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loupe Plaidoirie pour l'étude des ovnis à l'ONU

Mer 25 Nov 2009, 22:28
Plaidoirie pour l'étude des ovnis à l'ONU


Le phénomène est pris très au sérieux, il a même fait l'objet de plaidoiries à l'ONU où des spécialistes ont demandé la reconnaissance officielle de la réalité des ovnis. Malheureusement une fois n'est pas coutume les américains ont mis un terme à cela en envahissant l'île de Grenade et en stoppant de ce fait la fronde menée par Sir Éric Gairy.


Réunion le 14 juillet 1978 avec de gauche à droite : Gordon Cooper,  Vallée,  Poher,  Hynek, Gairy, Kurt Waldheim, Morton Gleisner, Lee Spiegel, Leonard Stringfield, et Saunders

En 1946, les Etats-Unis disposent d'une majorité à l'ONU et contrôlent 25 % du FMI. De 1950 à 1951, c'est Douglas McArthur qui commande les forces de l'ONU en Corée.  Nous consacrons (membres des repas ufologiques) cette série à notre collection de documents photos relatifs à la période ou Sir Éric Gairy, 1er  ministre de la Grenade, oeuvrait pour notre cause en intervenant régulièrement à la tribune des Nations Unies. Notre ami le Major Von Keviczky a suivi de très près cette période et avec Sir Éric Gairy, il travaillait dans cette organisation mondiale afin qu'elle reconnaisse l'existence de ce phénomène.

Malheureusement en 1980, les américains envahissaient l'Ile de la Grenade et Sir Éric Gairy fut destitué. Le dossier OVNI qui fut à l'ordre du jour durant les années 1977-78 dans cet important hémicycle fut à jamais classé après la disparition de Sir Éric Gairy. Nous complétons cette collection par l'intervention du Major à la Chambre des Lords en 1980, lors de son grand voyage en Europe.
 



Plaidoirie pour l'étude des ovnis (1966)

 

Le major Von Keviczky dans les loges réservées à la Presse, observe les événements. Il a toujours appuyé le 1er ministre de La Grenade dans son action à l'ONU visant les OVNI.


En 1966, Coleman von Keviczky, presse le secrétaire général de l'organisation de mettre sur pied une commission internationale d'étude sur les ovnis. Cette année-là, le U Thant, ancien Secrétaire Général de l'ONU, confie à des amis qu'il considère les ovnis comme le problème le plus important auquel les Nations Unies ont a faire face après la guerre au Vietnam Good 1987.

 

De 1971 à 1973, George Bush est ambassadeur à l'ONU.

 


Le major et le 1er ministre de La Grenade. Le major rencontre le 1er ministre de La Grenade, sir éric Gairy et lui montre un certain nombre de revues ufologiques.

 

De 1975 à 1978, Eric Gairy va prendre la parole au sujet des ovnis chaque 7 Octobre aux Assemblées Générales de l'ONU.

 

28 novembre 1977 - Nations Unies


Débat sur les ovni au committé spécial politique. Rencontre du Major avec Sir Eric Gairy.
 

28 NOVEMBRE 1977 A la tribune de l'assemblée, sir éric Gairy le 28 novembre 1977.


Voici la déclaration faite par le Dr James E. McDonald devant le Groupe des Affaires Spatiales (Outer Space Affairs Group) de l'O.N.U. et de la lettre, préalable à cette déclaration, adressée par le scientifique américain à Mr U. Thant, secrétaire général des Nations Unies.


La déclaration du Dr James E. McDonald

James E. McDonald a reçu son Ph.D. en Physique à l'Université d'Etat de l'Iowa en 1951, puis a travaillé là en tant que professeur auxiliaire en météorologie. Il a ensuite travaillé en tant que physicien dans la recherche au Département de Météorologie de l'Université de Chicago de 1953 à 1954, puis en 1954, il a rejoint l'Université de l'Arizona, d'abord en tant que professeur associé de 1954-1956, puis en tant que professeur au Département de Météorologie de 1956 1971. McDonald était également un physicien senior à l'Institut Universitaire de Physique Atmosphérique, dont il a été le directeur d'associé (1954-56) et le directeur scientifique (1956-57). Il a également conseillé de nombreuses agences fédérales américaines, y compris la National Science Foundation, le Bureau de la Recherche Navale, la National Academy of Sciences, et l'Administration des Service de Science Environnementale.


James E. McDonald

Au milieu des années 60, McDonald s'est intensivement impliqué dans la recherche ufologique, interviewant des centaines de témoins d'OVNIS et parlant largement sur ce sujet aux sociétés professionnelles. Ses entretiens ont souligné le besoin d'étude scientifique sérieuse, ajoutant qu'il a conclu que les meilleurs rapports n'ont pas de meilleure explication que celle de visites extraterrestres. Il a également joué un rôle important dans des auditions congressionnelles au sujet des OVNIS en 1968.

En privé, McDonald a analysé tous les dossiers de cas du projet Blue Book, ce qui l'a convaincu que l'Armée de l'Air avait effectué une recherche largement insuffisante, qui a semblé se soucier plus de politique interne plutôt que de vraie science. Il a également passé en revue les cas traités par le projet Colorado qui a abouti au rapport Condon, et a conclu que plusieurs de leurs explications n'étaient pas bonnes ou sans fondement. McDonald n'a publié aucun livre mais a en privé publié de nombreuses monographies basées sur ses présentations en conférence, dont certains sont disponibles sur Ufologie.net.


Le Dr James E. McDonald, doyen de l'Institut de Physique Atmosphérique et professeur à la Section de Météorologie de l'Université de l'Arizona, n'est pas un inconnu.

Le Dr. James E. McDonald avait compris et déclaré que la commission Fédérale de l'Energie tentait de dissimuler les indications concernant le rôle d'OVNIS dans la grande panne d'électricité qui avait paralysé le Nord Est des Etats Unis le 13 juillet 1975, et osa l'affirmer devant une commission du Congrès.

Cet homme éminent et courageux est assurément, aux Etats-Unis et dans le monde, un des meilleurs défenseurs de la cause de l'existence réelle des soucoupes volantes. Luttant depuis des années à visage découvert contre l'attitude des services américains à l'égard de ces manifestations insolites, il n'a pas hésité, après une étude approfondie des dossiers du Project Blue Book, de Wright Patterson, à faire publiquement le procès des méthodes d'enquête sur les ovnis, et de traitement des informations qui s'y rapportent, mises en oeuvre par cet organisme, dépendant de l'U.S. Air Force. Il n'a pas craint de dire que l'enquête de l'Armée de l'Air américaine avait été très superficielle et menée "à un très bas niveau de compétence scientifique".


Le plus curieux d'ailleurs, en cette affaire, c'est que le directeur scientifique de la commission de Wright Patterson, le Dr Hynek, était, en fait, d'accord avec les critiques portées par le Dr McDonald contre cette commission et, se plaignant de la modicité des crédits qui lui étaient alloués, il demandait lui-même que l'enquête fût menée à un niveau scientifique plus élevé. Assez paradoxalement, dans son effort pour obtenir la création d'une commission d'enquête scientifique hautement qualifiée et indépendante des pressions éventuelles de l'U.S. Air Force, le Dr Hynek put même bénéficier de l'assaut du Dr McDonald. On sait qu'il eut gain de cause et que la création, dans l'Université du Colorado, d'une commission d'enquête sur les ovnis présidée par le Dr Edward U. Condon, fit sensation et donna lieu à de nombreux commentaires dans la presse du monde entier.

