- CorsairF4UParticipation exceptionnelle
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(2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Mer 04 Avr 2007, 20:14
Bonjour,
A lire conjointement avec le rapport Cométa et J Velasco :
Présentation de l'éditeur
Durant plusieurs années, Pierre Guérin a été le conseiller scientifique du Gepan, un groupe d'étude sur les OVNIS créé au sein du Centre national d'études spatiales. Non seulement il a rencontré personnellement la plupart des protagonistes des polémiques autour de ce phénomène controversé, mais encore il a mené sur le terrain plusieurs enquêtes et, en particulier, a conduit une analyse scientifique des photographies d'un disque volant prises en France en 1953. Sa conviction est établie : les OVNIS n'ont rien d'une supercherie et si les élites sociales s'en gaussent, c'est d'abord en raison d'une désinformation systématique dont elles sont à la fois l'objet et l'acteur. A partir d'une relecture des cas les plus troublants, toujours inexpliqués, Pierre Guérin s'applique à montrer ce qu'est réellement une preuve en matière scientifique et comment les contradicteurs en prennent à leur aise avec la réalité pour nier des faits qui les gênent.
Quatrième de couverture
Parallèlement à sa carrière d'astrophysicien à l'Institut d'astrophysique du CNRS à Paris, Pierre Guérin étudie depuis un demi-siècle le dossier des objets volants non identifiés. Il a rencontré les premiers protagonistes des polémiques suscitées par ce phénomène controversé et a mené, sur le terrain, plusieurs enquêtes. Par la suite, il a été nommé " conseiller scientifique extérieur " au Gepan, un groupe d'étude sur les OVNIS créé au sein du Centre national d'études spatiales. Puis, il a conduit une analyse scientifique des photographies d'un disque volant prises en France en 1952. Grâce à ses recherches, il a établi sa propre conviction : les OVNIS n'ont rien d'une supercherie. Si les élites sociales s'en gaussent, c'est d'abord en raison d'une désinformation systématique dont elles sont à la fois l'objet et l'acteur. A partir d'une relecture des cas les plus troublants, toujours inexpliqués, Pierre Guérin s'applique à montrer ce qu'est réellement une preuve en matière scientifique et comment les contradicteurs s'en prennent à la réalité pour nier des faits qui les gênent.
Un astrophysicien qui a eu le courage de se pencher sur le phénomène.
Ses analyses sur le cas de Prémanon, Roswell, lac Chauvet... sont exemplaires !
Dommage qu'il nous aient quitté !
@+
A lire conjointement avec le rapport Cométa et J Velasco :
Présentation de l'éditeur
Durant plusieurs années, Pierre Guérin a été le conseiller scientifique du Gepan, un groupe d'étude sur les OVNIS créé au sein du Centre national d'études spatiales. Non seulement il a rencontré personnellement la plupart des protagonistes des polémiques autour de ce phénomène controversé, mais encore il a mené sur le terrain plusieurs enquêtes et, en particulier, a conduit une analyse scientifique des photographies d'un disque volant prises en France en 1953. Sa conviction est établie : les OVNIS n'ont rien d'une supercherie et si les élites sociales s'en gaussent, c'est d'abord en raison d'une désinformation systématique dont elles sont à la fois l'objet et l'acteur. A partir d'une relecture des cas les plus troublants, toujours inexpliqués, Pierre Guérin s'applique à montrer ce qu'est réellement une preuve en matière scientifique et comment les contradicteurs en prennent à leur aise avec la réalité pour nier des faits qui les gênent.
Quatrième de couverture
Parallèlement à sa carrière d'astrophysicien à l'Institut d'astrophysique du CNRS à Paris, Pierre Guérin étudie depuis un demi-siècle le dossier des objets volants non identifiés. Il a rencontré les premiers protagonistes des polémiques suscitées par ce phénomène controversé et a mené, sur le terrain, plusieurs enquêtes. Par la suite, il a été nommé " conseiller scientifique extérieur " au Gepan, un groupe d'étude sur les OVNIS créé au sein du Centre national d'études spatiales. Puis, il a conduit une analyse scientifique des photographies d'un disque volant prises en France en 1952. Grâce à ses recherches, il a établi sa propre conviction : les OVNIS n'ont rien d'une supercherie. Si les élites sociales s'en gaussent, c'est d'abord en raison d'une désinformation systématique dont elles sont à la fois l'objet et l'acteur. A partir d'une relecture des cas les plus troublants, toujours inexpliqués, Pierre Guérin s'applique à montrer ce qu'est réellement une preuve en matière scientifique et comment les contradicteurs s'en prennent à la réalité pour nier des faits qui les gênent.
Un astrophysicien qui a eu le courage de se pencher sur le phénomène.
Ses analyses sur le cas de Prémanon, Roswell, lac Chauvet... sont exemplaires !
Dommage qu'il nous aient quitté !
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- InvitéInvité
Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Dim 19 Déc 2010, 05:38
Quelles preuves avons-nous de la réalité physique des Ovnis ?
[…] Commençons par nous débarrasser une fois pour toutes de cette idée fausse selon laquelle il pourrait exister une « preuve scientifique » de l'existence des Ovnis. Cette idée se fonde sur une méconnaissance de ce qu'est la preuve scientifique. Pour beaucoup, l'emploi d 'un matériel de détection sophistiqué permettant de s'affranchir du témoignage de nos sens, jugé en général peu fiable, suffirait à conférer le label « scientifique » aux observations ainsi réalisées et aux preuves ainsi obtenues. Or, la preuve scientifique n'a rien à voir avec cela. S'il me fallait la définir, je dirais qu'elle est le résultat d'une construction logique prenant en compte un certain nombre de données d'observation et conduisant à mettre en évidence des relations entre ces données – autrement dit des « loi » – dont l'application permet ensuite de prévoir l'existence de nouveaux objets ou de nouveaux phénomènes non directement détectable, dont on dira qu'il ont été « scientifiquement prouvés ». C'est ainsi que la science progresse. L'exemple suivant illustrera mon propos. La théorie de la gravitation de Newton (suivant laquelle les corps s'attirent en raison de leurs masses et en raison inverse du carré de la distance qui les sépare) est une relation mathématique qui a été établie à partir des données d'observation que sont la loi de la chute des corps et les lois du mouvement des planètes. Elle s'est trouvée « prouvée scientifiquement » a posteriori lorsqu'elle se révéla apte à prévoir l'existence de phénomènes ou d'objets (comme la planète Uranus) que l'on avait pas encore découverts et que l'observation permit ensuite de confirmer. Elle acquit alors son statut de « loi universelle de l'attraction ». (On découvrit plus tard ses limites, qui ne se manifeste que dans certaines conditions extrêmes.) Il se trouve que, de nos jours, la recherche d'éventuelles planètes tournant autour d'autres étoiles est un sujet d'actualité. En raison de leur éloignement, ces planètes ne sont pas directement visibles, même dans les plus grands télescopes : leur faible éclat est noyé dans le halo lumineux de l'image de l'étoile, sauf peut-être si l'observation est faite dans le domaine de l'infrarouge. On a donc imaginé des méthodes indirectes pour les détecter. Si ces planètes sont assez grosses – disons d'un diamètre comparable à celui de Jupiter – elles peuvent, par leur attraction, produire en tournant autour de leur étoile d'infimes oscillations de la position de celle-ci sur le fond du ciel, ou encore de sa vitesse de rapprochement ou d'éloignement. C'est bien ce que l'on a observé dans plusieurs cas, et l'application de la loi de Newton permet alors de calculer la masse de la planète et sa distance à l'étoile. Il arrive aussi que, par chance, l'orbite de la planète soit orientée de façon telle qu'à chaque révolution, la planète passe devant son étoile en produisant une éclipse partielle de celle-ci, détectable par la très faible diminution corrélative de son éclat. C'est par ces deux méthodes que l'on a pu « prouver scientifiquement », au cours des dernières années, l'existence de planètes invisibles tournant autour d'autres étoiles de notre « voisinage » galactique, et, par extension, démontrer la pluralité des systèmes planétaires dans l'Univers.
Un objet (ou un phénomène) que l'on observe directement – soit qu'il se prête à une observation prolongée comme c'est le cas d'une nouvelle comète ou d'un nova (étoile qui vient d'exploser et qui est devenue très brillante), soit qu'il revête au contraire un caractère transitoire comme le vol d'un avion ou la rentrée dans l'atmosphère d'un bolide – n'a pas à être « prouvé scientifiquement ». On le voit, ou plus généralement on le détecte (car l'observation peut être faite dans des longueurs d'onde que notre œil ne voit pas), et cela suffit, dans la mesure où l'on peut accorder foi en l'honnêteté de l'observateur et en la qualité de son témoignage. Car il faut appeler les choses pas leur nom, c'est bien d'un témoignage qu'il s'agit ! Ce témoignage se verra conforter si d'autres observateurs confirment indépendamment les faits, et si par surcroît des pièces à conviction sont versées au dossier, qui vont dans le même sens. Nous ne sommes plus ici dans le domaine de la preuve scientifique, mais dans celui de la preuve judiciaire, ou policière si l'on préfère – ce que les scientifiques ont en général beaucoup de réticences à admettre. L'astronome qui découvre une nouvelle comète témoigne de sa découverte lorsqu'il fait part de celle-ci à l'Union astronomique internationale. D'autres astronomes pointent alors leur télescope vers la région du ciel où la comète a été signalée et l'observent à leur tour, confirmant indépendamment la première observation. Les pièces à conviction sont ici les différentes photos de la comète prises par les uns et les autres. Et ainsi l'existence de la nouvelle comète se trouve-t-elle validée, sans qu'il s'agisse le moins du monde d'une « preuve scientifique ». La science ne commence qu'ensuite, lorsque l'astronome entreprend d'interpréter au moyen des lois de la physique le spectre de la comète pour connaître sa composition et sa température, étudier les mouvements des jets de gaz émis par son noyau, etc., et bâtir un modèle rendant compte de ces propriétés.
Il est essentiel de remarquer que cette façon de procéder suppose implicitement que l'on ait su définir au préalable, grâce à l'accumulation des observations faites dans le passé, une classe d'objets auxquels on a donné le nom de comète, et qui possèdent en propre un certain nombre de caractéristiques précises. Sinon, on ne sait pas de quoi l'on parle, et l'objet que l'on a photographié au télescope pourrait aussi bien être, par exemple, une petite nébuleuse gazeuse très lointaine située dans la Galaxie. Les nébuleuses ne changent pas de position par rapport aux étoiles , les comètes au contraire, se déplacent sensiblement sur le fond du ciel en quelques heures, d'un mouvement continu, et tel est le premier critère qui permet de distinguer les unes des autres, lorsque la queue de la comète n'est pas encore visible en raison de l'éloignement de l'astre. De la même façon, on parlera d'un bolide si, et seulement si, la trajectoire décrite par l'objet brillant ainsi qualifié est bien droite, sans aucun virage ni a fortiori de point de rebroussement. Sinon, il s'agit nécessairement d'un engin volant piloté, tel un avion... ou un Ovni. D'une façon générale, un objet (ou un phénomène) ne peut être pris en compte par la science que s'il appartient à une classe particulière d'objets (ou de phénomènes) répondant à une description commune caractérisée par un certain nombre d'invariants. Une observation unique que l'on ne peut rattacher à rien qui ait déjà été répertorié peut certes revêtir un très grand intérêt, mais elle prête difficilement à une approche scientifique.
Ajoutons une remarque essentielle. Les chercheurs qui travaille en laboratoire à la paillasse ont trop souvent tendance à croire, suivant en cela les préceptes enseignés au 19e siècle par Claude Bernard, que la méthode expérimentale implique que les expériences soient répétables à la demande et portent à chaque fois sur le même objet pour être scientifiquement valables. Or, cela est complètement faux. Il est courant en astrophysique et en géophysique que l'on ait affaire à des phénomènes transitoires et imprévisibles (comme les rentrées de bolide dans l'atmosphère, les pluies d'étoiles filantes, les novae, les séismes) qui, non seulement ne sont pas répétitifs à la demande, mais concernent d'une fois à l'autre des objets ou des sites différents. On est bien obligé d'attendre que ces phénomènes surgissent, pour les étudier. Et, quant à la répétitivité des observations, elle se trouve satisfaite par le fait même que, s'il ne s'agit jamais des mêmes objets ou des mêmes sites, à tout le moins est-on sûr qu'il s'agit toujours des mêmes types d'objets ou de phénomènes, types dont chacun est défini par les invariants qui le caractérisent.
Nous pouvons maintenant discuter du problème de la preuve des Ovnis à la lumière des considérations qui précèdent. Le phénomène Ovni ne s'observe pas à la demande, il est imprévisible et transitoire, mais il est néanmoins caractérisé, comme nous l'avons vu plus haut, par un certain nombre d'invariant qui permettent de le reconnaître presque toujours à coup sûr, lorsqu'il est à l'origine d'un nouveau cas d'observation. Cette unicité du phénomène est la signature de son existence propre. Pour aller plus loin, il nous faut considérer, parmi les invariants qui caractérisent l'Ovni, les pièces à conviction que sont les effets physiques qu'il produit sur l'environnement. De tels effets éliminent toute possibilité d'« explications » d'ordre psychologique et prouvent qu'il s'agit bien d'un objet matériel dont la nature ne peut être qu'artificielle et non humaine, car les divers rayonnements émis par l'objet ne s'observent pas normalement dans la nature ni à proximité de nos propres aéronefs. Bien entendu, si l'ensemble du dossier se trouve ainsi validé, chaque cas individuel ne l'est pas pour autant et doit être étudié séparément avant d'être pris en compte. Car, non seulement des supercheries peuvent polluer le dossier, mais il arrive aussi, et bien plus souvent, que le témoin fasse de bonne foi des confusions avec tel ou tel objet ou phénomène trivial qu'il n'a pas su reconnaître. C'est à l'enquêteur de savoir alors séparer le bon grain de l'ivraie.
