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L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui? Empty L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui?

Mer 06 Aoû 2008, 23:24
L'AFFAIRE GERALD GATEAU

Région troyenne. 6H00 du matin. Il fait bien froid en ce 28 mars 1964 :

"Tiens ! Une citerne à bestiaux" se dit Gérald Gateau
en voyant à flanc de coteau, en plein milieu d'un pâturage un objet
d'apparence métallique, qui brille dans la clarté du matin. Il se dit :

"
Comment se fait-il qu'il y ait une citerne en plein hiver, surtout qu'il n'y a pas de vaches ici". Intrigué, il se gara, sorti de sa voiture et marcha en direction de cette "chose".
Tout à coup il aperçut au milieu du champ un engin d'environ une dizaine de
mètres de long sur à peu près quatre mètres de haut qui s'éleva du sol
très rapidement. "
Nom de Dieu ! " dit-il en se retournant vivement. Pris de panique il s'enfuit à toutes jambes.
Et toute la journée il travailla sans rien dire de ce qu'il vit le matin. De retour chez lui, même mutisme auprès de son épouse : "
Si je lui dit ça, elle va me prendre pour un fou".
La semaine se passa ainsi, mais le samedi suivant, il prit son courage
à deux mains, il retourna sur le lieu même où il vit la "chose". A la hauteur présumée où la "citerne" s'envola, l'herbe était rase, plus ou moins grillée par le gel de l'hiver. Il remarqua, brillant sur le sol, des morceaux de métal. Il y en avait six qu'il ramassa et qu'il enveloppa dans du papier journal.
Rentré chez lui, il les rangea dans une boîte en carton, qu'il glissa
dans un coin de son atelier.
De temps à autre, il regardait sa trouvaille, se posant la question pourquoi il avait ramassé ces morceaux ?
Pourquoi il s'était arrêté ? Et les années passèrent...


Nous voilà en 1978 et Gérald apprend qu'un journaliste nommé Guy Capet donnera une conférence sur les Ovnis à Troyes. En effet, la presse s'était souvent faite l'écho d'observations d'engins étranges dans la région troyenne et Gérald, en secret, suivait les diverses annonces concernant ces objets vus dans le ciel de sa région. Aux yeux de Gérald Gateau, ce Guy Capet lui sembla un homme de bonne foi. Très vite, il lui expliqua son histoire et sa trouvaille : ses cinq morceaux de métal ! Prescience ? Preuve
d'équilibre psychologique, intuition ou méfiance ? Gérald confia à
Capet les cinq morceaux, mais conserva le sixième secrètement !
Ce n'est qu'en 1993, lorsqu'
Hugo Nhart prendra l'affaire en mains que réapparaîtra ce sixième morceau.

L'affaire fit grand bruit à l'époque et le 17 octobre 1978 Gérald Gateau, Guy Capet et Gérard Lebat, fondateur et président du G.E.O.S (Groupe d'Etudes des Objets Spatiaux de France) passèrent aux
actualités régionales de 19H40 ainsi qu'à l'échelon national sur TF1, qui programma au Journal Télévisé de 13 heures le témoignage de Gérald.
Un exemplaire du métal fut envoyé au GEPAN (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens Non identifiés), à Toulouse pour analyses. Et puis tout à coup, ce fut le mutisme, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait jamais témoigné...
L'affaire fut carrément étouffée par les plus hautes instances gouvernementales. Et les jours passèrent...


Il faudra encore attendre 14 années pour que cette affaire rebondisse. Hugo Nhart reprend l'affaire. Il essayera de démèler la vérité et de comprendre où sont passés les cinq morceaux de métal. Il fera appel aux médias en faisant éclater l'affaire au grand jour pour l'émission "Mystères" sur TF1.
Mais encore une fois, l'entreprise capota et l'émission n'eut pas lieu ! Mais le 25 avril 1994, Hugo Nhart est contacté par
Christophe Dechavanne et l'affaire est enfin présentée au cours de l'émission "Faut pas pousser".
Pour cela,
Gérald Gateau refit les gestes qu'il avait fait le jour où il découvrit les morceaux de métal. A la suite du reportage, des questions furent enfin posées à Jean Jacques Velasco, le monsieur-vérités du SEPRA (Service d'Etudes des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) afin de lui demander s'il avait retrouvé le dossier relatif à cette affaire.
Il réitéra le fait qu'il n'avait retrouvé aucune trace de cette affaire,
ni bien sûr les autres morceaux de métal. Il parut très embarrassé...
Et peu de temps après l'émission, Hugo Nhart, qui possédait le sixième morceau de métal fut comme par hasard cambriolé.

On lui déroba toutes ses archives personnelles, on lui vida complètement
le disque dur de son ordinateur, il retrouva même des excréments
disséminés dans sa maison !
Il fut aussi agressé plusieurs fois, fouillé et mis sur table d'écoute...
Il porta plainte plusieurs fois au commissariat, mais force est de constater que jamais les plaintes n'ont abouti à quelque chose de sérieux. Bien d'autres détails de cette histoire sont racontés dans "Le Dissident du Silence" d'Hugo Nhart.
Il faut croire que la vérité est gênante aux yeux de certains :
Pourquoi le
SEPRA fit la sourde oreille aux diverses demandes afin de retrouver le dossier ?
Pourquoi dire que "l'on manque d'éléments relatifs aux circonstances pour continuer plus loin l'enquête" alors que tout fut expliqué dans divers dossiers passés à la télévision ?
Pourquoi
Gérald Gateau aurait-il caché cette histoire durant 35 ans s'il avait fait une farce de mauvais goût ?
Il est assez intelligent pour savoir que des analyses pourraient le confondre?
Pourquoi ne retrouve t-on pas les autres morceaux de métal ?
Pourquoi Gérald aurait-il menti à l'époque même à
FR3 Champagne et TF1, avec les risques d'être tourné en ridicule ?
Pourquoi Stanton Friedman, grand physicien nucléaire canadien, a -t-il avoué que cette affaire était dangereuse car "certains services américains" étaient dessus ?
Pourquoi le
SEPRA ne monte t-il pas au créneau et ne montre t-il pas le dossier afin de clore cette affaire une bonne fois pour toutes ?
Les
Services Secrets Américains auraient eu un ou deux morceaux entre les mains...
Hugo Nhart a fait faire diverses analyses de ce morceau de métal, tandis qu'un ami,
Christian Perrin de Brichambault, qui fut autrefois professeur à l'E.N.A puis Directeur de la Météorologie Nationale fit analyser un éclat par le laboratoire d'E.D.F dirigé à l'époque par Gilles Ménage. Les analyses pratiquées en aveugle donnèrent des résultats éloquents :
"L'analyse effectuée par diffraction des rayons X indique la présence d'un corps amorphe et non amorphe. Ceci est très singulier. Trace de Cu, Ni, Cr et Mn. Le tout pour moins de 5%. C'est un matériau à gros grain, obtenu
par "fonderie" et refroidissement lent.
Ce matériau par son composant est fragile. On ne retrouve pas de traces de radioactivité. Pas de traces d'oxydations superficielles, ni de ferro-magnétisme.
Les températures de fusion vont de 1202 à 1370°. Ce morceau de métal pose un problème original par une explication vraisemblable des "porosités"
macroscopiques notées sur l'objet sous formes d'alvéoles cylindriques
allongées et orientées.
L'objet ne peut correspondre ni à une chute de météore, ni à un débris de satellite. Il est d'origine artificielle et a été déposé sur le sol. Les caractéristiques physiques de ce matériau ne permettent guère de préjuger de son intérêt pour une application quelconque. Il serait souhaitable de faire des analyses des gazs occlus dans le morceau de métal, pour en définir autant que faire se peut l'origine terrestre ou spatiale
".
Des analyses faites par d'autres laboratoires donnent pratiquement les mêmes résultats. Fort de ces résultats,
Hugo Nhart est allé consulter un grand scientifique spécialisé en métallurgie.
A leur lecture, il me confirma qu'il est impossible de créér sur Terre un
objet ayant ces particularités bien que l'on puisse trouver sur notre
planète les minerais nécessaires pour le réaliser !


Pourtant, ce 28 mars 1964, Gérald Gateau a bien vu et a bien ramassé ce qu'il a ramassé. Il en est absolument sûr car pour toute preuve, il reste encore un des six morceaux de métal, même si le souvenir de cette époque lui est resté à jamais profondément gravé à l'esprit. Mais Gérald a de la chance car il reste une trace !

Mais combien sont ceux qui ont témoigné de phénomènes curieux et qui
ont vu leurs dossi
er classé.
Chris.A
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L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui? Empty Re: L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui?

Jeu 07 Aoû 2008, 00:51
Pour moi, je considère maintenant le Geipan comme un pavé dans la marre, plutôt qu'une recherche approfondi et un recueil de témoignages avec enquête.

Ce document ainsi que celui que je poste à la suite:
http://www.europe1.fr/Radio/Emissions/18h-20h-2-heures-d-actu/
(date)/01/08/2008 Cliquer sur réécouter et aller à 1h30min de l'émission et vous aller entendre les responsables du Geipan avouer qu'il y a aucune preuve actuellement que les OVNIs existent.
D'ailleurs si léon passe sur ce post et entend les explications de la rentrée admosphérique pour la vague de 90 en France et Belgique, il va s'arracher les cheveux.

Non, franchement je le dit, le Geipan n'est pas un organisme fiable, il n'est pas non plus indépendant sinon il ne s'amuserait pas à contrefait les témoignages et les preuves et j'ajouterai qu'il sont pour moi, un organisme de débunker car ce moquer d'autant de témoignages rapportés, de preuves apportés et en conclure à des phénomènes bien réels alors que tout l'inverse ce produit, je ne tolère plus cet organisme comme une aide mais plutôt comme un obstacle à la recherche du phénomène ovni.

La gendarmerie se moque de vous et vos déclarations sont passés à la trappe, le Geipan vous induit en erreur et maquille vos observation en phénomène bien réel (voir les explications houleuse sur les loupiotes chinoise) et pour terminer, si vous avez une preuve matérielle, quelqu'un est toujours là pour le faire disparaitre et vous faire passer pour un fous.

Inutile d'en conclure qu'aucun organisme ne vous prend au sérieux, parler en a léon et il vous dira que même certaines personnes ce disant ufologue s'empêche de ne plus donner signe quand à l'analyse de vidéos.


Seul contre tous!!!!!
Benjamin.d
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L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui? Empty Re: L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui?

Dim 13 Sep 2009, 16:22
L'AFFAIRE GERALD GATEAU



"...On nous cache tout, on nous dit rien, on nous informe vraiment sur rien..." C'est ce que chantait déjà Jacques Dutronc en 1966 ! Force est de constater que les choses n'ont pas beaucoup changé... On entend aussi souvent dire que si l'existence d'une vie extraterrestre était prouvée, cela remettrait en cause l'existence de Dieu... Mais force est de constater que ce ne sont pas des "milices religieuses" qui empêchent les témoins de témoigner... Alors qui a intérêt à cacher l'existence de la vie extraterrestre et pourquoi ? Toute vérité ne serait-elle pas bonne à dire ?



Région troyenne. 6H00 du matin. Il fait bien froid en ce 28 mars 1964 : "Tiens ! Une citerne à bestiaux" se dit Gérald Gateau en voyant à flanc de coteau, en plein milieu d'un pâturage un objet d'apparence métallique, qui brille dans la clarté du matin. Il se dit : "Comment se fait-il qu'il y ait une citerne en plein hiver, surtout qu'il n'y a pas de vaches ici". Intrigué, il se gara, sorti de sa voiture et marcha en direction de cette "chose". Tout à coup il aperçut au milieu du champ un engin d'environ une dizaine de mètres de long sur à peu près quatre mètres de haut qui s'éleva du sol très rapidement. "Nom de Dieu ! " dit-il en se retournant vivement. Pris de panique il s'enfuit à toutes jambes. Et toute la journée il travailla sans rien dire de ce qu'il vit le matin. De retour chez lui, même mutisme auprès de son épouse : "Si je lui dit ça, elle va me prendre pour un fou". La semaine se passa ainsi, mais le samedi suivant, il prit son courage à deux mains, il retourna sur le lieu même où il vit la "chose". A la hauteur présumée où la "citerne" s'envola, l'herbe était rase, plus ou moins grillée par le gel de l'hiver. Il remarqua, brillant sur le sol, des morceaux de métal. Il y en avait six qu'il ramassa et qu'il enveloppa dans du papier journal. Rentré chez lui, il les rangea dans une boîte en carton, qu'il glissa dans un coin de son atelier. De temps à autre, il regardait sa trouvaille, se posant la question pourquoi il avait ramassé ces morceaux ? Pourquoi il s'était arrêté ? Et les années passèrent...


