- moghelonEquipe du forum
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Lumières sur le lien entre les taches solaires et le climat terrestre
Sam 19 Jan 2013, 22:09
Bonsoir à tous,
Un article "lumineux"
Dans son rapport tout juste publié, le Conseil national de recherches Canada apporte quelques lumières sur le rôle de l'activité solaire dans le climat terrestre. Si les variations de l'énergie solaire influent clairement sur la dynamique du climat, elles ne sont en rien responsables du réchauffement climatique actuel.
Le rayonnement solaire est la principale source de chaleur sur Terre. Mais le Soleil est une étoile assez particulière. C'est l'une des rares dont la luminosité, la taille et les explosions sont relativement constantes. La luminosité de l'astre ne varie que de 0,1 % au cours d'un cycle de 11 ans. Toutefois, cette variation aussi infime soit-elle peut avoir un effet significatif sur le climat terrestre.
Le 8 janvier 2013, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) a publié un rapport détaillant quelques impacts que peut avoir l'activité solaire sur le climat de notre planète. L'interaction entre le rayonnement solaire et la Terre est complexe, car elle fait intervenir de nombreuses disciplines scientifiques. Pour comprendre comment l'énergie solaire impacte le climat, il faut prendre en compte la physique des plasmas, la chimie atmosphérique, la mécanique des fluides et la physique des particules. Dans son rapport, le CNRC propose un bilan des expertises de différentes équipes qui permettent d'encadrer le problème.
Le suivi, tous les six mois, de la montée du niveau de l'activité solaire depuis que la première mission a commencé à produire des images cohérentes, en mai 2010. La période de maximum solaire est prévue en 2013. Les images ont été prises à une longueur d'onde de 17,1 nm, dans l'ultraviolet. SDO, Goddard Space Flight Center
Les pics d'activité solaire ont un impact sur l'ozone
Le chercheur Greg Kopp, du laboratoire de physique de l'atmosphère et de l'espace de l'université du Colorado, explique dans le rapport que même une augmentation du rayonnement solaire incident de 0,1 % est importante. Elle apporte plus d'énergie que toutes les autres sources confondues (la radioactivité naturelle du noyau terrestre par exemple).
Il faut bien comprendre que les 0,1 % caractérisent le spectre global du Soleil, c'est-à-dire toutes les longueurs d'onde qu'il contient. Mais durant les pics d'activité solaire, l'étoile émet 10 fois plus d'ultraviolets qu'en moyenne. Les émissions dans cette bande spectrale en particulier peuvent fortement affecter la chimie et la température de l'atmosphère.
La couche d'ozone stratosphérique protège la surface terrestre des rayons ultraviolets (ou UV), dangereux pour tout être vivant de notre planète. Les particules énergétiques du Soleil créent des oxydes d'azote qui, émis en masse durant les pics d'activité solaire, peuvent réduire le taux d'ozone de quelques %. Ainsi, lorsque le soleil traverse un pic d'activité, plus de rayons UV atteignent la surface de la Terre et réchauffent l'atmosphère.
Le Pacifique équatorial, région la plus sensible à l'activité solaire
Il est difficile de quantifier de façon précise l'impact de l'activité solaire car il faut faire interagir toutes les disciplines scientifiques et les appliquer aux multiples couches de l'atmosphère. Certains chercheurs s'appuient sur la chimie, d'autres sur la thermodynamique et d'autres encore sur la mécanique des fluides. Le problème est donc complexe, mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas réel.
Par exemple, le National Center for Atmospheric Research (NCAR, États-Unis) a donné quelques preuves convaincantes de l'impact de la variabilité solaire sur le climat. Durant un pic d'activité solaire, il se dessine dans le Pacifique une configuration similaire à la phase La Niña du cycle Enso. On trouve un refroidissement de près de 1 °C dans le Pacifique équatorial oriental. En outre, des précipitations accrues sont observées au niveau de la zone de convergence intertropicale (ZCIT), et de la zone de convergence du Pacifique sud (SPCZ). Les signaux du cycle solaire sont tellement forts dans le Pacifique que certains se demandent s'il existe quelque chose dans cette région qui amplifie les signaux de l'activité solaire !
