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- Pierre.BAdministrateur
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La matière noire toujours aussi obscure
Sam 23 Jan 2010, 00:57
La matière noire toujours aussi obscure
Le 17 Décembre 2009, le monde de l'astrophysique retenait son souffle : le bruit courait depuis plusieurs jours que la collaboration CDMS (Cryogenic Dark Matter Search) qui cherche à révéler la fantomatique matière noire avec ses détecteurs au germanium/silicium tapis dans une mine des Rocheuses, avait réussi. L'annonce tant attendue faisait 'pfuit' comme un pétard mouillé : deux "événements" ont bien été détectés, mais cela est statistiquement non significatif. Découverte nulle et non avenue, et suspense qui reste entier.
On peut rappeler brièvement que les astrophysiciens se partagent aujourd'hui en deux champs : ceux qui considèrent qu'Einstein avait raison, et ceux qui pensent qu'Einstein... avait raison. En fait, les vitesses des rotations des galaxies, les effets de lentille gravitationnelle, et le ralentissement observé des sondes Pioneer 10 et 11, ne sont compatibles avec la gravitation de Newton revue par Einstein que s'il y a dans l'Univers bien plus de matière que celle qu'on voit. D'où le sobriquet de "dark matter" pour indiquer cette matière invisible. Les astrophysiciens qui veulent sauver la relativité générale cherchent donc des preuves de l'existence de cette matière. D'autres astrophysiciens, non convaincus, essayent de résoudre la devinette en modifiant la relativité générale comme Einstein lui-même l'avait proposé, en ajoutant un (ou plusieurs) termes aux équations de la théorie (Einstein avait ajouté une "constante cosmologique" pour des raisons qui, séduisantes au départ, lui sont apparues incorrectes par la suite ; mais le vrai génie voit juste même quand il se trompe...)
Puisqu'elle est invisible, et ne se montre que par son action gravitationnelle, personne ne sait de quoi la matiere noire peut bien etre composée. Nommer étant le premier pas vers la connaissance, les physiciens n'ont pas hésité a donner un nom aux particules dont la matière noire devrait être faite : avec l'humour douteux qui les caractérise, ils les ont appelées WIMPs, acronyme pour Weakly Interacting Massive Particles, ou particules massives a faible interaction, mais qui signifie également "mauviette" en anglais. Apercevoir ces élusives particules nécessite que les détecteurs soient proteges de toute interférence exterieure, ce qui oblige à les enterrer sous des centaines de mètres de roche (d'où la mine), à les refroidir (d'où la cryogénie) et à les écranter.
Une curiosité : plusieurs sites web et autres blogs qui annonçaient la fausse bonne nouvelle faisaient référence à l'utilisation, autour des détecteurs, d'un écran de plomb provenant d'un mystérieux navire naufragé à proximité des côtes françaises. Le matériau en question, selon les informations fournies par les auteurs de l'expérience, a été acheté auprès d'une entreprise française, LEMER PAX, spécialisée dans la conception, fabrication et distribution de matériel de radioprotection, et installée à Carquefou près de Nantes. Contacté par mes soins, M. Lemer me confirmait que le métal en question provient d'une ancienne épave, probablement romaine, car il s'agit vraisemblablement du plomb que les Romains posaient aux pieds des mats des navires pour les lester. Etant très ancien (approximativement du V ième siècle, mais aucun détail n'est connu) son activité est extrêmement faible (à la limite du seuil de détection, selon les mesures de M. Jean-Louis Reyss, directeur de recherche au CNRS, réalisées dans le laboratoire souterrain de Modane) ce qui en fait un matériau idéal pour des expériences nécessitant une sensibilité extrême. Pour paraphraser Astérix : "c'est fou ce qu'on fait avec le plomb des Romains"...
Source article: bulletins-electroniques.com
Pour en savoir plus, contacts :
- Toutes les informations sur la collaboration CDMS se trouvent sur le site : http://cdms.berkeley.edu/
- Informations sur l'entreprise LEMER PAX : http://www.lemerpax.com/
Source :Blogs et articles traitant du sujet :
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/vzKMr
- http://physicsworld.com/cws/article/news/41278
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/pZfk0
Dépêche de presse qui évoque le plomb et l'épave :
- http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=dark-matter-cdms
Rédacteur :Alberto Pimpinelli, attache-phys.mst@consulfrance-houston.org
Origine : BE Etats-Unis numéro 191 (15/01/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61885.htm
Le 17 Décembre 2009, le monde de l'astrophysique retenait son souffle : le bruit courait depuis plusieurs jours que la collaboration CDMS (Cryogenic Dark Matter Search) qui cherche à révéler la fantomatique matière noire avec ses détecteurs au germanium/silicium tapis dans une mine des Rocheuses, avait réussi. L'annonce tant attendue faisait 'pfuit' comme un pétard mouillé : deux "événements" ont bien été détectés, mais cela est statistiquement non significatif. Découverte nulle et non avenue, et suspense qui reste entier.
