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- Benjamin.dResponsable du forum
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Le GEIPAN se met en place : des détails sur son Comité
Mar 08 Jan 2008, 18:06
Le GEIPAN se met en place : des détails sur son Comité de pilotage
mardi 4 octobre 2005, par Jérôme Beau
Ca bouge au CNES ! Une nouvelle structure, le GEIPAN (avec un I pour "Information") vient d’être mise en place. Aucun détail n’a encore filtré sur la structure elle-même, mais un Comité de Pilotage vient d’être nommé...
Une dépêche du CNES, encore non accessible, mais déjà relayée par Serge Brunier (reporter photographe, responsable d’une chronique astro sur France Info) :
"Pour superviser et contrôler l’activité de suivi des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (PAN) et une politique d’information dans ce domaine, il a été décidé de constituer un Comité de Pilotage dont la première réunion s’est tenue le 22 septembre 2005 au CNES.
L’activité du CNES concernant les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés comporte 3 volets :
la collecte, la saisie et l’archivage des rapports afin d’entretenir et de gérer une base de données (activité CNES),
l’analyse de ces informations en faisant appel à des correspondants dans les domaines et disciplines concernés,
la communication aux publics intéressés, la publication de rapports périodiques et la gestion de l’accès aux archives.
Le Comité de Pilotage, présidé par M. Yves Sillard, ancien Directeur Général du CNES, ancien Délégué Général pour l’Armement, est constitué :
de représentants du CNES : le Directeur Adjoint du Centre de Toulouse, le Directeur de la Communication Externe, de l’Education et des Affaires Publiques, le chargé de mission pour les questions éthiques,
de représentants des organismes avec lesquels le CNES collabore dans ce domaine : Gendarmerie Nationale, Police Nationale, Armée de l’Air, Sécurité Civile, Aviation Civile, Météo-France,
de chercheurs invités par le Président du CNES en accord avec le Président du Comité de Pilotage.
Lors de sa 1ère réunion, le Comité a préconisé la mise en place ou la réactualisation de protocoles d’accord entre le CNES et les Organismes partenaires. Il a souligné la nécessité d’une politique transparente et recommandé la création d’un site Internet avec mise en ligne des informations disponibles, dans le respect de la législation en vigueur.
Le Comité de Pilotage se réunira autant que besoin et au minimum 2 fois par an sur convocation de son Président. Le responsable CNES en charge de l’activité PAN soumettra un rapport de synthèse annuel au Comité de Pilotage ainsi qu’un rapport d’avancement à mi-année. Le CNES adressera le rapport de synthèse annuel à ses tutelles accompagné des présentations et recommandations du comité de pilotage."
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article30
mardi 4 octobre 2005, par Jérôme Beau
Ca bouge au CNES ! Une nouvelle structure, le GEIPAN (avec un I pour "Information") vient d’être mise en place. Aucun détail n’a encore filtré sur la structure elle-même, mais un Comité de Pilotage vient d’être nommé...
Une dépêche du CNES, encore non accessible, mais déjà relayée par Serge Brunier (reporter photographe, responsable d’une chronique astro sur France Info) :
"Pour superviser et contrôler l’activité de suivi des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (PAN) et une politique d’information dans ce domaine, il a été décidé de constituer un Comité de Pilotage dont la première réunion s’est tenue le 22 septembre 2005 au CNES.
L’activité du CNES concernant les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés comporte 3 volets :
la collecte, la saisie et l’archivage des rapports afin d’entretenir et de gérer une base de données (activité CNES),
l’analyse de ces informations en faisant appel à des correspondants dans les domaines et disciplines concernés,
la communication aux publics intéressés, la publication de rapports périodiques et la gestion de l’accès aux archives.
Le Comité de Pilotage, présidé par M. Yves Sillard, ancien Directeur Général du CNES, ancien Délégué Général pour l’Armement, est constitué :
de représentants du CNES : le Directeur Adjoint du Centre de Toulouse, le Directeur de la Communication Externe, de l’Education et des Affaires Publiques, le chargé de mission pour les questions éthiques,
de représentants des organismes avec lesquels le CNES collabore dans ce domaine : Gendarmerie Nationale, Police Nationale, Armée de l’Air, Sécurité Civile, Aviation Civile, Météo-France,
de chercheurs invités par le Président du CNES en accord avec le Président du Comité de Pilotage.
Lors de sa 1ère réunion, le Comité a préconisé la mise en place ou la réactualisation de protocoles d’accord entre le CNES et les Organismes partenaires. Il a souligné la nécessité d’une politique transparente et recommandé la création d’un site Internet avec mise en ligne des informations disponibles, dans le respect de la législation en vigueur.
Le Comité de Pilotage se réunira autant que besoin et au minimum 2 fois par an sur convocation de son Président. Le responsable CNES en charge de l’activité PAN soumettra un rapport de synthèse annuel au Comité de Pilotage ainsi qu’un rapport d’avancement à mi-année. Le CNES adressera le rapport de synthèse annuel à ses tutelles accompagné des présentations et recommandations du comité de pilotage."
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article30
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Ovnis : le service minimum
Mar 08 Jan 2008, 19:10
Ovnis : le service minimum
Dans son édition du 8 juin 2004, la Dépêche du Midi revient sur la fermeture du SEPRA
mardi 8 juin 2004, par Grégory Gutierez
L’article, signé par le journaliste Sébastien Marti, contient notamment un petit entretien avec Jean-Jacques Vélasco et quelques chiffres intéressants sur les archives du SEPRA/GEPAN (que l’on peut comparer à ceux donnés par le même auteur 10 ans plus tôt...).
L’article commence par ces quelques lignes d’introduction :
"ESPACE. LE SERVICE D’EXPERTISE DES PHÉNOMÈNES RARES AÉROSPATIAUX (SEPRA), BASÉ AU CENTRE NATIONAL DES ÉTUDES SPATIALES (CNES) DE TOULOUSE, A ÉTÉ SUPPRIMÉ. S’IL N’APPARAÎT PAS DANS LE NOUVEL ORGANIGRAMME DU CENTRE, L’ACTIVITÉ SE POURSUIT."
On y retrouve donc la position officielle du CNES : le SEPRA n’existe plus, certes, mais l’activité se poursuit quand même. Selon l’auteur de l’article, c’est à cause des "restrictions budgétaires qui touchent l’agence spatiale depuis quelques mois" que le SEPRA aurait été fermé, du moins administrativement parlant, mais le journaliste évoque aussi le livre récent de Vélasco "qui lui aurait valu quelques inimités au CNES".
Jean-Jacques Vélasco y est présenté comme "un scientifique reconnu surnommé le « M. Ovni français »", ce qui fera plaisir à ses défenseurs et ne manquera pas d’agacer ses détracteurs ! Plus intéressant, on apprend que M. Vélasco, agé de 58 ans, prendra sa retraite d’ici 4 ans, mais que la question de lui trouver un successeur ne semble guère préocupper le CNES à l’heure actuelle.
A propos des archives du SEPRA/GEPAN, l’article mentionne le nombre de 2.200 rapports de gendarmerie accumulés, pour un total de 6.000 témoignages... dont "seuls 13% demeurent inexpliqués après enquête".
Première remarque : à titre de comparaison, dans un entretien publié dans la revue ufologique OVNI-Présence en 1994 à l’occasion de la sortie de son ouvrage co-écrit avec Jean-Claude Bourret, OVNIS, la science avance, Jean-Jacques Vélasco parlait alors de 600 rapports de gendarmerie recus par son service. On peut donc en déduire que 800 nouveaux rapports ont été envoyés depuis cette année-là, ce qui nous donne une moyenne de... 80 rapports par an !
Deuxième remarque : 87% des 6.000 témoignages auraient donc été expliqués par le SEPRA, soit 5220 rapports. Où sont donc passées toutes ces enquêtes ? Bien au chaud dans une cave du CNES ? Auraient-elles fait l’objet de rapports écrits internes ?
13% de 6.000, cela fait en outre 780 cas encore "inexpliqués". On aimerait bien en savoir davantage sur tous ces dossiers, qui doivent être riches d’enseignement pour les personnes intéressées par l’étude des "PAN".
Signalons au passage le doux qualificatif d’"ovnimaniaques", appliqué à toutes ces personnes qui "espèrent consulter au plus tôt [ces archives] puisqu’officiellement, le service n’existe plus." Amis ovnimaniaques qui lisez ce site, bonjour !
En fin d’article, 3 questions sont posées à Jean-Jacques Vélasco, dont la dernière porte sur la motivation qu’auraient les extraterrestres à venir sur Terre. Réponse de l’ex-directeur du SEPRA :
"Il n’y a plus de manifestation de ce type aujourd’hui. A l’époque, il semble qu’ils soient venus surveiller la Terre, inquiets du danger que représentaient les hommes pour eux. Mon livre est très rationnel et c’est vrai que ça dérange. Et je n’accepte pas le procès en sorcellerie que l’on me fait, comme si j’avais perdu la raison."
P.-S.
PS : impossible de donner un lien sur le site de la Dépêche du Midi pour consulter directement l’article, il faut être abonné payant du site du quotidien régional pour en bénéficier.
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article17
Dans son édition du 8 juin 2004, la Dépêche du Midi revient sur la fermeture du SEPRA
mardi 8 juin 2004, par Grégory Gutierez
L’article, signé par le journaliste Sébastien Marti, contient notamment un petit entretien avec Jean-Jacques Vélasco et quelques chiffres intéressants sur les archives du SEPRA/GEPAN (que l’on peut comparer à ceux donnés par le même auteur 10 ans plus tôt...).
L’article commence par ces quelques lignes d’introduction :
"ESPACE. LE SERVICE D’EXPERTISE DES PHÉNOMÈNES RARES AÉROSPATIAUX (SEPRA), BASÉ AU CENTRE NATIONAL DES ÉTUDES SPATIALES (CNES) DE TOULOUSE, A ÉTÉ SUPPRIMÉ. S’IL N’APPARAÎT PAS DANS LE NOUVEL ORGANIGRAMME DU CENTRE, L’ACTIVITÉ SE POURSUIT."
On y retrouve donc la position officielle du CNES : le SEPRA n’existe plus, certes, mais l’activité se poursuit quand même. Selon l’auteur de l’article, c’est à cause des "restrictions budgétaires qui touchent l’agence spatiale depuis quelques mois" que le SEPRA aurait été fermé, du moins administrativement parlant, mais le journaliste évoque aussi le livre récent de Vélasco "qui lui aurait valu quelques inimités au CNES".
Jean-Jacques Vélasco y est présenté comme "un scientifique reconnu surnommé le « M. Ovni français »", ce qui fera plaisir à ses défenseurs et ne manquera pas d’agacer ses détracteurs ! Plus intéressant, on apprend que M. Vélasco, agé de 58 ans, prendra sa retraite d’ici 4 ans, mais que la question de lui trouver un successeur ne semble guère préocupper le CNES à l’heure actuelle.
A propos des archives du SEPRA/GEPAN, l’article mentionne le nombre de 2.200 rapports de gendarmerie accumulés, pour un total de 6.000 témoignages... dont "seuls 13% demeurent inexpliqués après enquête".
Première remarque : à titre de comparaison, dans un entretien publié dans la revue ufologique OVNI-Présence en 1994 à l’occasion de la sortie de son ouvrage co-écrit avec Jean-Claude Bourret, OVNIS, la science avance, Jean-Jacques Vélasco parlait alors de 600 rapports de gendarmerie recus par son service. On peut donc en déduire que 800 nouveaux rapports ont été envoyés depuis cette année-là, ce qui nous donne une moyenne de... 80 rapports par an !
Deuxième remarque : 87% des 6.000 témoignages auraient donc été expliqués par le SEPRA, soit 5220 rapports. Où sont donc passées toutes ces enquêtes ? Bien au chaud dans une cave du CNES ? Auraient-elles fait l’objet de rapports écrits internes ?
13% de 6.000, cela fait en outre 780 cas encore "inexpliqués". On aimerait bien en savoir davantage sur tous ces dossiers, qui doivent être riches d’enseignement pour les personnes intéressées par l’étude des "PAN".
Signalons au passage le doux qualificatif d’"ovnimaniaques", appliqué à toutes ces personnes qui "espèrent consulter au plus tôt [ces archives] puisqu’officiellement, le service n’existe plus." Amis ovnimaniaques qui lisez ce site, bonjour !
En fin d’article, 3 questions sont posées à Jean-Jacques Vélasco, dont la dernière porte sur la motivation qu’auraient les extraterrestres à venir sur Terre. Réponse de l’ex-directeur du SEPRA :
"Il n’y a plus de manifestation de ce type aujourd’hui. A l’époque, il semble qu’ils soient venus surveiller la Terre, inquiets du danger que représentaient les hommes pour eux. Mon livre est très rationnel et c’est vrai que ça dérange. Et je n’accepte pas le procès en sorcellerie que l’on me fait, comme si j’avais perdu la raison."
P.-S.
PS : impossible de donner un lien sur le site de la Dépêche du Midi pour consulter directement l’article, il faut être abonné payant du site du quotidien régional pour en bénéficier.
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article17
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Les ovni embarrassent toujours le CNES
Mar 08 Jan 2008, 19:12
Les ovni embarrassent toujours le CNES
Le Figaro revient sur la fermeture du SEPRA...
jeudi 5 août 2004, par Grégory Gutierez
Le Figaro aborde à son tour les remous au sein du CNES et confirme la fermeture du SEPRA... Quelques semaines plus tôt, une dépêche de l’AFP interrogeait Jean-Jacques Vélasco, mais sans faire aucune allusion à la fermeture du SEPRA...
Nouvel article à propos de la fermeture du SEPRA, cette fois dans les colonnes du quotidien national le Figaro [1]. Rédigé par Cyrille Vanlerberghe et intitulé "Les ovnis embarrassent encore le CNES", l’article considère que la situation s’est enfiévrée ces derniers temps au CNES à cause de la sortie de l’ouvrage de Jean-Jacques Vélasco, mais précise cependant que le SEPRA n’existait déjà plus depuis janvier 2004.
Au passage, l’ouvrage de Vélasco est quelque peu malmené : "De l’avis des spécialistes, l’ouvrage est d’un niveau assez faible, ne fait que reprendre de vieilles idées déjà avancées par d’autres, et n’apporte en aucun cas la preuve scientifique que prétend détenir son auteur" (on aurait aimé en savoir plus sur ces spécialistes. Dommage, aucun nom n’est donné).
L’article aborde aussi la destinée de l’ex directeur du SEPRA : "Après avoir ainsi ouvertement affiché son avis sur les ovnis, il y a peu de chance que Jean-Jacques Velasco, actuellement simple chargé de mission au Cnes, retrouve les responsabilités qui étaient les siennes quand il était à la tête du Sepra."
Enfin, Arnaud Benedetti, le directeur de la communication du CNES, est crédité d’une phrase qui reprend ce qu’il nous avait déjà annoncé ici même il y a quelques semaines [2] :
"le Cnes va poursuivre son activité de veille, de recueil d’informations et de documentation sur le sujet. Nous ne savons pas encore quelle nouvelle organisation en aura la responsabilité, mais nous avons décidé de lui adjoindre un comité scientifique externe, pour veiller à la rigueur de la démarche et des procédures."
Avec un peu de mauvais esprit, on pourrait spéculer sur ce souci de "veiller à la rigueur de la démarche et des procédures". Etant donné le ton général de l’article, on est tenté d’y lire une critique implicite sur l’efficacité toute relative du SEPRA ces dernières années.
