- Benjamin.dResponsable du forum
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Photographies d'ovnis leur étude et qualité
Dim 22 Nov 2009, 19:57
Photographies d'ovnis leur étude et qualité
Statistiquement parlant, une photographie incontestable doit tôt ou tard apparaître si les ovnis sont une réalité physique. Chaque année qui passe sans qu'une telle photographie soit présentée va à l'encontre de la position que des objets inconnus opèrent dans l'atmosphère terrestre [1] Si la phrase de Stuart Nixon est fausse, c'est moins à cause des critiques que pourront lui faire ses collègues Donald Keyhoe et Richard Hall que parce qu'elle suppose la photo comme une preuve "incontestable" potentielle. Néanmoins, des photos comme celles de la vague belges et d'autres d'ailleurs ont fait l'objet d'une étude scientifique et sont authentiques. Elles sont d'autant plus crédibles que les engins photographiés ont été observés par des milliers de personnes et détectés au radar. C'est donc le genre de photo que l'on peut considérer comme une preuve sans aucun doute.
Vous pouvez dés à présent consulter les photographies que nous avons sélectionnées en cliquant ici
Pourquoi n'a t-on jamais réussi à prendre des photos de bonne qualité à moins de 100M ?
Les personnes qui photographient des OVNIS sont souvent déconcertés en constatant que les clichés obtenus ne correspondent pas souvent à ce qu'ils avaient observé. A tel point qu'on ne dispose d'aucune photographie d'un OVNI prise de très près, à moins de 100 mètres ! Tout simplement parce que l'objet n'apparaît pas sur la pellicule. Pendant la vague d'OVNIS sur la Belgique de 1989 à 1991, des dizaines de photos furent prises mais n'ont rien donné. Un physicien belge, Auguste Meessen, professeur à l'Université de Louvain, proposa des explications à ces échecs : dans certaines conditions, un rayonnement infrarouge émis par un objet, a la propriété d'empêcher la réaction chimique permettant de fixer son image sur la pellicule. Cette émission d'infrarouge est peut-être due au fonctionnement normal de l'OVNI photographié. La solution pour pouvoir les photographier serait d'utiliser une pellicule sensible à l'infrarouge ! Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Voilà pourquoi il est peu évident d'obtenir de bonnes photos d'ovnis.
Crédibilité
Beaucoup des gens considèrent l'image comme une preuve, à tort. La meilleure des photos (surtout si elle est récente) ne constitue qu'un indice parmi d'autres dans une enquête. Un photo sans enquête sur les témoins et les circonstances de la prise de vue ne vaut pas grand chose.
Voici 2 disques lumineux filmés en 1955 par hasard à près de 5000 mètres d'altitude d'un avion par une équipe d'astronomes et de caméramans scandinaves lors d'une mission scientifique.
Comme tous les indices, son interprétation dépend :
* d'une connaissance du domaine :
o le format : en fonction de l'époque de la photo, il est plus difficile de truquer une épreuve instantanée de type Polaroïd par exemple
o le négatif (pour les photos non numériques), dont l'analyse mettra en évidence une altération ou non. Si vous n'avez pas le négatif, l'analyse est une perte de temps, a dit Jacques Vallée comme de nombreux autres.
o la netteté : Le flou ou la netteté n'est pas un élément en soi (on peut photographier un objet authentique flou comme une maquette nette) mais par rapport au décor. Par exemple un objet net censé être plus éloigné qu'un décor net pourrait être cohérent (mise au point sur l'infini) mais certainement pas si ce décor est flou (la mise au point aurait alors été faite sur une distance inférieure, et l'objet donc été beaucoup plus petit). Là aussi apparaît l'importance de la constitution d'une chaîne cohérente d'indices. Par exemple, où le témoignage situe-t-il l'objet en question ?
* du contexte :
o le nombre : plusieurs photos sont beaucoup plus probantes qu'une seule, permettant de mieux apprécier la distance et le mouvement des phénomènes observés
o la séquence des clichés dans la bobine de film : la présence d'autres photos précédant et suivant celles d'ovnis dans la bobine réduit la possibilité de manipulation et permet de dater un cliché
o les repères : éléments du paysage pris avec l'ovni, permettant d'évaluer distance, orientation, etc. L'idéal est de disposer de la photo dans son intégralité, non recardrée. Non seulement une interprétation peut être biaisée par un recadrement masquant des éléments informatifs, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire un trop grand zoom peut parfois prêter à plus d'interprétations fantaisistes (à l'image d'un tests de Rorshach, plus la forme devient grossie et abstraite, et plus l'imagination peut se révèler fertile en interprétation).
o les circonstances : une photographie isolée sur laquelle on connait peu de choses, peu importe combien elle peut être impressionnante en elle-même, est essentiellement sans intérêt — à l'exception, peut-être, de cas dans lesquels une analyse photogrammétrique sophistiquée fournit des détails supplémentaires tendant à confirmer le récit verbal du photographe. Elle gagnera en crédibilité si le photographe, les témoins et les circonstances sont connus [2].
Comme le dit J. A. Hynek, les canulars sont souvent accompagnés de photographies, sur la base de l'idée the erronée qu'une photographie vaut 10 000 mots. En fait, une photographies ne vaut rien à moins que nous connaissions toutes les circonstances dans lesquelles elle a été prise. Je ne prendrais tout simplement pas une photographie au sérieux à moins de pouvoir interroger les témoins qui ont vu l'objet en question être photographié et à moins que je puisse avoir accès au négatif d'origine et aux données techniques de l'appareil photo. Jusqu'ici, je n'ai pas été capable d'accepter de quelconques photographies comme représentant une preuve scientifique incontestable de l'existence d'objets étranges véritables [3].
Une idée que confirme Richard Haines, lorsqu'il indique que, contrairement à une idée reçue, le problème ne réside pas tant dans les détails de la photographie et de son négatif que dans le photographe et l'équipement utilisé. C'est pour cette raison que l'on doit faire attention à pleinement documenter des détails apparemment sans importance concernant la personne prenant la photographie, la situation sociale qui entoure la(les) photographie(s), les données de l'appareil photo-objectif-pellicule, les activités de développement épreuve-agrandissement et la manière dont la photographie est venue à l'attention de l'enquêteur. Une telle image photographique étant aussi crédible que le photographe qui l'a prise, on doit exercer une "juste diligence" dans chacun de ces domaines. Nombre de vieilles photographies d'ovnis restent des éléments inutilisable de l'énigme ovni parce que l'enquêteur n'a pas ou n'a pas pu obtenir toute l'information contextuelle pertinente [4].
Interprétation
La photographie souffre toutefois d'un handicap non négligeable : par définition, elle ne retrace pas le mouvement, contrairement aux films. Ainsi, la photographie d'un phénomène paraissant mystérieux figé dans le temps, peut se révéler être celle d'un objet trivial (un oiseau, un morceau de papier, etc.) quand son mouvement est visible. D'une manière générale, une photographie peut être interprêtée correctement comme incorrectement. Les interprétations incorrectes (pareidolie, sorte d'apophénie strictement picturale) peuvent résulter de ressemblances relativement objectives comme de volontés de croire (à une origine extraordinaire mais aussi parfois à une origine rationnelle).
Numérique
La modernisation de la photographie numérique a également apporté quelques nouveaux handicaps, comme :
l'absence de négatif à analyser;
la compression d'image, qui fausse souvent l'analyse de détails (des pixels aberrants se trouvent sur la photo, typiquement autour des objets provoquant un fort contraste, ce que l'on peut interpréter à tort comme la trace d'un trucage volontaire);
la facilité d'intégration d'images de synthèse dans des décors réels;
Avec l'ère du numérique arrive aussi une capacité accrue des ordinateurs à produire des images de synthèse réalistes, de sorte qu'il devient pratiquement impossible de distinguer des images calculées d'images réelles captées, et que seule reste l'intime conviction si l'on se cantonne à la seule analyse de l'image (en dehors des autres éléments importants de contexte, voir plus haut). Cette intime conviction n'a cependant aucune valeur de preuve. D'aucuns feront des interprétations différentes du même détail, débouchant sur la même controverse que celle entretenue sur les témoignages d'ovnis (subjectivité de l'interprétation d'image, utilisation d'argument d'autorité pour faire valoir une interprétation par rapport à une autre, etc.).
Trucages
Double exposition
Fait d'exposer 2 fois une pellicule photographique, afin de superposer 2 images sur une même photographie. L'utilisation d'un tel procédé peut être détectée par un scanning au microdensimètre (détectant par exemple un bord double en cas d'avancement manuel de la pellicule).
Tous les appareils ne permettent pas de réaliser une double exposition, de par leur dispositif de verrouillage.
Reflets
Les reflets (flares) Sorte de "double exposition naturelle", ce trucage consiste à photographier (ou filmer) une vitre laissant apparaître un paysage sur lequel viennent s'ajouter des reflets sur la vitre.
Références :
* "Guidance to UFO Photographers", 24 mars 1967, NPIC — comprend une liste de 10 recommandations pour les photographes ayant l'occasion de photographier un événement ovni
* "UFO Photographic Information Sheet", 24 mars 1967, NPIC — Une feuille d'information que le photographe devrait compléter.
* Hartmann, William K., "Analysis of UFO Photographic Evidence", Scientific Study of Unidentified Flying Objects, janvier 1969 — Chapitre sur les preuves photographiques du rapport Condon.
* Callen, Tom, "Faking UFO Photos for the 21st Century", CSICOP
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/indice/photo/index.html
La photo de Petit Rechain, 04/04/1990, près de Liège
Le 4 avril 1990 vers 22 heures près de Verviers, deux témoins, Mlle S. et son ami Monsieur P.M. ont vu dans le ciel trois feux blancs et ronds, formant un triangle aux bords indistincts dans la nuit, avec un point lumineux au centre du triangle, l'ensemble restant parfaitement immobile. Sortie comme chaque soir pour emmener son chien faire un besoin naturel, Mlle S. (18 ans, étudiante) a vu la première les étranges lumières, à environ 150 m d'altitude. Surprise, elle court chercher son fiancé resté à la maison.
M. P. (20 ans à l'époque, tourneur-ajusteur dans une entreprise locale) prend alors son appareil photo de qualité (Reflex Praktica BX20, zoom de 55/200 mm) chargé d'un rouleau de diapositives de grain fin et de haute sensibilité (Kodak Ektachrome, 200 ASA), le cale contre un mur, et a pris soigneusement deux clichés, dont un seul s'est révélé réussi, malgré le soin apporté (pause B de 1 seconde, appui sur l'arête d'un mur). La chose n'était pas vraiment silencieuse, émettant un léger et inhabituel sifflement. Sitôt photographié l'ovni est parti, assez lentement, "pointe" en avant. La scène n'a duré que cinq minutes.
Sur les deux diapos une seule, la première, montre quelque chose. Et encore, l'image ne ressemble pas vraiment à ce que le photographe a vu de ses yeux. Par exemple, là où il a vu des lumières blanches de forme ronde, l'image montre des arcs de cercle, des tâches en forme de banane. Quant à la deuxième diapo, elle est toute noire et atterrit dans la poubelle.
La photo
Ce cas fameux est décrit et analysé en profondeur dans l'article "Analyse et implications physiques de deux photos de la vague belge" par A. MEESSEN, Professeur à l'U.C.L., paru dans le N°100 de la revue Inforespace en 2000, et publié sur Internet en 2001.
Dans son article le Pr Meessen arrive à ce résultat essentiel : la différence entre ce qui a été enregistré sur la pellicule photographique et ce qui a été perçu visuellement s'explique très bien en admettant qu'il s'agissait de lumière ultraviolette. Il a été démontré expérimentalement que cette lumière a pu traverser l'objectif et être enregistré sur la diapositive. La présence de lumière UV devant ce qui fut décrit comme étant des phares énormes et le fait qu'il y eut une association avec les mouvements de l'ovni ouvre un nouveau champ d'investigation. Il lie la propulsion des ovnis et les faisceaux de « lumière solide » à la physique des plasmas. C'est cela qui importe, en fin de compte, en conjonction avec toute une série d'autres indices, dont le déchiffrement n'est pas immédiat, mais important.
