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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 19 Sep 2011, 16:33
Bonjour,
Pour ma part je pense aussi à peu près la même chose. Le problème c'est qu'actuellement nos références nos socles nos autorités et la confiance qui y est mise foutent le camp les uns après les autres, et très vite.
On est déjà dans un effet domino conduisant à cette espèce de chaos ethnocidaire. Alors une rencontre officielle finalement loin d'être une politique du pire pourrait peut être agir comme un contre feu.
Pour ma part je pense aussi à peu près la même chose. Le problème c'est qu'actuellement nos références nos socles nos autorités et la confiance qui y est mise foutent le camp les uns après les autres, et très vite.
On est déjà dans un effet domino conduisant à cette espèce de chaos ethnocidaire. Alors une rencontre officielle finalement loin d'être une politique du pire pourrait peut être agir comme un contre feu.
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 01:11
Du nouveau sous le soleil de SETI. L’actualité semble apporter quelques frémissements dans la recherche de l’altérité éloignée, quelques pulses d’espoir dans le silence des années lumière. Wow[0], pas de quoi crier victoire et trouver le signal au coin de la rue cosmique mais peut-être un clin d’œil des intelligences éloignées pour nous tenir éveillés… Nous ne sommes pas seuls, non vraiment pas et plus que jamais cette équation de l’espace nous est indispensable pour passer cette difficile transition de l’impensable qui s’entrelace dans notre quotidien. Ce n’est plus une lubie d’esprits ravis, c’est tout simplement le chemin de la vie faisant un pied de nez au néant sur la route de l’infini.
Aujourd’hui un état des lieux des recherches SETI à l’université de Berkeley[1], un retour sur le projet SETI@Home [2], une histoire de petit fantôme[3] pour optimiser la conception d’instruments et un retour sur une des détections historiques qui nous a laissé sur notre faim. Mais croyez-vous vraiment qu’une intelligence maitrisant le voyage interstellaire et certainement bien d’autre chose utiliserait les signaux radio ou optiques pour communiquer avec nous ? C’est un peu comme si les conquistadors avaient utilisés les signaux de fumée pour dialoguer avec les indiens. A l’évidence ils choisirent un moyen bien plus rapide et direct mais effectivement plutôt dévastateur, la maitrise des mers ne nécessitant pas le développement d’une éthique particulière comme celle du respect de l’autre mais est plutôt centrée sur des logiques d’appropriation et de prédation, les prémisses de cet immonde monde marchand dont on peut constater toutes les abominations aujourd’hui. On peut supposer que, sans faire d’anthropomorphisme, la maitrise du voyage interstellaire passe peut-être par une évolution éthique et spirituelle, étape indispensable à chaque altérité afin de permettre cette sortie du cocon stellaire et d’échapper à l’enfer du néant autodestructeur. C’est un peu comme le cheminement de Dante dans la divine comédie, où l’humanité, au milieu du chemin de la vie, se trouverait dans une forêt obscure, car elle a perdu la voie droite. Quelques guides de passage, à l’image de Virgile peuvent peut-être, sans pour autant nous conduire, indiquer quelques passages pour sortir de cet enfer et retrouver le chemin du purgatoire et de l’empyrée.
« La gloire de ce [4] qui met tout en mouvement pénètre l’univers entier, et resplendit davantage ici et moins ailleurs. Au ciel qui reçoit le plus de sa lumière, moi je suis allé ; et j’ai vu des choses que ne sait, ni ne peut redire qui descend de là-haut ; car, en s’approchant de l’objet de son désir, notre intelligence se perd en de telles profondeurs, que la mémoire ne peut la suivre[5]
Il me semble que notre histoire est jalonnée de ces épisodes étranges où de curieuses rencontres insufflent de nouveaux possibles. Prenez par exemple cette affaire de la vierge de Guadalupe remarquablement mise en exergue dans l’excellent livre de Christel Seval « Contact et Impact» (que je vous conseille de vous procurer avant qu’il ne devienne introuvable). La date de l’apparition, le 12 décembre 1531, intervient 10 ans après la conquête de Tenochtitlan par Cortès. L’occident se pose une question d’éthique fondamentale : Les indigènes sont-ils des êtres humains achevés et véritables, des créatures de Dieu (en référence à l’époque où il valait mieux déclarer sa foi que ses doutes si l’on ne voulait pas terminer sur le bucher- cf Giordano Bruno quelques années plus tard)
Je me permets d’extraire le passage du bouquin :
Voilà une bien étrange histoire qui laisse du concret puisque la relique est toujours conservée et à ce jour personne n’est vraiment capable d’expliquer comment une pareille représentation est possible ! N’est-ce pas une façon de passer un message du type « l’autre, bien que fondamentalement différent, est comme vous ». Une sorte de koan à méditer et à ressasser pour pouvoir atteindre l’illumination (la lumière au sens propre) des années-lumière. Cela va à l’encontre d’une démarche qui consisterait au contraire à vous éloigner de ces sujets « sulfureux » qui recèleraient des dangers et des pièges dont il vaudrait mieux se protéger en restant… ignorant ! La belle affaire.
Sans faire preuve d’un angélisme béat et sans pour autant voiler le caractère « risqué » voir « nuisible » de ces études (non peut-être du fait des altérités qui interviennent mais bien plutôt pour des raisons bien « humaines » et « Terrestres », ce sujet étant confisqué par un complexe militaro industriel dont l’objet est de fabriquer toujours plus d’armes…et de maintenir cette planète dans un tel délabrement éthique que nous sommes en transhumance sinistre sur cette autoroute qui nous mène au néant. L’équation des années lumière fait voler en éclat cette chape de plomb qui nous confine dans l’ignorance. Elle nous montre d’autres voies, d’autres possibles dont les quelques infimes pourcents de loups qui dirigent ce monde et qui souhaiteraient maintenir le statu quo ne sont effectivement pas forcément présents (qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs).
Bonne lecture.
[0]
Ci-joint traduction rapide de quelques éléments d’un article paru dans « The Astronomical Journal » du 10 janvier 2001.
Il y une description précise notamment de cet événement « Wow » et de ses caractéristiques. Ce qui me perturbe c’est la chose suivante.
Il est dit au début de l’article qu’après la détection du « Wow », l’observatoire de l’Ohio State fit environ 100 scans ultérieurs de la région en question, scans infructueux avant de passer à autre chose. Pourtant les coordonnées du premier pic étaient connues avec précision ! Il faut attendre quelques 25 ans pour que soit mener une étude approfondie de la zone. Mes questions sont donc les suivantes :
Voulait t’on vraiment confirmer l’origine de ces signaux?
Un organisme non public a t’il pris le relai ? Les résultats de ces investigations seraient-ils restés quant à eux très confidentiels?
En effet, il n’est pas du tout certain que la découverte de signaux, émissions extraterrestres soit partagée et la nouvelle diffusée à la planète entière. En se référant au livre de Michael A.G.Michaud, « Contact with Alien civilisation » on trouve notamment au paragraphe « Everyting will be made public » page 288 quelques exemples d’évènements qui ont pris du temps pour percoler dans la sphère publique, et même aujourd’hui je ne suis pas sûre qu’ils soient diffusés très largement (cf Vela que l’on rapprochera pour le fun à la SN du même nom ; encore une étrange coïncidence). Michaud cite :
La détection des pulsars en 1967. Au lieu d’appeler la BBC ou le London Times, la découverte resta confinée de longs mois avant de trouver une explication « plus rationnelle » que l’émission d’un signal extraterrestre. On découvrit qu’il s’agissait en fait d’un certain type d’étoiles.
La découverte par les militaires des flashes gamma en 1967 non pas émanant de la Terre suite à l’explosion de bombes nucléaires mais provenant de l’espace profond. Les données ne furent analysées qu’en mars 1969 et communiquées à la communauté astronomique qu’en 1973 (peut-être devant l’incapacité des militaires à trouver une explication rationnelle).
Dans un autre document dont il faudra que je retrouve les références et le passage exact il est fait mention des scénarios envisagés en cas de détection d’un signal extraterrestre. Parmi les scénarios évoqués, l’annonce publique ne fait pas partie des premières actions. Il est fait mention d’analyses préliminaires confidentielles afin de s’assurer de la réalité intrinsèque de la détection et du signal!
A VLA SEARCH FOR THE OHIO STATE ““WOW
http://iopscience.iop.org/0004-637X/546/2/1171/pdf/0004-637X_546_2_1171.pdf
Le 15 aout 1977 (le jour de la fête de la Vierge ! Cet incommensurable régime des signes) le radiotélescope de l’observatoire de l’université de l’état de l’Ohio enregistra donc une émission apparemment intermittente forte (30 sigma) dans une bande étroite (=< 10 kHz) près de la raie HI de 21 cm (Kraus 1979). La détection persista pendant 6 périodes d’intégration totalisant 72 secondes afficha la signature caractéristique d’une radio source transitant, bien que juste sur un seul des deux faisceaux, suggérant qu’elle pouvait être intermittente ou variable. Sa fréquence était notée à 1420, 356 +- 0,005 MHz (J.D.Krauss 1990, suite à une communication privée) et dans une analyse ultérieure donnée à 100 kHz (Ehman 1998)- dans tous les cas près de la fréquence de 1420,405 MHz de la raie d’émission HI, corrigée du standard local de repos (vitesse moyenne de la matière dans la galaxie au voisinage du soleil), une fréquence qui a été suggérée pour les messages interstellaires (Cocconi et Morrison 1959 ; Drake et Sagan 1973). La bande étroite, la correspondance avec le motif d’antenne et l’intensité forte évoquaient tellement un signal radio interstellaire qu’un des scientifiques affecté au projet écrivit « Wow ! » sur l’enregistrement imprimé qui devint le nom de l’événement.