Autre ton, un mois environ avant la parution de cet article du Figaro, dans une dépêche de l’AFP reprise notamment par le site de la Cité des Sciences [3], à propos des ovnis et du SEPRA. Mais là, curieusement, il ne fut nullement question de la fermeture du SEPRA. Il s’agissait d’un bref historique des ovnis, citant abondemment Vélasco présenté comme le spécialiste de la question. La dépêche se termine même par une note curieusement neutre à propos du "service officiel" du CNES :
"Depuis une cinquantaine d’années, l’étude des PAN fait presque exclusivement l’objet d’initiatives privées. La France est le premier pays, et quasiment encore le seul au monde, à avoir créé en 1977 un service officiel ouvert, chargé de la collecte d’informations sur les observations de PAN."
On aurait voulu "redorer le blason" de l’ex directeur du SEPRA, en ignorant aussi superbement "l’affaire", qu’on ne s’y serait pas pris autrement :)
Notes
[1] http://www.figaro.fr/sciences/20040731.FIG0145.html
[2] Voir notre page "C’est officiel : le SEPRA n’existe plus !"
[3] http://hosting.afp.com/clients/cite-sciences/francais/astroespace/040625075338.cf1a7rfe.html
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article20
Le Figaro revient sur la fermeture du SEPRA...
jeudi 5 août 2004, par Grégory Gutierez
Le Figaro aborde à son tour les remous au sein du CNES et confirme la fermeture du SEPRA... Quelques semaines plus tôt, une dépêche de l’AFP interrogeait Jean-Jacques Vélasco, mais sans faire aucune allusion à la fermeture du SEPRA...
Nouvel article à propos de la fermeture du SEPRA, cette fois dans les colonnes du quotidien national le Figaro [1]. Rédigé par Cyrille Vanlerberghe et intitulé "Les ovnis embarrassent encore le CNES", l’article considère que la situation s’est enfiévrée ces derniers temps au CNES à cause de la sortie de l’ouvrage de Jean-Jacques Vélasco, mais précise cependant que le SEPRA n’existait déjà plus depuis janvier 2004.
Au passage, l’ouvrage de Vélasco est quelque peu malmené : "De l’avis des spécialistes, l’ouvrage est d’un niveau assez faible, ne fait que reprendre de vieilles idées déjà avancées par d’autres, et n’apporte en aucun cas la preuve scientifique que prétend détenir son auteur" (on aurait aimé en savoir plus sur ces spécialistes. Dommage, aucun nom n’est donné).
L’article aborde aussi la destinée de l’ex directeur du SEPRA : "Après avoir ainsi ouvertement affiché son avis sur les ovnis, il y a peu de chance que Jean-Jacques Velasco, actuellement simple chargé de mission au Cnes, retrouve les responsabilités qui étaient les siennes quand il était à la tête du Sepra."
Enfin, Arnaud Benedetti, le directeur de la communication du CNES, est crédité d’une phrase qui reprend ce qu’il nous avait déjà annoncé ici même il y a quelques semaines [2] :
"le Cnes va poursuivre son activité de veille, de recueil d’informations et de documentation sur le sujet. Nous ne savons pas encore quelle nouvelle organisation en aura la responsabilité, mais nous avons décidé de lui adjoindre un comité scientifique externe, pour veiller à la rigueur de la démarche et des procédures."
Avec un peu de mauvais esprit, on pourrait spéculer sur ce souci de "veiller à la rigueur de la démarche et des procédures". Etant donné le ton général de l’article, on est tenté d’y lire une critique implicite sur l’efficacité toute relative du SEPRA ces dernières années.
Autre ton, un mois environ avant la parution de cet article du Figaro, dans une dépêche de l’AFP reprise notamment par le site de la Cité des Sciences [3], à propos des ovnis et du SEPRA. Mais là, curieusement, il ne fut nullement question de la fermeture du SEPRA. Il s’agissait d’un bref historique des ovnis, citant abondemment Vélasco présenté comme le spécialiste de la question. La dépêche se termine même par une note curieusement neutre à propos du "service officiel" du CNES :
"Depuis une cinquantaine d’années, l’étude des PAN fait presque exclusivement l’objet d’initiatives privées. La France est le premier pays, et quasiment encore le seul au monde, à avoir créé en 1977 un service officiel ouvert, chargé de la collecte d’informations sur les observations de PAN."
On aurait voulu "redorer le blason" de l’ex directeur du SEPRA, en ignorant aussi superbement "l’affaire", qu’on ne s’y serait pas pris autrement :)
Notes
[1] http://www.figaro.fr/sciences/20040731.FIG0145.html
[2] Voir notre page "C’est officiel : le SEPRA n’existe plus !"
[3] http://hosting.afp.com/clients/cite-sciences/francais/astroespace/040625075338.cf1a7rfe.html
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article20
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CLASSIFICATION DES PHÉNOMÈNES, DU TYPE DES OBJETS
Sam 12 Jan 2008, 13:31
6. CLASSIFICATION DES PHÉNOMÈNES, DU TYPE DES OBJETS
Pour les caractéristiques des types des objets, nous avons utilisé les critères suivants : netteté, transparence et forme.
Dans le premier critère, tous les objets peuvent être rangés dans trois aspects :
objets semblables à des nuages, avec un bord non net, flou,
objets à contours nets ( "corps" ),
objets d'aspect intermédiaire. ( Cet aspect est utilisé lorsqu'il est difficile de ranger l'objet observé dans l'un des deux aspects précédents, par exemple : lorsqu'une partie du contour est nette et une partie est floue ).
En ce qui concerne la transparence, il y a également 3 aspects d'objets :
non transparents,
transparents,
semi-transparents.
Les formes observées des objets anormaux sont très diversifiées.
Ceci peut s'expliquer soit par la diversité du phénomène lui même, soit, parce que nous avons ici affaire à des phénomènes de nature différente.
Peut-être que les deux facteurs agissent. De plus, il faut tenir compte qu'un même objet observé sous des angles différents peut apparaître et être classé différemment.
Enfin il faut tenir compte des facteurs psychologiques : en observant un phénomène inhabituel auquel il ne s'attend pas et souvent complexe, le témoin le perçoit différemment, et dans la rédaction écrite, les rapports comportent des déformations supplémentaires car il est souvent très difficile de transmettre précisément ses impressions.
La classification des formes des objets est présentée dans le tableau 8.
Il va de soi que celle-ci est purement conventionnelle, les critères de formes adoptés ont été pris d'après les descriptions des témoins ( telles qu'ils les citent dans leurs rapports ).
De plus, les différences entre certains types de formes sont uniquement conventionnelles.
Par exemple, on ne peut pas toujours distinguer un disque plat rond d'un objet de forme sphérique situé à une grande distance ; ou bien un disque vu de côté d'un objet ovale.
Tout aussi conventionnelle est la différence entre un corps ovale et une sphère légèrement déformée ( aplatie ) ainsi que celle entre un ovale allongé et un "concombre" ou un "cigare".
Il semble que l'on puisse distinguer les formes principales d'objet suivantes :
Objets en forme d'étoile, objets de faibles dimensions angulaires ( au-delà des limites de résolution de l'œil humain ).
En ce sens, une "étoile de volume visible" signifie manifestement un objet dont les dimensions angulaires se situent à la limite de la résolution.
Parfois, des objets en forme d'étoile ont pu être vus au télescope ou à la lunette, dans ce cas ils peuvent avoir une forme tout à fait différente.
Corps sphériques ( y compris sphères aplaties ou ovales pas très allongées ).
Comme ils sont perçus par rapport à leur volume, on peut penser que ce sont des objets relativement proches.
Objets en forme de disque.
Objets oblongs ( ovales très étirés, "concombres", "cigares", "cylindres", "barres" ).
Objets en forme de croissant. Par leur forme, dimensions angulaires et brillance, ils rappellent la lune dans ses phases précédant le 1er quart.
D'habitude, ils se déplacent assez rapidement dans le ciel.
Dans une série de cas, ils ont été observés en même temps que la vraie lune.
On distingue les croissants droits ( "à deux cornes" ) et ceux "à une corne", une forme rappelant une virgule à l'envers.
Souvent, ils sont accompagnés d'un ou de plusieurs objets en forme d'étoile.
De façon générale, c'est un type assez rare d'objets.
Pourtant, en été 1967, ils ont été observés assez souvent au-dessus de la partie sud du territoire européen d'URSS.
C'est pourquoi, dans l'échantillon considéré, ces objets représentent une part importante ( cf. tableau n°8 ).
Objets de forme régulière "exotique" ( triangle, carré, anneau, etc...).
Objets de forme irrégulière.
Objets de forme changeante, constamment.
Il faut remarquer que dans cette classification, on ne prend en considération que la forme principale de l'objet.
On ne tient absolument pas compte de détails secondaires comme par exemple la présence d'une queue lumineuse ou bien d'autres particularités de structure :
ces caractéristiques seront examinées à part ( dans le chapitre 8 ).
http://www.ldi5.com/ovni/sepra/ni1.php#6
Pour les caractéristiques des types des objets, nous avons utilisé les critères suivants : netteté, transparence et forme.
Dans le premier critère, tous les objets peuvent être rangés dans trois aspects :
objets semblables à des nuages, avec un bord non net, flou,
objets à contours nets ( "corps" ),
objets d'aspect intermédiaire. ( Cet aspect est utilisé lorsqu'il est difficile de ranger l'objet observé dans l'un des deux aspects précédents, par exemple : lorsqu'une partie du contour est nette et une partie est floue ).
En ce qui concerne la transparence, il y a également 3 aspects d'objets :
non transparents,
transparents,
semi-transparents.
Les formes observées des objets anormaux sont très diversifiées.
Ceci peut s'expliquer soit par la diversité du phénomène lui même, soit, parce que nous avons ici affaire à des phénomènes de nature différente.
Peut-être que les deux facteurs agissent. De plus, il faut tenir compte qu'un même objet observé sous des angles différents peut apparaître et être classé différemment.
Enfin il faut tenir compte des facteurs psychologiques : en observant un phénomène inhabituel auquel il ne s'attend pas et souvent complexe, le témoin le perçoit différemment, et dans la rédaction écrite, les rapports comportent des déformations supplémentaires car il est souvent très difficile de transmettre précisément ses impressions.
La classification des formes des objets est présentée dans le tableau 8.
Il va de soi que celle-ci est purement conventionnelle, les critères de formes adoptés ont été pris d'après les descriptions des témoins ( telles qu'ils les citent dans leurs rapports ).
De plus, les différences entre certains types de formes sont uniquement conventionnelles.
Par exemple, on ne peut pas toujours distinguer un disque plat rond d'un objet de forme sphérique situé à une grande distance ; ou bien un disque vu de côté d'un objet ovale.
Tout aussi conventionnelle est la différence entre un corps ovale et une sphère légèrement déformée ( aplatie ) ainsi que celle entre un ovale allongé et un "concombre" ou un "cigare".
Il semble que l'on puisse distinguer les formes principales d'objet suivantes :
Objets en forme d'étoile, objets de faibles dimensions angulaires ( au-delà des limites de résolution de l'œil humain ).
En ce sens, une "étoile de volume visible" signifie manifestement un objet dont les dimensions angulaires se situent à la limite de la résolution.
Parfois, des objets en forme d'étoile ont pu être vus au télescope ou à la lunette, dans ce cas ils peuvent avoir une forme tout à fait différente.
Corps sphériques ( y compris sphères aplaties ou ovales pas très allongées ).
Comme ils sont perçus par rapport à leur volume, on peut penser que ce sont des objets relativement proches.
Objets en forme de disque.
Objets oblongs ( ovales très étirés, "concombres", "cigares", "cylindres", "barres" ).
Objets en forme de croissant. Par leur forme, dimensions angulaires et brillance, ils rappellent la lune dans ses phases précédant le 1er quart.
D'habitude, ils se déplacent assez rapidement dans le ciel.
Dans une série de cas, ils ont été observés en même temps que la vraie lune.
On distingue les croissants droits ( "à deux cornes" ) et ceux "à une corne", une forme rappelant une virgule à l'envers.
Souvent, ils sont accompagnés d'un ou de plusieurs objets en forme d'étoile.
De façon générale, c'est un type assez rare d'objets.
Pourtant, en été 1967, ils ont été observés assez souvent au-dessus de la partie sud du territoire européen d'URSS.
C'est pourquoi, dans l'échantillon considéré, ces objets représentent une part importante ( cf. tableau n°8 ).
Objets de forme régulière "exotique" ( triangle, carré, anneau, etc...).
Objets de forme irrégulière.
Objets de forme changeante, constamment.
Il faut remarquer que dans cette classification, on ne prend en considération que la forme principale de l'objet.
On ne tient absolument pas compte de détails secondaires comme par exemple la présence d'une queue lumineuse ou bien d'autres particularités de structure :
ces caractéristiques seront examinées à part ( dans le chapitre 8 ).
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DU GEPAN AU SEPRA
Lun 14 Jan 2008, 13:21
DU GEPAN AU SEPRA
(extraits de la brochure officielle du SEPRA)
Le GEPAN (Groupement d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) a été créé au CNES (Centre Nationale d'Etude Spatiale - France) en 1977. Sa mission: entreprendre des travaux de recherches sur un phénomène communément appelé "OVNI", menés sous l'égide d'un Conseil regroupant d'éminentes personnalités du monde scientifique.
D'une phase expérimentale, le GEPAN est entré dans une phase opérationnelle à partir des années 80 et le fruit de ses recherches est exploité aujourd'hui par le SEPRA, qui, reconnu comme service opérationnel, a été créé au sein de la Direction des Systèmes Opérationnels (Département Sciences) en novembre 1988.
L'objectif du SEPRA aujourd'hui n'est plus d'engager lui-même des études scientifiques. En revanche, il prend en compte officiellement le suivi des objets satellisés reantrant dans l'atmosphère. Il continue à collecter et gérer des informations, à les expertiser et à organiser des enquêtes approfondies. Le résultat de ces travaux fait l'objet d'une synthèse transmise au Comité des Programmes Scientifiques du CNES. Ce comité est chargé, entre autres missions, de décider de l'engagement de recherches spécifiques.
Les notes techniques sont des documents distribués par le GEPAN jusqu'en 1988 à toute personne désireuse de s'informer sur les différentes phases d'une enquête et sur les conclusions du Conseil Scientifique du GEPAN.
La décision de partir enquêter sur le terrain intervient lorsque le PAN (Phénomène Aérien Non-identifié), observé par un ou plusieurs témoins, n'a pu être identifié par la Gendarmerie locale, et nécessite une intervention du SEPRA (GEPAN) pour évaluer les effets sur l'environnement.
MOT DU COORDINATEUR GENERAL DE L'UFOCOM
Lors de la fameuse affaire du film de la prétendue autopsie d'un extraterrestre, victime du crash de son vaisseau à Roswell en 1947, j'ai été contacté par Nicolas Maillard - journaliste d'investigation de l'équipe de Jacques Pradel (TF1, télévision française) attaché à l'émission "L'Odyssée de l'Etrange". Nicolas recherchait des documents sur le phénomène OVNI en Belgique et Jean-Pierre Petit, invité de cette émission, lui a donné mon contact. C'était en 1995.
Lors de l'une de ces émissions, l'équipe de l'Odyssée avait interviewé feu Mr Perrin De Brichambaut, ingénieur général de Météo-France et membre du Conseil Scientifique du GEPAN. Son discours m'avait fortement intéressé. J'ai donc contacté Nicolas Maillard, à TF1, en lui demandant comment je pouvais faire pour envoyer certains documents à Mr De Brichambaut et prendre contact avec lui.
Nicolas, très gentiment, appela Mr De Brichambaut et m'introduisit auprès de lui. Ce monsieur lui donna son autorisation de me laisser son numéro de téléphone et son adresse. C'est ainsi que je lui envoyai une première lettre. Un coup de téléphone suivit. Cet homme était d'une gentillesse incroyable, d'une sérénité très communicative. Et pourtant, et je l'ignorais, Mr Perrin de Brichambaut était atteint d'une grave maladie. Malgré cela, il fut intéressé de recevoir le rapport d'une enquête que je menais à l'époque et qui avait quelques similitudes avec l'enquête de Trans-en-Provence. De plus, le témoin principal affirmait avoir reçu la visite du GEPAN. Il était donc important pour moi de recueillir les réactions d'un de ses plus éminents membres du Conseil Scientifique de celui-ci.