Il se trouve que ceux qui ne peuvent pas se résoudre à accepter l'existence des Ovnis en tant que véhicules extraterrestres insistent préférentiellement sur la prétendue faiblesse des témoignages humains et veulent ignorer les invariants du dossier Ovni que ces témoignages ont pourtant permis de dégager (ce qui n'aurait pas été possible si les Ovnis étaient n'importe quoi et si les témoignages étaient dénués de fiabilité). Les sceptiques veulent ne considérer que chaque rapport d'observation en particulier, pour tenter de le démolir au coup par coup, et ils font valoir que, dans le cas des phénomènes inattendus et transitoires, comme les accidents de voitures... et les prétendues observations d'Ovnis, le témoin est surpris, bien des détails lui échappe, et ce qu'il peut raconter est donc sujet à caution. Or ce qui est vrai des accidents de voitures, qui surviennent inopinément et dont la durée est extrêmement brève, ne l'est pas en général des apparitions d'Ovnis qui durent fréquemment de nombreuses minutes d'affilée, voire beaucoup plus. Passé l'effet de surprise, le ou les témoins ont généralement le temps de se ressaisir et d'analyser avec une grande précision, justement parce qu'ils sont intrigués, le phénomène inattendu auquel ils se trouvent confrontés. D'ailleurs même dans le cas d'une rentrée atmosphérique de satellite artificiel, qui ne dure que trois ou quatre minutes au maximum et parfois beaucoup moins, les témoins qui croient souvent avoir vu un Ovni, décrivent en fait une rentrée, ce qui plaide fortement en faveur de l'objectivité du témoignage dans le contexte où nous nous plaçons ici.
Un second argument contre l'existence des Ovnis est avancé non sans une dose de mauvaise foi par certains scientifiques, tel l'astronome français André Brahic. Celui-ci raconte à la télévision que, s'il y avait des Ovnis venant de l'espace, les astronomes seraient les mieux placés pour les voir, car il scrutent le ciel en permanence (sic). Or, ils n'en ont jamais observé. À cela, il est facile de répondre tout d'abord qu'il y a eu des astronomes qui ont vu des Ovnis, mais c'était en se promenant dans la campagne ou en regardant le paysage depuis une terrasse, et non pas en observant le ciel dans leur télescope. Et il ne peut en être autrement. André Brahic sait mieux que quiconque qu'à l'intérieur d'une coupole, l'astronome est presque complètement à l'abri et n'a aucune vue d'ensemble du ciel. D'autre part, il y a longtemps que les observations astronomiques ne se font plus en mettant l'œil à l'oculaire , mais en utilisant des récepteurs comme la plaque photo, la cellule photoélectrique, et aujourd'hui le CDD. Le plus souvent même, la coupole qui abrite le télescope est inoccupée, et c'est dans un laboratoire climatisé situé à un ou deux étages en dessous, voire dans un centre de recherche situé à des milliers de kilomètres de là, que s'impriment sur un écran d'ordinateur les images de la région du ciel extrêmement localisée sur laquelle est pointé l'instrument. Un ovni pourrait bien survolé l'observatoire ou atterrir à proximité, que l'astronome ne s'en apercevrait même pas. On pourra objecter que les caméras astronomiques « à grand champ » - en fait un champ extrêmement restreint si on le compare à celui de la vision à l'œil nu – qui sont utilisées pour certaines observations (cartes du ciel, comètes, etc.) n'ont jamais détecté d'ovni dans l'espace circumterrestre. Je n'oserais pour ma part appuyer une telle allégation, car des détections d'objets anormaux ont bien été rapportées. Mais il est vrai qu'en général, les Ovnis ne semblent pas s'attarder dans le voisinage spatial de notre planète au-dessus des régions de la Terre plongées dans la nuit, où ils seraient aisément visibles comme le sont les satellites artificiels. On peut imaginer une explication à cela : pour passer inaperçus, il leur suffit d'aborder la Terre au-dessus de son hémisphère éclairé. Cependant, une telle explication est sans doute inutile. Nous verrons que les Ovnis semblent capables de « manipuler » l'espace-temps, et de nombreuses observations indépendantes prouvent qu'ils peuvent apparaître ou disparaître sur place. Il n'est donc pas dit que, dans de nombreux cas, ils ne se matérialisent pas dans l'atmosphère elle-même, ce qui expliquerait la rareté des détections dans l'espace circumterrestre.
UN troisième type d'argument souvent avancé par les Ovni-sceptique est de prétendre qu'à phénomène « extraordinaire » il faut preuve mille fois plus exigeante que celles dont on se contente habituellement. C'est là qu'ils montrent le bout de l'oreille : ils avouent que les Ovnis leur paraissent une chose extraordinaire, et c'est pour cela qu'aucune preuve ne paraît assez forte pour les convaincre que cette chose existe réellement ! Déclaré un phénomène « extraordinaire » pour mieux le nier est une méthode trop facile. Mais c'est surtout, dans la cas présent, un mauvis prétexte. Car, enfin, pourquoi le phénomène Ovni serait-il si extraordinaire, alors que les systèmes planétaires sont répandus à profusion dans l'Univers – nous le savons maintenant – et qu'il n'y a aucune raison de penser que la Terre soit la seule planète dans la galaxie qui ait donné naissance à une vie intelligente ? Ce qui serait extraordinaire et incroyable, ce serait que la Terre ne soit pas visitée – fût-ce d'une façon discrète et qui donne le change – par des extraterrestres en avance sur nous sur le plan scientifique, puisque nous-même réfléchissons déjà aux moyens que nous pourrions utiliser pour aller jusqu'aux étoiles.
Résumons : les preuves que nous possédons de l'existence des Ovnis – sans parler de celle, décisive, qu'à constitué pour les Américains la récupération d'une ou de plusieurs épaves d'Ovnis accidentés – équivalent aujourd'hui à une certitude, bien qu'elles ne puissent prétendre par définition au label de « scientifique ». Il nous reste maintenant à aller plus en profondeur dans l'analyse des véritables raisons du rejet des Ovnis par les sceptiques et de l'indifférence quasi générale de ceux qui ne les rejettent pas. Nous allons commencer commencer par mettre en évidence le rôle pervers, mais fort bien orchestré, que jouent dans ce refus des Ovnis certains spécialistes de la désinformation.
- InvitéInvité
Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Dim 19 Déc 2010, 05:51
Les « debunkers » d'Ovnis et leurs méthodes
Les debunkers (déboulonneurs) sont des personnalités militante du monde scientifique et journalistiques qui sont engagés dans une croisade en vue de convaincre le public de l'absence totale de fondement du dossier. Le niveau intellectuel des debunkers est élevé, et leur connaissance du dossier généralement étendue. Leur notoriété professionnelle entraine l'adhésion à leurs idées d'un grand nombre d'intellectuels qui les croient sur parole, ce qui contribue fortement à entretenir le scepticisme naturel du public. À ce titre, leur responsabilité est considérable. Mais on peut également assimiler à des debunkers certains services officiels (agence de renseignement, porte-parole des gouvernements, etc.) qui œuvrent dans le même sens. L'analyse des méthodes que les uns et les autres emploient est révélatrice, comme on va le voir, de leur malhonnêteté intellectuelle le plus souvent consciente : au point que l'on peut légitimement estimer que leur action participe d'une entreprise organisée. Quelles sont ces méthodes ? J'en citerai principalement trois.
La première qui relève de l'esbroufe, prend en compte toutes les données de chaque cas d'observation d'Ovni : les détails rapportés par les témoins, les marques au sol éventuellement, etc. Le debunker en fournit alors une « explication » irréaliste et absurde, qui peut être en contradiction totale avec les lois de la physique, ou encore avec nos connaissances en médecine ou en psychiatrie. Cela importe peu, , car ses collègues le croiront presque toujours sans le lire, vu sa réputation professionnelle ; quant au grand public, il ne découvrira pas l'imposture et croira de bonne foi que la Science avec un grand S a permis d'expliquer naturellement l'observation du prétendu Ovni. L'efficacité de la désinformation est ici à la mesure de la notoriété du debunker , qui doit être grande pour que « ça marche ». Mais le risque pour le debunker est que l'un de ses pairs aussi compétent que lui dans sa spécialité regarde les choses de près, découvre par où pèche l'« explication » et s'indigne publiquement de cette façon malhonnête d'enterrer les Ovnis. Ce fut le cas du docteur James MacDonald, professeur de physique atmosphérique à l'université d'Arizona, lorsqu'il eut découvert dans les années 1960 que son collègue le docteur Donald Menzel, astrophysicien réputé qui prétendait expliquer la plupart des observations d'Ovnis en vol par des effets optique de réfraction atmosphérique (inversion de température, parhélies, etc.), se gardait de préciser les ordres de grandeur qui eussent été requis pour de telles explications. McDonald découvrit que ces ordres de grandeur étaient « tout bonnement impossibles », physiquement parlant, et que les explications de Menzel étaient de ce fait « totalement absurdes ». Il s'étonna grandement qu'un scientifique comme Menzel ait pu se fourvoyer ainsi, mais refusa cependant de croire à un complot de l'Air Force monté en vue de cacher la vérité au public. Il entreprit alors une tournée de conférences pour rétablir la vérité, mais on peut penser qu'il trouva en face de lui la CIA dont tous les efforts médiatiques visaient au contraire à dégonfler le problème OVNI. Quelques années plus tard, devenu aveugle à la suite d'une première tentative de suicide que l'on voulut attribuer à se déboires familiaux, il mettait fin à sa vie, seul(?), en plein désert. Quant à Menzel, dont nous avons dit au début de ce chapitre qu'il avait en fait une double activité ; l'astrophysique et les services de sécurité, ses deux livres consacrés au debunking des Ovnis connurent un succès mondial auprès des astronomes... dont la plupart ne se donnèrent jamais la peine de les lire. Aujourd'hui, le flambeau de Menzel a été repris par l'ingénieur-journaliste Philip Klass et quelques autres, dont Karl Pflock.
La seconde façon de « déboulonner » le dossier Ovni, que l'on peut qualifier de dépréciante, consiste à ne prendre en compte, dans chaque cas d'observation, que les données pouvant prêter à explication triviale. Les autres détails sont complètement passés sous silence. En voici un exemple particulièrement scandaleux (mais il y en a des centaines d'autres).
En été 1966, la base de missiles nucléaires intercontinentaux de Minot, dans le Nord-Dakota, fut survolée plusieurs heures de suite par un disque volant observé visuellement et détecté au radar. La chasse ne put réussir à l'intercepter. Puis l'objet s'abaissa presque au niveau du sol, à quelques mètres d'un officier de la base qui en fut traumatisé et dut par la suite s'aliter. Toutes le lumières de la base en surface comme dans les sous-sols s'éteignirent, les liaisons téléphoniques furent interrompues et il fut impossible de les rétablir. Un camion militaire bourré d'hommes en armes fut envoyé vers le lieu du quasi-atterrissage, mais son moteur cala avant qu'il y arrive. L'objet s'éleva alors pour disparaître dans le ciel et les communications téléphoniques se rétablirent aussitôt. Cette version des faits, que je résume ici, est celle qui fut communiquée par les autorité à la CIA et à quelques autres organismes officiels. J'ai pu en prendre connaissance d'une façon non « orthodoxe » peu de temps après, grâce à la connivence d'un chercheur qui « emprunta » subrepticement pendant quelques heures le rapport original dans le bureau de l'astronome J. Allen Hynek, alors conseiller scientifique à l'air force. (Ultérieurement un rapport assez bien documenté sur cette affaire de Minot fut présenté par le major Donald Keyhoe dans l'un de ses livres sur les Ovnis.)
Voici maintenant la version des faits sur laquelle travaillèrent les analystes du Comité Condon créé vers la fin des années 1960 à l'université du Colorado en vue de répondre aux inquiétudes d'une opinion publique désireuse de savoir enfin à quoi s'en tenir que les observations d'Ovnis qui ne cessaient pas en dépit des dénégations officielles.
On peut lire, p 274-276 du rapport final publié à l'issue des travaux du Comité en 1968 : « Un obet en forme de disque fut repéré au nord-est de la base à une hauteur angulaire de 45°. Il s'abaissa et disparut. Le radar détecta un objet au nord, mais un avion de chasse ne put réussir à l'identifier. Une section fut envoyée vers le site de la première observation mais ne vit rien d'autre que des lueurs vers l'horizon sud. »
Comme on le voit , le quasi-atterrissage n'est évoqué qu'indirectement (« il s'abaissa et disparut ») et il faut lire la suite (« ...envoyé vers le site de la première observation ») pour deviner entre les lignes que l'objet était bien descendu au sol. Mais la coupure généralisée du courant, le témoignage de l'officier et le calage du moteur du camion militaire ont disparu de la description des faits. Ce qui permit aux deux analystes (Robert Low et J. Allen Hynek) de conclure sans rire que l'objet vu initialement au nord-est était... l'étoile Capella scintillant dans le ciel ! Et l'objet vu au radar, un avion. Il est à noter que Robert Low était le coordinateur du Comité Condon et que c'est lui qui avait rédigé le mémorandum secret cité au début de ce chapitre, dans lequel était exposée la façon dont le Comité devait travailler : faire semblant de chercher tout en sachant qu'il n'y a rien à trouver. Quant à Hynek, comment pouvait-il ignorer la teneur du vrai rapport sur l'incident de Minot, puisque ce rapport se trouvait dans ses archives . Peut-être avait-il oublié de le lire ?
