- Benjamin.dResponsable du forum
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Mystère d' Egypte
Mystère d' Egypte
I La naissance de la civilisation égyptienne :
Avant Anthony West en 1979, personne ne s'interessait véritablement à ce qui s'était passé avant l'an 3000 avant JC. Les égyptologues disaient qu'un pharaon : Menes unifia le pays pour créer la civilisation que nous connaissons. Et alors, soudain, ce peuple évolué apparut avec sa mythologie, pourtant si complexe, clairement définie et des connaissances énormes en mathématiques, astronomie et médecine. Tout cela sans aucune période de transition. C'est pour cela qu'Anthony West déclara que cette civilisation était due à l'héritage d'une plus ancienne civilisation. Le problème principal est qu'un très grand nombre de monuments sont plus vieux que la date fatidique de l'accession de Menes au trône. Voici les plus importants :
II Le Temple de la Vallée ou Temple de Khéphren :
Selon, les théories connues, ce temple aurait été construit par le successeur de Khéops : Khéphren, mais rien n'est encore sûr. La seule preuve de ceci serait la découverte de deux statues de Khephren enterrées sous le temple, mais avec une telle preuve, on pourrait affirmer que Le Louvre est le tombeau de La Vénus de Milo. Le temple est composé d'énormes blocs qui pèsent au moins cent tonnes et a beaucoup souffert de l'érosion, bien plus que la Grande Pyramide. En fait les blocs pèsent pour la plupart deux-cent tonnes et de nos jours seules deux grues sont capables de soulever de telles charges; et encore faut-il environ six semaines de préparatifs (installation de contre-poids etc...) avant que le moindre bloc ne puisse être levé. Lorsqu'un ingénieur de Long Island a vu les photos de ce temple, il a déclaré qu'il ne comprenait pas comment les égyptiens avaient pu faire étant donné le manque de place disponible et les distances à couvrir. Il ne pense d'ailleurs pas que l'on puisse réaliser un tel monument aujourd'hui.
III L'énigme du Sphinx :
Il est aussi considéré comme ayant été construit lors du règne Khéphren. Cependant, au siècle dernier, les égyptologues pensaient qu'il datait de la Préhistoire et ils n'avaient peut-être pas tort... Ce monument a passé la majeure partie de son histoire enfoui dans le sable jusqu'au cou et pourtant, son corps a été fortement attaqué. En 1990, un géologue nommé Robert Schoch spécialisé dans l'érosion s'est enfin penché sur la question. Lorsqu'il a vu le Sphinx, il n'en a tout d'abord pas cru ses yeux : un seul type d'élément, l'eau (et plus particulièrement des pluies incessantes) est capable de causer de tels ravages sur ce type de roche... et l'on sait qu'il a beaucoup plu en Egypte il y a de cela environ 12000 ans. Qui a alors bien pu le construire? Les textes égyptiens parlent d'êtres venus d'ailleurs, des sortes de "Dieux" qui, selon leurs propres termes, leur auraient tout appris et auraient érigé les merveilles les plus anciennes de leur pays. Les égyptiens les appelaient le Peuple de la Mer Verte, Platon leur donna le nom d'Atlantes...
IV La Grande Pyramide :
Comme les autres monuments, nous ne savons pas exactement quand elle fut construite. Mais le plus grand mystère qu'elle recèle est sa véritable fonction. Aujourd'hui encore, nous ne le savons pas. Au début, les égyptologues étaient persuadés qu'il s'agissait du tombeau de Khéops, mais de nombreux éléments nous laissent penser le contraire :
Tout d'abord, les hiéroglyphes prouvant qu'elle a été construite par Khoufou recèlent des "fautes d'orthographe", fautes que l'on retrouve dans les seuls ouvrages spécialisés dans les hiéroglyphes de l'époque de leur découverte. Coïncidences...
Par ailleurs, les couloirs sont beaucoup trop étroits pour pouvoir laisser passer un sarcophage. Cela voudrait dire que la pyramide fut construite autour de la chambre du roi, ce qui est plus qu'improbable. Et surtout, l'édifice était totalement vide lorsque les premiers hommes réussirent à s'y frayer un passage en forant à même la roche au neuvième siècle.
Mais quelle était alors son utilité??? Un homme : Robert Bauval fut le premier à proposer une thèse crédible quant aux quatres conduits obliques s'ouvrant dans les deux salles supérieures de la pyramide et que l'on prenait jusque-là pour des "conduits d'aération". En faisant appel à la preccesion, Bauval a réussi à démontrer qu'aux alentours de 2500 av. JC, les conduits en question étaient parfaitement alignés avec les étoiles et les constellations qui étaient les plus importantes aux yeux des égyptiens : Orion et Sirius, par exemple, qui représentaient respectivement Osiris et Isis. Autrement dit, la Grande Pyramide servirait de "marqueur temporel" qui graverait pour l'éternité la date de 2500 av JC. A moins que...
Bauval s'est aussi aperçu qu'une partie de la voûte céleste était représentée sur le sol égyptien. Cependant, si cette représentation des étoiles est exacte pour 2500 av JC, il n'en est pas de même pour la Voie Lactée qui est manifestement de travers. Bauval s'est alors demandé si une autre date ne correspondrait pas mieux. Ce qu'il allait découvrir dépasserait largement ses espérances.
