de cet engin, trois êtres de petite taille, qui m'ont paru de forme bizarre, mais dont il m'a été impossible de distinguer les traits. Il m'a semblée que l'un d'eux fumait, ou alors c'était une petite lumière qui se trouvait à bord. Mon camarade et moi nous étions immobilisés à l'intérieur du véhicule et dans l'impossibilité de nous déplacer. Ce n'est qu'après la disparition de cet engin et de ses occupants que nous avons pu continuer notre route. L'apparition n'a duré que quelques secondes, mais elle fut très nette et aucun doute n'existe pour moi". M. Louis Vigneron, a confirmé en touts points les dires de M. Gallois. D'autre part, M. Henry Chaumeau, charron à la Carie, près de Clamecy, a certifié avoir également vu cet engin...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre 1954.
[...]
Deux scaphandriers jouent au petit train
Quarouble (Pas-de-Calais), vendredi 10 septembre 1954, 22 h.15:
MARIUS DEWILDE, 34 ans, ouvrier aux Aciéries de Blanc Misseron, lit un magazine dans sa cuisine (il serait intéressant de savoir de quoi parlait ce magazine) [du naufrage d'un navire, l'Abeille], Au premier étage, Mme Dewilde et son fils reposent déjà depuis un instant. Tout est calme. Seul le tic-tac de l'horloge et le froissement des pages tournées rompent le silence.
Soudain, Marius Dewilde lève la tête, attentif. Au dehors, Kiki, son chien, aboie furieusement comme lorsqu'un étranger pénètre dans le jardinet. Quelqu'un à cette heure? Certainement pas un visiteur. Alors? Un rodeur, peut-être, ou un contrebandier? Marius Dewilde prend une lampe électrique et sort sur le pas de sa porte. L'air frais de la nuit le frappe au visage. Pendant quelques secondes, ses yeux mal accoutumés à l'obscurité de distinguent rien. Puis, au-delà de la barrière qui sépare le chemin de la voie de chemin de fer, il aperçoit une masse sombre, comme une charrette abandonnée sur les rails.
"Tiens..., pense Marius, un paysan a dételé sur la voie. Il faudra que je prévienne la gare pour qu'on l'enlève, ça pourrait causer un accident."
Pendant ce temps Kiki vers la droite continue à s'étrangler de fureur. Marius Dewilde presse le bouton de sa lampe de poche et dirige le rayon lumineux vers l'endroit où se trouve Kiki. Et alors, il voit...
A trois ou quatre mètres de lui, sur le chemin qui passe devant la maison, deux êtres marchent l'un derrière l'autre vers la masse sombre aperçue sur la voie. Ils sont petits (pas plus d'un mètre). Celui des deux qui marche devant tourne la tête vers Marius Dewilde qui a l'impression de se retrouver en présence de deux scaphandriers extrêmement larges d'épaules et dont les casques jettent des reflets métalliques.
D'abord stupéfait, Marius court vers la porte du jardin, pour couper la route aux inconnus. Alors, dans la masse sombre posée sur la voie, s'ouvre une fenêtre de forme carrée d'où jaillit un rayon vert qui se pose sur Dewilde. Aussitôt, l'homme est paralysé, cloué sur place. Ses jambes lui refusent tout usage.
Pendant plusieurs secondes, il est ainsi incapable de faire un seul mouvement, puis soudain, le projecteur d'éteint, et Marius retrouve l'usage de ses muscles. Il se rue vers l'engin, mais il est trop tard. Avec un sifflement et une épaisse fumée noire, la masse sombre s'élève dans l'espace en se balançant légèrement. On dirait une cloche à fromage haute de trois mètres et de cinq à six mètres de diamètre. La cloche monte... monte... Elle prend une couleur rouge-orange, et disparaît vers l'ouest. Marius Dewilde et ses Martiens entrent dans la légende.
Comme dans le cas Mazaud, la police enquête. Cette fois, c'est la police de l'Air. Pourquoi la police de l'Air? Mais parce qu'il s'agit d'un engin volant, bien sûr. On "cherche" des traces d'atterrissage sur la voie ferrée et l'on en "trouve". Cinq éraflures sur les traverses. Un des inspecteurs déclare:
- UN ENGIN QUI AURAIT ATTERRI SUR DES BEQUILLES NE LAISSERAIT PAS D'AUTRES TRACES!
Marius Dewilde a été victime, autrefois, d'un traumatisme crânien à la suite duquel il a, paraît-il, manifesté quelques troubles nerveux. Un psychiatre aurait peut-être des questions à poser, mais cette hypothèse est exclue. Personne ne soumettra le témoin à ce que les américains appellent une "cross-examination", c'est à dire à un véritable interrogatoire destiné à relever dans son récit des contradictions ou des invraisemblances. A quel titre, d'ailleurs, procéderait-on à ces examens?
Marius Dewilde n'est pas un malfaiteur ou un fou. Il ne menace la sécurité de personne. Il n'a pas appelé la police. Il est parfaitement libre, comme tout citoyen français, de raconter ce qu'il a vu ou ce qu'il a cru voir et de donner aux événements dont il prétend avoir été le témoin la version qui lui plait ou à laquelle il croit.
Dans ces conditions, pourtant, il est permis de se poser la question: où est la vérité scientifique?
[Photographie avec légende:] Quelques heures après Mazaud, Marius Dewilde, de Quarouble (Pas-de-Calais), a vu, lui aussi, deux "Martiens". Il a eu droit, en plus, au scaphandre et au "rayon paralysant". Lui aussi a voulu, après coup, prendre un gendarme à témoin.
LA RENCONTRE D'ANTOINE MAZAUD, BUGEAT, FRANCE 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le journal Samedi-Soir, de Paris, France, le 14 octobre 1954.
La grande farce des "Martiens"
[...]
Le Martien affectueux
Mouriéras (Corrèze), vendredi 10 septembre 1954, 19 h. 15:
ANTOINE MAZAUD vienne de lier sa dernière botte d'avoine. Il songe que la nuit tombe déjà bien vite en cette saison et qu'il a bien fait de travailler tard pour terminer avant les premières gelées. D'un coup de reins, il ajuste la bretelle de sa musette et sa fourche sur l'épaule, casquette rejetée en arrière, il se dirige à grandes enjambées vers le hameau situé à environ deux kilomètres.
C'est un solide gaillard, le père Mazaud. Il a beau avoir cinquante-huit ans, on en trouverait peu comme lui pour cultiver cette terre aride du plateau de Millevaches, où les genêts et la bruyère poussent mieux que le blé. Il faisait presque nuit, mais ce chemin creux, bordé de fougères, il en connait les moindres pierres, les moindres ornières. Il presse le pas, car il craint d'être en retard pour la soupe. Justement, voici le raccourci qui, à travers la lande, conduit à sa ferme. Il s'y engage, fait cinquante mètres, et soudain s'immobilise. A trois pas devant lui, le long d'un buisson, se profile une silhouette inquiétante.
Antoine Mazaud, cependant, n'a aucune raison d'avoir peur. Tout le monde a le droit de se promener sur le plateau, même à huit heures du soir, et ce ne serait pas la première fois que Mazaud rencontrerait un braconnier en revenant de son champ. Et pourtant le fait est là: Antoine Mazaud a peur. Inexplicablement peur.
Quelque chose lui dit que l'homme n'est pas d'ici. Il ne peut distinguer ses traits, mais ses vêtements sont de couleur sombre, et sa tête, qu'il tient obstinément baissée, paraît enserrée dans un casque comme ceux que portent les motocyclistes. Il est de petite taille, et se balance sur lui-même, sans dire un mot.
Dans sa paume calleuse, le père Mazaud serre le manche de sa fourche. Si l'inconnu lui veut du mal, il trouvera à qui parler.
Quelques secondes se passent, puis soudain, l'homme tend la main. C'est un signe de paix évident. Mazaud tend la sienne. L'inconnu s'avance, toujours en baissant la tête. Il pend la main de Mazaud, la serre fortement, et, attirant vers lui le cultivateur, il l'embrasse. Sidéré, Antoine Mazaud se laisse faire et vient à peine de réaliser ce qui lui est arrivé que déjà l'inconnu s'éloigne à grands pas sur la lande. Toute la scène a duré une minute et ni l'un ni l'autre des protagonistes n'a prononcé une seule parole.
Encore sous le coup de la surprise, Antoine reprend machinalement sa route.
- Je craignais une nouvelle rencontre de ce genre, qui peut-être aurait été moins pacifique, dira-t-il plus tard.
Mais à peine a-t-il parcouru vingt mètres qu'il voit "la Chose", ou plutôt il entend un léger bruissement qui le fait se retourner. A une cinquantaine de mètres de lui, un engin de forme allongée, brillant faiblement, mesurant environ de quatre à cinq mètres de long, s'élève doucement du sol et prend peu à peu de l'altitude.
Après avoir passé sous la ligne électrique qui borde la route de Tarnac, "la Chose" disparaît dans la nuit. Antoine Mazaud, de Mouriéras (Corrèze), va devenir l'homme de l'actualité.
Il raconte l'affaire à sa femme, d'abord, puis à son fils, qui est instituteur à Bort-les-Orgues. Bientôt, tout le village est au courant et, de fil en aiguille, le cas du père Mazaud parvient aux oreilles de la brigade mobile de Tulle, qui dépêche sur place le commissaire Bernard, des renseignements généraux. A lui comme aux autres, Antoine Mazaud ne peut répéter que ce qu'il a dit: L'homme... le baiser... la Chose...
Sur place, les enquêteurs ne découvrent rien. Aucun indice d'atterrissage, aucune trace. Avant même d'avoir commencé, l'enquête est bloquée aux déclarations d'Antoine Mazaud. Le mystère reste entier.
Telle est la manière dont a été relatée l'aventure de M. Mazaud. Cette histoire paraissait assez surprenante pour justifier l'intérêt passionné du public et faire pousser des clameurs de triomphe à ceux qui considèrent les soucoupes volantes comme des engins interplanétaires.
Une enquête locale a tout de même révélé certains détails assez étranges.
"L'ETRE QUE J'AI EMBRASSE ETAIT DE PETITE TAILLE" a dit Antoine Mazaud et il a ajouté plus tard "IL M'A EMBRASSE SANS LEVER LA TETE". Antoine Mazaud a une taille de 1 m 80 environ, il paraît assez difficile qu'un individu de petite taille l'embrasse sans relever la tête.
L'OBSCURITE L'A EMPECHE DE DECRIRE LES TRAITS DE L'INCONNU, dit Antoine Mazaud. Cela ne l'a pourtant pas empêché de distinguer certains détails vestimentaires tels que le casque de motocycliste.
L'ENGIN EST PASSE SOUS UNE LIGNE ELECTRIQUE affirme M. Mazaud. Près de l'endroit où il se trouvait et à l'heure où se déroulait l'événement, il lui aurait fallu une vue de chouette pour remarquer avec certitude ce détail.
Enfin, il semble que certaines précisions sont venues se greffer par la suite sur le récit du témoin. Est-ce tellement étonnant, lorsqu'une nuée de personnes ont accablé M. Mazaud de questions et qu'il a répété son récit plus de cent fois?
Qui a soumis Antoine Mazaud à un questionnaire portant sur des faits absolument irréfutables? Qui a essayé de ramener son aventure à des données qu'il aurait jugées lui-même certaines? Le mystère n'est peut-être pas aussi impénétrable qu'il le paraît, mais Saint-Thomas ne serait peut-être pas de trop pour l'éclaircir.
La même aventure est arrivée à deux marchands forains de Clamecy (Nièvre) MM. Henry Gallois et Louis Vigneron qui se rendaient en camionnette de bonne heure, à la foire de Corbigny. "Alors que je circulais sur le milieu de la route a déclaré M Gallois, j'ai ressenti comme une décharge de courant électrique sur tout le corps. Quelques secondes plus tard le moteur de ma voiture s'est arrêté et les phares se sont éteints."
