- Benjamin.dResponsable du forum
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Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Mar 08 Jan 2008, 18:10
Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Un ovni a été observé près de chez vous ? Quelques conseils pour bien mener l’enquête...
mercredi 2 février 2005, par Erick Maillot
Avant d’aller sur place...
Si vous envoyez un questionnaire d’enquête, veillez à ce qu’il n’induise aucune idée préconçue sur l’ovni (pas d’effet physiques listés, pas de formes dessinées ou listées à choisir, pas de Qcm, ...) mais qu’il permette cependant de récolter un récit, un dessin, un plan exact, des données utilisables : date, heure, lieu exact, directions, repères visuels proches devant-derrière-à côté de l’objet, angle H°/Az° fin et début, trajectoire dessinée comme elle fut vue sur le paysage (éviter les reconstrutions sophistiquées trompeuses !!).
Vous poserez des questions complémentaires plus ciblées ultérieurement si besoin.
Si vous avez un bref résumé de leur observation) cherchez tout ce qui peut être susceptible d’être une méprise qui collerait bien ou a peu près ;
Prévoyez une carte astro pour l’heure dite de jour comme de nuit (soleil, lune étoile) et pensez à avoir une carte 1/50000 ou 1/25000 des lieux avant pour vous en imprégner. Attention aux erreurs possibles suite à l’usage mal maîtrisé d’un logiciel d’astronomie (Long/Lat, Heure Légale ou TU, Date des Changement d’horaire,...).
Listez le matériel nécessaire (boussole, rapporteur bricolé pour mesurer les élévations angulaires, décamètre ou ficelle marquée, magnéto, piles, K7, données publiées sur l’observation, ...).
Essayez de prendre rendez-vous avec la famille ou le témoin par téléphone. Il commence parfois à raconter, prenez des notes et faites attention à vos questions (évitez-les si possible, et notez-les !).
Bref une enquête se prépare.
Sur les lieux de l’observation...
Arrivé sur place, notez un maximum (même si vous utilisez un magnéto/dictaphone/vidéo sur pied pour le témoin). On oublie très vite même ses propres idées, pistes ou impressions.
Faire une enquête à deux, c’est bien. Chacun ayant son rôle et ses tâches. A trois cela fait trop pour le témoin sauf si le 3eme ne rencontre pas le témoin (phase récit+question) et fait autre chose (on gagne alors du temps et il y a un regard extérieur) ; seul on oublie trop de choses.
Evitez d’enquêter avec une personne qui "pense comme vous" (s’il s’agit d’un novice, informez-le des erreurs à ne pas commettre (inflencer le témoin)).
Ne donnez jamais votre position "sceptique/tenant" au témoin même s’il vous le demande d’emblée (fréquent). Soyez neutre et curieux.
S’il y a plusieurs témoins, consultez-les tous absolument et indépendamment (et ne pas hésiter à leur expliquer pourquoi). Rien de plus désastreux que le dominant qui parle à la place du dominé (fréquent) ou celui qui n’a rien vu (ou vu juste une partie !) mais qui raconte quand même ce que l’autre a vu en entier... ou toute la famille qui se met à disgresser a volo alors que vous désirez des infos claires et que le temps passe. Evaluer les liens entre les témoins.
Demandez l’autorisation d’enregistrer les propos (pour ne pas les déformer ensuite à la rédaction, c’est mieux...) :
a/ Demandez au témoin de raconter librement, en commençant par ce qu’il faisait avant de voir puis ce qu’il a vu, dans l’ordre précis et ce qu’il a fait après. Laisser parler sans poser des questions (erreur à éviter !) Demandez au témoin s’il n’a rien à ajouter ou rien oublié, s’il veut préciser de lui-même un point particulier.
b/ Passez aux questions. Faire préciser les propos du témoin avec des questions ouvertes qui ne contiennent pas des réponses ou des choix (genre QCM => erreur de nombreux questionnaires d’enquête et enquêteurs). C’est difficile mais indispensable. Si vous constatez des incohérences ou des erreurs ne les signalez pas sous peine d’influencer le témoin (modification du récit). Méfiez-vous des expressions, comparaisons imagées où chacun met l’image qu’il veut... Chaque détail précis (qualifié et quantifié ou comparé à un repère connu) est une info utile. Bruits de l’environnement normal ? Entendus ou pas ? Odeurs normales ou anomales ? Circulation auto , passage d’avions, ... Météo et vent ? ...