En utilisant une fois encore la précession, il remonta à nouveau le temps pour trouvé une époque qui offrirait une meilleure corrélation entre l'Egypte du sol et celle des cieux. Or, il se trouve que la représentation parfaite existe bel et bien pour l'an 10500 av JC, c'est à dire bien avant l'apparition des premiers hommes dits "civilisés", et juste après la dernière glaciation, période qui correspond fatalement à une forte montée des eaux.. Cette date est donc bien en accord avec les découvertes de Schoch.
A la même date, le Sphinx regardait le soleil se lever sous les pattes du Lion, c'est à dire sa propre constellation. D'où l'idée un peu folle qu'il existerait une salle au trésor sous le Sphinx lui-même, d'autant qu'un sismographe montre qu'il existe bien une cavité en dessous.
Et à propos de la Grande Pyramide elle-même, elle est d'une exactitude extrême du point de vue de sa construction et incorpore à de multiple reprises des nombres comme pi et phi, censés pourtant avoir été découverts par les Grecs quelques millénaires plus tard.
Alors à quoi servait elle donc? Pour certains, il s'agirait d'une bouteille lancée dans l'océan du temps, pour délivrer un message très compexe, que seules les générations futures pourraient décoder.
Stupide n'est-ce pas? Sauf que c'est bien grâce à elle que l'on a pensé à l'éventuelle présence d'une salle serète sous le Sphinx. De plus, elle n'a pas encore livré tous ses secrets car une salle a été découverte en 1993 et l'Etat Egyptien refuse toujours son ouverture.
Comme vous le voyez maintenant, l'Egypte restera certainement à tout jamais entourée de mystères et c'est ce qui fait l'interêt que tant de personnes y trouvent.
Les gigantesques forces qui s'exercent sur la Terre ont pour effet de la déformer. De ce fait, elle oscille très lentement sur son axe, un peu à la manière d'une toupie. Ce mouvement est extrêmement régulier et quantifiable et l'on sait aujourd'hui qu'il prend très exactement 25920 ans. On appelle cette durée un cycle.
En d'autres termes, sur une période de 26000 ans, la position des astres varie lentement dans le ciel nocturne. Donc, grâce à la précession,il suffit de connaître la position d'une étoile donnée et le lieu où se trouve celui qui la regarde pour savoir à quelle date l'observation a eu lieu.
De plus en plus de pistes laissent à penser que les anciens connaissaient la précession et qu'ils étaient même au courant de la vitesse exacte de ce phénomène. La Grande Pyramide par exemple incorpore ces valeurs clés.
L’Enigme du Sphinx
Cette statue colossale mi-homme mi-lion, gardienne des pyramides de Gizeh, nous émerveille depuis toujours. Mais, aujourd'hui la science remet en question la date de construction du sphinx.
Contemplant fièrement le soleil levant, le grand sphinx, la plus grande statue du globe, inspire depuis des siècles des mites, fables et légende. Ce monument énigmatique, symbole de l'Egypte vers 2500 avant. J.-C. Aussi, lorsqu 'en 1991, des indices géologiques indiquèrent que le sphinx aurait été construit vers env. 6000 ans avant J. -C, c'est dire 3 000 ans avant l'avènement de la civilisation de l'Egypte ancienne, l'information plongea l'égyptologie dans un profond désarroi, semble encore receler bien des secrets. Selon les théories en vigueur, le sphinx de Gizeh aurait été construit par Khephren Au XIXème siècle, les spécialistes considéraient déjà volontiers que le sphinx était déjà plus ancien que les pyramides voisines. Pourtant au XXème siècle, une nouvelle thèse sur l'âge du sphinx s'imposa avec l'attribution de sa construction a Khephren, pharaon qui régna de 2520 a 2494 avant J.-C.
Opinions discordantes
Pour les égyptologues partisans de cette doctrine officielle, la construction du sphinx date du règne de Khephren notamment parce que son visage a les traits d'une statue de ce pharaon, exposé au musée du Caire. Pour ouvrir une brèche dans les certitudes des pontes de l'égyptologie, il fallut quinze ans à John West, écrivain américain et égyptologue autodidacte. Afin de parvenir à refuser cet argument de ressemblance morphologique entre le sphinx et ce qui aurait été son modèle, West fit appel à des méthodes pour le moins inhabituelles. Il s'attacha en effet les services du lieutenant Frank Domingo, expert de la police de New York, spécialisés dans la reconstruction de visages mutilés ou incomplets. Domingo entreprit une comparaison détaillée des deux faciès, celui du sphinx et celui de la statue de Khephren se trouvant au musée du Caire. Sa conclusion fut que les deux statues représentaient des "individus distincts". Domingo ajoute : "Si des preuves irréfutables démontrent par la suite que le Sphinx était bien à l'effigie de Khephren, alors les artistes qui ont travaillé sur ce monument étaient de piètres techniciens". Les égyptologues les plus conservateurs ont considéré le travail que le travail de Domingo n'avait pas de valeur scientifique. James Romano, spécialiste du Brooklyn Museum de New York, déclara que l'art égyptien n'était pas "de la photographie" mais une "réalité idéalisée", que Domingo "plaquait des normes modernes sur une esthétique ancienne" et que ses analyses n'avaient par conséquent aucune pertinence scientifique.
