- La RatapinhataEquipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 15 Déc 2011, 01:12
Korzybski ? Alfred Korzybski le père de la philosophie Non Aristotélicienne du monde du non A de Van Voght ?
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 15 Déc 2011, 17:50
Merci M51M51,c'est très touffu mais,étant un peu au-dessus de mes possibilités,vos messages m'obligeront à un certain travail intellectuel qui peut etre avantageux.
Je déplore aussi la fermeture du site d'Anakin qui était un travail monstrueux et que je visitais régulièrement.Encore une base de données de perdue!
Celà dit,je suis beaucoup plus pessimiste que vous sur l'avenir du genre humain (avec "coup de pouce" extérieur ...ou pas.) si nous ne rendons pas compte qu'une "croissance" sans cesse en augmentation est impossible sur une planète finie.A moins d'un changement moral,spirituel et physique (tout pour quelques uns,rien pour les autres) drastique,je ne vois pas comment on pourrait s'en sortir!
Cordialement.
Je déplore aussi la fermeture du site d'Anakin qui était un travail monstrueux et que je visitais régulièrement.Encore une base de données de perdue!
Celà dit,je suis beaucoup plus pessimiste que vous sur l'avenir du genre humain (avec "coup de pouce" extérieur ...ou pas.) si nous ne rendons pas compte qu'une "croissance" sans cesse en augmentation est impossible sur une planète finie.A moins d'un changement moral,spirituel et physique (tout pour quelques uns,rien pour les autres) drastique,je ne vois pas comment on pourrait s'en sortir!
Cordialement.
- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mer 21 Déc 2011, 23:38
La Ratapinhata :
Oui celui là même qui a développé la sémantique générale et qui a inspiré de nombreux auteurs de Science Fiction comme Van Voght, Robert A Heinlein que j’ai évoqué sur ce même fil et bien d’autres. Mais si vous avez la change de lire et comprendre l’anglais je ne peux que vous conseiller de lire son chef d’œuvre « Science and Sanity » qui, à ma connaissance, n’existe pas traduit en français.
Christian :
Désolé pour l’aspect touffu mais il y a tellement à dire sur ce sujet qui est par ailleurs si exigeant que cela se bouscule au portillon et j’ai parfois un peu de mal à tout exprimer. Je suis contente de voir qu’Anakin a repris le flambeau. Je le salue au passage et encore une fois je tiens à le remercier pour le fabuleux travail qu’il abat. Que la période soit « noire » (approcherions-nous de cette fameuse nuit noire), cela ne fait aucun doute mais devant l’adversité, le chevalier ne baisse pas la garde, il enfourche son pégase et part au combat, fut-il spirituel.
Concernant la problématique de la croissance que vous évoquez avec juste raison, je prépare un sujet et vous verrez que c’est encore pire que cela. Pour autant, je ne suis pas pessimiste car même si ces changements éthiques souhaités paraissent des utopies aujourd’hui, c’est comment dire, aussi une « lutte aux pires » qui dispose d’alliés puissants comme par exemple les phénomènes d’émergences. Rien n’est forcément joué à l’avance et il faut bien que la peur soit partagée.
Il est parfois des coïncidences troublantes. Avouez qu’il est tout de même curieux qu’un organisme comme le National Geographic fasse une émission sur une invasion extraterrestre? C’est le sujet suivant qui m’a mise sur la piste
https://www.forum-ovni-ufologie.com/t13160p25-invasion-extraterrestres-emission-national-geographic
http://area51blog.wordpress.com/2011/08/08/nos-voisins-les-extraterrestres-national-geographic/
et j’ai fait le lien avec devinez quoi, un papier qui s’intitule :
« American attitudes about life beyond earth, beliefs, concerns, and the role of education and religion in shaping public perceptions »- « Les attitudes américaines à l’égard de la vie au delà de la Terre, les croyances, les préoccupations, et le rôle de l’éducation et de la religion pour fabriquer les perceptions du public » (tout un programme !)d’un certain George Pettinico qui n’a pas l’air d’un débutant en matière d’analyse sociologique, d’enquête d’opinion et de mesures du pouls de la société par rapport à différents sujets.
http://www.linkedin.com/in/georgepettinico
On y apprend, devinez quoi, que ce même National Geographic a mené durant le printemps 2005 (du 18/04 au 03/2005 pour être précise) en collaboration avec l’institut SETI et l’université du Connecticut une étude sur la vie extraterrestre et sa perception par le public américain. L’échantillon fut généré en utilisant une méthodologie appelée (Random Digital Dial) qui établit de façon aléatoire un ensemble de numéros de téléphone de particuliers dans 48 états américains. Le même National Geographic qui avait sponsorisé en 2001 avec l’aide de la National Science Foundation une enquête d’opinion impliquant 5283 personnes (4577 réponses en anglais, 215 en espagnol, 349 en allemand, 142 en Italien) sur l’existence des ET. Avouez que c’est qu’en même troublant toutes ces enquêtes d’opinion par le même organisme sur un sujet qui est par ailleurs débunké de façon grossière par les média mainstream (un plan spécifique serait-il à l’œuvre ?). Laquelle enquête d’opinion de 2001 s’inspirait d’une enquête menée en 1981 par le Journal of the British Interplanetary society (1465 étudiants de l’université de Washington à Seattle) . On peut retrouver tout cela aussi dans l’article de William Sims Bainbridge, qui n’est pas non plus un débutant[1], « Cultural Beliefs about Extraterrestrials, a questionnaire Study ». Dans ce dernier article il y a un passage particulièrement intéressant que je me permets de vous traduire rapidement tant il met en lumière une démarche de « surveillance de l’opinion publique » sur un sujet qui semble bien être pris très au sérieux. Il se dégage de ce passage le sentiment que des systèmes numériques sophistiqués sont mis à l’œuvre pour mesurer et comprendre de façon récurrente et automatisée la pénétration de cette problématique extraterrestre dans la communauté humaine… Un brin de collège invisible peut-être ? Mais qui est encore à la manœuvre ? Ce foutu complexe militaro industriel ? Voilà le passage en question (traduction rapide)
Mon petit doigt me dit qu’il ne serait pas inutile de mettre en relation les enquêtes récentes du National Geographic avec les productions hollywoodiennes contemporaines de ces enquêtes, mais j’ai un peu la flemme ce soir.
Par contre si quelqu’un à une idée pour la publicité « Groupama » qui nous est livrée sur nos petits écrans en deux versions avec une jolie blonde en prime…
Il me semble qu’il n’est pas interdit à l’homme de réfléchir et d’utiliser ce que la nature lui a donné de plus précieux : Son cerveau!
[1]
http://en.wikipedia.org/wiki/William_Sims_Bainbridge
[2]
Bizarrement c’est aussi ce que l’on lit dans les courriers décriés. Le fruit du dieu hasard sans doute…
Oui celui là même qui a développé la sémantique générale et qui a inspiré de nombreux auteurs de Science Fiction comme Van Voght, Robert A Heinlein que j’ai évoqué sur ce même fil et bien d’autres. Mais si vous avez la change de lire et comprendre l’anglais je ne peux que vous conseiller de lire son chef d’œuvre « Science and Sanity » qui, à ma connaissance, n’existe pas traduit en français.
Christian :
Désolé pour l’aspect touffu mais il y a tellement à dire sur ce sujet qui est par ailleurs si exigeant que cela se bouscule au portillon et j’ai parfois un peu de mal à tout exprimer. Je suis contente de voir qu’Anakin a repris le flambeau. Je le salue au passage et encore une fois je tiens à le remercier pour le fabuleux travail qu’il abat. Que la période soit « noire » (approcherions-nous de cette fameuse nuit noire), cela ne fait aucun doute mais devant l’adversité, le chevalier ne baisse pas la garde, il enfourche son pégase et part au combat, fut-il spirituel.
Concernant la problématique de la croissance que vous évoquez avec juste raison, je prépare un sujet et vous verrez que c’est encore pire que cela. Pour autant, je ne suis pas pessimiste car même si ces changements éthiques souhaités paraissent des utopies aujourd’hui, c’est comment dire, aussi une « lutte aux pires » qui dispose d’alliés puissants comme par exemple les phénomènes d’émergences. Rien n’est forcément joué à l’avance et il faut bien que la peur soit partagée.