On peut rappeler brièvement que les astrophysiciens se partagent aujourd'hui en deux champs : ceux qui considèrent qu'Einstein avait raison, et ceux qui pensent qu'Einstein... avait raison. En fait, les vitesses des rotations des galaxies, les effets de lentille gravitationnelle, et le ralentissement observé des sondes Pioneer 10 et 11, ne sont compatibles avec la gravitation de Newton revue par Einstein que s'il y a dans l'Univers bien plus de matière que celle qu'on voit. D'où le sobriquet de "dark matter" pour indiquer cette matière invisible. Les astrophysiciens qui veulent sauver la relativité générale cherchent donc des preuves de l'existence de cette matière. D'autres astrophysiciens, non convaincus, essayent de résoudre la devinette en modifiant la relativité générale comme Einstein lui-même l'avait proposé, en ajoutant un (ou plusieurs) termes aux équations de la théorie (Einstein avait ajouté une "constante cosmologique" pour des raisons qui, séduisantes au départ, lui sont apparues incorrectes par la suite ; mais le vrai génie voit juste même quand il se trompe...)
Puisqu'elle est invisible, et ne se montre que par son action gravitationnelle, personne ne sait de quoi la matiere noire peut bien etre composée. Nommer étant le premier pas vers la connaissance, les physiciens n'ont pas hésité a donner un nom aux particules dont la matière noire devrait être faite : avec l'humour douteux qui les caractérise, ils les ont appelées WIMPs, acronyme pour Weakly Interacting Massive Particles, ou particules massives a faible interaction, mais qui signifie également "mauviette" en anglais. Apercevoir ces élusives particules nécessite que les détecteurs soient proteges de toute interférence exterieure, ce qui oblige à les enterrer sous des centaines de mètres de roche (d'où la mine), à les refroidir (d'où la cryogénie) et à les écranter.
Une curiosité : plusieurs sites web et autres blogs qui annonçaient la fausse bonne nouvelle faisaient référence à l'utilisation, autour des détecteurs, d'un écran de plomb provenant d'un mystérieux navire naufragé à proximité des côtes françaises. Le matériau en question, selon les informations fournies par les auteurs de l'expérience, a été acheté auprès d'une entreprise française, LEMER PAX, spécialisée dans la conception, fabrication et distribution de matériel de radioprotection, et installée à Carquefou près de Nantes. Contacté par mes soins, M. Lemer me confirmait que le métal en question provient d'une ancienne épave, probablement romaine, car il s'agit vraisemblablement du plomb que les Romains posaient aux pieds des mats des navires pour les lester. Etant très ancien (approximativement du V ième siècle, mais aucun détail n'est connu) son activité est extrêmement faible (à la limite du seuil de détection, selon les mesures de M. Jean-Louis Reyss, directeur de recherche au CNRS, réalisées dans le laboratoire souterrain de Modane) ce qui en fait un matériau idéal pour des expériences nécessitant une sensibilité extrême. Pour paraphraser Astérix : "c'est fou ce qu'on fait avec le plomb des Romains"...
Source article: bulletins-electroniques.com
Pour en savoir plus, contacts :
- Toutes les informations sur la collaboration CDMS se trouvent sur le site : http://cdms.berkeley.edu/
- Informations sur l'entreprise LEMER PAX : http://www.lemerpax.com/
Source :Blogs et articles traitant du sujet :
- http://redirectix.bulletins-electroniques.com/vzKMr
- http://physicsworld.com/cws/article/news/41278
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Dépêche de presse qui évoque le plomb et l'épave :
- http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=dark-matter-cdms
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- Mathieu.AEquipe du forum
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Re: La matière noire toujours aussi obscure
Sam 23 Jan 2010, 11:52
Pour avoir un point de vue bien plus différent et concret sur le sujet, voir les travaux en cosmologie géméllaire de Jean-Pierre Petit (réalisés antérieurement par Andreï Dmitrievitch Sakharov dans les années 70) :
http://www.jp-petit.org/science/f200/sommaire_de_f200.htm
Explication du principe général en fin de cette vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x345bm_jeanpierre-petit-et-la-mhd
La théorie commence à faire son trou, on l'appelle maintenant d'un autre nom : univers bimétrique
http://www.jp-petit.org/UFOSCIENCE/Trans_reportage/hossenfelder_deuxieme.pdf
Voir en fin de cette page :
http://www.jp-petit.org/UFOSCIENCE/Trans_reportage/trans_reportage.htm
Mathieu
http://www.jp-petit.org/science/f200/sommaire_de_f200.htm
Explication du principe général en fin de cette vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x345bm_jeanpierre-petit-et-la-mhd
La théorie commence à faire son trou, on l'appelle maintenant d'un autre nom : univers bimétrique
http://www.jp-petit.org/UFOSCIENCE/Trans_reportage/hossenfelder_deuxieme.pdf
Voir en fin de cette page :
http://www.jp-petit.org/UFOSCIENCE/Trans_reportage/trans_reportage.htm
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Re: La matière noire toujours aussi obscure
Sam 23 Jan 2010, 12:01
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Re: La matière noire toujours aussi obscure
Jeu 25 Fév 2010, 21:03
Bonsoir,
Merci pour les liens....