Si l’observation se déroule en plusieurs phases, faites préciser les moments de non visibilité du phénomène, leur durée, les différences éventuelles d’aspect (il peut s’agir de phénomènes différents).
Attention à une erreur courante : se contenter d’avoir demandé des vitesses en km/h, des distances en mètres, une taille métrique de l’objet, etc.
Demandez plutôt :
1/ l’angle parcouru et la durée de parcours
2/ la taille comparée avec un objet du paysage (mesurer cet objet)
3/ la taille mesurée à bout de bras (comparateur)
L’évaluation avec la taille comparée à la lune est complexe mais très riche pour celui qui la maîtrise (elle mesure les erreurs perceptives du témoin à condition de lui demander quelle est la taille de la lune à bout de bras et de ne pas limiter cette taille avec un comparateur !).
c/ Faites dessiner le témoin, même s’il dit ne pas savoir (on n’est pas à un concours de dessin).Insistez gentillement, cela marche. Faite ensuite préciser quels détails ne sont pas ressemblants (s’il dessine assez mal : espacement, proportions, nombre,...). Refusez de dessiner quoique ce soit devant et pour le témoin (expliquez que vous influencez alors son souvenir), ne pas montrer de catalogue d’ovni ou formes d’ovnis (cela s’est pratiqué),...
e/ vérifier la datation (de quels repères même imprécis le témoin est-il certain ; lesquels sont douteux ; l’heure ou la durée : comment la connaît-il ? quand a-t-il regardé sa montre ? Et le lieu (repères visuels proches et lointains exacts mémorisés) ; les astres visibles et leur position dont le témoin se souvient (très utile de jour ou de nuit !). Si la Lune était visible demandez au témoin de la dessiner et de la positionner dans le ciel (test utile pour évaluer la fiabilité des souvenirs de formes et de positions).
Aller sur site dans les conditions les plus proches possibles de l’observation (mois, météo, heure, jour). Y retourner dans ces conditions idéales si cela n’a pas été possible la première fois.
Faire un maximum de photos (de jour et de nuit) en panoramique 360°, vu de la position du témoin (ou de ses diverses positions). Penser à se mettre à sa hauteur (assis en voiture, monté sur un mur, enfant de 1m, homme de 1,90m) pour faire les photos. Et noter vos prises de vues et les orientations visées avec une boussole (pas sur dires du témoin) : centre de l’axe photo = azimut.
Retourner voir le témoin avec ces photos et lui faire dessiner sur calque ou transparent la taille et position de l’objet. Utiliser des photocopies agrandies 2 ou 3 fois (au format A4) correspondant au mieux à la taille apparente du paysage (la feuille étant tenue à bout de bras), afin d’éviter les erreurs de proportion.
dresser un plan précis des lieux et des environs, certains détails importants a posteriori n’étant ni sur carte ni visibles sur les photos parfois (arbres, bâtiments qui masquent)
f/ Demander à qui le témoin a déjà raconté son témoignage et combien de fois, quel a été l’avis ou la réaction de ces personnes ? En cas d’enquête sur un cas médiatisé, vérifier s’il a lu/entendu quelque chose à propos de son observation (journal, revue, radio). Procurez-vous ces infos (à comparer avec les dires du témoin).
g/ Creusez le contexte avant observation, ses convictions , son analyse a posteriori, sa santé/ses traitements, testez son acuité, son audition, ... ses connaissances et ses loisirs (astro, nature, technique, ...) ; s’il a déjà observé quelque chose avant ou ses proches (influences fréquentes) et quoi (vous rebondirez souvent sur d’autres "ovnis"...) ? Essayez de savoir si le témoin a une ou des explications, une position face au phénomène (des attentes ou pas). Si c’est le témoin qui vous a contacté, vérifiez si sa démarche est de partager une expérience (mystique, message, anecdotique...) ou s’il s’agit vraiment de chercher une explication.
h/ demandez si le témoin est un habitué du lieu d’observation, depuis combien de temps (de jour ou de nuit ?)
i/ soumettez au témoin une liste de méprise (et motifs de méprises possibles) et demandez lui sur quel critère il les exclut et s’il a déjà vu cet effet qui cause la méprise (même si ce n’est pas le cas pour son ovni).
j/ Sur le terrain notez les bruits environnants, les passages d’avions, le nombre de voitures (là on comprend qu’à deux c’est mieux et qu’un troisième est aussi utile)...
k/ Parfois (affaire médiatisée ou très insolite) l’avis du voisinage est utile et instructif.
l/ Rappelez au témoin que l’anonymat est possible mais que cela dévalorise le témoignage (vérif impossible par un tiers).
