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Ven 28 Déc 2012, 15:26
Moui, mais comment peut-on savoir que l'orientation de l'axe de notre planète est un fait presque unique, comme l'avance Verveine ? Mars a un axe de rotation similaire à celui de la terre, quant à Venus, c'est plutôt elle l'exception, puisque sa rotation est rétrograde avec 3° d'inclinaison seulement. Saturne et Neptune ont également un axe similaire, Mercure et Jupiter ont très peu d'inclinaison, et Uranus est un autre cas particulier.

Pour décider de ce qui est la norme et de ce qui est particulier, il me semble que nous n'ayons que notre propre système solaire, donc ça me parait peu pour tirer des conclusions de ce genre. Néanmoins, si on le fait, alors on constate que sur les 8 planètes reconnues, 4 sont dans le cas de la terre, soit 50%, tandis que 3 ont peu d'inclinaison et une seule une forte inclinaison. Le cas de l'inclinaison terrestre semble donc courant. Et il parait difficilement envisageable d'avoir une vie intelligente développée sur une planète à l'axe fortement incliné (cas d'Uranus). Si l'on n'examine que les planètes telluriques, on a deux axes de type terrestre, et deux axes peu inclinés, ce qui donne 50%, encore. En somme il me parait exagéré de conclure que l'inclinaison de notre axe rende notre planète très particulière... A moins que nous ayons d'autres données que j'ignore sur les planètes extra-solaires.
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Ven 28 Déc 2012, 15:40
Bonjour Nycolas,
Personne n'a dit que celà était unique ou même rare. Mais celà est plutôt facteur de développement rapide des technologies au dépends peut être de certaines formes de sagesse.

Pour en rire genre "Star Wars" les planètes dont l'axe serait incliné fabriqueraient des fédérations de marchands (forme la plus aboutie de la conquête ?), les autres fabriqueraient des Yoda.

Si avec quelques éons d'avance par rapport aux terriens les uns et les autres parviennent sur terre, lesquels seront les plus faciles à comprendre ?

Au plaisir de vous lire

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Nycolas
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Ven 28 Déc 2012, 16:43
Je comprends ce que vous voulez dire, néanmoins j'avais l'impression que vous parliez de cette caractéristique de la Terre comme d'une particularité exceptionnelle, là où elle semble tout à fait courante.

Maintenant, sur le fond du sujet, j'envisagerais les choses d'une autre manière encore. Nous le constatons sur notre planète, tous les peuples n'ont pas accès aux mêmes privilèges, et ceux qui vont dans l'espace sont donc les peuples dominants. Il me semble logique d'envisager qu'une autre planète sera habitée par différents peuples, et que les peuples susceptibles de nous rendre visite sont ceux qui dominent leur monde... Je ne crois pas à un peuple extra-terrestre monolithique tel que vous l'envisagez. Il y aura nécessairement des différences, des laissés pour compte, et des privilégiés qui peuvent avoir des opportunités comme visiter d'autres planètes, que ce soit pour des raisons d'exploration, de science, de commerce, ou que sais-je encore. Cela implique également que les peuples les plus désintéressés, les plus passifs et les plus pacifiques ne seront pas nécessairement de ceux-ci... On peut bien sûr envisager qu'au terme d'une mondialisation planétaire survienne une certaine forme d'uniformisation des cultures, mais cela reste relatif. En somme, dépeindre des peuples ET au regard du climat dominant de leur planète ne me semble pas inintéressant, mais ce n'est sans doute pas suffisant.
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Ven 28 Déc 2012, 21:13
Bonsoir Nycolas, bonsoir à tous,

En fait je pense tout haut ici, et les images que je donne ne sont là que pour faire comprendre les grandes lignes des conséquences d'un axe de rotation donnant une saisonnalité. Bien évidemment les choses sont sans doutes bien plus complexes et moins caricaturales.

Je pense toutefois que le climat - au sens large - l'environnement planétaire joue un rôle capital sur les contraintes et donc sur le type de développement de la civilisation dominante.

En fait sans quitter la terre, ni même quitter la France on peut voir à quel point la géographie influe sur la culture comportementale d'une région. Regardez simplement pour Paris ... Rive Droite ? ou Rive Gauche ? Pourquoi faut il que la Seine joue un rôle la dedans ? Pourtant elle en joue bien un !
Regardez aussi pour la fameuse rivalité Paris/Marseille d'ou vient elle ? Pourquoi Marseille depuis Rome même à toujours été en marge de l'autorité venue d'ailleurs ? C'est Historique certes mais avant d'être historique c'était géographique et environnemental.

Alors imaginons une planète dont l'axe de rotation mettrai une moitié d'elle même dans la nuit permanente et l'autre sous le soleil ... Une autre sans Lune... Une autre avec 2 Soleils. Quelles formes de vie y apparaîtrait ? Quelles formes de vie seraient capables de devenir dominantes ? Quelles préoccupations auraient elles ?

On va réfléchir tranquillement à tout çà ...






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Sam 29 Déc 2012, 09:51
Bonjour à tous,

Sincèrement très impressionné par le contenu de ce fil...

J'en suis à la page 9 et je surnage encore sur les différentes théories exposées.

Que de réflexions qui ne m'avaient jamais encore effleurées. Une multitude de liens de qualités à parcourir...

J'en ai pour un bon moment !

Je livrerai ma réflexion, quand j'aurai fini la synthèse de ce flot d'informations.

Sincèrement chapeau bas à tous les intervenants.

Au grand plaisir de vous lire !

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Sam 29 Déc 2012, 22:45
Bonsoir Moghelon,

Effectivement ce fil est un vrai livre... surtout grace à M51M51. De nombreuses pistes de reflexions méritent d'être creusées plus avant.

A+

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Lun 01 Avr 2013, 16:32
La problématique du contact pourrait être à la fois collective et individuelle et dépendre de notre interprétation des signes qui nous sont donnés à travers les âges. C’est de nous et de nous seul, de notre chemin dans la compréhension de cette complexité que le contact peut avoir ou ne pas avoir lieu. En fait, il s’agit d’une sorte d’apprentissage, chaque époque amenant son lot d’évidences évanescentes car l’objectif n’est pas de démontrer mais de faire cheminer… Mais il est une singularité qui marque un point d’arrêt à ce calendrier cosmique, celle qui consiste par la science à se rendre compte de la pluralité de la vie dans l’univers, de notre statut de derniers arrivés dans l’immensité du cosmos et enfin de l’infini diversité des intelligences qui l’habitent. C’est cette singularité qu’avait pressenti Konstantin Tsiolkovski lorsqu’il avait écrit dès 1934 :
«Планета есть’ колыбель’ разума, но нельзя вечно жить’ в колыбели/
Paneta yest’ kolybel’ rasuma, no nel’ zia vechno zhit’ v kolybeli »
«La planète est le berceau de l’intelligence, mais vous ne pouvez pas vivre éternellement dans un berceau.»

Et cette singularité est quelque part « synchronisée » avec 3 autres singularités qui forment une sorte de quaternité du futur dessinant le point d’interrogation de notre devenir, j’entends la singularité démographique, la singularité écologique, la singularité technologique ou la spirale de l’innovation.
Alors, comme les points cardinaux, ces singularités marquent sur la carte de notre futur les directions à privilégier ou celles à éviter et force est de constater qu’il me semble que nous avons perdu notre boussole.
Dans son désir de puissance, l'homme aurait-il confondu son bail de location temporaire avec un titre de propriété? Il n'est peut-être pas le propriétaire de ces lieux et d'autres intelligences au passé antédiluvien observent avec agacement le saccage provoqué par ce parasite! Il est des limites à ne pas dépasser et celles-ci s'appellent justement singularités :

Homme s'il te reste une once de sagesse, il t'incombe de prendre les rênes de ta diligence qui s'emballe dans ce chemin escarpé et montagneux pour éviter le précipice. Nous ne t'aiderons pas car tu connais le principe d'ici bas:
AIDE TOI ET LE CIEL T'AIDERA


Alors dans cette recherche des signes, il est parfois utile de se pencher dans le passé et notamment sur une période singulière, celle des années 20 et 30, à la sortie notamment de cette grande et immonde boucherie que le marché avait concocté, le genre de recette qui pourrait bien se reproduire aujourd’hui car tous les ingrédients sont réunis.
Commençons par un certain jour de 1921, en Méditerranée ou Guglielmo Marconi, l’inventeur de la téléphonie sans fil, la fameuse T.S.F., se trouvait en compagnie de quelques amis, à bord de son yacht. Et comme il était passionné de…T.S.F, il avait laissé ses amis se dorer au soleil et s’adonnait à son plaisir favori : l’écoute radio. A bord, il avait fait installer un puissant récepteur et il jouait innocemment avec le bouton d’accord quand il recueillit soudain des impulsions d’origine inconnue, qui ressemblait à un code intelligent. Mais quelle ne fut pas la surprise de Marconi , quand il constata que parmi ces impulsions figurait un signal identique à celui de la lettre V, en code Marconi, que l’on utilisait alors. Cette lettre V revenait, avec les mêmes intervalles de temps, à l’intérieur de ce message inconnu. Et Marconi put l’entendre quatre heures durant [1]

Poursuivons plus tardivement avec cette drôle de nouvelle de Borges intitulée "Tlön Uqbar Orbis Tertius" et relatant des évènements se déroulant approximativement de 1935 à 1947 où une certaine parenté avec l’histoire ummite transpire par tous les mots pour nous focaliser aujourd’hui sur le mythe de Cthulhu.




Que penser de Cthulhu, cette entité cosmique imaginaire créée par H.P. Lovecraft ? Le mythe s’inspirerait-il de faits réels à propos de ces étranges créatures dont l’existence serait au delà de la compréhension humaine. La science qui se trouve derrière Cthulhu a intrigué beaucoup de chercheurs. Comment peut-on expliquer et comprendre l’existence de cette créature cosmique?
En 1928, un manuscrit écrit par Francis Wayland Thurston fut publié (F.W. Thurston. The call of cthulhu. Wrd. Tls., Feb. 1928) relatant ses conclusions à propos d’une recherche menée par son oncle, le docteur Angell. Ces découvertes, associées à celles rapportées par le docteur William Dyer de son expédition de 1930 dans le continent antarctique, rapportent une incroyable description[2]. Comme ils le décrivent, quelque part dans l’océan du pacifique sud gît une race dormante d’anciens monstres cyclopes.

I Les récits personnels de Thurston, Dyer et Johansen[0].

Les travaux respectifs de Angell et Dyer furent accueillis comme il se doit par une incrédulité énorme. Les faits publiés des aventures de Dyer en Antartique furent rejetés comme étant des hallucinations provoquées par un œdème cérébral dû à la haute altitude. Le manuscrit de Thurston, d’un autre côté, a souvent été interprété comme étant le travail créatif d’un esprit paranoïde sous l’emprise de quelques délires tragiques. L’année précédant sa mort (et la publication de son manuscrit) fut passée sous l’influence de manies obsessionnelles qui l’épuisèrent mentalement et physiquement. Il est à noter que ces deux personnes racontaient des histoires similaires. Comme il apparaît dans leurs récits respectifs, à la fois Dyer et Thurston étaient familiers à ce qui a été mentionné comme le culte de Cthulhu. Si nous devons croire que Dyer était en proie à des hallucinations, la connaissance de la mythologie de ce culte servait surement comme matière première à son imagination. Alternativement, comme ce culte était le foyer de la manie de Thurston, il ne devrait pas être surprenant que la plupart des conclusions qu’il tira étaient en accord avec cette mythologie. De plus, les deux histoires prises ensembles se corroborent chacune aussi bien que les visions séparées de la vierge Marie pourraient être utilisées pour confirmer les doctrines du catholicisme.
Un sceptique pourrait probablement argumenter que dans la mesure où les deux hallucinations furent alimentées depuis la même source, il est naturel quelles soient en accord l’une avec l’autre. De plus, Dyer était professeur à l’université Miskatonique, un refuge (en ces temps) pour les universitaires occultistes parmi lesquels le manuscrit de Thurston fut reçut avec beaucoup d’éloges. Il n’est donc pas déraisonnable de penser que Dyer ait pu être directement familier des écrits de Thurston avant de partir pour son expédition catastrophique.
Parmi les objets d’intérêt que Thurston avait collectés afin de supporter sa thèse il se trouve le récit personnel de Gustaf Johansen, un navigateur Norvégien[3] . Les archives de Johansen, résumées de façon précise dans le manuscrit de Thurston, décrivaient le destin de l’ Emma [4] , une goélette de Nouvelle Zélande. Johansen était le second de l’Emma, et il a été décrit dans le bulletin de Sydney comme étant un être sobre et intelligent.
Johansen décrit une aventure se déroulant entre le 22 Mars et le 12 Avril 1925- où lui et ses membres d’équipages commencèrent par lutter contre un groupe de pirates et puis ils découvrirent un île inexplorée où tous les membres d’équipage sauf lui trouvèrent leur destin. La perte de l’Emma et la disparition de son équipage sont bien documentées ; et les universitaires analysant le document de Johansen ont confirmé qu’il était écrit de sa propre main. Donc, nous sommes convaincus de l’origine des documents de Thurston.
Même si nous pouvons avoir confiance aux documents de Thurston, à quel degré peut on croire les mots qui y sont écrits ? D’un côté, les détails de son expérience (il fut le seul à survivre) sont vraiment extraordinaires et incroyables. De plus, au moment de son sauvetage Johansen était en délire, ayant perdu l’esprit. D’un autre côté, l’évidence physique trouvée en la personne de Johansen et les évidences fortuites entourant l’événement prêtent à l’histoire un certain degré de confiance.