Les coordonnées apparentes de l’émission était R.A = 19h22m22s ou 19h25m12s (les deux +- 5s) et la déclinaison -27°03’+-20 s (1950) (J.D. Kraus 1990, communication privée).
Ci après, la région du ciel concernée et un agrandissement avec les objets se trouvant dans les parages.
En conclusion, l’article mentionne que les observations menées étaient suffisamment sensibles pour détecter une source supposée à la base de l’émission en bande étroite environ 500 fois plus faible que les 60 Jy de l’émission Wow. Le fait de n’avoir rien trouvé est une preuve solide que la détection du Wow ne provenait pas d’une source continue, naturelle ou artificielle, augmentée par la scintillation pour permettre à l’observatoire de l’état de l’Ohio de la détecter seulement une fois, parce que la probabilité d’avoir un gain de scintillation de l’ordre de 100 est excessivement faible. En couvrant une gamme de fréquences trois fois plus grande que celle des observations de l’Ohio State, nos observations réduisent aussi la possibilité que la détection originale soit due à une source dérivant en fréquence sur une gamme d’approximativement 1,5 MHz. Nos observations ne réduisent pas la possibilité d’une émission très fortement intermittente car nous ne nous attardâmes pas plus de 22 minutes sur chaque champ.
[1] Status of the UC-Berkeley SETI Efforts
http://arxiv.org/pdf/1108.3134v1
Status des recherches SETI de l’UC-Berkeley.
Nous résumons les programmes de recherche SETI de l’université de Californie de Berkeley. La recherche de pulses optiques SEVENDIP traque les pulses d’un durée de l’ordre de la nanoseconde (ns) en longueur d’onde visible. Elle utilise un télescope automatisé de 30 pouces, 3 tubes d’amplification photométrique ultra rapides et un détecteur d’événement. La liste cible inclus des étoiles de type F, G, K et M, des amas globulaires et des galaxies.
L’étude du ciel en cours SERENDIP V.v examine les signaux radio au télescope d’Arecibo de 300 m. La configuration installée actuellement prend en compte 128 millions de canaux sur une largeur de bande de plus de 200 MHz avec une résolution spectrale de 1,6 Hz. Le saut en fréquence permet au spectromètre de couvrir la totalité des 300 MHz des récepteurs de la bande L d’Arecibo. La configuration définitive permettra de surveiller simultanément toutes les données des 14 récepteurs du L-band Focal Array d’Arecibo avec plus de 1,8 milliard de canaux.
SETI@Home utilise les PC de bénévoles pour analyser plus de 160 TB de données prises à Arecibo. Plus de 6 million de bénévoles ont fait tourné SETI@home pendant ses 10 ans d’histoire. L’étude du ciel SETI@home est 10 fois plus sensible que SERENDIP V.v mais elle couvre seulement une bande de 2,5 MHz, centrée sur 1420 MHz. SETI@home recherche une palette d’écarts de paramètre beaucoup plus large, incluant 14 octaves de largeur de bande du signal et 15 octaves de période de pulsation avec des corrections du décalage Doppler de -100 Hz à + 100 Hz/s. SETI@Home va être développé pour analyser les données collectées pendant les observations des objets d’intérêt pour Kepler de mai 2011.
Le projet d’Astropulse est la première recherche SETI d’impulsion de durée de l’ordre de la micro seconde dans le spectre radio. Parce que les impulsions de courte durée sont dissipées par le milieu interstellaire, et que l’importance de cette dissipation n’est pas connue, Astropulse doit chercher à travers 30 000 dispersions possibles. Une puissance informatique conséquente est nécessaire pour conduire ce type de recherche, aussi le projet utilise les bénévoles et leurs ordinateurs personnels pour mener à bien le traitement (en utilisant du calcul distribué similaire au programme SETI@home).
Les programmes de l’université de Berkeley :
[2]Candidate Identification and Interference Removal in SETI@home
http://arxiv.org/abs/1109.1595
[3] CASPER
Non CASPER n’est pas le gentil fantôme imaginé par Joe Oriolo mais plutôt une ressource de premier intérêt pour partager et/ou standardiser les hardware et software utilisés dans le traitement du signal en radio astronomie, ensembles nécessaires pour équiper les outils de recherche et de traque des ectoplasmiques messages de nos frères de l’espace.
Pour être un peu plus technique, l’acronyme CASPER signifie
Collaboration for Astronomy Signal Processing and Electronic Research.
https://casper.berkeley.edu/
Le but principal de CASPER est de rationaliser et de simplifier la conception de l’instrumentation de radio astronomie en favorisant une conception réutilisable à travers le développement de plateformes indépendantes, de sofware et Hardware « Open source » (c’est à dire au code source libre, ou aux conceptions matérielles libres )
En fournissant des bibliothèques de programmes paramétrables et indépendants de plateforme qui tournent sur des blocs de composants matériels modulaires et reconfigurables. Nous laissons de côté les détails de l’implémentation de base et permettons aux astronomes de rapidement concevoir et déployer de nouveaux instruments.
[4]Dante, la divine comédie, chant premier prologue du paradis.
[5] Je ne me lasse pas de ce passage !
Aujourd’hui un état des lieux des recherches SETI à l’université de Berkeley[1], un retour sur le projet SETI@Home [2], une histoire de petit fantôme[3] pour optimiser la conception d’instruments et un retour sur une des détections historiques qui nous a laissé sur notre faim. Mais croyez-vous vraiment qu’une intelligence maitrisant le voyage interstellaire et certainement bien d’autre chose utiliserait les signaux radio ou optiques pour communiquer avec nous ? C’est un peu comme si les conquistadors avaient utilisés les signaux de fumée pour dialoguer avec les indiens. A l’évidence ils choisirent un moyen bien plus rapide et direct mais effectivement plutôt dévastateur, la maitrise des mers ne nécessitant pas le développement d’une éthique particulière comme celle du respect de l’autre mais est plutôt centrée sur des logiques d’appropriation et de prédation, les prémisses de cet immonde monde marchand dont on peut constater toutes les abominations aujourd’hui. On peut supposer que, sans faire d’anthropomorphisme, la maitrise du voyage interstellaire passe peut-être par une évolution éthique et spirituelle, étape indispensable à chaque altérité afin de permettre cette sortie du cocon stellaire et d’échapper à l’enfer du néant autodestructeur. C’est un peu comme le cheminement de Dante dans la divine comédie, où l’humanité, au milieu du chemin de la vie, se trouverait dans une forêt obscure, car elle a perdu la voie droite. Quelques guides de passage, à l’image de Virgile peuvent peut-être, sans pour autant nous conduire, indiquer quelques passages pour sortir de cet enfer et retrouver le chemin du purgatoire et de l’empyrée.
« La gloire de ce [4] qui met tout en mouvement pénètre l’univers entier, et resplendit davantage ici et moins ailleurs. Au ciel qui reçoit le plus de sa lumière, moi je suis allé ; et j’ai vu des choses que ne sait, ni ne peut redire qui descend de là-haut ; car, en s’approchant de l’objet de son désir, notre intelligence se perd en de telles profondeurs, que la mémoire ne peut la suivre[5]
Il me semble que notre histoire est jalonnée de ces épisodes étranges où de curieuses rencontres insufflent de nouveaux possibles. Prenez par exemple cette affaire de la vierge de Guadalupe remarquablement mise en exergue dans l’excellent livre de Christel Seval « Contact et Impact» (que je vous conseille de vous procurer avant qu’il ne devienne introuvable). La date de l’apparition, le 12 décembre 1531, intervient 10 ans après la conquête de Tenochtitlan par Cortès. L’occident se pose une question d’éthique fondamentale : Les indigènes sont-ils des êtres humains achevés et véritables, des créatures de Dieu (en référence à l’époque où il valait mieux déclarer sa foi que ses doutes si l’on ne voulait pas terminer sur le bucher- cf Giordano Bruno quelques années plus tard)
Je me permets d’extraire le passage du bouquin :
Le 12 décembre 1531, la Vierge apparaît à Juan Diego, un indien Aztèque fraichement converti au catholicisme, qui ne parle que le Nahualt. Elle se présente sous le nom de Virgen de Guadalupe , en référence aux apparitions qu’elle avait effectuées deux siècles plus tôt près de la rivière de Guadalupe en Espagne, et dont un indien ne pouvait connaître l’histoire, ce qui constituerait une preuve d’authenticité aux yeux de l’évêque du lieu. Avec de surcroît une signification pour les indiens Aztèques puisqu’en langue Nahualt, Cuahtlapcupeuh signifie : Celle qui vient en volant de la région de la lumière. Marie lui demande de bâtir une chapelle. Juan Diégo accède à ses demandes, mais encore faut-il, lui, pauvre indien ne parlant pas un mot d’espagnol, convaincre Monseigneur Zumarraga. L’évêque, en effet, reste sourd aux simagrées de Juan. L’oncle de Juan Diego est miraculeusement guéri de la peste, et celui-ci annonce à son neveu que Marie de Guadalupe lui est apparue pour lui annoncer sa guérison, et qu’il faut que Diego aille cueillir séance tenante des roses sur la colline de Tepeyac. En plein hivers, sur une colline dénudée. Juan s’y rend. Au milieu des massifs de roses, Notre Dame l’attend. Elle précise que ce sont des roses de Castille qui rappelleront à Monseigneur Zumarraga son jardin de Madrid, Juan Diego en cueille une douzaine et les enroule dans sa tunique avant d’aller voir l’évêque suspicieux. Monseigneur reçoit un hidalgo et une famille d’esclaves indiens sollicitant son arbitrage. Juan Diego rapporte sa rencontre et déplie sa tilma, sa tunique d’agave devant l’assistance pour montrer les roses qui prouveront ses dires L’assistance est stupéfaite. Elle l’est moins par les roses qui embaument que par l’image de la vierge qui est imprimée sur la tunique, ce que découvre Juan ahuri. Plus tard, une source jaillira sur le lieu précis de l’apparition.