Malheureusement, et j'en fus touché, Mr De Brichambaut décédait quelques jours après avoir reçu ce rapport. Je n'ai donc jamais pu recueillir son sentiment là-dessus.
Ce que je peux dire, sans crainte, c'est que Mr Perrin De Brichambaut était convaincu du caractère "étrange" et non résolu du phénomène OVNI. Il ne comprenait pas pourquoi les travaux du GEPAN avaient été interrompus et que le groupement avait été apparemment dissout sans crier gare, alors que les études effectuées étaient de grande qualité et soulignaient le caractère "non-conventionnel" du phénomène. Aucune lettre, aucun avertissement ne fut envoyé aux membres du Conseil Scientifique. Officiellement, le GEPAN n'a jamais été dissout Il a été remplacé, factuellement, par le SEPRA dont le directeur reste Mr Jean-Jacques Vélasco.
Mr De Brichambaut aimait à dire quelque chose dans ce style: "Je n'ai jamais été en Australie, je n'ai jamais vu d'Australiens. Pourtant des gens ont filmé, photographié et rencontré des australiens. Dois-je malgré cela conclure que l'Australie n'existe pas? Les OVNI, c'est la même chose."
Pour ma part, je reçus gratuitement (et je suis belge pourtant!) les documents du GEPAN (pas tous d'après certains) après l'avoir tout simplement demandé à Mr Vélasco, au SEPRA. L'UFOCOM a également reçu l'autorisation de diffuser ceux-ci sur son site Internet, sous réserve de la mention "copyright CNES". Je tiens à souligner que cela fut très facile d'obtenir cette documentation. Bien plus que ne le laissait supposer certains ufologues conspirationnistes.
Pour la plupart des gens, ces rapports sont juste destinés à faire de la désinformation car ils conclueraient tous à des supercheries ou des erreurs d'interprétation. Comment peut-on dire de telles énormités, alors que l'on n'a jamais pris la peine d'essayer d'obtenir ce genre de documents ou de les lire?
Evidemment, tous les rapports ne concluent pas au phénomène "étrange". Evidemment, il est probable que nous n'ayons pas tous les documents. Pourtant, je trouve certains cas "GEPAN" assez intéressants et significatifs. Pourquoi faut-il absolument que toutes les observations soient dûes à une technologie non-identifiée? Des confusions, il en existe et j'ai pu en établir quelques unes. Des "illuminés" et des menteurs, il en existe également, même chez les témoins et les "pro-alien". J'en ai rencontré quelques uns! Mais s' il reste un cas qui résiste aux analyses, alors, à lui seul, il justifie une étude d'intérêt général et l'examen des hypothèses alternatives. Et je peux assurer qu'il y a plus d'un cas qui a posé problème... même au GEPAN ou au SEPRA. Seule une prise de maturité rapide de la part du public peut encourager les institutions à "lâcher du lest"... O tempora, o mores...
Le travail de saisie et de mise-en-page des rapports du GEPAN et leurs diffusions sur le web s'est fait grâce à Stéphane Kucharski. Il faut souligner qu'il s'agit d'un véritable travail de Titan! Stéphane a travaillé d'arrache-pied, tout seul, pour que le premier rapport diffusé (Trans-en-Provence) le soit avant Noël. Chapeau bas, le travail est remarquable. Il faut également insister sur le fait que l'UFOCOM n'étant pas une association au sens juridique du terme, nous faisons tout cela gratuitement dans le seul but d'informer et d'étudier. L'aspect non-vénal, l'absence de "merchandising" et le côté non-officiel et citoyen de l'UFOCOM se veut être un gage d'honnêteté et de désintérêt personnel. Chacun de nous assume ses propres frais.
Thierry, le 23 décembre 1997
SOMMAIRE
ATTENTION: Ces rapports sont sous copyright du CNES. Leur reproduction en est donc interdite sans l'accord préalable de M. Velasco.
* TRANS-EN-PROVENCE (Note Technique N° 16) *
Le rapport qui suit est reproduit DANS SON INTEGRALITE, sans aucune modification de notre part.
* L'AMARANTE (Note Technique N° 17 - Enquête 86/06) *
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Interview de Yves Sillard
Lun 14 Jan 2008, 13:31
Interview de Yves Sillard sur Radio France International
le 29 septembre 2005
Suite à une interview en juin 2004 de Hubert Curien, (ancien ministre de la recherche, disparu en février 2005), on pouvait se poser la question si la France allait abandonner les ovnis. La disparition du SEPRA, remplacé par un comité de pilotage présidé par Yves Sillard, devrait apporter la réponse.
Vincent Roux: Notre 2ème dossier ce soir: en France, on les appelle des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés, mais ils sont plus connus sous le nom d'OVNI. Ils peuvent fasciner ou faire sourire, mais ils intéressent aussi les scientifiques. Le CNES, l'agence spatiale française, a ainsi décidé de relancer ses activités d'observation et d'analyse de ces phénomènes. Un comité de pilotage a été créé pour remettre en marche ce secteur et notre invité ce soir est le président de ce comité de pilotage: Yves Sillard, bonsoir...
Yves Sillard: Bonsoir.
Vincent Roux: Yves Sillard, votre parcours est impressionnant: vous avez travaillé sur le programme Concorde, vous avez été ensuite l'un des pères d'Ariane, vous avez dirigé le CNES, puis été Délégué Général de l'Armement. Autant dire, Yves Sillard, que si on vous a demandé de diriger ce comité sur l'observation des OVNI, c'est que l'on veut aborder la question très sérieusement.
Yves Sillard: C'est un sujet qu'il faut aborder avec rigueur, sérieux, et sans avoir d'idées préconçues ni avoir peur de son ombre. C'est un sujet très intéressant d'ailleurs.
Vincent Roux: Et c'est un regard scientifique qu'il faut porter sur la question?
Yves Sillard: Un regard rigoureux et scientifique.
Vincent Roux: Alors, en l'occurrence, il s'agit de réactiver une structure qui a existé, le GEPAN, le Groupement d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés. Pourquoi le GEPAN, qui avait été créé en 1977, a ensuite été un peu mis en sommeil?
Yves Sillard: les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés sont un problème très sérieux, qui met en jeu de multiples témoins, dignes de foi, qui s'interrogent sur la nature des observations qu'ils ont pu faire et qui attendent, à juste titre, des réponses aux questions qu'ils se posent.
Je reviens à votre question. Pour moi, il est du rôle du CNES d'essayer de répondre à ces attentes même si, dans certains cas, la réponse n'est pas facile à formuler. Et j'avais créé le GEPAN, dont vous venez de parler, dans ce but en 1977, quand j'étais directeur général du CNES, et ce GEPAN a parfaitement fonctionné. Malheureusement, ce sujet qui nécessite, comme on vient de le dire, d'être abordé avec une rigueur scientifique totale fait, très souvent, l'objet de réactions passionnées, "pour", "contre", etc. et de campagnes invraisemblables de désinformation qui sont très souvent destinées à déstabiliser, même à ridiculiser, ceux qui traitent le sujet sérieusement. alors, dans les dernières années - on peut dire depuis une quinzaine d'années - le CNES a un peu cédé à ces campagnes de désinformation; et un audit qui a été fait dans les années 2001-2002, qui a impliqué l'audition de nombreuses personnalités, a recommandé de redonner au GEPAN des moyens normaux de fonctionnement - sans lui donner des moyens fantastiques bien entendu - et de faire superviser et orienter ses activités par un comité de pilotage associant tous les organismes qui sont concernés par l'étude de ce phénomène. Et volià, ces recommandations ont été suivies par Yannick d'Escantha, qui est l'actuel président du CNES, d'où la première réunion du comité de pilotage.
Vincent Roux: ...Que vous avez présidée.
Yves Sillard: Voilà.
Vincent Roux: Avec qui allez-vous travailler sur ces questions?
Yves Sillard: Le comité est très clairement constitué. Il associe un certain nombre de personnes du CNES et des représentants des principaux organismes qui, en France, sont concernés par cela. Ces organismes sont la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, la Sécurité Civile, l'Armée de l'Air, l'Aviation Civile, la Météorologie Nationale. Et en plus de ces organismes, nous avons quelques scientifiques, quatre scientifiques dans un premier temps, qui sont des spécialistes ayant des activités dans des domaines qui, de près ou de loin, peuvent intéresser le sujet. Par exemple, la propulsion, l'électromagnétisme, l'astrophysique et aussi les sciences de l'homme.
Vincent Roux: Que des gens sérieux, donc. Alors, malgré les aléas du GEPAN, cela fait une trentaine d'années que le CNES accumule des informations, des rapports, des observations, des choses qu'on n'a pas su expliquer?
Yves Sillard: Oui. Le CNES a d'abord mis au point une méthodologie très rigoureuse pour recueillir des témoignages et analyser ces témoignages de façon à créer une base de données qui existe aujourd'hui et qui est tout à fait remarquable. Et en France, entre 1951 et aujourd'hui - parce que le GEPAN constitué en 1977 est remonté un peu en amont - il y a plusieurs milliers de cas qui ont été enregistrés. Tous ces cas et tous ces témoignages ont fait l'objet d'un classement extrêmement rigoureux comme je vous le disais et le CNES a classé tous ces phénomènes de ces 50 dernières années en 4 catégories: une première catégorie que l'on appelle les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés de catégorie A, les PAN A, qui sont des choses parfaitement identifiées; les PAN B qui sont des choses presque sûrement parfaitement identifiées, ensuite une troisième catégorie, les PAN C, qui sont ceux qui ne sont pas exploitables parce que les données ne sont pas utilisables par manque d'information, de clarté des témoignages, etc. et, enfin dernier cas, les PAN D, qui eux sont parfaitement documentés, avec des témoins dont on a pu vérifier la qualité, mais qui sont explicables par des phénomènes connus aujourd'hui.
Vincent Roux: Et ils représentent quelle proportion à peu près?
Yves Sillard: A peu près 15% du total. Et si on enlève les cas qui ne sont pas utilisables, parce qu'ils ne sont pas intéressants, on peut dire qu'ils se répartiraient à peu près de la même façon entre cas inexplicables et cas explicables. On peut dire de façon simple qu'il y a 75 à 76 % de cas identifiés - bien identifiés, on sait ce que c'est - et puis 25 % de cas non identifiés, qui sont explicables par les phénomènes connus actuellement.
Vincent Roux: Alors, justement, l'observation de ces phénomènes aérospatiaux c'est, intellectuellement, scientifiquement, stimulant j'imagine? Cela bouscule un peu?
Yves Sillard: c"est stimulant et cela doit être stimulant car vous savez qu'un certain nombre de scientifiques refusent, en disant "c'est impossible", donc ça n'existe pas". Ce qui ne nous paraît pas très scientifique. Par contre, quand on se donne la peine de réfléchir, de regarder avec sérieux et en toute objectivité, tous ces cas, dont certains sont non seulement des cas avec des observations visuelles de témoins sérieux mais également, pour certains, avec des échos radar enregistrés par des avions, par des radars de bord et des radar au sol et, dans un certain nombre de cas, avec des atterrissages et de détérioration de la végétation, on voit que tout cela est extrêmement sérieux et soulève des questions. Et aujourd'hui, évidemment, on ne peut faire face à tout cela, n'émettre que des hypothèses et rien que des hypothèses.
Vincent Roux: Et est-ce que cela peut aider, est-ce que cela peut avoir des applications scientifiques, est-ce que cela peut pousser justement la recherche dans certains domaines?
Yves Sillard: Certainement, car on est naturellement amené à chercher des explications. Un certain nombre de ces cas donne bien le sentiment qu'il s'agit de mobiles ayant des évolutions très supérieures, si je puis dire, aux mobiles aériens et spatiaux que nous savons envoyer actuellement et puis, d'ailleurs, ils ont des effets assez curieux sur les communications, les instruments de bord etc... Tout cela appelle des explications et un certain nombre de recherches peuvent être faites pour essayer d'expliquer comment ce genre de phénomènes peut se produire.
Vincent Roux: Dernière question, Yves Sillard: les américains ont un peu "inventé" ce phénomène OVNI... Aujourd'hui, est-ce qu'ils poursuivent encore leurs recherches? On en parle beaucoup moins.
Yves Sillard: Officiellement, les Américains ont abandonné toute recherche sur les OVNI après le dépôt d'un rapport, qui rappelle le rapport Condon, en 1969. Si j'ai encore une minute, je peux dire simplement que ce rapport faisait curieusement apparaître dans son corps que 30% des phénomènes observés étaient complètement inexplicables mais concluait en disant que la poursuite de l'étude ne présentait pas d'intérêt. Il y avait une anomalie profonde entre les conclusions et le reste. En réalité, je pense que es Américains pratiquent sur le sujet - auquel ils consacrent, j'en suis persuadé, des efforts d'investigation très supérieurs à ceux de tout autre pays - une politique délibérée et savamment orchestrée de désinformation. C'est la désinformation totale. Alors, dans quel but? Est-ce que c'est une crainte de voir la suprématie remise en jeu si un jour on se trouvait face à une civilisation extérieure beaucoup plus avancée? Est-ce que c'est par souci de garder pour eux un acquis potentiel de technologie ou une toute autre explication, on n'en sait rien.
Vincent Roux: Yves Sillard, merci. Merci de ces explications, merci d'avoir été avec nous sur RFI, bonne soirée.
En complément de cet interview, un article sur Yves Sillard paru dans le journal Sud-Ouest, le jeudi 13 octobre 2005
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_news/YSillard_290905.htm
le 29 septembre 2005
Suite à une interview en juin 2004 de Hubert Curien, (ancien ministre de la recherche, disparu en février 2005), on pouvait se poser la question si la France allait abandonner les ovnis. La disparition du SEPRA, remplacé par un comité de pilotage présidé par Yves Sillard, devrait apporter la réponse.
Vincent Roux: Notre 2ème dossier ce soir: en France, on les appelle des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés, mais ils sont plus connus sous le nom d'OVNI. Ils peuvent fasciner ou faire sourire, mais ils intéressent aussi les scientifiques. Le CNES, l'agence spatiale française, a ainsi décidé de relancer ses activités d'observation et d'analyse de ces phénomènes. Un comité de pilotage a été créé pour remettre en marche ce secteur et notre invité ce soir est le président de ce comité de pilotage: Yves Sillard, bonsoir...
Yves Sillard: Bonsoir.
Vincent Roux: Yves Sillard, votre parcours est impressionnant: vous avez travaillé sur le programme Concorde, vous avez été ensuite l'un des pères d'Ariane, vous avez dirigé le CNES, puis été Délégué Général de l'Armement. Autant dire, Yves Sillard, que si on vous a demandé de diriger ce comité sur l'observation des OVNI, c'est que l'on veut aborder la question très sérieusement.
Yves Sillard: C'est un sujet qu'il faut aborder avec rigueur, sérieux, et sans avoir d'idées préconçues ni avoir peur de son ombre. C'est un sujet très intéressant d'ailleurs.
Vincent Roux: Et c'est un regard scientifique qu'il faut porter sur la question?
Yves Sillard: Un regard rigoureux et scientifique.
Vincent Roux: Alors, en l'occurrence, il s'agit de réactiver une structure qui a existé, le GEPAN, le Groupement d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés. Pourquoi le GEPAN, qui avait été créé en 1977, a ensuite été un peu mis en sommeil?
Yves Sillard: les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés sont un problème très sérieux, qui met en jeu de multiples témoins, dignes de foi, qui s'interrogent sur la nature des observations qu'ils ont pu faire et qui attendent, à juste titre, des réponses aux questions qu'ils se posent.