II La géométrie non-Euclidienne et la lentille gravitationnelle.
Lorsque Johansen raconte son histoire sur l’île inexplorée, il remarque plusieurs fois les caractéristiques effrayantes de la géométrie des lieux. Thurston les décrit utilisant le terme Non-Euclidien , bien que le sens qu’il en donne n’est pas évident. Généralement, son utilisation du terme est interprétée comme se référant à l’architecture des immeubles de l’île. Nous prétendons que cette interprétation orthodoxe n’est pas correcte. En effet, des architectures plus sophistiquées qui intègrent des courbes de tous types pourraient être décrites comme non-Euclidienne.
Nous inférons que ce n’était pas les murs des immeubles, mais plutôt l’espace interstitiel en lui même qui possédait une courbure.
Nous prétendons que Johansen décrit une architecture comprenant des lignes droites inscrites sur une surface courbée (comme une selle ou une sphère).
La théorie de la relativité générale d’Einstein avance que l’espace seul ne peut se courber, comme l’espace et le temps ont différentes directions sur la même surface. Donc, il est naturel de commencer notre investigation avec l’hypothèse que c’est l’espace lui même qui transporte la courbure.
La courbure de l’espace temps est associée à de nombreux effets connus. Le plus commun de ceux-ci est celui poétiquement appelé lentille gravitationnelle, où l’image des objets s’étendant au delà d’une région courbée sera gauchie et faussée, la gravité courbant les trajectoires des rayons lumineux.
Un exemple de Johansen expérimentant cet effet est contenu dans la citation suivante (du sommaire de Thurston.)
Un grande porte de grange…ils ne purent décider si elle s’étendait à plat comme une trappe ou en oblique comme une porte de cellier extérieure… Toute la géométrie de l’endroit était fausse. On ne pouvait être sûr que la mer et le sol étaient horizontaux, comme la position relative de toute chose semblait fantasmatiquement variable.
…Toutes les lois de la matière et de la perspective semblaient contrariées.
De cette description, il est clair que les rayons de lumière, qui devaient être droits, sont apparemment courbés de façon peu fiable. Comme ils marchent sur l’île, ils voient le monde extérieur (et d’autres objets distants sur l’île) comme à travers un grand bocal à poissons. Donc, l’horizon ne serait plus la ligne droite si familière, et le soleil et la lune se balançaient largement dans le ciel selon leur position. L’expérience serait assez forte pour rendre un expert en navigation marine complètement fou.
L’hypothèse selon laquelle c’est l’espace temps lui même qui est courbé (et pas seulement la forme des buildings) nous permet de déchiffrer l’énigme de la grande porte.

Alors Donovan tata délicatement tout autour du bord, pressant chaque point séparément comme il avançait. Il grimpa sans fin le long de la grotesque moulure en pierre- on pourrait appeler cela grimper si la chose n’était pas après tout horizontale – et les hommes se demandaient comment dans tout l’univers une porte pouvait être si vaste.
Il est clair à partir de ce passage que la surface de la porte est géodésiquement plate, mais qu’elle est si grande en taille en rapport avec la courbure de l’espace que l’image des côtés éloignés est faussée par le phénomène de lentille gravitationnelle. Donc, l’image de la porte horizontale semblera courbée et s’oriente de façon inconsistante par rapport à l’horizon lorsque vous vagabondez autour. Si les expériences étonnantes de Johansen sont vraiment dues à la courbure de l’espace temps :
De quelle manière spécifique, alors, est-elle courbée ? Alors que l’histoire de Johansen manquait d’information quantitative utile, un détail nous fournit une bonne piste. Selon le résumé de Thurston :
… Johansen jure que (Parker) était avalé par un angle de la maçonnerie qui n’aurait pas dû être là ; un angle qui était aiguë, mais se comportait comme s’il était obtus.
De cela, nous déduisons que les trois dimensions de l’espace sur et autour de l’île seront courbées hyperboliquement (nous fournissons une analyse plus détaillée ultérieurement).
De façon à explorer plus loin la possibilité que Johansen ait fait l’expérience d’une bulle d’espace temps courbé, introduisons une géométrie espace temps simple, et discutons comment ses caractéristiques spécifiques peuvent expliquer ce que Johansen a vu.

III Utiliser la géométrie de l’espace temps pour interpréter les détails de l’histoire de Johasen.

Il y a une variété de descriptions saisissantes et énigmatiques dans le résumé de Thurston à propos du témoignage de Johansen. Les interprétations historiques ont fait peu de cas de celles-ci, et le consensus est quelles ont beaucoup servi à donner le ton des anecdotes de Johansen d’une qualité mystérieuse et étrange.
Dans le contexte d’une bulle d’espace temps, de toutes façons, ces descriptions semblent à la fois techniquement détaillées et raisonnables.

« A Un angle qui était aigu, mais se comportait comme si il était obtus. »
D’après le résumé de Thurston des notes de Johansen :

Johansen jure que (Parker) était avalé par un angle de la maçonnerie qui n’aurait pas dû être là ; un angle qui était aiguë, mais se comportait comme s’il était obtus.

Cette description est déroutante car alors que les détails techniques sont rares, ils sont aussi denses en informations. Thurston et Johansen ne sont visiblement pas versés dans le vocabulaire de la géométrie non-Euclidienne-D’ailleurs nous ne devrions pas nous attendre à ce qu’ils le soient- et ils nous laissent avec la tâche de déduire leur réalité sous-jacente.
Evidemment, Johansen décrit un événement où son équipage passa entre un trait de lumière (ou une colonne, un contrefort, ou un mur) et le sol (ou quelques autres surfaces planes fiables). Le rayon doit être droit parce qu’il n’y aurait pas de signification de mentionner l’angle de maçonnerie s’il était courbé. Donc, nous interprétons ses dires comme si l’angle…était aigu mais il se comporte comme s’il était obtus signifiant que Johansen était surpris de la quantité importante du volume interstitiel entre le rayon et le sol. Nous pouvons l’imaginer regardant l’angle sur lequel le rayon rencontre le sol, reconnaissant son manque de profondeur, et puis étant surpris qu’un membre de son équipage fut capable de faire tenir son corps entre les deux surfaces. Comme il est raisonnable de supposer que les surfaces respectives ont une légère courbure inhérente elles-mêmes, la caractéristique de l’anomalie ne réside pas dans la maçonnerie elle-même mais plutôt dans la nature de l’espace interstitiel (c’est à dire que l’espace lui-même doit posséder une courbure).
Nous sommes habitués à l’espace plat, ou plutôt, à un espace ne supportant pas de courbure intrinsèque. La relation et les lois détaillant les longueurs des lignes, les surfaces et les volumes sont celles que nous avons dressées depuis des temps immémoriaux à partir des écrits d’Euclide, et donc, un espace plat est décrit communément comme étant Euclidien. En revanche, toutes les règles géométriques à propos des lignes, des surfaces et des volumes sur des surfaces courbées sont décrites comme étant Non-Euclidiennes.
Dans la géométrie Euclidienne, la surface d’un triangle sous tendant deux lignes droites qui se rencontrent avec un angle aigu « Théta » sera A plat = ½*l au carré*tang(théta) où l est la longueur du segment allongé à la base du triangle (comme Euclide le décrivit, deux lignes se rencontreront en un et un seul point).
Par opposition à ceci on trouve la géométrie spatiale elliptique, où l’espace portant une courbure positive constante. La façon la plus simple de comprendre la géométrie elliptique est de l’imaginer en dessinant des lignes et en peignant les surfaces d’une grande sphère. Dans une telle situation, localement, les lignes droites paraissent comme de grands cercles sur la sphère (comme l’équateur, ou les méridiens). Donc deux lignes droites sont destinées à se rencontrer en deux lieux, et l’aire sous tendu entre ces deux lignes doit satisfaire la règle A elliptique < I/2 *l au carré * tang(théta). Si les trois dimensions de l’espace de l’île de Johansen devaient avoir une géométrie spatiale elliptique, il devrait avoir été surpris de découvrir combien il y avait peu d’espace pour Parker, pour tenir entre le rayon et le sol, étant donné leur angle d’intersection.
La troisième géométrie spatiale possible est appelée une géométrie spatiale hyperbolique, où l’espace a une courbure constante négative. La meilleure façon de comprendre un tel système est de l’imaginer en dessinant des lignes et en peignant des surfaces sur une grande selle de cheval. Dans une telle situation, localement les lignes droites ressemblent à des hyperboles sur la selle de cheval. Dans une géométrie hyperbolique, deux lignes qui se croisent en un point se sépareront beaucoup plus rapidement qu’elles ne le feraient en géométrie Euclidienne. L’aire sous-tendue entre ces deux lignes doit satisfaire A hyperbolique > 1/2*l au carré * tang(théta). Donc nous prétendons que l’espace à trois dimensions de l’île de Johansen doit avoir une géométrie spatiale hyperbolique, justifiant sa surprise concernant l’aire entre le rayon et le sol.

B La position relative de toute chose semblait fantasmatiquement variable.

Le résumé de Thurston du témoignage de Johansen contient des descriptions terriblement énigmatiques des objets sur l’île.
Une porte de grange immense… ils ne pouvaient décider si elle s’étalait à plat comme une trappe ou oblique comme la porte extérieure d’un cellier. Comme Wilcox l’aurait dit, toute la géométrie du lieu était fausse. On ne pouvait être sûr que la mer et le sol étaient horizontaux, et aussi la position relative de tout le reste semblait fantasmatiquement variable.


Nous interprétons ces mots comme signifiant que Johansen examina la porte et après une inspection approfondie il trouva qu’elle était plate en tous ces points de sa surface. L’inspectant d’un peu plus loin, ou la comparant avec des objets dans sa périphérie, elle semblait de toute façon présenter une image inconsistante concernant sa courbure et sa dimension. Bien que cet effet puisse sembler terriblement étranger pour un marin ; c’est assez commun dans le champ de la géométrie de l’espace temps. Extraits de leur contexte aventureux, ces mots pourraient très bien être en train de décrire le principe d’équivalence et le phénomène de lentille gravitationnelle!
Dans un espace temps courbé, les rayons de lumière ne voyagent plus en lignes droites, et alors le champ visuel n’est plus un outil fiable pour décrire les positions relatives de deux objets ou la planéité d’un objet étendu. Démontrons comment un observateur immergé dans notre bulle d’espace temps ferait des observations qui sont consistantes avec celle de Johansen.
Nous supposons (d’un point de vue de la simulation informatique) que notre observateur est placé à t = 0, r = 1, théta = 0 dans notre bulle d’espace temps. Comment le monde extérieur lui apparaitrait-il ? Alors que nos expériences habituelles insistent sur le fait que les rayons devraient voyager en lignes droites (ou alternativement, le long de trajectoires d’angle invariant) ; les rayons lumineux dans un espace temps courbé voyageront selon les chemins courbés. Les trajectoires des faisceaux lumineux qui coupent sa position peuvent être calculés (voir figure suivante, et en faisant de façon répétée ce calcul nous pouvons déterminer comment le champ de vision pour un observateur dans cette position serait modifié.
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En traçant les chemins individuels des rayons de lumière, nous notons que leurs trajectoires seront courbées dans la bulle d’espace temps, ils diffracteront faiblement lorsqu’ils croiseront les frontières entre les régions, et ils se déplaceront en lignes droites une fois au delà de la bulle.
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La relation entre les coordonnées angulaires d’un objet, et son angle apparent. Ceci peut être utilisé pour visualiser comment une lentille gravitationnelle affectera le champ de vision d’un observateur sur l’île.

Les panoramas visuels de cette île des positions A et B seront représentés en figure 3 et figure 4 respectivement.
Figure 3 position A
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Figure 4 position B
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Cette procédure nous permet de déterminer la relation entre l’angle d’un rayon comme il rencontre notre observateur et l’angle du rayon lorsqu’il voyage en dehors de la bulle (figure 1). Donc, si nous connaissons l’angle sous tendu par les objets à de grandes distances hors de la bulle, ainsi que leur situation dans le champ de vision nous pouvons déterminer comment leur apparence sera distordue par la courbure de l’espace temps.
Démontrons que l’effet de cette lentille gravitationnelle en considérant quelques exemples (voir figure 2). Supposons que nous ayons deux observateurs, appelés A et B, et supposons qu’ils se tiennent droit sur l’île au centre de la bulle d’espace temps. L’observateur A est au rayon r = 1 et est situé près du milieu de la bulle. L’observateur B est au rayon r = 1 et est situé 30 ° Nord ouest du centre. En utilisant une simulation numérique, nous pourrons générer les panoramas effectifs vus par les observateurs A et B, et pour les observateurs à r =2 selon les mêmes rayons que les observateurs A et B. Donc, nous serons capables de démontrer comment l’effet de lentille changera lorsque nous nous déplaçons sur l’île.
Pour les effets stupéfiants, il y a trois objets géométriques placés sur l’île avec nos observateurs : Un grand pilier et une sphère qui se trouvent à la périphérie de l’île (au nord ouest et nord est, respectivement), et un grand cône qui se trouve plus proche des observateurs. Au delà de la côte de l’île et à l’horizon se trouve l’océan, sur lequel flotte un navire et au dessus duquel se trouvent quelques nuages. Nous supposerons aussi que le soleil se situe à l’est 5° au dessus de l’horizon, et que la lune gibbeuse se trouve à l’ouest à 5° au dessus de l’horizon (la largeur angulaire à la fois du soleil et de la lune est d’environ ½ °).
Le cône se situe près des observateurs et son image sera peu déformée par l’effet de lentille ; alors que tous les autres objets sont plus loin des observateurs et leurs images subiront le plein effet de l’espace temps géométrique.
Les figures 3a et 4a montrent les panoramas de l’île vus des positions A et B s’il n’y avait pas de bulle d’espace temps (et donc pas d’effet de lentille). Les directions cardinales ont été aussi tracées. La gamme d’altitudes tracée dans chaque panorama est entre + 30° et – 30 ° pour garder le rendu visuellement précis. Les deux panoramas sont centrés sur les directions les plus près du bord de l’île et de la bulle. Référons nous au rayon central appelé le centre. Donc, le centre du panorama pour l’observateur A se situe directement à l’ouest ; et le centre pour l’observateur B se situe à 30° au nord ouest.
Les figures 3b et 3 c montrent les panoramas de l’île à l’intérieur de la bulle à partir de la position A et d’une position plus proche de la côte que A (mais partageant son centre panoramique). Les différences entre ces images et la figure 3 a sont attribuées à la lentille gravitationnelle. Notez comment l’effet devient beaucoup plus prononcé comme nous bougeons du centre de l’ile vers la côte (figure 3c). Nous devrions noter que sur la figure 3c, la lune gibbeuse se situant au centre du panorama à une surface apparente qui est plus de 100 fois son aire usuelle.
Les figures 4b et 4c montrent les panoramas de l’île à l’intérieur de la bulle à partir de la position B et à partir d’une position plus proche de la côte que B (mais partageant son centre panoramique). Les différences entre ces images et la figure 4 a sont attribuées à un effet de lentille gravitationnelle. Notez comment l’effet est plus prononcé comme nous nous déplaçons du centre de l’île vers la côte (figure 4c). Notez comment en figure 4c, la forme de la tour devient allongée et gauchie. Elle n’est plus apparemment verticale et elle ne possède pas d’angles droits.
Assurément, ces effets sont en accord avec l’observation de Johansen :
On ne pouvait être sûr que la mer et le sol étaient horizontaux, la position relative de toute chose semblait fantasmatiquement variable.
Nous pourrions caractériser les effets généraux de la lentille gravitationnelle sur un paysage spécifique de plusieurs façons.
Premièrement, l’aire entourant le centre est largement étendue et prend une plus grande portion du ciel. Comme nous comparons et opposons la paire de figures 3b et 3c et la paire de figures 4b et 4c, nous voyons que l’effet devient plus prononcé comme nous nous déplaçons vers le bord de la bulle.
Deuxièmement, les images de tous les objets de l’arrière plan qui sont plus loin du centre du panorama seront dessinées vers le point antipodal du centre. L’effet peut être très spectaculaire. Si nous considérons les panoramas des figures 3c et 4c, tout l’hémisphère est (du nord au sud) semble être compressé à l’intérieur de 15° des points antipodaux.