"Puis j'eu comme le souffle coupé, car à cinquante mètres de moi environ, je venais d'apercevoir un engin de forme cylindrique d'un assez grand diamètre que j'ai pu comparer aux soucoupes. Cet engin avait une teinte grisâtre, mais je ne pus en distinguer les caractéristiques exactes. J'ai nettement vu à bord de cet engin, trois êtres de petite taille, qui m'ont paru de forme bizarre, mais dont il m'a été impossible de distinguer les traits. Il m'a semblée que l'un d'eux fumait, ou alors c'était une petite lumière qui se trouvait à bord. Mon camarade et moi nous étions immobilisés à l'intérieur du véhicule et dans l'impossibilité de nous déplacer. Ce n'est qu'après la disparition de cet engin et de ses occupants que nous avons pu continuer notre route. L'apparition n'a duré que quelques secondes, mais elle fut très nette et aucun doute n'existe pour moi". M. Louis Vigneron, a confirmé en touts points les dires de M. Gallois. D'autre part, M. Henry Chaumeau, charron à la Carie, près de Clamecy, a certifié avoir également vu cet engin...
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre 1954.
[...]
Deux scaphandriers jouent au petit train
Quarouble (Pas-de-Calais), vendredi 10 septembre 1954, 22 h.15:
MARIUS DEWILDE, 34 ans, ouvrier aux Aciéries de Blanc Misseron, lit un magazine dans sa cuisine (il serait intéressant de savoir de quoi parlait ce magazine) [du naufrage d'un navire, l'Abeille], Au premier étage, Mme Dewilde et son fils reposent déjà depuis un instant. Tout est calme. Seul le tic-tac de l'horloge et le froissement des pages tournées rompent le silence.
Soudain, Marius Dewilde lève la tête, attentif. Au dehors, Kiki, son chien, aboie furieusement comme lorsqu'un étranger pénètre dans le jardinet. Quelqu'un à cette heure? Certainement pas un visiteur. Alors? Un rodeur, peut-être, ou un contrebandier? Marius Dewilde prend une lampe électrique et sort sur le pas de sa porte. L'air frais de la nuit le frappe au visage. Pendant quelques secondes, ses yeux mal accoutumés à l'obscurité de distinguent rien. Puis, au-delà de la barrière qui sépare le chemin de la voie de chemin de fer, il aperçoit une masse sombre, comme une charrette abandonnée sur les rails.
"Tiens..., pense Marius, un paysan a dételé sur la voie. Il faudra que je prévienne la gare pour qu'on l'enlève, ça pourrait causer un accident."
Pendant ce temps Kiki vers la droite continue à s'étrangler de fureur. Marius Dewilde presse le bouton de sa lampe de poche et dirige le rayon lumineux vers l'endroit où se trouve Kiki. Et alors, il voit...
A trois ou quatre mètres de lui, sur le chemin qui passe devant la maison, deux êtres marchent l'un derrière l'autre vers la masse sombre aperçue sur la voie. Ils sont petits (pas plus d'un mètre). Celui des deux qui marche devant tourne la tête vers Marius Dewilde qui a l'impression de se retrouver en présence de deux scaphandriers extrêmement larges d'épaules et dont les casques jettent des reflets métalliques.
D'abord stupéfait, Marius court vers la porte du jardin, pour couper la route aux inconnus. Alors, dans la masse sombre posée sur la voie, s'ouvre une fenêtre de forme carrée d'où jaillit un rayon vert qui se pose sur Dewilde. Aussitôt, l'homme est paralysé, cloué sur place. Ses jambes lui refusent tout usage.
Pendant plusieurs secondes, il est ainsi incapable de faire un seul mouvement, puis soudain, le projecteur d'éteint, et Marius retrouve l'usage de ses muscles. Il se rue vers l'engin, mais il est trop tard. Avec un sifflement et une épaisse fumée noire, la masse sombre s'élève dans l'espace en se balançant légèrement. On dirait une cloche à fromage haute de trois mètres et de cinq à six mètres de diamètre. La cloche monte... monte... Elle prend une couleur rouge-orange, et disparaît vers l'ouest. Marius Dewilde et ses Martiens entrent dans la légende.
Comme dans le cas Mazaud, la police enquête. Cette fois, c'est la police de l'Air. Pourquoi la police de l'Air? Mais parce qu'il s'agit d'un engin volant, bien sûr. On "cherche" des traces d'atterrissage sur la voie ferrée et l'on en "trouve". Cinq éraflures sur les traverses. Un des inspecteurs déclare:
- UN ENGIN QUI AURAIT ATTERRI SUR DES BEQUILLES NE LAISSERAIT PAS D'AUTRES TRACES!
Marius Dewilde a été victime, autrefois, d'un traumatisme crânien à la suite duquel il a, paraît-il, manifesté quelques troubles nerveux. Un psychiatre aurait peut-être des questions à poser, mais cette hypothèse est exclue. Personne ne soumettra le témoin à ce que les américains appellent une "cross-examination", c'est à dire à un véritable interrogatoire destiné à relever dans son récit des contradictions ou des invraisemblances. A quel titre, d'ailleurs, procéderait-on à ces examens?
Marius Dewilde n'est pas un malfaiteur ou un fou. Il ne menace la sécurité de personne. Il n'a pas appelé la police. Il est parfaitement libre, comme tout citoyen français, de raconter ce qu'il a vu ou ce qu'il a cru voir et de donner aux événements dont il prétend avoir été le témoin la version qui lui plait ou à laquelle il croit.
Dans ces conditions, pourtant, il est permis de se poser la question: où est la vérité scientifique?
[Photographie avec légende:] Quelques heures après Mazaud, Marius Dewilde, de Quarouble (Pas-de-Calais), a vu, lui aussi, deux "Martiens". Il a eu droit, en plus, au scaphandre et au "rayon paralysant". Lui aussi a voulu, après coup, prendre un gendarme à témoin.
LA RENCONTRE D'ANTOINE MAZAUD, BUGEAT, FRANCE 1954:
L'article ci-dessous est paru dans le journal Samedi-Soir, de Paris, France, le 14 octobre 1954.
La grande farce des "Martiens"
[...]
Le Martien affectueux
Mouriéras (Corrèze), vendredi 10 septembre 1954, 19 h. 15:
ANTOINE MAZAUD vienne de lier sa dernière botte d'avoine. Il songe que la nuit tombe déjà bien vite en cette saison et qu'il a bien fait de travailler tard pour terminer avant les premières gelées. D'un coup de reins, il ajuste la bretelle de sa musette et sa fourche sur l'épaule, casquette rejetée en arrière, il se dirige à grandes enjambées vers le hameau situé à environ deux kilomètres.
C'est un solide gaillard, le père Mazaud. Il a beau avoir cinquante-huit ans, on en trouverait peu comme lui pour cultiver cette terre aride du plateau de Millevaches, où les genêts et la bruyère poussent mieux que le blé. Il faisait presque nuit, mais ce chemin creux, bordé de fougères, il en connait les moindres pierres, les moindres ornières. Il presse le pas, car il craint d'être en retard pour la soupe. Justement, voici le raccourci qui, à travers la lande, conduit à sa ferme. Il s'y engage, fait cinquante mètres, et soudain s'immobilise. A trois pas devant lui, le long d'un buisson, se profile une silhouette inquiétante.
Antoine Mazaud, cependant, n'a aucune raison d'avoir peur. Tout le monde a le droit de se promener sur le plateau, même à huit heures du soir, et ce ne serait pas la première fois que Mazaud rencontrerait un braconnier en revenant de son champ. Et pourtant le fait est là: Antoine Mazaud a peur. Inexplicablement peur.
Quelque chose lui dit que l'homme n'est pas d'ici. Il ne peut distinguer ses traits, mais ses vêtements sont de couleur sombre, et sa tête, qu'il tient obstinément baissée, paraît enserrée dans un casque comme ceux que portent les motocyclistes. Il est de petite taille, et se balance sur lui-même, sans dire un mot.
Dans sa paume calleuse, le père Mazaud serre le manche de sa fourche. Si l'inconnu lui veut du mal, il trouvera à qui parler.
Quelques secondes se passent, puis soudain, l'homme tend la main. C'est un signe de paix évident. Mazaud tend la sienne. L'inconnu s'avance, toujours en baissant la tête. Il pend la main de Mazaud, la serre fortement, et, attirant vers lui le cultivateur, il l'embrasse. Sidéré, Antoine Mazaud se laisse faire et vient à peine de réaliser ce qui lui est arrivé que déjà l'inconnu s'éloigne à grands pas sur la lande. Toute la scène a duré une minute et ni l'un ni l'autre des protagonistes n'a prononcé une seule parole.
Encore sous le coup de la surprise, Antoine reprend machinalement sa route.
- Je craignais une nouvelle rencontre de ce genre, qui peut-être aurait été moins pacifique, dira-t-il plus tard.
Mais à peine a-t-il parcouru vingt mètres qu'il voit "la Chose", ou plutôt il entend un léger bruissement qui le fait se retourner. A une cinquantaine de mètres de lui, un engin de forme allongée, brillant faiblement, mesurant environ de quatre à cinq mètres de long, s'élève doucement du sol et prend peu à peu de l'altitude.
Après avoir passé sous la ligne électrique qui borde la route de Tarnac, "la Chose" disparaît dans la nuit. Antoine Mazaud, de Mouriéras (Corrèze), va devenir l'homme de l'actualité.
Il raconte l'affaire à sa femme, d'abord, puis à son fils, qui est instituteur à Bort-les-Orgues. Bientôt, tout le village est au courant et, de fil en aiguille, le cas du père Mazaud parvient aux oreilles de la brigade mobile de Tulle, qui dépêche sur place le commissaire Bernard, des renseignements généraux. A lui comme aux autres, Antoine Mazaud ne peut répéter que ce qu'il a dit: L'homme... le baiser... la Chose...
Sur place, les enquêteurs ne découvrent rien. Aucun indice d'atterrissage, aucune trace. Avant même d'avoir commencé, l'enquête est bloquée aux déclarations d'Antoine Mazaud. Le mystère reste entier.
Telle est la manière dont a été relatée l'aventure de M. Mazaud. Cette histoire paraissait assez surprenante pour justifier l'intérêt passionné du public et faire pousser des clameurs de triomphe à ceux qui considèrent les soucoupes volantes comme des engins interplanétaires.
Une enquête locale a tout de même révélé certains détails assez étranges.
"L'ETRE QUE J'AI EMBRASSE ETAIT DE PETITE TAILLE" a dit Antoine Mazaud et il a ajouté plus tard "IL M'A EMBRASSE SANS LEVER LA TETE". Antoine Mazaud a une taille de 1 m 80 environ, il paraît assez difficile qu'un individu de petite taille l'embrasse sans relever la tête.
L'OBSCURITE L'A EMPECHE DE DECRIRE LES TRAITS DE L'INCONNU, dit Antoine Mazaud. Cela ne l'a pourtant pas empêché de distinguer certains détails vestimentaires tels que le casque de motocycliste.
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Enfin, il semble que certaines précisions sont venues se greffer par la suite sur le récit du témoin. Est-ce tellement étonnant, lorsqu'une nuée de personnes ont accablé M. Mazaud de questions et qu'il a répété son récit plus de cent fois?
Qui a soumis Antoine Mazaud à un questionnaire portant sur des faits absolument irréfutables? Qui a essayé de ramener son aventure à des données qu'il aurait jugées lui-même certaines? Le mystère n'est peut-être pas aussi impénétrable qu'il le paraît, mais Saint-Thomas ne serait peut-être pas de trop pour l'éclaircir.
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 21:05
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre 1954.
[...]
Faut-il continuer?
Faut-il citer l'être fourré, portant autour de la taille un large corset de couleur orange, aperçu près d'une soucoupe par M. Narcy, en bordure de la route de Wassy (Haute-Marne), le 5 octobre à 7 h. 15 du matin?
Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux (Lot), le lundi 4 octobre, à 8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21 ...
