- Benjamin.dResponsable du forum
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Associations privées de recherche ovni: APRO, CUFOS, NICAP, MUFON
Dim 27 Juin 2010, 15:52
Organisations privées et recherche aux USA
Bien que la responsabilité officielle des investigations sur les OVNI fut confiée à l'U.S. Air Force, beaucoup pensèrent que le problème ne recevrait pas toute l'attention sérieuse nécessaire et ils formèrent donc leurs propres organismes. Ils jouèrent un rôle important dans l'étude des OVNI depuis 1952 quand le premier organisme fut créé dans ce pays, et leur importance n'a fait que croître depuis la dissolution du Projet Blue Book en 1969. Il y a maintenant des endroits particuliers où l'on peut faire le compte-rendu d'une observation avec l'espoir de la voir sérieusement étudiée.
Durant des années, un grand nombre de ces groupes se sont constitués et ont été dissous, à la fois aux États-Unis et à l'étranger, mais nous n'en étudierons ici que cinq : les deux groupes principaux américains existent depuis 1950, APRO ( Aerial Phenomena Research Organization ) et NICAP ( National Investigations Committee on Aerial Phenomena ) le groupe récemment constitué CUFOS ( Center for UFO Studies ) ; le MUFON ( Mutual UFO Network ) ; et l'American Institute of Aeronautics and Astronautics, une association professionnelle d'engineering qui a créé des groupes pour étudier le sujet.
L'Aerial Phenomena Research Organization (1952)
L'APRO fut le premier groupe OVNI créé aux Etats-Unis. Fondé en 1952 par un couple du Winsconsin, Coral et Jim Lorenzen, l'APRO se trouve maintenant en Arizona et réunit environ 3 000 membres.
Jim et Coral Lorenzen en 1955
Il y eut une évolution certaine dans les orientations de ce groupe pendant ces 23 années d'opération, avec un creux qui se produisit juste après la sortie du Rapport Condon. Comme le nombre de ses membres diminuait, l'APRO changea d'orientation passant de la collecte de rapports au traitement des rapports eux-mêmes : mise sur ordinateur, synthèse, et analyse. Pour faciliter cette tâche, ils se dotèrent de consultants scientifiques dans des domaines tels que la métallurgie, la pathologie des plantes et la psychiatrie. Leurs 45 consultants sont catalogués en 4 catégories : science biologique, science médicale, science physique et science sociale.
Un bulletin de l'apro (source)
L'APRO publie un article bi-mensuel, l'APRO Bulletin, et patronne occasionnellement des symposiums et publie leurs délibérations. Les deux plus récents furent le Symposium APRO UFO du 15 juin 1974 à Pottstown, en Pensylvanie et l'Eastern UFO Symposium à Baltimore, le 23 janvier 1971. Les Lorenzens, ont écrit plusieurs livres séparément ou conjointement, et sont en train actuellement d'en corriger un. On peut contacter l'APRO à l'adresse suivante :
3910 R. Kleindale Road, Tuscon, Arizona 85712 ; Tél (602) 793-1825.
http://rr0.org/org/us/asso/APRO/index.html
Le N. I. C. A. P. (1956)
National Investigations Committee on Aerial Phenomena
Sigle du National Investigations Committee on Aerial Phenomena, association "privée" américaine de recherche sur les ovnis.
Des débuts chaotiques
En 1956, de retour forcé de France aux USA, Thomas Townsend Brown fonde le NICAP avec quelques personnes à Washington, et en devient président en octobre (d'autres membres dirigeants étant le comte Nicolas de Rochefort — vice-président — ou Bernard Carvalho). Cependant, sous sa direction est élaboré un plan financier qui se révèle fantaisiste, et il est rapidement remplacé par l'amiral à la retraite Delmer S. Fahrney. La 1ère réunion organisationnelle du NICAP se tient le 16 janvier 1957 à Washington, commentée par le New York Times. Le même mois, on demande à Donald Keyhoe, ami de Fahrney, de reprendre la direction de l'organisation. Ce dernier prend la présidence dès Janvier 1957. A cet occasion Brown et son groupe (De Rochefort, Carvalho) ne seront plus directement impliqués dans l'organisation [1], ce qui fera dire à Richard Hall, contemporain de cette époque au NICAP, déclare que ces histoires d'agents infiltrés dans l'association est pour 99 % un mythe et 1 % des faits sans importance [2].
Exemple de carte de membre du Nicap
A partir de cette date Keyhoe n'hésite pas à utiliser sa position de major pour faire pression sur l'USAF et son projet Blue Book.
Keyhoe
L'organisation est d'ailleurs contactée par le docteur Condon pour collaborer au projet avant même son début officiel. Cette même année diverses personnes rejoignent l'organisation, dont Leonard Stringfield aux relations publiques, ou Roscoe Hillenkoetter, 1er directeur de la CIA, entre au conseil d'administration de l'organisation, au côté d'autres anciens militaires, dont certains affirment avoir travaillé sur les ovnis :
* Le 15 novembre, le général J. J. Kelly déclare au NICAP : Il n'a jamais été dans les intentions de l'USAF de vous communiquer les dossiers réservés aux officiels.
* Hillenkoetter prend d'ailleurs position en faveur de la réalité et de l'importance des ovnis dans le bulletin de l'association. En 1962, il déclare à une conférence de presse du NICAP à Washington : Je sais que ni la Russie ni ce pays ne possèdent quoi que ce soit approchant de tels vitesses élevées et manoeuvres. En réalité des officiers de haut rang sont sérieusement attentifs aux ovnis, mais au travers du secret officiel et du ridicule de nombreux citoyens sont amenés à croire que les objets volants inconnus sont une absurdité.
* D'autres officiels rejoindront le NICAP, tels le sénateur Barry Goldwater.
Bureau du NICAP, photographié le 23 Août 1960 par Walt Webb. Richard Hall au centre, Don Neil assis à gauche
Par la suite, d'autres personnes entreront au NICAP et participeront à ses activités, à commencer par Richard Hall en 1958, qui en devient directeur adjoint, Bruce Maccabee, ou des militaires comme le vice-amiral Hebert Knowles ou le colonel Joseph Bryan.
A partir de 1966, le NICAP amène Isabel L. Davis à Washington (D.C.), où elle occupe des fonctions administratives et éditoriales (aux côté de Karl Pflock, alors responsable local du groupe), contribuant à de nombreuses parties du bulletin The UFO Investigator ainsi qu'aux rapports spéciaux de l'association.
Acuff
Francis Ridge 1967
1969 marque un tournant décisif avec la publication du rapport Condon, et Joseph Bryan prend la tête d'une faction pour le départ de Keyhoe [4], avec succès : en décembre, c'est John Acuff (ancien directeur de la Society of Photographic Scientists and Engineers, que Todd Zechel suspecte d'être inflitrée par la CIA) qui le remplace. Stuart Nixon est également promu.
Gary P. Posner
Alan Hall
En 1979, Acuff est remplacé par Alan N. Hall (un autre ancien membre de la CIA).
Depuis la direction Acuff, le nombre de membres a chuté progressivement, et 1980 voit la dernière édition du mensuel UFO Investigator, avant la dissolution du groupe.
Le site du NICAP: http://www.nicap.org/
Références :
* "Board Set in Study of Flying Saucers", The New York Times, 4 novembre 1956
* "High Speed Objects Reported in the Sky", The New York Times, 17 janvier 1957
* Hall, Richard H., "The Quest For The Truth About UFOs: A Personal Perspective On The Role Of NICAP", IUR, 1994 - Historique de l'organisation par son directeur le plus proéminent
Thomas Townsend Brown (1905-1985)
Townsend Brown en 1958
Physicien américain, né à Zanesville (Ohio) le 18 Mars 1905. Brown fut l'un des premiers à développer des théories reliant l'électromagnétisme et les champs gravitationnels de Einstein. Il passa de la théorie à la pratique avec le développement de dispositifs concrets en forme de disques dont on avance qu'ils auraient créé et utilisé temporairement des champs gravitationnels locaux.
Les travaux de Brown ont été très controversés en raison de leur similarité avec ce qui est supposé être le moyen de propulsion de certains ovnis observés. Son nom est aussi souvent associé à l'Expérience de Philadelphie, comme un candidat possible aux côtés de Nikola Tesla, A. L. Kitselman et Einstein.
Townsend Brown au laboratoire de l'Ohio de Zanesville, vers 1921
Au début de sa vie, Townsend Brown démontre de nouvelles méthodes de propulsion électrocinétique ou basée sur l'énergie de l'espace, et beaucoup pensent que cela peut déboucher sur une nouvelle forme de génération de puissance. Townsend Brown, avait fait la démonstration, au début du 20ème siècle, qu'il existait un lien entre l'électricité et la gravitation.
De 1922 à 1923, il étudie à l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena. Il réfléchit au concept de la gravitation et obtient en 1923 un brevet pour un appareil faisant monter les objets en l'air sans utiliser de moteur (un mécanisme demeurera largement ignoré par la communauté scientifique).
De 1923 à 1924, il étudie au Kenyon College.
De 1924 à 1925, il travaille à l'Université Denison à Granville (Ohio), où il est assistant du laboratoire de recherche électronique du département de physique. De 1926 à 1930, il est membre de l'équipe de recherche en astrophysique à l'Observatoire de Swazey, toujours à Granville.
Le 8 Septembre 1927, il épouse Josephine Alberta Beale. Cette année-là à Zanesville (Ohio), il continue de mener des expériences sur la force agissant sur les conducteurs chargés dans son Laboratoire de Physique Expérimentale privé. Le dispositif prend 2 formes, comme décrit dans un manuscrit du 28 octobre intitulé Tapping Cosmic Energy daté de ce jour, qui est à l'époque soumis pour publication au magazine Physical Review, mais refusé.
En 1928, il découvre l'effet de capacitance électrogravitique.
La Navy (1930)
Ayant toujours été passionné par les navires et la marine, Brown s'engage le 3 septembre 1930 dans la Navy (matricule 2830363 AS US NAVY) à Cleveland (Ohio). Au terme de ses 9 semaines d'entraînement à la station navale de Great Lakes (Illinois), il est recompensé de son enthousiame en étant nommé "recrue d'honneur" parmi les 103 hommes de la Companie 7. De plus, il obtient facilement son affectation à l'Ecole de Radio Navale à San Diego (Californie), où va passer de très bon moments.
Là, alors qu'il doit être affecté affecté à un navire comme cela se fait habituellement, une discussion avec l'aumonier de la base va changer le cours de sa vie. Il raconte à ce dernier comment il a abandonné son laboratoire privé de l'Ohio, où il a mené des recherches durant des années, pour rejoindre la Navy. L'aumonier, très impressionné, en touche mot et peu de temps après, Brown reçoit l'ordre par le capitaine Sinclair Gannon, commandant de la base de San Diego, de rejoindre le Laboratoire de Recherche Navale (Naval Research Laboratory, ou NRL) à Washington (D.C.).
Le NRL
Ravi de son affectation qui combine les deux passions de sa vie — science et marine — il est accueilli chaleureusement par le commandant du laboratoire, le capitaine Almy, heureux de voir la Navy représentée dans son laboratoire presque exclusivement composé de civils. Brown est tout de suite traité comme un physicien junior, et non comme un jeune matelot, au milieu d'une armée de doctorats.
Son intérêt pour les radiations cosmiques lui fait choisir de travailler dans le cadre de sa formation à la Division Radiation et Spectroscopie. Il y vit confortablement, y mène diverses expériences, et en profite pour continuer celles qu'il avait entreprises dans son laboratoire de Zanesville il y a des années de cela. Parmi ces expériences, certaines visent à prouver le concept de la gravitation, qu'il avait imaginé à Cal Tech dès 1923. Il se heurte cependant aux controverses de spécialistes du même laboratoire tels que le docteur Hulbert, également specialiste des radiations cosmiques, et de son assistant, le docteur Ross Gunn.
L'année suivante en 1932, le laboratoire est visité par le docteur Vening F. Meinesz, scientifique reputé des Pays-Bas, interessé par la gravitation. Celui-ci voudrait mener, avec le concours du département de géologie de l'Université de Princeton, une expédition de recherche sur la gravité dans le Pacifique Sud, dans le cadre de recherches géologiques et de théories de formation de la Terre. Meinesz recheche un assistant et, personne ne se présentant, le commandant Almy nomme Brown volontaire. Afin de mesurer la gravité à l'aide de pendules stables et précises, il vont en effet devoir aller sous le niveau de la mer, et l'amiral Ghardi leur affecte le sous-marin de sauvetage U.S.S. Chewink et un équipage aguerri (parmi lequel figure le futur amiral Hyman Rickover de l'époque nucléaire). Là, au cours de plongées trop profondes pour le Chewink, ils risquent plusieurs fois leur vie. Leur travail sur la "compensation isostatique" est publié le Bureau Hydrographique de la Navy. A la fin de l'expédition en 1933, Brown est nommé Lieutenant-Commandant de la Réserve de la Navy (USNR).
Cette expérience de Brown pour les hauts fonds va lui valoir d'être sélectionné pour une autre expédition financée par le Smithsonian Institute pour répertorier les formes de vies marines (crustacés) non recensées des West Indies. Brown est recruté parmi les 65 hommes du yatch Caroline par Eldridge Reeves Johnson (fondateur de la compagnie Victor Talking Machine), en tant que physicien spécialiste des grands fonds. Ce travail dure une bonne partie de l'année 1934, et est publié dans les Annales du Smithsonian.
En 1934 il est ingénieur spécialisé dans l'érosion des matériaux à la Federal Emergency Relief Administration à Columbus (Ohio) et assistant administrateur du relief de l'Ohio, Director Federal Student Aid, Director Selection CCC (Ohio) de 1934 à 1935.
Townsend Brown et sa famille en 1937 Townsend Brown et sa famille en 1937
De 1936 à 1937 il crée la Fondation Townsend Brown pour la recherche des radiations cosmiques à Zanesville (Ohio) et Laguna Beach (California) et de 1939 à 1940 il est ingénieur et matériaux et processus à la compagnie Glenn L. Martin à Baltimore (MD). De 1940 à 1941 il est officier chargé de la recherche et développement des dragueurs de mines magnétiques et accoustiques au Bureau des Vaisseaux de la Navy, à Washington.
