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- jamieLégende du forum
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Chute de météorite historique près de Paris
Mar 11 Oct 2011, 11:52
Deux fragments de météorite ont été retrouvés sur le toit de deux pavillons différents, à Draveil, dans l'Essone (91). Il s'agit d'un événement extrêmement rare.
Seulement 65 événements depuis 1492
Depuis 1492, en effet, seules 65 météorites ont été récoltées sur le sol français très peu de temps après leur chute. La dernière date du 22 mars 2002, elle était tombée à Alby sur Chéran, en Haute Savoie.
C'est Albert Jambon, Professeur à l'université Pierre et Marie Curie, chercheur spécialiste des météorites et Pierre-Marie Pelé, chasseur de météorites, qui ont d'abord été alertés. Le 22 juillet, ils reçoivent l'appel d'une famille (qui a souhaité garder l'anonymat) prétendant détenir une météorite. Celle-ci avait été informée de la marche à suivre après l'appel à témoin lancé suite au bolide observé dans le ciel de Bretagne trois jours auparavant.
Source: http://www.cieletespace.fr/node/7908
Seulement 65 événements depuis 1492
Depuis 1492, en effet, seules 65 météorites ont été récoltées sur le sol français très peu de temps après leur chute. La dernière date du 22 mars 2002, elle était tombée à Alby sur Chéran, en Haute Savoie.
C'est Albert Jambon, Professeur à l'université Pierre et Marie Curie, chercheur spécialiste des météorites et Pierre-Marie Pelé, chasseur de météorites, qui ont d'abord été alertés. Le 22 juillet, ils reçoivent l'appel d'une famille (qui a souhaité garder l'anonymat) prétendant détenir une météorite. Celle-ci avait été informée de la marche à suivre après l'appel à témoin lancé suite au bolide observé dans le ciel de Bretagne trois jours auparavant.
Source: http://www.cieletespace.fr/node/7908
- mac.nivolsAdministrateur sécurité
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Mer 12 Oct 2011, 22:26
Bonsoir,
c'est passé ce soir au journal sur France 3, pour visionner la vidéo :
http://paris-ile-de-france.france3.fr/info/draveil--une-meteorite-sur-le-toit-de-mme-comette-70739713.html?onglet=videos&id-video=VANV_1504664_091020111449_F3
Cordialement.
c'est passé ce soir au journal sur France 3, pour visionner la vidéo :
http://paris-ile-de-france.france3.fr/info/draveil--une-meteorite-sur-le-toit-de-mme-comette-70739713.html?onglet=videos&id-video=VANV_1504664_091020111449_F3
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Mac
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Ma présentation est par ici.
Vous pouvez également consulter notre blog ou témoigner d'une observation.
Quand j'exprime mes idées personnelles, j'écris en noir, quand j'avertis, j'écris en vert et quand je modère, j'écris en rouge.
- mac.nivolsAdministrateur sécurité
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Ven 14 Oct 2011, 15:30
Bonjour,
je viens d'entendre sur le journal de TF1 que le muséum d'histoire naturelle lançait un appel pour que les habitants de Draveil recherchent d'autres fragments de météorite.
Cordialement.
je viens d'entendre sur le journal de TF1 que le muséum d'histoire naturelle lançait un appel pour que les habitants de Draveil recherchent d'autres fragments de météorite.
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- StilgarEquipe du forum
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Après UARS... Rosat !!!
Mer 19 Oct 2011, 10:17
A lire sur le site de [b]Futura-Science
En bref : après UARS, le satellite Rosat va-t-il retomber sur Terre ?
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences
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Moins d'un mois après la chute du satellite américain UARS, voilà qu'on annonce la possible retombée d'un autre de ces engins, le satellite allemand Rosat. S'il pleut des satellites actuellement, c'est à cause du Soleil...
