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- Seb40Equipe du forum
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Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 08:54
Bonjour à tous.
Un sujet m'a fait dérivé sur cette question et m'y a fait réfléchir. J'aurais voulu avoir les avis des membres du forum sur ces questions. Je pense que tous les avis sont bons à prendre, du moment qu'il y a un minimum d'argumentation. J'espère qu'aucun sujet ne traite déjà de ça mais je n'en ai pas trouvé.
S'il y existe une ou plusieurs civilisations extraterrestres, ont-elles la
même conception du bien et du mal? Est-ce que "l'intelligence" ou plutôt la "technique" entraîne
automatiquement cette conception?
Au plaisir de vous lire.
Un sujet m'a fait dérivé sur cette question et m'y a fait réfléchir. J'aurais voulu avoir les avis des membres du forum sur ces questions. Je pense que tous les avis sont bons à prendre, du moment qu'il y a un minimum d'argumentation. J'espère qu'aucun sujet ne traite déjà de ça mais je n'en ai pas trouvé.
S'il y existe une ou plusieurs civilisations extraterrestres, ont-elles la
même conception du bien et du mal? Est-ce que "l'intelligence" ou plutôt la "technique" entraîne
automatiquement cette conception?
Au plaisir de vous lire.
- AnnaCoordinatrice d'enquête
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 09:57
Bonjour Seb,
C'est incroyable ! A croire qu'il y a des idées qui flottent dans l'air, mais j'étais en train, ces derniers temps, de me poser la même question, tout en sachant que nous ne pourrons pas savoir encore la vérité...
Question vertigineuse et fascinante...
Une question qui est à la base de nombreux scénarios de films, de séries... mais dont les réponses sont forcément influencées par notre vision anthropomorphique... Je pense aux principes des civilisations Vulcaines, basées sur la logique et la maîtrise des sentiments, Klingonnes, basées sur l'Honneur, Ferengis, basées sur le profit, et surtout celle des Borgs ou chaque individu n'est qu'un drone, sans identité, juste un outil au service d'une communauté...
Cette dernière possibilité m'interpelle... en tant que passionnée d'entomologie, je la retrouve dans la société des fourmis, des abeilles... et je me dis que peut-être, une société extraterrestre fonctionne sur le même principe. Dans ce cas, les notions de bien et de mal qui sont surtout construites sur le respect d'autrui, ne prennent pas le même sens...
Déjà, sur notre planète, il existe des nuances dans cette conception universelle du bien et du mal... même si la "morale" va toujours dans le sens d'un "mieux vivre ensemble"...
Une société extraterrestre pourrait-elle ignorer les notions de bonheur, de respect de l'autre et n'être vouée corps et "âme" qu'à une évolution technologique ?
Voilà quelques idées qui me viennent, et si je m'arrête là pour l'instant, c'est que le sujet me passionne et que je pourrais y passer la journée
C'est incroyable ! A croire qu'il y a des idées qui flottent dans l'air, mais j'étais en train, ces derniers temps, de me poser la même question, tout en sachant que nous ne pourrons pas savoir encore la vérité...
Question vertigineuse et fascinante...
Une question qui est à la base de nombreux scénarios de films, de séries... mais dont les réponses sont forcément influencées par notre vision anthropomorphique... Je pense aux principes des civilisations Vulcaines, basées sur la logique et la maîtrise des sentiments, Klingonnes, basées sur l'Honneur, Ferengis, basées sur le profit, et surtout celle des Borgs ou chaque individu n'est qu'un drone, sans identité, juste un outil au service d'une communauté...
Cette dernière possibilité m'interpelle... en tant que passionnée d'entomologie, je la retrouve dans la société des fourmis, des abeilles... et je me dis que peut-être, une société extraterrestre fonctionne sur le même principe. Dans ce cas, les notions de bien et de mal qui sont surtout construites sur le respect d'autrui, ne prennent pas le même sens...
Déjà, sur notre planète, il existe des nuances dans cette conception universelle du bien et du mal... même si la "morale" va toujours dans le sens d'un "mieux vivre ensemble"...
Une société extraterrestre pourrait-elle ignorer les notions de bonheur, de respect de l'autre et n'être vouée corps et "âme" qu'à une évolution technologique ?
Voilà quelques idées qui me viennent, et si je m'arrête là pour l'instant, c'est que le sujet me passionne et que je pourrais y passer la journée
- FrazielEquipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 10:05
Bonjour Seb,
On va dire que c'est un sujet tres large...
A mon avis, sans etre un expere en quoi que ce soit (au ressentit), je pense que la conception du bien et du mal est purement psychologique.