Townsend Brown en Novembre 1942 à Washington
Par la suite en 1941, il entre au Baldwin College. C'est durant cette période où il reste à la Navy jusqu'en 1943 que certains le voient participer à l'expérience de Philadelphie et au projet Phénix.
De 1944 à 1945 il est consultant dans la section de Conception Avancée des Radars chez Lockheed Aircraft à Burbank (Californie).
De 1948 à 1952 il effectue des recherches sur la biophysique à la plantation de l'île Kauai (Hawaii).
En 1950 il est physicien consultant au Pearl Harbor Navy Yard (Honolulu).
L'ONR s'intéresse aux travaux de Townsend. Pour preuve, un rapport de W. M. Cady, transmis à l'USAF le 18 septembre 1952 puis déclassifié le 1er octobre suivant, intitulé An Investigation Relative to Thomas Townsend Brown [ONR, Pasadena (Californie)]. Ce rapport indique :
Il est affirmé que la force excercée sur un corps chargé négativement par un corps chargé positivement est supérieure à la force exercée par le dernier sur le premier ; que la différence de force est proportionelle à la masse du diélectrique inséré entre les corps; et que le phénomène est la preuve d'un nouvel effet "électrogravitique".
A Zanesville, Ohio en 1927, M. Brown a mené des expériences dans ce qui est désormais son Laboratoire de Physique Expérimentale sur la force agissant sur les conducteurs chargés. Le dispositif prend deux formes, comme décrit dans un manuscrit intitulé "Capter l'Energie Cosmique" daté du 28 Octobre 1927, qui fut à l'époque soumis pour publication à Physical Review magazine, mais refusé. Aucune expérience sommaire n'a apparemment été mené depuis 1928.
Un dispositif est décrit en p. 10 de ce rapport de l'ONR où 2 séries de disques d'aluminium de 1 pied de diamètre sont suspendus de l'extrêmité d'un tube d'aluminium horizontal de 6 pieds. Chaque série de disques contient à son sommet et sa base un disque d'aluminium séparé par 18 pouces de Plexiglas, où des dentelures ont été découpées sur les côtés avant et arrière du disque et des fils protubérants insérés. Ces fils sont appliqués sur les deux faces du disque, et reliés au potentiel en volts opposé. Les données de test rapportées indiquent que lorsque les fils sont chargés à 26,2 kiloVolts, le dispositif tourne dans le sens des fils positifs en aboutissant à une force de 8,0 ± 0,5 grammes. Le rédacteur du rapport conclut que l'effet observé trouve son origine dans le phénomène bien connu de vent électrique.
Un succès classifié
Plus tard en 1953, Brown obtient de bien meilleurs résultats en utilisant des ailettes en forme de disque de 2 pieds espacées de 20 pieds. Lorsqu'elles sont chargées à 50000 VDC avec une entrée continue de 50 Watts, les disques tournent dans l'air à une vitesse observable de 17 pieds/s, soit 11,5 miles/h. Un test suivant utilise des disques de 3 pieds de diamètre sur une course de 50 pieds de diamètre, et les résultants sont tellement probants qu'ils sont immédiatement classifiés.
En 1954 il est consultant pour la compagnie Clevite-Brush Electronics à Cleveland (Ohio).
Succès en France
Un financement de ses recherches par les Etats-Unis n'arrivant pas, Brown part en 1955 chercher des financements en Europe. Il le trouvera à Paris (France), où il sera physicien consultant pour la Société Nationale de Construction Aeronautique. Là, il réussit à faire voler des disques dans le vide, et à prouver que le phénomène fonctionne mieux dans un tel vide. Des estimations peuvent être faites de vitesses de quelques centaines de miles/h en utilisant des voltages de 1000 ou 2000 electron-Volts. En 1956 l'ensemble des recherches est stoppé par une fusion de la société, et Brown retourne aux Etats-Unis à contrecoeur.
Retour aux USA, fondation du NICAP
De retour aux Etats-Unis en 1956, il fonde le NICAP avec quelques personnes à Washington, et en devient président en octobre. Cependant, sous sa direction est élaboré un plan financier qui se révèle totalement irréaliste, il l'on demande Donald Keyhoe de reprendre les affaires en main de manière plus réaliste, ce qu'il fait dès janvier 1957, en prenant la présidence. A partir de cette date Brown et son groupe ne seront plus directement impliqués dans l'organisation [Richard Hall 2000].
Townsend Brown en 1958 au Laboratoire de Bahnson, manipulant un de ses disques de 3 pieds
De 1957 à 1958, il poursuit donc ses recherches sur les dispositifs et théories sur le domaine cher à son coeur, en tant que consultant en chef de la recherche et développement du projet Whitehall-Rand project de la compagnie Bahnson, à Winston-Salem (N.C.).
De 1958 à 1974 il préside RAND International, Ltd., à Nassau (Bahamas).
De 1974 à 1982 et fait partie du Energy Resources Group. Ltd. à Honolulu.
Cependant son travail reste en apparence dans l'ignorance totale — bien qu'il ait déjà été appliqué au bombardier B-2 comme l'a suggéré Paul LaViolette dans son article au 1er ISNE et intitulé L'Escadron Anti-Gravité U.S. (The U.S. Anti-Gravity Squadron) [LaViolette 1993].
Les recherches de Townsend Brown sont également décrites dans son brevet intitulé Dispositif éléctrocinétique (Electrokinetic Apparatus), Brevet U.S. N° 2949550, déposé le 3 juillet 1957, et obtenu le 16 août 1960.
Brown décède en Octobre 1985 suite à des complications dues à la respiration d'une trop grande quantité d'ozone — un sous-produit de ses recherches sur les hauts voltages. Il ne lui restait plus qu'un poumon à l'époque de sa mort, le premier lui ayant été retiré suite à une infection alors qu'il nageait (ce qu'il adorait faire). Sa femme, Jocelyne Brown, est décédée 5 ans plus tard. On ne sait si son travail est prolongé par d'autres compagnies.
Il a fait partie de :
* l'AAAS
* la Société des Ingénieurs Navals
* la Société de Physique
* la Société Astronomique du Pacifique
* l'Union Géophysique
William Moore a publié des documents sur Brown :
* Research File on T. Townsend Brown, Publication No. 4501/4, William L. Moore Publications and Research, 4219 West Olive Ave., Suite 247, Burbank, CA 91505.
* The Townsend Brown Electro-Gravity Device, A Comprehensive Evaluation by the Office of Naval Research, with Accompanying Documents, 15 septembre 1952, Publication R-503, William L. Moore Publications and Research, PO Box 1845, Prescott, AZ 86302.
Références :
* The Thomas Townsend Brown site de Optical Multimedia
http://www.rr0.org/personne/b/BrownThomasTownsend/index.html
Richard H. Hall (1930)
Richard H. Hall
Richard "Dick" Hall naît le 25 Décembre 1930 à Hartford (Connecticut). Il passe ses premières années dans l'Ouest de la ville, où il fait ses études à l'Ecole Sedgwick. Ses parents et ses 4 frères partent à Pleasant Valley au milieu des années 1930s, où tous vont au lycée Gilbert de Winsted (Connecticut).
A l'approche de la guerre de Corée, Hall s'engage dans les cadets de l'USAF en 1949 pour éviter d'être mobilisé dans l'Armée et y sert début 1951, après quoi il passe 6 ans dans la Réserve de l'USAF. Au cours de son affectation à la base de l'USAF de Keesler (Mississippi), il travaille dans le département athlétique de la base et d'autres endroits des Services du Personnel.
Après son retour à la vie civile il fait "un peu de tout" à droite à gauche durant quelques années, puis est engagé à l'Université de Tulane à New Orleans (Louisiane), en 1954. Initialement compétent en mathematiques, il est lassé de cette discipline et se focalise plus sur la philosophie. En raison de ses bons résultats (A-/B+) il est approché par Phi Beta Kappa mais n'est pas intéressé par ce qui lui semble être des activités snobs. A partir de 1950, Hall est est plutôt intéressé par les nouvelles qui apparaissent sur des observations de soucoupes volantes.
NICAP (1958)
En 1958 Hall décide d'offrir ses services au NICAP, et en devient très vite directeur adjoint.
Richard Hall at NICAP HQ in 1963
L'une des plus grandes contributions de Hall à l'ufologie est The UFO Evidence, un rapport documentaire de 200000 mots contenant 746 observations documentées par des gens de l'USAF, l'Armée, la Marine et les Marines, des pilotes et experts en aviation et autres membres du personnel militaires, des observations par des ingénieurs et scientifiques professionnels, dont des astronomes et ingénieurs en aéronautique, qui est présenté au Congrès en 1964.
Après avoir travaillé une dizaine d'années au NICAP, puis démissionne pour trouver un travail "honnête" (comprendre rémunéré) en raison de son mariage iminent. Durant un certain nombre d'années par la suite, il travaille pour diverses associations commerciales à Washington (D.C.), et en tant que éditeur-rédacteur pour certaines sociétés de onseil "Beltway Bandit". Le mariage ne réussit pas. Son dernier travail officiel avant une semi-retraite est le classement de résumés au Service d'Information du Congrès à Bethesda (Maryland) durant une dizaine d'années.
Richard HallHall est président du FUFOR de 1993 à 1998. En 1995 il est président de l'UFORC.
Hall ne voit pas dans la zone 51 autre chose qu'une base militaire où sont développés des engins volants secrets mais n'ayant rien à voir avec les extraterrestres. Il ne croit donc pas aux déclarations de Robert Lazar.
Auteur de :
* The UFO evidence, NICAP, Washington DC, 1964, 184 pp.
* Uninvited Guests: A Documented History of UFO Sightings, Alien Encounters & Coverups, Aurora Press 1988, Santa Fe, NMex - Vue d'ensemble de l'ufologie contemporaire, traitant de questions spéculatives telles que théories d'origine et des abductions, ainsi que des preuves solides de la réalités des ovnis. Contient une annexe de près de 170 pages, comprenant des reproductions de documents obtenus via le FOIA. Contient également les documents MJ.
* They All Fought at Bull Run, Minerva: Quarterly Report on Women and the Military, fin 1991
* Patriots in Disguise: Women Warriors of the Civil War, Paragon House 1993, New York / Marlowe & Co., paperback edition, 1994
* Richard H. Hall: "The Quest For The Truth About UFOs: A Personal Perspective On The Role Of NICAP", IUR, 1994
* Women in Battle in the Civil War, Social Education, février 1994
* "Bridging 50 Years of UFO History", chapitre dans UFOs: 1947-1997, Hilary Evans & Dennis Stacy, London: John Brown Publishing Ltd., 1998
* Signals, Noise, and UFO Waves, IUR, hiver 1998
* The Science of UFOs: Facts vs. Skepticism, ISS0 1999-12
* Loreta Janeta Velazquez: Civil War Soldier and Spy, chapitre d'un livre sur les minorités dans l'histoire américaine (Dr. Philip Tucker 2001)
* The UFO Evidence, Volume 2: A Thirty Year Report, Scarecrow Press 2001
* Conceptualizing UFOs
http://www.rr0.org/personne/h/HallRichardH/index.html
Un comité mis en place pour l'étude des soucoupes volantes
The New York Times, 4 novembre 1956
L'article d'origine du New York Times
WASHINGTON, 3 novembre (UP) — Le Comité National d'Enquêtes sur les Phénomènes Aériens a nommé un comité de gouverneurs de 9 hommes aujourd'hui pour diriger son effort de fournir une information plus honnête sur les soucoupes volantes et le vol spatial.
Le comité est une organisation à but non lucratif mise en place récemment pour fournir au public une compréhension plus large de phénomènes aériens tels que les objets volants non identifiés ainsi que les problèmes techniques du vol spatial.
Il a indiqué entâmer une investigation scientifique détaillée des soucoupes volantes car il existe bel et bien plus de preuves nécessaires de certains phénomènes aériens évidents pour justifier une évaluation indépendante.
Les personnes élues au comité des gouverneurs ont été :
* Dr Charles A. Maney, professeur de physique, Collège de Defiance (Ohio)
* Contre-amiral D. C. Fahrney, retraité
* A. M. Bonnabend, president, Hotel Corporation of America, Boston
* the Rev. Albert H. Baller, Robbins Memorial Congregational Church, Greenfield, Massachussetts
* Brig. Gen. Thomas B. Catron, retraité
* Frank Edwards, commentateur radio-TV, Indianapolis
* Talbot T. Speer, Fondation Speer, Baltimore
* le révérend Leon C. Levan, Eglise Chrétienne de New Jerusalem, Pittsburg, et
* Robert Emerson, physicien nucléaire, Kaiser Aluminium Company, Baton Rouge, La.
http://www.rr0.org/data/1/9/5/6/11/04/NICAP_NewYorkTimes/index_fr.html
Des objets à haute vitesse signalés dans le ciel
The New York Times, 17 janvier 1957
L'article d'origine du New York Times
WASHINGTON, Jan. 16 (AP) — Un contre-amiral à la retraite, qui fut directeur du programme de missiles guidés de la Marine, a déclaré aujourd'hui que des rapports fiables indiquaient qu'il y a des objets pénétrant dans notre atmosphère à de très hautes vitesses.
L'amiral Delmer S. Fahrney a indiqué lors d'une conférence de presse qu'aucune agence dans ce pays ou la Russie n'est capable de reproduire aujourd'hui les vitesses et les accélerations que les radars et observateurs indiquent que ces objets volants sont capables d'atteindre.
Ce sont des signes qu'une intelligence dirige de tels objets en raison de la manière dont ils volent, a poursuivi l'amiral.
Ils ne sont pas entièrement actionnés par équipement automatique, a-t-il dit. La manière dont ils changent de position en formations et se recouvrent l'un-l'autre indiquerait que leur mouvement est dirigé.
Un porte-parole de l'Air Force a indiqué qu'un service enquêtait toujours sur l'ensemble des rapports mais n'avait trouvé aucune preuve concrête qu'il y avait des soucoupes volantes. Il a déclaré qu'une majorité des rapports avaient été trouvés avoir une explication logique lors de vérifications, mais qu'un pourcentage restait inexpliqué.
