- Benjamin.dResponsable du forum
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Ovni: Les trois plus gros canulars de l'histoire de l'ufologie
Lun 30 Nov 2009, 20:04
Les trois plus gros canulars de l'histoire
Les trois affaires présentées dans ce dossier sont responsables d'une grande dégradation de l'image de l'ufologie auprès du grand public. Il y a eu trop de tapage médiatique et de soutient aveugle pendant des années. Le sensationnalisme fait toujours recette malheureusement.
Adamski le mystificateur présente une photo
Depuis que les canulars existent dans l'histoire ils ont été caractérisés par une occurrence non fréquente et généralement par une restriction considérable de leur étendue géographique. Rarement des hommes de sciences, alors qu'ils agissaient dans leurs capacités professionnelles, ont perpétré des canulars. Le fait que le phénomène ovni ait été observé dans l'ensemble du monde depuis des temps reculés, et par des nombres considérables de scientifiques réputés aux époques récentes, indique plutôt que les ovnis ne sont pas du tout des canulars. Par contre des mystificateurs peuvent apparaitre de temps à autre. C'est ce qui s'est passé avec ces trois affaires célèbres. Cependant ce genre de hoax ne résiste pas aux enquêteurs qui finissent par découvrir le pot aux roses un jour. Il ne faut pas croire que tout n'est qu'invention en ufologie. Ce n'est pas parce qu'il existe comme partout des faux billets que tous les billets sont faux. C'est un raisonnement simpliste qu'il faut bannir. L'important est de trier ses informations avec du bon sens et de jeter toutes les bêtises. C'est ce que nous vous suggérons de faire avec ces trois affaires qui ne méritent rien d'autre que notre indignation.
"Il y a tellement d'autres faits à analyser qu'il ne faut pas passer son temps avec des canulars avoués. Vouloir les conserver dans la sphère ufologique ne relève ni plus ni moins du suicide. Ne vous plaignez donc pas de l'immensité du "dossier ovni" si vous ne prenez même pas la peine d'en enlever les canulars. Un avis sur le phénomène qui prend en compte ces faits est un avis forcément biaisé."
L'affaire "UMMO" Alerte aux "envahisseurs"
Avec tout le respect dû à toute personne aillant une sensibilité Pro-UMMO, voici quelques recherches qui permettent de mettre fin au cirque des lettre ummites. L'affaire UMMO ne peut être prise au sérieux que parce que l'on veut y croire.En réalité, lorsque l'on examine sérieusement les tenants et les aboutissants, on arrive à la conclusion d'un montage extrêmement bien ficelée dont la réalité réside dans une croyance, envers et contre tout, quasi religieuse. Le fait que ces lettres ont permis à Jean Pierre Petit d'en déduire la mhd, et les univers gémellaires ne prouve absolument pas qu'elles sont d'origine extraterrestre. C'est même totalement loufoque et dangereux pour la crédibilité de la recherche ufologique de le penser. En fait voici ce qui s'est passé: nous savons tous que la science fiction peut inspirer la science de demain. Or, les inventeurs des lettres et des éléments qu'elles "contiennent" se basent sur des spéculations scientifiques potentiellement réalisables de l'époque celles-ci peuvent donc devenir réalité un jour ou un autre avec l'avancement de la science et les progrès techniques. Ce ne sont pas des extraterrestres qui transmettent des informations mais des terriens qui exposent des procédés en avance mais qui n'en restent pas moins réalisables et probables.
Fausse nef ummite: un canular ridicule.
"L'erreur monumentale commise a été de considérer comme extraterrestres des lettres d'extraterriens qui donnent de simples pistes d'étude et de développement. Quand on étudie le phénomène ovni on sait bien que l'antigravitation est possible n'importe qui peut donc faire passer de simples constats pour des pseudos messages extraterrestres. De toute nous nous devons d'exclure cette affaire de l'ufologie car elle en ternie grandement l'image auprès du grand public du fait de ses nombreuses incohérences rédhibitoires.