L'homme en est principalement "l'inventeur" et il y a des degres plus ou moins importants (penser au gendarme et au voleur par exemple).
Je ne sais pas si l'instinct animal concoit cette idee mais si oui cela doit etre tres primitif.
En ce qui concerne les ET, c'est une bonne question... sont-ils primitifs et ne font pas la part des choses ou sont-ils dans notre etat d'espris? Sachant que chez nous, le bien et le mal ont une limite non definie (le bien est parfois detourne...)
Dans un autre cas, ils peuvent avoir une conception bien plus complexe d'une maniere tres "bornee". Comme si leurs comportements ete formates et seraient punis au moindre faux pas (tel un empire intergalactique!! )
Tant de possibilites.
Cordialement,
Fraziel
edit: et comme dit au dessus, pourquoi pas penser aux fourmis par exemple...
On va dire que c'est un sujet tres large...
A mon avis, sans etre un expere en quoi que ce soit (au ressentit), je pense que la conception du bien et du mal est purement psychologique.
L'homme en est principalement "l'inventeur" et il y a des degres plus ou moins importants (penser au gendarme et au voleur par exemple).
Je ne sais pas si l'instinct animal concoit cette idee mais si oui cela doit etre tres primitif.
En ce qui concerne les ET, c'est une bonne question... sont-ils primitifs et ne font pas la part des choses ou sont-ils dans notre etat d'espris? Sachant que chez nous, le bien et le mal ont une limite non definie (le bien est parfois detourne...)
Dans un autre cas, ils peuvent avoir une conception bien plus complexe d'une maniere tres "bornee". Comme si leurs comportements ete formates et seraient punis au moindre faux pas (tel un empire intergalactique!! )
Tant de possibilites.
Cordialement,
Fraziel
edit: et comme dit au dessus, pourquoi pas penser aux fourmis par exemple...
- micladEquipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 10:33
"Le bien et le mal" sont des notions toutes relatives, qui dépendent des personnes et des époques. Ce qui est bien pour certains est mal pour d'autres et réciproquement ce qui est mal pour certains est bien pour d'autres !
Exemple futile tout bête : est-il bien ou mal de se promener tout nu dans la rue ! Si l'on en juge par les lois dans différents pays, cela serait mal ! Mais allez donc faire comprendre cela dans un camp de naturistes !
Un seul principe pourrait peut-être être universel pour définir le bien et le mal : il serait mal de faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas qu'autrui nous fasse et bien de faire à autrui ce qu'on aimerait qu'autrui nous fasse. Mais comme tout le monde n'a pas les mêmes goûts et les mêmes désirs, même cette règle pourrait donner des résultats parfois décevants chez nous sur Terre ! Alors chez d'éventuels ET, que pouvons-nous en déduire ?
Très vaste sujet où il sera bien difficile de trouver un consensus !
Exemple futile tout bête : est-il bien ou mal de se promener tout nu dans la rue ! Si l'on en juge par les lois dans différents pays, cela serait mal ! Mais allez donc faire comprendre cela dans un camp de naturistes !
Un seul principe pourrait peut-être être universel pour définir le bien et le mal : il serait mal de faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas qu'autrui nous fasse et bien de faire à autrui ce qu'on aimerait qu'autrui nous fasse. Mais comme tout le monde n'a pas les mêmes goûts et les mêmes désirs, même cette règle pourrait donner des résultats parfois décevants chez nous sur Terre ! Alors chez d'éventuels ET, que pouvons-nous en déduire ?
Très vaste sujet où il sera bien difficile de trouver un consensus !
- OR-NELLEquipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 12:03
Bonjour à tous,
Vaste sujet…sans le mal il n'y aurait pas la conscience du bien…
C'est une question de philosophie et de spiritualité…(voir les dix commandements)…
Le mal nécessaire pour l'évolution ?
Les concepts de « bien » et de « mal », n'existent pas dans la nature. À partir du moment où notre espèce les a fait émerger, elle est devenue une « humanité ».
Anna on sent que l'écriture est un outil passionnant pour vous…
Bonne journées à vous,
_______________________________________
L'Important est de n'avoir cesse de questionner…(Albert Einstein)
La distance rend toute chose infiniment plus précieuse…(Arthur C. Clarke)
- Seb40Equipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 12:42
Fraziel a écrit:
En ce qui concerne les ET, c'est une bonne question... sont-ils primitifs et ne font pas la part des choses ou sont-ils dans notre etat d'espris?
.
Est-ce être primitif que de ne pas faire de différence entre le bien et le mal? C'est là en faîte l'essentiel de ma question.