Merci pour les liens....
- Elodie83Equipe du forum
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Re: La matière noire toujours aussi obscure
Dim 29 Aoû 2010, 16:05
ISS : le Cern envoie dans l'espace un détecteur d'antimatière
Info rédaction, publiée le 28 août 2010 par Maxisciences
Genève, Suisse - Le Centre européen de recherches nucléaires (Cern) s'apprête à envoyer vers les États-Unis un instrument de recherche unique. Embarqué à bord de la dernière navette américaine qui sera lancée vers la Station spatiale internationale (ISS), cet outil permettra de mener des recherches sans précédent sur la matière, l'origine et la structure de l'Univers.
C'est mercredi que du haut de ses sept tonnes, le spectromètre magnétique Alpha (AMS) a quitté le Cern. A l'aéroport de Genève, il a été embarqué dans un avion spécialement affrété par l'US Air Force. Jeudi, il devait décoller pour le centre spatial Kennedy, situé en Floride.
L'AMS ne quittera pas ce centre avant le mois de février 2011. Il y subira de nouveaux tests, avant de décoller dans la dernière navette américaine qui se rendra vers l'ISS. Une fois sur place, le spectromètre est censé récolter depuis l'espace des données qui seront recoupées avec celles collectées par le plus grand accélérateur de particules du monde (LHC). En plus de contribuer à la recherche sur la matière noire, matière non-visible dont l'Univers serait constitué à 25%, l'AMS permettra de rechercher l'antimatière aux confins de l'espace.
Comme l'a rappelé James Gillies, un porte-parole du Cern, les scientifiques s'interrogent sur la possible existence d'étoiles totalement composées d'antimatière. Des objets célestes qui ne seraient pas visibles depuis la Terre en raison de la barrière atmosphérique.
Les données collectées par l'AMS seront transmises à Houston aux États-Unis, puis au Cern qui les partagera avec plusieurs centres partenaires d'analyse de physique. Fin 2009, le Cern a relancé son Grand collisionneur de hadrons. Le LHC doit permettre de recréer les conditions de l'Univers juste après le big bang, en faisant s'entrechoquer des protons à une puissance inégalée. Les scientifiques espèrent notamment découvrir l'un des chaînons manquants de la structure fondamentale de la matière, celui qui confère leur masse aux autres particules : le boson de Higgs.
Info rédaction, publiée le 28 août 2010 par Maxisciences
Genève, Suisse - Le Centre européen de recherches nucléaires (Cern) s'apprête à envoyer vers les États-Unis un instrument de recherche unique. Embarqué à bord de la dernière navette américaine qui sera lancée vers la Station spatiale internationale (ISS), cet outil permettra de mener des recherches sans précédent sur la matière, l'origine et la structure de l'Univers.
C'est mercredi que du haut de ses sept tonnes, le spectromètre magnétique Alpha (AMS) a quitté le Cern. A l'aéroport de Genève, il a été embarqué dans un avion spécialement affrété par l'US Air Force. Jeudi, il devait décoller pour le centre spatial Kennedy, situé en Floride.
L'AMS ne quittera pas ce centre avant le mois de février 2011. Il y subira de nouveaux tests, avant de décoller dans la dernière navette américaine qui se rendra vers l'ISS. Une fois sur place, le spectromètre est censé récolter depuis l'espace des données qui seront recoupées avec celles collectées par le plus grand accélérateur de particules du monde (LHC). En plus de contribuer à la recherche sur la matière noire, matière non-visible dont l'Univers serait constitué à 25%, l'AMS permettra de rechercher l'antimatière aux confins de l'espace.
