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Les bactéries de l'Arctique, indice de la vie sur Mars ?
Sam 13 Nov 2010, 01:10
Les bactéries de l'Arctique, indice de la vie sur Mars
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65070.htm
Des microbiologistes canadiens s'intéressant à une source d'eau salée dans les régions glacées de l'Arctique y ont trouvé des bactéries se nourrissant de méthane qui pourraient nous renseigner sur l'existence de vie sur Mars.
Des bactéries mangeuses de méthane ont été découvertes de manière inattendue à la source de Lost Hammer, sur l'île Axel Heiberg, dans le Nunavut. Mr. Lyle Whyte [1], qui qualifie la source de Lost Hammer d'environnement le plus froid et salin qu'il ait jamais rencontré, y a découvert deux types de bactéries qui se nourrissent du méthane et ne respirent pas d'oxygène. Selon Dale Andersen [2], cette découverte laisse croire que des bactéries analogues pourraient exister sur la planète rouge, étant donné les similitudes entre l'environnement martien et de l'Arctique canadien. En effet, des données récentes recueillies par la NASA indiquent qu'il existe des poches de méthane et d'eau gelée sur Mars, et que les températures y approchent celles relevées dans la source de Lost Hammer.
[1] Lyle Whyte est un microbiologiste de l'Université McGill qui pilote le projet.
[2] Dale Andersen est un scientifique de l'Institut SETI, en Californie.
Pour voir l'article original mis en ligne par le Conseil national de recherches Canada (CNRC ) :
---> http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/actualites/cnrc/2010/11/01/bacteries-arctique.html
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65070.htm
Des microbiologistes canadiens s'intéressant à une source d'eau salée dans les régions glacées de l'Arctique y ont trouvé des bactéries se nourrissant de méthane qui pourraient nous renseigner sur l'existence de vie sur Mars.
Des bactéries mangeuses de méthane ont été découvertes de manière inattendue à la source de Lost Hammer, sur l'île Axel Heiberg, dans le Nunavut. Mr. Lyle Whyte [1], qui qualifie la source de Lost Hammer d'environnement le plus froid et salin qu'il ait jamais rencontré, y a découvert deux types de bactéries qui se nourrissent du méthane et ne respirent pas d'oxygène. Selon Dale Andersen [2], cette découverte laisse croire que des bactéries analogues pourraient exister sur la planète rouge, étant donné les similitudes entre l'environnement martien et de l'Arctique canadien. En effet, des données récentes recueillies par la NASA indiquent qu'il existe des poches de méthane et d'eau gelée sur Mars, et que les températures y approchent celles relevées dans la source de Lost Hammer.
[1] Lyle Whyte est un microbiologiste de l'Université McGill qui pilote le projet.
[2] Dale Andersen est un scientifique de l'Institut SETI, en Californie.
Pour voir l'article original mis en ligne par le Conseil national de recherches Canada (CNRC ) :
---> http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/actualites/cnrc/2010/11/01/bacteries-arctique.html
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Francis Rocard nous explique Maven, explorateur de l'atmosphère de Mars
Mer 17 Nov 2010, 22:26
Francis Rocard nous explique Maven, explorateur de l'atmosphère de Mars
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Dans un entretien accordé à Futura-Sciences, Francis Rocard, spécialiste de Mars et responsable des programmes d’exploration du Système solaire au Cnes, revient sur les grands objectifs de la mission Maven et le rôle du Cnes.
Les découvertes importantes de ces dernières années, auxquelles la France a largement contribué, ont renforcé l’intérêt de remonter plus loin dans le passé de Mars que ne le permettent aujourd’hui les missions en activité autour et sur la Planète rouge. En effet, en localisant des sites où affleurent les roches les plus intéressantes pour l’exobiologie, les scientifiques poussent les agences spatiales à planifier des missions susceptibles de s’y poser pour y découvrir des traces de matières organiques, voire de la vie.