Nous voilà en 1978 et Gérald apprend qu'un journaliste nommé Guy Capet donnera une conférence sur les Ovnis à Troyes. En effet, la presse s'était souvent faite l'écho d'observations d'engins étranges dans la région troyenne et Gérald, en secret, suivait les diverses annonces concernant ces objets vus dans le ciel de sa région. Aux yeux de Gérald Gateau, ce Guy Capet lui sembla un homme de bonne foi. Très vite, il lui expliqua son histoire et sa trouvaille : ses cinq morceaux de métal ! Prescience ? Preuve d'équilibre psychologique, intuition ou méfiance ? Gérald confia à Capet les cinq morceaux, mais conserva le sixième secrètement ! Ce n'est qu'en 1993, lorsqu'Hugo Nhart prendra l'affaire en mains que réapparaîtra ce sixième morceau.


L'affaire fit grand bruit à l'époque et le 17 octobre 1978 Gérald Gateau, Guy Capet et Gérard Lebat, fondateur et président du G.E.O.S ( Groupe d'Etudes des Objets Spatiaux de France ) passèrent aux actualités régionales de 19H40 ainsi qu'à l'échelon national sur TF1, qui programma au Journal Télévisé de 13 heures le témoignage de Gérald. Un exemplaire du métal fut envoyé au GEPAN (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens Non identifiés), à Toulouse pour analyses. Et puis tout à coup, ce fut le mutisme, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait jamais témoigné... L'affaire fut carrément étouffée par les plus hautes instances gouvernementales. Et les jours passèrent...


Il faudra encore attendre 14 années pour que cette affaire rebondisse. Hugo Nhart reprend l'affaire. Il essayera de démèler la vérité et de comprendre où sont passés les cinq morceaux de métal. Il fera appel aux médias en faisant éclater l'affaire au grand jour pour l'émission "Mystères" sur TF1.
Mais encore une fois, l'entreprise capota et l'émission n'eut pas lieu ! Mais le 25 avril 1994, Hugo Nhart est contacté par Christophe Dechavanne et l'affaire est enfin présentée au cours de l'émission "Faut pas pousser". Pour cela, Gérald Gateau refit les gestes qu'il avait fait le jour où il découvrit les morceaux de métal. A la suite du reportage, des questions furent enfin posées à Jean Jacques Velasco, le monsieur-vérités du SEPRA (Service d'Etudes des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) afin de lui demander s'il avait retrouvé le dossier relatif à cette affaire. Il réitéra le fait qu'il n'avait retrouvé aucune trace de cette affaire, ni bien sûr les autres morceaux de métal. Il parut très embarrassé... Et peu de temps après l'émission, Hugo Nhart, qui possédait le sixième morceau de métal fut comme par hasard cambriolé. On lui déroba toutes ses archives personnelles, on lui vida complètement le disque dur de son ordinateur, il retrouva même des excréments disséminés dans sa maison ! Il fut aussi agressé plusieurs fois, fouillé et mis sur table d'écoute... Il porta plainte plusieurs fois au commissariat, mais force est de constater que jamais les plaintes n'ont abouti à quelque chose de sérieux. Bien d'autres détails de cette histoire sont racontés dans "Le Dissident du Silence" d'Hugo Nhart. Il faut croire que la vérité est gênante aux yeux de certains : Pourquoi le SEPRA fit la sourde oreille aux diverses demandes afin de retrouver le dossier ? Pourquoi dire que "l'on manque d'éléments relatifs aux circonstances pour continuer plus loin l'enquête" alors que tout fut expliqué dans divers dossiers passés à la télévision ? Pourquoi Gérald Gateau aurait-il caché cette histoire durant 35 ans s'il avait fait une farce de mauvais goût ? Il est assez intelligent pour savoir que des analyses pourraient le confondre ? Pourquoi ne retrouve t-on pas les autres morceaux de métal ? Pourquoi Gérald aurait-il menti à l'époque même à FR3 Champagne et TF1, avec les risques d'être tourné en ridicule ? Pourquoi Stanton Friedman, grand physicien nucléaire canadien, a -t-il avoué que cette affaire était dangereuse car "certains services américains" étaient dessus ? Pourquoi le SEPRA ne monte t-il pas au créneau et ne montre t-il pas le dossier afin de clore cette affaire une bonne fois pour toutes ? Les Services Secrets Américains auraient eu un ou deux morceaux entre les mains...
Hugo Nhart a fait faire diverses analyses de ce morceau de métal, tandis qu'un ami, Christian Perrin de Brichambault, qui fut autrefois professeur à l'E.N.A puis Directeur de la Météorologie Nationale fit analyser un éclat par le laboratoire d'E.D.F dirigé à l'époque par Gilles Ménage. Les analyses pratiquées en aveugle donnèrent des résultats éloquents : "L'analyse effectuée par diffraction des rayons X indique la présence d'un corps amorphe et non amorphe. Ceci est très singulier. Trace de Cu, Ni, Cr et Mn. Le tout pour moins de 5%. C'est un matériau à gros grain, obtenu par "fonderie" et refroidissement lent. Ce matériau par son composant est fragile. On ne retrouve pas de traces de radioactivité. Pas de traces d'oxydations superficielles, ni de ferro-magnétisme. Les températures de fusion vont de 1202 à 1370°. Ce morceau de métal pose un problème original par une explication vraisemblable des "porosités" macroscopiques notées sur l'objet sous formes d'alvéoles cylindriques allongées et orientées. L'objet ne peut correspondre ni à une chute de météore, ni à un débris de satellite. Il est d'origine artificielle et a été déposé sur le sol. Les caractéristiques physiques de ce matériau ne permettent guère de préjuger de son intérêt pour une application quelconque. Il serait souhaitable de faire des analyses des gazs occlus dans le morceau de métal, pour en définir autant que faire se peut, l'origine terrestre ou spatiale". Des analyses faites par d'autres laboratoires donnent pratiquement les mêmes résultats. Fort de ces résultats, Hugo Nhart est allé consulter un grand scientifique spécialisé en métallurgie. A leur lecture, il me confirma qu'il est impossible de créér sur Terre un objet ayant ces particularités bien que l'on puisse trouver sur notre planète les minerais nécessaires pour le réaliser !

Pourtant, ce 28 mars 1964, Gérald Gateau a bien vu et a bien ramassé ce qu'il a ramassé. Il en est absolument sûr car pour toute preuve, il reste encore un des six morceaux de métal, même si le souvenir de cette époque lui est resté à jamais profondément gravé à l'esprit. Mais Gérald a de la chance car il reste une trace ! Mais combien sont ceux qui ont témoigné de phénomènes curieux et qui ont vu leurs dossier classé.


Assurément un bien trop grand nombre...



souce de l'article - Alexandre de Chelle pour la revue "L'épée du ciel" N°15 de septembre 1997

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L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui? Empty Re: L'affaire Gérald Gateau (28 mars 1964) qu'en est il aujourd'hui?

Dim 13 Sep 2009, 22:19
Retranscritption d'une emission radio.
Position des organismes 'officiels', pressions sur temoins et acteurs.
Enfin bref j'ai trouvé çà interressant à plus d'un titre.
(Libre a Rama de le deplacer, je voulais juste que ce soit pas 'perdu')



"La Vague d'OVNIs" - Ovnis, Enquete sur des Faits
avec Hugo NHART

aout 2003

Didier de Plaige - Bien, nous sommes là pour plusieurs heures ensemble, avec vos interventions par téléphone dans un moment, comme il est de tradition sur cette antenne. Mais tout d'abord présentons notre invité, Hugo Nhart. Hugo Nhart est enquêteur, il a collaboré à tous les grands médias, il a publié, au fil des années, plusieurs bouquins, dont un qu'il nous amène ici tout particulièrement. C'est "Ovnis, enquête sur des Faits", paru en 1999 aux éditions Carnot. Hugo Nhart, pour les anciens auditeurs, ça vous dit forcément quelque chose : il avait participé à des nuits entières d'ufologie sur Ici & Maintenant!, avec ou parfois sans Jimmy Guieu d'ailleurs, dans les années 90.

Hugo Nhart - Je crois me souvenir surtout d'une nuit, la nuit du 5 novembre, où on a bouclé à 8H00 du matin, et c'était une soirée absolument merveilleuse. Ce sont de très bons souvenirs. Très très bons souvenirs.

D. de Plaige - Bien. Nous sommes en train de créer, ici, et maintenant, des souvenirs qui j'espère seront aussi heureux, assez profonds, pour le futur, en ce moment même. Hugo, si on devait aborder le phénomène Ovni - question ouverte : par quel bout choisirais-tu de la prendre ?

H. Nhart - Je vais situer la chose Je me situe d'abord par rapport au phénomène Ovni. Comme tu l'as dit, je suis journaliste avant toute chose - il faut bien vivre, donc j'ai écrit des bouquins autres que des bouquins sur les Ovnis. Je m'étais commis - parce que certains disent que je m'étais « commis » - dans un livre sur les Ovnis. J'ai écrit un livre sur les Ovnis. J'étais donc, comme beaucoup, il y a de ça de nombreuses années, intéressé par les écrits de Jimmy Guieu. Là-dessus, bon, j'ai pris la route - chacun prend sa tangente - et j'ai enquêté. J'ai enquêté comme ça, pour passer le temps, pour m'amuser, pour chercher à comprendre. Jusqu'au jour où j'ai été confronté moi-même à un phénomène, et c'est ce dont je vais vous entretenir maintenant.

L'histoire se passait - et je dois dire qu'il y a eu, dans ce que je dis là, des constats médicaux qui font état que ce ne sont pas des mensonges - l'histoire se passe donc le lundi 8 septembre 1997. J'étais en train de travailler en direct avec les États-Unis - donc, décalage horaire, je travaille la nuit - et à un moment donné, donc, pour une coupure, je prends une cigarette, je vais sur mon balcon. Et il était 1h45 du matin, il faisait chaud, ça allait très bien. J'étais sur mon balcon - à l'époque j'habitais Boulogne-Billancourt - quand je vois au-dessus d'une tour une masse noire qui s'avance sans bruit. Je la regarde un petit peu comme j'aurais regardé une puce qui passait, quoi, sans a priori, et je remarque cette forme qui avait un aspect très étrange, un aspect triangulaire. Ça ne me semblait pas du tout être un avion, vu d'abord sa surface, vu le manque de bruit, et surtout trois points lumineux qui apparaissaient aux pointes.

Alors, ce que j'ai fait, comme j'ai toujours de prêt à côté de ma porte un appareil photo si je dois partir pour un reportage d'urgence, tout était prêt, je prends mon appareil photo, et j'enclenche mon chronomètre. Et je vois la chose qui s'avance.

Cette chose, donc, apparemment, était une masse compacte et sombre; seulement, quand elle est arrivée à peu près à la verticale, elle avait dessous, donc, des points lumineux, comme des petites lumières : il y avait un point bleu à l'avant, et deux points verts sur les côtés. Et je lance mon appareil, et il ne s'enclenche pas. Je n'arrivais pas à caler le zoom dessus. Je le mets en manuel et je zoome le mieux que je peux - rien du tout. Mais à mesure, donc, que je faisais cela, je sentais dans mon corps comme des coups répétés, comme des basses : poumm, boumm, boumm... L'observation a duré environ 2 mn 37 ou 38 je pourrais pas dire à la seconde près combien ça a duré (je le dis dans mon bouquin exactement). Mais je remarque en même temps que les coups que je recevais correspondaient aux vibrations qu'avaient les plantes sur mon balcon - les plantes vibraient à la même cadence.