Est-ce qu'une civilisation aux technologies si avancées qu'elle est capable de se déplacer dans l'espace et dans l'atmosphère à des vitesses qui nous semblent impossibles (supposition) peut avoir ces technologies sans avoir une conception de bien ou du mal? Ou, est-ce indispensable?
Comme dit Anna:
"Une société extraterrestre pourrait-elle ignorer les notions de
bonheur, de respect de l'autre et n'être vouée corps et "âme" qu'à une
évolution technologique ?"
Le bien et le mal sont différents pour chaque personne de cette planète, mais toute personne (humaine) en a une conception (à part certaines maladies mentales, je crois, qui altèrent cette perception). Est-ce indispensable à une "intelligence"?
Bon, le but n'est bien évidemment pas de trouver un consensus : nous n'en trouverons jamais.
Je voulais avoir vos avis sur le sujet, c'est gagné, et ils sont tous différents et plus intéressants les uns que les autres. Anna (et les autres), n'hésitez pas, c'est un plaisir de vous lire!
Cordialement.
- NycolasEquipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 13:08
Je vois mal comment des civilisations différentes peuvent avoir la même conception du bien et du mal, puisque comme cela a été dit, ces notions sont parfaitement subjectives et dépendantes de contextes culturels, conceptuels, donc de l'environnement, aussi de qui dicte ces valeurs, etc.
L'expérimentation animale, bien ou mal ? La croissance économique, bien ou mal ? Le profit personnel, bien ou mal ? L'altruisme déresponsabilisant, bien ou mal ? Etc.
Il me semble en tout cas que dès qu'on élabore philosophiquement sur ces notions, on tend à les faire disparaitre pour en faire émerger d'autres, plus complexes, plus nombreuses, plus nuancées. Il me semble que c'est tout simplement ainsi que la raison avance : en évacuant les concepts simplistes, en les élaborant, et en comprenant les multiples interactions de concepts plus subtils. La pensée tend à se complexifier à mesure que la compréhension du monde augmente. Il faut alors se demander si, à un certain point, la compréhension des choses, au lieu de pousser à une escalade techno-scientiste, ne peut pas, au moins chez certains peuples, aboutir à un surcroit de pensée et d'attitude philosophique. De là, on peut envisager des peuples ET "froids", très axés sur la technologie et la science, et d'autres plus centrés sur des questions spirituelles ou éthiques. La première tendance, au delà même des concepts de bien et de mal, pousse à davantage d'expérimentation au mépris du respect des êtres, dans un but de connaissance, alors que la seconde pousse à davantage de prudence et d'abstention devant certaines problématiques éthiques. Du moins il me semble. La notion de bien et de mal n'est donc pas tout. Il faut aussi considérer la place qu'elle peut prendre dans une configuration civilisationnelle donnée. En clair, on peut avoir des considérations morales poussées tout en les laissant de côté, ou inversement en avoir en faible quantité, mais les respecter drastiquement.
En résumé, la "morale" en terme de bien et de mal peut s'élaborer de bien des manières, prendre une place importante ou non, et tous ces paramètres sont à prendre en compte dans ce sujet, je crois.
Dans tous les cas, je doute que des ET assez évolués pour nous rendre visite ne se soient pas, au moins, posé des questions d'éthique. Quant à savoir jusqu'à quel point ils en tiennent compte, c'est une autre histoire... J'aurais quand même tendance à envisager que la simple confrontation avec la nature complexe que les choses ont par essence (et que la pensée tend à vouloir simplifier pour se les approprier), encourage à la prudence et donc à une certaine retenue. Si j'ai raison, cela pourrait expliquer ce que nous pensons observer quant à nos possibles visiteurs : leur implication très mesurée et discrète dans nos affaires.
L'expérimentation animale, bien ou mal ? La croissance économique, bien ou mal ? Le profit personnel, bien ou mal ? L'altruisme déresponsabilisant, bien ou mal ? Etc.