Les réponses à cette question passionnante ne sont pas seulement au sol. Un des aspects souvent méconnus de l’exobiologie martienne concerne son atmosphère. Comme le souligne le professeur Jean-Pierre Bibring de l’Institut d’Astrophysique spatiale (CNRS d’Orsay), « Les conditions d’habitabilité d’une planète ne se résument pas seulement à sa distance à son étoile ». La température sur Terre est due moins à sa distance au Soleil qu'à la composition de son atmosphère. « La Terre pourrait se situer dix fois plus loin du Soleil qu’elle ne l’est aujourd’hui, pour peu que son atmosphère ait les bons gaz à effet de serre, la vie pourrait perdurer ».
La formation de la vie dépend de l'atmosphère
Ce qui est vrai pour la Terre l’est tout autant pour Mars. L’étude de son atmosphère pourrait nous en apprendre beaucoup sur les conditions d’habitabilité qui ont prévalu pendant la première centaine de millions d’années de sa formation. Sur cette question, les scientifiques sont peut-être à l’aube d’avancées considérables. C’est du moins le pari fait par la Nasa, qui vient de donner son feu vert au développement de la mission Maven (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN Mission). Il s’agit d’une sonde qui sera lancée en 2013, spécifiquement conçue pour étudier l’atmosphère martienne et ses interactions avec le vent solaire à travers quatre grands objectifs :
établir l'échappement atmosphérique et son rôle sur l'atmosphère de Mars au cours du temps ;
déterminer l'état actuel de la haute atmosphère, l’ionosphère, et son interaction avec le vent solaire ;
évaluer les taux actuels d'échappement des atomes et molécules neutres et des espèces ionisées ainsi que les mécanismes qui les contrôlent ;
identifier les rapports isotopiques des composés stables de l'atmosphère martienne.
Mars a-t-elle connu un cycle de l'eau similaire à la Terre ? C'est une des questions auxquelles devra répondre Maven. © Esa/Medialab
Il s’agit d’un projet ambitieux auquel participe le Cnes, qui finance au Centre d’études spatiales des rayonnements (CESR – CNRS) la fourniture d’un spectromètre d’électrons SWEA (Solar Wind Electron Analyser). Cet instrument, qui est une contribution à un instrument américain plus complet constitué de différents spectromètres, va s’intéresser à l’environnement ionisé de la planète.
Pour le comprendre, « on a besoin de connaître cet environnement en terme d’électrons et d’ions, à la fois sur un plan qualitatif et quantitatif » explique Francis Rocard, responsable des programmes d’exploration du Système solaire au Cnes, à qui nous avons demandé de nous éclairer sur les attentes des scientifiques.
Pourquoi l'eau à l'état liquide de Mars a disparu ?
Aujourd’hui, l’atmosphère de Mars est ténue et la pression au sol si faible « qu’elle rend l’eau à l’état liquide instable, ce qui explique pourquoi elle existe seulement à l’état gazeux et sous forme de glace ». On suppose que très peu de temps après sa formation, Mars était entourée d’une atmosphère dense, épaisse et humide avec un cycle de l’eau complet et donc « une présence de l’eau à l’état liquide en surface, comme le suggère fortement la découverte récente d’argiles ». Cette disparition de l’état liquide de l’eau s’expliquerait par la perte de l'atmosphère. L’effet de serre s’est alors beaucoup atténué, la pression et la température ont baissé, ce qui a eu pour effet de perturber le cycle de l’eau. Concrètement, tous les processus liés à l’eau liquide ont disparu et Mars est devenue une sorte de désert glacé, morne et désolé.