Il est parfois des coïncidences troublantes. Avouez qu’il est tout de même curieux qu’un organisme comme le National Geographic fasse une émission sur une invasion extraterrestre? C’est le sujet suivant qui m’a mise sur la piste
https://www.forum-ovni-ufologie.com/t13160p25-invasion-extraterrestres-emission-national-geographic
http://area51blog.wordpress.com/2011/08/08/nos-voisins-les-extraterrestres-national-geographic/
et j’ai fait le lien avec devinez quoi, un papier qui s’intitule :
« American attitudes about life beyond earth, beliefs, concerns, and the role of education and religion in shaping public perceptions »- « Les attitudes américaines à l’égard de la vie au delà de la Terre, les croyances, les préoccupations, et le rôle de l’éducation et de la religion pour fabriquer les perceptions du public » (tout un programme !)d’un certain George Pettinico qui n’a pas l’air d’un débutant en matière d’analyse sociologique, d’enquête d’opinion et de mesures du pouls de la société par rapport à différents sujets.
http://www.linkedin.com/in/georgepettinico
On y apprend, devinez quoi, que ce même National Geographic a mené durant le printemps 2005 (du 18/04 au 03/2005 pour être précise) en collaboration avec l’institut SETI et l’université du Connecticut une étude sur la vie extraterrestre et sa perception par le public américain. L’échantillon fut généré en utilisant une méthodologie appelée (Random Digital Dial) qui établit de façon aléatoire un ensemble de numéros de téléphone de particuliers dans 48 états américains. Le même National Geographic qui avait sponsorisé en 2001 avec l’aide de la National Science Foundation une enquête d’opinion impliquant 5283 personnes (4577 réponses en anglais, 215 en espagnol, 349 en allemand, 142 en Italien) sur l’existence des ET. Avouez que c’est qu’en même troublant toutes ces enquêtes d’opinion par le même organisme sur un sujet qui est par ailleurs débunké de façon grossière par les média mainstream (un plan spécifique serait-il à l’œuvre ?). Laquelle enquête d’opinion de 2001 s’inspirait d’une enquête menée en 1981 par le Journal of the British Interplanetary society (1465 étudiants de l’université de Washington à Seattle) . On peut retrouver tout cela aussi dans l’article de William Sims Bainbridge, qui n’est pas non plus un débutant[1], « Cultural Beliefs about Extraterrestrials, a questionnaire Study ». Dans ce dernier article il y a un passage particulièrement intéressant que je me permets de vous traduire rapidement tant il met en lumière une démarche de « surveillance de l’opinion publique » sur un sujet qui semble bien être pris très au sérieux. Il se dégage de ce passage le sentiment que des systèmes numériques sophistiqués sont mis à l’œuvre pour mesurer et comprendre de façon récurrente et automatisée la pénétration de cette problématique extraterrestre dans la communauté humaine… Un brin de collège invisible peut-être ? Mais qui est encore à la manœuvre ? Ce foutu complexe militaro industriel ? Voilà le passage en question (traduction rapide)
« Un sous ensemble d’environ 800 personnes interrogées sélectionnées de façon aléatoire commentèrent une paire de questions, écrivant ce qu’ils voulaient exprimer en plein texte sur le questionnaire en ligne. En suivant ces méthodes qui avaient été développées dans des projets précédents (Bainbridge 1991), un grand nombre de déclarations à propos des extraterrestres furent puisées de ces questions ouvertes-fermées et révisées en propositions qui pouvaient être compatibles avec une réponse « je suis d’accord, je ne suis pas d’accord » pour de futures enquêtes. Une liste de 98 de ces déclarations accompagnées de deux déclarations agissant comme stimulants forment un total de 100 idées différentes à propos des extraterrestres. Ces 100 déclarations constituent une petite partie d’un projet de recherche plus capital sur la capture de la personnalité, ou comment entrer des mesures sur la personnalité humaine, grâce à la science et à la technologie, dans un ordinateur ou un système d’information. Il y a beaucoup de méthodes pour faire de la capture de personnalité, et quelques visionnaires imaginent qu’il sera peut-être un jour possible de scanner les connexions neuronales du cerveau d’une personne (Kurzweil 1999) [2]. Ce projet explore une approche différente et plus conservatrice, construisant des recherches en psychologie, en sociologie et en science politique à partir d’enquêtes conventionnelles.
Le but immédiat est de créer et de collecter 100 000 questions en les incorporant dans des modules logiciels d’administrations appropriées, et d’obtenir des réponses à toutes ces 100 000 questions.
En tant que projet de recherche, ce travail a déjà donné lieu à de nombreuses publications scientifiques (Bainbridge 2002a, 2003, 2004b, 2004c, 2004d).
Mon petit doigt me dit qu’il ne serait pas inutile de mettre en relation les enquêtes récentes du National Geographic avec les productions hollywoodiennes contemporaines de ces enquêtes, mais j’ai un peu la flemme ce soir.
Par contre si quelqu’un à une idée pour la publicité « Groupama » qui nous est livrée sur nos petits écrans en deux versions avec une jolie blonde en prime…
Il me semble qu’il n’est pas interdit à l’homme de réfléchir et d’utiliser ce que la nature lui a donné de plus précieux : Son cerveau!
[1]
http://en.wikipedia.org/wiki/William_Sims_Bainbridge
William Sims Bainbridge (born October 12, 1940) is an American sociologist who currently resides in Virginia. He is co-director of Human-Centered Computing at the National Science Foundation (NSF) and also teaches sociology as a part-time professor at George Mason University.[1] He is the first Senior Fellow to be appointed by the Institute for Ethics and Emerging Technologies. Bainbridge is most well known for his work on the sociology of religion. Recently he has published work studying the sociology of video gaming.
[2]
Bizarrement c’est aussi ce que l’on lit dans les courriers décriés. Le fruit du dieu hasard sans doute…
- Louis591Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 22 Déc 2011, 22:10
Si vous me le permettez, je voudrais revenir sur votre
postulat de base :
« Depuis quelques temps je me dis qu’il devient urgent de faire de la prospective sur cette affaire de contact extraterrestre et d’essayer de penser « l’impensable », une sorte « d’intelligence stratégique » afin de se projeter dans les possibles pour mieux atterrir lorsque le contact deviendra une réalité indiscutable. »
Effectivement, « se préparer en envisageant différents scénarios de contact » est une sage projection est la révolution de l’homme via la symbiocratie que vous évoquez ou par autre chose semble être un préalable pour un contact « acceptable » par l’ « autre. »
1. Toutefois, l’on n’envisage ici le nécessaire préambule au contact et non son implication elle-même.
La nature humaine étant ce qu’elle est, agressive et expansionniste, l’on peut soit considérer que l’homme est un loup pour l’homme…c’est ici sa nature profonde et dans cette hypothèse le« contact » s’éloigne car qui contacterai un loup destructeur prêt à quitter son berceau ?
L’on peut aussi considérer selon l’acception courante (et l’on pourrait denouveau parler de Jean jacques Rousseau !) que cette nature peut évoluer….
Vers votre postulat de conscience collective, l'autre cherchera ici des "signes" précurseurs de cette conscience :
Plutôt qu’un long discours…..
[url=http://www.google.fr/search?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&hl=fr&source=hp&biw=1680&bih=956&q=la nature humaine expansioniste et agressive&oq=la nature humaine]http://www.google.fr/search?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&hl=fr&source=hp&biw=1680&bih=956&q=la nature humaine expansioniste et agressive&oq=la nature humaine[/url]
Cette seconde hypothèse suggère des signaux qui émergent sporadiquement dans la
société :
http://www.nato.int/cps/fr/SID-0CCDAA4F-070BC867/natolive/news_7304.h
http://www.opcw.org/fr/nos-activites/demilitarisation/
Sans être toutefois naïf au point de croire qu’il sagit la d’une tendance de fond (à ce jour) ’aime assezla conclusion de la Préface du livre de Georges Le Guelte, « Les armes nucléaires, mythes etréalités. »
« Aujourd’hui, les armes nucléaires ne sont un moyen de défense contre aucune menace prévisible. Pourtant les cinq Etats qui en sont dotés se
préparent à les conserver pour une période indéfinie, c’est-à-dire en l’absencemême de tout danger susceptible de leur fournir ne serait-ce qu’un semblant de
justification. Il n’est pas acceptable que, pour une période indéfinie, l’avenir de l’humanité reste tributaire, à
chaque instant, d’une défaillance technique ou d’une erreur humaine, pour satisfaire la vanité ou l’amour-propre d’une partie de la population. Il
n’est pas de tâche plus pressante que d’essayer d’empêcher cette évolution contraire à toute espèce de rationalité. »
http://www.collegium-international.org/index.php?option=com_content&view=article&id=48:proliferation-des-armes-nucleaires-du-discours-officiel-a-la-realite-&catid=13:nuclear-threat&lang=fr
Cette conscience ou ces signes prétendument précurseur d'un "préambule" au contact n'échappe toutefois pas à la réalité d'aujourd'hui ou nous baignons dans l'intelligence.....stratégique.