Ce qui est extraordinaire, littéralement, c’est que la tunique conservée jusqu’à nos jours défie la science. A de multiples reprises elle a fait l’objet d’investigations poussées ; un nombre considérable d’anomalies restent inexplicables, l’image de la vierge ne pourrait, à l’aide de nos connaissances, être reproduite par la technologie contemporaine.
Voilà une bien étrange histoire qui laisse du concret puisque la relique est toujours conservée et à ce jour personne n’est vraiment capable d’expliquer comment une pareille représentation est possible ! N’est-ce pas une façon de passer un message du type « l’autre, bien que fondamentalement différent, est comme vous ». Une sorte de koan à méditer et à ressasser pour pouvoir atteindre l’illumination (la lumière au sens propre) des années-lumière. Cela va à l’encontre d’une démarche qui consisterait au contraire à vous éloigner de ces sujets « sulfureux » qui recèleraient des dangers et des pièges dont il vaudrait mieux se protéger en restant… ignorant ! La belle affaire.
Sans faire preuve d’un angélisme béat et sans pour autant voiler le caractère « risqué » voir « nuisible » de ces études (non peut-être du fait des altérités qui interviennent mais bien plutôt pour des raisons bien « humaines » et « Terrestres », ce sujet étant confisqué par un complexe militaro industriel dont l’objet est de fabriquer toujours plus d’armes…et de maintenir cette planète dans un tel délabrement éthique que nous sommes en transhumance sinistre sur cette autoroute qui nous mène au néant. L’équation des années lumière fait voler en éclat cette chape de plomb qui nous confine dans l’ignorance. Elle nous montre d’autres voies, d’autres possibles dont les quelques infimes pourcents de loups qui dirigent ce monde et qui souhaiteraient maintenir le statu quo ne sont effectivement pas forcément présents (qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs).
Bonne lecture.
[0]
Ci-joint traduction rapide de quelques éléments d’un article paru dans « The Astronomical Journal » du 10 janvier 2001.
Il y une description précise notamment de cet événement « Wow » et de ses caractéristiques. Ce qui me perturbe c’est la chose suivante.
Il est dit au début de l’article qu’après la détection du « Wow », l’observatoire de l’Ohio State fit environ 100 scans ultérieurs de la région en question, scans infructueux avant de passer à autre chose. Pourtant les coordonnées du premier pic étaient connues avec précision ! Il faut attendre quelques 25 ans pour que soit mener une étude approfondie de la zone. Mes questions sont donc les suivantes :
Voulait t’on vraiment confirmer l’origine de ces signaux?
Un organisme non public a t’il pris le relai ? Les résultats de ces investigations seraient-ils restés quant à eux très confidentiels?
En effet, il n’est pas du tout certain que la découverte de signaux, émissions extraterrestres soit partagée et la nouvelle diffusée à la planète entière. En se référant au livre de Michael A.G.Michaud, « Contact with Alien civilisation » on trouve notamment au paragraphe « Everyting will be made public » page 288 quelques exemples d’évènements qui ont pris du temps pour percoler dans la sphère publique, et même aujourd’hui je ne suis pas sûre qu’ils soient diffusés très largement (cf Vela que l’on rapprochera pour le fun à la SN du même nom ; encore une étrange coïncidence). Michaud cite :
La détection des pulsars en 1967. Au lieu d’appeler la BBC ou le London Times, la découverte resta confinée de longs mois avant de trouver une explication « plus rationnelle » que l’émission d’un signal extraterrestre. On découvrit qu’il s’agissait en fait d’un certain type d’étoiles.
La découverte par les militaires des flashes gamma en 1967 non pas émanant de la Terre suite à l’explosion de bombes nucléaires mais provenant de l’espace profond. Les données ne furent analysées qu’en mars 1969 et communiquées à la communauté astronomique qu’en 1973 (peut-être devant l’incapacité des militaires à trouver une explication rationnelle).
Dans un autre document dont il faudra que je retrouve les références et le passage exact il est fait mention des scénarios envisagés en cas de détection d’un signal extraterrestre. Parmi les scénarios évoqués, l’annonce publique ne fait pas partie des premières actions. Il est fait mention d’analyses préliminaires confidentielles afin de s’assurer de la réalité intrinsèque de la détection et du signal!
A VLA SEARCH FOR THE OHIO STATE ““WOW
http://iopscience.iop.org/0004-637X/546/2/1171/pdf/0004-637X_546_2_1171.pdf
En 1977, une recherche d’intelligence extraterrestre menée à l’observatoire radio de l’université de l’état de l’Ohio enregistra une forte émission apparemment intermittente, dans une bande étroite près de la raie d’hydrogène de 21 cm. La détection montra la signature type de l’antenne d’une source radio céleste passant mais elle ne fut pas répétée dans les observations suivantes. L’événement a été considéré par certains comme un candidat potentiel de signal interstellaire et rejeté par d’autres comme une interférence probable ; aucun essai indépendant pour reproduire l’événement avec une résolution spectrale comparable à celle de l’état de l’Ohio n’a été rapporté. Nous utilisâmes le Very Large Array pour chercher la source possible sous-jacente- artificielle ou naturelle- qui pourrait être retenue pour la détection par des illuminations occasionnelles dues à la scintillation, à une variabilité intrinsèque, ou à quelques autres mécanismes. Avec une sensibilité 100 fois plus importante que les observation originelles, nous trouvâmes deux sources continues à l’intérieur de la marge d’erreur des coordonnées mesurées par l’état de l’Ohio, mais elles ne montraient aucune caractéristique spectrale insolite, ni aucun signe de variabilité du flux, elles donnèrent des raies spectrales normales basée sur des observations complémentaires à 6 cm et étaient trop faibles pour rendre compte de la détection de l’Ohio state. Aucune source ponctuelle de largeur de bande étroite ne fut détectée sur une bande de 1,5 MHz jusqu’à un flux limite de 20 mJy aux coordonnées nominales. Nous concluons que le « Wow » n’était pas dû à une source continue habituellement plus faible de plusieurs jansky que le seuil de détection de l’Ohio State dont le flux s’accroitrait occasionnellement d’un facteur de l’ordre de moins de 100. Notre étude ne limite pas de façon significative la possibilité de sources intermittentes car nous demeurions seulement 5-22 minutes par champ.
Le 15 aout 1977 (le jour de la fête de la Vierge ! Cet incommensurable régime des signes) le radiotélescope de l’observatoire de l’université de l’état de l’Ohio enregistra donc une émission apparemment intermittente forte (30 sigma) dans une bande étroite (=< 10 kHz) près de la raie HI de 21 cm (Kraus 1979). La détection persista pendant 6 périodes d’intégration totalisant 72 secondes afficha la signature caractéristique d’une radio source transitant, bien que juste sur un seul des deux faisceaux, suggérant qu’elle pouvait être intermittente ou variable. Sa fréquence était notée à 1420, 356 +- 0,005 MHz (J.D.Krauss 1990, suite à une communication privée) et dans une analyse ultérieure donnée à 100 kHz (Ehman 1998)- dans tous les cas près de la fréquence de 1420,405 MHz de la raie d’émission HI, corrigée du standard local de repos (vitesse moyenne de la matière dans la galaxie au voisinage du soleil), une fréquence qui a été suggérée pour les messages interstellaires (Cocconi et Morrison 1959 ; Drake et Sagan 1973). La bande étroite, la correspondance avec le motif d’antenne et l’intensité forte évoquaient tellement un signal radio interstellaire qu’un des scientifiques affecté au projet écrivit « Wow ! » sur l’enregistrement imprimé qui devint le nom de l’événement.
Les coordonnées apparentes de l’émission était R.A = 19h22m22s ou 19h25m12s (les deux +- 5s) et la déclinaison -27°03’+-20 s (1950) (J.D. Kraus 1990, communication privée).
Ci après, la région du ciel concernée et un agrandissement avec les objets se trouvant dans les parages.
En conclusion, l’article mentionne que les observations menées étaient suffisamment sensibles pour détecter une source supposée à la base de l’émission en bande étroite environ 500 fois plus faible que les 60 Jy de l’émission Wow. Le fait de n’avoir rien trouvé est une preuve solide que la détection du Wow ne provenait pas d’une source continue, naturelle ou artificielle, augmentée par la scintillation pour permettre à l’observatoire de l’état de l’Ohio de la détecter seulement une fois, parce que la probabilité d’avoir un gain de scintillation de l’ordre de 100 est excessivement faible. En couvrant une gamme de fréquences trois fois plus grande que celle des observations de l’Ohio State, nos observations réduisent aussi la possibilité que la détection originale soit due à une source dérivant en fréquence sur une gamme d’approximativement 1,5 MHz. Nos observations ne réduisent pas la possibilité d’une émission très fortement intermittente car nous ne nous attardâmes pas plus de 22 minutes sur chaque champ.
[1] Status of the UC-Berkeley SETI Efforts
http://arxiv.org/pdf/1108.3134v1
Status des recherches SETI de l’UC-Berkeley.