Quelques scientifiques français acharnés à « déboulonner » les Ovnis ne sont pas en reste, eux aussi, pour amputer lest témoignages de leurs détails significatifs. L'un joue de sa notoriété médiatique pour pontifier en expliquant qu'il n'a rien de cohérent dans le dossier, ce qui constitue une contre-vérité. L'autre, décédé récemment, était à l'« écoute » des étoiles dans l'espoir de détecter des émissions radioélectriques qui nous parviendraient des Extraterrestres et témoigneraient de leur activité technologique, sans vouloir reconnaître que les Extraterrestres sont déjà chez nous et qu'il lui aurait suffi de lire les rapports d'observation d'Ovnis pour s'en convaincre. Le troisième enfin, et non le moindre, qui a une très haute idée de lui-même, se sent apparemment investi d'une mission : celle d'assurer la prophylaxie mentale de la population en luttant contre l'irrationnel et l'obscurantisme dont relèverait en particulier, selon lui, la « croyance » aux Ovnis. Encore faudrait-il préciser ce que l'on doit entendre par « irrationnel ». Car on arrive parfois à se demander si notre homme ne met pas dans le même sac le chercheur qui étudie les Ovnis et le numérologue qui prédit l'avenir de son client à partir du numéro de sa carte de sécurité sociale. Sans doute aussi dangereux que cet astrophysicien toujours prêt à « stigmatiser » ceux qui ne pensent pas comme lui, il nous faut citer également un jeune sociopsychologue qui prétend ne pas nier les Ovnis, mais fait tout pour que l'on doute de leur réalité, manipule avec habileté les témoignages sur l'affaire de Roswell pour ne retenir que ceux pouvant aller dans le sens de l'« explication » officielle par la chute d'un ballon, et omet de citer les autres que, cependant, il connait bien et qui accréditent au contraire très fortement la thèse du crash d'un Ovni et de ses occupants. Selon ce chercheur, si un Ovni s'était écrasé, il aurait été impossible de garder la chose secrète pendant tant d'années. Or ceci est inexact : nous savons que l'on intima aux rares civils qui découvrirent par hasard l'épave et ses occupants, et au fermier qui trouva les débris et les montra à sa famille, l'ordre de n'en jamais parler, par patriotisme ; la récupération de ces objets et des corps fut l'œuvre d'un nombre limité de militaires, tous tenus au secret et leur étude fut vraisemblablement confiée de façon cloisonnée à des laboratoires de l'Armée, sans doute fort peu au courant de leur origine. Dans une communication privée, le sociopsychologue dont je parle m'a assuré que son refus de la thèse du crash d'un Ovni à Roswell, tout comme ses doutes sur la réalité même de l'existence des Ovnis, ne participaient d'aucune consigne en vue de cacher la vérité au public, mais seulement d'une conviction personnelle. Il reste pourtant que, dans le livre qu'il a écrit comme dans ces articles, il joue constamment avec les faits en modifiant ou en omettant les détails qui le gênent, ce qui ne le différencie pas des autres debunkers qui utilisent les mêmes méthodes. Il connait parfaitement les dossiers, et s'il n'est pas conscient de tromper l'opinion, alors j'avoue que sa pensée m'échappe.
La troisième façon de « déboulonner » les Ovnis, que l'on peut qualifier d'amplifiante, s'applique à telle ou telle affaire sensible que les autorité tiennent absolument à étouffer, comme par exemple la récupération d'une épave d'Ovni et les cadavres de ses occupants. La méthode utilisée est toujours la même : on dément officiellement qu'il y ait quoi que ce soit de vrai dans l'affaire en question, ce qui laisse croire à beaucoup qu'il y a en réalité anguille sous roche. Et, dans le même temps, on organise des « fuites » qui confirment bien ce que les gens imaginaient, à savoir qu'on leur cache la vérité. Mais on a pris soin d'assortir de détails grotesques ou invraisemblables les révélations ainsi distillées, en sorte qu'aucune personne sensée ne pourra finalement y ajouter foi. Et, du coup, c'est toute l'affaire qui sombre dans le ridicule. Ainsi la rumeur fut-elle lancée que, parmi les passagers de l'Ovni accidentés de Roswell, l'un avait été retrouvé vivant et que l'on avait pu le maintenir assez longtemps en vie en l'alimentant avec des sorbets à la fraise, qu'il adorait. Comment accorder foi après cela au autres détails établissant qu'il y a eu un crash ? De la même façon un colonel à la retraite de l'armée américaine, ayant occupé de très hautes fonctions à l'époque du crash, a publié récemment, probablement sur ordre, un ouvrage dans lequel il révèle que c'est en décortiquant le vaisseau accidenté que furent découvert le laser, les fibres optiques et la supraconductivité. De telles assertions fantaisistes n'ont pu qu'indisposer les physiciens qui connaissent la vraie histoire de ces découvertes, et les convaincre que toute l'affaire du crash de Roswell relève de l'affabulation. Il en va de même du film l'Extraterrestre de Roswell dont j'ai dit plus haut qu'il est un faux manifeste, bourré d'invraisemblances. Les personnes qui ne croient pas au crash font l'amalgame entre ce film et le crash, et mettent presque toujours le film en avant pour nier la réalité du crash. Afin de brouiller les cartes, les debunkers peuvent aussi verser de faux témoignages dans les dossiers, ce qui en rend l'analyse de plus en plus confuse et aléatoire. Les difficultés rencontrées par les chercheurs américains pour identifier le lieu exact où fut retrouvée l'épave de l'Ovni de Roswell relève apparemment d'une telle manipulation.
Pour nous résumer : il est absolument évident que les autorités américaines au plus haut niveau cherchent à cacher la vérité sur l'existence des Ovnis, et plus particulièrement sur le crash d'un Ovni à Roswell. Des debunkers spécialisés collaborent à cette tache, les uns par conviction anti-ufologique, les autres apparemment en service commandé. Nous devons maintenant tenter d'en découvrir les raisons, ou à tout le moins de les deviner, en remontant à l'origine des faits.
On peut penser raisonnablement que si le président Truman, mis au courant du crash, décida de cacher l'information au monde, ce fut à la fois pour éviter une éventuelle panique et pour permettre aux États-Unis de s'approprier secrètement les bénéfices technologiques que l'on espérait pouvoir à l'époque retirer rapidement de l'analyse des débris et de l'épave. Mais il est fort probable que ces espoirs furent déçus et que le secret de la propulsion ne fut pas découvert. Il faut bien comprendre en effet qu'un tel secret ne pourrait pas être percé rapidement sans l'aide scientifique de ceux qui ont imaginé et construit l'Ovni, en raison de l'écart certainement considérable entre leur niveau de connaissances et le nôtre. A titre d'exemple, imaginons que, dans l'Antiquité, Archimède ait été mis en présence d'un récepteur de télévision. Ce n'est pas en le démontant qu'il aurait pu en saisir le fonctionnement, en dépit de son intelligence. Il lui aurait fallu au préalable apprendre la physique que nous connaissons aujourd'hui, et les technologies que nous utilisons. Quoi qu'il en soit, nous savons que les hauts responsables américains firent tout pour enterrer médiatiquement l'affaire. Et même s'il est vrai que les scientifiques ne purent tirer par eux-mêmes grand bénéfice de l'analyse de l'Ovni, il devint difficile par la suite aux politiques de se déjuger. Ils s'enfoncèrent donc dans le mensonge. Telle est l'hypothèse « minimale ». C'est peut-être tout simplement la bonne.
Cependant, est-elle suffisante pour expliquer la persistance du debunking au cours des cinquante dernière années, et surtout le rôle joué par quelques personnalités scientifiques éminentes pour collaborer sciemment à cette entreprise de désinformation mondiale ? La question mérite d'être posée. L'attitude de ces scientifiques est contraire à l'éthique habituelle du chercheur qui est la livre diffusion des idées et des découvertes. Pour que des chercheurs aient failli à cette éthique, entrainant dans l'erreur l'ensemble de la communauté scientifique mondiale à propos des Ovnis, ne faut-il pas qu'ils s'y soient sentis contraints par quelque raison d'État d'une gravité exceptionnelle ? Essayons de creuser cette idée.
Les Ovnis, on le sait maintenant, ne sont pas sujets habituellement à des pannes, et l'on a cru observer parfois que, lorsqu'un Ovni semble en difficulté, un autre vient le secourir. Pour cette raison, le crash de Roswell paraît, aux yeux de certains, avoir pu être volontairement provoqué par une froide décision, prise pas l'autorité non humaine qui gérait les incursions d'Ovnis au-dessus des bases militaires de l'Ouest des États-Unis, de sacrifier un vaisseau et ses occupants en vue de ne laisser subsister aucun doute chez les hauts responsables américains quant à l'origine extraterrestre, et non pas soviétique, des objets. Telle fut nécessairement, en tout cas, la première conclusion tirée du crash par ces responsables – que le crash ait été prémédité ou accidentel. D'autre part, le caractère ostentatoire des manifestations d'Ovnis qui commencèrent au même moment et allèrent crescendo par la suite (« jeu » des Ovnis avec des avions, coupures de courant dans les bases militaires survolées, mutilation de bestiaux, enlèvements d'humains, et.) ressemble à une démonstration de force que les autorités américaines n'ont guère pu traduire autrement qu'ainsi : « Vous êtes à notre merci. » Dans la mesure où la pensée qui lançait ce message ne le faisait pas gratuitement et se mettait à notre niveau humain pour que chacun puisse en comprendre le sens et en tirer les conséquences, le message pouvait dès lors signifier au responsables américains de renoncer à toute velléité de s'attaquer aux Ovnis et de s'opposer à d'éventuelles exigences que formuleraient leur occupants. Exigences que, bien entendu, ces responsables nous auraient cachées et continueraient de nous cacher, parce qu'elles sont inavouables. Une telle conclusion n'est certes que la conséquence d'une suite de raisonnements logiques. Je demande au lecteur de ne la considérer que comme un exercice d'école. Mais il est curieux de constater que cette hypothèse rejoint des rumeurs propagées depuis deux décennies par certains Américains, tel John Lear, rumeurs qui me paraissent délirantes parce qu'elle font état d'un marchandage. Selon ces rumeurs, les enlèvements d'humains et les mutilations de bestiaux (en vue de manipulations génétiques ?) auraient été concédés aux Extraterrestres en échange de promesse plus ou moins tenues par eux, d'un transfert de technologie devant assurer aux militaires américains une avance décisive. En réalité, tous ces bruits ont été lancés à l'origine par les agents de la NSA (National Security Agency) parfaitement identifiés, qui évidemment agissaient sur ordre. Ne s'agirait-il pas ici d'une forme de désinformation amplifiante ? Je ne vois pas que l'on ait pu « concéder » aux Extraterrestres quoi que ce soit : ils n'ont pas besoin de notre autorisation pour agir sur la Terre comme ils l'entendent. Et, par ailleurs, on les imagine mal fournissant aux scientifiques militaires américains les secrets de la propulsion des Ovnis. L'invraisemblance des déclarations de John Lear et de ses amis a eu pour effet de convaincre de nombreux ufologues de l'inexistence de toute compromission des autorités américaines avec des Extraterrestres. Et c'était peut-être cela le but recherché. Car on ne peut exclure qu'une ou plusieurs races d'Extraterrestres aient formulé des exigences sans contrepartie auprès de ces autorités. Si tel est le cas, nous ignorons en quoi elles ont consisté, mais nous comprenons de toute façon qu'une telle collusion entre un gouvernement et nos « visiteurs », fût-elle imposée par ces derniers, ait pu être un motif suffisamment puissant de continuer à cacher à tout prix la vérité sur les Ovnis au public. Simple hypothèse, je le répète, mais affaire à suivre quand même...
(la suite à lire plus bas)
Les debunkers (déboulonneurs) sont des personnalités militante du monde scientifique et journalistiques qui sont engagés dans une croisade en vue de convaincre le public de l'absence totale de fondement du dossier. Le niveau intellectuel des debunkers est élevé, et leur connaissance du dossier généralement étendue. Leur notoriété professionnelle entraine l'adhésion à leurs idées d'un grand nombre d'intellectuels qui les croient sur parole, ce qui contribue fortement à entretenir le scepticisme naturel du public. À ce titre, leur responsabilité est considérable. Mais on peut également assimiler à des debunkers certains services officiels (agence de renseignement, porte-parole des gouvernements, etc.) qui œuvrent dans le même sens. L'analyse des méthodes que les uns et les autres emploient est révélatrice, comme on va le voir, de leur malhonnêteté intellectuelle le plus souvent consciente : au point que l'on peut légitimement estimer que leur action participe d'une entreprise organisée. Quelles sont ces méthodes ? J'en citerai principalement trois.
La première qui relève de l'esbroufe, prend en compte toutes les données de chaque cas d'observation d'Ovni : les détails rapportés par les témoins, les marques au sol éventuellement, etc. Le debunker en fournit alors une « explication » irréaliste et absurde, qui peut être en contradiction totale avec les lois de la physique, ou encore avec nos connaissances en médecine ou en psychiatrie. Cela importe peu, , car ses collègues le croiront presque toujours sans le lire, vu sa réputation professionnelle ; quant au grand public, il ne découvrira pas l'imposture et croira de bonne foi que la Science avec un grand S a permis d'expliquer naturellement l'observation du prétendu Ovni. L'efficacité de la désinformation est ici à la mesure de la notoriété du debunker , qui doit être grande pour que « ça marche ». Mais le risque pour le debunker est que l'un de ses pairs aussi compétent que lui dans sa spécialité regarde les choses de près, découvre par où pèche l'« explication » et s'indigne publiquement de cette façon malhonnête d'enterrer les Ovnis. Ce fut le cas du docteur James MacDonald, professeur de physique atmosphérique à l'université d'Arizona, lorsqu'il eut découvert dans les années 1960 que son collègue le docteur Donald Menzel, astrophysicien réputé qui prétendait expliquer la plupart des observations d'Ovnis en vol par des effets optique de réfraction atmosphérique (inversion de température, parhélies, etc.), se gardait de préciser les ordres de grandeur qui eussent été requis pour de telles explications. McDonald découvrit que ces ordres de grandeur étaient « tout bonnement impossibles », physiquement parlant, et que les explications de Menzel étaient de ce fait « totalement absurdes ». Il s'étonna grandement qu'un scientifique comme Menzel ait pu se fourvoyer ainsi, mais refusa cependant de croire à un complot de l'Air Force monté en vue de cacher la vérité au public. Il entreprit alors une tournée de conférences pour rétablir la vérité, mais on peut penser qu'il trouva en face de lui la CIA dont tous les efforts médiatiques visaient au contraire à dégonfler le problème OVNI. Quelques années plus tard, devenu aveugle à la suite d'une première tentative de suicide que l'on voulut attribuer à se déboires familiaux, il mettait fin à sa vie, seul(?), en plein désert. Quant à Menzel, dont nous avons dit au début de ce chapitre qu'il avait en fait une double activité ; l'astrophysique et les services de sécurité, ses deux livres consacrés au debunking des Ovnis connurent un succès mondial auprès des astronomes... dont la plupart ne se donnèrent jamais la peine de les lire. Aujourd'hui, le flambeau de Menzel a été repris par l'ingénieur-journaliste Philip Klass et quelques autres, dont Karl Pflock.