A un moment où l'U.S. Air Force essayait de noyer les soucoupes dans la foudre en boule et le plasma atmosphérique, le fait que le Dr McDonald, doyen de l'Institut de Physique Atmosphérique de l'Université de l'Arizona et expert reconnu en matière de radar, soit dans le camp de ceux qui, dans le monde entier, font effort pour sensibiliser l'opinion scientifique au problème, peut-être très grave, que posent ces apparitions, apporte à ces personnes de grandes et précieuses raisons d'espérer. L'affirmation, par un homme de sa réputation, que l'hypothèse selon laquelle les soucoupes volantes seraient des sondes spatiales d'origine extraterrestre apparaît comme la plus vraisemblable, est de nature à inspirer quelque prudence à des scientifiques trop enclins à faire fi, en les traitant de balivernes, d'innombrables témoignages dont une fraction, déjà importante, émane de scientifiques et de techniciens qui, professionnellement entraînés à l'observation rapide et précise, sont parfaitement aptes à porter un jugement valable sur ce qu'ils ont vu ou constaté.


La lettre

Le 5 juin 1967, le professeur James E. McDonald écrivait à U. Thant, secrétaire général de l'O.N.U., la lettre suivante:

Cher Monsieur,

Je veux encore vous remercier de me permettre de me présenter le 7 juin devant le Groupe des Affaires Spatiales des Nations Unies pour y parler des aspects scientifiques internationaux du problème des objets volants non identifiés.

Ci-inclus vous trouverez une copie de la déclaration que je vais soumettre le 7 juin au Groupe des Affaires Spatiales. Il résume brièvement les raisons que j'ai d'exhorter les Nations Unies à une action immédiate en ce qui concerne le problème des ovnis. Ce problème est un problème très vaste, en sorte qu'un bref résumé de ce genre ne peut présenter qu'une esquisse très sommaire de la nature apparente du problème des ovnis et de ses modes d'attaque scientifique possibles. Je crois qu'un effort sérieux et résolu de la part des Nations Unies pour rassembler des informations au sujet de ce problème et pour encourager une attention scientifique immédiate à son égard parmi toutes les nations membres serait un pas considérable vers la suppression de ce "couvercle de ridicule" qui, présentement, s'oppose de façon si puissante à la publication de nombreuses observations d'ovnis. Beaucoup d'autres actions des Nations Unies pourraient et devraient être entreprises en vue d'accroître l'intérêt que porte le monde scientifique au problème des ovnis.

Comme je l'ai indiqué dans ma déclaration, incluse, au Groupe des Affaires Spatiales, je crois qu'il y a lieu de prendre en très sérieuse considération l'hypothèse que ces objets insolites constituent une certaine forme de sondes extraterrestres. Jusqu'à ce que j'eusse entrepris une étude personnelle du problème, je n'étais pas disposé à accorder crédit à une telle hypothèse. Après un an d'étude intensive, je dois encore ne la considérer que comme une hypothèse, mais je dois souligner que mes recherches me poussent fortement à admettre que cette hypothèse est la seule présentement acceptable si l'on veut rendre compte du nombre tout à fait étonnant d'observations à basse altitude et à faible distance qui sont maintenant enregistrées dans le monde entier et qui portent sur des objets ayant l'apparence de machines.

Je suis tout disposé à vous offrir, à vous-même ou à vos collègues, tous les conseils ou l'aide personnels que je puis tirer de ma propre expérience dans l'étude de ce problème. Le problème des ovnis est un problème scientifique éminemment international. Les Nations Unies ont, je crois, tout à la fois la responsabilité et l'obligation d'accélérer l'étude sérieuse et scientifique du problème des ovnis dans le monde entier. A de nombreux étudiants sérieux du phénomène OVNI il apparaît concevable que quelque chose comme une surveillance du globe par les ovnis a été mis en oeuvre au cours de ces dernières années. S'il y a quelque chance, même vague, que cette vue soit exacte, alors notre présente ignorance de l'intention et du plan d'une telle surveillance doit être rapidement remplacée par une compréhension aussi complète que possible de ce qui se passe. Si le phénomène total est de quelque autre nature, il nous faut aussi le savoir. L'ignorance présente, la négligence présente et la présente raillerie, tout cela constitue de regrettables traits de nos attitudes collectives à l'égard de ce qui peut être, pour tous les peuples du monde, une affaire d'une importance pressante.

Un examen attentif de ces questions par les Nations Unies est, à mon avis, une nécessité urgente.

Respectueusement vôtre,

James E. McDonald
Professeur.



La déclaration à l'ONU


Voici maintenant, traduit par Mme Fouéré, comme celui de la lettre précédente, le texte de la déclaration du Dr McDonald:

DECLARATION SUR LES ASPECTS SCIENTIFIQUES INTERNATIONAUX DU PROBLEME DES OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES, PRESENTEE LE 7 JUIN 1967 AU GROUPE DES AFFAIRES SPATIALES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES, PAR JAMES E. MC DONALD, PROFESSEUR A L'UNIVERSITE DE L'ARIZONA.

Pendant vingt ans, il y a eu un flot persistant et intrigant de rapports, provenant de pays situés dans toutes les parties du monde, concernant ce qu'on a finalement appelé les objets volants non identifiés (ovnis). Dans tous ces rapports, quelle qu'en soit l'origine géographique, la nature des objets signalés paraît être essentiellement semblable.

Pendant les douze mois passés, j'ai poursuivi un examen intensif des aspects scientifiques du problème des ovnis, d'après les rapports établis dans les limites des Etats-Unis. Après avoir interviewé les témoins clés de douzaines de cas importants répartis sur toute la période 1947-1967; après avoir étudié, avec le personnel de l'U.S. Air Force, les méthodes d'enquête officielles; et après avoir vérifié personnellement un grand nombre d'autres sources d'information, je suis arrivé à la conclusion que, loin d'être un problème stupide, le problème des ovnis est un problème d'un extraordinaire intérêt scientifique.

C'est ma conclusion qu'aucun groupe officiel de mon pays n'a procédé à une étude adéquate de ce problème. Cette conclusion est contraire à l'impression gardée par beaucoup de personnes, à la fois à l'intérieur et hors des Etats-Unis, qu'un examen scientifique compétent des rapports américains a été entrepris. Je crains que cette fausse impression, largement répandue, ait longtemps détourné l'attention scientifique d'un problème d'un grand intérêt scientifique international. J'ai sollicité la présente occasion de paraître devant le Groupe des Affaires Spatiales parce que je veux demander instamment que toutes les démarches possibles soient immédiatement faites par l'Organisation des Nations Unies, par l'intermédiaire de son état-major scientifique et des établissements scientifiques dont disposent toutes les nations qui en sont membres, pour qu'une étude systématique du problème des ovnis, à l'échelle du monde, soit entreprise sans délai.

Il y a maintenant une nette indication que le nombre de rapports d'observations, à faible distance et à basse altitude, d'objets aériens absolument insolites, ayant l'apparence de machines et dont les performances présentent des caractéristiques inexplicables, s'est accru dans les quelques années qui viennent de s'écouler. C'est certainement apparent à l'intérieur des Etats-Unis. J'ai la forte impression que le même accroissement se manifeste dans de nombreux territoires étrangers. Mes propres études m'ont conduit à rejeter l'opinion selon laquelle il ne s'agit que de phénomènes atmosphériques naturels ou de phénomènes astronomiques mal interprétés; à cet égard nombre d'explications officielles sont presque absurdement erronées. Il n'est pas davantage possible d'expliquer toutes ces observations avec des hypothèses invoquant les produits d'une technologie d'avant-garde ou des véhicules expérimentaux secrets, avec des hypothèses de mystification, de fraude ou de supercherie, ou avec des hypothèses psychologiques. Chacune de ces hypothèses intervient effectivement dans un grand nombre de cas, mais il reste encore un nombre étonnant d'autres rapports, faits par des observateurs hautement dignes de foi durant les deux décades passées, dont on ne peut de cette manière se donner une explication satisfaisante. Je crois que ce vaste résidu de rapports, qui se chiffre maintenant par des centaines et peut-être des milliers de cas, requiert l'attention des scientifiques les plus éminents du monde. Cependant, en raison de la raillerie officielle, journalistique, et même scientifique, largement répandue, presque aucune attention scientifique n'est communément accordée à ce problème. Cette situation doit, j'y insiste, être au plus vite transformée, car le dossier - dès qu'on l'examine de près comme j'ai tenté de le faire ces derniers mois - oriente irrésistiblement vers un certain phénomène au sujet duquel chacun de nous devrait rapidement acquérir une bien meilleure information. La raillerie officielle doit être remplacée par un examen scientifique minutieux et de haute précision de ce problème. En raison de la nature mondiale du phénomène, il tombe immédiatement dans des secteurs où l'Organisation des Nations Unies doit prendre ses responsabilités pour encourager un relèvement immédiat du niveau de l'examen scientifique du problème.

