Cas 7 - Photos prétendumment prises depuis un cockpit de C-4

[Benjamin.dResponsable du forum]

Cas 7 - Photos prétendumment prises depuis un cockpit de C-47
North Mountain, Eté 1966

Enquêteurs : Craig, Levine

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RésuméUn pilote de l'Air Force à la retraite présenta 2 diapositives 35 mm, montrant un objet rouge semblable à une soucoupe devant un ciel et des nuages. Il déclara avoir pris les images depuis le siège de pilote d'un C-47 en vol avant de quitter l'Air Force. La réputation du témoin est irréprochable. Les numéros sur les diapositives et d'autres sur la même pellicule soulèvent la question de savoir si les clichés furent pris dans les conditions déclarées.

Contexte Le 9 janvier 1968 nous reçûment 2 diapositives 35 mm couleur, chacune montrant distinctement un objet à l'apparence de soucoupe devant un fond nuages épars. L'objet était rouge brique, plat à la base, avec un dôme au sommet et une bande sombre ressemblant à des fenêtres autour du dôme. Une diapositive était globalement floue, tandis que l'autre montrait les contours précis de l'objet devant les nuages. Une zone très brillante, s'étendant sur une portion de la bande sombre semblable à une fenêtre et allant jusque sur le corps apparemment métallique de l'objet, avait l'apparence d'un reflet spéculaire. Le fond de nuages était sembable dans les 2 images, montrant que l'objet s'était déplacé d'environ 10° sur la droite dans l'image n° 2 comparativement à la n° 1.

D'après l'information les accompagnant, les clichés avaient été pris à l'Eté 1966 par un officier de l'Air Force. Il dit qu'il pilotait un C-47 au-dessus des Montagnes Rocheuses lorsqu'il prit les photos de l'ovni depuis son avion. Le co-pilote était occupé à calculer les heures d'arrivée à destination, et ne vit pas l'objet, qui ne fut visible que pendant quelques secondes. Personne d'autre ne vit l'objet ou ne su que le pilote avait pris les photos. L'officier aujourd'hui à la retraite était alors employé à l'un des centres de contrôle de la FAA, où il avait montré les images à des amis. Suite à cette présentation, les diapositives furent obtenues et, avec la permission du photographe, envoyées au projet pour évaluation.

Les cadres de 2 diapositives portaient la date de traitement de décembre 1966. La dispositive floue portait le numéro de diapositive 14, et la diapositive la plus nette portait le numéro 11 sur son cadre. Il n'y avait aucun indice de cadre de fenêtre d'avion ou de saleté de fenêtre ou de reflet sur aucune des diapositives. L'éclairage des nuages donnait l'apparence que l'on regardait effectivement au sommet des nuages illuminés par le Soleil. Les clichés furent décrits comme ayant été pris consécutivement vers 11 h 00 heure locale en un jour de juillet, et ayant été laissés dans l'appareil, développés, jusqu'à ce que le reste de la pellicule ait été exposé et commercialement développé en décembre 1966. L'incident ne fut jamais signalé à l'Air Force parce que l'officier dit qu'il savait que les gens étaient ridiculisés pour avoir rapporté de telles choses, et les clichés ne furent montrés à personne d'autre que la famille de l'officier pendant 1 an près le développement.

L'ex-pilote consentit à notre examen de ses photographies à la condition que son identité ne soit pas révélée.

EnquêteLa vérification de la structure des fenêtres des avions DC-3 (propriété de Frontier Airlines), qui sont les mêmes que celles des C-47s, révéla qu'il serait assez facile de prendre des clichés 35 mm à travers le pare-brise, à 10 h ou 12 h depuis la position du pilote, sans avoir aucune partie du cadre de la vitre dans le champ de vision de l'appareil photo.

