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(2010) OVNIS danger, Appel à la vigilance - Bob Pratt - Editions Trajectoire
Lun 25 Oct 2010, 21:42
Préface
Le livre que vous êtes sur le point de lire est l'extraordinaire compte-rendu d'une aventure, l'exposé d'un authentique mystère. Mais il peut également être perçu comme quelque chose d'autre : un avertissement à destination des scientifiques réellement intéressés par le recul des frontières de nos connaissances.
La personne qui se rend dans une bibliothèque en vue de se procurer des informations sur le phénomène ovni se retrouve face à des étagères complètes offrant un choix déconcertant de livres prétendant détenir la solution de ce mystère. Certains d'entre eux vont développer l'idée que nous sommes visités par une civilisation avancée d'outre-espace ; d'autres ont un point de vue diamétralement opposé, avançant que tous les témoins ont été abusés par des mirages et des hallucinations, ou par des aberrations de l'esprit encore inconnues. Et chaque théorie se situant entre ces deux courants possède ses partisans et ses détracteurs, qui se lancent souvent de violentes accusations.
Les opinions au sujet des ovnis sont aussi variées et désordonnées que le phénomène peut l'être lui-même. Il ressort de cette confusion cette remarquable constatation : ces livres proposent tous un tas de spéculations, mais très peu de dossiers solides. Ils émanent d'auteurs qui analysent et comparent les comptes rendus d'observations dont ils ont eu vent dans d'autres ouvrages. Ils se citent les uns les autres, souvent sans faire d'attribution correcte, ou sans nommer la source. Ils mentionnent de vieilles histoires, même quand on sait que celles-ci sont fausses, et ils spéculent sans fin sur de possibles causes et sur des effets probables.
Les quelques livres qui font un réel apport en termes de connaissance originales, écrits par des auteurs qui se sont effectivement rendus sur le terrain et qui ont discuté directement avec les témoins, au sein de leur propre environnement, sont très durs à trouver. Le présent volume nous apporte une telle contribution. Pour cette raison, il se situe bien au-dessus de la plupart des autres livres des étagères surchargées des bibliothèques.
Le livre de Bob Pratt est unique dans sa description de ce travail de terrain très difficile, qui s'étend sur des décennies, mené par un talentueux chercheur qui jouit d'un très grand savoir sur le phénomène, et qui n'a pourtant aucune idée préconçue sur l'origine ou la nature des témoignages qu'il rassemble.
M. Pratt s'est rendu à de nombreuses reprises au Brésil, un pays qu'il connaît bien, afin de collecter des données rigoureuses au sujet des effets des ovnis sur les gens. Il ne fait aucun secret sur le fait que sa première visite là-bas eut lieu alors qu'il travaillait pour un tabloïd américain bien connu. Il a tellement été intrigué par ce qu'il a vu qu'il a décidé d'y revenir de son propre chef par la suite. Ce livre est une compilation judicieuse de ces cas les mieux documentés et les plus étranges. Cela a dû être un véritable défi pour lui que de devoir sélectionner les récits qu'il décrit ici parmi les milliers de dossiers intéressants qu'il a rapporté de ses fréquents déplacements dans ce pays, l'un des plus riches réservoirs du monde pour les données ovnis. Pour chaque cas, nous le suivons à mesure qu'il explique soigneusement comment il a pris contact avec les témoins, quel était leur environnement, les circonstances de leur expérience et l'impact que celui-ci a eu sur eux, sur leur famille, sur l'environnement social autour d'eux.
Il s'agit là de recherches sur le terrain comme elles doivent être menées, et on peut seulement déplorer que ce travail n'ait pas été reconduit dans d'autres parties du monde. Il est possible que le livre de M. Pratt va encourager d'autres personnes à initier des efforts similaires dans leurs propres pays, afin de convaincre les scientifiques sceptiques que le phénomène ovni est, en effet, un fait nouveau et important, solide et porteur de sens, dans notre environnement physique et social, un phénomène qui mérite une étude sérieuse plutôt qu'un rejet superficiel.
Que ressort-il de cette compilation de dossiers brésiliens, exposés ici dans le style précis mais accessible d'un journaliste américain compétent ? Pour ma part, la première impression a été la confirmation que ce phénomène, quel qu'il puisse être, est bien plus complexe et singulier que toutes les spéculations et toutes les théories proposées à ce jour. Vous allez lire un ouvrage qui ne traite pas seulement d'objets évoluant dans le ciel, et qui atterrissent sur la Terre, mais aussi d'appareils et de leurs occupants qui interagissent avec les êtres humains, leur causant parfois du tort, et qui ont un comportement apparemment absurde, tout en agissant, pourtant, de façon tellement identique qu'ils rendent impossible toute tentative d'interprétation rationnelle.
Il serait commode de pouvoir faire abstraction de ces faits. Il serait pratique de se dire que l'auteur s'est tout simplement mépris, ou qu'il a exagéré les histoires dont il a eu connaissance. Peut-être avait-il un mauvais interprète ? Peut-être les autochtones se sont-ils laissés abuser par leur croyance et par le spiritisme ? Peut-être les témoins ont-ils cherché à impressionner le journaliste américain avec toute une série d'histoires à dormir debout ? Des critiques vont, sans nul doute, être séduits par cette approche facile.
S'ils éprouvent une telle tentation, et s'ils prennent la peine d'examiner les faits, ils comprendront rapidement qu'ils ont commis une erreur. Loin d'exagérer la nature très répandue, l'étrangeté et l'importance des rencontres avec des ovnis en Amérique du Sud, M. Pratt a, en réalité, minimisé le dossier. Aucun critique ne pourra s'en tirer avec un examen superficiel de ses conclusions.
En tant que scientifique qui a recherché le même type d'informations au cours de trois voyages différents au Brésil (dans les régions de São Paulo, de Rio de Janeiro et dans le Nordeste), je prends conscience que ce que j'y ai pu recueillir est bien plus limité que la riche moisson de témoignages collectés par M. Pratt. Mais, c'est insuffisant pour garantir une confirmation de première main de la réalité du phénomène. Indépendamment de lui, il m'est arrivé de me pencher sur des mêmes rapports. Les docteurs qu'il a interrogés sont réels. Ils évoquent des blessures qui sont bien documentées. Les experts militaires, dont certains ont apportés leur propre témoignage au sujet des ovnis qu'ils ont observés quand ils étaient en service, sont également réels. M. Pratt s'est rendu partout, accompagné par des interprètes expérimentés et avec l'appui de chercheurs locaux dévoués, eux-mêmes qualifiés.
Si ce rapport comporte une faiblesse, elle provient de la difficulté à convaincre à quel point l'impact causé par le phénomène ovni est profond et considérable sur tout ce magnifique pays qu'est le Brésil. Il faut se tenir sur les rives de L'Amazone, au crépuscule, pour bien saisir l'énormité du mystère qui nous entoure, et de la perspective qu'il nous offre de nous diriger vers de nouvelles connaissances. Cette impression est écrasante. Il est pratiquement illusoire de pouvoir convaincre par le biais d'un livre. Nous devons nous satisfaire des ces aperçus d'une autre réalité qui nous taquine, qui joue avec nous et qui parfois, comme ce livre le démontre si tragiquement, porte atteinte aux êtres humains qui ont été en contact avec elle, comme si elle était totalement indifférente à notre sort sur cette planète.