C'est mon opinion présente, basée sur ce que je crois être un examen scientifique suffisant d'hypothèses s'excluant mutuellement, que l'hypothèse la plus probable pour rendre compte du phénomène des ovnis est que ceux-ci sont un certain type de sondes spatiales de surveillance, d'origine extraterrestre.

Je souligne que, présentement, ceci ne peut être considéré que comme une hypothèse contre laquelle se dressent, naturellement, beaucoup d'idées scientifiques préconçues, qui sont évidentes. Je mets aussi l'accent sur le fait qu'il y a d'innombrables facettes des phénomènes OVNI que je ne puis décrire que comme suprêmement déroutantes et inexplicables dans les termes du savoir scientifique et technologique d'aujourd'hui. J'aimerais aussi faire remarquer que, si ces objets ne sont pas d'origine extraterrestre, alors les hypothèses mutuellement exclusives qu'il faudrait prendre en considération seraient encore plus bizarres, et peut-être d'un plus grand intérêt scientifique pour l'humanité. En conséquence, quelle que pourra être l'explication finale des phénomènes OVNI, l'indifférence et la raillerie scientifiques présents devront être remplacées par un intérêt et une étude scientifique intensifs. Ma recommandation au Groupe des Affaires Spatiales, c'est qu'il cherche tous les moyens possibles d'obtenir l'attention mondiale à l'égard de ce problème.

Ce qui est en premier lieu nécessaire c'est de mettre un terme à cette raillerie qui, de toute évidence, s'oppose à ce qu'on fasse ouvertement état des observations d'objets insolites dans l'air et au sol. Je suis personnellement tout à fait au courant de ses effets inhibiteurs dans mon propre pays. Mes conversations avec des scientifiques et d'autres personnes de l'étranger m'ont convaincu que la dérision et la moquerie sont comparables dans les pays étrangers à celles qu'on trouve aux Etats-Unis, et que seule une minime fraction de l'ensemble des rapports parvient à passer par les canaux officiels. Il faut porter rapidement remède à cette déplorable situation, puisque toutes les tentatives pour découvrir des structures significatives de la distribution spatiale et temporelle des observations sont présentement bloquées par une évidente difficulté: on ne sait jamais si une structure qu'on discerne n'est pas simplement et fortuitement en rapport avec quelque réduction locale et transitoire de la raillerie avec laquelle les rapports sont si fréquemment accueillis. Un intérêt sérieux à l'égard d'un problème inconnu et potentiellement très important doit devenir la dominante du traitement officiel de ces observations d'ovnis à travers le monde si l'on veut mettre un terme à la raillerie qui fait présentement obstacle à une information complète.

En second lieu, l'existence d'un système de détection déjà disponible sous la forme des équipements de radars doit être reconnue comme extrêmement heureuse. Présentement, la plupart des observations radar des ovnis ne parviennent pas entre les mains des scientifiques, dans une large mesure parce que la plupart des équipements radar sont utilisés par des groupes militaires qui n'ont pas admis l'existence d'un problème réel des ovnis et qui, dans presque tous les pays du monde, tendent à passer sous silence les rapports relatifs à l'observation au radar de cibles inexplicables à vitesse élevée ou bien dérobent ces rapports à l'attention scientifique. Si compréhensible que soit, de prime abord, cette attitude, elle doit être rapidement transformée. Aucune autre technique actuellement disponible ne peut se comparer au radar s'agissant d'obtenir des données objectives sur les mouvements et les caractéristiques de fonctionnement des objets volants non identifiés. On espère que des appareils de détection supérieurs seront élaborés dès que le problème des ovnis sera considéré avec le sérieux qu'il mérite largement. Mais, dans l'avenir immédiat, les équipements radar, plus qu'aucun autre équipement disponible, nous offrent la plus grande promesse de nous fournir sur ce problème des données scientifiques.

Une grande variété de perturbations électromagnétiques accompagnant le passage à faible distance ou le stationnement en vol des objets volants non identifiés a été présentement enregistrée à travers le monde - en dépit du fait que cet enregistrement n'ait pas encore été admis à faire partie de ce qu'on appellerait communément "l'enregistrement scientifique". Des perturbations dans le fonctionnement des moteurs à combustion interne coïncidant avec le passage à courte distance d'objets insolites en forme de disque ou de cylindre ont été observées dans au moins plusieurs centaines de cas. Je connais personnellement des douzaines de cas de ce phénomène rapportés par des gens dignes de foi, dans les seules limites des Etats-Unis et au cours des dernières années. Souvent les perturbations sont accompagnées par un large spectre de bruits électromagnétiques recueillis par les appareils de radio. En de nombreux cas, les compas, sur les navires et les avions, ont été perturbés. Des magnétomètres et même des montres ont été affectés. Tous les rapports sur ces faits, beaucoup trop nombreux pour qu'on puisse les citer en détail, font penser à quelque "bruit" électromagnétique ou à des effets électromagnétiques secondaires grâce auxquels ou pourrait espérer concevoir de nouveaux appareils de détection. Mais ces derniers appareils ne pourront être élaborés que lorsque des ingénieurs et des physiciens compétents prendront au sérieux la masse rapidement croissante des rapports d'observation à courte distance et à basse altitude des objets volants non identifiés. Dans l'immédiat, le radar doit être utilisé mais de nouveaux appareils devront être élaborés pour renforcer les moyens de poursuite et les techniques de détection des objets. Les variations temporelles et spatiales à l'occasion des mouvements des ovnis doivent être constatées sans que, comme actuellement, n'interviennent les effets déroutants de ces facteurs psychologiques qui exercent une action inhibitrice même sur la fraction de toutes les observations qui est ouvertement rapportée. Quelques étudiants sérieux des phénomènes OVNI ont affirmé depuis des années qu'on peut discerner chez les ovnis des structures, des tracés, de reconnaissance, d'exploration. Je suis disposé à donner l'assurance que quelques-uns de ces tracés apparaissent dans les rapports, mais je ne suis pas enclin à tenter de tirer de ce fait des conclusions fermes quelconques, car j'ai eu connaissance par trop de témoignages que seule nous parvient une mince fraction de toutes les observations ouvertement, ou même confidentiellement, signalées.

Il y a, encore étudiés de façon inadéquate, pour qu'on puisse en tirer avec sécurité des conclusions fermes, des témoignages selon lesquels des objets insolites, apparemment plutôt semblables en nature à ceux qui ont été signalés dans notre espace planétaire au cours des deux dernières décades, ont été vus (en nombre beaucoup plus faible) avant l'époque de 1947, qui fut celle d'une élévation marquée du nombre des observations. Si c'est vrai, c'est, en ce qui concerne notre interprétation finale de ce qui se passe dans le phénomène OVNI, d'une immense portée. Il faudrait qu'un examen scientifique de ces témoignages fût entrepris par des personnes versées dans une grande variété de disciplines, par des scientifiques ayant une connaissance familière des divers aspects historiques de la technologie et des domaines qui s'y rattachent. Je ne tenterai pas ici de développer la chose en détail, mais je veux seulement souligner qu'un certain nombre d'étudiants du problème ont rassemblé des témoignages dont il ressort de façon convaincante que le phénomène OVNI remonte à au moins un demi-siècle, si ce n'est davantage. Consécutivement à cette remarque, on doit alors mettre l'accent sur ce point quelque peu troublant que la fréquence des observations s'est accrue de deux ou trois ordres de magnitude soit en 1946 soit en 1947 - pour des raisons dont nous n'avons pas présentement la moindre compréhension. Il se peut que cette ignorance ne soit pas facile à surmonter; mais, à moins que nous ne commencions l'étude scientifique sérieuse du problème des ovnis, nous persisterons dans une complète ignorance de ce qui est peut-être, pour l'humanité entière, un sujet d'exceptionnelle préoccupation.

