- Derek3DEquipe du forum
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Un article du télé moustique (20/08/2008)
Mar 23 Sep 2008, 17:43
L'été Histoires fausses Rumeurs, mythes et légendes (4)
télé moustique 20/08/2008
Les grands mystères
Comment les mythes d'hier résistent-ils aux réponses apportées par la science et le progrès ? Pas si mal...
Du 22 au 26 septembre prochain, se tiendra à l'Unesco, à Paris, une conférence un peu particulière. Les chercheurs présents feront le point des connaissances actuelles à propos d'une question posée de toute éternité, ou du moins depuis que l'homme regarde les étoiles : sommes-nous seuls dans l'Univers ?
A première vue, le bilan est décevant. En matière de dialogue intergalactique, la réalité n'a jamais dépassé la fiction. Radars et autres téléscopes géants ont beau scruter l'espace, les extraterrestres restent désespérément muets. Il y a bien quelques cas d'ovnis, dont les fameurs "triangles belges" apparus chez nous à la fin du XXe siècle, et qui restent parmi les phénomènes encore non expliqués par les scientifiques. Cependant, malgré 60 ans d'observations, les ufologues n'ont que très peu avancé sur la question de leurs origines.
En attendant une rencontre du troisième type avérée, voilà donc l'homme laissé à lui-même et à ses interrogations. Mais ne croyez pas que les recherches sur les extraterrestres n'ont pas avancé. En attendant E.T., l'homme et sa science ont tout de même appris à se poser de meilleures questions. De quoi sont fait les extraterrestres, par exemple ? Pour l'instant, uniquement de chimères humaines, nous direz-vous. Pas sûr.
En avril, le Centre des sciences de Montréal a inauguré une exposition réconciliant fantasmes de science-fiction et lois de la biologie. Partant au postulat que l'évolution des espèces obéit aux mêmes principes partout dans la Galaxie, et qu'on peut donc se risquer à faire quelques prévisions, des scientifiques ont voulu imaginer à quoi ressembleraient les créatures vivant sur deux planètes fictives dont l'atmosphère serait quelque peu différente de la Terre.
Vous pouvez y admirer le "goulogue", principal prédateur de la planète Aurélia, un bipède de quelque cinq mètres de haut que n'aurait pas renié un directeur de casting travaillant pour George Lucas. Plus étonnante encore, l'autre planète explorée en imagination, Lune bleue, dispose d'une atmosphère beaucoup plus dense et mieux pourvue en oxygène que celle de la Terre. Avec une portance telle qu'il n'est pas rare d'y croiser des baleines volantes de 9 mètres de long, croisant au-dessus de forêts géantes hautes d'un kilomètres (voyez le site du Centre : http://tinyurl.com/6e7zpk).
L'espace, à moitié vide ou à moitié plein ?
S'ils existaient, où, alors, pourraient vivre les aliens ? Un calcul effectué dans les années 60 a fixé le nombre de civilisations intelligentes potentielles entre mille et un milliard pour toute la Galaxie. Ca a l'air vague comme cela, mais à l'échelle de l'Univers, c'est extrêmement précis. Ce nombre reste encore valide pour une majorité de spécialistes. Et, là encore, on a fait quelques progrès. Depuis 1961, quelques 350 exoplanètes (situées en dehors de notre système solaire) ont été découvertes. Parmi elles, une cinquantaine offrent une surface solide, susceptible d'accueillir une forme de vie évoluée.
Toutefois, gare à l'excès d'enthousiasme. D'abord, pour certains chercheurs, il est plausible que la seule forme de vie existant en dehors de la Terre ne dépasse pas le stade d'évolution du microbe. Pour d'autres, à l'inverse, une autre civilisation sera probablement trop avancée pour daigner perdre son temps à communiquer avec une espèce aussi fruste que le genre humain, tout juste bon à envoyer quelques sondes aux confins de sa proche banlieue terrestre. Et quid du dialogue muet ? Imaginons que, comme nous, quelque part dans l'Univers, une civilisation se borne à attendre un signal, un jour. On n'est pas près de se parler.
Dur métier que celui de spécialiste de la vie extraterrestre. Mettons-nous à sa place, son champ de recherche n'est finalement qu'un vide sidéral où ses chances de procéder un jour à une observation empirique sont infinitésimales. De quoi vous décourager un homme... Aux pessimistes, on rappellera donc en guise de réconfort cet article de la revue Nature, en 1959, à propos de la possibilité de trouver une forme d'intelligence extraterrestre. A la réflexion, il vaut pour tout mystère non encore élucidé par l'homme, du yéti à l'Atlantide : "Il est difficile d'estimer la probabilité d'en trouver; mais si nous ne cherchons jamais, les chances de succès sont nulles." A propos, les agents Mulder et Scully, et leur devise I want to Believe, ont récemment rempilé au cinéma.
télé moustique 20/08/2008
Les grands mystères
Comment les mythes d'hier résistent-ils aux réponses apportées par la science et le progrès ? Pas si mal...
