- Julien.BAdministrateur
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Emploi : Privé
Passions : Diverses
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L'Homme, décidément un terrible danger ?
Mer 29 Juin 2011, 17:59
Bonjour à tous. Voilà, je suis retombé aujourd'hui sur un article tout simplement impardonnable. Malheureusement, dans cet article, nous pouvons voir que l'Homme reproduit dans l'espace exactement le même scénario que sur Terre. Cela poserai de sérieux problèmes à la station spatiale Internationale.Voici l'article, vous comprendrez mieux :
Comment nettoyer l'espace?
Des millions de débris spatiaux menacent nos
satellites en orbite, mais agir relève du casse-tête technologique,
financier et légal.
Les six occupants de la Station spatiale internationale (ISS) ont
été évacués vers les deux capsules Soyouz arrimées à la station alors que des débris s'approchent de l'ISS. Une source spatiale russe explique à l'agence de presse russe Interfax que «des débris spatiaux ont été repérés trop tard
pour que la station puisse effectuer une manoeuvre d'esquive», raison pour laquelle l'équipage a reçu l'ordre «de prendre place à bord des
vaisseaux Soyouz».Nous
republions cet article écrit en juin 2010 sur les différentes
techniques pour nettoyer l'espace et l'enjeu qu'un tel travail d'éboueur
représente pour le futur.Retrouvez tous nos articles de la rubrique L'explication ici
***Les débris spatiaux sont une
menace grandissante pour les satellites en orbite, a prévenu le directeur
de l’Agence spatiale européenne mi-juillet lors d’une démonstration aérienne.
L’agence est obligée de modifier la trajectoire de deux satellites par mois à
cause de cette pollution flottante. Devons-nous
craindre la fin de la télévision par satellite? Va-t-on perdre des prévisions météorologiques
qui commencent (tout juste) à être fiables? Faut-il oublier les coups de téléphone passés vers
la Chine avec une réception parfaite?
Les chiffres
varient d’un organisme à l’autre, mais la NASA répertoriait
19.000 objets de plus de 10 cm en 2009. 6.000 d’entre eux sont des
satellites, dont seulement 1.000 sont toujours opérationnels. A ceux-ci
s’ajoutent au moins 500.000 déchets entre 1 et 10 cm, et des dizaines de
millions de débris de moins d’1 cm. Les débris spatiaux sont formés par les fusées porteuses, des étages de fusées et autres «bouts» de satellites lâchés les uns
après les autres lors de la mise en orbite d’un engin spatial, et par les
collisions entre débris.
Même les
millions d’ordures de moins d’1 cm peuvent causer de graves dégâts aux panneaux
solaires ou satellites en activité, puisqu’ils tournent autour de la Terre à
des vitesses phénoménales: entre 3 et 7,7 km par seconde. Les débris
entrent en collision les uns avec les autres, créant ainsi une réaction en
chaîne, appelée le
syndrome de Kessler: dès que deux objets se heurtent, ils créent eux même
des débris plus petits qui à leur tour heurteront d’autres débris, en créant de
nouveaux, etc. On ne peut pas détruire les morceaux de
satellites et autres gros objets spatiaux qui flottent au moyen d’un laser par
exemple, puisqu’ils exploseraient alors en de nombreux autres petits morceaux. Des lasers sont utilisés pour suivre le déplacement des débris, et un laser pourrait potentiellement produire de l'énergie et repousser un débris vers l'atmosphère terrestre (article au format PDF), mais il faudrait pouvoir cibler ces débris très précisément, ce qui est pour l'instant difficile.
La seule solution est donc de faire en sorte que les objets se déplacent hors
des altitudes nuisibles ou retombent dans l’atmosphère terrestre pour s’y
désintégrer.
Trois
techniques le permettent:
1.
Envoyer un engin s’attacher à l’objet qu’on veut supprimer, puis lui faire
démarrer ses moteurs pour redescendre avec le détritus direction l’atmosphère
terrestre. Les deux brûleront en vol, et entre 0 et 40% des restes
atteindront la surface du globe.
2. Attacher à
l’objet un câble électrodynamique de plusieurs kilomètres:
en traversant le champ magnétique de la terre, ce cable conducteur crée
de l'électricité, et génère une force de Lorentz qui vient s'opposer au
mouvement en orbite du débris, le faisant progressivement tomber dans
l’atmosphère terrestre.
3. Attacher
un ballon à l’objet et le
gonfler. Le ballon augmente alors considérablement l'effet de traînée
atmosphérique subi par le débris, ralentissant ainsi son déplacement en
orbite et le faisant progressivement descendre vers
l’atmosphère terrestre.
La première
méthode est la plus appropriée aux gros déchets puisqu’elle permet de maîtriser
précisément l’endroit où ils atterriront, et donc de les envoyer mourir dans un
océan ou un désert. Les deux dernières peuvent être utilisées pour les plus
petits déchets qui se désintègreront complètement lors de leur entrée dans
l’atmosphère et ne représenteront pas de risque pour la population.Les obstacles au nettoyage
Pourquoi
n’utilisons-nous pas encore ces solutions, si elles existent? Parce
qu’elles sont chères, et que le droit spatial international est un véritable
casse-tête.