En résumé, je dirai de nouveau tout le prix que j'attache à l'occasion qui m'a été donnée de vous rencontrer pour parler avec vous de ce problème. J'insiste pour que l'Organisation des Nations Unies entreprenne immédiatement l'examen du problème des ovnis, peut-être par l'intermédiaire du Groupe des Affaires Spatiales. Et j'espère que toutes les nations membres seront encouragées à créer des bureaux de recherche et des commissions d'étude en vue de l'examen des observations d'ovnis dans leur propre pays, et afin d'obtenir un rapide accroissement de l'attention scientifique mondiale à l'égard de ce problème.

Si, sur la base de mes recherches scientifiques récentes au sujet de ce problème fascinant, je puis vous aider, personnellement, en quelque manière, j'espère que votre Groupe fera appel à moi. Beaucoup d'autres que je connais seraient également prêts, je crois, à offrir leur assistance dans ce domaine, avec l'espoir que ce problème longtemps négligé puisse être rapidement élevé à la condition d'un problème auquel une haute priorité scientifique serait accordée. Je ne connais aucun autre problème scientifique dont le caractère soit plus intrinsèquement international que ce problème de la nature et de l'origine des objets volants non identifiés. En conséquence, il semble indispensable d'obtenir que les Nations Unies s'engagent dans l'étude de ce problème, dont l'importance mondiale peut être vraiment énorme.


REFERENCES:

Ces textes du Dr McDonald, avec d'autres de ses écrits, ont été rassemblés dans un numéro spécial de la revue Phénomènes Spatiaux:

OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIÉS
Le plus grand problème scientifique de notre temps?

Il semble encore possible de se procurer ce document en écrivant à l'adresse suivante:

Madame Francine Fouéré
"PHÉNOMÈNES SPATIAUX"
69, rue de la Tombe-Issoire
75014 Paris (France)


Seconde plaidoirie (1978)


Vallée plaidoyant à la séance présidée par la Grenade, le 27 Novembre 1978. Derrière lui Hynek et Gairy [Photo Coleman S. Keviczky]  

 

En 1978, après sa prestation concentrée sur le Secrétaire Général, et le 7 juillet, son ambassadeur, Francis Redhead, Gairy propose à Kurt Waldheim une réunion d'information que celui-ci accepte aussitôt.

 

Ce 27 Novembre 1978, au cours de cette séance, sous les couleurs de La Grenade, sont intervenus Allen Hyneck, Jacques Vallée et sur cette photo le Lt Col. Larry Coyne.


La rencontre du capitaine Coyne


Coyne devant son hélicoptère


Schéma de l'ovni d'après un dessin de Coyne L'ovni du 18 octobre dessiné par le captaine Coyne

Le 18 octobre 1973, près de Mansfield (Ohio), un objet gris affublé d'une lumière rouge, en forme de cigare, semble escorter un hélicoptère de la réserve de l'armée reliant Columbus à la base aérienne de Cleveland Hopkins, piloté par le capitaine "Larry" Coyne, puis s'en approche rapidement. Le pilote descend vers le sol pour éviter la collision, tandis que l'objet le survole et l'illumine d'une lumière verte. Pendant tout ce temps, la radio de bord est muette. L'objet fait du surplace devant l'hélicoptère, puis s'éloigne. Coyne se rend compte que son appareil est inexplicablement monté de 700 m. Le témoignage est confirmé par 3 membres d'équipage et 5 observateurs au sol [1].



Le 27 novembre 1978, au cours d'une séance de l'ONU sous les couleurs de La Grenade où interviennent notamment Hynek et Jacques Vallée, le lieutenant-colonel Coyne témoigne de son observation, se joignant à la demande d'une étude officielle des ovnis par l'ONU.
Témoignage de l'équipage dans "UFOs: it has begun"

En 1979, Coyne et ses collègues sont interviewés pour le documentaire "UFOs: it has begun".

http://rr0.org//science/crypto/ufo/enquete/dossier/Coyne/index.html

Déclaration de Hynek à l'ONU

J. Allen Hynek à la 33ème session de l'Assemblée Générale de l'ONU, sous les couleurs de La Grenade.


Dr. J. Allen Hynek Parlant aux Nations Unies 27 Nov. 1978

M. le Président:

Je suis enchanté d'avoir été invité par monsieur Eric Gairy et la Mission de Grenade à parler à ce comité au nom de plusieurs de mes collègues scientifiques au sujet des Objets Volants Non Identifiés. Il y a de nombreuses années, dans une conversation avec son excellence U. Thant, j'ai été informé par lui que le protocole exigeait qu'un pays membre présente d'abord un sujet devant l'Assemblée Générale avant que la moindre action à propos de ce sujet puisse être lancée.

Maintenant, de nombreuses années plus tard, un des plus petites nations sur la terre a courageusement présenté le sujet dérangeant des OVNIS à l'Assemblée Générale, et a ainsi rendu possible cette réunion aujourd'hui. Je loue l'initiative que son excellence monsieur Eric Gairy a prise; il a fait un pas en avant là où des nations plus puissantes craignent de mettre le pied.

Monsieur le président, il existe là aujourd'hui un phénomène mondial... en effet si ce n'était pas un phénomène à l'échelle du monde, je ne m'adresserai pas à vous et à ces représentants de nombreuses régions du monde. Il existe là un phénomène global dont la portée et l'ampleur ne sont pas généralement reconnues. C'est un phénomène si étrange et étranger à notre mode de pensée terrestre quotidien qu'il est fréquemment accueuilli pas la ridiculisation et la dérision par des personnes et des organismes non familiarisés avec les faits. Cependant, le phénomène persiste; il ne s'est pas éteint comme certain d'entre nous avions prévu qu'il le ferait quand, il y a des années, nous l'avons considéré comme une mode ou une folie passagère. Au lieu de cela, il a touché les vies d'un nombre croissant de gens autour du monde.

Je me réfère, naturellement, au phénomène des OVNIS... Les Objets Volants Non Identifiés... que je voudrais définir ici simplement en tant que "toute observation, en l'air ou au sol, ou enregistrement instrumental (par exemple, radar, photographie, etc...) qui reste non expliquée par des méthodes conventionnelles même après examen compétent par les personnes qualifiées.

Vous noterez, monsieur le président, que cette définition n'indique rien au sujet de petits hommes verts de l'espace extra-atmosphérique, ou de manifestations de royaumes spirituels, ou de diverses manifestations psychiques. Il énonce simplement une définition opérationnelle. Une erreur majeure, et une source de grande confusion, a été la substitution presque universelle d'une interprétation du phénomène OVNIS au phénomène lui-même.

C'est un peu comme avoir attribué comme cause aux aurores boréales une communication angélique avant que nous ayons compris la physique du vent solaire.

Néanmoins, dans l'esprit populaire le phénomène OVNI est associé au concept de l'intelligence extraterrestre et ceci pourrait encore s'avérer correct dans un certain contexte. Sûrement, ce serait une plaisanterie énorme jetée sur nous tous s'il vient à apparaître que les preuves de l'intelligence extraterrestre étaient exactement ici sous nos nez depuis le début tandis qu'un grand effort pour la rechercher était dépensé ailleurs!