Après avoir rencontré le témoin
Après rencontre du témoin , une autre grosse partie du travail d’enquête vous attend...
Recensez et complétez, cherchez les infos manquantes.
Vérifiez les nouvelles méprises envisageables (même les improbables, on a des surprises à la vérification !)
Rédigez le rapport pour faire un constat descriptif de faits et y adjoindre vos vérifications de méprises puis vos conclusions argumentées. Joignez-y un plan, des schémas, les dessins du témoin, légendez les photos d’enquête précisemment, indiquez même le type d’appareil utilisé (focale, zoom, format).
Un rapport doit permette au lecteur de saisir le lieu, les mouvements de l’objet, de comprendre la personnalité du témoin, de pratiquer l’empathie et revivre le plus fidèlement son vécu, ...
Une bonne enquête résumée sur une RR1, 2 ou 3 fait en général une dizaine de pages. Le dossier d’enquête brut en fait souvent une centaine !
Ne jetez jamais vos notes d’enquêtes : on ne pense pas à tout du premier coup et certains petits détails anodins le sont souvent moins relus à froid ou par un autre que vous. Sur une lumière ponctuelle lointaine diurne ou nocturne, quelques pages suffisent et une investigation "minimale" aussi.
En guise de conclusion...
L’enquête est un art difficile. Il s’aquiert sur le terrain. Les conseils ci-dessus ne remplaçent pas l’expérience mais vous aideront à éviter quelques erreurs, à collecter des données fiables. J’estime n’avoir pu mener et publier qu’une enquête digne de ce nom (une centaine de pages : RR2 de Bertre, Tarn) mais avoir mené nombre d’investigations de niveau très variable (et pas mal de contre-enquêtes et contre-investigations de niveau tout aussi variable). On comprend alors beaucoup mieux pourquoi il y a si peu d’enquêtes ufologiques, directement exploitables sans recherches d’infos complémentaires manquantes (avec quantité et qualité des infos) depuis 1950, à mes yeux au moins.
Ce n’est pas quelques pages web sur ovniland ou ailleurs qui changeront la donne à l’heure où on a tendance à croire que l’on est ufologue quand on a créé un site web sur les ovnis ou que l’on a lu quelques bouquins sur l’ufologie... :-(
Quand il faut bosser (et avec méthode), les volontaires se font rares.
Une chose pourrait faire évoluer les rapports d’enquête : qu’un enquêteur tenant (qui tient un cas de RR qui lui semble solide !) demande à un sceptique (ufologue ou pas) de l’accompagner dans son enquête (ou d’être son collaborateur à distance via le web). Et vice versa !
J’ai fait cette proposition deux fois à des enquêteurs "convaincus de l’HET [1]" (ou d’avoir des cas solides en vue), ils m’ont dit "oui, bonne idée" mais jamais ils ne m’ont contacté... ;-) Je la renouvelle ici.
Je n’ai jamais eu la même proposition que la mienne émanant spontanément d’un tenant. Un signe d’ouverture de pensée qui ne trompe pas... Et les tenants ressassent (explicitement ou implicitement) que les sceptiques sont sectaires !
Notes
[1] HET = Hypothèse Extra-Terrestre
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article23
Un ovni a été observé près de chez vous ? Quelques conseils pour bien mener l’enquête...
mercredi 2 février 2005, par Erick Maillot
Avant d’aller sur place...
Si vous envoyez un questionnaire d’enquête, veillez à ce qu’il n’induise aucune idée préconçue sur l’ovni (pas d’effet physiques listés, pas de formes dessinées ou listées à choisir, pas de Qcm, ...) mais qu’il permette cependant de récolter un récit, un dessin, un plan exact, des données utilisables : date, heure, lieu exact, directions, repères visuels proches devant-derrière-à côté de l’objet, angle H°/Az° fin et début, trajectoire dessinée comme elle fut vue sur le paysage (éviter les reconstrutions sophistiquées trompeuses !!).
Vous poserez des questions complémentaires plus ciblées ultérieurement si besoin.
Si vous avez un bref résumé de leur observation) cherchez tout ce qui peut être susceptible d’être une méprise qui collerait bien ou a peu près ;
Prévoyez une carte astro pour l’heure dite de jour comme de nuit (soleil, lune étoile) et pensez à avoir une carte 1/50000 ou 1/25000 des lieux avant pour vous en imprégner. Attention aux erreurs possibles suite à l’usage mal maîtrisé d’un logiciel d’astronomie (Long/Lat, Heure Légale ou TU, Date des Changement d’horaire,...).