Que penser de l'affirmation de M. Garreau, qui jure "sur l'honneur" avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété, et deux hommes parfaitement normaux en descendre, qui lui ont serré la main et caressé son chien avant de partir aussi vite qu'ils étaient venus...
Et ce manoeuvre de Lavoux (Vienne), M. Roger Barrault qui, samedi 9 octobre, à 19 heures, fut paralysé par un rayon lumineux émanant d'une "scaphandrier" haut de 1 m. 50, chaussé de bottes, aux yeux brillants, et portant une forte moustache...
Et le cigare posé dans une clairière, à Diges dans l'Yonne, auprès duquel Mme Veuve Gaffroy [sic, Geoffroy] a vu un homme, de dos, en combinaison et coiffé d'un bonnet kaki...
Et M. Jean Labonne, de Bergerac, qui, le 2 octobre, à 22 heures, aperçut un champignon métallique dans son jardin. "Qui va là?" cria-t-il en distinguant une ombre. "Que me voulez-vous?" Mais l'ombre grimpa dans le champignon qui s'éleva dans les airs avec une prodigieuse rapidité.
Il n'est pas jusqu'à l'Angleterre qui commençait à s'inquiéter et presque à s'indigner que pas la moindre soucoupe, pas le moindre "cigare" ou cigarillo, ne fit l'honneur de se montrer au peuple qui a gagné la bataille de Trafalgar. Cette lacune vient d'être largement comblée par les révélations sensationnelles d'une ornithologue, M. Cedric Allingham, qui prétend avoir rencontré, le 18 février, au nord de l'Ecosse, non pas un martien, mais un Vénusien avec lequel il a eu un long et difficile entretien!
Ce Vénusien mesurait à peu près 1 m 73, il avait des cheveux bruns coupés court, et sa peau semblait tannée. Il était enveloppé complètement dans une sorte de combinaison qui avait l'apparence d'une cotte de maille. De son nez sortaient deux petits tubes que joignaient un fil métallique... M. Allingham put toucher la soucoupe dont le métal était légèrement tiède, et il prit finalement congé du Vénusien non sans lui avoir offert son stylo, que l'homme mit soigneusement dans une poche de sa combinaison et après avoir pris à la sauvette une photographie de l'étrange personnage. Cette image plutôt floue n'est, il faut l'avouer, qu'assez peu révélatrice. On y voit la silhouette d'une homme vu de dos, marchant légèrement courbé, et que, sans un peu d'imagination, on pourrait facilement confondre avec la silhouette de n'importe quel terrien.
Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.
A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.
Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.
A l'île d'Oléron, pour la première fois, ce sont deux Martiennes qui posent le pied sur terre. C'est M. Martin, un instituteur colonial en congé, qui nous en apporte la description. Elles portaient des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Elles étaient fort jolies et consentirent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il faudrait un volume entier pour rapporter tous les cas dans le détail. Mais tous ces braves gens jurent leurs grands dieux qu'ils n'inventent rien. Leur entourage fait chorus. Lui, inventer une telle histoire? Un père de famille connu pour son honorabilité... Un garçon qui n'a jamais bu une goutte d'alcool dans son existence? Allons donc!
Alors? Faut-il en conclure qu'ils ont réellement aperçu des êtres étranges, poilus, casqués, bottés, parlant un langage incompréhensible? Fait-il ajouter foi à cette histoire de mystérieux rayon vert qui paralysent des êtres humains? Leurs récits sont-ils au contraire, inventés de toute pièces? Reposent-ils sur une base sérieuse enjolivée par la suite?
Rien, absolument rien dans l'état actuel des renseignements recueillis et qui ont été portés à la connaissance du public ne permet de conclure dans le sens de l'authenticité. Les enquêtes ont été conduites comme s'il s'agissait de "vérifier" les dires des témoins et non dans l'esprit d'éliminer toutes les hypothèses aboutissant à des explications plausibles et relativement simples. Ces hypothèses sont nombreuses, elles vont de la farce à l'hallucination en passant pas l'illusion d'optique. Pour les éliminer, il faudrait une information policière extrêmement poussée, doublée, dans tous les cas, d'une enquête psychologique approfondie.
Subsisteraient alors seulement les faits, logiquement inexplicables, qui constitueraient le véritable dossier des Martiens. L'on s'apercevrait alors que ce dossier est extrêmement mince, sinon inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop de littérature.
L'article ci-dessous est paru dans le journal Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre 1954.
[...]
Un Corbeau dans le Pétrin
Loctudy (Finistère), mardi 6 octobre 1954, 4 heures du matin:
PIERRE LUCAS, ouvrier boulanger, a presque terminé sa tâche. La pâte est au four et en attendant qu'elle cuise, il faut nettoyer le pétrin. Pierre s'empare d'un seau et sort dans la cour de la boulangerie pour tirer de l'eau à la pompe.
Or, que voit maître Pierre au beau milieu de la cour? Un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre, d'où sort brusquement un "individu" mesurant environ 1 m. 20. Cet individu, sans la moindre crainte, s'approche de Pierre, lui met la main sur l'épause et lui dit:
- Oumbrrr... Grabotrri Trozi... Brrouphphialoq...
Que croyez-vous que fait Pierre Lucas? Se met-il à pousser des cris? S'enfuit-il à toutes jambes? Ce n'est tout de même pas courant, à Loctudy, de voir une soucoupe volante et un Martien dans la cour de la boulangerie.
Mais non! Pierre est un gars qui a du sang-froid. Tranquillement, il rentre au fournil avec l' "individu" sur ses pas. Là, dans la lumière, il voit les traits du visiteur: un visage ovale, tout couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeil de corbeau.
MA Doué! Sûr que le patron voudrait bien voir ça. Pierre appelle:
- Patron! Patron! Venez voir!
Mais le Martien, s'il ne parle pas le français, le comprend sans doute, car le voilà qui s'élance hors du fournil, traverse la cour, grimpe dans sa soucoupe et hop! Plus personne... Le patron de Pierre Lucas ne verra pas l'être aux yeux comme des oeufs de corbeau. Dommage... Vraiment dommage, car deux paires d'yeux valent mieux qu'une.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Belfast Telegraph, Belfast, Irlande, le 14 octobre 1954.
Les Soucoupes de Retour
- Cette Fois à Bangkok
BANGKOK, 16 Oct. (INS). -- La Thaïlande qui a eu le sentiment d'être ignorée par les visiteurs interplanétaires, a poussé un soupir de soulagement aujourd'hui après qu'une soucoupe volante ait été aperçue au-dessus de Bangkok.
Les journaux de Bangkok, cités par l'Agence France Presse, ont non seulement salué l'observation d'une soucoupe au-dessus de leur ville "enfin," mais ont déclaré que "l'information disponible indique que les visiteurs non invités de l'espace... dirigent leur attention vers chez nous avec une attitude amicale envers les habitants de Bangkok."
PERPIGNAN, France, 16 Oct. (INS). -- Un retraité des douanes françaises a rapporté aujourd'hui qu'il a vu une soucoupe volante atterrir et un grand homme habillé d'une "tenue de plongeur" en sortir.
L'Agence France Presse dit que Damien Siguère, 56 ans, a décrit la "soucoupe" comme une grande sphère rouge. Il a ajouté que l'occupant a sauté de nouveau dans son engin et a décollé rapidement, mais silencieusement, quand il a vu les deux chiens de Siguere.
[...]
Faut-il continuer?
Faut-il citer l'être fourré, portant autour de la taille un large corset de couleur orange, aperçu près d'une soucoupe par M. Narcy, en bordure de la route de Wassy (Haute-Marne), le 5 octobre à 7 h. 15 du matin?
Ou encore, l'homme de 96 centimètres, portant une large ceinture de cuir, des chaussures et un slip, qui s'est élevé dans les airs grâce à deux boîtes en forme de poires, placées sous chaque bras. Cet être a été aperçu par M. Lacambre, ouvrier forestier à Saint-Pardoux (Lot), le lundi 4 octobre, à 8 h. 10, et le témoin a même déterminé par les empreintes que le petit bonhomme chaussait du 21 ...
Que penser de l'affirmation de M. Garreau, qui jure "sur l'honneur" avoir vu une "soupière volante" se poser dans sa propriété, et deux hommes parfaitement normaux en descendre, qui lui ont serré la main et caressé son chien avant de partir aussi vite qu'ils étaient venus...
Et ce manoeuvre de Lavoux (Vienne), M. Roger Barrault qui, samedi 9 octobre, à 19 heures, fut paralysé par un rayon lumineux émanant d'une "scaphandrier" haut de 1 m. 50, chaussé de bottes, aux yeux brillants, et portant une forte moustache...
Et le cigare posé dans une clairière, à Diges dans l'Yonne, auprès duquel Mme Veuve Gaffroy [sic, Geoffroy] a vu un homme, de dos, en combinaison et coiffé d'un bonnet kaki...
Et M. Jean Labonne, de Bergerac, qui, le 2 octobre, à 22 heures, aperçut un champignon métallique dans son jardin. "Qui va là?" cria-t-il en distinguant une ombre. "Que me voulez-vous?" Mais l'ombre grimpa dans le champignon qui s'éleva dans les airs avec une prodigieuse rapidité.
Il n'est pas jusqu'à l'Angleterre qui commençait à s'inquiéter et presque à s'indigner que pas la moindre soucoupe, pas le moindre "cigare" ou cigarillo, ne fit l'honneur de se montrer au peuple qui a gagné la bataille de Trafalgar. Cette lacune vient d'être largement comblée par les révélations sensationnelles d'une ornithologue, M. Cedric Allingham, qui prétend avoir rencontré, le 18 février, au nord de l'Ecosse, non pas un martien, mais un Vénusien avec lequel il a eu un long et difficile entretien!
Ce Vénusien mesurait à peu près 1 m 73, il avait des cheveux bruns coupés court, et sa peau semblait tannée. Il était enveloppé complètement dans une sorte de combinaison qui avait l'apparence d'une cotte de maille. De son nez sortaient deux petits tubes que joignaient un fil métallique... M. Allingham put toucher la soucoupe dont le métal était légèrement tiède, et il prit finalement congé du Vénusien non sans lui avoir offert son stylo, que l'homme mit soigneusement dans une poche de sa combinaison et après avoir pris à la sauvette une photographie de l'étrange personnage. Cette image plutôt floue n'est, il faut l'avouer, qu'assez peu révélatrice. On y voit la silhouette d'une homme vu de dos, marchant légèrement courbé, et que, sans un peu d'imagination, on pourrait facilement confondre avec la silhouette de n'importe quel terrien.
Enfin, aux dernières nouvelles, c'est une véritable avalanche de Martiens qui vient de s'abattre sur notre sol.
A Pournoy la Chétive, en Moselle, trois enfants faisaient du patin à roulette, lorsqu'un engin rond, de 2 m. 50 de diamètre, atterrit près d'eux. Un homme en sortit, tenant à la main une lampe allumée qui aveugla les enfants.
Il était vêtu d'une soutane noir "comme celle de M. le curé", et après avoir dit quelques mots incompréhensibles il s'est envolé dans sa soucoupe.
A l'île d'Oléron, pour la première fois, ce sont deux Martiennes qui posent le pied sur terre. C'est M. Martin, un instituteur colonial en congé, qui nous en apporte la description. Elles portaient des bottillons et des gants de cuir, ainsi que des casques brillants. Elles étaient fort jolies et consentirent gentiment à donner un autographe à l'instituteur.
Il faudrait un volume entier pour rapporter tous les cas dans le détail. Mais tous ces braves gens jurent leurs grands dieux qu'ils n'inventent rien. Leur entourage fait chorus. Lui, inventer une telle histoire? Un père de famille connu pour son honorabilité... Un garçon qui n'a jamais bu une goutte d'alcool dans son existence? Allons donc!
Alors? Faut-il en conclure qu'ils ont réellement aperçu des êtres étranges, poilus, casqués, bottés, parlant un langage incompréhensible? Fait-il ajouter foi à cette histoire de mystérieux rayon vert qui paralysent des êtres humains? Leurs récits sont-ils au contraire, inventés de toute pièces? Reposent-ils sur une base sérieuse enjolivée par la suite?