Pour avancer sur l’histoire primitive de Mars, les chercheurs veulent comprendre pourquoi et comment cette atmosphère s’est progressivement amoindrie. Pour y parvenir, Maven « va mesurer quantitativement le taux de perte des composés atmosphériques qui en quelque sorte « s’échappent » dans le milieu interplanétaire ». « Ces mesures seront ensuite intégrées dans un modèle afin de pouvoir extrapoler aux taux d'échappement tout au long de l’histoire de la planète et de comprendre le ou les mécanismes prépondérants qui ont été à l’œuvre depuis la formation de Mars ». Ces processus, ou mécanismes d'échappements, « sont très complexes et s’imbriquent les uns aux autres ». On en dénombre 4 ou 5 qui peuvent aboutir à une perte de l’atmosphère. Mais le paramètre clé est certainement l’absence de champ magnétique protecteur (*, voir les notes en bas de page) qui explique cette perte de matière de l’atmosphère. Aujourd’hui, Mars n’a pas de champ magnétique dipolaire interne, de sorte que son atmosphère « se trouve en contact direct avec le vent solaire. Celui-ci entre en contact avec la haute atmosphère de Mars à des vitesses importantes (de 400 à plus 1.000 km/s en fonction de l’activité du Soleil) ». Le rôle du vent solaire est fondamental, car il produit « un certain nombre d’interactions qui vont aboutir à ce phénomène de perte de composés atmosphériques ». Des ions atomiques et moléculaires, des atomes neutres et des électrons vont ainsi s’échapper dans des proportions que l’on ne connaît pas aujourd’hui. « On s’attend à ce que Maven détermine quelle est la masse d’atmosphère qui s’échappe par seconde dans l’espace et la nature des matériaux qui s’y perdent ».
Tout comme il est difficile de disserter sur le passé de l’atmosphère martienne, son futur est également imprévisible, il est bien difficile « de dire aujourd’hui si cela va aboutir à la perte totale de l’atmosphère. Mais Maven devrait nous donner la réponse ».
La question de la vie en filigrane
Bien que la mission Maven ne dispose pas d’une instrumentation permettant de détecter des traces de vie avérée ou même des vestiges, une meilleure connaissance de l’histoire de l’évolution de l’atmosphère et notamment de son environnement primitif peut nous éclairer sur l’habitabilité de cette planète. Ce que l’on peut dire aujourd’hui, c’est « que de nombreux indices laissent penser que la vie sur Mars a pu trouver des conditions favorables pour se développer ». L’étude des roches sédimentaires montre « que de l’eau à l’état liquide a vraisemblablement coulé jusqu’à 700 millions d’années après la formation de la planète (**) ». Les résultats de la mission Maven concernant l’atmosphère pourraient donc renforcer la crédibilité de ces hypothèses, incitant les scientifiques à multiplier les missions ultérieures pour réaliser des analyses au sol.
Notes
* : L’histoire de l’atmosphère martienne ne peut pas être dissociée de celle du champ magnétique de la planète. Aujourd’hui, des indices solides montrent que Mars possédait un « champ magnétique dipolaire interne relativement intense qui créait une magnétosphère qui la protégeait des rayonnements solaires et autres radiations spatiales ». En raison de sa petite taille, le cœur de Mars s’est refroidi rapidement et a fini par se figer de sorte que l’effet dynamo, induit par des mouvements de convection de la matière au voisinage du noyau, s’est arrêté. La convection s'arrêtant, le champ magnétique interne s’est éteint. Il ne subsiste plus aujourd’hui que des reliques de ce champ interne sous la forme de régions magnétisées en surface.
** : On sait que sur Terre la vie serait apparue vers 500 millions d’années. Et certains scientifiques supposent même qu’elle a pu apparaître à plusieurs reprises durant cette période tourmentée, de sorte qu’une centaine de millions d’années pourrait s’avérer suffisante pour que la vie apparaisse si les conditions environnementales sont remplies.
La mission Maven doit aider à étudier les interactions entre le vent solaire et l'atmosphère martienne. Ce vent qui souffle en continu à travers tous le Système solaire est une des principales causes à la perte de matière de l'atmosphère. © Nasa
Source : Futura-sciences -->http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/francis-rocard-nous-explique-maven-explorateur-de-latmosphere-de-mars_26049/
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Dans un entretien accordé à Futura-Sciences, Francis Rocard, spécialiste de Mars et responsable des programmes d’exploration du Système solaire au Cnes, revient sur les grands objectifs de la mission Maven et le rôle du Cnes.