Je reviens à votre question. Pour moi, il est du rôle du CNES d'essayer de répondre à ces attentes même si, dans certains cas, la réponse n'est pas facile à formuler. Et j'avais créé le GEPAN, dont vous venez de parler, dans ce but en 1977, quand j'étais directeur général du CNES, et ce GEPAN a parfaitement fonctionné. Malheureusement, ce sujet qui nécessite, comme on vient de le dire, d'être abordé avec une rigueur scientifique totale fait, très souvent, l'objet de réactions passionnées, "pour", "contre", etc. et de campagnes invraisemblables de désinformation qui sont très souvent destinées à déstabiliser, même à ridiculiser, ceux qui traitent le sujet sérieusement. alors, dans les dernières années - on peut dire depuis une quinzaine d'années - le CNES a un peu cédé à ces campagnes de désinformation; et un audit qui a été fait dans les années 2001-2002, qui a impliqué l'audition de nombreuses personnalités, a recommandé de redonner au GEPAN des moyens normaux de fonctionnement - sans lui donner des moyens fantastiques bien entendu - et de faire superviser et orienter ses activités par un comité de pilotage associant tous les organismes qui sont concernés par l'étude de ce phénomène. Et volià, ces recommandations ont été suivies par Yannick d'Escantha, qui est l'actuel président du CNES, d'où la première réunion du comité de pilotage.
Vincent Roux: ...Que vous avez présidée.
Yves Sillard: Voilà.
Vincent Roux: Avec qui allez-vous travailler sur ces questions?
Yves Sillard: Le comité est très clairement constitué. Il associe un certain nombre de personnes du CNES et des représentants des principaux organismes qui, en France, sont concernés par cela. Ces organismes sont la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, la Sécurité Civile, l'Armée de l'Air, l'Aviation Civile, la Météorologie Nationale. Et en plus de ces organismes, nous avons quelques scientifiques, quatre scientifiques dans un premier temps, qui sont des spécialistes ayant des activités dans des domaines qui, de près ou de loin, peuvent intéresser le sujet. Par exemple, la propulsion, l'électromagnétisme, l'astrophysique et aussi les sciences de l'homme.
Vincent Roux: Que des gens sérieux, donc. Alors, malgré les aléas du GEPAN, cela fait une trentaine d'années que le CNES accumule des informations, des rapports, des observations, des choses qu'on n'a pas su expliquer?
Yves Sillard: Oui. Le CNES a d'abord mis au point une méthodologie très rigoureuse pour recueillir des témoignages et analyser ces témoignages de façon à créer une base de données qui existe aujourd'hui et qui est tout à fait remarquable. Et en France, entre 1951 et aujourd'hui - parce que le GEPAN constitué en 1977 est remonté un peu en amont - il y a plusieurs milliers de cas qui ont été enregistrés. Tous ces cas et tous ces témoignages ont fait l'objet d'un classement extrêmement rigoureux comme je vous le disais et le CNES a classé tous ces phénomènes de ces 50 dernières années en 4 catégories: une première catégorie que l'on appelle les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés de catégorie A, les PAN A, qui sont des choses parfaitement identifiées; les PAN B qui sont des choses presque sûrement parfaitement identifiées, ensuite une troisième catégorie, les PAN C, qui sont ceux qui ne sont pas exploitables parce que les données ne sont pas utilisables par manque d'information, de clarté des témoignages, etc. et, enfin dernier cas, les PAN D, qui eux sont parfaitement documentés, avec des témoins dont on a pu vérifier la qualité, mais qui sont explicables par des phénomènes connus aujourd'hui.
Vincent Roux: Et ils représentent quelle proportion à peu près?
Yves Sillard: A peu près 15% du total. Et si on enlève les cas qui ne sont pas utilisables, parce qu'ils ne sont pas intéressants, on peut dire qu'ils se répartiraient à peu près de la même façon entre cas inexplicables et cas explicables. On peut dire de façon simple qu'il y a 75 à 76 % de cas identifiés - bien identifiés, on sait ce que c'est - et puis 25 % de cas non identifiés, qui sont explicables par les phénomènes connus actuellement.
Vincent Roux: Alors, justement, l'observation de ces phénomènes aérospatiaux c'est, intellectuellement, scientifiquement, stimulant j'imagine? Cela bouscule un peu?
Yves Sillard: c"est stimulant et cela doit être stimulant car vous savez qu'un certain nombre de scientifiques refusent, en disant "c'est impossible", donc ça n'existe pas". Ce qui ne nous paraît pas très scientifique. Par contre, quand on se donne la peine de réfléchir, de regarder avec sérieux et en toute objectivité, tous ces cas, dont certains sont non seulement des cas avec des observations visuelles de témoins sérieux mais également, pour certains, avec des échos radar enregistrés par des avions, par des radars de bord et des radar au sol et, dans un certain nombre de cas, avec des atterrissages et de détérioration de la végétation, on voit que tout cela est extrêmement sérieux et soulève des questions. Et aujourd'hui, évidemment, on ne peut faire face à tout cela, n'émettre que des hypothèses et rien que des hypothèses.
Vincent Roux: Et est-ce que cela peut aider, est-ce que cela peut avoir des applications scientifiques, est-ce que cela peut pousser justement la recherche dans certains domaines?
Yves Sillard: Certainement, car on est naturellement amené à chercher des explications. Un certain nombre de ces cas donne bien le sentiment qu'il s'agit de mobiles ayant des évolutions très supérieures, si je puis dire, aux mobiles aériens et spatiaux que nous savons envoyer actuellement et puis, d'ailleurs, ils ont des effets assez curieux sur les communications, les instruments de bord etc... Tout cela appelle des explications et un certain nombre de recherches peuvent être faites pour essayer d'expliquer comment ce genre de phénomènes peut se produire.
Vincent Roux: Dernière question, Yves Sillard: les américains ont un peu "inventé" ce phénomène OVNI... Aujourd'hui, est-ce qu'ils poursuivent encore leurs recherches? On en parle beaucoup moins.
Yves Sillard: Officiellement, les Américains ont abandonné toute recherche sur les OVNI après le dépôt d'un rapport, qui rappelle le rapport Condon, en 1969. Si j'ai encore une minute, je peux dire simplement que ce rapport faisait curieusement apparaître dans son corps que 30% des phénomènes observés étaient complètement inexplicables mais concluait en disant que la poursuite de l'étude ne présentait pas d'intérêt. Il y avait une anomalie profonde entre les conclusions et le reste. En réalité, je pense que es Américains pratiquent sur le sujet - auquel ils consacrent, j'en suis persuadé, des efforts d'investigation très supérieurs à ceux de tout autre pays - une politique délibérée et savamment orchestrée de désinformation. C'est la désinformation totale. Alors, dans quel but? Est-ce que c'est une crainte de voir la suprématie remise en jeu si un jour on se trouvait face à une civilisation extérieure beaucoup plus avancée? Est-ce que c'est par souci de garder pour eux un acquis potentiel de technologie ou une toute autre explication, on n'en sait rien.
Vincent Roux: Yves Sillard, merci. Merci de ces explications, merci d'avoir été avec nous sur RFI, bonne soirée.
En complément de cet interview, un article sur Yves Sillard paru dans le journal Sud-Ouest, le jeudi 13 octobre 2005
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_news/YSillard_290905.htm
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Oui ou non, la France abandonne-t-elle les ovnis?
Lun 14 Jan 2008, 13:37
Oui ou non, la France abandonne-t-elle les ovnis?
Quand on a créé le Gepan, raconte Hubert Curien, alors président du CNES, "l'opinion publique s'intéressait aux atterrissages imprévus. Il était donc nécessaire que l'organisme public de recherche sur l'espace regarde ce qu'il en était vraiment. Nous avions un devoir d'expertise scientifique", ajoute l'ancien ministre de la Recherche.
• Jean-Pierre Muller (AFP - vendredi 25 juin 2004, 10h49)
TOULOUSE (AFP) - Le CNES, qui avait ouvert en 1977 un service quasi-unique au monde chargé de collecter, de façon officielle, les informations sur les ovnis, s'interroge aujourd'hui sur le bien-fondé d'une telle activité. D'abord dénommé GEPAN (Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés), puis rebaptisé SEPRA en 1983, ce service a employé jusqu'à sept personnes à temps plein, avant d'être réduit à la portion congrue.
"Le Service d'Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux (SEPRA) n'existe plus en tant que tel depuis la nouvelle organisation du Centre national d'études spatiales au 1er janvier 2004, mais l'activité se poursuit", affirme le directeur de la communication du CNES, Arnaud Benedetti, en réponse à un article de la revue Ciel et Espace qui, début juin, accusait le CNES d'"enterrer les ovnis" (voir l'article de François Parmentier)
Ancien directeur du Sepra, devenu aujourd'hui simple "chargé de mission", Jean-Jacques Velasco confirme mener une activité identique à celle de décembre 2003 et rester l'expert ès PAN du CNES.
Pourtant, le monde scientifique reste très frileux sur ce sujet. Et même si le CNES affirme le contraire, le SEPRA a toujours été "un sujet de gêne" pour l'agence spatiale, considère François Louange, qui en 2001 a réalisé un audit du SEPRA. Un malaise accentué en avril par la publication d'un ouvrage, "Ovnis, l'évidence", où Jean-Jacques Velasco tente de démontrer que des extra-terrestres surveillent nos installations nucléaires.
Selon M. Louange, dès la commande de l'audit en 2000, le directeur général du CNES, Gérard Brachet, constatait "que ce service ne tournait pas rond, qu'il ne s'entendait pas avec les relations publiques et qu'il y avait des pressions de partout pour le supprimer".
M. Benedetti reconnaît que si, "pour le moment, les missions et les moyens de M. Velasco ne sont pas modifiés", il existe "une réflexion sur le positionnement de cette activité", qui doit être "plus encadrée et plus performante".
La direction assure pourtant qu'elle "ne va pas renier son passé". "On peut imaginer que le recueil de données sur la partie spatiale reste au CNES, explique Arnaud Benedetti, tandis que la partie interprétation pourrait être confiée à une structure ad hoc", intégrant d'autres partenaires tels l'Armée de l'Air, l'aviation civile, Météo France ou encore la gendarmerie, qui tous collaborent déjà avec le CNES à l'étude des PAN. Un comité de pilotage scientifique pourrait également être mis en place au sein de cette structure.
Ces propositions vont dans le sens du rapport Louange. Après avoir sondé une trentaine de personnalités, "j'avais reçu des réponses visant à maintenir ce service, soit pour des raisons scientifiques, soit de peur qu'en l'absence d'un tel service, on ouvre la porte aux sectes et à l'irrationnel", souligne l'auteur de l'audit.
Aujourd'hui, "rien n'a encore été acté", assure le CNES, mais, remarque Hubert Curien, même si "la grande époque d'excitation sur les ovnis est plutôt dépassée", "une capacité de veille reste utile".
Hubert Curien est décédé le 6 février 2005. C'était un grand scientifique mais aussi un grand homme qui laisse un souvenir inaltérable à ceux qui l'ont connu. SB
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_news/Disparition_Sepra.htm
Quand on a créé le Gepan, raconte Hubert Curien, alors président du CNES, "l'opinion publique s'intéressait aux atterrissages imprévus. Il était donc nécessaire que l'organisme public de recherche sur l'espace regarde ce qu'il en était vraiment. Nous avions un devoir d'expertise scientifique", ajoute l'ancien ministre de la Recherche.
• Jean-Pierre Muller (AFP - vendredi 25 juin 2004, 10h49)
TOULOUSE (AFP) - Le CNES, qui avait ouvert en 1977 un service quasi-unique au monde chargé de collecter, de façon officielle, les informations sur les ovnis, s'interroge aujourd'hui sur le bien-fondé d'une telle activité. D'abord dénommé GEPAN (Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés), puis rebaptisé SEPRA en 1983, ce service a employé jusqu'à sept personnes à temps plein, avant d'être réduit à la portion congrue.
"Le Service d'Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux (SEPRA) n'existe plus en tant que tel depuis la nouvelle organisation du Centre national d'études spatiales au 1er janvier 2004, mais l'activité se poursuit", affirme le directeur de la communication du CNES, Arnaud Benedetti, en réponse à un article de la revue Ciel et Espace qui, début juin, accusait le CNES d'"enterrer les ovnis" (voir l'article de François Parmentier)
Ancien directeur du Sepra, devenu aujourd'hui simple "chargé de mission", Jean-Jacques Velasco confirme mener une activité identique à celle de décembre 2003 et rester l'expert ès PAN du CNES.
Pourtant, le monde scientifique reste très frileux sur ce sujet. Et même si le CNES affirme le contraire, le SEPRA a toujours été "un sujet de gêne" pour l'agence spatiale, considère François Louange, qui en 2001 a réalisé un audit du SEPRA. Un malaise accentué en avril par la publication d'un ouvrage, "Ovnis, l'évidence", où Jean-Jacques Velasco tente de démontrer que des extra-terrestres surveillent nos installations nucléaires.
Selon M. Louange, dès la commande de l'audit en 2000, le directeur général du CNES, Gérard Brachet, constatait "que ce service ne tournait pas rond, qu'il ne s'entendait pas avec les relations publiques et qu'il y avait des pressions de partout pour le supprimer".
M. Benedetti reconnaît que si, "pour le moment, les missions et les moyens de M. Velasco ne sont pas modifiés", il existe "une réflexion sur le positionnement de cette activité", qui doit être "plus encadrée et plus performante".
La direction assure pourtant qu'elle "ne va pas renier son passé". "On peut imaginer que le recueil de données sur la partie spatiale reste au CNES, explique Arnaud Benedetti, tandis que la partie interprétation pourrait être confiée à une structure ad hoc", intégrant d'autres partenaires tels l'Armée de l'Air, l'aviation civile, Météo France ou encore la gendarmerie, qui tous collaborent déjà avec le CNES à l'étude des PAN. Un comité de pilotage scientifique pourrait également être mis en place au sein de cette structure.
Ces propositions vont dans le sens du rapport Louange. Après avoir sondé une trentaine de personnalités, "j'avais reçu des réponses visant à maintenir ce service, soit pour des raisons scientifiques, soit de peur qu'en l'absence d'un tel service, on ouvre la porte aux sectes et à l'irrationnel", souligne l'auteur de l'audit.
Aujourd'hui, "rien n'a encore été acté", assure le CNES, mais, remarque Hubert Curien, même si "la grande époque d'excitation sur les ovnis est plutôt dépassée", "une capacité de veille reste utile".
Hubert Curien est décédé le 6 février 2005. C'était un grand scientifique mais aussi un grand homme qui laisse un souvenir inaltérable à ceux qui l'ont connu. SB
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_news/Disparition_Sepra.htm
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les ovnis et la defense
Sam 22 Mar 2008, 23:14
Les OVNI et la défense aux Etats-Unis
par Leslie Kean
Traduction de Lucien Peloso pour Ufoweb-France
Le porte-parole de la commission Cometa dit que le rapport (de la commission) a été remis au Président Jacques Chirac et au Premier Ministre Lionel Jospin.
" Nous n'attendons aucune réponse, juste des actions ", a-t-il déclaré. " La commission Cometa n'a posé aucune requête auprès du gouvernement des USA, ce n'était pas le but du rapport ", déclare M. Algrin, un avocat et spécialiste en Sciences Politiques. " Mais dans le rapport, il est recommandé au gouvernement français de coopérer avec son allié américain au sujet des OVNI.
Le Docteur Edgar Mitchell, 14eme astronaute d'Apollo et le 6eme à marcher sur la lune, est un des nombreux supporter d'une telle coopération. " Il est significatif que des personnalités d'une certaine envergure au sein du gouvernement, ainsi que des personnalités de la communauté militaire et des renseignements en France, se soient mises en avant dans cette affaire " déclare-t-il dans une récente interview dans sa maison de Floride. Mitchell, détenteur d'un Doctorat de Science délivré par le MIT ( Massachusetts Institute of Technology, N.d.T. ), est convaincu " à un niveau de confiance au-delà de 90%, que tout cela exprime bien une réalité tangible ".