La pluie du désert
Aux yeux des égyptologues, les éléments apportés par Domingo ne constituèrent pas une preuve susceptible de remettre en question la datation du Sphinx communément admise. West enfourcha alors un nouveau cheval de bataille. Il suggéra que le l'érosion du Sphinx n'était pas due aux vents ou au sable du désert, mais à l'eau et la pluie. Or cette opinion pouvait également remettre en cause l'estimation en vigueur de l'âge du monument : la plus ancienne grande période de pluie connue en Egypte remontait en effet à l afin de la dernière glaciation, soit 12 000 ans avant J.-C.Pour que cette nouvelle théorie soit à même de convaincre les égyptologues les plus rétifs, John West devait obtenir la coopération d'un expert géologue de renom, dont les travaux et recherches ne souffrirait aucune critique. John West parvint à trouver un scientifique répondant à ces critères en la personne de Robert Schoch, de l'université de Boston. D'esprit large, Schoch accepta cette mission peu académique. L'examen sur site auquel il procéda confirma que le corps du Sphinx et les parois du fossé dans lequel il repose portent des signent classique d'érosion par l'eau. Il constata également que le monument et l'ensemble des temples avoisinants avaient été taillés dans la même roche. Il releva ensuite une curieuse anomalie : le Sphinx et le mur qui l'entoure et le mur qui l'entoure avaient été attaqués par l'érosion sur un mètre d'épaisseur, alors que des strates rocheuses voisines, de nature identique, n'avaient pas subi les mêmes dégradations. Ceci tendait à démontrer que le Sphinx avait été construit en plusieurs étapes, les parties les plus anciennes datant d'une époque compatible avec l'importance de l'érosion par l'eau et d'autres parties de l'édifice, plus récentes, ayant surtout été exposées aux méfaits du vent et du sable.
Frank Domingo réalisa ces croquis du sphinx et de la statue de Képhren. Il traça une droite du menton jusqu'au coin d'œil et compara les angles. L'angle de Képhren (à droite) est de 14° alors que celui du Sphinx (à gauche) est de 32°. Les fabuleux architectes égyptiens n'auraient pas pu commettre une telle erreur…
Réponses souterraines
Pour consolider son argumentation, West cherche à savoir à quelle époque la roche aux alentours du Sphinx avait été taillée pour la première fois, "détail" qui lui permettrait de déterminer la période de construction du monument. Il fit ainsi venir un sismologue de Houston, Thomas Dobecki. En étudiant l'état des sédiments autour du sphinx, Dobecki pensait en effet pouvoir dater sa construction de manière fiable, partant du principe que plus l'érosion de la roche par l'eau serait profonde, plus sa durée d'exposition à la pluie aurait été longue. Selon les analyses de Dobecki, le corps du Sphinx aurait effectivement été taillé par étapes et l'avant du monument, plus fortement érodé, serait plus ancien que l'arrière, d'environ 3000 ans
Le lifting du Sphinx
Schoch en conclut que Khephren avait dû découvrir le Sphinx inachevé. Il aurait restauré le monument, ainsi que les temples alentours, notamment en dallant de granit le sol calcaire du site. Toujours selon Schoch, en raison de son grand âge, le Sphinx aurait subi plusieurs campagnes de réparations pendant les millénaires qui suivirent. Il avance que les Egyptiens avaient dû le découvrir avec un tout autre visage, car sa tête est proportionnellement plus petite que son corps : la statue aurait donc été modifiée et adaptée au style de l'Egypte Antique. Les révélations ne s'arrêteraient pas là : au cours de ses expériences, Dobecki déclara l'existence de tunnels inconnus et d'une vaste salle rectangulaire située cinq mètres en dessous des pattes avant du Sphinx. Selon Dobecki, cette chambre aurait été réalisée par l'homme.. Mais par qui ?
La piste des Atlantes
Fait étrange, l'existence de cette chambre avait été prédite soixante ans plus tôt par Edgar Cayce, célèbre parapsychologue américain surnommé le "Prophète dormant". En date du 29 octobre 1935, Cayce avait perçu, lors de d'un état de transe, des vies antérieures de l'Egypte ancienne. A la suite de ce contact, Cayce avait déclaré que les survivants de l'Atlantide étaient venus en Egypte en 10 500 avant J.-C. et y avaient construit le Sphinx et la grande pyramide au cours du siècle suivant. Coïncidence troublante, Cayce avait également prédit qu'avant la fin du XXème siècle "une salle des archives. serait trouvée là où une ligne sépare l'ombre de la lumière entre les pattes du Sphinx". Selon lui, la chambre mystérieuse contenait une bibliothèque renfermant le savoir de la civilisation perdue. Le professeur Schoch, universitaire soucieux de sa réputation, ne s'est pas laissé entraîner dans des controverses débordant du cadre de la géologie et a malgré tout considéré que le Sphinx ne remontait pas à plus de 8500 ans, West souscrit en revanche à la théorie des Atlantes et affirme que le monument remonte au moins à 12000 ans. En tout état de cause, les scientifiques tendent aujourd'hui à penser que le Sphinx est beaucoup plus ancien qu'on ne l'a précédemment admis, et les égyptologues n'ont pas encore trouvé de riposte convaincante aux conclusions de Schoch. Mais la principale question soulevée demeure : qui a construit le Sphinx et comment ? De plus en plus de chercheurs considèrent désormais que ce subit "vieillissement" du Sphinx apporte des éléments confortant la thèse d'une civilisation avancée, disparue depuis lors, qui pourrait être l'Atlantide.