Souvenez-vous : le samedi 24 septembre à 4 h 00 TU les morceaux du satellite UARS (un engin de 12 mètres de longueur pour 6 tonnes qui avait été mis en orbite en septembre 1991) terminaient leur course au large de Pago Pago, la capitale des Samoa américaines, en plein Pacifique sud. Cette fois-ci c'est l'Agence spatiale allemande (DLR) qui laisse entendre que son satellite Rosat pourrait connaître le même sort entre le 20 et le 25 octobre.
Rosat (Röntgensatellit) est un télescope d'observation du ciel en rayons X qui a fonctionné de 1990 à 1999. Il a notamment contribué à la découverte de deux lobes gigantesques émis par la Voie lactée et a participé à la détection d'amas de galaxies aux côtés de Planck. Rosat ne cesse de descendre et devrait se retrouver en orbite à une altitude de 150 kilomètres de la Terre entre le 20 et le 25 octobre. Il lui suffira alors de seulement 24 heures pour arriver jusqu'au sol. Rosat comporte un certain nombre de pièces en verre et en céramique qui pourraient résister à la traversée de l'atmosphère terrestre et frapper la surface de la Terre, les plus gros morceaux pouvant atteindre 400 kilogrammes.
Cette augmentation du nombre de chutes de satellites est liée au regain d'activité solaire, un phénomène confirmé par l'observation des taches sur le Soleil. Selon Hugh Lewis, spécialiste britannique des débris spatiaux, « l’activité solaire provoque une expansion de l’atmosphère, qui se traduit par un effet de frein plus important sur les objets spatiaux. Il faut s'attendre à voir un nombre plus élevé de retours de satellites alors que nous approchons du maximum de l’activité solaire prévu pour 2013 ».
En bref : après UARS, le satellite Rosat va-t-il retomber sur Terre ?
Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences
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Moins d'un mois après la chute du satellite américain UARS, voilà qu'on annonce la possible retombée d'un autre de ces engins, le satellite allemand Rosat. S'il pleut des satellites actuellement, c'est à cause du Soleil...
Souvenez-vous : le samedi 24 septembre à 4 h 00 TU les morceaux du satellite UARS (un engin de 12 mètres de longueur pour 6 tonnes qui avait été mis en orbite en septembre 1991) terminaient leur course au large de Pago Pago, la capitale des Samoa américaines, en plein Pacifique sud. Cette fois-ci c'est l'Agence spatiale allemande (DLR) qui laisse entendre que son satellite Rosat pourrait connaître le même sort entre le 20 et le 25 octobre.
Rosat (Röntgensatellit) est un télescope d'observation du ciel en rayons X qui a fonctionné de 1990 à 1999. Il a notamment contribué à la découverte de deux lobes gigantesques émis par la Voie lactée et a participé à la détection d'amas de galaxies aux côtés de Planck. Rosat ne cesse de descendre et devrait se retrouver en orbite à une altitude de 150 kilomètres de la Terre entre le 20 et le 25 octobre. Il lui suffira alors de seulement 24 heures pour arriver jusqu'au sol. Rosat comporte un certain nombre de pièces en verre et en céramique qui pourraient résister à la traversée de l'atmosphère terrestre et frapper la surface de la Terre, les plus gros morceaux pouvant atteindre 400 kilogrammes.
Cette augmentation du nombre de chutes de satellites est liée au regain d'activité solaire, un phénomène confirmé par l'observation des taches sur le Soleil. Selon Hugh Lewis, spécialiste britannique des débris spatiaux, « l’activité solaire provoque une expansion de l’atmosphère, qui se traduit par un effet de frein plus important sur les objets spatiaux. Il faut s'attendre à voir un nombre plus élevé de retours de satellites alors que nous approchons du maximum de l’activité solaire prévu pour 2013 ».
- alrishaParticipation exceptionnelle
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Mer 19 Oct 2011, 22:20
bonsoir, je suis inquiet et troublé de voir que les têtes pensantes de notre ère soient tous victimes de manque de discernement.