Le 5 mai 1997, la SOBEPS a organisé une " journée d'étude consacrée à la photographie dite de Petit-Rechain ". Elle eut lieu à l'Ecole Royale Militaire, pour donner l'occasion à tous les scientifiques qui avaient étudié cette photo d'en discuter entre eux. Ont participé: Marc Acheroy, Michel Bougard, Léon Brenig, Lucien Clerebaut, Patrick Ferryn, François Louange, Monsieur P. M. qui a pris la photo, Auguste Meessen, Emil Schweicher et Isabelle Stengers.
P. Magain avait été invité par P. Ferryn et il avait accepté d'y présenter son expérience de trucage et ses conclusions, mais juste quelques jours avant le 5 mai, il s'est désisté. Dès que le Pr Meessen en a eu connaissance, il a contacté d'autres membres de l'Institut d'astrophysique de l'Université de Liège, signataires des fameux communiqués de presse, mais personne n'a voulu venir.
Les expertises
Cette photo a par ailleurs été longuement étudiée par des experts photographes et scientifiques, qui tous concluent à son étrangeté et à son caractère inexplicable :
P. Ferryn, expert en analyse photo de la SOBEPS en 1990
le Pr Marc Acheroy de l'Ecole Royale Militaire, Bruxelles, a effectué une analyse par ordinateur très poussée en 1990 (in VOB.1. p. 416-418 et VOB.2. p. 234-240)
Richard F. Haines, (Palo Alto, Californie) spécialiste américain de la psychologie de la perception en 1993
D. Soumeryn-Schmit, chef du service photographique de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique à Bruxelles en 1993
François Louange (Fleximage, Arcueil) a effectué une analyse par ordinateur en 1993
A. Marion (CNRS, Institut d'Optique d'Orsay) a effectué une contre-analyse par ordinateur en 2002.
Cette dernière analyse fut présentée le 1er octobre 2003 au Dr François Louange au siège de Fleximage à Arcueil. En voici le contenu, tiré du VSD hors série N°6 nov 2003, page 37-39, et qui confirme les résultats des études précédentes :
La célèbre diapositive de Petit-Rechain a été analysée dans les années 1990 par plusieurs spécialistes de l'imagerie scientifique,en particulier Marc Acheroy (Ecole royale militaire, Bruxelles),François Louange (société Fleximage, Paris) et Richard F.Haines (Los Altos, Californie); le 15 octobre 2001, Patrick Ferryn, de la SOBEPS (Société belge d'étude des phénomènes spatiaux), nous confia cette diapositive afin que nous l'analysions à notre tour à l'aide des dernières techniques de traitement numérique des images utilisées à l'Institut d'optique théorique et appliquée d'Orsay. Le but de sa démarche était de comparer nos résultats avec ceux de nos prédécesseurs, de mettre éventuellement en évidence des informations supplémentaires et, si possible, de tirer des conclusions quant à l'authenticité du document et à la nature de l'objet photographié.
Observation d'ensemble de la diapositive
Dans une première étape, nous avons procédé à l'observation visuelle du film, après l'avoir extrait de son cache, puis à sa numérisation par transparence à l'aide d'un scanner à plat Agfa Duoscan T1200. Nos constatations recoupent celles de nos prédécesseurs :
- Le cadre de la photo est parfaitement net et sans dédoublement, même si on l'observe avec un contraste fortement augmenté; ceci exclut une manipulation du type double ou multiple exposition lors de la prise de vue.
- Il paraît difficile d'envisager un trucage fait à l'aide d'une maquette ou de tout autre dispositif analogue. Cela sera confirmé par les traitements numériques (voir plus loin).
- On ne peut davantage imaginer un montage vidéo ou l'utilisation d'images de synthèse : les caractéristiques propres à de telles images n'apparaissent pas sur la diapositive, même en augmentant considérablement les contrastes.
Bien qu'il ne faille rien exclure, il semble donc très probable que la photo analysée soit bien celle d'un objet matériel vu sur un fond de ciel, objet ou engin d'origine néanmoins non identifiée jusqu'à ce jour.
Numérisation du cliché
Dans une seconde étape, nous avons effectué une numérisation précise de la diapositive à l'aide d'un scanner de films 35 mm Canon offrant une résolution optique de 2 720 points/pouce, ce qui équivaut à une taille de pixel de moins de 10 micromètres. Cette dimension est bien supérieure à celle du grain du film (de l'ordre du micromètre), mais largement inférieure à celle des plus petits détails significatifs contenus dans l'image, lesquels ne sont jamais inférieurs à 20 micromètres.
En dehors des quatre taches très lumineuses, l'image est presque noire et très peu contrastée. Il était donc indispensable d'avoir, dès la numérisation, un rapport signal à bruit aussi bon que possible afin de saisir les plus faibles nuances, même dans les parties les plus sombres du cliché. Dans ce ,but, nous avons utilisé une technique consistant à faire la moyenne entre de multiples numérisations successives :
En numérisant n fois la diapositive dans les mêmes conditions, on diminue la partie du bruit d'image due à l'électronique de mesure par le facteur (1/sqrt(n)?) .
En numérisant la diapositive en position normale, puis tournée de 90°,180° et 270°, il est possible de moyenner le bruit fixe dû à la structure du CCD (non uniformité de réponse des photosites de la barrette). Pour cela, il faut évidemment recaler les images au pixel près à l'aide d'un logiciel approprié afin qu'elles se superposent parfaitement. On peut également diminuer de façon sensible l'influence du bruit de quantification (les pixels sont codés sur 8 bits, c'est-à-dire 256 niveaux, par couleur) en faisant la moyenne des numérisations du film en mode film positif et en mode film négatif (après complémentation des valeurs à 255), car les courbes de réponse du scanner ne sont pas les mêmes dans les deux modes.
Ayant ainsi obtenu une image moyenne finale avec ses trois composantes rouge, verte et bleue, nous n'avons conservé qu'une zone carrée d'environ 2 centimètres de côté entourant l'objet, ce carré comportant 2 430 x 2 430 pixels. Enfin, compte tenu de la taille des plus petits détails visibles (environ 20 micromètres, ainsi qu'il a été dit plus haut), nous avons dimensionné cette zone sur 1 024 x 1 024 pixels en interpolant entre les pixels (fig. 1), ceci afin de ne pas manipuler de trop grandes images et ne pas augmenter inutilement les temps de calcul.
Résultats des traitements numériques
1. Une accentuation des contrastes permet de faire apparaître le contour de l'objet (fig. 2), en particulier sur la composante bleue (fig. 3). Ce contour a la forme d'un triangle isocèle ABC quasiment rectangle en A, complété du côté de sa base par un quadrilatère BCED très proche d'un rectangle. Compte tenu de l'angle de prise de vue, il est probable que les angles A, D et E soient des angles droits et que l'objet soit horizontal. Sur l'objet, très sombre, se détachent quatre taches fortement lumineuses que, pour simplifier, nous appellerons « feux ». Trois de ces feux sont proches des extrémités A, D et E de l'objet, tandis que le quatrième est situé à peu près au milieu de la hauteur AH abaissée du sommet A sur la base DE (fig. 4). En l'absence de repère, il n'est pas possible d'estimer la taille de l'engin ni sa distance.
Certaines régions du contour sont quasiment nettes alors que d'autres sont floues, indiquant un déplacement relatif de l'objet et du film. L'explication qui paraît la plus vraisemblable est que l'objet a effectué un mouvement pendant le temps d'exposition, l'appareil photo étant resté fixe, mais on ne peut exclure un léger bougé de l'appareil. Les deux positions extrêmes sont représentées sur la figure 5.
La forme du flou observé peut s'expliquer par une rotation de l'objet dans l'espace autour d'un axe passant par un point 0 situé pratiquement sur la droite BC et tel que BO = 0,25 BC (fig. 5). L'angle de la rotation est de 5° environ. Nous avons pu reconstituer cet effet de flou par simulation (fig. 6).
La même rotation permet également de retrouver le mouvement d'ensemble subi par les quatre feux, supposés circulaires sur la simulation. Toutefois, les trois feux extérieurs présentent des structures colorées complexes et des déformations que cette rotation globale n'explique pas: les images obtenues impliquent nécessairement des mouvements indépendants pour chacun de ces feux par rapport à l'engin.
2. Divers traitements colorés permettent de faire ressortir un halo lumineux autour de l'objet ainsi que des traînées lumineuses entre les feux, particulièrement entre le feu central et ceux des extrémités (fig. 7). Mais ces traitements, en vraies comme en fausses couleurs, ne permettent pas de tirer de conclusion quant à la nature du halo ni de préciser ce que sont les feux: systèmes d'éclairage et/ou de signalisation ou dispositifs de sustentation et/ou de propulsion de l'engin ?
3. La décomposition de l'image en luminance, teinte et saturation fait apparaître des informations plus riches, particulièrement sur la composante de saturation. Ces informations sont notablement améliorées par des filtrages de fréquences et des compositions colorées. Les traitements nous ont permis de mettre en évidence des directions privilégiées, surtout dans le halo qui entoure l'objet (fig. 8, 9, 10, 11). Ces directions correspondent aux orientations de petits grains lumineux qui, sur l'image, forment une sorte de mouvement tournant autour de l'engin, un peu à la manière de flocons de neige pris dans un vent tourbillonnant. On peut aussi faire l'analogie avec des grains de limaille de fer qui s'orientent selon les lignes du champ magnétique d'un aimant. S'agit-il de perturbations électro-magnétiques, d'un processus d'ionisation de l'air ? En l'absence d'autres éléments, la nature de ce phénomène est difficile à préciser, d'autant plus qu'il n'est pratiquement pas décelable sur les composantes rouge, verte et bleue de l'image. Ces nouvelles observations sont d'autant plus intéressantes qu'elles semblent susceptibles de conforter certaines théories, comme celle des ondes de plasma ioniques, thèse avancée par Auguste Meessen, professeur émérite à l'université de Louvain, et concernant le système de propulsion de l'engin (propulsion de type magnétoplasmadynamique ).
Quoi qu'il en soit, l'existence de ces «lignes de force » est un argument de poids contre la thèse d'un trucage, lequel serait particulièrement perfectionné. De plus, on ne voit pas très bien pour quelle raison un faussaire se serait donné la peine d'imaginer et de réaliser un phénomène aussi complexe, d'autant plus qu'il n'est pas perceptible sans un traitement sophistiqué du cliché.
Conclusion
Les traitements numériques que nous avons effectués à Orsay sur la diapositive de Petit-Rechain ont confirmé l'essentiel des observations déjà faites. Ils ont également apporté de nouveaux résultats surprenants au sujet du halo lumineux qui entoure l'objet, mettant en évidence un processus d'apparence tourbillonnaire. La nature du phénomène physique correspondant pourrait, selon certains auteurs, être liée au système de propulsion particulier de l'engin. Ce point mériterait d'être approfondi.
Comment prendre des OVNIs en photo?
La CIA l'explique parfaitement avec ce document top secret déclassifié de 1960
TRADUCTION
CONSEILS POUR LES PHOTOGRAPHES AU SUJET DES OVNIs
1. Régler l'appareil sur l'infini
2. Utiliser un film rapide, comme Tri-X, qui est très bon.
3. Pour les objets en mouvement l'obturateur ne doit être utilisé qu'en dessous d'un centième de seconde. La combinaison de la focale et de l'obturateur dépendront des conditions d'éclairage; du crépuscule, des nuages, des éclaircies, de la lumière du soleil, etc. Si votre caméra ne satisfait pas à de tels réglages, ne prenez que de simples photos.
4. Ne pas bouger l'appareil durant l'exposition.
5. Prendre le maximum de photographies des objets. Si vous le pouvez, inclure quelques photographies de l'OVNI au sol.
6. Si l'objet semble être près de vous, quelques centaines de Pieds ou tout proche, essayer de changer votre localisation sur le terrain afin que chaque image, ou que quelques d'images soit prises d'un endroit différent. Un changement de position de 40 ou 60 pieds est bon. (Ceci constitue ce qui est appelé un point de comparaison qui est utile dans l'analyse technique de votre photographie.) si l'objet semble être loin, un mille ou l'équivalent, rester où vous êtes et continuez de prendre des photographies. Un petit déplacement dans ce cas ne sera d'aucune aide . Cependant, si vous avez une voiture et si vous pouvez conduire ½ à un mille ou équivalent, prendre d'autres séries de photographies cela sera utile.