Une mission pour
entraîner un débris usagé dans l’atmosphère terrestre –quelle que soit la solution
utilisée– coûterait environ 300 millions d’euros. Soit 5 700 milliards
pour nettoyer les 19.000 objets de plus de 10 cm sans compter tous les
autres détritus.
On pourrait
cependant imaginer des moyens de réduire ces coûts: s’arranger par
exemple pour qu’une même laisse de cuivre raccompagne plusieurs objets
l’un
après l’autre, se détachant avant d’atteindre l’atmosphère et remontant
en
orbite grâce à un petit moteur. Ou bien imaginer une sorte de
camion-poubelle de l'espace qui pourrait collecter plusieurs petits
débris avant de réentrer dans l'atmosphère et d'y brûler. Mais la technologie n’en est pas encore là.
Droit International
En
plus d’être très coûteux, nettoyer relèverait du casse-tête de droit international:
la France ne peut pas décider de dégager un débris qui l’ennuie
si celui-ci vient d’un satellite américain. Cela
reviendrait à empiéter sur la juridiction des Etats-Unis, et dégager un débris de son
orbite suppose de s’en approcher assez pour pouvoir l’examiner, et donc potentiellement en
retirer des informations plus ou moins secrètes sur les technologies de cet autre Etat.
Pour
l’instant, les différents Etats capables d’envoyer leurs engins dans l’espace se sont
accordés sur des règles: par exemple, un satellite doit, dans les 25
ans suivant son décollage, se détruire d’une manière ou d’une autre. Ceux
envoyés dans une orbite assez basse (en dessous de 2.000 km de la terre) doivent
retomber dans l’atmosphère terrestre, où ils se désintègrent, et ceux qui se
baladent en orbite géostationnaire (à 35.786 km de la terre) doivent se
propulser dans l’orbite cimetière (à partir de 36.086 km de la terre, 300 de plus que
l’orbite géo stationnaire), où ils ne risquent pas de gêner les satellites en
activité.
Sauf que ces
principes ne sont que des principes, pas des obligations légales, et
tous les satellites qui ont terminé leur mission en orbite
géostationnaire ne sont pas
partis au cimetière. Même si tous les Etats –y compris ceux qui ne sont
pas
encore partis dans l’espace mais le feront dans le futur– respectaient
ces
règles, certaines altitudes sont déjà trop remplies d’ordures pour ne
pas
devenir dangereuses, au point de devoir arrêter d’y envoyer des
satellites.
Cécile Dehesdin
L’explication remercie
Heiner Klinkrad, directeur du secteur Débris spatiaux de l’Agence Spatiale
Européenne, et Niklas Hedman, directeur du Bureau des Nations Unies dédié aux
affaires spatiales.Mise à jour le 10/08/2010:
l'article a été modifié pour préciser les objets qui composaient les
débris spatiaux ainsi que les trois techniques pour s'en débarrasser et
les obstacles qui s'y opposent.
Comment nettoyer l'espace?
Des millions de débris spatiaux menacent nos
satellites en orbite, mais agir relève du casse-tête technologique,
financier et légal.
Les six occupants de la Station spatiale internationale (ISS) ont
été évacués vers les deux capsules Soyouz arrimées à la station alors que des débris s'approchent de l'ISS. Une source spatiale russe explique à l'agence de presse russe Interfax que «des débris spatiaux ont été repérés trop tard
pour que la station puisse effectuer une manoeuvre d'esquive», raison pour laquelle l'équipage a reçu l'ordre «de prendre place à bord des
vaisseaux Soyouz».Nous
republions cet article écrit en juin 2010 sur les différentes
techniques pour nettoyer l'espace et l'enjeu qu'un tel travail d'éboueur
représente pour le futur.Retrouvez tous nos articles de la rubrique L'explication ici
***Les débris spatiaux sont une
menace grandissante pour les satellites en orbite, a prévenu le directeur
de l’Agence spatiale européenne mi-juillet lors d’une démonstration aérienne.
L’agence est obligée de modifier la trajectoire de deux satellites par mois à
cause de cette pollution flottante. Devons-nous
craindre la fin de la télévision par satellite? Va-t-on perdre des prévisions météorologiques
qui commencent (tout juste) à être fiables? Faut-il oublier les coups de téléphone passés vers
la Chine avec une réception parfaite?
Les chiffres
varient d’un organisme à l’autre, mais la NASA répertoriait
19.000 objets de plus de 10 cm en 2009. 6.000 d’entre eux sont des
satellites, dont seulement 1.000 sont toujours opérationnels. A ceux-ci
s’ajoutent au moins 500.000 déchets entre 1 et 10 cm, et des dizaines de
millions de débris de moins d’1 cm. Les débris spatiaux sont formés par les fusées porteuses, des étages de fusées et autres «bouts» de satellites lâchés les uns
après les autres lors de la mise en orbite d’un engin spatial, et par les
collisions entre débris.
