Le nouveau numéro du magazine New scientist s’intéresse au projet anglo-allemand GEO600, dont les recherches se poursuivent près de Hanovre. Son objectif est de détecter les ondes gravitationnelles par un interféromètre à laser dont la longueur des bras est de 600 mètres. Elles avaient été prédites par Albert Einstein en 1916, mais jamais encore observées.
“Ce sont des ondulations extêmement faibles dans la structure de l’espace-temps, causées par des évènements astrophysiques tels que des explosions de supernovae, des collisions d’étoiles à neutrons, ou la formation d’un trou noir.” Le dispositif sépare deux rayons lumineux, puis les fusionne à nouveau, et calcule ensuite les différences. Or le fonctionnement du GEO600 semblait parasité par des sursauts hasardeux, qualifiés de “bruit”.
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| | Le rédacteur du New Scientist se montre particulièrement enthousiaste : “Le GEO600 n’a pas encore détecté d’ondes gravitationnelles, mais il pourrait avoir accidentellement permis de réaliser la plus important découverte en physique de ce dernier demi-siècle.“
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| “Depuis plusieurs mois, les scientifiques de l’équipe se perdaient en suppositions pour expliquer ce bruit qui parasitait leur détecteur géant. Soudain, le physicien Craig Hogan a pensé pouvoir fournir une explication à ce phénomène. Il avait pu prédire la présence de bruit avant de savoir que l’appareil le détecterait. En résumé, explique le New Scientist : “C’est comme si GEO600 était balloté par les convulsions quantiques infinitésimales de l’espace-temps.” Le chercheur a ajouté : “Si les résultats du GEO600 s’expliquent bien comme je le conçois, alors ça signifie que nous vivons tous au sein d’un immense hologramme cosmique.“
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“Cette idée de l’univers-hologramme peut sembler absurde, mais elle s’intègre à notre compréhension actuelle des trous noirs et des hologrammes. Elle a déjà quelques fondements solides dans les conceptions théoriques, et le mérite de contribuer aux recherches des physiciens qui se trouvent confrontés aux différentes théories sur le fonctionnement de l’univers au niveau le plus fondamental.”
Il faut cependant poursuivre les expériences avant de pouvoir formuler une théorie.
Craig Hogan est issu du Fermilab, le laboratoire de physique des particules à Batavia, dans l’Illinois. Mais il a aussi fait partie de l’équipe qui a co-découvert la matière sombre en 1998.
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| GEO600 aurait montré la limite fondamentale de l’espace-temps, là où le continuum se dissout en grains, ou pixels… “comme ce qui nous apparaît quand on zoome à l’extrême sur une image imprimée.” - Source
Alorsse révèlerait la nature de la Matrice… Enfin, la notion d’hologramme est séduisante, parce que l’idée y est associée, en photographie, que chaque parcelle d’une plaque holographique contient toute l’information nécessaire pour reconstituer la vue d’ensemble.
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http://www.newscientist.com/article/mg20126911.300-our-world-may-be-a-giant-hologram.html
au 22 Janvier '09 |
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Dernière édition par jbr le Ven 23 Jan 2009, 06:04, édité 1 fois