Concernant l'énigme qu'est l'ultime nature et le but ultime de ce phénomène, M. Pratt n'a pas de réponse, et il en est de même de la part de la science moderne. Grâce à ses travaux, toutefois, le jour se fait un peu plus proche où nous pourrons démarrer un examen sérieux de cette réalité.
Jacques Vallée, le 29 janvier 1996.
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Re: (2010) OVNIS danger, Appel à la vigilance - Bob Pratt - Editions Trajectoire
Lun 25 Oct 2010, 21:45
Moises Agressé
Par un chaud soir de mai 1991, un paisible fermier âgé d'une trentaine d'années, Moises Campelo, quitta la maison de son frère située près de l'église et se mit à descendre tranquillement la colline qui se trouvait sur le chemin le ramenant à son propre domicile. Il faisait sombre et une pluie légère tombait, mais Moises ne se servait pas du parapluie qu'il transportait. Au bout d'environ deux cents mètres, le terrain s'élevait et il du gravir la pente d'une nouvelle colline pour rejoindre son foyer distant approximativement d'un kilomètre et demi. Cinq à six minute plus tard, il passa à la hauteur de la maison d'un voisin et, une centaine de mètres plus loin, il arriva au sommet. Ce fut à ce moment qu'un flash attira son attention.
Moises jeta un coup d'œil sur sa droite et remarqua une petite lumière étincelante sur la crête d'un autre mont situé à quelques kilomètres vers l'Est. Il se dit que ce devait être seulement une voiture et reporta son attention sur le chemin à peine visible devant lui. Mais, avant qu'il ait pu faire trois ou quatre pas, la lumière se retrouva juste au-dessus de lui. Elle avait franchi cette distance avec une rapidité surprenante, et cela le déconcerta.
La lumière était imposante et si vive que la contempler lui faisait mal aux yeux. Cette manifestation était silencieuse. Elle paraissait avoir la taille d'une maison et elle tournait lentement sur elle-même. Moises se sentit plus étonné qu'effrayé, mais s'il avait su ce qui allait lui arriver, il est certain qu'il se serait enfui aussi vite qu'il l'aurait pu.
Ce fut là le point de départ d'une agression perpétrée sur Moises, agression étrange et hostile qui ne peut toujours pas être expliquée de façon rationnelle. Pour lui, il s'agissait d'un ovni, et, d'une manière ou d'une autre, il parvint à survivre à cette attaque ; mais, quand il me raconta son histoire, seize mois plus tard, il était toujours effrayé à l'idée de sortir tout seul la nuit, craignant un retour de son agresseur.
Aspiré vers le haut
Dès que l'objet extrêmement lumineux est arrivé cette nuit-là, il a exercé aussitôt un effet sur lui.
« Je me suis retrouvé paralysé presque immédiatement, et je me suis dit que l'ovni allait m'emporter », dit-il calmement tout en s'asseyant dans son salon. Son œil gauche était injecté de sang. Il avait été blessé par l'ovni et n'avait toujours pas guéri.
« Il éclairait tout, autour de moi, et il y avait une forte chaleur. Et puis j'ai eu la sensation d'être aspiré vers le haut. »
Il a expliqué qu'il s'est levé dans les airs, debout, comme s'il était toujours en train de marcher. Il a eu conscience de rien qui l'aurait touché ou maintenu dans les airs, juste cette sensation d'être attiré vers le haut par une force invisible.
« J'ai eu réellement peur, avoua Moises, j'ai été soulevé à un mètre et demi. Je ne pouvais ni parler ni crier pour demander de l'aide, et je ne pouvais pas bouger non plus. La lumière était très chaude. J'étais terrifié. »
Son corps s'était tellement rigidifié qu'un paquet de biscuit qu'il transportait sous son bras a été écrasé. Moises ignore combien de temps il s'est retrouvé suspendu sous l'ovni, mais il estime que cette épreuve dura au moins cinq minutes .Pendant tout ce temps, il est resté terriblement angoissé à l'idée que quelque chose de redoutable allait lui arriver.
« Et puis ils m'ont reposé vraiment délicatement, et la lumière s'est un peu éloignée. »
Moises était si choqué qu'il s'effondra sur le sol. Pendant ce temps, l'ovni demeura en position stationnaire à une hauteur d'arbre, pas très loin, toujours aussi luminescent qu'auparavant.
Il y a deux maisons qui se situent à quelques centaines de mètres du lieu des évènements, et d'autres à huit cent mètres, mais apparemment, personne d'autre ne remarqua la lumière. La plupart des maisons du secteur disposent de fenêtres avec des volets en bois, qui sont fermées et verrouillées de l'intérieur la nuit venue pour des raisons de sécurité et pour empêcher de faire entrer la pluie et les moustiques. Les fenêtres possédant une vitre et une moustiquaire sont plutôt rares.
Moises était trop étourdi pour pouvoir marcher, et ses yeux le brûlaient à cause de la lumière. Lentement, il parvint à se trainer sur les mains et les genoux en direction de sa maison, encore distante de deux à trois cents mètres.
De nouveau attaqué
« J'ai rampé sur le sol comme un lézard, car je ne pouvais plus marcher, dit-il. J'ai parcouru une centaine de mètre et j'ai atteint un petit arbre sous lequel je me suis reposé quelques instants. Et puis, je me suis remis en route, et, juste comme je ressortais par l'autre côté de l'arbre, ils sont revenus et ils m'ont attaqué une nouvelle fois. »
L'ovni s'était déplacé au-dessus de Moises, et seules les branches de l'arbre les séparaient. Soudain, il se sentit soulevé une seconde fois. Son ascension s'arrêta à un mètre du sol, et il se tenait dans une position accroupie, comme s'il était encore en train de progresser ainsi.
« Je me suis cogné la tête contre les branches en m'élevant, déclara-t-il. J'étais de nouveau paralysé et, cette fois, j'ai eu très froid. Je ne pouvais pas bouger. J'étais incapable de hurler pour appeler du secours, et la lumière s'est remise à me faire souffrir. La chose était au-dessus de moi, ne cessant de tourner encore, encore et encore. »
Concernant ce deuxième contact , Moises pense qu'il s'est retrouvé dans les airs durant une quinzaine de minutes. Il est resté conscient malgré le fait qu'il était terrorisé. Il ne pouvait rien faire d'autre que prier.
Pour finir, l'ovni est parti pour de bon, sortant de son champ de vision. Jusqu'à cet instant, il n'avait fait aucun bruit, mais alors qu'il s'éloignait lentement , Moises a perçu un bourdonnement sourd, comme celui d'une turbine silencieuse. L'engin prenant de la distance, Moises a senti la paralysie le quitter rapidement et il a chuté tel un poids de plomb.