Les vulgaires plagiats des "ummites"
il n'y a de nouveau que ce qui est oublié...
Si la réalité dépasse la fiction, il ne faut pas s'étonner qu'elle dépasse aussi la science "ummite".
On voit parfois écrit que Jules Verne était un génial précurseur. Pourtant, il n'avait rien inventé: il n'avait fait que reprendre des idées, projets et spéculations qu'il avait lu dans les revues de voyages et de vulgarisation scientifique qui paraissaient à l'époque. Ces revues sont aujourd'hui complètement oubliées du public, mais elles sont connues des érudits, et on peut toujours les retrouver dans les bibliothèques. Tant il est vrai que, comme l'avait compris la modiste de Marie-Antoinette, il n'y a souvent de nouveau que ce qui est oublié
De même, quand on voit écrire que la science "ummite" transcende la nôtre, on peut se demander si les "ummites" n'ont pas copié quelque source déjà oublié. On peut même le prouver...
L'article complet est ici
La Mystification UMMO
C.P. Kouropoulos
Introduction
En 1966, des correspondants Espagnols reçurent d’étranges lettres, prétendument expédiées par des extraterrestres. Selon Jean Pollion et Jean-Pierre Petit, ces lettres contiendraient des idées, une langue, une science, une technologie, une philosophie originales. Plutôt que de disserter stérilement sur leur origine terrestre ou non, ils nous invitent à examiner le contenu et les idées exprimées, qui seraient d’une grande ‘valeur opératoire’. Qu’en est-il?
J’ai bien peur que cette vision idyllique ne soit entretenue qu’à condition de délibérément nier les contradictions de cette affaire, flagrantes dès que l’on en approfondit n’importe quel élément, de manquer de la plus élémentaire culture générale ou volonté d’enquêter qui permettrait de reconnaître, sous le vocabulaire et la langue volontairement exotiques, les idées philosophiques ou scientifiques, les symboles, les théories, les idéologies, une langue, et même des croyances religieuses bien terrestres et leur extension dans l’imaginaire, à la manière bien connue des écrivains de science-fiction.
J’adopte donc l’hypothèse de la mystification.
Je commencerai par en détailler les lignes générales, puis les sources dans lesquelles ont été puisés tel ou tel concept, ainsi que les invraisemblances flagrantes. Cela nous mettra sur la piste des mystificateurs et de leur motivation.
L'article complet est ici: http://www.ovni.ch/~kouros/ummo.htm
L'affaire Ummo un canular tentaculaire
L'affaire a commencé en Espagne en 1962. Un groupe de lunatiques a commencé à recevoir des lettres en langue espagnole avec certains mots "extraterrestres." Dans ces lettres, des extraterrestres allégués venant de la planète Ummo partageaient des parties de l'histoire de leurs visites de notre planète, fournissant de l'information sur leur culture et savoirs entre autres, y compris des prévisions d'événements futurs.
Je me rends compte entièrement que l'affaire est un canular, un canular depuis longtemps dénoncé. Cependant, il demeure le fait que beaucoup de nouveaux venus dans le domaine de l'ufologie au moins en France m'a demandé mon avis, ou a protesté de ce que je n'ai pas même mentionné l'affaire Ummo dans les 5 premières années d'existence de mon site Internet, arguant du fait qu'elle est une histoire vraie qui doit être rapportée. C'est pourquoi j'ai pensé qu'il peut être utile de fournir au moins la partie de l'histoire qu'ils pourraient ne pas avoir entendue. En outre, bien que clairement je ne sois pas parmi les ufologues - en particulier les ufologues espagnols - qui il y a bien longtemps ont enquêté sur l'affaire et découvert qu'elle était simplement un canular tentaculaire, je fournis également quelques éléments que j'ai découverts indépendamment et pourraient ne pas être familiers aux lecteurs anglophones et francophones.
