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- Daniel JEquipe du forum
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Emploi : Développeur informatique
Passions : Astronomie, astrophysique, geologie, informatique, Astrophotographie
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[Topic unique] Exploration de la planète Mars
Dim 28 Sep 2008, 14:40
Il y a quatre milliards d’années, un vaste réseau de rivières parcourait le sol martien, alimentant d’anciens cratères de météoriteset formant ainsi de nombreux lacs. C'est ce que vient de démontrer une équipe de scientifiques après l'analyse des images récoltées par trois missions différentes.
Une équipe de recherches internationale conduite par Ernst Hauber du German Aerospace Center (DLR), a entrepris l’analyse des dernières images de la surface de la Planète rouge transmises par trois missions différentes, afin d’en réaliser la synthèse. Ces données proviennent de l’instrument HRSC (German High-Resolution Stereo Camera) installé à bord de la sonde européenne Mars Express, du système d’imagerie MOC (Mars Orbiter Camera) de la sonde américaine Mars Global Surveyor et de l’instrument HiRise équipant la sonde de la Nasa MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). Leurs résultats et conclusions seront publiés dans les jours prochains dans le magazine scientifique Planetary and Space Science.
Opéré par la DLR, le HRSC fournit la représentation
en haute résolution et en trois dimensions de vastes zones de terrain
contiguës. Des modèles numériques peuvent en être obtenus et une
topographie précise peut en être calculée, prenant en compte non
seulement le relief, mais aussi l’inclinaison générale des surfaces.
L’instrument HiRise permet de scruter avec un plus grand luxe de
détails des parties sélectionnées dans ces zones, avec un pouvoir de
résolution de l’ordre du mètre. Pour cette étude, la région de Xanthe Terra (aussi connue sous le nom des Hautes Terres de Xanthe) a tout spécialement retenu l'attention des chercheurs.
Une hypothèse devenue quasi-certitude
Déjà, les scientifiques suspectaient certaines
vallées sinueuses d’avoir charrié d’énormes quantités d’eau dans le
passé. Mais la mise en évidence, et surtout la disposition des
alluvions le long de ces parcours viennent confirmer l’hypothèse, qui
ne fait pratiquement plus aucun doute dans l’esprit des chercheurs.
Cette image d’environ un kilomètre de base prise par l’instrument HiRise à bord de Mars Reconnaissance Orbiter
de la Nasa montre un écoulement en delta formé par la rivière Nanedi
dans le fond d’un cratère anonyme des Hautes terres de Xanthe. Les
couches d’alluvions horizontales empilées sont épaisses de seulement
quelques mètres chacune. Le reste de la surface est maintenant
caractérisé par des dunes sculptées par le vent martien. Crédit Nasa
Détail de l'image précédente.
Le sens d’écoulement des fleuves se faisait bien de
la partie la plus élevée vers la plus basse ainsi que le démontrent les
dépôts. Cela semble évident mais cette constatation est capitale afin
d’éliminer d’autres hypothèses qui pourraient expliquer la formation de
ces dispositifs de surface, par tectonique notamment. Les fleuves
transportaient les matériaux érodés vers l’aval, et lorsque leur débit
se réduisait en ne fournissant plus assez d’énergie pour les maintenir
en suspension, les déposaient sous forme d’alluvions.
Cela se produisait notamment lorsque la rivière
traversait un large bassin, tel un cratère ou une vaste dépression et
où le débit chute presque à zéro. Dans ce cas, de vastes dépôts
d’alluvions s’accumulaient, qui sont toujours visibles aujourd’hui.
Différents cas peuvent se produire. Si le bassin
est rempli d’eau en permanence, les rivières forment des deltas à leur
embouchure, où des dépôts sédimentaires sont observés. Mais s’il est la
plupart du temps à sec, comme dans les zones désertiques, l’eau s’y
engouffre à travers le rempart s’il s’agit d’un cratère, et s’infiltre
en sous-sol. L’étude de ces caractéristiques permet ainsi de déterminer
s’il y avait ou non des lacs sur Mars, et où.