Nous résumons les programmes de recherche SETI de l’université de Californie de Berkeley. La recherche de pulses optiques SEVENDIP traque les pulses d’un durée de l’ordre de la nanoseconde (ns) en longueur d’onde visible. Elle utilise un télescope automatisé de 30 pouces, 3 tubes d’amplification photométrique ultra rapides et un détecteur d’événement. La liste cible inclus des étoiles de type F, G, K et M, des amas globulaires et des galaxies.
L’étude du ciel en cours SERENDIP V.v examine les signaux radio au télescope d’Arecibo de 300 m. La configuration installée actuellement prend en compte 128 millions de canaux sur une largeur de bande de plus de 200 MHz avec une résolution spectrale de 1,6 Hz. Le saut en fréquence permet au spectromètre de couvrir la totalité des 300 MHz des récepteurs de la bande L d’Arecibo. La configuration définitive permettra de surveiller simultanément toutes les données des 14 récepteurs du L-band Focal Array d’Arecibo avec plus de 1,8 milliard de canaux.
SETI@Home utilise les PC de bénévoles pour analyser plus de 160 TB de données prises à Arecibo. Plus de 6 million de bénévoles ont fait tourné SETI@home pendant ses 10 ans d’histoire. L’étude du ciel SETI@home est 10 fois plus sensible que SERENDIP V.v mais elle couvre seulement une bande de 2,5 MHz, centrée sur 1420 MHz. SETI@home recherche une palette d’écarts de paramètre beaucoup plus large, incluant 14 octaves de largeur de bande du signal et 15 octaves de période de pulsation avec des corrections du décalage Doppler de -100 Hz à + 100 Hz/s. SETI@Home va être développé pour analyser les données collectées pendant les observations des objets d’intérêt pour Kepler de mai 2011.
Le projet d’Astropulse est la première recherche SETI d’impulsion de durée de l’ordre de la micro seconde dans le spectre radio. Parce que les impulsions de courte durée sont dissipées par le milieu interstellaire, et que l’importance de cette dissipation n’est pas connue, Astropulse doit chercher à travers 30 000 dispersions possibles. Une puissance informatique conséquente est nécessaire pour conduire ce type de recherche, aussi le projet utilise les bénévoles et leurs ordinateurs personnels pour mener à bien le traitement (en utilisant du calcul distribué similaire au programme SETI@home).
Les programmes de l’université de Berkeley :
[2]Candidate Identification and Interference Removal in SETI@home
http://arxiv.org/abs/1109.1595
SETI@home, une recherche des signaux provenant d’intelligences extraterrestres, a enregistré des données au radio télescope d’Arecibo depuis 1999. Ces données sont envoyées via Internet aux ordinateurs personnels de bénévoles qui ont fait le don du temps machine inexploité de leurs ordinateurs pour cette recherche.
A ce jour, les bénévoles ont détecté plus de 4,2 milliards de signaux potentiels (j’avoue rester interloquée par ce nombre car si l’on considère que 99,999 % des signaux correspondent à des interférences et autres pollutions qui non rien à voir avec un message ET, il reste tout de même près de 42 000 signaux dignes d’intérêt, ce qui rejoint un point je crois cité par Anakin !) Bien que tous ces signaux potentiels soient essentiellement dus à des processus de bruit aléatoire, d’interférences en fréquence radio (RFI), ou d’interférences dans les processus de l’instrumentation du SETI@Home, il est possible que de vraie transmission extraterrestre existe dans cette base de données. Nous décrivons ici les processus pour éliminer les interférences étant implémentés dans les traitements ultérieur du SETI@Home, ainsi que les méthodes utilisées pour identifier les candidats valables pour des investigations ultérieures.
[3] CASPER
Non CASPER n’est pas le gentil fantôme imaginé par Joe Oriolo mais plutôt une ressource de premier intérêt pour partager et/ou standardiser les hardware et software utilisés dans le traitement du signal en radio astronomie, ensembles nécessaires pour équiper les outils de recherche et de traque des ectoplasmiques messages de nos frères de l’espace.
Pour être un peu plus technique, l’acronyme CASPER signifie
Collaboration for Astronomy Signal Processing and Electronic Research.
https://casper.berkeley.edu/
Le but principal de CASPER est de rationaliser et de simplifier la conception de l’instrumentation de radio astronomie en favorisant une conception réutilisable à travers le développement de plateformes indépendantes, de sofware et Hardware « Open source » (c’est à dire au code source libre, ou aux conceptions matérielles libres )
En fournissant des bibliothèques de programmes paramétrables et indépendants de plateforme qui tournent sur des blocs de composants matériels modulaires et reconfigurables. Nous laissons de côté les détails de l’implémentation de base et permettons aux astronomes de rapidement concevoir et déployer de nouveaux instruments.
[4]Dante, la divine comédie, chant premier prologue du paradis.
[5] Je ne me lasse pas de ce passage !
Blade Runner, Roy Batty.J’ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire... De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion, j’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la Porte de Tannhaüser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir.
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 18:37
bonjour m51m51, une série de réflexions très intéressantes !
je note en particulier
"
Il est a noté que le débat sur la vie extraterrestre a bien été initié dans une zone en forme d’arc allant de l’inde à la Grèce et plus tard en Europe. Ce qui est curieux, soulève Jean Schneider , auteur du papier, c’est que la question « Pourquoi ce débat est-il essentiellement limité à la littérature occidentale ? " à mon sens il ya eut des contacts dans le passé et ils se pourrait donc que l'intérêt des philosophes et des "cités" soit alors potentiellement lié à ces contacts
de nos jours encore les cas ovnis évitent les pays arabes et africains, ce qui ne veut pas nécessairement dire qu'il n'y a pas de cas chez eux, mais davantage qu'ils ne s'y intéressent pas ou qu'ils ont uine autre explication pour ces phénomènes , ce qui à mon sens est le cas en afrique où les "religions"' sont très vastes et les "esprits" nombreux et hélàs ces traditions sont verbales et secrètes . nos sociétés sont davantage technologique aussi et ouvrent donc naturellement la voie vers le ciel plûtôt que sur terre où bon nombre de choses sont expliquées.. "scientifiquement"
on peut donc penser à un phénomène purement social , néanmoins un contact ne peut se faire que si les deux parties sont "ouvertes" au contact . il me paraît évident que dans certaines cultures ce contact est moins possible pour des raisons essentiellement religieuse, pour etre clair l'islam nie le phénomène ovni en soi le plus souvent, pour l'islam les ovnis sont des démons, des djinn point barre et pour certaines cultures africaines de même les ovnis sont des démons ou des esprits
sur que le contact est plus complexe à envisager...
je note en particulier
"
Il est a noté que le débat sur la vie extraterrestre a bien été initié dans une zone en forme d’arc allant de l’inde à la Grèce et plus tard en Europe. Ce qui est curieux, soulève Jean Schneider , auteur du papier, c’est que la question « Pourquoi ce débat est-il essentiellement limité à la littérature occidentale ? " à mon sens il ya eut des contacts dans le passé et ils se pourrait donc que l'intérêt des philosophes et des "cités" soit alors potentiellement lié à ces contacts
de nos jours encore les cas ovnis évitent les pays arabes et africains, ce qui ne veut pas nécessairement dire qu'il n'y a pas de cas chez eux, mais davantage qu'ils ne s'y intéressent pas ou qu'ils ont uine autre explication pour ces phénomènes , ce qui à mon sens est le cas en afrique où les "religions"' sont très vastes et les "esprits" nombreux et hélàs ces traditions sont verbales et secrètes . nos sociétés sont davantage technologique aussi et ouvrent donc naturellement la voie vers le ciel plûtôt que sur terre où bon nombre de choses sont expliquées.. "scientifiquement"
on peut donc penser à un phénomène purement social , néanmoins un contact ne peut se faire que si les deux parties sont "ouvertes" au contact . il me paraît évident que dans certaines cultures ce contact est moins possible pour des raisons essentiellement religieuse, pour etre clair l'islam nie le phénomène ovni en soi le plus souvent, pour l'islam les ovnis sont des démons, des djinn point barre et pour certaines cultures africaines de même les ovnis sont des démons ou des esprits
sur que le contact est plus complexe à envisager...
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 20:04
Pour suivre
"
Compter sur la beauté: Le rôle de l’esthétique, de l’éthique et des principes physiques universaux dans la communication interstellaire par Guillermo A.Lemarchand, 2006.
Dans cet article passionnant, M Lemarchand émet l’hypothèse que la communication avec des intelligences extraterrestres pourrait être établie sur la base d’une sorte de « Lingua Cosmica » , langue de la sagesse cosmique, qui permettrait à chaque espèce de partager ses propres perceptions, sensations, émotions. Mais quelles seraient les bases épistémiques de cette langue interstellaire ? "
et
"la « Semovience », c’est à dire le fait pour quelqu’un de pouvoir initier une nouvelle séquence de causalités ou d’actions, simplement en le voulant"
on pourrait alors envisager le contact alien non comme une rivalité territoriale mais comme une capacité de nouer des liens en dehors d'une notion de territoire ou dit autrement à quoi servirait il de combattre un alien sans enjeux territoriaux, il faut pour cela s'assurer que l'alien n'a lui non plus pas de visée territoriale ou ressources
et
"La perspective de l'enaction proposée par le biologiste, neurologue et philosophe chilien, Francisco Varela est un paradigme qui défend l'idée que la cognition est d'abord incarnée et qui essaye ainsi de dépasser le piège de « la représentation »"
nos langages et nos représentations sont liés à nos sens et donc incarnées au sens physique du terme, cependant nos représentations et nos concepts sont désincarnés, essayer d'atteindre le "vrai" réel en gommant le filtre des sens est complexe et sans doute hard à voir. au sens inacceptable tel quel.. biologiquement l'homme n'est qu'un amas d'atome en interaction, philosophiquement et humainement parlant cet amas n'a aucun intérêt
mais si un "amas" peut générer une "âme" alors iol doit en être de même pour tout système biologique complexe et donc la question est quelle sinteractions peut il y avoir entre ces "âmes" dès qu'en contact
"
Compter sur la beauté: Le rôle de l’esthétique, de l’éthique et des principes physiques universaux dans la communication interstellaire par Guillermo A.Lemarchand, 2006.
