- Benjamin.dResponsable du forum
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Les tribulations d'un pseudopode...
Mar 30 Mar 2010, 16:16
Les tribulations d'un pseudopode...
Les intrusions répétées, dans notre environnement, d'objets mobiles, solides et... obstinés, obstination attestée dès l'antiquité, semble t-il, abstraction faite de l'existence de très probables méprises, peuvent-elles se réduire à la seule variété des perceptions collectives ? La subjectivité irréductible des cultures permet-elle de traquer les anomalies apparentes, typologie des différentes interprétations aidant, sans entretenir quelque attitude inflexible ? Derrière l'apparence, ou sous l'apparence, il n'y a pas la vérité, mais son squelette. Les faits singuliers compilés jusqu'ici permettent-ils d'en dessiner la structure ? Michel Bougard écrit :
Tout d'abord ( ... ) diverses vagues ont déferlé à travers le monde entier à plusieurs époques. Ensuite, et c'est là un point essentiel, ( ... ) la forme et les caractéristiques observées sont directement liées à l'époque. Avant le milieu du XIXe siècle, il s'agissait quasi exclusivement de "météores lents". En 1896-1897, ainsi qu'en 1909-1910, ce furent des "dirigeables" ; en 1934, des "avions inconnus" survolaient l'Europe ; en 1946, le relais fut pris par des "fusées" ou des "bombes volantes", tandis qu'en 1947, les "disques" faisaient pour la première fois une apparition massive et spectaculaire.
Cette "évolution" morphologique des OVNI est évidente, mais il reste à l'expliquer et on peut sans doute proposer deux interprétations simples :
1. Si les OVNI sont bien des produits de l'imagination de l'homme ou des hallucinations, il est normal que les formes et performances décrites soient directement en rapport avec les connaissances de l'époque.
2. Les OVNI ont une origine inconnue mais sont contrôlés par une forme d'intelligence qui semble prendre plaisir à abuser l'humanité, cette attitude obéissant à des mobiles mal définis. [1]
Le phénomène OVNI appartient-il à la psyché humaine et s'inscrit-il, en même temps, dans une série d'évènements indépendants ? Avons nous affaire à un phénomène en interaction avec la culture et structuré avec elle ? [2] [3] Cette interaction pourrait-elle se manifester à des échelles plus ou moins grandes et selon des conditions extrêmement variables ? A chaque nouvelle vague d'observations, on croit avoir déterminé des critères stables et la vague suivante semble changer la donne !
Se phénomène porte t-il en lui les germes de sa propre négation ? [4] Si c'est le cas, le "système OVNI" ne laisse donc percevoir de lui que ce qu'il veut bien nous montrer ! Et que nous montre t-il ? Quelle apparence et quelle attitude a-t-il choisi d'adopter ? Si nous devions consacrer l'UFO-stratigraphie comme l'un des modes de détermination du phénomène, à la recherche de variations, de signes d'érosion ou de discordance, nous pourrions penser que ce dernier a, en quelque sorte, connu son propre "crétacé" ! Et des OVNIs fossiles, tels que ces "... carosses traînant chacune par six figures toutes en feu, en semblance de dragon" qui jetèrent la confusion et semèrent l'effroi dans le port de Gênes le 15 août 1608 [5] [6] aux objets aériens non-identifiés du "paléogène", c'est-à-dire de l'ère industrielle, tels que les aéronefs "dits" fantômes qui hantèrent, à la veille de la Première Guerre, les cieux britanniques, néo-zélandais [7], roumains ou russes [8], jusqu'aux insaisissables et tout aussi fantomatiques fusées de la vague scandinave de 1946 [9], le caractère étonnamment composite et parfaitement "adapté" de ses manifestations/représentations est demeuré l'une des constantes d'un phénomène aux nombreuses facettes (délibérément ?) contrastées.