Nanedi
Valley, dans les hautes terres de Xanthe, s’ouvre dans un cratère
d’impact d’environ cinq kilomètres de diamètre. Les dépôts d’alluvions
qui y sont nettement visibles attestent un âge de 3,8 à 4 milliards
d’années. Les scientifiques pensent que ce cratère pourrait avoir été
entièrement rempli d’eau et qu’une partie de ses remparts, à droite de
l’image, n’aurait pas résisté à la pression et se serait effondrée,
permettant à l’eau de s’écouler vers le nord par une plus petite
vallée. Crédit : Nasa/Mars Reconnaissance Orbiter
Détail de l'image précédente, montrant la section de rempart effondrée.
Les chercheurs peuvent aussi déterminer l’époque à
laquelle cette eau a coulé en surface. Pour cela, ils analysent la
distribution statistique des cratères d’impact de différentes tailles.
Plus il y a de cratères, et plus le terrain est ancien. Leur examen en
tenant compte de leur âge et des traces d’érosion par l’eau a permis
d’établir que les rivières ont coulé voici 3,8 à 4 milliards d’années.
La formation des vallées pourrait avoir été assez
rapide. Maarten Kleinhans de l’université d’Utrecht (Pays-Bas),
co-auteur de l’étude, estime que selon le volume d’eau, les dépôts
d’alluvions pourraient s’être formés en une période comprise entre
quelques décennies et quelques millénaires, et que même si le débit
avait été faible, les deltas observés n’auraient pas mis plus de
100.000 ans pour présenter leur aspect actuel. Par rapport à d’autres
calendriers géologiques, particulièrement en géologie planétaire, il
s’agit d’une très courte durée.
Il a plu très tôt sur Mars
Ainsi, les précipitations se sont produites très
tôt dans l’histoire martienne. Les eaux ont abondamment circulé en
surface, et il s’agit d’une des conclusions les plus importantes du
rapport : « ce n’était réellement pas évident à démontrer : pendant
longtemps, les scientifiques avaient essayé de déterminer si les
vallées martiennes avaient été constituées par infiltration d'eaux
souterraines et érosion puis effondrement du sous-sol, ou par des eaux
de surface provenant des précipitations ou de la fonte des glaces, explique Ernst Hauber. Nos
résultats se dirigent actuellement dans les deux directions et nous
sommes convaincus que les deux processus ont joué un rôle majeur,
notamment dans Xanthe Terra, une des zones les plus caractéristiques ».
Cependant, cette situation n’a pas duré très
longtemps. Les précipitations se sont progressivement réduites voici
3,5 à 3,8 milliards d’années et les sources se sont taries, provoquant
l’assèchement des vallées et de la surface de la planète. En l’absence
presque totale d’érosion, les dépôts se sont conservés jusqu’à nos
jours. Aujourd’hui, Mars est une planète sèche et désertique, et l’eau
ne traverse plus ses vallées...
Vue de la région de Xanthe Terra
dans les hautes terres martiennes enregistrée durant l’orbite 905 de la
sonde européenne Mars Express le 3 octobre 2004. Deux vallées se
rejoignent et se poursuivent vers le nord, tout en devenant plus
étroites. Crédit Esa
Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/les-rivieres-de-mars-ont-bien-coule-mais-se-sont-assechees-tres-vite_16830/
Une équipe de recherches internationale conduite par Ernst Hauber du German Aerospace Center (DLR), a entrepris l’analyse des dernières images de la surface de la Planète rouge transmises par trois missions différentes, afin d’en réaliser la synthèse. Ces données proviennent de l’instrument HRSC (German High-Resolution Stereo Camera) installé à bord de la sonde européenne Mars Express, du système d’imagerie MOC (Mars Orbiter Camera) de la sonde américaine Mars Global Surveyor et de l’instrument HiRise équipant la sonde de la Nasa MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). Leurs résultats et conclusions seront publiés dans les jours prochains dans le magazine scientifique Planetary and Space Science.
Opéré par la DLR, le HRSC fournit la représentation
en haute résolution et en trois dimensions de vastes zones de terrain
contiguës. Des modèles numériques peuvent en être obtenus et une
topographie précise peut en être calculée, prenant en compte non
seulement le relief, mais aussi l’inclinaison générale des surfaces.
L’instrument HiRise permet de scruter avec un plus grand luxe de
détails des parties sélectionnées dans ces zones, avec un pouvoir de
résolution de l’ordre du mètre. Pour cette étude, la région de Xanthe Terra (aussi connue sous le nom des Hautes Terres de Xanthe) a tout spécialement retenu l'attention des chercheurs.