Je dis : Bon, j'ai quand même pas la berlue, il se passe quelque chose. Je prends les jumelles, je regarde. Effectivement, je vois cette masse compacte qui passe vraiment à la verticale, avec ses lumières qui apparaissaient comme si c'étaient des petites étoiles, qui brillaient au milieu d'un triangle noir.

Cet objet, donc, a parcouru Nord-Nord-Sud ; il a disparu derrière un pâté de maisons, et je n'ai plus rien vu.

Aussitôt après, je me suis mis à poser sur le papier ce qui s'était passé, et l'affaire s'est arrêtée là.

Le lendemain, je téléphone à un ami, donc, qui était dans l'Est de la France, en lui disant : "Je sais qu'il y a des gens qui sont en observation sur certains radars, est-ce que tu pourrais me dire s'il y a eu un écho radar sur une chose qui s'est passée tel jour à telle heure dans telle direction ?" Et il me répond, quelques heures plus tard "apparemment, y a rien". Donc, en attente.

Et ce qui a été troublant, c'est qu'en même temps j'ai découvert sur Internet un gars qui demande que toutes les personnes qui ont fait des observations au-dessus de Paris téléphonent à un numéro de portable. J'appelle sur ce numéro de portable et je tombe sur un monsieur dont je tais le nom, qui se présente comme un gendarme et qui me dit : "Voilà, je suis chargé par le Ministère de l'Intérieur de relever toutes les informations pour les survols de Paris". Je lui dis : "Si vous êtes un gendarme, c'est intéressant, je vais faire une déposition". Et il me dit, chose qui m'a un petit peu étonné au départ mais, dans l'histoire, c'était simplement une idée préconçue, il me dit : "Je passe avec un de mes collègues chez vous".

Ça me gênait un petit peu qu'ils viennent chez moi. Je confirme quand même le rendez-vous, sauf que quelques minutes avant qu'ils n'arrivent, je descends, je me dirige vers l'entrée avec un micro apparent à la main, et puis un autre micro dont le magnéto était planqué dans une poche, et le fil passait, sortait sous ma montre au poignet gauche.

Puis je vois arriver, donc, deux gars en uniforme. Jusque là, je me suis dit : bon, c'est vraiment des gendarmes, du moins ils ont l'uniforme. Et je leur dis : Voilà, je ne peux pas vous recevoir chez moi, j'ai du monde. Par contre, on peut aller dans un bar. Et ils m'ont dit une chose qui était logique, là aussi : Nous sommes en uniforme, on ne peut pas rentrer dans un bar, donc on vous emmène à la Brigade. Je dis : OK, on y va. Et on est partis dans un endroit auquel je ne m'attendais pas - c'était l'héliport d'Issy-les-Moulineaux.

Et là on commence à parler et au bout de quelques instants, mis en confiance, je montre que j'avais un magnéto apparent puis un caché. Donc, je débranche tout, et ils me disent qu'eux-mêmes ont été nommés par le Ministère de l'Intérieur depuis environ 3 semaines, car il y a eu divers survols sur la ville de Paris, le Ministère de l'Intérieur s'est posé des questions et il a détaché une brigade spéciale pour enquêter.

Je leur demande s'ils étaient en relation avec le SEPRA de Velasco. Ils me disent : Non, on dépend directement du Ministère de l'Intérieur. Donc du Préfet de Paris et du Ministre de l'Intérieur.

Ils m'ont montré des photos d'engins qui avaient été prises au-dessus de Paris, qui m'ont fait un petit peu froid dans le dos. Parce que jusque là j'aurais pu croire avoir rêvé, sauf que les photos qu'il m'ont montrées d'engins qui avaient été vus – donc 5 jours, 6 jours avant – représentaient exactement la même chose que ce que j'avais vu moi-même.

Alors on sympathise, je remplis ma déclaration, on reste en très bon contact. Ça a été au-delà du côté gendarme, nous sommes devenus vraiment très très amis. Et là encore l'histoire aurait pu s'arrêter à ce stade-là, sauf que cela faisait donc un mois et dix jours que j'avais vu cette chose-là lorsque, en pleine nuit j'ai été pris d'une poussée de température énorme, j'ai eu une tension qui est montée à 27 (donc j'avais les yeux qui commençaient à vouloir gonfler). Le médecin est arrivé d'urgence : piqûre pour le coeur, enfin tonicardiaque et tout ce qui pouvait en découler. Et il me dit : "Va falloir aller voir dans un service médical approprié, parce que vous avez un petit problème". Je lui dis : "OK, d'accord".

Le lendemain - donc la tension avait baissé, j'étais aux environs de 20-21, malgré tout - j'étais quand même relativement fatigué, quand je remarque sur le bas de mes reins, juste au-dessus des fesses, un bouton d'environ 5 cm, rouge vif, et purulent. Je me suis dit : "j'ai dû m'amocher, me cogner". Et je rentre à l'hôpital qui se trouve dans le XVe arrondissement. Je suis hospitalisé, donc le médecin me reçoit d'abord en urgence, il m'examine et il me dit : "Je vous hospitalise, parce que je soupçonne quelque chose d'assez sérieux". Je dis : "Pourquoi ?" Il me dit : "Parce que vous avez une tension - supposons - 20 au bras gauche, 18 au bras droit. Ça c'est pas normal. C'est le symptôme révélateur d'une tumeur". Et il me dit : "Nous devons savoir si elle est bénigne ou maligne".

Bon, je suis hospitalisé, je passe tous les examens possibles : le scanner, l'IRM. On ne trouve rien. Et je lui demande qu'est-ce qu'il pensait que c'était comme tumeur, et il me répond : "C'est un phéochromocytome. C'est-à-dire, c'est une tumeur sur une glande surrénale. Alors si elle est bénigne, c'est pas grave, si elle est maligne c'est dans les 3 semaines, c'est fini".

Bon, je dois dire que j'ai déjà vécu certaines choses, j'ai eu très peur. Et puis je lui ai dit en même temps : "Ecoutez, voilà". Et je lui montre le bouton que j'avais sur les fesses. Il me dit : "Ça vous est apparu quand ?" -Ben, je dis, "en même temps que ma poussée de tension".

Ils ont fait des prélèvements, ils ont fait des analyses. Des « lames », ce qu'on appelle des lames. Aucune bactérie à l'intérieur. Totalement d'origine inconnue ; ils ne comprenaient pas. C'était purulent, et pourtant il n'y avait pas de bactéries dedans. Y avait pas de corps morts, de cellules mortes.

Donc ils m'ont fait un curetage, ça n'a pas été la joie ! Je suis resté trois semaines en observation, c'est pas une journée, 3 semaines. Pendant trois semaines donc, la température était descendue mais la tension était toujours la même. J'avais des moments de fatigue intense, de sommeil, j'étais en train de parler avec le médecin, je partais dans un sommeil total.

Je n'avais pas fait de rapprochement avec le phénomène Ovni, sauf que le médecin a fini par me dire : "Tout ce que vous présentez là, la médecine n'y comprend absolument rien, je vous remets dehors. Ce que vous avez eu, je ne le sais pas, mais pour l'instant, vous savez, la médecine ne soigne pas les mystères. Je vous laisse sortir, et si toutefois ça vous reprenait, revenez nous voir".

Donc je suis sorti, la tension a baissé environ une bonne quinzaine de jours plus tard, elle est revenue à la normale, c'est-à-dire à 16-17, même si c'est un petit peu élevé, 16-17. Mais régulièrement, tous les 7-8 mois, j'ai ce bouton purulent qui sort. Donc on me donne des sulfamides, ça sèche, ça s'en va, puis ça revient, ça s'en va, ça revient. On n'a jamais pu le guérir.

Donc voilà ce à quoi j'ai été confronté. Maintenant, que je fasse une relation entre ça et ce que j'ai vu, c'est peut-être pas impossible. Ce qui me fait y penser, ce n'est pas le fait d'avoir vu et d'avoir eu une poussée de tension, c'est le fait d'avoir vu auparavant et après d'avoir des crises de sommeil. Parce que j'ai bien des crises de sommeil. D'un seul coup c'est un sommeil profond qui me prenait, et après je ne me rappelais de rien. Alors est-ce que ce sont ce qu'on appelle les « missing time » que je vivais à ce moment-là ? Je ne sais pas, je n'ose pas le dire. Je ne veux pas le dire. Toujours est-il que c'est à partir de là, c'est vrai, que ça m'a donné un virus plus pointu d'enquêteur, non pas pour le phénomène Ovni ou contre le phénomène Ovni, mais j'ai décidé de rapporter des faits que je découvrais qui étaient vraiment hors norme. C'est ce que j'ai fait, donc j'ai fait un travail de journaliste, voilà, tout simplement.

D. de Plaige - Eh bien, voilà le parcours d'Hugo Nhart. Alors on va continuer dans la foulée... Qu'est-ce qui te semble probant ? Je sais que dans ton travail d'enquêteur et dans ce bouquin, tu veux faire en sorte de refléter les pour et les contre, afin que chaque lecteur se fasse son opinion. Qu'est-ce qu'il te semble important de dévoiler - on reviendra plus tard sur l'expression « dévoiler », qui t'est chère pour d'autres raisons. Un dossier en particulier qui te semble plus frappant ?

H. Nhart - Je dois dire - avant de débusquer un dossier, je voudrais surtout dire que l'Ufologie se porte mal, est mal vue, car l'Ufologie est le parent qui a des enfants qui sont un petit peu fous, hein. Il faudrait que les soi-disant ufologues (pour certains, et les « vrais » ufologues pour d'autres) respectent les scientifiques, ne pensent pas que eux, les amateurs, connaissent toutes les vérités. On ne sait rien de ce phénomène-là, c'est toujours « OVNIS », objets volants non identifiés. Je crois qu'il faut - il faudrait, du moins - que les enquêteurs, ufologues ou pas, parce que c'est une terme qui me gêne un petit peu, mais que les enquêteurs fassent un travail d'enquête et reportent les informations vers des gens qui, eux, sont bardés de diplômes, pour arriver à mieux comprendre et à approcher les choses. Je ne dis pas qu'il trouveront la vérité, mais pour mieux les approcher. C'est une chose.

Maintenant, moi, ce que je voudrais montrer du doigt, c'est un petit peu ce que je montre dès le départ dans mon livre. il y a deux documents qui ont été déclassifiés par le FBI, c'est, le premier, de Barry Goldwater, qui dit dans un mémorandum - qu'il fait parvenir à un de ses collègues au Sénat - dit que, de toute façon, il s'est approché... il a voulu enquêter sur la Base 51, Dreamland, et il sait, par des officiers de Renseignement, que des corps ont été entreposés, et lorsqu'il a voulu s'en approcher, on le lui a totalement interdit en lui faisant comprendre que, même, il risquait sa place de Sénateur. Donc, dans le mémorandum qu'il donne, il dit simplement qu'un jour il espère que la vérité sortira.

C'est une première chose qui m'a un petit peu interpellé.

Le deuxième document, c'est d'Harry Truman qui en 1947 - à l'époque il n'y avait pas d'engins qui pouvaient voler, même pas à 9000 ou 10 000 km/h - a quand même dit : "Il faut faire attention à une invasion d'outre-espace".

Alors certains des détracteurs m'ont dit : "Oui, mais ça se sont les Russes, c'est la Guerre Froide". Je crois que la Guerre Froide c'est un petit peu ce qui permet de pouvoir alimenter le moulin aux fariboles. Moi, je dirais que quand un monsieur, Harry Truman, ou un autre monsieur qui est Barry Goldwater, se permettent de s'avancer à ce niveau-là... et moi, ce qui m'a un petit peu conforté dans cela - et j'en parle dans mon livre - c'est la mort de James Forrestal. Et ce qu'il y a de troublant, surtout, c'est que.... Tout le monde connaît l'histoire de James Forrestal, enfin, je vais la resituer pour ceux qui ne la connaîtraient pas. James Forrestal, Secrétaire d'Etat à la Défense, s'intéressait donc à ce qui se passe outre-espace, du moins surtout s'intéressait aux hémorragies d'argent que dépensait le gouvernement pour justement enquêter sur les phénomènes non identifiés. Il a dit une chose qui est tout à fait logique c'est qu'il faudrait que le gouvernement américain ait le courage de dire, donc, à la Nation qu'ils sont en train de dépenser de l'argent car ils soupçonnent une vie extraterrestre.