Du 22 au 26 septembre prochain, se tiendra à l'Unesco, à Paris, une conférence un peu particulière. Les chercheurs présents feront le point des connaissances actuelles à propos d'une question posée de toute éternité, ou du moins depuis que l'homme regarde les étoiles : sommes-nous seuls dans l'Univers ?
A première vue, le bilan est décevant. En matière de dialogue intergalactique, la réalité n'a jamais dépassé la fiction. Radars et autres téléscopes géants ont beau scruter l'espace, les extraterrestres restent désespérément muets. Il y a bien quelques cas d'ovnis, dont les fameurs "triangles belges" apparus chez nous à la fin du XXe siècle, et qui restent parmi les phénomènes encore non expliqués par les scientifiques. Cependant, malgré 60 ans d'observations, les ufologues n'ont que très peu avancé sur la question de leurs origines.
En attendant une rencontre du troisième type avérée, voilà donc l'homme laissé à lui-même et à ses interrogations. Mais ne croyez pas que les recherches sur les extraterrestres n'ont pas avancé. En attendant E.T., l'homme et sa science ont tout de même appris à se poser de meilleures questions. De quoi sont fait les extraterrestres, par exemple ? Pour l'instant, uniquement de chimères humaines, nous direz-vous. Pas sûr.
En avril, le Centre des sciences de Montréal a inauguré une exposition réconciliant fantasmes de science-fiction et lois de la biologie. Partant au postulat que l'évolution des espèces obéit aux mêmes principes partout dans la Galaxie, et qu'on peut donc se risquer à faire quelques prévisions, des scientifiques ont voulu imaginer à quoi ressembleraient les créatures vivant sur deux planètes fictives dont l'atmosphère serait quelque peu différente de la Terre.
Vous pouvez y admirer le "goulogue", principal prédateur de la planète Aurélia, un bipède de quelque cinq mètres de haut que n'aurait pas renié un directeur de casting travaillant pour George Lucas. Plus étonnante encore, l'autre planète explorée en imagination, Lune bleue, dispose d'une atmosphère beaucoup plus dense et mieux pourvue en oxygène que celle de la Terre. Avec une portance telle qu'il n'est pas rare d'y croiser des baleines volantes de 9 mètres de long, croisant au-dessus de forêts géantes hautes d'un kilomètres (voyez le site du Centre : http://tinyurl.com/6e7zpk).
L'espace, à moitié vide ou à moitié plein ?
S'ils existaient, où, alors, pourraient vivre les aliens ? Un calcul effectué dans les années 60 a fixé le nombre de civilisations intelligentes potentielles entre mille et un milliard pour toute la Galaxie. Ca a l'air vague comme cela, mais à l'échelle de l'Univers, c'est extrêmement précis. Ce nombre reste encore valide pour une majorité de spécialistes. Et, là encore, on a fait quelques progrès. Depuis 1961, quelques 350 exoplanètes (situées en dehors de notre système solaire) ont été découvertes. Parmi elles, une cinquantaine offrent une surface solide, susceptible d'accueillir une forme de vie évoluée.
Toutefois, gare à l'excès d'enthousiasme. D'abord, pour certains chercheurs, il est plausible que la seule forme de vie existant en dehors de la Terre ne dépasse pas le stade d'évolution du microbe. Pour d'autres, à l'inverse, une autre civilisation sera probablement trop avancée pour daigner perdre son temps à communiquer avec une espèce aussi fruste que le genre humain, tout juste bon à envoyer quelques sondes aux confins de sa proche banlieue terrestre. Et quid du dialogue muet ? Imaginons que, comme nous, quelque part dans l'Univers, une civilisation se borne à attendre un signal, un jour. On n'est pas près de se parler.
Dur métier que celui de spécialiste de la vie extraterrestre. Mettons-nous à sa place, son champ de recherche n'est finalement qu'un vide sidéral où ses chances de procéder un jour à une observation empirique sont infinitésimales. De quoi vous décourager un homme... Aux pessimistes, on rappellera donc en guise de réconfort cet article de la revue Nature, en 1959, à propos de la possibilité de trouver une forme d'intelligence extraterrestre. A la réflexion, il vaut pour tout mystère non encore élucidé par l'homme, du yéti à l'Atlantide : "Il est difficile d'estimer la probabilité d'en trouver; mais si nous ne cherchons jamais, les chances de succès sont nulles." A propos, les agents Mulder et Scully, et leur devise I want to Believe, ont récemment rempilé au cinéma.
Jean-Laurent Van Lint
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