Moyennes composites pour la période de décembre à février pour les années aux pics d'activité solaire. En a), la température de surface ; en b), les précipitations moyennes. En bleu, les valeurs basses ; en rouge, les valeurs hautes. G. A. Meehl, J. M. Arblaster, K. Matthes, F. Sassi, et H. van Loon, Science
L’activité solaire, un facteur de réchauffement climatique ?
La question du rôle du cycle solaire dans le réchauffement climatique a déjà fait débat. Le soleil est la principale source de chaleur, il ne serait donc pas si fou d'imaginer que les variations de son activité jouent un rôle dans le réchauffement climatique. Beaucoup ont mis en exergue le fait qu'avant le petit âge glaciaire, l'activité solaire a été minimale durant 70 ans (c'est le minimum de Maunder). Mais le rapport du CNRC indique que l'influence du soleil est certes perceptible, mais à l'échelle régionale plus que mondiale.
« Lorsque le bilan radiatif de la Terre est altéré, comme dans le cas d'un changement de cycle du forçage solaire, toutes les régions ne sont pas également touchées. Le centre du Pacifique équatorial est généralement plus froid, l'écoulement des rivières au Pérou est réduit, et des conditions plus sèches affectent l'ouest des États-Unis », explique Caspar Ammann, chercheur au NCAR.
En outre, le rapport stipule que l'effet des variations de l'énergie solaire se manifeste dans des changements de la circulation atmosphérique générale plutôt que sur la température directement. Ces dires sont en accord avec les conclusions du dernier rapport du Giec et les rapports antérieurs du CNRC. D'après tous ces organismes scientifiques, la variabilité solaire n'est en rien la cause du réchauffement que la planète connaît depuis plus de 50 ans.
Source : http://www.futura-sciences.com/
A bientôt !
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Le rayonnement solaire est la principale source de chaleur sur Terre. Mais le Soleil est une étoile assez particulière. C'est l'une des rares dont la luminosité, la taille et les explosions sont relativement constantes. La luminosité de l'astre ne varie que de 0,1 % au cours d'un cycle de 11 ans. Toutefois, cette variation aussi infime soit-elle peut avoir un effet significatif sur le climat terrestre.
Le 8 janvier 2013, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) a publié un rapport détaillant quelques impacts que peut avoir l'activité solaire sur le climat de notre planète. L'interaction entre le rayonnement solaire et la Terre est complexe, car elle fait intervenir de nombreuses disciplines scientifiques. Pour comprendre comment l'énergie solaire impacte le climat, il faut prendre en compte la physique des plasmas, la chimie atmosphérique, la mécanique des fluides et la physique des particules. Dans son rapport, le CNRC propose un bilan des expertises de différentes équipes qui permettent d'encadrer le problème.
Le suivi, tous les six mois, de la montée du niveau de l'activité solaire depuis que la première mission a commencé à produire des images cohérentes, en mai 2010. La période de maximum solaire est prévue en 2013. Les images ont été prises à une longueur d'onde de 17,1 nm, dans l'ultraviolet. SDO, Goddard Space Flight Center
Les pics d'activité solaire ont un impact sur l'ozone
Le chercheur Greg Kopp, du laboratoire de physique de l'atmosphère et de l'espace de l'université du Colorado, explique dans le rapport que même une augmentation du rayonnement solaire incident de 0,1 % est importante. Elle apporte plus d'énergie que toutes les autres sources confondues (la radioactivité naturelle du noyau terrestre par exemple).
Il faut bien comprendre que les 0,1 % caractérisent le spectre global du Soleil, c'est-à-dire toutes les longueurs d'onde qu'il contient. Mais durant les pics d'activité solaire, l'étoile émet 10 fois plus d'ultraviolets qu'en moyenne. Les émissions dans cette bande spectrale en particulier peuvent fortement affecter la chimie et la température de l'atmosphère.