Même les
millions d’ordures de moins d’1 cm peuvent causer de graves dégâts aux panneaux
solaires ou satellites en activité, puisqu’ils tournent autour de la Terre à
des vitesses phénoménales: entre 3 et 7,7 km par seconde. Les débris
entrent en collision les uns avec les autres, créant ainsi une réaction en
chaîne, appelée le
syndrome de Kessler: dès que deux objets se heurtent, ils créent eux même
des débris plus petits qui à leur tour heurteront d’autres débris, en créant de
nouveaux, etc. On ne peut pas détruire les morceaux de
satellites et autres gros objets spatiaux qui flottent au moyen d’un laser par
exemple, puisqu’ils exploseraient alors en de nombreux autres petits morceaux. Des lasers sont utilisés pour suivre le déplacement des débris, et un laser pourrait potentiellement produire de l'énergie et repousser un débris vers l'atmosphère terrestre (article au format PDF), mais il faudrait pouvoir cibler ces débris très précisément, ce qui est pour l'instant difficile.
La seule solution est donc de faire en sorte que les objets se déplacent hors
des altitudes nuisibles ou retombent dans l’atmosphère terrestre pour s’y
désintégrer.
Trois
techniques le permettent:
1.
Envoyer un engin s’attacher à l’objet qu’on veut supprimer, puis lui faire
démarrer ses moteurs pour redescendre avec le détritus direction l’atmosphère
terrestre. Les deux brûleront en vol, et entre 0 et 40% des restes
atteindront la surface du globe.
2. Attacher à
l’objet un câble électrodynamique de plusieurs kilomètres:
en traversant le champ magnétique de la terre, ce cable conducteur crée
de l'électricité, et génère une force de Lorentz qui vient s'opposer au
mouvement en orbite du débris, le faisant progressivement tomber dans
l’atmosphère terrestre.
3. Attacher
un ballon à l’objet et le
gonfler. Le ballon augmente alors considérablement l'effet de traînée
atmosphérique subi par le débris, ralentissant ainsi son déplacement en
orbite et le faisant progressivement descendre vers
l’atmosphère terrestre.
La première
méthode est la plus appropriée aux gros déchets puisqu’elle permet de maîtriser
précisément l’endroit où ils atterriront, et donc de les envoyer mourir dans un
océan ou un désert. Les deux dernières peuvent être utilisées pour les plus
petits déchets qui se désintègreront complètement lors de leur entrée dans
l’atmosphère et ne représenteront pas de risque pour la population.Les obstacles au nettoyage
Pourquoi
n’utilisons-nous pas encore ces solutions, si elles existent? Parce
qu’elles sont chères, et que le droit spatial international est un véritable
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Une mission pour
entraîner un débris usagé dans l’atmosphère terrestre –quelle que soit la solution
utilisée– coûterait environ 300 millions d’euros. Soit 5 700 milliards
pour nettoyer les 19.000 objets de plus de 10 cm sans compter tous les
autres détritus.
On pourrait
cependant imaginer des moyens de réduire ces coûts: s’arranger par
exemple pour qu’une même laisse de cuivre raccompagne plusieurs objets
l’un
après l’autre, se détachant avant d’atteindre l’atmosphère et remontant
en
orbite grâce à un petit moteur. Ou bien imaginer une sorte de
camion-poubelle de l'espace qui pourrait collecter plusieurs petits
débris avant de réentrer dans l'atmosphère et d'y brûler. Mais la technologie n’en est pas encore là.
Droit International
En
plus d’être très coûteux, nettoyer relèverait du casse-tête de droit international:
la France ne peut pas décider de dégager un débris qui l’ennuie
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Pour
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ans suivant son décollage, se détruire d’une manière ou d’une autre. Ceux
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Re: L'Homme, décidément un terrible danger ?
Mer 29 Juin 2011, 18:04
Bizarre qu'un accident important ne soit pas encore arrivé...
- Julien.BAdministrateur
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Re: L'Homme, décidément un terrible danger ?
Mer 29 Juin 2011, 18:55
Ben ça ne va pas tarder ... Les satellites vont finir par percuter un débris. Du moins, un débris finira par percuter un satellite. C'est quand même impressionnant de voir ça ! J'ai du mal a rester poli quand je vois ce genre de conneries qu'on peut mettre dans l'espace ! C'est impressionnant tout de même !
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Re: L'Homme, décidément un terrible danger ?
Mer 29 Juin 2011, 20:18
gege708 a écrit:Bizarre qu'un accident important ne soit pas encore arrivé...
Cela à failli et justement pas plus tard qu'hier : http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=158417975
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https://www.dailymotion.com/video/xbwwty_infos-sur-les-ovnis-odh-pub2_tech%20
http://www.scribd.com/doc/72490966/Information-sur-le-phenomene-Ovni
- Julien.BAdministrateur
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Re: L'Homme, décidément un terrible danger ?
Jeu 30 Juin 2011, 10:35
C'est impressionnant quand même ! Merci Chris pour le lien.
Quand y aura plus de satellite, on prendra peut-être (enfin) une décision pour nettoyer tout notre bazar !
Quand y aura plus de satellite, on prendra peut-être (enfin) une décision pour nettoyer tout notre bazar !
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