La seconde façon de « déboulonner » le dossier Ovni, que l'on peut qualifier de dépréciante, consiste à ne prendre en compte, dans chaque cas d'observation, que les données pouvant prêter à explication triviale. Les autres détails sont complètement passés sous silence. En voici un exemple particulièrement scandaleux (mais il y en a des centaines d'autres).
En été 1966, la base de missiles nucléaires intercontinentaux de Minot, dans le Nord-Dakota, fut survolée plusieurs heures de suite par un disque volant observé visuellement et détecté au radar. La chasse ne put réussir à l'intercepter. Puis l'objet s'abaissa presque au niveau du sol, à quelques mètres d'un officier de la base qui en fut traumatisé et dut par la suite s'aliter. Toutes le lumières de la base en surface comme dans les sous-sols s'éteignirent, les liaisons téléphoniques furent interrompues et il fut impossible de les rétablir. Un camion militaire bourré d'hommes en armes fut envoyé vers le lieu du quasi-atterrissage, mais son moteur cala avant qu'il y arrive. L'objet s'éleva alors pour disparaître dans le ciel et les communications téléphoniques se rétablirent aussitôt. Cette version des faits, que je résume ici, est celle qui fut communiquée par les autorité à la CIA et à quelques autres organismes officiels. J'ai pu en prendre connaissance d'une façon non « orthodoxe » peu de temps après, grâce à la connivence d'un chercheur qui « emprunta » subrepticement pendant quelques heures le rapport original dans le bureau de l'astronome J. Allen Hynek, alors conseiller scientifique à l'air force. (Ultérieurement un rapport assez bien documenté sur cette affaire de Minot fut présenté par le major Donald Keyhoe dans l'un de ses livres sur les Ovnis.)
Voici maintenant la version des faits sur laquelle travaillèrent les analystes du Comité Condon créé vers la fin des années 1960 à l'université du Colorado en vue de répondre aux inquiétudes d'une opinion publique désireuse de savoir enfin à quoi s'en tenir que les observations d'Ovnis qui ne cessaient pas en dépit des dénégations officielles.
On peut lire, p 274-276 du rapport final publié à l'issue des travaux du Comité en 1968 : « Un obet en forme de disque fut repéré au nord-est de la base à une hauteur angulaire de 45°. Il s'abaissa et disparut. Le radar détecta un objet au nord, mais un avion de chasse ne put réussir à l'identifier. Une section fut envoyée vers le site de la première observation mais ne vit rien d'autre que des lueurs vers l'horizon sud. »
Comme on le voit , le quasi-atterrissage n'est évoqué qu'indirectement (« il s'abaissa et disparut ») et il faut lire la suite (« ...envoyé vers le site de la première observation ») pour deviner entre les lignes que l'objet était bien descendu au sol. Mais la coupure généralisée du courant, le témoignage de l'officier et le calage du moteur du camion militaire ont disparu de la description des faits. Ce qui permit aux deux analystes (Robert Low et J. Allen Hynek) de conclure sans rire que l'objet vu initialement au nord-est était... l'étoile Capella scintillant dans le ciel ! Et l'objet vu au radar, un avion. Il est à noter que Robert Low était le coordinateur du Comité Condon et que c'est lui qui avait rédigé le mémorandum secret cité au début de ce chapitre, dans lequel était exposée la façon dont le Comité devait travailler : faire semblant de chercher tout en sachant qu'il n'y a rien à trouver. Quant à Hynek, comment pouvait-il ignorer la teneur du vrai rapport sur l'incident de Minot, puisque ce rapport se trouvait dans ses archives . Peut-être avait-il oublié de le lire ?
Quelques scientifiques français acharnés à « déboulonner » les Ovnis ne sont pas en reste, eux aussi, pour amputer lest témoignages de leurs détails significatifs. L'un joue de sa notoriété médiatique pour pontifier en expliquant qu'il n'a rien de cohérent dans le dossier, ce qui constitue une contre-vérité. L'autre, décédé récemment, était à l'« écoute » des étoiles dans l'espoir de détecter des émissions radioélectriques qui nous parviendraient des Extraterrestres et témoigneraient de leur activité technologique, sans vouloir reconnaître que les Extraterrestres sont déjà chez nous et qu'il lui aurait suffi de lire les rapports d'observation d'Ovnis pour s'en convaincre. Le troisième enfin, et non le moindre, qui a une très haute idée de lui-même, se sent apparemment investi d'une mission : celle d'assurer la prophylaxie mentale de la population en luttant contre l'irrationnel et l'obscurantisme dont relèverait en particulier, selon lui, la « croyance » aux Ovnis. Encore faudrait-il préciser ce que l'on doit entendre par « irrationnel ». Car on arrive parfois à se demander si notre homme ne met pas dans le même sac le chercheur qui étudie les Ovnis et le numérologue qui prédit l'avenir de son client à partir du numéro de sa carte de sécurité sociale. Sans doute aussi dangereux que cet astrophysicien toujours prêt à « stigmatiser » ceux qui ne pensent pas comme lui, il nous faut citer également un jeune sociopsychologue qui prétend ne pas nier les Ovnis, mais fait tout pour que l'on doute de leur réalité, manipule avec habileté les témoignages sur l'affaire de Roswell pour ne retenir que ceux pouvant aller dans le sens de l'« explication » officielle par la chute d'un ballon, et omet de citer les autres que, cependant, il connait bien et qui accréditent au contraire très fortement la thèse du crash d'un Ovni et de ses occupants. Selon ce chercheur, si un Ovni s'était écrasé, il aurait été impossible de garder la chose secrète pendant tant d'années. Or ceci est inexact : nous savons que l'on intima aux rares civils qui découvrirent par hasard l'épave et ses occupants, et au fermier qui trouva les débris et les montra à sa famille, l'ordre de n'en jamais parler, par patriotisme ; la récupération de ces objets et des corps fut l'œuvre d'un nombre limité de militaires, tous tenus au secret et leur étude fut vraisemblablement confiée de façon cloisonnée à des laboratoires de l'Armée, sans doute fort peu au courant de leur origine. Dans une communication privée, le sociopsychologue dont je parle m'a assuré que son refus de la thèse du crash d'un Ovni à Roswell, tout comme ses doutes sur la réalité même de l'existence des Ovnis, ne participaient d'aucune consigne en vue de cacher la vérité au public, mais seulement d'une conviction personnelle. Il reste pourtant que, dans le livre qu'il a écrit comme dans ces articles, il joue constamment avec les faits en modifiant ou en omettant les détails qui le gênent, ce qui ne le différencie pas des autres debunkers qui utilisent les mêmes méthodes. Il connait parfaitement les dossiers, et s'il n'est pas conscient de tromper l'opinion, alors j'avoue que sa pensée m'échappe.
La troisième façon de « déboulonner » les Ovnis, que l'on peut qualifier d'amplifiante, s'applique à telle ou telle affaire sensible que les autorité tiennent absolument à étouffer, comme par exemple la récupération d'une épave d'Ovni et les cadavres de ses occupants. La méthode utilisée est toujours la même : on dément officiellement qu'il y ait quoi que ce soit de vrai dans l'affaire en question, ce qui laisse croire à beaucoup qu'il y a en réalité anguille sous roche. Et, dans le même temps, on organise des « fuites » qui confirment bien ce que les gens imaginaient, à savoir qu'on leur cache la vérité. Mais on a pris soin d'assortir de détails grotesques ou invraisemblables les révélations ainsi distillées, en sorte qu'aucune personne sensée ne pourra finalement y ajouter foi. Et, du coup, c'est toute l'affaire qui sombre dans le ridicule. Ainsi la rumeur fut-elle lancée que, parmi les passagers de l'Ovni accidentés de Roswell, l'un avait été retrouvé vivant et que l'on avait pu le maintenir assez longtemps en vie en l'alimentant avec des sorbets à la fraise, qu'il adorait. Comment accorder foi après cela au autres détails établissant qu'il y a eu un crash ? De la même façon un colonel à la retraite de l'armée américaine, ayant occupé de très hautes fonctions à l'époque du crash, a publié récemment, probablement sur ordre, un ouvrage dans lequel il révèle que c'est en décortiquant le vaisseau accidenté que furent découvert le laser, les fibres optiques et la supraconductivité. De telles assertions fantaisistes n'ont pu qu'indisposer les physiciens qui connaissent la vraie histoire de ces découvertes, et les convaincre que toute l'affaire du crash de Roswell relève de l'affabulation. Il en va de même du film l'Extraterrestre de Roswell dont j'ai dit plus haut qu'il est un faux manifeste, bourré d'invraisemblances. Les personnes qui ne croient pas au crash font l'amalgame entre ce film et le crash, et mettent presque toujours le film en avant pour nier la réalité du crash. Afin de brouiller les cartes, les debunkers peuvent aussi verser de faux témoignages dans les dossiers, ce qui en rend l'analyse de plus en plus confuse et aléatoire. Les difficultés rencontrées par les chercheurs américains pour identifier le lieu exact où fut retrouvée l'épave de l'Ovni de Roswell relève apparemment d'une telle manipulation.
Pour nous résumer : il est absolument évident que les autorités américaines au plus haut niveau cherchent à cacher la vérité sur l'existence des Ovnis, et plus particulièrement sur le crash d'un Ovni à Roswell. Des debunkers spécialisés collaborent à cette tache, les uns par conviction anti-ufologique, les autres apparemment en service commandé. Nous devons maintenant tenter d'en découvrir les raisons, ou à tout le moins de les deviner, en remontant à l'origine des faits.
On peut penser raisonnablement que si le président Truman, mis au courant du crash, décida de cacher l'information au monde, ce fut à la fois pour éviter une éventuelle panique et pour permettre aux États-Unis de s'approprier secrètement les bénéfices technologiques que l'on espérait pouvoir à l'époque retirer rapidement de l'analyse des débris et de l'épave. Mais il est fort probable que ces espoirs furent déçus et que le secret de la propulsion ne fut pas découvert. Il faut bien comprendre en effet qu'un tel secret ne pourrait pas être percé rapidement sans l'aide scientifique de ceux qui ont imaginé et construit l'Ovni, en raison de l'écart certainement considérable entre leur niveau de connaissances et le nôtre. A titre d'exemple, imaginons que, dans l'Antiquité, Archimède ait été mis en présence d'un récepteur de télévision. Ce n'est pas en le démontant qu'il aurait pu en saisir le fonctionnement, en dépit de son intelligence. Il lui aurait fallu au préalable apprendre la physique que nous connaissons aujourd'hui, et les technologies que nous utilisons. Quoi qu'il en soit, nous savons que les hauts responsables américains firent tout pour enterrer médiatiquement l'affaire. Et même s'il est vrai que les scientifiques ne purent tirer par eux-mêmes grand bénéfice de l'analyse de l'Ovni, il devint difficile par la suite aux politiques de se déjuger. Ils s'enfoncèrent donc dans le mensonge. Telle est l'hypothèse « minimale ». C'est peut-être tout simplement la bonne.
Cependant, est-elle suffisante pour expliquer la persistance du debunking au cours des cinquante dernière années, et surtout le rôle joué par quelques personnalités scientifiques éminentes pour collaborer sciemment à cette entreprise de désinformation mondiale ? La question mérite d'être posée. L'attitude de ces scientifiques est contraire à l'éthique habituelle du chercheur qui est la livre diffusion des idées et des découvertes. Pour que des chercheurs aient failli à cette éthique, entrainant dans l'erreur l'ensemble de la communauté scientifique mondiale à propos des Ovnis, ne faut-il pas qu'ils s'y soient sentis contraints par quelque raison d'État d'une gravité exceptionnelle ? Essayons de creuser cette idée.
Les Ovnis, on le sait maintenant, ne sont pas sujets habituellement à des pannes, et l'on a cru observer parfois que, lorsqu'un Ovni semble en difficulté, un autre vient le secourir. Pour cette raison, le crash de Roswell paraît, aux yeux de certains, avoir pu être volontairement provoqué par une froide décision, prise pas l'autorité non humaine qui gérait les incursions d'Ovnis au-dessus des bases militaires de l'Ouest des États-Unis, de sacrifier un vaisseau et ses occupants en vue de ne laisser subsister aucun doute chez les hauts responsables américains quant à l'origine extraterrestre, et non pas soviétique, des objets. Telle fut nécessairement, en tout cas, la première conclusion tirée du crash par ces responsables – que le crash ait été prémédité ou accidentel. D'autre part, le caractère ostentatoire des manifestations d'Ovnis qui commencèrent au même moment et allèrent crescendo par la suite (« jeu » des Ovnis avec des avions, coupures de courant dans les bases militaires survolées, mutilation de bestiaux, enlèvements d'humains, et.) ressemble à une démonstration de force que les autorités américaines n'ont guère pu traduire autrement qu'ainsi : « Vous êtes à notre merci. » Dans la mesure où la pensée qui lançait ce message ne le faisait pas gratuitement et se mettait à notre niveau humain pour que chacun puisse en comprendre le sens et en tirer les conséquences, le message pouvait dès lors signifier au responsables américains de renoncer à toute velléité de s'attaquer aux Ovnis et de s'opposer à d'éventuelles exigences que formuleraient leur occupants. Exigences que, bien entendu, ces responsables nous auraient cachées et continueraient de nous cacher, parce qu'elles sont inavouables. Une telle conclusion n'est certes que la conséquence d'une suite de raisonnements logiques. Je demande au lecteur de ne la considérer que comme un exercice d'école. Mais il est curieux de constater que cette hypothèse rejoint des rumeurs propagées depuis deux décennies par certains Américains, tel John Lear, rumeurs qui me paraissent délirantes parce qu'elle font état d'un marchandage. Selon ces rumeurs, les enlèvements d'humains et les mutilations de bestiaux (en vue de manipulations génétiques ?) auraient été concédés aux Extraterrestres en échange de promesse plus ou moins tenues par eux, d'un transfert de technologie devant assurer aux militaires américains une avance décisive. En réalité, tous ces bruits ont été lancés à l'origine par les agents de la NSA (National Security Agency) parfaitement identifiés, qui évidemment agissaient sur ordre. Ne s'agirait-il pas ici d'une forme de désinformation amplifiante ? Je ne vois pas que l'on ait pu « concéder » aux Extraterrestres quoi que ce soit : ils n'ont pas besoin de notre autorisation pour agir sur la Terre comme ils l'entendent. Et, par ailleurs, on les imagine mal fournissant aux scientifiques militaires américains les secrets de la propulsion des Ovnis. L'invraisemblance des déclarations de John Lear et de ses amis a eu pour effet de convaincre de nombreux ufologues de l'inexistence de toute compromission des autorités américaines avec des Extraterrestres. Et c'était peut-être cela le but recherché. Car on ne peut exclure qu'une ou plusieurs races d'Extraterrestres aient formulé des exigences sans contrepartie auprès de ces autorités. Si tel est le cas, nous ignorons en quoi elles ont consisté, mais nous comprenons de toute façon qu'une telle collusion entre un gouvernement et nos « visiteurs », fût-elle imposée par ces derniers, ait pu être un motif suffisamment puissant de continuer à cacher à tout prix la vérité sur les Ovnis au public. Simple hypothèse, je le répète, mais affaire à suivre quand même...
