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(1954) Le trou de Poncey sur l’Ignon
Lun 22 Déc 2008, 23:59
Le trou de Poncey sur l’Ignon
PHOTO : Thérèse Fourneret montrant aux enquêteurs l’inexplicable trace laissé sur le sol par l’OVNI qu’elle avait aperçu.
Poncey-sur-l’Ignon, petit village situé à une quarantaine de kilomètre de Dijon. Il est 20 heures environ ce 4 octobre 54. La nuit est déjà bien tombée. Thérèse Fourneret, jeune maman de 23 ans, s’apprête à fermer ses volets. Elle n’en croit pas ses yeux : A une vingtaine de mètre d’elle, à hauteur du prunier familial, elle observe un appareil, une sorte de disque aplati aux extrémités, qui semble « se balancer, un peu comme s’il se préparait à se poser » déclara-t-elle aux enquêteurs. Elle ajoute que l’engin, avoisinant les trois mètres de circonférence, dégage une faible lueur jaune orange.
Ni une ni deux, Thérèse attrape son niard sous le bras et cours se réfugier chez une voisine. Les deux femmes en crise de pa- nique se barricadent, attendant le retour des mâles. Une heure après cette curieuse observation, Thérèse, accompagnée de deux voisins (armés jusqu’aux dents !), s’approche du prunier. Il n’y a rien, nenni, excepté une trace, que l’on appellera par la suite le « trou de Poncey ».
Les documents d’époque fournissent une description détaillée de l’empreinte : « Sur une surface longue de 1 mètre 50, large à sa base de 70 cm, le sol avait été comme aspiré. […] La terre arrachée était répandue tout autour du trou sur un rayon de 4 mètres environ. […] Aucune trace d’instrument n’expliquait l’extraction de cette masse de terre. […] Tout se passait comme si la masse de terre avait été sucée par un gigantesque aspirateur ».
Il n’y a par ailleurs aucune empreintes aux alentours. Thérèse Fourneret n’a donc pas halluciné. La nouvelle se répand comme un pet sur une toile cirée. La gendarmerie de Seine-Seine-l’Abbaye est dépêchée sur place pour enquêter. La police de l’air de Dijon, l’armée de l’air ainsi que plusieurs scientifiques se rendront sur place. Ils procéderont à des analyses, des prélèvements, des recoupements de témoignages. Tous sans exception écarteront la thèse de l’imposture, sans pour autant donner d’explications tangibles. L’enquête conclue à « la réalité d’un atterrissage ». De qui ? De quoi ? Pendant quatre années rien ne repoussa sur le « trou de Poncey », pas le moindre brin d’herbe. Autre question en suspend : les observations qui suivirent sur le département les jours, les semaines, qui suivirent à Epoisse, Lacanche, Saulieu, Meursanges et La Roche (voir ci après) ont-elles un rapport entre elles ?
Le mystère, 53 ans plus tard reste entier.
Parmi les affaires les plus remarquables, on peut citer un petit nombre de cas d’excavations incompréhensibles. L’extraordinaire vague d’ovnis du second semestre 1954 en a fourni un exemple excellent, avec le trou de Poncey-sur-l’Ignon, apparu le 4 octobre, peu après 20 heures, à la suite d’une observation, par plusieurs personnes, d’un ovni évoluant très près du sol.
