- Benjamin.dResponsable du forum
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Versenay (Marne): « comme un terrain de football, un porte-avions volant»
Jeu 12 Juin 2008, 23:59
Versenay (Marne): « comme un terrain de football, un porte-avions volant, un zeppelin... »
Versenay se trouve 3 kilomètres plus loin, en direction du sud-sud-est. C'est là qu'on trouve l'un des plus extraordinaires témoignages du 5 novembre, celui du chef d'escadron (aujourd'hui colonel) Thierry Duport (à qui nous devons aussi le complément d'enquête sur l'affaire de Tananarive: voir LDLN 330). Notons, d'emblée, qu'il ne fut pas le seul témoin: il y en eut une quinzaine. Le dessin qui illustre la couverture de ce numéro est directement tiré du dessin qu'il a fait pour illustrer le rapport que voici, presque in extenso, et daté du 10 novembre 1990.
Rapport d'observation de Monsieur Duport Thierry, Chef d'escadron au 1er Régiment d'Artillerie de Marine
Dans le cadre de la manœuvre du 3ème Corps d'Armée, le PC régimentaire du 1er RAMa que je commandais était déployé en position d'attente dans les vignes à 300 m du moulin de Verzenay, au sud de la départementale 26. A 19 h 00, mon commandant adjoint entre dans mon shelter PC et m'invite à venir rapidement voir ce qui arrivait dans le ciel.
Nota:
A) Conditions atmosphériques du moment: Température : environ 5° C; vent quasiment nul; ciel dégagé et étoilé (subsistance de quelques nuées éparses)
B) Conditions d'observation: Presque parfaites, sans source lumineuse immédiate. Seule la ville de Reims formait un halo derrière nous, mais non perturbateur sur notre axe d'observation.
Je suis immédiatement sorti du camion, et il me désigne venant de l'ouest-sud-ouest 3 feux en formation de triangle pointe en bas arrivant sur nous (voir trajectoire carte jointe). D'autres collègues sont également sortis pour regarder. 15 à 20 secondes plus tard (19 h 01), ce que nous avons initialement pris pour une formation d'aéronefs (avions ou hélicoptères, la base de Reims est proche) s'est mis à défiler devant nous à petite vitesse constante (équivalente en apparence à celle d'un dirigeable) sur fond de ciel étoilé sous la forme - pour moi - d'une énorme masse noire monolithique dont les contours aux formes brisées et sans architecture symétrique visible ne sont apparus à tous les observateurs présents. Il est vrai que le contraste n'était pas flagrant. Le triangle initial des trois feux s'est mis de profil et m'est apparu en priorité la brillance d'un « projecteur » latéral très puissant envoyant un pinceau parallèle de lumière blanche vers l'arrière bas de l'ensemble (voir croquis joint). Ensuite, sur le 1/3 arrière sont devenues visibles 3 sources de lumières horizontales parallèles et dégradées d'où sortait, pour chacune, ce que l'on pourrait comparer à la flamme d'une tuyère d'avion à réaction (c'est-à-dire bleutée à l'origine puis orangée). L'accoutumance à l'obscurité extérieure m'a alors permis de discerner de nombreuses petites lumières blanches disposées fixement mais sans ordre apparent sur l'ensemble de la masse noire et plus densément sur le sommet arrière.