Les découvertes importantes de ces dernières années, auxquelles la France a largement contribué, ont renforcé l’intérêt de remonter plus loin dans le passé de Mars que ne le permettent aujourd’hui les missions en activité autour et sur la Planète rouge. En effet, en localisant des sites où affleurent les roches les plus intéressantes pour l’exobiologie, les scientifiques poussent les agences spatiales à planifier des missions susceptibles de s’y poser pour y découvrir des traces de matières organiques, voire de la vie.
Les réponses à cette question passionnante ne sont pas seulement au sol. Un des aspects souvent méconnus de l’exobiologie martienne concerne son atmosphère. Comme le souligne le professeur Jean-Pierre Bibring de l’Institut d’Astrophysique spatiale (CNRS d’Orsay), « Les conditions d’habitabilité d’une planète ne se résument pas seulement à sa distance à son étoile ». La température sur Terre est due moins à sa distance au Soleil qu'à la composition de son atmosphère. « La Terre pourrait se situer dix fois plus loin du Soleil qu’elle ne l’est aujourd’hui, pour peu que son atmosphère ait les bons gaz à effet de serre, la vie pourrait perdurer ».
La formation de la vie dépend de l'atmosphère
Ce qui est vrai pour la Terre l’est tout autant pour Mars. L’étude de son atmosphère pourrait nous en apprendre beaucoup sur les conditions d’habitabilité qui ont prévalu pendant la première centaine de millions d’années de sa formation. Sur cette question, les scientifiques sont peut-être à l’aube d’avancées considérables. C’est du moins le pari fait par la Nasa, qui vient de donner son feu vert au développement de la mission Maven (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN Mission). Il s’agit d’une sonde qui sera lancée en 2013, spécifiquement conçue pour étudier l’atmosphère martienne et ses interactions avec le vent solaire à travers quatre grands objectifs :
établir l'échappement atmosphérique et son rôle sur l'atmosphère de Mars au cours du temps ;
déterminer l'état actuel de la haute atmosphère, l’ionosphère, et son interaction avec le vent solaire ;
évaluer les taux actuels d'échappement des atomes et molécules neutres et des espèces ionisées ainsi que les mécanismes qui les contrôlent ;
identifier les rapports isotopiques des composés stables de l'atmosphère martienne.
Mars a-t-elle connu un cycle de l'eau similaire à la Terre ? C'est une des questions auxquelles devra répondre Maven. © Esa/Medialab
Il s’agit d’un projet ambitieux auquel participe le Cnes, qui finance au Centre d’études spatiales des rayonnements (CESR – CNRS) la fourniture d’un spectromètre d’électrons SWEA (Solar Wind Electron Analyser). Cet instrument, qui est une contribution à un instrument américain plus complet constitué de différents spectromètres, va s’intéresser à l’environnement ionisé de la planète.
Pour le comprendre, « on a besoin de connaître cet environnement en terme d’électrons et d’ions, à la fois sur un plan qualitatif et quantitatif » explique Francis Rocard, responsable des programmes d’exploration du Système solaire au Cnes, à qui nous avons demandé de nous éclairer sur les attentes des scientifiques.
Pourquoi l'eau à l'état liquide de Mars a disparu ?
Aujourd’hui, l’atmosphère de Mars est ténue et la pression au sol si faible « qu’elle rend l’eau à l’état liquide instable, ce qui explique pourquoi elle existe seulement à l’état gazeux et sous forme de glace ». On suppose que très peu de temps après sa formation, Mars était entourée d’une atmosphère dense, épaisse et humide avec un cycle de l’eau complet et donc « une présence de l’eau à l’état liquide en surface, comme le suggère fortement la découverte récente d’argiles ». Cette disparition de l’état liquide de l’eau s’expliquerait par la perte de l'atmosphère. L’effet de serre s’est alors beaucoup atténué, la pression et la température ont baissé, ce qui a eu pour effet de perturber le cycle de l’eau. Concrètement, tous les processus liés à l’eau liquide ont disparu et Mars est devenue une sorte de désert glacé, morne et désolé.