2. Vers une conscience collective au regard d’unel’intelligence stratégique protéiforme ?
« On y apprend, devinez quoi, que ce même National Geographic a mené durant le printemps 2005 (du 18/04 au 03/2005 pour
être précise) en collaboration avec l’institut SETI et l’université du Connecticut une étude sur la vie extraterrestre et sa perception par le public
américain » : une simple mesure du degré de conscience collective du phénomène qui nous intéresse.
Je ne reviens pas sur l’idée de symbiocratie que vous développez avec brio, mais penser l’impensable n’est pas forcément privilégier l’hypothèse du bon sauvage galactique qu’il faudrait charmer (même si le charme est de bon sens) pour obtenir ce contact.
Cet examen de la conscience collective est une nécessité pour adapter l’intelligence stratégique…..mais pas forcément telle que vous la concevez.
L’homme maitrise un art.
L’humanité excelle dans un domaine.
Le contrôle, la guerre.
Si l’on examine les « réflexes » de l’homme au regard des agissements étatiques ci-dessus cela conduit effectivement à une « intelligence stratégique ».
L’on retrouve en premier lieu une notion commune, la zone d’influence issuenotamment de la « stratégie échiquéenne » :
"Ce qui compte ce n'est pas tant l'endroit où les pièces se trouvent que l'endroit où elles peuvent aller, ainsi que le nombre et l'importance des cases vers lesquelles elles peuvent se rendre".
Les relations de protection et d'entraide qu'entretiennent les pièces sont souvent plus importantes que les pièces elles-mêmes.
http://normandlamoureux.com/echecs/strategie/05.html
L’intelligence stratégique dans cette implication du contact serait donc de contrôler le maximum de « zone d’influence », les plus couramment
utilisés par l’humanité : les armes, c’est le contrôle par la force militaire.
L’autre type de contrôle issue de la culture millénariste de l’humanité c’est le contrôle de l’adversaire (peu importe sa forme : état, la population,
etc.).
On retrouve ici les techniques classiques PSYOPS :
L’action psychologique s’inscrit (le plus souvent) dans le cadre des relations internationales dans la mesure où un état tente d’imposer sa volonté sur un
autre état (McLaurin, 1982).
3. Ce contexte culturelle d’« intelligence stratégique » pour le contrôle, la suprématie « et » la nature de l’homme conditionne « l’implication »
du contact :
Je me demande souvent – dans ce contexte- comment (le pourquoi nous est inaccessible) le contact pourrait il être établi sans déclencher immédiatement une réponse stratégique adéquate des robots sans âme…..
La réponse (ou une réponse possible) est ancienne:
« L’art de la guerre, Sun Tzu »
Sun Tzu. est sans doute le stratège chinois le plus célèbre. Son Art de la guerre, écrit il y a environ 2500 ans, est sans doute l’un des traités de stratégie les plus lus par les décideurs du monde économique, politique et militaire.
Notre phénomène ovnis – dans sa stratégie de contact - emprunte « l’imagede l’eau » chère à Sun Tzu :
« L’eau a la formidable capacité à s’adapter àson environnement. Elle épouse la forme de son contenant, change selon sa température,
tout en demeurant elle-même. À l’instar de l’eau, le stratège se doit d’être dénué de préjugés, disponible et toujours à l’écoute de son environnement.
Une fois un but fixé, il établira bien sûr un plan.
Mais rien ne doit être figé. S’il maîtrise ses facteurs propres (ses forces et faiblesses), lestratège doit en revanche s’adapter
sans cesse aux facteurs extérieurs (les opportunitéset menaces), souvent difficiles à prédire.
Cette stratégie s’inscrits toujours dans le long terme et cherche avant tout à influer sur les tendances lourdes.
Modeler la situation, ne pas la forcer : La diversité des apparitions "ovnis" leurs formes, l’absence de lisibilité sur une ou des hypothèses probable dans les buts recherchés par nos visiteurs s’apparente à cette tactique de l’eau.
4. Sun Tzu appliquer au phénomène ovnien ou l’utopie anthropomorphique d’une logique de contrôle de « nos visiteurs » ?
Il n’est pas nécessaire d’annihiler dans cette conception stratégique.
« L’adversaire ne doit pas disparaître ; il s’agit au contraire de le contrôler, de s’en servir comme ressource, de l’assimiler, voire d’établir une entente par la collaboration.
Sun Tzu établit lespriorités de l’attaque, en allant de l’invisible au visible, du yin au yang, dans l’ordre suivant :
1. Attaquer d’abord l’esprit et la stratégie de l’adversaire,car ce sont les fondements de ses actions, en mettant l’accent sur la ruse, plutôt que sur la
confrontation physique, et espérer ainsi remporter la victoire sans combattre.
2. Saper les plans de l’adversaire, en modelant la situation à son propre avantage. Rendre impossible la mise en oeuvre des plans adverses tout en
améliorant ses propres forces, et progresser vers lemoment où la situation devient propice à une attaque.
3. Affaiblir ensuite l’adversaire en rompant ses liens d’alliance ou de partenariat. Semer le doute et la discorde dans ses
rangs, tout en renforçant sa propre harmonie. Saper l’organisation adverse et sa capacité à utiliser ses ressources.
un post un peu sombre mais qui n'a pas pour but de légitimer le pouvoir militaire ou l'intelligence stratégique...de contrôle mais qui vise plutôt à percuter le fil de la discussion !
Cordialement,
Louis.
postulat de base :
« Depuis quelques temps je me dis qu’il devient urgent de faire de la prospective sur cette affaire de contact extraterrestre et d’essayer de penser « l’impensable », une sorte « d’intelligence stratégique » afin de se projeter dans les possibles pour mieux atterrir lorsque le contact deviendra une réalité indiscutable. »
Effectivement, « se préparer en envisageant différents scénarios de contact » est une sage projection est la révolution de l’homme via la symbiocratie que vous évoquez ou par autre chose semble être un préalable pour un contact « acceptable » par l’ « autre. »
1. Toutefois, l’on n’envisage ici le nécessaire préambule au contact et non son implication elle-même.
La nature humaine étant ce qu’elle est, agressive et expansionniste, l’on peut soit considérer que l’homme est un loup pour l’homme…c’est ici sa nature profonde et dans cette hypothèse le« contact » s’éloigne car qui contacterai un loup destructeur prêt à quitter son berceau ?
L’on peut aussi considérer selon l’acception courante (et l’on pourrait denouveau parler de Jean jacques Rousseau !) que cette nature peut évoluer….
Vers votre postulat de conscience collective, l'autre cherchera ici des "signes" précurseurs de cette conscience :
Plutôt qu’un long discours…..
[url=http://www.google.fr/search?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&hl=fr&source=hp&biw=1680&bih=956&q=la nature humaine expansioniste et agressive&oq=la nature humaine]http://www.google.fr/search?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&hl=fr&source=hp&biw=1680&bih=956&q=la nature humaine expansioniste et agressive&oq=la nature humaine[/url]
Cette seconde hypothèse suggère des signaux qui émergent sporadiquement dans la
société :
http://www.nato.int/cps/fr/SID-0CCDAA4F-070BC867/natolive/news_7304.h
http://www.opcw.org/fr/nos-activites/demilitarisation/
Sans être toutefois naïf au point de croire qu’il sagit la d’une tendance de fond (à ce jour) ’aime assezla conclusion de la Préface du livre de Georges Le Guelte, « Les armes nucléaires, mythes etréalités. »
« Aujourd’hui, les armes nucléaires ne sont un moyen de défense contre aucune menace prévisible. Pourtant les cinq Etats qui en sont dotés se
préparent à les conserver pour une période indéfinie, c’est-à-dire en l’absencemême de tout danger susceptible de leur fournir ne serait-ce qu’un semblant de
justification. Il n’est pas acceptable que, pour une période indéfinie, l’avenir de l’humanité reste tributaire, à
chaque instant, d’une défaillance technique ou d’une erreur humaine, pour satisfaire la vanité ou l’amour-propre d’une partie de la population. Il
n’est pas de tâche plus pressante que d’essayer d’empêcher cette évolution contraire à toute espèce de rationalité. »
http://www.collegium-international.org/index.php?option=com_content&view=article&id=48:proliferation-des-armes-nucleaires-du-discours-officiel-a-la-realite-&catid=13:nuclear-threat&lang=fr
Cette conscience ou ces signes prétendument précurseur d'un "préambule" au contact n'échappe toutefois pas à la réalité d'aujourd'hui ou nous baignons dans l'intelligence.....stratégique.