En 1993, lorsque John West soutint cette hypothèse de manière explicite, il attira sur lui les foudres de Zahi Hawass, directeur général des pyramides de Gizeh. Ce dernier décida en conséquence d'interdire à West et à son équipe de poursuivre leurs recherches sur le site. Bizarrement, on a depuis constaté un changement d'attitude radical de la part des autorités égyptiennes. En avril 1996, une nouvelle autorisation permettant la poursuite de l'exploration du Sphinx fut accordée à un certain Joseph Schor, millionnaire américain possédant des liens étroits avec l'ARE, riche et influente organisation internationale promouvant les enseignements d'Edgar Cayce.
Des révélations publiques
Schor et Hawass ont depuis annoncé conjointement qu'il existait des tunnels secrets sous le Sphinx et que, dans un proche avenir, ces chambres pourraient être vues en direct par les téléspectateurs du monde entier. Si tel est le cas, nous découvrirons alors si les prédictions de Cayce concernant l'Atlantide sont exactes. Et si la chambre mystérieuse abrite les preuves de l'âge du Sphinx, il est probable que l'on en sache bientôt davantage sur les objets même de sa vigilance : les pyramides de Gizeh.
Les mystères du site de Gizeh
Un groupe de chercheurs qui, sortant des sentiers battus, ont voulu "fouiller" intellectuellement en s'aidant surtout de l'astronomie, ce que six générations d'égyptologues n'ont pas su découvrir in situ en "creusant" les sables du désert.
Ces trois chercheurs réunissant des qualités d'ingénieur civil, de physicien, de géologue, d'historien, d'informaticien et d'astronome amateur averti, ont étudié méticuleusement depuis quelques années l'ensemble du site de Gizèh dans la banlieue du Caire en Egypte où sont situés le Sphynx et les trois grandes pyramides de Chéops, Chéphren et Mykérinos. La plus grande des trois, Chéops, était dans l'antiquité considérée par les anciens comme une des Sept Merveilles du monde.
Hérodote, en 450 avant notre ère, en attribuait la construction au pharaon Chéops de la 4e dynastie qui l'aurait fait ériger en -2650 pour lui servir de tombeau. Voir à ce sujet ce que ce célèbre écrivain voyageur pensait de sa construction lorsqu'il visita l'Egypte. En 1798, Napoléon, envoya sur le site de Gizèh une mission d'exploration qui resta sur place pendant trois ans pour tenter d'en éclaircir les nombreux mystères à sa construction et à son usage. Il visita d'ailleurs lui-même l'intérieur de Chéops et on raconte qu'il en fut très troublé. Il fallut cependant attendre la découverte de Champollion en 1824 , grâce à la judicieuse pierre de Rosette contenant un texte écrit en démotique, grec et hiéroglyphes et qui lui permit de les déchiffer, pour enfin comprendre ce que disaient ces hiéroglyphes égyptiens utilisés pendant deux millénaires avant notre ère.
Mais tout ce qui a été écrit et accepté depuis lors au sujet du site de Gizèh vient d'être remis en question par le travail acharné de ces trois chercheurs qui, grâce entre autre à la simulation astronomique informatique utilisée par eux et les preuves qu'elle leurs a apportées, affirment que le Sphynx a été taillé dans le roc du plateau il a plus de douze mille ans et que les trois pyramides n'ont jamais eu comme but final d'être des sépultures mais bien le témoin de ce qu'une autre civilisation, antérieure à celles des dynasties pharaoniques, avait découvert et était capables de faire. Cela dérange naturellement beaucoup de monde, et faute d'être épaulé par le gouvernement égyptien et la plupart des égyptologues des musées mondiaux qui réfutent en bloc ces allégations, les trois chercheurs ont maintenant recours à l'Internet pour faire passer leur message qu'ils ont chacun écrit dans des livres qui n'ont pas eu le retentissement qu'ils auraient du provoquer.
Les égyptologues se rebiffent
Une fronde de professeurs d'histoire, de responsables de sections pharaoniques de divers grands musées de par le monde et quasi tous les égyptologues locaux en Egypte même s'opposent avec véhémence aux assertions révélées sur le WEB par ces trois chercheurs qui remettent complètement en cause les fondements mêmes de l'histoire des dynasties égyptiennes attribuant entre autres à la quatrième de celles-ci, la construction, vers 2.600 ans avant notre ère, du célèbre site de Gizèh comprenant le Sphinx et les trois grandes pyramides d'Héliopolis dans la banlieue du Caire. Lors d'un colloque aux USA, rassemblant les trois chercheurs et des égyptologues renommés, ces derniers n'ont pu apporter de preuves concernant une datation pour la construction du Sphynx et des trois grandes pyramides de Gizèh, alors que les raisonnements avancés par les trois chercheurs rassemblent vraiment trop de coincidences que pour ne pas être prises en compte surtout lorsqu'ils invoquent la géologie, l'astronomie et les récentes découvertes concernant la météo de la fin de la dernière période glaciaire.