Comme l'a rappelé James Gillies, un porte-parole du Cern, les scientifiques s'interrogent sur la possible existence d'étoiles totalement composées d'antimatière. Des objets célestes qui ne seraient pas visibles depuis la Terre en raison de la barrière atmosphérique.
Les données collectées par l'AMS seront transmises à Houston aux États-Unis, puis au Cern qui les partagera avec plusieurs centres partenaires d'analyse de physique. Fin 2009, le Cern a relancé son Grand collisionneur de hadrons. Le LHC doit permettre de recréer les conditions de l'Univers juste après le big bang, en faisant s'entrechoquer des protons à une puissance inégalée. Les scientifiques espèrent notamment découvrir l'un des chaînons manquants de la structure fondamentale de la matière, celui qui confère leur masse aux autres particules : le boson de Higgs.
- Ay-BePassionné
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Re: La matière noire toujours aussi obscure
Lun 06 Sep 2010, 19:33
oulalalalalala je sent que sa va être très dangereux la matière noire doit etre très instable ainsi que les protons a haute puissance sa peut crée des belles explosion mais je leur fait confiance .
- InvitéInvité
Re: La matière noire toujours aussi obscure
Mer 14 Aoû 2019, 14:51
Bonjour
(Causa Mundi)
Voici une mise à jours du 14 mai 2019 avec Françoise Combes
Quelles sont les preuves de l'existence de la matière noire ?
Quelles sont les particules candidates ?
Devra-t-on revoir les principes de la Relativité générale ?
Faut-il unifier physique quantique et relativité générale, au niveau de la "gravité quantique" ?
Françoise Combes répond à nos questions
Françoise Combes, née en 1952, est ancienne élève de l'École normale supérieure (ENS, Paris), agrégée de sciences physiques (1975), et docteur d’État en astrophysique (1980). Elle a été enseignant-chercheur à l’ENS (maître de conférences, 1975-85), sous-directeur du laboratoire de physique à l'ENS (1985-89), puis astronome à l'Observatoire de Paris (1989-2014). Elle a été présidente de la Société française d'astronomie et d'astrophysique (2002-2004) et a dirigé le Programme national galaxies du CNRS (2001-2008). Elle est présidente du Cofusi (Comité français des unions scientifiques internationales) depuis le 3 janvier 2010, et membre de l’Académie des sciences depuis 2004. Elle est depuis 2003 éditrice de la revue européenne Astronomy & Astrophysics.
Œuvre scientifique
Ses activités de recherche sont consacrées à la formation et l’évolution des galaxies, dans un contexte cosmologique.
Cela inclut d’abord la dynamique des galaxies, leur structure spirale ou barrée, les interactions entre galaxies, étudiées à la fois par les observations à diverses longueurs d’onde et par des simulations numériques.
Mais aussi l’étude du milieu interstellaire des galaxies, en particulier le gaz moléculaire qui donne naissance aux étoiles, que ce soit dans les galaxies très proches de nous comme Andromède, ou les galaxies aux confins de l’Univers, il y a 13 milliards d’année
Source Collège de France ►ICI
Bon visionnage
Loreline
(Causa Mundi)
Voici une mise à jours du 14 mai 2019 avec Françoise Combes
Quelles sont les preuves de l'existence de la matière noire ?
Quelles sont les particules candidates ?
Devra-t-on revoir les principes de la Relativité générale ?
Faut-il unifier physique quantique et relativité générale, au niveau de la "gravité quantique" ?
Françoise Combes répond à nos questions
Françoise Combes, née en 1952, est ancienne élève de l'École normale supérieure (ENS, Paris), agrégée de sciences physiques (1975), et docteur d’État en astrophysique (1980). Elle a été enseignant-chercheur à l’ENS (maître de conférences, 1975-85), sous-directeur du laboratoire de physique à l'ENS (1985-89), puis astronome à l'Observatoire de Paris (1989-2014). Elle a été présidente de la Société française d'astronomie et d'astrophysique (2002-2004) et a dirigé le Programme national galaxies du CNRS (2001-2008). Elle est présidente du Cofusi (Comité français des unions scientifiques internationales) depuis le 3 janvier 2010, et membre de l’Académie des sciences depuis 2004. Elle est depuis 2003 éditrice de la revue européenne Astronomy & Astrophysics.
Œuvre scientifique
Ses activités de recherche sont consacrées à la formation et l’évolution des galaxies, dans un contexte cosmologique.
Cela inclut d’abord la dynamique des galaxies, leur structure spirale ou barrée, les interactions entre galaxies, étudiées à la fois par les observations à diverses longueurs d’onde et par des simulations numériques.