Dans son excellent livre A propos des soucoupes volantes (3), Aimé Michel fournit une description précise du « trou de Poncey » :
« Sur une surface longue de 1 m 50, large à sa base de 70 cm et à son extrémité de 50, le sol avait été comme aspiré. Sur l’écorchure toute fraîche, des vers blancs s’agitaient encore. La terre arrachée était répandue tout autour du trou en mottes de 30 cm de diamètre, sur un rayon de 4 m environ. Sur le bord interne du trou, des mottes pendaient vers l’intérieur : la terre avait été affouillée par-dessous, de sorte qu’à mi-hauteur de sa profondeur moyenne, la surface du trou était plus vaste qu’au niveau du sol. Mais le plus étonnant est qu’aucune trace d’instrument n’expliquait l’extraction de cette masse de terre. Bien mieux (et c’est cela surtout qui ne put jamais être expliqué) : les petites racines et radicelles (...) étaient intactes sur toute la surface interne du trou ; aucune n’était tranchée, comme cela eût été le cas si l’on avait creusé l’excavation avec n’importe quel moyen connu. (...) Bref, tout se passait comme si la masse de terre répandue dans l’herbe autour du trou avait été sucée par un gigantesque aspirateur. »
Des gendarmes (le capitaine Millet, de Semur-en-Auxois, puis le commandant Viala, de Dijon, constatèrent le fait, de même qu’un professeur de l’université de Dijon et le général de Chassey, de l’armée de l’Air. Aucune explication satisfaisante ne put être trouvée. A moins de vouloir à tout prix nier l’existence du phénomène OVNI, il faut admettre que la seule cause envisageable est la soucoupe, lumineuse, de couleur orangée et d’environ 3 m de diamètre, observée le soir même par Mme Fourneret au-dessus de l’emplacement du trou, et quelques instants plus tard par François Bouiller et plusieurs autres personnes. Le trou de Poncey, comme la photo de Los Angeles, est la preuve de la réalité des OVNI.
Mais une preuve n’a d’effet que si elle est connue, si elle est prise en compte. Une preuve ignorée, ou occultée, est une preuve sans effet. Et le silence s’est fait, très vite, sur le cas de Poncey comme sur bien d’autres affaires d’ovnis. Dès les jours qui ont suivi la découverte de la trace, la grande presse a été d’une discrétion exemplaire sur cette affaire, qui avait sans doute le tort d’être un peu trop solide.
En 1979, un livre - dont je ne recommande la lecture à personne- a été publié, qui prétendait faire table rase de la vague de 1954. Ce livre (un savant mélange de contrevérités et d’insinuations calomnieuses) ne cite même pas l’affaire de Poncey-sur-Lignon. Il y a des silences qui facilitent beaucoup certaines démonstrations !
PHOTO : Thérèse Fourneret montrant aux enquêteurs l’inexplicable trace laissé sur le sol par l’OVNI qu’elle avait aperçu.
Poncey-sur-l’Ignon, petit village situé à une quarantaine de kilomètre de Dijon. Il est 20 heures environ ce 4 octobre 54. La nuit est déjà bien tombée. Thérèse Fourneret, jeune maman de 23 ans, s’apprête à fermer ses volets. Elle n’en croit pas ses yeux : A une vingtaine de mètre d’elle, à hauteur du prunier familial, elle observe un appareil, une sorte de disque aplati aux extrémités, qui semble « se balancer, un peu comme s’il se préparait à se poser » déclara-t-elle aux enquêteurs. Elle ajoute que l’engin, avoisinant les trois mètres de circonférence, dégage une faible lueur jaune orange.
Ni une ni deux, Thérèse attrape son niard sous le bras et cours se réfugier chez une voisine. Les deux femmes en crise de pa- nique se barricadent, attendant le retour des mâles. Une heure après cette curieuse observation, Thérèse, accompagnée de deux voisins (armés jusqu’aux dents !), s’approche du prunier. Il n’y a rien, nenni, excepté une trace, que l’on appellera par la suite le « trou de Poncey ».
Les documents d’époque fournissent une description détaillée de l’empreinte : « Sur une surface longue de 1 mètre 50, large à sa base de 70 cm, le sol avait été comme aspiré. […] La terre arrachée était répandue tout autour du trou sur un rayon de 4 mètres environ. […] Aucune trace d’instrument n’expliquait l’extraction de cette masse de terre. […] Tout se passait comme si la masse de terre avait été sucée par un gigantesque aspirateur ».
Il n’y a par ailleurs aucune empreintes aux alentours. Thérèse Fourneret n’a donc pas halluciné. La nouvelle se répand comme un pet sur une toile cirée. La gendarmerie de Seine-Seine-l’Abbaye est dépêchée sur place pour enquêter. La police de l’air de Dijon, l’armée de l’air ainsi que plusieurs scientifiques se rendront sur place. Ils procéderont à des analyses, des prélèvements, des recoupements de témoignages. Tous sans exception écarteront la thèse de l’imposture, sans pour autant donner d’explications tangibles. L’enquête conclue à « la réalité d’un atterrissage ». De qui ? De quoi ? Pendant quatre années rien ne repoussa sur le « trou de Poncey », pas le moindre brin d’herbe. Autre question en suspend : les observations qui suivirent sur le département les jours, les semaines, qui suivirent à Epoisse, Lacanche, Saulieu, Meursanges et La Roche (voir ci après) ont-elles un rapport entre elles ?