Listez le matériel nécessaire (boussole, rapporteur bricolé pour mesurer les élévations angulaires, décamètre ou ficelle marquée, magnéto, piles, K7, données publiées sur l’observation, ...).
Essayez de prendre rendez-vous avec la famille ou le témoin par téléphone. Il commence parfois à raconter, prenez des notes et faites attention à vos questions (évitez-les si possible, et notez-les !).
Bref une enquête se prépare.
Sur les lieux de l’observation...
Arrivé sur place, notez un maximum (même si vous utilisez un magnéto/dictaphone/vidéo sur pied pour le témoin). On oublie très vite même ses propres idées, pistes ou impressions.
Faire une enquête à deux, c’est bien. Chacun ayant son rôle et ses tâches. A trois cela fait trop pour le témoin sauf si le 3eme ne rencontre pas le témoin (phase récit+question) et fait autre chose (on gagne alors du temps et il y a un regard extérieur) ; seul on oublie trop de choses.
Evitez d’enquêter avec une personne qui "pense comme vous" (s’il s’agit d’un novice, informez-le des erreurs à ne pas commettre (inflencer le témoin)).
Ne donnez jamais votre position "sceptique/tenant" au témoin même s’il vous le demande d’emblée (fréquent). Soyez neutre et curieux.
S’il y a plusieurs témoins, consultez-les tous absolument et indépendamment (et ne pas hésiter à leur expliquer pourquoi). Rien de plus désastreux que le dominant qui parle à la place du dominé (fréquent) ou celui qui n’a rien vu (ou vu juste une partie !) mais qui raconte quand même ce que l’autre a vu en entier... ou toute la famille qui se met à disgresser a volo alors que vous désirez des infos claires et que le temps passe. Evaluer les liens entre les témoins.
Demandez l’autorisation d’enregistrer les propos (pour ne pas les déformer ensuite à la rédaction, c’est mieux...) :
a/ Demandez au témoin de raconter librement, en commençant par ce qu’il faisait avant de voir puis ce qu’il a vu, dans l’ordre précis et ce qu’il a fait après. Laisser parler sans poser des questions (erreur à éviter !) Demandez au témoin s’il n’a rien à ajouter ou rien oublié, s’il veut préciser de lui-même un point particulier.
b/ Passez aux questions. Faire préciser les propos du témoin avec des questions ouvertes qui ne contiennent pas des réponses ou des choix (genre QCM => erreur de nombreux questionnaires d’enquête et enquêteurs). C’est difficile mais indispensable. Si vous constatez des incohérences ou des erreurs ne les signalez pas sous peine d’influencer le témoin (modification du récit). Méfiez-vous des expressions, comparaisons imagées où chacun met l’image qu’il veut... Chaque détail précis (qualifié et quantifié ou comparé à un repère connu) est une info utile. Bruits de l’environnement normal ? Entendus ou pas ? Odeurs normales ou anomales ? Circulation auto , passage d’avions, ... Météo et vent ? ...
Si l’observation se déroule en plusieurs phases, faites préciser les moments de non visibilité du phénomène, leur durée, les différences éventuelles d’aspect (il peut s’agir de phénomènes différents).
Attention à une erreur courante : se contenter d’avoir demandé des vitesses en km/h, des distances en mètres, une taille métrique de l’objet, etc.
Demandez plutôt :
1/ l’angle parcouru et la durée de parcours
2/ la taille comparée avec un objet du paysage (mesurer cet objet)
3/ la taille mesurée à bout de bras (comparateur)
L’évaluation avec la taille comparée à la lune est complexe mais très riche pour celui qui la maîtrise (elle mesure les erreurs perceptives du témoin à condition de lui demander quelle est la taille de la lune à bout de bras et de ne pas limiter cette taille avec un comparateur !).
c/ Faites dessiner le témoin, même s’il dit ne pas savoir (on n’est pas à un concours de dessin).Insistez gentillement, cela marche. Faite ensuite préciser quels détails ne sont pas ressemblants (s’il dessine assez mal : espacement, proportions, nombre,...). Refusez de dessiner quoique ce soit devant et pour le témoin (expliquez que vous influencez alors son souvenir), ne pas montrer de catalogue d’ovni ou formes d’ovnis (cela s’est pratiqué),...
e/ vérifier la datation (de quels repères même imprécis le témoin est-il certain ; lesquels sont douteux ; l’heure ou la durée : comment la connaît-il ? quand a-t-il regardé sa montre ? Et le lieu (repères visuels proches et lointains exacts mémorisés) ; les astres visibles et leur position dont le témoin se souvient (très utile de jour ou de nuit !). Si la Lune était visible demandez au témoin de la dessiner et de la positionner dans le ciel (test utile pour évaluer la fiabilité des souvenirs de formes et de positions).