C De ce moment jusqu’à son sauvetage le 12, l’homme se rappelle très peu de chose…

Un détail énigmatique de l’aventure de Johansen qui n’est pas souvent évoqué, c’est le mystère entourant la façon dont Johansen survécut entre sa rencontre avec l’île et son sauvetage. Voyons, à partir du souvenir de Thurston :
…L’Emma, en lest, quitta Auckland le 20 février,… le bateau avançait rapidement quand il fut stoppé par l’alerte du 22 Mars… Alors, dans leur voilier sous le commandement de Johansen, motivés par la curiosité, les hommes virent une grande colonne de pierre ressortant de la mer, à la Latitude Sud 47°9’ Longitude 123°43’ ouest…
Donc, l’aventure de Johansen sur l’île se déroula pendant quelques jours à partir du 22 Mars. Après l’épisode de l’île, le résumé de Thurston de l’histoire de Johansen est le suivant :
C’était tout. Après cela Johansen broya du noir dans la cabine et s’occupa à trouver de la nourriture pour lui et le maniaque hilarant à ses côtés. Il n’essaya pas de naviguer après le téméraire vol, la réaction avait enlevé quelque chose à son âme. Alors vint la tempête du 2 avril, et un rassemblement de nuages à propos de sa conscience. Là, il y a l’impression de tournoiement spectral à travers les golfes liquides de l’infinité, de chevauchées vertigineuses à travers des univers s’enroulant sur les queues de comètes, et de chutes hystériques de la fosse à la lune et puis de la lune à nouveau vers la fosse, le tout animé par un cœur des anciens dieux désopilants riant aux éclats et des lutins aux ailes de chauve souris, verts, moqueurs du Tartare.
…A partir de ce moment et jusqu’à son sauvetage le 12, l’homme ne se rappelle que de très peu de chose…
Il est clair que selon le témoignage des gens qui l’ont secouru, Johansen était dans un état d’agitation extrême, lorsqu’il fut découvert. Selon son propre récit des évènements, il est clair qu’il était en train d’halluciner. De façon remarquable, en se basant sur la chronologie de Johansen, il resta dans cet état pendant une période de temps de 10 jours à plus de deux semaines. Une personne malade, quelqu’un qui est paralysé par le délire, pourrait-il se rappeler qu’il faut manger, boire, dormir et sinon assurer la maintenance quotidienne que notre corps demande pour survivre ? Nous sommes incrédules face à cette possibilité.
En accord avec l’hypothèse de la bulle d’espace temps, se trouve la possibilité que Johansen ait fait l’expérience d’une dilatation temporelle. Un effet de la courbure de l’espace temps dans la bulle est que, pour l’exprimer de façon simple, le temps passe à une allure plus lente à l’intérieur de la bulle. Donc, il est raisonnable de penser qu’alors que deux semaines s’écoulaient dans le monde extérieur, ce ne furent qu’une poignée d’heures ou de jours qu’expérimentèrent Johansen et son équipage pendant le cours de leur aventure bizarre.

D Réinterprétant le mythe central du culte de Cthulhu.
Nous risquons d’entrer dans le domaine du fabuliste ou de l’occultiste en faisant cela, mais les attributs de la bulle d’espace temps mentionnée dans le chapitre précédent offrent de façon inattendue un explication pour un détail non relaté partagé à la fois dans les histoires de Dyer et Thurston.
Clairement, pour un observateur assis à la position r =0 nous voyons la bulle qui durera entre t = +- b/W. Donc, le temps total qui s’écoula dans le monde extérieur serait delta t = 2*b/W. D’un autre côté, les coordonnées naturelles temporelles à l’intérieur de la bulle, tau, seront seulement : delta tau = ln(1+2*w/b). Le fait que le temps passe exponentiellement plus vite hors de la bulle comparé à l’intérieur de celle-ci signifie que des éons innombrables peuvent passer à l’extérieur de la bulle, alors que seulement des moments se sont déroulés à l’intérieur.
A la fois Dyer et Thurston font référence au culte de Cthulhu dont le concept central est qu’une déité nommée Cthulhu réside dans une cité au pied de la mer, attendant le retour de son pouvoir prophétisé. La distinction entre ce mythe et les mythes communs du « Roi sous la montagne » sont les détails morbides de l’état actuel de Cthulhu, étonnament décrits par le poète arabe Abd-al-Hazred[5] :
Il n’y a pas de mort qui peut la vie éternelle,
Et même avec des éons étranges ma mort peut mourir.

Communément, le mythe décrit Cthulhu comme étant ni mort ni vivant. Du manuscrit de Thurston :
…Ils ne pouvaient vivre. Mais bien qu’ils n’étaient plus vivants, ils ne pouvaient jamais mourir vraiment. Ils se situent dans des maisons de pierre dans leur grande cité de R’lyeh, préservés par les incantations du tout puissant Cthulhu pour un glorieux soulèvement quand les étoiles et la terre seraient enfin prêtes pour eux.

Bien entendu, (la mécanique quantique et les chats mis de côté) l’idée que quelque chose puisse être à la fois vivant et mort est physiquement un non sens.)
Cependant, avec notre vocabulaire plus sophistiqué, nous pourrions décrire ce Cthulhu comme étant dans une position où il ne sent pas le passage du temps. Aussi énigmatique que ces mots semblent être, ils sont entièrement en accord avec notre modèle de bulle d’espace temps. Toute personne assise au centre de la bulle semblerait (par rapport au monde extérieur) ne pas changer pendant des éons pour des observateurs extérieurs.
Cela ne veut pas dire que nous sommes d’accord avec Thurston et Dyer.

E. La faisabilité physique de la géométrie.

A ce stade, on pourrait se demander comment physiquement une telle bulle d’espace temps pourrait exister ? L’équation d’Einstein fournit une relation entre la géométrie de l’espace temps, la nature et la configuration de la matière dont l’influence gravitationnelle est demandée pour générer la géométrie. Maintenant que nous avons défini un modèle de géométrie, nous pouvons déterminer si elle peut être générée en utilisant de la matière de façon réaliste.
Bien que nous ayons discuté la nature de la matière en dehors de la bulle (un vide) et celle de la matière à l’intérieur de la bulle, la vraie nature de la matière requise est subtile, comme des distributions très délicates de matière seront nécessaires pour la transition entre les régions intérieures et extérieures.
Grossièrement, pour obtenir une idée de la matière, nous avons représenté en figure 5
implications - Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres - Page 32 Capture-d-ecran-2013-03-29-a-12.17.19
Figure 5 : La matière requise pour générer la géométrie de l’espace temps. Le besoin d’énergie négative indique que cette géométrie ne peut pas être créée avec de la matière physique reconnue.

la dépendance radiale de plusieurs attributs de la matière dont nous avons besoin : La densité d’énergie, le flux d’énergie radiale, et la pression radiale. Rappelez vous que la transition entre l’intérieur et l’extérieur de la bulle est centrée autour de r = 5.
Il y a de nombreuses caractéristiques notables dans la figure 5, mais la principale parmi celles-ci est le besoin d’une densité d’énergie négative à l’intérieur de la bulle. Une telle matière est caractérisée par la propriété d’être répulsive gravitationnellement, et est généralement considéré comme étant non physique [6]

Donc, la géométrie de la bulle d’espace temps que Johansen explora n’aurait pas pu être faite à partir de n’importe quelle type de matière qui est familier à la science humaine.

Il est utile de préciser, avant de conclure cette discussion, que beaucoup de géométries d’espace temps étonnantes nécessitent des types similaires de matière exotique. La liste inclus des trous de ver que l’on peut traverser (et donc des machines temporelles, des dispositifs pour replier l’espace, et des dispositifs de masquage de l’espace temps). En gros, seule une civilisation qui a la capacité de voyager à travers l’univers à des vitesses superluminiques aurait la capacité de construire la bulle de Johansen.
Alors que nous pensons qu’il est désagréable de revenir vers le sujet de l’occulte, la vérification diligente demande que nous mentionnons une coïncidence finale parallèle entre nos trouvailles et un détail commun aux travaux à la fois Dyer et Thurston. Les deux auteurs des histoires décrivent le Cthulhu et son espèce comme étant une race voyageant entre les étoiles.
Du manuscrit de Thuston :
…Les grands anciens Uns qui vivaient il y a des siècles ici n’étaient pas des hommes, et ils venaient à notre jeune monde depuis le ciel. »
« …Ils étaient venus vraiment eux-mêmes des étoiles,
…Quand les étoiles sont bonnes, ils peuvent plonger de monde en monde à travers le ciel ; » [7]

et de la publication de Dyer :

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Une autre race – une race terrestre d’êtres à la forme de pieuvres et probablement correspondant aux fabuleux préhumains, progénitures de Cthulhu- commença déjà à filtrer de l’infinité cosmique… »

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Merci de ne pas prendre cela comme une validation des théories de Thurston et Dyer.

Conclusions
Le plus tristement célèbre des écrits de Francis Wayland Thurston et du docteur William Dyer est énigmatique, et les détails fantastiques en vrac de leurs manuscrits ont été éliminés proprement.
Dyer était un géologiste et un spécialiste de l’observation, mais il admet lui même avoir conservé la relation avec les occultistes pendant sa fonction à l’université Miskatonique. De son voyage désastreux en Antartique, un cocktail de stress et de la maladie de l’altitude causa un type de délire, et les graines que les occultistes avaient plantées germèrent et fleurirent en une histoire vraiment étrange. En accord avec les universitaires, nous devrions oublier le bon docteur Dyer et sa gêne, et que la postérité se focalise uniquement sur ses travaux plus sérieux.
Francis Wayland Thurston, d’un autre côté, était clairement dans les griffes d’une illusion frénétique similaire à celles que possèdent aujourd’hui les théoriciens du complot et les passionnés des OVNI. Dans les mois précédent sa mort il collecta de nombreuses et disparates coupures de presse, des enregistrements de la police et des témoignages privés, et alors il les assembla en une histoire schizophrénique (et parfois très raciste) impliquant des adeptes biraciaux en Louisiane, Australie, des contes des Inuits, des artistes avec des désordres bipolaires, des universitaires séniles et une conspiration internationale d’hommes de la mer. L’objet de son manuscrit était la découverte d’un mythe d’une organisation occultiste que Thurston désigne comme le culte de Cthulhu.
Alors que Dyer mentionne aussi Cthulhu dans son histoire, si l’on n’est pas familier avec le contexte élargi, on interprète ce fait comme corroborant l’histoire sauvage de Thurston. En fait, le travail de Thurston fut publié quelques années avant la tragique expédition de Dyer ; et étant donné les relations occultistes de Dyer, ce ne serait pas une surprise si Dyer avait entendu parler au préalable du travail de Thurston.
Bien que le consensus soit que Thurston fusse un fabuliste, beaucoup des articles et des évènements qu’il compila sont fiables et font l’objet d’un enregistrement public. Et, comme tout astronome qui cherche des supernovae historiques en passant au peigne fin les enregistrements de l’astrologie chinoise vous dira, les observations de première main fiables peuvent avoir une valeur indépendante de celle de l’interprétation à l’intérieur desquelles elles ont été présentées. Un des articles compilés de Thurton transmet des détails de première main concernant la disparition de la goélette Neo zélandaise (L’Emma), et les aventures ultérieures de son seul survivant, un marin Norvégien appelé Gustaf Johansen. Le récit personnel de Johansen relate son expérience sur une île inconnue dans le pacifique sud.
La description de l’île par Johansen, comme résumée par Thurston, est énigmatique et cryptique. Historiquement, ces détails ont été rejetés comme alternativement fabuleux ou d’une licence artistique soit de la part de Thurston ou de Johansen.
La conclusion principale de nos recherches est que les observations énigmatiques en vrac de Johansen peuvent être attribuées à une région bénéficiant d’une courbure de l’espace temps anormale, et à cet égard et en conséquence l’effet de lentille gravitationnelle sur les images. Nous sommes capables d’expliquer la plupart des observations de Johansen y compris les descriptions des formes architecturales étranges, leurs orientations inconsistantes par rapport à l’horizon, et l’exaspérante localisation peu fiable des objets sur la sphère céleste.
Nous avons simulé un exemple d’une telle bulle de courbure, et nous démontrons qu’un observateur dans les chaussures de Johansen paraitrait vraiment comme un lunatique lorsqu’il essaierait de décrire ce qu’il voit (Figure 3 et figure 4). Comme nous comparons, point par point, les observations de Johansen avec les impressions de panoramas lenticulaires, nous pensons qu’ils sont en accord.
Notre explication scientifique des expériences de Johansen sur l’île nous permet d’expliquer d’autres mystères, périphériques à son aventure îlienne. Par exemple, Johansen était capable de survivre à la dérive sur l’océan pendant prés de deux semaines, et il le fit apparemment dans un état de démence et sans défense. Si Johansen était, comme nous le prétendons, en train d’explorer une bulle d’espace temps courbe, nous nous attendons à ce qu’il ait expérimenté l’effet de la dilatation du temps. Ceci raccourcirait la durée temporelle qu’il devait passer dans le bateau, et alors expliquer sa survie.
La seule évidence qui nous est actuellement disponible sont ces documents que Thurston compila et publia. Donc, toute conclusion que nous faisons ne peut être seulement qu’une déclaration de probabilité.
Dans des cas comme ceux-ci, où une simple explication sert à déchiffrer et justifier autant d’éléments disparates et énigmatiques de l’histoire, la nouvelle explication n’est elle pas de façon cohérente irréfutable ? Ne sont-ils pas quelques nouveaux degrés de crédulité octroyés à une collection de détails fantastiques qui semblaient au préalable si incroyables ?
Inversement, quelle est la probabilité pour que l’imagination d’une personne non initiée dans les années 1920 soit capable de produire accidentellement non seulement les effets de lentille gravitationnelle mais aussi la relation anormale consécutive entre les lignes, les angles et les surfaces dans un espace courbe ? Comment pourrait-il savoir et fournir des détails à un mystère dont la seule solution pourrait être une dilatation du temps due à un espace temps courbe ? Quelle probabilité pour que des hommes sans connaissance de la relativité générale moderne soient capables de fabriquer aveuglément un si grand nombre de détails consistants ?
Pour tempérer nos trouvailles, nous avons conclu notre étude en nous demandant si la bulle d’espace temps de Johansen pouvait être générée par tout moyen physique possible. Comme notre modèle le démontre, un type exotique de matière avec laquelle la science humaine n’est pas du tout familière est nécessaire pour qu’une telle géométrie existe. Vraiment, c’est l’espèce d’énergie qui est théoriquement demandée pour construire un vaisseau hyperspatial ou un dispositif de camouflage. Seul des gens capables de franchir les vastes distances cosmiques pourraient avoir créé la bulle de Johansen. De plus, quiconque capable de construire une telle structure aurait besoin de maitriser des énergies immenses, et aurait la capacité de construire des édifices à une échelle cyclopéenne.
Comme point final, notre modèle exige que le temps passe exponentiellement plus rapidement en dehors de la bulle qu’à l’intérieur. Une telle bulle de géométrie non-Euclidienne pourrait être utilisée pour supporter des éons immenses de temps alors que l’univers extérieur se développerait de façon instable avec l’âge[8].
Nous hésitons à donner du crédit aux assertions plus générales de Dyer et Thurston.