Le mystère, 53 ans plus tard reste entier.
Parmi les affaires les plus remarquables, on peut citer un petit nombre de cas d’excavations incompréhensibles. L’extraordinaire vague d’ovnis du second semestre 1954 en a fourni un exemple excellent, avec le trou de Poncey-sur-l’Ignon, apparu le 4 octobre, peu après 20 heures, à la suite d’une observation, par plusieurs personnes, d’un ovni évoluant très près du sol.
Dans son excellent livre A propos des soucoupes volantes (3), Aimé Michel fournit une description précise du « trou de Poncey » :
« Sur une surface longue de 1 m 50, large à sa base de 70 cm et à son extrémité de 50, le sol avait été comme aspiré. Sur l’écorchure toute fraîche, des vers blancs s’agitaient encore. La terre arrachée était répandue tout autour du trou en mottes de 30 cm de diamètre, sur un rayon de 4 m environ. Sur le bord interne du trou, des mottes pendaient vers l’intérieur : la terre avait été affouillée par-dessous, de sorte qu’à mi-hauteur de sa profondeur moyenne, la surface du trou était plus vaste qu’au niveau du sol. Mais le plus étonnant est qu’aucune trace d’instrument n’expliquait l’extraction de cette masse de terre. Bien mieux (et c’est cela surtout qui ne put jamais être expliqué) : les petites racines et radicelles (...) étaient intactes sur toute la surface interne du trou ; aucune n’était tranchée, comme cela eût été le cas si l’on avait creusé l’excavation avec n’importe quel moyen connu. (...) Bref, tout se passait comme si la masse de terre répandue dans l’herbe autour du trou avait été sucée par un gigantesque aspirateur. »
Des gendarmes (le capitaine Millet, de Semur-en-Auxois, puis le commandant Viala, de Dijon, constatèrent le fait, de même qu’un professeur de l’université de Dijon et le général de Chassey, de l’armée de l’Air. Aucune explication satisfaisante ne put être trouvée. A moins de vouloir à tout prix nier l’existence du phénomène OVNI, il faut admettre que la seule cause envisageable est la soucoupe, lumineuse, de couleur orangée et d’environ 3 m de diamètre, observée le soir même par Mme Fourneret au-dessus de l’emplacement du trou, et quelques instants plus tard par François Bouiller et plusieurs autres personnes. Le trou de Poncey, comme la photo de Los Angeles, est la preuve de la réalité des OVNI.
Mais une preuve n’a d’effet que si elle est connue, si elle est prise en compte. Une preuve ignorée, ou occultée, est une preuve sans effet. Et le silence s’est fait, très vite, sur le cas de Poncey comme sur bien d’autres affaires d’ovnis. Dès les jours qui ont suivi la découverte de la trace, la grande presse a été d’une discrétion exemplaire sur cette affaire, qui avait sans doute le tort d’être un peu trop solide.
En 1979, un livre - dont je ne recommande la lecture à personne- a été publié, qui prétendait faire table rase de la vague de 1954. Ce livre (un savant mélange de contrevérités et d’insinuations calomnieuses) ne cite même pas l’affaire de Poncey-sur-Lignon. Il y a des silences qui facilitent beaucoup certaines démonstrations !
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- Benjamin.dResponsable du forum
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Re: (1954) Le trou de Poncey sur l’Ignon
Dim 01 Fév 2009, 11:25
[Ref. cg1:] OURANOS, CHARLES GARREAU:
L'ufologue français Charles Garreau écrit en 1955:
Scan
RAPPORTS D'ENQUETES
Poncey-sur-L'Ignon (C. d'Or. - France) - 4 octo. 1954 - Atterrissage.
Enquêteur: M. Charles GARREAU, Membre du Comité d'Etude, Correspondant régional C.I.E.O.