Aller sur site dans les conditions les plus proches possibles de l’observation (mois, météo, heure, jour). Y retourner dans ces conditions idéales si cela n’a pas été possible la première fois.
Faire un maximum de photos (de jour et de nuit) en panoramique 360°, vu de la position du témoin (ou de ses diverses positions). Penser à se mettre à sa hauteur (assis en voiture, monté sur un mur, enfant de 1m, homme de 1,90m) pour faire les photos. Et noter vos prises de vues et les orientations visées avec une boussole (pas sur dires du témoin) : centre de l’axe photo = azimut.
Retourner voir le témoin avec ces photos et lui faire dessiner sur calque ou transparent la taille et position de l’objet. Utiliser des photocopies agrandies 2 ou 3 fois (au format A4) correspondant au mieux à la taille apparente du paysage (la feuille étant tenue à bout de bras), afin d’éviter les erreurs de proportion.
dresser un plan précis des lieux et des environs, certains détails importants a posteriori n’étant ni sur carte ni visibles sur les photos parfois (arbres, bâtiments qui masquent)
f/ Demander à qui le témoin a déjà raconté son témoignage et combien de fois, quel a été l’avis ou la réaction de ces personnes ? En cas d’enquête sur un cas médiatisé, vérifier s’il a lu/entendu quelque chose à propos de son observation (journal, revue, radio). Procurez-vous ces infos (à comparer avec les dires du témoin).
g/ Creusez le contexte avant observation, ses convictions , son analyse a posteriori, sa santé/ses traitements, testez son acuité, son audition, ... ses connaissances et ses loisirs (astro, nature, technique, ...) ; s’il a déjà observé quelque chose avant ou ses proches (influences fréquentes) et quoi (vous rebondirez souvent sur d’autres "ovnis"...) ? Essayez de savoir si le témoin a une ou des explications, une position face au phénomène (des attentes ou pas). Si c’est le témoin qui vous a contacté, vérifiez si sa démarche est de partager une expérience (mystique, message, anecdotique...) ou s’il s’agit vraiment de chercher une explication.
h/ demandez si le témoin est un habitué du lieu d’observation, depuis combien de temps (de jour ou de nuit ?)
i/ soumettez au témoin une liste de méprise (et motifs de méprises possibles) et demandez lui sur quel critère il les exclut et s’il a déjà vu cet effet qui cause la méprise (même si ce n’est pas le cas pour son ovni).
j/ Sur le terrain notez les bruits environnants, les passages d’avions, le nombre de voitures (là on comprend qu’à deux c’est mieux et qu’un troisième est aussi utile)...
k/ Parfois (affaire médiatisée ou très insolite) l’avis du voisinage est utile et instructif.
l/ Rappelez au témoin que l’anonymat est possible mais que cela dévalorise le témoignage (vérif impossible par un tiers).
Après avoir rencontré le témoin
Après rencontre du témoin , une autre grosse partie du travail d’enquête vous attend...
Recensez et complétez, cherchez les infos manquantes.
Vérifiez les nouvelles méprises envisageables (même les improbables, on a des surprises à la vérification !)
Rédigez le rapport pour faire un constat descriptif de faits et y adjoindre vos vérifications de méprises puis vos conclusions argumentées. Joignez-y un plan, des schémas, les dessins du témoin, légendez les photos d’enquête précisemment, indiquez même le type d’appareil utilisé (focale, zoom, format).
Un rapport doit permette au lecteur de saisir le lieu, les mouvements de l’objet, de comprendre la personnalité du témoin, de pratiquer l’empathie et revivre le plus fidèlement son vécu, ...
Une bonne enquête résumée sur une RR1, 2 ou 3 fait en général une dizaine de pages. Le dossier d’enquête brut en fait souvent une centaine !
Ne jetez jamais vos notes d’enquêtes : on ne pense pas à tout du premier coup et certains petits détails anodins le sont souvent moins relus à froid ou par un autre que vous. Sur une lumière ponctuelle lointaine diurne ou nocturne, quelques pages suffisent et une investigation "minimale" aussi.