Il rejoint en cela l'Amiral cinq étoiles Lord Hill-Norton, l'ancien représentant du Ministère britannique de la Défense et le Major Gordon L. Cooper, l'un des sept tous premiers astronautes de la mission Mercury, dans leur appel à une enquête du Congrès sur la question des OVNI. Des gens ont fouillé les archives et ont enquêté depuis plusieurs années maintenant. Les dossiers sont plutôt convaincants. La seule chose qui manque, ce sont les tampons officiels.
En dépit du fait que Mitchell soit un héros national et qu'il a été honoré de plusieurs décorations, telles que la Médaille Présidentielle de la Liberté, Médaille pour Services Exceptionnels de l'U.S. Navy et la Médaille d'honneur de la NASA, sa demande d'enquête au Congrès est restée ignorée par les autorités U.S.
Comme le souligne le Cometa, les Etats-Unis sont les seuls à demeurer silencieux sur le sujet. L'association UFO et Défense affirme que beaucoup de dossiers sont classés ULTRA-TOP SECRET, et accuse les USA de poursuivre une politique de désinformation. Il déclare que le gouvernement U.S. dispose d'un arsenal répressif impressionnant en place, qui inclut des règlements militaires interdisant toute communication d'observations d'OVNI au public.
Le règlement Air Force 200-2, " Rapport sur des Objets Volants Non-Identifiés ", par exemple, interdit formellement la divulgation au public et aux médias de toute donnée à propos de ces objets qui ne sont pas explicables. Une procédure encore plus restrictive paraît dans les lignes de la revue militaire. Publication conjointe Armée - Navy - Air Force N°146, qui menace de poursuites judiciaires, toute personne sous sa juridiction ( la juridiction des armées, N.d.T ), ceci incluant les pilotes, des agences civiles, les capitaines de marine marchande et certains navires de pêche qui divulgueraient des rapports d'observations d'OVNI relevant de la sécurité des USA.
Bien que certains documents aient été déclassifiés, grâce à l'Acte sur la Liberté de l'Information, les chercheurs ont été confrontés à une perte de temps croissante dans l'accession aux informations sur un sujet, dont le gouvernement U.S. clame officiellement l'inexistence. Un cas datant de 1980 illustre bien cela ; le cas était enregistré dans les archives de la Cour de Justice du District Columbia ( Washington ) et exposait une requête contre le NSA ( National Security Council, Conseil National de Sécurité, N.d.T. ) pour la publication de 156 rapports d'observations d'OVNI que l'agence refusait de produire. Le NSA fournit au Procureur Général du District Columbia, le juge Gerhard A. Gesell, un dossier de 21 pages, Ultra-Top Secret justifiant la rétention des documents demandés. Personne d'autre ne fut autorisé à lire la justification. Le juge débouta la requête de publication des 156 cas d'observations d'OVNI " attendu que l'intérêt public de la déclassification était de loin contre balancé par la nature extrêmement sensible du matériel et ses effets visibles sur la sécurité nationale, que leur divulgation entraînerait ".
Rencontres militaires rapprochées.
Quelques mois après la publication du rapport Cometa en France, le Commandeur de réserve de la Marine U.S., Willard H. Miller, accepta d'être cité dans le cadre de sa participation à des briefings secrets pour des membres du Pentagone à propos de la sécurité nationale et de la ligne de conduite des militaires vis-à-vis des OVNI. Miller avait été un agent de liaison pour le Pentagone pendant des années, sur la question des OVNI. " Il est temps de créditer l'idée selon laquelle ce sont des personnalités haut placées dans le gouvernement, qui ont un intérêt dans le domaine des OVNI ", déclare-t-il malgré les risques importants qu'il court en se mettant ainsi en avant de la scène publique.
Miller se retira de l'Active en 1994, de l'équipe des Opérations Courantes, du Commandement Atlantique U.S., à Norfolk en Virginie, où il travaillait dans le cadre des opérations, du renseignement et des troupes spéciales. Avec plus de trente années d'expérience au sein de la Navy, ainsi que dans le théâtre d'opérations conjointes inter-agences, avec le département de la défense, le Commandeur Miller a acquis un accès aux informations sensibles compartimentées, au niveau Top-Secret.
Il n'a pas été facile pour Miller de surmonter le tabou qui entoure le sujet OVNI parmi ses collègues militaires. " Le sujet est abordé comme celui d'une maladie mentale. Il faut garder nos squelettes bien cachés dans les placards ", dit-il.
En février 2000, un mémo confidentiel préparé pour le reporter et intitulé " Discussions avec les personnels clés du renseignement du Département de la Défense au sujet des OVNI ", Miller énonça le détail des rencontres ayant eu lieu entre 1989 et 2000 en citant nommément les personnels de haut niveau du renseignement du Département de la Défense, incluant le directeur de l'Agence de Renseignement de la Défense (DIA), un amiral de l'état-major et le directeur du renseignement du commandement Atlantique. Miller dit qu'il initia des briefings destinés aux officiers supérieurs, afin de leur fournir des informations qui aideraient les processus de prise de décision militaires lorsque ces engins inconnus seraient rencontrés par des membres du Département de la Défense.
Inquiet du fait que nombre d'officiers du haut rang ne sont pas correctement informés au sujet du phénomène OVNI, Miller se dit convaincu que l'action publique des généraux en France, peut avoir un impact significatif. " Sans préparation ou planification pour des rencontres (avec des OVNI, N.d.T. ), des décisions militaires précipitées risquent de mener à des confusions inutiles, inapplication des forces, ou de possibles conséquences catastrophiques " dit-il.
L'inquiétude du Commandeur de la marine est justifié par les faits historiques. Des documents déclassifiés du gouvernement, montrent que des objets dotés de capacités technologiques extraordinaires sont de véritables défis pour les activités militaires tout autour du globe. Des chasseurs U.S. ont été frénétiquement dans une confusion totale, lancés à la poursuite d'OVNI, selon le NORAD et des documents de l'U.S. Air Force. Des avions des armées de l'air péruvienne et Iranienne ont tenté d'abattre des objets non identifiés dans l'espace aérien, et des F-16 belges, équipés de missiles guidés poursuivirent des OVNI en 1990.
Dans les décennies précédentes, de telles inquiétudes ont ouvertement fait l'objet de discussions parmi des officiels du gouvernement américain. En 1960, par exemple, le député d'Iowa, Léonard G. Wolf, enregistra dans les minutes des archives du congrès, un avertissement urgent de l'ancien Vice-Amiral de la CIA, R.E. Hillenkoetter, selon lequel, certains dangers étaient liés aux OVNI. Wolf citait le Général L.M. Chassin, coordinateur du service aérien allié de l'OTAN, avertissant que " si nous persistons dans le refus de reconnaître l'existence des OVNI, nous finirons un jour par les confondre avec des missiles ennemis, et le pire serait à craindre pour nous ".
Wolf faisait également référence à une étude vieille de trois ans, qui montrait que des alertes et des poursuites avaient eu lieu, dues à la présence d'OVNI. " On devrait dire à tout le personnel de la défense que les OVNI sont réels et on devrait former le personnel militaire à distinguer les OVNI des missiles et avions conventionnels " rapportait l'étude.
Ces inquiétudes ont été prises très au sérieux, assez du moins pour être incorporées en 1971 dans " l'accord sur les mesures de réduction des débordements conduisant à une guerre nucléaire ", conclus entre les USA et l'Union Soviétique. Le traité énonce que les deux parties s'informeront l'une de l'autre en cas de repérage et de détection par le système d'alerte missiles de la présence d'objets non identifiés. " Si de telles apparitions créaient un risque non négligeable de déclenchement de guerre nucléaire entre les deux pays ".
Le Cometa assure ses lecteurs que les OVNI n'ont été la cause d'aucun acte hostile, bien que des manœuvres d'intimidations aient été confirmées. Le Cometa " affirme qu'en France, des visites ont eu lieu au-dessus d'installations secrètes et des bases de missiles " et que " des avions ont été occultés par des OVNI ". Comme Miller, ils avertissent les autorités contre toute action impulsive et mal inspirée car issue d'une mauvaise information " Face à une situation déconcertante, chacun devrait prendre garde à ne pas se laisser aller à des réactions instinctives d'autodéfense qui pourraient facilement être interprétées comme de la provocation.
Un rapport comme celui des Français (de la commission Cometa, N.d.T.) peuvent inciter les USA et autres nations à devenir plus avenantes au sujet des OVNI. Le Chili, par exemple, expose ouvertement ses propres inquiétudes sur la sécurité aérienne et les OVNI. Le chef des forces armées aériennes, aujourd'hui retraité, a formé un comité composé d'experts civils et militaires, afin d'étudier de récents cas de trajectoires de collisions entre OVNI et avions de ligne civils.
par Leslie Kean
Traduction de Lucien Peloso pour Ufoweb-France
Le porte-parole de la commission Cometa dit que le rapport (de la commission) a été remis au Président Jacques Chirac et au Premier Ministre Lionel Jospin.
" Nous n'attendons aucune réponse, juste des actions ", a-t-il déclaré. " La commission Cometa n'a posé aucune requête auprès du gouvernement des USA, ce n'était pas le but du rapport ", déclare M. Algrin, un avocat et spécialiste en Sciences Politiques. " Mais dans le rapport, il est recommandé au gouvernement français de coopérer avec son allié américain au sujet des OVNI.
Le Docteur Edgar Mitchell, 14eme astronaute d'Apollo et le 6eme à marcher sur la lune, est un des nombreux supporter d'une telle coopération. " Il est significatif que des personnalités d'une certaine envergure au sein du gouvernement, ainsi que des personnalités de la communauté militaire et des renseignements en France, se soient mises en avant dans cette affaire " déclare-t-il dans une récente interview dans sa maison de Floride. Mitchell, détenteur d'un Doctorat de Science délivré par le MIT ( Massachusetts Institute of Technology, N.d.T. ), est convaincu " à un niveau de confiance au-delà de 90%, que tout cela exprime bien une réalité tangible ".
Il rejoint en cela l'Amiral cinq étoiles Lord Hill-Norton, l'ancien représentant du Ministère britannique de la Défense et le Major Gordon L. Cooper, l'un des sept tous premiers astronautes de la mission Mercury, dans leur appel à une enquête du Congrès sur la question des OVNI. Des gens ont fouillé les archives et ont enquêté depuis plusieurs années maintenant. Les dossiers sont plutôt convaincants. La seule chose qui manque, ce sont les tampons officiels.
En dépit du fait que Mitchell soit un héros national et qu'il a été honoré de plusieurs décorations, telles que la Médaille Présidentielle de la Liberté, Médaille pour Services Exceptionnels de l'U.S. Navy et la Médaille d'honneur de la NASA, sa demande d'enquête au Congrès est restée ignorée par les autorités U.S.
Comme le souligne le Cometa, les Etats-Unis sont les seuls à demeurer silencieux sur le sujet. L'association UFO et Défense affirme que beaucoup de dossiers sont classés ULTRA-TOP SECRET, et accuse les USA de poursuivre une politique de désinformation. Il déclare que le gouvernement U.S. dispose d'un arsenal répressif impressionnant en place, qui inclut des règlements militaires interdisant toute communication d'observations d'OVNI au public.
Le règlement Air Force 200-2, " Rapport sur des Objets Volants Non-Identifiés ", par exemple, interdit formellement la divulgation au public et aux médias de toute donnée à propos de ces objets qui ne sont pas explicables. Une procédure encore plus restrictive paraît dans les lignes de la revue militaire. Publication conjointe Armée - Navy - Air Force N°146, qui menace de poursuites judiciaires, toute personne sous sa juridiction ( la juridiction des armées, N.d.T ), ceci incluant les pilotes, des agences civiles, les capitaines de marine marchande et certains navires de pêche qui divulgueraient des rapports d'observations d'OVNI relevant de la sécurité des USA.
Bien que certains documents aient été déclassifiés, grâce à l'Acte sur la Liberté de l'Information, les chercheurs ont été confrontés à une perte de temps croissante dans l'accession aux informations sur un sujet, dont le gouvernement U.S. clame officiellement l'inexistence. Un cas datant de 1980 illustre bien cela ; le cas était enregistré dans les archives de la Cour de Justice du District Columbia ( Washington ) et exposait une requête contre le NSA ( National Security Council, Conseil National de Sécurité, N.d.T. ) pour la publication de 156 rapports d'observations d'OVNI que l'agence refusait de produire. Le NSA fournit au Procureur Général du District Columbia, le juge Gerhard A. Gesell, un dossier de 21 pages, Ultra-Top Secret justifiant la rétention des documents demandés. Personne d'autre ne fut autorisé à lire la justification. Le juge débouta la requête de publication des 156 cas d'observations d'OVNI " attendu que l'intérêt public de la déclassification était de loin contre balancé par la nature extrêmement sensible du matériel et ses effets visibles sur la sécurité nationale, que leur divulgation entraînerait ".
Rencontres militaires rapprochées.
Quelques mois après la publication du rapport Cometa en France, le Commandeur de réserve de la Marine U.S., Willard H. Miller, accepta d'être cité dans le cadre de sa participation à des briefings secrets pour des membres du Pentagone à propos de la sécurité nationale et de la ligne de conduite des militaires vis-à-vis des OVNI. Miller avait été un agent de liaison pour le Pentagone pendant des années, sur la question des OVNI. " Il est temps de créditer l'idée selon laquelle ce sont des personnalités haut placées dans le gouvernement, qui ont un intérêt dans le domaine des OVNI ", déclare-t-il malgré les risques importants qu'il court en se mettant ainsi en avant de la scène publique.
Miller se retira de l'Active en 1994, de l'équipe des Opérations Courantes, du Commandement Atlantique U.S., à Norfolk en Virginie, où il travaillait dans le cadre des opérations, du renseignement et des troupes spéciales. Avec plus de trente années d'expérience au sein de la Navy, ainsi que dans le théâtre d'opérations conjointes inter-agences, avec le département de la défense, le Commandeur Miller a acquis un accès aux informations sensibles compartimentées, au niveau Top-Secret.
Il n'a pas été facile pour Miller de surmonter le tabou qui entoure le sujet OVNI parmi ses collègues militaires. " Le sujet est abordé comme celui d'une maladie mentale. Il faut garder nos squelettes bien cachés dans les placards ", dit-il.
En février 2000, un mémo confidentiel préparé pour le reporter et intitulé " Discussions avec les personnels clés du renseignement du Département de la Défense au sujet des OVNI ", Miller énonça le détail des rencontres ayant eu lieu entre 1989 et 2000 en citant nommément les personnels de haut niveau du renseignement du Département de la Défense, incluant le directeur de l'Agence de Renseignement de la Défense (DIA), un amiral de l'état-major et le directeur du renseignement du commandement Atlantique. Miller dit qu'il initia des briefings destinés aux officiers supérieurs, afin de leur fournir des informations qui aideraient les processus de prise de décision militaires lorsque ces engins inconnus seraient rencontrés par des membres du Département de la Défense.
Inquiet du fait que nombre d'officiers du haut rang ne sont pas correctement informés au sujet du phénomène OVNI, Miller se dit convaincu que l'action publique des généraux en France, peut avoir un impact significatif. " Sans préparation ou planification pour des rencontres (avec des OVNI, N.d.T. ), des décisions militaires précipitées risquent de mener à des confusions inutiles, inapplication des forces, ou de possibles conséquences catastrophiques " dit-il.
