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Les Yōkai
Ven 18 Sep 2009, 18:21
Yōkai
Oiwa, morte empoisonnée par son mari, revient le hanter sous différentes formes, ici celle d'une lanterne de papier
Le Yōkai (妖怪, Yōkai?) désigne un « être vivant, forme d'existence ou phénomène auxquels on peut appliquer les qualificatifs extraordinaire, mystérieux, bizarre, étrange et sinistre »[1].
Sommaire
[masquer]
* 1 Désignation
* 2 Histoire
* 3 Notes et références
* 4 Annexes
o 4.1 Articles connexes
o 4.2 Bibliographie
Désignation [modifier]
Yōkai est composé des kanjis 妖, « monstre », « démon » ou « sorcier », et 怪, « étrange ». On les dénomme parfois simplement ayakashi (妖, ayakashi?) ou mononoke (物の怪, mononoke? lit. « chose étrange »).
Histoire [modifier]
D'origine incertaine mais supposé provenir de la culture animiste des premiers habitants de l'archipel, les Aïnous[réf. nécessaire], ces manifestations s'insèrent dans de courts récits compilés entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle, au cours de l'Époque de Heian, dans le Konjaku monogatari shū (今昔物語集, Konjaku monogatari shū? lit. « Recueil d'histoires qui sont maintenant du passé »), recueil de légendes et faits historiques du Japon ancien. Les premières représentations connues de yōkai datent de l'Époque de Muromachi, où elles connaissent un grand succès.
Êtres surnaturels, monstres, esprits, les yōkai revêtent une multitude de formes et font partie intégrante de l'imaginaire japonais depuis les temps les plus reculés[réf. nécessaire]. Avec la modernisation de l'archipel au XIXe siècle , ils furent brusquement reculés au rang de simples superstitions[réf. nécessaire]. Remis au goût du jour à la fin des années 1950 par Shigeru Mizuki et son manga GeGeGe no Kitarō, ces étranges créatures suscitent toujours un formidable intérêt au Japon ainsi que l'atteste le succès des dessins animés de Hayao Miyazaki et Isao Takahata du Studio Ghibli.
Notes et références [modifier]
1. ↑ Yokaï, Bestiaire du fantastique japonais, Maison de la Culture du Japon, Paris
Annexes [modifier]
Si vous avez un scan du dernier top secret n'hésitez pas.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C5%8Dkai
Oiwa, morte empoisonnée par son mari, revient le hanter sous différentes formes, ici celle d'une lanterne de papier
Le Yōkai (妖怪, Yōkai?) désigne un « être vivant, forme d'existence ou phénomène auxquels on peut appliquer les qualificatifs extraordinaire, mystérieux, bizarre, étrange et sinistre »[1].
Sommaire
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* 1 Désignation
* 2 Histoire
* 3 Notes et références
* 4 Annexes
o 4.1 Articles connexes
o 4.2 Bibliographie
Désignation [modifier]
Yōkai est composé des kanjis 妖, « monstre », « démon » ou « sorcier », et 怪, « étrange ». On les dénomme parfois simplement ayakashi (妖, ayakashi?) ou mononoke (物の怪, mononoke? lit. « chose étrange »).
Histoire [modifier]
D'origine incertaine mais supposé provenir de la culture animiste des premiers habitants de l'archipel, les Aïnous[réf. nécessaire], ces manifestations s'insèrent dans de courts récits compilés entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle, au cours de l'Époque de Heian, dans le Konjaku monogatari shū (今昔物語集, Konjaku monogatari shū? lit. « Recueil d'histoires qui sont maintenant du passé »), recueil de légendes et faits historiques du Japon ancien. Les premières représentations connues de yōkai datent de l'Époque de Muromachi, où elles connaissent un grand succès.
Êtres surnaturels, monstres, esprits, les yōkai revêtent une multitude de formes et font partie intégrante de l'imaginaire japonais depuis les temps les plus reculés[réf. nécessaire]. Avec la modernisation de l'archipel au XIXe siècle , ils furent brusquement reculés au rang de simples superstitions[réf. nécessaire]. Remis au goût du jour à la fin des années 1950 par Shigeru Mizuki et son manga GeGeGe no Kitarō, ces étranges créatures suscitent toujours un formidable intérêt au Japon ainsi que l'atteste le succès des dessins animés de Hayao Miyazaki et Isao Takahata du Studio Ghibli.
Notes et références [modifier]
1. ↑ Yokaï, Bestiaire du fantastique japonais, Maison de la Culture du Japon, Paris
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Re: Les Yōkai
Ven 18 Sep 2009, 18:23
Certain démon ont des têtes d'alien:
Cette catégorie contient les 62 articles suivants.