La couche d'ozone stratosphérique protège la surface terrestre des rayons ultraviolets (ou UV), dangereux pour tout être vivant de notre planète. Les particules énergétiques du Soleil créent des oxydes d'azote qui, émis en masse durant les pics d'activité solaire, peuvent réduire le taux d'ozone de quelques %. Ainsi, lorsque le soleil traverse un pic d'activité, plus de rayons UV atteignent la surface de la Terre et réchauffent l'atmosphère.
Le Pacifique équatorial, région la plus sensible à l'activité solaire
Il est difficile de quantifier de façon précise l'impact de l'activité solaire car il faut faire interagir toutes les disciplines scientifiques et les appliquer aux multiples couches de l'atmosphère. Certains chercheurs s'appuient sur la chimie, d'autres sur la thermodynamique et d'autres encore sur la mécanique des fluides. Le problème est donc complexe, mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas réel.
Par exemple, le National Center for Atmospheric Research (NCAR, États-Unis) a donné quelques preuves convaincantes de l'impact de la variabilité solaire sur le climat. Durant un pic d'activité solaire, il se dessine dans le Pacifique une configuration similaire à la phase La Niña du cycle Enso. On trouve un refroidissement de près de 1 °C dans le Pacifique équatorial oriental. En outre, des précipitations accrues sont observées au niveau de la zone de convergence intertropicale (ZCIT), et de la zone de convergence du Pacifique sud (SPCZ). Les signaux du cycle solaire sont tellement forts dans le Pacifique que certains se demandent s'il existe quelque chose dans cette région qui amplifie les signaux de l'activité solaire !
Moyennes composites pour la période de décembre à février pour les années aux pics d'activité solaire. En a), la température de surface ; en b), les précipitations moyennes. En bleu, les valeurs basses ; en rouge, les valeurs hautes. G. A. Meehl, J. M. Arblaster, K. Matthes, F. Sassi, et H. van Loon, Science
L’activité solaire, un facteur de réchauffement climatique ?
La question du rôle du cycle solaire dans le réchauffement climatique a déjà fait débat. Le soleil est la principale source de chaleur, il ne serait donc pas si fou d'imaginer que les variations de son activité jouent un rôle dans le réchauffement climatique. Beaucoup ont mis en exergue le fait qu'avant le petit âge glaciaire, l'activité solaire a été minimale durant 70 ans (c'est le minimum de Maunder). Mais le rapport du CNRC indique que l'influence du soleil est certes perceptible, mais à l'échelle régionale plus que mondiale.
« Lorsque le bilan radiatif de la Terre est altéré, comme dans le cas d'un changement de cycle du forçage solaire, toutes les régions ne sont pas également touchées. Le centre du Pacifique équatorial est généralement plus froid, l'écoulement des rivières au Pérou est réduit, et des conditions plus sèches affectent l'ouest des États-Unis », explique Caspar Ammann, chercheur au NCAR.
En outre, le rapport stipule que l'effet des variations de l'énergie solaire se manifeste dans des changements de la circulation atmosphérique générale plutôt que sur la température directement. Ces dires sont en accord avec les conclusions du dernier rapport du Giec et les rapports antérieurs du CNRC. D'après tous ces organismes scientifiques, la variabilité solaire n'est en rien la cause du réchauffement que la planète connaît depuis plus de 50 ans.
Source : http://www.futura-sciences.com/
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Re: Lumières sur le lien entre les taches solaires et le climat terrestre
Sam 19 Jan 2013, 23:14
Depuis une dizaine d'années l'activité solaire est faible, ce minimum solaire ralenti probablement le réchauffement climatique actuel.
S'il est clair que les activités humaines provoquent un réchauffement climatique, les intéractions avec les facteurs naturels : albedo, activité solaire, courants atmosphériques, océaniques... ainsi que les prrévisions sur le long terme ne peuvent être évaluées précisemment pour le moment.
S'il est clair que les activités humaines provoquent un réchauffement climatique, les intéractions avec les facteurs naturels : albedo, activité solaire, courants atmosphériques, océaniques... ainsi que les prrévisions sur le long terme ne peuvent être évaluées précisemment pour le moment.