(la suite à lire plus bas)
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Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Dim 19 Déc 2010, 11:51
Je ne sais quoi penser...
Le debunking est évident! Qu'il soit d'origine gouvernementale n'a rien d'incongru car effectivement si il s'agit de protéger une information capitale dans le domaine militaire ou technologique comme c'était le cas de la guerre froide semble logique...
Par contre un déboulonnage peut aussi être employé à double sens, imaginons que laisser croire mine de rien que le crash de Roswell en ayant l'air d'être un faux cache une réalité que veulent cacher les autorités peut laisser supposer que les américains on une longueur d'avance sur les autres en possédant la possibilité d'avoir accès à une technologie E.T.
Il n'y a effectivement pas de preuves dans le domaine scientifique qui puissent accréditer quoi que ce soit sur l'HET.
Le debunking existe à tout niveau quand un ex ministre en France à contre courant de tout ce qui est constaté par les spécialistes, dit que le réchauffement climatique n'existe pas... A qui se fier?
Nous ne pouvons pas non plus réfuter la demande de preuves ou tout au moins les recoupements de témoignages crédibles au nom du fait que la preuve est impossible en ufologie pour arriver à un HET (C'est la porte ouverte à tous les délires).
Moi j'essaie à chaque fois que possible de me baser sur des données relativement terre à terre quand on me parle de centaines de milliers d'observations et que l'on s'en sert comme affirmation et certitude que l'HET et donc réelle (ce que je ne conteste pas). Le rapport COMETA, qui n'est pas un (FACK) parle de 500 observations exploitables "d'OVNI" dont 20% confirmées par radar (sol/air) mais tout ça entre 1942 et 1995 ce qui fait très très peu...
Alors maintenant je lis que des milliers de personnes seraient victimes d'abductions aux USA voir des centaines de milliers. Je devrais me contenter d'accepter ce genre d'info car elles viendraient de psychiatres ayant pratiqué l'hypnose sur des patients... Devrais-je aussi accepter l'idée que mon voisin communique régulièrement avec Victor Hugo et Napoléon 1er en faisant tourner un guéridon devant 10 personnes, ou qu'un fantôme hante mon grenier...
Doit-on alors continuer de scruter le ciel pour trouver des indices qui ne servent à rien, car improuvables depuis la nuit des temps...
Doit-on attendre une RR3 ou RR4 pour qu'un psychiatre nous rassure après nous avoir hypnotisé en nous confirment ce que notre amnésie nous empêche de recoller...?
C'est parfois le genre de questions que je me pose, à quoi est-ce que ça sert de chercher puisque comme disait Coluche: "Dieu c'est comme le sucre dans un bol de lait, plus tu touilles moins tu le trouve..." L'HET semble être la même chose.
Le debunking est évident! Qu'il soit d'origine gouvernementale n'a rien d'incongru car effectivement si il s'agit de protéger une information capitale dans le domaine militaire ou technologique comme c'était le cas de la guerre froide semble logique...
Par contre un déboulonnage peut aussi être employé à double sens, imaginons que laisser croire mine de rien que le crash de Roswell en ayant l'air d'être un faux cache une réalité que veulent cacher les autorités peut laisser supposer que les américains on une longueur d'avance sur les autres en possédant la possibilité d'avoir accès à une technologie E.T.
Il n'y a effectivement pas de preuves dans le domaine scientifique qui puissent accréditer quoi que ce soit sur l'HET.
Le debunking existe à tout niveau quand un ex ministre en France à contre courant de tout ce qui est constaté par les spécialistes, dit que le réchauffement climatique n'existe pas... A qui se fier?
Nous ne pouvons pas non plus réfuter la demande de preuves ou tout au moins les recoupements de témoignages crédibles au nom du fait que la preuve est impossible en ufologie pour arriver à un HET (C'est la porte ouverte à tous les délires).
Moi j'essaie à chaque fois que possible de me baser sur des données relativement terre à terre quand on me parle de centaines de milliers d'observations et que l'on s'en sert comme affirmation et certitude que l'HET et donc réelle (ce que je ne conteste pas). Le rapport COMETA, qui n'est pas un (FACK) parle de 500 observations exploitables "d'OVNI" dont 20% confirmées par radar (sol/air) mais tout ça entre 1942 et 1995 ce qui fait très très peu...
Alors maintenant je lis que des milliers de personnes seraient victimes d'abductions aux USA voir des centaines de milliers. Je devrais me contenter d'accepter ce genre d'info car elles viendraient de psychiatres ayant pratiqué l'hypnose sur des patients... Devrais-je aussi accepter l'idée que mon voisin communique régulièrement avec Victor Hugo et Napoléon 1er en faisant tourner un guéridon devant 10 personnes, ou qu'un fantôme hante mon grenier...
Doit-on alors continuer de scruter le ciel pour trouver des indices qui ne servent à rien, car improuvables depuis la nuit des temps...
Doit-on attendre une RR3 ou RR4 pour qu'un psychiatre nous rassure après nous avoir hypnotisé en nous confirment ce que notre amnésie nous empêche de recoller...?
C'est parfois le genre de questions que je me pose, à quoi est-ce que ça sert de chercher puisque comme disait Coluche: "Dieu c'est comme le sucre dans un bol de lait, plus tu touilles moins tu le trouve..." L'HET semble être la même chose.
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Lun 20 Déc 2010, 07:47
Bonjour,j'espère que çà va marcher!
http://www.ufologie.net/htm/higdon74f.htm
Bonne lecture.
Cordialement.
http://www.ufologie.net/htm/higdon74f.htm
Bonne lecture.
Cordialement.
- nomade27Equipe du forum
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Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Lun 20 Déc 2010, 10:34
Durrmeyer Christian a écrit:Bonjour,j'espère que çà va marcher!
http://www.ufologie.net/htm/higdon74f.htm
Bonne lecture.
Cordialement.
Que peut on faire avec une histoire pareille?
Soit on adhère complètement et l'on essaye d'intégrer un autre monde à son système de pensée.
Soit on se dit c'est un canular monté de toute pièces ayant pour base une balle modifiée (par un procédé inconnu des enquêteurs) et une histoire greffée dessus pour le sensationnel!
La seconde histoire c'est encore plus du Lewis Caroll quand il était atteint de ses migraines et qu'il écrivait Alice au pays des merveilles...
Moi je ne peux me satisfaire de ces récits, mais ce sont mes convictions personnelles elles n'engagent que moi.
Cordialement
- InvitéInvité
Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Mar 21 Déc 2010, 00:43
(Les mécanismes d'une désinformation suite)
Le refus philosophique des Ovnis
Les rares sondages d'opinion opérés au cours des trente dernières années, tant aux États-Unis qu'en France, ont révélés que 40 à 50 % des personnes interrogées « croient » que les Ovnis existent et se doutent qu'on leur cache quelque chose à ce sujet « en haut lieu ». Ce chiffre ne paraît pas varier significativement avec le temps. Il montre que les efforts des debunkers ne sont pas d'une totale efficacité. En fait, ces efforts portent surtout leurs fruits (quoique incomplètement) dans les milieux universitaires et plus généralement dans les classes sociales cultivées : cadres supérieurs, journalistes, politiciens, écrivains, etc., pour qui les Ovnis relèvent de la crédulité et n'ont pas de réalité physique. La masse du public ne ressent les effets du debunking que par contre-coup, à travers les médias.
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que ceux qui sont ouvert à l'existence possible des Ovnis, voire convaincus de cette existence, se montrent en général étonnamment peu intéressés par les implications du problème. Et le plus extraordinaire est que cette absence de réaction s'observe même au sein de l'élite intellectuelle. Je pourrais en citer plusieurs exemples dans mon milieu de travail, en particulier celui d'une jeune normalienne qui préparait sa thèse de doctorat il y a quelques années à l'Institut d'astrophysique de Paris et qui fut nommée par la suite enseignante en province, après un stage d'une année dans un observatoire de l'hémisphère Sud. Je m'étais suffisamment lié d'amitié avec elle pour pouvoir la questionner librement sur ce qu'elle pensait de la question des Ovnis et lui dire franchement ce que j'en pensais moi-même. Elle me répondit le plus nettement du monde que mon attitude lui semblait d'autant moins choquante qu'elle-même connaissait dans le midi de la France, où ses parents avaient une maison de campagne, un voisin tout à fait sain d'esprit, dont elle se portait garante de l'honnêteté intellectuelle, et qui avait vu de près un atterrissage d'Ovni qu'il avait décrit avec précision. Pour cette jeune scientifique, ces histoires d'Ovnis et de visites d'Extraterrestres n'avaient sûrement rien à voir avec des affabulations. Il n'empêche qu'elle n'en avait l'air nullement préoccupée, fût-ce du point de vue strictement intellectuel en tant qu'astrophysicienne, ce qui peut sembler tout de même étonnant. Je pense qu'elle n'eut même pas la curiosité de lire la documentation que je lui fournis sur le sujet, à l'exception peut-être d'un article que j'avais publié dans une revue américaine à comité de lecture et qui portait sur l'analyse scientifique de quatre clichés d'une soucoupe volante pris à la suite. (Ceux du lac Chauvet)
Quant aux personnes qui ne « croient pas » aux Ovnis, et qui représentent un peu plus de la moitié de la population, elles ricanent lorsqu'on leur parlent des Extraterrestres (qu'elles appellent par dérision les « petits hommes verts ») et leur réaction négative, parfois agressive, n'est que très rarement rationalisée. Il est patent que, chez les pro-Ovnis comme chez les anti, joue un blocage intellectuel puissant contre la prise en considération du problème , allant du simple manque d'intérêt à la négation plus ou moins ironique et indignée. Ce blocage est d'une portée qui va très au-delà de l'action menée par les debunkers. À la limite, il concerne aussi ces derniers – tout au moins ceux qui croient aux arguments qu'ils avancent, et non pas ceux qui trichent avec les données de façon consciente pour endormir et tromper l'opinion.
Avant d'aller plus loin, notons tout d'abord un fait évident : le phénomène Ovni est extrêmement discret, en dépit du nombre énorme des observations dans le monde, qui donne à l'ufologue l'impression, hélas peut-être fondée, que la Terre est investie. Certes, la vision d'un Ovni et de ses occupants marque profondément ceux qui ont approché l'engin de près ; et, ainsi que je l'ai dit, l'Ovni se conduit souvent de façon ostentatoire, comme s'il s'amusait à tester les réactions du témoin (en répondant à un appel de phares, en provoquant un avion en vol puis en l'esquivant, etc.). Cependant, on peut estimer d'un point de vue statistique que chaque individu n'a guère plus d'une seule chance, en moyenne, d'apercevoir un Ovni dans le courant de sa vie, ce qui est extrêmement peu. Et, dans la majorité des cas, il s'agit d'un épisode peu marquant et surtout sans lendemain, ce qui permet au phénomène de se laisser oublier facilement sauf par les personnes qui l'on vu de près, et nier par celles qui ne l'ont jamais vu. Il est certain que, si nous vivions en contact journalier avec les Ovnis, aucun blocage psychologique ne pourrait jouer pour encourager cet oubli ou cette négation. Les Ovnis et leurs occupants seraient une donnée de la vie courante. Tel n'est pas le cas.
Quelle peut être l'origine du blocage qui nous occupe ? Cette question m'a toujours préoccupé depuis que je m'intéresse aux Ovnis – le début des années 1950 – et c'est à l'occasion d'une conférence que je fis un quinzaine d'années plus tard dans un laboratoire d'aéronomie de la région parisienne, que la réponse m'apparut avec évidence, bien que je l'eusse suspectée antérieurement. Je fus violemment pris à partie par un jeune agent technique, idéologue gauchiste et pontifiant, qui me reprocha avec suffisance l'obscurantisme de ma démarche : en prenant au sérieux « les soucoupes volantes », je réintroduisait selon lui sur la Terre les puissances du Ciel que la Science avait chassées, et je me rendais coupable d'une grave régression intellectuelle indigne d'un chercheur. Un journaliste scientifique me fit quelques années plus tard le même reproche stupide sur un plateau de télévision. Plusieurs fois depuis lors, je développais publiquement cette idée que le blocage de la communauté scientifique à l'endroit des Ovnis pouvait tenir pour une grande part au refus idéologique de toute intervention de visiteurs du Cosmos dans nos affaires terrestres. L'idée a d'ailleurs été reprise dans le rapport Cometa sur les Ovnis cité plus haut. Cette attitude des élites intellectuelle est une conséquence du passage, par ailleurs salutaire, de la pensée magique à la pensée rationnelle, qui chassa de la Terre les dieux et les démons pour les remplacer par le jeu des forces naturelles ou, si l'on préfère, les « lois de la nature ». Le paradigme moderne dans lequel chacun baigne en Occident s'accommode certes, pour les croyants, d'un Dieu invisible omniprésent et transcendant, mais non de puissances célestes personnalisées responsables de la foudre, des vents et des marées, ou encore des miracles qu'au demeurant, la religion catholique considère aujourd'hui avec quelque suspicion. Et cela est fort bien. Mais du coup, l'homme s'est vu le maitre de la Terre qu'il n'était point autrefois. Et il s'y est habitué. Pourtant, il ne faudrait pas trop gratter pour retrouver les vielles peurs ancestrales. La crainte plus ou moins consciente de voir resurgir les puissances célestes dans notre environnement, non plus sous la forme de dieux ou démons, mais sous celle d'Extraterrestres tout-puissants maitrisant une science dépassant la nôtre, entretient chez le scientifique, par réaction de défense, le paradigme rassurant de notre isolement cosmique en suscitant le doute à propos des Ovnis, voire leur négation totale. Quant au public, il évacue la menace potentielle en ne se sentant ni concerné, ni préoccupé par ses conséquences possibles. Avouerai-je qu'il m'arrive fréquemment de douter, moi aussi, que l'humanité soit surveillée et peut-être même déjà contrôlée discrètement par des entités extérieures, tant cette situation paraît contraire au apparence du monde dans lequel nous vivons et nous nous débattons, livrés apparemment à nous-mêmes ! Ce sont sans doute les plus inquiètes inconsciemment, qui se montrent les plus agressives en ricanant des « petits hommes verts » et en niant qu'il y ait quoi que ce soit de vrai dans les « histoires » de soucoupes volantes.