Dans cet article passionnant, M Lemarchand émet l’hypothèse que la communication avec des intelligences extraterrestres pourrait être établie sur la base d’une sorte de « Lingua Cosmica » , langue de la sagesse cosmique, qui permettrait à chaque espèce de partager ses propres perceptions, sensations, émotions. Mais quelles seraient les bases épistémiques de cette langue interstellaire ? "
et
"la « Semovience », c’est à dire le fait pour quelqu’un de pouvoir initier une nouvelle séquence de causalités ou d’actions, simplement en le voulant"
on pourrait alors envisager le contact alien non comme une rivalité territoriale mais comme une capacité de nouer des liens en dehors d'une notion de territoire ou dit autrement à quoi servirait il de combattre un alien sans enjeux territoriaux, il faut pour cela s'assurer que l'alien n'a lui non plus pas de visée territoriale ou ressources
et
"La perspective de l'enaction proposée par le biologiste, neurologue et philosophe chilien, Francisco Varela est un paradigme qui défend l'idée que la cognition est d'abord incarnée et qui essaye ainsi de dépasser le piège de « la représentation »"
nos langages et nos représentations sont liés à nos sens et donc incarnées au sens physique du terme, cependant nos représentations et nos concepts sont désincarnés, essayer d'atteindre le "vrai" réel en gommant le filtre des sens est complexe et sans doute hard à voir. au sens inacceptable tel quel.. biologiquement l'homme n'est qu'un amas d'atome en interaction, philosophiquement et humainement parlant cet amas n'a aucun intérêt
mais si un "amas" peut générer une "âme" alors iol doit en être de même pour tout système biologique complexe et donc la question est quelle sinteractions peut il y avoir entre ces "âmes" dès qu'en contact
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 20:11
et concept majeur selon moi
"
L'induction intègre des connaissances acquises afin de modéliser une situation nouvelle. Ainsi, devant une situation, l'induction fournirait tout d'abord
un modèle général par défaut-toujours d'après Holland. Si celui-ci ne fonctionne pas, alors des sous-modèles sont proposés pour des cas particuliers"
si on suit cette idée, deux espèce n'ayant aucun référentiel commun ou aucun langage commun y compris la gestuelle non verbale pourrait néanmoins communiquer si chaque espèce sur base de son propre modèle peut y trouver dans le modèle de l'autre certaines analogies, ce croisement entre deux mondes possibles offre alors un référentiel commun de communication
exemple; imaginons que la main tendue chez l"homme signifie paix et chez l'alien la guerre, imaginons qu'un premier contact montre ce fait, l'ahomme tend la main et l'alien a une action négative ou fatale. L'homme déduira que la main tendue signifie guerre chez l'alien et l'alien paix chez l'homme après x itérations que l'on souihaite réduites.. :-) bref un référentiel commun se constitue par les effets de la mise en avant de signes de communication
au delà l'homme pourrait également déduire que la main n'a pas la même focntion organique chez l'alien un peu comme si un homme montrait ses fesses. Une communication pourrait se faire aussi sur base de constantes biologiques, hypothese 0 : l'homme mange et l'alien aussi , à l'occasion de l'observation de ces actes de manger chez l'homme et chez l'alien on peut aussi déduire que l'acte de manger est ou non commun, cad validation ou non de h0, si h0 n'est pas validee on concoit que la communication sur ce point fondamental n'est pas possible
etc etc
"
L'induction intègre des connaissances acquises afin de modéliser une situation nouvelle. Ainsi, devant une situation, l'induction fournirait tout d'abord
un modèle général par défaut-toujours d'après Holland. Si celui-ci ne fonctionne pas, alors des sous-modèles sont proposés pour des cas particuliers"
si on suit cette idée, deux espèce n'ayant aucun référentiel commun ou aucun langage commun y compris la gestuelle non verbale pourrait néanmoins communiquer si chaque espèce sur base de son propre modèle peut y trouver dans le modèle de l'autre certaines analogies, ce croisement entre deux mondes possibles offre alors un référentiel commun de communication
exemple; imaginons que la main tendue chez l"homme signifie paix et chez l'alien la guerre, imaginons qu'un premier contact montre ce fait, l'ahomme tend la main et l'alien a une action négative ou fatale. L'homme déduira que la main tendue signifie guerre chez l'alien et l'alien paix chez l'homme après x itérations que l'on souihaite réduites.. :-) bref un référentiel commun se constitue par les effets de la mise en avant de signes de communication
au delà l'homme pourrait également déduire que la main n'a pas la même focntion organique chez l'alien un peu comme si un homme montrait ses fesses. Une communication pourrait se faire aussi sur base de constantes biologiques, hypothese 0 : l'homme mange et l'alien aussi , à l'occasion de l'observation de ces actes de manger chez l'homme et chez l'alien on peut aussi déduire que l'acte de manger est ou non commun, cad validation ou non de h0, si h0 n'est pas validee on concoit que la communication sur ce point fondamental n'est pas possible
etc etc
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 20:17
finalement la pyramide de maslow est un bon chemin pour amorcer la communication où l'on part des besoins de bases et de leurs équivalents pour monter progressivement dans les échelles de la pyramide
pour rappel pour ceux qui savent pas c'est ca maslow
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow
cette classification des besoins humains définit aussi des niveaux différents de communication et /ou des attentes, si il ya décallage de niveau des attentes ca risque d'être brutal...
exemple; si le besoin alien est de bouffer et le besoin humain de communiquer. on comprend la suite et inversément
si le besoin humain est de comprendre le sens de la vie et le besoin alien de même sur qu'un contact serait moins brutal
pour rappel pour ceux qui savent pas c'est ca maslow
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins_de_Maslow
cette classification des besoins humains définit aussi des niveaux différents de communication et /ou des attentes, si il ya décallage de niveau des attentes ca risque d'être brutal...
exemple; si le besoin alien est de bouffer et le besoin humain de communiquer. on comprend la suite et inversément
si le besoin humain est de comprendre le sens de la vie et le besoin alien de même sur qu'un contact serait moins brutal
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 20:28
et
"
Arrivé à Kant, Szendy reprend la célèbre question du sentiment esthétique dans la Critique du jugement. On sait à quel point elle est politique, Kant n’ayant «cessé de vouloir penser la faculté de juger comme adoption du regard de l’autre, voire de tout autre comme étant chaque fois le tout-autre». Affirmer «ceci est beau», c’est poser la souveraineté du jugement certes autonome, mais également «orienté par la perspective de son partage universel». Traquant longuement et habilement l’«effiction» (la fiction comme efficace) chez Kant, Szendy en arrive aux extraterrestres (bon, n’exagérons rien, à«l’extraterrianité», disons) pour montrer que «nous les Terriens, nous les humains […], nous n’avons de point de vue qu’à le laisser hanter par le tout-autre», qu’il décrit comme«l’écart du voir au voir»."
l'homme chercherait dans le cosmos une confirmation de ses "affirmations", car sans repère l'homme définit et classe les choses selon ses référents acquis cumulativement mais paradoxalement définir une chose c'est poser un acte de la retirer du monde pour la reconnaitre comme tel, ainsi l'homme a la capacité prodigieuse de définir essentiellement une chose par ce qu'elle n'est pas ainsi la vie est souvent définie par ce qui n'est pas mort et la mort par ce qui n'est pas vie.. l'incapacité de l'homme à capturer le réel dans son instantaétité le pousse à simplifier
et si l'homme lance sa définition il attend de l'univers tout entier qu'il lui dise c'est vrai ou faux alors qu'en fait sa définition n'est qu'un des possibles du réel le plus souvent. ainsi on peut décrire le vivant comme un amas de cellules en fonctionnement , mais on peut aussi définir le vivant comme des atomes "vivants" en réalité les échelles sont différentes, l'entité biologique vit 100 ans , les atomes qui nous composent vachement plus longtemps.; alors c'est quoi un homme ou un alien dans ce bazard ? et même en cas de biologie alien par exemple basée sur la silice le principe reste le même l'alien est composé d"atomes
à moins que non ? ... un être vivant est il forcément composé d'atomes en voilà une question iconoclaste non ? moins simple qu'il n'y semble si on pose que au delà des limites "physiques de" l'univers il ya quoi exactement ? le vide ?
on sait que le vide n'est pas vide mais un espace parcouru de tas de choses, le vide dit asbolu existet il même dans l'univers ? ou juste en dehors de cet univers ?