7. Après avoir pris les photos d'OVNI, rester où vous êtes, tournez vous lentement de 360 ° en prenant des photos se chevauchant au niveau des yeux. Par cette technique le paysage environnant sera photographié. Cette photographie est très importante pour l'analyse de l'OVNI que vous venez tout juste de photographier.
8. Votre négatif original est très important. Veiller à ce qu'il soit traité avec soin.
9. Si vous le pouvez, faite faire un autre négatif de l'original.
10. Toutes les reproductions que vous avez, destinées à une étude technique et à une analyse doivent être faite à partir du négatif original et doivent être imprimées pour montrer la totalité de la photographie incluant le bord et même les trous de pignon d'entraînement de la pellicule, si votre film en comporte.
Ci-dessous copie d'écran de la "salle de lecture" électronique de la CIA, pour ceux qui douteraient de la véracité de ce document
http://photovni.free.fr/f.o.i.a%2053/29092003_CIA.htm
Feuille d'information photographique pour les ovnis
24 mars 1967, NPIC (CIA)
Le document d'origine F-1975-03653, rendu public par la CIA le 17 novembre 1978 Le document d'origine F-1975-03653, rendu public par la CIA le 17 novembre 1978
(A remplir)
1. Information sur l'appareil photo.
* Nom de l'appareil :
* Fabriquant de l'appareil :
* Numéro d'objectif et autres données écrites autour de l'objectif
* Pour le "bug" de l'appareil ; quel était la longueur focale de la combinaison objectif-appareil que vous utilisiez ?
2. Date où les clichés ont été pris :
3. Heure de la journée où les clichés ont été pris (à la minute près, si vous pouvez) :
4. Direction à laquelle vous faisiez face au moment de la photographie (Nord, Sud, Est, Ouest, etc.)
5. Votre localisation au moment de la photographie (indiquez la position sur une carte, comme une carte routière, et montrez la direction à laquelle vous faisiez face lorsque les clichés ont été pris) :
6. La direction de chaque 360 ° du cliché d'orientation au sol (ce peut être facilement montré sur une carte ou un croquis).
7. Croquis des détails de la zone où vous vous teniez lorsque la photographie a été prise ; incluez des choses comme les poteaux téléphoniques, poteaux de barrière, les bâtiments, etc. :
8. Où les négatifs d'origine ont été traités et quand:
http://rr0.org/data/1/9/6/7/03/24/UFOPhotographicInformationSheet_NPIC/index.html
Analyses de preuves photographiques d'ovnis
Bien que les preuves photographiques, par contraste avec le témoignage verbal, puisse être considéré comme une donnée "dure", l'expérience a montré que l'on ne peut supposer que la photographie d'un disque aérien soit plus crédible qu'un rapport verbal. Même s'il était vrai que les appareils photos ne mentent jamais, les photographes le font parfois. Une photographie pourrait être plus intéressante qu'un récit verbal ; de fait, si nous savions que les "soucoupes volantes" existaient, les photographies les mieux documentées seraient d'une très grande valeur pour établir leurs propriétés.
Le cas le plus convainquant de preuve photographique impliquerait non seulement des photographies multiples mais des photographes multiples, non reliés et ne se connaissant pas l'un-l'autre, éloignés d'une distance considérable (de préférence des dizaines de miles), et dont les photographies montrent de manière concluante le même ovni.
C'est-à-dire que, notre tâche principale est d'examiner les preuves photographiques d'ovnis supposées indiquer l'existence de "soucoupes volantes ," et se forger un jugement quant à savoir si les éléments présentés soutiennent cette assertion. Le preuve photographique est particulièrement ouverte à la controverse que l'on doive établir ce qui est montré, avant que l'on puisse dire qu'il ne s'agit pas d'une "soucoupe volante". Cet argument n'est pas valide. Il n'est pas nécessaire de prouver qu'un objet est une orange avant d'établir qu'il ne s'agit pas d'un champignon. Des tentatives exhaustives pour établir l'identité de chaque objet ou image enregistré ne furent donc pas faites.
Qualité des données ovnis photographiques
Les propriétés statistiques ou la quantité des données photographiques sont moins importantes que le contenu d'un cas particulier qui pourrait fortement indiquer l'existence d'un phénomène non reconnu jusqu'ici. Néanmoins, une partie du problème est que la plupart des données sont de qualité très médiocre. Un coup d'oeil sur les périodiques et livres typiques consacrés aux ovnis l'illustre bien. Nombre de photographies sont floues, généralement en raison d'une mise au point médiocre. De nombreuses sont mal traitées ou surexposées. De nombreuses, généralement parce qu'il s'agit de fabrications faites avec de petites maquettes trop proches de l'appareil photo, montrent, devant des fonds précis, des objets désespérement hors focale. De nombreuses photographies ne donnent pas l'impression subjective d'une entité métallique ou lumineuse volant à travers les airs à une distance modérée des observateurs.
Planche 1 - Nuage lenticulaire photographié au Brésil
Planche 2 - Sous-Soleil [NCAR] Planche 2 - Sous-Soleil
Plus spécifiquement une large partie des données est inappropriée à l'analyse. Les photographies de nuit montrant des sources ponctuelles ou des blobs amorphes sans arrière-plan ni avant-plan tombent dans cette catégorie. Les photographies de jour d'objets de très petite taille angulaire sont également de peu de valeur. Un grand nombre de rapports consiste en seulement 1 photographie, et les photographies seules sont de moindre valeur photogrammétrique que des ensembles.
Des dommages aux négatifs les rendent souvent sans valeur dans un but d'enquête. Un enquêteur rendant visite à un témoin trouva un bambin jouant sur le sol avec les négatifs (McMinnville, cas 46). Un point crucial sur un autre ensemble de négatifs fut brûlé par le lâché d'une allumette, affirmé comme un accident (North Eastern, cas 53). La perte des négatifs ou épreuves d'origine est signalée, comme dans Santa Ana (cas 52).
Planche 3 - Exposition de "traînée" temporelle de la Lune [Hartmann]
Un témoignage descriptif précis, même dans des cas photographiques, est également difficile à obtenir. Par exemple, un témoin décrivit un ovni comme étant moitié aussi grand que la Lune ; sa photographie et son croquis montrent un disque ayant un diamètre angulaire d'environ 15 °.
Phénomènes naturels photographiés en tant qu'ovnis
Un certain nombre de phénomènes naturels, bien connus dans diverses branches de la communauté scientifique, mais peu connus du grand public, ont été rapportés comme étant des ovnis. 3 classes d'entre eux sont les météorologiques, astronomiques et photographiques.
Planche 3 - Exposition de "traînée" temporelle de la Lune [Hartmann] Planche 3 - Exposition de "traînée" temporelle de la Lune
La planche 1 montre un excellent exemple de nuage lenticulaire. Ces nuages fins sont généralement liés à des irregularités dans les élévations au sol (et donc classés comme nuages "orographiques"), et apparaissent parfois empilés, l'un au-dessus de l'autre, comme une pile de soucoupes. Un certain nombre est apparut les signalements d'ovnis.
La planche 2 illustre un sous-Soleil, produit par le reflet du Soleil off a laminar arrangement of flat ice crystals [Minnaert, 1954, p. 203]. Le cas de l'appareil du Gulfstream est proposé d'être attribué à un sous-Soleil (voir cas 54).
Planche 4 - "Ovni" rapporté et identifié comme un défaut de film. Photo du Mont Palomar [Melle Z. Rungee]
La planche 3 est une exposition temporelle de la Lune, montrant une traînée due à la rotation de la Terre. L'explication d'une telle photographie de la Lune est évidente pour quiconque est familier de photographies astronomiques. Encore une image semblable montrant les traînées de la Lune et de Vénus a été largement imprimée dans les journaux à travers le pays en mars 1966. Les traînées furent décrites comme 2 ovnis.
Bien que les aurora displays puissent produire des arcs colorés de formes et luminosité diverses en déplacement rapide, il ne semble pas que les aurores boréales soient impliquées dans un nombre substantiel de signalements d'ovnis. Aucune photographie d'ovnis n'a été attribuée à des aurores boléales dans cette étude.
A number of purely photographic effects can result in UFO-like images. Two classes are very common. The first is film damage. Creases or unusual pressure produce dark images on negatives and bright spots on prints made from them. Chemical damage during development can produce either bright or dark spots on negatives or prints. The second class is internal reflections, or lens flares produced by unwanted light paths through the camera optics. Many widely circulated UFO photographs are unquestionably the result of lens flares. Symmetry about a line connecting the flare to a bright light source in the photograph is usually the clue to identification of a lens flare photograph.
Planche 5 - "Ovni" signalé et identifié comme un effet du développement. Pinawa, Manitoba [témoin]
Les planches 4 et 5 montrent des exemples d'"ovnis" signalés et identifiés comme des défaux de film, et la planche 6 montre un exemple de lens flare [voir également Menzel et Boyd, 1963].
Des objets fabriqués par l'homme comme des ballons et des traînées d'échappement de fusée particulièrement illuminées par un Soleil bas lors du crépuscule ont également produit de nombreux signalements d'ovnis (appareil du N. M., cas 55). Un certain nombre de photographies de sources ponctuelles brillantes presque stationnaires dans la lumière du jour ou le ciel du crépuscule pourrait être dû à des ballons.
Fabrications
Planche 6 - Lens flare (en haut à droite) provoqué par une lampe de rue dans la photographie de la Comète Ikeya Seki [Hartmann] Planche 6 - Lens flare (en haut à droite) provoqué par une lampe de rue dans la photographie de la Comète Ikeya Seki
Les fabrications représentent un problème délicat. Nulle part dans la discussion des cas photographiques je n'en ai étiquetté un de manière concluante comme étant un canular, bien que j'aie montré que cette hypothèse soit tout à fait satisfaisante dans un certain nombre de cas.
Les canulars ne sont pas nouveaux dans les enquêtes sur les ovnis. L'incident de Ile Maury (Washington) de 1947 a été qualifié de premier, peut-être second meilleur, et plus sale canular de l'histoire des ovnis [Ruppelt, 1956]. Des photographies qui auraient été prises par l'un des témoins de l'incident avaient été "égarées", dit-il. Finalement, lui, un compagnon et un "enquêteur" engagé par un éditeur de magazine admirent que l'incident était une fabrication. Avant que l'affaire soit classée, beaucoup d'argent et de temps avaient été dépensés, et 2 officiers enquêteurs de l'Air Force avaient été tués lorsque leur B-25 de l'Air Force s'était écrasé au cours de l'investigation de l'"observation". D'après Ruppelt, le gouvernement fédéral envisagea de poursuivre les auteurs du canular, mais abandonnèrent l'idée par la suite.
Planche 7 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué" réalisée en lançant un maquette en rotation [Hartmann]
Souvent une photographie apparemment fabriquée pour amuser des amis résulte en un signalement d'ovni véritable. Les amis prennent la photographie au sérieux et en parlent à d'autres. Finalement un journal local imprime le cliché et l'histoire. A partir de là elle peut être distributée au niveau national par les services de presse wire, ou l'une des organisations privées d'enquête sur les ovnis telles que l'APRO ou le NICAP. Au regard de l'intérêt de loisir démontrable de certains personnes, en particulier de jeunes personnes, à produire des "photos de soucoupes volantes", on doit être particulièrement circonspect sur toute photo d'ovni supposée qui aurait pu être facilement fabriquée dans les circonstances.
Planche 8 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué" - une maquette suspendue [Hartmann]
Les fabrications pourraient être classées en 2 grandes catégories : "physiques," d'un objet réel, qui est alors supposé être un ovni ; ou "optique", la production par des moyens optiques ou autres d'une image faussement supposées être une entité physique réelle dans la scène. Des négatifs retouchés, des double expositions et des images surimposées sont des exemples de ces derniers. Généralement, les fabrications physiques meet tests of consistence in lighting and shadow but fail tests of size or distance. Most commonly, photographs of models are out of focus, or have inconsistent focus between the "UFO" and other objects at its alleged distance. Optical fabrications, on the other hand, may show inconsistencies in lighting between background and UFO details, or in the case of montages, image flaws.