Le refus philosophique des Ovnis
Les rares sondages d'opinion opérés au cours des trente dernières années, tant aux États-Unis qu'en France, ont révélés que 40 à 50 % des personnes interrogées « croient » que les Ovnis existent et se doutent qu'on leur cache quelque chose à ce sujet « en haut lieu ». Ce chiffre ne paraît pas varier significativement avec le temps. Il montre que les efforts des debunkers ne sont pas d'une totale efficacité. En fait, ces efforts portent surtout leurs fruits (quoique incomplètement) dans les milieux universitaires et plus généralement dans les classes sociales cultivées : cadres supérieurs, journalistes, politiciens, écrivains, etc., pour qui les Ovnis relèvent de la crédulité et n'ont pas de réalité physique. La masse du public ne ressent les effets du debunking que par contre-coup, à travers les médias.
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que ceux qui sont ouvert à l'existence possible des Ovnis, voire convaincus de cette existence, se montrent en général étonnamment peu intéressés par les implications du problème. Et le plus extraordinaire est que cette absence de réaction s'observe même au sein de l'élite intellectuelle. Je pourrais en citer plusieurs exemples dans mon milieu de travail, en particulier celui d'une jeune normalienne qui préparait sa thèse de doctorat il y a quelques années à l'Institut d'astrophysique de Paris et qui fut nommée par la suite enseignante en province, après un stage d'une année dans un observatoire de l'hémisphère Sud. Je m'étais suffisamment lié d'amitié avec elle pour pouvoir la questionner librement sur ce qu'elle pensait de la question des Ovnis et lui dire franchement ce que j'en pensais moi-même. Elle me répondit le plus nettement du monde que mon attitude lui semblait d'autant moins choquante qu'elle-même connaissait dans le midi de la France, où ses parents avaient une maison de campagne, un voisin tout à fait sain d'esprit, dont elle se portait garante de l'honnêteté intellectuelle, et qui avait vu de près un atterrissage d'Ovni qu'il avait décrit avec précision. Pour cette jeune scientifique, ces histoires d'Ovnis et de visites d'Extraterrestres n'avaient sûrement rien à voir avec des affabulations. Il n'empêche qu'elle n'en avait l'air nullement préoccupée, fût-ce du point de vue strictement intellectuel en tant qu'astrophysicienne, ce qui peut sembler tout de même étonnant. Je pense qu'elle n'eut même pas la curiosité de lire la documentation que je lui fournis sur le sujet, à l'exception peut-être d'un article que j'avais publié dans une revue américaine à comité de lecture et qui portait sur l'analyse scientifique de quatre clichés d'une soucoupe volante pris à la suite. (Ceux du lac Chauvet)
Quant aux personnes qui ne « croient pas » aux Ovnis, et qui représentent un peu plus de la moitié de la population, elles ricanent lorsqu'on leur parlent des Extraterrestres (qu'elles appellent par dérision les « petits hommes verts ») et leur réaction négative, parfois agressive, n'est que très rarement rationalisée. Il est patent que, chez les pro-Ovnis comme chez les anti, joue un blocage intellectuel puissant contre la prise en considération du problème , allant du simple manque d'intérêt à la négation plus ou moins ironique et indignée. Ce blocage est d'une portée qui va très au-delà de l'action menée par les debunkers. À la limite, il concerne aussi ces derniers – tout au moins ceux qui croient aux arguments qu'ils avancent, et non pas ceux qui trichent avec les données de façon consciente pour endormir et tromper l'opinion.
Avant d'aller plus loin, notons tout d'abord un fait évident : le phénomène Ovni est extrêmement discret, en dépit du nombre énorme des observations dans le monde, qui donne à l'ufologue l'impression, hélas peut-être fondée, que la Terre est investie. Certes, la vision d'un Ovni et de ses occupants marque profondément ceux qui ont approché l'engin de près ; et, ainsi que je l'ai dit, l'Ovni se conduit souvent de façon ostentatoire, comme s'il s'amusait à tester les réactions du témoin (en répondant à un appel de phares, en provoquant un avion en vol puis en l'esquivant, etc.). Cependant, on peut estimer d'un point de vue statistique que chaque individu n'a guère plus d'une seule chance, en moyenne, d'apercevoir un Ovni dans le courant de sa vie, ce qui est extrêmement peu. Et, dans la majorité des cas, il s'agit d'un épisode peu marquant et surtout sans lendemain, ce qui permet au phénomène de se laisser oublier facilement sauf par les personnes qui l'on vu de près, et nier par celles qui ne l'ont jamais vu. Il est certain que, si nous vivions en contact journalier avec les Ovnis, aucun blocage psychologique ne pourrait jouer pour encourager cet oubli ou cette négation. Les Ovnis et leurs occupants seraient une donnée de la vie courante. Tel n'est pas le cas.
Quelle peut être l'origine du blocage qui nous occupe ? Cette question m'a toujours préoccupé depuis que je m'intéresse aux Ovnis – le début des années 1950 – et c'est à l'occasion d'une conférence que je fis un quinzaine d'années plus tard dans un laboratoire d'aéronomie de la région parisienne, que la réponse m'apparut avec évidence, bien que je l'eusse suspectée antérieurement. Je fus violemment pris à partie par un jeune agent technique, idéologue gauchiste et pontifiant, qui me reprocha avec suffisance l'obscurantisme de ma démarche : en prenant au sérieux « les soucoupes volantes », je réintroduisait selon lui sur la Terre les puissances du Ciel que la Science avait chassées, et je me rendais coupable d'une grave régression intellectuelle indigne d'un chercheur. Un journaliste scientifique me fit quelques années plus tard le même reproche stupide sur un plateau de télévision. Plusieurs fois depuis lors, je développais publiquement cette idée que le blocage de la communauté scientifique à l'endroit des Ovnis pouvait tenir pour une grande part au refus idéologique de toute intervention de visiteurs du Cosmos dans nos affaires terrestres. L'idée a d'ailleurs été reprise dans le rapport Cometa sur les Ovnis cité plus haut. Cette attitude des élites intellectuelle est une conséquence du passage, par ailleurs salutaire, de la pensée magique à la pensée rationnelle, qui chassa de la Terre les dieux et les démons pour les remplacer par le jeu des forces naturelles ou, si l'on préfère, les « lois de la nature ». Le paradigme moderne dans lequel chacun baigne en Occident s'accommode certes, pour les croyants, d'un Dieu invisible omniprésent et transcendant, mais non de puissances célestes personnalisées responsables de la foudre, des vents et des marées, ou encore des miracles qu'au demeurant, la religion catholique considère aujourd'hui avec quelque suspicion. Et cela est fort bien. Mais du coup, l'homme s'est vu le maitre de la Terre qu'il n'était point autrefois. Et il s'y est habitué. Pourtant, il ne faudrait pas trop gratter pour retrouver les vielles peurs ancestrales. La crainte plus ou moins consciente de voir resurgir les puissances célestes dans notre environnement, non plus sous la forme de dieux ou démons, mais sous celle d'Extraterrestres tout-puissants maitrisant une science dépassant la nôtre, entretient chez le scientifique, par réaction de défense, le paradigme rassurant de notre isolement cosmique en suscitant le doute à propos des Ovnis, voire leur négation totale. Quant au public, il évacue la menace potentielle en ne se sentant ni concerné, ni préoccupé par ses conséquences possibles. Avouerai-je qu'il m'arrive fréquemment de douter, moi aussi, que l'humanité soit surveillée et peut-être même déjà contrôlée discrètement par des entités extérieures, tant cette situation paraît contraire au apparence du monde dans lequel nous vivons et nous nous débattons, livrés apparemment à nous-mêmes ! Ce sont sans doute les plus inquiètes inconsciemment, qui se montrent les plus agressives en ricanant des « petits hommes verts » et en niant qu'il y ait quoi que ce soit de vrai dans les « histoires » de soucoupes volantes.
- InvitéInvité
Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Mar 21 Déc 2010, 00:49
Comment réagir rationnellement ?
En fait, il n' y a surement rien d'irrationnel dans les « histoires » en question, même si les libraires ont la détestable habitude de ranger les livres sur les Ovnis dans la rubrique « ésotérisme ». Le devoir de tout physicien devrait être de commencer à modéliser physiquement ce qui peut déjà l'être dans le fonctionnement du véhicule Ovni à partir des observations dont nous disposons. C'est ce qu'ont commencer à faire quelques chercheurs dans le monde. Ainsi, chacun s'accorde aujourd'hui pour expliquer les halos lumineux verts, jaunes ou rouges qui entourent les Ovnis la nuit et rendent leurs contours flous, par une ionisations des gaz de l'air sous l'effet de champs électriques ou de rayonnements ionisants (micro-ondes pulsées) émis par les engins. C'est cette ionisations qui absorberait les échos radar que, parfois, les Ovnis ne renvoient pas, et qui mettraient à la masse l'allumage des moteurs à essence ou le système de régulation électronique des moteurs Diesel. (Rappelons à nouveau qu'il y a un nombre impressionnant de rapports faisant état d'un moteur de voiture qui cale à proximité d'un Ovni et qui refuse de repartir tant que l'engin ne s'est pas éloigné. Il existe au moins un cas ou le témoin est sorti de sa voiture pour en soulever le capot pendant qu'il demandait à sa femme restée au volant de mettre le contact. Des étincelles jaillirent entre les fils de bougies et la masse. Une forte odeur d'ozone emplissait l'air. Les cheveux des témoins se hérissaient, comme sous l'effet d'un puissant champ électrique. Le moteur démarra normalement une fois l'Ovni parti.) L'absence totale d'onde de choc supersonique des Ovnis et certains aspects de leur propulsion dans l'atmosphère pourrait s'expliquer selon certains physiciens, tel le Français Jean-Pierre Petit, par la déflexion des molécule d'air (préalablement ionisées) de l'avant vers l'arrière du vaisseau sous l'effet d'un puissant champ magnétique correctement orienté (c'est ,comme nous l'avons dit plus haut, le principe de la propulsion MHD). De nombreuses observations faites à proximité d'un Ovni (crépitement de l'air, odeur d'ozone, déviations des boussoles, etc.) confirment bien l'existence de tels champs électriques et magnétiques. Enfin, on a pu expliquer les altérations biochimiques de la végétation à proximité des Ovnis par l'émission de micro-ondes pulsées ou de rayonnements durs, selon les cas.
Cependant, nos connaissance actuelles en physique, telles qu'elles sont enseignées, paraissent totalement insuffisantes pour rendre compte d'autres aspects du vol des Ovnis. Nous ignorons comment ils peuvent venir des étoiles, ou plus précisément des planètes entourant celles-ci. (Ce problème se pose, même si certains Ovnis ont de bases sur la Terre, car il a bien fallu qu'ils fassent le voyage au préalable.) Les Ovnis ne sont pas des fusées, et les étoiles sont immensément trop lointaines pour être accessibles avec nos sources actuelles d'énergie et nos moyens de propulsion, à moins de consacrer des siècles à faire le voyage. En effet, selon la théorie de la relativité telle qu'on l'enseigne aujourd'hui, l'énergie requise pour propulser un corps matériel tend vers l'infini quand la vitesse du corps tend vers la vitesse c de la lumière dans le vide, qui est une limite impossible à dépasser et même à atteindre. En l'état actuel de nos connaissances, le voyage d'un vaisseau jusqu'aux étoiles les plus « proches » situées à des dizaines ou des centaines d'années-lumière ne pourrait donc s'effectuer qu'à des vitesses très inférieures à c et sa durée excéderait donc de loi celle d'une vie humaine. Il me paraît clair que les Ovnis sont capables de contourner physiquement ces limites. Ceci nous est suggéré en particulier par leurs changements parfois instantanés de position (lorsqu'ils s'amusent à tourner autour d'un avion, par exemple), qui semblent défier les lois de l'inertie et prouve que nous devrons un jour ou l'autre réviser et étendre nos conceptions sur l'espace-temps et la physique quantique. Peut-être déboucherons-nous alors sur l'hypothétique « antigravitation », à moins que ce ne soit sur une « manipulation » locale de l'espace-temps dans le cadre orthodoxe de la relativité générale. Peut-être découvrira-t-on aussi des « raccourcis » spacio-temporels à travers quelque « univers parallèle » ou « jumeau » – s'il en existe – que les Ovnis emprunteraient pour voyager d'une étoile à l'autre. Ces vues futuristes sont aujourd'hui prospectées par quelques physiciens théoriciens, mais elles relèvent pour le moment de la science non encore enseignée. Certains prétendent qu'elle pourrait entrer dans le cadre du transfert de technologies évoqué plus haut dans l'hypothèse d'un marché conclu avec nos « visiteurs », mais je n'y crois pas du tout, pour les raisons que j'ai déjà dites.
S'en tenant à la science aujourd'hui enseignée, les « rationalistes » préfèrent déclarer « impossibles » ces propriétés des Ovnis que les témoins décrivent et que notre physique classique semble pour le moment contredire parce qu'elle ne les explique pas. Leur rejet des Ovnis ne s'appuie pas seulement sur une méconnaissance du dossier, leur faisant croire qu'aucun cas ne résiste à une bonne enquête et à une analyse poussée. Il témoigne surtout de la suffisance du scientifique en place, refusant à d'autres êtres pensant dans l'Univers d'avoir depuis longtemps dépassé de fort loin notre niveau de connaissances fondamentales acquis après seulement deux siècle de science moderne, ce qui est une durée dérisoire à l'échelle de l'histoire.
