- Pierre.BAdministrateur
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Lockheed Martin étudie un "Orion Astéroïde"
Jeu 10 Sep 2009, 22:56
Lockheed Martin étudie un "Orion Astéroïde"
Le rapport Augustine préconise des missions vers des astéroïdes et les points de Lagrange comme des alternatives au retour de l’homme sur la Lune, moins couteuses et plus réalistes au regard du budget décennal de la NASA.
Si l’on se fie aux conclusions de ce rapport, le budget décennal de la NASA est insuffisant pour répondre aux objectifs du programme Constellation de retour de l’homme sur la Lune et ne permet pas d'aller sur Mars. Mais, si le retour sur la Lune est supprimé comme un objectif à court terme, il est en aucun cas abandonné. Cela prendra le temps qu’il faut, mais l’homme finira pas s’y installer pour y vivre de façon durable.
Images de 1998 KY 26 obtenues à partir de données radar et optiques acquises
lorsque l'astéroïde s'est approché de la Terre en 1998 (800 000 km).
Les détails les plus petits mesurent 3 mètres.
La NASA a récemment mis à jour d’anciennes études qui prévoyaient la possibilité d’envoyer des astronautes sur des astéroïdes. Pour envoyer des hommes sur ces objets, Lockheed Martin étudie la faisabilité d’utiliser deux Orion assemblés nez contre nez. Ce véhicule de 50 tonnes serait assemblé en orbite basse avant de partir rejoindre un astéroïde. Il serait suffisamment vaste pour convenir à un équipage de 3 astronautes et contenir tous le matériel et les consommables nécessaires pour un périple de plusieurs semaines, voire quelques mois. Les 4 panneaux solaires des deux Orion fourniront l’énergie nécessaire aux besoins du véhicule spatial et des astronautes pour leurs activités quotidiennes.
Enfin, la faible gravité des astéroïdes rend inutile l’utilisation d’un module d’atterrissage comme ce sera le cas pour débarquer sur la Lune et Mars. Il ne sera pas difficile de se poser dessus et d’en repartir pour une dépense de carburant très faible.
L’utilité d’une mission habitée vers un astéroïde n’est plus à démontrer. La menace que représentent les astéroïdes pourrait être le moteur de ce programme. La NASA et l’Agence Spatiale Européenne (ESA) estiment qu’il y a environ 20.000 astéroïdes et comètes d’un diamètre supérieur à 150 mètres dans notre Système Solaire, et présentant une menace potentielle. Seulement 6.000 d’entre eux ont été caractérisés. Si tous ne sont pas un danger immédiat pour la Terre, 5 objets représentent un risque supérieur à un sur un million de frapper notre planète et de lui causer des dommages considérables. Ce nombre n'est pas constant, parce que de nouveaux astéroïdes s'ajoutent à la liste, tandis que d'autres sont effacés parce que leurs orbites ont été recalculées.
Lorsqu’une menace se matérialisera, deux possibilités s’offriront à la communauté internationale pour protéger la Terre. Soit on dévie l’objet de sa trajectoire, soit on le fragmente en plusieurs morceaux. Dans les deux cas, il est important de déterminer s'il s'agit seulement d'un gros bloc ou d'un empilement de couches rocheuses, et quelles sont les forces qui les relient entre elles de façon à anticiper le comportement de l'objet en question si l'on est contraint de le fragmenter ou de le dévier.
Il est très difficile de déterminer ces paramètres depuis le sol ou d’instruments spatiaux. Si l’on pouvait envoyer une mission sur ces 5 astéroïdes, les astronautes pourraient très facilement déterminer la structure et la composition de l’objet en question.
L'astéroïde 1998 KY 26 pourrait être la première cible
1998 KY 26 a été découvert en 1998 et s'est approché de la Terre à environ 800.000 km. Il s'agit d'un astéroïde NEA (proche de la terre) de type Apollo qui orbite entre la Terre et Mars. Son orbite entre même à l'intérieur de l'orbite terrestre.