« Ils m'ont fait tomber brutalement », a-t-il expliqué. Meurtri et affreusement angoissé à l'idée d'une possible troisième intervention de l'ovni, il s'est trainé aussi vite qu'il a pu vers sa maison. « Mon œil gauche s'est mis à enfler et à me sortir de la tête, et je n'ai rien pu voir avec durant tout le temps qu'il m'a fallut pour rentrer chez moi. »
Quand il est arrivé à sa maison, il a frappé frénétiquement à la porte jusqu'à ce que sa femme le fît entrer. Il était presque hystérique et a été incapable de lui expliquer sur-le-champ ce qui venait de lui arriver.
Moises a précisé : « Je me suis effondré dans un fauteuil, et,pendant un quart d'heure , je n'ai pas pu m'exprimer. Un peu plus tard, j'ai jeté un coup d'œil par la porte d'entrée et j'ai aperçu la lumière au-dessus de l'église. Quand elle s'en était prise à moi, elle était de couleur blanche ; mais, quand elle était au-dessus de l'église, elle avait la forme d'une énorme boule rouge. Elle avançait et reculait comme un pendule. »
Moises est l'une des centaines de personnes au Brésil à avoir fait l'objet d'agressions bizarres de la part d'ovnis ces trente dernières années, et peut-être depuis plus longtemps. La plupart des victimes sont terrifiées, mais n'ont subi d'autres dommages par ailleurs ; d'autres ont reçu des blessures, et quelques-unes ont été retrouvées mortes ou agonisantes. Des milliers d'individus ont été agressés, mais on ignore leur nombre exact. Le Brésil est vaste et très peuplé, et il n'y a personne, aucune organisation ni agence gouvernementale qui s'occupe de recueillir des informations sur ces cas de rencontres rapprochées qui se déroulent à travers tout le pays.
Extrait de Ovni Danger, appel à la vigilance
Auteur : Bob Pratt
Editions Trajectoire, 2010
Par un chaud soir de mai 1991, un paisible fermier âgé d'une trentaine d'années, Moises Campelo, quitta la maison de son frère située près de l'église et se mit à descendre tranquillement la colline qui se trouvait sur le chemin le ramenant à son propre domicile. Il faisait sombre et une pluie légère tombait, mais Moises ne se servait pas du parapluie qu'il transportait. Au bout d'environ deux cents mètres, le terrain s'élevait et il du gravir la pente d'une nouvelle colline pour rejoindre son foyer distant approximativement d'un kilomètre et demi. Cinq à six minute plus tard, il passa à la hauteur de la maison d'un voisin et, une centaine de mètres plus loin, il arriva au sommet. Ce fut à ce moment qu'un flash attira son attention.
Moises jeta un coup d'œil sur sa droite et remarqua une petite lumière étincelante sur la crête d'un autre mont situé à quelques kilomètres vers l'Est. Il se dit que ce devait être seulement une voiture et reporta son attention sur le chemin à peine visible devant lui. Mais, avant qu'il ait pu faire trois ou quatre pas, la lumière se retrouva juste au-dessus de lui. Elle avait franchi cette distance avec une rapidité surprenante, et cela le déconcerta.
La lumière était imposante et si vive que la contempler lui faisait mal aux yeux. Cette manifestation était silencieuse. Elle paraissait avoir la taille d'une maison et elle tournait lentement sur elle-même. Moises se sentit plus étonné qu'effrayé, mais s'il avait su ce qui allait lui arriver, il est certain qu'il se serait enfui aussi vite qu'il l'aurait pu.
Ce fut là le point de départ d'une agression perpétrée sur Moises, agression étrange et hostile qui ne peut toujours pas être expliquée de façon rationnelle. Pour lui, il s'agissait d'un ovni, et, d'une manière ou d'une autre, il parvint à survivre à cette attaque ; mais, quand il me raconta son histoire, seize mois plus tard, il était toujours effrayé à l'idée de sortir tout seul la nuit, craignant un retour de son agresseur.
Aspiré vers le haut
Dès que l'objet extrêmement lumineux est arrivé cette nuit-là, il a exercé aussitôt un effet sur lui.
« Je me suis retrouvé paralysé presque immédiatement, et je me suis dit que l'ovni allait m'emporter », dit-il calmement tout en s'asseyant dans son salon. Son œil gauche était injecté de sang. Il avait été blessé par l'ovni et n'avait toujours pas guéri.
« Il éclairait tout, autour de moi, et il y avait une forte chaleur. Et puis j'ai eu la sensation d'être aspiré vers le haut. »
Il a expliqué qu'il s'est levé dans les airs, debout, comme s'il était toujours en train de marcher. Il a eu conscience de rien qui l'aurait touché ou maintenu dans les airs, juste cette sensation d'être attiré vers le haut par une force invisible.
« J'ai eu réellement peur, avoua Moises, j'ai été soulevé à un mètre et demi. Je ne pouvais ni parler ni crier pour demander de l'aide, et je ne pouvais pas bouger non plus. La lumière était très chaude. J'étais terrifié. »
Son corps s'était tellement rigidifié qu'un paquet de biscuit qu'il transportait sous son bras a été écrasé. Moises ignore combien de temps il s'est retrouvé suspendu sous l'ovni, mais il estime que cette épreuve dura au moins cinq minutes .Pendant tout ce temps, il est resté terriblement angoissé à l'idée que quelque chose de redoutable allait lui arriver.
« Et puis ils m'ont reposé vraiment délicatement, et la lumière s'est un peu éloignée. »
Moises était si choqué qu'il s'effondra sur le sol. Pendant ce temps, l'ovni demeura en position stationnaire à une hauteur d'arbre, pas très loin, toujours aussi luminescent qu'auparavant.
Il y a deux maisons qui se situent à quelques centaines de mètres du lieu des évènements, et d'autres à huit cent mètres, mais apparemment, personne d'autre ne remarqua la lumière. La plupart des maisons du secteur disposent de fenêtres avec des volets en bois, qui sont fermées et verrouillées de l'intérieur la nuit venue pour des raisons de sécurité et pour empêcher de faire entrer la pluie et les moustiques. Les fenêtres possédant une vitre et une moustiquaire sont plutôt rares.
Moises était trop étourdi pour pouvoir marcher, et ses yeux le brûlaient à cause de la lumière. Lentement, il parvint à se trainer sur les mains et les genoux en direction de sa maison, encore distante de deux à trois cents mètres.
De nouveau attaqué
« J'ai rampé sur le sol comme un lézard, car je ne pouvais plus marcher, dit-il. J'ai parcouru une centaine de mètre et j'ai atteint un petit arbre sous lequel je me suis reposé quelques instants. Et puis, je me suis remis en route, et, juste comme je ressortais par l'autre côté de l'arbre, ils sont revenus et ils m'ont attaqué une nouvelle fois. »
L'ovni s'était déplacé au-dessus de Moises, et seules les branches de l'arbre les séparaient. Soudain, il se sentit soulevé une seconde fois. Son ascension s'arrêta à un mètre du sol, et il se tenait dans une position accroupie, comme s'il était encore en train de progresser ainsi.