[0] Traduction approximative de la publication suivante :
« Possible Bubbles of Spacetime Curvature in the South Pacific
Benjamin K. Tippett∗ Department of Mathematics and Statistics University of New Brunswick Fredericton, NB, E3B 5A3 Canada »
http://arxiv.org/pdf/1210.8144v1.pdf
http://ebooks.adelaide.edu.au/l/lovecraft/hp/call/chapter3.html
http://titaniumphysicists.brachiolopemedia.com/

[1] Extrait du livre « OVNI, l’isocélie » de Jean-Charles Fumoux.
L’auteur poursuit de la façon suivante :
Chose curieuse cette lettre V avait été employée pour la première fois en 1899. Cet ingénieur italien avait effectivement transmis cette lettre V par radio, à distance record pour l’époque de 80 km. C’était la première manifestation hertzienne de l’homme sur des longues distances. Comme chacun le sait, cette expérience et les suivantes ont pleinement réussi. Et Marconi fut très étonné de constater que le message expédié vingt-deux ans plus tôt lui revenait parmi d’autres signaux incompréhensibles. Il avait donc, et ce fut toujours l’avis de cet ingénieur, parcouru l’espace pendant onze ans, avait été capté, puis réexpédié vers la Terre où il revenait après onze ans de voyage dans le vide interstellaire.

A noter que cette affaire a conduit au projet OZMA et à l’écoute de deux étoiles Epsilon Eridani et Tau ceti. Lisons encore à ce propos :
Officiellement cette expérience dura deux cents heures et ne donna rien. Certains spécialistes qui participèrent à ce projet certifièrent au contraire, qu’un message codé avait été immédiatement reçu : son origine ne faisait aucun doute et il était l’œuvre d’êtres intelligents


[2] On ne manquera pas de faire le lien avec l’aventure en antarctique de l’amiral Byrd.
http://artivision.pagesperso-orange.fr/docs/Byrd.html

[3] Notez comment la Norvège est souvent au centre de bon nombre d’histoires, que cela soit des navigateurs, des visiteurs au type nordique norvégien, etc… Le hasard sans doute.

[4] Emma, un palindrome et une image? Emma la goélette des âmes perdues symbole d’une humanité à la dérive qui finira par trouver la voix de son maître?
A moins qu’il ne s’agisse de cette Emma là :
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[5]
Abd-al-Hazred :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Personnage_du_mythe_de_Cthulhu
Cela ressemble au côté imaginal ou cette histoire de tunnel de l’âme dans les lettres ummites.

[6]
Ce qui n’est pas vraiment exact car si l’on se réfère au bouquin de Jean-Marie Souriau « Structure des systèmes dynamiques, une vue symplectique de la physique, on trouve au chapitre « Inversions de l’espace et du temps » la chose suivante à propos d’une particule dotée d’une masse non nulle m :
Commençons par observer que les deux Casimirs /P.P et /W.W sont constants dans chaque orbite coadjointe de G’ et donc sur U. Si nous supposons que /P.P > 0, alors chaque composant connecté à U correspond à une particule de masse m= +- racine carré (/P.P et de spin = Racine carré (-/W.W//P.P). L’équation montre que l’inversion du temps It change le signe de l’énergie et donc le signe de la masse. En conséquence il transforme chaque mouvement de particule de masse m en un mouvement de particule de masse –m !)


[7] Selon les conditions isodynamiques de l’espace temps ? Tiens, cela ne vous rappelle-t’il pas quelque chose ?

[8] Ne serait ce pas un poste d’observation idéal pour une intelligence antédiluvienne qui lui permettrait d’observer et de contrôler un environnement ? Nous pourrions juste avoir le statut de leurres, l’objectif étant, comme dans un papier tue mouche, d’attirer les autres intelligences pour mieux les observer.
Que faites vous lorsque votre leurre devient trop encombrant ? Vous nettoyer par quelques catastrophes cosmiques faisant finalement de cette planète une incongruité qui attire l’attention dans la mesure où le niveau de développement ne va jamais au delà de l’émergence (singularités évoquées plus haut).
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Ven 05 Avr 2013, 22:56
J’avais débuté une de mes interventions précédentes par ce constat :

« Mais il est une singularité qui marque un point d’arrêt à ce calendrier cosmique, celle qui consiste par la science à se rendre compte de la pluralité de la vie dans l’univers, de notre statut de derniers arrivés dans l’immensité du cosmos et enfin de l’infini diversité des intelligences qui l’habitent. »

Et force est de constater que l’actualité semble me donner raison à travers trois informations que l’on pourrait qualifier d’anecdotiques mais qui sont au contraire lourdes de conséquences. Pour commencer nos élites sentent le vent tourné et pour s’en persuader il suffit d’aller jeter un coup d’œil sur les comptes rendus du récent sommet de Davos. Ils ont identifié 5 « X » facteurs de risques en partenariat avec la fameuse revue scientifique Nature. Parmi ceux-ci vous trouverez notamment le questionnement suivant :
« Est ce que la vie extraterrestre peut passer de la science fiction à la réalité ? » [0]
http://forumblog.org/2013/01/could-alien-life-go-from-science-fiction-to-fact/
Et de passer en revue les récentes découvertes d’exo planètes, les progrès de l’exobiologie et de l’Astrobiologie qui avancent à train d’enfer et qui finiront bien par nous ramener quelques preuves d’une vie extraterrestre dans un horizon très court terme. Les tenants de l’unicité de la vie terrestre pourront toujours développer leurs âneries récurrentes comme par exemple expliquer que la vie que l’on trouvera sur Mars ou Europe résulte d’une contamination terrestre suite à un impact d’astéroïde mais ce faisant, ils valideront de facto la panspermie et ils n’auront plus qu’à se préparer à retourner leur veste de façon définitive. Il faudra marquer d’une pierre blanche ce tournant entamé il y a déjà quelques siècles par Giordano Bruno. Cela donne une idée du temps pris pour la percolation de concepts nouveaux dans la société...
Donc nos élites comprennent bien que ce sujet est cardinal et qu’il implique des conséquences philosophiques et psychologiques majeures et qu’il convient de préparer dès maintenant la population, ils emploient même le terme de résilience cognitive…pour nous préparer au changement de paradigme concernant la position de l’humanité dans l’univers (un brin de Thomas S. Kuhn, The structure of scientific revolutions ?)

Il va falloir ramer car après avoir pris les gens pour des cons pendant de nombreuses années en leurs racontant des histoires à dormir debout comme ces mobiles suspendus à des fils électriques ou autres poches de gaz pour expliquer l’impossible, il va falloir leur dire que nous sommes peut-être vraiment visités mais qu’on ne comprend rien aux motivations de nos visiteurs!

Faut-il une confirmation de cette tendance ? Eh bien voici une publication très récente qui justement parle sans tabou de comment on pourrait confirmer tout cela. Evidemment l’auteur a pris soin de publier le premier avril histoire de se protéger des retours de flammes. Il prend bien soin aussi, à la fin de son papier, de dynamiter le sérieux du document car il pourra ainsi toujours dire que c’était vraiment un poisson d’avril. On pourrait en rire sauf que les thèmes abordés et développés ne le sont pas (des poissons) et que certaines informations pointent directement sur des applications militaires en cours, qui ont directement trait avec les problématiques de militarisation de l’espace et de guerre spatiale. Ceci permet à l’auteur une certaine liberté de ton qui tranche avec ce que l’on a l’habitude de lire dans la sphère scientifique. Pour bien montrer que tout cela est finalement assez sérieux, je me suis permise de tirer les fils mis à notre disposition par l’auteur et de mettre quelques liens en référence. A lire donc avec une attention soutenue en ne se limitant pas au premier degré… Comme toujours avec cette problématique OVNI, il convient d’aller au delà des apparences.
http://arxiv.org/pdf/1303.7433v1.pdf
UNIDENTIFIED MOVING OBJECTS IN NEXT GENERATION TIME DOMAIN SURVEYS
James R. A. Davenport1 [1]

Je vous joins une traduction approximative des principaux paragraphes.

I Introduction.
Les observations photométriques grand champ actuelles et futures vont produire un film du ciel qui va révolutionner notre sens des phénomènes atmosphériques et astronomiques éphémères. Comme toute révolution dans notre aptitude à mesurer scientifiquement, ces nouvelles variétés de données nous apporterons aussi des résultats qui vont certainement surprendre et confondre notre compréhension du cosmos. Alors que nous ne pouvons prédire les apports de telles tentatives, c’est un exercice utile que d’explorer certains paramètres spatiaux en utilisant des hypothèses sur les taux et la perceptibilité. A cette fin je présente un modèle paramétré simple de détection d’objets volants non identifiés (OVNI) avec le Synoptic Survey Telescope (LSST) [2] . Je démontre aussi que le LSST est très bien placé pour fournir les premières contraintes systématiques sur le taux d’OVNI et de visites extraterrestres de notre monde.

L’étude des objets volants non identifiés (OVNI) et des extraterrestres (Ets) est fréquemment le champ des cercles non académiques. C’est le résultat à la fois de tabous académiques et de l’extrême difficulté de mener des contrôles rigoureux dans l’acquisition des données. Il vaut le coup de noter, toutefois, que les astronomes ont dépensé une énergie importante pour chercher et comprendre les Ets au siècle passé. En 1974, un message simple fut envoyé de l’observatoire d’Arecibo vers l’amas globulaire M13. Plus récemment le projet SETI@home (Korpela et al.2011) a utilisé plus de 6 millions d’ordinateurs de volontaires pour chercher dans plus de 160 TB de données d’Arecibo les signes d’émissions radio ET.
Alors que la plupart des recherches pour capter les indices d’Ets ont utilisé les radiotélescopes, un contre exemple notable est le programme SEVENDIP conçu pour rechercher de très courtes pulsations optiques de lumière près des étoiles de type spectral FGKM (Werthimer et al.2001) [3] . Des études contraignant la fameuse équation de Drake, qui met en paramètres la probabilité de la vie, continuent d’être poursuivies (e.g Cirkovic 2004 ; Drake 2008). Peut-être que le plus encourageant sur le long terme pour l’étude des Ets c’est que l’Astrobiologie soit devenue un champ d’étude riche et aujourd’hui soutient une revue à comité de lecture portant le même nom.
La recherche des OVNIs bénéficie, cependant, de moins de légitimité dans la communauté astronomique. La plupart des récits d’observations d’OVNI sont le résultat d’une identification visuelle généralement par le grand public. Beaucoup de ces incidents sont plus tard corrélés avec des phénomènes astronomiques, des avions civils ou militaires, ou toutes autres activités terrestres sans intérêt. C’est alors développée autour de l’étude des OVNIs une culture de la paranoïa, du mythe, de l’astrologie, du ridicule et de l’obsession. Ceci provoque une barrière significative, bien que compréhensible, vis à vis de leurs études et des débats dans la sphère académique.
Nous acceptons avec joie l’étude de l’astrobiologie comme féconde et bénéfique, que des indications que la vie puisse un jour prochain être découvertes en dehors de notre planète ou même de notre système solaire. Aussi devons nous accepter qu’il soit vraiment possible que des Ets puissent exister et venir visiter notre monde, indépendamment de notre gène ou de nos notions préconçues sur le sujet. Alors que la probabilité est peut-être très faible, elle n’est décidément pas nulle.
Comme l’ère des « énormes bases de données » et du « domaine temporel » prospère en Astrophysique, nous devrions plus que jamais être soucieux des questions atypiques et secondaires auxquelles nous pourront répondre avec ces nouveaux jeux de données. La nouvelle génération d’études astronomiques à grand champ nous fournira une opportunité sans précédent de surveiller le ciel et de chercher systématiquement les signes d’une activité ET ou OVNI. En bref, dans cette note du premier avril, je mets en lumière le Large Synoptic Survey Telescope, comme des études moins importantes, comme étant capable de déterminer la première limite haute quantifiable sur les taux d’un tel phénomène.