L'article complet est ici
La trace d'Aluche (1966)
Dans la soirée du dimanche 6 février 1966 à 20 h 02 (il fait nuit), à Aluche (banlieue de Madrid), un engin volant faiblement lumineux, après avoir évolué le long de l'autoroute, atterrit dans un champ pour redécoller presque aussitôt. Un petit groupe de soldats et quelques riverains auraient observé l'incident, mais seuls 4 témoins occulaires sont identifiés et interrogés : Jordan Peña, Vicente Ortuño, Maria Ruiz Torres, et le berger Juan Jimenez Dias (qui eut le temps de voir une porte s'entrouvrir et se refermer aussitôt, avant qu'il ne décolle).
Peña rentrait chez lui en voiture. Il témoigne avoir d'abord vu une tache lumineuse dans le ciel, qui s'agrandit et ensuite sembla descendre. Il se dirigea avec sa voiture vers le lieu supposé de l'attérissage et arriva juste à temps pour assister au décollage de l'engin qu'il vit à très courte distance. Selon lui l'ovni, d'une taille de 10 à 12 m, présentait 3 béquilles d'atterrissage, entre lesquelles il vit une forme lumineuse qu'il interpréta comme une tuyère avec un genre de déflecteurs de part et d'autre. Pendant qu'il s'élevait, les témoins entendirent un léger bourdonnement ressemblant à celui émis par un générateur. Soudain, l'objet disparaît comme une lumière dont on aurait fermé l'interrupteur.
Enquête
La trace d'Aluche La trace d'Aluche
Le lendemain, un journaliste de Madrid photographie les empreintes laissées dans le sol par les béquilles d’atterrissage. Elles sont rectangulaires, mesurant 15 x 30 cm et s'enfonçant de 12 cm dans le sol. Le fond de chaque empreinte présentait un croisillon en relief placé suivant les diagonales. Les 3 empreintes sont disposés aux sommets d'un triangle équilatéral d'environ 6 m de coté.
Une analyse indique qu'il aurait fallu une pression de 14 t pour la produire.
Sierra
Javier Sierra découvre que les témoins principaux d'Aluche, Peña et Ortuño, se connaissent très bien. Il interroge donc Ortuño en 1988, qui avoue. En 1993, c'est le tour de Peña : Avec 2 amis nous avons fait des traces en utilisant un moule qui nous avons enterré assez profondément, brûlé la trace et j'ai laissé au tour de la terre radioactive [1].
Source RRO
Jean-Pierre Petit et l'affaire UMMO
En septembre 1991, l'émission « Ca vous regarde », diffusée sur feu « La 5 » et animée par André Bercoff, organisait un débat sur l'affaire UMMO mettant en "vedette" Jean-Pierre Petit. Il est très dommageable que cette affaire soit autant médiatisée.
La vidéo complète est ici
L'enlèvement imaginaire de Cergy-Pontoise
Trois jeunes Français ont fait la une de l'actualité internationale. Ils affirmaient avoir été enlevés par des extra-terrestres près de Cergy-Pontoise, dans la région parisienne. Le point sur une affaire folklorique. Cette histoire qui a fait tant de mal à l'ufologie, mérite d'être connue afin que la crédulité du public ne soit plus abusée de cette façon dans l'avenir.
Trois personnages en quête de scénario
A quoi pensait Jean-Pierre Prévost, le soir du 25 novembre 1979 ? Ce marchand forain de vingt-cinq ans, connu depuis son enfance pour son goût du canular, se moquait de son frère Philippe, correspondant d'un groupement américain d'étude des OVNI. Mais...
le trio de Cergy trois témoins "dignes de foi"...
Depuis le 3 octobre, sa revue de programmes TV publiait un curieux roman photo. Une personne enlevée par un OVNI y retrouvait la mémoire grâce à l'hypnose. Un journaliste connu enquêtait. Un « spécialiste » annonçait que c'était ce journaliste, et non l'enlevé, que les extraterrestres - les E.T. - cherchaient à contacter.