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" ! Le comportement des élusifs "disques volants" (rappelons que notre "pseudopode", selon Bertrand Méheust, ne se montre que pour disparaitre et il ne disparait que pour mieux insister sur le fait qu'ils s'est montré et que donc il aurait pu ne pas le faire...) mais aussi des sphères, planétoïdes, cigares, cônes, ailes volantes et triangles silencieux de l'ère post-arnoldienne est en tout point comparable à celui de leurs ainés. Mais en quoi nos duplicatas volants d'après-guerre, à l'heure où s'amorce encore timidement la mondialisation technomorphe, pourraient-ils être différents ? Bertrand Méheust pense que "Selon toute vraisemblance, la date fatidique du 24 juin 1947 ne fait que marquer la prise de conscience collective. Les OVNIs ont toujours été là, et nous les repérons en 1947 parce que, pour la première fois, l'homme se tourne vers l'espace, et dans un esprit d'observation factuelle. Les OVNIs ont toujours été là, et nous ne les avons remarqués que lorsque le développement de notre pensée nous a permis de les repérer." [10] Et l'auteur d'évoquer, non sans quelque répugnance, l'hypothèse d'une "intrusion mimétique intentionnelle". Ainsi donc :
Les OVNIs sembleraient ( ... ) s'adapter à nos connaissances, présentant des attitudes susceptibles d'être comprises par la majorité des témoins. L'idée est audacieuse et donc dangereuse. Il convient de redoubler de prudence à son égard et si nous la prenons comme hypothèse de travail, des vérifications précises et rigoureuses doivent être faites. [1]
Notes:
1. Michel Bougard, "La Chronique des OVNI", Editions Universitaires, Jean-Pierre Delarge, 1977
2. Bertrand Méheust, "Science-Fiction et Soucoupes Volantes, Une Réalité Mythico-Physique", Terre de Brume, 2007
3. Tobie Nathan précise : "... avoir une culture et être doué de psychisme sont des énoncés strictement équivalents, on ne peut dès lors plus considérer la psyché comme une monade isolée (...) mais comme une machine à créer des liens qui s'articule sur une autre machine ayant une fonction comparable, la culture". Catherine Clément et Tobie Nathan, "Le Divan et le Grigri", Odile Jacob, 2002
4. Geneviève Béduneau s'interroge : "Tout se passe comme si, lorsque l'inconscient collectif s'empare d'un phénomène d'apparence inexplicable, émergeait en même temps un interdit de réflexion au sens premier du terme, comme si nul ne devait se retourner sur lui ou sur la fermentation mythique qui l'accompagne pour lui appliquer les moyens scientifiques d'analyse. Et cet interdit semble d'autant plus puissant qu'il n'émane d'aucune autorité visible, qu'il n'est jamais explicite. Comme si l'émergence non du phénomène lui-même mais de sa réception sur le mode mythique se protégeait de toute interférence". "Evolution d'un phénomène", UFOmania, hors-série numéro 1, mars 2004
5. Pierre Ménier, "Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la Mer de Gennes...", imprimé à Lyon, 1608
6. Guy Tarade, "Soucoupes volantes et civilisations d'outre-espace ", J'ai Lu, 1969, Michel Bougard, "Des soucoupes volantes aux ovni", Jean-Pierre Delarge-SOBEPS, 1976, Hervé Laronde, "Extra-terrestres ou voyageurs du temps ?", Alain Lefeuvre, 1979, Richard D. Nolane, "Autrefois les OVNI : 30 siècles de témoignages ", CGR Editions, 1998, réédition augmentée de "Autrefois les Extra-Terrestres", Editions Vaugirard, 1993, collection "Dossiers Vaugirard ", Didier Leroux, "Des visiteurs venus d'un ailleurs à déterminer", La Gazette Fortéenne, volume 1, 2002
7. Nigel Watson, "Etranges aéronefs en 1913", OVNI Présence, numéro 37 - 38, juillet 1987
8. Ion Hobana, "Janvier 1913 : des aéronefs fantômes au-dessus de la Roumanie", La Gazette Fortéenne, Volume 1, 2002
9. Thibaut Canuti, "1946 : la grande vague scandinave", UFOmania, hors-série numéro 1, mars 2004
10. Bertrand Méheust, "Science-Fiction et soucoupes volantes, retour sur une correspondance énigmatique", UFOmania, numéro 54, janvier-mars 2008
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Les intrusions répétées, dans notre environnement, d'objets mobiles, solides et... obstinés, obstination attestée dès l'antiquité, semble t-il, abstraction faite de l'existence de très probables méprises, peuvent-elles se réduire à la seule variété des perceptions collectives ? La subjectivité irréductible des cultures permet-elle de traquer les anomalies apparentes, typologie des différentes interprétations aidant, sans entretenir quelque attitude inflexible ? Derrière l'apparence, ou sous l'apparence, il n'y a pas la vérité, mais son squelette. Les faits singuliers compilés jusqu'ici permettent-ils d'en dessiner la structure ? Michel Bougard écrit :
Tout d'abord ( ... ) diverses vagues ont déferlé à travers le monde entier à plusieurs époques. Ensuite, et c'est là un point essentiel, ( ... ) la forme et les caractéristiques observées sont directement liées à l'époque. Avant le milieu du XIXe siècle, il s'agissait quasi exclusivement de "météores lents". En 1896-1897, ainsi qu'en 1909-1910, ce furent des "dirigeables" ; en 1934, des "avions inconnus" survolaient l'Europe ; en 1946, le relais fut pris par des "fusées" ou des "bombes volantes", tandis qu'en 1947, les "disques" faisaient pour la première fois une apparition massive et spectaculaire.