Rien, absolument rien dans l'état actuel des renseignements recueillis et qui ont été portés à la connaissance du public ne permet de conclure dans le sens de l'authenticité. Les enquêtes ont été conduites comme s'il s'agissait de "vérifier" les dires des témoins et non dans l'esprit d'éliminer toutes les hypothèses aboutissant à des explications plausibles et relativement simples. Ces hypothèses sont nombreuses, elles vont de la farce à l'hallucination en passant pas l'illusion d'optique. Pour les éliminer, il faudrait une information policière extrêmement poussée, doublée, dans tous les cas, d'une enquête psychologique approfondie.
Subsisteraient alors seulement les faits, logiquement inexplicables, qui constitueraient le véritable dossier des Martiens. L'on s'apercevrait alors que ce dossier est extrêmement mince, sinon inexistant, et que dans cette affaire, il y a beaucoup, beaucoup trop de littérature.
L'article ci-dessous est paru dans le journal Samedi-Soir, Paris, France, le 14 octobre 1954.
[...]
Un Corbeau dans le Pétrin
Loctudy (Finistère), mardi 6 octobre 1954, 4 heures du matin:
PIERRE LUCAS, ouvrier boulanger, a presque terminé sa tâche. La pâte est au four et en attendant qu'elle cuise, il faut nettoyer le pétrin. Pierre s'empare d'un seau et sort dans la cour de la boulangerie pour tirer de l'eau à la pompe.
Or, que voit maître Pierre au beau milieu de la cour? Un engin de la forme d'une soucoupe de 2 m. 50 à 3 mètres de diamètre, d'où sort brusquement un "individu" mesurant environ 1 m. 20. Cet individu, sans la moindre crainte, s'approche de Pierre, lui met la main sur l'épause et lui dit:
- Oumbrrr... Grabotrri Trozi... Brrouphphialoq...
Que croyez-vous que fait Pierre Lucas? Se met-il à pousser des cris? S'enfuit-il à toutes jambes? Ce n'est tout de même pas courant, à Loctudy, de voir une soucoupe volante et un Martien dans la cour de la boulangerie.
Mais non! Pierre est un gars qui a du sang-froid. Tranquillement, il rentre au fournil avec l' "individu" sur ses pas. Là, dans la lumière, il voit les traits du visiteur: un visage ovale, tout couvert de poils, et des yeux de la grosseur d'un oeil de corbeau.
MA Doué! Sûr que le patron voudrait bien voir ça. Pierre appelle:
- Patron! Patron! Venez voir!
Mais le Martien, s'il ne parle pas le français, le comprend sans doute, car le voilà qui s'élance hors du fournil, traverse la cour, grimpe dans sa soucoupe et hop! Plus personne... Le patron de Pierre Lucas ne verra pas l'être aux yeux comme des oeufs de corbeau. Dommage... Vraiment dommage, car deux paires d'yeux valent mieux qu'une.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The Belfast Telegraph, Belfast, Irlande, le 14 octobre 1954.
Les Soucoupes de Retour
- Cette Fois à Bangkok
BANGKOK, 16 Oct. (INS). -- La Thaïlande qui a eu le sentiment d'être ignorée par les visiteurs interplanétaires, a poussé un soupir de soulagement aujourd'hui après qu'une soucoupe volante ait été aperçue au-dessus de Bangkok.
Les journaux de Bangkok, cités par l'Agence France Presse, ont non seulement salué l'observation d'une soucoupe au-dessus de leur ville "enfin," mais ont déclaré que "l'information disponible indique que les visiteurs non invités de l'espace... dirigent leur attention vers chez nous avec une attitude amicale envers les habitants de Bangkok."
PERPIGNAN, France, 16 Oct. (INS). -- Un retraité des douanes françaises a rapporté aujourd'hui qu'il a vu une soucoupe volante atterrir et un grand homme habillé d'une "tenue de plongeur" en sortir.
L'Agence France Presse dit que Damien Siguère, 56 ans, a décrit la "soucoupe" comme une grande sphère rouge. Il a ajouté que l'occupant a sauté de nouveau dans son engin et a décollé rapidement, mais silencieusement, quand il a vu les deux chiens de Siguere.
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 21:06
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, France, page 1 et 6, le 15 octobre 1954.
EMOTION à Fontaine-de-Vaucluse où les habitants ont vu deux avions à réaction chasser une soucoupe
FONTAINE-DE-VAUCLUSE. (C.P.). -- 12 h. 30: "Une soucoupe! Une soucoupe!". Alertés par les enfants, qui les premiers la virent dans le ciel, toute la population était bientôt en émoi. Un disque blanc planait lentement au-dessus de la Fontaine-de-Vaucluse.
Grosses jumelles d'artillerie aux yeux, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc, surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau melon argenté.
La bordure circulaire inférieure portait par intermittence deux feux puissant variant du blanc au violacé, passant par le rouge. Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se présentait, tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque à bord brillant où deux feux diamétralement opposés étaient par intermittence très bien visibles à l'oeil nu.
Pas de fumée, pas de bruit. La base aérienne de Caritat, alertée, dirigea sur-le-champ deux avions à réaction qui, vers 14 h., firent leur appari-
SUITE PAGE 6 sous le titre SOUCOUPE A FONTAINE-DE-VAUCLUSE
Soucoupe à Fontaine-de-Vaucluse
Suite de la page 1
tion dans le ciel de Vaucluse.
Notre correspondant se tenant en relation téléphonique avec la base aérienne, d'où l'on communiquait par radio avec les avions, il fut facile de guider les appareils vers la soucoupe.
Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les avions prirent de l'altitude et piquèrent en flèche vers l'objet signalé.
La radio des avions annonça que la soucoupe était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur. En effet, de Fontaine-de-Vaucluse, on vit nettement la soucoupe démarrer en flèche avec à sa poursuite les deux avions à réaction.
* * *
Telle est la version qui vient de nous être communiquée par les habitants de Fontaine-de-Vaucluse, et c'est celle que nous aurions publiée si notre gérant M. Roland Fraissinet ne s'était pas précisément trouvé hier, à la la base aérienne d'Orange, où il effectuait son vol hebdomadaire sur "Mistral".
C'est ainsi que nous pouvons donner à nos lecteurs la version des pilotes d'Orange, qui diffère assez sensiblement de celle des habitants de Fontaine-de-Vaucluse.
Vers 13 h., le secrétaire de la mairie de Fontaine-de-Vaucluse téléphonait au mess des officiers de la base d'Orange pour signaler une soucoupe à la verticale de sa mairie. Cette information fut accueillie avec un mélange d'enthousiasme et de circonspection, mais les précisions données étaient telles que le commandant de l'une des escadrilles de la base téléphona quelques instants plus tard au maire de Fontaine-de-Vaucluse.
Celui-ci confirma les indications données par son secrétaire et provoqua l'hilarité générale des pilotes présents autour du téléphone en précisant que la soucoupe était immobile à quatre cent mètres à la verticale de la fontaine (sans doute le pilote avait-il soif). A cet instant précis, un commandant d'escadron s'apprêtait à décoller pour une mission banale et la présence de l'objet lui fut signalée. Quelques instants plus tard il était à la verticale de la Fontaine sans voir la moindre soucoupe.
Pendant le reste de l'après-midi, plusieurs pilotes, dont notre gérant, passaient à la verticale de la célèbre Fontaine, au cours de missions diverses, sans parvenir à localiser "l'objet" dans un ciel pourtant sans nuages.
A 15 h. 30 un nouveau coup de téléphone signalait la soucoupe à la verticale du Mont-Genèvre, mais cette fois personne ne le prit au sérieux, et aucun chasseur de la base ne se dérouta pour l'intercepter. y
Quelques pilotes facétieux envisageaient même de se rendre la nuit dernière à Fontaine-de-Vaucluse pour présenter à la population locale deux Martiens enchaînés, dont les rôles devaient être tenus par deux pilotes de la base revêtus de leur impressionnant équipement de vol en altitude.
Quant à l'objet mystérieux, on se demandait finalement à Orange s'il n'était pas tout simplement un ballon-sonde météo que l'on avait vu passer quelques heures plus tôt dans la direction du sud-est.
Et voilà sans doute comment naissent et meurent bien des soucoupes!
--------------------------------------------------------------------------------
Soucoupe et cigare à Vic-le-Fesq et dans le ciel nîmois
Un de nos grands confrères parisien publie un important reportage sur les soucoupes, les cigares et les Martiens.
Chaque jour, une localité française est visitée par les Martiens ou Martiennes et chacun se pose le problème de la véracité de ces apparitions.
De nombreux témoins de ces apparitions n'osent le déclarer par peur de sombrer dans le ridicule.
Il n'est pas de notre ressort de porter un jugement sur l'existence ou la non-existence. Relatons simplement ces faits, qui nous sont rapportés.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 0 h. 40 exactement, un Nîmois, M. Dupuy, rentrant du cinéma en compagnie de sa femme, aperçut, à proximité du camp des garrigues, au lieu dit du Mas de la Rouvière, un objet ayant la forme d'un "ballon de rugby", possédant des hublots verts et semble-t-il posé sur des béquilles.
Pour une raison inconnue, l'engin prit soudain son vol, passa du rouge sombre à l'orange, et disparut dans le ciel en laissant derrière lui une traînée de feu..."
Autre témoignage.
A Vic le Fesc, M. Reynaud, rentrant chez lui vers 19 h., aperçut dans le ciel "un cigare flamboyant en forme de flute de pain", qui se dirigeait rapidement vers le Nord-Est..."
Un "objet rond" à Saint-André-les-Alpes
SAINT-ANDRE-LES-ALPES (C.P.). -- Hier soir, de nombreuses personnes ont aperçu, pour la première fois dans le ciel dominant la montagne Chalvet, un objet rond.
Aux lunettes d'observation, un disque présentant des reflets verts, jaunes et rouges, semblait faire des rotations sur lui-même. Ce phénomène a duré 45 minutes environ.
AU-DESSUS D'AUBAGNE
AUBAGNE (C.P.). -- Hier, à 18 h. 15, des Aubagnais ont vu une sorte de cigare volant traverser le ciel en direction sud-nord. Les témoignages coïncident quant à la couleur de l'engin vert avec des reflets blancs.
Une dizaine d'employés de la gare S.N.C.F. ont été témoins de ce spectacle.
L'un d'eux nous a déclaré: "J'ai vu une sorte de boule, mais dont les contours étaient assez imprécis. Je l'ai vue l'espace de trois secondes à peu près."
D'autre part, M. Alexis Artufel, grossiste en fruits et légumes, nous a déclaré: "J'étais au volant de ma voiture, sur le pont de la Demande, quand j'ai aperçu soudainement une sorte de fusée ayant la forme d'un cigare filant vers le nord; il était de couleur verte avec un halo blanc."
UN CIGARE VOLANT DANS LE CIEL DE MANOSQUE
MANOSQUE (C.P.). -- Hier, à la tombée de la nuit, une vingtaine d'habitants de notre cité, dont MM. Maurel, cafetier, Entressangle, transporteur, Rose, employé à l'E.D.F., Dini, transporteur, et plusieurs de nos gendarmes ont aperçu un engin en forme de cigare arrêté à l'aplomb du Mont-d'Or. Au bout de quelques instants, l'engin reprit sa route en répandant une forte lueur.
Deux témoins ont aperçu une soucoupe à Tourves (Var)
TOURVES (C.P.). -- MM. Brémond Maurice et Ollivier Henri, demeurant à Tourves, dans le var, ont aperçu dans la soirée d'hier, vers 18 h., un engin ayant la forme d'une soucoupe volante, à environ 1.000 mètres d'altitude, et se dirigeant vers Marseille. Des étincelles jaillissaient de la "soucoupe."