Le 7 novembre, une émission télévisée présentait l'aventure de Raël, contacté par les OVNI, en évoquant ce que cela lui avait rapporté... Le 12, les médias parlaient d'une Caravelle espagnole poursuivie par un OVNI, et contrainte à se poser... Et puis, il y avait eu cette représentation d'hypnose au Novotel local...
A quoi pensait-il, Jean-Pierre Prévost, en discutant dans son appartement de la rue de la Justice Mauve avec son ami Frank Fontaine, 19 ans, et son voisin de palier Salomon N'Diaye, 25 ans, après que FR3 ait diffusé « Les mystères du ciel » où l'on parlait d'OVNI... ?
Les gendarmes enquêtant sur les lieux de la disparition présumée de Fontaine [1] Frank Fontaine
Le lundi 26 novembre 1979 dans les premières heures de la nuit à Cergy-Pontoise (Val d'Oise) dans le quartier dit de la Justice Mauve, Frank Fontaine (presque 19 ans), Jean-Pierre Prévost (25 ans) et Salomon N'Diaye (25 ans), sont en train de charger une Ford break avant de se rendre au marché de Gisors vendre des habits de confection (jeans). Ils aperçoivent soudain dans le ciel une lumière qui les surprend : Il nous est apparu très distinctement qu'un faisceau lumineux se dirigeait à vitesse pas trop rapide vers le sol, déclarera Prévost. Après avoir émis diverses hypothèses sur le phénomène, Frank, seul dans la voiture au volant, dit Je vais voir, rejoignez-moi là-bas à Prévost et N'Diaye qui montent de leur côté dans leurs appartements situés à proximité, boulevard de l'Oise, pour prendre un appareil photo (N'Diaye) et un restant de matériel (Prévost), tandis que Fontaine se dirige en voiture vers la lumière et le point de chute présumé. Au volant et l'arrêt, il voit apparaître sur sa droite une boule lumineuse grossissant de plus en plus, jusqu'à envelopper complètement la voiture, lui provoquant de forts picotements dans les yeux. N'Diaye ne trouvant pas de pellicule, il redescend avec Prévost rejoindre la voiture, dont ils ne voient à 200 m que l'arrière, et l'avant enveloppé dans un halo lumineux circulaire [et laiteuse, d'environ 4 m de diamètre], accompagnée de 3 ou 4 sphères lumineuses. Le phénomène se résorbe, et disparaît dans le ciel. Ils s'approchent alors de la voiture. La portière est ouverte, une vitesse enclenchée (sic). Le moteur est calé (sic) et son conducteur a disparu. Ils appellent, hèlent, et scrutent, en vain, un horizon désert. Il est 04:30.
Affolé par les circonstances de cette disparition qu'il n'explique pas, N'Diaye appelle commissariat de police de Pontoise : Notre ami a été enlevé par un truc mystérieux, ce doit être un ovni. La Police tardant à arriver (ne les ayant peut-être pas crus), Prévost appele la gendarmerie de Cergy. Prévost et N'Diaye sont interrogés, on procède à des recherches sur le terrain. A midi, les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace de Fontaine. Il n'y avait pas de brouillard ce soir là, et les témoins n'avaient absorbé que du café. les enquêteurs envisagent un moment que N'Diaye et Prévost aient tué Fontaine et fait disparaître son cadavre, mais abandonnent cette piste et confient le dossier au commandant Cochereau. Ce dernier ne croit pas en l'hypothèse de l'enlèvement par un ovni, Fontaine ayant très bien pu disparaître à pied ou en auto-stop. L'affaire fait les gros titres de la presse internationale d'autant que Fontaine reste introuvable... pendant une semaine.
Les ufomanes entrent en scène
L'histoire va faire le tour du monde. Jean-Pierre (qui prétendra ne pas chercher la publicité) prévient RTL vers 14 h. C'est le délire. A Cergy les gens alertent la gendarmerie pour un réveil brusque, ou un aboiement de chien qu'on met en relation avec l'OVNI.