A partir de là, il y a eu un clash qui s'est passé entre lui et ses supérieurs, et il s'est trouvé accusé de plein de choses. Ça, c'est le premier stade. Deuxième stade, un jour il lui est arrivé de se mettre à sa fenêtre, en plein été, et de voir passer le Père Noël - un être habillé en Père Noël. Il dit à sa femme : Je viens de voir le Père Noël. Elle se penche, et elle le voit de loin - un type avec une houppelande rouge. C'est vrai qu'en plein été, ça choque un peu.

Une autre fois, donc, il s'en va en vacances dans sa maison de repos; quand il revient, tous les papiers peints étaient changés, les meubles avaient changé de place. Ce qui fait qu'à la fin, il a fini par faire une névrose et il s'est trouvé, donc, interné à l'hôpital de Bethesda - Maryland, dans les étages gardés par l'US Navy, qui chapeaute tout ce qui est puissance de Renseignement, et là, donc, on le suspectait de vouloir attenter à ses jours. A partir de là, c'est vrai qu'on le surveillait. Sauf que la femme de ménage, qui depuis est décédée mais qui, quelques jours avant de mourir, a fait une déclaration, a dit que quelques temps avant, quelques minutes avant que James Forrestal se jette par la fenêtre, deux messieurs étaient venus, une discussion assez orageuse s'était passée entre lui et les deux agents de l'US Navy, et quelques instants plus tard, James Forrestal sautait par la fenêtre. Il avait attaché un drap autour de son cou, le drap au radiateur, et il s'était jeté par la fenêtre. Sauf qu'en plus quand il est tombé, le radiateur s'est décroché, et il s'est pris en bas le radiateur sur la tête en plus. Ça, c'est pour la petite histoire.

Donc tout a été fait pour détruire cet homme-là. Et, chose troublante, quand on va donc à l'Université de Stanford, en Californie, au coeur de l'Université de Stanford, il existe un centre qui s'appelle le James Forrestal Center, et chose troublante, c'est la seule unité, dans l'Université, qui s'occupe des moyens de propulsion possibles des Ovnis. L'Amérique détruit, et elle réhabilite après, mais elle détruit quand on la gêne.

Voilà, ce sont des choses comme ça qui m'ont mis un petit peu la puce à l'oreille.

D. de Plaige - Mais ça, si j'ai bien compris, c'était le préambule. Ce sur quoi tu voulais insister avant de choisir au hasard l'un des faits marquants. Je te tendrai une perche plus grosse alors, peut-être, soit l'affaire Gérald Gâteau ou la Vague belge. Au choix.

H. Nhart - Je te rappelle, la fameuse nuit du 5 novembre 1990, où on a bouclé l'antenne à 8H00 du matin, on est allé prendre le petit déjeuner dehors. Je dois dire que sur cette affaire-là, des choses ont été dites. Moi, j'ai redécouvert un document, là je vais me permettre de le lire parce que je ne le connais pas par coeur et je ne veux pas dire de bêtises. C'est assez amusant.

D. de Plaige - Là je vois passer 12-15 pages...

H. Nhart - Ce sont des notes. Alors j'explique. Je vais chercher à lire de façon très simple. Donc ça se passe la nuit du 5 novembre 1990 :

En mer, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de l'île de Groix (Morbihan): un losange de lumières reste à la verticale d'un chalutier pendant cinq minutes, puis part à une vitesse foudroyante

Dans son édition du mercredi 7 novembre, le journal La Liberté consacra un article d'une page presque entière aux événements du 5 novembre. Cet article signale notamment plusieurs observations très intéressantes dans le Morbihan, la Loire-Atlantique et la Vendée. Dominique Madrignac a approfondi, en 1993, l'une de ces observations. Le témoin est un patron-pêcheur, M. José Bal, qui l'a reçu une première fois le 14 septembre 93, à bord de son chalutier, l'Elvis, dans le port Sainte-Catherine, à Locmiquelic, puis de nouveau le 13 janvier 1994, au même endroit. C'est sur ce bateau que M. José Bal avait fait l'observation, le 5 novembre 90, vers 19 heures.

Voici le récit que M. Bal a fait à Dominique Madrignac:

" C'était le 5 novembre 90, vers les 19 h, dans le suroît de l'île de Groix, à peu près à 18 milles au sud-sud-ouest de l'île. Il faisait nuit, la mer était calme, le ciel clair et dégagé. J'étais sur la passerelle. Le reste de l'équipage dormait. D'un coup, il y a eu comme une explosion, une lumière rouge intense, rouge pâle si on veut, comme un éclair rouge-orange, qui paraissait bas sur l'horizon. Ça n'était pas très gros, mais tout de même assez important... comme une explosion. C'était assez loin... difficile de préciser la distance. Je me suis dit que c'était peut-être un avion ou un hélico qui avait explosé, et puis non, vu la façon dont c'est venu ensuite. C'est comme si c'était rentré dans l'atmosphère, et aussitôt après, une lumière rouge: deux feux rouges qui avançaient. Il me semble que c'est celui de gauche qui était le plus haut. Ça avançait droit dans l'axe du bateau, avec un cap au nord-est. On a pu estimer que ça venait d'entre le 200° et le 220°, à la vitesse d'un avion à hélice, une vitesse régulière, comme un avion qui va atterrir, mais ça ne paraissait pas haut, presque à l'horizontale, sur l'horizon. Et puis c'est arrivé à la verticale du bateau, et d'un seul coup, des lumières se sont allumées: beaucoup de lumières blanches. Quand ces feux blancs se sont allumés, on ne voyait plus les feux rouges. les lumières blanches sont passées au-dessus du toit de la passerelle: je ne les voyais plus, alors je suis sorti sur l'arrière du bateau, ce qui m'a demandé quinze secondes. Bon, je les ai vues de l'arrière, et j'ai constaté qu'elles étaient disposées en losange. Je me suis dit: " de l'avant, je verrais mieux ", donc je suis passé à l'avant, et là, on le voyait très bien, ce fameux losange.

C'était vraiment au-dessus de nous. Il ne bougeait pas, malgré le sens inverse du bateau en marche, donc il devait reculer un peu, en fait. Un losange complet, bien délimité par des lumières blanches tout autour, comme des guirlandes. Superbe ! C'était assez important, ça paraissait vraiment énorme, même bien 200 à 300 m de côté, beaucoup plus que mon bateau, au moins quatre à cinq fois comme le bateau, comme si on avait eu un plafond au-dessus de nous, qui déborde de chaque côté. On n'avait pas l'impression que c'était haut, parce qu'avec tous ces feux qui étaient vraiment énormes... mais est-ce que ça paraissait grand parce que c'était bas ? Ça n'avait pas l'air d'être haut, vu comme c'est arrivé bas sur l'horizon, peut-être 900 m de haut, par comparaison aux câbles qu'on allonge pour la pêche. On avait l'impression de matière, mais dans le centre, est-ce que c'était une masse ? On ne voyait rien au travers. Ça n'était pas transparent, sinon on aurait vu un petit nuage, une étoile. On ne voyait que du noir, mais plus noir que le ciel. Même dans la nuit, on fait la différence; je ne me souviens pas d'avoir vu des étoiles, mais le ciel était clair, vraiment clair, mer calme, le bateau ne bougeait pas, mais le moteur couvrait tous les autres bruits. C'est resté stable bien cinq minutes au-dessus de nous, à faire du sur-place, comme s'" ils " voulaient nous voir, nous photographier... Je suis resté longtemps à regarder, puis ça a avancé un petit peu, en dépassant le bateau pour arriver au travers de l'arrière, et là, il y a eu les réacteurs (je pense que c'étaient des réacteurs) qui se sont mis en route. Ça s'est allumé en deux fois, mais au début, c'était juste minime, tout doucement, comme un brûleur à gaz avec des flammes blanches, pas violentes, et progressivement, au fur et à mesure qu' " ils " mettaient la sauce, on voyait les genres de réacteurs qui forçaient.

C'est devenu assez vif comme une traînée de lumière blanche, et d'un seul coup, c'est parti, d'un mouvement terrible, cap nord-est, à une vitesse incroyable. J'ai regardé, mais je n'ai plus rien vu. L'équipage dormait. Je n'ai pas pris le temps de prévenir les autres. Voilà ce que j'ai vu, moi, mais le patron du Guillemot, qui était à un ou deux milles de nous, lui, il a vu les lumières blanches, mais il n'a pas fait attention. Moi, ça m'intéressait, alors j'ai continué à regarder. Je suis rentré. Le lendemain, j'ai appelé le journaliste de La Liberté que je connais, à Port-Louis. Il est venu me voir, le matin du lendemain ou du surlendemain, et a fait l'article. J'en ai parlé à ma famille et aux collègues de travail, mais ils m'ont dit: " Tu vois des rats bleus !". Pour moi c'était un événement, de voir un truc comme ça. Et après, j'ai su qu'il y avait eu tous les événements au-dessus de la France, en Loire-Atlantique, en Alsace, vers la même heure. Ce n'était pas un avion ! Un avion, on voit les clignotants. Je ne peux pas expliquer. Je n'avais jamais vu ça avant... "

(Ce récit est la transcription, presque mot pour mot, du récit de M. José Bal. Il n'en diffère que par quelques retouches destinées à le rendre plus compréhensible). A Dominique Madrignac, M. Bal a dit que l'observation avait duré, au total, entre 10 et quinze minutes, dont 5 minutes entre l'explosion initiale et l'arrivée des lumières blanches au-dessus de l'Elvis, et 5 autres de stationnement du losange au-dessus du bateau. Dans l'article du journal, cette durée (stationnement du losange) n'était que de " 3 à 4 minutes ". A trente-quatre mois d'intervalle, cette légère distorsion n'a rien de choquant, et ne change rien au problème. L'apparition du phénomène (explosion initiale) a été située par le témoin (en septembre 93) à l'azimut 220° (celui du sud-ouest étant 225°), et seulement 2 ou 3 degrés au-dessus de l'horizon. Plus intéressant: le témoin a indiqué, comme azimut de la disparition du phénomène: " 25 à 30° ". Cet azimut n'est pas celui de Bitche (près de 80°), mais plutôt celui de Southampton.

Il est évident, en outre, que l'objet qui a stationné au-dessus du bateau de M. Bal n'est pas le seul qui ait survolé les parages à cette heure-là. Ainsi, dans le même article de La Liberté, on trouve un autre témoignage, celui d'un journaliste nommé Jean-Marie Biette, qui se trouvait à bord de la vedette Elf Aquitaine, venue prendre en remorque le trimaran de Jean Maurel. La vedette se trouvait à trois milles (un peu plus de 5 km) dans le nord-est du Palais. Or, Jean-Marie Biette et ses compagnons décrivent un engin passant au-dessus d'Hoedic, d'ouest en est. Il est impossible que ces témoins-là aient observé le même objet qu'a vu M. Bal: ils lui tournaient complètement le dos, comme le montre la carte ci-dessous:

On le voit, la thèse de la rentrée atmosphérique sur une trajectoire allant de Royan à Bitche (au nord-ouest de Strasbourg) n'est nullement compatible avec ce que décrivent de nombreux témoins. C'était déjà parfaitement évident dès les jours qui ont suivi le 5 novembre, et nous avons exposé ce fait dans le numéro 303 de LDLN (sorti fin novembre), avec sept cas qui ne laissaient planer aucun doute. La réalité de la situation a alors été étouffée. Essayons donc de la rétablir, et pour cela, poursuivons l'examen des témoignages.

H. Nhart - Le journaliste, donc, a enquêté à diverses reprises, est venu faire diverses observations, et on a découvert que parallèlement à cela, il y avait donc une campagne qui était montée pour dire que le commandant, donc, c'était un être qui buvait, c'était un monsieur qui était un malade mental, qu'il avait des moeurs très spéciales, enfin, disons que tout a été dit, tout a été fait pour le discréditer. Sauf qu'on s'est rendu compte après - pour la petite histoire - qu'il y avait trois échos radar qui avaient signalé qu'il y avait un engin très important qui passait à ce moment-là.