Enfin l'absence totale du moindre bruit ni du moindre souffle nous a surpris puisque l'objet paraissait tout proche de nous. Nous l'avons alors suivi des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon, sa face postérieure ne laissant plus apparaître que le faisceau latéral blanc et les trois lumières orangées arrière. Lorsqu'il est passé à midi de notre secteur d'observation, il avait environ une surface apparente de deux poings tendus à bout de bras, et a survolé à une largeur de main le sommet de la Montagne de Reims, qui se découpait très noire sur le ciel. J'ai envoyé un CR immédiat par radio au PC de la 2ème Division Blindée. Nous avons été une quinzaine à apercevoir l'objet. D'autres, au PC de la Division, l'ont vu également. Des discussions qui suivirent il résulte que certains avaient vu l'équivalent d'un terrain de football éclairé, d'autres un porte-avions volant, d'autres un zeppelin, d'autres encore un immeuble de 2 à 3 étages dans le ciel, mais les cohérences sont les 3 feux avant, le phare latéral, les 3 lumières arrière orangées, l'absence de bruit et la vitesse réduite mais constante. Le manque de références dû à la nuit pouvait faire penser, pour nous, à un survol, à 100 m d'altitude, verticale Montagne de Reims, d'un objet plus ou moins rectangulaire, de 200 m sur 70 m de côté. Tous nos réseaux de transmission étaient en fonctionnement, et nous n'avons noté aucune perturbation notable des réseaux. En conclusion, intéressé par ces phénomènes et celui-ci en particulier, je me permets de vous livrer ma pensée profonde (... ). La clôture médiatique du dossier (faisant état) d'un étage de fusée soi-disant soviétique rentrant dans l'atmosphère terrestre ne me convainc pas du tout, car ne correspondant pas du tout avec nos propres observations. Un étage de fusée n'excède pas les 70 m, ce qui signifierait que cet objet que nous avons vu passer, d'après l'angle sous lequel nous l'avons observé, se serait trouvé à une distance inférieure au kilomètre, donc en passe de toucher le sol, très près de notre position. En outre, sa trajectoire apparemment horizontale, sa faible vitesse relative, ainsi que la position constante des points lumineux en incrustation sur la masse noire ne ressemblent en rien à l'explication qui nous a été fournie. »
Dans un courrier ultérieur, daté du 1er octobre 1993, le lieutenant-colonel Duport nous communiquait les identités de quatre officiers et sous-officiers qui avaient été témoins en même temps que lui, ainsi que leurs affectations en 1993 (lieutenant-colonel Frédéric D, chef d'escadrons Bernard B, adjudant-chef Pierre M, adjudant Didier D), ajoutant:
« Tous ces personnels, sachant que j'avais à l'époque fait un rapport, n'ont pas jugé bon d'en faire un. Mais vous pouvez tenter de les contacter, car je les sais tous prêts à collaborer, tant cette expérience est restée profondément gravée dans nos mémoires. »
La carte annexée au rapport indique une « route apparente de l'engin » qui survole Verzy et est orientée à l'azimut 80°. C'est dire que l'auteur du rapport a situé la projection au sol de la trajectoire estimée, à environ 1 km du moulin près duquel il se
trouvait (moulin qui est au nord-ouest de l'agglomération de Verzenay). Est-ce la même chose qui a été vue à Verzenay et à Sillery ? Les orientations des trajectoires sont très voisines, mais cela ne suffit pas pour qu'on puisse conclure à l'unicité de la chose observée. En légende de son croquis du phénomène, le chef d'escadron Duport précisait, cinq jours après l'observation, la direction correspondante de son regard: c'est l'azimut 160, autrement ùit le sud-sud-est. A l'instant qu'il a représenté, il tournait le dos à la position où se trouvait Mme Landis, laquelle affirme, rappelons-le, que l'objet est passé à 50 m devant elle. Or la taille apparente qu'elle indique (objet d'une longueur « largement égale à celle d'un terrain de football, vu à 50 m de distance ») est très supérieure à celle que donne le chef d'escadron Duport (surface apparente de deux poings tendus à bout de bras).
Si elle avait observé la même chose que les militaires, et si elle avait simplement commis une erreur d'appréciation de la distance, l'automobiliste aurait dû indiquer une taille apparente très inférieure à celle qu'elle donne effectivement. Ce simple constat ne va pas dans le sens de l'hypothèse d'un objet unique. De plus, si l'on se reporte à la liste des éléments que le chef d'escadron Duport indique comme constants parmi les descriptions qu'ont fournies ses collègues (« trois feux à l'avant, un phare latéral, trois lumières arrière orangées »), on constate qu'aucun de ces éléments ne se retrouve dans la description que donne Mme Landis. L'hypothèse d'un objet unique, visible au sud de la région rémoise est peut-être satisfaisante pour l'esprit (du moins, pour l'esprit de certains), mais elle n'est nullement suggérée par les témoignages. Elle l'est encore moins si l'on prend en considération le cas de Bétheny (trajectoire orientée sud-nord, vers la Base aérienne 112). Et elle ne l'est pas du tout, si l'on songe à l'ensemble des témoignages émanant presqu'au même instant, de presque toutes les régions de France, faisant état (comme à Périgueux, au large de l'île de Groix, dans le Lot, dans la région parisienne et ailleurs) de passages au zénith. Sans compter les arrêts sur place, les changements de trajectoire, et des descriptions précises extrêmement différentes les unes des autres. A ce stade de l'examen du problème, il est parfaitement clair que l'idée d'un phénomène unique (et devant nécessairement suivre une trajectoire rectiligne) est en contradiction avec une multitude de témoignages. Il est vrai que c'était déjà suffisamment clair à la lecture des témoignages que nous avons publiés à partir de la fin novembre 1990, dans LDLN 303 (et de nombreux numéros postérieurs). Mais, la « vérité » officielle n'ayant tenu aucun compte de ces témoignages, poursuivons l'examen de la situation qui règne sur le terrain, en ce début de soirée du 5 novembre 1990.