L'Amiral Fahrney avait convoqué une conférence de presse à la suite de la réunion organisationnelle d'un nouveau groupe privé, le Comité National sur les Phénomènes Aériens, dont il est le président de comité.
http://www.rr0.org/data/1/9/5/7/01/17/Fahrney_NewYorkTimes/index_fr.html
Mutual UFO Network (1969)
M. U. F. O. N. association privée américaine de recherche sur les ovnis. Le Mutual UFO Network fut fondé le 31 mai 1969 pour répondre à quatre questions sur les OVNI : est-ce que ce sont des vaisseaux extraterrestres, et si oui, quelle est leur méthode de propulsion, d'où viennent-t-ils, et que peut-on apprendre des êtres qui les pilotent ?
Il a des membres et des activités dans le monde entier, notamment en Europe, où est créé le MUFON-CES (Mutual UFO Network - Central European Section) en 1974. Le MUFON-CES est composé de 80 membres actifs en Allemagne, Suisse et Autriche. Encore une fois, les membres sont invités, et non demandeurs.
L'organisation est divisée en trois niveaux de directeurs le coordinateur général, le Directeur Walter Andrus ; des directeurs d'états ; et des directeurs de section par état. Le recrutement est fait uniquement sur invitation de l'un de ces directeurs, si bien que "seuls des gens qualifiés, compétents et sincères peuvent être admis." Actuellement, il y a 1 000 de ces membres.
Walter Andrus
Quand J. Allen Hynek créa le CUFOS, le MUFON prêta volontairement le service de 800 investigateurs-terrains, pour soutenir les efforts de CUFOS. Il continue actuellement de réaliser cette fonction. Il publie un magazine, Skylook, ainsi que les délibérations du Symposium annuel MUFON. Ils publièrent en 1971, le Manuel de l'Investigateur Terrain pour l'étude des OVNI, qui fut mis à jour en 1975, par Raymond Fowler.
Cette association publie le MUFON UFO Journal et un compte-rendu de leur symposium annuel. En 1986 elle compte 1000 membres sélectionnés, dont beaucoup sont réputés dans le milieu ufologiques, tels Bruce Maccabee ou Stanton Friedman. Vers les années 2000 elle compte plus de 5000 membres.
Les enquêteurs du MUFON suivent une formation interne sanctionnée par un examen d'une centaine de questions. Ils diposent d'un Manuel de l'Enquêteur MUFON détaillant sur 300 pages divers aspects des témoignages d'observations, méprises, comment gérer des traces physiques ou des témoignages émotionnels
d'enlèvement, etc.
Carte membre Mufon
Révélations
Le MUFON tient des symposiums dans une ville différente chaque année, ouverts aux non-membres, et à l'occasion desquels sont souvent faites diverses révélations.
En 1987, après le banquet de clotûre de la réunion, William Moore prend la parole. Comme il l'a annoncé dans une dépêche de presse quelques semaines plus tôt, il est venu exposer de curieux documents impliquant 12 hauts responsables, tant militaires que politiques et scientifiques. Selon lui, tout a commencé en 1984, lorsque son ami et associé Jaime Shandera, producteur de télévision californien, reçoit un mystérieux pli contenant une pellicule 35 mm. Une fois développé, le film révèle un document top-secret de 8 pages adressé au président Dwight Eisenhower et apparemment rédigé par le contre-amiral Roscoe Hillenkoetter. Le contenu du document évoque une soucoupe accidentée et les dépouilles de ses 4 occupants, découvertes le 7 Juillet 1947 dans le désert du Nouveau Mexique. Suivant les conseils du docteur Vannevar Bush, le président des Etats-Unis Harry Truman aurait créé, le 24 septembre 1947, un groupe de sécurité consultatif composé de 12 hautes personnalités chargées de garder le secret sur l'affaire : le Majestic-12 ou MJ-12.
En 1995 est mis en place le MUFONET, un BBS qui laissera place à un déploiement sur Internet.
103 Oldtowne Road
SEGUIN
Texas 78155
USA
Aujourd'hui le MUFON est dirigé par John Schuessler. http://www.mufon.com/
Les archives du MUFON
Le C. U. F. O. S. (1973)
Sigle du Center for UFO Studies, fondé à l'Automne 1973 par Hynek, 4 ans après sa contribution au projet Blue Book.
Le CUFOS est une association très sérieuse, s'organisant autour d'un noyau de 26 scientifiques professionnels. Il publie un journal bi-mensuel, l'International UFO Reporter, mais aussi et surtout le document annuel Journal of UFO Studies, qui paraît s'affirmer comme la seule revue que l'on peut qualifier de réellement scientifique. Le CUFOS gère la banque de données UFOCAT et dispose d'une ligne téléphonique pouvant être appelée librement par tous les services de police, afin que les notifications d'ovnis leur soient rapidement signalées.
Organisé à la fin de 1973, le Center for UFO Studies ( CUFOS ) est très différent des autres organisations ci-dessus. Plutôt qu'un groupe de membres, le CUFOS est un noyau de 26 scientifiques s'intéressant aux OVNI et prêts à dépenser un peu de leur temps pour mener des investigations et discuter de ce sujet. Il fut fondé par J. Allen Hynek, astronome de l'Université du Nord-Ouest, qui figure abondamment dans ce rapport comme quelqu'un qui s'est penché sur le problème OVNI depuis 1948. Il mit en place le CUFOS avec les objectifs suivants : être un endroit où les gens pourraient venir raconter leurs expériences sur les OVNI, sans crainte du ridicule et en sachant que l'on donnerait à leurs rapports toute l'attention scientifique nécessaire ; continuer une étude approfondie de ces rapports ; être une source d'informations digne de confiance pour les écoles, les universités, les organisations scientifiques et pour le public général participer à et orienter l'étude internationale du phénomène ; et aider à coordonner les efforts des chercheurs.
Ce bureau est assisté sur le terrain par les enquêteurs du Mutual UFO Network. Le CUFOS garde sur calculateur la liste de tous les cas OVNI qui lui ont été soumis, ainsi que les autres cas ayant eu lieu dans le passé, actuellement ce fichier comporte plus de 50 000 cas. Ils ont un libre appel téléphonique avec tous les services de police du pays, de telle sorte qu'une observation d'OVNI puisse être relayée de l'observateur au CUFOS, à travers la police locale pour une investigation éventuelle. Environ 80 % des cas, peuvent être expliqués par un phénomène naturel, mais ceux qui restent non identifiés, font l'objet d'une investigation ultérieure.
Les archives du Cufos
CUFOS est une organisation sans but lucratif et exempté de taxes qui travaille à partir de donations individuelles de gens qui sont intéressés par les investigations sur les cas d'OVNI. Les participants reçoivent des copies des publications du Centre, ainsi que des informations sur les livres traitant de ce sujet, qui peuvent être achetés par l'intermédiaire de CUFOS. On peut obtenir des informations complémentaires à l'adresse suivante :
Center for UFO Studies, 924 Chicago Avenue, Illinois 60202 ; Tel (312) 491-1870.
Des membres du CUFOS sont :
* Allan Hendry
* Mark Rodeghier
* Jerome Clark
924 Chicago Avenue
60202 Illinois
USA
Ted R. Phillips, Jr. (1942)
Ted Philips [Official UFO vol. 1, n° 6, p. 24, février 1976] Ted Phillips avec Hynek
Phillips naît en 1942 dans le Missouri, où il va vivre toute sa vie. Il va avoir une carrière professionnelle variée, étant à divers moments inspecteur du Département Autoroutier de l'Etat du Missouri, photographe professionnel, et également musicien de jazz amateur.
A partir de 1969, Phillips travaille sur des centaines de cas, en particulier ceux impliquant des traces physiques, avec Hynek et le CUFOS.
Ted R. Phillips & J. Allen Hynek During A CE-II Investigation in Medord, MN, 1975
En 1975 le CUFOS publie son catalogue préliminaire de 841 cas d'atterrissages d'ovnis avec traces dans 39 pays, après avoir visité personnellement près de 600 lieux. Il indique que plus de 50 % des signalements impliquent plusieurs témoins. Plus de 80 % de l'observation dépasse 1 mn. Des êtres sont observés dans plus de 22 % des cas. Sur les objets observés ayant une taille et une forme définies (par opposition à une masse lumineuse luisant brillamment et masquant les détails de ce qui se trouve dans la lueur) plus de 80 % impliquent un objet en forme de disque rond entre 10 et 35 pieds de diamètre. De petites traces de pas sont trouvées dans plus de 40 des cas et de la radioactivité est détectée dans 8 des cas.
Phillips avec Hynek lors d'une enquête sur une RR2 à Medord (Nouveau Mexique) en 1975 Ted Phillips avec Hynek
Phillips travaille également au MUFON et pour Skylook (décembre 1975). Il devient co-directeur adjoint du MUFON au Missouri, et Directeur de la Recherche sur les Traces Physiques pour MUFON International. Sa déclaration de position au milieu des années 1970s se conclut par : Je pense, après 13 ans d'enquête, [que] les données indiquent une origine non terrestre.
En mai 1979, les fichiers de Phillips à Sedalia (Missouri), contiennent des informations sur plus de 1470 cas d'atterrissages couvrant plus de 2000 ans et 59 pays.
Ey 1994, les données de Phillips se montent à 4400 cas de 65 pays.
CPTR (1998)
Le 1er Juin 1998, il fonde le Center for Physical Trace Research (CPTR) pour fournir un référentiel pour la réception, l'étude et la distribution des événements d'atterrissages d'ovnis impliquant un résidu physique.
There is a need for responding quickly to the better cases, a need for utilizing the best equipment and methods, for bringing data together, and for analyzing the reports and their resulting physical evidence.
MUFON , CUFOS , and FUFOR are cooperating with this project, and MUFON field investigators are asked to cooperate fully in getting appropriate reports to Phillips quickly.
Auteur de :
* Physical traces associated with UFO sightings (CUFOS, Evanston, Illinois 1975, 160 pages) - Etude de 831 cas d'atterrissages d'ovnis dans 39 pays.
* Catalogue de traces physiques de Ted Phillips (version commentée par Paul Fuller)
* Top Physical Trace Cases - Cases of High Strangeness - A Preliminary List
* Traces physiques associées à des objets volants non identifiés - Un rapport d'intérim - Résultat du traitement des données 1490-2004
Ted R. Phillips, 8 Février 2004, Centre pour la Recherche sur les Traces Physiques (CPTR).
Références :
* The Case for the Extraterrestrial Origin of Flying Saucers de Stanton Friedman (1995)
http://www.rr0.org/PhillipsTed.html
Allan Hendry
Hendry naît dans l'Illinois en 1950. Il a suivi des études d'astronomie à l'Université du Michigan, mais est artiste de profession.
CUFOS
La carrière de Hendry croise celle de Hynek en 1972, au moment où ce dernier finit de quitter le rationalisme alors que Hendry, son meilleur élève, commence à considérer que les 30 dernières années d'investigation ufologique ont constitué une frustration scientifique. Cela n'empêche pas Hynek de l'engager en 1976 comme employé à plein temps du CUFOS, faisant ainsi de Hendry un des premiers enquêteurs rémunérés de l'histoire de l'ufologie. En novembre, Hendry devient le 1er éditeur de l'IUR pour laquelle il écrit de nombreux articles et, peu après, directeur de publication d'une nouvelle version de la revue spécialisée Frontiers of Science. Contrairement à de nombreux ufologues de sa génération, il étudie les informations concernant les observations d'ovnis jusqu'aux dernières conséquences (ou presque), parvenant à trouver des explications conventionnelles pour la grande majorité d'entre elles. Pour lui, l'ufologie fait de nous tous des amateurs : il est nécessaire de développer des compétences minimales dans divers domaines (astronomie, perception, etc.) pour étudier correctement les observations d'ovnis.
UFO Hotline
Un des dessins de Hendry
Enquêteur-en-chef, Hendry assure le service téléphonique gratuit de signalement d'ovnis mis en place par le CUFOS. Entre le 15 août 1976 et le 31 novembre 1977, il a à traiter 3 cas par jour en moyenne, la majeure partie signalés par téléphone. Au total il constitue une base de données de 1307 cas.
Manuel OVNI
Cette base, il la dissèque dans The UFO Handbook, un livre contenant ses propres dessins, préfacé par Hynek, et considéré comme l'un des 5 meilleurs sur le phénomène ovni. A l'intérieur, il conclut que les caractéristiques des ovnis ne sont pas si différentes de celles des OVIs. Sans défendre le scepticisme explicitement, certaines de ses conclusions s'approchent de celles de certains sceptiques. Cependant, il est attaqué par les 2 bords : d'un côté, des sceptiques qui l'accusent de ne pas se prononcer clairement en faveur de la non-existence des ovnis, et de l'autre des ufologues qui lui reprochent d'expliquer une bonne partie des observations par le seul biais d'enquêtes téléphoniques. Pour Hendry le téléphone n'est cependant qu'un moyen parmi d'autres de recueillir des données : il parviendra par exemple en quelques appels à déjouer un canular spéctaculaire. Cela ne l'empêche pas de mener des enquêtes sur place, comme pour la RR2 de Val Johnson le 27 août 1979.
Néanmoins, avec le temps, des sceptiques plutôt radicaux, comme Philip Klass, reconnaissent l'honnêteté, la méticulosité et qualité de son travail, qualifiant son livre de l'un des livres les plus significatifs et les plus utiles jamais publiés sur le sujet. Hendry restera cependant toujours sur la ligne de Hynek ou Maccabee, opposé aux debunkers du CSICOP tels Scheaffer, Oberg ou Klass, dont il déplorera le traitement de certaines affaires comme celle du Père Gill, notant que les attaques insultantes ad hominem quant à la fiabilité de base du témoin sont une manière de jauger la solidité d'un cas.