Alors qu’aujourd’hui l'on me demande de faire attention à tout ce que je pourrais rejeter de nuisible dans la nature, il y a ces gens qui se contentent de jouer au lance-pierre avec des billes de plusieurs tonnes en espérant ne plus être vivants lorsque la bille retombe, ou pire parier sur le fait qu' elles retomberont dans l'océan.
Qui peu obliger ces personnes à prévoir dans leur jouet un mécanisme d' auto-destruction ou autre?
C' est un coup de gueule mais ça fait du bien!
Bien à vous.
Alors qu’aujourd’hui l'on me demande de faire attention à tout ce que je pourrais rejeter de nuisible dans la nature, il y a ces gens qui se contentent de jouer au lance-pierre avec des billes de plusieurs tonnes en espérant ne plus être vivants lorsque la bille retombe, ou pire parier sur le fait qu' elles retomberont dans l'océan.
Qui peu obliger ces personnes à prévoir dans leur jouet un mécanisme d' auto-destruction ou autre?
C' est un coup de gueule mais ça fait du bien!
Bien à vous.
- StilgarEquipe du forum
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Jeu 20 Oct 2011, 08:33
Bonjour,
Qui a édité mon message ?
La simple politesse voudrait que l'auteur (vraisemblablement un modérateur / administrateur) précise qu'il à édité / modifié le message d'origine.
Sans cela il est trop facile d'attribuer de façon fictive des propos à tel ou tel membre, alors qu'ils n'en n'est pas l'auteur.
Je n'ai rien contre la modération sur un forum, au contraire je pense qu'elle est nécessaire. Cependant, de mon point de vue, la transparence est nécessaire.
Certes, je conviens que c'est là le simple ajout de l'article dont j'avais seulement mis le lien, mais c'est le fond qui m'inquiète, pas la forme.
Cordialement.
Qui a édité mon message ?
La simple politesse voudrait que l'auteur (vraisemblablement un modérateur / administrateur) précise qu'il à édité / modifié le message d'origine.
Sans cela il est trop facile d'attribuer de façon fictive des propos à tel ou tel membre, alors qu'ils n'en n'est pas l'auteur.
Je n'ai rien contre la modération sur un forum, au contraire je pense qu'elle est nécessaire. Cependant, de mon point de vue, la transparence est nécessaire.
Certes, je conviens que c'est là le simple ajout de l'article dont j'avais seulement mis le lien, mais c'est le fond qui m'inquiète, pas la forme.
Cordialement.
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"On n'a jamais fait de grande découverte sans hypothèse audacieuse."
Issac Newton
- Chris.AEquipe du forum
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Jeu 20 Oct 2011, 17:17
C'est moi qui est éditer le message car un nouveau sujet juste avec un lien fait peu sur le forum et donc j'ai préféré laisser la source, car il l'a faut et ensuite mettre l'article.
Je ne voit pas en quoi en lisant le texte on peut attribuer les propos à celui qui le poste, les gens sont assez intelligent pour voir que cela vient d'une source mentionné au début.
Je ne voit pas en quoi en lisant le texte on peut attribuer les propos à celui qui le poste, les gens sont assez intelligent pour voir que cela vient d'une source mentionné au début.
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https://www.dailymotion.com/video/xbwwty_infos-sur-les-ovnis-odh-pub2_tech%20
http://www.scribd.com/doc/72490966/Information-sur-le-phenomene-Ovni
- StilgarEquipe du forum
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Jeu 20 Oct 2011, 17:50
Bonjour Chris et merci de ces précisions.
Je comprends et approuve ta réaction sur le fait qu'un simple lien est un peu sec et qu'il est plus courtois vis-à-vis des lecteurs de recopier le contenu de l'article sur le post tout en ajoutant clairement le lien pour citer la source. Je me tiendrais à cette bonne pratique dorénavant.
Toutefois, mon inquiétude ne concerne pas spécialement le contenu de ce message, mais le principe de modifier le contenu d'un message d'un membre pour cause de modération (quelqu'en soit la cause) sans le préciser.