Une boule verte dans le ciel de Marseille
Un de nos lecteurs, M. L.J., qui se trouvait hier, vers 18 h. 10, en face de la Samaritaine sur le quai du Port, a vu passer, en se dirigeant vers le Nord, une boule verte clair, laissant derrière elle une traînée lumineuse.
"Est-ce une soucoupe volante, nous a-t-il dit, je n'en sais rien. Toujours est-il que la boule verte, je l'ai bel et bien vue..."
EMOTION à Fontaine-de-Vaucluse où les habitants ont vu deux avions à réaction chasser une soucoupe
FONTAINE-DE-VAUCLUSE. (C.P.). -- 12 h. 30: "Une soucoupe! Une soucoupe!". Alertés par les enfants, qui les premiers la virent dans le ciel, toute la population était bientôt en émoi. Un disque blanc planait lentement au-dessus de la Fontaine-de-Vaucluse.
Grosses jumelles d'artillerie aux yeux, il était possible de distinguer nettement un grand disque blanc, surmonté d'une calotte sphérique de même couleur, tout à fait semblable à un chapeau melon argenté.
La bordure circulaire inférieure portait par intermittence deux feux puissant variant du blanc au violacé, passant par le rouge. Oscillant sur l'axe du grand disque inférieur, l'ensemble se présentait, tantôt sous la forme d'un chapeau melon, tantôt d'un losange, tantôt d'un simple disque à bord brillant où deux feux diamétralement opposés étaient par intermittence très bien visibles à l'oeil nu.
Pas de fumée, pas de bruit. La base aérienne de Caritat, alertée, dirigea sur-le-champ deux avions à réaction qui, vers 14 h., firent leur appari-
SUITE PAGE 6 sous le titre SOUCOUPE A FONTAINE-DE-VAUCLUSE
Soucoupe à Fontaine-de-Vaucluse
Suite de la page 1
tion dans le ciel de Vaucluse.
Notre correspondant se tenant en relation téléphonique avec la base aérienne, d'où l'on communiquait par radio avec les avions, il fut facile de guider les appareils vers la soucoupe.
Après deux virages sur Fontaine-de-Vaucluse, les avions prirent de l'altitude et piquèrent en flèche vers l'objet signalé.
La radio des avions annonça que la soucoupe était en vue, qu'ils la prenaient en chasse, mais qu'elle s'échappait avec une vitesse supérieure à la leur. En effet, de Fontaine-de-Vaucluse, on vit nettement la soucoupe démarrer en flèche avec à sa poursuite les deux avions à réaction.
* * *
Telle est la version qui vient de nous être communiquée par les habitants de Fontaine-de-Vaucluse, et c'est celle que nous aurions publiée si notre gérant M. Roland Fraissinet ne s'était pas précisément trouvé hier, à la la base aérienne d'Orange, où il effectuait son vol hebdomadaire sur "Mistral".
C'est ainsi que nous pouvons donner à nos lecteurs la version des pilotes d'Orange, qui diffère assez sensiblement de celle des habitants de Fontaine-de-Vaucluse.
Vers 13 h., le secrétaire de la mairie de Fontaine-de-Vaucluse téléphonait au mess des officiers de la base d'Orange pour signaler une soucoupe à la verticale de sa mairie. Cette information fut accueillie avec un mélange d'enthousiasme et de circonspection, mais les précisions données étaient telles que le commandant de l'une des escadrilles de la base téléphona quelques instants plus tard au maire de Fontaine-de-Vaucluse.
Celui-ci confirma les indications données par son secrétaire et provoqua l'hilarité générale des pilotes présents autour du téléphone en précisant que la soucoupe était immobile à quatre cent mètres à la verticale de la fontaine (sans doute le pilote avait-il soif). A cet instant précis, un commandant d'escadron s'apprêtait à décoller pour une mission banale et la présence de l'objet lui fut signalée. Quelques instants plus tard il était à la verticale de la Fontaine sans voir la moindre soucoupe.
Pendant le reste de l'après-midi, plusieurs pilotes, dont notre gérant, passaient à la verticale de la célèbre Fontaine, au cours de missions diverses, sans parvenir à localiser "l'objet" dans un ciel pourtant sans nuages.
A 15 h. 30 un nouveau coup de téléphone signalait la soucoupe à la verticale du Mont-Genèvre, mais cette fois personne ne le prit au sérieux, et aucun chasseur de la base ne se dérouta pour l'intercepter. y
Quelques pilotes facétieux envisageaient même de se rendre la nuit dernière à Fontaine-de-Vaucluse pour présenter à la population locale deux Martiens enchaînés, dont les rôles devaient être tenus par deux pilotes de la base revêtus de leur impressionnant équipement de vol en altitude.
Quant à l'objet mystérieux, on se demandait finalement à Orange s'il n'était pas tout simplement un ballon-sonde météo que l'on avait vu passer quelques heures plus tôt dans la direction du sud-est.
Et voilà sans doute comment naissent et meurent bien des soucoupes!
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Soucoupe et cigare à Vic-le-Fesq et dans le ciel nîmois
Un de nos grands confrères parisien publie un important reportage sur les soucoupes, les cigares et les Martiens.
Chaque jour, une localité française est visitée par les Martiens ou Martiennes et chacun se pose le problème de la véracité de ces apparitions.
De nombreux témoins de ces apparitions n'osent le déclarer par peur de sombrer dans le ridicule.
Il n'est pas de notre ressort de porter un jugement sur l'existence ou la non-existence. Relatons simplement ces faits, qui nous sont rapportés.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 0 h. 40 exactement, un Nîmois, M. Dupuy, rentrant du cinéma en compagnie de sa femme, aperçut, à proximité du camp des garrigues, au lieu dit du Mas de la Rouvière, un objet ayant la forme d'un "ballon de rugby", possédant des hublots verts et semble-t-il posé sur des béquilles.
Pour une raison inconnue, l'engin prit soudain son vol, passa du rouge sombre à l'orange, et disparut dans le ciel en laissant derrière lui une traînée de feu..."
Autre témoignage.
A Vic le Fesc, M. Reynaud, rentrant chez lui vers 19 h., aperçut dans le ciel "un cigare flamboyant en forme de flute de pain", qui se dirigeait rapidement vers le Nord-Est..."
Un "objet rond" à Saint-André-les-Alpes
SAINT-ANDRE-LES-ALPES (C.P.). -- Hier soir, de nombreuses personnes ont aperçu, pour la première fois dans le ciel dominant la montagne Chalvet, un objet rond.
Aux lunettes d'observation, un disque présentant des reflets verts, jaunes et rouges, semblait faire des rotations sur lui-même. Ce phénomène a duré 45 minutes environ.
AU-DESSUS D'AUBAGNE
AUBAGNE (C.P.). -- Hier, à 18 h. 15, des Aubagnais ont vu une sorte de cigare volant traverser le ciel en direction sud-nord. Les témoignages coïncident quant à la couleur de l'engin vert avec des reflets blancs.
Une dizaine d'employés de la gare S.N.C.F. ont été témoins de ce spectacle.
L'un d'eux nous a déclaré: "J'ai vu une sorte de boule, mais dont les contours étaient assez imprécis. Je l'ai vue l'espace de trois secondes à peu près."
D'autre part, M. Alexis Artufel, grossiste en fruits et légumes, nous a déclaré: "J'étais au volant de ma voiture, sur le pont de la Demande, quand j'ai aperçu soudainement une sorte de fusée ayant la forme d'un cigare filant vers le nord; il était de couleur verte avec un halo blanc."
UN CIGARE VOLANT DANS LE CIEL DE MANOSQUE
MANOSQUE (C.P.). -- Hier, à la tombée de la nuit, une vingtaine d'habitants de notre cité, dont MM. Maurel, cafetier, Entressangle, transporteur, Rose, employé à l'E.D.F., Dini, transporteur, et plusieurs de nos gendarmes ont aperçu un engin en forme de cigare arrêté à l'aplomb du Mont-d'Or. Au bout de quelques instants, l'engin reprit sa route en répandant une forte lueur.
Deux témoins ont aperçu une soucoupe à Tourves (Var)
TOURVES (C.P.). -- MM. Brémond Maurice et Ollivier Henri, demeurant à Tourves, dans le var, ont aperçu dans la soirée d'hier, vers 18 h., un engin ayant la forme d'une soucoupe volante, à environ 1.000 mètres d'altitude, et se dirigeant vers Marseille. Des étincelles jaillissaient de la "soucoupe."
Une boule verte dans le ciel de Marseille
Un de nos lecteurs, M. L.J., qui se trouvait hier, vers 18 h. 10, en face de la Samaritaine sur le quai du Port, a vu passer, en se dirigeant vers le Nord, une boule verte clair, laissant derrière elle une traînée lumineuse.
"Est-ce une soucoupe volante, nous a-t-il dit, je n'en sais rien. Toujours est-il que la boule verte, je l'ai bel et bien vue..."
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 21:09
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Méridional, page 6, 15 octobre 1954.
L'observatoire de Haute-Provence a observé un objet lumineux
DIGNE (C.P.). -- Hier, aux environs de 18 h., deux phénomènes sidéraux ont été observés au-dessus de Digne, mais, tout au moins pour l'un d'entre eux, il ne s'agissait nullement de soucoupe ou de cigare volant, mais seulement d'un météore.
Celui-ci, d'un diamètre apparent d'environ 25 cm, est apparu vers 17 h. 50 au-dessus de Volonne, Chateau-Arnoux, puis à 18 h., au-dessus de Digne, en direction Ouest-Est. A ce moment son aspect était de teinte blanche, puis à 18 h. 28, il disparaissait, ayant alors des reflets rouges, derrière le "Rocher de 9 h." vers le Nord-Ouest. L'observatoire de Haute-Provence a observé ce météore sur son passage.
A peu près à la même heure, c'est à dire aux environs de 17 h. 40, un point lumineux était également aperçu au Nord de Digne, à très haute altitude, se déplaçant vers l'Ouest.
Il apparut pendant près de trois quarts d'heure sous la forme d'une anneau ovale d'un très vif éclat argenté, avec des reflets oranges, puis disparut aux environs de 18 h. 30. Ce phénomène a également été pris en observation par les télescopes de St-Michel-d'Observatoire. Les résultats de ces observations n'étaient pas encore connus en fin de soirée.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 15 octobre 1954.
"LES PILOTES DES ENGINS MYSTERIEUX SONT DES PLANTES DOUEES DE RAISON" DECLARE L'INVENTEUR DU "V2"
Les apparitions de soucoupes volantes ou autres engins célestes se comptent par milliers. Si certains témoignages sont fantaisistes, d'autres sont irrécusables. Il y a quelque chose, mais quoi? Des hypothèses ont été avancées. Peu ont été vérifiées. Enregistrons donc simplement la dernière en date qui ouvre résolument la porte du merveilleux. Elle émane du professeur Hermann Oberth, inventeur de la célèbre fusée V2 et ardent partisan d'une origine extraterrestre. Les pilotes des soucoupes volantes sont des plantes, douées de raison, telle est la théorie qu'a exposée à un correspondant de presse le professeur. Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptise ces planètes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes, par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol. La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (300 000 kilomètres à la seconde). Ceux de ces engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de 1 'humanité terrienne dans les sciences atomiques parce que ces progrès représentent un danger pour l'ensemble du cosmos."
UN SCAPHANDRIER AUX YEUX ENORMES APPARAIT AUX TOULOUSAINS
Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague. M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre aux dires des témoins, brillait comme du verre. Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation dessina à la craie d'une manière saisissante sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas", ajouta M. Perano, "mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc". Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola à la verticale, sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse vertigineuse en laissant un sillage de feu. L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
SEPT ETRES MINUSCULES
Plusieurs chasseurs de la commune de St Ambrois (Gard), auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent qui s'envola aussitôt. A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
ATTERRISSAGE EN FRANCE, 1954:
L'article ci-dessous a été publié dans le quotidien régional Nice-Matin, France, le Samedi 16 Octobre 1954, page 4.