Le scientifique ne s'arrête jamais de chercher, et il est finalement peu important qu'il « croit » ou non aux Ovnis, car de toute façon la science se développe selon ses lois propres. À la limite lorsque j'entends des ufologues tempêter parce que l'on a pas encore débloqué des crédit officiels pour « étudier les Ovnis », découvrir leurs moyens de propulsion et sonder leurs intentions à notre endroit, je souris de tant de naïveté et d'ignorance. On a pas découvert sur commande la relativité et les quanta. Ces théories sont arrivées à leur heure, comme la suite logique d'une série de progrès successifs. On ne découvrira pas plus sur commande les bases physiques du fonctionnement des Ovnis. Si nos visiteurs nous laissent livrés à nous-mêmes et si nous arrivons un jour à rattraper notre retard sur eux, on peut être sûr que la route aura été de toute façon très longue à parcourir. Si, au contraire, ils nous aident (ce que je ne crois pas), les choses pourront sans doute aller plus vite. Mais, dans tous les cas, la question principale qui se pose est celle-ci : un tel bond dans nos connaissances est-il potentiellement à la portée de notre cerveau ? La réponse est évidemment non s'il existe un aussi grand écart intellectuel entre nos visiteurs et nous-mêmes, qu'entre nous-mêmes et, par exemple, le chimpanzé. Les « rationalistes » n'admettent pas que l'on ose faire une telle comparaison. Pour eux, la raison humaine est un outil permettant, à terme, d'aller « au bout » de la connaissance. Mais une telle croyance relève du dogme. Pourquoi notre cerveau serait-il un aboutissement de l'évolution biologique au sein de l'Univers ?
Mais revenons à des préoccupations plus immédiates. Faute de comprendre encore toute la physique des Ovnis et les motivations de leurs occupants, devons-nous au moins tenter d'éclairer le public sur ce qu'« en haut lieu » on veut lui cacher à tout prix : la réalité des Ovnis et leur présence ici-bas ? Je l'ai cru, mais je suis convaincu maintenant qu'en l'état actuel des esprits, un tel projet – qui est celui pour lequel militent la plupart des ufologues – est plutôt irréaliste : les groupements ufologiques n'ont pas les moyens d'une action médiatique de grande ampleur et encore moins ceux d'une intervention politique. Quant aux gouvernements, ils s'y refusent. Il me paraît totalement exclu que, d'un commun accord, la Maison Blanche, le Kremlin et l'ONU (et a fortiori la France agissant seule) puissent décider demain, sans préparation, de dire brutalement la vérité au monde, confirmant que les Ovnis existent, qu'ils viennent de l'espace, que ce fait a été caché au public pendant cinquante années et que nous sommes dans l'incapacité physique de nous apposer aux intrusions de ces engins et de leurs occupants, voire à leur implantation sur la Terre. Les conséquences sur tous les plans : psychologique, politique, économique, et bien sûr scientifique et religieux, qui résulteraient d'une telle révélation seraient pour une part imprévisibles et – on peut le craindre à première vue – considérable, dépassant en ampleur une simple réaction d'indignation face à un tel mensonge des autorités à l'échelle planétaire pendant une durée aussi longue. Aux États-Unis même, où il est devenu habituel que les avocats attendent les clients à la sortie des hôpitaux, on pourrait s'attendre par exemple à un déferlement généralisé et incontrôlable de procès intentés contre le gouvernement qui n'a pas su protéger les citoyens de l'« invasion » des Extraterrestres et des enlèvements d'humains qu'ils commettent. On peut prévoir que ces procès pourraient, en peu de temps, coûter à l'État des sommes faramineuses. Au plan religieux, on voit déjà comment la croyance mystique aux Ovnis, or de toute reconnaissance officielle de leur existence, a pu susciter en quelques décennies l'éclosion aux États-Unis et ailleurs d'une multitude de sectes apocalyptiques dont les adeptes attendent stupidement leur salut de la venue des Extraterrestres. Le mouvement s'étend à l'Europe où l'on a vu certains adeptes allant jusqu'au suicide collectif en croyant renaitre aussitôt dans le vaisseau cosmique des « frères de l'espace » qu'ils imaginent basés sur une comète voisine ! Jusqu'à quel dérèglement n'irait-on pas, si les Ovnis étaient officiellement reconnus comme existant ! Les mensonges conscients des debunkers sont donc paradoxalement, à court terme, un facteur de stabilité politique et sociale. Ils évitent une destruction trop brutale des systèmes de référence sur lesquels restent encore bâties nos sociétés, même s'ils choquent nos idéaux de vérité et d'honnêteté intellectuelle. Cela dit, la politique de l'autruche n'a jamais constitué à long terme une solution valable aux graves problème dont peut dépendre l'avenir de l'humanité.
Or, les motifs de s'inquiéter sont peut-être déjà à notre porte. Les debunkers nient totalement les Ovnis en prétendant les expliquer trivialement, ce qui contribue à ce qu'une bonne partie de la population refuse d'y croire. Mais les Ovnis eux-même jouent un jeu beaucoup plus subtil, dans lequel réside peut-être le véritable danger de leur intrusion ici-bas. Ils ne se cachent pas de nous, bien au contraire, même s'ils se montrent infiniment discrets et si leurs occupants savent judicieusement limiter l'impact de leur présence, ne serait-ce qu'en induisant dans le cerveau des témoins rapprochées des visions mensongères et en leur transmettant des messages absurdes pouvant semer le doute sur la santé mentale de qui les rapporte. L'intelligence qui commande au phénomène Ovni semble en réalité tout faire pour banaliser celui-ci et nous y habituer en douceur tout en prenant soin que nous ne prenions pas la chose trop au sérieux. Elle maitrise parfaitement la situation sur ce plan. On peut se poser la question de savoir si ce comportement ne traduit pas la mise en place d'un « système de contrôle » de l'humanité – pour reprendre l'expression de l'ufologue Jacques Vallée – visant à permettre dans le pire de cas, à nos visiteurs de s'implanter à terme sur notre planète sans que nous ayons même la tentation de réagir. Le danger est encore plus immédiat si cette implantation est déjà commencée et si elle s'appuie sur des manipulations génétiques telles qu'en suggèrent les mutilations animales et les abductions d'humains.
Continuons sur la lancée, en n'oubliant pas que nous faisons maintenant pas de la politique-fiction. L'un des effets les plus clairs de l'actuelle mondialisation des échanges est de supprimer peu à peu la souveraineté politique des nations en les intégrant économiquement et financièrement au sein d'une organisation oligarchique internationale dans laquelle les États-Unis jouent aujourd'hui un rôle prépondérant. On sait par ailleurs que ce pays se considère maintenant comme investi militairement du devoir de faire régner la pax americana sur le monde. Qui « tient » les États-Unis pourrait donc, à terme, « tenir » le monde, si la prééminence américaine réussissait à s'étendre sur la Terre entière avant que les peuples ne se réveillent. (Nous n'en sommes pas encore là, fort heureusement.) On voit jusqu'où peut conduire la logique lorsqu'on commence à tenir compte, en géopolitique, d'une composante toujours laissée de côté : l'intervention du phénomène Ovni dans nos affaires. Car est-il innocent que ce soit précisément aux États-Unis et non dans quelque autre pays, qu'après un crash d'Ovni (sinon plusieurs), toute une suite d'interventions en force du phénomène Ovni (paralysie de bases militaires, mutilations de bestiaux, enlèvements d'humains) se soient en premier lieu manifestées ? Même si, par la suite, ces interventions se sont étendues – mais beaucoup moins massivement – à d'autres régions du globe.
Nos paradigmes devront évoluer, c'est sûr, mais cela ne pourra se faire que lentement et très progressivement, à moins que les occupants des Ovnis ne modifient leur comportement et décident de passer « à la vitesse supérieure » en jetant bas le masque. Pour le moment, ils agissent dans l'ombre, comme il paraissaient l'avoir toujours fait par le passé. Le public dans son ensemble à bien d'autres préoccupations que les Ovnis, même si tout le monde en a maintenant entendu parler et possède au moins quelques vagues notions sur le sujet. Les ufologues n'ont pas les moyens de modifier cet état de choses. Les états ont peur de dire la vérité et s'enfoncent dans le mensonge, par crainte des conséquences. L'humanité se trouve finalement à la merci d'une intelligence non humaine qui semble poursuivre implacablement, sur notre planète, une entreprise dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants. S'« ils » avaient voulu nous supprimer, « ils » auraient certes pu le faire depuis longtemps. Je penserais plutôt qu'« ils » ont besoin de nous. Mais se pose alors la question : en tant qu'individus libres , ou en tant qu'assujettis ?
Je pense avoir montré que les Ovnis existent ; qu'ils n'ont pas tous la même origine au sein du Cosmos (du fait de la très grande variété de types morphologiques de leurs occupants) ; que leurs performances de vol témoignent d'une physique non encore enseignée dans nos universités et dont nous ne savons d'ailleurs pas, à vrai dire, si elle est à la portée de nos possibilités conceptuelles ; que certaines entités des Ovnis nous soumettent à des examens et à des prélèvements de sucs et de tissus biologiques, voire à des fécondations, comme si nous étions de vulgaires cobayes dont ils ont paru cependant jusqu'ici, à de très rares exceptions près, vouloir respecter la vie ; et, enfin, qu'un nombre limité d'Ovnis se sont abattus au sol, aux États-Unis et peut-être aussi ailleurs, pour des raisons qui restent obscures, et y ont été récupérés par l'Armée.
Face à une situation qui n'a pas la bienséance de se présenter comme d'aucuns imbus de notre « supériorité » humaine, se plairaient à l'imaginer – par exemple sous la forme d'atterrissage officiel d'un vaisseau spatial sur un tapis rouge déroulé devant la Maison Blanche, le Kremlin ou l'Élysée – les humanistes s'indignent et considèrent toutes ces histoires de « soucoupes volantes » comme des résurgences modernes des croyances ancestrales en l'intervention des puissances célestes dans les affaires de la Terre, croyances qu'il convient de combattre avec la plus grande rigueur.
Impunément, les Ovnis continuent d'opérer mystérieusement parmi nous, au-dessus de nos têtes et sur notre sol, avec suffisamment de discrétion pour que les populations – à l'exception du groupe des abductés – ne s'en émeuvent pas, et avec assez de constance pour qu'elles s'y habituent. J'ignore pour ma part comment et quand cette affaire se dénouera, si elle se dénoue un jour.
Extraits du chapitre 1
Premier contact avec les Ovnis
Ce qu'il faut absolument savoir
En fait, il n' y a surement rien d'irrationnel dans les « histoires » en question, même si les libraires ont la détestable habitude de ranger les livres sur les Ovnis dans la rubrique « ésotérisme ». Le devoir de tout physicien devrait être de commencer à modéliser physiquement ce qui peut déjà l'être dans le fonctionnement du véhicule Ovni à partir des observations dont nous disposons. C'est ce qu'ont commencer à faire quelques chercheurs dans le monde. Ainsi, chacun s'accorde aujourd'hui pour expliquer les halos lumineux verts, jaunes ou rouges qui entourent les Ovnis la nuit et rendent leurs contours flous, par une ionisations des gaz de l'air sous l'effet de champs électriques ou de rayonnements ionisants (micro-ondes pulsées) émis par les engins. C'est cette ionisations qui absorberait les échos radar que, parfois, les Ovnis ne renvoient pas, et qui mettraient à la masse l'allumage des moteurs à essence ou le système de régulation électronique des moteurs Diesel. (Rappelons à nouveau qu'il y a un nombre impressionnant de rapports faisant état d'un moteur de voiture qui cale à proximité d'un Ovni et qui refuse de repartir tant que l'engin ne s'est pas éloigné. Il existe au moins un cas ou le témoin est sorti de sa voiture pour en soulever le capot pendant qu'il demandait à sa femme restée au volant de mettre le contact. Des étincelles jaillirent entre les fils de bougies et la masse. Une forte odeur d'ozone emplissait l'air. Les cheveux des témoins se hérissaient, comme sous l'effet d'un puissant champ électrique. Le moteur démarra normalement une fois l'Ovni parti.) L'absence totale d'onde de choc supersonique des Ovnis et certains aspects de leur propulsion dans l'atmosphère pourrait s'expliquer selon certains physiciens, tel le Français Jean-Pierre Petit, par la déflexion des molécule d'air (préalablement ionisées) de l'avant vers l'arrière du vaisseau sous l'effet d'un puissant champ magnétique correctement orienté (c'est ,comme nous l'avons dit plus haut, le principe de la propulsion MHD). De nombreuses observations faites à proximité d'un Ovni (crépitement de l'air, odeur d'ozone, déviations des boussoles, etc.) confirment bien l'existence de tels champs électriques et magnétiques. Enfin, on a pu expliquer les altérations biochimiques de la végétation à proximité des Ovnis par l'émission de micro-ondes pulsées ou de rayonnements durs, selon les cas.