Ainsi, pour n'importe quel lecteur, le message modéré devient la prose initiale du posteur et l'engage donc alors que ces propos ont été modifiés.
J'ai pour habitude d'assumer mes actes, mes dires (écrits ou oraux) et mes choix. En aucun cas ceux des autres.
Je crois me rappeler que vous avez déjà été confrontés dans le passé à de telles dérives de la part de modérateurs qui ont connu un "moment d'égarement".
C'est la seule raison de ma réaction.
Cordialement
Je comprends et approuve ta réaction sur le fait qu'un simple lien est un peu sec et qu'il est plus courtois vis-à-vis des lecteurs de recopier le contenu de l'article sur le post tout en ajoutant clairement le lien pour citer la source. Je me tiendrais à cette bonne pratique dorénavant.
Toutefois, mon inquiétude ne concerne pas spécialement le contenu de ce message, mais le principe de modifier le contenu d'un message d'un membre pour cause de modération (quelqu'en soit la cause) sans le préciser.
Ainsi, pour n'importe quel lecteur, le message modéré devient la prose initiale du posteur et l'engage donc alors que ces propos ont été modifiés.
J'ai pour habitude d'assumer mes actes, mes dires (écrits ou oraux) et mes choix. En aucun cas ceux des autres.
Je crois me rappeler que vous avez déjà été confrontés dans le passé à de telles dérives de la part de modérateurs qui ont connu un "moment d'égarement".
C'est la seule raison de ma réaction.
Cordialement
- StilgarEquipe du forum
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Ven 21 Oct 2011, 13:25
Alrisha,
pour rebondir sur ton coup de gueule, je te propose l'article suivant encore issu de Futura-Science.
Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/debris-spatiaux-il-faut-apprendre-a-vivre-avec_34028/
Débris spatiaux : il faut apprendre à vivre avec !
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Conscientes du problème, la plupart des agences spatiales font de leur mieux mais ne peuvent que limiter autant que possible l’accumulation des débris spatiaux. D’où l’initiative européenne de cofinancer le projet de l’Onera pour la réduction de la vulnérabilité des infrastructures et des missions spatiales vis-à-vis des débris spatiaux. Autrement dit, apprendre à s'en protéger...
Les débris spatiaux constituent aujourd'hui un sujet de préoccupation majeur au sein des agences spatiales et de l’Union européenne. Il s'agit de protéger les infrastructures spatiales tant le rôle des services spatiaux dans la vie quotidienne de la société européenne est important. C'est avec cet objectif de réduire la vulnérabilité des engins spatiaux qu'a été lancé en mars 2011, à l’initiative d'un consortium, le projet P²-Rotect (Prediction, Protection & Reduction of OrbiTal Exposure to Collision Threats). Il sera cofinancé par l'UE dans le cadre du 7e Programme-cadre européen de recherche et de développement technologique (FP7), principal instrument financier européen de soutien à la recherche.
Sept institutions et entreprises européennes spécialisées dans les technologies spatiales participent à ce projet, sous la responsabilité de l'Onera. Depuis une trentaine d'années, l'Office national d'études et recherches aérospatiales travaille sur la question des débris spatiaux. Ainsi, l'Onera a mis en place le système Graves (Grand réseau adapté à la veille spatiale), une surveillance au radar de l'orbite basse. Avec le Cnes et l’Agence spatiale européenne, l'Onera projette de développer un dispositif capable de cataloguer les débris et d'alerter les opérateurs de satellites pour leur permettre de réagir en cas de risque de collision.
Gros plan sur un impact de débris spatial examiné au microscope électronique à balayage. Malgré sa petite taille, le débris à l'origine de ce trou aurait causé de gros dégâts s'il avait percuté un des réservoirs du satellite.