En février 1981, alors que l'intérêt du public pour les ovnis s'amenuiset, les ressources du CUFOS commencent à s'assécher, et l'organisation ne peut plus se permettre de garder Hendry. Son affiliation à l'organisation prend fin le 28. Il déménage alors à Stone Mountain (Georgie), puis à Tucson (Arizona), la même année. Il garde encore quelque temps le titre d'enquêteur principal du CUFOS. Vivant à Tucson, il consacre alors son énergie à l'écriture sur des sujets scientifiques — il est devenu astronome — à des émissions de radio, l'éducation et l'illustration.
Auteur de :
* "UFO or IFO? IUR draws the distinction", Frontiers of Science, vol. 2, juillet 1977
* "A physical trace doth not a CE-2 make", Frontiers of Science, vol. 2, septembre 1977
* "Papua; Father Gill Revisited", IUR, novembre et décembre 1977 - Notamment sur les erreurs et ommissions de Klass sur le cas de Boanai
* "The case for IFO study: A recent example", Frontiers of Science, vol. 3, juin 1978
* "IUR Takes on Its First 'Men in Black' Case, and Wins", IUR, juillet 1978 - Canular démonté
* "Navy Radar-Visual in Florida", IUR 3 (6), juin 1978: 4-5 - Sur le cas de Ocala
* The UFO Handbook, Doubleday, New York, Hiver 1979-1980 — Un guide pour enquêter, évaluer et rapporter les observations d'ovnis. Focalisé sur les OVIs.
* "A Second Look at the Ocala Sighting", Second Look 1(7), 1979, pp. 29-31.
* "Minnesota CEII: The Val Johnson Story", IUR Pt. I, 4, sept./oct. 1979, pp. 4-9, et Pt II, 4, novembre 1979, pp. 4-10 - Sur l'affaire Val Johnson.
* "UFO Bangs up Police Car", Fate, 33(5), 1980, pp. 55-64.
Références :
* Clark, J. "Phil Klass vs. The "UFO Promoters"", NICAP
* Enciclopedia Multimedia de Cultos, Mitos y Misterios
http://www.cufos.org/FAQ_French_index.html
L'American Institute of Aeronautics and Astronautics (1967)
L'AIAA est une organisation professionnelle d'environ 25 000 membres composés de scientifiques de l'aérospatiale et d'ingénieurs. Parmi leurs nombreuses commissions et sous-commissions techniques, ils ont constitué un groupe s'occupant des OVNI. En 1967, ils créèrent une sous-commission sous la responsabilité du Space and Atmospheric Sciences Committee, pour prospecter ce domaine.
Jusqu'à sa dissolution en 1974, la sous-commission continua d'attirer l'attention de ses membres nationaux sur ce problème à travers des articles dans le magazine : Institute's magazine Astronautics and Aeronautics, mais à aucun instant ils ne tirèrent des conclusions sur la nature réelle des OVNI. En 1970, dans une déclaration des membres de la sous-commission (100), ils constatèrent que le problème le plus insurmontable dans les OVNI est le manque des données tangibles ainsi que le manque d'analyse de ce qui est disponible. Ils considèrent que le Rapport Condon était assez raisonnable dans sa tentative d'appréhender le problème et ils notent que le résumé de Condon reflète plus son impression personnelle de la situation qu'un résumé du Rapport.
Six mois plus tard, la sous-commission publia un autre article (101) présentant l'exemple d'un cas choisi pour lequel les membres pourraient tirer leurs propres conclusions, suivi deux mois plus tard par un deuxième cas. (102). Il n'y eut plus grand chose de publié par la sous-commission après cela, jusqu'à sa dissolution en 1974.
Début 1975, décision fut prise de réorganiser un groupe qui s'occuperait des OVNI, bien qu'il n'eut pas le statut de sous-commission.
C'est ainsi que fut créé le AIAA Study Group on Anomalous Phenomena sous la direction de Peter Sturrock de Standford. A la date de ce rapport, le groupe est toujours en place, mais son chef, le Docteur Sturrock, est très étroitement impliqué dans le problème OVNI. En 1974, il consulta les membres de l'AIAA de la région de SAN FRANCISCO pour déterminer combien d'entre eux avaient vu quelque chose que l'on pourrait appeler OVNI et s'ils considéraient les OVNI comme un évènement scientifiquement significatif. 36 % des questionnaires furent retournés ( 423 sur 1 175 ) mais "les réponses ne montrent aucun consensus concernant la nature d'une importance scientifique du phénomène OVNI" (103).
En août 1974, Sturrock organisa une session sur les civilisations extra-terrestres à Stanford, pour parler non seulement des ovnis, mais encore plus généralement de l'éventualité d'une autre forme de vie quelque part dans l'univers. Il y eut deux camps dans la conférence, le groupe A qui discuta de la possibilité théorique d'intelligence extraterrestre en termes de physique, astronomie et de biologie, et le groupe B qui s'intéressait plus spécifiquement aux ovnis. Les délibérations de cette conférence furent publiées vers 1975 (104) et fit apparaître qu'aucun consensus réel ne fut atteint par les deux groupes ; le groupe A considère traditionnellement les ovnis comme n'étant pas un phénomène.
Sturrock réalisa une évaluation du Rapport Condon en 1974 (105) et en 1975, il organisa un symposium sur les ovnis, à la 13ème Conférence annuelle des Sciences Aérospatiales de l'AIAA à Pasadena, Californie. Les documents présentés à la réunion, furent les suivants : The Emerging Picture of the UFO Phenomenon (J. A. Hynek) ; Toward the Identification of UFO Patterns (C. Poher et J. Vallée) ; Statistical Analysis of UFO Data (D. R. Saunders) ; UFO Photographic Evidence (F.A. Beckman) ; UFO Group Trace Analyses (Ted Phillips), et UFO and Science -- Response and Responsibility (J. P. Kuettner, qui était le précédent président du Sous Comité sur les ovnis de l'AIAA).
En plus des activités du groupe Sturrock, une réunion n'ayant pas de rapport avec ce groupe fut tenue par la section AIAA de Los Angeles en septembre 1975. Comme toutes les réunions tenues par les sections de l'AIAA sur différents sujets et durant toute l'année, une réunion sur les ovnis eut lieu durant une journée provoquant l'intérêt de nombreux membres. Selon les dires, la participation fut bonne avec plus de 200 participants. Les documents présentés à cette conférence furent : On the Problem of UFO Hypothesis (J. A. Hynek) Testing the Extraterrestrial Hypothesis (Robert Wood, membre de l'AIAA et organisateur de cette conférence) ; The Psycho-Physical Nature of UFO Reality - A Speculative Framework (Jacques Vallée) ; A Scientific Approach to the Flying Saucer Behavior (Stanton Friedman) ; Horses Under the Hood (James McCampbell) ; Astronomers on UFOs : Reason or Rhetoric ? (Alvin Lawson) ; et New Technology Related to UFOs and Their Origins (Niels Sorenson).
Le docteur Sturrock rapporte que des efforts sont actuellement en cours pour finaliser la participation à ce groupe d'étude et que quelques activités ont déjà pris place. Il espère avoir un groupe en pleine opération à l'été 1976. Des informations complémentaires peuvent être obtenues à l'adresse suivante :
Dr. Peter A. Sturrock, Institute for Plasma Research and Applied Physics, Stanford University, Via Crespi, ERL 306, Stanford, California 94305; Tél (415) 497-1438. http://www.aiaa.org/
http://www.rr0.org/data/1/9/8/3/06/20/SmithMarcia_UfoEnigma/s5/usa/private/index.html
Peter Andrew Sturrock
Sturrock naît en Angleterre en 1924.
Cambridge
Il étudie les mathématiques à l'Université de Cambridge (Angleterre) de 1942 à 1949, avec une interruption de 3 ans pour mener des recherches de contre-mesure au Telecommunications Research Establishment (TRE) — aujourd'hui le Royal Radar Establishment ou Radar Research Etablishment (RRE) — de 1943 à 1946 et obtient un B.A. en 1945. En 1947 il intègre le St John's College. Il obtient un M.S. en 1948 et remporte le Prix Rayleigh de l'Université de Cambridge en 1949. Cette année-là il entre au NBS de Washington pour mener des recherches sur la physique de l'électron au Laboratoire Cavendish de l'Université de Cambridge jusqu'en 1950. Après un passage à l'Ecole Normale Superieure de l'Université de Paris (membre du CNRS de 1950 à 1951), il obtient un doctorat en 1951.
Par la suite Sturrock poursuit ses recherches en physique nucléaire chez Harwell Research à l'Atomic Energy Research Establishment (Angleterre) jusqu'en 1953 (il obtient un prize fellowship en 1952), puis sur la physique des plasmas au St. Johns' College de Cambridge (1953-1955).
Stanford
En 1955 Sturrock arrive à l'Université de Stanford. Il y travaille sur les tubes à micro-ondes en tant qu'associé de Recherche au Laboratoire de Micro-ondes (1955-1958, 1959-1960), et sur la physique des accélérateurs pour la Fondation Ford au CERN (Genève) de 1958 à 1959. Au cours de cette période, Sturrock fait diverses inventions, dont l'une est un tube à micro-ondes opérant sur un principe nommé par la suite "laser à électron-libre".
Peter Andrew SturrockEn janvier 1961 il est nommé professeur de Science de l'Ingéniérie et de Physique Appliquée à l'Ecole d'Ingéniérie du Département de Physique, puis jusqu'à aujourd'hui professeur des Sciences de l'Espace et d'Astrophysique au Département de Physique Appliquée et au Départment de Physique. Sturrock a été président du Comité de Fondation de l'Institut pour la Recherche sur les Plasmas et en a été le Directeur de 1964 à 1974, puis de 1980 à 1983.
En 1977 il déclare :
La résolution définitive de l'énigme des ovnis ne viendra pas sans que le problème soit soumis à une étude scientifique complète et ouverte selon les procédures normales de la science établie. Cela demande un changement d'attitude, principalement de la part des scientifiques et des administrateurs d'universités.
Il officie ensuite à la présidence de la Commission de Fondation du Centre pour les Sciences Spatiales et l'Astrophysique de 1982 à 1983 et le dirige depuis 1992. Il préside également les commissions qui établiront l'Institut pour la Recherche Spatiale de Stanford et de la NASA en 1983 et l'Institut pour l'Astrophysique et les Sciences Spatiales de Stanford-Lockheed en 1986.
Apprendre de l'anomalie
Depuis 1961, Sturrock a principalement travaillé sur la physique des plasmas, la physique solaire et l'astrophysique. Il est cépendant aussi intéressé par l'impact de la science dans l'histoire et la philosophie des sciences. Dans les années 1970s, il sonde l'AIAA au sujet des ovnis [1]. puis quelques années plus tard envoie aussi un questionnaire détaillé aux 2611 membres de l'Association Astronomique Américaine pour leur demander s'il ont fait l'observation d'ovnis, en leur garantissant l'anonymat. La moitié seulement répond, et on compte une soixantaine d'observations [2]. C'est cet intérêt pour le rôle des anomalies dans l'avancement de la science en général qui l'amène à fonder et présider la SSE depuis le Printemps 1982.
En 1987, Sturrock déclare :
Dans leurs déclarations publiques (mais pas nécessairement dans leurs déclarations privées), les scientifiques expriment généralement une attitude négative envers le problème ovni, et il est intéressant d'essayer de comprendre cette attitude. La plupart des scientifiques n'ont jamais eu l'occasion d'être confrontés à des éléments concrets relatifs au phénomène ovni. Pour un scientifique, la principale source d'informations crédibles (autres que leurs propres expérimentations et observations) est fournie par des journaux scientifiques. A quelques rares exceptions, les journalistes scientifiques ne publient pas de rapports d'observations d'ovnis.
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Bien que la responsabilité officielle des investigations sur les OVNI fut confiée à l'U.S. Air Force, beaucoup pensèrent que le problème ne recevrait pas toute l'attention sérieuse nécessaire et ils formèrent donc leurs propres organismes. Ils jouèrent un rôle important dans l'étude des OVNI depuis 1952 quand le premier organisme fut créé dans ce pays, et leur importance n'a fait que croître depuis la dissolution du Projet Blue Book en 1969. Il y a maintenant des endroits particuliers où l'on peut faire le compte-rendu d'une observation avec l'espoir de la voir sérieusement étudiée.
Durant des années, un grand nombre de ces groupes se sont constitués et ont été dissous, à la fois aux États-Unis et à l'étranger, mais nous n'en étudierons ici que cinq : les deux groupes principaux américains existent depuis 1950, APRO ( Aerial Phenomena Research Organization ) et NICAP ( National Investigations Committee on Aerial Phenomena ) le groupe récemment constitué CUFOS ( Center for UFO Studies ) ; le MUFON ( Mutual UFO Network ) ; et l'American Institute of Aeronautics and Astronautics, une association professionnelle d'engineering qui a créé des groupes pour étudier le sujet.
L'Aerial Phenomena Research Organization (1952)
L'APRO fut le premier groupe OVNI créé aux Etats-Unis. Fondé en 1952 par un couple du Winsconsin, Coral et Jim Lorenzen, l'APRO se trouve maintenant en Arizona et réunit environ 3 000 membres.
Jim et Coral Lorenzen en 1955
Il y eut une évolution certaine dans les orientations de ce groupe pendant ces 23 années d'opération, avec un creux qui se produisit juste après la sortie du Rapport Condon. Comme le nombre de ses membres diminuait, l'APRO changea d'orientation passant de la collecte de rapports au traitement des rapports eux-mêmes : mise sur ordinateur, synthèse, et analyse. Pour faciliter cette tâche, ils se dotèrent de consultants scientifiques dans des domaines tels que la métallurgie, la pathologie des plantes et la psychiatrie. Leurs 45 consultants sont catalogués en 4 catégories : science biologique, science médicale, science physique et science sociale.
Un bulletin de l'apro (source)
L'APRO publie un article bi-mensuel, l'APRO Bulletin, et patronne occasionnellement des symposiums et publie leurs délibérations. Les deux plus récents furent le Symposium APRO UFO du 15 juin 1974 à Pottstown, en Pensylvanie et l'Eastern UFO Symposium à Baltimore, le 23 janvier 1971. Les Lorenzens, ont écrit plusieurs livres séparément ou conjointement, et sont en train actuellement d'en corriger un. On peut contacter l'APRO à l'adresse suivante :
3910 R. Kleindale Road, Tuscon, Arizona 85712 ; Tél (602) 793-1825.
http://rr0.org/org/us/asso/APRO/index.html
Le N. I. C. A. P. (1956)
National Investigations Committee on Aerial Phenomena
Sigle du National Investigations Committee on Aerial Phenomena, association "privée" américaine de recherche sur les ovnis.