Une hypothèse devenue quasi-certitude
Déjà, les scientifiques suspectaient certaines
vallées sinueuses d’avoir charrié d’énormes quantités d’eau dans le
passé. Mais la mise en évidence, et surtout la disposition des
alluvions le long de ces parcours viennent confirmer l’hypothèse, qui
ne fait pratiquement plus aucun doute dans l’esprit des chercheurs.
Cette image d’environ un kilomètre de base prise par l’instrument HiRise à bord de Mars Reconnaissance Orbiter
de la Nasa montre un écoulement en delta formé par la rivière Nanedi
dans le fond d’un cratère anonyme des Hautes terres de Xanthe. Les
couches d’alluvions horizontales empilées sont épaisses de seulement
quelques mètres chacune. Le reste de la surface est maintenant
caractérisé par des dunes sculptées par le vent martien. Crédit Nasa
Détail de l'image précédente.
Le sens d’écoulement des fleuves se faisait bien de
la partie la plus élevée vers la plus basse ainsi que le démontrent les
dépôts. Cela semble évident mais cette constatation est capitale afin
d’éliminer d’autres hypothèses qui pourraient expliquer la formation de
ces dispositifs de surface, par tectonique notamment. Les fleuves
transportaient les matériaux érodés vers l’aval, et lorsque leur débit
se réduisait en ne fournissant plus assez d’énergie pour les maintenir
en suspension, les déposaient sous forme d’alluvions.
Cela se produisait notamment lorsque la rivière
traversait un large bassin, tel un cratère ou une vaste dépression et
où le débit chute presque à zéro. Dans ce cas, de vastes dépôts
d’alluvions s’accumulaient, qui sont toujours visibles aujourd’hui.
Différents cas peuvent se produire. Si le bassin
est rempli d’eau en permanence, les rivières forment des deltas à leur
embouchure, où des dépôts sédimentaires sont observés. Mais s’il est la
plupart du temps à sec, comme dans les zones désertiques, l’eau s’y
engouffre à travers le rempart s’il s’agit d’un cratère, et s’infiltre
en sous-sol. L’étude de ces caractéristiques permet ainsi de déterminer
s’il y avait ou non des lacs sur Mars, et où.
Nanedi
Valley, dans les hautes terres de Xanthe, s’ouvre dans un cratère
d’impact d’environ cinq kilomètres de diamètre. Les dépôts d’alluvions
qui y sont nettement visibles attestent un âge de 3,8 à 4 milliards
d’années. Les scientifiques pensent que ce cratère pourrait avoir été
entièrement rempli d’eau et qu’une partie de ses remparts, à droite de
l’image, n’aurait pas résisté à la pression et se serait effondrée,
permettant à l’eau de s’écouler vers le nord par une plus petite
vallée. Crédit : Nasa/Mars Reconnaissance Orbiter
Détail de l'image précédente, montrant la section de rempart effondrée.
Les chercheurs peuvent aussi déterminer l’époque à
laquelle cette eau a coulé en surface. Pour cela, ils analysent la
distribution statistique des cratères d’impact de différentes tailles.
Plus il y a de cratères, et plus le terrain est ancien. Leur examen en
tenant compte de leur âge et des traces d’érosion par l’eau a permis
d’établir que les rivières ont coulé voici 3,8 à 4 milliards d’années.
La formation des vallées pourrait avoir été assez
rapide. Maarten Kleinhans de l’université d’Utrecht (Pays-Bas),
co-auteur de l’étude, estime que selon le volume d’eau, les dépôts
d’alluvions pourraient s’être formés en une période comprise entre
quelques décennies et quelques millénaires, et que même si le débit
avait été faible, les deltas observés n’auraient pas mis plus de
100.000 ans pour présenter leur aspect actuel. Par rapport à d’autres
calendriers géologiques, particulièrement en géologie planétaire, il
s’agit d’une très courte durée.
Il a plu très tôt sur Mars
Ainsi, les précipitations se sont produites très
tôt dans l’histoire martienne. Les eaux ont abondamment circulé en
surface, et il s’agit d’une des conclusions les plus importantes du
rapport : « ce n’était réellement pas évident à démontrer : pendant
longtemps, les scientifiques avaient essayé de déterminer si les
vallées martiennes avaient été constituées par infiltration d'eaux
souterraines et érosion puis effondrement du sous-sol, ou par des eaux
de surface provenant des précipitations ou de la fonte des glaces, explique Ernst Hauber. Nos
résultats se dirigent actuellement dans les deux directions et nous
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Cependant, cette situation n’a pas duré très
longtemps. Les précipitations se sont progressivement réduites voici
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l’assèchement des vallées et de la surface de la planète. En l’absence
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- DamienEquipe du forum
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Photos de Mars
Mar 04 Nov 2008, 00:49
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Celui qui ne se serre pas de ses yeux pour voir, s'en servira pour pleurer!
- DalilaEquipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Mar 04 Nov 2008, 12:40
Bonjour,
c'est quoi la tache blanche au pole?
c'est quoi la tache blanche au pole?
- DamienEquipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Mar 04 Nov 2008, 12:48
Bonjour inconnu, c'est une calotte glacière.inconnu a écrit:Bonjour,
c'est quoi la tache blanche au pole?
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- DalilaEquipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Mar 04 Nov 2008, 12:52
Ok ,merci.Il y a une chance qu'il y ait une forme de vie dans la glace?
- Marc.TEquipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Lun 12 Jan 2009, 00:50
beau cliche pour la premiere photo.. merci Ovni77280
- Daniel JEquipe du forum
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Lun 12 Jan 2009, 18:29
Il est probable que de la vie bactérienne subsiste en sous-sols, en surface c'est possible aussi, pourquoi pas...
- Stéphane 14Equipe du forum
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Des organismes extrémophiles sur Mars.
Dim 15 Mar 2009, 00:36
Bonsoir à tous,
.Le volcan martien Olympus Mons est le plus grand du Système Solaire (Le système solaire est le nom donné au système planétaire composé du Soleil et des objets célestes gravitant autour de...). Il pourrait abriter des thermophiles, un type d'organisme extrêmophile se développant dans les sources chaudes ! C'est du moins la conclusion d'une équipe de scientifiques de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche),...) Rice.
Le volcan Olympus Mons
Olympus Mons est situé sur la bordure nord-ouest du dôme () de Tharsis, un vaste plateau de 5500 km de diamètre (Dans un cercle ou une sphère, le diamètre est un segment de droite passant par le centre et limité par les points du...) où sont situés les édifices volcaniques les plus importants de la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...). Avec un diamètre de 600 km et une superficie (L'aire ou la superficie est la dimension d'une surface. Par métonymie, on désigne souvent cette dimension par le terme...) de 500 000 km², ce volcan bouclier de 26 km de hauteur (La hauteur a plusieurs significations suivant le domaine abordé.) est le plus grand du Système Solaire. Sa structure particulière fait que son sommet est accessible à pied ! En cause, ses pentes qui ne dépassent pas 5 à 10° d'inclinaison (En mécanique céleste, l'inclinaison est un élément orbital d'un corps en orbite autour d'un autre. Il décrit l'angle...).
C'est justement ce qui a incité une équipe de scientifiques à mieux comprendre sa structure et comment il s'est formé. Sa modélisation montre qu'il pourrait recouvrir des couches imperméables de sédiments argileux de centaines de mètres d'épaisseurs renfermant des poches d'eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...) où les conditions seraient favorables à l'existence de créatures thermophiles.
Le "Mont Olympus" sur Mars
La présence d'argile signifie que de l'eau était présente au moment de la formation du volcan de sorte que dans le passé, des réservoirs d'eau ont très bien pu abriter de petites créatures lorsque la planète était plus chaude et active qu'elle ne l'est maintenant. Cet état liquide (La phase liquide est un état de la matière.) à vraisemblablement perduré plusieurs millions d'années après le refroidissement de Mars en raison de la géothermie (La géothermie, du grec γ? (la terre) et θερμ?ς (la chaleur), est la science qui...) et la chaleur (Dans le langage courant, les mots chaleur et température ont souvent un sens équivalent : Quelle chaleur !) résiduelle du magma.
Aujourd'hui, ces chercheurs n'excluent pas l'existence de poches d'eau maintenues à l'état liquide par une source de chaleur qui reste encore à identifier. Ce que n'ont toujours pas réussi à faire les sondes qui tournent autour de Mars qui ont la capacité de détecter des anomalies thermiques.
Protégées des rayonnements solaires et cosmiques qui rendent la vie impossible sur la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...), ces niches biologiques pourraient très bien abriter de petits organismes.