Les promoteurs du débat et leurs premiers arguments
Graham Hancock (écrivain, historien, conférencier), John West (égyptologue, astronome amateur) et Robert Bauval (ingénieur civil, écrivain, géologue et astronome amateur) ont formé une équipe qui est arrivée à la conclusion que le Sphynx de Gizèh a certainement été taillé dans le roc du plateau bien plus de dix mille ans avant notre ère et qu'il a subi, par après, une érosion due aux pluies torentielles qui ont suivi la dernière période glaciaire, le réchauffement du globe terrestre faisant monter le niveau des mers de la planète d'une centaine de mètres durant la période s'échelonnant de -18.000 ans à -10.000 ans, époque à laquelle le niveau s'est stabilisé. En réalité il s'agit ni plus ni moins du déluge relaté non seulement dans l'ancien testament (Noé et son arche) mais également en Inde et en Chine.
En démontrant indubitablement, que l'érosion du corps du Sphynx et des pattes s'est opérée non seulement horizontalement par les vents de sable mais également verticalement en creusant de larges rayures qui ne peuvent être dues qu'à l'écoulement de l'eau, ils arrivent à la conclusion que la tête du Sphynx, qui ne comporte aucune trace d'érosion alors qu'elle est taillée dans le même roc, a dû être retaillée plusieurs milliers d'années après (probablement vers en -2.500 ans) en l'effigie d'un pharaon alors qu'initialement elle devait représenter celle d'un lion à en juger le corps, les pattes et queue. Cela explique entre autres les mensurations réduites de la tête par rapport au corps, et le trio de chercheurs de faire remarquer que la ligne anthropométrique allant du front au menton diffère de 22 degrés par rapport à celle d'un facies humain et s'avère donc être celle, plus fuyante, d'une tête animale originale. En retaillant encore plus profondément la tête initiale pour remettre cette ligne anthtropométrique plus droite, la tête aurait alors encore été beaucoup plus petite par rapport au corps.
L'astronomie et les trois pyramides
Pour ce qui est des trois pyramides, l'équipe fait d'abord remarquer, ce que tout le monde savait depuis longtemps, que les quatre faces des trois pyramides sont orientées suivant les quatre points cardinaux, mais que cette orientation est d'une exactitude supérieure à celle que les architectes anglais, qui ont établi les plans de l'observatoire de Greenwich en Grande Brtetagne, également orienté Nord-Sud, ne sont pas arrivés à reproduire. De plus les quatre côtés de Chéops ont chacun une longueur proche de 230,3 m qui ne diffère pas de plus d'un millième l'une de l'autre et le périmètre total divisé par le double de la hauteur (144,5 m) vaut soit 3,14 . L'équipe a ensuite pu rétablir, grâce au programme informatique, SkyGlobe, la situation exacte des étoiles dans le ciel plusieurs millénaires avant notre ère et ce en tenant compte de la précession que subit l'axe de rotation de la terre, incliné de 23°27', sur le plan de l'écliptique lorsqu'elle parcourt en un an autour du soleil une orbite elliptique de 949 millions de kms très légèrement excentrée (1/60) et dont le Soleil occupe l'un des foyers. Cette précession de l'axe terrestre, qui tout en restant toujours incliné de 23°27' par rapport au plan de l'écliptique, est un peu similaire à celle que subit l'axe d'une toupie d'enfant en phase de décélération.
Elle est due à l'attraction combinée du Soleil et de la Lune qui font accomplir à l'axe de la Terre sur le plan de l'écliptique, une très lente rotation d'une valeur angulaire de 1 minute et 12 secondes dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre et dont la période est donc de 25.920 ans [ 1'12" X 25.920 = 360° ] . Cette précession subit elle-même un nutation ondulatoire d'une valeur de 9 secondes d'arc de part et d'autre de sa trajectoire, nutation qui met 18 ans et 8 mois pour revenir à son point de départ. Tous les 25.920 ans, l'axe de rotation de la Terre se retrouve donc dirigé vers le même point de la voute céleste. Actuellement il est dirigé vers l'étoile, dite polaire, qui est de la constellation de La Petite Ourse. Dans 12.000 ans, l'axe de rotation de la Terre pointera vers l'étoile Vega de la constelletion de La Lyre qui est avec Sirius l'étoile la plus brillante du ciel boréal. Il y a 4.500 ans, à l'époque de la construction de la pyramide de Chéops, il pointait vers l'étoile de la constellation du Dragon. Voir ci-dessous une représentation graphique de ces valeurs.
Grâce à ce programme informatique, les trois chercheurs ont pu remonter dans le temps et simuler le ciel de 100 en 100 ans. Ils ont ainsi pu établir que les quatre conduits de 20 cm de diamètre chacun qui vont des deux chambres intérieures situées au centre de la pyramide de Chéops vers les surfaces triangulaires extérieures et creusés dans des blocs successifs de la pyramide avant leur dépose finale [ ce qui laisse supposer l'aide d'abord d'un plan calibré d'architecte très élaboré, le conduit traversant plusieurs dizaines de blocs, ainsi que d'un outillage extrêment précis pour le creuser et conserver ainsi la rectitude visuelle que peu d'entrepreneurs au monde seraient capables d'exécuter à l'heure actuelle ], ne sont pas, comme la plupart des égyptologues le croient, des conduits d'aération, mais bien des tubes de visées qui de ces chambres internes, pointent exactement vers des étoiles bien précises en l'an 10.500 avant notre ère: Sirius pour la chambre dite de la Reine et Alninam, l'étoile centrale du baudrier d'Orion, pour celui de la chambre du Roi.