La planche 7 est un exemple du type le plus simple et le plus courant des fabrications physiques - une maquette en forme de disque jettée en l'air à la main. Les planches 8 et 9 sont des exemples de fabrications plus complexes d'une maquette suspendue par une ficelle et d'une photographie de nuit d'une maquette hand-held illuminée par une lampe-torche. Ces 3 photographies ont été réalisées par l'auteur. Les planches 8 et 9 furent réalisées pour comparison avec les photographies des ovnis de Santa Ana et du Nord Est (cas 52 et 53). Les planches 10, 11 et 12 sont des exemples de fabrications optiques réalisées par l'auteur.
Techniques d'analyse
Planche 9 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué". Exposition temporelle de nuit d'une maquette tenue à la main et illuminée par une lampe torche (Cf. le cas de Beaver, Pennsylvanie) [Hartmann] Planche 9 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué". Exposition temporelle de nuit d'une maquette tenue à la main et illuminée par une lampe torche
Les indices photographiques acquièrent une valeur probante seulement lorsque les phénomènes naturels connus peuvent être exclus et qu'il peut être montré qu'une fabrication n'était pas évidente ou facile à réaliser.
Planche 10 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué" - Double exposition d'une lampe elliptical surimposée sur un paysage (Cf. cas de El Guapo, Venezuela, Bulletin de l'APRO) [Hartmann]
Au début de l'étude, il fut décidé de ne pas sélectionner ou analyser chaque cas selon une routine prédéterminée. Plutôt, les cas furent étudiés en termes de leurs caractéristiques individuelles.
Planche 11 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué". Dessin cut-out surimposé sur une épreuve et recopié [Hartmann]
Les caractéristiques de diagnostic incluèrent des propriétés telles que :
1. stéreoscopie potentielle,
2. rapport de témoins visuels multiples,
3. déplacements de nuages,
4. utilisation de brume pour définier la distance,
5. données précises d'altitude et d'azimuth,
6. structure et forme de l'objet,
7. géométrie du mouvement, et
8. géométrie de l'éclairage et des ombres.
Une sélection initiale de cas à étudier fut également influencée par le degré auquel d'autres personnes étudiant les phénomènes ovnis les considéraient comme significatifs.
Au cours de l'enquête, une analyse des caractéristiques antérieures de photographies d'ovnis résultèrent dans notre développement d'un ensemble de protocoles utiles pour affecter des priorités aux photographies d'ovnis pour étude. Ces résultats sont décris en section 10 de ce chapitre.
Les cas sélectionnés pour enquête furent analysés aussi complètement que possible. Les techniques sont démontrées dans les rapports des cas eux-mêmes (partie 4, chapitre 3).
Planche 12 - "Fabrication optique". Pleine Lune au milieu d'une scène de coucher de Soleil -- une impossibilité physique. L'image de la Lune (derrière l'observateur) a été reflétée dans une feuille de verre à travers la photo a été prise
Conclusions
Notre expérience nous amène également à conclure que les cas photographiques peuvent mieux être sélectionnés pour étudie et analysés sur la base des critères suivants :
1. Evaluation subjective : Divers facteurs photographiques (mise au point, clareté, piqué, contraste) et le témoignage se combinent-ils pour faire apparaître le cas crédible ? A-t-il un potentiel de fournir des éléments probants de la réalité d'un phénomène inhabituel ?
2. Phénomènes connus : Un phénomène connu quelconque est-il rationnellement acceptable comme explication de l'observation ? Les phénomènes envisagés doivent être basés sur une large expérience des effets météorologiques, astronomiques, optiques et photographiques. Le signalement peut-il être un cas d'interprétation erronée ?
3. Fabrications : Le cas peut-il être accepté comme ayant été fait de bonne foi ? Y a-t-il des signes quelconques de bidouillage du négatif ? (les négatifs ou épreuves d'origine sont-ils disponibles ?) Les négatifs constituent-ils une séquence continue ? La mise au point, la netteté et autres caractéristiques quantitativement en accord avec les observations prétendues ? Les lumières et ombres intrisèquement cohérentes sur chaque photo ?
4. Cohérence avec le témoignage : En plus de la preuve intrinsèque des photographies en elles-mêmes, les photographies sont-elles cohérentes avec le témoignage du témoin ? L'éclairate est-il cohérent avec l'heure prétendue et la direction de l'observation ? Les intervalles de temps entre photos sont-ils cohérents avec le témoignage ?
5. Test physiques et géométriques : Quels caractéristiques particulières suggèrent les tests ? L'objet est-il devant ou derrière telle ou telle élément du paysage ? Le contraste et la mise au point sont-ils cohérent avec la distance prétendue ? Que peut-on apprendre des mouvements et des intervalles de temps ? La trajectoire de vol peut-elle être estimée d'après la séquence des positions et les tailles angulaires ?
http://rr0.org/
Petit guide d'utilisation des bonnettes spectroscopiques
Très récemment M. Yves Sillard, « parrain » de structures successives comme le Gepan, le Sepra, le Geipan, qui se bat contre vents et marées contre de violentes oppositions internes au sein du Cnes a récemment répondu, dans une interview accordée à la revue Science et Inexpliqué (n° 7, de janvier-février 2009) :
- « La possibilité de distribuer des bonnettes spectroscopiques à certaines catégories de population amenées à observer régulièrement le ciel, comme par exemple les astronomes amateurs, a récemment été rediscutée dans le cadre du comité de pilotage du Geipan. »
A UFO-science nous pensons que seule une distribution massive permettrait d’obtenir un résultat rapide. Signalons que la vente du livre a permis de mettre en circulation un millier de réseaux supplémentaires (se présentant sous la forme d’une diapositive).
1- Qu'est ce qu'un bonnette spectroscopique ? ...Quelle est son utilité ?
Une bonnette est un petit équipement amovible, qui se fixe devant l'objectif de l'appareil photo (nul besoin de démonter l'appareil !), il permet de transformer l'appareil en véritable «mini spectrographe» qui va décomposer la lumière du sujet que l'on photographie, il va produire un spectre.En analysant ensuite ce spectre, des spécialistes d'Ufo Science peuvent découvrir certaines caractéristiques de la source lumineuse : ses principaux constituants chimiques, sa température et si elle baigne dans un puissant champ magnétique. A la différence d'un cliché photographique «classique» ne donnant que peu d'informations complémentaires, un spectre ou une série de spectres est une mine d'informations.
2- Comment se procurer le matériel et monter sa bonnette ?
Il faut tout d'abord se procurer un réseau de diffraction, cela ressemble à une diapositive, et se doter également d'un porte filtre Cokin (ceux ci servent habituellement à placer des filtres colorés devant l'objectif pour obtenir des effets artistiques) En France, 2 firmes sérieuses commercialisent des réseaux de diffraction :
JEULIN www.jeulin.fr
PIERRON Education http://www.pierron.com/
le prix est d'une dizaine d'euros
Tous les deux sont des fournisseurs officiels de l'éducation nationale.Pour un achat groupé, on peut également commander auprès d'une firme américaine pour 40 cents de Dollar pièce (lot de 50)
http://store.rainbowsymphonystore.com/difgratslidl1.html
Pour le porte filtre on peut commander en ligne auprès d'un revendeur
http://www.digit-photo.com/filtres_cokin.php
Vous aurez également besoin d'un peu de «carton plume», trouvable en papeterie, et de ruban adhésif, en aménageant un support pour le réseau à l'aide du carton plume on obtient le résultat suivant.
Précaution à prendre : éviter de touche le film du réseau avec les doigts, afin de ne pas laisser des traces.
3 – S'initier à l'utilisation d'une Bonnette:
Il sera nécessaire de vous familiariser avec cet équipement, pour cela prendre quelques clichés de lampadaires blancs (lampes à vapeurs de Mercure) ou oranges (vapeurs de Sodium), avec un peu d'entrainement vous devriez obtenir des clichés de ce type, avec une image bien nette :
Sur la gauche les points blancs brillants sont les lampes. Vers la droite se trouvent les spectres (série multicolore). la condition nécessaire est de capturer l'ensemble sur une même image.
4 – Conduite à tenir en cas d'observation nocturne:
La nuit les OVNI émettent de la lumière, celle ci ci peut même être très intense, si vous êtes témoin d'un phénomène lumineux insolite :
1. équiper l'appareil de la bonnette
2. prendre une série de clichés, comme celui du paragraphe précédent
3. Prendre ensuite un ou deux clichés d'une lampe au Sodium, ou au Mercure, indispensable pour la calibration des mesures (cliché d'étalonnage)
Inutile de zoomer : plus l'image de la source est ponctuelle, plus le spectre est précis, de plus il vous sera plus facile de cadrer l'objet et, chose importante, de prendre le cliché d'étalonnage dans des
conditions identiques.
Puis se mettre en relation avec UFO Science:
83 Av d'Italie
75013 PARIS
www.ufo-science.com
contact@ufo-science.com
5 – Questions fréquentes:
Est ce que les bonnettes sont adaptables sur tous les types d'appareils ?
Oui, il suffit de monter le bon porte filtre, il en existe pour les appareil compacts, reflex ou bridge. Est ce qu'un appareil argentique convient autant qu'un numérique ?
Pas vraiment : le numérique est environ 20 fois plus sensible que la pellicule, il est très largement mieux adapté à l'usage prévu.
Est ce que mon appareil numérique 3 millions de pixels est suffisament performant ?
Oui absolument, tous les appareils numériques conviennent, même les modèles d'entrée de gamme, l'important est l'habileté à réaliser une prise de vue. J'ai un caméscope numérique, est ce que je peux l'utiliser de la même manière ? Oui, dans certains cas cela peut même donner des informations sur la dynamique de l'environnement de l'objet, notamment au moment ou il disparait, il faut aussi prevoir une prise de
vue d'étalonnage.
Comment utiliser une bonnette avec l'appareil photo d'un telephone portable ?
Il suffit de tenir le réseau à la main, plaqué contre l'objectif... Mais n'obtiendrait on pas une meilleure image en Zoomant au maximum ? Non, l'idéal est une source très lumineuse de petit diamètre apparent (par ex : la moitié du petit doigt, bras tendu) c'est là une question de «résolution spectrale», non de grossissement.
Il s’est avéré qu’il existait déjà ce type d’accessoire, adaptable sur les objectifs des téléphones portables, à l’aide d’une bague adhésive. Ceux-ci possèdent plusieurs optiques qui créent différents effets (flou périphérique, filtre, anamorphose, etc). Ces dispositifs sont fabriqués en Chine pour un prix de revient unitaire inférieur à un euro. Ils sont diffusés principalement dans les pays asiatiques.
Voir le site : http://www.strapya-world.com/products/10553.html
Rappelons que tous les téléphones portables possèdent une anneau de fixation permettant soit leur suspension autour du cou, soit d’y adjoindre un colifichet quelconque, porte-bonheur (coutume asiatique, avec signe astrologique gravé).
Nous en avons fait venir du Japon, et Doré a disséqué ces accessoires. Le remplacement d’un système optique par un réseau (300 à 500 lignes par mm) ne pose pas de difficulté. Par contre il faudrait modifier le système de manière à ce que ce réseau puisse être protégé par un couvercle, lui évitant d’être abîmé, ou sali par des traces de doigts, ou de la poussière, ce qui rendrait l’image produite inutilisable. Ci-après, une image obtenue par J.C. Doré avec son téléphone portable et une bonnette autocollante, où l’optique a été remplacée par un réseau.
Une adhérente se rendra en février 2008 à Pékin, chez le fabricant, pour obtenir un devis concernant la fabrication en nombre de bonnettes à réseau, lesquelles pourraient être alors diffusées en accompagnant par exemple un numéro spécial de la revue Science et Inexpliqué, avec laquelle nous sommes en contact étroit.
Mais comment reconnaître un OVNI ?
D'après les nombreux témoignages, le cas le plus fréquent est celui d'une ou plusieurs formes lumineuses, lenticulaires, se déplaçant rapidement, en zig zag, ou s'arretant brusquement pour réaccélerer, décrivant parfois des «arabesques», changeant de direction... le vol est silencieux.
http://www.ufo-science.com/fr/telechargements/pdf/reseaux.pdf
La qualité des photos est relative aux appareillages utilisés lors de la prise de vue. Il faut prendre en compte que le champ magnétique, les radiations des ovnis perturbent grandement le fonctionnement des cameras. Détrompez-vous l'apparition du numérique est plus catastrophique qu'autre chose. En effet vous pensez surement que la multiplication des appareils photos doit normalement nous permettre d'avoir enfin de bonnes et nombreuses photos d'ovnis . Au contraire, celles-ci sont de qualité médiocre et ont des capacités de zoom ridicules. Essayez dont de prendre la lune en photo et vous constaterez ainsi la difficulté de capturer un ovni.