2 Contraintes des études photométriques.

Le Large Synoptic Survey Telescope (LSST ; Ivezic et al.2008) est un projet révolutionnaire pour créer un « film du ciel ». En cartographiant le ciel pendant une nuit entière chaque 3 jours, le LSST accumulera environ 100 images étalées dans 6 bandes photométriques pendant une dizaine d’années. Une stratégie d’arrêt sur image sera employée, prenant deux expositions de 15 secondes à chaque pointage pour faciliter la détection d’objet en mouvement et pour la caractérisation. La grande ouverture de 6,7 mètres (effective) du LSST fournira une seule prise d’image à la profondeur de r d’environ 24,5 sur 9,6 degré d’ouverture de champ.
Une telle machine pourrait rechercher des OVNIs selon deux régimes : Au dessus de l’atmosphère et dans l’atmosphère. Les traditionnelles rencontres avec des OVNIs à faible altitude, communément décrites comme des « observations » par les membres du public, seraient sans aucun doute si brillantes qu’elles satureraient la camera du LSST sans aucun filtre. Des OVNIs orbitant ou passant qui reflètent même une faible partie de la lumière du soleil pourraient aussi être détectés sans ambiguïté.
Ces détections seraient semblables à l’observation des météorites, des astéroïdes, ou des satellites orbitant autour de la Terre, apparaissant comme une trace brillante sur le champ de vision. Dans ce paragraphe, je décris quelques directions de recherche que nous pouvons mener pour détecter des objets inhabituels, comme les données restreintes applicables à la détection des OVNI, en examinant les précédentes études photométriques à grand champ.

2.1 Les leçons des études existantes
Le nombre croissant de satellites en orbite autour de la Terre a créé une sorte de pollution lumineuse pour les études astronomiques (Fosbury et al.1992) [4] . Cette source de bruit additionnelle doit être prise en compte pour, à la fois la caractérisation des buts traditionnels de l’étude, et pour identifier les vraies données aberrantes. Pour prévoir sensiblement à quoi pourraient ressembler les signatures d’une observation d’un OVNI avec le LSST, nous pouvons regarder les images disponibles d’études existantes comme le Sloan Digital Sky Survey (SDSS ; York et al.2000) ) [2] . Le premier but en terme de données du SDSS était de produire une image à une époque déterminée d’un quart du ciel, en prenant des images presque simultanément dans 5 bandes passantes photométriques. Une technique de scanning continue était utilisée, laissant les étoiles dérivées linéairement dans le champ de vision. Ceci produisait environ 52 secondes d’exposition dans chaque bande dans l’ordre r,i,u,z,g. Le faible écart temporel entre les images produisait une information à valeur ajoutée en ce qui concerne les objets en mouvement comme les astéroïdes ce qui peut être utilisé pour mesurer instantanément les trajectoires des orbites.
Alors que l’opération de surveillance et la cadence du LSST seront très différentes du SDSS, les besoins en matière d’analyses et de logiciels seront similaires. La détection d’objets, la mesure, l’identification à partir d’observations répétées doivent être menées systématiquement et sans intervention humaine. Le résultat est une myriade de produits de données secondaires, de balises, de caractéristiques, et de mesures qui pourraient compliquer les données jusqu’à les rendre inutiles sans recommandations adéquates, comme il était fourni dans la documentation du SDSS.
Le SDSS observa avec beaucoup de hasard des événements pendant son opération, qui sont généralement filtrés en utilisant des balises et des coupures qualité appropriées pour les opérations de la science courante. Ces objets transitoires intègrent les météorites, les avions, les astéroïdes et les satellites.
Deux exemples de météorites soupçonnées qui étaient observées par le SDSS durant la prise normale d’images sont montrées en figure 1.
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L’importance de l’identification propre et le retrait de tels évènements sont clairs. Le panneau de gauche de la figure 1 montre une météorite que croisait le champ entier de la camera CCD pendant l’exposition de la bande r, obscurcissant plusieurs étoiles, et contaminant la galaxie résolue UGC7699. Le panneau de droite montre un événement similaire, avec une météorite obscurcissant partiellement l’image de UGC 9692.
Dans le panneau de gauche de la figure 2,

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une image panchromatique hautement saturée d’un artéfact qui fut observé sur plusieurs degrés. Cet événement, attribué à un avion passant dans le champ de vue, était identifié par les utilisateurs publics de la base de données du SDSS GalaxyZoo (Lintott et al.2008) [5] . Dans le voisinage des champs à l’intérieur de l’image, un excès de flux d’arrière plan est aussi présent, dû à la diffusion de la lumière de l’avion. L’imagerie contigüe du SDSS demanda deux passes sur chaque champ pour remplir l’intervalle entre les CCDs. Du coup, le flux en excès de l’avion est vu sur chaque autre ligne horizontale de l’image. Le trait étroit vert (dans la bande r) et rouge (dans la bande i), probablement un astéroïde, n’était pas causalement associé avec l’avion.
Des études avec des domaines temporels de plus faible ouverture sont aussi une ressource abondante pour identifier les objets intéressants transitoires ou se déplaçant. Celles-ci fournissent des images profondes plus superficielles sur de très grande surface, et devraient convenir beaucoup mieux pour les observations des OVNIs dans l’atmosphère. Par exemple, le panneau de droite de la figure 2 montre un avion vérifié capturé par l’imagerie du Macho utilisant le télescope de 1,27 m MSO (Alcock et al.2000) [6] . Une liste (incomplète) des études notables existantes en faible ouverture inclut aussi OGLE(Udalski et al.1992) [7] , ASAS (Pojmanski 1997) [8] , Catalina (Drake et al.2009) [9] , PTF (Law et al.2009) [10] , et LINEAR(Sesar et al.2011) [11] .
Ces exemples marquants appartiennent à une grande famille de contaminants terrestres connus dans les enquêtes photométriques. En comprenant leurs propriétés observées (c’est à dire leur couleur, leur durée, leur déplacement apparent, leur luminosité durant l’événement, leur fréquence dans le ciel) nous pouvons commencer à automatiser l’identification précise et la suppression de chaque type d’événement. Ceci nous permettra d’identifier de façon unique des évènements inattendus, comme les visites des Ets et les observations d’OVNIs.
Une recherche systématique à travers les bases de données existantes fournirait aussi des contraintes utiles sur les évènements OVNIs les plus brillants, tout comme un ensemble d’exercices robustes pour la caractérisation d’objet en mouvement. La plupart des trainées polluantes vues dans les enquêtes d’imageries apparaissent linéaires dans le champ de vision, comme dans les figures 1 et 2. Toutefois, les OVNIs pilotés peuvent être détectés par leurs trajectoires non linéaires dans les images.

2.2 Les données de référence OVNI
En 1992, un OVNI spectaculaire était largement vu au dessus du Chili, décrit comme un objet se déplaçant lentement dans le ciel et très brillant. Spécialement, les photographies étaient même publiées par des astronomes professionnels (Hainaut 1992) [4] . Cet événement fut rapidement expliqué comme étant le résultat de débris se consumant après un lancement récent d’un satellite (Böhnhardt 1992) [12] , et beaucoup d’événements similaires ont été connus pour se produire dans les cieux au dessus du Chili. La vraie origine ne fut jamais vérifiée. Coïncidence ?
Comme aucun catalogue officiel de l’IAU ou d’archive pour de tels évènements n’existe, les ufologues sont forcés soit de collecter laborieusement les données (souvent sous la forme de témoignages de nombreuses années après les faits) ou de se fier à la publication des observations d’OVNI/ET par les médias locaux, les livres ou les rapports de police. Quelques efforts ont été menés pour collecter des échantillons importants de témoignages et de rapports pour former des bases de données qui sont accessibles par date, localisation, type d’événement, etc. [13]
Une de ces ressources est la base de données en ligne du Mutual UFO Network (MUFON) qui contient plus de 30 000 observations indexées dans le monde entier. La figure 3
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Montre les nombres totaux des observations d’OVNI rapportées pour deux pays d’Amérique du sud, le Brésil et le Chili, entre 2009 et 2011 en utilisant la base de données du MUFON. Alors que les courbes long terme ne sont pas claires sur une échelle de temps aussi courte, un résultat notable est que le taux brut d’observations d’OVNI par habitant est trois fois plus important au Chili qu’au Brésil. Je note aussi que ces nombres représentent probablement les limites basses du taux des visites actuelles d’OVNIs/ET dans ces pays, et qu’ils sont tous le résultat d’observations à l’œil nu, et qu’il n’y a pas de contrainte sur les vaisseaux orbitant dans l’espace. Comme les US maintiennent le service de base de données du Mufon, elle n’est peut-être pas très connue dans les pays non anglophones et l’efficacité dans la collecte de tous les rapports d’OVNI est aussi probablement basse.
Il convient aussi de mentionner qu’il a été montré que le taux d’observations d’OVNIs et de rencontres ETs varie selon la localisation géographique. Johnson (2002) [14] démontra un taux élevé d’observations d’OVNI (incluant quelques rencontres rapprochées inquiétantes) près des installations nucléaires US. Ceci indique que le phénomène OVNI peut avoir une origine intelligente, et que leurs visites peuvent être reliées à nos avancées technologiques. L’origine de ces OVNIs, qu’elle soit d’origine ET ou terrestre reste inconnue. On ne sait pas comment les Ets modifieraient leurs plans de vol et leurs taux de visites, en prenant connaissance des installations surveillant le ciel profond comme le LSST et qui seraient présentes à certains endroits. En d’autres mots, les Ets éviteraient-ils intentionnellement certaines approches orbitales, certains plans de vol, ou privilégieraient-ils l’atterrissage dans des aires spécifiques de façon à réduire la détection par l’humanité ? En étant capable de mesurer un changement dans le comportement des visiteurs, ceci nous permettrait un premier entraperçu intriguant de la psychologie extraterrestre.

4 Obscurcissement. [b]
Une fois que le LSST aura complété 10 ans d’observations, il se peut qu’aucun candidat OVNI ne puisse être trouvé dans la base de données. L’analyse des sondages actuels peut aussi conduire à un résultat nul. Ceci bien entendu peut aussi bien être du à une vraie déficience (ou un taux d’événements très bas) des visites ET sur notre monde, ou aux efforts furtifs d’une oligarchie invisible empêchant leurs découvertes.
Plusieurs projets majeurs coordonnent déjà leurs opérations avec les diverses agences gouvernementales. Le projet APOLLO (Murphy et al.2008) [b] [15]
, comme avec la plupart des installations d’optiques adaptatives guidées par Laser, doivent s’assurer qu’elles n’illuminent pas un avion avec leurs puissants lasers. Pan-STARRS [16] , dans beaucoup de domaine est un précurseur au LSST, a dû supporter l’embargo militaire sur l’empreinte des sondages depuis quelques années maintenant. Un exemple frappant dans le monde des grandes bases de données est Google qui a été inondé de demandes de suppression ou de censure de l’information par un tas de gouvernements.
Une base de données des satellites et des débris spatiaux est maintenue par le gouvernement US, supervisée par le commandement stratégique des états unis (USSTRATCOM) [17] .
Un accès limité à cette base de données est fourni au public, et peut être révoqué ou censuré à tout moment. Nous n’avons donc actuellement aucun moyen d’assurer un recensement complet des satellites « connus » qui pourraient contaminer notre étude sur les OVNIs/Ets.
Il est donc concevable que des organisations gouvernementales puissent mettre des restrictions similaires sur le flot d’informations photométriques du LSST. Il n’y a pas de garantie que ce comportement soit rendu public, en particulier si la justification de cette censure est liée aux Ets.

5 Conclusions.
L’aube d’une nouvelle ère en Astronomie s’est levée, selon laquelle les statistiques et les bases de données sont parmi les outils les plus puissants pour tester la vraie nature de l’univers. Nous sommes appelés à nous éveiller par le coq du savoir, chantant à l’aube, pour apprendre autant que possible à partir de notre richesse des données. Si les OVNIs existent et sont d’une origine ET, alors cette aube peut répandre les premières lumières sur leurs propriétés, fournissant les premières estimations du comportement pittoresque des visiteurs extraterrestres vis à vis de notre pale point bleu.
Alors que des projets comme celui du LSST peuvent apporter une ère des données de surveillance dédiées à l’étude des OVNIs, un soin doit être pris pour prendre en compte la contamination humaine dans la détection de tels évènements. Les objets en mouvement vus par le LSST devront être vérifiés par rapport aux objets du système solaire connus du centre des petites planètes (Marsden 1980) et des satellites et des débris spatiaux de l’USSTRATCOM.
Les tendances statistiques sur l’activité OVNI et ET peuvent être vues non par les scientifiques, mais par le public. Des projets comme le GalaxyZoo [5] , une fois appliqué aux données du LSST, peut révéler quelques unes des preuves les plus persuasives pour les mesures ET. On imagine la difficulté qu’un logiciel conçu pour les objets stationnaires et les déplacements linéaires, pourrait avoir en cataloguant les déplacements détectés d’un vaisseau spatial circulant sous un contrôle intelligent. Les yeux humains repèreraient de telles trajectoires rapidement à partir d’une seule exposition.
De façon fascinante, il existe des opportunités de combiner les données du LSST avec les méthodes d’études des OVNIs estimées par le temps, comme les témoignages visuels. En corrélant les allusions aux rencontres rapprochées d’OVNI (Hyneck 1972) en Amérique du Sud à partir des services média en ligne comme Twitter, Facebook, ou YouTube, avec les rapports d’évènements non-photométriques transitoires ou sporadiques du LSST, nous pouvons être capable de créer un algorithme de détection robuste pour les OVNIs. Réciproquement, nous pourrions utiliser le LSST pour réfuter les fanatiques et les colporteurs.
Je note que des moyens exotiques pour éviter de telles découvertes peuvent être employés, aussi bien par les humains ou sous l’influence ET. A ce propos, le flot de données massif du LSST fournira un endroit idéal pour cacher des codes complexes ou des signaux secrets. Un exemple trivial me vient rapidement à l’esprit : Une agence malfaisante pourrait en principe mettre une simple lumière en orbite basse, peut-être son pouvoir d’illumination découlant simplement de la lumière solaire réfléchie. Une telle plateforme serait utilisable comme une lampe à signaux, rayonnant des messages en code Morse qui apparaitraient comme des points et des tirets sur les images du LSST.
De la même façon, les Ets peuvent avoir des moyens très sophistiqués pour éviter la détection par le LSST, comme des dispositifs de camouflage. J’ai aussi remarqué que la première fois, la découverte d’un changement dans le taux de visite ET dû à la menace de la découverte par le LSST serait la première étude de la psychologie ET. Ceci fournirait aussi une preuve claire que ces étrangers ne font pas que nous regarder et occasionnellement voler notre bétail, mais plutôt sont intimement informés et connectés dans nos affaires courantes. Peut être qu’ils liront même ce court document, et j’accueille chaleureusement tout commentaire ou réaction d’un ET à ce travail, à condition qu’il soit transmis dans un langage que les simples humains peuvent comprendre.
L’espoir d’être capable de contraindre le taux de visite des Ets ne devrait pas être ignoré. En fin de compte nous ne pouvons pas envisager tous les scénarios possibles ou toutes les causes, mais il y a un besoin de simuler de tels évènements pendant le développement du logiciel pour le LSST. Ce serait un avantage pour les chercheurs aux croyances multiples si le pipeline du LSST fournissait des listes en temps réel des « traces », des « queues », ou des saturations d’images inattendues.
Je voudrais communiquer ma reconnaissance à la compagnie FOIL CO, fabricants d’aluminium de haute qualité depuis juin 1947. Les opinions et sentiments exprimés ici ont été pensés en plaisantant, et en aucune façon elles ne représentent une institution ou une agence gouvernementale. »