Gros plan sur un impact de débris spatial examiné au microscope électronique à balayage. Malgré sa petite taille, le débris à l'origine de ce trou aurait causé de gros dégâts s'il avait percuté un des réservoirs du satellite. © Cnes
Un code de bonne conduite pour ne pas trop polluer l’espace
Comme nous l’explique Sébastien Merit, chef de projet à l’Onera, P²Rotect traite de la « vulnérabilité des systèmes spatiaux aux débris spatiaux et des réponses que nous pouvons apporter ». Le but n’est pas seulement de calculer un indice de vulnérabilité au niveau d’un satellite, mais au niveau de « la mission qu’il remplit ». Ce projet doit permettre de déterminer avec précision la probabilité et la sévérité des collisions avec les débris spatiaux et la façon dont cela peut affecter la réalisation de la mission à moyen et long terme, pour ensuite analyser différentes méthodes de réduction de la vulnérabilité aux collisions.
Pour ce faire, « l'un des objectifs du projet est d'édicter des recommandations chiffrées dans des domaines que l’on a déjà identifiés », à savoir l’amélioration de la prédiction des collisions vis-à-vis des objets catalogués, l’amélioration des protections (blindages) ou encore l’optimisation de la conception des engins spatiaux et des missions vis-à-vis des « collisions non prévisibles impliquant des objets non catalogués ».
« Les objets existants sont plus susceptibles d'entrer en collision avec d'autres débris et de produire alors des morceaux supplémentaires, ce qui accroît le risque de nouvelles collisions et de défaillance des satellites », expliquent les auteurs du rapport Limiting Future Collision Risk to Spacecraft. © Esa, 2010
Pour les opérateurs de satellites, qui sont déjà encouragés à respecter un code de bonne conduite édicté par l’IADC pour ne pas trop polluer l’espace, le coût économique de ces mesures ne doit pas être un frein à leur application. C’est pour cela qu’un des objectifs de P²Rotect est de « proposer des recommandations dont le coût financier a été évalué » de façon à « démontrer qu’elles ont un intérêt financier sur la mission si elles sont appliquées dès la conception des satellites ou pendant les opérations en vol ».
Limiter les manœuvres pour accroître la durée de vie
Si rien ne vient perturber le fonctionnement d’un satellite, sa « durée de vie dépend avant tout de ses réserves en carburant », de sorte que chaque manœuvre orbitale ampute d’autant son activité future. Or, la plupart de ces manœuvres qui « sont réalisées pour éviter les débris spatiaux ne sont pas nécessaires ». D’où la nécessité de déterminer avec précision la probabilité et la sévérité des collisions avec les débris spatiaux, ce « qui passe par une meilleure précision de suivi de la trajectoire des débris ».
L’amélioration de la prédiction des collisions vis-à-vis des objets catalogués est un « réel sujet de préoccupation ». La collision entre un satellite de la constellation de communication Iridium et un ancien satcom russe, Cosmos 2251, au-dessus de la Sibérie, en février 2009 pousse vers de « nouvelles approches capables de protéger efficacement les infrastructures et les missions spatiales ». Pour donner une idée du choc, il faut savoir que les deux objets, l’un pesant 560 kg (Iridium 33) et l’autre 900 kg (Cosmos 2251), se sont heurtés à une vitesse de 42.120 km/h (voir le rapport La sécurité européenne face au problème des débris spatiaux).
Le résultat de cette collision est la création de plus de 10.000 débris supplémentaires allant d’un centimètre à la taille d’une balle de tennis. Les deux satellites étaient évidemment surveillés mais les analyses de trajectoires ont conclu qu’ils ne pouvaient pas se percuter. Or, une telle collision catastrophique risque de se produire tous les cinq à dix ans avec comme corollaire la saturation rapide d’une position orbitale et toutes les conséquences qu’il en résulterait en terme de restriction d’accès à l’espace et de pertes de capacités associées.