- moghelonEquipe du forum
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Re: Lumières sur le lien entre les taches solaires et le climat terrestre
Dim 20 Jan 2013, 01:51
Lambert77 a écrit:Depuis une dizaine d'années l'activité solaire est faible, ce minimum solaire ralenti probablement le réchauffement climatique actuel.
S'il est clair que les activités humaines provoquent un réchauffement climatique, les intéractions avec les facteurs naturels : albedo, activité solaire, courants atmosphériques, océaniques... ainsi que les prrévisions sur le long terme ne peuvent être évaluées précisemment pour le moment.
Tout à fait Lambert,
Cependant, on commence à comprendre (un peu) les interactions qu'il y a entre le soleil et notre climat.
Il y a peu, j'ai lu aussi des articles précisant que notre système solaire se réchauffait.
- Spatial.com : le réchauffement de l’atmosphère de pluton intrigue les scientifiques
Dans ce qui semble n’être qu’un renversement des annonces du mois d’août, les astronomes ont révélé, aujourd'hui, que Pluton subissait un réchauffement de son atmosphère mince, même si cette planète s’éloignait du soleil sur son orbite longue et bizarrement formée.
- Spatial.com : une nouvelle tempête sur Jupiter présage des changements climatiques
Les dernières images pourraient fournir des preuves que Jupiter est au beau milieu de changements globaux qui pourraient modifier les températures par plus de 10 degrés fahrenheit sur différentes parties de cette planète.
- Current Science & Technology Center : réchauffement global sur Mars ?
Une étude des calottes glacières sur Mars peut démontrer que la planète rouge éprouve une tendance au réchauffement. Si Mars et la Terre sont en train de subir un réchauffement global, alors il y a peut-être un plus grand phénomène qui est en train de se produire dans le système solaire qui provoque des changements dans leurs climats globaux.
- United Press International : la NASA examine une tempête monstre sur Saturne
La NASA a révélé que son vaisseau spatial Cassini a découvert une tempête ressemblant à un ouragan au pôle sud de Saturne, d’un diamètre de presque 5000 miles, ou l’équivalent de deux tiers du diamètre de la Terre.
- Science Agogo: réchauffement global détecté sur Triton
Il ne doit pas y avoir beaucoup de pollution industrielle sur la surface de la plus grosse lune de Neptune, néanmoins, les choses se réchauffent. « Au moins depuis 1989, Triton a subi une période de réchauffement climatique », confirme l'astronome James Elliot, professeur aux Sciences terrestres, atmosphériques et planétaires de l'Institut de technologie du Massachusetts. « Concernant le pourcentage, c'est considéré comme une très forte augmentation ».
- Associated Press : une étude révèle que le soleil se réchauffe
Les radiations solaires qui atteignent la Terre sont 0,036 pour-cent plus chaude qu’en 1986, quand l’actuel cycle solaire commençait, a rapporté un chercheur dans une étude qui doit être publiée ce vendredi dans un journal scientifique. La découverte est basée sur une analyse des satellites qui mesurent la température de la lumière solaire.
Ce sont des exemples, mais aucun article par contre et à ma connaissance, sur des revues scientifiques de vulgarisations reconnues ou des recherches précises sur ce thème par des équipes de chercheurs. Je ne sais pas trop quoi en penser ?
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- *NAISSANCE ET EVOLUTION DE TACHES SOLAIRES EN DIRECT (ACCELERE)
- Lumières nocturnes le 17 avril 2013 entre Salon et Aix en Provence
- 2011: 30/01 à 20h - Lumières étranges au dessus de la foret entre Pamfou et Valence (Dép.77)
- 2006: Le 19/08 entre 22h00 et 00h00 - Observation de lumieres blanche- Loire atlantique - (44)
- 2012: Le 03/06 à 0h00 - lumières rouges-oranges haute altitude- Entre Reuil Malmaison et Le Pecq- (92)
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