En repositionnant, grâce au recul du point vernal dans leur programme informatique, la hauteur culminante exacte de la constellation d'Orion à cette date lointaine, on constate également que les trois pyramides sont géographiquement situées par rapport au Nil comme le sont les trois étoiles du baudrier d'Orion par rapport à la Voie Lactée et que deux autres pyramides, aussi le long du Nil, au nord et au sud du site de Gizèh, correspondent exactement aux étoiles Bellatrix et Saiph d'Orion.
Conclusions
Pour les trois chercheurs, le site de Gizèh représente bien un message qu'ont voulu faire passer à la postérité ceux qui ont conçu une telle entreprise. Toutes les autres pyramides qui ont été construites par après dans les cinq siècles qui ont suivi perdent progressivement de l'intérêt et ne sont plus que des copies de moins en moins bien élaborées. Il semble ne faire aucun doute que les prêtres bâtisseurs de Gisèh, cumulant les fonctions de géomètres et d'astronomes, connaissaient l'existence de la précession, probablement sa période et surtout ses effets sur l'aspect du ciel, et avaient pu calculer la valeur de avec un précision que malheureusement l'érosion du temps ne nous permet pas de vérifier puisque le sommet de Chéops est érodé. Ils devaient alors savoir que la Terre était un globe céleste qui, comme les autres planètes, tourne autour du Soleil, mais en gardaient jalousement la connaissance pour eux-seuls, connaissance qu'ils ne se transmettaient qu'oralement et que même les pharaons ignoraient afin de mieux avoir prise sur eux. Au cours des deux derniers millénaires avant notre ère, cette connaissance s'est perdue pour ne garder que la version du char céleste parcourant le ciel et transportant le Soleil, version qu'ils faisaient croire au peuple et même à toute la cour pharaonique.
Un sursaut scientifique s'est produit après la conquète d'Alexandre le Grand et l'établissement de la dernière dynastie ptolémaïque qui régna de -305 à -30 et durant laquelle les savants grecs essayèrent de redécouvir ce que les astronomes égyptiens connaissaient 2.000 ans avant eux. Notons surtout parmi ceux-ci Eratosthène qui détermina les dimensions exactes de la Terre. Malheureusement ses travaux furent à jamais détruits dans l'incendie, provoqué par Jules César en -48, de la célèbre bibliothèque d'Alexandrie dont il était le patron, et à nouveau, pendant quinze siècles, le monde a une nouvelle fois cru que la Terre était plate jusqu'au jour où Magellan prouva le contraire en en faisant le tour lors de son périple de 1519 à 1521 durant lequel il perdit la vie aux Philippines .
Enigme de l'éclairage dans l'ancienne Egypte
Parmi les nombreuses énigmes que la civilisation égyptienne nous a posées, il en est encore qui ne sont pas résolues, en particulier celle-ci :
Comment les égyptiens s'éclairaient-ils ?
Dans la vie courante, on sait qu'ils employaient des lampes à huile ou des torches, qui laissaient de nombreux résidus gras de combustion sur les murs et les plafonds.
Mais dans les tombeaux de la vallée des rois, par exemple dans celui de Seti II, creusé dans la montagne sur plus de 100 mètres, on ne trouve aucune trace de suie sur les murs ou les plafonds qui sont tous peints et gravés dans la roche.
Les artistes ont travaillé sans la lumière du jour, et sans lampes à huile ni torches.
Des scientifiques ont émis l'hypothèse qu'ils s'étaient simplement servis de miroirs pour réfléchir la lumière du soleil à l'intérieur des couloirs et des salles.
N'en déplaise à ceux qui pensent que l'Egypte n'a aucun mystère pour les savants du XXe siècle, ça ne marche pas !
Les miroirs d'argent des égyptiens ne pouvaient refléter au mieux que 40% de la lumière, ce qui fait qu'après l'utilisation de quelques miroirs seulement, l'obscurité reprend sa place.
Le mystère reste entier...
On a cependant trouvé dans la chambre intérieure du temple d'Hator à Denderah, des bas-reliefs, vieux de 4200 ans, surprenants, qui ne pouvaient avoir qu'une interprétation cultuelle au XIXe siècle, mais qui nous rappellent étrangement des ampoules électriques !!!
Les égyptologues nous racontent que ces bas-reliefs sont voués au culte du serpent...
Erich Von Däniken a reconstruit ces bulbes en laboratoire :
Toutankhamon
En 1922, l'archéologue anglais Howard Carter fait une formidable découverte : il retrouve le tombeau intact du pharaon Toutankhamon. Ses ouvriers le préviennent : une malédiction est attachée à la sépulture, ceux qui la violeront mourront. Or, peu de temps après, la presse annonce que les membres de l'expédition sont à tour de rôle frappés d'étranges maladies...