Des débuts chaotiques
En 1956, de retour forcé de France aux USA, Thomas Townsend Brown fonde le NICAP avec quelques personnes à Washington, et en devient président en octobre (d'autres membres dirigeants étant le comte Nicolas de Rochefort — vice-président — ou Bernard Carvalho). Cependant, sous sa direction est élaboré un plan financier qui se révèle fantaisiste, et il est rapidement remplacé par l'amiral à la retraite Delmer S. Fahrney. La 1ère réunion organisationnelle du NICAP se tient le 16 janvier 1957 à Washington, commentée par le New York Times. Le même mois, on demande à Donald Keyhoe, ami de Fahrney, de reprendre la direction de l'organisation. Ce dernier prend la présidence dès Janvier 1957. A cet occasion Brown et son groupe (De Rochefort, Carvalho) ne seront plus directement impliqués dans l'organisation [1], ce qui fera dire à Richard Hall, contemporain de cette époque au NICAP, déclare que ces histoires d'agents infiltrés dans l'association est pour 99 % un mythe et 1 % des faits sans importance [2].
Exemple de carte de membre du Nicap
A partir de cette date Keyhoe n'hésite pas à utiliser sa position de major pour faire pression sur l'USAF et son projet Blue Book.
Keyhoe
L'organisation est d'ailleurs contactée par le docteur Condon pour collaborer au projet avant même son début officiel. Cette même année diverses personnes rejoignent l'organisation, dont Leonard Stringfield aux relations publiques, ou Roscoe Hillenkoetter, 1er directeur de la CIA, entre au conseil d'administration de l'organisation, au côté d'autres anciens militaires, dont certains affirment avoir travaillé sur les ovnis :
* Le 15 novembre, le général J. J. Kelly déclare au NICAP : Il n'a jamais été dans les intentions de l'USAF de vous communiquer les dossiers réservés aux officiels.
* Hillenkoetter prend d'ailleurs position en faveur de la réalité et de l'importance des ovnis dans le bulletin de l'association. En 1962, il déclare à une conférence de presse du NICAP à Washington : Je sais que ni la Russie ni ce pays ne possèdent quoi que ce soit approchant de tels vitesses élevées et manoeuvres. En réalité des officiers de haut rang sont sérieusement attentifs aux ovnis, mais au travers du secret officiel et du ridicule de nombreux citoyens sont amenés à croire que les objets volants inconnus sont une absurdité.
* D'autres officiels rejoindront le NICAP, tels le sénateur Barry Goldwater.
Bureau du NICAP, photographié le 23 Août 1960 par Walt Webb. Richard Hall au centre, Don Neil assis à gauche
Par la suite, d'autres personnes entreront au NICAP et participeront à ses activités, à commencer par Richard Hall en 1958, qui en devient directeur adjoint, Bruce Maccabee, ou des militaires comme le vice-amiral Hebert Knowles ou le colonel Joseph Bryan.
A partir de 1966, le NICAP amène Isabel L. Davis à Washington (D.C.), où elle occupe des fonctions administratives et éditoriales (aux côté de Karl Pflock, alors responsable local du groupe), contribuant à de nombreuses parties du bulletin The UFO Investigator ainsi qu'aux rapports spéciaux de l'association.
Acuff
Francis Ridge 1967
1969 marque un tournant décisif avec la publication du rapport Condon, et Joseph Bryan prend la tête d'une faction pour le départ de Keyhoe [4], avec succès : en décembre, c'est John Acuff (ancien directeur de la Society of Photographic Scientists and Engineers, que Todd Zechel suspecte d'être inflitrée par la CIA) qui le remplace. Stuart Nixon est également promu.
Gary P. Posner
Alan Hall
En 1979, Acuff est remplacé par Alan N. Hall (un autre ancien membre de la CIA).
Depuis la direction Acuff, le nombre de membres a chuté progressivement, et 1980 voit la dernière édition du mensuel UFO Investigator, avant la dissolution du groupe.
Le site du NICAP: http://www.nicap.org/
Références :
* "Board Set in Study of Flying Saucers", The New York Times, 4 novembre 1956
* "High Speed Objects Reported in the Sky", The New York Times, 17 janvier 1957
* Hall, Richard H., "The Quest For The Truth About UFOs: A Personal Perspective On The Role Of NICAP", IUR, 1994 - Historique de l'organisation par son directeur le plus proéminent
Thomas Townsend Brown (1905-1985)
Townsend Brown en 1958
Physicien américain, né à Zanesville (Ohio) le 18 Mars 1905. Brown fut l'un des premiers à développer des théories reliant l'électromagnétisme et les champs gravitationnels de Einstein. Il passa de la théorie à la pratique avec le développement de dispositifs concrets en forme de disques dont on avance qu'ils auraient créé et utilisé temporairement des champs gravitationnels locaux.
Les travaux de Brown ont été très controversés en raison de leur similarité avec ce qui est supposé être le moyen de propulsion de certains ovnis observés. Son nom est aussi souvent associé à l'Expérience de Philadelphie, comme un candidat possible aux côtés de Nikola Tesla, A. L. Kitselman et Einstein.
Townsend Brown au laboratoire de l'Ohio de Zanesville, vers 1921
Au début de sa vie, Townsend Brown démontre de nouvelles méthodes de propulsion électrocinétique ou basée sur l'énergie de l'espace, et beaucoup pensent que cela peut déboucher sur une nouvelle forme de génération de puissance. Townsend Brown, avait fait la démonstration, au début du 20ème siècle, qu'il existait un lien entre l'électricité et la gravitation.
De 1922 à 1923, il étudie à l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena. Il réfléchit au concept de la gravitation et obtient en 1923 un brevet pour un appareil faisant monter les objets en l'air sans utiliser de moteur (un mécanisme demeurera largement ignoré par la communauté scientifique).
De 1923 à 1924, il étudie au Kenyon College.
De 1924 à 1925, il travaille à l'Université Denison à Granville (Ohio), où il est assistant du laboratoire de recherche électronique du département de physique. De 1926 à 1930, il est membre de l'équipe de recherche en astrophysique à l'Observatoire de Swazey, toujours à Granville.
Le 8 Septembre 1927, il épouse Josephine Alberta Beale. Cette année-là à Zanesville (Ohio), il continue de mener des expériences sur la force agissant sur les conducteurs chargés dans son Laboratoire de Physique Expérimentale privé. Le dispositif prend 2 formes, comme décrit dans un manuscrit du 28 octobre intitulé Tapping Cosmic Energy daté de ce jour, qui est à l'époque soumis pour publication au magazine Physical Review, mais refusé.
En 1928, il découvre l'effet de capacitance électrogravitique.
La Navy (1930)
Ayant toujours été passionné par les navires et la marine, Brown s'engage le 3 septembre 1930 dans la Navy (matricule 2830363 AS US NAVY) à Cleveland (Ohio). Au terme de ses 9 semaines d'entraînement à la station navale de Great Lakes (Illinois), il est recompensé de son enthousiame en étant nommé "recrue d'honneur" parmi les 103 hommes de la Companie 7. De plus, il obtient facilement son affectation à l'Ecole de Radio Navale à San Diego (Californie), où va passer de très bon moments.
Là, alors qu'il doit être affecté affecté à un navire comme cela se fait habituellement, une discussion avec l'aumonier de la base va changer le cours de sa vie. Il raconte à ce dernier comment il a abandonné son laboratoire privé de l'Ohio, où il a mené des recherches durant des années, pour rejoindre la Navy. L'aumonier, très impressionné, en touche mot et peu de temps après, Brown reçoit l'ordre par le capitaine Sinclair Gannon, commandant de la base de San Diego, de rejoindre le Laboratoire de Recherche Navale (Naval Research Laboratory, ou NRL) à Washington (D.C.).
Le NRL
Ravi de son affectation qui combine les deux passions de sa vie — science et marine — il est accueilli chaleureusement par le commandant du laboratoire, le capitaine Almy, heureux de voir la Navy représentée dans son laboratoire presque exclusivement composé de civils. Brown est tout de suite traité comme un physicien junior, et non comme un jeune matelot, au milieu d'une armée de doctorats.
Son intérêt pour les radiations cosmiques lui fait choisir de travailler dans le cadre de sa formation à la Division Radiation et Spectroscopie. Il y vit confortablement, y mène diverses expériences, et en profite pour continuer celles qu'il avait entreprises dans son laboratoire de Zanesville il y a des années de cela. Parmi ces expériences, certaines visent à prouver le concept de la gravitation, qu'il avait imaginé à Cal Tech dès 1923. Il se heurte cependant aux controverses de spécialistes du même laboratoire tels que le docteur Hulbert, également specialiste des radiations cosmiques, et de son assistant, le docteur Ross Gunn.
L'année suivante en 1932, le laboratoire est visité par le docteur Vening F. Meinesz, scientifique reputé des Pays-Bas, interessé par la gravitation. Celui-ci voudrait mener, avec le concours du département de géologie de l'Université de Princeton, une expédition de recherche sur la gravité dans le Pacifique Sud, dans le cadre de recherches géologiques et de théories de formation de la Terre. Meinesz recheche un assistant et, personne ne se présentant, le commandant Almy nomme Brown volontaire. Afin de mesurer la gravité à l'aide de pendules stables et précises, il vont en effet devoir aller sous le niveau de la mer, et l'amiral Ghardi leur affecte le sous-marin de sauvetage U.S.S. Chewink et un équipage aguerri (parmi lequel figure le futur amiral Hyman Rickover de l'époque nucléaire). Là, au cours de plongées trop profondes pour le Chewink, ils risquent plusieurs fois leur vie. Leur travail sur la "compensation isostatique" est publié le Bureau Hydrographique de la Navy. A la fin de l'expédition en 1933, Brown est nommé Lieutenant-Commandant de la Réserve de la Navy (USNR).
Cette expérience de Brown pour les hauts fonds va lui valoir d'être sélectionné pour une autre expédition financée par le Smithsonian Institute pour répertorier les formes de vies marines (crustacés) non recensées des West Indies. Brown est recruté parmi les 65 hommes du yatch Caroline par Eldridge Reeves Johnson (fondateur de la compagnie Victor Talking Machine), en tant que physicien spécialiste des grands fonds. Ce travail dure une bonne partie de l'année 1934, et est publié dans les Annales du Smithsonian.
En 1934 il est ingénieur spécialisé dans l'érosion des matériaux à la Federal Emergency Relief Administration à Columbus (Ohio) et assistant administrateur du relief de l'Ohio, Director Federal Student Aid, Director Selection CCC (Ohio) de 1934 à 1935.
Townsend Brown et sa famille en 1937 Townsend Brown et sa famille en 1937
De 1936 à 1937 il crée la Fondation Townsend Brown pour la recherche des radiations cosmiques à Zanesville (Ohio) et Laguna Beach (California) et de 1939 à 1940 il est ingénieur et matériaux et processus à la compagnie Glenn L. Martin à Baltimore (MD). De 1940 à 1941 il est officier chargé de la recherche et développement des dragueurs de mines magnétiques et accoustiques au Bureau des Vaisseaux de la Navy, à Washington.
Townsend Brown en Novembre 1942 à Washington
Par la suite en 1941, il entre au Baldwin College. C'est durant cette période où il reste à la Navy jusqu'en 1943 que certains le voient participer à l'expérience de Philadelphie et au projet Phénix.
De 1944 à 1945 il est consultant dans la section de Conception Avancée des Radars chez Lockheed Aircraft à Burbank (Californie).
De 1948 à 1952 il effectue des recherches sur la biophysique à la plantation de l'île Kauai (Hawaii).
En 1950 il est physicien consultant au Pearl Harbor Navy Yard (Honolulu).
L'ONR s'intéresse aux travaux de Townsend. Pour preuve, un rapport de W. M. Cady, transmis à l'USAF le 18 septembre 1952 puis déclassifié le 1er octobre suivant, intitulé An Investigation Relative to Thomas Townsend Brown [ONR, Pasadena (Californie)]. Ce rapport indique :
Il est affirmé que la force excercée sur un corps chargé négativement par un corps chargé positivement est supérieure à la force exercée par le dernier sur le premier ; que la différence de force est proportionelle à la masse du diélectrique inséré entre les corps; et que le phénomène est la preuve d'un nouvel effet "électrogravitique".
A Zanesville, Ohio en 1927, M. Brown a mené des expériences dans ce qui est désormais son Laboratoire de Physique Expérimentale sur la force agissant sur les conducteurs chargés. Le dispositif prend deux formes, comme décrit dans un manuscrit intitulé "Capter l'Energie Cosmique" daté du 28 Octobre 1927, qui fut à l'époque soumis pour publication à Physical Review magazine, mais refusé. Aucune expérience sommaire n'a apparemment été mené depuis 1928.
Un dispositif est décrit en p. 10 de ce rapport de l'ONR où 2 séries de disques d'aluminium de 1 pied de diamètre sont suspendus de l'extrêmité d'un tube d'aluminium horizontal de 6 pieds. Chaque série de disques contient à son sommet et sa base un disque d'aluminium séparé par 18 pouces de Plexiglas, où des dentelures ont été découpées sur les côtés avant et arrière du disque et des fils protubérants insérés. Ces fils sont appliqués sur les deux faces du disque, et reliés au potentiel en volts opposé. Les données de test rapportées indiquent que lorsque les fils sont chargés à 26,2 kiloVolts, le dispositif tourne dans le sens des fils positifs en aboutissant à une force de 8,0 ± 0,5 grammes. Le rédacteur du rapport conclut que l'effet observé trouve son origine dans le phénomène bien connu de vent électrique.