Cette "évolution" morphologique des OVNI est évidente, mais il reste à l'expliquer et on peut sans doute proposer deux interprétations simples :
1. Si les OVNI sont bien des produits de l'imagination de l'homme ou des hallucinations, il est normal que les formes et performances décrites soient directement en rapport avec les connaissances de l'époque.
2. Les OVNI ont une origine inconnue mais sont contrôlés par une forme d'intelligence qui semble prendre plaisir à abuser l'humanité, cette attitude obéissant à des mobiles mal définis. [1]
Le phénomène OVNI appartient-il à la psyché humaine et s'inscrit-il, en même temps, dans une série d'évènements indépendants ? Avons nous affaire à un phénomène en interaction avec la culture et structuré avec elle ? [2] [3] Cette interaction pourrait-elle se manifester à des échelles plus ou moins grandes et selon des conditions extrêmement variables ? A chaque nouvelle vague d'observations, on croit avoir déterminé des critères stables et la vague suivante semble changer la donne !
Se phénomène porte t-il en lui les germes de sa propre négation ? [4] Si c'est le cas, le "système OVNI" ne laisse donc percevoir de lui que ce qu'il veut bien nous montrer ! Et que nous montre t-il ? Quelle apparence et quelle attitude a-t-il choisi d'adopter ? Si nous devions consacrer l'UFO-stratigraphie comme l'un des modes de détermination du phénomène, à la recherche de variations, de signes d'érosion ou de discordance, nous pourrions penser que ce dernier a, en quelque sorte, connu son propre "crétacé" ! Et des OVNIs fossiles, tels que ces "... carosses traînant chacune par six figures toutes en feu, en semblance de dragon" qui jetèrent la confusion et semèrent l'effroi dans le port de Gênes le 15 août 1608 [5] [6] aux objets aériens non-identifiés du "paléogène", c'est-à-dire de l'ère industrielle, tels que les aéronefs "dits" fantômes qui hantèrent, à la veille de la Première Guerre, les cieux britanniques, néo-zélandais [7], roumains ou russes [8], jusqu'aux insaisissables et tout aussi fantomatiques fusées de la vague scandinave de 1946 [9], le caractère étonnamment composite et parfaitement "adapté" de ses manifestations/représentations est demeuré l'une des constantes d'un phénomène aux nombreuses facettes (délibérément ?) contrastées.
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" ! Le comportement des élusifs "disques volants" (rappelons que notre "pseudopode", selon Bertrand Méheust, ne se montre que pour disparaitre et il ne disparait que pour mieux insister sur le fait qu'ils s'est montré et que donc il aurait pu ne pas le faire...) mais aussi des sphères, planétoïdes, cigares, cônes, ailes volantes et triangles silencieux de l'ère post-arnoldienne est en tout point comparable à celui de leurs ainés. Mais en quoi nos duplicatas volants d'après-guerre, à l'heure où s'amorce encore timidement la mondialisation technomorphe, pourraient-ils être différents ? Bertrand Méheust pense que "Selon toute vraisemblance, la date fatidique du 24 juin 1947 ne fait que marquer la prise de conscience collective. Les OVNIs ont toujours été là, et nous les repérons en 1947 parce que, pour la première fois, l'homme se tourne vers l'espace, et dans un esprit d'observation factuelle. Les OVNIs ont toujours été là, et nous ne les avons remarqués que lorsque le développement de notre pensée nous a permis de les repérer." [10] Et l'auteur d'évoquer, non sans quelque répugnance, l'hypothèse d'une "intrusion mimétique intentionnelle". Ainsi donc :
Les OVNIs sembleraient ( ... ) s'adapter à nos connaissances, présentant des attitudes susceptibles d'être comprises par la majorité des témoins. L'idée est audacieuse et donc dangereuse. Il convient de redoubler de prudence à son égard et si nous la prenons comme hypothèse de travail, des vérifications précises et rigoureuses doivent être faites. [1]
Notes:
1. Michel Bougard, "La Chronique des OVNI", Editions Universitaires, Jean-Pierre Delarge, 1977