« Je me suis cogné la tête contre les branches en m'élevant, déclara-t-il. J'étais de nouveau paralysé et, cette fois, j'ai eu très froid. Je ne pouvais pas bouger. J'étais incapable de hurler pour appeler du secours, et la lumière s'est remise à me faire souffrir. La chose était au-dessus de moi, ne cessant de tourner encore, encore et encore. »
Concernant ce deuxième contact , Moises pense qu'il s'est retrouvé dans les airs durant une quinzaine de minutes. Il est resté conscient malgré le fait qu'il était terrorisé. Il ne pouvait rien faire d'autre que prier.
Pour finir, l'ovni est parti pour de bon, sortant de son champ de vision. Jusqu'à cet instant, il n'avait fait aucun bruit, mais alors qu'il s'éloignait lentement , Moises a perçu un bourdonnement sourd, comme celui d'une turbine silencieuse. L'engin prenant de la distance, Moises a senti la paralysie le quitter rapidement et il a chuté tel un poids de plomb.
« Ils m'ont fait tomber brutalement », a-t-il expliqué. Meurtri et affreusement angoissé à l'idée d'une possible troisième intervention de l'ovni, il s'est trainé aussi vite qu'il a pu vers sa maison. « Mon œil gauche s'est mis à enfler et à me sortir de la tête, et je n'ai rien pu voir avec durant tout le temps qu'il m'a fallut pour rentrer chez moi. »
Quand il est arrivé à sa maison, il a frappé frénétiquement à la porte jusqu'à ce que sa femme le fît entrer. Il était presque hystérique et a été incapable de lui expliquer sur-le-champ ce qui venait de lui arriver.
Moises a précisé : « Je me suis effondré dans un fauteuil, et,pendant un quart d'heure , je n'ai pas pu m'exprimer. Un peu plus tard, j'ai jeté un coup d'œil par la porte d'entrée et j'ai aperçu la lumière au-dessus de l'église. Quand elle s'en était prise à moi, elle était de couleur blanche ; mais, quand elle était au-dessus de l'église, elle avait la forme d'une énorme boule rouge. Elle avançait et reculait comme un pendule. »
Moises est l'une des centaines de personnes au Brésil à avoir fait l'objet d'agressions bizarres de la part d'ovnis ces trente dernières années, et peut-être depuis plus longtemps. La plupart des victimes sont terrifiées, mais n'ont subi d'autres dommages par ailleurs ; d'autres ont reçu des blessures, et quelques-unes ont été retrouvées mortes ou agonisantes. Des milliers d'individus ont été agressés, mais on ignore leur nombre exact. Le Brésil est vaste et très peuplé, et il n'y a personne, aucune organisation ni agence gouvernementale qui s'occupe de recueillir des informations sur ces cas de rencontres rapprochées qui se déroulent à travers tout le pays.
Extrait de Ovni Danger, appel à la vigilance
Auteur : Bob Pratt
Editions Trajectoire, 2010
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Commentaires Ovnis Danger
Lun 25 Oct 2010, 23:54
Le bouquin de Bob Pratt est vraiment excellent!Pour changer d'avis sur les occupants d'ovnis,"Grands Frères Bienveillants".
Preface de Vallée ET autre préface de Joel Mesnard (directeur du magazine "Lumières dans la nuit" depuis une trentaine d'années).
Preface de Vallée ET autre préface de Joel Mesnard (directeur du magazine "Lumières dans la nuit" depuis une trentaine d'années).
- InvitéInvité
Extraits chapitre 20
Mar 26 Oct 2010, 01:32
Vampires dans le ciel
Les ovnis ont peut-être été davantage meurtriers à Colares que n’importe où ailleurs dans le monde. Colares est l’un des trente villages situés à l’embouchure de l’Amazone où les habitants,pendant plus d’un an, n’ont plus été en sécurité face aux ovnis, même chez eux. Les ovnis émettaient des rayons de lumière qui passaient à travers les toits comme si ceux-là n'existaient pas. Parfois, ces faisceaux atteignaient quelqu'un, et d'autres fois, ils erraient à proximité comme s'ils cherchaient quelque chose. Les habitants terrorisés sautaient de côté pour les esquiver, mais certains d'entre eux ont tout de même été brûlés.
Ceci s'est produit dans une vaste région, à seulement une trentaine de kilomètres au nord de la grande ville très animée de Belém. Le nombre exact de personnes à avoir été blessées ne sera jamais connu, mais, rien qu'à Colares, il y a approximativement quarante habitants qui ont été brulés et deux d'entre eux ont trouvé la mort. Un troisième a succombé trois années plus tard, peut-être des suites de brûlures dues à un ovni, dont il souffrait.
En outre, une femme enceinte a perdu son bébé après avoir été touchée par un rayon de lumière, et un chien est mort après qu'un ovni a dirigé de la lumière sur lui alors qu'il aboyait après l'objet.
Des discos ont été observés si souvent que l'armée de l'air a mené une enquête officielle dans le secteur pendant des mois. Un capitaine et plusieurs sergents de la base Belém ont interrogé des centaines de témoins, qui avaient vu des ovnis et qui avaient vécu des rencontres malheureuses. D'après certaines informations, ils leur ont également administré des médicaments pour les aider à retrouver leur calme. Les renseignements collectés par cette équipe , ainsi que les nombreuses photos d'ovnis prises par les enquêteurs eux-mêmes, ont été expédiés au quartier général de l'armée de l'air à Brasilia, la capitale, mais aucune de ces informations n'a jamais été diffusée.
Les observations et les rencontres ont commencé en juillet 1977, avec une activité particulièrement intense les quatre derniers mois de l'année, et ils ont continué, sporadiquement, jusqu'en novembre 1978. Des ovnis ont été signalés dans ces trente communes, Colares, Mosqueiro Island et Baia do Sol étant les localités qui ont été les plus touchées par ces phénomènes.
Le médecin soigne des brûlures
Les conclusions des enquêtes menées par les militaires étant encore secrètes, ma principale source de renseignements concernant les nombreux cas de blessures et les décès ayant eu lieu à Colares se trouve être Wellaide Cecim Carvalho, qui était le seul médecin sur l'île quand les observations ont débuté en 1977. Alors âgée de vingt-quatre ans, elle avait en charge le petit hôpital public de Colares, depuis décembre 1976 jusqu'en décembre 1977. Elle est désormais médecin de santé publique pour l'État du Parà, et elle s'occupe d'enfant, du choléra et du sida.
Question: Combien de personnes avez-vous soigné pour des blessures liées aux observations du Colares en 1977 ?
Réponse: Quarante personnes approximativement, majoritairement des adultes.
Q: De quelles sortes de blessures s'agissait-il ?
R: La plupart du temps, c'étaient des brûlures sur la poitrine,comme des coups de soleil, au niveau du visage, de la gorge et de la poitrine.
Q: La plupart des gens étaient comme ça ?
R: Oui. Les brûlures couvraient généralement une surface de dix à vingt centimètres.