Statistiquement parlant, une photographie incontestable doit tôt ou tard apparaître si les ovnis sont une réalité physique. Chaque année qui passe sans qu'une telle photographie soit présentée va à l'encontre de la position que des objets inconnus opèrent dans l'atmosphère terrestre [1] Si la phrase de Stuart Nixon est fausse, c'est moins à cause des critiques que pourront lui faire ses collègues Donald Keyhoe et Richard Hall que parce qu'elle suppose la photo comme une preuve "incontestable" potentielle. Néanmoins, des photos comme celles de la vague belges et d'autres d'ailleurs ont fait l'objet d'une étude scientifique et sont authentiques. Elles sont d'autant plus crédibles que les engins photographiés ont été observés par des milliers de personnes et détectés au radar. C'est donc le genre de photo que l'on peut considérer comme une preuve sans aucun doute.
Vous pouvez dés à présent consulter les photographies que nous avons sélectionnées en cliquant ici
Pourquoi n'a t-on jamais réussi à prendre des photos de bonne qualité à moins de 100M ?
Les personnes qui photographient des OVNIS sont souvent déconcertés en constatant que les clichés obtenus ne correspondent pas souvent à ce qu'ils avaient observé. A tel point qu'on ne dispose d'aucune photographie d'un OVNI prise de très près, à moins de 100 mètres ! Tout simplement parce que l'objet n'apparaît pas sur la pellicule. Pendant la vague d'OVNIS sur la Belgique de 1989 à 1991, des dizaines de photos furent prises mais n'ont rien donné. Un physicien belge, Auguste Meessen, professeur à l'Université de Louvain, proposa des explications à ces échecs : dans certaines conditions, un rayonnement infrarouge émis par un objet, a la propriété d'empêcher la réaction chimique permettant de fixer son image sur la pellicule. Cette émission d'infrarouge est peut-être due au fonctionnement normal de l'OVNI photographié. La solution pour pouvoir les photographier serait d'utiliser une pellicule sensible à l'infrarouge ! Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Voilà pourquoi il est peu évident d'obtenir de bonnes photos d'ovnis.
Crédibilité
Beaucoup des gens considèrent l'image comme une preuve, à tort. La meilleure des photos (surtout si elle est récente) ne constitue qu'un indice parmi d'autres dans une enquête. Un photo sans enquête sur les témoins et les circonstances de la prise de vue ne vaut pas grand chose.
Voici 2 disques lumineux filmés en 1955 par hasard à près de 5000 mètres d'altitude d'un avion par une équipe d'astronomes et de caméramans scandinaves lors d'une mission scientifique.
Comme tous les indices, son interprétation dépend :
* d'une connaissance du domaine :
o le format : en fonction de l'époque de la photo, il est plus difficile de truquer une épreuve instantanée de type Polaroïd par exemple
o le négatif (pour les photos non numériques), dont l'analyse mettra en évidence une altération ou non. Si vous n'avez pas le négatif, l'analyse est une perte de temps, a dit Jacques Vallée comme de nombreux autres.
o la netteté : Le flou ou la netteté n'est pas un élément en soi (on peut photographier un objet authentique flou comme une maquette nette) mais par rapport au décor. Par exemple un objet net censé être plus éloigné qu'un décor net pourrait être cohérent (mise au point sur l'infini) mais certainement pas si ce décor est flou (la mise au point aurait alors été faite sur une distance inférieure, et l'objet donc été beaucoup plus petit). Là aussi apparaît l'importance de la constitution d'une chaîne cohérente d'indices. Par exemple, où le témoignage situe-t-il l'objet en question ?
* du contexte :
o le nombre : plusieurs photos sont beaucoup plus probantes qu'une seule, permettant de mieux apprécier la distance et le mouvement des phénomènes observés
o la séquence des clichés dans la bobine de film : la présence d'autres photos précédant et suivant celles d'ovnis dans la bobine réduit la possibilité de manipulation et permet de dater un cliché
o les repères : éléments du paysage pris avec l'ovni, permettant d'évaluer distance, orientation, etc. L'idéal est de disposer de la photo dans son intégralité, non recardrée. Non seulement une interprétation peut être biaisée par un recadrement masquant des éléments informatifs, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire un trop grand zoom peut parfois prêter à plus d'interprétations fantaisistes (à l'image d'un tests de Rorshach, plus la forme devient grossie et abstraite, et plus l'imagination peut se révèler fertile en interprétation).
o les circonstances : une photographie isolée sur laquelle on connait peu de choses, peu importe combien elle peut être impressionnante en elle-même, est essentiellement sans intérêt — à l'exception, peut-être, de cas dans lesquels une analyse photogrammétrique sophistiquée fournit des détails supplémentaires tendant à confirmer le récit verbal du photographe. Elle gagnera en crédibilité si le photographe, les témoins et les circonstances sont connus [2].
Comme le dit J. A. Hynek, les canulars sont souvent accompagnés de photographies, sur la base de l'idée the erronée qu'une photographie vaut 10 000 mots. En fait, une photographies ne vaut rien à moins que nous connaissions toutes les circonstances dans lesquelles elle a été prise. Je ne prendrais tout simplement pas une photographie au sérieux à moins de pouvoir interroger les témoins qui ont vu l'objet en question être photographié et à moins que je puisse avoir accès au négatif d'origine et aux données techniques de l'appareil photo. Jusqu'ici, je n'ai pas été capable d'accepter de quelconques photographies comme représentant une preuve scientifique incontestable de l'existence d'objets étranges véritables [3].
Une idée que confirme Richard Haines, lorsqu'il indique que, contrairement à une idée reçue, le problème ne réside pas tant dans les détails de la photographie et de son négatif que dans le photographe et l'équipement utilisé. C'est pour cette raison que l'on doit faire attention à pleinement documenter des détails apparemment sans importance concernant la personne prenant la photographie, la situation sociale qui entoure la(les) photographie(s), les données de l'appareil photo-objectif-pellicule, les activités de développement épreuve-agrandissement et la manière dont la photographie est venue à l'attention de l'enquêteur. Une telle image photographique étant aussi crédible que le photographe qui l'a prise, on doit exercer une "juste diligence" dans chacun de ces domaines. Nombre de vieilles photographies d'ovnis restent des éléments inutilisable de l'énigme ovni parce que l'enquêteur n'a pas ou n'a pas pu obtenir toute l'information contextuelle pertinente [4].
Interprétation
La photographie souffre toutefois d'un handicap non négligeable : par définition, elle ne retrace pas le mouvement, contrairement aux films. Ainsi, la photographie d'un phénomène paraissant mystérieux figé dans le temps, peut se révéler être celle d'un objet trivial (un oiseau, un morceau de papier, etc.) quand son mouvement est visible. D'une manière générale, une photographie peut être interprêtée correctement comme incorrectement. Les interprétations incorrectes (pareidolie, sorte d'apophénie strictement picturale) peuvent résulter de ressemblances relativement objectives comme de volontés de croire (à une origine extraordinaire mais aussi parfois à une origine rationnelle).
Numérique
La modernisation de la photographie numérique a également apporté quelques nouveaux handicaps, comme :
l'absence de négatif à analyser;
la compression d'image, qui fausse souvent l'analyse de détails (des pixels aberrants se trouvent sur la photo, typiquement autour des objets provoquant un fort contraste, ce que l'on peut interpréter à tort comme la trace d'un trucage volontaire);
la facilité d'intégration d'images de synthèse dans des décors réels;
Avec l'ère du numérique arrive aussi une capacité accrue des ordinateurs à produire des images de synthèse réalistes, de sorte qu'il devient pratiquement impossible de distinguer des images calculées d'images réelles captées, et que seule reste l'intime conviction si l'on se cantonne à la seule analyse de l'image (en dehors des autres éléments importants de contexte, voir plus haut). Cette intime conviction n'a cependant aucune valeur de preuve. D'aucuns feront des interprétations différentes du même détail, débouchant sur la même controverse que celle entretenue sur les témoignages d'ovnis (subjectivité de l'interprétation d'image, utilisation d'argument d'autorité pour faire valoir une interprétation par rapport à une autre, etc.).
Trucages
Double exposition
Fait d'exposer 2 fois une pellicule photographique, afin de superposer 2 images sur une même photographie. L'utilisation d'un tel procédé peut être détectée par un scanning au microdensimètre (détectant par exemple un bord double en cas d'avancement manuel de la pellicule).
Tous les appareils ne permettent pas de réaliser une double exposition, de par leur dispositif de verrouillage.
Reflets
Les reflets (flares) Sorte de "double exposition naturelle", ce trucage consiste à photographier (ou filmer) une vitre laissant apparaître un paysage sur lequel viennent s'ajouter des reflets sur la vitre.
Références :
* "Guidance to UFO Photographers", 24 mars 1967, NPIC — comprend une liste de 10 recommandations pour les photographes ayant l'occasion de photographier un événement ovni
* "UFO Photographic Information Sheet", 24 mars 1967, NPIC — Une feuille d'information que le photographe devrait compléter.
* Hartmann, William K., "Analysis of UFO Photographic Evidence", Scientific Study of Unidentified Flying Objects, janvier 1969 — Chapitre sur les preuves photographiques du rapport Condon.
* Callen, Tom, "Faking UFO Photos for the 21st Century", CSICOP
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/indice/photo/index.html
La photo de Petit Rechain, 04/04/1990, près de Liège
Le 4 avril 1990 vers 22 heures près de Verviers, deux témoins, Mlle S. et son ami Monsieur P.M. ont vu dans le ciel trois feux blancs et ronds, formant un triangle aux bords indistincts dans la nuit, avec un point lumineux au centre du triangle, l'ensemble restant parfaitement immobile. Sortie comme chaque soir pour emmener son chien faire un besoin naturel, Mlle S. (18 ans, étudiante) a vu la première les étranges lumières, à environ 150 m d'altitude. Surprise, elle court chercher son fiancé resté à la maison.
M. P. (20 ans à l'époque, tourneur-ajusteur dans une entreprise locale) prend alors son appareil photo de qualité (Reflex Praktica BX20, zoom de 55/200 mm) chargé d'un rouleau de diapositives de grain fin et de haute sensibilité (Kodak Ektachrome, 200 ASA), le cale contre un mur, et a pris soigneusement deux clichés, dont un seul s'est révélé réussi, malgré le soin apporté (pause B de 1 seconde, appui sur l'arête d'un mur). La chose n'était pas vraiment silencieuse, émettant un léger et inhabituel sifflement. Sitôt photographié l'ovni est parti, assez lentement, "pointe" en avant. La scène n'a duré que cinq minutes.
Sur les deux diapos une seule, la première, montre quelque chose. Et encore, l'image ne ressemble pas vraiment à ce que le photographe a vu de ses yeux. Par exemple, là où il a vu des lumières blanches de forme ronde, l'image montre des arcs de cercle, des tâches en forme de banane. Quant à la deuxième diapo, elle est toute noire et atterrit dans la poubelle.
La photo
Ce cas fameux est décrit et analysé en profondeur dans l'article "Analyse et implications physiques de deux photos de la vague belge" par A. MEESSEN, Professeur à l'U.C.L., paru dans le N°100 de la revue Inforespace en 2000, et publié sur Internet en 2001.
Dans son article le Pr Meessen arrive à ce résultat essentiel : la différence entre ce qui a été enregistré sur la pellicule photographique et ce qui a été perçu visuellement s'explique très bien en admettant qu'il s'agissait de lumière ultraviolette. Il a été démontré expérimentalement que cette lumière a pu traverser l'objectif et être enregistré sur la diapositive. La présence de lumière UV devant ce qui fut décrit comme étant des phares énormes et le fait qu'il y eut une association avec les mouvements de l'ovni ouvre un nouveau champ d'investigation. Il lie la propulsion des ovnis et les faisceaux de « lumière solide » à la physique des plasmas. C'est cela qui importe, en fin de compte, en conjonction avec toute une série d'autres indices, dont le déchiffrement n'est pas immédiat, mais important.