L'inquiétude du Commandeur de la marine est justifié par les faits historiques. Des documents déclassifiés du gouvernement, montrent que des objets dotés de capacités technologiques extraordinaires sont de véritables défis pour les activités militaires tout autour du globe. Des chasseurs U.S. ont été frénétiquement dans une confusion totale, lancés à la poursuite d'OVNI, selon le NORAD et des documents de l'U.S. Air Force. Des avions des armées de l'air péruvienne et Iranienne ont tenté d'abattre des objets non identifiés dans l'espace aérien, et des F-16 belges, équipés de missiles guidés poursuivirent des OVNI en 1990.
Dans les décennies précédentes, de telles inquiétudes ont ouvertement fait l'objet de discussions parmi des officiels du gouvernement américain. En 1960, par exemple, le député d'Iowa, Léonard G. Wolf, enregistra dans les minutes des archives du congrès, un avertissement urgent de l'ancien Vice-Amiral de la CIA, R.E. Hillenkoetter, selon lequel, certains dangers étaient liés aux OVNI. Wolf citait le Général L.M. Chassin, coordinateur du service aérien allié de l'OTAN, avertissant que " si nous persistons dans le refus de reconnaître l'existence des OVNI, nous finirons un jour par les confondre avec des missiles ennemis, et le pire serait à craindre pour nous ".
Wolf faisait également référence à une étude vieille de trois ans, qui montrait que des alertes et des poursuites avaient eu lieu, dues à la présence d'OVNI. " On devrait dire à tout le personnel de la défense que les OVNI sont réels et on devrait former le personnel militaire à distinguer les OVNI des missiles et avions conventionnels " rapportait l'étude.
Ces inquiétudes ont été prises très au sérieux, assez du moins pour être incorporées en 1971 dans " l'accord sur les mesures de réduction des débordements conduisant à une guerre nucléaire ", conclus entre les USA et l'Union Soviétique. Le traité énonce que les deux parties s'informeront l'une de l'autre en cas de repérage et de détection par le système d'alerte missiles de la présence d'objets non identifiés. " Si de telles apparitions créaient un risque non négligeable de déclenchement de guerre nucléaire entre les deux pays ".
Le Cometa assure ses lecteurs que les OVNI n'ont été la cause d'aucun acte hostile, bien que des manœuvres d'intimidations aient été confirmées. Le Cometa " affirme qu'en France, des visites ont eu lieu au-dessus d'installations secrètes et des bases de missiles " et que " des avions ont été occultés par des OVNI ". Comme Miller, ils avertissent les autorités contre toute action impulsive et mal inspirée car issue d'une mauvaise information " Face à une situation déconcertante, chacun devrait prendre garde à ne pas se laisser aller à des réactions instinctives d'autodéfense qui pourraient facilement être interprétées comme de la provocation.
Un rapport comme celui des Français (de la commission Cometa, N.d.T.) peuvent inciter les USA et autres nations à devenir plus avenantes au sujet des OVNI. Le Chili, par exemple, expose ouvertement ses propres inquiétudes sur la sécurité aérienne et les OVNI. Le chef des forces armées aériennes, aujourd'hui retraité, a formé un comité composé d'experts civils et militaires, afin d'étudier de récents cas de trajectoires de collisions entre OVNI et avions de ligne civils.
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Re: Articles sur le Geipan/Sepra
Sam 22 Mar 2008, 23:14
Les témoins du gouvernement.
Pendant que le Commandeur Miller alertait le Pentagone, le Docteur Steven M. Greer travaillait sur la question au sein du congrès U.S. et de la branche exécutive du pouvoir. Greer, un physicien ayant rassemblé des documents du gouvernement, des preuves visuelles et des rapports d'observations crédibles sur les OVNI, assistait également aux briefings du Pentagone avec Miller.
En 1993, Greer fut invité à rencontrer le premier directeur de la CIA nommé par Bill Clinton, l'amiral James Woolsey. L'événement fut arrangé par le futuriste John L. Petersen, Président et fondateur de l'Institut Arlington, qui se dit " spécialisé dans les questions de sécurité nationales et globales " et également consultant pour le Pentagone, selon des documents de l'Institut. Petersen est également accrédité auprès du bureau du secrétaire à la défense et le conseil national de sécurité.
Petersen refusa de répondre aux questions concernant les buts de l'entrevue dans sa maison d'Arlington, en Virginie. Néanmoins, il était visiblement conscient de l'importance de la rencontre et de ses conséquences. Dans un mémo assez lyrique à Greer, antérieur à la rencontre, il dit que le dîner avec Woolsey " propulserait tout le toutim sur un plan beaucoup, beaucoup plus élevé " et que " le peuple le plus puissant du monde porte un intérêt profond et irrésistible à nos activités…" Dans le même temps, il insista sur le fait que la rencontre, tenue secrète depuis 1998, mettrait radicalement hors course tous ceux qui ne veulent pas nous voir réussir dans la poursuite de nos objectifs.
Greer dit qu'il ne fallut pas plus de 15 minutes de confrontation entre Woolsey et l'abondante documentation qu'il avait apportée dans un gros attaché-case, pour le convaincre de la réalité des OVNI. La majeure partie de la rencontre se passa à discuter " de tout ce que cela signifiait " et " des implications géopolitiques que la divulgation totale au public, de toute la matière disponible sur les OVNI, entraînerait ", d'après Greer.
En août 1995, le philanthrope Laurence Rockefeller, fournit au Président Clinton la documentation de Greer, ainsi qu'à Hillary Clinton et au conseiller scientifique Présidentiel, Jack Gibbons, lors d'un week-end qu'ils passèrent au ranch Rockefeller dans le Wyoming. Clinton donna alors l'ordre au procureur général du département de la justice, Webster Hubbell, de déclencher une enquête sur l'existence des OVNI, ainsi qu'il le dévoile dans son livre " Des amis haut placés ". En dépit de la requête du commandant en chef des forces armées (le Président des USA, N.d.T.), Hubbell fut incapable d'obtenir des informations sur le sujet. Greer travailla infatigablement dans le but d'obtenir un audit du Congrès sur la question des OVNI. Il obtint la déposition sous serment de plus d'une centaine de fonctionnaires du gouvernement ayant eu connaissance personnellement de projets gouvernementaux, ainsi que des témoignages de première main ayant un rapport avec le phénomène OVNI. Ces témoins ont effectué leurs observations pendant leur activité dans l'armée de l'air, la Navy, l'armée de terre, la NASA, l'industrie privée ou dans les opérations de renseignement (espionnage). Selon Greer, ces témoins attendent simplement une assignation du Congrès et un décret d'amnistie pour leur violation du serment d'allégeance à la sécurité nationale, pour aller plus loin dans leur action.
L'astronaute d'Apollo, Edgar Mitchell, a parlé avec nombre de ces témoins. " Ils ont exposé leurs témoignages de première main avec conviction et après avoir soigneusement vérifié leur histoire ", dit-il. Des avocats spécialisés dans les audits du Congrès, pensent que les témoignages à haut degré de crédibilité de ces témoins, fonctionnaires du gouvernement, joints aux nouvelles divulgations militaires, reconnaissant les inquiétudes concernant la sécurité nationale, forcerait une fois pour toutes, le gouvernement des Etats-Unis à examiner l'hypothèse extra-terrestre, comme cela a eu lieu en France.
Comme un prélude à ces audits du Congrès, onze témoins se risquèrent à se présenter visage découvert, " pour des raisons d'ordre éthique, morale et patriotique ", comme l'expliqua Greer. Le 9 avril 1997, une réunion confidentielle sans précédent se tint à l'hôtel Westin à Washington. Parmi les VIP, Dan Burton, du comité gouvernemental pour les réformes et la surveillance (des lois), avec son chef d'état major, des chefs d'états majors de plus d'une trentaine de bureaux du Congrès. Des représentants de l'exécutif, incluant des membres de l'état major du vice-président Al Gore étaient présents, de même que les représentants des Gouverneurs de deux Etats, le département de la défense et des représentants de la communauté scientifique.
Greer déclara aux personnes présentes que les témoins ont été directement impliqués dans le sujet débattu (les OVNI) ou qu'ils avaient été eux-mêmes présents lorsque ces phénomènes se produisirent - des événements majeurs, sans ambiguïté, non pas des lumières dans le ciel, mais des événements extraordinaires - et que les témoins s'efforçaient coûte que coûte de rapporter tout cela à la lumière du grand jour, en public.
Pendant plus d'une heure et demie, les participants entendirent de la bouche même d'un cryptologue du Pentagone, que celui-ci avait pu voir les débris d'un engin extra-terrestre, couverts d'une écriture indéchiffrable. Ils purent aussi entendre un sous-traitant de la NASA raconter qu'il avait vu des photos satellite à diffusion restreinte, montrant des disques volants qui avaient été " arrangées " d'une manière routinière, avant d'être diffusées dans le grand public. Un pilote de l'aéronavale et son équipage, a pu constater des perturbations électromagnétiques dans son appareil, lorsqu'un OVNI de 100 mètres de diamètres, accéléra en deux secondes, pour se retrouver à 45 kilomètres de l'appareil, directement sur le devant de celui-ci, comme cela a été confirmé par le radar de Gander et des documents officiels du gouvernement.
Les témoins abordèrent des questions qui attestaient une inquiétude similaire à celle exprimée par le Commandeur Miller. La base Loring de l'Air Force fut visitée par un triangle silencieux qui rôdait autour d'un B-52 en état d'alerte stratégique. Un amiral, au milieu du chaos du centre de commande, ordonna une interception avec requête d'atterrissage, contre un engin volant de forme elliptique d'origine inconnue, traqué par satellite, radar et pris en chasse par des avions militaires. Selon les témoins, l'engin bondit littéralement vers le lointain en moins d'une minute, rejoignit l'océan et quitta l'atmosphère terrestre.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les participants à la rencontre secrète, furent très attentifs aux récits des témoins. Ils avaient été très clairement informés, dès le départ que ces témoins ne représentaient que le haut d'un iceberg, représentant au total 100 témoins. " Voilà un sujet qui peut, soit vous faire mourir d'ennui, soit vous choquer au plus profond ou vous laisser absolument sans voix ", déclara un témoin, le major Steven Lovekin, aux participants de la réunion.
Une des plus ancienne représentante du Congrès, reçut une " standing ovation " lorsqu'elle prit la parole spontanément, sans l'avoir demandée, pour annoncer sa détermination de porter tout cela à la connaissance du public, en organisant des débats au Capitole. Le jour suivant, Miller, Lovekin, Mitchell et Greer donnèrent cette information à l'état major du vice-président du renseignement lors d'un briefing privé du Pentagone.
Pour protéger des réputations de pragmatisme.
Deux ans après la rencontre de Washington, le Cometa publiait son dramatique rapport qui concluait en constatant que " seule une pression de l'opinion publique, soutenue par les résultats de chercheurs indépendants, par le biais de divulgations savamment osées, ou par une montée brusque d'apparitions d'OVNI, pousserait peut-être les dirigeants U.S. ou des personnes d'autorité, à changer leur position ". Les dépositions des témoins et les preuves apportées en 1997, n'ayant, apparemment pas provoqué de mouvement dans la direction souhaitée. " Parce que les membres du Congrès ont peur de ne pas être réélus, ils ne veulent même pas parler de tout cela. Je me limite juste à penser que quelqu'un devrait faire quelque chose ", déclare un membre du Congrès qui œuvre dans les coulisses, pour obtenir une audition publique sur le sujet.
Lorsque le député Burton quitta l'hôtel Westin ce soir-là, il demanda à ce que toutes les informations concernant ces faits soient transmises à son bureau. Une récente investigation au bureau du député Burton montre que quel qu'ait été l'intérêt porté par le député à la question, cela ne portera pas ses fruits, tant que la demande d'une audition publique du Congrès, ne sera pas très forte, aussi bien du côté de la presse que du côté du public. " Nous n'avons pas eu vent d'une telle demande " affirme le secrétaire d'état à la presse, John Williams. " En ce qui concerne un éventuel audit du Congrès sur l'existence des OVNI, nous n'avons pas l'intention de donner suite à cette requête dans l'immédiat". Williams constatait que l'intérêt de Burton pour le sujet OVNI, était purement personnel.
" Quelques députés sont intéressés, mais seulement derrières des portes closes ", dit un manager de campagne démocrate, qui a été intimement impliqué dans les campagnes politiques depuis 29 ans, et qui a demandé l'anonymat. " Avec notre capacité quasi commerciale de détruire en trente secondes, la réputation la mieux établie de pragmatisme, particulièrement en utilisant un sujet tel que celui-ci, les gens se montrent très hésitant à jouer un rôle de premier plan sur le sujet des OVNI, bien qu'ils sachent parfaitement que nous parlons de choses réelles ", dit-il.
Quoiqu'il en soit, un représentant du Congrès, dut répondre à la pression du public. En 1993, le député du Nouveau-Mexique, Steven Schiff demanda au bureau général des représentants de la nation, une enquête sur le crash d'un mystérieux objet en 1947 dans le désert du Nouveau-Mexique, près de Roswell. Deux ans après, il apprit par le bureau général, que tous les rapports, ainsi que tous les messages radios enregistrés durant la période où eut lieu cet événement, avaient été détruit " sans autorité définie ". Schiff n'a pas été capable d'assister au briefing de 1997 et mourut opportunément d'un cancer foudroyant de la peau. Personne ne prit le relais de son travail.
Le docteur Greer, qui tint au courant, en privé, le député Christopher Cox et le sénateur Richard Bryan, du comité de renseignement du sénat, demande un soutien pour augmenter la pression. Le Missouri a été le premier état à demander un vote au Congrès, pour la création d'une commission parlementaire, au cours de laquelle, des fonctionnaires de l'état pourraient témoigner " en fonction de leur connaissance personnelle sur les preuves relatives à l'existence des OVNI ". Certifié par le secrétaire d'état du Missouri, le texte expliquant cette initiative constate " que la conduite du gouvernement fédéral, dans le dossier OVNI, a contribué au cynisme et à la défiance générale des citoyens envers le gouvernement, et ceci est une attitude préjudiciable envers notre république ".
Robert Bletchman, un avocat du Connecticut, qui a été le concepteur de l'initiative, ne doute pas de la réussite d'une telle démarche lors des élections de novembre, à la condition que le nombre requis de signatures soit atteint à temps. " Mon attente est que le Missouri déclenche une vague brûlante d'activisme en faveur de cette initiative, qui s'étendrait aux 16 états qui permettent ce genre d'initiatives référendaires ( référendum d'initiative populaire, comme on dirait en France, N.d.T. )", dit-il. Des centaines de milliers de votes seraient impliqués. A quoi le Congrès s'intéresse-t-il vraiment ? Au nombre de bulletins de vote déposé dans l'urne, dit Bletchman. " Peut-être que pour la première fois, les politiciens auront-ils l'obligation de prêter ouvertement attention à cette requête ".
Pendant que le Commandeur Miller alertait le Pentagone, le Docteur Steven M. Greer travaillait sur la question au sein du congrès U.S. et de la branche exécutive du pouvoir. Greer, un physicien ayant rassemblé des documents du gouvernement, des preuves visuelles et des rapports d'observations crédibles sur les OVNI, assistait également aux briefings du Pentagone avec Miller.
En 1993, Greer fut invité à rencontrer le premier directeur de la CIA nommé par Bill Clinton, l'amiral James Woolsey. L'événement fut arrangé par le futuriste John L. Petersen, Président et fondateur de l'Institut Arlington, qui se dit " spécialisé dans les questions de sécurité nationales et globales " et également consultant pour le Pentagone, selon des documents de l'Institut. Petersen est également accrédité auprès du bureau du secrétaire à la défense et le conseil national de sécurité.
Petersen refusa de répondre aux questions concernant les buts de l'entrevue dans sa maison d'Arlington, en Virginie. Néanmoins, il était visiblement conscient de l'importance de la rencontre et de ses conséquences. Dans un mémo assez lyrique à Greer, antérieur à la rencontre, il dit que le dîner avec Woolsey " propulserait tout le toutim sur un plan beaucoup, beaucoup plus élevé " et que " le peuple le plus puissant du monde porte un intérêt profond et irrésistible à nos activités…" Dans le même temps, il insista sur le fait que la rencontre, tenue secrète depuis 1998, mettrait radicalement hors course tous ceux qui ne veulent pas nous voir réussir dans la poursuite de nos objectifs.