Il était environ 8 heures du soir. Depuis une heure la nuit était tombée. Une habitant de PONCEY-sur-l'Ignon, Mme FOURNERET, jeune femme de 23 ans, s'apprêtait à fermer les volets de sa chambre.
Elle habite, avec son mari, une maison attenante à l'usine d'amiante de Poncey, où travaille son mari. L'usine s'étend entre deux versants boisés des collines, à quelques centaines de mètres du village.
Le Lundi soir, Mme Fourneret était seule. Elle s'apprêtait à coucher son bambin, et ouvrit la fenêtre.
Ce qu'elle vit la cloua sur place. A une vingtaine de mètres, un corps lumineux se balançait doucement en l'air à hauteur du prunier, comme s'il se préparait à se poser.
Ses dimensions? "A peu près trois mètres de diamètre", me précise Mme Fourneret.
C'est tout ce qu'elle peut donner comme précision. A peine se souvient-elle que l'objet était de couleur jaune orange éclairant faiblement le feuillage du prunier voisin.
Pendant une heure, Mme Fourneret et Mme Bouiller restent bouclées chez elle à double tour.
C'est alors que deux voisins arrivent, MM. Girardot et Vincent. Mis au courant, ils s'arment de leurs fusils et se dirigent vers le pré.
Il n'y a plus rien, ni engin ni "Martien" en maraude. Mais, à moins de trois mètres du tronc de l'arbre, une empreinte toute fraîche atteste que Mme Fourneret n'a pas rêvé.
Formant un trapèze, aux côtés assez irréguliers, de 1 m 50 environ de hauteur, 0 m 50 à sa petite base et 0 m 70 à la grande, toute une surface du pré a été comme décapée, mettant la terre à nu. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitent encore, coupés en deux.
L'herbe est retombée en mottes, dans un rayon de 3 à 4 mètres suivant une ligne vaguement ovoïde, qui épouse "grosso modo" la forme de la déchirure.
Sur les bords de celle-ci, la terre est "fouillée" sous l'herbe. Il semblerait que cette partie du pré a été aspirée avec une violence extraordinaire, au moment du départ de l'engin, et que les mottes soulevées soient retombées en gerbe, comme les gouttes d'un jet d'eau. Détail curieux: une plante a racines profondes est restée, seule au centre de la terre nue.
Pas de traces de brûlures. Pas d'empreintes aux alentours.
Pourtant l'engin est resté au moins une demi heure à la même place. En effet, rentrant de son travail, un jeune homme de 18 ans, François Bouiller l'a aperçu alors qu'il prenait de l'altitude, s'en allant en direction du sud.
"J'ai eu une frousse terrible, me dit le jeune François. J'ai vu cet engin qui filait dans la nuit, prenant une teinte jaune verdâtre à mesure qu'il s'éloignait. On aurait dit un fuselage d'avion sans ailes."
François est rentré chez lui, la mine défaite. Ce qu'il a vu vient confirmer les déclarations de Mme Fourneret.
D'autres personnes de la région ont elles aussi, aperçu le cigare lorsqu'il est reparti.
Prévenue, les gendarmes de la brigade de Saint-Seine sont venus effectuer une enquête sous la direction du capitaine Millet, commandant de la section de Semur.
Photos et prélèvements ont été faits.
J'ai moi-même effectué un prélèvement de terre, que j'ai soumis à différents organismes scientifiques de Dijon et de Paris. Résultats négatifs au compteur de Geiger.
L'enquête menée par la gendarmerie de Dijon et par la police de l'air ne put établir formellement la nature de ce qui avait atterri. Mais elle conclut à la réalité d'un atterrissage après avoir écarté toute possibilité de mise en scène ou mystification.
Le lendemain même, je vis, à Paris, M. Decker ingénieur en chef, directeur du service des Engins spéciaux de l'armée de l'air. Je lui contais l'étrange histoire. Très troublé, et sans pouvoir se prononcer, il écarta, lui aussi, toute idée de supercherie, admettant comme "hautement probable" l'atterrissage d'un engin inconnu.
Charles GARREAU
L'ufologue français Charles Garreau écrit en 1955:
Scan
RAPPORTS D'ENQUETES
Poncey-sur-L'Ignon (C. d'Or. - France) - 4 octo. 1954 - Atterrissage.