2. Bertrand Méheust, "Science-Fiction et Soucoupes Volantes, Une Réalité Mythico-Physique", Terre de Brume, 2007
3. Tobie Nathan précise : "... avoir une culture et être doué de psychisme sont des énoncés strictement équivalents, on ne peut dès lors plus considérer la psyché comme une monade isolée (...) mais comme une machine à créer des liens qui s'articule sur une autre machine ayant une fonction comparable, la culture". Catherine Clément et Tobie Nathan, "Le Divan et le Grigri", Odile Jacob, 2002
4. Geneviève Béduneau s'interroge : "Tout se passe comme si, lorsque l'inconscient collectif s'empare d'un phénomène d'apparence inexplicable, émergeait en même temps un interdit de réflexion au sens premier du terme, comme si nul ne devait se retourner sur lui ou sur la fermentation mythique qui l'accompagne pour lui appliquer les moyens scientifiques d'analyse. Et cet interdit semble d'autant plus puissant qu'il n'émane d'aucune autorité visible, qu'il n'est jamais explicite. Comme si l'émergence non du phénomène lui-même mais de sa réception sur le mode mythique se protégeait de toute interférence". "Evolution d'un phénomène", UFOmania, hors-série numéro 1, mars 2004
5. Pierre Ménier, "Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la Mer de Gennes...", imprimé à Lyon, 1608
6. Guy Tarade, "Soucoupes volantes et civilisations d'outre-espace ", J'ai Lu, 1969, Michel Bougard, "Des soucoupes volantes aux ovni", Jean-Pierre Delarge-SOBEPS, 1976, Hervé Laronde, "Extra-terrestres ou voyageurs du temps ?", Alain Lefeuvre, 1979, Richard D. Nolane, "Autrefois les OVNI : 30 siècles de témoignages ", CGR Editions, 1998, réédition augmentée de "Autrefois les Extra-Terrestres", Editions Vaugirard, 1993, collection "Dossiers Vaugirard ", Didier Leroux, "Des visiteurs venus d'un ailleurs à déterminer", La Gazette Fortéenne, volume 1, 2002
7. Nigel Watson, "Etranges aéronefs en 1913", OVNI Présence, numéro 37 - 38, juillet 1987
8. Ion Hobana, "Janvier 1913 : des aéronefs fantômes au-dessus de la Roumanie", La Gazette Fortéenne, Volume 1, 2002
9. Thibaut Canuti, "1946 : la grande vague scandinave", UFOmania, hors-série numéro 1, mars 2004
10. Bertrand Méheust, "Science-Fiction et soucoupes volantes, retour sur une correspondance énigmatique", UFOmania, numéro 54, janvier-mars 2008
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Je ne pense pour ma part que les ovnis s'adaptent à nous sauf pour se camoufler. C'est plutôt les témoins qui expliquent le phénomène observé en fonction de leurs connaissances.
En effet il faut bien évidemment prendre en compte le fait qu'au début de notre histoire les hommes ne disposaient d'aucun moyen d'expression comparable à ce que nous appelons "une terminologie technique". Le témoin de l'antiquité va donc décrire ce qu'il a vu avec des mots simples qui lui sont familiers et possédant une signification précise dans son esprit en dépit de son aspect métaphorique, si proche des contes de fées. Ainsi pour l'homme primitif l'avion sera un "gros oiseau"; pour les hommes du Moyen Âge un astronef serait selon les cas, un "dragon volant", un "navire céleste", "un vaisseau du diable", "un bouclier volant" en référence aux soucoupes volantes ou encore les manifestations des dieux, déesses, divinités "la gloire et la lumière de dieu".
Cela ne veut pas dire que l'ovni se transforme en dragon ou autre mais plutôt le témoin qui interprète l'objet comme étant un dragon.
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Re: Les tribulations d'un pseudopode...
Mar 30 Mar 2010, 17:24
Très interessant cet article.
Il fait très bien apparaître les faits et les contradictions du phénomène, ainsi qui sa variabilité dans le temps. Avec toutes les questions sans réponses que cela entraîne...
Il fait très bien apparaître les faits et les contradictions du phénomène, ainsi qui sa variabilité dans le temps. Avec toutes les questions sans réponses que cela entraîne...