Le 5 mai 1997, la SOBEPS a organisé une " journée d'étude consacrée à la photographie dite de Petit-Rechain ". Elle eut lieu à l'Ecole Royale Militaire, pour donner l'occasion à tous les scientifiques qui avaient étudié cette photo d'en discuter entre eux. Ont participé: Marc Acheroy, Michel Bougard, Léon Brenig, Lucien Clerebaut, Patrick Ferryn, François Louange, Monsieur P. M. qui a pris la photo, Auguste Meessen, Emil Schweicher et Isabelle Stengers.
P. Magain avait été invité par P. Ferryn et il avait accepté d'y présenter son expérience de trucage et ses conclusions, mais juste quelques jours avant le 5 mai, il s'est désisté. Dès que le Pr Meessen en a eu connaissance, il a contacté d'autres membres de l'Institut d'astrophysique de l'Université de Liège, signataires des fameux communiqués de presse, mais personne n'a voulu venir.
Les expertises
Cette photo a par ailleurs été longuement étudiée par des experts photographes et scientifiques, qui tous concluent à son étrangeté et à son caractère inexplicable :
P. Ferryn, expert en analyse photo de la SOBEPS en 1990
le Pr Marc Acheroy de l'Ecole Royale Militaire, Bruxelles, a effectué une analyse par ordinateur très poussée en 1990 (in VOB.1. p. 416-418 et VOB.2. p. 234-240)
Richard F. Haines, (Palo Alto, Californie) spécialiste américain de la psychologie de la perception en 1993
D. Soumeryn-Schmit, chef du service photographique de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique à Bruxelles en 1993
François Louange (Fleximage, Arcueil) a effectué une analyse par ordinateur en 1993
A. Marion (CNRS, Institut d'Optique d'Orsay) a effectué une contre-analyse par ordinateur en 2002.
Cette dernière analyse fut présentée le 1er octobre 2003 au Dr François Louange au siège de Fleximage à Arcueil. En voici le contenu, tiré du VSD hors série N°6 nov 2003, page 37-39, et qui confirme les résultats des études précédentes :
La célèbre diapositive de Petit-Rechain a été analysée dans les années 1990 par plusieurs spécialistes de l'imagerie scientifique,en particulier Marc Acheroy (Ecole royale militaire, Bruxelles),François Louange (société Fleximage, Paris) et Richard F.Haines (Los Altos, Californie); le 15 octobre 2001, Patrick Ferryn, de la SOBEPS (Société belge d'étude des phénomènes spatiaux), nous confia cette diapositive afin que nous l'analysions à notre tour à l'aide des dernières techniques de traitement numérique des images utilisées à l'Institut d'optique théorique et appliquée d'Orsay. Le but de sa démarche était de comparer nos résultats avec ceux de nos prédécesseurs, de mettre éventuellement en évidence des informations supplémentaires et, si possible, de tirer des conclusions quant à l'authenticité du document et à la nature de l'objet photographié.
Observation d'ensemble de la diapositive
Dans une première étape, nous avons procédé à l'observation visuelle du film, après l'avoir extrait de son cache, puis à sa numérisation par transparence à l'aide d'un scanner à plat Agfa Duoscan T1200. Nos constatations recoupent celles de nos prédécesseurs :
- Le cadre de la photo est parfaitement net et sans dédoublement, même si on l'observe avec un contraste fortement augmenté; ceci exclut une manipulation du type double ou multiple exposition lors de la prise de vue.
- Il paraît difficile d'envisager un trucage fait à l'aide d'une maquette ou de tout autre dispositif analogue. Cela sera confirmé par les traitements numériques (voir plus loin).
- On ne peut davantage imaginer un montage vidéo ou l'utilisation d'images de synthèse : les caractéristiques propres à de telles images n'apparaissent pas sur la diapositive, même en augmentant considérablement les contrastes.
Bien qu'il ne faille rien exclure, il semble donc très probable que la photo analysée soit bien celle d'un objet matériel vu sur un fond de ciel, objet ou engin d'origine néanmoins non identifiée jusqu'à ce jour.
Numérisation du cliché
Dans une seconde étape, nous avons effectué une numérisation précise de la diapositive à l'aide d'un scanner de films 35 mm Canon offrant une résolution optique de 2 720 points/pouce, ce qui équivaut à une taille de pixel de moins de 10 micromètres. Cette dimension est bien supérieure à celle du grain du film (de l'ordre du micromètre), mais largement inférieure à celle des plus petits détails significatifs contenus dans l'image, lesquels ne sont jamais inférieurs à 20 micromètres.
En dehors des quatre taches très lumineuses, l'image est presque noire et très peu contrastée. Il était donc indispensable d'avoir, dès la numérisation, un rapport signal à bruit aussi bon que possible afin de saisir les plus faibles nuances, même dans les parties les plus sombres du cliché. Dans ce ,but, nous avons utilisé une technique consistant à faire la moyenne entre de multiples numérisations successives :
En numérisant n fois la diapositive dans les mêmes conditions, on diminue la partie du bruit d'image due à l'électronique de mesure par le facteur (1/sqrt(n)?) .
En numérisant la diapositive en position normale, puis tournée de 90°,180° et 270°, il est possible de moyenner le bruit fixe dû à la structure du CCD (non uniformité de réponse des photosites de la barrette). Pour cela, il faut évidemment recaler les images au pixel près à l'aide d'un logiciel approprié afin qu'elles se superposent parfaitement. On peut également diminuer de façon sensible l'influence du bruit de quantification (les pixels sont codés sur 8 bits, c'est-à-dire 256 niveaux, par couleur) en faisant la moyenne des numérisations du film en mode film positif et en mode film négatif (après complémentation des valeurs à 255), car les courbes de réponse du scanner ne sont pas les mêmes dans les deux modes.
Ayant ainsi obtenu une image moyenne finale avec ses trois composantes rouge, verte et bleue, nous n'avons conservé qu'une zone carrée d'environ 2 centimètres de côté entourant l'objet, ce carré comportant 2 430 x 2 430 pixels. Enfin, compte tenu de la taille des plus petits détails visibles (environ 20 micromètres, ainsi qu'il a été dit plus haut), nous avons dimensionné cette zone sur 1 024 x 1 024 pixels en interpolant entre les pixels (fig. 1), ceci afin de ne pas manipuler de trop grandes images et ne pas augmenter inutilement les temps de calcul.
Résultats des traitements numériques
1. Une accentuation des contrastes permet de faire apparaître le contour de l'objet (fig. 2), en particulier sur la composante bleue (fig. 3). Ce contour a la forme d'un triangle isocèle ABC quasiment rectangle en A, complété du côté de sa base par un quadrilatère BCED très proche d'un rectangle. Compte tenu de l'angle de prise de vue, il est probable que les angles A, D et E soient des angles droits et que l'objet soit horizontal. Sur l'objet, très sombre, se détachent quatre taches fortement lumineuses que, pour simplifier, nous appellerons « feux ». Trois de ces feux sont proches des extrémités A, D et E de l'objet, tandis que le quatrième est situé à peu près au milieu de la hauteur AH abaissée du sommet A sur la base DE (fig. 4). En l'absence de repère, il n'est pas possible d'estimer la taille de l'engin ni sa distance.
Certaines régions du contour sont quasiment nettes alors que d'autres sont floues, indiquant un déplacement relatif de l'objet et du film. L'explication qui paraît la plus vraisemblable est que l'objet a effectué un mouvement pendant le temps d'exposition, l'appareil photo étant resté fixe, mais on ne peut exclure un léger bougé de l'appareil. Les deux positions extrêmes sont représentées sur la figure 5.
La forme du flou observé peut s'expliquer par une rotation de l'objet dans l'espace autour d'un axe passant par un point 0 situé pratiquement sur la droite BC et tel que BO = 0,25 BC (fig. 5). L'angle de la rotation est de 5° environ. Nous avons pu reconstituer cet effet de flou par simulation (fig. 6).
La même rotation permet également de retrouver le mouvement d'ensemble subi par les quatre feux, supposés circulaires sur la simulation. Toutefois, les trois feux extérieurs présentent des structures colorées complexes et des déformations que cette rotation globale n'explique pas: les images obtenues impliquent nécessairement des mouvements indépendants pour chacun de ces feux par rapport à l'engin.
2. Divers traitements colorés permettent de faire ressortir un halo lumineux autour de l'objet ainsi que des traînées lumineuses entre les feux, particulièrement entre le feu central et ceux des extrémités (fig. 7). Mais ces traitements, en vraies comme en fausses couleurs, ne permettent pas de tirer de conclusion quant à la nature du halo ni de préciser ce que sont les feux: systèmes d'éclairage et/ou de signalisation ou dispositifs de sustentation et/ou de propulsion de l'engin ?
3. La décomposition de l'image en luminance, teinte et saturation fait apparaître des informations plus riches, particulièrement sur la composante de saturation. Ces informations sont notablement améliorées par des filtrages de fréquences et des compositions colorées. Les traitements nous ont permis de mettre en évidence des directions privilégiées, surtout dans le halo qui entoure l'objet (fig. 8, 9, 10, 11). Ces directions correspondent aux orientations de petits grains lumineux qui, sur l'image, forment une sorte de mouvement tournant autour de l'engin, un peu à la manière de flocons de neige pris dans un vent tourbillonnant. On peut aussi faire l'analogie avec des grains de limaille de fer qui s'orientent selon les lignes du champ magnétique d'un aimant. S'agit-il de perturbations électro-magnétiques, d'un processus d'ionisation de l'air ? En l'absence d'autres éléments, la nature de ce phénomène est difficile à préciser, d'autant plus qu'il n'est pratiquement pas décelable sur les composantes rouge, verte et bleue de l'image. Ces nouvelles observations sont d'autant plus intéressantes qu'elles semblent susceptibles de conforter certaines théories, comme celle des ondes de plasma ioniques, thèse avancée par Auguste Meessen, professeur émérite à l'université de Louvain, et concernant le système de propulsion de l'engin (propulsion de type magnétoplasmadynamique ).
Quoi qu'il en soit, l'existence de ces «lignes de force » est un argument de poids contre la thèse d'un trucage, lequel serait particulièrement perfectionné. De plus, on ne voit pas très bien pour quelle raison un faussaire se serait donné la peine d'imaginer et de réaliser un phénomène aussi complexe, d'autant plus qu'il n'est pas perceptible sans un traitement sophistiqué du cliché.
Conclusion
Les traitements numériques que nous avons effectués à Orsay sur la diapositive de Petit-Rechain ont confirmé l'essentiel des observations déjà faites. Ils ont également apporté de nouveaux résultats surprenants au sujet du halo lumineux qui entoure l'objet, mettant en évidence un processus d'apparence tourbillonnaire. La nature du phénomène physique correspondant pourrait, selon certains auteurs, être liée au système de propulsion particulier de l'engin. Ce point mériterait d'être approfondi.
Comment prendre des OVNIs en photo?
La CIA l'explique parfaitement avec ce document top secret déclassifié de 1960
TRADUCTION
CONSEILS POUR LES PHOTOGRAPHES AU SUJET DES OVNIs
1. Régler l'appareil sur l'infini
2. Utiliser un film rapide, comme Tri-X, qui est très bon.
3. Pour les objets en mouvement l'obturateur ne doit être utilisé qu'en dessous d'un centième de seconde. La combinaison de la focale et de l'obturateur dépendront des conditions d'éclairage; du crépuscule, des nuages, des éclaircies, de la lumière du soleil, etc. Si votre caméra ne satisfait pas à de tels réglages, ne prenez que de simples photos.
4. Ne pas bouger l'appareil durant l'exposition.
5. Prendre le maximum de photographies des objets. Si vous le pouvez, inclure quelques photographies de l'OVNI au sol.
6. Si l'objet semble être près de vous, quelques centaines de Pieds ou tout proche, essayer de changer votre localisation sur le terrain afin que chaque image, ou que quelques d'images soit prises d'un endroit différent. Un changement de position de 40 ou 60 pieds est bon. (Ceci constitue ce qui est appelé un point de comparaison qui est utile dans l'analyse technique de votre photographie.) si l'objet semble être loin, un mille ou l'équivalent, rester où vous êtes et continuez de prendre des photographies. Un petit déplacement dans ce cas ne sera d'aucune aide . Cependant, si vous avez une voiture et si vous pouvez conduire ½ à un mille ou équivalent, prendre d'autres séries de photographies cela sera utile.