Bon, voilà ce que je voulais dire sur cette affaire-là. C'est une des affaires qui s'est passée dans les limites du 5 novembre, et c'est assez troublant quand on voit que... je crois que certaines personnes bien placées ont dépensé plus d'argent pour discréditer le phénomène, pour faire du mal, surtout aux gens, alors qu'il aurait été si simple de dire qu'il s'est passé quelque chose, on ne sait pas quoi. On ne peut rien y faire.

Donc c'était un petit truc que je voulais citer pour dire surtout que, ben moi je finis par presque conseiller aux gens, je dirais que, si l'affaire est très importante, taisez-la pour la presse, allez voir des gens qui sont capables d'enquêter réellement. C'est-à-dire soit des journalistes scientifiques, soit des scientifiques tout court. Mais confiez ça en dernier à la presse, pas en premier parce que vous allez au devant des pires ennuis.

D. de Plaige - Oui. Tu n'es pas toujours d'accord, effectivement, avec le comportement de la presse en général. Pas seulement une certaine presse.

H. Nhart - La presse en général.

D. de Plaige - Tu les trouves un peu aux ordres.

H. Nhart - Un peu ? Hé ! Hé ! Modeste, en plus ! Non, non. Y en a qui sont aux ordres, de plus en plus. Nous nous dirigeons vers une pensée unique, c'est ce qui me gêne vraiment. Et pourtant, je suis journaliste. Et parfois j'ai honte de l'être.

D. de Plaige - Allez, on fait une première pause musicale, et on se retrouve dans un bref instant sur Ici & Maintenant! - 95.2.

(Pause)

Donc, la Vague d'Ovnis, comme chaque mardi soir, et le dimanche de 14h à 16h. Didier de Plaige et son invité, Hugo Nhart. Et son livre : "Ovnis, enquête sur des faits", aux Editions Carnot. Laurent à la réalisation va vous accueillir dans un moment pour vos questions par la voie du téléphone, questions ou témoignages, naturellement.

Alors, cette affaire Gérald Gâteau...?

H. Nhart - Alors l'affaire Gérald Gâteau a fait couler beaucoup d'encre; j'ai fait de nombreuses émissions de télévision là-dessus. Je dois dire que là, en exergue, je dois signaler que Gérald Gâteau, hélas, a payé un tribut très très lourd, car j'ai tout fait pour protéger, donc, l'identité du témoin, de sorte qu'un monsieur, au cours d'une émission qui s'appelait Faut pas pousser, à donné son nom et son adresse. Et à partir de là, il a perdu son travail, sa femme. Il a tout perdu, il a été ruiné complètement.

Bon, l'histoire Gérald Gâteau. Ça se passe d'une façon très simple. Le 28 mars 1964 - il faut remonter déjà très très loin en arrière - le 28 mars 1964, un samedi, il travaille dans la semaine à la bibliothèque de Troyes, la ville de Troyes dans l'Aube, et tous les samedis il va couper du bois dans la forêt de Rians avec son beau-frère. Donc il passe le matin à 6H00 sur la route qui longe un talus, lorsqu'il remarque à mi-coteau, à environ 150 m de lui, une lueur aveuglante d'un objet triangulaire posé au sol qui brille d'une façon énorme. Lui-même pense que c'est une citerne à bestiaux, mais après il se dit : Mais une citerne à bestiaux ne peut pas être brillante, étant donné que ça ferait du mal au bétail. Donc il sait pas trop ce que c'est ; il ralentit pour voir la chose, et puis réflexion faite il s'arrête. Il arrête la voiture en bas du talus, il monte le petit chemin (qui fait environ 150 m) puis, à environ une vingtaine de mètres de lui, cette citerne, entre guillemets, s'envole, prend son essor, sans bruit, d'une façon très rapide, et disparaît.

Il a peur, il fait demi-tour en courant, et il prend sa voiture et il rentre, donc, à la forêt de Rians rencontrer son beau-frère [ phrase mal foutue : il reprend sa voiture et le chemin de la forêt de Rians pour rejoindre son beau-frère ]. Son beau-frère remarque qu'il est nerveux mais ne lui pose pas de questions, et Gérald Gâteau ne dit rien.

Donc il continue sa semaine normale ; le samedi suivant, il repasse, il ne voit pas cette lueur. Deuxième semaine, il ne voit pas cette lueur. Troisième semaine, il décide de s'arrêter quand même pour comprendre ce qui a pu se passer, s'il y a des traces, des choses comme ça. Il arrête sa voiture, il remonte le petit chemin et il trouve au sol, à l'endroit présumé d'où l'engin serait parti - je fais très attention à ce que je dis -, il découvre 6 morceaux de métal dont un (je ne l'ai pas apporté ici parce que je n'ai pas eu le temps d'aller le récupérer, étant donné qu'il est à l'abri quelque part), six morceaux de métal dont le plus gros, on l'a su après, donc, pesait 345 g, et celui que j'ai, moi, pesait 248 g.

Il voit ces 6 morceaux de métal, il les ramasse, il les roule dans un journal, les mets dans sa voiture et va dans la forêt de Rians couper son bois. Le soir, il rentre chez lui, il met ça dans une boîte à chaussures, dans sa cave, et pendant 15 ans il oublie.

Sauf qu'il remarque que la presse parle de temps en temps d'Ovnis qui sont venus dans la région troyenne aux environs d'où il a vu son objet.

Donc 15 ans se sont passés, quand un journaliste qui s'appelle Guy Capet - je le cite parce que de toute façon il a été cité à la télé -, Guy Capet vient donner une conférence sur les Ovnis, et au cours de la conférence, donc, débat avec le public, Gérald dit : "Est-ce que je peux vous voir après la conférence, j'ai besoin de vous parler ?"

Après la conférence, il rencontre, donc, Guy Capet et explique ce qu'il avait vu. Et Guy Capet lui dit une chose tout à fait logique : "Mais ce que vous me dites là, c'est bien, mais où sont les preuves ?" Et Gérald Gâteau lui dit : "Mais je peux vous montrer les morceaux de métal".

Et heureusement - il y avait donc 6 morceaux de métal - Guy Capet : Mais il y en avait combien ? Cinq. Il en omet donc un. Et il va chercher les 5 morceaux de métal et il lui montre.

Et Guy Capet lui dit : "Ecoutez, est-ce que vous pouvez me les laisser, je les fais analyser et je vous tiens au courant de ce qui se passe". Il lui dit : "D'accord". Il lui confie les 5 morceaux de métal. Résultat des courses ? Disparu de la circulation - Guy Capet disparaît de la circulation pendant 3 ans.

Gérald Gâteau cherche partout; il rencontre une association ufologique qui envoie des courriers - Gérard Lebat, donc, qui envoie des courriers recommandés (parce que Guy Capet faisait partie de son association) - envoie des courriers recommandés au GEPAN, à l'époque (1982 ?), à Alain Esterle, lui demandant s'il y a des traces, des documents, de morceaux de métal envoyés. Les lettres - que je fournis dans le livre - font des retours, toujours en recommandé, signées Alain Esterle, en disant que, de toute façon, deux morceaux ont été confiés, donc, au GEPAN, ces deux morceaux ont été analysés : ferromagnétique, sans importance. Première lettre.

Quelques temps plus tard, Gérard Lebat réécrit - il retrouve Guy Capet surtout, et Guy Capet dit : "Mais j'ai fourni tous les morceaux de métal au GEPAN !" Et Gérard Lebat lui dit : "Eh bien, écoute, tu vas faire une lettre. Tu vas écrire, tu vas demander des comptes".

Et je fournis la deuxième lettre dans le document.

Guy Capet pose des questions, reconnaît implicitement sur la lettre qu'il a envoyé les morceaux de métal au GEPAN, et Alain Esterle lui répond - c'est dans la lettre, à la fin : "Il faut tout faire pour récupérer tous les morceaux de métal, et discréditer le témoin". C'est gros !

Et donc Gérald Gâteau n'entend plus parler de son affaire.

Moi, je le rencontre en 1993, au cours d'une réunion où il y avait des journalistes qui étaient là, et des ufologues. Il vient avec un dossier qui faisait un mètre de haut puis il explique son affaire, dont j'avais jamais entendu parler. Je me tiens en retrait parce que je voulais cerner le personnage ; je voulais pas voir ce qu'il montrait, je voulais plutôt connaître le personnage. Et toute cette foule interlope s'agitait autour de lui en disant « c'est extraterrestre ! ». Bien sûr, c'est tellement facile et tellement beau. Moi, je n'ai fait qu'une chose, je lui ai donné une carte de visite : "Gérald Gâteau" - je dis -, "rappelez-moi".

Quelques jours plus tard, il m'a rappelé, on a convenu d'un rendez-vous, je suis venu avec une équipe de tournage. J'ai pris une caméra sur l'épaule, en disant : "Voilà, je vous filme dans l'intégralité - non stop. Même les blancs, je les prends".

Bon, on fait l'interview. Il me raconte toute son histoire Mais je dis : il faut retrouver cette lettre. Les accusations c'est bien, mais les preuves c'est mieux.

Et je prends mon bâton de pèlerin, et j'écris au GEPAN (SEPRA)... j'écris donc à Velasco.

D. de Plaige - Ah oui, ce n'était plus Esterle.

H. Nhart - C'était plus Esterle, c'était Velasco – qui me répond que cette affaire n'avait jamais existé et que le GEPAN n'était pas au courant. – Ah bon ? Alors je garde la deuxième lettre, je lui en renvoie une. Il ne me répond pas. J'envoie un recommandé, je reçois même pas l'accusé de réception et on me répondait pas. Bon, il se fait tard, j'écris au Directeur du CNES en personne, une lettre recommandée sans enveloppe - comme ça il pouvait pas dire qu'il l'avait pas reçue - dans laquelle je dis que si sous 72 heures je n'ai pas une réponse, je porte ça au niveau national dans la presse, et je parle. Je dirai que, maintenant, il y a des choses qui vont pas. Et je joins en même temps une lettre pour Jean-Jacques Velasco à l'intérieur de la lettre pour le CNES, et là, comme par hasard - le Directeur du CNES ne m'a jamais répondu - mais Jean-Jacques Velasco me répond qu'il est prêt à me rencontrer, et que oui, effectivement, il a entendu parler de cette affaire maintenant, alors qu'il se souvient, et il me renvoie surtout une lettre - ce qu'il ne savait pas, c'est que moi j'en avais déjà trois, les copies des trois lettres qui avaient été envoyées où il y avait des menaces - les lettres qui avaient été reçues et qui étaient retournées.

Et à partir de là, donc, j'ai commencé à me sentir beaucoup plus fort - mais le morceau de métal, Gérald Gâteau l'avait.

D. de Plaige - Le sixième.

H. Nhart - Le sixième, le dernier, le grain de sable. Et moi j'avais ce que je voulais, non pas pour ma notoriété, mais ce que je voulais c'est que, pour porter une accusation à fond devant les caméras de télévision, il me fallait quand même l'objet du litige, le morceau de métal. Et heureusement, j'ai été voir Dechavanne, je dis : Voilà, tu m'arranges si tu peux, voilà, il se passe ça, ça et ça et ça. on monte une émission si tu es d'accord. Il me dit : "OK, mais par contre, tu n'en fais pas partie, de l'émission, je te mets à part, je ne veux pas qu'on sache que tu es sur le coup".

Donc il convoque Velasco, Velasco donne l'accord pour une émission qui s'appelait "Faut pas pousser", avec Pierre Bellemare, et on fait un tournage, de Gérald Gâteau, qu'on a fait donc en off - il n'était pas sur le plateau heureusement - et on monte toute l'affaire.