Dans la nuit du 27 au 28 des milliers de madrilènes, laissant leur voiture au milieu de la chaussée, observent plusieurs heures un objet irisé « qui n'est pas une étoile ». D'innombrables appels téléphoniques bloquent les standards des autorités et des stations de radio. Rue de la Justice-Mauve, les curieux, radiesthésistes, ufomanes, parapsychologues, mages, prophètes, visionnaires et autres illuminés convergent en rangs serrés vers l'appartement de Jean-Pierre. Une femme médium explique que Frank n'est ni sur Terre, ni dans les airs, ni dans l'eau, mais « dans le temps ».
Dehors, dans le champ de choux, on cherche des traces. Un ufologue trouve une résistivité du sol de 900000 ohms/cm à « l'endroit exact » de l'enlèvement, contre 480000 alentour. D'autres trouveront 130000 ohms/cm à « l'endroit exact » et 13000 alentour. (II y a jusqu'à 80 mètres de distance entre les divers « endroits exacts ».)
Les choux de la bordure sont flétris. Pas de doute: ils ont subi une « déshydratation induite par l'OVNI ». (En fait, ils avaient été plantés six mois avant les autres) . A Menucourt, non loin de Cergy, on trouve un autre « témoin », un mécanicien. Le jour de l'affaire, à 4 h, il a entendu pendant 18 minutes un bruit « comme une résonance de réacteur ». (Les « témoins » de Cergy n'ont rien entendu. Celui de Menucourt n'a jamais pensé qu'à un avion).
Ce qu'ignorait tout ce petit monde, c'est que sur les lieux mêmes de « l'enlèvement » et à la même heure, un habitant avait tout vu. C'est à dire rien. Rien d'autre que la voiture et les deux prétendus témoins. (Ce détail ne sera révélé qu'un an plus tard).
Retour sur Terre
Fontaine quitte le commissariat après son audition [2] Frank Fontaine
Le 3 décembre, il réapparaît dans un champ de choux bordant la route sur laquelle il se serait "envolé", à 04:30. Il se retrouve debout, exactement à l'endroit où il se trouvait avec sa voiture lors de sa disparition. Il croit alors que sa voiture avait été volée et se précipite chez Prévost. Trouvant porte close, il se rend chez N'Diaye, qu'il s'étonne de trouver en pyjama, avant de lui annoncer le vol de sa voiture [qu'il faut se dépécher de partir ?]. N'Diaye lui explique qu'on le cherche depuis huit jours. Ils se rendent chez Prévost, où ils sont bientôt rejoints par la mère et l'amie de Frank, Manina (21 ans). Là, tous discutent de ce qu'il convient de faire.
A 05:30, une radio périphérique reçoit un coup de téléphone anonyme annonçant la "réapparition" de Frank (N'Diaye dira que c'était lui et qu'il avait laissé ses nom, prénom et adresse, mais on trouvera nulle trace de son appel). A 7 h la radio téléphone à la gendarmerie, qui apprend la nouvelle. Entendu par le parquet de Pontoise (par M. Houpert, Substitut du Procureur de la République), Fontaine confirme en tous point les déclarations de ses amis, mais affirme tout ignorer de ce qui a pu lui arriver depuis le jour de sa disparition.