Et voici les "soucoupes volantes" dans le ciel du Midi!...
L'une d'elle se serait posée jeudi soir à la tombée de la nuit, sur la route de BIOT et aurait décollée à l'approche d'un cycliste...
Presque à la même heure, un engin semblable (le même sans doute) a été aperçu au-dessus de Grasse, Saint Raphael, Opio, Gourdon, Bar-sur-Loup et Roquebrune-Cap-Martin.
Sur une planche à dessin improvisée, José Cassella trace la forme de la soucoupe posée au sol (dessin du bas), sa forme vue de dessous (au centre) et sa trajectoire de décollage qu'il montre du doigt. (Photo Biondo-Bonhomme)
Voici que les "soucoupes" font leur apparition dans notre ciel, s'il faut en croire les témoignages très nombreux - et parfois contradictoires - qu'on lira ci-dessous.
Nous nous bornerons à les enregistrer, en nous gardant de conclure dans le débat "brûlant" qui oppose les "pro-soucoupes" et les "anti-soucoupes."
"NEZ A NEZ"
AVEC UNE SOUCOUPE POSEE
SUR LA ROUTE DE BIOT
Hier matin, à Biot, tout le village, sur la place des arcades, ne parlait que soucoupes et apparitions et, déjà, les deux clans, désormais classiques en pareil cas, se formaient.
Or, dans le courant de l'après-midi, notre correspondant d'Antibes a pu découvrir, grâce à la complicité de son chef de service, M. Courbey, receveur municipal d'Antibes, le témoin oculaire de cette aventure qui trouble depuis jeudi soir la quiétude du village bictois et de ses habitants.
Car si à Biot les témoins sont nombreux à avoir vu évoluer un engin dans les airs, vers 18 h 15, un seul a eu la chance de le voir au moment du "décollage" alors qu'il rentrait de son travail.
José Cassella est un garçon de 19 ans, natif de Biot et y demeurant avec ses parents, rue de la poissonnerie, son père travaillant à la Compagnie des Eaux de la ville. Tous les jours, matin et soir, il effectue, par la route d'Antibes à Biot, le trajet aller et retour afin de se rendre à son travail, à la Recette Municipale, boulevard d'Aguillon à Antibes.
L'événement n'a pas troublé le service de comptabilité et lorsque nous entrâmes, hier après-midi, dans les locaux de la recette, chacun s'occupait à son travail quotidien. José Cassella, lui-même, lorsque nous donnâmes le but de notre visite, ne leva même pas la tête. Cependant, après avoir refusé de donner son nom, refusé même la moindre indication, de crainte de "rumeurs désobligeantes" de la part de ses concitoyens, nous l'amenâmes à quelques confidences, puis à une description complète de l'engin, ou, tout au moins, de ce qu'il avait eu le temps de voir.
"Il était donc 18 h 15. Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot, au chemin Neuf, longeant le mur clôturant l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me trouvais face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement, comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais."
"A cet instant précis, sans un bruit, mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien le convenir, je venais d'en voir une - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le ciel."
"Je me trouvais alors à six mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet, dont la partie supérieure était légèrement renflée, tandis que la partie inférieure reposant sur le sol était de la forme d'une demi-sphère. Je ne vis rien d'autre, aucune aspérité, aucun hublot, l'objet était totalement lisse et brillait sous les derniers rayons lumineux."
"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus d'un mètre de hauteur."
"Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route et lorsque je revins du village peu après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là."
L'observatoire de Haute-Provence a observé un objet lumineux
DIGNE (C.P.). -- Hier, aux environs de 18 h., deux phénomènes sidéraux ont été observés au-dessus de Digne, mais, tout au moins pour l'un d'entre eux, il ne s'agissait nullement de soucoupe ou de cigare volant, mais seulement d'un météore.
Celui-ci, d'un diamètre apparent d'environ 25 cm, est apparu vers 17 h. 50 au-dessus de Volonne, Chateau-Arnoux, puis à 18 h., au-dessus de Digne, en direction Ouest-Est. A ce moment son aspect était de teinte blanche, puis à 18 h. 28, il disparaissait, ayant alors des reflets rouges, derrière le "Rocher de 9 h." vers le Nord-Ouest. L'observatoire de Haute-Provence a observé ce météore sur son passage.
A peu près à la même heure, c'est à dire aux environs de 17 h. 40, un point lumineux était également aperçu au Nord de Digne, à très haute altitude, se déplaçant vers l'Ouest.
Il apparut pendant près de trois quarts d'heure sous la forme d'une anneau ovale d'un très vif éclat argenté, avec des reflets oranges, puis disparut aux environs de 18 h. 30. Ce phénomène a également été pris en observation par les télescopes de St-Michel-d'Observatoire. Les résultats de ces observations n'étaient pas encore connus en fin de soirée.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 15 octobre 1954.
"LES PILOTES DES ENGINS MYSTERIEUX SONT DES PLANTES DOUEES DE RAISON" DECLARE L'INVENTEUR DU "V2"
Les apparitions de soucoupes volantes ou autres engins célestes se comptent par milliers. Si certains témoignages sont fantaisistes, d'autres sont irrécusables. Il y a quelque chose, mais quoi? Des hypothèses ont été avancées. Peu ont été vérifiées. Enregistrons donc simplement la dernière en date qui ouvre résolument la porte du merveilleux. Elle émane du professeur Hermann Oberth, inventeur de la célèbre fusée V2 et ardent partisan d'une origine extraterrestre. Les pilotes des soucoupes volantes sont des plantes, douées de raison, telle est la théorie qu'a exposée à un correspondant de presse le professeur. Selon le savant allemand, les "Uranides" (tel est le nom dont il baptise ces planètes) ont des milliers d'années d'avance sur les hommes terriens tant en ce qui concerne leur évolution spirituelle que leur technique. La patrie d'origine des Uranides serait une planète où n'existe pas d'oxygène à l'état gazeux, ce qui interdit le développement d'une vie animale. Les plantes, par contre, tirent l'oxygène qui leur est nécessaire d'oxydes contenus dans le sol. La planète en question se trouverait en dehors du système solaire, mais les engins mystérieux dans lesquels se déplacent les plantes intelligentes pourraient se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière (300 000 kilomètres à la seconde). Ceux de ces engins vus au-dessus de la terre seraient chargés de surveiller les progrès de 1 'humanité terrienne dans les sciences atomiques parce que ces progrès représentent un danger pour l'ensemble du cosmos."
UN SCAPHANDRIER AUX YEUX ENORMES APPARAIT AUX TOULOUSAINS
Un scaphandrier de petite taille, avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire un toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser sur un terrain vague. M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé, M. Perano et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Tous trois virent se poser l'engin lumineux de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre aux dires des témoins, brillait comme du verre. Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation dessina à la craie d'une manière saisissante sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas", ajouta M. Perano, "mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc". Après un temps très court, environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola à la verticale, sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse vertigineuse en laissant un sillage de feu. L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lorsque l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.
SEPT ETRES MINUSCULES
Plusieurs chasseurs de la commune de St Ambrois (Gard), auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher, les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent qui s'envola aussitôt. A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
ATTERRISSAGE EN FRANCE, 1954:
L'article ci-dessous a été publié dans le quotidien régional Nice-Matin, France, le Samedi 16 Octobre 1954, page 4.
Et voici les "soucoupes volantes" dans le ciel du Midi!...
L'une d'elle se serait posée jeudi soir à la tombée de la nuit, sur la route de BIOT et aurait décollée à l'approche d'un cycliste...
Presque à la même heure, un engin semblable (le même sans doute) a été aperçu au-dessus de Grasse, Saint Raphael, Opio, Gourdon, Bar-sur-Loup et Roquebrune-Cap-Martin.
Sur une planche à dessin improvisée, José Cassella trace la forme de la soucoupe posée au sol (dessin du bas), sa forme vue de dessous (au centre) et sa trajectoire de décollage qu'il montre du doigt. (Photo Biondo-Bonhomme)
Voici que les "soucoupes" font leur apparition dans notre ciel, s'il faut en croire les témoignages très nombreux - et parfois contradictoires - qu'on lira ci-dessous.
Nous nous bornerons à les enregistrer, en nous gardant de conclure dans le débat "brûlant" qui oppose les "pro-soucoupes" et les "anti-soucoupes."
"NEZ A NEZ"
AVEC UNE SOUCOUPE POSEE
SUR LA ROUTE DE BIOT
Hier matin, à Biot, tout le village, sur la place des arcades, ne parlait que soucoupes et apparitions et, déjà, les deux clans, désormais classiques en pareil cas, se formaient.
Or, dans le courant de l'après-midi, notre correspondant d'Antibes a pu découvrir, grâce à la complicité de son chef de service, M. Courbey, receveur municipal d'Antibes, le témoin oculaire de cette aventure qui trouble depuis jeudi soir la quiétude du village bictois et de ses habitants.
Car si à Biot les témoins sont nombreux à avoir vu évoluer un engin dans les airs, vers 18 h 15, un seul a eu la chance de le voir au moment du "décollage" alors qu'il rentrait de son travail.
José Cassella est un garçon de 19 ans, natif de Biot et y demeurant avec ses parents, rue de la poissonnerie, son père travaillant à la Compagnie des Eaux de la ville. Tous les jours, matin et soir, il effectue, par la route d'Antibes à Biot, le trajet aller et retour afin de se rendre à son travail, à la Recette Municipale, boulevard d'Aguillon à Antibes.
L'événement n'a pas troublé le service de comptabilité et lorsque nous entrâmes, hier après-midi, dans les locaux de la recette, chacun s'occupait à son travail quotidien. José Cassella, lui-même, lorsque nous donnâmes le but de notre visite, ne leva même pas la tête. Cependant, après avoir refusé de donner son nom, refusé même la moindre indication, de crainte de "rumeurs désobligeantes" de la part de ses concitoyens, nous l'amenâmes à quelques confidences, puis à une description complète de l'engin, ou, tout au moins, de ce qu'il avait eu le temps de voir.
"Il était donc 18 h 15. Je roulais vers le village et allais prendre le virage de la route de Biot, au chemin Neuf, longeant le mur clôturant l'ancienne propriété du sculpteur Bourayne. Soudain, je me trouvais face à face avec une masse de forme ovale, couleur aluminium... et instinctivement, comme je l'aurais fait devant n'importe quel autre objet ou véhicule me barrant la route, je freinais."
"A cet instant précis, sans un bruit, mais à une rapidité indéfinissable, la soucoupe - car il fallait bien le convenir, je venais d'en voir une - la soucoupe s'éleva verticalement, puis disparut dans le ciel."
"Je me trouvais alors à six mètres et j'ai parfaitement distingué la forme circulaire de l'objet, dont la partie supérieure était légèrement renflée, tandis que la partie inférieure reposant sur le sol était de la forme d'une demi-sphère. Je ne vis rien d'autre, aucune aspérité, aucun hublot, l'objet était totalement lisse et brillait sous les derniers rayons lumineux."
"D'après la largeur de la route, l'engin pouvait avoir 5 à 6 mètres de diamètre et un peu plus d'un mètre de hauteur."
"Après son départ, aucune trace ne put être relevée sur la route et lorsque je revins du village peu après, rien ne pouvait laisser supposer qu'une soucoupe volante s'était posée là."
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Re: Les ovnis dans la presse en 1954
Lun 26 Nov 2007, 21:14
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de l'Est, France, le 16 octobre 1954.
Parachutage
Graulhet. -- M. Carcenac, mégissier à Graulhet, a été mercredi, vers 16 h 30, témoin d'un étrange phénomène. Venant du nord, il aperçut à haute altitude un engin argenté qui filait plein sud et qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction. Mais ne discernant aucune traînée de condensation, M. Carcenac vit parfaitement un large disque mou qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée de 1 mètre de diamètre environ s'échappa de la masse et continua à filer plein sud, disparaissant bientôt aux regards.
Le reste de l'engin tomba en plusieurs morceaux, semblables à des draps de diverses dimensions qui flottaient dans le ciel.