Le photographe d'ovni et sa femme furent interrogés chez eux. D'après le récit de l'officier l'incident ovni eut lieu vers 11 h 00, lorsque l'avion se trouvait à environ 25 miles au sud-ouest de Provo. Il avait transmis le contrôle du C-47 au co-pilote et pris son appareil photo prêt à prendre des clichés des montagnes devant. Il avait fixé l'obturateur de son appareil photo [VITO CL Voightlander, Lanthar objectif 2,8] à une exposition de 1/500 s, et ajusté le paramétrage de l'iris pour donner l'exposition adéquate tel qu'indiqué par le éclairomètre couplé intégré [c'était f 5,6 à 8, pensa-t-il]. Il utilisait un film Ektachrome à haute vitesse, EH 35, ASA 160. Il était ainsi prêt à prendre des photos des montagnes, avec l'appareil tenu dans ses mains in his lap, lorsque l'objet inconnu apparût à 10 h environ. Il photographia rapidement l'objet, wound the camera, et obtint un 2nd cliché avant que l'objet fonce vers le haut et sur la droite, hors de vue. Il avait perdu l'objet de vue momentanément alors qu'il était parti derrière le compas au centre du pare-brise, puis le vit à nouveau brièvement alors qu'il passait à travers le coin haut gauche visible du pare-brise de droite avant que le plafond du cockpit bloque sa vue de l'objet. L'objet avait été en vue seulement quelques secondes, et s'était déplacé selon une trajectoire rapide devant l'avion, semblant accélérer, mais ne faisant aucun changement soudain de direction ou de vitesse. L'officier jugea l'intervalle de temps où l'objet était visible par le temps qui lui fut nécessaire pour porter l'appareil à son oeil, prendre une photo, faire avancer le film (une course simple, avance de levier), et prendre la 2nde photo. Ceci ne demanda que quelques secondes, et l'objet disparût très vite après que le 2nd cliché ait été pris.

Le co-pilote était occupé à des calculs, et ne regarda pas en l'air à temps pour voir l'objet. Dans la 1ère conversation téléphonique, l'officier dit avoir dit au co-pilote qu'il venait juste de prendre une photo de quelque chose et la réponse du co-pilote fut un c'est bien désintéressé. L'officier indiqua que le co-pilote ne savait pas mais qu'il avait photographié l'aile avant de l'appareil, ou quelque chose du genre. Dans l'interview enregistrée, l'officier déclara avoir demandé au co-pilote s'il avait vu l'objet que l'officier venait juste de photographier, et que le co-pilote avait dit que non. D'après ce récit, le co-pilote aurait dû savoir que le pilote avait photographié un objet non identifié mais aucun ne signala l'incident à l'atterrissage.

De Provo au check point suivant, Battle Mountain, dans l'Idaho, la direction du vol était légèrement au nord de l'ouest. Le témoin sentit qu'ils volaient au sud-ouest au moment de l'observation, et auraient pu toujours être dans un virage après avoir passé le check point de Provo. Si le point brillant sur le cliché de l'objet est un reflet spéculaire comme il le semble, et si l'objet était à la position 12 h du photographe à 11 h 00, la position du reflet spéculaire nécessiterait que l'avion ait été dans une direction entre l'est et le nord.

La femme de l'officier soutint son histoire en déclarant qu'ils avaient fait développer le film plusieurs mois après que les clichés de l'ovnis aient été pris. L'officier déclara qu'il y avait déjà des clichés sur la pellicule avant que les clichés d'ovni aient été pris en juillet, et que la pellicule fut terminée au cours de septembre et octobre. Ces derniers clichés montraient des scènes de parc et de montagnes, ainsi qu'une scène de tempête de neige.

Le témoins était au courant que les numéros de photo sur les diapositives (14 et 11) ne correspondaient pas à son histoire selon laquelles ils furent consécutifs sur la pellicule (14 avant 11). Il indiqua, cependant, que toutes les photos sur la pellicule étaient mal numérotées.

La supression de diapositives de leur supports révéla que les numéros sur les supports étaient cohérents avec les numéros de photo sur le bord du film. Chaque numéro sur le film était un entier inférieur au numéro sur le support. Ceci restait également vrai pour les clichés d'ovni, photos numéros 11 et 14 yielding des clichés avec les numéros 10 et 13 affichés sur le bord du film. Ces numéros montraient de manière assez probante que les clichés d'ovni avaient été pris après la tempête de neige, plutôt qu'en juillet lorsque le témoin était en core dans l'Air Force. Elle ne furent pas non plus prises dans des photos consecutives de la pellicule, et furent prises dans un ordre inverse de celui déclaré. L'examen de la numérotation fut observé par 5 membres de l'équipe du projet.

ConclusionAu regard des anomalies, une analyse détaillée des photographies n'a pas semblé justifiable. Elles furent retournées à l'officier avec notre commentaire que nous ne pouvions à l'évidence pas les utiliser pour soutenir la prétention que l'objet photographié était autre chose qu'un objet ordinaire d'origine terrestre lancé dans les airs.

http://rr0.org/data/1/9/6/8/CondonReport/s4/c1/case07.htm