Les organismes extrêmophiles
En s'appuyant sur les avancées acquises ces 10 dernières années sur nos connaissances des différents chemins pris par la vie terrestre, on pense aux extrêmophiles, on s'aperçoit que la vie est beaucoup plus robuste qu'on ne le pensait. C'est la confirmation que la vie n'a besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un...) que de limites physiques très minces pour s'épanouir. En prenant la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) comme référent, on s'aperçoit que notre planète abrite des organismes qu'on pensait il y a encore quelques années ne pas pouvoir exister.
On en a observé dans des milieux extrêmement acides, aussi bien que dans des environnements très basiques. D'autres prolifèrent dans des eaux très salines, dans les boues saumâtres, dans les glaces du pôle Sud (Le pôle Sud est le point le plus au sud du globe terrestre suivant différentes définitions. Les plus courantes sont le...), des environnements sous fortes radiations ou encore à des températures de 110°C, sans lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des...).
Source: http://www.flashespace.com/
.Le volcan martien Olympus Mons est le plus grand du Système Solaire (Le système solaire est le nom donné au système planétaire composé du Soleil et des objets célestes gravitant autour de...). Il pourrait abriter des thermophiles, un type d'organisme extrêmophile se développant dans les sources chaudes ! C'est du moins la conclusion d'une équipe de scientifiques de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche),...) Rice.
Le volcan Olympus Mons
Olympus Mons est situé sur la bordure nord-ouest du dôme () de Tharsis, un vaste plateau de 5500 km de diamètre (Dans un cercle ou une sphère, le diamètre est un segment de droite passant par le centre et limité par les points du...) où sont situés les édifices volcaniques les plus importants de la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...). Avec un diamètre de 600 km et une superficie (L'aire ou la superficie est la dimension d'une surface. Par métonymie, on désigne souvent cette dimension par le terme...) de 500 000 km², ce volcan bouclier de 26 km de hauteur (La hauteur a plusieurs significations suivant le domaine abordé.) est le plus grand du Système Solaire. Sa structure particulière fait que son sommet est accessible à pied ! En cause, ses pentes qui ne dépassent pas 5 à 10° d'inclinaison (En mécanique céleste, l'inclinaison est un élément orbital d'un corps en orbite autour d'un autre. Il décrit l'angle...).
C'est justement ce qui a incité une équipe de scientifiques à mieux comprendre sa structure et comment il s'est formé. Sa modélisation montre qu'il pourrait recouvrir des couches imperméables de sédiments argileux de centaines de mètres d'épaisseurs renfermant des poches d'eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...) où les conditions seraient favorables à l'existence de créatures thermophiles.
Le "Mont Olympus" sur Mars
La présence d'argile signifie que de l'eau était présente au moment de la formation du volcan de sorte que dans le passé, des réservoirs d'eau ont très bien pu abriter de petites créatures lorsque la planète était plus chaude et active qu'elle ne l'est maintenant. Cet état liquide (La phase liquide est un état de la matière.) à vraisemblablement perduré plusieurs millions d'années après le refroidissement de Mars en raison de la géothermie (La géothermie, du grec γ? (la terre) et θερμ?ς (la chaleur), est la science qui...) et la chaleur (Dans le langage courant, les mots chaleur et température ont souvent un sens équivalent : Quelle chaleur !) résiduelle du magma.
Aujourd'hui, ces chercheurs n'excluent pas l'existence de poches d'eau maintenues à l'état liquide par une source de chaleur qui reste encore à identifier. Ce que n'ont toujours pas réussi à faire les sondes qui tournent autour de Mars qui ont la capacité de détecter des anomalies thermiques.
Protégées des rayonnements solaires et cosmiques qui rendent la vie impossible sur la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...), ces niches biologiques pourraient très bien abriter de petits organismes.
Les organismes extrêmophiles
En s'appuyant sur les avancées acquises ces 10 dernières années sur nos connaissances des différents chemins pris par la vie terrestre, on pense aux extrêmophiles, on s'aperçoit que la vie est beaucoup plus robuste qu'on ne le pensait. C'est la confirmation que la vie n'a besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un...) que de limites physiques très minces pour s'épanouir. En prenant la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) comme référent, on s'aperçoit que notre planète abrite des organismes qu'on pensait il y a encore quelques années ne pas pouvoir exister.