Un succès classifié
Plus tard en 1953, Brown obtient de bien meilleurs résultats en utilisant des ailettes en forme de disque de 2 pieds espacées de 20 pieds. Lorsqu'elles sont chargées à 50000 VDC avec une entrée continue de 50 Watts, les disques tournent dans l'air à une vitesse observable de 17 pieds/s, soit 11,5 miles/h. Un test suivant utilise des disques de 3 pieds de diamètre sur une course de 50 pieds de diamètre, et les résultants sont tellement probants qu'ils sont immédiatement classifiés.
En 1954 il est consultant pour la compagnie Clevite-Brush Electronics à Cleveland (Ohio).
Succès en France
Un financement de ses recherches par les Etats-Unis n'arrivant pas, Brown part en 1955 chercher des financements en Europe. Il le trouvera à Paris (France), où il sera physicien consultant pour la Société Nationale de Construction Aeronautique. Là, il réussit à faire voler des disques dans le vide, et à prouver que le phénomène fonctionne mieux dans un tel vide. Des estimations peuvent être faites de vitesses de quelques centaines de miles/h en utilisant des voltages de 1000 ou 2000 electron-Volts. En 1956 l'ensemble des recherches est stoppé par une fusion de la société, et Brown retourne aux Etats-Unis à contrecoeur.
Retour aux USA, fondation du NICAP
De retour aux Etats-Unis en 1956, il fonde le NICAP avec quelques personnes à Washington, et en devient président en octobre. Cependant, sous sa direction est élaboré un plan financier qui se révèle totalement irréaliste, il l'on demande Donald Keyhoe de reprendre les affaires en main de manière plus réaliste, ce qu'il fait dès janvier 1957, en prenant la présidence. A partir de cette date Brown et son groupe ne seront plus directement impliqués dans l'organisation [Richard Hall 2000].
Townsend Brown en 1958 au Laboratoire de Bahnson, manipulant un de ses disques de 3 pieds
De 1957 à 1958, il poursuit donc ses recherches sur les dispositifs et théories sur le domaine cher à son coeur, en tant que consultant en chef de la recherche et développement du projet Whitehall-Rand project de la compagnie Bahnson, à Winston-Salem (N.C.).
De 1958 à 1974 il préside RAND International, Ltd., à Nassau (Bahamas).
De 1974 à 1982 et fait partie du Energy Resources Group. Ltd. à Honolulu.
Cependant son travail reste en apparence dans l'ignorance totale — bien qu'il ait déjà été appliqué au bombardier B-2 comme l'a suggéré Paul LaViolette dans son article au 1er ISNE et intitulé L'Escadron Anti-Gravité U.S. (The U.S. Anti-Gravity Squadron) [LaViolette 1993].
Les recherches de Townsend Brown sont également décrites dans son brevet intitulé Dispositif éléctrocinétique (Electrokinetic Apparatus), Brevet U.S. N° 2949550, déposé le 3 juillet 1957, et obtenu le 16 août 1960.
Brown décède en Octobre 1985 suite à des complications dues à la respiration d'une trop grande quantité d'ozone — un sous-produit de ses recherches sur les hauts voltages. Il ne lui restait plus qu'un poumon à l'époque de sa mort, le premier lui ayant été retiré suite à une infection alors qu'il nageait (ce qu'il adorait faire). Sa femme, Jocelyne Brown, est décédée 5 ans plus tard. On ne sait si son travail est prolongé par d'autres compagnies.
Il a fait partie de :
* l'AAAS
* la Société des Ingénieurs Navals
* la Société de Physique
* la Société Astronomique du Pacifique
* l'Union Géophysique
William Moore a publié des documents sur Brown :
* Research File on T. Townsend Brown, Publication No. 4501/4, William L. Moore Publications and Research, 4219 West Olive Ave., Suite 247, Burbank, CA 91505.
* The Townsend Brown Electro-Gravity Device, A Comprehensive Evaluation by the Office of Naval Research, with Accompanying Documents, 15 septembre 1952, Publication R-503, William L. Moore Publications and Research, PO Box 1845, Prescott, AZ 86302.
Références :
* The Thomas Townsend Brown site de Optical Multimedia
http://www.rr0.org/personne/b/BrownThomasTownsend/index.html
Richard H. Hall (1930)
Richard H. Hall
Richard "Dick" Hall naît le 25 Décembre 1930 à Hartford (Connecticut). Il passe ses premières années dans l'Ouest de la ville, où il fait ses études à l'Ecole Sedgwick. Ses parents et ses 4 frères partent à Pleasant Valley au milieu des années 1930s, où tous vont au lycée Gilbert de Winsted (Connecticut).
A l'approche de la guerre de Corée, Hall s'engage dans les cadets de l'USAF en 1949 pour éviter d'être mobilisé dans l'Armée et y sert début 1951, après quoi il passe 6 ans dans la Réserve de l'USAF. Au cours de son affectation à la base de l'USAF de Keesler (Mississippi), il travaille dans le département athlétique de la base et d'autres endroits des Services du Personnel.
Après son retour à la vie civile il fait "un peu de tout" à droite à gauche durant quelques années, puis est engagé à l'Université de Tulane à New Orleans (Louisiane), en 1954. Initialement compétent en mathematiques, il est lassé de cette discipline et se focalise plus sur la philosophie. En raison de ses bons résultats (A-/B+) il est approché par Phi Beta Kappa mais n'est pas intéressé par ce qui lui semble être des activités snobs. A partir de 1950, Hall est est plutôt intéressé par les nouvelles qui apparaissent sur des observations de soucoupes volantes.
NICAP (1958)
En 1958 Hall décide d'offrir ses services au NICAP, et en devient très vite directeur adjoint.
Richard Hall at NICAP HQ in 1963
L'une des plus grandes contributions de Hall à l'ufologie est The UFO Evidence, un rapport documentaire de 200000 mots contenant 746 observations documentées par des gens de l'USAF, l'Armée, la Marine et les Marines, des pilotes et experts en aviation et autres membres du personnel militaires, des observations par des ingénieurs et scientifiques professionnels, dont des astronomes et ingénieurs en aéronautique, qui est présenté au Congrès en 1964.
Après avoir travaillé une dizaine d'années au NICAP, puis démissionne pour trouver un travail "honnête" (comprendre rémunéré) en raison de son mariage iminent. Durant un certain nombre d'années par la suite, il travaille pour diverses associations commerciales à Washington (D.C.), et en tant que éditeur-rédacteur pour certaines sociétés de onseil "Beltway Bandit". Le mariage ne réussit pas. Son dernier travail officiel avant une semi-retraite est le classement de résumés au Service d'Information du Congrès à Bethesda (Maryland) durant une dizaine d'années.
Richard HallHall est président du FUFOR de 1993 à 1998. En 1995 il est président de l'UFORC.
Hall ne voit pas dans la zone 51 autre chose qu'une base militaire où sont développés des engins volants secrets mais n'ayant rien à voir avec les extraterrestres. Il ne croit donc pas aux déclarations de Robert Lazar.
Auteur de :
* The UFO evidence, NICAP, Washington DC, 1964, 184 pp.
* Uninvited Guests: A Documented History of UFO Sightings, Alien Encounters & Coverups, Aurora Press 1988, Santa Fe, NMex - Vue d'ensemble de l'ufologie contemporaire, traitant de questions spéculatives telles que théories d'origine et des abductions, ainsi que des preuves solides de la réalités des ovnis. Contient une annexe de près de 170 pages, comprenant des reproductions de documents obtenus via le FOIA. Contient également les documents MJ.
* They All Fought at Bull Run, Minerva: Quarterly Report on Women and the Military, fin 1991
* Patriots in Disguise: Women Warriors of the Civil War, Paragon House 1993, New York / Marlowe & Co., paperback edition, 1994
* Richard H. Hall: "The Quest For The Truth About UFOs: A Personal Perspective On The Role Of NICAP", IUR, 1994
* Women in Battle in the Civil War, Social Education, février 1994
* "Bridging 50 Years of UFO History", chapitre dans UFOs: 1947-1997, Hilary Evans & Dennis Stacy, London: John Brown Publishing Ltd., 1998
* Signals, Noise, and UFO Waves, IUR, hiver 1998
* The Science of UFOs: Facts vs. Skepticism, ISS0 1999-12
* Loreta Janeta Velazquez: Civil War Soldier and Spy, chapitre d'un livre sur les minorités dans l'histoire américaine (Dr. Philip Tucker 2001)
* The UFO Evidence, Volume 2: A Thirty Year Report, Scarecrow Press 2001
* Conceptualizing UFOs
http://www.rr0.org/personne/h/HallRichardH/index.html
Un comité mis en place pour l'étude des soucoupes volantes
The New York Times, 4 novembre 1956
L'article d'origine du New York Times
WASHINGTON, 3 novembre (UP) — Le Comité National d'Enquêtes sur les Phénomènes Aériens a nommé un comité de gouverneurs de 9 hommes aujourd'hui pour diriger son effort de fournir une information plus honnête sur les soucoupes volantes et le vol spatial.
Le comité est une organisation à but non lucratif mise en place récemment pour fournir au public une compréhension plus large de phénomènes aériens tels que les objets volants non identifiés ainsi que les problèmes techniques du vol spatial.
Il a indiqué entâmer une investigation scientifique détaillée des soucoupes volantes car il existe bel et bien plus de preuves nécessaires de certains phénomènes aériens évidents pour justifier une évaluation indépendante.
Les personnes élues au comité des gouverneurs ont été :
* Dr Charles A. Maney, professeur de physique, Collège de Defiance (Ohio)
* Contre-amiral D. C. Fahrney, retraité
* A. M. Bonnabend, president, Hotel Corporation of America, Boston
* the Rev. Albert H. Baller, Robbins Memorial Congregational Church, Greenfield, Massachussetts
* Brig. Gen. Thomas B. Catron, retraité
* Frank Edwards, commentateur radio-TV, Indianapolis
* Talbot T. Speer, Fondation Speer, Baltimore
* le révérend Leon C. Levan, Eglise Chrétienne de New Jerusalem, Pittsburg, et
* Robert Emerson, physicien nucléaire, Kaiser Aluminium Company, Baton Rouge, La.
http://www.rr0.org/data/1/9/5/6/11/04/NICAP_NewYorkTimes/index_fr.html
Des objets à haute vitesse signalés dans le ciel
The New York Times, 17 janvier 1957
L'article d'origine du New York Times
WASHINGTON, Jan. 16 (AP) — Un contre-amiral à la retraite, qui fut directeur du programme de missiles guidés de la Marine, a déclaré aujourd'hui que des rapports fiables indiquaient qu'il y a des objets pénétrant dans notre atmosphère à de très hautes vitesses.
L'amiral Delmer S. Fahrney a indiqué lors d'une conférence de presse qu'aucune agence dans ce pays ou la Russie n'est capable de reproduire aujourd'hui les vitesses et les accélerations que les radars et observateurs indiquent que ces objets volants sont capables d'atteindre.
Ce sont des signes qu'une intelligence dirige de tels objets en raison de la manière dont ils volent, a poursuivi l'amiral.
Ils ne sont pas entièrement actionnés par équipement automatique, a-t-il dit. La manière dont ils changent de position en formations et se recouvrent l'un-l'autre indiquerait que leur mouvement est dirigé.
Un porte-parole de l'Air Force a indiqué qu'un service enquêtait toujours sur l'ensemble des rapports mais n'avait trouvé aucune preuve concrête qu'il y avait des soucoupes volantes. Il a déclaré qu'une majorité des rapports avaient été trouvés avoir une explication logique lors de vérifications, mais qu'un pourcentage restait inexpliqué.
L'Amiral Fahrney avait convoqué une conférence de presse à la suite de la réunion organisationnelle d'un nouveau groupe privé, le Comité National sur les Phénomènes Aériens, dont il est le président de comité.
http://www.rr0.org/data/1/9/5/7/01/17/Fahrney_NewYorkTimes/index_fr.html
Mutual UFO Network (1969)
M. U. F. O. N. association privée américaine de recherche sur les ovnis. Le Mutual UFO Network fut fondé le 31 mai 1969 pour répondre à quatre questions sur les OVNI : est-ce que ce sont des vaisseaux extraterrestres, et si oui, quelle est leur méthode de propulsion, d'où viennent-t-ils, et que peut-on apprendre des êtres qui les pilotent ?
Il a des membres et des activités dans le monde entier, notamment en Europe, où est créé le MUFON-CES (Mutual UFO Network - Central European Section) en 1974. Le MUFON-CES est composé de 80 membres actifs en Allemagne, Suisse et Autriche. Encore une fois, les membres sont invités, et non demandeurs.
L'organisation est divisée en trois niveaux de directeurs le coordinateur général, le Directeur Walter Andrus ; des directeurs d'états ; et des directeurs de section par état. Le recrutement est fait uniquement sur invitation de l'un de ces directeurs, si bien que "seuls des gens qualifiés, compétents et sincères peuvent être admis." Actuellement, il y a 1 000 de ces membres.
Walter Andrus
Quand J. Allen Hynek créa le CUFOS, le MUFON prêta volontairement le service de 800 investigateurs-terrains, pour soutenir les efforts de CUFOS. Il continue actuellement de réaliser cette fonction. Il publie un magazine, Skylook, ainsi que les délibérations du Symposium annuel MUFON. Ils publièrent en 1971, le Manuel de l'Investigateur Terrain pour l'étude des OVNI, qui fut mis à jour en 1975, par Raymond Fowler.
Cette association publie le MUFON UFO Journal et un compte-rendu de leur symposium annuel. En 1986 elle compte 1000 membres sélectionnés, dont beaucoup sont réputés dans le milieu ufologiques, tels Bruce Maccabee ou Stanton Friedman. Vers les années 2000 elle compte plus de 5000 membres.
Les enquêteurs du MUFON suivent une formation interne sanctionnée par un examen d'une centaine de questions. Ils diposent d'un Manuel de l'Enquêteur MUFON détaillant sur 300 pages divers aspects des témoignages d'observations, méprises, comment gérer des traces physiques ou des témoignages émotionnels
d'enlèvement, etc.
Carte membre Mufon
Révélations
Le MUFON tient des symposiums dans une ville différente chaque année, ouverts aux non-membres, et à l'occasion desquels sont souvent faites diverses révélations.