Greer dit qu'il ne fallut pas plus de 15 minutes de confrontation entre Woolsey et l'abondante documentation qu'il avait apportée dans un gros attaché-case, pour le convaincre de la réalité des OVNI. La majeure partie de la rencontre se passa à discuter " de tout ce que cela signifiait " et " des implications géopolitiques que la divulgation totale au public, de toute la matière disponible sur les OVNI, entraînerait ", d'après Greer.
En août 1995, le philanthrope Laurence Rockefeller, fournit au Président Clinton la documentation de Greer, ainsi qu'à Hillary Clinton et au conseiller scientifique Présidentiel, Jack Gibbons, lors d'un week-end qu'ils passèrent au ranch Rockefeller dans le Wyoming. Clinton donna alors l'ordre au procureur général du département de la justice, Webster Hubbell, de déclencher une enquête sur l'existence des OVNI, ainsi qu'il le dévoile dans son livre " Des amis haut placés ". En dépit de la requête du commandant en chef des forces armées (le Président des USA, N.d.T.), Hubbell fut incapable d'obtenir des informations sur le sujet. Greer travailla infatigablement dans le but d'obtenir un audit du Congrès sur la question des OVNI. Il obtint la déposition sous serment de plus d'une centaine de fonctionnaires du gouvernement ayant eu connaissance personnellement de projets gouvernementaux, ainsi que des témoignages de première main ayant un rapport avec le phénomène OVNI. Ces témoins ont effectué leurs observations pendant leur activité dans l'armée de l'air, la Navy, l'armée de terre, la NASA, l'industrie privée ou dans les opérations de renseignement (espionnage). Selon Greer, ces témoins attendent simplement une assignation du Congrès et un décret d'amnistie pour leur violation du serment d'allégeance à la sécurité nationale, pour aller plus loin dans leur action.
L'astronaute d'Apollo, Edgar Mitchell, a parlé avec nombre de ces témoins. " Ils ont exposé leurs témoignages de première main avec conviction et après avoir soigneusement vérifié leur histoire ", dit-il. Des avocats spécialisés dans les audits du Congrès, pensent que les témoignages à haut degré de crédibilité de ces témoins, fonctionnaires du gouvernement, joints aux nouvelles divulgations militaires, reconnaissant les inquiétudes concernant la sécurité nationale, forcerait une fois pour toutes, le gouvernement des Etats-Unis à examiner l'hypothèse extra-terrestre, comme cela a eu lieu en France.
Comme un prélude à ces audits du Congrès, onze témoins se risquèrent à se présenter visage découvert, " pour des raisons d'ordre éthique, morale et patriotique ", comme l'expliqua Greer. Le 9 avril 1997, une réunion confidentielle sans précédent se tint à l'hôtel Westin à Washington. Parmi les VIP, Dan Burton, du comité gouvernemental pour les réformes et la surveillance (des lois), avec son chef d'état major, des chefs d'états majors de plus d'une trentaine de bureaux du Congrès. Des représentants de l'exécutif, incluant des membres de l'état major du vice-président Al Gore étaient présents, de même que les représentants des Gouverneurs de deux Etats, le département de la défense et des représentants de la communauté scientifique.
Greer déclara aux personnes présentes que les témoins ont été directement impliqués dans le sujet débattu (les OVNI) ou qu'ils avaient été eux-mêmes présents lorsque ces phénomènes se produisirent - des événements majeurs, sans ambiguïté, non pas des lumières dans le ciel, mais des événements extraordinaires - et que les témoins s'efforçaient coûte que coûte de rapporter tout cela à la lumière du grand jour, en public.
Pendant plus d'une heure et demie, les participants entendirent de la bouche même d'un cryptologue du Pentagone, que celui-ci avait pu voir les débris d'un engin extra-terrestre, couverts d'une écriture indéchiffrable. Ils purent aussi entendre un sous-traitant de la NASA raconter qu'il avait vu des photos satellite à diffusion restreinte, montrant des disques volants qui avaient été " arrangées " d'une manière routinière, avant d'être diffusées dans le grand public. Un pilote de l'aéronavale et son équipage, a pu constater des perturbations électromagnétiques dans son appareil, lorsqu'un OVNI de 100 mètres de diamètres, accéléra en deux secondes, pour se retrouver à 45 kilomètres de l'appareil, directement sur le devant de celui-ci, comme cela a été confirmé par le radar de Gander et des documents officiels du gouvernement.
Les témoins abordèrent des questions qui attestaient une inquiétude similaire à celle exprimée par le Commandeur Miller. La base Loring de l'Air Force fut visitée par un triangle silencieux qui rôdait autour d'un B-52 en état d'alerte stratégique. Un amiral, au milieu du chaos du centre de commande, ordonna une interception avec requête d'atterrissage, contre un engin volant de forme elliptique d'origine inconnue, traqué par satellite, radar et pris en chasse par des avions militaires. Selon les témoins, l'engin bondit littéralement vers le lointain en moins d'une minute, rejoignit l'océan et quitta l'atmosphère terrestre.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les participants à la rencontre secrète, furent très attentifs aux récits des témoins. Ils avaient été très clairement informés, dès le départ que ces témoins ne représentaient que le haut d'un iceberg, représentant au total 100 témoins. " Voilà un sujet qui peut, soit vous faire mourir d'ennui, soit vous choquer au plus profond ou vous laisser absolument sans voix ", déclara un témoin, le major Steven Lovekin, aux participants de la réunion.
Une des plus ancienne représentante du Congrès, reçut une " standing ovation " lorsqu'elle prit la parole spontanément, sans l'avoir demandée, pour annoncer sa détermination de porter tout cela à la connaissance du public, en organisant des débats au Capitole. Le jour suivant, Miller, Lovekin, Mitchell et Greer donnèrent cette information à l'état major du vice-président du renseignement lors d'un briefing privé du Pentagone.
Pour protéger des réputations de pragmatisme.
Deux ans après la rencontre de Washington, le Cometa publiait son dramatique rapport qui concluait en constatant que " seule une pression de l'opinion publique, soutenue par les résultats de chercheurs indépendants, par le biais de divulgations savamment osées, ou par une montée brusque d'apparitions d'OVNI, pousserait peut-être les dirigeants U.S. ou des personnes d'autorité, à changer leur position ". Les dépositions des témoins et les preuves apportées en 1997, n'ayant, apparemment pas provoqué de mouvement dans la direction souhaitée. " Parce que les membres du Congrès ont peur de ne pas être réélus, ils ne veulent même pas parler de tout cela. Je me limite juste à penser que quelqu'un devrait faire quelque chose ", déclare un membre du Congrès qui œuvre dans les coulisses, pour obtenir une audition publique sur le sujet.
Lorsque le député Burton quitta l'hôtel Westin ce soir-là, il demanda à ce que toutes les informations concernant ces faits soient transmises à son bureau. Une récente investigation au bureau du député Burton montre que quel qu'ait été l'intérêt porté par le député à la question, cela ne portera pas ses fruits, tant que la demande d'une audition publique du Congrès, ne sera pas très forte, aussi bien du côté de la presse que du côté du public. " Nous n'avons pas eu vent d'une telle demande " affirme le secrétaire d'état à la presse, John Williams. " En ce qui concerne un éventuel audit du Congrès sur l'existence des OVNI, nous n'avons pas l'intention de donner suite à cette requête dans l'immédiat". Williams constatait que l'intérêt de Burton pour le sujet OVNI, était purement personnel.
" Quelques députés sont intéressés, mais seulement derrières des portes closes ", dit un manager de campagne démocrate, qui a été intimement impliqué dans les campagnes politiques depuis 29 ans, et qui a demandé l'anonymat. " Avec notre capacité quasi commerciale de détruire en trente secondes, la réputation la mieux établie de pragmatisme, particulièrement en utilisant un sujet tel que celui-ci, les gens se montrent très hésitant à jouer un rôle de premier plan sur le sujet des OVNI, bien qu'ils sachent parfaitement que nous parlons de choses réelles ", dit-il.
Quoiqu'il en soit, un représentant du Congrès, dut répondre à la pression du public. En 1993, le député du Nouveau-Mexique, Steven Schiff demanda au bureau général des représentants de la nation, une enquête sur le crash d'un mystérieux objet en 1947 dans le désert du Nouveau-Mexique, près de Roswell. Deux ans après, il apprit par le bureau général, que tous les rapports, ainsi que tous les messages radios enregistrés durant la période où eut lieu cet événement, avaient été détruit " sans autorité définie ". Schiff n'a pas été capable d'assister au briefing de 1997 et mourut opportunément d'un cancer foudroyant de la peau. Personne ne prit le relais de son travail.
Le docteur Greer, qui tint au courant, en privé, le député Christopher Cox et le sénateur Richard Bryan, du comité de renseignement du sénat, demande un soutien pour augmenter la pression. Le Missouri a été le premier état à demander un vote au Congrès, pour la création d'une commission parlementaire, au cours de laquelle, des fonctionnaires de l'état pourraient témoigner " en fonction de leur connaissance personnelle sur les preuves relatives à l'existence des OVNI ". Certifié par le secrétaire d'état du Missouri, le texte expliquant cette initiative constate " que la conduite du gouvernement fédéral, dans le dossier OVNI, a contribué au cynisme et à la défiance générale des citoyens envers le gouvernement, et ceci est une attitude préjudiciable envers notre république ".
Robert Bletchman, un avocat du Connecticut, qui a été le concepteur de l'initiative, ne doute pas de la réussite d'une telle démarche lors des élections de novembre, à la condition que le nombre requis de signatures soit atteint à temps. " Mon attente est que le Missouri déclenche une vague brûlante d'activisme en faveur de cette initiative, qui s'étendrait aux 16 états qui permettent ce genre d'initiatives référendaires ( référendum d'initiative populaire, comme on dirait en France, N.d.T. )", dit-il. Des centaines de milliers de votes seraient impliqués. A quoi le Congrès s'intéresse-t-il vraiment ? Au nombre de bulletins de vote déposé dans l'urne, dit Bletchman. " Peut-être que pour la première fois, les politiciens auront-ils l'obligation de prêter ouvertement attention à cette requête ".
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Re: Articles sur le Geipan/Sepra
Sam 22 Mar 2008, 23:15
La véritable nature de la menace sur la sécurité nationale.
Le 15 septembre 1998, le Commandeur Miller et le Dr Steven Greer, entrèrent au Pentagone par l'entrée des VIP. Après être passés par les détecteurs de métaux, ils furent escortés par des gardes armés, dans les antres les plus secrètes du Pentagone. Une porte contrôlée électriquement les menèrent dans le confortable bureau du directeur de l'agence de renseignement, décoré d'acajou, de noyer, de cuivre et de plaques militaires. Trente minutes plus tard, apparut le directeur de la DIA (Direction du Renseignement Militaire, N.d.T.), entouré de plusieurs amiraux et généraux étrangers. Il les pria courtoisement d'entrer, prenant lui-même place à la tête d'une table de bois massif. Selon le mémo confidentiel de Miller en date de février 2000, un colonel de l'armée de terre, un membre de l'état major du DIA, ainsi qu'un secrétaire du département de la défense, siégeaient également autour de la table. Le briefing dura 50 minutes.
Greer fournit aux officiels de l'armée, des documents déclassifiés de la CIA, du DIA, du FBI, du NORAD, du SAC et du NMCC ( Centre de Commandement Militaire National ), se référant à des incidents relatifs aux OVNI, dans des bases et impliquant des personnels militaires. A la demande générale, il fit un tour d'horizon compréhensible du sujet, à l'attention de toutes les personnes présentes. Les grandes lignes de l'exposé du Commandeur Miller, préparé pour le briefing, incluaient une discussion sur les implications à l'échelle de la sécurité nationale, les risques militaires et des recommandations relatives à la ligne de conduite à tenir. Greer et Miller expliquèrent au directeur du DIA qu'il n'y avait aucune preuve incontestable de l'hostilité des occupants d'OVNI. " La véritable menace sur la sécurité nationale se situe dans la négation continue d'une indéniable existence physique des OVNI et de leurs observations, à un public dont la frustration va croissante, en regard des explications faiblement argumentées du gouvernement". Voilà ce qu'aurait déclaré Miller aux officiels du Pentagone. " Certains démentis de l'armée de l'air défient la logique et le bon sens commun et poussent la patience du grand public à bout ", dit-il.
Ce point fut dramatiquement illustré dans la période de calme qui suivit un événement extraordinaire, survenu un soir de printemps, en Arizona. Le 13 mars 1997, des milliers de personnes observèrent un objet lumineux énorme, en forme de triangle, volant lentement et en silence, s'attardant parfois au-dessus de zones très peuplées, sans qu'on puisse apercevoir quelque chose qui ressemblait à des ailes. Il avait plusieurs dizaines de mètres de long et les contrôleurs aériens ne réussirent pas à enregistrer un écho radar sur leurs écrans. Jusqu'à aujourd'hui, les habitants de l'Arizona, ne savent toujours pas ce qui avait pénétré l'espace aérien des Etats-Unis cette nuit Là.
En réponses aux demandes du public, la conseillère municipale de Phoenix, Frances Barwood, déclencha une enquête sur les triangles apparus en Arizona. " J'aime obtenir des réponses. Je n'aime pas un travail inachevé. Les gens doivent pousser leurs élus à chercher ce qui viole ouvertement leur espace aérien ", dit-elle. Barwood dit avoir parlé personnellement à plus de 700 témoins ayant vu les objets. On ne lui donna jamais d'explication raisonnable. Bien au contraire, elle devint le sujet de plaisanteries douteuses de la part du tout Phoenix, des instances de l'état d'Arizona, du gouvernement fédéral, y compris le sénateur John Mc Cain, et a été publiquement ridiculisée par le maire de Phoenix. Elle considère toujours qu'il s'agit d'une affaire d'état d'importance nationale. Barwood s'est retirée de la vie politique pour écrire un livre relatant son expérience. " Le fait que le gouvernement n'ait jamais daigné interroger un seul témoin ne me rassure pas au point de vue de la sécurité nationale " fut son commentaire, lors d'une récente interview.
L'avocat Peter Gersten répondit en intentant une action en justice, conformément à l'acte sur la liberté de l'information, contre le département de la défense en 1999. Cette procédure mis les gouvernements (nationaux et fédéraux, N.d.T.) au défi de faire de " raisonnables recherches " pour information à propos des objets triangulaires vus en 1997, au-dessus de l'Arizona et ailleurs aux USA, dans les vingt dernières années.
Récemment (5 janvier 2000), quatre policiers situés en différents points du comté de St Claire, ont été témoins d'un immense engin volant triangulaire, volant à environ 300 mètres d'altitude, selon le Los Angeles Times. Le plus alarmant était qu'un officier de police de Lebanon ( Illinois), Thomas Barton, dit que l'objet en question bondit à plus de 15 kilomètres en 3 secondes. Un expert en aéronautique, Paul Czysz, qui a été employé pendant 29 ans chez Mc Donnell-Douglas dans la conception et le design d'engins supersoniques, dit qu'une telle rapidité de déplacement ne peut être expliquée de manière conventionnelle. " L'objet se transformerait en boule de feu et ses occupants seraient réduits en bouillie ", dit-il. La base aérienne militaire proche de Scott Air Force Base, ainsi que la FAA ( fédération of Aéronautics and Aviation, N.d.T.), disent ne rien savoir à ce propos.