Q: Presque aussi grosse qu'un ballon de foot ?
R: Oui... La peau partait. Ces blessures guérissaient rapidement. Habituellement, il faut soixante-douze heures pour que la peau brulée pèle. Les brûlures causées par les ovnis commençaient à peler presque aussitôt.
Q: Pelaient et guérissaient rapidement ?
R: Oui. Des cas intéressants. J'ai pu remarquer deux petites traces de piqûres au milieu des ces brûlures.
Q: Dans tous ces cas ?
R: Oui, dans tous. Tous ces gens présentaient des inflammations, des gonflements, des rougeurs. Une couleur très rouge.
Q: Presque toujours sur le poitrine, la gorge et le visage ?
R: Oui.
Q: C'était un rayon lumineux qui les avait touchés ?
R: Oui.
Q: C'est ce que ces gens vous ont dit ?
R: Oui. Je sais qu'il y a eu deux décès.
Q: Deux morts ?
R: Oui, un homme et une femme. La femme a été conduite à Belém...Huit heures après que je l'ai soignée pour ses brûlures, elle est décédée d'une attaque cardiaque et, ce matin-là, elle portait une importante brûlure sur la poitrine.
Q: Vous souvenez-vous de son nom ?
R: Non. Je me rappelle d'une autre femme qui a eu les mains brûlées par la lumière émise par un ovni et qui a eu une forte brûlure sur la poitrine. Elle était en train de travailler.
Q: Mais ce n'est pas la même femme ?
R: Non. Cette autre femme était en train de faire de la couture, chez elle, la nuit, quand un ovni est arrivé et qu'il a émis de la lumière à travers le jardin. Elle se trouvait sous sa véranda. Ses mains ont été sérieusement brûlées, et elle a affirmé que son tissu avait été brulé, lui aussi.
Q: Vous rappelez-vous quel est le mois où cette femme est décédée?
R: En septembre 1977.
Q: Vous avez également dit qu'un homme était mort ?
R: L'homme est mort après. C'était un pêcheur.
Q: Un mois après ?
R: À peu près, oui.
Q: Vous souvenez -vous de l'âge approximatif de cette femme ou de cet homme ?
R: Elle avait quarante-quatre ou quarante-cinq ans, et l'homme était plus jeune, trente-deux ans.
Q: Quel type de blessures présentait-il ? Avait-il été brulé ?
R: Les même brûlures sur la poitrine. Le document émanant du gouvernement ne précisait pas la cause du décès. Il n'y avait pas eu d'autopsie. L'Armée de l'air n'avait pas autorisé d'autopsie.
Q: Est-ce que l'armée de l'air était présente sur les lieux quand ces deux personnes sont décédées ?
R: Oui. Elle est arrivée à Colares en août ou en septembre 1977.
Q: Hollanda ?(Uyrange Hollanda, l'officier qui a dirigé l'enquête officielle. Il était capitaine, et il a pris sa retraite en 1992 avec le grade de lieutenant-colonel (N.D.A). Il a été retrouvé pendu à son domicile en 1997. (N.D.T.))
R: Oui, l'équipe d'Hollanda. Ils avaient des médicaments pour tranquilliser les gens car de nombreuses personnes étaient vraiment épouvantées. Tous mes patients avaient été brûlés. J'ai effectué des tests sanguins sur eux, et tous avaient un faible taux d'hémoglobine.
Q: Cela est-il normal ?
R: Non.
Q: La femme morte avait été brûlée, puis conduite à l'hôpital où elle a trouvé la mort, suite à une crise cardiaque. L'homme qui est décédé : a t-il été emmené à l'hôpital ou bien est-il mort chez lui ?
R: Ils sont mort tous les deux le jour même où ils ont été brûlés. Il est mort chez lui, à Colares, environ deux heures après que je lui ai parlé.
Q: Que faisait cet homme ?
R: Il était pêcheur, et la femme était domestique.
Q: Avez-vous cru ces personnes (qui avaient été brûlées) quand elles sont venues vous voir et qu'elles vous ont raconté ce qui s'était passé ?
R: Pas au début, je ne les ai pas crues.
Q: Quand avez-vous commencé à les croire ?
R: Au départ, j'ai pensé qu'elles étaient folles, mais, après le cinquième cas, j'ai commencé à considérer tout cela sérieusement... Pendant longtemps, le chef de police, le prêtre et moi avons été les seuls professionnels à Colares. Quand les ovnis sont arrivés à Colares, de nombreuses personnes sont parties. Seulement trois professionnels sont restés là. Il n'y avait plus de magasins ouverts. Nous avions peu de choses à manger, à part des œufs et de la farine. Les pêcheurs ne voulaient plus pêcher parce qu'ils avaient peur.
Q: Sur quelle période de temps avez-vous soigné cette quarantaine de personnes ?
R: Environ trois mois. Nombreux sont ceux qui ont quitté la région.
Q: Combien de temps avez-vous vécu sans nourriture ? Une semaine,deux semaines ?
R: Septembre, octobre et novembre... Pas de nourriture tant que les pêcheurs refusaient de sortir. Seulement des œufs et de la farine.
Q: Avez-vous vu un ovni vous-même ?
R: Oui, j'ai vu un ovni en novembre [1977].C'était un objet cylindrique. Il était à peu près dix-huit heures. Ma secrétaire était avec moi. Elle s'est évanouie.
Q: Que pensez-vous à propos des ovnis ?
R: Je pense que les ovnis proviennent d'une autre partie de l'Univers. Il est stupide de croire que nous sommes seuls dans l'univers.
Q: Quelles couleurs avez-vous vu sur l'ovni ?
R: Une couleur métallique argentée. Une partie était d'une couleur plus claire.
Q: À quelle distance se trouvait-il ?
R: À une quarantaine de mètres.
Q: Combien de minutes cela a-t-il duré ?
R: Quelques minutes. Je ne connais pas la durée exacte, car j'étais fascinée par le phénomène. Plus de dix minutes. C'était très beau.
Q: Plusieurs autres personnes l'ont-elles vu ?
R: Oui. Tous les autres ont eu peur et sont rentrés chez eux en courant. J'étais la seule à être restée dans la rue. Tous me criaient de courir, mais je suis restée là.
Q: Était-ce près de la plage ?
R: À environ deux cents mètres. Les gens me criaient de courir, mais je n'en ait rien fait. J'étais bien trop fascinée... Une fois, un ovni a volé très bas. Il allait atterrir. Des gens ont tiré dessus et ont lancé des pierres pour le faire s'en aller, mais les hommes d'Hollanda sont alors arrivés et ont hurlé : « Non ! Non !Non ! Ne faites pas ça ! » Mais les gens étaient effrayés...De nombreuses personnes ont dis qu'ils avaient vu des gens comme moi à bord des ovnis, avec des cheveux blonds, de longs cheveux blonds. Ils sont nombreux à avoir dit ça. Ils ont dit que je ressemblais aux extraterrestres. J'étais la seule femme à porter des cheveux blonds là-bas... L'ovni que j'ai vu a effectué des cercles dans le ciel. C'était beau, beau, beau ! L'Armée de l'air est au courant de ce cas, mais elle demande aux gens de ne pas parler de ces histoires.