2. Vers une conscience collective au regard d’unel’intelligence stratégique protéiforme ?
« On y apprend, devinez quoi, que ce même National Geographic a mené durant le printemps 2005 (du 18/04 au 03/2005 pour
être précise) en collaboration avec l’institut SETI et l’université du Connecticut une étude sur la vie extraterrestre et sa perception par le public
américain » : une simple mesure du degré de conscience collective du phénomène qui nous intéresse.
Cet examen de la conscience collective est une nécessité pour adapter l’intelligence stratégique…..mais pas forcément telle que vous la concevez.
L’homme maitrise un art.
L’humanité excelle dans un domaine.
Le contrôle, la guerre.
Si l’on examine les « réflexes » de l’homme au regard des agissements étatiques ci-dessus cela conduit effectivement à une « intelligence stratégique ».
L’on retrouve en premier lieu une notion commune, la zone d’influence issuenotamment de la « stratégie échiquéenne » :
"Ce qui compte ce n'est pas tant l'endroit où les pièces se trouvent que l'endroit où elles peuvent aller, ainsi que le nombre et l'importance des cases vers lesquelles elles peuvent se rendre".
-
Ce qui compte, c'est la zone d'influence des pièces, leur potentiel, les menaces qu'elles portent, les cases qu'elles contrôlent, etc. Les relations de protection et d'entraide qu'entretiennent les pièces sont souvent plus importantes que les pièces elles-mêmes.
http://normandlamoureux.com/echecs/strategie/05.html
L’intelligence stratégique dans cette implication du contact serait donc de contrôler le maximum de « zone d’influence », les plus couramment
utilisés par l’humanité : les armes, c’est le contrôle par la force militaire.
etc.).
On retrouve ici les techniques classiques PSYOPS :
L’action psychologique (psychological operations ou PSYOPS) comprends toute forme d’action planifiée prise pour affecter la perception ou
le comportement d’une cible politique choisie sans l’usage de force militaire (Bloom, 1991 ; McLaurin, 1982). autre état (McLaurin, 1982).
3. Ce contexte culturelle d’« intelligence stratégique » pour le contrôle, la suprématie « et » la nature de l’homme conditionne « l’implication »
du contact :
Je me demande souvent – dans ce contexte- comment (le pourquoi nous est inaccessible) le contact pourrait il être établi sans déclencher immédiatement une réponse stratégique adéquate des robots sans âme…..
La réponse (ou une réponse possible) est ancienne:
« L’art de la guerre, Sun Tzu »
Sun Tzu. est sans doute le stratège chinois le plus célèbre. Son Art de la guerre, écrit il y a environ 2500 ans, est sans doute l’un des traités de stratégie les plus lus par les décideurs du monde économique, politique et militaire.
Notre phénomène ovnis – dans sa stratégie de contact - emprunte « l’imagede l’eau » chère à Sun Tzu :
« L’eau a la formidable capacité à s’adapter àson environnement. Elle épouse la forme de son contenant, change selon sa température,
tout en demeurant elle-même. À l’instar de l’eau, le stratège se doit d’être dénué de préjugés, disponible et toujours à l’écoute de son environnement.
Une fois un but fixé, il établira bien sûr un plan.
Mais rien ne doit être figé. S’il maîtrise ses facteurs propres (ses forces et faiblesses), lestratège doit en revanche s’adapter
Il est comme l’eau, pouvant contourner en temps réel les obstacles de son environnement pour progresser inexorablement vers son but. »
Cette stratégie s’inscrits toujours dans le long terme et cherche avant tout à influer sur les tendances lourdes.
Cette exhortation a être comme l’eau vise plutôt l’état d’esprit. Une Stratégie ne se construit pas égocentriquement, elle doit prendre en compte à la fois
l’environnement et les stratégies adverses. L’état d’esprit à adopter ici est donc l’écoute,l’absence de préjugé, la disponibilité et l’adaptabilité aux circonstances extérieuresModeler la situation, ne pas la forcer : La diversité des apparitions "ovnis" leurs formes, l’absence de lisibilité sur une ou des hypothèses probable dans les buts recherchés par nos visiteurs s’apparente à cette tactique de l’eau.
L’on retrouve l’idée de brouillage si cher au contre-amiral PINON qui pourrait s’expliquer par cette adaptation stratégique « l’adaptation aux circonstances » dans la perception du phénomène qui nous est imposée.
4. Sun Tzu appliquer au phénomène ovnien ou l’utopie anthropomorphique d’une logique de contrôle de « nos visiteurs » ?
Il n’est pas nécessaire d’annihiler dans cette conception stratégique.
Sun Tzu établit lespriorités de l’attaque, en allant de l’invisible au visible, du yin au yang, dans l’ordre suivant :
1. Attaquer d’abord l’esprit et la stratégie de l’adversaire,car ce sont les fondements de ses actions, en mettant l’accent sur la ruse, plutôt que sur la
confrontation physique, et espérer ainsi remporter la victoire sans combattre.
2. Saper les plans de l’adversaire, en modelant la situation à son propre avantage. Rendre impossible la mise en oeuvre des plans adverses tout en
améliorant ses propres forces, et progresser vers lemoment où la situation devient propice à une attaque.
3. Affaiblir ensuite l’adversaire en rompant ses liens d’alliance ou de partenariat. Semer le doute et la discorde dans ses
rangs, tout en renforçant sa propre harmonie. Saper l’organisation adverse et sa capacité à utiliser ses ressources.
4. En ultime recours, user de la violence physique pour soutenir uneattaque décisive. »
Finalement, il vaut mieux (ama) effectivement « se projeter dans les possibles pour
mieux atterrir lorsque le contact deviendra une réalité indiscutable »….un post un peu sombre mais qui n'a pas pour but de légitimer le pouvoir militaire ou l'intelligence stratégique...de contrôle mais qui vise plutôt à percuter le fil de la discussion !
Cordialement,
Louis.
- M51M51Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Dim 25 Déc 2011, 19:16
Merci Louis pour cette intervention qui mérite une réponse détaillée tant elle me semble mettre en lumière le concept de « space biding » évoqué par Korzybski là où il faudrait plutôt développer nos capacités de « time biding » ou « spiritual biding ». Je reviendrai en détail sur votre post en montrant notamment comment, l’exploration de problématiques actuelles, dans différents domaines, conduit vers une singularité estimée aux alentours de 2050, date qui est par ailleurs souvent évoquée en matière de contact direct avec l’altérité éloignée. Je pense qu’il ne s’agit pas d’un hasard.
En attendant et comme c’est Noël, je vous souhaite à tous, d’ici ou d’ailleurs, de joyeuses fêtes et je me permets de vous offrir ce premier cadeau que l’on pourrait intituler, « de la parole aux actes », tant ce lien me semble intimement corrélé avec mon intervention précédente.
http://www.pbs.org/wgbh/nova/space/aliens-milky-way.html
Vous trouverez une enquête interactive sur le sujet de la vie extraterrestre ainsi que de nombreux liens très à la page…
Bonne lecture (je suis désolée mais c’est en anglais).
NB : Si vous répondez à l’enquête, votre IP sera très certainement enregistrée comme d’ailleurs pour toute une foultitude d’autres choses que l’on fait sur le web. Je pense même que, compte tenu des capacités de stockage actuelles, tout doit être enregistré et conservé. J’adresse donc aussi un joyeux Noël à nos superviseurs en leur proposant de méditer ces phrases d’Héraclite :
« À ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d’autres et d’autres eaux » et « La mer est l’eau la plus pure et la plus souillée ; potable et salutaire aux poissons, elle est non potable et funeste pour les hommes »
Sur l'échiquier de la vie, le pire n'est-il pas d'être mat?
En attendant et comme c’est Noël, je vous souhaite à tous, d’ici ou d’ailleurs, de joyeuses fêtes et je me permets de vous offrir ce premier cadeau que l’on pourrait intituler, « de la parole aux actes », tant ce lien me semble intimement corrélé avec mon intervention précédente.