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Re: Les Yōkai
Ven 18 Sep 2009, 18:24
Contes et légendes traditionnels du Japon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Le lourd panier (1892), de la série Trente-six fantômes, par Tsukioka Yoshitoshi
Le folklore japonais est fortement influencé par le Shintô et le Bouddhisme, les deux religions principales du pays. Il implique des personnages dans situations humoristiques ou bizarres face à des êtres surnaturels variés - bodhisattva, des kami (神, dieux et esprits), yôkai (妖怪, esprits monstres tels que oni, kappa et tengu), les obake (お化け, esprits métamorphes), yûrei (幽霊, fantômes), dragons, et autres animaux dotés de pouvoirs surnaturels, comme le kitsune (狐, renard), le tanuki (狸, chien viverrin), le mujina (貉, blaireau), et le bakeneko (化け猫, chat ayant un pouvoir de transformations).
Sommaire
[masquer]
* 1 Historique
* 2 Les Contes et légendes du Japon (liste partielle)
o 2.1 Légendes shintos
o 2.2 Légende confucéenne
o 2.3 Contes boudhiques
o 2.4 Contes et légendes du Moyen Age
o 2.5 Contes et légendes des Temps Modernes
o 2.6 « Contes de fée » du Japon
* 3 Notes et références
* 4 Voir aussi
o 4.1 Articles connexes
o 4.2 Bibliographie
Historique [modifier]
Beaucoup de contes du folklore Japonais sont d'inspiration étrangère au pays. Il semble qu'ils proviennent pour la plupart des Indes (via la Chine) et de Chine même ; occasionellement du Tibet, de Birmanie ou de Corée. Peu à peu, ils ont été adaptés à la sensibilité japonaise jusqu'à devenir d'esprit purement japonais[1],[2]. Par exemple, les contes concernant des singes ont été influencés par l'épopée sanscrite Ramayana et par Voyage en Occident, écrit classique chinois[3].
Les contes liés à la tradition bouddhiste theravâda (jataka) apparaissent également, mais modifiés, dans les contes populaires japonais[4],[5].
Les légendes d'origine véritablement japonaise sont de deux sortes: celles qui remontent au début de la religion Shintô, douze siècles avant l'introduction de Bouddhisme, et celles, plus récentes, datant du Moyen Age Japonais. Ces dernières sont inspirées de poèmes épiques et de hauts faits d'armes célèbres ainsi que par les aventures de moines Bouddistes ou de personnes occupant un rang élevé dans la cour Impériale. Un nombre important d'écrits consignent leurs actions dans le moindre détail.
Au milieu du XXe siècle les conteurs vont de ville en ville racontant ces contes en s'accompagnant d'illustrations appelées kamishibai.
Les contes du folklore japonais sont divisés en plusieurs catégories : mukashibanashi (昔話, contes très anciens), namidabanashi (涙話, contes tristes), obakebanashi (お化け話, contes de fantômes), ongaeshibanashi (恩返し話, contes sur les récompenses en remerciement d'une faveur), tonchibanashi (頓知話 ou 頓智話, contes spirituels, pleins d'esprit), waraibanashi (笑い話, contes humoristiques), et yokubaribanashi (欲張り話, contes de cupidité).
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Le lourd panier (1892), de la série Trente-six fantômes, par Tsukioka Yoshitoshi
Le folklore japonais est fortement influencé par le Shintô et le Bouddhisme, les deux religions principales du pays. Il implique des personnages dans situations humoristiques ou bizarres face à des êtres surnaturels variés - bodhisattva, des kami (神, dieux et esprits), yôkai (妖怪, esprits monstres tels que oni, kappa et tengu), les obake (お化け, esprits métamorphes), yûrei (幽霊, fantômes), dragons, et autres animaux dotés de pouvoirs surnaturels, comme le kitsune (狐, renard), le tanuki (狸, chien viverrin), le mujina (貉, blaireau), et le bakeneko (化け猫, chat ayant un pouvoir de transformations).
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* 1 Historique
* 2 Les Contes et légendes du Japon (liste partielle)
o 2.1 Légendes shintos
o 2.2 Légende confucéenne
o 2.3 Contes boudhiques
o 2.4 Contes et légendes du Moyen Age
o 2.5 Contes et légendes des Temps Modernes
o 2.6 « Contes de fée » du Japon
* 3 Notes et références
* 4 Voir aussi
o 4.1 Articles connexes
o 4.2 Bibliographie
Historique [modifier]
Beaucoup de contes du folklore Japonais sont d'inspiration étrangère au pays. Il semble qu'ils proviennent pour la plupart des Indes (via la Chine) et de Chine même ; occasionellement du Tibet, de Birmanie ou de Corée. Peu à peu, ils ont été adaptés à la sensibilité japonaise jusqu'à devenir d'esprit purement japonais[1],[2]. Par exemple, les contes concernant des singes ont été influencés par l'épopée sanscrite Ramayana et par Voyage en Occident, écrit classique chinois[3].