Q: Hollanda ?
R: Son équipe. Mais je n'ai pas oublié.
Elle a ajouté qu'elle avait commencé à garder des dossiers sur les gens qu'elle avait soignés mais qu'elle avait détruit ses notes par la suite. Le Brésil était alors sous un gouvernement militaire, et elle craignait les réactions officielles au sujet de telles archives.
Elle a précisé qu'aucune autopsie n'avait été réalisée sur la femme qui avait trouvé la mort, et que le certificat de décès indiquait simplement qu'elle avait succombé à une attaque cardiaque. Il ne faisait aucune mention des brûlures sur sa poitrine. Wellaide a déclaré que c'était curieux, car elle avait vu ces brûlures le matin même, et la victime s'était montrée très agitée et angoissée. Cela l'a amenée à croire que l'agression de l'ovni pouvait avoir causé cette crise cardiaque. […]
Un officier voit un ovni
Uyrange Hollanda raconta qu'il avait vu un ovni, lors des investigations menées par l'armée de l'air, alors qu'il était en train d'interroger Claudiomira en 1978.
« Nous étions en train d'approfondir l'étude de certains cas, sur ordre de mon commandant. Il voulait en savoir d'avantage sur ce qui se passait là. Les habitants redoutaient d'être brûlés par des ovnis. Nous avions de l'équipement pour prendre des photographies, et nous nous trouvions alors sur la plage. Nous avons vu cette chose traverser le ciel vers 19h30. Elle se trouvait parmi des nuages bas, brillant par intermittence avec des intervalles d'une seconde, clignotant. Tous les gens se trouvant à Colares l'ont vu. Je discutait avec Claudiomira quand elle est repassée, à la même hauteur, à environ trois cents mètres d'altitude. C'était comme un tonneau. J'ai distingué cette forme une fois que nous avons développé le film, mais, durant l'observation, nous n'avons vu que de la lumière. »[…]
Rapports divulgués
Une fuite provenant de certains des dossiers qu'Uyrange Hollanda et son équipe avaient expédiés à Brasilia a été propice à certains ufologues civils. Toutefois, je n'en ai eu connaissance qu'en 1991 et j'ai pu en obtenir des copies. Ils contiennent de brefs résumés de 281 incidents ayant eu lieu à Colares et de 29 survenus dans d'autres localités. 192 de ces affaires se sont déroulées en 1977, et 89 en 1978. On y trouve aussi dix-sept plans détaillés et vingt photos d'ovnis prises par les hommes d'Hollanda.
Les documents que j'ai reçus étaient des photographies de photocopies, et les ovnis sur les photos ressemblaient à des taches de lumière dans un ciel noir. Toutefois, au dos de chaque clichés étaient dessinés des croquis de ce qu'avaient vu les hommes d'Hollanda au moment où les photos avaient été prises.
Daniel Rebisso a, lui aussi, obtenu des copies de certains dossiers d'Hollanda, mais ce ne sont pas les mêmes que les miens. Ces dossiers comportent de long compte-rendus détaillés sur des incidents. Aucun de ses rapports ni des miens ne fait mention de blessures ou de décès ; pourtant, nous savons que les hommes d'Hollanda ont effectué des recherches sur de nombreux cas, sinon sur la totalité d'entre eux. De plus, un neurologiste du nom de Pedro Rosado a affirmé à Daniel, en 1991, qu'un colonel de l'Armée de l'air lui avait montré des photos de victimes de brûlures. Ce médecin est décédé en 1992.
En juillet 1993, lors d'une visite à Colares, Daniel et moi avons discuté avec Manoel Emidio Campo, soixante-six ans, qui avait été brûlé en 1977.
« J'habitais dans une ferme près de Colares, et je dormais. Il devait être 2 heures. Je me suis réveillé et j'ai vu une lumière qui descendait du plafond, blanche et très brillante. Et puis, je me suis aperçu que mes jambes étaient brulées. »
Il a désigné sa cuisse gauche et a précisé que la brûlure avait été un peu plus grosse qu'une orange. Il y avait un petit trou au milieu et c'était très, très rouge. Cela faisait mal. »
Il n'avait pas été à l'hôpital pour se faire soigner car il redoutait de quitter sa maison. « J'avais très peur parce que des personnes avaient dit que cette lumière tuait les gens, a raconté Emidio. Un jour ou deux plus tard, j'ai été interrogé par des militaires de l'Armée de l'air, et ils ont pris des photos de ma jambe. »
Quelque part, cachés parmi les archives du gouvernement brésilien, se trouvent des rapports hautement détaillés sur ce qui peut bien être une enquête minutieuse sur une série de rencontre d'ovnis dans une même région, incidents durant lesquels de nombreuses personnes ont été brulées et plusieurs autres tuées. Les raisons du gouvernement quant à la rétention de ces informations ne nous sont pas connues, mais ces documents permettraient de faire un grand pas en avant quant à la reconnaissance de la réalité des ovnis.
Extrait du chapitre 20 de Ovni Danger, appel à la vigilance
Auteur : Bob Pratt
Editions Trajectoire, 2010
Les ovnis ont peut-être été davantage meurtriers à Colares que n’importe où ailleurs dans le monde. Colares est l’un des trente villages situés à l’embouchure de l’Amazone où les habitants,pendant plus d’un an, n’ont plus été en sécurité face aux ovnis, même chez eux. Les ovnis émettaient des rayons de lumière qui passaient à travers les toits comme si ceux-là n'existaient pas. Parfois, ces faisceaux atteignaient quelqu'un, et d'autres fois, ils erraient à proximité comme s'ils cherchaient quelque chose. Les habitants terrorisés sautaient de côté pour les esquiver, mais certains d'entre eux ont tout de même été brûlés.
Ceci s'est produit dans une vaste région, à seulement une trentaine de kilomètres au nord de la grande ville très animée de Belém. Le nombre exact de personnes à avoir été blessées ne sera jamais connu, mais, rien qu'à Colares, il y a approximativement quarante habitants qui ont été brulés et deux d'entre eux ont trouvé la mort. Un troisième a succombé trois années plus tard, peut-être des suites de brûlures dues à un ovni, dont il souffrait.
En outre, une femme enceinte a perdu son bébé après avoir été touchée par un rayon de lumière, et un chien est mort après qu'un ovni a dirigé de la lumière sur lui alors qu'il aboyait après l'objet.
Des discos ont été observés si souvent que l'armée de l'air a mené une enquête officielle dans le secteur pendant des mois. Un capitaine et plusieurs sergents de la base Belém ont interrogé des centaines de témoins, qui avaient vu des ovnis et qui avaient vécu des rencontres malheureuses. D'après certaines informations, ils leur ont également administré des médicaments pour les aider à retrouver leur calme. Les renseignements collectés par cette équipe , ainsi que les nombreuses photos d'ovnis prises par les enquêteurs eux-mêmes, ont été expédiés au quartier général de l'armée de l'air à Brasilia, la capitale, mais aucune de ces informations n'a jamais été diffusée.