Mais aussi l’étude du milieu interstellaire des galaxies, en particulier le gaz moléculaire qui donne naissance aux étoiles, que ce soit dans les galaxies très proches de nous comme Andromède, ou les galaxies aux confins de l’Univers, il y a 13 milliards d’année
Source Collège de France ►ICI
Bon visionnage
Loreline
- InvitéInvité
Re: La matière noire toujours aussi obscure
Jeu 15 Aoû 2019, 11:11
Bonjour,
Si j'ai bien compris; toute l'astrophysique repose sur la mesure de la magnitude des objets célestes lumineux (pas seulement dans le visible), ou des effets indirects de l'interaction gravitationnelle (pour repérer les trous noirs, invisibles par définition). Et grâce à cette information (visuelle donc), on en déduit la distance de l'astre par rapport à nous. Alors, on construit des télescopes de plus en plus grands, pour "voir" de plus en plus "loin". Observer l'Univers depuis l'espace permet de s'affranchir des turbulences de l'atmosphère (avec des images nettes, et pas floues comme dirait l'autre...). Par l'étude des spectres (avec les raies du calcium notamment); on en déduit aussi la vitesse (décalage vers le rouge). Il faut donc "voir" pour "comprendre" !
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Magnitude_apparente
D'après ce que nous savons seulement 5 % de la matière de l'Univers serait constituée de matière ordinaire. Et donc notre ignorance s'élève à 95 %, et porte le nom d'énergie ou de matière noire; car tout simplement nous ne la voyons pas; elle est inaccessible à l'observation; elle est "obscure" par définition (You don't know the power of the dark side...). Pour les sceptiques, cela s'arrêterait là; car ils ne "croient" que ce qu'ils "voient". On n'a pas la "preuve" (directe) de l'existence de cette matière-énergie noire; et pour "noircir" un peu plus le tableau, on n'a pas la moindre nouvelle particule a se mettre sous la dent (pas d'explication rationnelle donc). Un très lourd handicap (intellectuel) pour ces sceptiques (bien souvent des naturalistes très allergiques aux mathématiques, ou des "jardiniers" SVT pseudo-littéraires universitaires, qui nous expliquent que si on n'arrose pas les plantes; elles crèvent; aussi qu'il faut mettre de l'engrais NPK pour favoriser la croissance... bref rien avoir avec le ciel... des gens complètement terre à terre... comme des limaces bien baveuses d'ailleurs...).
Et bien, on n'est pas dans la "merde".
Tout cela pour vous dire aussi, que pour faire des sciences, il faut souvent "croire" au début (difficile pour les sceptiques, donc), en mettant de côté notre "bon" sens commun, pour envisager l'impossible, l'inconcevable, et approcher une réalité impalpable (voire "divine"), bien souvent invisible à nos cinq nos sens. Bref, l'astronomie n'est pas une science exacte; elle doit se confronter à la "réalité" expérimentale, par l'observation, et en faisant très attention aux erreurs de perceptions (illusions) ou d'interprétations (ne pas tomber dans les explications simplistes). Les théories les plus complexes ne sont pas forcément les meilleures (la théorie des cordes).
S'agissant de la "gravité"; ce n'est déjà plus une "force" (Newton); c'est une conséquence de la courbure de l'espace-temps (Einstein); elle ne s'exerce plus en dessous d'une certaine distance (jamais mis en évidence ou mesurée au niveau macroscopique); et sur des distances astronomiques, son expression "classique" devient approximative. D'ailleurs la constante universelle G n'a pas une valeur très précise (car expérimentale):
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_gravitationnelle
C'est le même problème sur la mesure de la vitesse de l'expansion de l'Univers par la constante de Hubble:
"Les observations réalisées au début des années 2010 concordent approximativement avec cette valeur tournant autour de 70 km/s/Mpc. Plus précisément, au printemps 2013, l'analyse des observations du satellite Planck a donné la valeur de 66,9 km/s/Mpc1; valeur affinée à 67,4 ± 0,5 km/s/Mpc après la publication finale des données de Planck en 20182. En 2015 puis 2016, deux séries de mesures ont donné des valeurs de 73,2 puis 71,9 km/s/Mpc1. Les prochains grands télescopes dont la mise en service est prévue dans les années 2020 permettront d'établir de nouvelles valeurs plus précises1. En 2019, sa valeur a été mesurée à 74,03 ± 1,42 km/s/Mpc grâce à l'observation de céphéides du Grand Nuage de Magellan par le télescope spatial Hubble3. "
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_de_Hubble
L'hypothèse actuelle ferait de la gravité un phénomène "émergent", comme pour la "température" qui est une notion thermodynamique, et aussi bien humaine, et qui traduit l'agitation moléculaire au niveau fondamental (un peu complexe à "imaginer" pour des philosophes sceptiques , et aussi pour nos jardiniers naturalistes...).