Il me semble en tout cas que dès qu'on élabore philosophiquement sur ces notions, on tend à les faire disparaitre pour en faire émerger d'autres, plus complexes, plus nombreuses, plus nuancées. Il me semble que c'est tout simplement ainsi que la raison avance : en évacuant les concepts simplistes, en les élaborant, et en comprenant les multiples interactions de concepts plus subtils. La pensée tend à se complexifier à mesure que la compréhension du monde augmente. Il faut alors se demander si, à un certain point, la compréhension des choses, au lieu de pousser à une escalade techno-scientiste, ne peut pas, au moins chez certains peuples, aboutir à un surcroit de pensée et d'attitude philosophique. De là, on peut envisager des peuples ET "froids", très axés sur la technologie et la science, et d'autres plus centrés sur des questions spirituelles ou éthiques. La première tendance, au delà même des concepts de bien et de mal, pousse à davantage d'expérimentation au mépris du respect des êtres, dans un but de connaissance, alors que la seconde pousse à davantage de prudence et d'abstention devant certaines problématiques éthiques. Du moins il me semble. La notion de bien et de mal n'est donc pas tout. Il faut aussi considérer la place qu'elle peut prendre dans une configuration civilisationnelle donnée. En clair, on peut avoir des considérations morales poussées tout en les laissant de côté, ou inversement en avoir en faible quantité, mais les respecter drastiquement.
En résumé, la "morale" en terme de bien et de mal peut s'élaborer de bien des manières, prendre une place importante ou non, et tous ces paramètres sont à prendre en compte dans ce sujet, je crois.
Dans tous les cas, je doute que des ET assez évolués pour nous rendre visite ne se soient pas, au moins, posé des questions d'éthique. Quant à savoir jusqu'à quel point ils en tiennent compte, c'est une autre histoire... J'aurais quand même tendance à envisager que la simple confrontation avec la nature complexe que les choses ont par essence (et que la pensée tend à vouloir simplifier pour se les approprier), encourage à la prudence et donc à une certaine retenue. Si j'ai raison, cela pourrait expliquer ce que nous pensons observer quant à nos possibles visiteurs : leur implication très mesurée et discrète dans nos affaires.
- ApleonexeEquipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 14:19
Tout d'abord, qu'est-ce que le bien? Le mal?
Et pourquoi une chose serait bien est un autre mal?
Exemple: pourquoi la douleur serait mal et la sensation agréable bien?
Le bien, le mal, ne sont-ils pas des concepts subjectifs?
La subjectivité s'applique-t-elle à tous l'univers, ou bien n'est-ce pas plutôt une multitude de subjectivité singulière?
Et pourquoi une chose serait bien est un autre mal?
Exemple: pourquoi la douleur serait mal et la sensation agréable bien?
Le bien, le mal, ne sont-ils pas des concepts subjectifs?
La subjectivité s'applique-t-elle à tous l'univers, ou bien n'est-ce pas plutôt une multitude de subjectivité singulière?
- Didier.BUfologue/enquêteur
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 14:34
Bonjour,
N'oublions pas que cette notion de bien et de mal fut conçue par les hommes, à travers les religions notamment, alors que les animaux eux ignorent cette notion, tout comme ils ignorent la notion de mort. C'est leur instinct qui les poussent a chasser pour manger et non le plaisir de tuer !
Il n'y a qu'a voir les tribus en Amazonie qui vivaient toujours selon des préceptes transmis depuis la nuit des temps et lorsque l'homme "moderne" à travers ses missionnaires est arrivé, il leur a transmis cette notion et quant est-il advenus? vivent-ils mieux que leurs ancètres?
Et si nos "visiteurs" bien que disposant de technologies avançées avaient cet instinct animal dont la seule préoccupation serait la survie de l'éspèce, et que nos comportements leurs parraissent sauvages et incomphréhensifs?
Cdt
N'oublions pas que cette notion de bien et de mal fut conçue par les hommes, à travers les religions notamment, alors que les animaux eux ignorent cette notion, tout comme ils ignorent la notion de mort. C'est leur instinct qui les poussent a chasser pour manger et non le plaisir de tuer !
Il n'y a qu'a voir les tribus en Amazonie qui vivaient toujours selon des préceptes transmis depuis la nuit des temps et lorsque l'homme "moderne" à travers ses missionnaires est arrivé, il leur a transmis cette notion et quant est-il advenus? vivent-ils mieux que leurs ancètres?
Et si nos "visiteurs" bien que disposant de technologies avançées avaient cet instinct animal dont la seule préoccupation serait la survie de l'éspèce, et que nos comportements leurs parraissent sauvages et incomphréhensifs?
Cdt
- BosondeHiggs67Equipe du forum
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Re: Le bien et le mal, une conception universelle?
Sam 29 Déc 2012, 14:51
Réflexion très philosophique que celle de la conception du bien et du mal.
J'aurais tendance à penser qu'elle est un attribut unique de l'espèce humaine ( à l'échelle planétaire j'entends).
La notion de bien/mal est pour moi indissociable de la morale, d'une certaine éthique et c'est justement ce qui nous distinguerait du règne animal.