http://home.nordnet.fr/~phuleux/5novembr2.htm
Versenay se trouve 3 kilomètres plus loin, en direction du sud-sud-est. C'est là qu'on trouve l'un des plus extraordinaires témoignages du 5 novembre, celui du chef d'escadron (aujourd'hui colonel) Thierry Duport (à qui nous devons aussi le complément d'enquête sur l'affaire de Tananarive: voir LDLN 330). Notons, d'emblée, qu'il ne fut pas le seul témoin: il y en eut une quinzaine. Le dessin qui illustre la couverture de ce numéro est directement tiré du dessin qu'il a fait pour illustrer le rapport que voici, presque in extenso, et daté du 10 novembre 1990.
Rapport d'observation de Monsieur Duport Thierry, Chef d'escadron au 1er Régiment d'Artillerie de Marine
Dans le cadre de la manœuvre du 3ème Corps d'Armée, le PC régimentaire du 1er RAMa que je commandais était déployé en position d'attente dans les vignes à 300 m du moulin de Verzenay, au sud de la départementale 26. A 19 h 00, mon commandant adjoint entre dans mon shelter PC et m'invite à venir rapidement voir ce qui arrivait dans le ciel.
Nota:
A) Conditions atmosphériques du moment: Température : environ 5° C; vent quasiment nul; ciel dégagé et étoilé (subsistance de quelques nuées éparses)
B) Conditions d'observation: Presque parfaites, sans source lumineuse immédiate. Seule la ville de Reims formait un halo derrière nous, mais non perturbateur sur notre axe d'observation.
Je suis immédiatement sorti du camion, et il me désigne venant de l'ouest-sud-ouest 3 feux en formation de triangle pointe en bas arrivant sur nous (voir trajectoire carte jointe). D'autres collègues sont également sortis pour regarder. 15 à 20 secondes plus tard (19 h 01), ce que nous avons initialement pris pour une formation d'aéronefs (avions ou hélicoptères, la base de Reims est proche) s'est mis à défiler devant nous à petite vitesse constante (équivalente en apparence à celle d'un dirigeable) sur fond de ciel étoilé sous la forme - pour moi - d'une énorme masse noire monolithique dont les contours aux formes brisées et sans architecture symétrique visible ne sont apparus à tous les observateurs présents. Il est vrai que le contraste n'était pas flagrant. Le triangle initial des trois feux s'est mis de profil et m'est apparu en priorité la brillance d'un « projecteur » latéral très puissant envoyant un pinceau parallèle de lumière blanche vers l'arrière bas de l'ensemble (voir croquis joint). Ensuite, sur le 1/3 arrière sont devenues visibles 3 sources de lumières horizontales parallèles et dégradées d'où sortait, pour chacune, ce que l'on pourrait comparer à la flamme d'une tuyère d'avion à réaction (c'est-à-dire bleutée à l'origine puis orangée). L'accoutumance à l'obscurité extérieure m'a alors permis de discerner de nombreuses petites lumières blanches disposées fixement mais sans ordre apparent sur l'ensemble de la masse noire et plus densément sur le sommet arrière.
Enfin l'absence totale du moindre bruit ni du moindre souffle nous a surpris puisque l'objet paraissait tout proche de nous. Nous l'avons alors suivi des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon, sa face postérieure ne laissant plus apparaître que le faisceau latéral blanc et les trois lumières orangées arrière. Lorsqu'il est passé à midi de notre secteur d'observation, il avait environ une surface apparente de deux poings tendus à bout de bras, et a survolé à une largeur de main le sommet de la Montagne de Reims, qui se découpait très noire sur le ciel. J'ai envoyé un CR immédiat par radio au PC de la 2ème Division Blindée. Nous avons été une quinzaine à apercevoir l'objet. D'autres, au PC de la Division, l'ont vu également. Des discussions qui suivirent il résulte que certains avaient vu l'équivalent d'un terrain de football éclairé, d'autres un porte-avions volant, d'autres un zeppelin, d'autres encore un immeuble de 2 à 3 étages dans le ciel, mais les cohérences sont les 3 feux avant, le phare latéral, les 3 lumières arrière orangées, l'absence de bruit et la vitesse réduite mais constante. Le manque de références dû à la nuit pouvait faire penser, pour nous, à un survol, à 100 m d'altitude, verticale Montagne de Reims, d'un objet plus ou moins rectangulaire, de 200 m sur 70 m de côté. Tous nos réseaux de transmission étaient en fonctionnement, et nous n'avons noté aucune perturbation notable des réseaux. En conclusion, intéressé par ces phénomènes et celui-ci en particulier, je me permets de vous livrer ma pensée profonde (... ). La clôture médiatique du dossier (faisant état) d'un étage de fusée soi-disant soviétique rentrant dans l'atmosphère terrestre ne me convainc pas du tout, car ne correspondant pas du tout avec nos propres observations. Un étage de fusée n'excède pas les 70 m, ce qui signifierait que cet objet que nous avons vu passer, d'après l'angle sous lequel nous l'avons observé, se serait trouvé à une distance inférieure au kilomètre, donc en passe de toucher le sol, très près de notre position. En outre, sa trajectoire apparemment horizontale, sa faible vitesse relative, ainsi que la position constante des points lumineux en incrustation sur la masse noire ne ressemblent en rien à l'explication qui nous a été fournie. »