PS: D'ailleurs l'Univers n'existe pas pour les sceptiques (dénier et renier en l'absence de preuves. Amen !). Et du coup, ils ont raison à 95 % cette fois-ci; car rien ne prouve que l'Univers, tel que nous l'imaginons (rempli de "matière", pour faire pousser les plantes...) existe bien; cette voûte étoilée est une "illusion" de plus, donc...
Sincères salutations.
Si j'ai bien compris; toute l'astrophysique repose sur la mesure de la magnitude des objets célestes lumineux (pas seulement dans le visible), ou des effets indirects de l'interaction gravitationnelle (pour repérer les trous noirs, invisibles par définition). Et grâce à cette information (visuelle donc), on en déduit la distance de l'astre par rapport à nous. Alors, on construit des télescopes de plus en plus grands, pour "voir" de plus en plus "loin". Observer l'Univers depuis l'espace permet de s'affranchir des turbulences de l'atmosphère (avec des images nettes, et pas floues comme dirait l'autre...). Par l'étude des spectres (avec les raies du calcium notamment); on en déduit aussi la vitesse (décalage vers le rouge). Il faut donc "voir" pour "comprendre" !
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Magnitude_apparente
D'après ce que nous savons seulement 5 % de la matière de l'Univers serait constituée de matière ordinaire. Et donc notre ignorance s'élève à 95 %, et porte le nom d'énergie ou de matière noire; car tout simplement nous ne la voyons pas; elle est inaccessible à l'observation; elle est "obscure" par définition (You don't know the power of the dark side...). Pour les sceptiques, cela s'arrêterait là; car ils ne "croient" que ce qu'ils "voient". On n'a pas la "preuve" (directe) de l'existence de cette matière-énergie noire; et pour "noircir" un peu plus le tableau, on n'a pas la moindre nouvelle particule a se mettre sous la dent (pas d'explication rationnelle donc). Un très lourd handicap (intellectuel) pour ces sceptiques (bien souvent des naturalistes très allergiques aux mathématiques, ou des "jardiniers" SVT pseudo-littéraires universitaires, qui nous expliquent que si on n'arrose pas les plantes; elles crèvent; aussi qu'il faut mettre de l'engrais NPK pour favoriser la croissance... bref rien avoir avec le ciel... des gens complètement terre à terre... comme des limaces bien baveuses d'ailleurs...).
Et bien, on n'est pas dans la "merde".
Tout cela pour vous dire aussi, que pour faire des sciences, il faut souvent "croire" au début (difficile pour les sceptiques, donc), en mettant de côté notre "bon" sens commun, pour envisager l'impossible, l'inconcevable, et approcher une réalité impalpable (voire "divine"), bien souvent invisible à nos cinq nos sens. Bref, l'astronomie n'est pas une science exacte; elle doit se confronter à la "réalité" expérimentale, par l'observation, et en faisant très attention aux erreurs de perceptions (illusions) ou d'interprétations (ne pas tomber dans les explications simplistes). Les théories les plus complexes ne sont pas forcément les meilleures (la théorie des cordes).
S'agissant de la "gravité"; ce n'est déjà plus une "force" (Newton); c'est une conséquence de la courbure de l'espace-temps (Einstein); elle ne s'exerce plus en dessous d'une certaine distance (jamais mis en évidence ou mesurée au niveau macroscopique); et sur des distances astronomiques, son expression "classique" devient approximative. D'ailleurs la constante universelle G n'a pas une valeur très précise (car expérimentale):
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_gravitationnelle
C'est le même problème sur la mesure de la vitesse de l'expansion de l'Univers par la constante de Hubble:
"Les observations réalisées au début des années 2010 concordent approximativement avec cette valeur tournant autour de 70 km/s/Mpc. Plus précisément, au printemps 2013, l'analyse des observations du satellite Planck a donné la valeur de 66,9 km/s/Mpc1; valeur affinée à 67,4 ± 0,5 km/s/Mpc après la publication finale des données de Planck en 20182. En 2015 puis 2016, deux séries de mesures ont donné des valeurs de 73,2 puis 71,9 km/s/Mpc1. Les prochains grands télescopes dont la mise en service est prévue dans les années 2020 permettront d'établir de nouvelles valeurs plus précises1. En 2019, sa valeur a été mesurée à 74,03 ± 1,42 km/s/Mpc grâce à l'observation de céphéides du Grand Nuage de Magellan par le télescope spatial Hubble3. "
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_de_Hubble
L'hypothèse actuelle ferait de la gravité un phénomène "émergent", comme pour la "température" qui est une notion thermodynamique, et aussi bien humaine, et qui traduit l'agitation moléculaire au niveau fondamental (un peu complexe à "imaginer" pour des philosophes sceptiques , et aussi pour nos jardiniers naturalistes...).