Enfin, à l’issue de cette étude, on « souhaite mettre en place un indice de vulnérabilité pour évaluer les propositions que nous ferons ». Cet indice sera « calculé pour trois missions de références évoluant à trois altitudes de fonctionnement typiques que sont les orbites basses, moyennes et géostationnaires », sur la base de données provenant des partenaires industriels du projet (OHB et Thales Alenia Space). Pour l’orbite basse, il s'agit de la mission opérationnelle Sentinelle 1 (700 kilomètres) ; pour l’orbite MEO, une orbite intermédiaire entre orbite basse et géostationnaire, ce sera la constellation Galileo (23.000 kilomètres) ; enfin, pour l’orbite géostationnaire, la mission test sera celle du satellite de météorologie de troisième génération (MTG3). L’implication dans le consortium des industriels concernés devrait permettre une application rapide des recommandations les plus intéressantes.
pour rebondir sur ton coup de gueule, je te propose l'article suivant encore issu de Futura-Science.
Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/debris-spatiaux-il-faut-apprendre-a-vivre-avec_34028/
Débris spatiaux : il faut apprendre à vivre avec !
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Conscientes du problème, la plupart des agences spatiales font de leur mieux mais ne peuvent que limiter autant que possible l’accumulation des débris spatiaux. D’où l’initiative européenne de cofinancer le projet de l’Onera pour la réduction de la vulnérabilité des infrastructures et des missions spatiales vis-à-vis des débris spatiaux. Autrement dit, apprendre à s'en protéger...
Les débris spatiaux constituent aujourd'hui un sujet de préoccupation majeur au sein des agences spatiales et de l’Union européenne. Il s'agit de protéger les infrastructures spatiales tant le rôle des services spatiaux dans la vie quotidienne de la société européenne est important. C'est avec cet objectif de réduire la vulnérabilité des engins spatiaux qu'a été lancé en mars 2011, à l’initiative d'un consortium, le projet P²-Rotect (Prediction, Protection & Reduction of OrbiTal Exposure to Collision Threats). Il sera cofinancé par l'UE dans le cadre du 7e Programme-cadre européen de recherche et de développement technologique (FP7), principal instrument financier européen de soutien à la recherche.
Sept institutions et entreprises européennes spécialisées dans les technologies spatiales participent à ce projet, sous la responsabilité de l'Onera. Depuis une trentaine d'années, l'Office national d'études et recherches aérospatiales travaille sur la question des débris spatiaux. Ainsi, l'Onera a mis en place le système Graves (Grand réseau adapté à la veille spatiale), une surveillance au radar de l'orbite basse. Avec le Cnes et l’Agence spatiale européenne, l'Onera projette de développer un dispositif capable de cataloguer les débris et d'alerter les opérateurs de satellites pour leur permettre de réagir en cas de risque de collision.
Gros plan sur un impact de débris spatial examiné au microscope électronique à balayage. Malgré sa petite taille, le débris à l'origine de ce trou aurait causé de gros dégâts s'il avait percuté un des réservoirs du satellite.
Gros plan sur un impact de débris spatial examiné au microscope électronique à balayage. Malgré sa petite taille, le débris à l'origine de ce trou aurait causé de gros dégâts s'il avait percuté un des réservoirs du satellite. © Cnes
Un code de bonne conduite pour ne pas trop polluer l’espace
Comme nous l’explique Sébastien Merit, chef de projet à l’Onera, P²Rotect traite de la « vulnérabilité des systèmes spatiaux aux débris spatiaux et des réponses que nous pouvons apporter ». Le but n’est pas seulement de calculer un indice de vulnérabilité au niveau d’un satellite, mais au niveau de « la mission qu’il remplit ». Ce projet doit permettre de déterminer avec précision la probabilité et la sévérité des collisions avec les débris spatiaux et la façon dont cela peut affecter la réalisation de la mission à moyen et long terme, pour ensuite analyser différentes méthodes de réduction de la vulnérabilité aux collisions.