On en a observé dans des milieux extrêmement acides, aussi bien que dans des environnements très basiques. D'autres prolifèrent dans des eaux très salines, dans les boues saumâtres, dans les glaces du pôle Sud (Le pôle Sud est le point le plus au sud du globe terrestre suivant différentes définitions. Les plus courantes sont le...), des environnements sous fortes radiations ou encore à des températures de 110°C, sans lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des...).
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"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps,certains pour toujours.
Mais on ne peut tromper tout le monde éternellement".
Abraham Lincoln.
'Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.'
Arthur Schopenhauer
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Il y a de la glace d'eau pure sur Mars
Jeu 15 Oct 2009, 22:54
Il y a de la glace d'eau pure à quelques décimètres de la surface, aux latitudes moyennes de Mars.
HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment), une des cameras embarquées à bord de la sonde américaine MRO (« Mars reconnaissance Orbiter») a confirmé la présence de glace d’eau pure au fond de cinq petits cratères qui venaient de se former, aux latitudes moyennes de Mars ( entre 43.28°N et 55°57N, latitudes comparables à celle de la France) à divers endroits, éloignés les uns des autres.
Credit images : NASA/JPL Caltech/University of Arizona
Le site "VL2" est celui où a atterri Viking en 1976
On savait déjà, grâce au spectromètre à neutrons de Mars Odissey (satellite martien lancé par la NASA en 2001), que les premiers décimètres de la surface des régions polaires (aux environs de 60° de latitude) contenaient, sous une faible couche de sol sec, d’importantes quantités de glace d’eau (qui pouvaient dépasser 50% en masse et 75% en volume) mais on ne savait pas jusqu’à quelle latitude il fallait descendre pour que la glace d’eau ne soit plus stable à proximité immédiate de la surface du sol.
La caméra CTX (« Context Imager ») de MRO, qui a une définition de 8 mètres et couvre des régions de 40 km, fonctionnant de manière synchrone avec HiRISE, a d’abord repéré ces petits cratères (diamètre entre 3,75 et 10 mètres) qui se forment fréquemment sur Mars, entre Utopia Planitia (là où s’est posé le Viking en 1976) et Arcadia Planitia. HiRISE, a observé avec une définition beaucoup plus élevée (de l’ordre de 30 cm) ces mêmes cratères et à répété ses observations sur la durée. Elle y a observé un matériau blanc brillant. Le spectromètre embarqué CRISM (Compact Reconnaissance Imaging Spectrometer for Mars), opérant en lumière visible et en infrarouge, a ensuite constaté, en relation avec ces images, la signature spectrale de la glace d’eau. La présence d’eau a été confirmée par l’évolution du signal et des images reçus (les tâches brillantes s'estompant), indiquant la sublimation de la glace d’eau ou son recouvrement progressif par la poussière martienne.
Cratère de 6 mètres de diamètre et de 1,33 mètre de profondeur situé à 43.28°de latitude Nord et 164.22 de longitude Est. Photos prises à trois mois d'intervalle.
Credit images : NASA/JPL Caltech/University of Arizona
La teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère (14 µ précipitables) nous dit que ces plaques ne devraient pas, à cette latitude, être stables à cette profondeur. Il faudrait normalement une teneur de 20 µ. Cette anomalie est peut-être due à une oscillation de l’axe de rotation de la planète, nettement plus importante que sur Terre puisqu’il n’y a pas dans le système martien de masse comparable à la Lune pour stabiliser le mouvement de l’astre principal.
Il y a donc, aux latitudes moyennes de Mars, des plaques de glace d’eau facilement accessibles (quelques décimètres de profondeur). Cela confirme les perspectives extraordinaires de l’exploration de la planète. Il est par ailleurs ironique et désolant de constater qu’à l’endroit où s’est posé Viking en 1976, il y a très certainement de la glace d’eau à environ 25 cm de la surface du sol. Si Viking avait creusé dix centimètres de plus qu’il ne l’a fait, l’histoire de l’exploration de Mars aurait probablement été complètement différente !
Quoi qu’il en soit, l’observation de Mars prouve encore une fois, et à point nommé, que son exploration par l’homme serait beaucoup plus aisée et intéressante que celle de la Lune. On vient d'apprendre en effet qu’il y a de l’eau sur la Lune, mais en comparaison avec ce qu’on observe sur Mars, il s’agit de quantités infinitésimales, dont on voit mal comment elles pourraient être utilisées par un établissement humain et encore moins comment elles auraient pu influer de manière notable l’histoire géologique de l’astre. Sur un astre où il n’y a pratiquement jamais eu d’eau, aucune chance n’a été donnée à la vie.