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Lun 26 Déc 2011, 01:01
M51M51 a écrit:Merci Louis pour cette intervention qui mérite une réponse détaillée tant elle me semble mettre en lumière le concept de « space biding » évoqué par Korzybski là où il faudrait plutôt développer nos capacités de « time biding » ou « spiritual biding ». Je reviendrai en détail sur votre post en montrant notamment comment, l’exploration de problématiques actuelles, dans différents domaines, conduit vers une singularité estimée aux alentours de 2050, date qui est par ailleurs souvent évoquée en matière de contact direct avec l’altérité éloignée. Je pense qu’il ne s’agit pas d’un hasard.
En attendant et comme c’est Noël, je vous souhaite à tous, d’ici ou d’ailleurs, de joyeuses fêtes et je me permets de vous offrir ce premier cadeau que l’on pourrait intituler, « de la parole aux actes », tant ce lien me semble intimement corrélé avec mon intervention précédente.
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Bonne lecture (je suis désolée mais c’est en anglais).
NB : Si vous répondez à l’enquête, votre IP sera très certainement enregistrée comme d’ailleurs pour toute une foultitude d’autres choses que l’on fait sur le web. Je pense même que, compte tenu des capacités de stockage actuelles, tout doit être enregistré et conservé. J’adresse donc aussi un joyeux Noël à nos superviseurs en leur proposant de méditer ces phrases d’Héraclite :
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Bonsoir M51,
...Mais "le pire n'est jamais sûr" n 'est-il pas vrai ?.....Je profite juste de cette boutade pour vous dire toute ma reconnaissance pour la puissance de votre réflexion et mon admiration pour votre immense culture (double manifestement puisque vous maitrisez l 'anglais universitaire)...Merci de nous ouvrir tant de portes (même si ce sont des portes "western" bien souvent , étant donné le niveau des exposés/recherches cités )..
.Un petit bémol tout de même: aucun des "chercheurs" de haut niveau( et vous y compris), ne peut se libérer de sa nature d 'Homo Sapiens Sapiens ...Avec pour corolaire , frustrant s'il en est (du moins pour moi ) que toutes les théories et modèles avancés pour approcher l "essence, la réalité et à fortiori le comportement de Civilisations E.T sont, erronnés, caducs, et " quelque part" vains car trop empreints d'anthropomorphisme !
Je vous souhaite une bonne année 2012 , riche en exposés à lire sur ce forum bien sùr!
Ufologiquement vôtre STANALPHA
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mar 27 Déc 2011, 18:13
Une petite citation de John Lennon "la vie, c'est ce qu'on n'attend pas..."
C'est pourquoi, inutile de chercher à imaginer quoi que ce soit, mais en revanche, il serait impérieux d'entretenir ce sentiment de confiance en soi, si développé chez les anglo-saxons, et totalement atrophié chez les Français...
"Le moment venu, nous serons prêts! " et voilà.
C'est pourquoi, inutile de chercher à imaginer quoi que ce soit, mais en revanche, il serait impérieux d'entretenir ce sentiment de confiance en soi, si développé chez les anglo-saxons, et totalement atrophié chez les Français...
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- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Mar 27 Déc 2011, 23:15
Bonsoir la RAPINHATA,
Je partage en effet votre point de vue ....Cette confiance en soi qui fait que l 'on avance, coùte que côute et SANS ETATS D"AME...ou si peu....Et l'origine de notre "différence" avec les anglo saxons réside dans la différence de parcours historique d'un vieux peuple européen à comparer avec l'esprit de conquête (manifesté par celle de l 'Ouest) d'un peuple âgé d'un peu plus de deux siècles qui s'est établi sur des terres quasi vierges où tout était à inventer et à bâtir.....C'est cet esprit de conquête et ce reliquat du" struggle for life" qui subsiste chez eux..et qui malheureusement , nous fait défaut.
.De même qu'ils ont compris bien avant "nous"que c'est dans les domaines tels que ceux de la recherche de pointe , de l 'innovation, de la dépose des brevets et des publications , que se ferait la différence dans la compétition mondiale engagée par les peuples de notre belle planète bleue !
Ufologiquement vôtre STANALPHA
"Le sage ne dit pas ce qu'il sait;le fou ne sait pas ce qu'il dit "
Je partage en effet votre point de vue ....Cette confiance en soi qui fait que l 'on avance, coùte que côute et SANS ETATS D"AME...ou si peu....Et l'origine de notre "différence" avec les anglo saxons réside dans la différence de parcours historique d'un vieux peuple européen à comparer avec l'esprit de conquête (manifesté par celle de l 'Ouest) d'un peuple âgé d'un peu plus de deux siècles qui s'est établi sur des terres quasi vierges où tout était à inventer et à bâtir.....C'est cet esprit de conquête et ce reliquat du" struggle for life" qui subsiste chez eux..et qui malheureusement , nous fait défaut.
.De même qu'ils ont compris bien avant "nous"que c'est dans les domaines tels que ceux de la recherche de pointe , de l 'innovation, de la dépose des brevets et des publications , que se ferait la différence dans la compétition mondiale engagée par les peuples de notre belle planète bleue !
Ufologiquement vôtre STANALPHA
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 29 Déc 2011, 00:04
Stanalpha1:
Merci pour vos interventions. Ne m’encensez pas trop tout de même car je me suis copieusement plantée concernant le « Space biding », « time biding » et « spiritual biding ». Il ne s’agissait pas ici de faire des offres lors d’une enchère quelconque mais bien plutôt de lier, relier. Il fallait en effet lire « Space binding », « time binding » et spiritual binding ». Un « n » manquant, peut-être pour un monde sans haine ?
Par ailleurs, je fais de l’accès aux publications scientifiques, possible en partie aujourd’hui grâce à Internet, une étape indispensable à la quête de la vérité sans passer par les fourches caudines d’une vulgarisation tronquée par des journalistes orientés, surtout concernant ces sujets; cela ne fait pas de moi pour autant une chercheuse.
Quant à la compétition entre les peuples pour un tel sujet, cela me paraît bien dérisoire dans un domaine où il nous faudrait plutôt jouer collectifs et utiliser les qualités de chacun. C’est encore l’image de cette société de compétition qui ne conçoit le monde qu’à travers le filtre infiniment étroit du « meilleur », comme si ce dernier pouvait seulement imaginer ce qui l’attend dans le cosmos. C’est de tous et de toutes les sensibilités dont nous aurons besoin pour essayer de comprendre une infime parcelle de cette affaire, car plus on avance, moins on comprend.
Un petit intermède que l’on pourrait intituler « l’énergie, c’est la vie » et pour vivre et s’organiser il faut donc se débrouiller pour produire l’énergie nécessaire (c’est un peu le problème de la planète aujourd’hui mais traité ici à une tout autre échelle, au niveau galactique !) Même pendant les fêtes de Noël, le sujet continue son bonhomme de chemin et ce qui est passionnant c’est qu’il s’agit ici d’une production asiatique. Les occidentaux n’ont donc pas forcément le monopole de ces sujets mêmes si les publications émanent en grande partie de scientifiques issus du monde occidental. Au passage on peut s’interroger et se poser la question suivante : Ce sujet étant stratégique, pensez-vous que tout ce qui est trouvé est publié ? Je pense que l’Asie a aussi pris ce train en marche et de quelle façon! Je dirai que certains pays (La Chine pour ne pas le citer) se dotent des « instruments » de première grandeur et des infrastructures (calculateurs, technologies spatiales, etc.) indispensables à la résolution de cette problématique extraterrestre. United color of planet earth est certainement l’impression que nous communiquons involontairement dans le cosmos. L’article qui suit a le mérite de s’intéresser aux civilisations très avancées, qui constitueraient une sorte de club galactique et qui utiliseraient au sein de leur galaxie, l’énergie des trous noirs super massifs et en particulier ceux qui se trouveraient aux centres des galaxies. Ce qui est marrant dans cet article, c’est que l’on retrouve la notion de réseau d’énergie au niveau galactique, une sorte d’EDF (Energy Deep Focus ou Energy Diffracted Fissility pour faire un peu de prospective) à la zetta fois yotta puissance en erg/s. Les centrales d’énergie sont les trous noirs super massifs de ce réseau qui nécessiteraient parfois quelques générateurs d’appoint, les étoiles…
Citons quelques points qui m’ont interpellés :
L’intérêt actuel porté sur les sphères de Dyson. Le concept est le suivant : L’énergie rayonnée par l’étoile, le trou noir est captée, convertie et réémise à une fréquence plus faible (dans l’infrarouge par exemple) sous forme de rayonnement cohérent (Laser ou Maser) → Travaux de Jugaku et Nishimura « A search for Dyson Spheres around type stars in the Solar neighbourhood II ».