Mais je répète et souligne, monsieur le président, que le phénomène global des rapports d'OVNIS, des rapports fréquemment rédigés par les personnes fortement responsables, n'est pas encore compris. Pourtant c'est un phénomène qui a attiré l'intérêt et l'attention de millions de personnes. Dans les seuls Etats-Unis, le sondage de Gallup a non seulement montré une conscience remarquablement élevée de la part du public du sujet des OVNIS, mais indique que 57% de la population des Etats-Unis... bien plus de cent millions de personnes... pensent que les OVNIS sont réels et non une création de l'imagination.

Les termes soucoupe volante et OVNI sont maintenant apparus dans les dictionnaires de nombreux pays... ce qui est en soi un signe sûr de la conscience populaire. Donc, nous avons les termes:

O.V.N.I.-Objetos Voladores No Identificados dans les pays latino-américains et en Espagne, Soucoupe Volante en France, Fliegende Untertasen en Allemagne, Letauci Talire en Tchékoslovaquie et ainsi de suite dans une foule d'autres langues.

Le sujet est vraiment dans les esprits de beaucoup de peuples. En effet, d'après notre catalogue de rapports d'OVNIS UFOCAT, des rapports ont été rassemblés à partir de 133 pays différents! Comme vous l'avez probablement déjà remarqué dans le matériel que nous vous avons fourni.

Je dois également souligner ici, monsieur le président, que s'il s'était avéré que ces rapports, aussi nombreux soient-ils et malgré leur nature globale, aient été seulement produits par des irresponsable et des personnes ignorantes, je ne devrais pas être ici ce matin. Les faits sont tout à fait autre: des rapports d'OVNIS en nombres significatifs ont été rédigés par des personnes fortement responsables, par exemple: des astronautes, des experts en matière de radar, des pilotes militaires et commerciaux... beaucoup, beaucoup de ces derniers... sont des officiels des gouvernements, et des scientifiques, comprenant même des astronomes!

Nous avons dans nos dossiers de nombreuses dizaines de milliers de rapports d'OVNIS. En accordant même que tout ces derniers ne soient nullement de haute qualité, ils incluent des comptes rendus extrêmement intrigants et provocateurs sur des événements étranges vécus par des personnes fortement honorables... qui défient notre conception actuelle au sujet de notre monde, et qui peuvent effectivement signaler une nécessité de changer certains de ces concepts... un point qui a été apporté il y a quelque temps dans une émission de radio à la nation française par le ministre de la défense, M. Robert Galley, soulignant l'importance d'étudier ce qui est vraiment inconnu.

Dans cette interview radio du 21 février 1974, il a déclaré:

"Je dois dire que si vos auditeurs pouvaient voir par eux-mêmes la masse des rapports entrant à la gendarmerie aéroportée, à la gendarmerie mobile, et à la gendarmerie chargée de mener les investigations, tous ces rapports qui sont expédié par nous au C.N.E.S. (centre National les Etudes Spatiales), alors ils verraient que cela est vraiment troublant. Mon opinion au sujet de la gendarmerie est que ce sont des gens sérieux. Quand ils élaborent un rapport, ils ne le font pas au hasard. Mais je dois vous dire qu'en fait le nombre de ces rapports de gendarmerie est très grand et ils sont considérablement variés. La chose entière est, naturellement, toujours très fragmentaire mais je dois souligner que dans ces affaires d'OVNIS, il est essentiel de garder un esprit très ouvert.

Une grande partie des données d'OVNIS sont des données "dures", pas nécessairement comme ce terme serait employé par les physiciens, mais certainement plus "dures" qu'une grande partie des données utilisées dans les sciences sociales et dans la pratique de la loi.

Peut-être que les données les plus dures que nous possédons sont jusqu'ici les rencontres rapprochées alléguées du deuxième type, autrement connues sous le nom de cas avec traces physiques. Ce sont des cas dans lesquels on signale qu'en concomitance et simultanément avec l'occurrence d'un événement OVNI, il apparaît là des indices physiques de la présence immédiate de l'OVNI. Ceci peut prendre la forme d'effets physiques immédiats sur la matière animée ou inanimée, ou sur les deux. Ainsi, des effets physiologiques sur des humains, des animaux et des plantes ont été très sûrement rapportés, comme l'ont été des interférences avec les systèmes électriques de la proximité immédiate et l'apparition de zone de sol perturbées également à proximité immédiate de l'événement OVNI rapporté. Il y a maintenant plus de treize cent cas avec traces physiques dans les dossiers.

Monsieur le président, n'importe quel phénomène qui touche les vies de tant de personnes, et qui engendre une telle interrogation et même de la crainte parmi ces personnes, est donc non seulement d'intérêt et de signification scientifique potentielle mais également d'importance sociologique et politique, d'autant plus qu'il porte en lui de nombreuses implications concernant l'existence d'intelligences autres que la notre. Je confinerai mes remarques, cependant, aux aspects scientifiques du sujet. Le Dr Vallée, je crois, abordera lui-même plus directement les aspects sociologiques, et par conséquent, des aspects politiques du phénomène.

En parlant alors pour moi-même en tant qu'astronome, et je pense en parlant au nom de plusieurs de mes collègues aussi bien, il n'y a plus le moindre doute dans mon esprit quant à l'importance de ce sujet. C'est mon avis bien pesé, basé sur de nombreuses années d'étude, tous deux en tant que conseiller scientifique à l'Armée de l'Air des Etats-Unis, et ces dernières années, en tant que scientifique impliqué, que le phénomène des OVNIS quelle que puisse être son origine puisse s'avérer être, est éminemment digne d'étude.

Et je ne suis nullement seul dans cette opinion. Il y a aujourd'hui une communauté croissante de scientifiques, de beaucoup de pays, qui ont déclaré un intérêt, en privé ou ouvertement, à poursuivre le défi présenté par le problème des OVNIS, et qui recueillent et analysent les données appropriées.

Ceci semble être particulièrement le cas en France et aux Etats-Unis, bien que cette conclusion puisse simplement surgir parce que j'en sais plus au sujet de la situation dans ces deux pays. J'ai connaissance de ce que la France a assumé un rôle majeur dans l'approche scientifique des OVNIS. L'action sous l'instruction de la gendarmerie française a diligemment entrepris des recherches sur de nombreux rapports d'OVNIS. Leurs investigations ont à leur tour fourni le matériel pour plus d'étude à un groupe scientifique dirigé par le Dr Claude Poher, du CNES, appelé GEPAN. Ce groupe a compris des spécialistes de nombreuses disciplines, non seulement celles de la science physique mais également en psychologie et sciences sociales, et également en médecine légale. Le travail de ce groupe a été passé en revue par un conseil scientifique indépendant de l'organisation mère, le CNES, et le groupe reçu les instructions de continuer à travailler sur une base élargie et correctement financée.

Ce travail supplémentaire, crois-je savoir, n'a pas matériellement avancé et, c'est également ma compréhension de par des sources fiables que ses résultats préliminaires ont comporte du travail effectué sur des cas de haute étrangeté et de crédibilité élevée. On a dit que seulement un cas a été trouvé, selon ce que l'on m'a dit, comme ayant une explication conventionnelle. Les autres étaient des cas de "rencontres rapprochées", c.-à-d., d'OVNIS apparaissant censément approximativement à 200 mètres des témoins, et deux de ces derniers ont été rapportés comme étant des rencontres rapprochées du troisième type... c'est-à-dire, ceux dans lesquels la présence d'êtres intelligents est rapportée. On a également signalé que le soin avec lequel la mesure des directions, distances, et manoeuvres, aussi bien que l'évaluation des facteurs psychologiques impliqués, ont été effectuées était exemplaire et de loin supérieur aux études précédentes dans d'autres pays.