"
Arrivé à Kant, Szendy reprend la célèbre question du sentiment esthétique dans la Critique du jugement. On sait à quel point elle est politique, Kant n’ayant «cessé de vouloir penser la faculté de juger comme adoption du regard de l’autre, voire de tout autre comme étant chaque fois le tout-autre». Affirmer «ceci est beau», c’est poser la souveraineté du jugement certes autonome, mais également «orienté par la perspective de son partage universel». Traquant longuement et habilement l’«effiction» (la fiction comme efficace) chez Kant, Szendy en arrive aux extraterrestres (bon, n’exagérons rien, à«l’extraterrianité», disons) pour montrer que «nous les Terriens, nous les humains […], nous n’avons de point de vue qu’à le laisser hanter par le tout-autre», qu’il décrit comme«l’écart du voir au voir»."
l'homme chercherait dans le cosmos une confirmation de ses "affirmations", car sans repère l'homme définit et classe les choses selon ses référents acquis cumulativement mais paradoxalement définir une chose c'est poser un acte de la retirer du monde pour la reconnaitre comme tel, ainsi l'homme a la capacité prodigieuse de définir essentiellement une chose par ce qu'elle n'est pas ainsi la vie est souvent définie par ce qui n'est pas mort et la mort par ce qui n'est pas vie.. l'incapacité de l'homme à capturer le réel dans son instantaétité le pousse à simplifier
et si l'homme lance sa définition il attend de l'univers tout entier qu'il lui dise c'est vrai ou faux alors qu'en fait sa définition n'est qu'un des possibles du réel le plus souvent. ainsi on peut décrire le vivant comme un amas de cellules en fonctionnement , mais on peut aussi définir le vivant comme des atomes "vivants" en réalité les échelles sont différentes, l'entité biologique vit 100 ans , les atomes qui nous composent vachement plus longtemps.; alors c'est quoi un homme ou un alien dans ce bazard ? et même en cas de biologie alien par exemple basée sur la silice le principe reste le même l'alien est composé d"atomes
à moins que non ? ... un être vivant est il forcément composé d'atomes en voilà une question iconoclaste non ? moins simple qu'il n'y semble si on pose que au delà des limites "physiques de" l'univers il ya quoi exactement ? le vide ?
on sait que le vide n'est pas vide mais un espace parcouru de tas de choses, le vide dit asbolu existet il même dans l'univers ? ou juste en dehors de cet univers ?
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 20:40
"La sérendipité est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard et à l'intelligence. "
moi j'appelle cela une synchronicité ;-)
la majorité des inventions majeures suivent ce schéma ....mais àa l fondamentale nuance près que le hasard ne parlera pas à un esprit non préparé.. entendez à un esprit non curieux ou en constante réflexion ,car le fait observé doit "parler" et il ne parle que si on ecoute , l'intelligence est donc ici une capacité d'observation et d'écoute au sens large si on étend l'observation à un autre sens que la vue
on peut aussi "écouter" avec son nez... sans rire
moi j'appelle cela une synchronicité ;-)
la majorité des inventions majeures suivent ce schéma ....mais àa l fondamentale nuance près que le hasard ne parlera pas à un esprit non préparé.. entendez à un esprit non curieux ou en constante réflexion ,car le fait observé doit "parler" et il ne parle que si on ecoute , l'intelligence est donc ici une capacité d'observation et d'écoute au sens large si on étend l'observation à un autre sens que la vue
on peut aussi "écouter" avec son nez... sans rire
- InvitéInvité
Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Sam 24 Sep 2011, 20:46
Nous rentrons ici dans des champs fondamentaux du questionnement humain....
J'adores !!!
Car nous sommes tous égaux devant celui-ci (peut importe nos origines !), si l'on se donne la peine d'y réfléchir, l'humilité se retrouve à portée de la main !
N'y aurait il que la "mort" pour nous donner ces réponses ?
J'adores !!!
Car nous sommes tous égaux devant celui-ci (peut importe nos origines !), si l'on se donne la peine d'y réfléchir, l'humilité se retrouve à portée de la main !
N'y aurait il que la "mort" pour nous donner ces réponses ?
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 06 Oct 2011, 00:39
Bonsoir Anakin et merci pour vos interventions toujours pertinentes et un brin synchronisées.
A se demander si vous ne lisez pas un peu dans mes pensées.
C’est effectivement une des questions que je me pose et c’est d’ailleurs une des raisons évoquées par certains visiteurs dans les fameux courriers décriés. Dans cet univers de la « quaternité », comment résonne notre aura qu’elle soit individuelle ou collective au sein du macrocosme et finalement comment raisonne un cerveau humain ? Les choses ne sont certainement pas simples et les interactions entre chaque volet de cette quaternité doivent laisser la place à des zones de contact diverses et variées, de synaptiques connexions au plus profond de notre être !mais si un "amas" peut générer une "âme" alors iol doit en être de même pour tout système biologique complexe et donc la question est quelle sinteractions peut il y avoir entre ces "âmes" dès qu'en contact
[1]« Tout cela est une seule chose que j’adore et qui est dans cette forêt. Le crépuscule sur le lac, mon Annonciation. La montagne : une ligne. Ecoute ! Il va se passer quelque chose, oui. L’attente est immense »
On peut se demander si la forme humaine ne constituerait pas une sorte d’attracteur étrange, l’univers se révélant à lui-même dans sa forme adamique, l’Anthropos céleste évoqué dans la prééternité, et qui est sa propre image. Attention tout ceci est très spéculatif et n’est en aucune façon une dérive anthropocentrique, ou plutôt terrestrocentrée. Il s’agit simplement d’envisager une explication à ce dénominateur commun que l’on retrouve dans les observations rapprochées des Ovniautes où la forme humaine semble être souvent observée. Sur un versant, celui matériel, l’ « objet » « homme » (qu’il soit d’ici ou d’ailleurs) est qualifié d’étrange en raison de sa structure « pointilliste »/ atomique et de sa nature fractale. D’où qu’on parte, on se retrouve toujours sur l’attracteur, c’est le côté prévisible de l’évolution. Où se trouve-t-on exactement sur l’attracteur ? Il est impossible de répondre à cette question, c’est le côté imprévisible de l’évolution.
Sur un autre versant[2], celui de l’imaginal (j’entends par imaginal cet espace de l’âme si bien décrit par Henri Corbin, le mundus imaginalis inspiré du soufisme
[3]), c’est moins la forme que le champ qui est en action. L’homme, un peu comme le dauphin qui se partage entre le milieu aquatique et milieu aérien serait un être de l’interface. Il interfèrerait en priorité avec le monde matériel mais respirerait son « air » dans l’imaginal (et cet air peut-être vicié…).
Ces deux domaines coexistent, s’interpénètrent et interagissent selon des lois de la nature encore à découvrir et qui pourraient donner lieu à de véritables recherches scientifiques [4] (en entendant par science non pas la « religion rationaliste » de la pire espèce, cette fille du néant, ce Monsanto de l’évolution mais bien plutôt ce fantastique outil d’investigation et de connaissance de notre univers, cette Sarasvatī, béquille de l’humanité révélée. Encore faut-il que nous nous rappelions, comme il était indiqué en conclusion de ce film superbe « Planète Interdite »- un phare dans la nuit - que la science ne fera jamais de nous des dieux. Au régime de la peur, ce n’est pas l’autre qu’il faut craindre mais nous mêmes et nos productions quelles soient matérielles, spirituelles et qu’elles s’autoalimentent en prenant forme comme dans la mésaventure que vécut le peuple Krell.
http://gillesbonafi.skyrock.com/
Anakin :
on pourrait alors envisager le contact alien non comme une rivalité territoriale mais comme une capacité de nouer des liens en dehors d'une notion de territoire ou dit autrement à quoi servirait il de combattre un alien sans enjeux territoriaux, il faut pour cela s'assurer que l'alien n'a lui non plus pas de visée territoriale ou ressources
Tout à fait en phase avec vous. Je pense qu’une des composantes du contact est l’échange, l’interaction de parties dissemblables ou chacun apprend mutuellement de l’autre, comment l’autre interagit avec son environnement dans toutes ses composantes, comment l’autre chevauche les quatre pattes du cheval comos, etc. Chacun étant le reflet d’une kaléidoscopique vérité (une image de l’un, l’un étant l’image de l’autre, n’est-il pas?) qui s’intègre en une fractalité incarnée. D’où l’intérêt du contact pour progresser justifiant l’adage bien connu que le tout est plus que la somme des parties y compris dans l’estomac d’un Alien (je plaisante bien entendu... )
à moins que non ? ... un être vivant est il forcément composé d'atomes en voilà une question iconoclaste non ? moins simple qu'il n'y semble si on pose que au delà des limites "physiques de" l'univers il ya quoi exactement ? le vide ?
Judicieuse remarque, Anakin et qui rejoint finalement le côté spirituel que j’évoquais précédemment. Peut-être suffirait par exemple d’établir le lien entre les électrons et ce monde imaginal, lien qu’a tenté de faire le physicien Jean-Emile Charon et sa théorie de la « relativité complexe » dont on ne peut pas dire quelle soit très populaire.
on sait que le vide n'est pas vide mais un espace parcouru de tas de choses, le vide dit asbolu existet il même dans l'univers ? ou juste en dehors de cet univers
Anakin, vous faites bien de soulignez l’importance du concept du vide. Ce point est souvent oublié dans l’histoire des sciences et dans les révolutions paradigmatiques qui accompagnent nos visions renouvelées de l’univers. Dans un livre brillant et fort bien documenté, « the book of nothing », l’auteur, John D.Barrow (qui a aussi produit le bouquin « theories of everything »… ) nous fait voyager des stoiciens à Lucrèce, de Shakespeare à Sartre dans cette notion du vide à travers l’histoire et de découvrir finalement que trois fois rien c’est déjà quelque chose! On retrouve d’ailleurs dans cette histoire l’esprit de nos brillants pseudo sceptiques que l’on peut assimiler aux tenants de l’aristotélicisme ou du cartésianisme (ceux là même qui expliquaient doctement et « scientifiquement » que le vide ne pouvaient exister car la nature le ferait disparaître illico, les mêmes qui aujourd’hui nous inondent de matière noire, sombre pour tout expliquer. Nous avons beau changé d’époque, cet esprit des cavernes perdure !) que le baron Von Guericke viendra pourfendre avec son expérience des hémisphères de Magdeburg. Vous me direz, quel rapport avec les ET ? Et bien justement, ce n’est peut-être qu’une intuition, mais il me semble qu’au cœur du vide et du néant se trouve l’infinité et une révolution de nos conceptions tant en terme de physique, que de logique. Ces révolutions débouchent sur une vision renouvelée du cosmos tout à fait novatrice dans laquelle le voyage interstellaire n’est plus une impossibilité et l’autre, comme « le facteur, sonne toujours deux fois ». Entre fractalité, infinité et espace éthéré, j’ai le pressentiment que le chemin vers l’autre passe aussi par cette voie.