- RodolpheSpécialiste Photo
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Re: Les tribulations d'un pseudopode...
Mar 30 Mar 2010, 18:00
Bonjour,
Autre remarque : les OVNI du passé, par exemple chez Tite-Live (historien de la Rome antique), sont décrits en termes aisément transposables quand il s’agit de phénomènes aériens, donc observés à distance. Il est alors question de glaives volants, de poutres volantes, de boucliers ardents, de soleils, de nefs, etc.
Qu’est-ce à dire ? Cela signifie que, vu de loin, l’OVNI du passé comme celui du présent ne subit pas, ou ne fait pas subir, de distorsion visuelle même les évocations anciennes se rapportent à des objets familiers par comparaison. L’OVNI observé à distance se manifeste réellement dans l’atmosphère dont il respecte les lois, ainsi il n’y a pas de leurre à ce niveau car le leurre implique la tromperie.
D’abord, pour qu’il soit décrit, il faut qu’il soit reconnu, ce qui suppose qu’il soit connu au préalable. Quand on relève le nombre considérable de témoins qui, aujourd’hui, ont cru que l’OVNI posé au sol était d’abord une meule de foin, un véhicule quelconque, un hélicoptère, et mille autres objets familiers de la mémoire humaine, je doute fort qu’au Moyen Age, l’OVNI ait été déterminé d’emblé comme tel.
Là encore, l’OVNI est reconnaissable pour peu que le témoignage comporte le minimum de détails requis et n’ait pas subit les distorsions habituelles. L’OVNI vu de prés est par conséquent assimilé à un objet répertorié par la culture-cible de l’époque considérée.
Cette assimilation, ou réduction, est systématique, car le cerveau humain ne nous autorise pas une autre démarche, quand il l’autorise !
Le témoignage de la science est formel, il y a une belle unanimité chez les savants pour nous dire que l’absolue nouveauté peut parfaitement nous rester étrangère. Nous pourrions la percevoir sans l’assimiler si le cerveau ne dispose pas d’informations préexistantes : nos yeux verraient, mais pas notre cortex ! L’information visuelle serait donc par nature indescriptible, donc indicible.
Rodolphe
Autre remarque : les OVNI du passé, par exemple chez Tite-Live (historien de la Rome antique), sont décrits en termes aisément transposables quand il s’agit de phénomènes aériens, donc observés à distance. Il est alors question de glaives volants, de poutres volantes, de boucliers ardents, de soleils, de nefs, etc.
Qu’est-ce à dire ? Cela signifie que, vu de loin, l’OVNI du passé comme celui du présent ne subit pas, ou ne fait pas subir, de distorsion visuelle même les évocations anciennes se rapportent à des objets familiers par comparaison. L’OVNI observé à distance se manifeste réellement dans l’atmosphère dont il respecte les lois, ainsi il n’y a pas de leurre à ce niveau car le leurre implique la tromperie.
D’abord, pour qu’il soit décrit, il faut qu’il soit reconnu, ce qui suppose qu’il soit connu au préalable. Quand on relève le nombre considérable de témoins qui, aujourd’hui, ont cru que l’OVNI posé au sol était d’abord une meule de foin, un véhicule quelconque, un hélicoptère, et mille autres objets familiers de la mémoire humaine, je doute fort qu’au Moyen Age, l’OVNI ait été déterminé d’emblé comme tel.
Là encore, l’OVNI est reconnaissable pour peu que le témoignage comporte le minimum de détails requis et n’ait pas subit les distorsions habituelles. L’OVNI vu de prés est par conséquent assimilé à un objet répertorié par la culture-cible de l’époque considérée.
Cette assimilation, ou réduction, est systématique, car le cerveau humain ne nous autorise pas une autre démarche, quand il l’autorise !
Le témoignage de la science est formel, il y a une belle unanimité chez les savants pour nous dire que l’absolue nouveauté peut parfaitement nous rester étrangère. Nous pourrions la percevoir sans l’assimiler si le cerveau ne dispose pas d’informations préexistantes : nos yeux verraient, mais pas notre cortex ! L’information visuelle serait donc par nature indescriptible, donc indicible.
Rodolphe
- InvitéInvité
Re: Les tribulations d'un pseudopode...
Jeu 30 Jan 2020, 13:07
Bonjour
Où en sommes -nous aujourd''hui ?
Où en sommes -nous aujourd''hui ?
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