Venons en à la troisième information, peut-être la plus importante car elle situe le débat de l’altérité dans notre intériorité. Et oui, pourquoi allez chercher à des années lumières un message radio alors qu’un signal pourrait tout simplement être codé en nous ! Voilà qui ne va pas manquer d’affoler nos mentors et pyramidales structures dont le cauchemar serait une pénétration extraterrestre dans la population en toute discrétion et à leur insu ! Des histoires à dormir debout ? Pas vraiment même si j’extrapole. A signaler que cette information pertinente et pointue vient des steppes. Jetez un coup d’œil à ceci :
The “Wow! signal” of the terrestrial genetic code
Vladimir I. shCherbaka and Maxim A. Makukovb*
http://arxiv.org/pdf/1303.6739v1.pdf
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« Il a été proposé à maintes reprises d’étendre le champ de SETI, et une des alternatives suggérées à la radio c’est le media biologique. L’ADN est déjà utilisée sur Terre pour stocker de l’information non biologique. Le code génétique est, bien que d’une capacité plus faible, plus résistant au bruit. Le code est une application flexible entre les codons et les acides aminés, et cette flexibilité permet de modifier le code artificiellement. Mais une fois fixé, le code pourrait rester le même sur des périodes cosmologiques ; en fait, c’est la construction la plus pérenne connue. Aussi il représente un stockage exceptionnellement fiable pour une signature intelligente, s’il se conforme aux besoins biologiques et thermodynamique. Comme le scenario actuel de l’origine de la vie terrestre est loin d’avoir été établi, la proposition qu’il pourrait avoir été ensemencé intentionnellement ne peut pas être écartée. Un signal intelligent fort statistiquement dans le code génétique est donc une conséquence testable d’un tel scénario. Ici nous montrons que le code terrestre montre un genre d’une minutieuse précision ayant un arrangement systématique remplissant les critères pour être considéré comme un signal informationnel. Quelques dispositions du code révèlent un ensemble de motifs arithmétiques et idéographiques d’un même langage symbolique. Précis et systématiques, ces motifs sous jacents apparaissent comme un codage informatique d’une logique précise et non triviale plutôt que comme des processus stochastiques (L’hypothèse nulle que ceux ci soient dus au hasard couplés avec des chemins évolutifs probables est rejetée avec une valeur de probabilité inférieure à dix puissance – 13). Les motifs sont profonds au point que le codage lui même est uniquement déduit de leur représentation algébrique. Le signal montre, facilement reconnaissable, les caractéristiques principales de caractère artificiel, parmi lesquels on trouve le symbole du zéro, la syntaxe décimale confidentielle et les symétries sémantiques. En plus, l’extraction du signal implique non pas une logique simple mais des opérations abstraites, rendant les motifs essentiellement irréductibles à toute origine naturelle. Une façon plausible d’embarquer le signal dans le code et une interprétation possible de son contenu sont discutées. Globalement, alors que le code est pratiquement optimisé biologiquement, sa capacité limité est utilisé de façon extrêmement efficace pour stocker de l’information non biologique. »
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Que nous embarquions un code extraterrestre dans notre plus intime constitution, voilà qui est intéressant comme hypothèse de travail. Imaginons maintenant que ce code à dimension imaginale/fractale s’active à partir d’une certaine conscience, d’un état d’éveil qui pourrait s’acquérir, tiens, par exemple via internet ! A partir d’une certaine logique et d’un protocole spécifique vous activeriez une sorte de protocologique interne déclenchant un état de conscience modifiée et accessoirement un contact direct. Nous n’en sommes pas encore là peut-être mais voici une piste que je trouve singulièrement intéressante et qui serait à creuser.
Et finalement une question quant à notre quiddité. Moi est finalement un autre car l’autre est paradoxalement comme moi!
http://gencodesignal.org/


[0] Si on fait un parallèle historique, en revenant un siècle en arrière, on tombe étrangement sur une polémique du même ordre avec la question de la vie sur la planète Mars et des fameux canaux. Tout cela fut balayé par l’immonde boucherie qui permit à l’homme de la rue de retrouver les valeurs cardinales que nous prêtent généreusement nos élites, du sang et des larmes, la souffrance et la mort. Bis repetita placent ? Les occasions ne semblent pas manquer en ce moment, histoire de donner raison à notre Kabbaliste de service, Mme Aubier, qui voit dans ce phénomène du redoublement une règle de « la face cachée du cerveau ». Mais il y a peut-être bien autre chose dans cette question de l’altérité que l’amnésie régulière provoquée par nos cornacs!
En un mot ou en 7, contre les maux, il convient de PERCUTER.

[1] Le site et le blog de l’auteur où l’on trouvera une mise en contexte de son papier.
James R. A. Davenport1
http://www.astro.washington.edu/users/jrad/James_R._A._Davenport.html
http://www.ifweassume.com/

[2] SDSS et LSST
http://sdss2008.uchicago.edu/depot/ivezic-zeljko.pdf
SkyMapper
http://rsaa.anu.edu.au/observatories/siding-spring-observatory/telescopes/skymapper


[3]
http://seti.berkeley.edu/opticalseti
http://proceedings.spiedigitallibrary.org/proceeding.aspx?articleid=901650
Technique mise à l’honneur dans le film récent Cloud Atlas. Cette fois ce sont les hommes qui l’emploient…

[4] Astronomical Light Pollution by Artificial Earth Satellites
EMMA FOSBURY', ALISON TURTLE' and MICHAEL BLACK
http://www.eso.org/sci/publications/messenger/archive/no.67-mar92/messenger-no67-53-56.pdf
Article intéressant surtout que vous trouverez à la fin l’événement du Chili avec des photographies à la clé prises par un astronome professionnel. Que vont dire nos spécialistes en images ? L’OVNI était une lampe torche accrochée aux câbles soutenant le mat, le témoin aurait menti?

[5] Un site curieux mais que je vous recommande si vous souhaitez devenir incollable sur les galaxies.
http://www.galaxyzoo.org/
et celui-ci aussi :
https://www.zooniverse.org/

[6] Macho
http://iopscience.iop.org/0067-0049/136/2/439/fulltext/

[7]OGLE : Optical Gravitational Lensing Experiment
et EWS :Early Warning System.

http://ogle.astrouw.edu.pl/cont/4_main/oth/ogle1/ews.html
http://mnras.oxfordjournals.org/content/349/3/1059.full.pdf

[8]ASAS : All Sky Automated Survey.
http://www.astrouw.edu.pl/asas/?page=papers
http://www.astrouw.edu.pl/asas/data/poster.pdf

[9]CRTS Catalina Real-Time Transient Survey
http://crts.caltech.edu/pub.html

[10] The intermediate Palomar Transient Factory (iPTF)
http://ptf.caltech.edu/iptf/

[11] Lincoln Near Earth Asteroid Research (LINEAR)
http://adsabs.harvard.edu/abs/2012AAS...21934819V
http://www.ll.mit.edu/mission/space/linear/

[12] Sur l’OVNI du Chili, l’explication officielle…et le questionnement d’un autre professionnel H.Böhnhardt qui tend plutôt à rejeter cette dernière ou tout au moins il souligne la nécessité de poursuivre l’étude ! Du grand classique dans les problèmes d’OVNIs, une fois que l’on dispose d’une explication « rationnelle », c’est réglé, plié the case is closed…mais en fait il ne l’est pas !
http://www.eso.org/sci/publications/messenger/archive/no.68-jun92/messenger-no68-41-42.pdf

[13] A ce propos, je tiens à rendre encore un hommage appuyé à Anakin qui fait vraiment un travail remarquable dans ce domaine et qui a constitué une des bases de données ufologiques les plus complètes. L’histoire lui donne encore une fois raison. En chantier pour le moment dû à la destruction ufologique contemporaine.
http://www.anakinovni.org/


[14] Do Nuclear Facilities Attract UFOs?
http://www.cufon.org/contributors/DJ/Do%20Nuclear%20Facilities%20Attract%20UFOs.htm
https://www.forum-ovni-ufologie.com/t1556-ncp-11-les-installations-nucleaires-attirent-elles-ufos

[15]APOLLO Project :
http://physics.ucsd.edu/~tmurphy/papers/PASP_120_20.pdf

[16]Pan-STARRS :
S’il y en a qui ont fait les connexions qu’il fallait entre les différentes bases de données, c’est bien l’équipe de PAN-STARRS qui rappelons le bose pour l’US airforce. Alors l’accès aux bases de l’ USSTRATCOM ou aux base de données du JPL, de la NASA et autres, cela a du faire partie des 15 années homme de développement…Rassurez-vous, ces informations resteront confidentielles car c’est directement connecté à la guerre spatiale.
The Pan-STARRS Moving Object Processing System
http://arxiv.org/abs/1302.7281
"Le système MOPS de Pan-Starrs de calcul des objets en mouvement.
Nous décrivons le système de calcul des objets en mouvement (MOPS) de Pan-STARRS, un logiciel moderne qui permet les découvertes automatiques d’astéroïdes et les identifications à partir des catalogues de détections éphémères venant de la prochaine génération de télescopes de surveillance. De plus, en utilisant une grille de population non physique, nous démontrons que le MOPS peut détecter des populations d’objets actuellement inconnus comme les astéroïdes interstellaires.
MOPS a été adapté avec succès pour le télescope prototype Pan-STARRS1 malgré des différences attendues dans le taux de fausses détections , les pertes du facteur de remplissage et la cadence d’observation limitée comparée à un télescope hypothétique Pan-STARR4 et une campagne d’observation. MOPS demeure efficace à plus de 99,5 % pour détecter des objets en une seule nuit mais tombe à 80 % d’efficacité pour calculer les orbites des objets détectés sur plusieurs nuits. Cette perte est principalement due à la configuration de limites de calcul du MOPS qui ne sont pas encore ajustées pour la mission Pan-STARR1.
Le cœur du logiciel MOPS est un produit de plus de 15 années hommes de développement et incorpore de nombreuses années supplémentaires de développement et d’effort dans des progiciels de contractants pour réaliser des fonctions de bas niveau comme une recherche spatiale et la détermination d’orbite. Nous décrivons la structure haut niveau du MOPS et les sous composants essentiels, la capacité de MOPS pour d’autre programmes de surveillance, et nous suggérons une feuille de route pour le futur développement du MOPS."

[17] Cliquez sur le lien et bienvenu dans le monde de TIA ou du nouveau nom donné à ce système de flicage universel. Le singleton ferait-il déjà son apparition ? Un clin d’un à nos superviseurs qui eux aussi sont repérés, dans l’imaginal…
http://www.stratcom.mil/
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Sam 27 Avr 2013, 07:59
De la posture à tenir en matière de vie dans l’univers.

