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(1968) le 18.12. l' "OVNI" de Saint-Brieuc
Lun 29 Sep 2008, 19:47
L’ "OVNI" de Saint-Brieuc
Article de la revue " phénomènes spatiaux"
Article de la revue " phénomènes spatiaux"
Francine Fouéré nous a autorisé à reproduire le témoignage qui suit parut dans la remarquable revue " Phénomènes spatiaux " qu’elle dirigeait dans les années 60 et 70 avec son mari René. Rappelons que cette revue demeure une des plus grandes références quant à l’appréhension rigoureuse du phénomène OVNI. L’article qui suit est un remarquable exemple de discernement et permet de mettre en valeur les travaux pertinents et rigoureux de ceux qui nous ont précédé en la matière, trop vite oubliés.
Dans diverses éditions régionales du journal " Ouest France " du 18.12.1968, on pouvait lire, annoncée sous le titre " Un étrange phénomene lumineux dans le ciel de Bretagne : une boule de feu a suivi le rapide Brest ?Paris ", la dépêche suivante :
SAINT-BRIEUC - Lundi soir, le rapide Armor avait à peine quitté Saint-Brietrc, peu après 19 h, en direction de Rennes, ou’un voyageur briochin biers connu et, de plus, diqne de foi, aperçut Bans le ciel sur la droite du train une étrange boule de feu brillant d’un intense éclat blanc. La lumière se déplacait sur une traiectoire qui epousait si fidèlement celle du train qu’il crut à un reflet dans la vitre. On baissa celle-ci, mais la boule de feu était toujours là, montant et descendant, passant parfois à quelques centaines de mètres d’altitude, parfois au ras du sol.
Tout le compartiment n’eut bientôt plus d’veux que pour la " chose ", puis ce fut le compartiment voisin. A Rennes, plus de vingt personnes com mentèrent le phénomene toujours fidèle au poste, attendant pent ?être le départ du train pour reprendre aussi la route. En effet à Lamballe, la boule de feu s’était arrêtée en même temps que 1’express. A proximite des agglomérations, tout au Iong de la route, elle s’attardait au-dessus des maisons et puis elle rattrapait le train un peu plus loin. Les voyageurs se refusent à penser à une illusion d’optique. L’hallucination collective est exclue. Alors, qu’etait ?ce ? Un hélicoptère ?.., Une soucoupe volante ? Le lendemain 19.12.1968, " Le Parisien Libéré " se faisait 1’echo de la nouvelle, en des termes qui s’accordaient dans !’ensemble avec ceux de la dépêche d’ Ouest France mais avec quelques nuances ou additions. L’objet etait dé-crit comme " un engin sphérique de couleur blanche metallisée " dont on nous disait qu’il avait epousé " tout d’abord la trajectoire parfois sinueuse du train " et qu’à Lamballe il s’etait arrêté " à la verticale du train " pour reprendre ensuite " son curieux cheminement le long de la voie ferrée ". On ajoutait que, peu avant Rennes, il avait pris de la hauteur pour disparaitre subitement derrière les nuages et que, " pendant près d’une heure les voyageurs de 1’" Armor " avaient été intrigués par cette mysterieuse boule de feu... On aurait dit un chien suivant son maître... ".
Nous ne savions encore que penser de cette observation lorsque nous avons reçu d’un de nos abonnés de Rennes, M. E. Barrier, une lettre, datée du 9 fevrier, nous apprenant que, de sa propre initiative, notre correspondant avait mené une enquête sur le cas et qu’ayant pu se procurer 1’adresse du principal observateur, Mr D., habitant Saint Brieuc, i1 lui avait adressé un questionnaire (...) Nous ne pouvions que féliciter M. Barrier de son esprit d’initiative, de son sens critique et de son ingénieuse perspicacité. De la reponse que nous lui avons adressée, nous extrayons les lignes suivantes :
" Grâce à vous nous tenons des précisions du principal témoin lui-même et, qui plus est, vous proposez une explication des faits qui est d’un tres grand interêt, une explication à laquelle nous aurions pu ne pas penser. Vous la défendez fort bien, du reste, et elle pourrait être exacte. Nous serions alors devant un cas ressemblant beaucoup à celui de " La boule de 1’Erdre " (voir Phénomènes Spatiaux n° 18, p. 29).
" A Paris, le 16.12.68, Venus s’est levée à 11 h 29 et couchée a 20 h 17 (je donne les heures en temps civil). Elle a dû passer au méridien à 15 h 33 environ et sa hauteur méridienne devait atteindre 21 °. Elle a dû se coucher sensiblement au Sud 59 Ouest. Ces indications valent pour Paris même mais, à quelques minutes d’écart près, elles sont également valables pour les lieux de 1’observation. Elles paraissent bien confirmer votre hypothèse. On remarque notamment qu’à partir du moment où Venus s’est couchée (vers 20 h 10 localement), le témoin a cessé de voir 1’objet. Au point où nous en sommes, je pense qu’il serait utile que vous posiez au témoin un certain nombre de questions. Il serait bon notamment qu’il precise davantage quelle etait, au moment de 1’observation, la visibilité. Il parle d’un temps brumeux. Si la brume régnante n’était pas assez épaisse pour interdire la vision de Venus comment se fait-il qu’il ne l’ait pas vue alors qu’il regardait dans sa direction... Si le temoin a effectivement observé Venus pendant près d’une heure, 1’objet de son observation a dû, en moyenne, perdre graduellement de la hauteur relativement a 1’horizon. Comme vous 1’avez justement noté, ce qui reste le plus troublant, c’est la déclaration du témoin selon laquelle il aurait vu 1’objet s’interposer entre le paysage et lui. S’il a observé Venus à travers des arbres, il a pu avoir 1’impression qu’elle se trouvait entre ces arbres et lui. S’il 1’avait vue entre une façade et lui, 1’explication par Venus ne tiendrait pas.
Le témoin compare, semble-t-il, la grosseur de 1’objet a celle d’une piece tenue à bout de bras, mais il ne dit pas quelle piece : 1 centime, 5 centimes, 1 franc, 5 francs. S’il pouvait comparer cette grosseur à celle de la pleine lune, cc serait plus explicite.
Si 1’on pense qu’un objet - en fait très éloigné -se trouve à une assez faible distance, il paraîtra aller d’autant plus vite que les objets servant à le reperer seront plus proches du train roulant à grande vitesse. Quand on se servira comme repères d’objets plus distants du train, 1’objet observé paraîtra ralentir, voire s’immobiliser. Or, quand le train franchit les stations, 1’espace entre le train et les premiers objets pouvant servir de repères s’agrandit, en general, notablement, et cela peut donner le sentiment que 1’objet observé ralentit, s’attarde au ?dessus des constructions lointaines. Le franchissement des stations importantes peut aussi s’accompagner d’un ralentissement du train lorsqu’il passe sur les bretelles de ces stations, Ce fait irait dans le même sens mais, bien souvent, des stations, même importantes, sont traversées à très grande vitesse par les rapides (...) "
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