Les contes liés à la tradition bouddhiste theravâda (jataka) apparaissent également, mais modifiés, dans les contes populaires japonais[4],[5].
Les légendes d'origine véritablement japonaise sont de deux sortes: celles qui remontent au début de la religion Shintô, douze siècles avant l'introduction de Bouddhisme, et celles, plus récentes, datant du Moyen Age Japonais. Ces dernières sont inspirées de poèmes épiques et de hauts faits d'armes célèbres ainsi que par les aventures de moines Bouddistes ou de personnes occupant un rang élevé dans la cour Impériale. Un nombre important d'écrits consignent leurs actions dans le moindre détail.
Au milieu du XXe siècle les conteurs vont de ville en ville racontant ces contes en s'accompagnant d'illustrations appelées kamishibai.
Les contes du folklore japonais sont divisés en plusieurs catégories : mukashibanashi (昔話, contes très anciens), namidabanashi (涙話, contes tristes), obakebanashi (お化け話, contes de fantômes), ongaeshibanashi (恩返し話, contes sur les récompenses en remerciement d'une faveur), tonchibanashi (頓知話 ou 頓智話, contes spirituels, pleins d'esprit), waraibanashi (笑い話, contes humoristiques), et yokubaribanashi (欲張り話, contes de cupidité).
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Re: Les Yōkai
Ven 18 Sep 2009, 18:27
Kaguya-hime
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Pour les articles homonymes, voir Kaguya.
Taketori-no-Okina ramène Kaguya-hime à la maison
Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse de lumière resplendissante »), est un personnage d'un conte folklorique japonais datant du Xe siècle, appelé également Taketori no Monogatari (竹取物語, Le conte du coupeur de bambou) ou Kaguya-hime no Monogatari (かぐや姫の物語, Le conte de la princesse Kaguya). Ce conte est considéré comme le narratif japonais le plus ancien. Le texte, en prose, est écrit entièrement en kana,
dans une langue très simple et il est en réalité composé de sept
contes. L'auteur est anonyme mais on date sa rédaction entre 850 et
950. Cette ancienne légende est également illustrée dans un emakimono (絵巻物) par Kose Ômi et calligraphiée par Ki no Tsurayuki.
Il raconte la vie d'une fille mystérieuse appelée Kaguya-hime qui est découverte, bébé, dans la coupe d'une plante de bambou luisante. Elle dit venir de Tsuki no Miyako (月の都, « la capitale de la lune ») et a des cheveux étranges « brillants comme l'or ».
//
Conte [modifier]
Kaguya-hime retourne à la Lune
Un jour un vieux coupeur de bambou sans descendants,
Taketori-no-Okina (竹取翁, « le vieillard qui récolte le bambou »), trouve
une mystérieuse plante de bambou reluisante. La coupant, il trouve à
l'intérieur un bébé de la taille de son pouce. Heureux de trouver une
si belle petite fille, lui et sa femme l'élèvent comme si elle était
leur propre enfant, l'appelant Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse
lumineuse »). Depuis, quand il coupe un bambou il trouve une pépite
d'or. Il devient vite riche, et Kaguya-hime grandit d'un bébé minuscule
à une femme de taille normale et de beauté resplendissante. Au début
Taketori-no-Okina essaie de la cacher des autres, mais avec le temps
les nouvelles de sa beauté se répandent.
Finalement, cinq princes viennent chez Taketori no Okina pour
demander Kaguya-hime en mariage. Ces princes convainquent
Taketori-no-Okina de demander à la réticente Kaguya-hime de choisir
parmi eux. Pour ce faire, Kaguya-hime donne des tâches impossibles aux
princes. Elle épousera celui qui peut lui apporter un objet précis.
La même nuit, Taketori-no-Okina dit à chacun des cinq princes ce
qu'ils doivent rapporter. Le premier doit rapporter le bol en pierre
utilisé par le Bouddha pendant qu'il mendiait ; le second, une branche à joyaux de l'île de Hôrai ; le troisième, la robe légendaire du rat de feu de Chine ; le quatrième, un joyau coloré du cou d'un dragon, et le cinquième le trésor de coquillages des hirondelles.