Je suis toujours étonnée par les affirmations de nos champions de la normalité « rationnelle » qui osent affirmer ceci :
« Jusqu’à preuve du contraire nous sommes seuls dans l’univers » ou une autre formule du genre : « Donc oui, pour le moment nous sommes seuls. Toute autre conclusion est du domaine de la croyance ».
Eh bien justement, une attitude réellement sceptique appuyée par la SCIENCE éloignée de la CROYANCE commencerait tout simplement par éviter d’affirmer « oui, pour le moment nous sommes seuls etc. » mais se contenterait de dire que pour le moment nous n’en savons strictement rien mais que de nombreux indices tendent à prouver que les conditions de la vie sont quasi partout présentent dans l’univers et que les prochaines années vont être cruciales dans la résolution de cette problématique.
L’affirmation « oui, pour le moment nous sommes seuls etc. » est en fait elle une résurgence millénaire, une réelle CROYANCE pour le coup qui voudrait faire de l’homme le centre de l’univers et observez combien cette idée est tenace et voudrait faire de la Terre une planète à part qui aurait bénéficié de conditions particulières pour l’apparition de la vie et de sa « merveille » l’homme…. Un temps c’était les planètes qui étaient très rares et qui justifiaient l’unicité de la Terre. Depuis 1995 c’est plié ! Du coup on se rabat sur les conditions de création de la vie en repoussant tant que l’on peut la problématique de la panspermie (cachez cette vie extraterrestre que je ne saurai voir, j’ai mis sur ce fil suffisamment de références sur le sujet pour montrer comment ce champ de recherche est actif et prometteur). Ces manœuvres dilatoires ne visent qu’à retarder l’échéance d’une prise de conscience qui commence à cristalliser dans la communauté scientifique et qui s’appelle l’éveil à l’Altérité des étoiles.
Eh oui, nos hommes de science commencent à s’éveiller même si ce réveil est long et tardif mais il faut maintenir le bon peuple dans l’ignorance. L’ânerie négative qui ferait de l’homme l’unique espèce pensante de l’univers… est l’outil qui permet une telle attitude conservative et du coup permet de balayer la problématique des visites possibles de notre planète par quelques extraterrestres de passage. On se dit finalement que depuis Giordano Bruno, si les techniques ont évolué, les mentalités ont par contre fait du sur place et si l’inquisition (la pensée monolithique, réactionnaire et totalitaire ce qui est un comble pour un terme qui est censé désigner une enquête, une recherche…le monde inversé dans toute sa beauté) est moins violente physiquement elle n’en demeure pas moins omni présente pratiquement.
J’invite les tenants de cette unicité de l’homme dans l’univers (en tant qu’espèce consciente et intelligente) à démontrer scientifiquement leurs positions. Je leurs souhaite bien du plaisir.
Comme il convient d’étayer ses dires, jetons un coup d’œil sur cette science en mouvement qui tel l’iceberg de Titanic est en train d’envoyer par le fond cette CROYANCE que l’homme serait le seul dans l’univers. Cette science et la cohorte de faits et d’observations quelle rapporte est en train de révolutionner notre conception de l’univers, un changement de paradigme à la Kuhn. Voici trois publications récentes qui viennent apporter leurs pierres à l’édifice et ainsi appuyer la conception de la pluralité des mondes habités. Pour le moment, il ne s’agit que de planètes mais on sent bien que le sujet est brulant et qu’il s’écoule de ses pores les ferments d’un renouveau de la science et de la raison. J’invite d’ailleurs le lecteur à se défaire de ses à priori et autres reflexes conditionnés inculqués par les gardiens du temple pour faire place à une attitude de réflexion et de questionnement.
Pour commencer, montrons aussi que la science et ses chercheurs peuvent-être contaminés par cette « unicité de la Terre » encore appelée « hypothèse de la Terre rare » pour les adeptes les plus ouverts. On repérera à plusieurs reprises dans cette publication cette tendance. C’est un peu comme si l’on avait oublié le principe de Copernic et qu’il fallait à tout prix sauver l’unicité de la planète, pour sauver la grandeur de l’homme peut-être ? Dans le papier suivant par exemple :
On the probability of habitable planets.
http://arxiv.org/pdf/1212.0113v1.pdf
On notera ceci en introduction à propos des processus qui contrôlent la composition et l’évolution des atmosphères des exoplanètes, et en particulier leurs feedbacks géophysiques qui semblent être nécessaires pour maintenir en continu un climat habitable (notez que de ce point de vue nous rejoignons directement le débat sur l’histoire du réchauffement climatique…) :
De ce point de vue, il n’est pas impossible que le cas de la Terre soit très spéciale et très rare .
Ben voyons, parce que l’on ne comprend pas des phénomènes, je cite l’auteur :
nous montrons que les processus qui ont permis à la Terre de conserver une telle atmosphère favorable pendant des milliards d’années sont encore très peu connus, et de ce point de vue, le cas de la Terre peut être très spécial et rare
Nous serions un cas particulier ?
Poursuivons car l’article présente toutefois des éléments intéressants comme par exemple celui-ci :
« Une autre méthode basée sur les lentilles gravitationnelles (Beaulieu et al. 2006) fournit des statistiques impartiales sur une population beaucoup plus faible, et confirme les conclusions générales :
Les planètes, et en particulier les planètes assez petites pour avoir une surface liquide ou solide devraient être abondantes dans notre galaxie. »
et de citer les travaux d’Howard et al.(2010) qui prédirent que 23% des étoiles abriteraient une planète similaire à la Terre (dans la gamme de O,5 à 2 masses Terrestres) et Bonfils et al.(2011) ont calculé qu’environ 50 % ou plus des étoiles naines de type M devraient avoir une planète Terrestre dans la gamme de 1 à 10 masses terrestres avec une période orbitale entre 10 et 100 jours.
« Il est très probable que le pourcentage d’étoiles accueillant des planètes similaires à la Terre devrait être beaucoup plus élevé » !
Le manque d’imagination ne serait-il pas simplement ce qui pénalise la science aujourd’hui ? Je crois que le problème est vraiment là et l’auteur le dit lui même :
« Avec nos connaissances actuelles, il est difficile d’imaginer une chimie alternative approchant la combinaison de diversité, polyvalence et la rapidité permise par la biochimie de l’eau. »
Mais même si l’on reste sur une biochimie basée sur l’eau, l’auteur précise bien que l’eau est très abondante dans la galaxie (e.g Cernicharo et Crovisier, 2005) et ferait même partie de la dotation initiale de chaque planète terrestre.
Nous apprenons que les planètes de type terrestre ont été classées en 4 catégories :
Classe 1 : Celles qui sont comme la Terre dans leurs conditions géophysiques et stellaires où l’eau liquide est disponible à la surface permettant à la vie de se développer à travers la photosynthèse et la chaine alimentaire. Notons toutefois que sur Terre au moins 3 écosystèmes sont complètement indépendants de la photosynthèse selon les travaux de McKay et al. 2008.
Classe 2 : C’est la classe 1 mais qui n’a pas pu conserver dans le temps l’eau liquide à sa surface par des changements de conditions géophysiques ou stellaires, et où la vie à pu se développer mais à été stoppée et elle a peut-être dû se réfugier dans des milieux protégés. Exemple dans le système solaire, Mars et Venus et l’auteur de nous préciser que la vie pourrait-être découverte sur Mars dans les zones aquifères profondes ou sur Venus dans les gouttelettes de la haute atmosphère ! Une prédiction ?
Classe 3 : Elle est constituée par les planètes de type terrestre éloignées de leur étoile et riches en eau. Les océans existent (par chauffage géothermique) sous la surface et ils interagissent directement avec le cœur de la planète riche en silicate.
Un exemple dans le système solaire, Europa ce qui ouvre en parallèle la question des exolunes… Au passage l’auteur mentionne l’importance des météorites dans les processus de la vie qui ici, dans cette classe 3 ont du mal à agir. Un brin de panspermie peut-être ?
Classe 4 : Elle est constituée par les planètes très riches en eau qui ont des océans d’eau liquide ou des réservoirs au dessus d’une couche de glace.
Evidemment selon l’auteur, seules les planètes de classe 1 sont susceptibles de développer une vie intelligente.
Notez que les travaux sur la zone habitable sont antérieurs (1993) à la révolution de la découverte de planètes extrasolaires dont le réel top départ était 1995. 1993 n’est pas une date anodine car de mémoire, la première exoplanète a vraiment été détectée en 1993 [1] autour … d’un pulsar ! Ce qui au passage devrait soulever une question à la communauté astronomique : Comment se fait-il qu’après une supernova il y ait encore des planètes qui tournent autour d’un pulsar ? Une histoire de planète errante à la sauce Ummo ? Mais revenons au sujet et poursuivons :
On verra que les calculs des zones habitables sont basés sur des modèles pour le moins simplificateurs (« modélisation du climat à une dimension, qui fait l’hypothèse de l’habitabilité d’une planète dans son ensemble en calculant les conditions globales moyennes et en utilisant une seule colonne atmosphérique illuminée par un flux global moyen »).
A partir de ce modèle, on peut noter notamment la remarque suivante concernant la Terre. Si cette dernière devait se rapprocher à seulement 0,84 UA du soleil, les océans seraient complètement vaporisés !En fait à partir de O,95 UA, la vapeur d’eau saturerait complètement la stratosphère et elle serait dissociée par les rayons UV disparaissant littéralement de la planète, l’hydrogène s’échappant dans l’espace. Ce qui constitue la limite basse (dans le sens distance par rapport à l’étoile) de la zone habitable. Notez bien que la Terre n’est finalement pas très éloignée de cette limite.
Cependant, si l’on intègre le feedback des nuages dans la modélisation, la zone habitable peut-être amenée à 0,5 UA du soleil !
En ce qui concerne la limite haute, là aussi, les estimations suivant les modèles et la composition de l’atmosphère de la planète va d’une distance proche de la situation actuelle de la Terre pour une étoile de type soleil jusqu’à 10 AU pour une planète avec une couche d’H2 jouant le rôle de gaz à effet de serre.
Si maintenant on regarde d’autres étoiles, l’auteur nous donne une indication pour le moins intéressante. Lisons :
« Toutefois, les étoiles plus petites que le soleil avec des températures effectives plus basses émettent leur pic de radiation à une longueur d’onde plus grande (rouge et proche de l’infrarouge) où les radiations sont moins réfléchies par la diffusion atmosphérique de Rayleigh et une atmosphère riche en eau est plus absorbante. Dans ces conditions la planète est plus efficacement chauffée.
En fait, les étoiles petites de type M avec des masses de 0,1 à 0,5 fois la masse du soleil sont particulièrement intéressantes car elles constituent approximativement 75 % de la population stellaire de la galaxie, et ont une évolution négligeable en 10 Gyr. Donc, leur zone habitable est identique à leur zone habitable initiale»

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Comme les modèles à une dimension n’étaient pas suffisamment représentatifs (la plupart des études menées sur les zones habitables avant 2011 ont été réalisées à partir de modèle 1D) les scientifiques ont développé des modèles 3 D, en fait des modèles préparés pour prédire le climat terrestre mais adaptés aux exoplanètes et intégrant tout type de gaz constitutifs de l’atmosphère, de nuages, d’aérosols pour toute taille de planètes et d’étoiles. Ces modèles 3 D appelés Global Climate Models (GCM) comme le LMDZ sont utilisés pour prédire et simuler les cycles de volatiles, la photochimie atmosphérique, l’influences des nuages et des aérosols, les climats passés et plus encore.

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En pratique les GCM simulent le déplacement de l’atmosphère en incluant les transferts de chaleur sur la base des équations hydrodynamiques, le réchauffement ou le refroidissement de l’atmosphère et de la surface par les radiations solaires et thermiques, le stockage et la diffusion de la chaleur en sous-sol, le mélange par turbulence et convection et la formation, le transport et les effets radiatifs de tous nuages ou aérosols qui peut être présents.
Ce modèle a été appliqué à l’exo planète Gliese 581d qui reçoit 35 % moins d’énergie stellaire que Mars et qui est probablement verrouillée par une résonance gravitationnelle, avec une insolation extrêmement faible aux pôles et la possibilité d’une nuit permanente sur un côté de la planète. Alors que les modèles à une dimension ne permettaient pas de conclure, le modèle à 3 dimensions a permis de démontrer que , avec des hypothèses certes contraignantes sur la composition de l’atmosphère, GJ581 d devrait avoir une atmosphère stable et une surface d’eau liquide pour une large gamme de cas possibles, faisant d’elle la première super Terre dans la zone habitable.

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Un des points qui pose question aux spécialistes concerne le maintien de l’atmosphère dans le temps et les conditions permettant de maintenir l’eau liquide à la surface de la planète pendant les milliards d’années nécessaires au développement de la vie. Mais ces processus ne sont pas bien connus et l’on voit resurgir, chez ce scientifique, l’hypothèse de l’unicité de la Terre qui n’aurait pas pu être mieux exprimée :
A propos de ce problème l’auteur nous dit :
« C’est la source principale d’incertitude en ce qui concerne la probabilité de planètes habitables. Ci-dessous nous discutons brièvement deux exemples de processus (parmi beaucoup d’autres) pour lesquels le cas de la Terre peut être spécial plutôt qu’universel. »
et hop on remet en selle le caractère spécifique de notre planète par méconnaissance… C’est pour le moins curieux.
Parmi les processus qui contribuent à l’équilibre de la planète, il me semble que l’auteur devrait prendre un peu de recul et considérer un facteur que je ne trouve nulle part exprimé dans les modèles évoqués, l’importance de l’héliosphère ou pour généraliser de l’astrosphère dans toutes ces problématiques. Des modèles à compléter…
La problématique concerne notamment la « fuite » de l’atmosphère dans l’espace et cette fuite est conditionnée par au moins deux facteurs, la gravité et la température de la plus haute couche de l’atmosphère (l’exobase) où les molécules atmosphériques peuvent s’échapper du champ gravitationnel de la planète si elles sont suffisamment rapides, c’est à dire si la température de l’exobase est suffisamment élevée. Cette température de l’exobase dépend du flux des radiations énergétiques et du flux de plasma de l’étoile (et en particulier des ultraviolets extrêmes qui sont absorbés par la haute atmosphère).
De nouveau l’auteur récidive avec le caractère unique de la Terre :
« En résumé, et pour simplifier le problème, il n’est pas impossible que la Terre ait bénéficié de la bonne taille, du bon type d’étoile, et de la bonne composition de l’atmosphère haute dans son histoire pour conserver une bonne atmosphère pendant des milliards d’années tout en étant capable de perdre rapidement sa couche épaisse primordiale d’enveloppe riche en hydrogène ».

Et pour couronner le tout, voilà la tectonique des plaques qui viendrait confirmer encore le caractère spécifique de notre belle planète (je vous invite à vous renseigner sur cette affaire de tectonique des plaques qui est finalement assez récente et voir notamment comment cette théorie a émergé des dogmes de l’époque. C’est un bon exemple de changement de paradigme à la Kuhn ! Il est assez cocasse de la retrouver ici venant établir le caractère spécifique de notre planète…)
Encore une fois c’est un phénomène que l’on ne comprend pas vraiment mais cela n’empêche pas l’auteur de l’utiliser pour justifier le caractère unique de notre planète… Curieux, ne conviendrait-il pas d’abord de comprendre de quoi il retourne avant de commencer à établir des plans sur la comète ? Ne serait-il pas temps de penser différemment et de prendre un peu de hauteur pour éviter de repousser aux calendes grecques l’inévitable révolution qui se profile à l’horizon… Tiens et si par exemple il existait une étroite corrélation entre tectonique des plaques, le système Terre soleil et les variations de héliosphère…une histoire magnétique et électromagnétique qui viendrait compléter une mécanique planétaire faite de feedback et de rétroactions justifiant la phrase de Lucrèce « comme tout est lié dans la nature ».
On sent bien que malgré tout le mal que se donne ce scientifique pour justifier de l’unicité de la Terre, la multiplicité s’évacue de tous les côtés ; il le reconnaît d’ailleurs lui même dans sa conclusion on ne peut plus claire :
« Les études de détection sur les exoplanètes actuelles confirmeront bientôt la haute fréquence de planètes similaires à la Terre dans la zone habitable. »

Donnons simplement le temps au temps mais préparez-vous à la révolution dès à présent !
La suite prochainement.