Les pistes :
L’être et le néant de Jean-Paul Sartre.
La lettre à Louis Meyer de Spinoza.
Capilotracté ? Pas plus que les énormités grotesques de nos pseudo sceptiques champions toute catégorie du debunking stupide. Décernons leurs une couronne pour enterrer de plein pied cette absurdité né qui va se faire percuter!
Antony, je ne suis pas certaine d’avoir compris votre point de vue aussi ne voyez aucune ironie dans mes propos. Si nous sommes effectivement tous égaux, disons qu’il appartient à chacun de faire fonctionner ce que la nature lui a donné en héritage. Nous en sommes tous dotés, chacun à notre façon et point besoin d’attendre la mort pour mettre en service cette fantastique machinerie au grand dam de nos bourreaux ! J’engage tout un chacun à commencer l’exercice.
Après la découverte récente de la planète circumbinaire Kepler-16 , découverte dont les implications, selon moi n’ont pas été mesurées à leurs justes valeurs[5], voilà les bactéries et la panspermie.
Attaquons nous aux autres facteurs de l’équation de Drake:
La science fiction semble être parfois le reflet de l’actualité. Au début du film, « le jour ou la Terre s’arrêta », et pour ceux qui sont observateurs, la bactérie Deinococcus Radiodurans est mise à l’honneur, avec juste raison, pour évoquer la panspermie. J’ai déjà évoqué ce sujet et vous trouverez dans la conférence suivante de Craig Venter : “Joining 3.5 Billion Years of Microbial Invention” une description plus détaillée de cette fameuse bactérie ce qui permet au passage de mesurer la fantastique inventivité et puissance créatrice de la vie (En conséquence de quoi nous devrions être beaucoup plus prudents dans nos bricolages à la Frankenstein cellulaire pour éviter tout effondrement catastrophique de notre biosphère!).
http://longnow.org/seminars/02008/feb/25/joining-3-5-billion-years-of-microbial-invention/
Analyse de survie comparative des bactéries Deinococcus Radiodurans et Haloarchaea Natrialba Magadii et Haloferax Volcanii, exposées au vide et à une irradiation ultraviolette.
Ximena C. Abrevaya1; Ivan G. Paulino-Lima2, Douglas Galante3, Fabio Rodrigues4, Pablo J.D. Mauas1,5, Eduardo Cortón6, and Claudia de Alencar Santos Lage2
Les bactéries Haloarchaea Natrialba Magadii, Haloferax Volcanii, ainsi que la bactérie résistante aux radiations Deinococcus Radiodurans furent exposées au vide et aux radiations UV (V-UV) au Laboratoire Brésilien de Lumière Synchrotron (LNLS). Des monocouches de cellules (contenant de 100 000 à 1 million de cellules par échantillon) furent préparées sur des filtres de polycarbonate et irradiées sous un vide important (10-5 Pa) avec un rayonnement synchrotron polychromatique. N. magadii était remarquablement résistante au vide poussée avec une fraction de survie de 3,77 % +- 0,76 plus grande que celle de D.radiodurans (1,13 % +- 0,23). La fraction de survie des haloarchaea H.volcanii, de 0,036 +- 1,8 % était beaucoup plus faible. Les profils de résistance aux radiations étaient similaires entre la haloarchaea et D.radiodurans pour des irradiations jusqu’à 150 J.m-2. Pour des irradiations plus importantes que 150 J.m-2 il y avait une diminution significative dans la survie des haloarchaea et en particulier les H.volcanii ne survivaient pas. La survie pour les D.radiodurans était de 1 % après une exposition aux flux d’ultraviolet V-UV ( 1350 J m-2) alors que N.magadii avait un taux de survie plus faible que 0,1 %. De telles fractions de survie sont discutées dans le cadre de la possibilité du transfert interplanétaire de micro-organismes viables et de l’existence possible de vie microbienne dans les environnements salés comme sur la planète Mars et le satellite de Jupiter, Europa. C’est le premier travail évoquant la survie de haloarchaea dans des conditions simulées du milieu interplanétaire.
Et les conclusions de l’étude :
Nos résultats indiquent que les cellules non protégées de D.radiodurans, la survie chute à 1 % à 1350 Jm-2, alors que N.magadii survie à 0,1 % dans les mêmes conditions d’exposition. H. volcanii, d’un autre côté ne survie pas au-delà de flux de 150 Jm-2. Ces fractions de survie montrent que les bactéries de H.volcanii et N.magadii pleinement exposées au vide et à l’irradiation UV à la surface d’une planète ou dans des météorites devraient rapidement décroître d’au trois ordres de magnitude. Cependant, plusieurs cellules peuvent survivre, et des temps d’exposition beaucoup plus longs doivent être testés pour voir si au moins un faible nombre de cellules de N.magadii et D.radiodurans pourraient survivre les flux V-UV et les dommages présent dans l’espace sans protection.
Rappelons à ce propos les conditions d’expérience. Les échantillons à tester étaient mis dans une chambre à vide et étaient exposés à une pression décroissante pendant environ 3 heures (temps nécessaire pour atteindre un vide poussé comparable au milieu interplanétaire). La pression était maintenue pendant 1 h, temps de l’ exposition au flux UV ».
On pourrait en s’inspirant de Jacques Derrida[6] et en rebondissant non plus seulement sur l’aspect matériel mais sur les « quatre ailes de notre cosmos « odonates » » et notamment son versant spirituel qu’« un spectre hante le monde du XXI ième siècle – le spectre de l’altérité éloignée »
[1]
Henry Corbin, « Théologie au bord du Lac », Henry Corbin, Cahier de l’Herme.
[2]Pour compléter, imaginez que chacun de ces versants dispose de son image dans un « miroir » si bien que nous avons alors deux paires mutuellement jumelles, chaque particules de ce monde (et à fortiori chaque amas de particules) est orienté selon ces quatre versants un peu comme une libellule qui oriente ses ailes pour se mouvoir dans son milieu. La somme des interventions serait une constante.
[3]
http://www.moncelon.com/urqalya.htm
« La fonction du mundus imaginalis et des Formes imaginales se définit par leur situation médiane et médiatrice entre le monde intelligible et le monde sensible. D’une part, elle immatérialise les Formes sensibles, d’autre part, elle « imaginalise » les formes intelligibles auxquelles elle donne figure et dimension. Le monde imaginal symbolise d’une part avec les Formes sensibles, d’autre part avec les Formes intelligibles. C’est cette situation médiane qui d’emblée impose à la puissance imaginative une discipline impensable là où elle s’est dégradée en « fantaisie », ne secrétant que de l’imaginaire, de l’irréel, et capable de tous les dévergondages. »
…
« Que l’on entende pas le mot « images » au sens où de nos jours on parle à tort et à travers d’une civilisation de l’image ; il ne s’agit jamais là que d’images restant au niveau des perceptions sensibles, nullement de perceptions visionnaires. Le mundus imaginalis de la théosophie mystique visionnaire est un monde qui n’est plus le monde empirique de la perception sensible, tout en n’étant pas encore le monde de l’intuition intellective des purs intelligibles. Monde entre-deux, monde médian et médiateur, sans lequel tous les événements de l’histoire sacrale et prophétique deviennent de l’irréel, parce que c’est en ce monde-là que ces événements ont lieu, ont leur « lieu ».
[4]
Encore faut-il que nos chercheurs n’aient pas oublié ce que sont la science et ses productions. Entendu sur France culture cette semaine à propos de la science et des nouveaux paradigmes, le commentaire affligeant suivant « Une théorie fabrique des faits ! » Non, il me semble qu’une théorie explique des faits constatés et propose, prédit d’autres observables.
Pas étonnant qu’avec cet état d’esprit dans la communauté l’on traine depuis plus de 30 ans une théorie des cordes (on peut d’ailleurs s’interroger sur les faits que « cette théorie a fabriqué », juste pour rigoler), certes fort compliquée, mais qui ne fait en rien progresser notre connaissance de l’univers. Heureusement que ce dernier se rappelle à nous et de façon toujours plus marquante grâce aux progrès technologiques accomplis en matière d’observation. Le problème, c’est que l’on ne comprend plus ce que l’on observe et ce n’est pas en invoquant la matière noire comme Aristote invoquait « la force naturelle agissant contre le vide » que nous progresserons dans notre compréhension de l’univers.
Il a fallu des Torricelli et Pascal pour monter des expériences et démontrer que le vide existait vraiment tout en introduisant la notion de pression. Un petit tour sur Wiki permet de mesurer s’il le fallait le désarroi de la communauté scientifique à cet égard. Je cite en mettant en gras ce qui m’interpelle :
.Tiens, à ce propos et pour aérer un peu c’est air confiné, vous trouverez ci-joint un texte d’un certain professeur John P. Lynch. Ce texte curieux est extrait d’un document plus long qui se présente un peu sous la forme d’une publication scientifique. Je ne l’ai pas traduit afin de ne pas induire de contresens ou déformations involontaires. Il me semble bien ancré dans l’actualité des nobels.« Malgré la quasi unanimité apparente des cosmologistes autour de l’idée d’accélération de l’expansion, la réalité de cette accélération ne sera établie que lorsque le phénomène pourra être inclus dans un cadre théorique solide, lequel fait encore défaut. »
Extraits du document « Symptoms of the Universe » du professeur John P. Lynch.