7. Après avoir pris les photos d'OVNI, rester où vous êtes, tournez vous lentement de 360 ° en prenant des photos se chevauchant au niveau des yeux. Par cette technique le paysage environnant sera photographié. Cette photographie est très importante pour l'analyse de l'OVNI que vous venez tout juste de photographier.
8. Votre négatif original est très important. Veiller à ce qu'il soit traité avec soin.
9. Si vous le pouvez, faite faire un autre négatif de l'original.
10. Toutes les reproductions que vous avez, destinées à une étude technique et à une analyse doivent être faite à partir du négatif original et doivent être imprimées pour montrer la totalité de la photographie incluant le bord et même les trous de pignon d'entraînement de la pellicule, si votre film en comporte.
Ci-dessous copie d'écran de la "salle de lecture" électronique de la CIA, pour ceux qui douteraient de la véracité de ce document
http://photovni.free.fr/f.o.i.a%2053/29092003_CIA.htm
Feuille d'information photographique pour les ovnis
24 mars 1967, NPIC (CIA)
Le document d'origine F-1975-03653, rendu public par la CIA le 17 novembre 1978 Le document d'origine F-1975-03653, rendu public par la CIA le 17 novembre 1978
(A remplir)
1. Information sur l'appareil photo.
* Nom de l'appareil :
* Fabriquant de l'appareil :
* Numéro d'objectif et autres données écrites autour de l'objectif
* Pour le "bug" de l'appareil ; quel était la longueur focale de la combinaison objectif-appareil que vous utilisiez ?
2. Date où les clichés ont été pris :
3. Heure de la journée où les clichés ont été pris (à la minute près, si vous pouvez) :
4. Direction à laquelle vous faisiez face au moment de la photographie (Nord, Sud, Est, Ouest, etc.)
5. Votre localisation au moment de la photographie (indiquez la position sur une carte, comme une carte routière, et montrez la direction à laquelle vous faisiez face lorsque les clichés ont été pris) :
6. La direction de chaque 360 ° du cliché d'orientation au sol (ce peut être facilement montré sur une carte ou un croquis).
7. Croquis des détails de la zone où vous vous teniez lorsque la photographie a été prise ; incluez des choses comme les poteaux téléphoniques, poteaux de barrière, les bâtiments, etc. :
8. Où les négatifs d'origine ont été traités et quand:
http://rr0.org/data/1/9/6/7/03/24/UFOPhotographicInformationSheet_NPIC/index.html
Analyses de preuves photographiques d'ovnis
Bien que les preuves photographiques, par contraste avec le témoignage verbal, puisse être considéré comme une donnée "dure", l'expérience a montré que l'on ne peut supposer que la photographie d'un disque aérien soit plus crédible qu'un rapport verbal. Même s'il était vrai que les appareils photos ne mentent jamais, les photographes le font parfois. Une photographie pourrait être plus intéressante qu'un récit verbal ; de fait, si nous savions que les "soucoupes volantes" existaient, les photographies les mieux documentées seraient d'une très grande valeur pour établir leurs propriétés.
Le cas le plus convainquant de preuve photographique impliquerait non seulement des photographies multiples mais des photographes multiples, non reliés et ne se connaissant pas l'un-l'autre, éloignés d'une distance considérable (de préférence des dizaines de miles), et dont les photographies montrent de manière concluante le même ovni.
C'est-à-dire que, notre tâche principale est d'examiner les preuves photographiques d'ovnis supposées indiquer l'existence de "soucoupes volantes ," et se forger un jugement quant à savoir si les éléments présentés soutiennent cette assertion. Le preuve photographique est particulièrement ouverte à la controverse que l'on doive établir ce qui est montré, avant que l'on puisse dire qu'il ne s'agit pas d'une "soucoupe volante". Cet argument n'est pas valide. Il n'est pas nécessaire de prouver qu'un objet est une orange avant d'établir qu'il ne s'agit pas d'un champignon. Des tentatives exhaustives pour établir l'identité de chaque objet ou image enregistré ne furent donc pas faites.
Qualité des données ovnis photographiques
Les propriétés statistiques ou la quantité des données photographiques sont moins importantes que le contenu d'un cas particulier qui pourrait fortement indiquer l'existence d'un phénomène non reconnu jusqu'ici. Néanmoins, une partie du problème est que la plupart des données sont de qualité très médiocre. Un coup d'oeil sur les périodiques et livres typiques consacrés aux ovnis l'illustre bien. Nombre de photographies sont floues, généralement en raison d'une mise au point médiocre. De nombreuses sont mal traitées ou surexposées. De nombreuses, généralement parce qu'il s'agit de fabrications faites avec de petites maquettes trop proches de l'appareil photo, montrent, devant des fonds précis, des objets désespérement hors focale. De nombreuses photographies ne donnent pas l'impression subjective d'une entité métallique ou lumineuse volant à travers les airs à une distance modérée des observateurs.
Planche 1 - Nuage lenticulaire photographié au Brésil
Planche 2 - Sous-Soleil [NCAR] Planche 2 - Sous-Soleil
Plus spécifiquement une large partie des données est inappropriée à l'analyse. Les photographies de nuit montrant des sources ponctuelles ou des blobs amorphes sans arrière-plan ni avant-plan tombent dans cette catégorie. Les photographies de jour d'objets de très petite taille angulaire sont également de peu de valeur. Un grand nombre de rapports consiste en seulement 1 photographie, et les photographies seules sont de moindre valeur photogrammétrique que des ensembles.
Des dommages aux négatifs les rendent souvent sans valeur dans un but d'enquête. Un enquêteur rendant visite à un témoin trouva un bambin jouant sur le sol avec les négatifs (McMinnville, cas 46). Un point crucial sur un autre ensemble de négatifs fut brûlé par le lâché d'une allumette, affirmé comme un accident (North Eastern, cas 53). La perte des négatifs ou épreuves d'origine est signalée, comme dans Santa Ana (cas 52).
Planche 3 - Exposition de "traînée" temporelle de la Lune [Hartmann]
Un témoignage descriptif précis, même dans des cas photographiques, est également difficile à obtenir. Par exemple, un témoin décrivit un ovni comme étant moitié aussi grand que la Lune ; sa photographie et son croquis montrent un disque ayant un diamètre angulaire d'environ 15 °.
Phénomènes naturels photographiés en tant qu'ovnis
Un certain nombre de phénomènes naturels, bien connus dans diverses branches de la communauté scientifique, mais peu connus du grand public, ont été rapportés comme étant des ovnis. 3 classes d'entre eux sont les météorologiques, astronomiques et photographiques.
Planche 3 - Exposition de "traînée" temporelle de la Lune [Hartmann] Planche 3 - Exposition de "traînée" temporelle de la Lune
La planche 1 montre un excellent exemple de nuage lenticulaire. Ces nuages fins sont généralement liés à des irregularités dans les élévations au sol (et donc classés comme nuages "orographiques"), et apparaissent parfois empilés, l'un au-dessus de l'autre, comme une pile de soucoupes. Un certain nombre est apparut les signalements d'ovnis.
La planche 2 illustre un sous-Soleil, produit par le reflet du Soleil off a laminar arrangement of flat ice crystals [Minnaert, 1954, p. 203]. Le cas de l'appareil du Gulfstream est proposé d'être attribué à un sous-Soleil (voir cas 54).
Planche 4 - "Ovni" rapporté et identifié comme un défaut de film. Photo du Mont Palomar [Melle Z. Rungee]
La planche 3 est une exposition temporelle de la Lune, montrant une traînée due à la rotation de la Terre. L'explication d'une telle photographie de la Lune est évidente pour quiconque est familier de photographies astronomiques. Encore une image semblable montrant les traînées de la Lune et de Vénus a été largement imprimée dans les journaux à travers le pays en mars 1966. Les traînées furent décrites comme 2 ovnis.
Bien que les aurora displays puissent produire des arcs colorés de formes et luminosité diverses en déplacement rapide, il ne semble pas que les aurores boréales soient impliquées dans un nombre substantiel de signalements d'ovnis. Aucune photographie d'ovnis n'a été attribuée à des aurores boléales dans cette étude.
A number of purely photographic effects can result in UFO-like images. Two classes are very common. The first is film damage. Creases or unusual pressure produce dark images on negatives and bright spots on prints made from them. Chemical damage during development can produce either bright or dark spots on negatives or prints. The second class is internal reflections, or lens flares produced by unwanted light paths through the camera optics. Many widely circulated UFO photographs are unquestionably the result of lens flares. Symmetry about a line connecting the flare to a bright light source in the photograph is usually the clue to identification of a lens flare photograph.
Planche 5 - "Ovni" signalé et identifié comme un effet du développement. Pinawa, Manitoba [témoin]
Les planches 4 et 5 montrent des exemples d'"ovnis" signalés et identifiés comme des défaux de film, et la planche 6 montre un exemple de lens flare [voir également Menzel et Boyd, 1963].
Des objets fabriqués par l'homme comme des ballons et des traînées d'échappement de fusée particulièrement illuminées par un Soleil bas lors du crépuscule ont également produit de nombreux signalements d'ovnis (appareil du N. M., cas 55). Un certain nombre de photographies de sources ponctuelles brillantes presque stationnaires dans la lumière du jour ou le ciel du crépuscule pourrait être dû à des ballons.
Fabrications
Planche 6 - Lens flare (en haut à droite) provoqué par une lampe de rue dans la photographie de la Comète Ikeya Seki [Hartmann] Planche 6 - Lens flare (en haut à droite) provoqué par une lampe de rue dans la photographie de la Comète Ikeya Seki
Les fabrications représentent un problème délicat. Nulle part dans la discussion des cas photographiques je n'en ai étiquetté un de manière concluante comme étant un canular, bien que j'aie montré que cette hypothèse soit tout à fait satisfaisante dans un certain nombre de cas.
Les canulars ne sont pas nouveaux dans les enquêtes sur les ovnis. L'incident de Ile Maury (Washington) de 1947 a été qualifié de premier, peut-être second meilleur, et plus sale canular de l'histoire des ovnis [Ruppelt, 1956]. Des photographies qui auraient été prises par l'un des témoins de l'incident avaient été "égarées", dit-il. Finalement, lui, un compagnon et un "enquêteur" engagé par un éditeur de magazine admirent que l'incident était une fabrication. Avant que l'affaire soit classée, beaucoup d'argent et de temps avaient été dépensés, et 2 officiers enquêteurs de l'Air Force avaient été tués lorsque leur B-25 de l'Air Force s'était écrasé au cours de l'investigation de l'"observation". D'après Ruppelt, le gouvernement fédéral envisagea de poursuivre les auteurs du canular, mais abandonnèrent l'idée par la suite.
Planche 7 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué" réalisée en lançant un maquette en rotation [Hartmann]
Souvent une photographie apparemment fabriquée pour amuser des amis résulte en un signalement d'ovni véritable. Les amis prennent la photographie au sérieux et en parlent à d'autres. Finalement un journal local imprime le cliché et l'histoire. A partir de là elle peut être distributée au niveau national par les services de presse wire, ou l'une des organisations privées d'enquête sur les ovnis telles que l'APRO ou le NICAP. Au regard de l'intérêt de loisir démontrable de certains personnes, en particulier de jeunes personnes, à produire des "photos de soucoupes volantes", on doit être particulièrement circonspect sur toute photo d'ovni supposée qui aurait pu être facilement fabriquée dans les circonstances.
Planche 8 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué" - une maquette suspendue [Hartmann]
Les fabrications pourraient être classées en 2 grandes catégories : "physiques," d'un objet réel, qui est alors supposé être un ovni ; ou "optique", la production par des moyens optiques ou autres d'une image faussement supposées être une entité physique réelle dans la scène. Des négatifs retouchés, des double expositions et des images surimposées sont des exemples de ces derniers. Généralement, les fabrications physiques meet tests of consistence in lighting and shadow but fail tests of size or distance. Most commonly, photographs of models are out of focus, or have inconsistent focus between the "UFO" and other objects at its alleged distance. Optical fabrications, on the other hand, may show inconsistencies in lighting between background and UFO details, or in the case of montages, image flaws.