Le rappel de la classification de Kardashev concernant les civilisations extraterrestres en fonction du contrôle de l’énergie :
Civilisation de type I, proche de la notre avec une consommation énergétique de l’ordre de 40 exa erg /s.
La civilisation de type II capable de domestiquer l’énergie de son étoile avec une technologie du type sphère de Dyson et une consommation énergétique qui est 100 teras de fois plus importante que la civilisation de type I.
Enfin, la civilisation de type III, objet du présent article qui maitrise l’énergie à l’échelle de sa propre galaxie avec une consommation d’énergie de 100 gigas de fois plus importante que la civilisation de type II.
Dans le bestiaire astronomique, la référence à quelques galaxies dont les noyaux sont extrêmement actifs (noyaux qui sont plus d’une centaine de fois plus lumineux que la galaxie elle-même, appelés dans le jargon AGN Active Galactic Nuclei) et des galaxies de Seyfert dont l’émission d’énergie se trouve dans la fourchette des civilisations de type III et dont l’énergie proviendrait d’un disque d’accrétion chaud et dense en rotation autour d’un trou noir super massif, dont la taille est mesurée en unités de rayon de Schwarzschild (Astrophysicien allemand du début du siècle dernier qui trouva la première solution exacte aux équations de champ de la théorie de la relativité dans le cas limite d’une simple masse sphérique qui n’est pas en rotation dans un espace plat, ce qui, avouez-le, est une hypothèse simplificatrice un peu osée si on l’applique à notre univers et dans le cadre des étoiles).
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/027311779500043E
http://findarticles.com/p/articles/mi_m1200/is_n16_v141/ai_12085042/
La référence à un bazar que je ne connaissais pas, le Blazar[0], une sorte de grand bazar avec un « l », le simorgh du soufisme ?
Les civilisations de type III auraient mis en place un système de miroirs autour des trous noirs super massifs pour capter l’énergie et la réémettre de façon dirigée vers les lieux de consommation. Miracle des miracles, cette solution permettrait en outre de résoudre un des problèmes majeur de notre société de consommation puisque ces trous noirs super massifs seraient aussi les déversoirs de tous les déchets produits par ces civilisations avancées (quelque chose me dit que ce concept est bien trop emprunt d’anthropomorphisme et de ce cancer planétaire que l’on désigne sous le terme anodin de « société de consommation » pour être vraiment partagé à l’échelle cosmique).
Les centrales énergétiques autour de ces trous noirs seraient constituées d’un ensemble de miroirs qui ne recouvriraient pas totalement le trou noir comme dans le cas d’une sphère de Dyson de type II compte tenu des structures complexes à proximité des trous noirs (jets relativistes, disque d’accrétion et matières tombant dans le trou noir, étoiles tournant très rapidement autour de celui-ci, etc.). Elles s’inspireraient toutefois des concepts établis par Paul Birch dans son article fort passionnant intitulé « SupramundanePlanets » et qui par chance est disponible sur le net[1].
Un premier calcul permet d’établir la distance à laquelle il faudrait installer ces centrales en partant d’un trou noir super massif émettant 10 à la puissance 45 erg/s, l’idée est de situer les miroirs à une distance proche de la distance de la source correspondant à la température de fusion du fer, en utilisant des matériaux hautement réfléchissant et possédant des températures de fusion plus élevées. La distance de 0,1 parsec soit 3 peta km est évoquée, ce qui correspond à 10 000 fois le rayon de Schwarzschild dans le cas d’un trou noir de 100 millions de masses solaires.
La centrale devrait être installée en dehors du disque d’accrétion (près de son bord extérieur par exemple) du trou noir et ne pas croiser ce disque dans son orbite. La structure des centrales ne devraient pas être affectées par les forces de marée émanant du trou noir. Celles-ci décroissent avec la masse du trou noir ! Si bien qu’à environ 10 rayons de Schwarzschild du trou noir les forces de marée sont mille fois moindre qu’à la surface de la Terre pour un trou noir de 100 millions de masses solaires. Compte tenu de l’éloignement évoqué précédemment, celles-ci seront négligeables. La zone propice à l’installation de ces centrales se situerait donc entre 1000 et 10 000 rayons de Schwarzschild, c’est à dire 2000 à 20 000 unités astronomiques. [2].
Reste ensuite à transmettre cette énergie captée vers les lieux d’utilisation et les auteurs proposent l’utilisation des radiations électromagnétiques cohérentes (Laser, Maser). Il faut alors trouver la bonne longueur d’onde permettant un équilibre optimum entre l’énergie transmise (plus la longueur d’onde est courte, plus l’émission est énergétique) et l’absorption interstellaire (comme toujours dans la nature, un effet en contrebalance un autre, les longueurs d’onde courtes sont plus sujettes à l’absorption et à la diffusion). Le proche infrarouge semblerait offrir les qualités requises. Le choix de la fréquence de transmission doit prendre en compte la distribution spectrale d’énergie du disque d’accrétion, l’efficacité de la conservation d’énergie de la centrale pour la transmission et l’efficacité de la transmission d’énergie à travers le milieu interstellaire de la galaxie.
Pour une longueur d’onde d’un micromètre, une centrale disposant d’un projecteur délivrant un rayon de une microseconde d’arc nécessiterait un diamètre de 200 km et pourrait transmettre la puissance avec une densité de flux qui se réduirait de 80 dB à 10 kiloparsecs (3260 années lumière environ).
Une autre solution consisterait à utiliser directement une partie du tore moléculaire en rotation autour du disque d’accrétion qui pourrait être utilisé comme source d’émissions d’un mega-maser. De tels phénomènes ont par ailleurs été constatés en rotation autour de centres galactiques (Collisional Pumping of H2O Masers in Star-forming regions”, Astrophys. J., 373, pp.525-534, 1991)
La détection de ces centrales n’est pas chose facile car compte tenu de la focalisation des projecteurs, la probabilité de détecter un projecteur d’une micro seconde d’arc est estimée à moins de 10 yoctos. Cependant, un point clé pourrait être la cohérence du signal, comme dans le cas des émissions maser. Les observations maser furent proposées comme sondage des communications interplanétaires de la part d’intelligences avancées. Des inspections Masers de galaxies ont été réalisées et la rotation Képlérienne d’un système de composants maser a même, en fait, été découvert (M. Miyoshi et al., “Evidence for a black hole from high rotation velocities in a sub-parsec region of NGC4258”, Nature, 373, pp.127-129, 1995.) Dans ce dernier cas, le rayon intérieur des composants maser est de 30 000 rayons de Schwarzschild. La radiation maser, toutefois, ne semble pas artificielle, bien que le système ne soit pas complètement compris (c’est un euphémisme !) comme par exemple : Pourquoi, les composants maser principaux sont-ils en face du trou noir super massif et tous pratiquement alignés sur la même orbite.
L’ émission maser artificielle, ou l’émission cohérente depuis la région centrale du trou noir super massif de la galaxie pourrait correspondre à la signature de la transmission d’énergie depuis une centrale d’une civilisation avancée. En plus, comme mentionné par Kardashev, les grandes structures artificielles pourraient être cherchées près du trou noir super massif. Le système de miroir conçu pour réfléchir et transmettre l’énergie pourrait-être détecté par l’ombre qu’il porterait sur le disque d’accrétion. De même, l’émission maser des centrales locales pourrait être observée si un club galactique a développé un système de réseau de puissance dans la galaxie comme il est évoqué ici.
Cet article à mon avis me semble un peu trop inspiré par une logique anthropomorphique et par un système centralisé de production de l’énergie. Il s’appuie par ailleurs sur une « certitude » qui mériterait d’être prise avec des pincettes :
L’existence des trous noirs. A ma connaissance il n’existe pas vraiment de preuve formelle de l’existence de ces objets. Il existe par contre des preuves indirectes mais qui pourraient fort bien être révélatrices d’une autre réalité. J’ai noté que les scientifiques prudents utilisaient le conditionnel lorsqu’ils évoquaient ces objets, sage précaution.
Par ailleurs, il n’est pas dit que la production d’énergie passe forcément par des centrales pharaoniques, fussent-elles le cœur de galaxie. Des travaux récents sur les plasmas denses et hyperdenses semblent indiquer une voie alternative et plutôt compacte.