Dimensional Energies
Gravity and acceleration show us that there are invisible non-physical forces at work in our world. Gravity and void interact with matter, but they are not matter. They are energy, but it is non-material energy. Matter is three-dimensional energy, gravity and anti-gravity show aspects of being non-three-dimensional energies. They are energy, and they are all around us, but in another dimension (so we do not experience them directly). According to acceleration, the cosmos has more non-material energy (96%) than material (4%), thus our visible universe of physical matter is just a part of a cosmos of various types of dimensional energies. Unfortunately, non-material non-three-dimensional energies can never be truly proven scientifically due to their non-material nature, so evidence of their existence must come from their interactions with matter .
To understand what other dimensions look like, we only have to paraphrase Carl Sagan in Cosmos. The first dimension is an infinite straight line. If you go at a right angle to that, then you are in the second dimension of the flat plain. Go at a right angle to that and you arrive in the familiar three dimensional world of spheres (and up and down). Go at a right angle to that (in and out at the same time) and you are in the incomprehensible fourth dimension, and so on.
One-dimensional energy is observable in electro-magnetic force, which we experience as photons. The most common photons emanate from the electrons of atoms in a star, they are the waves of varying frequencies (gamma rays, x-rays, ultraviolet light, visible light, infrared light, micro-waves, and radio waves) which zoom straight through the void at the speed of light. Other photons are held around the electrons of certain atoms and compounds, becoming electricity and magnetism (which gives this energy its name).
Two-dimensional energy is observable in the force of gravity, which we experience in the many disks created by gravity wells. According to Einstein, gravity is a bend in space. The bend forms a two-dimensional plane, which we observe everywhere in the universe as a disk, from our solar system to our galaxy (and many just like them). The disk also appears in the event horizon of a black hole (as well as the double plume of black hole consumption observed in some galaxies).
Three-dimensional energy is observable in the strong force of the atom. The energy of matter forms quarks, and quarks are the building blocks of atoms (which are the building blocks of the three-dimensional universe of matter). There are three quarks in each proton and three quarks in each neutron, as well as the quark gluon which orbits the center to create the strong force of the atomic nucleus (giving us our familiar three-dimensional spheres).
Four-dimensional energy is observable in the void. It is the nothing which make everything possible. It is the inverted emptiness of the void which lets the rays fly free, it lets gravity well, it makes matter possible, and it allows for all of them to interact. At the micro-level, our bodies are mostly nothing as they are made from atoms in space. At the mezzo-level, the night sky shows the cosmos to be mostly empty nothingness. At the macro-level, the void energy holds the three-dimensional universe in a not-so-three-dimensional shape (which is why the universe appears to have no center and no end to us). At the quantum-level, the fourth dimension lies just below absolute zero.
Five-dimensional energy is observable as time, which travels away from us at the speed of light, back to the beginning (which is all around us and coming at us from every direction). Time waves are why we appear at the center of the universe with the Big Bang coming at us from all directions, and it would be the same view no matter which galaxy you inhabited. And, the sixth dimension is the space everything exists in, and beyond that it is unknowable (as is any dimensional energy beyond that).
The dimensional anomaly is weak force, because it shows traits of both matter and void. The electron shell seems to be three-dimensional, but it can appear in several positions at once, so electrons can be more accurately described as somewhat three-dimensional. The weak force of the electron also has properties of the fourth-dimension as electrons are leptons, which seem to be Aldo Piana’s space quanta forming a three-dimensional bubble (similar to rays acting like they are second-dimensional gravity in magnetism, or first-dimension cosmic rays from quarks), like neutrinos and the percolating void. Weak force is neither 3D nor 4D, and yet it is both.
Weak Force & Everything
Albert Einstein actually discovered the Theory of Everything but disclaimed it and called it a blunder, but his cosmological constant shows that there is a struggle between the force of gravity and the force of an anti-gravity (which was later to be discovered as dark energy). The struggle between the two forces is the reason for everything, as the strong force of physical matter repels the anti-gravity dark energy of the void, and the weak force electron shell is the result.
The inflation which preceded the Big Bang must have begun by the strong force and dark energy repulsion. The CBR shows infinitely hot matter coming into contact with absolute zero void. The material energy plasma split up into quarks in space, but the void and matter repel one another, so the quarks were enveloped by weak force (the force of the repulsion), and the first atoms were formed with the basic one proton, one neutron and one electron of hydrogen.
The primordial atoms acted like atoms and gravitated into mega-quasars with mega-super-black holes inside them annihilating matter and transforming it into dark energy. Thus the dark energy grew in strength. When the void reached the dimensional breach after around 300,000 years, it was sealed and the cosmos exploded in the Big Bang. The CBR shows a lot more matter than void, so gravity must have annihilated most of itself very quickly, as it has been almost 14 billion years later and dark energy is now 74% of the energy of the cosmos (and accelerating).
After the early annihilation, the universe has become somewhat more stable. The stability of the universe comes from the stability of the atoms themselves. They are very stable due to the balance between strong force, weak force and the anti-gravity of the cosmological constant. The three-dimensional energy quarks in the nucleus create a positive strong force. The positive strong force repels the void energy space quanta outwardly to create the negative electron shell which is stabilized by the cosmological constant (into the fractal dimension of p), and immortality is obtained (as atoms can only be destroyed by annihilation). Thus, the repulsion created and maintains everything, just as Einstein predicted (and then rejected).
Gravity Bubbles
The weak force repulsion between the nucleus of the atom and the end of the electron shell creates a true vacuum inside the atom. Since the void energy is being pushed out, there is no void energy. In the absence of anti-gravity lies the beginning of gravity. With the anti-gravity force repelled, every atom becomes a gravity bubble. Each atom is not powerful alone, but in massive quantities (such as a planet or star) they turn the anti-gravity void effervescent, and going at a right angle down, it gets turned into two-dimensional energy (somewhat akin to what Einstein said about the bending of space), which gives us our familiar gravity wells and poles. Gravity is created from a negative energy, thus it is also a negative energy (which is why it is non-material).
Surfing the Waves of Time
The cosmos is collapsing. According to the acceleration, it seems to be collapsing from zero to infinity (since it is accelerating in that direction). The collapse should have been instantaneous but it was interrupted by the repulsion between 3D matter and 4D void. The repelling slowed the collapse down, but did not stop it. The collapse continues as a fifth-dimensional wave we are riding now as the perpetual now (or time).
Photons are riding the waves of time as well. They are rays of one-dimensional energy but they are neither infinite nor straight because they are being restricted by the force of time. The wave of time which the photon is behind keeps it from being straight by slowing it down to the speed of light, which bends the ray into a wave. The wave turns the ray into a three-dimensional photon, which is how they can be both physical and non-physical, and it also allows them to interact with matter. The wave of time after it keeps the photon from being infinite by nipping it off, thus the waves of time are as long as a photon, and the speed of light is actually the speed of time.
The waves of time stir the dark energy to create a percolating void, as no void is truly a void. Even in the nothingness, there is something because tiny leptons pop in and out of existence all the time, everywhere. So many in fact, that they must be accounted for in the force of gravity (opposed to anti-gravity). The waves of time also stir the energy inside the atom, as even when a lone atom is in the absolute zero of space it still has motion and energy. The repulsion can push the void energy out of the atom, but not time (thus they are separate energies).
The speed of time may be a constant speed right now, but is it a constant? The accelerating universe means that time is getting faster. We have already been cut off from parts of our history by the acceleration, as we can only see back around 12 billion years and then it goes dark. We are cut off from almost two billion years of time because we have accelerated passed the light coming from then back to the Big Bang. It is still there, but it has gone down in frequency to a microwave (the CBR). So, the accelerating universe is why we have a black sky at night.
After Forever
After Edwin Hubble discovered that the universe was expanding, it was believed that it would eventually contract due to the force of gravity, but the accelerating universe discovery means that the anti-gravity force is winning the struggle against the force of gravity (and may eventually succeed). The speed of time has been accelerating, and it will continue to accelerate because black holes will continue to annihilate matter (as gravity is its own worst enemy). The collapse of time will continue until everything has been annihilated, and the cosmos goes at a right angle out of this existence, and is gone. The collapse will be complete, leaving true nothingness.
[5]
En effet, il se trouve que la proportion d’étoiles doubles ou multiples est bien plus importante que les étoiles simples. Bien entendu l’exemple ne fait pas loi mais trouver une planète orbitant autour de deux étoiles cela ouvre la porte d’un univers grouillant littéralement de planètes et par voie de conséquence, le facteur f(p) de l’équation de Drake devrait être proche de 1! Quand je pense à ces indécrottables pseudos sceptiques qui faisaient il y a encore peu de la possible rareté des planètes autour des étoiles un argument en faveur de la probable unicité de l’espèce humaine dans l’univers (voir par exemple l’ouvrage « Extraterrestrials, where are they ? » de Michael Hart de 1979 où l’on trouve un article de J.Patrick Harrington sur « The frequency of planetary systems in the galaxy » dont la conclusion était « We still cannot dismiss the proprosition that planetaty systems are extremely rare ». Et bien 32 ans après, c’est fait et de façon scientifique! On peut maintenant éliminer définitivement cette proposition…et passer à la suite.
[6]Jacques Derrida, Spectres de Marx, Galilée, 1993
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