Pour la plupart des cas soigneusement étudiées, on a conclu que le rapport OVNI impliquait un phénomène matériel qui ne pouvait pas être expliqué comme un phénomène naturel ou un engin humain. Si mon information est correcte, alors les implications de cette recherche française, pour la science et le public dans son ensemble, sont profondes. L'histoire de la science abonde en bénéfices inattendus résultant de la recherche sur l'inconnu.

Qui peut dire quels avantages pourraient surgir de l'étude des OVNIS. Cela pourrait bien mener à la solution de nombreux problèmes urgents se posant à l'humanité aujourd'hui.

Mais nous n'avons pas besoin de baser nos avis ou actions seulement sur les investigations françaises, aussi compétentes qu'elles aient pu avoir été. Des conclusions semblables déjà ont été tirées indépendamment par les scientifiques avec lesquels j'ai été associé, dont beaucoup, cependant, ont été peu disposés à exprimer leurs avis ouvertement. Il y a un nombre étonnamment grand de scientifiques différents qui m'ont exprimé, en privé et personnellement, leur souci à propos du défi que constitue le phénomène OVNI, et entretiennent des avis conformes à ceux du rapport français. Ces scientifiques, dans de nombreux cas, sont associés à de grands et prestigieux organismes scientifiques, gouvernementaux et privés, qui, en tant qu'organismes sont silencieux ou même se moquent officiellement du sujet du phénomène OVNI. Les individus dans ces organismes qui ont une connaissance intime du phénomène OVNI sont tenus par la politique de leur organisation de rester officiellement silencieux au sujet de leur intérêt et de leur travail privé sur le sujet des OVNIS.

Il y en a beaucoup d'autres, pas aussi retenus, qui, indépendamment en de petits groupes, étudiant tranquillement le sujet avec quelque moyen dont ils puissent disposer.

Ce sont ces scientifiques et ces spécialistes dans ces deux catégories qui sont le souci principal de mon adresse à vous aujourd'hui, monsieur le président. Ces personnes n'ont aucun moyen par lequel elles peuvent partager les résultats de leur recherche avec d'autres travailleurs, ou les mettre en commun au profit d'autres, comme il est de pratique normalisée dans les sujets scientifiques. Il n'y a pour elles rien qui ressemble de loin à l'organisation mondiale de la santé ou l'organisation météorologique mondiale, par laquelle elles peuvent publier et partager les résultats de leur recherche et apprendre ce que leurs collègues font dans ce domaine. Il n'y a pas non plus la moindre organisation non gouvernementale pour atteindre cet objectif. Collectivement, ces scientifiques possèdent une information et des résultats qui, à mon avis, sont importants et devraient être partagés avec leurs collègues ailleurs. Je dis que tout ce qui est nécessaire est un mécanisme par lequel un tel échange puisse être accompli; les processus investigateurs et analytiques réels demeurant de la responsabilité des scientifiques dans leurs pays respectifs.

Je ne suis pas, donc, monsieur le président... et je souligne le 'pas'... en train de demander que l'Organisation des Nations Unies crée sa propre commission pour mener une recherche dans le domaine des OVNIS, mais simplement qu'elle fournisse un moyen par lequel des travaux et des investigations déjà effectuées et accomplies par des scientifiques dans leurs propres pays puissent être rapidement disséminés à leurs collègues dans d'autres pays.

Spécifiquement donc, monsieur le Président, je demande, au nom de mes collègues en ce pays et d'autres pays, que vous recommandiez par les canaux appropriés, que soir conçu là un mécanisme dans l'organisation des Nations Unies par lequel les scientifiques et d'autres spécialistes dans des pays membres puissent rassembler et échanger leurs idées et leur travail investigateur avec des collègues dans d'autres pays membres. Monsieur le président, je demande votre conseil et aide sur la façon dont un tel procédé pourrait être réalisé sans que ce soit un fardeau financier pour l'organisation des Nations Unies et sans que cela ne gêne les nombreuses autres activités essentielles de cette organisation.

Un tel mécanisme, monsieur le président, faciliterait également l'échange immédiat d'informations sur l'activité courante des OVNIS dans des pays membres.

Ainsi, par exemple, et seulement comme exemple, est parue il y a peu de temps une nouvelle au sujet d'une observation d'OVNI au Koweit par un certain nombre d'ingénieurs fortement qualifiés.

Il est évidemment important que les scientifiques intéressés dans toutes les régions du monde soient au courant de s'il y a le moindre intérêt dans un tel rapport, et si oui, pour aider à la recherche et à l'analyse des événements rapportés. Les énormes quantités de données OVNIS demeurent actuellement dans le statut de "brèves nouvelles", et des données d'importance potentielle élevée pour la science et le monde sont continuellement perdues par manque d'un moyen d'empêcher leur perte.

La création d'un tel mécanisme fournirait également le moyen par lequel les scientifiques intéressés dans des pays membres puissent se connaître entre eux, et peuvent donc se fournir en travaux de recherches déjà terminés ou en rapports sur l'état d'avancement de recherches.

Monsieur le président, nous traitons ici un phénomène non expliqué qui a été rapporté jusqu'ici depuis 133 nations, et qui a éveillé le souci, et souvent la crainte, de fractions significatives de leurs populations. Pratiquement chacun des 133 pays est un Etat Membre des Nations Unies. C'est un phénomène qui a donc de grandes implications sociologiques et politiques possibles, aussi bien qu'un potentiel scientifique. Il est sûrement dans la prétention de l'organisation des Nations Unies de considérer sérieusement cette demande que je fais au nom de mes collègues scientifiques partout dans le monde.

En conclusion, monsieur le président, permettez-moi de déclarer de nouveau clairement que c'est mon avis considéré, en tant que scientifique qui a consacré beaucoup d'années à son étude, que le phénomène OVNI est vrai et non pas la création d'esprits dérangés, et qu'il a des implications graves et importantes pour la science et pour le bien-être politique et social des peuples de cette terre. Il est donc, à mon avis, digne d'être connu par l'organisation des Nations Unies, et digne d'étude en tant que phénomène. Je distingue clairement ici, de même que mes collègues, entre n'importe quelle théorie donnée pour expliquer les OVNIS, comme par exemple, cela qu'ils proviennent d'un certain système stellaire spécifique, et le phénomène lui-même, le contraire serait mettre la charrue avant les boeufs.

Monsieur le président, je n'ai pas toujours tenu l'opinion que les OVNIS étaient dignes d'une étude scientifique sérieuse. J'ai commencé mon travail en tant que conseiller scientifique de l'Armée de l'Air des Etats-Unis en tant qu'ouvertement sceptique, dans la croyance ferme que nous traitions d'une aberration mentale et d'une nuisance publique. C'est seulement face aux faits têtus et aux données semblables à celles étudiées par la commission française... que j'ai été forcé de changer d'avis. Je reconnais, monsieur le président, qu'une opinion, aussi fondée ou perspicace ou solidement basée puisse-t-elle être, ne constitue pas toujours une preuve positive. La création d'un mécanisme au sein des Nations Unies pour faciliter l'échange et la traduction des rapports et des études effectuées dans divers pays membres, je le pense fermement, rendra plus proche le jour où cette opinion sera transformée en connaissance scientifique ferme.

Le phénomène OVNI, comme étudié pas mes collègues et moi-même, plaide en faveur de l'action d'une certaine forme d'intelligence... mais d'où cette intelligence jaillit, si elle est vraiment extraterrestre, ou si cela annonce une réalité plus élevée non encore identifiée par la science, ou même si elle est d'une manière ou d'une autre une manifestation psychique étrange de notre propre intelligence, est vraiment la question. Nous cherchons votre aide, monsieur le Président, pour aider des scientifiques, et en particulier ceux déjà associés aux nombreux organismes investigateurs formels et informels autour du monde, en fournissant un procédé de centre de vérification par lequel le travail se faisant déjà localement puisse être rassemblé globalement dans une approche sérieuse et concentrée à ce défi des plus exceptionnels à la science actuelle.