Se rendant compte que la tâche était impossible, le premier prince
revient avec un bol très cher, mais Kaguya-hime se rend compte de sa
supercherie quand elle voit que le bol ne luit pas d'une lueur sainte.
Deux autres princes essaient également de la tromper avec des faux et
échouent. Le quatrième renonce pendant un orage, et le cinquième meurt
en essayant de prendre l'objet.
Ensuite, l'empereur du Japon, mikado
(御門/帝), vient voir l'étrangement belle Kaguya-hime et en tombe
amoureux ; il propose de l'épouser. Bien qu'il ne soit pas soumis aux
tâches impossibles des princes, Kaguya-hime refuse sa demande en
mariage, lui disant qu'elle n'est pas de ce pays et ne peut donc pas
aller au palais avec lui. Elle reste en contact avec l'empereur mais continue à refuser ses demandes de mariage.
Cet été-là, elle pleure à chaque fois qu'elle voit la pleine lune.
Elle n'est pas capable de dire à ses parents adoptifs ce qui ne va pas,
malgré tout leur amour pour elle. Son comportement devient de plus en
plus erratique jusqu'à ce qu'elle révèle qu'elle n'est pas de ce monde
et qu'elle doit retourner parmi les siens sur la Lune. Dans certaines
versions du conte elle fut envoyée sur Terre comme punition temporaire
pour un crime qu'elle aurait commis, tandis que dans d'autres elle y
fut envoyée pour la maintenir en sécurité pendant une guerre céleste.
Le jour de son retour approchant, l'empereur envoie des gardes
patrouiller autour de chez elle pour la protéger du peuple de la Lune,
mais quand une ambassade d'« êtres célestes » arrive à la porte de la
maison de Taketori-no-Okino, les gardes sont aveuglés par une étrange
lumière. Kaguya-hime annonce que, bien qu'elle aime ses amis sur Terre,
elle doit retourner sur la Lune avec les siens. Elle écrit des mots
tristes pleins de regrets à ses parents et à l'empereur, puis donne à
ses parents sa robe en souvenir. Elle goûte un peu d'élixir d'immortalité, l'attache à sa lettre à l'empereur, et le donne à un garde. En la lui donnant, on lui met une robe de plumes
et toute sa tristesse et compassion pour le peuple de la Terre
disparaît. Son entourage céleste ramène Kaguya-hime à Tsuki-no-Mitako
contre son gré, laissant ses parents adoptifs en pleurs.
Ses parents adoptifs deviennent très tristes et tombent bientôt
malades. Le garde retourne chez l'empereur avec les objets que
Kaguya-hime lui a laissé dans son dernier acte mortel et raconte ce qui
s'est passé. L'empereur lit sa lettre et en est ému. Il demande à ses
domestiques quel est le mont le plus près du Ciel ; l'un d'eux répond le Grand Mont de la province de Suruga.
L'empereur ordonne à ses hommes d'apporter la lettre au sommet du mont
et l'y incinérer, avec l'espoir que son message parviendrait à la
princesse lointaine. Les hommes sont aussi commandés de brûler le pot
d'élixir d'immortalité parce qu'il ne désire pas vivre éternellement
sans pouvoir la voir. La légende dit que le mot pour « immortalité », fushi ou fuji (不死), devint le nom de la montagne, le mont Fuji. Il est dit aussi que les kanji
du mont, 富士山, littéralement « montagne abondante en guerriers », dérive
de l'armée de l'empereur gravissant le mont pour faire ce qu'il avait
commandé. Il est dit que la fumée de l'incinération des objets continue
aujourd'hui (bien que le mont Fuji ne soit plus aussi actif de nos
jours).
Liens littéraires [modifier]
Ce conte est presque identique à un conte tibétain
au nom similaire, et certains chercheurs croient que la légende
japonaise peut dériver de la tibétaine, peut-être à travers des
contacts anciens avec la Chine. La partie de la légende mentionnant le
mont Fuji est toutefois réservée à la version japonaise.
On suggère aussi des liens avec Le Lac des cygnes, probablement dû au fait que Kaguya-hime porte un hagoromo (羽衣, « robe de plumes ») en montant à la Lune. Mais le hagoromo est présent dans d'autres contes, appelés les hagoromo densetsu.