J'ai toujours une vidéo, que je pourrai te fournir, où j'ai la photo des deux personnes qui m'ont arrêté après l'émission, qui étaient parmi les spectateurs. Parce que Dechavanne, qui a vu qu'il y avait eu des fuites, a reçu des menaces, et moi-même j'avais reçu des menaces chez moi, ce qui fait qu'à la télé j'étais arrivé 3 heures avant l'émission, j'avais quatre gardes du corps - j'allais aux toilettes, j'avais quatre gardes du corps avec moi - j'avais le champagne, j'étais vraiment très très bien, sauf que je pouvais pas bouger un cil. J'étais encadré sans arrêt.

Le générique de début d'émission démarre, les quatre gars m'ont encadré. J'avais le morceau de métal sur moi, hein, je l'avais à la main (avec un copain en couverture qui était chargé de l'exfiltrer aussitôt), et au moment où le générique démarre tout le monde était assis - il y avait donc Roussel, Jean-Jacques Velasco, le patron de la SOBEPS, y avait d'autres intervenants dont j'ai plus le nom en tête actuellement. J'arrive sur le plateau, donc les quatre gardes du corps s'écartent, et j'ai vu Jean-Jacques Velasco devenir verdâtre. Et moi j'avais tout mon dossier, avec les lettres signées, et l'émission commence. Bellemare, qui était au courant qu'on allait porter une attaque bien prononcée. Je lui dis : "Je vous préviens, j'attaque off - j'attaque hors caméra". Parce que j'ai appris l'utilisation, pour ceux qui veulent faire de la télévision : si un jour vous voulez vous faire remarquer en télé, portez une accusation toujours quand la caméra ne vous regarde pas, parce que le caméraman vous prend ensuite et vous suit sans arrêt en poursuite, vous êtes toujours à l'image. Et ça, ça marche à tous les coups.

Et J.-J. Velasco, donc Bellemare lui dit : "Voilà, Hugo Nhart vous a envoyé des lettres, au sujet d'un morceau de métal". Et Velasco, qui oublie un instant qu'il m'avait envoyé une lettre disant qu'il était au courant de l'affaire, dit : "Je ne suis au courant de rien". Et là, on entend en voix off : "Faux ! Monsieur Velasco, vous n'êtes qu'un menteur !". Et devant tout le monde, j'ai lu les lettres, les menaces sur le témoin, tout ce qu'il y avait dedans sur tous les morceaux de métal.

Et moi je dis une chose, que j'ai sue après - que je savais avant l'émission telle que - il y a donc Stanton Friedman, qui est un ufologue de pointe au Canada, avait prévenu en France une certaine personne (dont je ne vais pas citer le nom) comme quoi deux morceaux se trouvaient donc à l'US Air Force, deux morceaux de métal venant de France, de l'affaire Gérald Gâteau, et qu'il fallait que je me méfie parce que, le parapluie bulgare, ça avait servi pour certaines choses, ça pouvait aussi servir pour d'autres. Ça pouvait paraître un peu gros, mais l'information a été fournie même à Marie-Thérèse de Brosses à Paris-Match, en disant que j'étais quand même sur une liste, qu'il fallait que je fasse très attention.

Moi, fort de cela, j'avais quelqu'un, comme je le disais tout à l'heure, qui était chargé d'exfiltrer le morceau de métal.

Jean-Jacques Velasco donc, devant mes accusations, s'en est pris plein la tête. Ça a duré cinq bonnes minutes où je l'ai détruit, je peux dire « détruit ». Il n'a trouvé qu'à dire ensuite : "Ben, écoutez, confiez moi le morceau de métal, je vais le faire analyser". Et moi je lui dis devant tout le monde : "Monsieur Velasco, faudra me prendre avec le paquet. C'est le même packaging. Parce que là où il va, le morceau de métal, j'y vais. Si vous le mettez dans un placard, je vais dans le placard. Je le quitte pas".

Il me dit : "Non, il n'en est pas question, je..." Eh bien, écoutez, je ferai donc couper par un laboratoire un petit morceau que je vous ferai parvenir. Ce qui a été fait, et naturellement le GEPAN répond dans les 8 jours - ils ont fait très vite, hein - dans les 8 jours que ce morceau de métal était « ferromagnétique, aucune importance ». Donc confirmation des premières lettres de l'époque.

D. de Plaige - Et là, il pense avoir bouclé le dossier

H. Nhart - Eh oui il pensait avoir bouclé le dossier. Seulement, ce qu'il ne savait pas, c'est que j'avais fait faire des analyses par monsieur Christian Perrin de Brichambaut, qui était donc - pour la petite histoire - l'ancien prof à l'ENA de Giscard d'Estaing et en même temps il était le patron de la Météorologie Nationale, et c'était un scientifique de renom.

D. de Plaige - Et membre du Conseil scientifique du premier GEPAN.

H. Nhart - Du premier GEPAN. Avec qui j'étais en excellentes relations, d'ailleurs, je lui ai dédié mon livre, qui m'a donné ses archives à sa mort - c'est à moi qu'il a confié ses archives. Je dois dire que ça fait chaud au coeur, quand on connaît une personne depuis deux ans, il me fait dépositaire quand même de toutes ses recherches, ça fait plaisir.

A lui, donc, j'avais confié le morceau de métal ; il l'avait fait analyser par des gens très compétents, donc, dans un Ministère dépendant de Gilles Ménage, pour ne pas le nommer, et cette analyse disait que l'objet était étrange, car d'après eux on ne pouvait pas recréer les mêmes molécules - les alliages, oui, mais les mêmes molécules, l'agencement cubique des molécules du métal, on pouvait pas le recréer sur terre, cet élément inconnu.

Alors j'étais déjà content. J'avais fait corroborer ça par le père d'un de mes amis qui travaillait au service des céramiques à Dijon, au niveau du système, donc, dépendant du CNES. Eux-mêmes s'étaient rendus au même positionnement. Très étrange.

Et là-dessus, donc, j'avais toujours pas écrit mon livre, car je me suis commis dans ce livre sur les Ovnis, et même si depuis j'ai quitté mon éditeur pour d'autres raisons, un jour il a décidé de faire faire des analyses. Ces analyses que j'ai là. Elles sont faites, alors je dois dire qu'on pourra pas m'accuser de les avoir faites en perruque – je cite les noms : c'est fait par le CNRS, par le Laboratoire de Physico-Chimie de l'Etat Solide, par le professeur Christiane QUESNE, Christian HAUT et Richard PENELLE. Voilà. Et donc je vais pas lire tous les trucs, par contre alors on citera mon site Internet, sur lequel les gens pourront télécharger tout le dossier, parce que j'ai tenu à ce que ce soit rendu public.

D. de Plaige - Excuse-moi, Hugo Nhart, autant la donner tout de suite : http://www.devoiler.com. Alors continuons.

H. Nhart - Voilà. Et donc, outre le fait que je vais pas entrer dans le détail du ferrosilicium, ce n'est pas «ferromagnétique » comme disait le CNES, déjà, au départ, parce que ça a été analysé au microscope électronique à balayage, y a eu tout. C'est passé dans une trombe, enfin y a eu tout un tas d'analyses de faites, ça à duré 4 mois ½, et leur analyse, ça a pas duré quelques jours.

Et ils disent que « la matrice fer-silicium autour de ces carbures de silicium, présente une morphologie très particulière. La surface donne une impression de fusion ou de fluage. Les analyses ont révélé une composition très riche en titane ». Ça c'est intéressant, le titane.

D. de Plaige - Une parenthèse, Hugo Nhart : c'était en aveugle, le test ?

H. Nhart - Ah oui, justement... Le laboratoire a eu entre les mains un morceau de métal que j'ai échantillonné, moi, au départ, en disant : "C'est un morceau de métal que j'ai trouvé dans mon jardin, ça fait des années que je le garde, il n'a toujours pas rouillé, je comprends pas. Voilà, je voulais savoir, c'était tout. Puis mon éditeur était intéressé par ça".

Alors ensuite ils disent que « il ressort de toutes les analyses que la matière n'est pas composée uniquement de fer et de silicium comme annoncé initialement ». C'est-à-dire qu'ils ont découvert qu'il y avait du fer, du silicium, du titane, mais à l'intérieur, les agencements qu'il y avait étaient « illogiques mais trop mathématiques pour être manufacturés », comme ils disaient. Parce que si c'est une coulée, donc comme on ne peut pas maîtriser, dans un gra... (inaudible) on ne peut pas maîtriser complètement le refroidissement, donc l'agencement cubique ne peut se faire que dans un certain ordre, alors que là il est tout à fait différent. que ça soit fait sous vide ou pas sous vide, on peut pas le recréer. Et ils ne comprenaient pas qu'à l'intérieur il y ait... Supposons, si on fait 1 + 2 = 3, mais là à l'intérieur imaginons que ça fait 1 + 2 = 4. Ça ne colle plus. Mais ils n'ont pas pu analyser, sur les tables de Mendeleïev, parce qu'ils l'ont, mais là ils l'ont pas. Ils peuvent pas le répertorier. Donc c'est une chose qui n'est pas sur la table de Mendeleïev, et la table de Mendeleïev, quand même, c'est la nomenclature exacte de ce qu'on peut trouver dans notre système solaire.

D. de Plaige - La nomenclature atomique, oui.

H. Nhart - La nomenclature atomique. Et ils finissent par dire à la fin, donc, que « le matériau analysé – et c'est là où c'est intéressant de travailler en aveugle – a subi un échauffement anormal, soit en service, soit lors de sa rentrée en atmosphère ». C'est assez amusant. Alors ils disent surtout « On pourrait expliquer la formation des cavités externes par l'élimination du liquide sous l'effet de la vitesse (donc on parle toujours de rentrée atmosphérique), mais comment justifier les cavités internes, dont la morphologie est la même ? ». Parce que le morceau, ils l'ont coupé en deux, et à l'intérieur du métal, il y a les mêmes particularités, comme des gouttes fondues à l'intérieur du métal, et elles devraient pas y être, normalement.

Donc eux-mêmes ne comprennent pas, alors il faut pas s'attendre à voir marqué sur le document qu'on peut voir sur Internet, qui n'a pas la présentation de celui-ci, on ne pourra pas voir marqué « ce morceau de métal est extraterrestre ». Aucun scientifique digne de ce nom ne se refusera à le dire, tout d'abord parce que ça ne rentre pas dans la logique scientifique, et secundo, c'est pour leur place.

Mais toujours est-il que, eux-mêmes, j'ai longuement discuté avec eux, ils ont accepté une interview en dehors du bouquin, que j'ai chez moi, qui est sur bande, que j'ai pas voulu mettre dans le livre parce que c'est plus pour un souvenir que pour le reste, ils m'ont dit que certainement l'Armée avait travaillé sur des métaux très riches pour justement des configurations très spéciales en vue de la guerre – c'est même pas de l'aviation elle-même, c'est de la guerre – mais que s'ils avaient travaillé sur des agencements cubiques tel qu'on l'a découvert dans le morceau de métal – les traces ont été retrouvées, pourtant ils ont demandé du temps, pour les analyses et pour la documentation – et partout où ils sont passés, ou alors c'est un secret d'Etat, il n'y a plus aucune trace, ce qui est quand même troublant parce que si on connaît tout c'est plus un secret, et quoi que l'on dise l'Armée archive beaucoup, donc on finit toujours par retrouver. Et ils n'ont rien retrouvé, et surtout, comme ils disent – moi je ne m'y connais pas, je ne suis pas un scientifique : « l'agencement cubique n'est pas réalisable ». Donc à partir de là toutes les questions sont posées.

Travaillant en aveugle, ils me parlent, eux, de rentrée atmosphérique. Ça donne une petite idée.

D. de Plaige - Ils ont pensé à un matériau aéronautique, de toute façon...

H. Nhart - Oui, tout à fait.

D. de Plaige - Bien, alors résumons-nous : le GEPAN a été destinataire de 5 morceaux sur 6 parce que le découvreur a eu la présence d'esprit d'en garder un et d'en annoncer seulement 5. Sur les 5 morceaux parvenus au GEPAN du temps d'Alain Esterle, lequel succédait à Claude Poher...

H. Nhart - D'ailleurs Alain Esterle est devenu porte-parole du CNES auprès du Gouvernement, actuellement.

D. de Plaige - Et on m'a dit qu'il s'occupait aussi de Zéro G. Et donc, avant l'arrivée de Velasco à la direction du GEPAN/SEPRA, sur ces 5 morceaux, deux se sont retrouvés, à brève échéance, dans les mains de l'US Air Force.