Dans un courrier ultérieur, daté du 1er octobre 1993, le lieutenant-colonel Duport nous communiquait les identités de quatre officiers et sous-officiers qui avaient été témoins en même temps que lui, ainsi que leurs affectations en 1993 (lieutenant-colonel Frédéric D, chef d'escadrons Bernard B, adjudant-chef Pierre M, adjudant Didier D), ajoutant:
« Tous ces personnels, sachant que j'avais à l'époque fait un rapport, n'ont pas jugé bon d'en faire un. Mais vous pouvez tenter de les contacter, car je les sais tous prêts à collaborer, tant cette expérience est restée profondément gravée dans nos mémoires. »
La carte annexée au rapport indique une « route apparente de l'engin » qui survole Verzy et est orientée à l'azimut 80°. C'est dire que l'auteur du rapport a situé la projection au sol de la trajectoire estimée, à environ 1 km du moulin près duquel il se
trouvait (moulin qui est au nord-ouest de l'agglomération de Verzenay). Est-ce la même chose qui a été vue à Verzenay et à Sillery ? Les orientations des trajectoires sont très voisines, mais cela ne suffit pas pour qu'on puisse conclure à l'unicité de la chose observée. En légende de son croquis du phénomène, le chef d'escadron Duport précisait, cinq jours après l'observation, la direction correspondante de son regard: c'est l'azimut 160, autrement ùit le sud-sud-est. A l'instant qu'il a représenté, il tournait le dos à la position où se trouvait Mme Landis, laquelle affirme, rappelons-le, que l'objet est passé à 50 m devant elle. Or la taille apparente qu'elle indique (objet d'une longueur « largement égale à celle d'un terrain de football, vu à 50 m de distance ») est très supérieure à celle que donne le chef d'escadron Duport (surface apparente de deux poings tendus à bout de bras).
Si elle avait observé la même chose que les militaires, et si elle avait simplement commis une erreur d'appréciation de la distance, l'automobiliste aurait dû indiquer une taille apparente très inférieure à celle qu'elle donne effectivement. Ce simple constat ne va pas dans le sens de l'hypothèse d'un objet unique. De plus, si l'on se reporte à la liste des éléments que le chef d'escadron Duport indique comme constants parmi les descriptions qu'ont fournies ses collègues (« trois feux à l'avant, un phare latéral, trois lumières arrière orangées »), on constate qu'aucun de ces éléments ne se retrouve dans la description que donne Mme Landis. L'hypothèse d'un objet unique, visible au sud de la région rémoise est peut-être satisfaisante pour l'esprit (du moins, pour l'esprit de certains), mais elle n'est nullement suggérée par les témoignages. Elle l'est encore moins si l'on prend en considération le cas de Bétheny (trajectoire orientée sud-nord, vers la Base aérienne 112). Et elle ne l'est pas du tout, si l'on songe à l'ensemble des témoignages émanant presqu'au même instant, de presque toutes les régions de France, faisant état (comme à Périgueux, au large de l'île de Groix, dans le Lot, dans la région parisienne et ailleurs) de passages au zénith. Sans compter les arrêts sur place, les changements de trajectoire, et des descriptions précises extrêmement différentes les unes des autres. A ce stade de l'examen du problème, il est parfaitement clair que l'idée d'un phénomène unique (et devant nécessairement suivre une trajectoire rectiligne) est en contradiction avec une multitude de témoignages. Il est vrai que c'était déjà suffisamment clair à la lecture des témoignages que nous avons publiés à partir de la fin novembre 1990, dans LDLN 303 (et de nombreux numéros postérieurs). Mais, la « vérité » officielle n'ayant tenu aucun compte de ces témoignages, poursuivons l'examen de la situation qui règne sur le terrain, en ce début de soirée du 5 novembre 1990.
http://home.nordnet.fr/~phuleux/5novembr2.htm
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