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Taketori-no-Okina ramène Kaguya-hime à la maison
Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse de lumière resplendissante »), est un personnage d'un conte folklorique japonais datant du Xe siècle, appelé également Taketori no Monogatari (竹取物語, Le conte du coupeur de bambou) ou Kaguya-hime no Monogatari (かぐや姫の物語, Le conte de la princesse Kaguya). Ce conte est considéré comme le narratif japonais le plus ancien. Le texte, en prose, est écrit entièrement en kana,
dans une langue très simple et il est en réalité composé de sept
contes. L'auteur est anonyme mais on date sa rédaction entre 850 et
950. Cette ancienne légende est également illustrée dans un emakimono (絵巻物) par Kose Ômi et calligraphiée par Ki no Tsurayuki.
Il raconte la vie d'une fille mystérieuse appelée Kaguya-hime qui est découverte, bébé, dans la coupe d'une plante de bambou luisante. Elle dit venir de Tsuki no Miyako (月の都, « la capitale de la lune ») et a des cheveux étranges « brillants comme l'or ».
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Kaguya-hime retourne à la Lune
Un jour un vieux coupeur de bambou sans descendants,
Taketori-no-Okina (竹取翁, « le vieillard qui récolte le bambou »), trouve
une mystérieuse plante de bambou reluisante. La coupant, il trouve à
l'intérieur un bébé de la taille de son pouce. Heureux de trouver une
si belle petite fille, lui et sa femme l'élèvent comme si elle était
leur propre enfant, l'appelant Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse
lumineuse »). Depuis, quand il coupe un bambou il trouve une pépite
d'or. Il devient vite riche, et Kaguya-hime grandit d'un bébé minuscule
à une femme de taille normale et de beauté resplendissante. Au début
Taketori-no-Okina essaie de la cacher des autres, mais avec le temps
les nouvelles de sa beauté se répandent.
Finalement, cinq princes viennent chez Taketori no Okina pour
demander Kaguya-hime en mariage. Ces princes convainquent
Taketori-no-Okina de demander à la réticente Kaguya-hime de choisir
parmi eux. Pour ce faire, Kaguya-hime donne des tâches impossibles aux
princes. Elle épousera celui qui peut lui apporter un objet précis.
La même nuit, Taketori-no-Okina dit à chacun des cinq princes ce
qu'ils doivent rapporter. Le premier doit rapporter le bol en pierre
utilisé par le Bouddha pendant qu'il mendiait ; le second, une branche à joyaux de l'île de Hôrai ; le troisième, la robe légendaire du rat de feu de Chine ; le quatrième, un joyau coloré du cou d'un dragon, et le cinquième le trésor de coquillages des hirondelles.
Se rendant compte que la tâche était impossible, le premier prince
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supercherie quand elle voit que le bol ne luit pas d'une lueur sainte.
Deux autres princes essaient également de la tromper avec des faux et
échouent. Le quatrième renonce pendant un orage, et le cinquième meurt
en essayant de prendre l'objet.
Ensuite, l'empereur du Japon, mikado
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amoureux ; il propose de l'épouser. Bien qu'il ne soit pas soumis aux
tâches impossibles des princes, Kaguya-hime refuse sa demande en
mariage, lui disant qu'elle n'est pas de ce pays et ne peut donc pas
aller au palais avec lui. Elle reste en contact avec l'empereur mais continue à refuser ses demandes de mariage.
Cet été-là, elle pleure à chaque fois qu'elle voit la pleine lune.
Elle n'est pas capable de dire à ses parents adoptifs ce qui ne va pas,
malgré tout leur amour pour elle. Son comportement devient de plus en
plus erratique jusqu'à ce qu'elle révèle qu'elle n'est pas de ce monde
et qu'elle doit retourner parmi les siens sur la Lune. Dans certaines
versions du conte elle fut envoyée sur Terre comme punition temporaire
pour un crime qu'elle aurait commis, tandis que dans d'autres elle y
fut envoyée pour la maintenir en sécurité pendant une guerre céleste.
Le jour de son retour approchant, l'empereur envoie des gardes
patrouiller autour de chez elle pour la protéger du peuple de la Lune,
mais quand une ambassade d'« êtres célestes » arrive à la porte de la
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lumière. Kaguya-hime annonce que, bien qu'elle aime ses amis sur Terre,
elle doit retourner sur la Lune avec les siens. Elle écrit des mots
tristes pleins de regrets à ses parents et à l'empereur, puis donne à
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Re: Les Yōkai
Ven 18 Sep 2009, 18:30
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Re: Les Yōkai
Dim 04 Oct 2009, 21:31
Il semble qu'il y ait un article là dessus dans le magazine top secret. Je n'ai pas le scan malheureusement.
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Re: Les Yōkai
Lun 12 Oct 2009, 20:56
Le folklore Japonais j'en suis très friand, cet article Wiki je l'ai déjà lu. Très intéressant. Merci de l'avoir posté.
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