Gairy prévoit d'y convier une brochette des meilleurs spécialistes :

 

ONU JUIN 1978 Rencontre du 1er ministre de la Grenade, Sir Eric Gairy avec Kurt Waldheim, secrétaire général des Nations Unies.

 

Coleman VonKeviczky, Hynek, Vallée, Poher (alors à la tête du GEPAN), Leonard Stringfield, David Saunders, Lee Spiegel et Morton Gleisner (du comité spécial)

Cependant les USA ne voyant pas du tout d'un bon oeil la présence de VonKeviczky, celui-ci est évincé. Gairy se fend alors d'une lettre lui expliquant qu'il est persuadé, pour sa part, que son organisation (l'ICUFON) dispose des meilleures preuves qui soient de l'existence des ovnis et de leurs opérations, mais que son cabinet, lui-même ni les scientifiques qui l'accompagnent ne peuvent consentir à ce que soient présentés devant l'Assemblée Générale des faits et des indices prouvant que les OVNI sont une question de sécurité internationale !

 

 
LONDRE JANVIER 1980 Le major montre a l'audience de la chambre des Lord un document photos relatif aux OVNI.


la plaidoirie de Hynek auprès de l'ONU pour une prise en charge sérieuse du problème des ovnis, se tient le 14 Juillet une réunion au siège des Nations-Unies pour discuter du soutien de l'ONU à l'étude des ovnis. Participent notamment à cette réunion Gordon Cooper, Jacques Vallée, Claude Poher, le secrétaire général de l'ONU de l'époque Kurt Waldheim et David Saunders [Good 1987].

 

Intervention de Sir Eric Gairy, de La Grenade, à la Tribune le 7 octobre 19777 devant l'assemblée générale des Nations Unies.

 

Le 12 Octobre, Gairy intervient à nouveau. Tous les débats sont consignés dans les rapports de séance accessibles.

 

 

Le 27 Novembre, au cours d'une séance sous les couleurs de La Grenade, s'enchaînent l'intervention de Hynek, Jacques Vallée et le lieutenant-colonel Larry Coyne, témoin d'une observation.

 

Nations unies
Assemblée générale
33ème session


Commission politique spéciale


Point 126 de l'ordre du jour  27 Novembre 1978 Création d'un organisme ou d'un département de l'organisation des Nations Unies chargé d'entreprendre et de coordonner des recherches sur les objets volants non-identifiés et les phénomènes connexes et de diffuser les résultats obtenus

 

Grenade : projet de résolution


L'Assemblée générale,

 

Ayant présent à l'esprit qu'elle a pour tâche de promouvoir la coopération internationale pour résoudre les problèmes internationaux,

 

Notant les déclarations faites par la Grenade aux trentième, trente et unième, trente-deuxième et trente-troisième sessions de l'Assemblée générale en ce qui concerne les objets volants non identifiés et les phénomènes connexes qui continuent de dérouter l'humanité, ainsi que l'appel lancé par la Grenade pour que l'Organisation des Nations unies entreprenne et coordonne des recherches sur ces phénomènes surprenants et diffuse plus largement entre les nations du monde les renseignements et autres données rassemblés et disponibles sur ces phénomènes,

 

Consciente de l'intérêt croissant porté par les peuples du monde aux objets volants non identifiés et aux phénomènes connexes, et de l'intérêt suscité par de curieuses manifestations dans diverses régions du monde, et reconnaissant que certains gouvernements, des hommes de science, des chercheurs et des établissements d'enseignement se sont donné pour tâche d'étudier ces phénomènes,

 

Recommande qu'en consultation avec les institutions spécialisées compétentes, l'Organisation des Nations unies entreprenne, mène et coordonne des recherches sur la nature et l'origine des objets volants non identifiés et des phénomènes connexes ;

 

Prie le Secrétaire général d'inviter les Etats membres, les institutions spécialisées et les organisations non gouvernementales à lui communiquer, d'ici le 31 Mai 1979, des renseignements et propositions propres à faciliter l'étude envisagée ;


Prie également le Secrétaire générale de nommer dès que possible un groupe d'experts composé de trois membres sous les auspices du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique, aux fins d'établir des principes directeurs pour l'étude proposée ;


Décide que le groupe d'experts se réunira pendant les sessions du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique pour étudier les renseignements et propositions présentés au Secrétaire général par les Etats membres, les institutions spécialisées et les organisations non gouvernementales ;
Décide aussi que le rgoupe d'expert rendra compte de ses travaux par l'intermédiaire du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique à l'Assemblée générale, à sa trente-quatrième session ;
Décide en outre d'inscrire à l'ordre du jour provisoire la trente-quatrième session de l'Assemblée générale une question intitulée "Rapport du groupe d'experts du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique chargé d'établir des principes directeurs pour l'étude des objets volants non identifiés et des phénomènes connexes".


La suite ici de l'article ici



Dernière édition par Benjamin.d le Dim 11 Juil 2010, 00:24, édité 1 fois

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loupe Re: Plaidoirie pour l'étude des ovnis à l'ONU

Dim 16 Mai 2010, 13:52
Le 8 Décembre, une résolution est prise — en fait une déclaration de principe — où l'ONU s'engage à se tenir informée du dossier ovni et dans laquelle elle engage les états membres à coordonner ses efforts de recherche dans le domaine et tenir l'ONU informée de leurs avancées :

 

Nations unies


Assemblée générale


Trente-troisième session


Commission politique spéciale
Point 126 de l'ordre du jour 

 

Commission politique spéciale 47ème séance tenue le 8 Décembre 1978 à 11 h 30 New York 


Compte rendu analytique de la 47ème séance
Président : M. Piza-Escalante (Costa-Rica)
Point 126 de l'ordre du jour : création d'un organisme ou d'un département de l'organisation des Nations Unies chargé d'entreprendre et de coordonner des recherches sur les objets volants non-identifiés et les phénomènes connexes et de diffuser les résultats obtenus (suite
 
La séance est ouverte à 11 h 50.

 

Le président rappelle qu'à la 35ème séance de la Commission, le 27 novembre, le Premier ministre de la Grenade a fait une déclaration sur ce point de l'ordre du jour et a présenté le projet de résolution A/SPC/33/L.20 dont sa délégation est l'auteur. A l'issue de consultations approfondies, les délégations sont parvenues à un accord sur un projet de décision que la Commission pourrait, semble-t-il, adopter par consensus et qui a été distribué en tant que document de travail n° 1 sur le point 126.


M. Griffith (Grenade), précise que le document de travail n° 1 n'a pas pour but de remplacer le projet de résolution A/SPC/33/L.20. Ce document vise plutôt à l'adoption officielle de mesures provisoires destinées à permettre l'examen futur de ce point d'une manière jugée satisfaisante par tous les Etats membres. Cette méthode correspond parfaitemetn à la position dont ne s'est jamais départie la Grenade et qui ressort des déclarations faites devant la Commission par son Premier ministre, sir Eric Gairy, et par son ministre de l'Education, M. Wellington : la Grenade est toujours disposée à faire preuve de souplesse en ce qui concerne le point 126 de l'ordre du jour. Tout en réaffirmant que la recherche portant sur des phénomènes extra-terrestres, y compris les objets volants non identifiés, incombe à la communauté mondiale, elle est consciente des difficultés qu'éprouvent les Etats membres à traiter de questions qui peuvent sembler controversées à certains et apparaître à d'autres comme un sujet nouveau et passionnant. Etant donné que cette question est relativement nouvelle à l'Organisation des Nations Unies, la délégation grenadine est disposée à entretenir, à l'échelon de la Comission ou sur une base individuelle, un dialogue avec chacun des Etats membres afin d'éveiller en eux un intérêt aussi vif que celui que manifestent les scientifiques, les chercheurs et le grand public, et de progresser véritablement sur la voie de la coopération dans ce domaine.