Les observations et les rencontres ont commencé en juillet 1977, avec une activité particulièrement intense les quatre derniers mois de l'année, et ils ont continué, sporadiquement, jusqu'en novembre 1978. Des ovnis ont été signalés dans ces trente communes, Colares, Mosqueiro Island et Baia do Sol étant les localités qui ont été les plus touchées par ces phénomènes.
Le médecin soigne des brûlures
Les conclusions des enquêtes menées par les militaires étant encore secrètes, ma principale source de renseignements concernant les nombreux cas de blessures et les décès ayant eu lieu à Colares se trouve être Wellaide Cecim Carvalho, qui était le seul médecin sur l'île quand les observations ont débuté en 1977. Alors âgée de vingt-quatre ans, elle avait en charge le petit hôpital public de Colares, depuis décembre 1976 jusqu'en décembre 1977. Elle est désormais médecin de santé publique pour l'État du Parà, et elle s'occupe d'enfant, du choléra et du sida.
Question: Combien de personnes avez-vous soigné pour des blessures liées aux observations du Colares en 1977 ?
Réponse: Quarante personnes approximativement, majoritairement des adultes.
Q: De quelles sortes de blessures s'agissait-il ?
R: La plupart du temps, c'étaient des brûlures sur la poitrine,comme des coups de soleil, au niveau du visage, de la gorge et de la poitrine.
Q: La plupart des gens étaient comme ça ?
R: Oui. Les brûlures couvraient généralement une surface de dix à vingt centimètres.
Q: Presque aussi grosse qu'un ballon de foot ?
R: Oui... La peau partait. Ces blessures guérissaient rapidement. Habituellement, il faut soixante-douze heures pour que la peau brulée pèle. Les brûlures causées par les ovnis commençaient à peler presque aussitôt.
Q: Pelaient et guérissaient rapidement ?
R: Oui. Des cas intéressants. J'ai pu remarquer deux petites traces de piqûres au milieu des ces brûlures.
Q: Dans tous ces cas ?
R: Oui, dans tous. Tous ces gens présentaient des inflammations, des gonflements, des rougeurs. Une couleur très rouge.
Q: Presque toujours sur le poitrine, la gorge et le visage ?
R: Oui.
Q: C'était un rayon lumineux qui les avait touchés ?
R: Oui.
Q: C'est ce que ces gens vous ont dit ?
R: Oui. Je sais qu'il y a eu deux décès.
Q: Deux morts ?
R: Oui, un homme et une femme. La femme a été conduite à Belém...Huit heures après que je l'ai soignée pour ses brûlures, elle est décédée d'une attaque cardiaque et, ce matin-là, elle portait une importante brûlure sur la poitrine.
Q: Vous souvenez-vous de son nom ?
R: Non. Je me rappelle d'une autre femme qui a eu les mains brûlées par la lumière émise par un ovni et qui a eu une forte brûlure sur la poitrine. Elle était en train de travailler.
Q: Mais ce n'est pas la même femme ?
R: Non. Cette autre femme était en train de faire de la couture, chez elle, la nuit, quand un ovni est arrivé et qu'il a émis de la lumière à travers le jardin. Elle se trouvait sous sa véranda. Ses mains ont été sérieusement brûlées, et elle a affirmé que son tissu avait été brulé, lui aussi.
Q: Vous rappelez-vous quel est le mois où cette femme est décédée?
R: En septembre 1977.
Q: Vous avez également dit qu'un homme était mort ?
R: L'homme est mort après. C'était un pêcheur.
Q: Un mois après ?
R: À peu près, oui.
Q: Vous souvenez -vous de l'âge approximatif de cette femme ou de cet homme ?
R: Elle avait quarante-quatre ou quarante-cinq ans, et l'homme était plus jeune, trente-deux ans.
Q: Quel type de blessures présentait-il ? Avait-il été brulé ?
R: Les même brûlures sur la poitrine. Le document émanant du gouvernement ne précisait pas la cause du décès. Il n'y avait pas eu d'autopsie. L'Armée de l'air n'avait pas autorisé d'autopsie.
Q: Est-ce que l'armée de l'air était présente sur les lieux quand ces deux personnes sont décédées ?
R: Oui. Elle est arrivée à Colares en août ou en septembre 1977.
Q: Hollanda ?(Uyrange Hollanda, l'officier qui a dirigé l'enquête officielle. Il était capitaine, et il a pris sa retraite en 1992 avec le grade de lieutenant-colonel (N.D.A). Il a été retrouvé pendu à son domicile en 1997. (N.D.T.))
R: Oui, l'équipe d'Hollanda. Ils avaient des médicaments pour tranquilliser les gens car de nombreuses personnes étaient vraiment épouvantées. Tous mes patients avaient été brûlés. J'ai effectué des tests sanguins sur eux, et tous avaient un faible taux d'hémoglobine.
Q: Cela est-il normal ?
R: Non.
Q: La femme morte avait été brûlée, puis conduite à l'hôpital où elle a trouvé la mort, suite à une crise cardiaque. L'homme qui est décédé : a t-il été emmené à l'hôpital ou bien est-il mort chez lui ?
R: Ils sont mort tous les deux le jour même où ils ont été brûlés. Il est mort chez lui, à Colares, environ deux heures après que je lui ai parlé.
Q: Que faisait cet homme ?
R: Il était pêcheur, et la femme était domestique.
Q: Avez-vous cru ces personnes (qui avaient été brûlées) quand elles sont venues vous voir et qu'elles vous ont raconté ce qui s'était passé ?
R: Pas au début, je ne les ai pas crues.
Q: Quand avez-vous commencé à les croire ?
R: Au départ, j'ai pensé qu'elles étaient folles, mais, après le cinquième cas, j'ai commencé à considérer tout cela sérieusement... Pendant longtemps, le chef de police, le prêtre et moi avons été les seuls professionnels à Colares. Quand les ovnis sont arrivés à Colares, de nombreuses personnes sont parties. Seulement trois professionnels sont restés là. Il n'y avait plus de magasins ouverts. Nous avions peu de choses à manger, à part des œufs et de la farine. Les pêcheurs ne voulaient plus pêcher parce qu'ils avaient peur.
Q: Sur quelle période de temps avez-vous soigné cette quarantaine de personnes ?
R: Environ trois mois. Nombreux sont ceux qui ont quitté la région.
Q: Combien de temps avez-vous vécu sans nourriture ? Une semaine,deux semaines ?
R: Septembre, octobre et novembre... Pas de nourriture tant que les pêcheurs refusaient de sortir. Seulement des œufs et de la farine.
Q: Avez-vous vu un ovni vous-même ?
R: Oui, j'ai vu un ovni en novembre [1977].C'était un objet cylindrique. Il était à peu près dix-huit heures. Ma secrétaire était avec moi. Elle s'est évanouie.
Q: Que pensez-vous à propos des ovnis ?
R: Je pense que les ovnis proviennent d'une autre partie de l'Univers. Il est stupide de croire que nous sommes seuls dans l'univers.