Une quinzaine de personnes peuvent témoigner de ce cas singulier et, ce qui est mieux encore, des fragments de l'appareil ont été recueillis. Ils se présentant sous la forme de filaments argentés agglomérés et très résistants. M. Carcenac les tient à la disposition de quiconque désirerait les analyser.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 17 octobre 1954.
LA STATION METEOROLOGIQUE DE CHADRAC ET UNE AUTRE DU CANTAL OBSERVENT UN "ENGIN MYSTERIEUX"
La station météorologique Albert Baldit à Chadrac (Haute-Loire) a pu observer hier soir de 17 h 50 à 18 h 35, à la lunette, un engin lumineux qui se présentait sous la forme d'une olive droite supportant à son sommet une antenne noire. De plus les observateurs ont constaté que l'objet qui jetait les feux d'un aluminium très brillant portait au tiers et au deux tiers une trace noire. La station croyait avoir identifié au début de ses observations, la planète Jupiter, la plus grosse de notre système solaire. Mais cet engin qui par rapport au nord se trouvait à 100° ouest, changea de couleur, au soleil couchant, pour devenir rouge et disparaître en deux minutes. Plusieurs personnes ont fait les même constatations à partir de la place du Breuil en regardant vers la Durande. Il semble bien que se soit le même mystérieux appareil qui a été observé à la même heure par l'observatoire de Rueyres (Cantal), par un employé de l'EDF à Brives-la-Gaillarde (Corrèze) et par les habitants de Brioude (Haute-Loire)
MEME PHENOMENE A 15H30
A 15h30, une dame dont nous tairons le nom mais dont nous assurons le sérieux, avertissait son époux qu'elle constatait le même phénomène, dans le ciel au-dessus de la vierge. L'observatrice se trouvait à cet instant à proximité de la place du Greffe.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 18 octobre 1954.
SOUCOUPE QUOTIDIENNES
UNE SOUCOUPE (FAUSSE) FAIT DESERTER L'EGLISE
Les Teillois, vexés sans doute, de se voir méprisés par les martiens et leurs soucoupes, ont monté hier un canular qui paraît avoir provoqué un certain émoi dans les quartiers sud du Teil et dans certains villages de la basse Ardèche. Un objet ayant les apparences d'une authentique soucoupe a été aperçu au-dessus du Teil dans la matinée de dimanche, puis l'objet disparut en l'espace de quelques minutes en direction de Valvignères. Les habitants de ce village furent tellement émus par l'apparition de l'objet qu'un office religieux, célébré à cette heure-là dans l'église de ce petit village situé à 25 kilomètres du Teil, a du être interrompu.
DEUX MARTIENS RECOIVENT... UNE VOLEE DE COUPS DE TRIQUE
Profitant de la période des vendanges, deux habitants de St Martin-Belle-Roche décidèrent, l'autre soir de se déguiser en martiens et de jouer quelque bonne farce. Ils se rendirent sous un déguisement fort ingénieux au domicile d'un voisin. Toutefois la plaisanterie tourna mal et nos deux compères, malgré leur accoutrement reçurent une volée de coups de trique à tel point que l'un d'eux a eu quatre côtes fêlées. Voici une conséquence bien imprévue de l'épidémie de soucoupes et de cigares.
L'AVIS D'UN SAVANT ITALIEN
De nombreux italien ayants observé des disques, soucoupes, cigares, etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique à l'Université de Rome. Cet éminent savant, à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes a notamment déclaré: Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activités de caractère humain. En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure de manière absolument certaine qu'il puisse s'agir d'engins expérimentaux destinés à un usage militaire protégés par un secret impénétrable. En conclusion, le professeur a déclaré "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où le secret sera dévoilé, car le secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé."
EN ITALIE, UN ENGIN MYSTERIEUX AURAIT CREUSE UN CRATERE
De nombreux engins mystérieux ont été aperçus dans le ciel d'Italie. L'un de ces engins a atterri près de Rovigo, dans la zone dite Po di Gnocca, où plusieurs personnes l'ont observé. L'appareil de forme circulaire après avoir lentement plané, s'est posé au sol sans bruit. Après quelques minutes d'immobilité, il a repris à la vertical son vol silencieux, mais à l'endroit d'où il a décollé, il y a maintenant un assez profond cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers qui se dressaient aux alentours ont en outre été carbonisés.
LE SCAPHANDRIER INTERPLANETAIRE A PEUR DES CHIENS
M. Damien Siguère, 56 ans, retraité des douanes, a déclaré avoir aperçu sur la route, près de son domicile, dans la banlieue de Perpignan, une grande sphère rouge. De celle-ci sortit un homme grand, vêtu comme un scaphandrier. Ayant fait le tour de son appareil, le "scaphandrier" y retourna précipitamment, tandis que les deux chiens de M. Siguère se précipitèrent vers lui. L'engin s'éleva alors sans bruit et disparut à une vitesse prodigieuse.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 3, 18 octobre 1954.
Un étrange champignon a fait son apparition à Ronsenac
où on aurait aperçu (aussi ) une "soucoupe" volante!
Si une panne de courant ne s'était produite vendredi à la tombée de la nuit, à Ronsenac, M. Jean Deret, cultivateur au hameau de Latrie, n'aurait pas eu l'occasion d'apercevoir, vers 9 h. du soir, alors qu'il allait fermer (le courant étant revenu) les commutateurs de son écurie, un étrange phénomène.
A cent cinquante mètres environ de la ferme, qui est la propriété de M. Rouchaud, directeur de l'hôpital d'Angoulême, M. Deret apercut en effet à l'orée du petit bois voisin, tandis que les chiens des alentours aboyaient à l'unisson, une lueur intense, de couleur orangée, paraissant provenir d'un objet ayant la forme et la grosseur approximative d'une demi-barrique qui paraissait osciller de droite à gauche, à dix mètres environ du sol.
Pour être sûr qu'il n'était pas l'objet d'une hallucination, le cultivateur appela aussitôt son frère et sa belle-soeur.
Ceux-ci tardant à venir et les minutes s'écoulant, M. Deret revint en courant à la maison et se fit plus persuasif:
"Venez vite, on n'a jamais vu ça..."
Mme Deret ne se fit pas prier davantage et en même temps que son beau-frère, arriva à la grille de la propriété juste à temps pour voir l'étrange lueur descendre brusquement au sol, tout retombe alors dans la nuit.
Les frères Deret, deux solides gaillards frisant la quarantaine, ne sont point peureux, mais après avoir fait quelques mètres en direction de l'endroit où était apparue la mystérieuse lueur, ils rebroussèrent chemin, car, sait-on jamais!...
Samedi, aux premières heures de la matinée, M. Jourdain, maire de Ronsenac, qui chassait dans les parages, fut informé de la bizarre apparition et, en compagnie des frères Deret, se rendit sur place. Mais il ne vit que l'herbe foulée par les vaches qui paissent journellement dans ce champ.
Que peut-on en conclure? M. Deret et sa belle-soeur sont d'une bonne foi absolue et leur témoignage est formel. Mais cette version supplémentaire au chapitre des soucoupes volantes a fait, on s'en doute, beaucoup parler à Ronsenac.
UN BIZARRE CHAMPIGNON
On ne peut évidemment faire un rapprochement entre l'apparition de ce "tonneau" orangé et la découverte faite la veille par M. Robert Deret, à quelques vingt mètres de l'endroit où disparut la mystérieuse lueur. en traversant le bois, le fermier de Latrie y avait trouvé en effet un champignon d'une forme absolument inconnue dans la région. Ce cryptogamme d'un blanc laiteux, à la forme et à la grosseur s'une orange (encore) surmontée d'un cône spongieux de ving centimètres de long environ dont l'extrémité ressemble à deux lèvres et comporte une sorte de membrane interne paraissant destinée à happer de petits insectes. L'intérieur de la boule est composée d'une matière visqueuse dégageant une odeur forte et désagréable.
Bien entendu, ce champignon a été montré à tous les habitants de Ronsenac et certains ne sont pas éloigné de penser qu'il s'agit là d'une expérience martienne!!!
Nous croyons plutôt qu'un botaniste donnerait une autre version de ce "mystère"...
[Photo légendée:] M. Deret montrant l'endroit où il a aperçu l'étrange boule lumineuse.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 9, le 18 octobre 1954.
LE COURRIER DES SOUCOUPES (SUITE)
Un engin inconnu s'immobilise à 2 m. du sol et à 100 m d'un cultivateur d'Entraigues
Un ouvrier agricole a également vu l'objet
Entraigues (C.P.).
M. Louis Ollier, cultivateur à Entraigues, travaillait, jeudi après midi, dans son champ, au quartier de Malgouverte, avec un tracteur, lorsque, entre 17 et 18 heures, il vit apparaître un engin qui lui aprut avoir la forme d'un fuseau allongé, "dont, dit-il, les couleurs étaient nettement celles de l'arc-en-ciel". L'engin, qui semblait long de 8 mètres environs, s'immobilisa à une centaine de mètres de lui et à moins de deux mètres du sol.
M. Ollier appela un voisin, domestique chez M. Poutrot, qui travaillait non loin de là et qui vit lui aussi l'appareil s'élever rapidement et se diriger vers le Ventoux. Ils s'aperçurent alors que ce qu'ils avaient pris pour un fuseau allongé était un objet sensiblement circulaire. L'objet d'ailleurs disparut rapidement.
Metz, Saint-Malo et Issoire survolés par des "disques lumineux"
Paris (A.C.P.)
Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, les engins mystérieux ont été aperçus.
* * *
A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu samedi soir vers 21 heures 25, un engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction.
Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville dans les faubourgs de Metz.
* * *
Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier platrier a déclaré avoir vu samedi soir, vers 19 heures 45, deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire. Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue semblable à celle d'une comète.
* * *
Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hebaut, qui était en vol, ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures à très haute altitude avant de se diriger très lentement vers l'Ouest.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, October 18, 1954.
Un grand cercle d'herbe brûlée marque la place où deux Hyérois ont vu se poser une soucoupe
Toulon (A.F.P.)
Depuis quarante-huit heures, deux Toulonnais, MM. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande, affirment avoir vu, jeudi soir, une "soucoupe" se poser au quartier du Chemin-Long, à proximité d'Hyères et en donnent une description absolument identique.
La Brigade de l'Air des Renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.
Hier matin, les inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la "soucoupe" se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Liberté de l'Est, France, le 16 octobre 1954.
Parachutage
Graulhet. -- M. Carcenac, mégissier à Graulhet, a été mercredi, vers 16 h 30, témoin d'un étrange phénomène. Venant du nord, il aperçut à haute altitude un engin argenté qui filait plein sud et qu'il prit tout d'abord pour un avion à réaction. Mais ne discernant aucune traînée de condensation, M. Carcenac vit parfaitement un large disque mou qui ondulait sur lui-même tout en se déplaçant à une grande vitesse.
C'est alors que l'engin sembla exploser en plein vol. Une boule argentée de 1 mètre de diamètre environ s'échappa de la masse et continua à filer plein sud, disparaissant bientôt aux regards.
Le reste de l'engin tomba en plusieurs morceaux, semblables à des draps de diverses dimensions qui flottaient dans le ciel.
Une quinzaine de personnes peuvent témoigner de ce cas singulier et, ce qui est mieux encore, des fragments de l'appareil ont été recueillis. Ils se présentant sous la forme de filaments argentés agglomérés et très résistants. M. Carcenac les tient à la disposition de quiconque désirerait les analyser.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 17 octobre 1954.