En 1987, après le banquet de clotûre de la réunion, William Moore prend la parole. Comme il l'a annoncé dans une dépêche de presse quelques semaines plus tôt, il est venu exposer de curieux documents impliquant 12 hauts responsables, tant militaires que politiques et scientifiques. Selon lui, tout a commencé en 1984, lorsque son ami et associé Jaime Shandera, producteur de télévision californien, reçoit un mystérieux pli contenant une pellicule 35 mm. Une fois développé, le film révèle un document top-secret de 8 pages adressé au président Dwight Eisenhower et apparemment rédigé par le contre-amiral Roscoe Hillenkoetter. Le contenu du document évoque une soucoupe accidentée et les dépouilles de ses 4 occupants, découvertes le 7 Juillet 1947 dans le désert du Nouveau Mexique. Suivant les conseils du docteur Vannevar Bush, le président des Etats-Unis Harry Truman aurait créé, le 24 septembre 1947, un groupe de sécurité consultatif composé de 12 hautes personnalités chargées de garder le secret sur l'affaire : le Majestic-12 ou MJ-12.
En 1995 est mis en place le MUFONET, un BBS qui laissera place à un déploiement sur Internet.
103 Oldtowne Road
SEGUIN
Texas 78155
USA
Aujourd'hui le MUFON est dirigé par John Schuessler. http://www.mufon.com/
Les archives du MUFON
Le C. U. F. O. S. (1973)
Sigle du Center for UFO Studies, fondé à l'Automne 1973 par Hynek, 4 ans après sa contribution au projet Blue Book.
Le CUFOS est une association très sérieuse, s'organisant autour d'un noyau de 26 scientifiques professionnels. Il publie un journal bi-mensuel, l'International UFO Reporter, mais aussi et surtout le document annuel Journal of UFO Studies, qui paraît s'affirmer comme la seule revue que l'on peut qualifier de réellement scientifique. Le CUFOS gère la banque de données UFOCAT et dispose d'une ligne téléphonique pouvant être appelée librement par tous les services de police, afin que les notifications d'ovnis leur soient rapidement signalées.
Organisé à la fin de 1973, le Center for UFO Studies ( CUFOS ) est très différent des autres organisations ci-dessus. Plutôt qu'un groupe de membres, le CUFOS est un noyau de 26 scientifiques s'intéressant aux OVNI et prêts à dépenser un peu de leur temps pour mener des investigations et discuter de ce sujet. Il fut fondé par J. Allen Hynek, astronome de l'Université du Nord-Ouest, qui figure abondamment dans ce rapport comme quelqu'un qui s'est penché sur le problème OVNI depuis 1948. Il mit en place le CUFOS avec les objectifs suivants : être un endroit où les gens pourraient venir raconter leurs expériences sur les OVNI, sans crainte du ridicule et en sachant que l'on donnerait à leurs rapports toute l'attention scientifique nécessaire ; continuer une étude approfondie de ces rapports ; être une source d'informations digne de confiance pour les écoles, les universités, les organisations scientifiques et pour le public général participer à et orienter l'étude internationale du phénomène ; et aider à coordonner les efforts des chercheurs.
Ce bureau est assisté sur le terrain par les enquêteurs du Mutual UFO Network. Le CUFOS garde sur calculateur la liste de tous les cas OVNI qui lui ont été soumis, ainsi que les autres cas ayant eu lieu dans le passé, actuellement ce fichier comporte plus de 50 000 cas. Ils ont un libre appel téléphonique avec tous les services de police du pays, de telle sorte qu'une observation d'OVNI puisse être relayée de l'observateur au CUFOS, à travers la police locale pour une investigation éventuelle. Environ 80 % des cas, peuvent être expliqués par un phénomène naturel, mais ceux qui restent non identifiés, font l'objet d'une investigation ultérieure.
Les archives du Cufos
CUFOS est une organisation sans but lucratif et exempté de taxes qui travaille à partir de donations individuelles de gens qui sont intéressés par les investigations sur les cas d'OVNI. Les participants reçoivent des copies des publications du Centre, ainsi que des informations sur les livres traitant de ce sujet, qui peuvent être achetés par l'intermédiaire de CUFOS. On peut obtenir des informations complémentaires à l'adresse suivante :
Center for UFO Studies, 924 Chicago Avenue, Illinois 60202 ; Tel (312) 491-1870.
Des membres du CUFOS sont :
* Allan Hendry
* Mark Rodeghier
* Jerome Clark
924 Chicago Avenue
60202 Illinois
USA
Ted R. Phillips, Jr. (1942)
Ted Philips [Official UFO vol. 1, n° 6, p. 24, février 1976] Ted Phillips avec Hynek
Phillips naît en 1942 dans le Missouri, où il va vivre toute sa vie. Il va avoir une carrière professionnelle variée, étant à divers moments inspecteur du Département Autoroutier de l'Etat du Missouri, photographe professionnel, et également musicien de jazz amateur.
A partir de 1969, Phillips travaille sur des centaines de cas, en particulier ceux impliquant des traces physiques, avec Hynek et le CUFOS.
Ted R. Phillips & J. Allen Hynek During A CE-II Investigation in Medord, MN, 1975
En 1975 le CUFOS publie son catalogue préliminaire de 841 cas d'atterrissages d'ovnis avec traces dans 39 pays, après avoir visité personnellement près de 600 lieux. Il indique que plus de 50 % des signalements impliquent plusieurs témoins. Plus de 80 % de l'observation dépasse 1 mn. Des êtres sont observés dans plus de 22 % des cas. Sur les objets observés ayant une taille et une forme définies (par opposition à une masse lumineuse luisant brillamment et masquant les détails de ce qui se trouve dans la lueur) plus de 80 % impliquent un objet en forme de disque rond entre 10 et 35 pieds de diamètre. De petites traces de pas sont trouvées dans plus de 40 des cas et de la radioactivité est détectée dans 8 des cas.
Phillips avec Hynek lors d'une enquête sur une RR2 à Medord (Nouveau Mexique) en 1975 Ted Phillips avec Hynek
Phillips travaille également au MUFON et pour Skylook (décembre 1975). Il devient co-directeur adjoint du MUFON au Missouri, et Directeur de la Recherche sur les Traces Physiques pour MUFON International. Sa déclaration de position au milieu des années 1970s se conclut par : Je pense, après 13 ans d'enquête, [que] les données indiquent une origine non terrestre.
En mai 1979, les fichiers de Phillips à Sedalia (Missouri), contiennent des informations sur plus de 1470 cas d'atterrissages couvrant plus de 2000 ans et 59 pays.
Ey 1994, les données de Phillips se montent à 4400 cas de 65 pays.
CPTR (1998)
Le 1er Juin 1998, il fonde le Center for Physical Trace Research (CPTR) pour fournir un référentiel pour la réception, l'étude et la distribution des événements d'atterrissages d'ovnis impliquant un résidu physique.
There is a need for responding quickly to the better cases, a need for utilizing the best equipment and methods, for bringing data together, and for analyzing the reports and their resulting physical evidence.
MUFON , CUFOS , and FUFOR are cooperating with this project, and MUFON field investigators are asked to cooperate fully in getting appropriate reports to Phillips quickly.
Auteur de :
* Physical traces associated with UFO sightings (CUFOS, Evanston, Illinois 1975, 160 pages) - Etude de 831 cas d'atterrissages d'ovnis dans 39 pays.
* Catalogue de traces physiques de Ted Phillips (version commentée par Paul Fuller)
* Top Physical Trace Cases - Cases of High Strangeness - A Preliminary List
* Traces physiques associées à des objets volants non identifiés - Un rapport d'intérim - Résultat du traitement des données 1490-2004
Ted R. Phillips, 8 Février 2004, Centre pour la Recherche sur les Traces Physiques (CPTR).
Références :
* The Case for the Extraterrestrial Origin of Flying Saucers de Stanton Friedman (1995)
http://www.rr0.org/PhillipsTed.html
Allan Hendry
Hendry naît dans l'Illinois en 1950. Il a suivi des études d'astronomie à l'Université du Michigan, mais est artiste de profession.
CUFOS
La carrière de Hendry croise celle de Hynek en 1972, au moment où ce dernier finit de quitter le rationalisme alors que Hendry, son meilleur élève, commence à considérer que les 30 dernières années d'investigation ufologique ont constitué une frustration scientifique. Cela n'empêche pas Hynek de l'engager en 1976 comme employé à plein temps du CUFOS, faisant ainsi de Hendry un des premiers enquêteurs rémunérés de l'histoire de l'ufologie. En novembre, Hendry devient le 1er éditeur de l'IUR pour laquelle il écrit de nombreux articles et, peu après, directeur de publication d'une nouvelle version de la revue spécialisée Frontiers of Science. Contrairement à de nombreux ufologues de sa génération, il étudie les informations concernant les observations d'ovnis jusqu'aux dernières conséquences (ou presque), parvenant à trouver des explications conventionnelles pour la grande majorité d'entre elles. Pour lui, l'ufologie fait de nous tous des amateurs : il est nécessaire de développer des compétences minimales dans divers domaines (astronomie, perception, etc.) pour étudier correctement les observations d'ovnis.
UFO Hotline
Un des dessins de Hendry
Enquêteur-en-chef, Hendry assure le service téléphonique gratuit de signalement d'ovnis mis en place par le CUFOS. Entre le 15 août 1976 et le 31 novembre 1977, il a à traiter 3 cas par jour en moyenne, la majeure partie signalés par téléphone. Au total il constitue une base de données de 1307 cas.
Manuel OVNI
Cette base, il la dissèque dans The UFO Handbook, un livre contenant ses propres dessins, préfacé par Hynek, et considéré comme l'un des 5 meilleurs sur le phénomène ovni. A l'intérieur, il conclut que les caractéristiques des ovnis ne sont pas si différentes de celles des OVIs. Sans défendre le scepticisme explicitement, certaines de ses conclusions s'approchent de celles de certains sceptiques. Cependant, il est attaqué par les 2 bords : d'un côté, des sceptiques qui l'accusent de ne pas se prononcer clairement en faveur de la non-existence des ovnis, et de l'autre des ufologues qui lui reprochent d'expliquer une bonne partie des observations par le seul biais d'enquêtes téléphoniques. Pour Hendry le téléphone n'est cependant qu'un moyen parmi d'autres de recueillir des données : il parviendra par exemple en quelques appels à déjouer un canular spéctaculaire. Cela ne l'empêche pas de mener des enquêtes sur place, comme pour la RR2 de Val Johnson le 27 août 1979.
Néanmoins, avec le temps, des sceptiques plutôt radicaux, comme Philip Klass, reconnaissent l'honnêteté, la méticulosité et qualité de son travail, qualifiant son livre de l'un des livres les plus significatifs et les plus utiles jamais publiés sur le sujet. Hendry restera cependant toujours sur la ligne de Hynek ou Maccabee, opposé aux debunkers du CSICOP tels Scheaffer, Oberg ou Klass, dont il déplorera le traitement de certaines affaires comme celle du Père Gill, notant que les attaques insultantes ad hominem quant à la fiabilité de base du témoin sont une manière de jauger la solidité d'un cas.
En février 1981, alors que l'intérêt du public pour les ovnis s'amenuiset, les ressources du CUFOS commencent à s'assécher, et l'organisation ne peut plus se permettre de garder Hendry. Son affiliation à l'organisation prend fin le 28. Il déménage alors à Stone Mountain (Georgie), puis à Tucson (Arizona), la même année. Il garde encore quelque temps le titre d'enquêteur principal du CUFOS. Vivant à Tucson, il consacre alors son énergie à l'écriture sur des sujets scientifiques — il est devenu astronome — à des émissions de radio, l'éducation et l'illustration.
Auteur de :
* "UFO or IFO? IUR draws the distinction", Frontiers of Science, vol. 2, juillet 1977
* "A physical trace doth not a CE-2 make", Frontiers of Science, vol. 2, septembre 1977
* "Papua; Father Gill Revisited", IUR, novembre et décembre 1977 - Notamment sur les erreurs et ommissions de Klass sur le cas de Boanai
* "The case for IFO study: A recent example", Frontiers of Science, vol. 3, juin 1978
* "IUR Takes on Its First 'Men in Black' Case, and Wins", IUR, juillet 1978 - Canular démonté
* "Navy Radar-Visual in Florida", IUR 3 (6), juin 1978: 4-5 - Sur le cas de Ocala
* The UFO Handbook, Doubleday, New York, Hiver 1979-1980 — Un guide pour enquêter, évaluer et rapporter les observations d'ovnis. Focalisé sur les OVIs.
* "A Second Look at the Ocala Sighting", Second Look 1(7), 1979, pp. 29-31.
* "Minnesota CEII: The Val Johnson Story", IUR Pt. I, 4, sept./oct. 1979, pp. 4-9, et Pt II, 4, novembre 1979, pp. 4-10 - Sur l'affaire Val Johnson.
* "UFO Bangs up Police Car", Fate, 33(5), 1980, pp. 55-64.
Références :
* Clark, J. "Phil Klass vs. The "UFO Promoters"", NICAP
* Enciclopedia Multimedia de Cultos, Mitos y Misterios
http://www.cufos.org/FAQ_French_index.html
L'American Institute of Aeronautics and Astronautics (1967)
L'AIAA est une organisation professionnelle d'environ 25 000 membres composés de scientifiques de l'aérospatiale et d'ingénieurs. Parmi leurs nombreuses commissions et sous-commissions techniques, ils ont constitué un groupe s'occupant des OVNI. En 1967, ils créèrent une sous-commission sous la responsabilité du Space and Atmospheric Sciences Committee, pour prospecter ce domaine.
Jusqu'à sa dissolution en 1974, la sous-commission continua d'attirer l'attention de ses membres nationaux sur ce problème à travers des articles dans le magazine : Institute's magazine Astronautics and Aeronautics, mais à aucun instant ils ne tirèrent des conclusions sur la nature réelle des OVNI. En 1970, dans une déclaration des membres de la sous-commission (100), ils constatèrent que le problème le plus insurmontable dans les OVNI est le manque des données tangibles ainsi que le manque d'analyse de ce qui est disponible. Ils considèrent que le Rapport Condon était assez raisonnable dans sa tentative d'appréhender le problème et ils notent que le résumé de Condon reflète plus son impression personnelle de la situation qu'un résumé du Rapport.