Pour avancer sur l’histoire primitive de Mars, les chercheurs veulent comprendre pourquoi et comment cette atmosphère s’est progressivement amoindrie. Pour y parvenir, Maven « va mesurer quantitativement le taux de perte des composés atmosphériques qui en quelque sorte « s’échappent » dans le milieu interplanétaire ». « Ces mesures seront ensuite intégrées dans un modèle afin de pouvoir extrapoler aux taux d'échappement tout au long de l’histoire de la planète et de comprendre le ou les mécanismes prépondérants qui ont été à l’œuvre depuis la formation de Mars ». Ces processus, ou mécanismes d'échappements, « sont très complexes et s’imbriquent les uns aux autres ». On en dénombre 4 ou 5 qui peuvent aboutir à une perte de l’atmosphère. Mais le paramètre clé est certainement l’absence de champ magnétique protecteur (*, voir les notes en bas de page) qui explique cette perte de matière de l’atmosphère. Aujourd’hui, Mars n’a pas de champ magnétique dipolaire interne, de sorte que son atmosphère « se trouve en contact direct avec le vent solaire. Celui-ci entre en contact avec la haute atmosphère de Mars à des vitesses importantes (de 400 à plus 1.000 km/s en fonction de l’activité du Soleil) ». Le rôle du vent solaire est fondamental, car il produit « un certain nombre d’interactions qui vont aboutir à ce phénomène de perte de composés atmosphériques ». Des ions atomiques et moléculaires, des atomes neutres et des électrons vont ainsi s’échapper dans des proportions que l’on ne connaît pas aujourd’hui. « On s’attend à ce que Maven détermine quelle est la masse d’atmosphère qui s’échappe par seconde dans l’espace et la nature des matériaux qui s’y perdent ».
Tout comme il est difficile de disserter sur le passé de l’atmosphère martienne, son futur est également imprévisible, il est bien difficile « de dire aujourd’hui si cela va aboutir à la perte totale de l’atmosphère. Mais Maven devrait nous donner la réponse ».
La question de la vie en filigrane
Bien que la mission Maven ne dispose pas d’une instrumentation permettant de détecter des traces de vie avérée ou même des vestiges, une meilleure connaissance de l’histoire de l’évolution de l’atmosphère et notamment de son environnement primitif peut nous éclairer sur l’habitabilité de cette planète. Ce que l’on peut dire aujourd’hui, c’est « que de nombreux indices laissent penser que la vie sur Mars a pu trouver des conditions favorables pour se développer ». L’étude des roches sédimentaires montre « que de l’eau à l’état liquide a vraisemblablement coulé jusqu’à 700 millions d’années après la formation de la planète (**) ». Les résultats de la mission Maven concernant l’atmosphère pourraient donc renforcer la crédibilité de ces hypothèses, incitant les scientifiques à multiplier les missions ultérieures pour réaliser des analyses au sol.
Notes
* : L’histoire de l’atmosphère martienne ne peut pas être dissociée de celle du champ magnétique de la planète. Aujourd’hui, des indices solides montrent que Mars possédait un « champ magnétique dipolaire interne relativement intense qui créait une magnétosphère qui la protégeait des rayonnements solaires et autres radiations spatiales ». En raison de sa petite taille, le cœur de Mars s’est refroidi rapidement et a fini par se figer de sorte que l’effet dynamo, induit par des mouvements de convection de la matière au voisinage du noyau, s’est arrêté. La convection s'arrêtant, le champ magnétique interne s’est éteint. Il ne subsiste plus aujourd’hui que des reliques de ce champ interne sous la forme de régions magnétisées en surface.
** : On sait que sur Terre la vie serait apparue vers 500 millions d’années. Et certains scientifiques supposent même qu’elle a pu apparaître à plusieurs reprises durant cette période tourmentée, de sorte qu’une centaine de millions d’années pourrait s’avérer suffisante pour que la vie apparaisse si les conditions environnementales sont remplies.
La mission Maven doit aider à étudier les interactions entre le vent solaire et l'atmosphère martienne. Ce vent qui souffle en continu à travers tous le Système solaire est une des principales causes à la perte de matière de l'atmosphère. © Nasa
Source : Futura-sciences -->http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/francis-rocard-nous-explique-maven-explorateur-de-latmosphere-de-mars_26049/
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Sur Mars, de la glace d'eau à quelques centimètres de la surface
Ven 13 Déc 2019, 07:38
Bonjour,
Sur Mars, de la glace d'eau à quelques centimètres de la surface.