Pierre Brisson*
Source: planete-mars.com
*:Mon pseudo étant Pierre B ,je tiens a préciser que je ne suis en aucun cas Pierre Brisson.
HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment), une des cameras embarquées à bord de la sonde américaine MRO (« Mars reconnaissance Orbiter») a confirmé la présence de glace d’eau pure au fond de cinq petits cratères qui venaient de se former, aux latitudes moyennes de Mars ( entre 43.28°N et 55°57N, latitudes comparables à celle de la France) à divers endroits, éloignés les uns des autres.
Credit images : NASA/JPL Caltech/University of Arizona
Le site "VL2" est celui où a atterri Viking en 1976
On savait déjà, grâce au spectromètre à neutrons de Mars Odissey (satellite martien lancé par la NASA en 2001), que les premiers décimètres de la surface des régions polaires (aux environs de 60° de latitude) contenaient, sous une faible couche de sol sec, d’importantes quantités de glace d’eau (qui pouvaient dépasser 50% en masse et 75% en volume) mais on ne savait pas jusqu’à quelle latitude il fallait descendre pour que la glace d’eau ne soit plus stable à proximité immédiate de la surface du sol.
La caméra CTX (« Context Imager ») de MRO, qui a une définition de 8 mètres et couvre des régions de 40 km, fonctionnant de manière synchrone avec HiRISE, a d’abord repéré ces petits cratères (diamètre entre 3,75 et 10 mètres) qui se forment fréquemment sur Mars, entre Utopia Planitia (là où s’est posé le Viking en 1976) et Arcadia Planitia. HiRISE, a observé avec une définition beaucoup plus élevée (de l’ordre de 30 cm) ces mêmes cratères et à répété ses observations sur la durée. Elle y a observé un matériau blanc brillant. Le spectromètre embarqué CRISM (Compact Reconnaissance Imaging Spectrometer for Mars), opérant en lumière visible et en infrarouge, a ensuite constaté, en relation avec ces images, la signature spectrale de la glace d’eau. La présence d’eau a été confirmée par l’évolution du signal et des images reçus (les tâches brillantes s'estompant), indiquant la sublimation de la glace d’eau ou son recouvrement progressif par la poussière martienne.
Cratère de 6 mètres de diamètre et de 1,33 mètre de profondeur situé à 43.28°de latitude Nord et 164.22 de longitude Est. Photos prises à trois mois d'intervalle.
Credit images : NASA/JPL Caltech/University of Arizona
La teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère (14 µ précipitables) nous dit que ces plaques ne devraient pas, à cette latitude, être stables à cette profondeur. Il faudrait normalement une teneur de 20 µ. Cette anomalie est peut-être due à une oscillation de l’axe de rotation de la planète, nettement plus importante que sur Terre puisqu’il n’y a pas dans le système martien de masse comparable à la Lune pour stabiliser le mouvement de l’astre principal.
Il y a donc, aux latitudes moyennes de Mars, des plaques de glace d’eau facilement accessibles (quelques décimètres de profondeur). Cela confirme les perspectives extraordinaires de l’exploration de la planète. Il est par ailleurs ironique et désolant de constater qu’à l’endroit où s’est posé Viking en 1976, il y a très certainement de la glace d’eau à environ 25 cm de la surface du sol. Si Viking avait creusé dix centimètres de plus qu’il ne l’a fait, l’histoire de l’exploration de Mars aurait probablement été complètement différente !
Quoi qu’il en soit, l’observation de Mars prouve encore une fois, et à point nommé, que son exploration par l’homme serait beaucoup plus aisée et intéressante que celle de la Lune. On vient d'apprendre en effet qu’il y a de l’eau sur la Lune, mais en comparaison avec ce qu’on observe sur Mars, il s’agit de quantités infinitésimales, dont on voit mal comment elles pourraient être utilisées par un établissement humain et encore moins comment elles auraient pu influer de manière notable l’histoire géologique de l’astre. Sur un astre où il n’y a pratiquement jamais eu d’eau, aucune chance n’a été donnée à la vie.
Pierre Brisson*
Source: planete-mars.com
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- IsabelleAnalyste Observations
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Re: [Topic unique] Exploration de la planète Mars
Jeu 15 Oct 2009, 23:05
Très intéressant, merci!
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