[1]
http://en.wikipedia.org/wiki/PSR_B1620-26_b
« The conclusion that the third object was a planet was announced by Stephen Thorsett and his collaborators in 1993. »
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Sam 04 Mai 2013, 08:17
De la posture à tenir en matière de vie dans l’univers-part 2
Connaissez la loi de Titius Bode ? Vous trouverez avec le lien ci-après
http://www.astrosurf.com/quasar95/exposes/titius-bode.pdf
un historique concernant cette loi. Elle a été enterrée, si j’ose m’exprimer ainsi, comme étant « une curiosité sans être un mystère majeur de la physique » selon nos doctes savants de Wikipedia [1] . Ce faisant, ces derniers ne commettent-ils pas une erreur bien commune, celle de croire savoir (cf Socrate et la position de « savoir total » que nos pseudo sceptiques prennent concernant tous les sujets frontières).
Il ne serait pas impossible que cette loi renaisse de ses cendres doublement, d’une part en ne se limitant pas au système solaire et en démontrant sa pertinence dans l’univers ; d’autre part en étant le reflet de mécanismes sous-jacents contribuant à la stabilité des systèmes planétaires ou satellitaires et de fait permettant la mise en place des conditions favorables à l’éclosion de la vie. Un pas de plus dans la généralisation de cette dernière…

Une loi généralisée !
Commençons par l’application de la loi de Titius Bode, ou du moins de sa forme généralisée à d’autres systèmes planétaires et de constater que non seulement cela fonctionne et parfois même mieux que dans le système solaire mais qu’en plus nous disposons d’un nouveau moyen pour prédire l’existence d’exoplanètes notamment dans la zone qui nous intéresse ici, la zone habitable ! Il suffira ensuite de procéder aux vérifications expérimentales et de confirmer l’existence des dites planètes. La science en mouvement…
Un sacré pied de nez à nos doctes savants de wikipedia qui avaient enterré un peu rapidement une loi qui est peut-être bien moins anodine qu’il n’y paraît. De la mise à jour en perspective sur l’encyclopédie en ligne…
Vous trouverez dans cette publication récente le compte rendu de ces travaux passionnants :
Exoplanet Predictions Based on the Generalised Titius-Bode Relation
http://arxiv.org/pdf/1304.3341v1.pdf
Notez que les chercheurs en questions ne sont pas des débutants et que Lineweaver est particulièrement actif dans le domaine de l’exobiologie. Lui, plutôt que d’affirmer le caractère spécifique de notre Terre ou du système solaire préfère se poser la question, c’est quand même une autre démarche !
« the analysis of recent exoplanet data and its ability to address the question "Is our Solary System typical?" »
Si vous allez faire un tour sur son site :
http://www.mso.anu.edu.au/~charley/
C’est un véritable festival de publications et d’informations disponibles qui ne demandent qu’à être lues (quand je pense que l’on ose affirmer que ces sujets n’intéressent pas la communauté scientifique…encore faudrait-il se donner la peine de se renseigner) et qui pour certaines sont particulièrement « hors norme » comme par exemple celle-ci :
http://www.mso.anu.edu.au/~charley/papers/LineweaverOnKleidon2010.pdf
« Spreading the power Comment on “Life, hierarchy, and the thermodynamic machinery
of planet Earth” by A. Kleidon » sur l’aspect dynamique de notre planète et son état de perpétuel déséquilibre en révisant les mécanismes thermodynamiques de la Terre dans une approche holistique ainsi que sur la frontière de la seconde loi de la thermodynamique et les mécanismes qui « formatent » la planète et la vie. Ici une vidéo du MIT :
http://video.mit.edu/watch/frontiers-of-the-second-law-9281/

ou celle-ci :
http://www.mso.anu.edu.au/~charley/papers/DaviesLineweaverCancer2011.pdf
« Cancer tumors as Metazoa 1.0: tapping genes of ancient ancestors »
dans laquelle grosso modo, l’auteur nous explique que les gènes de la coopération cellulaire qui évoluèrent avec la multicellularité il y a quelques milliards d’années sont les mêmes gènes qui dysfonctionnent et provoquent le cancer. L’auteur fait l’hypothèse que le cancer est une condition atavique qui se produit lorsque un dysfonctionnement génétique ou épigénétique déclenche une ancienne « boîte à outil » des adaptations préexistantes, rétablissant la domination d’une couche antérieure de gènes qui contrôlaient des colonies informelles de cellules différenciées partiellement, semblables aux tumeurs. Tiens, tiens, cela me fait encore penser à UMMO et à ces lettres D47-3 et D118…

Mais revenons à la loi de Titius Bode et à cette publication :
Les auteurs ont identifié un échantillon de systèmes d’exoplanètes susceptible d’être complétés en utilisant un paramètre d’écartement dynamique, delta, de paires de planètes. C’est alors qu’ils ont appliqué la loi de Titius Bode à chaque système de l’échantillon et ils ont trouvé qu’environ 89 % des systèmes adhèrent à la relation de Titius Bode approximativement de la même façon et parfois même mieux que le système solaire. Ceci fut pris comme une évidence que la loi de Titius Bode peut être appliquée aux systèmes d’exoplanètes en général.
Quand ils appliquèrent la loi de Titius Bode aux systèmes échantillonnés qui semblaient très probablement incomplets, ils firent des prédictions sur l’existence de planètes dans ces systèmes. La méthode conduisit à insérer jusqu’à 10 planètes hypothétiques dans chaque système et à choisir une solution d’insertion qui maximisait un paramètre « gamma » qui mesure grosso modo l’amélioration de la stabilité du système par planète insérée. Les auteurs firent des prédictions de nouvelles planètes en insérant 62 planètes parmi 25 des 64 systèmes échantillonnés. Pour chaque système, ils prédirent la période de la planète la plus reculée.
La masse maximum et le rayon de chaque planète prédite furent calculés basés sur la limite de détection du système hôte. Comme la loi de Titius Bode peut-être indépendante de la masse (par exemple la ceinture d’astéroïdes), les planètes prédites n’ont pas de masse inférieure limite. Donc, une fraction significative des prédictions correspond probablement à des planètes de faible masse ou à l’équivalent de la ceinture d’astéroïdes, ce qui fait que les validations dans un proche futur sont improbables. Les prédictions incluent un nombre potentiel de planètes terrestres habitables. Les auteurs ont identifié les systèmes candidats détectés par Kepler où une planète extérieure non détectée par rapport à la planète détectée la plus éloignée a le plus de chance de transiter, en faisant l’hypothèse d’une coplanarité de l’orbite.
Comme le nombre de planètes candidates augmente dans chaque système, la courbe de lumière du système ou celle de la vitesse radiale deviennent plus compliquées. Ceci accroit la difficulté de détecter des planètes additionnelles à l’intérieur du système. En utilisant la loi de Titius Bode pour prédire les périodes orbitales planétaires, on réduit la région de l’espace de paramètres à scruter et on accroit la probabilité de détecter une planète additionnelle. Les auteurs attendent maintenant que leurs prévisions soient confirmées en utilisant les nouvelles données de la mission Kepler dans le futur proche. Si un nombre significatif des prévisions sont confirmées, la loi de Titius Bode deviendra un outil important de détection pour les systèmes qui contiennent déjà des planètes.

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Des mécanismes sous-jacents contribuant à la stabilité des systèmes planétaires ou satellitaires :

L’univers est un musicien et nous sommes finalement les partitions d’une musique céleste liant le matériel et l’imaginal dans une émergence de la néguentropie qui s’appellerait la vie.
Faut-il des preuves de tout cela ? Je vous suggère de prendre connaissance d’un ouvrage oh combien remarquable à la fois de simplicité (l’œuvre des grands esprits) et de complexité, écrit par le défunt mathématicien (et génie non reconnu de son temps) Jean-Marie Souriau intitulé « La grammaire de la nature ».
http://www.jmsouriau.com/Publications/Grammaire%20de%20la%20Nature/JMSouriau-GrammaireDeLaNature-3.pdf
Allez en page 96 et suivantes et vous trouverez le chapitre « Gamme céleste », c’est on ne peut plus clair. Notez le lien avec la musique, Pythagore, la gamme musicale, le piano, les mathématiques et la loi de Titius Bode. Je cite l’auteur à propos de la répartition des planètes dans le système solaire et la comparaison avec les touches d’un piano :
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On constate bien sur cette figure que les traits représentant les planètes sont proches des milieux des touches. Leurs fréquences se répartissent donc tout près d'une progression géométrique, comme celle des notes d'un piano. » et par fréquence l’auteur entend l’angle qu’elle décrit autour du soleil en un an, compté en tours.
Et l’auteur de constater que le demi ton de cette gamme céleste est proche de 0, 618 033 … qui n’est pas n’importe quel nombre mais s’appelle le nombre d’or.
Il pointe alors du doigt la position singulière de la Terre dans le système solaire, en demi-ton dans cette gamme céleste.

Ce nombre d’or a la caractéristique d’être le plus dissonant de tous les nombres (les mathématiciens disent irrationnel) à l’opposé des nombres résonants qui sont des fractions simples comme 1/2 ou 2/3

Et le mathématicien de se poser la question de savoir comment le nombre d’or s’est introduit subrepticement dans le mouvement des planètes ?
C’est alors qu’il a l’idée de faire appel aux marées solaires. Chaque planète produit dans le soleil des forces qui tendent à provoquer une déformation du Soleil, certes très petite, mais cette déformation est mobile et produit, par viscosité, des effets dissipatifs.
Pour analyser le résultat « séculaire » de ces phénomènes, il faut composer les forces tournantes dues aux diverses planètes par une analyse harmonique et le résultat peut se visualiser par une courbe qui ondule dans un disque.
Les « grandes marées » se produisent lorsque les planètes et le soleil sont alignés, alors la courbe passe près du bord et les actions se conjuguent, on appelle ça une « syzygie ».
La courbe est extrêmement compliquée : les effets de toutes les planètes se composent inextricablement. On se contente alors de marquer un point de temps en temps, cent cinquante mille points répartis sur une période de dix milliards d’années. Le résultat est une tâche qui n’a rien de très remarquable ; les marées se répartissent n’importe comment. Mais c’était un simple essai, en choisissant pour les calculs n’importe comment le demi-ton de la gamme :
http://farm9.staticflickr.com/8124/8704867377_e8a98a8f87.jpg" alt=""/>

Par contre si l’on essaye maintenant avec le nombre d’or :
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Pour le fun, juste une coïncidence ?
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« Extraordinaire ! Sur cette figure, construite avec les masses réelles des planètes du système solaire, la tache est structurée ; on voit apparaître quelque chose. Eh oui, je vois ce que cette figure représente, c'est un groupe ! Un groupe bien malmené, apparemment, mais un vrai groupe quand même (1). Et à cause de ce groupe, la tache évite le bord du disque ; si elles se concertent selon la gamme du Nombre d’Or, les planètes évitent la syzygie ! "

" Ah mais voilà, il me vient une idée ; et si c'est vrai, les planètes pourraient aussi bien s'être mises en résonance. Essaye donc la résonance la plus simple, un demi-ton égal à 1/2. " qui donne aussi un schéma approchant où là aussi l’énergie est économisée !
ce qui se retrouve dans le système solaire avec le couple Neptune/ Pluton qui sont en résonance et se partagent ainsi la touche basse du clavier céleste :
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Résonances et dissonances sont associées dans les mouvements des planètes autour du Soleil, les mouvements des planètes s'obtiennent en associant une fraction simple avec le Nombre d'Or

Et une association analogue suffit à classer les mouvements apparents des satellites de Jupiter et de Saturne ; avec en prime :
• le mouvement apparent du Soleil autour de ces planètes ;
• le mouvement des anneaux de Saturne, avec les divisions principales qui les coupent en trois... (1) . 
Ces régularités constatées dans le mouvement du Système Solaire, on peut les interpréter comme des structures dissipatives. Une structure dissipative, c'est un mouvement qui est à la fois le fruit d'une évolution dissipative et un état économisant la dissipation.


En conclusion, la loi de Titius Bode ne se limiterait pas à une curiosité astronomique sans réel intérêt mais serait bien plutôt une sorte de loi universelle (je préfère d’ailleurs au terme universel la notion d’invariant), un invariant qui reflèterait en fait la dynamique sous-jacente des systèmes qui convergeraient vers la stabilité afin d’offrir à d’autres mécanismes tel que la vie le temps d’apparaître et de se développer. Voilà donc un instrument particulièrement utile pour découvrir de nouvelles exoplanètes et mieux comprendre la dynamique interne des systèmes sans se limiter au système solaire.

En prime, on peut remarquer comment les mathématiques et les nombres sont finalement une partie intégrante de notre univers. Pi, e et les mathématiciens qui finalement perçoivent cette musique des nombres qui nous entourent et nous constituent...
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[1]
Sur la loi de Titius-Bode. Notez la position très « ouverte » de wikipedia sur le sujet qui est finalement désavouée à la fois par le texte de Souriau et par la publication citée en référence.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Titius-Bode

Il apparaît donc que la loi de Titius-Bode n'est pas un bon instrument pour étudier le passé de notre système. De plus, la principale piste d'explication de cette loi est de montrer qu'elle génère un système stable. Il n'est donc pas cohérent de supposer qu'elle ait été plus respectée par le passé que maintenant.
De nos jours, les astronomes regardent la loi de Titius-Bode comme une curiosité, sans être un mystère majeur de la physique.
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