Jeune dessinateur et aquarelliste anglais, Howard Carter a dix-sept ans lorsqu'en 1890 il trouve un emploi au British Museum. Il est chargé de faire des copies de hiéroglyphes. En 1891, il est envoyé sur le terrain et débarque pour la première fois au Caire. Devenu l'assistant du célèbre égyptologue Flinders Petrie, il ne se contente pas de son travail de copieur et d'aquarelliste, mais il apprend rapidement l'écriture hiéroglyphique et devient un chercheur et un égyptologue compétent. Il est installé en Egypte depuis neuf ans lorsque Gaston Maspéro, alors conservateur du musée du Caire, lui confie un poste d'inspecteur des Antiquités ; ses difficiles rapports avec les amateurs venus visiter les fouilles lui font renoncer à ces fonctions l'année suivante. Sans emploi, Carter ne se résout pas à rentrer en Angleterre.
Radiographie du masque d'or de Toutankhamon. Alors que le travail de l'or est ailleurs d'une régularité admirable, l'image révèle des irrégularités dans la couche d'or sur une des joues : fait étrange, le jeune prince portait également une cicatrice
Où est passé Toutankhamon ?
En 1906, Maspéro lui présente lord Carnarvon, riche oisif passionné d'égyptologie. Carnarvon se fait attribuer une concession de fouilles et engage Carter. Dès la première saison, les deux hommes et leur équipe découvrent la tombe d'un prince de la XVIIème dynastie, pillée, mais où subsiste encore un certain nombre d'objets.
Cette première trouvaille décuple l'enthousiasme du lord mécène. D'autant que Carter lui expose son raisonnement : tous les souverains de la XVIIIème dynastie ont été enterrés dans la vallée des Rois. Toutes les sépultures ont été retrouvées sauf une, celle du jeune roi Toutankhamon, bref successeur du célèbre Akhenaton (Aménophis IV). Les archéologues pensent que Toutankhamon, compte tenu de son peu d'importance et de la brièveté de son règne, a été enterré ailleurs. Carter est persuadé du contraire. Lorsque l'Américain Davis annonce qu'il a terminé ses fouilles dans la vallée des Rois, Carter presse Carnarvon de demander la concession. Ses recherches et ses calculs lui permettent de circonscrire un périmètre. Carnarvon et Carter s'apprêtent à se lancer dans l'aventure lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Les deux hommes doivent attendre 1918 pour se remettre à l'œuvre. Des milliers de mètres cubes de terre sont alors enlevés à la main: l'emplacement choisi par Carter se situe dans une zone que les autres archéologues ont transformée en dépôt pour leurs gravats. Plusieurs saisons de fouilles se succèdent. Les chercheurs trouvent quelques objets, mais toujours pas de tombe. Enfin, en novembre 1922, leurs ouvriers mettent au jour des marches qui s'enfoncent dans le sol et conduisent à une porte. Une tombe. Carter prévient Carnarvon, alors à Londres.
L'ouverture du tombeau de Toutankhamon
L'avertissement du canari
Depuis quelque temps, Carter possède un canari auquel son équipe s'est attachée. Pour elle, le petit "oiseau d'or", est un porte-bonheur. Mais quelques jours avant L'ouverture du tombeau, le canari connaît un sort tragique: un cobra se glisse dans sa cage et L'avale. Le cobra est le serpent des pharaons, symbole de la royauté. Les ouvriers voient dans L'anecdote un mauvais présage. Alors que Carter et Carnarvon se préparent à ouvrir la première porte, un contremaître les met en garde: ils mourront comme L'oiseau, s'ils violent le repos de Toutankhamon. Les archéologues ne tiennent aucun compte de L'avertissement. Avec Evelyn, la fille de Carnarvon, et L'égyptologue Callender, qui procède à ses propres fouilles à quelques kilomètres de là, ils pénètrent dans la sépulture. Une première chambre leur révèle un fantastique trésor: trône, statues, meubles, chars, armes, tout ruisselle d'or et de pierres précieuses. Une autre pièce, couverte de faïence bleue et or, renferme les trois sarcophages emboîtés de Toutankhamon, une dernière contient des statuettes et des coffres pleins de bijoux. Carter et Carnarvon viennent d'effectuer la plus formidable trouvaille archéologie de tous, les temps: le tombeau intact d'un pharaon miraculeusement préservé des pillards.
Dans L'année qui suit, Lord Carnarvon, Lord Carnarvon, à la suite piqûres de moustiques, est pris de fière. Son état empire rapidement. On le ramène au Caire: il y meurt le 5 avril 1923 à deux heures du matin. À cet instant précis, les lumières de la ville s'éteignent - les installations électriques viennent de sauter.
L'œuvre de la malédiction ?
La presse qui a déjà eu vent de L'avertissement au moment de L'ouverture de la tombe, voit en Carnarvon la première victime de la malédiction : n'est-il pas le commanditaire, le véritable responsable de la violation du repos royal ? La suite des événements comble les journalistes avides de sensationnel.
Georges Bénédite, égyptologue attaché au Louvre, meurt après avoir visité le tombeau. Son homologue américain Arthur Mace connaît le même sort, puis c'est le tour du frère et de L'infirmière de Lord Carnarvon, du secrétaire de Howard Carter... On dénombre jusqu' à vingt-sept morts "mystérieuses".