H. Nhart - Donc un an après, on sait pas où il est. On perd toutes les traces.

D. de Plaige - Donc ça laisse entendre qu'il y a des échanges, comme ça, donnant-donnant entre services...

H. Nhart - Alors voilà, surtout, et je cite dans mon livre, cette affaire-là n'est pas isolée et ce morceau de métal n'est pas isolé. Car c'est en 1983 ou 84, je n'ai pas la date exacte en tête actuellement, en Amérique du Sud, il y a eu un engin qui s'est crashé. Et j'avais ouï dire, à l'époque, que Velasco lui-même, en tant que patron du SEPRA se serait déplacé. Il me l'a confirmé après l'émission de télévision ; il m'a dit : Effectivement, c'est vrai, je me suis déplacé.

Ce qu'il n'a pas voulu dire c'est qu'un scientifique nommé Youri Kronach ( ?) – un Russe, donc – s'est déplacé lui-même sur place et a récupéré un morceau de métal alvéolé. J'ai vu une photo - c'est exactement la même sorte de métal, la même configuration de métal que celui que j'ai toujours entre les mains.

D. de Plaige - Bien. Alors ces 6 morceaux, ils avaient quelle apparence ? Tous semblables, ou... ?

H. Nhart - Tous semblables, sauf de grosseur différente.

Alors si on adopte le fait que ce sont des morceaux de métal qui ont été en fusion, qui ont été rejetés, ça peut être, d'après ce que m'ont dit les scientifiques « off », quand je leur ai dit après sur quoi ils avaient travaillé, eux-mêmes ils m'ont dit que, de toute façon, pour eux, si toutefois c'était suite à un pépin, ce sont des scories, quelque chose qui aurait cramé, qui aurait grillé, quelque chose de rejeté – comme quand y a une fonderie, y a des morceaux de métal qu'on fout de côté, des mâchefers qu'on met de côté – ces morceaux de métal avec des alvéoles, ça semble la même chose, sauf que c'est un morceau de métal contenant du fer, du silicium, du chrome, du titane, du tungstène, qui est quand même riche et rigide. Sauf que ce morceau de métal, si on tape un coup sec dessus, on le casse en petits morceaux.

D. de Plaige - Ah ouais ?

H. Nhart - Et depuis donc maintenant près de 40 ans, il est toujours pas rouillé. On a tout essayé.

D. de Plaige - Quel format ?

H. Nhart - Alors le morceau, moi, c'est en forme de poire. D'ailleurs c'est bien simple il est en photo dans le livre.

D. de Plaige - Donc tous semblables..

H. Nhart - Tous semblables sauf que c'est le volume qui est différent. Mais surtout présentant la même porosité.

D. de Plaige - Alors apparemment pas nécessaires, pas indispensables à l'engin auquel ils appartenaient.

H. Nhart - On ne sait pas.

D. de Plaige - ...Puisque l'engin est reparti!

H. Nhart - Je suis désolé de ne pas l'avoir amené, mais j'avais pas le temps matériel de le récupérer, parce qu'il n'est pas chez moi, bien sûr. Qu'on se le dise ! Si quelqu'un trouve mon adresse, il n'est pas chez moi. Venez pas me cambrioler !

D. de Plaige - Mais alors, Gérald Gâteau, lui, a fait suffisamment confiance pour renoncer à en être dépositaire.

H. Nhart - Alors voilà. Gérald Gâteau m'a signé un document car, je tiens à le dire, j'ai tout fait dans les règles. Je suis journaliste peut-être, mais je suis intègre, en ce sens que, avant, je lui ai longuement expliqué ce que je comptais faire avec le morceau de métal, quel était le "process" que j'allais observer, c'est-à-dire que j'allais faire analyser le morceau de métal – c'était pas pour le montrer comme un objet de foire. Je voulais le faire analyser, il l'a accepté, il m'a fait confiance – il me fait toujours confiance. Je sais où il est, et personne n'aura son adresse, je suis un des rares à savoir où il est maintenant. C'est un monsieur pour qui j'ai beaucoup de respect, qui à oeuvré à son niveau pour la cause ufologique, en en payant un tribut très très lourd – parce qu'il a payé quelque chose de très lourd. Il était à deux pas de la clochardise, et à un moment je lui envoyais des mandats pour qu'il puisse manger tous les jours, parce qu'il n'avait plus rien. Rien. D'un seul coup, quand tout se détruit, qu'au bout de 20 ans de poste de bibliothécaire, on vous dit « vous êtes foutu à la porte », du jour au lendemain, suite à l'émission de télévision, c'est quand même dur. Parce qu'on voit pas ce que venaient faire les Ovnis dans une bibliothèque, il n'y avait aucune gêne. Chacun a la libre expression, je crois que c'est ça. Non. Lui, il a payé le tribut : quelques jours plus tard, il était foutu à la porte.

Il m'a fait confiance, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour lui prouver ma confiance et ça fait maintenant des années que ça dure et ça tient toujours.

D. de Plaige - Une idée de coût de l'étude scientifique ? Le prix, en dollars... Combien ça fait ?

H. Nhart - Celle qui a été faite ici donc en France... aux environs de 60 000 F.

D. de Plaige - Donc voilà, tant que les auditeurs ou les lecteurs...

H. Nhart - Je dois dire que je dois remercier Patrick Bazin, l'éditeur des éditions Carnot, d'avoir financé toutes ces analyses, parce que ça m'a fait plaisir que quelqu'un prenne parti pour.

D. de Plaige - Donc, lorsque des auditeurs ou des lecteurs s'inquiètent qu'il n'y ait jamais la moindre preuve matérielle sur laquelle s'appuyer, eh bien on a là l'histoire de preuves qui disparaissent entre les mains de l'organisme lui-même censé nous informer.

Il en est de même pour des films... des pellicules photo qu'on ne revoit jamais..

H. Nhart - Moi je peux citer un cas pour une pellicule. Il m'est arrivé un truc, un jour j'ai photographié quelque chose de très bizarre qui s'était passé dans le ciel. Ça se passait à côté de Tours. Et je suis allé voir – je me rappelle encore le nom du photographe, qui avait son labo avenue de Clichy, monsieur Patard –, je lui ai porté ma pellicule, une trente-six poses. J'avais pas le temps de la développer par le canal habituel, et donc je l'avais portée chez ce bonhomme, sans rien dire, quoi, j'veux dire c'était... Il m'a rendu une pellicule, donc, en me disant – d'emblée il s'est rappelé mon nom – en me disant : Monsieur (j'y étais retourné 8 jours après) - "Monsieur, nous avons eu un problème avec votre pellicule". Ah, je dis, oui, quel problème ? – Ben, il me dit, de toute façon, soit vous savez pas vous servir d'un appareil photo, soit il y a eu un problème, peut-être au développement, mais toujours est-il que votre pellicule est voilée complètement. - Ah ?

Sauf que ma pellicule portait... les chiffres s'arrêtaient à 33 - j'avais mis une pellicule de 36 poses qui s'arrêtait à 33. Donc ce n'était pas ma pellicule qu'on m'a rendue, ou alors si c'était elle, on l'a passée – parce que je l'ai montrée, justement, à l'époque, à Christian Perrin de Brichambaut, qui l'a montrée à un analyste qui l'a passée, donc, au microscope électronique : il y avait des traces de pinceau, comme si on avait passé la pellicule à l'acide. Voilà.

D. de Plaige - Bien. On va reprendre son souffle et pourquoi pas vous inviter à intervenir, là maintenant, donc, en dialogue, si vous êtes intrigués, si vous avez le sentiment qu'Hugo Nhart n'a encore pas tout dit, parce que les détails peuvent évidemment lui revenir, bref, si vous voulez entamer un dialogue, eh bien, une première occasion, une première fenêtre qui s'ouvre 08.92.23.95.20

Alors on continue un petit peu. Qui est en ligne ? Bonsoir Pierre.

Pierre - Alors bonsoir à vous et aux auditeurs. Ce que je voulais dire, c'est que moi je suis ouvert à tout. Donc je voulais vous poser une question : par exemple, il y a deux jours il y a quelque chose qui est passé sur France 2..

H. Nhart - Dimanche.

Pierre - Ouais, dimanche. Donc c'était sur l'Amérique et puis son hypocrisie. Enfin bref. Et si on reprend, en opposition, l'émission de la 2, La Nuit des Étoiles...

D. de Plaige - Oui, celle de Bonaldi.

Pierre - Donc on est arrivés avec le SEPRA. Donc tout le monde voit des ballons atmosphériques..

H. Nhart - Ben, c'est-à-dire que Bonaldi, s'il fait une émission pour le SEPRA, il lèche les pieds au SEPRA, de toute façon.

Pierre - Oui. Donc, carrément, tout le monde a des hallucinations, quoi. Alors quand, sur la même chaîne, on passe une chose, et puis à 1H20 on passe autre chose, y a de quoi se poser des questions, quand même.

H. Nhart - Ben, disons, c'est quand même la preuve qu'on est en démocratie encore …

Pierre - Voilà. Mais ce que je veux dire, c'est que les gens qui trouvent

D. de Plaige - Pierre et Hugo, je relève à propos de cette émission que vous venez de citer, que Bonaldi, sur un 20H00, se croit obligé de faire le clown. Lorsque Pierre Lagrange répond à une question sur la vie extraterrestre, que P. Lagrange semble dire que le phénomène est de toute façon fondamentalement intéressant, que la porte est toujours ouverte, etc., tout à coup Bonaldi distrait l'attention en montrant un ballon, en disant : "Voyez, un ballon-sonde, ça peut très bien ressembler à ces objets volants décrits. Ça nous rappelle d'autres cas, n'est-ce pas – Roswell..." Bref, il focalise l'attention sur ce ballon-sonde gadget, et le public n'a rien compris de ce que l'autre était en train d'expliquer.

Voilà, il fait le pitre parce que c'est un 20H00, et...

H. Nhart - Il fait du Bonaldi.

D. de Plaige - ...il se persuade qu'il faut être distrayant parce que la France est composée d'abrutis.

Pierre - Et, vous voyez, on tape dans le gras directement.

H. Nhart - Par contre, le film de Gielly est nettement mieux, beaucoup mieux construit.

Pierre - Ah oui ! Oui oui. Oui oui, ça le film de Gielly...

H. Nhart - Il l'a fait à charge et à décharge, donc il ne prend pas position une seule fois dans son film. Il commente des faits, il collationne des informations, il les donne au public. C'est à lui de se faire son chemin et son choix.

Pierre - Oui, mais c'est pas du tout le même discours que dans "La Nuit des Etoiles", je regrette..

H. Nhart - Ah non, pas du tout.

Pierre - ..c'est vraiment l'opposé : d'un côté il y a l'ouverture d'esprit, de l'autre côté il y a la négation pure et simple, quoi. Enfin, je l'ai ressenti comme ça, hein.

H. Nhart - Et de toute façon, il faut dire que, un film, on ne peut pas le trafiquer : on peut ou le laisser passer ou l'interdire. Là-dessus, Gielly, moi j'avais vu le film, donc, en avant-première au Sénat, j'avais été invité, je faisais partie des gens de la presse qui étaient invités. J'ai discuté avec lui : il avait des craintes quant à la diffusion en France. C'est la deuxième fois qu'il passe, ce film, faut pas l'oublier.

Pierre - Oui, mais est-ce qu'il est passé de bonne heure ?

H. Nhart - La première fois, il était passé... je crois que c'est à 20H30. Sur Antenne 2. Il y a de cela deux ans - deux ans deux ans ½.

Pierre - D'accord. Donc il y a bien opposition entre ce discours et puis la Nuit des Étoiles, par exemple. Où j'ai éteint la télé, quoi, ça m'intéressait plus, parce que, moi, je vais vous expliquer une chose. au niveau Ovnis, bon, moi j'ai vu quelque chose. Je dirais, c'était lointain, c'était une lumière bleue, enfin, c'était bleuté. C'était loin, hein, très loin. J'habite à Garges-les-Gonesse, hein, donc je me méfie un peu de ce que je vois parce qu'il y a l'aéroport du Bourget. Une fois, j'avais vu des lumières au loin, et tout, ça ne bougeait pas, ça montait doucement, et après je me suis rendu compte que même de loin, de nuit, c'étaient des hélicoptères. Voyez, donc je fais attention à ce que je vois aussi.