Enquêteur: M. Charles GARREAU, Membre du Comité d'Etude, Correspondant régional C.I.E.O.
Il était environ 8 heures du soir. Depuis une heure la nuit était tombée. Une habitant de PONCEY-sur-l'Ignon, Mme FOURNERET, jeune femme de 23 ans, s'apprêtait à fermer les volets de sa chambre.
Elle habite, avec son mari, une maison attenante à l'usine d'amiante de Poncey, où travaille son mari. L'usine s'étend entre deux versants boisés des collines, à quelques centaines de mètres du village.
Le Lundi soir, Mme Fourneret était seule. Elle s'apprêtait à coucher son bambin, et ouvrit la fenêtre.
Ce qu'elle vit la cloua sur place. A une vingtaine de mètres, un corps lumineux se balançait doucement en l'air à hauteur du prunier, comme s'il se préparait à se poser.
Ses dimensions? "A peu près trois mètres de diamètre", me précise Mme Fourneret.
C'est tout ce qu'elle peut donner comme précision. A peine se souvient-elle que l'objet était de couleur jaune orange éclairant faiblement le feuillage du prunier voisin.
Pendant une heure, Mme Fourneret et Mme Bouiller restent bouclées chez elle à double tour.
C'est alors que deux voisins arrivent, MM. Girardot et Vincent. Mis au courant, ils s'arment de leurs fusils et se dirigent vers le pré.
Il n'y a plus rien, ni engin ni "Martien" en maraude. Mais, à moins de trois mètres du tronc de l'arbre, une empreinte toute fraîche atteste que Mme Fourneret n'a pas rêvé.
Formant un trapèze, aux côtés assez irréguliers, de 1 m 50 environ de hauteur, 0 m 50 à sa petite base et 0 m 70 à la grande, toute une surface du pré a été comme décapée, mettant la terre à nu. Sur l'écorchure toute fraîche, des vers blancs s'agitent encore, coupés en deux.
L'herbe est retombée en mottes, dans un rayon de 3 à 4 mètres suivant une ligne vaguement ovoïde, qui épouse "grosso modo" la forme de la déchirure.
Sur les bords de celle-ci, la terre est "fouillée" sous l'herbe. Il semblerait que cette partie du pré a été aspirée avec une violence extraordinaire, au moment du départ de l'engin, et que les mottes soulevées soient retombées en gerbe, comme les gouttes d'un jet d'eau. Détail curieux: une plante a racines profondes est restée, seule au centre de la terre nue.
Pas de traces de brûlures. Pas d'empreintes aux alentours.
Pourtant l'engin est resté au moins une demi heure à la même place. En effet, rentrant de son travail, un jeune homme de 18 ans, François Bouiller l'a aperçu alors qu'il prenait de l'altitude, s'en allant en direction du sud.
"J'ai eu une frousse terrible, me dit le jeune François. J'ai vu cet engin qui filait dans la nuit, prenant une teinte jaune verdâtre à mesure qu'il s'éloignait. On aurait dit un fuselage d'avion sans ailes."
François est rentré chez lui, la mine défaite. Ce qu'il a vu vient confirmer les déclarations de Mme Fourneret.
D'autres personnes de la région ont elles aussi, aperçu le cigare lorsqu'il est reparti.
Prévenue, les gendarmes de la brigade de Saint-Seine sont venus effectuer une enquête sous la direction du capitaine Millet, commandant de la section de Semur.
Photos et prélèvements ont été faits.
J'ai moi-même effectué un prélèvement de terre, que j'ai soumis à différents organismes scientifiques de Dijon et de Paris. Résultats négatifs au compteur de Geiger.
L'enquête menée par la gendarmerie de Dijon et par la police de l'air ne put établir formellement la nature de ce qui avait atterri. Mais elle conclut à la réalité d'un atterrissage après avoir écarté toute possibilité de mise en scène ou mystification.
Le lendemain même, je vis, à Paris, M. Decker ingénieur en chef, directeur du service des Engins spéciaux de l'armée de l'air. Je lui contais l'étrange histoire. Très troublé, et sans pouvoir se prononcer, il écarta, lui aussi, toute idée de supercherie, admettant comme "hautement probable" l'atterrissage d'un engin inconnu.
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