Le 29 février 2000, un reporter porta à l'attention du sénateur de l'Arizona John Mc Cain, le démenti de l'armée et le procès de l'état d'Arizona, lors d'une conférence de presse en Californie. " je pense que cette affaire est d'un grand intérêt ", répondit le candidat à la Présidence, tout en reconnaissant que les " lumières aperçues en 1997, au-dessus de l'Arizona, n'avaient jamais été complètement expliquées ". Cependant, le département de la défense continue d'affirmer qu'il ne peut trouver aucune information relative aux objets triangulaires. Le DoD fournit des détails de sa recherche à la cour de justice de Phoenix, suite à la requête du juge Stephen Mc Namee, agissant au nom de Gersten. Le 30 mars 2000, le juge conclut qu'une recherche raisonnable avait été conduite, bien qu'aucune information n'ait été obtenue, et il mit un terme à l'action judiciaire de Gersten. Comme Barwood, Gersten demeure incrédule. " Quelle est donc cette chose qui a un accès illimité à notre espace aérien dans des zones de forte densité démographique ? " dit-il. " A notre époque où l'on craint tellement des attaques terroristes, comment se peut-il qu'ils ne savent pas ce que peuvent être ces triangles volants ? ".
Le danger d'un démenti aussi flagrant est ce que le Commandeur de la marine, Willard Miller, porta à l'attention du général 3 étoiles du DIA ce jour de 1998. Miller lui dit que le démenti continuel sur les informations concernant les OVNI, " conduisent le public à une perte de confiance dans l'armée et le gouvernement. Ce n'est pas bon pour notre pays. Ce type de non réponse menace la stabilité, la confiance et l'édifice entier d'une société démocratique ouverte ", dit-il. Miller et Greer quittèrent le directeur du DIA, en lui laissant des documents écrits et vidéo, qui avaient été préparés et utilisés lors de la rencontre du Westin hôtel à washington en 1997. Une fois encore, les généraux français adoptèrent la même attitude que leurs homologues Américains. " Comment quelqu'un peut-il ignorer un phénomène qui se manifeste par l'intrusion régulière dans notre espace aérien, par les déplacements d'objets… Si nous ne faisons rien, les fondements des principes de la défense et du renseignement aérien risquent d'être un jour remis en question ", constatèrent-ils. Selon Miller, " tous les militaires de haut rang firent preuve d'une grande curiosité ". Ca ne rigolait pas. " On accorda au briefing la même sérieuse attention que l'on portait aux autres briefings sur la sécurité nationale ". Il lui reste encore, néanmoins, à évaluer jusqu'à quel point il avait réussi à modifier la politique des militaires vis à vis des rencontres avec les OVNI et les réponses à apporter à la demande du public.
A quoi devons-nous nous préparer ? Demande un chef des pompiers.
Le rapport " Ovni et défense : à quoi devons-nous nous préparer ? ", recommande que le gouvernement français réfléchisse aux " mesures à prendre en cas de manifestation spectaculaire et incontestable d'un OVNI ". D'une façon surprenante, les Etats-Unis ont fait un petit pas dans la même direction. La seconde édition du " Guide de contrôle des catastrophes à l'attention des officiers du feu " est couramment utilisée par la FEMA (Agence fédérale pour la gestion des situations d'urgences, N.d.T.), dans le cadre de son Académie nationale du feu et est enseigné dans les sept universités dispensant les cours et agréant les examens pour les combattants du feu. Le chapitre 13 est intitulé " Attaque ennemie et potentiel OVNI ". Il met les pompiers en garde contre certains effets attribués aux OVNI, tels que les champs électriques qui causent des black-out ( extinction inopinée de l'éclairage urbain, N.d.T.), interruption de trajets aériens et terrestres par des champs de force, ainsi que des effets physiologiques. " Ne restez pas sous un OVNI volant à basse altitude. Ne touchez pas et n'essayez pas de toucher un OVNI ayant atterri ", avertit le manuel. Le chef des pompiers de Los Angeles Charles Bahme, décrit le rôle que doivent tenir les pompiers en cas d'arrivée inopinée d'OVNI dans leur secteur. Comme exemple, le manuel cite le cas où un OVNI se crashe sur la chaufferie d'une école, où le carburant de la chaudière se serait répandu, mettant en danger la vie des occupants de l'engin volant. Les responsables des sapeurs pompiers ont pour instruction de laisser les forces armées prendre la relève. Le Dr William M. Kramer, professeur des sciences du feu et chef pompier dans l'Ohio, est le coauteur du chapitre et le mettra à jour cette année. Kramer dit que " la majeure partie des combattants du feu croient dur comme fer que les OVNI sont véritablement des appareils non identifiés et ne sont pas des phénomènes naturels, issus de notre planète et de notre forme de vie ". Comme la plupart des gens, les pompiers sont très réticents à admettre ce genre de chose publiquement.
L'Institut français des Hautes Etudes de la Défense Nationale et le CNES sont un peu en avance sur les militaires U.S. et la NASA. Non seulement ils présentent ouvertement leur reconnaissance de l'existence des OVNI et tentent de trouver une explication quant à leur origine, mais ils recommandent également une information à grande échelle et une campagne de préparation qui toucheraient tous les secteurs concernés de la politique, de l'armée et de la société civile dans leur pays. Peut-être que le rapport des généraux français - avec son but d'extirper du phénomène OVNI sa part d'irrationalité - sera-t-il le catalyseur qui amènera les autorités américaines à examiner la question des OVNI sous un nouveau jour.
http://ufoweb.free.fr/kean.htm
Le 15 septembre 1998, le Commandeur Miller et le Dr Steven Greer, entrèrent au Pentagone par l'entrée des VIP. Après être passés par les détecteurs de métaux, ils furent escortés par des gardes armés, dans les antres les plus secrètes du Pentagone. Une porte contrôlée électriquement les menèrent dans le confortable bureau du directeur de l'agence de renseignement, décoré d'acajou, de noyer, de cuivre et de plaques militaires. Trente minutes plus tard, apparut le directeur de la DIA (Direction du Renseignement Militaire, N.d.T.), entouré de plusieurs amiraux et généraux étrangers. Il les pria courtoisement d'entrer, prenant lui-même place à la tête d'une table de bois massif. Selon le mémo confidentiel de Miller en date de février 2000, un colonel de l'armée de terre, un membre de l'état major du DIA, ainsi qu'un secrétaire du département de la défense, siégeaient également autour de la table. Le briefing dura 50 minutes.
Greer fournit aux officiels de l'armée, des documents déclassifiés de la CIA, du DIA, du FBI, du NORAD, du SAC et du NMCC ( Centre de Commandement Militaire National ), se référant à des incidents relatifs aux OVNI, dans des bases et impliquant des personnels militaires. A la demande générale, il fit un tour d'horizon compréhensible du sujet, à l'attention de toutes les personnes présentes. Les grandes lignes de l'exposé du Commandeur Miller, préparé pour le briefing, incluaient une discussion sur les implications à l'échelle de la sécurité nationale, les risques militaires et des recommandations relatives à la ligne de conduite à tenir. Greer et Miller expliquèrent au directeur du DIA qu'il n'y avait aucune preuve incontestable de l'hostilité des occupants d'OVNI. " La véritable menace sur la sécurité nationale se situe dans la négation continue d'une indéniable existence physique des OVNI et de leurs observations, à un public dont la frustration va croissante, en regard des explications faiblement argumentées du gouvernement". Voilà ce qu'aurait déclaré Miller aux officiels du Pentagone. " Certains démentis de l'armée de l'air défient la logique et le bon sens commun et poussent la patience du grand public à bout ", dit-il.
Ce point fut dramatiquement illustré dans la période de calme qui suivit un événement extraordinaire, survenu un soir de printemps, en Arizona. Le 13 mars 1997, des milliers de personnes observèrent un objet lumineux énorme, en forme de triangle, volant lentement et en silence, s'attardant parfois au-dessus de zones très peuplées, sans qu'on puisse apercevoir quelque chose qui ressemblait à des ailes. Il avait plusieurs dizaines de mètres de long et les contrôleurs aériens ne réussirent pas à enregistrer un écho radar sur leurs écrans. Jusqu'à aujourd'hui, les habitants de l'Arizona, ne savent toujours pas ce qui avait pénétré l'espace aérien des Etats-Unis cette nuit Là.
En réponses aux demandes du public, la conseillère municipale de Phoenix, Frances Barwood, déclencha une enquête sur les triangles apparus en Arizona. " J'aime obtenir des réponses. Je n'aime pas un travail inachevé. Les gens doivent pousser leurs élus à chercher ce qui viole ouvertement leur espace aérien ", dit-elle. Barwood dit avoir parlé personnellement à plus de 700 témoins ayant vu les objets. On ne lui donna jamais d'explication raisonnable. Bien au contraire, elle devint le sujet de plaisanteries douteuses de la part du tout Phoenix, des instances de l'état d'Arizona, du gouvernement fédéral, y compris le sénateur John Mc Cain, et a été publiquement ridiculisée par le maire de Phoenix. Elle considère toujours qu'il s'agit d'une affaire d'état d'importance nationale. Barwood s'est retirée de la vie politique pour écrire un livre relatant son expérience. " Le fait que le gouvernement n'ait jamais daigné interroger un seul témoin ne me rassure pas au point de vue de la sécurité nationale " fut son commentaire, lors d'une récente interview.
L'avocat Peter Gersten répondit en intentant une action en justice, conformément à l'acte sur la liberté de l'information, contre le département de la défense en 1999. Cette procédure mis les gouvernements (nationaux et fédéraux, N.d.T.) au défi de faire de " raisonnables recherches " pour information à propos des objets triangulaires vus en 1997, au-dessus de l'Arizona et ailleurs aux USA, dans les vingt dernières années.
Récemment (5 janvier 2000), quatre policiers situés en différents points du comté de St Claire, ont été témoins d'un immense engin volant triangulaire, volant à environ 300 mètres d'altitude, selon le Los Angeles Times. Le plus alarmant était qu'un officier de police de Lebanon ( Illinois), Thomas Barton, dit que l'objet en question bondit à plus de 15 kilomètres en 3 secondes. Un expert en aéronautique, Paul Czysz, qui a été employé pendant 29 ans chez Mc Donnell-Douglas dans la conception et le design d'engins supersoniques, dit qu'une telle rapidité de déplacement ne peut être expliquée de manière conventionnelle. " L'objet se transformerait en boule de feu et ses occupants seraient réduits en bouillie ", dit-il. La base aérienne militaire proche de Scott Air Force Base, ainsi que la FAA ( fédération of Aéronautics and Aviation, N.d.T.), disent ne rien savoir à ce propos.
Le 29 février 2000, un reporter porta à l'attention du sénateur de l'Arizona John Mc Cain, le démenti de l'armée et le procès de l'état d'Arizona, lors d'une conférence de presse en Californie. " je pense que cette affaire est d'un grand intérêt ", répondit le candidat à la Présidence, tout en reconnaissant que les " lumières aperçues en 1997, au-dessus de l'Arizona, n'avaient jamais été complètement expliquées ". Cependant, le département de la défense continue d'affirmer qu'il ne peut trouver aucune information relative aux objets triangulaires. Le DoD fournit des détails de sa recherche à la cour de justice de Phoenix, suite à la requête du juge Stephen Mc Namee, agissant au nom de Gersten. Le 30 mars 2000, le juge conclut qu'une recherche raisonnable avait été conduite, bien qu'aucune information n'ait été obtenue, et il mit un terme à l'action judiciaire de Gersten. Comme Barwood, Gersten demeure incrédule. " Quelle est donc cette chose qui a un accès illimité à notre espace aérien dans des zones de forte densité démographique ? " dit-il. " A notre époque où l'on craint tellement des attaques terroristes, comment se peut-il qu'ils ne savent pas ce que peuvent être ces triangles volants ? ".
Le danger d'un démenti aussi flagrant est ce que le Commandeur de la marine, Willard Miller, porta à l'attention du général 3 étoiles du DIA ce jour de 1998. Miller lui dit que le démenti continuel sur les informations concernant les OVNI, " conduisent le public à une perte de confiance dans l'armée et le gouvernement. Ce n'est pas bon pour notre pays. Ce type de non réponse menace la stabilité, la confiance et l'édifice entier d'une société démocratique ouverte ", dit-il. Miller et Greer quittèrent le directeur du DIA, en lui laissant des documents écrits et vidéo, qui avaient été préparés et utilisés lors de la rencontre du Westin hôtel à washington en 1997. Une fois encore, les généraux français adoptèrent la même attitude que leurs homologues Américains. " Comment quelqu'un peut-il ignorer un phénomène qui se manifeste par l'intrusion régulière dans notre espace aérien, par les déplacements d'objets… Si nous ne faisons rien, les fondements des principes de la défense et du renseignement aérien risquent d'être un jour remis en question ", constatèrent-ils. Selon Miller, " tous les militaires de haut rang firent preuve d'une grande curiosité ". Ca ne rigolait pas. " On accorda au briefing la même sérieuse attention que l'on portait aux autres briefings sur la sécurité nationale ". Il lui reste encore, néanmoins, à évaluer jusqu'à quel point il avait réussi à modifier la politique des militaires vis à vis des rencontres avec les OVNI et les réponses à apporter à la demande du public.
A quoi devons-nous nous préparer ? Demande un chef des pompiers.
Le rapport " Ovni et défense : à quoi devons-nous nous préparer ? ", recommande que le gouvernement français réfléchisse aux " mesures à prendre en cas de manifestation spectaculaire et incontestable d'un OVNI ". D'une façon surprenante, les Etats-Unis ont fait un petit pas dans la même direction. La seconde édition du " Guide de contrôle des catastrophes à l'attention des officiers du feu " est couramment utilisée par la FEMA (Agence fédérale pour la gestion des situations d'urgences, N.d.T.), dans le cadre de son Académie nationale du feu et est enseigné dans les sept universités dispensant les cours et agréant les examens pour les combattants du feu. Le chapitre 13 est intitulé " Attaque ennemie et potentiel OVNI ". Il met les pompiers en garde contre certains effets attribués aux OVNI, tels que les champs électriques qui causent des black-out ( extinction inopinée de l'éclairage urbain, N.d.T.), interruption de trajets aériens et terrestres par des champs de force, ainsi que des effets physiologiques. " Ne restez pas sous un OVNI volant à basse altitude. Ne touchez pas et n'essayez pas de toucher un OVNI ayant atterri ", avertit le manuel. Le chef des pompiers de Los Angeles Charles Bahme, décrit le rôle que doivent tenir les pompiers en cas d'arrivée inopinée d'OVNI dans leur secteur. Comme exemple, le manuel cite le cas où un OVNI se crashe sur la chaufferie d'une école, où le carburant de la chaudière se serait répandu, mettant en danger la vie des occupants de l'engin volant. Les responsables des sapeurs pompiers ont pour instruction de laisser les forces armées prendre la relève. Le Dr William M. Kramer, professeur des sciences du feu et chef pompier dans l'Ohio, est le coauteur du chapitre et le mettra à jour cette année. Kramer dit que " la majeure partie des combattants du feu croient dur comme fer que les OVNI sont véritablement des appareils non identifiés et ne sont pas des phénomènes naturels, issus de notre planète et de notre forme de vie ". Comme la plupart des gens, les pompiers sont très réticents à admettre ce genre de chose publiquement.
L'Institut français des Hautes Etudes de la Défense Nationale et le CNES sont un peu en avance sur les militaires U.S. et la NASA. Non seulement ils présentent ouvertement leur reconnaissance de l'existence des OVNI et tentent de trouver une explication quant à leur origine, mais ils recommandent également une information à grande échelle et une campagne de préparation qui toucheraient tous les secteurs concernés de la politique, de l'armée et de la société civile dans leur pays. Peut-être que le rapport des généraux français - avec son but d'extirper du phénomène OVNI sa part d'irrationalité - sera-t-il le catalyseur qui amènera les autorités américaines à examiner la question des OVNI sous un nouveau jour.
http://ufoweb.free.fr/kean.htm
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