Donc c'était une lumière bleue, lointaine, mais qui avançait tout doucement, tout doucement, comme si c'était presque stationnaire. Bon, il était 3-4 heures du matin. Et puis tout d'un coup, ça s'est mis à monter à une vitesse démentielle, quoi. Tchouf ! Une étoile filante, mais qui remonte vers le haut, voyez ? Donc, moi, ça va pas plus loin, j'ai pas eu (inaudible) ou autre chose. Ce que je veux dire, c'est... une fois j'écoutais des gens qui écoutaient votre émission, et ils me disent : Ben, les gens, ils ont l'air un peu parano. Mais, j'ai dit, ils sont pas paranos ; s'ils racontaient leur histoire à un médecin assermenté, y aurait presque des risques pour eux, quoi. Les gens ne se rendent pas compte.

H. Nhart - Mais, vous savez, moi je ne suis pas étonné du rapport fait entre Bonaldi (la Nuit des Étoiles) et dans le film de Gielly. Moi j'ai vécu cela de très très près une fois avec Dechavanne. C'était à "Ciel mon Mardi". Un soir, j'étais invité, donc j'expliquais des cas sur lesquels j'avais enquêté...

Pierre - Oui, j'avais vu, oui.

H. Nhart - A charge et à décharge. Il y a

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Dim 13 Sep 2009, 22:26
Gerald Gâteau sera à nouveau invité par TF1 pour parler de son observation lors de la première émission de « L’Odyssée de l’étrange » consacrée à Roswell, le mercredi 21 juin 1995, et la question du résultat de l’analyse des résidus mentionnés alimentera le débat du talk-show « Comme un lundi ! », lors de son numéro du lundi 5 février 1996.


Partie 1 : https://www.dailymotion.com/user/videodocu/video/x934g0?hmz=707265766e657874

Partie 2 : https://www.dailymotion.com/user/videodocu/video/x9352w?hmz=707265766e657874

Partie 3 : https://www.dailymotion.com/user/videodocu/video/x935ie?hmz=707265766e657874

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Dim 13 Sep 2009, 22:30

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Dim 13 Sep 2009, 22:40
L'AFFAIRE GERALD GATEAU

"...On nous cache tout, on nous dit rien, on nous informe vraiment sur rien..." C'est ce que chantait déjà Jacques Dutronc en 1966 ! Force est de constater que les choses n'ont pas beaucoup changé... On entend aussi souvent dire que si l'existence d'une vie extraterrestre était prouvée, cela remettrait en cause l'existence de Dieu... Mais force est de constater que ce ne sont pas des "milices religieuses" qui empêchent les témoins de témoigner... Alors qui a intérêt à cacher l'existence de la vie extraterrestre et pourquoi ? Toute vérité ne serait-elle pas bonne à dire ?

Région troyenne. 6H00 du matin. Il fait bien froid en ce 28 mars 1964 : "Tiens ! Une citerne à bestiaux" se dit Gérald Gateau en voyant à flanc de coteau, en plein milieu d'un pâturage un objet d'apparence métallique, qui brille dans la clarté du matin. Il se dit : "Comment se fait-il qu'il y ait une citerne en plein hiver, surtout qu'il n'y a pas de vaches ici". Intrigué, il se gara, sorti de sa voiture et marcha en direction de cette "chose". Tout à coup il aperçut au milieu du champ un engin d'environ une dizaine de mètres de long sur à peu près quatre mètres de haut qui s'éleva du sol très rapidement. "Nom de Dieu ! " dit-il en se retournant vivement. Pris de panique il s'enfuit à toutes jambes. Et toute la journée il travailla sans rien dire de ce qu'il vit le matin. De retour chez lui, même mutisme auprès de son épouse : "Si je lui dit ça, elle va me prendre pour un fou". La semaine se passa ainsi, mais le samedi suivant, il prit son courage à deux mains, il retourna sur le lieu même où il vit la "chose". A la hauteur présumée où la "citerne" s'envola, l'herbe était rase, plus ou moins grillée par le gel de l'hiver. Il remarqua, brillant sur le sol, des morceaux de métal. Il y en avait six qu'il ramassa et qu'il enveloppa dans du papier journal. Rentré chez lui, il les rangea dans une boîte en carton, qu'il glissa dans un coin de son atelier. De temps à autre, il regardait sa trouvaille, se posant la question pourquoi il avait ramassé ces morceaux ? Pourquoi il s'était arrêté ? Et les années passèrent...


Nous voilà en 1978 et Gérald apprend qu'un journaliste nommé Guy Capet donnera une conférence sur les Ovnis à Troyes. En effet, la presse s'était souvent faite l'écho d'observations d'engins étranges dans la région troyenne et Gérald, en secret, suivait les diverses annonces concernant ces objets vus dans le ciel de sa région. Aux yeux de Gérald Gateau, ce Guy Capet lui sembla un homme de bonne foi. Très vite, il lui expliqua son histoire et sa trouvaille : ses cinq morceaux de métal ! Prescience ? Preuve d'équilibre psychologique, intuition ou méfiance ? Gérald confia à Capet les cinq morceaux, mais conserva le sixième secrètement ! Ce n'est qu'en 1993, lorsqu'Hugo Nhart prendra l'affaire en mains que réapparaîtra ce sixième morceau.


L'affaire fit grand bruit à l'époque et le 17 octobre 1978 Gérald Gateau, Guy Capet et Gérard Lebat, fondateur et président du G.E.O.S ( Groupe d'Etudes des Objets Spatiaux de France ) passèrent aux actualités régionales de 19H40 ainsi qu'à l'échelon national sur TF1, qui programma au Journal Télévisé de 13 heures le témoignage de Gérald. Un exemplaire du métal fut envoyé au GEPAN (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens Non identifiés), à Toulouse pour analyses. Et puis tout à coup, ce fut le mutisme, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait jamais témoigné... L'affaire fut carrément étouffée par les plus hautes instances gouvernementales. Et les jours passèrent...


Il faudra encore attendre 14 années pour que cette affaire rebondisse. Hugo Nhart reprend l'affaire. Il essayera de démèler la vérité et de comprendre où sont passés les cinq morceaux de métal. Il fera appel aux médias en faisant éclater l'affaire au grand jour pour l'émission "Mystères" sur TF1.
Mais encore une fois, l'entreprise capota et l'émission n'eut pas lieu ! Mais le 25 avril 1994, Hugo Nhart est contacté par Christophe Dechavanne et l'affaire est enfin présentée au cours de l'émission "Faut pas pousser". Pour cela, Gérald Gateau refit les gestes qu'il avait fait le jour où il découvrit les morceaux de métal. A la suite du reportage, des questions furent enfin posées à Jean Jacques Velasco, le monsieur-vérités du SEPRA (Service d'Etudes des Phénomènes de Rentrée Atmosphériques) afin de lui demander s'il avait retrouvé le dossier relatif à cette affaire. Il réitéra le fait qu'il n'avait retrouvé aucune trace de cette affaire, ni bien sûr les autres morceaux de métal. Il parut très embarrassé... Et peu de temps après l'émission, Hugo Nhart, qui possédait le sixième morceau de métal fut comme par hasard cambriolé. On lui déroba toutes ses archives personnelles, on lui vida complètement le disque dur de son ordinateur, il retrouva même des excréments disséminés dans sa maison ! Il fut aussi agressé plusieurs fois, fouillé et mis sur table d'écoute... Il porta plainte plusieurs fois au commissariat, mais force est de constater que jamais les plaintes n'ont abouti à quelque chose de sérieux. Bien d'autres détails de cette histoire sont racontés dans "Le Dissident du Silence" d'Hugo Nhart. Il faut croire que la vérité est gênante aux yeux de certains : Pourquoi le SEPRA fit la sourde oreille aux diverses demandes afin de retrouver le dossier ? Pourquoi dire que "l'on manque d'éléments relatifs aux circonstances pour continuer plus loin l'enquête" alors que tout fut expliqué dans divers dossiers passés à la télévision ? Pourquoi Gérald Gateau aurait-il caché cette histoire durant 35 ans s'il avait fait une farce de mauvais goût ? Il est assez intelligent pour savoir que des analyses pourraient le confondre ? Pourquoi ne retrouve t-on pas les autres morceaux de métal ? Pourquoi Gérald aurait-il menti à l'époque même à FR3 Champagne et TF1, avec les risques d'être tourné en ridicule ? Pourquoi Stanton Friedman, grand physicien nucléaire canadien, a -t-il avoué que cette affaire était dangereuse car "certains services américains" étaient dessus ? Pourquoi le SEPRA ne monte t-il pas au créneau et ne montre t-il pas le dossier afin de clore cette affaire une bonne fois pour toutes ? Les Services Secrets Américains auraient eu un ou deux morceaux entre les mains...
Hugo Nhart a fait faire diverses analyses de ce morceau de métal, tandis qu'un ami, Christian Perrin de Brichambault, qui fut autrefois professeur à l'E.N.A puis Directeur de la Météorologie Nationale fit analyser un éclat par le laboratoire d'E.D.F dirigé à l'époque par Gilles Ménage. Les analyses pratiquées en aveugle donnèrent des résultats éloquents : "L'analyse effectuée par diffraction des rayons X indique la présence d'un corps amorphe et non amorphe. Ceci est très singulier. Trace de Cu, Ni, Cr et Mn. Le tout pour moins de 5%. C'est un matériau à gros grain, obtenu par "fonderie" et refroidissement lent. Ce matériau par son composant est fragile. On ne retrouve pas de traces de radioactivité. Pas de traces d'oxydations superficielles, ni de ferro-magnétisme. Les températures de fusion vont de 1202 à 1370°. Ce morceau de métal pose un problème original par une explication vraisemblable des "porosités" macroscopiques notées sur l'objet sous formes d'alvéoles cylindriques allongées et orientées. L'objet ne peut correspondre ni à une chute de météore, ni à un débris de satellite. Il est d'origine artificielle et a été déposé sur le sol. Les caractéristiques physiques de ce matériau ne permettent guère de préjuger de son intérêt pour une application quelconque. Il serait souhaitable de faire des analyses des gazs occlus dans le morceau de métal, pour en définir autant que faire se peut, l'origine terrestre ou spatiale". Des analyses faites par d'autres laboratoires donnent pratiquement les mêmes résultats. Fort de ces résultats, Hugo Nhart est allé consulter un grand scientifique spécialisé en métallurgie. A leur lecture, il me confirma qu'il est impossible de créér sur Terre un objet ayant ces particularités bien que l'on puisse trouver sur notre planète les minerais nécessaires pour le réaliser !

Pourtant, ce 28 mars 1964, Gérald Gateau a bien vu et a bien ramassé ce qu'il a ramassé. Il en est absolument sûr car pour toute preuve, il reste encore un des six morceaux de métal, même si le souvenir de cette époque lui est resté à jamais profondément gravé à l'esprit. Mais Gérald a de la chance car il reste une trace ! Mais combien sont ceux qui ont témoigné de phénomènes curieux et qui ont vu leurs dossier classé.

Assurément un bien trop grand nombre...

souce de l'article - Alexandre de Chelle pour la revue "L'épée du ciel" N°15 de septembre 1997

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Dim 13 Sep 2009, 22:41
Il serait intéressant de contacter le témoin et le journaliste.

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Dim 13 Sep 2009, 23:16
Benjamin.D a écrit:Il serait intéressant de contacter le témoin et le journaliste.

Effectivement.
Ne serait-ce que pour savoir s'ils ont pu faire des analyses complémentaires. :)
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Lun 14 Sep 2009, 00:33
Et le pauvre gars a été viré parce qu'il a osé avouer qu'il a vu un objet non identifié s'envoler d'un pré et qu'il a ramassé ensuite des morceaux de métal...Ca donne pas envie de communiquer sur le sujet! C'est navrant.
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