En guise de conclusion...
L’enquête est un art difficile. Il s’aquiert sur le terrain. Les conseils ci-dessus ne remplaçent pas l’expérience mais vous aideront à éviter quelques erreurs, à collecter des données fiables. J’estime n’avoir pu mener et publier qu’une enquête digne de ce nom (une centaine de pages : RR2 de Bertre, Tarn) mais avoir mené nombre d’investigations de niveau très variable (et pas mal de contre-enquêtes et contre-investigations de niveau tout aussi variable). On comprend alors beaucoup mieux pourquoi il y a si peu d’enquêtes ufologiques, directement exploitables sans recherches d’infos complémentaires manquantes (avec quantité et qualité des infos) depuis 1950, à mes yeux au moins.
Ce n’est pas quelques pages web sur ovniland ou ailleurs qui changeront la donne à l’heure où on a tendance à croire que l’on est ufologue quand on a créé un site web sur les ovnis ou que l’on a lu quelques bouquins sur l’ufologie... :-(
Quand il faut bosser (et avec méthode), les volontaires se font rares.
Une chose pourrait faire évoluer les rapports d’enquête : qu’un enquêteur tenant (qui tient un cas de RR qui lui semble solide !) demande à un sceptique (ufologue ou pas) de l’accompagner dans son enquête (ou d’être son collaborateur à distance via le web). Et vice versa !
J’ai fait cette proposition deux fois à des enquêteurs "convaincus de l’HET [1]" (ou d’avoir des cas solides en vue), ils m’ont dit "oui, bonne idée" mais jamais ils ne m’ont contacté... ;-) Je la renouvelle ici.
Je n’ai jamais eu la même proposition que la mienne émanant spontanément d’un tenant. Un signe d’ouverture de pensée qui ne trompe pas... Et les tenants ressassent (explicitement ou implicitement) que les sceptiques sont sectaires !
Notes
[1] HET = Hypothèse Extra-Terrestre
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article23
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- InvitéInvité
Re: Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Lun 29 Juin 2015, 18:51
Plus que jamais, pour être un bon enquêteur de terrain, il est nécessaire de pratiquer des veillées le plus régulièrement possible...
çà reste un formidable lieu d'échange et d'apprentissage, nulle besoin d'être à 50, plus vous êtes nombreux, plus de risque de concentration est altéré, le meilleur rendement si je puis dire et d'être à l'unité jusqu'à 4 ou 5 personnes, chacune équipée en conséquence avec le matériel ad-hoc (trépied, APN, caméra HD équipée du fameux filtre à réseau de diffraction distribué par Ufo-Science, une bonne paire de jumelle, une boussole, de quoi vous assoir confortablement, une thermos de café, de quoi se restaurer, les nuits peuvent être fraîches, pensez aussi à vous couvrir, un calepin et de quoi écrire lorsqu'un événement inattendu ou mal identifié viendrait jouer les trouble-fête. En général avant de partir je prends connaissance sur Stellarium des différents événements prévus au cours de la nuit.
Le choix du lieu reste hyper important, il ne doit pas se faire au hasard et doit être réfléchi histoire de forcer un peu le destin même si ce n'est pas prévu au programme à la nuit à laquelle vous assisterez, vous aurez au moins conscience d'être sur un bon spot d'observation, le reste n'est qu'une question de temps et de chance, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, et puis entre-nous, les programmes TV sont loin très réjouissants et formateurs...
Un bon endroit être sécurisé, ce n'est pas évident proche des lieux urbanisés ou toute sorte de faune rôde la nuit. D'ailleurs il nous arrive souvent d'être contrôlés par la Gendarmerie et la Police en échangeant quelques mots dans la bonne humeur et parfois avec la surprise d'avoir des gens qui s'intéressent au sujet... Un point élevé est intéressant pour avoir une vision élargie d'une zone sans savoir ou exactement poser ces yeux, dans de tels endroits, il est nécessaire d'être au moins quatre pour couvrir tout le champ, chacun se postant aux quatre coins cardinaux par exemple.