Ceci dit, je trouve cet article intéressant notamment le point concernant la détection de maser en orbite képlérienne dans NGC4258 qui n’est pas sans rappeler l’article de Keith B.Wiley intitulé « The Fermi Paradox, Self-Replicating Probes, and the Interstellar Transportation Bandwidth » sur la détection d’ETI dans d’autres galaxies. La référence est impeccable, de quoi faire pâlir un pseudo sceptique, un cadeau de Noël pour les zètes !
Bonne lecture et encore bonnes fêtes.
Sphère de Dyson de type III de civilisations hautement avancées autour d’un trou noir super massif.
http://arxiv.org/pdf/1112.5519v1
[0].
http://en.wikipedia.org/wiki/Blazar
Le blazar pour Blasing quasi-stellar object, objet en feu quasi stellaire est un quasar (objet quasi stellaire appelé aussi QSO dans l’article Quasi Stellar Object) très compact associé avec un trou noir super massif au centre d’une galaxie elliptique géante active. Les galaxies elliptiques sont généralement constituées de vieilles étoiles
[1].
http://www.paulbirch.net/SupramundanePlanets.pdf
[2].
Un calculateur du rayon de Schwarzschild qui donne dans le cas d’un trou noir super massif de 100 millions de masses solaires (le cas investigué dans le papier) 295 119 Millions de km soit effectivement environ deux unités astronomiques.
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/astro/blkhol.html
NB :Louis, Je ne vous ai pas oublié, disons que ça mijote.
Merci pour vos interventions. Ne m’encensez pas trop tout de même car je me suis copieusement plantée concernant le « Space biding », « time biding » et « spiritual biding ». Il ne s’agissait pas ici de faire des offres lors d’une enchère quelconque mais bien plutôt de lier, relier. Il fallait en effet lire « Space binding », « time binding » et spiritual binding ». Un « n » manquant, peut-être pour un monde sans haine ?
Entièrement d’accord avec vous, ceci dit prendre conscience de ses limites, c’est déjà quelque chose même si la réalité qu’il nous faut étreindre est peut-être indicible, incommensurable, impensable pour un cerveau humain. Mais contrairement à La Ratapinhata, je ne pense pas qu’il soit « inutile de chercher à imaginer quoi que ce soit ». Bien au contraire, nos outils nous permettent aujourd’hui d’atteindre des réalités qui, il y a peu, étaient encore du domaine de l’impensable. Une des voies fécondes est l’interface homme/machine et selon la façon dont nous aborderons cette équation, nous pourront être soit des esclaves, soit des demi dieux ou tout simplement des hommes ! Je trouverais assez cocasse que les artéfacts contribuent finalement à ce que l’homme se ressouvienne et retrouve sa véritable nature, identité. C’est un domaine à la fois très inquiétant mais aussi très prometteur.Un petit bémol tout de même: aucun des "chercheurs" de haut niveau …ne peut se libérer de sa nature d 'Homo Sapiens Sapiens
Par ailleurs, je fais de l’accès aux publications scientifiques, possible en partie aujourd’hui grâce à Internet, une étape indispensable à la quête de la vérité sans passer par les fourches caudines d’une vulgarisation tronquée par des journalistes orientés, surtout concernant ces sujets; cela ne fait pas de moi pour autant une chercheuse.
Quant à la compétition entre les peuples pour un tel sujet, cela me paraît bien dérisoire dans un domaine où il nous faudrait plutôt jouer collectifs et utiliser les qualités de chacun. C’est encore l’image de cette société de compétition qui ne conçoit le monde qu’à travers le filtre infiniment étroit du « meilleur », comme si ce dernier pouvait seulement imaginer ce qui l’attend dans le cosmos. C’est de tous et de toutes les sensibilités dont nous aurons besoin pour essayer de comprendre une infime parcelle de cette affaire, car plus on avance, moins on comprend.
Un petit intermède que l’on pourrait intituler « l’énergie, c’est la vie » et pour vivre et s’organiser il faut donc se débrouiller pour produire l’énergie nécessaire (c’est un peu le problème de la planète aujourd’hui mais traité ici à une tout autre échelle, au niveau galactique !) Même pendant les fêtes de Noël, le sujet continue son bonhomme de chemin et ce qui est passionnant c’est qu’il s’agit ici d’une production asiatique. Les occidentaux n’ont donc pas forcément le monopole de ces sujets mêmes si les publications émanent en grande partie de scientifiques issus du monde occidental. Au passage on peut s’interroger et se poser la question suivante : Ce sujet étant stratégique, pensez-vous que tout ce qui est trouvé est publié ? Je pense que l’Asie a aussi pris ce train en marche et de quelle façon! Je dirai que certains pays (La Chine pour ne pas le citer) se dotent des « instruments » de première grandeur et des infrastructures (calculateurs, technologies spatiales, etc.) indispensables à la résolution de cette problématique extraterrestre. United color of planet earth est certainement l’impression que nous communiquons involontairement dans le cosmos. L’article qui suit a le mérite de s’intéresser aux civilisations très avancées, qui constitueraient une sorte de club galactique et qui utiliseraient au sein de leur galaxie, l’énergie des trous noirs super massifs et en particulier ceux qui se trouveraient aux centres des galaxies. Ce qui est marrant dans cet article, c’est que l’on retrouve la notion de réseau d’énergie au niveau galactique, une sorte d’EDF (Energy Deep Focus ou Energy Diffracted Fissility pour faire un peu de prospective) à la zetta fois yotta puissance en erg/s. Les centrales d’énergie sont les trous noirs super massifs de ce réseau qui nécessiteraient parfois quelques générateurs d’appoint, les étoiles…
Citons quelques points qui m’ont interpellés :
L’intérêt actuel porté sur les sphères de Dyson. Le concept est le suivant : L’énergie rayonnée par l’étoile, le trou noir est captée, convertie et réémise à une fréquence plus faible (dans l’infrarouge par exemple) sous forme de rayonnement cohérent (Laser ou Maser) → Travaux de Jugaku et Nishimura « A search for Dyson Spheres around type stars in the Solar neighbourhood II ».
Le rappel de la classification de Kardashev concernant les civilisations extraterrestres en fonction du contrôle de l’énergie :
Civilisation de type I, proche de la notre avec une consommation énergétique de l’ordre de 40 exa erg /s.
La civilisation de type II capable de domestiquer l’énergie de son étoile avec une technologie du type sphère de Dyson et une consommation énergétique qui est 100 teras de fois plus importante que la civilisation de type I.
Enfin, la civilisation de type III, objet du présent article qui maitrise l’énergie à l’échelle de sa propre galaxie avec une consommation d’énergie de 100 gigas de fois plus importante que la civilisation de type II.
Dans le bestiaire astronomique, la référence à quelques galaxies dont les noyaux sont extrêmement actifs (noyaux qui sont plus d’une centaine de fois plus lumineux que la galaxie elle-même, appelés dans le jargon AGN Active Galactic Nuclei) et des galaxies de Seyfert dont l’émission d’énergie se trouve dans la fourchette des civilisations de type III et dont l’énergie proviendrait d’un disque d’accrétion chaud et dense en rotation autour d’un trou noir super massif, dont la taille est mesurée en unités de rayon de Schwarzschild (Astrophysicien allemand du début du siècle dernier qui trouva la première solution exacte aux équations de champ de la théorie de la relativité dans le cas limite d’une simple masse sphérique qui n’est pas en rotation dans un espace plat, ce qui, avouez-le, est une hypothèse simplificatrice un peu osée si on l’applique à notre univers et dans le cadre des étoiles).
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/027311779500043E
http://findarticles.com/p/articles/mi_m1200/is_n16_v141/ai_12085042/
La référence à un bazar que je ne connaissais pas, le Blazar[0], une sorte de grand bazar avec un « l », le simorgh du soufisme ?
Les civilisations de type III auraient mis en place un système de miroirs autour des trous noirs super massifs pour capter l’énergie et la réémettre de façon dirigée vers les lieux de consommation. Miracle des miracles, cette solution permettrait en outre de résoudre un des problèmes majeur de notre société de consommation puisque ces trous noirs super massifs seraient aussi les déversoirs de tous les déchets produits par ces civilisations avancées (quelque chose me dit que ce concept est bien trop emprunt d’anthropomorphisme et de ce cancer planétaire que l’on désigne sous le terme anodin de « société de consommation » pour être vraiment partagé à l’échelle cosmique).