Pour ce faire, « l'un des objectifs du projet est d'édicter des recommandations chiffrées dans des domaines que l’on a déjà identifiés », à savoir l’amélioration de la prédiction des collisions vis-à-vis des objets catalogués, l’amélioration des protections (blindages) ou encore l’optimisation de la conception des engins spatiaux et des missions vis-à-vis des « collisions non prévisibles impliquant des objets non catalogués ».
« Les objets existants sont plus susceptibles d'entrer en collision avec d'autres débris et de produire alors des morceaux supplémentaires, ce qui accroît le risque de nouvelles collisions et de défaillance des satellites », expliquent les auteurs du rapport Limiting Future Collision Risk to Spacecraft. © Esa, 2010
Pour les opérateurs de satellites, qui sont déjà encouragés à respecter un code de bonne conduite édicté par l’IADC pour ne pas trop polluer l’espace, le coût économique de ces mesures ne doit pas être un frein à leur application. C’est pour cela qu’un des objectifs de P²Rotect est de « proposer des recommandations dont le coût financier a été évalué » de façon à « démontrer qu’elles ont un intérêt financier sur la mission si elles sont appliquées dès la conception des satellites ou pendant les opérations en vol ».
Limiter les manœuvres pour accroître la durée de vie
Si rien ne vient perturber le fonctionnement d’un satellite, sa « durée de vie dépend avant tout de ses réserves en carburant », de sorte que chaque manœuvre orbitale ampute d’autant son activité future. Or, la plupart de ces manœuvres qui « sont réalisées pour éviter les débris spatiaux ne sont pas nécessaires ». D’où la nécessité de déterminer avec précision la probabilité et la sévérité des collisions avec les débris spatiaux, ce « qui passe par une meilleure précision de suivi de la trajectoire des débris ».
L’amélioration de la prédiction des collisions vis-à-vis des objets catalogués est un « réel sujet de préoccupation ». La collision entre un satellite de la constellation de communication Iridium et un ancien satcom russe, Cosmos 2251, au-dessus de la Sibérie, en février 2009 pousse vers de « nouvelles approches capables de protéger efficacement les infrastructures et les missions spatiales ». Pour donner une idée du choc, il faut savoir que les deux objets, l’un pesant 560 kg (Iridium 33) et l’autre 900 kg (Cosmos 2251), se sont heurtés à une vitesse de 42.120 km/h (voir le rapport La sécurité européenne face au problème des débris spatiaux).
Le résultat de cette collision est la création de plus de 10.000 débris supplémentaires allant d’un centimètre à la taille d’une balle de tennis. Les deux satellites étaient évidemment surveillés mais les analyses de trajectoires ont conclu qu’ils ne pouvaient pas se percuter. Or, une telle collision catastrophique risque de se produire tous les cinq à dix ans avec comme corollaire la saturation rapide d’une position orbitale et toutes les conséquences qu’il en résulterait en terme de restriction d’accès à l’espace et de pertes de capacités associées.
Enfin, à l’issue de cette étude, on « souhaite mettre en place un indice de vulnérabilité pour évaluer les propositions que nous ferons ». Cet indice sera « calculé pour trois missions de références évoluant à trois altitudes de fonctionnement typiques que sont les orbites basses, moyennes et géostationnaires », sur la base de données provenant des partenaires industriels du projet (OHB et Thales Alenia Space). Pour l’orbite basse, il s'agit de la mission opérationnelle Sentinelle 1 (700 kilomètres) ; pour l’orbite MEO, une orbite intermédiaire entre orbite basse et géostationnaire, ce sera la constellation Galileo (23.000 kilomètres) ; enfin, pour l’orbite géostationnaire, la mission test sera celle du satellite de météorologie de troisième génération (MTG3). L’implication dans le consortium des industriels concernés devrait permettre une application rapide des recommandations les plus intéressantes.
- Robert04Equipe du forum
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Re: Après UARS... Rosat !!!
Ven 21 Oct 2011, 20:51
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