Si l'Homme doit coloniser un jour Mars, il aura besoin d'eau. Dans ce monde désert, elle ne sera peut-être pas si difficile à trouver.
La colonisation par l'Homme de la planète rouge pourrait se jouer dans les prochaines décennies et ce qui était un rêve d'amoureux d'histoires d'anticipation prend peu à peu forme avec divers projets à l'étude.
Pour vivre sur Mars, il faudra trouver de l'eau, que ce soit pour la consommer ou l'utiliser comme ressource pour la propulsion des fusées, et les premières bases martiennes seront sans doute installées à proximité d'accès à de la glace d'eau.
La NASA a diffusé dans un article une cartographie de zones sur Mars où cette glace d'eau pourrait être particulièrement facile à trouver. Les analyses géologiques suggèrent qu'elle pourrait être cachée à seulement quelques centimètres sous la surface martienne, de sorte qu'une simple pelle suffirait pour commencer à l'extraire.
Trouver directement de l'eau sur Mars éviterait aux colons d'avoir à l'acheminer directement depuis la Terre et savoir où la trouver conditionnera sans doute le choix des sites pour de futures colonies.
Les cartographies ont été constituées en analysant les données des orbiteurs MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) et Mars Odyssey, à partir des différences de température générées par la glace d'eau à la surface de Mars.
L'objectif est maintenant d'affiner ces données pour déterminer par exemple l'abondance de cette glace d'eau en fonction des saisons martiennes et plus généralement sur de longs intervalles de temps.
source: Gnt.com
Belle journée,
Davy
Sur Mars, de la glace d'eau à quelques centimètres de la surface.
Si l'Homme doit coloniser un jour Mars, il aura besoin d'eau. Dans ce monde désert, elle ne sera peut-être pas si difficile à trouver.
La colonisation par l'Homme de la planète rouge pourrait se jouer dans les prochaines décennies et ce qui était un rêve d'amoureux d'histoires d'anticipation prend peu à peu forme avec divers projets à l'étude.
Pour vivre sur Mars, il faudra trouver de l'eau, que ce soit pour la consommer ou l'utiliser comme ressource pour la propulsion des fusées, et les premières bases martiennes seront sans doute installées à proximité d'accès à de la glace d'eau.
La NASA a diffusé dans un article une cartographie de zones sur Mars où cette glace d'eau pourrait être particulièrement facile à trouver. Les analyses géologiques suggèrent qu'elle pourrait être cachée à seulement quelques centimètres sous la surface martienne, de sorte qu'une simple pelle suffirait pour commencer à l'extraire.
Trouver directement de l'eau sur Mars éviterait aux colons d'avoir à l'acheminer directement depuis la Terre et savoir où la trouver conditionnera sans doute le choix des sites pour de futures colonies.
Les cartographies ont été constituées en analysant les données des orbiteurs MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) et Mars Odyssey, à partir des différences de température générées par la glace d'eau à la surface de Mars.
L'objectif est maintenant d'affiner ces données pour déterminer par exemple l'abondance de cette glace d'eau en fonction des saisons martiennes et plus généralement sur de longs intervalles de temps.
source: Gnt.com
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Re: Sur Mars, de la glace d'eau à quelques centimètres de la surface
Ven 13 Déc 2019, 19:18
Il y a déjà un petit moment que les scientifiques avaient pronostiqués cette probabilité n si l'eau est un élément essentiel il y a aussi le souci de l'atmosphère de mars irrespirable pour l'homme et aussi la protection de nos voyageurs car la planète est bombardée par les particules cosmique, et enfin la problématique du voyage neuf mois.
Bref il faudra attendre encire quelques années, a moins que cette planète soit déjà occupée je plaisante !
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Re: Sur Mars, de la glace d'eau à quelques centimètres de la surface
Dim 15 Déc 2019, 06:39
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