PS: D'ailleurs l'Univers n'existe pas pour les sceptiques (dénier et renier en l'absence de preuves. Amen !). Et du coup, ils ont raison à 95 % cette fois-ci; car rien ne prouve que l'Univers, tel que nous l'imaginons (rempli de "matière", pour faire pousser les plantes...) existe bien; cette voûte étoilée est une "illusion" de plus, donc...
Sincères salutations.
- InvitéInvité
Re: La matière noire toujours aussi obscure
Ven 16 Aoû 2019, 17:03
Bonjour
Avi Loeb, dans cet article “Extremely Extreme Life” –Planets Orbiting Milky Way’s Pulsars & Supermassive Black Hole rejoint mon fantasme le plus cher concernant les Ovnis ►ICI
"Nous savons depuis les années 1990 que les planètes existent autour des pulsars, explique Avi Loeb, astronome en chef de Harvard, qui sont des objets extraordinairement denses nés des explosions violentes d'étoiles. Il est raisonnable de supposer que les planètes peuvent aussi exister autour des trous noirs, qui, étonnamment peut-être, ont un impact beaucoup plus faible sur leur environnement que les pulsars.
Des planètes habitées, dit Loeb, pourraient exister autour des trous noirs qui se trouvent au cœur de la plupart des galaxies.
Il est même possible que de la vie se forme sur certaines de ces planètes, étant donné que les organismes sur Terre se sont adaptés à des conditions extrêmes, y compris la chaleur bouillante, le froid glacial et les environnements acides, très salés et même radioactifs."
Notre propre galaxie, la Voie Lactée, abrite un trou noir Sgr A* (Sgr signifie Sagittaire), avec une orbite circulaire stable à l'intérieur, de la taille de l'orbite de Mercure. L'inconvénient de la vie près d'un trou noir, écrit Loeb, est la chaleur dégagée par l'accrétion de trous noirs super massifs, qui constitue une menace existentielle pour les civilisations résidant près des centres des galaxies."
Traduit avec www.DeepL.com/Translator
***********************************************
Ce que j'ai compris avec Françoise Combes c'est que la matière noire n'est pas noire , elle n'interéagit pas avec la lumière et donc, on ne la voit pas, elle est transparente et les photons de lumière passent à travers....un monde pour nos voisins extra terrestres comme le palais de verre où Viviane a enfermé Merlin ????? ça me fait rêver.
Avi Loeb, dans cet article “Extremely Extreme Life” –Planets Orbiting Milky Way’s Pulsars & Supermassive Black Hole rejoint mon fantasme le plus cher concernant les Ovnis ►ICI
"Nous savons depuis les années 1990 que les planètes existent autour des pulsars, explique Avi Loeb, astronome en chef de Harvard, qui sont des objets extraordinairement denses nés des explosions violentes d'étoiles. Il est raisonnable de supposer que les planètes peuvent aussi exister autour des trous noirs, qui, étonnamment peut-être, ont un impact beaucoup plus faible sur leur environnement que les pulsars.
Des planètes habitées, dit Loeb, pourraient exister autour des trous noirs qui se trouvent au cœur de la plupart des galaxies.
Il est même possible que de la vie se forme sur certaines de ces planètes, étant donné que les organismes sur Terre se sont adaptés à des conditions extrêmes, y compris la chaleur bouillante, le froid glacial et les environnements acides, très salés et même radioactifs."
Notre propre galaxie, la Voie Lactée, abrite un trou noir Sgr A* (Sgr signifie Sagittaire), avec une orbite circulaire stable à l'intérieur, de la taille de l'orbite de Mercure. L'inconvénient de la vie près d'un trou noir, écrit Loeb, est la chaleur dégagée par l'accrétion de trous noirs super massifs, qui constitue une menace existentielle pour les civilisations résidant près des centres des galaxies."
Traduit avec www.DeepL.com/Translator
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Ce que j'ai compris avec Françoise Combes c'est que la matière noire n'est pas noire , elle n'interéagit pas avec la lumière et donc, on ne la voit pas, elle est transparente et les photons de lumière passent à travers....un monde pour nos voisins extra terrestres comme le palais de verre où Viviane a enfermé Merlin ????? ça me fait rêver.