Comment booster le destin ? En prenant à la fois connaissance des observations du passé et les plus récentes, il y a toujours un endroit quelque part ayant une concentration anormale d'observations de PAN/OVNI, fuir la pollution lumineuse est une chose, mais elle n'est pas déterminante dans la traque (tracking UFO), si malgré tout elle vous gène, privilégiez une clairière au coeur de la forêt même proche d'une ville ou un point ayant une altitude réduite (fond de vallée, bord de fleuve etc...), on y pense pas toujours même si l'angle de vision est plus restreint, le rendu sera meilleur... D'autres petites choses et astuces sont à prendre en compte, certaines évidentes comme s'installer à distance respectable d'une centrale nucléaire, de cibler des plus gros transformateurs et usines électriques de la région, les sites industriels (mention spéciale pour ceux qui construisent des pièces en aéronautique, le spatial ou tout autre technologie high-tech), on ne compte plus le nombre de fois ou des OVNI triangulaires ont étés signalés, survolants ce genre de lieux... Les réseaux de lignes à très hautes tension (400 000 volts), intégrez ces éléments dans votre champ visuel autant que possible, l'étude des cartes géologiques ne doit pas être négligée, privilégiez les lieux ou elles sont très marquées, les plus vastes ou les plus nombreuses... S'installer à proximité des mines ou d'immenses carrières à ciel ouvert en exploitation ou non est une bonne idée de départ également, peu importe ce qui y est exploité, enfin tous les sites militaires sensibles tels que les stations d'écoutes, les radars isolés (réseaux d'antennes), les sites de stockage de munitions (certains pouvant abriter des têtes nucléaires) après les avoir localisés (faut savoir un peu chercher...) sont de bons points de départ en plus des gros pôles névralgiques tels que l'île Longue en Bretagne ou le centre de commandement de Lyon-Mont Verdun, d'autres points secondaires ayant les mêmes fonction sont également à retenir, le tout est de pouvoir se constituer une petite cartographie près de chez soi de lieux à alterner dans le temps et tôt ou tard, çà paye vraiment, parole de veilleur
@+
çà reste un formidable lieu d'échange et d'apprentissage, nulle besoin d'être à 50, plus vous êtes nombreux, plus de risque de concentration est altéré, le meilleur rendement si je puis dire et d'être à l'unité jusqu'à 4 ou 5 personnes, chacune équipée en conséquence avec le matériel ad-hoc (trépied, APN, caméra HD équipée du fameux filtre à réseau de diffraction distribué par Ufo-Science, une bonne paire de jumelle, une boussole, de quoi vous assoir confortablement, une thermos de café, de quoi se restaurer, les nuits peuvent être fraîches, pensez aussi à vous couvrir, un calepin et de quoi écrire lorsqu'un événement inattendu ou mal identifié viendrait jouer les trouble-fête. En général avant de partir je prends connaissance sur Stellarium des différents événements prévus au cours de la nuit.
Le choix du lieu reste hyper important, il ne doit pas se faire au hasard et doit être réfléchi histoire de forcer un peu le destin même si ce n'est pas prévu au programme à la nuit à laquelle vous assisterez, vous aurez au moins conscience d'être sur un bon spot d'observation, le reste n'est qu'une question de temps et de chance, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, et puis entre-nous, les programmes TV sont loin très réjouissants et formateurs...
Un bon endroit être sécurisé, ce n'est pas évident proche des lieux urbanisés ou toute sorte de faune rôde la nuit. D'ailleurs il nous arrive souvent d'être contrôlés par la Gendarmerie et la Police en échangeant quelques mots dans la bonne humeur et parfois avec la surprise d'avoir des gens qui s'intéressent au sujet... Un point élevé est intéressant pour avoir une vision élargie d'une zone sans savoir ou exactement poser ces yeux, dans de tels endroits, il est nécessaire d'être au moins quatre pour couvrir tout le champ, chacun se postant aux quatre coins cardinaux par exemple.