Si le projet de résolution A/SPC/33/L.20 a bénéficié d'un appui dont la délégation grenadine se félicite, il n'en est pas moin clair que les discussions doivent se poursuivre sur cette question avant que l'Organisation des Nations Unies ou un de ses organes ne soient chargés d'effectuer les recherches envisagées. Certaines délégations n'ont pas jugé opportun de soutenir le projet de résolution : toutefois, les conseils qu'elles ont prodigué et la bonne volonté dont elles ont fait preuve lors de l'élaboration du document de travail, ont été extrêmement encourageants et permettent d'augurer que ce dernier texte pourra être adopté par consensus.
Le document de travaille recommande simplement que l'Assemblée générale prenne note des déclarations faites et des projets de résolution présentés par la Grenade à ses trente-deuxième et trente-troisième sessions concernant les objets volants non identifiés et des phénomènes connexes, et invite les Etats membres intéressés à coordonner à l'échelon national la recherche scientifique portant sur la vie extra-terrestre et à informer le Secrétaire général des résultats obtenus. Il est clair qu'aucune tentative n'est faite dans ce document en vue de contraindre les Etats membres à prendre position.


Il est également envisagé que le Comité des utilisations pacitifiques de l'espace extra-atmosphérique, à sa prochaine session, autorise la Grenade à faire un exposé sur la question étant donné que le projet de résolution A/SPC/33/L.20 appelle la coordination, sous l'égide de ce Comité, de la recherche portant sur la vie extra-terrestre, y compris les objets volants non identifiés.


Le Premier ministre de la Grenade est convaincu de l'efficacité de la recherche sur les objets volants non identifiés, qui intéresse l'ensemble de l'humanité et doit faire partie intégrante des efforts déployés par l'homme pour résoudre les problème sociaux, économiques et politiques du monde. Le document de travail dont le Commission est saisie devrait donc pouvoir bénéficier du soutien inconditionnel des délégations.
Le Président donne lecture du document de travail n° 1 sur le point 126 dont le texte suit :
"La Commission politique spéciale recommande à l'Assemblée générale l'adoption du consensus suivant :
"L'Assemblée générale a pris acte des déclarations faites et des projets de résolution présentés par la Grenade à ses trente-deuxième et trente-troisième sessions concernant des objets volants non identifiés et des phénomènes connexes.


"L'Assemblée générale invite les Etats membres intéressés à prendre les dispositions voulues pour coordonner, à l'échelon national, la recherche scientifique et les enquêtes portant sur la vie extraterrestre, y compris les objets volants non identifiés, et à informer le Secrétaire général des cas observés, de la recherche et de l'évaluation de ces activités.


"L'Assemblée générale prie le Secrétaire général de transmettre le texte des déclarations de la délégation grenadine et la documentation pertinente au Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique, afin que celui-ci puisse les examiner à sa réunion de 1979.


"Le Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique autorisera la Grenade, à sa demande, à présenter ses vues au Comité lors de la prochaine session. Les délibarations du Comité seront consignées dans le rapport qu'il soumettra à l'Assemblée générale pour examen à sa trente-quatrième session."
Le projet de décision est adopté par consensus.


La séance est levée à 12 h 5.
 

Au début de Mars 1979, Gairy repart aux Nations Unies pour une nouvelle passe d'arme sur les ovnis. Quelques jours plus tard, il est destitué au profit de Maurice Bishop. Le coup d'état dont il est victime mettra un frein au débat sur les ovnis à l'ONU pour plusieurs années.

 

Angleterre 2 JANVIER 1980, Le major on Keviczky, infatigable, est venu faire un long voyage en europe en 1980 et est intervenu à la chambre des Lord pour y présenter le dossier WASA. Vous le voyez ici avec Lord Clancarty, passionné par ce phénomène.

 

Lors de son voyage en Europe en 1980, le major Colman S. Von Keveczky est décoré par KARL et ANY VEIT pour ses 15 ans de recherche sur les OVNI. 23 février 1980.

29 janvier 1980 - londres  Discution avec Antonio Ribera, Ufologue espagnol, lors de la 2éme séance de la chambre des Lords à Londres.

 


JANVIER 1980 - LONDRES Le dossier WASA sous le bras, le Major von Keviczky se rend à la Chambre des Lords. Il est devant la statue d Richard Coeur de Lion


Troisième plaidoirie (1985)

 

En 1985, Gordon Cooper fait la déclaration suivante devant une commission spéciale des Nations Unies :

Je suis convaincu que des vaisseaux extraterrestres et leurs équipages, venus de planètes technologiquement plus avancées que la nôtre, nous rendent visite. Il nous faut donc bâtir un vaste programme de recherche afin de collecter et d'analyser scientifiquement les données concernant tout type de "rencontres", ceci pour déterminer la manière d'établir un contact amical avec ces visiteurs.


Message du colonel Gordon Cooper aux Nations Unies
 
L'astronaute Gordon Cooper interpellant une assemblée des Nations Unies discutant des OVNIS et des extra-terrestres à New York, en 1985 : L'assemblée était dirigée par le secrétaire général de l'époque, Kurt Waldheim.


Gordon Cooper

« Je pense que ces vaisseaux extraterrestres et leurs équipages qui visitent la Terre à partir d'autres planètes sont d'une manière évidente un peu plus avancés technologiquement que nous. Je pense que nous devrions avoir un programme de recherche de haut niveau, coordonné, scientifique pour analyser les données provenant de toute notre planète sur les observations d'OVNIS et les rencontres rapprochées, et afin de déterminer comment nous pourrions contacter ces visiteurs de manière pacifique.

Nous devrions d'abord leur montrer que nous avons appris à résoudre nos problèmes par des moyens pacifiques plutôt que par des guerres, avant d'être accepté comme membres à part entière de la communauté universelle. Leur acceptation donnerait à notre monde d'immenses possibilités de progrès dans tous les domaines. Il est certain que les Nations Unies seraient alors l'autorité naturelle pour traiter ce sujet de façon appropriée et diligente.

J'ai le sentiment que je suis quelque peu qualifié pour en parler puisque je suis allé aux lisières des vastes étendues où ils voyagent. Et puis, j'ai eu l'occasion, en 1951, d'observer, pendant deux jours, de nombreux vols d'OVNIS de différentes tailles qui évoluaient en formation de combat, généralement d'Est en Ouest, au-dessus de l'Europe. Ils se situaient à une altitude supérieure à celle que nous pouvions atteindre, à celle époque avec nos chasseurs à réaction.

Si les Nations Unies sont d'accord pour poursuivre ce projet et pour lui reconnaître une crédibilité, peut-être que beaucoup plus de gens, parfaitement qualifiés, consentiront alors à faire un pas en avant et à fournir leur aide et des renseignements.

Pendant des années, j'ai vécu avec un secret, le secret imposé à tous les spécialistes et les astronautes. Je peux maintenant révéler que chaque jour, aux Etats-Unis, nos radars repèrent des objets de forme et de nature inconnues. Et il y a des milliers de rapports de témoins et quantités de documents qui le prouvent, mais personne ne veut les rendre publics.
 
Pourquoi ? Parce que les autorités ont peur que les gens imaginent une espèce d'horribles envahisseurs. Donc le maître mot demeure: nous devons éviter la panique à tout prix. »

Voir les témoignages et déclarations d'astronautes

 

Le 21 septembre 1987, c'est Ronald Reagan qui y va de sa déclaration à la 42ème Assemblée Générale.


Articles de presse pour agrandir cliquer sur l'image:


onu ovnionu ovnionu ovni 


Sources : http://rr0.org/org/int/onu/
http://www.les-repas-ufologiques.com/photos4.htm


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