Les centrales énergétiques autour de ces trous noirs seraient constituées d’un ensemble de miroirs qui ne recouvriraient pas totalement le trou noir comme dans le cas d’une sphère de Dyson de type II compte tenu des structures complexes à proximité des trous noirs (jets relativistes, disque d’accrétion et matières tombant dans le trou noir, étoiles tournant très rapidement autour de celui-ci, etc.). Elles s’inspireraient toutefois des concepts établis par Paul Birch dans son article fort passionnant intitulé « SupramundanePlanets » et qui par chance est disponible sur le net[1].
Un premier calcul permet d’établir la distance à laquelle il faudrait installer ces centrales en partant d’un trou noir super massif émettant 10 à la puissance 45 erg/s, l’idée est de situer les miroirs à une distance proche de la distance de la source correspondant à la température de fusion du fer, en utilisant des matériaux hautement réfléchissant et possédant des températures de fusion plus élevées. La distance de 0,1 parsec soit 3 peta km est évoquée, ce qui correspond à 10 000 fois le rayon de Schwarzschild dans le cas d’un trou noir de 100 millions de masses solaires.
La centrale devrait être installée en dehors du disque d’accrétion (près de son bord extérieur par exemple) du trou noir et ne pas croiser ce disque dans son orbite. La structure des centrales ne devraient pas être affectées par les forces de marée émanant du trou noir. Celles-ci décroissent avec la masse du trou noir ! Si bien qu’à environ 10 rayons de Schwarzschild du trou noir les forces de marée sont mille fois moindre qu’à la surface de la Terre pour un trou noir de 100 millions de masses solaires. Compte tenu de l’éloignement évoqué précédemment, celles-ci seront négligeables. La zone propice à l’installation de ces centrales se situerait donc entre 1000 et 10 000 rayons de Schwarzschild, c’est à dire 2000 à 20 000 unités astronomiques. [2].
Reste ensuite à transmettre cette énergie captée vers les lieux d’utilisation et les auteurs proposent l’utilisation des radiations électromagnétiques cohérentes (Laser, Maser). Il faut alors trouver la bonne longueur d’onde permettant un équilibre optimum entre l’énergie transmise (plus la longueur d’onde est courte, plus l’émission est énergétique) et l’absorption interstellaire (comme toujours dans la nature, un effet en contrebalance un autre, les longueurs d’onde courtes sont plus sujettes à l’absorption et à la diffusion). Le proche infrarouge semblerait offrir les qualités requises. Le choix de la fréquence de transmission doit prendre en compte la distribution spectrale d’énergie du disque d’accrétion, l’efficacité de la conservation d’énergie de la centrale pour la transmission et l’efficacité de la transmission d’énergie à travers le milieu interstellaire de la galaxie.
Pour une longueur d’onde d’un micromètre, une centrale disposant d’un projecteur délivrant un rayon de une microseconde d’arc nécessiterait un diamètre de 200 km et pourrait transmettre la puissance avec une densité de flux qui se réduirait de 80 dB à 10 kiloparsecs (3260 années lumière environ).
Une autre solution consisterait à utiliser directement une partie du tore moléculaire en rotation autour du disque d’accrétion qui pourrait être utilisé comme source d’émissions d’un mega-maser. De tels phénomènes ont par ailleurs été constatés en rotation autour de centres galactiques (Collisional Pumping of H2O Masers in Star-forming regions”, Astrophys. J., 373, pp.525-534, 1991)
La détection de ces centrales n’est pas chose facile car compte tenu de la focalisation des projecteurs, la probabilité de détecter un projecteur d’une micro seconde d’arc est estimée à moins de 10 yoctos. Cependant, un point clé pourrait être la cohérence du signal, comme dans le cas des émissions maser. Les observations maser furent proposées comme sondage des communications interplanétaires de la part d’intelligences avancées. Des inspections Masers de galaxies ont été réalisées et la rotation Képlérienne d’un système de composants maser a même, en fait, été découvert (M. Miyoshi et al., “Evidence for a black hole from high rotation velocities in a sub-parsec region of NGC4258”, Nature, 373, pp.127-129, 1995.) Dans ce dernier cas, le rayon intérieur des composants maser est de 30 000 rayons de Schwarzschild. La radiation maser, toutefois, ne semble pas artificielle, bien que le système ne soit pas complètement compris (c’est un euphémisme !) comme par exemple : Pourquoi, les composants maser principaux sont-ils en face du trou noir super massif et tous pratiquement alignés sur la même orbite.
L’ émission maser artificielle, ou l’émission cohérente depuis la région centrale du trou noir super massif de la galaxie pourrait correspondre à la signature de la transmission d’énergie depuis une centrale d’une civilisation avancée. En plus, comme mentionné par Kardashev, les grandes structures artificielles pourraient être cherchées près du trou noir super massif. Le système de miroir conçu pour réfléchir et transmettre l’énergie pourrait-être détecté par l’ombre qu’il porterait sur le disque d’accrétion. De même, l’émission maser des centrales locales pourrait être observée si un club galactique a développé un système de réseau de puissance dans la galaxie comme il est évoqué ici.
Cet article à mon avis me semble un peu trop inspiré par une logique anthropomorphique et par un système centralisé de production de l’énergie. Il s’appuie par ailleurs sur une « certitude » qui mériterait d’être prise avec des pincettes :
L’existence des trous noirs. A ma connaissance il n’existe pas vraiment de preuve formelle de l’existence de ces objets. Il existe par contre des preuves indirectes mais qui pourraient fort bien être révélatrices d’une autre réalité. J’ai noté que les scientifiques prudents utilisaient le conditionnel lorsqu’ils évoquaient ces objets, sage précaution.
Par ailleurs, il n’est pas dit que la production d’énergie passe forcément par des centrales pharaoniques, fussent-elles le cœur de galaxie. Des travaux récents sur les plasmas denses et hyperdenses semblent indiquer une voie alternative et plutôt compacte.
Ceci dit, je trouve cet article intéressant notamment le point concernant la détection de maser en orbite képlérienne dans NGC4258 qui n’est pas sans rappeler l’article de Keith B.Wiley intitulé « The Fermi Paradox, Self-Replicating Probes, and the Interstellar Transportation Bandwidth » sur la détection d’ETI dans d’autres galaxies. La référence est impeccable, de quoi faire pâlir un pseudo sceptique, un cadeau de Noël pour les zètes !
Bonne lecture et encore bonnes fêtes.
Sphère de Dyson de type III de civilisations hautement avancées autour d’un trou noir super massif.
http://arxiv.org/pdf/1112.5519v1
Nous décrivons un nouveau système pour une société de civilisations hautement avancées autour d’un trou noir super massif (SMBH pour Super Massive Black Hole), comme une sphère de Dyson avancée de type III, en remarquant l’utilisation efficace de l’énergie pour les civilisations avancées. SMHB fonctionnent aussi comme une fosse pour évacuer les matériaux usagés. Ici nous faisons l’hypothèse que les civilisations de type III selon la classification de Kardashev forment un club galactique dans une galaxie, et l’énergie du trou noir super massif devra être fournie aux membres du club, formant un système de contrôle de l’énergie similaire aux réseaux de puissance dans notre société actuelle. L’énergie est probablement transmise grâce à un rayon étroit de radiations électromagnétiques cohérentes, qui fournit un nouveau concept pour la recherche d’intelligence extraterrestre (SETI) via la détection des signaux de transmission d’énergie. Ceci étend la fenêtre de recherche des autres intelligences dans l’univers.
[0].
http://en.wikipedia.org/wiki/Blazar
Le blazar pour Blasing quasi-stellar object, objet en feu quasi stellaire est un quasar (objet quasi stellaire appelé aussi QSO dans l’article Quasi Stellar Object) très compact associé avec un trou noir super massif au centre d’une galaxie elliptique géante active. Les galaxies elliptiques sont généralement constituées de vieilles étoiles
[1].
http://www.paulbirch.net/SupramundanePlanets.pdf
[2].
Un calculateur du rayon de Schwarzschild qui donne dans le cas d’un trou noir super massif de 100 millions de masses solaires (le cas investigué dans le papier) 295 119 Millions de km soit effectivement environ deux unités astronomiques.
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/astro/blkhol.html
NB :Louis, Je ne vous ai pas oublié, disons que ça mijote.
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: Les implications d'un éventuel contact avec des Extraterrestres
Jeu 29 Déc 2011, 13:54
Bonne année (çà se fait).Un tout petit détail:Alexandre Ananof a été un "compagnon de route" du GEPA de René Fouéré ( Phénomènes spatiaux) et a été témoin d'une observation ovni.Oui,bonne nouvelle que le travail d'Anakin soit à nouveau présenté.Cdlt.
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