Source: flashespace.com
Illustration: NASA/JPL
Le rapport Augustine préconise des missions vers des astéroïdes et les points de Lagrange comme des alternatives au retour de l’homme sur la Lune, moins couteuses et plus réalistes au regard du budget décennal de la NASA.
Si l’on se fie aux conclusions de ce rapport, le budget décennal de la NASA est insuffisant pour répondre aux objectifs du programme Constellation de retour de l’homme sur la Lune et ne permet pas d'aller sur Mars. Mais, si le retour sur la Lune est supprimé comme un objectif à court terme, il est en aucun cas abandonné. Cela prendra le temps qu’il faut, mais l’homme finira pas s’y installer pour y vivre de façon durable.
Images de 1998 KY 26 obtenues à partir de données radar et optiques acquises
lorsque l'astéroïde s'est approché de la Terre en 1998 (800 000 km).
Les détails les plus petits mesurent 3 mètres.
La NASA a récemment mis à jour d’anciennes études qui prévoyaient la possibilité d’envoyer des astronautes sur des astéroïdes. Pour envoyer des hommes sur ces objets, Lockheed Martin étudie la faisabilité d’utiliser deux Orion assemblés nez contre nez. Ce véhicule de 50 tonnes serait assemblé en orbite basse avant de partir rejoindre un astéroïde. Il serait suffisamment vaste pour convenir à un équipage de 3 astronautes et contenir tous le matériel et les consommables nécessaires pour un périple de plusieurs semaines, voire quelques mois. Les 4 panneaux solaires des deux Orion fourniront l’énergie nécessaire aux besoins du véhicule spatial et des astronautes pour leurs activités quotidiennes.
Enfin, la faible gravité des astéroïdes rend inutile l’utilisation d’un module d’atterrissage comme ce sera le cas pour débarquer sur la Lune et Mars. Il ne sera pas difficile de se poser dessus et d’en repartir pour une dépense de carburant très faible.
L’utilité d’une mission habitée vers un astéroïde n’est plus à démontrer. La menace que représentent les astéroïdes pourrait être le moteur de ce programme. La NASA et l’Agence Spatiale Européenne (ESA) estiment qu’il y a environ 20.000 astéroïdes et comètes d’un diamètre supérieur à 150 mètres dans notre Système Solaire, et présentant une menace potentielle. Seulement 6.000 d’entre eux ont été caractérisés. Si tous ne sont pas un danger immédiat pour la Terre, 5 objets représentent un risque supérieur à un sur un million de frapper notre planète et de lui causer des dommages considérables. Ce nombre n'est pas constant, parce que de nouveaux astéroïdes s'ajoutent à la liste, tandis que d'autres sont effacés parce que leurs orbites ont été recalculées.
Lorsqu’une menace se matérialisera, deux possibilités s’offriront à la communauté internationale pour protéger la Terre. Soit on dévie l’objet de sa trajectoire, soit on le fragmente en plusieurs morceaux. Dans les deux cas, il est important de déterminer s'il s'agit seulement d'un gros bloc ou d'un empilement de couches rocheuses, et quelles sont les forces qui les relient entre elles de façon à anticiper le comportement de l'objet en question si l'on est contraint de le fragmenter ou de le dévier.
Il est très difficile de déterminer ces paramètres depuis le sol ou d’instruments spatiaux. Si l’on pouvait envoyer une mission sur ces 5 astéroïdes, les astronautes pourraient très facilement déterminer la structure et la composition de l’objet en question.
L'astéroïde 1998 KY 26 pourrait être la première cible
1998 KY 26 a été découvert en 1998 et s'est approché de la Terre à environ 800.000 km. Il s'agit d'un astéroïde NEA (proche de la terre) de type Apollo qui orbite entre la Terre et Mars. Son orbite entre même à l'intérieur de l'orbite terrestre.
Source: flashespace.com
Illustration: NASA/JPL
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