La planche 7 est un exemple du type le plus simple et le plus courant des fabrications physiques - une maquette en forme de disque jettée en l'air à la main. Les planches 8 et 9 sont des exemples de fabrications plus complexes d'une maquette suspendue par une ficelle et d'une photographie de nuit d'une maquette hand-held illuminée par une lampe-torche. Ces 3 photographies ont été réalisées par l'auteur. Les planches 8 et 9 furent réalisées pour comparison avec les photographies des ovnis de Santa Ana et du Nord Est (cas 52 et 53). Les planches 10, 11 et 12 sont des exemples de fabrications optiques réalisées par l'auteur.
Techniques d'analyse
Planche 9 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué". Exposition temporelle de nuit d'une maquette tenue à la main et illuminée par une lampe torche (Cf. le cas de Beaver, Pennsylvanie) [Hartmann] Planche 9 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué". Exposition temporelle de nuit d'une maquette tenue à la main et illuminée par une lampe torche
Les indices photographiques acquièrent une valeur probante seulement lorsque les phénomènes naturels connus peuvent être exclus et qu'il peut être montré qu'une fabrication n'était pas évidente ou facile à réaliser.
Planche 10 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué" - Double exposition d'une lampe elliptical surimposée sur un paysage (Cf. cas de El Guapo, Venezuela, Bulletin de l'APRO) [Hartmann]
Au début de l'étude, il fut décidé de ne pas sélectionner ou analyser chaque cas selon une routine prédéterminée. Plutôt, les cas furent étudiés en termes de leurs caractéristiques individuelles.
Planche 11 - Photo d'ovni "physiquement fabriqué". Dessin cut-out surimposé sur une épreuve et recopié [Hartmann]
Les caractéristiques de diagnostic incluèrent des propriétés telles que :
1. stéreoscopie potentielle,
2. rapport de témoins visuels multiples,
3. déplacements de nuages,
4. utilisation de brume pour définier la distance,
5. données précises d'altitude et d'azimuth,
6. structure et forme de l'objet,
7. géométrie du mouvement, et
8. géométrie de l'éclairage et des ombres.
Une sélection initiale de cas à étudier fut également influencée par le degré auquel d'autres personnes étudiant les phénomènes ovnis les considéraient comme significatifs.
Au cours de l'enquête, une analyse des caractéristiques antérieures de photographies d'ovnis résultèrent dans notre développement d'un ensemble de protocoles utiles pour affecter des priorités aux photographies d'ovnis pour étude. Ces résultats sont décris en section 10 de ce chapitre.
Les cas sélectionnés pour enquête furent analysés aussi complètement que possible. Les techniques sont démontrées dans les rapports des cas eux-mêmes (partie 4, chapitre 3).
Planche 12 - "Fabrication optique". Pleine Lune au milieu d'une scène de coucher de Soleil -- une impossibilité physique. L'image de la Lune (derrière l'observateur) a été reflétée dans une feuille de verre à travers la photo a été prise
Conclusions
Notre expérience nous amène également à conclure que les cas photographiques peuvent mieux être sélectionnés pour étudie et analysés sur la base des critères suivants :
1. Evaluation subjective : Divers facteurs photographiques (mise au point, clareté, piqué, contraste) et le témoignage se combinent-ils pour faire apparaître le cas crédible ? A-t-il un potentiel de fournir des éléments probants de la réalité d'un phénomène inhabituel ?
2. Phénomènes connus : Un phénomène connu quelconque est-il rationnellement acceptable comme explication de l'observation ? Les phénomènes envisagés doivent être basés sur une large expérience des effets météorologiques, astronomiques, optiques et photographiques. Le signalement peut-il être un cas d'interprétation erronée ?
3. Fabrications : Le cas peut-il être accepté comme ayant été fait de bonne foi ? Y a-t-il des signes quelconques de bidouillage du négatif ? (les négatifs ou épreuves d'origine sont-ils disponibles ?) Les négatifs constituent-ils une séquence continue ? La mise au point, la netteté et autres caractéristiques quantitativement en accord avec les observations prétendues ? Les lumières et ombres intrisèquement cohérentes sur chaque photo ?
4. Cohérence avec le témoignage : En plus de la preuve intrinsèque des photographies en elles-mêmes, les photographies sont-elles cohérentes avec le témoignage du témoin ? L'éclairate est-il cohérent avec l'heure prétendue et la direction de l'observation ? Les intervalles de temps entre photos sont-ils cohérents avec le témoignage ?
5. Test physiques et géométriques : Quels caractéristiques particulières suggèrent les tests ? L'objet est-il devant ou derrière telle ou telle élément du paysage ? Le contraste et la mise au point sont-ils cohérent avec la distance prétendue ? Que peut-on apprendre des mouvements et des intervalles de temps ? La trajectoire de vol peut-elle être estimée d'après la séquence des positions et les tailles angulaires ?
http://rr0.org/
Petit guide d'utilisation des bonnettes spectroscopiques
Très récemment M. Yves Sillard, « parrain » de structures successives comme le Gepan, le Sepra, le Geipan, qui se bat contre vents et marées contre de violentes oppositions internes au sein du Cnes a récemment répondu, dans une interview accordée à la revue Science et Inexpliqué (n° 7, de janvier-février 2009) :
- « La possibilité de distribuer des bonnettes spectroscopiques à certaines catégories de population amenées à observer régulièrement le ciel, comme par exemple les astronomes amateurs, a récemment été rediscutée dans le cadre du comité de pilotage du Geipan. »
A UFO-science nous pensons que seule une distribution massive permettrait d’obtenir un résultat rapide. Signalons que la vente du livre a permis de mettre en circulation un millier de réseaux supplémentaires (se présentant sous la forme d’une diapositive).
1- Qu'est ce qu'un bonnette spectroscopique ? ...Quelle est son utilité ?
Une bonnette est un petit équipement amovible, qui se fixe devant l'objectif de l'appareil photo (nul besoin de démonter l'appareil !), il permet de transformer l'appareil en véritable «mini spectrographe» qui va décomposer la lumière du sujet que l'on photographie, il va produire un spectre.En analysant ensuite ce spectre, des spécialistes d'Ufo Science peuvent découvrir certaines caractéristiques de la source lumineuse : ses principaux constituants chimiques, sa température et si elle baigne dans un puissant champ magnétique. A la différence d'un cliché photographique «classique» ne donnant que peu d'informations complémentaires, un spectre ou une série de spectres est une mine d'informations.
2- Comment se procurer le matériel et monter sa bonnette ?
Il faut tout d'abord se procurer un réseau de diffraction, cela ressemble à une diapositive, et se doter également d'un porte filtre Cokin (ceux ci servent habituellement à placer des filtres colorés devant l'objectif pour obtenir des effets artistiques) En France, 2 firmes sérieuses commercialisent des réseaux de diffraction :
JEULIN www.jeulin.fr
PIERRON Education http://www.pierron.com/
le prix est d'une dizaine d'euros
Tous les deux sont des fournisseurs officiels de l'éducation nationale.Pour un achat groupé, on peut également commander auprès d'une firme américaine pour 40 cents de Dollar pièce (lot de 50)
http://store.rainbowsymphonystore.com/difgratslidl1.html
Pour le porte filtre on peut commander en ligne auprès d'un revendeur
http://www.digit-photo.com/filtres_cokin.php
Vous aurez également besoin d'un peu de «carton plume», trouvable en papeterie, et de ruban adhésif, en aménageant un support pour le réseau à l'aide du carton plume on obtient le résultat suivant.
Précaution à prendre : éviter de touche le film du réseau avec les doigts, afin de ne pas laisser des traces.
3 – S'initier à l'utilisation d'une Bonnette:
Il sera nécessaire de vous familiariser avec cet équipement, pour cela prendre quelques clichés de lampadaires blancs (lampes à vapeurs de Mercure) ou oranges (vapeurs de Sodium), avec un peu d'entrainement vous devriez obtenir des clichés de ce type, avec une image bien nette :
Sur la gauche les points blancs brillants sont les lampes. Vers la droite se trouvent les spectres (série multicolore). la condition nécessaire est de capturer l'ensemble sur une même image.
4 – Conduite à tenir en cas d'observation nocturne:
La nuit les OVNI émettent de la lumière, celle ci ci peut même être très intense, si vous êtes témoin d'un phénomène lumineux insolite :
1. équiper l'appareil de la bonnette
2. prendre une série de clichés, comme celui du paragraphe précédent
3. Prendre ensuite un ou deux clichés d'une lampe au Sodium, ou au Mercure, indispensable pour la calibration des mesures (cliché d'étalonnage)
Inutile de zoomer : plus l'image de la source est ponctuelle, plus le spectre est précis, de plus il vous sera plus facile de cadrer l'objet et, chose importante, de prendre le cliché d'étalonnage dans des
conditions identiques.
Puis se mettre en relation avec UFO Science:
83 Av d'Italie
75013 PARIS
www.ufo-science.com
contact@ufo-science.com
5 – Questions fréquentes:
Est ce que les bonnettes sont adaptables sur tous les types d'appareils ?
Oui, il suffit de monter le bon porte filtre, il en existe pour les appareil compacts, reflex ou bridge. Est ce qu'un appareil argentique convient autant qu'un numérique ?
Pas vraiment : le numérique est environ 20 fois plus sensible que la pellicule, il est très largement mieux adapté à l'usage prévu.
Est ce que mon appareil numérique 3 millions de pixels est suffisament performant ?
Oui absolument, tous les appareils numériques conviennent, même les modèles d'entrée de gamme, l'important est l'habileté à réaliser une prise de vue. J'ai un caméscope numérique, est ce que je peux l'utiliser de la même manière ? Oui, dans certains cas cela peut même donner des informations sur la dynamique de l'environnement de l'objet, notamment au moment ou il disparait, il faut aussi prevoir une prise de
vue d'étalonnage.
Comment utiliser une bonnette avec l'appareil photo d'un telephone portable ?
Il suffit de tenir le réseau à la main, plaqué contre l'objectif... Mais n'obtiendrait on pas une meilleure image en Zoomant au maximum ? Non, l'idéal est une source très lumineuse de petit diamètre apparent (par ex : la moitié du petit doigt, bras tendu) c'est là une question de «résolution spectrale», non de grossissement.
Il s’est avéré qu’il existait déjà ce type d’accessoire, adaptable sur les objectifs des téléphones portables, à l’aide d’une bague adhésive. Ceux-ci possèdent plusieurs optiques qui créent différents effets (flou périphérique, filtre, anamorphose, etc). Ces dispositifs sont fabriqués en Chine pour un prix de revient unitaire inférieur à un euro. Ils sont diffusés principalement dans les pays asiatiques.
Voir le site : http://www.strapya-world.com/products/10553.html
Rappelons que tous les téléphones portables possèdent une anneau de fixation permettant soit leur suspension autour du cou, soit d’y adjoindre un colifichet quelconque, porte-bonheur (coutume asiatique, avec signe astrologique gravé).
Nous en avons fait venir du Japon, et Doré a disséqué ces accessoires. Le remplacement d’un système optique par un réseau (300 à 500 lignes par mm) ne pose pas de difficulté. Par contre il faudrait modifier le système de manière à ce que ce réseau puisse être protégé par un couvercle, lui évitant d’être abîmé, ou sali par des traces de doigts, ou de la poussière, ce qui rendrait l’image produite inutilisable. Ci-après, une image obtenue par J.C. Doré avec son téléphone portable et une bonnette autocollante, où l’optique a été remplacée par un réseau.
Une adhérente se rendra en février 2008 à Pékin, chez le fabricant, pour obtenir un devis concernant la fabrication en nombre de bonnettes à réseau, lesquelles pourraient être alors diffusées en accompagnant par exemple un numéro spécial de la revue Science et Inexpliqué, avec laquelle nous sommes en contact étroit.
Mais comment reconnaître un OVNI ?
D'après les nombreux témoignages, le cas le plus fréquent est celui d'une ou plusieurs formes lumineuses, lenticulaires, se déplaçant rapidement, en zig zag, ou s'arretant brusquement pour réaccélerer, décrivant parfois des «arabesques», changeant de direction... le vol est silencieux.
http://www.ufo-science.com/fr/telechargements/pdf/reseaux.pdf
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