LA STATION METEOROLOGIQUE DE CHADRAC ET UNE AUTRE DU CANTAL OBSERVENT UN "ENGIN MYSTERIEUX"
La station météorologique Albert Baldit à Chadrac (Haute-Loire) a pu observer hier soir de 17 h 50 à 18 h 35, à la lunette, un engin lumineux qui se présentait sous la forme d'une olive droite supportant à son sommet une antenne noire. De plus les observateurs ont constaté que l'objet qui jetait les feux d'un aluminium très brillant portait au tiers et au deux tiers une trace noire. La station croyait avoir identifié au début de ses observations, la planète Jupiter, la plus grosse de notre système solaire. Mais cet engin qui par rapport au nord se trouvait à 100° ouest, changea de couleur, au soleil couchant, pour devenir rouge et disparaître en deux minutes. Plusieurs personnes ont fait les même constatations à partir de la place du Breuil en regardant vers la Durande. Il semble bien que se soit le même mystérieux appareil qui a été observé à la même heure par l'observatoire de Rueyres (Cantal), par un employé de l'EDF à Brives-la-Gaillarde (Corrèze) et par les habitants de Brioude (Haute-Loire)
MEME PHENOMENE A 15H30
A 15h30, une dame dont nous tairons le nom mais dont nous assurons le sérieux, avertissait son époux qu'elle constatait le même phénomène, dans le ciel au-dessus de la vierge. L'observatrice se trouvait à cet instant à proximité de la place du Greffe.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Quotidien de la Haute-Loire, le 18 octobre 1954.
SOUCOUPE QUOTIDIENNES
UNE SOUCOUPE (FAUSSE) FAIT DESERTER L'EGLISE
Les Teillois, vexés sans doute, de se voir méprisés par les martiens et leurs soucoupes, ont monté hier un canular qui paraît avoir provoqué un certain émoi dans les quartiers sud du Teil et dans certains villages de la basse Ardèche. Un objet ayant les apparences d'une authentique soucoupe a été aperçu au-dessus du Teil dans la matinée de dimanche, puis l'objet disparut en l'espace de quelques minutes en direction de Valvignères. Les habitants de ce village furent tellement émus par l'apparition de l'objet qu'un office religieux, célébré à cette heure-là dans l'église de ce petit village situé à 25 kilomètres du Teil, a du être interrompu.
DEUX MARTIENS RECOIVENT... UNE VOLEE DE COUPS DE TRIQUE
Profitant de la période des vendanges, deux habitants de St Martin-Belle-Roche décidèrent, l'autre soir de se déguiser en martiens et de jouer quelque bonne farce. Ils se rendirent sous un déguisement fort ingénieux au domicile d'un voisin. Toutefois la plaisanterie tourna mal et nos deux compères, malgré leur accoutrement reçurent une volée de coups de trique à tel point que l'un d'eux a eu quatre côtes fêlées. Voici une conséquence bien imprévue de l'épidémie de soucoupes et de cigares.
L'AVIS D'UN SAVANT ITALIEN
De nombreux italien ayants observé des disques, soucoupes, cigares, etc... volant dans le ciel de la péninsule, le "Giornale d'Italia" a interviewé le professeur Eula, titulaire de la chaire d'aérodynamique à l'Université de Rome. Cet éminent savant, à propos de l'éventuelle provenance des dits engins d'autres planètes a notamment déclaré: Nous ne connaissons pas à fond les mystères de notre système solaire. L'astronautique lorsqu'elle pourra être mise en pratique, nous permettra peut-être de les pénétrer. Mais nous savons dès à présent que des êtres semblables à nous ne peuvent exister sur les planètes actuellement connues. S'il y en a, ils ne peuvent qu'être profondément différents. Aussi est-il absurde de parler de Martiens capables d'activités de caractère humain. En réponse à une autre question, le professeur Eula a dit ne pas se croire autorisé à exclure de manière absolument certaine qu'il puisse s'agir d'engins expérimentaux destinés à un usage militaire protégés par un secret impénétrable. En conclusion, le professeur a déclaré "Si cette dernière hypothèse correspond à la réalité, le moment viendra où le secret sera dévoilé, car le secret de nature technique ne peut être indéfiniment préservé."
EN ITALIE, UN ENGIN MYSTERIEUX AURAIT CREUSE UN CRATERE
De nombreux engins mystérieux ont été aperçus dans le ciel d'Italie. L'un de ces engins a atterri près de Rovigo, dans la zone dite Po di Gnocca, où plusieurs personnes l'ont observé. L'appareil de forme circulaire après avoir lentement plané, s'est posé au sol sans bruit. Après quelques minutes d'immobilité, il a repris à la vertical son vol silencieux, mais à l'endroit d'où il a décollé, il y a maintenant un assez profond cratère de six mètres de diamètre. Six peupliers qui se dressaient aux alentours ont en outre été carbonisés.
LE SCAPHANDRIER INTERPLANETAIRE A PEUR DES CHIENS
M. Damien Siguère, 56 ans, retraité des douanes, a déclaré avoir aperçu sur la route, près de son domicile, dans la banlieue de Perpignan, une grande sphère rouge. De celle-ci sortit un homme grand, vêtu comme un scaphandrier. Ayant fait le tour de son appareil, le "scaphandrier" y retourna précipitamment, tandis que les deux chiens de M. Siguère se précipitèrent vers lui. L'engin s'éleva alors sans bruit et disparut à une vitesse prodigieuse.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Charente Libre, France, page 3, 18 octobre 1954.
Un étrange champignon a fait son apparition à Ronsenac
où on aurait aperçu (aussi ) une "soucoupe" volante!
Si une panne de courant ne s'était produite vendredi à la tombée de la nuit, à Ronsenac, M. Jean Deret, cultivateur au hameau de Latrie, n'aurait pas eu l'occasion d'apercevoir, vers 9 h. du soir, alors qu'il allait fermer (le courant étant revenu) les commutateurs de son écurie, un étrange phénomène.
A cent cinquante mètres environ de la ferme, qui est la propriété de M. Rouchaud, directeur de l'hôpital d'Angoulême, M. Deret apercut en effet à l'orée du petit bois voisin, tandis que les chiens des alentours aboyaient à l'unisson, une lueur intense, de couleur orangée, paraissant provenir d'un objet ayant la forme et la grosseur approximative d'une demi-barrique qui paraissait osciller de droite à gauche, à dix mètres environ du sol.
Pour être sûr qu'il n'était pas l'objet d'une hallucination, le cultivateur appela aussitôt son frère et sa belle-soeur.
Ceux-ci tardant à venir et les minutes s'écoulant, M. Deret revint en courant à la maison et se fit plus persuasif:
"Venez vite, on n'a jamais vu ça..."
Mme Deret ne se fit pas prier davantage et en même temps que son beau-frère, arriva à la grille de la propriété juste à temps pour voir l'étrange lueur descendre brusquement au sol, tout retombe alors dans la nuit.
Les frères Deret, deux solides gaillards frisant la quarantaine, ne sont point peureux, mais après avoir fait quelques mètres en direction de l'endroit où était apparue la mystérieuse lueur, ils rebroussèrent chemin, car, sait-on jamais!...
Samedi, aux premières heures de la matinée, M. Jourdain, maire de Ronsenac, qui chassait dans les parages, fut informé de la bizarre apparition et, en compagnie des frères Deret, se rendit sur place. Mais il ne vit que l'herbe foulée par les vaches qui paissent journellement dans ce champ.
Que peut-on en conclure? M. Deret et sa belle-soeur sont d'une bonne foi absolue et leur témoignage est formel. Mais cette version supplémentaire au chapitre des soucoupes volantes a fait, on s'en doute, beaucoup parler à Ronsenac.
UN BIZARRE CHAMPIGNON
On ne peut évidemment faire un rapprochement entre l'apparition de ce "tonneau" orangé et la découverte faite la veille par M. Robert Deret, à quelques vingt mètres de l'endroit où disparut la mystérieuse lueur. en traversant le bois, le fermier de Latrie y avait trouvé en effet un champignon d'une forme absolument inconnue dans la région. Ce cryptogamme d'un blanc laiteux, à la forme et à la grosseur s'une orange (encore) surmontée d'un cône spongieux de ving centimètres de long environ dont l'extrémité ressemble à deux lèvres et comporte une sorte de membrane interne paraissant destinée à happer de petits insectes. L'intérieur de la boule est composée d'une matière visqueuse dégageant une odeur forte et désagréable.
Bien entendu, ce champignon a été montré à tous les habitants de Ronsenac et certains ne sont pas éloigné de penser qu'il s'agit là d'une expérience martienne!!!
Nous croyons plutôt qu'un botaniste donnerait une autre version de ce "mystère"...
[Photo légendée:] M. Deret montrant l'endroit où il a aperçu l'étrange boule lumineuse.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 9, le 18 octobre 1954.
LE COURRIER DES SOUCOUPES (SUITE)
Un engin inconnu s'immobilise à 2 m. du sol et à 100 m d'un cultivateur d'Entraigues
Un ouvrier agricole a également vu l'objet
Entraigues (C.P.).
M. Louis Ollier, cultivateur à Entraigues, travaillait, jeudi après midi, dans son champ, au quartier de Malgouverte, avec un tracteur, lorsque, entre 17 et 18 heures, il vit apparaître un engin qui lui aprut avoir la forme d'un fuseau allongé, "dont, dit-il, les couleurs étaient nettement celles de l'arc-en-ciel". L'engin, qui semblait long de 8 mètres environs, s'immobilisa à une centaine de mètres de lui et à moins de deux mètres du sol.
M. Ollier appela un voisin, domestique chez M. Poutrot, qui travaillait non loin de là et qui vit lui aussi l'appareil s'élever rapidement et se diriger vers le Ventoux. Ils s'aperçurent alors que ce qu'ils avaient pris pour un fuseau allongé était un objet sensiblement circulaire. L'objet d'ailleurs disparut rapidement.
Metz, Saint-Malo et Issoire survolés par des "disques lumineux"
Paris (A.C.P.)
Les soucoupes volantes ont une fois de plus honoré de leur présence les régions les plus diverses de France: à Metz, à Saint-Malo, à Issoire, les engins mystérieux ont été aperçus.
* * *
A Metz, M. Hellers a affirmé avoir vu samedi soir vers 21 heures 25, un engin lumineux de forme oblongue traverser le ciel d'Est en Ouest à une vitesse vertigineuse. L'objet, de couleur orange et de la grosseur d'un oeuf de poule, glissait silencieusement dans l'espace en laissant derrière lui une traînée incandescente. Le témoin a évalué la vitesse de cet engin à environ dix fois celle d'un avion à réaction.
Ce témoignage a été confirmé par une sentinelle du poste de police aérienne en faction sur la hauteur de Plappeville dans les faubourgs de Metz.
* * *
Dans l'Ille-et-Vilaine, à Paramé, un ouvrier platrier a déclaré avoir vu samedi soir, vers 19 heures 45, deux disques lumineux qui montaient et descendaient dans le ciel à une vitesse extraordinaire. Un troisième disque lumineux semblait suivre une ligne parallèle à l'horizon, à une allure beaucoup moins rapide que les deux autres. Les disques, en s'éloignant, laissaient derrière eux une queue semblable à celle d'une comète.
* * *
Enfin, le personnel du terrain d'aviation d'Issoire-le-Broc et le chef pilote Hebaut, qui était en vol, ont observé un engin brillant de forme circulaire qui plana pendant près de deux heures à très haute altitude avant de se diriger très lentement vers l'Ouest.
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, October 18, 1954.
Un grand cercle d'herbe brûlée marque la place où deux Hyérois ont vu se poser une soucoupe
Toulon (A.F.P.)
Depuis quarante-huit heures, deux Toulonnais, MM. Rappelini, tenancier de bar, et Ottaviani, mécanicien de la marine marchande, affirment avoir vu, jeudi soir, une "soucoupe" se poser au quartier du Chemin-Long, à proximité d'Hyères et en donnent une description absolument identique.
La Brigade de l'Air des Renseignements généraux s'est rendue à Toulon et a longuement entendu les deux témoins, qui ont tracé un croquis détaillé du mystérieux engin.
Hier matin, les inspecteurs des Renseignements généraux se sont rendus sur les lieux où les deux témoins déclarent avoir vu la "soucoupe" se poser. Ils y ont relevé une grande trace circulaire où l'herbe est brûlée.
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