Q: Quelles couleurs avez-vous vu sur l'ovni ?
R: Une couleur métallique argentée. Une partie était d'une couleur plus claire.
Q: À quelle distance se trouvait-il ?
R: À une quarantaine de mètres.
Q: Combien de minutes cela a-t-il duré ?
R: Quelques minutes. Je ne connais pas la durée exacte, car j'étais fascinée par le phénomène. Plus de dix minutes. C'était très beau.
Q: Plusieurs autres personnes l'ont-elles vu ?
R: Oui. Tous les autres ont eu peur et sont rentrés chez eux en courant. J'étais la seule à être restée dans la rue. Tous me criaient de courir, mais je suis restée là.
Q: Était-ce près de la plage ?
R: À environ deux cents mètres. Les gens me criaient de courir, mais je n'en ait rien fait. J'étais bien trop fascinée... Une fois, un ovni a volé très bas. Il allait atterrir. Des gens ont tiré dessus et ont lancé des pierres pour le faire s'en aller, mais les hommes d'Hollanda sont alors arrivés et ont hurlé : « Non ! Non !Non ! Ne faites pas ça ! » Mais les gens étaient effrayés...De nombreuses personnes ont dis qu'ils avaient vu des gens comme moi à bord des ovnis, avec des cheveux blonds, de longs cheveux blonds. Ils sont nombreux à avoir dit ça. Ils ont dit que je ressemblais aux extraterrestres. J'étais la seule femme à porter des cheveux blonds là-bas... L'ovni que j'ai vu a effectué des cercles dans le ciel. C'était beau, beau, beau ! L'Armée de l'air est au courant de ce cas, mais elle demande aux gens de ne pas parler de ces histoires.
Q: Hollanda ?
R: Son équipe. Mais je n'ai pas oublié.
Elle a ajouté qu'elle avait commencé à garder des dossiers sur les gens qu'elle avait soignés mais qu'elle avait détruit ses notes par la suite. Le Brésil était alors sous un gouvernement militaire, et elle craignait les réactions officielles au sujet de telles archives.
Elle a précisé qu'aucune autopsie n'avait été réalisée sur la femme qui avait trouvé la mort, et que le certificat de décès indiquait simplement qu'elle avait succombé à une attaque cardiaque. Il ne faisait aucune mention des brûlures sur sa poitrine. Wellaide a déclaré que c'était curieux, car elle avait vu ces brûlures le matin même, et la victime s'était montrée très agitée et angoissée. Cela l'a amenée à croire que l'agression de l'ovni pouvait avoir causé cette crise cardiaque. […]
Un officier voit un ovni
Uyrange Hollanda raconta qu'il avait vu un ovni, lors des investigations menées par l'armée de l'air, alors qu'il était en train d'interroger Claudiomira en 1978.
« Nous étions en train d'approfondir l'étude de certains cas, sur ordre de mon commandant. Il voulait en savoir d'avantage sur ce qui se passait là. Les habitants redoutaient d'être brûlés par des ovnis. Nous avions de l'équipement pour prendre des photographies, et nous nous trouvions alors sur la plage. Nous avons vu cette chose traverser le ciel vers 19h30. Elle se trouvait parmi des nuages bas, brillant par intermittence avec des intervalles d'une seconde, clignotant. Tous les gens se trouvant à Colares l'ont vu. Je discutait avec Claudiomira quand elle est repassée, à la même hauteur, à environ trois cents mètres d'altitude. C'était comme un tonneau. J'ai distingué cette forme une fois que nous avons développé le film, mais, durant l'observation, nous n'avons vu que de la lumière. »[…]
Rapports divulgués
Une fuite provenant de certains des dossiers qu'Uyrange Hollanda et son équipe avaient expédiés à Brasilia a été propice à certains ufologues civils. Toutefois, je n'en ai eu connaissance qu'en 1991 et j'ai pu en obtenir des copies. Ils contiennent de brefs résumés de 281 incidents ayant eu lieu à Colares et de 29 survenus dans d'autres localités. 192 de ces affaires se sont déroulées en 1977, et 89 en 1978. On y trouve aussi dix-sept plans détaillés et vingt photos d'ovnis prises par les hommes d'Hollanda.
Les documents que j'ai reçus étaient des photographies de photocopies, et les ovnis sur les photos ressemblaient à des taches de lumière dans un ciel noir. Toutefois, au dos de chaque clichés étaient dessinés des croquis de ce qu'avaient vu les hommes d'Hollanda au moment où les photos avaient été prises.
Daniel Rebisso a, lui aussi, obtenu des copies de certains dossiers d'Hollanda, mais ce ne sont pas les mêmes que les miens. Ces dossiers comportent de long compte-rendus détaillés sur des incidents. Aucun de ses rapports ni des miens ne fait mention de blessures ou de décès ; pourtant, nous savons que les hommes d'Hollanda ont effectué des recherches sur de nombreux cas, sinon sur la totalité d'entre eux. De plus, un neurologiste du nom de Pedro Rosado a affirmé à Daniel, en 1991, qu'un colonel de l'Armée de l'air lui avait montré des photos de victimes de brûlures. Ce médecin est décédé en 1992.
En juillet 1993, lors d'une visite à Colares, Daniel et moi avons discuté avec Manoel Emidio Campo, soixante-six ans, qui avait été brûlé en 1977.
« J'habitais dans une ferme près de Colares, et je dormais. Il devait être 2 heures. Je me suis réveillé et j'ai vu une lumière qui descendait du plafond, blanche et très brillante. Et puis, je me suis aperçu que mes jambes étaient brulées. »
Il a désigné sa cuisse gauche et a précisé que la brûlure avait été un peu plus grosse qu'une orange. Il y avait un petit trou au milieu et c'était très, très rouge. Cela faisait mal. »
Il n'avait pas été à l'hôpital pour se faire soigner car il redoutait de quitter sa maison. « J'avais très peur parce que des personnes avaient dit que cette lumière tuait les gens, a raconté Emidio. Un jour ou deux plus tard, j'ai été interrogé par des militaires de l'Armée de l'air, et ils ont pris des photos de ma jambe. »
Quelque part, cachés parmi les archives du gouvernement brésilien, se trouvent des rapports hautement détaillés sur ce qui peut bien être une enquête minutieuse sur une série de rencontre d'ovnis dans une même région, incidents durant lesquels de nombreuses personnes ont été brulées et plusieurs autres tuées. Les raisons du gouvernement quant à la rétention de ces informations ne nous sont pas connues, mais ces documents permettraient de faire un grand pas en avant quant à la reconnaissance de la réalité des ovnis.
Extrait du chapitre 20 de Ovni Danger, appel à la vigilance
Auteur : Bob Pratt
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- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: (2010) OVNIS danger, Appel à la vigilance - Bob Pratt - Editions Trajectoire
Lun 10 Jan 2011, 15:40
Bonjour.Pour un autre regard sur les rapports d'ovnis au Brésil(principalement dans le Nordeste),a lire absolument!!!
Cordialement.
Cordialement.
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