Non pas que les animaux soient dépourvus d'une certaine conscience, mais force est de constater qu'ils agissent en majorité plus par instinct que par pure réflexion. Certes l'animal peut s'avérer fascinant ( je pense notamment à la pieuvre qui semble dotée d'une intelligence hors du commun), mais l'anthropomorphisme a ses limites.
A mon sens d'ailleurs, la morale n'est pas une conception innée mais qui s'acquiert par l'expérience, à travers la mise à l'épreuve des limites qui nous ont été imposées au cours de l'Histoire ( code d'Hammurabi, 10 commandements, Bible, législation, etc...).
Le fait d'imposer des frontières entre ce qui est possible et ne l'est pas, entre ce qui relève du " bien" et ce qui relève du " mal", constitue inexorablement un préalable nécessaire à tout développement d'une civilisation intelligente.
Pour autant, dans la pratique la conceptualisation de la notion de bien et de mal n'emporte pas nécessairement le respect de ce mécanisme mental. Ainsi, paradoxalement, l'Homme n'a de cesse d'être encouragé à commettre des actes délictueux voire criminels quand bien même il aurait conscience qu'il viole par là des principes fondamentaux posés par la société.
Dans ce cas là, ne serait-il pas hypocrite de penser à bien ou à mal lorsqu'on n'hésite pas à enfreindre cette conception? L'état de nécessité constitue t-il une dérogation à notre morale, à l'instar qu'il puisse justifier une cause d'irresponsabilité pénale au sein de notre système juridique?
La diversité des cultures nous prouve par ailleurs que le bien et le mal n'est pas une conception homogène mais qu'elle varie fortement d'un peuple à un autre.
Toujours est-il que cette morale est englobé plus largement dans un schéma directeur universel mais réservé aux espèces ayant dépassé un certain stade d'intelligence, de conscience.
Dès lors, il ne fait pour moi aucun doute qu'une civilisation extraterrestre intelligente a été amenée à connaitre au cours de son évolution un même type de schéma directeur. Pour autant, j'estime qu'il serait vain de tenter d'appréhender une conceptualisation moralisatrice de l'environnement extraterrestre tant qu'un contact direct n'aura pas été établi.
J'aurais tendance à penser qu'elle est un attribut unique de l'espèce humaine ( à l'échelle planétaire j'entends).
La notion de bien/mal est pour moi indissociable de la morale, d'une certaine éthique et c'est justement ce qui nous distinguerait du règne animal.
Non pas que les animaux soient dépourvus d'une certaine conscience, mais force est de constater qu'ils agissent en majorité plus par instinct que par pure réflexion. Certes l'animal peut s'avérer fascinant ( je pense notamment à la pieuvre qui semble dotée d'une intelligence hors du commun), mais l'anthropomorphisme a ses limites.
A mon sens d'ailleurs, la morale n'est pas une conception innée mais qui s'acquiert par l'expérience, à travers la mise à l'épreuve des limites qui nous ont été imposées au cours de l'Histoire ( code d'Hammurabi, 10 commandements, Bible, législation, etc...).
Le fait d'imposer des frontières entre ce qui est possible et ne l'est pas, entre ce qui relève du " bien" et ce qui relève du " mal", constitue inexorablement un préalable nécessaire à tout développement d'une civilisation intelligente.
Pour autant, dans la pratique la conceptualisation de la notion de bien et de mal n'emporte pas nécessairement le respect de ce mécanisme mental. Ainsi, paradoxalement, l'Homme n'a de cesse d'être encouragé à commettre des actes délictueux voire criminels quand bien même il aurait conscience qu'il viole par là des principes fondamentaux posés par la société.
Dans ce cas là, ne serait-il pas hypocrite de penser à bien ou à mal lorsqu'on n'hésite pas à enfreindre cette conception? L'état de nécessité constitue t-il une dérogation à notre morale, à l'instar qu'il puisse justifier une cause d'irresponsabilité pénale au sein de notre système juridique?
La diversité des cultures nous prouve par ailleurs que le bien et le mal n'est pas une conception homogène mais qu'elle varie fortement d'un peuple à un autre.
Toujours est-il que cette morale est englobé plus largement dans un schéma directeur universel mais réservé aux espèces ayant dépassé un certain stade d'intelligence, de conscience.
Dès lors, il ne fait pour moi aucun doute qu'une civilisation extraterrestre intelligente a été amenée à connaitre au cours de son évolution un même type de schéma directeur. Pour autant, j'estime qu'il serait vain de tenter d'appréhender une conceptualisation moralisatrice de l'environnement extraterrestre tant qu'un contact direct n'aura pas été établi.
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