Cependant, nos connaissance actuelles en physique, telles qu'elles sont enseignées, paraissent totalement insuffisantes pour rendre compte d'autres aspects du vol des Ovnis. Nous ignorons comment ils peuvent venir des étoiles, ou plus précisément des planètes entourant celles-ci. (Ce problème se pose, même si certains Ovnis ont de bases sur la Terre, car il a bien fallu qu'ils fassent le voyage au préalable.) Les Ovnis ne sont pas des fusées, et les étoiles sont immensément trop lointaines pour être accessibles avec nos sources actuelles d'énergie et nos moyens de propulsion, à moins de consacrer des siècles à faire le voyage. En effet, selon la théorie de la relativité telle qu'on l'enseigne aujourd'hui, l'énergie requise pour propulser un corps matériel tend vers l'infini quand la vitesse du corps tend vers la vitesse c de la lumière dans le vide, qui est une limite impossible à dépasser et même à atteindre. En l'état actuel de nos connaissances, le voyage d'un vaisseau jusqu'aux étoiles les plus « proches » situées à des dizaines ou des centaines d'années-lumière ne pourrait donc s'effectuer qu'à des vitesses très inférieures à c et sa durée excéderait donc de loi celle d'une vie humaine. Il me paraît clair que les Ovnis sont capables de contourner physiquement ces limites. Ceci nous est suggéré en particulier par leurs changements parfois instantanés de position (lorsqu'ils s'amusent à tourner autour d'un avion, par exemple), qui semblent défier les lois de l'inertie et prouve que nous devrons un jour ou l'autre réviser et étendre nos conceptions sur l'espace-temps et la physique quantique. Peut-être déboucherons-nous alors sur l'hypothétique « antigravitation », à moins que ce ne soit sur une « manipulation » locale de l'espace-temps dans le cadre orthodoxe de la relativité générale. Peut-être découvrira-t-on aussi des « raccourcis » spacio-temporels à travers quelque « univers parallèle » ou « jumeau » – s'il en existe – que les Ovnis emprunteraient pour voyager d'une étoile à l'autre. Ces vues futuristes sont aujourd'hui prospectées par quelques physiciens théoriciens, mais elles relèvent pour le moment de la science non encore enseignée. Certains prétendent qu'elle pourrait entrer dans le cadre du transfert de technologies évoqué plus haut dans l'hypothèse d'un marché conclu avec nos « visiteurs », mais je n'y crois pas du tout, pour les raisons que j'ai déjà dites.
S'en tenant à la science aujourd'hui enseignée, les « rationalistes » préfèrent déclarer « impossibles » ces propriétés des Ovnis que les témoins décrivent et que notre physique classique semble pour le moment contredire parce qu'elle ne les explique pas. Leur rejet des Ovnis ne s'appuie pas seulement sur une méconnaissance du dossier, leur faisant croire qu'aucun cas ne résiste à une bonne enquête et à une analyse poussée. Il témoigne surtout de la suffisance du scientifique en place, refusant à d'autres êtres pensant dans l'Univers d'avoir depuis longtemps dépassé de fort loin notre niveau de connaissances fondamentales acquis après seulement deux siècle de science moderne, ce qui est une durée dérisoire à l'échelle de l'histoire.
Le scientifique ne s'arrête jamais de chercher, et il est finalement peu important qu'il « croit » ou non aux Ovnis, car de toute façon la science se développe selon ses lois propres. À la limite lorsque j'entends des ufologues tempêter parce que l'on a pas encore débloqué des crédit officiels pour « étudier les Ovnis », découvrir leurs moyens de propulsion et sonder leurs intentions à notre endroit, je souris de tant de naïveté et d'ignorance. On a pas découvert sur commande la relativité et les quanta. Ces théories sont arrivées à leur heure, comme la suite logique d'une série de progrès successifs. On ne découvrira pas plus sur commande les bases physiques du fonctionnement des Ovnis. Si nos visiteurs nous laissent livrés à nous-mêmes et si nous arrivons un jour à rattraper notre retard sur eux, on peut être sûr que la route aura été de toute façon très longue à parcourir. Si, au contraire, ils nous aident (ce que je ne crois pas), les choses pourront sans doute aller plus vite. Mais, dans tous les cas, la question principale qui se pose est celle-ci : un tel bond dans nos connaissances est-il potentiellement à la portée de notre cerveau ? La réponse est évidemment non s'il existe un aussi grand écart intellectuel entre nos visiteurs et nous-mêmes, qu'entre nous-mêmes et, par exemple, le chimpanzé. Les « rationalistes » n'admettent pas que l'on ose faire une telle comparaison. Pour eux, la raison humaine est un outil permettant, à terme, d'aller « au bout » de la connaissance. Mais une telle croyance relève du dogme. Pourquoi notre cerveau serait-il un aboutissement de l'évolution biologique au sein de l'Univers ?
Mais revenons à des préoccupations plus immédiates. Faute de comprendre encore toute la physique des Ovnis et les motivations de leurs occupants, devons-nous au moins tenter d'éclairer le public sur ce qu'« en haut lieu » on veut lui cacher à tout prix : la réalité des Ovnis et leur présence ici-bas ? Je l'ai cru, mais je suis convaincu maintenant qu'en l'état actuel des esprits, un tel projet – qui est celui pour lequel militent la plupart des ufologues – est plutôt irréaliste : les groupements ufologiques n'ont pas les moyens d'une action médiatique de grande ampleur et encore moins ceux d'une intervention politique. Quant aux gouvernements, ils s'y refusent. Il me paraît totalement exclu que, d'un commun accord, la Maison Blanche, le Kremlin et l'ONU (et a fortiori la France agissant seule) puissent décider demain, sans préparation, de dire brutalement la vérité au monde, confirmant que les Ovnis existent, qu'ils viennent de l'espace, que ce fait a été caché au public pendant cinquante années et que nous sommes dans l'incapacité physique de nous apposer aux intrusions de ces engins et de leurs occupants, voire à leur implantation sur la Terre. Les conséquences sur tous les plans : psychologique, politique, économique, et bien sûr scientifique et religieux, qui résulteraient d'une telle révélation seraient pour une part imprévisibles et – on peut le craindre à première vue – considérable, dépassant en ampleur une simple réaction d'indignation face à un tel mensonge des autorités à l'échelle planétaire pendant une durée aussi longue. Aux États-Unis même, où il est devenu habituel que les avocats attendent les clients à la sortie des hôpitaux, on pourrait s'attendre par exemple à un déferlement généralisé et incontrôlable de procès intentés contre le gouvernement qui n'a pas su protéger les citoyens de l'« invasion » des Extraterrestres et des enlèvements d'humains qu'ils commettent. On peut prévoir que ces procès pourraient, en peu de temps, coûter à l'État des sommes faramineuses. Au plan religieux, on voit déjà comment la croyance mystique aux Ovnis, or de toute reconnaissance officielle de leur existence, a pu susciter en quelques décennies l'éclosion aux États-Unis et ailleurs d'une multitude de sectes apocalyptiques dont les adeptes attendent stupidement leur salut de la venue des Extraterrestres. Le mouvement s'étend à l'Europe où l'on a vu certains adeptes allant jusqu'au suicide collectif en croyant renaitre aussitôt dans le vaisseau cosmique des « frères de l'espace » qu'ils imaginent basés sur une comète voisine ! Jusqu'à quel dérèglement n'irait-on pas, si les Ovnis étaient officiellement reconnus comme existant ! Les mensonges conscients des debunkers sont donc paradoxalement, à court terme, un facteur de stabilité politique et sociale. Ils évitent une destruction trop brutale des systèmes de référence sur lesquels restent encore bâties nos sociétés, même s'ils choquent nos idéaux de vérité et d'honnêteté intellectuelle. Cela dit, la politique de l'autruche n'a jamais constitué à long terme une solution valable aux graves problème dont peut dépendre l'avenir de l'humanité.
Or, les motifs de s'inquiéter sont peut-être déjà à notre porte. Les debunkers nient totalement les Ovnis en prétendant les expliquer trivialement, ce qui contribue à ce qu'une bonne partie de la population refuse d'y croire. Mais les Ovnis eux-même jouent un jeu beaucoup plus subtil, dans lequel réside peut-être le véritable danger de leur intrusion ici-bas. Ils ne se cachent pas de nous, bien au contraire, même s'ils se montrent infiniment discrets et si leurs occupants savent judicieusement limiter l'impact de leur présence, ne serait-ce qu'en induisant dans le cerveau des témoins rapprochées des visions mensongères et en leur transmettant des messages absurdes pouvant semer le doute sur la santé mentale de qui les rapporte. L'intelligence qui commande au phénomène Ovni semble en réalité tout faire pour banaliser celui-ci et nous y habituer en douceur tout en prenant soin que nous ne prenions pas la chose trop au sérieux. Elle maitrise parfaitement la situation sur ce plan. On peut se poser la question de savoir si ce comportement ne traduit pas la mise en place d'un « système de contrôle » de l'humanité – pour reprendre l'expression de l'ufologue Jacques Vallée – visant à permettre dans le pire de cas, à nos visiteurs de s'implanter à terme sur notre planète sans que nous ayons même la tentation de réagir. Le danger est encore plus immédiat si cette implantation est déjà commencée et si elle s'appuie sur des manipulations génétiques telles qu'en suggèrent les mutilations animales et les abductions d'humains.
Continuons sur la lancée, en n'oubliant pas que nous faisons maintenant pas de la politique-fiction. L'un des effets les plus clairs de l'actuelle mondialisation des échanges est de supprimer peu à peu la souveraineté politique des nations en les intégrant économiquement et financièrement au sein d'une organisation oligarchique internationale dans laquelle les États-Unis jouent aujourd'hui un rôle prépondérant. On sait par ailleurs que ce pays se considère maintenant comme investi militairement du devoir de faire régner la pax americana sur le monde. Qui « tient » les États-Unis pourrait donc, à terme, « tenir » le monde, si la prééminence américaine réussissait à s'étendre sur la Terre entière avant que les peuples ne se réveillent. (Nous n'en sommes pas encore là, fort heureusement.) On voit jusqu'où peut conduire la logique lorsqu'on commence à tenir compte, en géopolitique, d'une composante toujours laissée de côté : l'intervention du phénomène Ovni dans nos affaires. Car est-il innocent que ce soit précisément aux États-Unis et non dans quelque autre pays, qu'après un crash d'Ovni (sinon plusieurs), toute une suite d'interventions en force du phénomène Ovni (paralysie de bases militaires, mutilations de bestiaux, enlèvements d'humains) se soient en premier lieu manifestées ? Même si, par la suite, ces interventions se sont étendues – mais beaucoup moins massivement – à d'autres régions du globe.
Nos paradigmes devront évoluer, c'est sûr, mais cela ne pourra se faire que lentement et très progressivement, à moins que les occupants des Ovnis ne modifient leur comportement et décident de passer « à la vitesse supérieure » en jetant bas le masque. Pour le moment, ils agissent dans l'ombre, comme il paraissaient l'avoir toujours fait par le passé. Le public dans son ensemble à bien d'autres préoccupations que les Ovnis, même si tout le monde en a maintenant entendu parler et possède au moins quelques vagues notions sur le sujet. Les ufologues n'ont pas les moyens de modifier cet état de choses. Les états ont peur de dire la vérité et s'enfoncent dans le mensonge, par crainte des conséquences. L'humanité se trouve finalement à la merci d'une intelligence non humaine qui semble poursuivre implacablement, sur notre planète, une entreprise dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants. S'« ils » avaient voulu nous supprimer, « ils » auraient certes pu le faire depuis longtemps. Je penserais plutôt qu'« ils » ont besoin de nous. Mais se pose alors la question : en tant qu'individus libres , ou en tant qu'assujettis ?
Je pense avoir montré que les Ovnis existent ; qu'ils n'ont pas tous la même origine au sein du Cosmos (du fait de la très grande variété de types morphologiques de leurs occupants) ; que leurs performances de vol témoignent d'une physique non encore enseignée dans nos universités et dont nous ne savons d'ailleurs pas, à vrai dire, si elle est à la portée de nos possibilités conceptuelles ; que certaines entités des Ovnis nous soumettent à des examens et à des prélèvements de sucs et de tissus biologiques, voire à des fécondations, comme si nous étions de vulgaires cobayes dont ils ont paru cependant jusqu'ici, à de très rares exceptions près, vouloir respecter la vie ; et, enfin, qu'un nombre limité d'Ovnis se sont abattus au sol, aux États-Unis et peut-être aussi ailleurs, pour des raisons qui restent obscures, et y ont été récupérés par l'Armée.
Face à une situation qui n'a pas la bienséance de se présenter comme d'aucuns imbus de notre « supériorité » humaine, se plairaient à l'imaginer – par exemple sous la forme d'atterrissage officiel d'un vaisseau spatial sur un tapis rouge déroulé devant la Maison Blanche, le Kremlin ou l'Élysée – les humanistes s'indignent et considèrent toutes ces histoires de « soucoupes volantes » comme des résurgences modernes des croyances ancestrales en l'intervention des puissances célestes dans les affaires de la Terre, croyances qu'il convient de combattre avec la plus grande rigueur.
Impunément, les Ovnis continuent d'opérer mystérieusement parmi nous, au-dessus de nos têtes et sur notre sol, avec suffisamment de discrétion pour que les populations – à l'exception du groupe des abductés – ne s'en émeuvent pas, et avec assez de constance pour qu'elles s'y habituent. J'ignore pour ma part comment et quand cette affaire se dénouera, si elle se dénoue un jour.
Extraits du chapitre 1
Premier contact avec les Ovnis
Ce qu'il faut absolument savoir
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Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Mar 21 Déc 2010, 12:14
"Pourquoi notre cerveau serait-il un aboutissement de l'évolution biologique au sein de l'Univers ? "
Tout à fait d'accord avec cette phrase! Peut-être l'homme actuel ne résoudra jamais le problème de l'HET.
Peut-être que notre civilisation s'éteindra avant que nous ne puissions évoluer au point de nous déplacer en dehors de notre système solaire.
La différence est telle entre notre technologie spatiale et celle des OVNI que seule une intervention et une aide externe (HET) pourrait nous permettre de combler ce vide... Ou sans quoi peut-être que dans quelques millénaires une famille de petits singe verts aura suffisamment évolué pour comprendre l'antigravitation que la civilisation humaine n'avait pu résoudre avant de disparaitre définitivement...
Cordialement
Tout à fait d'accord avec cette phrase! Peut-être l'homme actuel ne résoudra jamais le problème de l'HET.
Peut-être que notre civilisation s'éteindra avant que nous ne puissions évoluer au point de nous déplacer en dehors de notre système solaire.
La différence est telle entre notre technologie spatiale et celle des OVNI que seule une intervention et une aide externe (HET) pourrait nous permettre de combler ce vide... Ou sans quoi peut-être que dans quelques millénaires une famille de petits singe verts aura suffisamment évolué pour comprendre l'antigravitation que la civilisation humaine n'avait pu résoudre avant de disparaitre définitivement...
Cordialement
- InvitéInvité
Re: (2000) Les Mécanismes d'une désinformation - Pierre Guerin
Mar 21 Déc 2010, 23:12
Les Mécanismes d'une désinformation (suite et fin des extraits)
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