La plupart des victimes sont atteintes de maladie; la presse évoque un virus resté captif de la tombe pendant trois mille ans. Les analyses n'en révèlent pas la présence. Le mal aurait-il été transporté par les chauves-souris ? Les journalistes traquent chaque "preuve" supplémentaire de la malédiction, allant jusqu'à inventer une inscription, "ceux qui pénètrent dans ce tombeau sacré seront bientôt touchés par les ailes de la mort" qui n'a jamais existé. Cette succession de décès ne suffit cependant pas à accréditer L'idée, si séduisante soit-elle, que le pharaon s'est vengé d'avoir été troublé dans son repos éternel. Outre que le climat de L'Egypte est notoirement malsain, il faut aussi reconnaître que, parmi les principaux acteurs à avoir pénétré dans la tombe, seul lord Carnarvon est mort à L'âge de cinquante-sept ans et de plus en très mauvaise santé depuis longtemps. Howard Carter, Evelyn Carnarvon et L'archéologue Callender, qui présidèrent avec lui à L'ouverture de la sépulture, ont terminé paisiblement leurs jours, bien des années plus tard.
La découverte du tombeau
"... Lorsque j'arrivai sur le chantier, un silence inhabituel me fit comprendre que quelque chose venait de se passer. On M'annonça aussitôt que, sous la première hutte qu'on avait attaquée, on venait de mettre au jour une marche taillée dans le roc. c'était trop beau pour être vrai. [ ... ] À présent nous progressions plus rapidement et, au crépuscule, alors que nous atteignions la douzième marche, nous aperçûmes la partie supérieure d'une porte scellée, bloquée par des pierres plâtrées. [ ... ] d'abord je ne vis rien, L'air chaud qui s'échappait de la chambre faisait clignoter la flamme de la bougie. Puis, à mesure que mes yeux s'accoutumaient à L'obscurité, des formes se dessinèrent lentement : d'étranges animaux, des statues et partout le scintillement de L'or. Pendant quelques secondes, qui semblèrent durer une éternité à mes compagnons, je restai muet de stupeur Et, lorsque lord Carnarvon demanda enfin : "vous voyez quelque chose ?" je ne pus que répondre : "oui, des merveilles !" Alors j'élargis encore L'ouverture pour que nous puissions voir tous les deux. d'abord, juste en face de nous (nous avions enregistré leur présence dès le début sans vraiment y croire), se trouvaient trois grands lits funéraires dorés... Puis, sur la droite, deux statues attirèrent notre attention. Deux statues du, roi, en bois, grandeur nature, se faisant face, telles des sentinelles, habillées d'un pagne et de sandales d'or, armées d'une massue et d'une longue canne, portant au front le cobra sacré…"
Malédiction de la Momie
Les Égyptiens accordaient une grande importance au culte des morts. Les corps momifiés des rois et des gens ordinaires étaient placés dans des tombes, où l’on déposait tout ce qui était nécessaire à la vie. Pour protéger les morts dans la vie future et pour empêcher les voleurs ou des ennemis politiques de violer les sépultures, les tombes étaient construites dans des endroits secrets isolés, et une malédiction était lancée contre les profanateurs.
La croyance en la malédiction de la momie fut ranimée lorsque lord Carnarvon, qui finançait les fouilles archéologiques de Howard Carter, mourut cinq mois après la découverte de la tombe de Toutankhamon. Il fut emporté par un empoisonnement du sang provoqué par une piqûre de moustique ayant causé une infection.
Avant son décès, le canari jaune de Carter était mort dans des circonstances mystérieuses. Carter avait acheté un canari dans une cage dorée, pensant que son chant l'égaierait dans sa maison solitaire. Lorsqu'il vit l'oiseau, un de ses serviteurs s'exclama : «C'est un oiseau d'or qui nous portera chance. Cette année, inshallah (si Dieu le veut), nous allons trouver une tombe remplie d'or.» Dans la semaine qui a suivi l'achat du canari, Carter a découvert la tombe de Toutankhamon. Comme ils ne savaient pas qui en était l'occupant, les ouvriers l'avaient surnommée «la tombe de l'Oiseau d'or». La mort du canari à cet heureux moment fut considérée comme un mauvais présage. Voici le récit de ce qui arriva au canari, tiré du rapport de l'inspecteur général en charge des antiquités. Au cours des récentes fouilles qui ont permis de découvrir la tombe de Toutankhamon, M. Howard Carter (celui qui l'a découverte) avait dans sa maison un canari qui le régalait tous les jours de son chant joyeux. Un jour, toutefois, celui où on a mis au jour l'entrée de la tombe, un cobra est entré dans la maison, s'est jeté sur l'oiseau et l'a avalé. Or, les cobras sont rares en Égypte et on en voit peu en hiver; mais dans les temps anciens, ils étaient considérés comme le symbole de la royauté, et chaque pharaon portait ce symbole sur son front, comme pour signifier son pouvoir de frapper et de piquer ses ennemis.
Qui sait? Certaines personnes pensent que la malédiction jetée sur la tombe de Toutankhamon et celles de ses ancêtres pour les protéger a pu être à l'origine de ces deux morts!
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