Six mois plus tard, la sous-commission publia un autre article (101) présentant l'exemple d'un cas choisi pour lequel les membres pourraient tirer leurs propres conclusions, suivi deux mois plus tard par un deuxième cas. (102). Il n'y eut plus grand chose de publié par la sous-commission après cela, jusqu'à sa dissolution en 1974.
Début 1975, décision fut prise de réorganiser un groupe qui s'occuperait des OVNI, bien qu'il n'eut pas le statut de sous-commission.
C'est ainsi que fut créé le AIAA Study Group on Anomalous Phenomena sous la direction de Peter Sturrock de Standford. A la date de ce rapport, le groupe est toujours en place, mais son chef, le Docteur Sturrock, est très étroitement impliqué dans le problème OVNI. En 1974, il consulta les membres de l'AIAA de la région de SAN FRANCISCO pour déterminer combien d'entre eux avaient vu quelque chose que l'on pourrait appeler OVNI et s'ils considéraient les OVNI comme un évènement scientifiquement significatif. 36 % des questionnaires furent retournés ( 423 sur 1 175 ) mais "les réponses ne montrent aucun consensus concernant la nature d'une importance scientifique du phénomène OVNI" (103).
En août 1974, Sturrock organisa une session sur les civilisations extra-terrestres à Stanford, pour parler non seulement des ovnis, mais encore plus généralement de l'éventualité d'une autre forme de vie quelque part dans l'univers. Il y eut deux camps dans la conférence, le groupe A qui discuta de la possibilité théorique d'intelligence extraterrestre en termes de physique, astronomie et de biologie, et le groupe B qui s'intéressait plus spécifiquement aux ovnis. Les délibérations de cette conférence furent publiées vers 1975 (104) et fit apparaître qu'aucun consensus réel ne fut atteint par les deux groupes ; le groupe A considère traditionnellement les ovnis comme n'étant pas un phénomène.
Sturrock réalisa une évaluation du Rapport Condon en 1974 (105) et en 1975, il organisa un symposium sur les ovnis, à la 13ème Conférence annuelle des Sciences Aérospatiales de l'AIAA à Pasadena, Californie. Les documents présentés à la réunion, furent les suivants : The Emerging Picture of the UFO Phenomenon (J. A. Hynek) ; Toward the Identification of UFO Patterns (C. Poher et J. Vallée) ; Statistical Analysis of UFO Data (D. R. Saunders) ; UFO Photographic Evidence (F.A. Beckman) ; UFO Group Trace Analyses (Ted Phillips), et UFO and Science -- Response and Responsibility (J. P. Kuettner, qui était le précédent président du Sous Comité sur les ovnis de l'AIAA).
En plus des activités du groupe Sturrock, une réunion n'ayant pas de rapport avec ce groupe fut tenue par la section AIAA de Los Angeles en septembre 1975. Comme toutes les réunions tenues par les sections de l'AIAA sur différents sujets et durant toute l'année, une réunion sur les ovnis eut lieu durant une journée provoquant l'intérêt de nombreux membres. Selon les dires, la participation fut bonne avec plus de 200 participants. Les documents présentés à cette conférence furent : On the Problem of UFO Hypothesis (J. A. Hynek) Testing the Extraterrestrial Hypothesis (Robert Wood, membre de l'AIAA et organisateur de cette conférence) ; The Psycho-Physical Nature of UFO Reality - A Speculative Framework (Jacques Vallée) ; A Scientific Approach to the Flying Saucer Behavior (Stanton Friedman) ; Horses Under the Hood (James McCampbell) ; Astronomers on UFOs : Reason or Rhetoric ? (Alvin Lawson) ; et New Technology Related to UFOs and Their Origins (Niels Sorenson).
Le docteur Sturrock rapporte que des efforts sont actuellement en cours pour finaliser la participation à ce groupe d'étude et que quelques activités ont déjà pris place. Il espère avoir un groupe en pleine opération à l'été 1976. Des informations complémentaires peuvent être obtenues à l'adresse suivante :
Dr. Peter A. Sturrock, Institute for Plasma Research and Applied Physics, Stanford University, Via Crespi, ERL 306, Stanford, California 94305; Tél (415) 497-1438. http://www.aiaa.org/
http://www.rr0.org/data/1/9/8/3/06/20/SmithMarcia_UfoEnigma/s5/usa/private/index.html
Peter Andrew Sturrock
Sturrock naît en Angleterre en 1924.
Cambridge
Il étudie les mathématiques à l'Université de Cambridge (Angleterre) de 1942 à 1949, avec une interruption de 3 ans pour mener des recherches de contre-mesure au Telecommunications Research Establishment (TRE) — aujourd'hui le Royal Radar Establishment ou Radar Research Etablishment (RRE) — de 1943 à 1946 et obtient un B.A. en 1945. En 1947 il intègre le St John's College. Il obtient un M.S. en 1948 et remporte le Prix Rayleigh de l'Université de Cambridge en 1949. Cette année-là il entre au NBS de Washington pour mener des recherches sur la physique de l'électron au Laboratoire Cavendish de l'Université de Cambridge jusqu'en 1950. Après un passage à l'Ecole Normale Superieure de l'Université de Paris (membre du CNRS de 1950 à 1951), il obtient un doctorat en 1951.
Par la suite Sturrock poursuit ses recherches en physique nucléaire chez Harwell Research à l'Atomic Energy Research Establishment (Angleterre) jusqu'en 1953 (il obtient un prize fellowship en 1952), puis sur la physique des plasmas au St. Johns' College de Cambridge (1953-1955).
Stanford
En 1955 Sturrock arrive à l'Université de Stanford. Il y travaille sur les tubes à micro-ondes en tant qu'associé de Recherche au Laboratoire de Micro-ondes (1955-1958, 1959-1960), et sur la physique des accélérateurs pour la Fondation Ford au CERN (Genève) de 1958 à 1959. Au cours de cette période, Sturrock fait diverses inventions, dont l'une est un tube à micro-ondes opérant sur un principe nommé par la suite "laser à électron-libre".
Peter Andrew SturrockEn janvier 1961 il est nommé professeur de Science de l'Ingéniérie et de Physique Appliquée à l'Ecole d'Ingéniérie du Département de Physique, puis jusqu'à aujourd'hui professeur des Sciences de l'Espace et d'Astrophysique au Département de Physique Appliquée et au Départment de Physique. Sturrock a été président du Comité de Fondation de l'Institut pour la Recherche sur les Plasmas et en a été le Directeur de 1964 à 1974, puis de 1980 à 1983.
En 1977 il déclare :
La résolution définitive de l'énigme des ovnis ne viendra pas sans que le problème soit soumis à une étude scientifique complète et ouverte selon les procédures normales de la science établie. Cela demande un changement d'attitude, principalement de la part des scientifiques et des administrateurs d'universités.
Il officie ensuite à la présidence de la Commission de Fondation du Centre pour les Sciences Spatiales et l'Astrophysique de 1982 à 1983 et le dirige depuis 1992. Il préside également les commissions qui établiront l'Institut pour la Recherche Spatiale de Stanford et de la NASA en 1983 et l'Institut pour l'Astrophysique et les Sciences Spatiales de Stanford-Lockheed en 1986.
Apprendre de l'anomalie
Depuis 1961, Sturrock a principalement travaillé sur la physique des plasmas, la physique solaire et l'astrophysique. Il est cépendant aussi intéressé par l'impact de la science dans l'histoire et la philosophie des sciences. Dans les années 1970s, il sonde l'AIAA au sujet des ovnis [1]. puis quelques années plus tard envoie aussi un questionnaire détaillé aux 2611 membres de l'Association Astronomique Américaine pour leur demander s'il ont fait l'observation d'ovnis, en leur garantissant l'anonymat. La moitié seulement répond, et on compte une soixantaine d'observations [2]. C'est cet intérêt pour le rôle des anomalies dans l'avancement de la science en général qui l'amène à fonder et présider la SSE depuis le Printemps 1982.
En 1987, Sturrock déclare :
Dans leurs déclarations publiques (mais pas nécessairement dans leurs déclarations privées), les scientifiques expriment généralement une attitude négative envers le problème ovni, et il est intéressant d'essayer de comprendre cette attitude. La plupart des scientifiques n'ont jamais eu l'occasion d'être confrontés à des éléments concrets relatifs au phénomène ovni. Pour un scientifique, la principale source d'informations crédibles (autres que leurs propres expérimentations et observations) est fournie par des journaux scientifiques. A quelques rares exceptions, les journalistes scientifiques ne publient pas de rapports d'observations d'ovnis.
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Re: Associations privées de recherche ovni: APRO, CUFOS, NICAP, MUFON
Dim 27 Juin 2010, 15:53
Sturrock a publié plus de 200 articles scientifiques et 2 monographies, et a publié 5 volumes traitant de la physique des plasmas, la physique solaire et l'astrophysique. Il a également participé à de nombreuses commissions nationales, dont l'examen de la Physique Nationale pour la NAS de 1984 à 1985.
Pocantico
En décembre 1996, Laurance Rockfeller invite Peter Sturrock à faire le point avec lui sur la question ovni. Ils tombent d'accord pour déplorer qu'elle soit laissée dans un tel état d'ignorance et de confusion [3]. De cette discussion naît l'idée d'organiser avec la SSE un symposium à Pocantico, dans la propriété Rockfeller, où des enquêteurs spécialistes des ovnis présenteraient leurs meilleurs dossiers à un groupe de scientifiques, dont Sturrock fera partie du comité directeur.
Sturrock est membre de l'AAAS, l'AIAA, la Société de Physique Américaine, la Société Astronomique Royale, la Société Astronomique Américaine, l'Académie Internationale d'Astronautique, l'Union Astronomique Internationale, la SSE, qu'il préside depuis sa fondation en 1982, du Centre pour les Sciences Spatiales et l'Astrophysique depuis 1982 et qu'il préside depuis 1992.
Sturrock reçoit de nombreux prix au cours de sa carrière, dont le Prix de la Gravité (pour la recherche gravitationnelle) de la Fondation pour la Recherche sur la Gravité en 1967, le Prix Lindsay du Centre de Vol Spatial Goddard de la NASA en 1977, le Prix Hale pour la physique solaire de la Société Astronomique Américaine en 1986, la Médaille Arctowski pour la recherche solaire-terrestre de la NAS en 1990, le Prix de Sciences Spatiales de l'AIAA 1992 (1993?).
Auteur de :
* Sturrock, P. A.: "An analysis of the Condon Report on the Colorado UFO project", Stanford University Institute for Plasma Research (SUIPR) Report n° 599, octobre 1974
o traduit et inclus dans "La fin des recherches officielles", Note d'Information n° 4 du GEPAN
o augmenté et republié dans le Journal of Scientific Exploration, 1987, vol 1, n° 1, pp. 75-100 - Sur le Rapport Condon.
* Sturrock, P. A. & Carlson J. B: "Stanford workshop on extraterrestrial civilization: opening a new scientific dialog", Aeronautics and Astronautics (journal de l'AIAA), juin 1975, pp. 64-65.
* Sturrock, P. A. & Kaufmann, Pierre: "On Events Possibly Related to the ‘‘Brazil Magnesium’’", JSE, vol. 18, n° 2, pp. 283–291, 2004
* Sturrock, P. A.: "Time-Series Analysis of a Catalog of UFO Events: Evidence of a Local-Sidereal-Time Modulation", JSE, vol. 18, n° 3, pp. 399–419, 2004
http://www.rr0.org/personne/s/SturrockPeterAndrew/
Pocantico
En décembre 1996, Laurance Rockfeller invite Peter Sturrock à faire le point avec lui sur la question ovni. Ils tombent d'accord pour déplorer qu'elle soit laissée dans un tel état d'ignorance et de confusion [3]. De cette discussion naît l'idée d'organiser avec la SSE un symposium à Pocantico, dans la propriété Rockfeller, où des enquêteurs spécialistes des ovnis présenteraient leurs meilleurs dossiers à un groupe de scientifiques, dont Sturrock fera partie du comité directeur.
Sturrock est membre de l'AAAS, l'AIAA, la Société de Physique Américaine, la Société Astronomique Royale, la Société Astronomique Américaine, l'Académie Internationale d'Astronautique, l'Union Astronomique Internationale, la SSE, qu'il préside depuis sa fondation en 1982, du Centre pour les Sciences Spatiales et l'Astrophysique depuis 1982 et qu'il préside depuis 1992.
Sturrock reçoit de nombreux prix au cours de sa carrière, dont le Prix de la Gravité (pour la recherche gravitationnelle) de la Fondation pour la Recherche sur la Gravité en 1967, le Prix Lindsay du Centre de Vol Spatial Goddard de la NASA en 1977, le Prix Hale pour la physique solaire de la Société Astronomique Américaine en 1986, la Médaille Arctowski pour la recherche solaire-terrestre de la NAS en 1990, le Prix de Sciences Spatiales de l'AIAA 1992 (1993?).
Auteur de :
* Sturrock, P. A.: "An analysis of the Condon Report on the Colorado UFO project", Stanford University Institute for Plasma Research (SUIPR) Report n° 599, octobre 1974
o traduit et inclus dans "La fin des recherches officielles", Note d'Information n° 4 du GEPAN
o augmenté et republié dans le Journal of Scientific Exploration, 1987, vol 1, n° 1, pp. 75-100 - Sur le Rapport Condon.
* Sturrock, P. A. & Carlson J. B: "Stanford workshop on extraterrestrial civilization: opening a new scientific dialog", Aeronautics and Astronautics (journal de l'AIAA), juin 1975, pp. 64-65.
* Sturrock, P. A. & Kaufmann, Pierre: "On Events Possibly Related to the ‘‘Brazil Magnesium’’", JSE, vol. 18, n° 2, pp. 283–291, 2004
* Sturrock, P. A.: "Time-Series Analysis of a Catalog of UFO Events: Evidence of a Local-Sidereal-Time Modulation", JSE, vol. 18, n° 3, pp. 399–419, 2004
http://www.rr0.org/personne/s/SturrockPeterAndrew/
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