- InvitéInvité
Re: La matière noire toujours aussi obscure
Sam 28 Sep 2019, 13:20
Bonjour
Elle "s'éclaire" grâce à la NASA :
Simulation vidéo de ce que l’on pourrait apercevoir des trous noirs :
This image highlights and explains various aspects of the black hole visualization.
Credits: NASA’s Goddard Space
Pour comprendre, il faut partir du disque situé sur l’extrême bord extérieur de l’image: appelé “disque d’accrétion”, il s’agit d’une structure très chaude composée de plusieurs éléments (des particules d’étoiles, du gaz etc) qui forment la matière qui sera aspirée par le trou noir. Elle tourne sur elle-même et produit par la même occasion une lumière intense. C’est la trajectoire de cette lumière -déformée par la gravité- que l’on voit sur la simulation.
“L’extrême gravité du trou noir incline la lumière émise par différentes régions du disque, produisant ainsi l’aspect difforme. Des noeuds brillants se forment et se dissipent constamment dans le disque sous la forme de champs magnétiques qui s’enroulent et se tordent à travers le gaz. Au plus près du trou noir, le gaz tourne autour de la vitesse de la lumière, tandis que les parties extérieures tournent un peu plus lentement. Cette différence étire et cisaille les nœuds clairs, produisant des lignes claires et sombres dans le disque”, explique la Nasa.
Vous ne verrez pas non plus la même chose si vous regardez le trou noir de face ou alors si vous êtes placé à sa gauche ou à sa droite: dans ces deux derniers cas, un côté vous semblera plus brillant que l’autre; de face ou vu du dessus, l’asymétrie disparait.
La simulation, hypnotisante, a été réalisée grâce à un logiciel de la Nasa. Mais un résultat aussi réaliste n’aurait pas été possible sans la première photographie d’un trou noir, qui a galvanisé les scientifiques: “Jusqu’à très récemment, ces visualisations étaient limitées à notre imagination et à des programmes informations. Je n’aurai jamais pensé que ce serait possible de voir un vrai trou noir”, expliqueJeremy Schnittman, à l’origine des visuels.
“Des simulations et des films comme celui-ci nous aident à visualiser ce qu’Einstein voulait dire quand il affirmait que la gravité déformait le tissu de l’espace et du temps”, ajoute le spécialiste.
Voir ici ►Jade Toussay ,Le HuffPost•28 septembre 2019
Bon week end !
Loreline
Elle "s'éclaire" grâce à la NASA :
Simulation vidéo de ce que l’on pourrait apercevoir des trous noirs :
This image highlights and explains various aspects of the black hole visualization.
Credits: NASA’s Goddard Space
Pour comprendre, il faut partir du disque situé sur l’extrême bord extérieur de l’image: appelé “disque d’accrétion”, il s’agit d’une structure très chaude composée de plusieurs éléments (des particules d’étoiles, du gaz etc) qui forment la matière qui sera aspirée par le trou noir. Elle tourne sur elle-même et produit par la même occasion une lumière intense. C’est la trajectoire de cette lumière -déformée par la gravité- que l’on voit sur la simulation.
“L’extrême gravité du trou noir incline la lumière émise par différentes régions du disque, produisant ainsi l’aspect difforme. Des noeuds brillants se forment et se dissipent constamment dans le disque sous la forme de champs magnétiques qui s’enroulent et se tordent à travers le gaz. Au plus près du trou noir, le gaz tourne autour de la vitesse de la lumière, tandis que les parties extérieures tournent un peu plus lentement. Cette différence étire et cisaille les nœuds clairs, produisant des lignes claires et sombres dans le disque”, explique la Nasa.
Vous ne verrez pas non plus la même chose si vous regardez le trou noir de face ou alors si vous êtes placé à sa gauche ou à sa droite: dans ces deux derniers cas, un côté vous semblera plus brillant que l’autre; de face ou vu du dessus, l’asymétrie disparait.
La simulation, hypnotisante, a été réalisée grâce à un logiciel de la Nasa. Mais un résultat aussi réaliste n’aurait pas été possible sans la première photographie d’un trou noir, qui a galvanisé les scientifiques: “Jusqu’à très récemment, ces visualisations étaient limitées à notre imagination et à des programmes informations. Je n’aurai jamais pensé que ce serait possible de voir un vrai trou noir”, expliqueJeremy Schnittman, à l’origine des visuels.
“Des simulations et des films comme celui-ci nous aident à visualiser ce qu’Einstein voulait dire quand il affirmait que la gravité déformait le tissu de l’espace et du temps”, ajoute le spécialiste.
Voir ici ►Jade Toussay ,Le HuffPost•28 septembre 2019
Bon week end !
Loreline
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