Comment booster le destin ? En prenant à la fois connaissance des observations du passé et les plus récentes, il y a toujours un endroit quelque part ayant une concentration anormale d'observations de PAN/OVNI, fuir la pollution lumineuse est une chose, mais elle n'est pas déterminante dans la traque (tracking UFO), si malgré tout elle vous gène, privilégiez une clairière au coeur de la forêt même proche d'une ville ou un point ayant une altitude réduite (fond de vallée, bord de fleuve etc...), on y pense pas toujours même si l'angle de vision est plus restreint, le rendu sera meilleur... D'autres petites choses et astuces sont à prendre en compte, certaines évidentes comme s'installer à distance respectable d'une centrale nucléaire, de cibler des plus gros transformateurs et usines électriques de la région, les sites industriels (mention spéciale pour ceux qui construisent des pièces en aéronautique, le spatial ou tout autre technologie high-tech), on ne compte plus le nombre de fois ou des OVNI triangulaires ont étés signalés, survolants ce genre de lieux... Les réseaux de lignes à très hautes tension (400 000 volts), intégrez ces éléments dans votre champ visuel autant que possible, l'étude des cartes géologiques ne doit pas être négligée, privilégiez les lieux ou elles sont très marquées, les plus vastes ou les plus nombreuses... S'installer à proximité des mines ou d'immenses carrières à ciel ouvert en exploitation ou non est une bonne idée de départ également, peu importe ce qui y est exploité, enfin tous les sites militaires sensibles tels que les stations d'écoutes, les radars isolés (réseaux d'antennes), les sites de stockage de munitions (certains pouvant abriter des têtes nucléaires) après les avoir localisés (faut savoir un peu chercher...) sont de bons points de départ en plus des gros pôles névralgiques tels que l'île Longue en Bretagne ou le centre de commandement de Lyon-Mont Verdun, d'autres points secondaires ayant les mêmes fonction sont également à retenir, le tout est de pouvoir se constituer une petite cartographie près de chez soi de lieux à alterner dans le temps et tôt ou tard, çà paye vraiment, parole de veilleur
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- Didier.BUfologue/enquêteur
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Re: Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Mar 30 Juin 2015, 13:55
Bonjour et merci pour ces précieux conseils Polyèdre,
Je rajouterai, surtout n'hésitez pas a nous raconter vos soirées "veille" avec ou sans résultat, ainsi que les différentes rencontres que vous avez pus y faire, volontaires ou non.
De plus la météo actuelle étant clémente la nuit, c'est une bonne période pour les observations.
Cdt, Didier
Ps: ce sujet de Benjamin m'a beaucoup aider au début de mes enquêtes de proximité!
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Re: Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Mar 30 Juin 2015, 17:07
Donc pendant les veillées vous croisez parfois des gendarmes... Vous donnent-ils des infos sur certaines observations qu'ils auraient pu récolter et enregistrer ?
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Re: Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Mar 30 Juin 2015, 19:34
Tiko a écrit:Donc pendant les veillées vous croisez parfois des gendarmes... Vous donnent-ils des infos sur certaines observations qu'ils auraient pu récolter et enregistrer ?
C'est ce que j'espérais obtenir lors de ma dernière veillée... Je n'ai toujours aucun retour d'informations complémentaires concernant une observation réalisée en début d'année sur le territoire de la commune de Charleville Sous Bois (57), comme ce secteur est sous tutelle de la gendarmerie de Vigy (PAN D observé dans cette commune dans les années 90), il est fort probable que les témoins aient fait leur déposition dans celle-ci avant de transférer le dossier au GEIPAN, à l'heure actuelle ce dernier est en possession de tout les éléments, mais il faudra peut-être attendre d'ici deux ans avant de prendre connaissance de leurs conclusions.
Manque de bol, aucun passage de la Maréchaussée le soir en question, pourtant nous étions en bordure d'une départementale et facilement repérable.
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Re: Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Mar 30 Juin 2015, 21:35
D'accord, donc tout ce qu'ils enregistrent file obligatoirement au GEIPAN. C'est sûr qu'après ils ne doivent pas vouloir divulguer quoi que ce soit. Mais s'ils le font sans donner de noms ou d'adresses, ça serait peut être possible...
Enfin avoir de bons rapports avec eux permettraient peut être de choper quelques infos
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Re: Enquête de terrain : quelques conseils pratiques
Mar 30 Juin 2015, 22:07
Les meilleures infos proviennent directement de la bouche des témoins, à partir du moment ou cela transite entre plusieurs mains, vous avez au final une "bouillie" qui ne ressemble plus guère à l'original, c'est malheureux à dire, mais des paragraphes ou descriptions des témoins que l'on trouve dans les rapports sont purement occultées, mises de côté, il faut savoir lire entre les lignes... On préfère et c'est là le principal défaut, trouver un fautif potentiel pour écarter la thèse extraordinaire au profit d'une configuration astronomique ou d'une méprise, ce petit jeu est d'une relative simplicité puisque dans la majorité des cas, les observations se font à grande distance et se résument à des points lumineux, il n'y a quasiment plus de cas rapprochés avec des descriptions précises et effets électromagnétiques prouvant que nous sommes face à un problème... On peux se demander aussi pourquoi ils sont si long à délivrer les cas puisqu'ils sont identifiés en moins de dix minutes (j'exagère à peine...).
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