Les gendarmes sont très dubitatifs, même s'il reconnaissent une apparente sincérité chez les témoins, et ont peine à croire à un canular pour attirer l'attention : Cela ne pouvait que leur apporter des déboires et ils semblent en être parfaitement conscients, déclarera le commandant de gendarmerie Courcous, qui dirige l'enquête. Et de fait, aucun des 3 témoins n'a de permis de conduire, la vérification de leur comptabilité montre qu'ils vendaient leurs jeans à la moitié du prix qu'ils leur étaient facturés, et aucun n'était en règle avec le fisc. Fontaine déclarera plus tard : Si c'était à refaire, je raconterai n'importe quoi, sauf la vérité, car elle me vaut trop d'ennuis. On passe les vêtements et les lieux de réapparition (sans aucune trace d'atterrissage) au compteur Geiger, procède à des prises de sang... mais rien d'anormal. Fontaine paraît en bonne santé : ni affamé, ni assoiffé, portant les mêmes vêtements (non fripés, sans traces de boue) que le jour de sa disparition et ayant sur lui la même somme d'argent (100 francs). Prévost, lui, dit ne toujours pas croire aux ovnis, malgré l'événement. Après 8 h d'interrogatoire, les 3 témoins sont libérés, libres de toute inculpation.
Frank Fontaine
Fontaine : On m'a fait dire n'importe quoi. On m'a photographié après mon interrogatoire alors que j'avais passé la nuit sur un banc et que je n'étais ni rasé ni peigné ; j'avais l'air d'un drogué ! Je me demande ce que les lecteurs de ces journaux peuvent penser de moi...
Interrogé sur sa période de disparition, Fontaine semble retrouver la mémoire : C'était agréable. Quand je dors, cela me revient, mais ce n'est pas un cauchemar, ajoutant d'un sourire entendu : C'est spécial. Mais il se refuse à aller plus avant dans ses révélations : Si je vais plus loin, on ne me croira pas et on me prendra pour un fou. Prévost dit avoir reproduit son témoignage sous hypnose. Fontaine, lui, s'y refuse : Si je parle sous hypnose, tout sera dévoilé et je ne veux pas que tout soit dévoilé. Il y en a assez de toute cette histoire (il le sera pourtant en janvier à Marseille, et l'Institut mondial des Sciences avancées concluera à la bonne foi des jeunes gens et de la réalité objective de leur aventure). Pressé de questions, il pose ses conditions : Pour tout révéler, il me faut des garanties de l'Etat. Quand je serais sûr qu'on ne m'embêtera pas. Pour le moment, ce qui est dans ma mémoire, je le garde pour moi. Il fera pourtant la description suivante : J'ai repris connaissance dans un laboratoire. Il y avait plusieurs machines. Des cadrans lumineux. Dans la pièce il y avait des petites boules lumineuses, grosses comme des oranges qui se déplaçaient, et qui parlaient, "on" me parlait, "on" conversait avec les boules [3]
Le GEPAN est saisi, et un enquêteur de la gendarmerie déclare : Pour nous, l'affaire est terminée, la parole est maintenant aux scientifiques. Fontaine, lui, ne leur accorde pas beaucoup de crédit : Hier, ils sont venus. Je leur ai proposé d'en parler longuement, mais ils sont partis, disant qu'ils étaient fatigués. Alors le GEPAN, ça va comme çà. La spéculation est intense, mais les enquêteurs (tant ceux du GEPAN que du groupe privé Control) savent déjà que quelque chose ne va pas. De nombreux détails ne collent pas et Prévost, à qui il n'est rien arrivé, prend une place prépondérante dans l'affaire : il prétend être l'authentique contacté de toute l'histoire. L'extraterrestre Haurrio lui enverrait, à lui seul, des messages télépathiques.
En janvier, l'IMSA convainc Fontaine de se faire hypnotiser, et publie après confirmation des témoignages un communiqué mentionnant les menaces et intimidations dont ont été l'objet les jeunes gens depuis l'événement, ainsi que des vols et actes de malveillance dont ils ont été victimes à Cergy-Pontoise, pendant leur séjour à Marseille [4]4 mois après la réapparition de Fontaine, Jimmy Guieu publie un livre avec les témoins [5]Fontaine, F.[6]Prévost, J.-P.[7]N'Diaye, S.[8].
Le 15 août 1980, un groupe de gens attend le retour des ovnis à l'endroit où Fontaine a affirmé qu'ils reviendraient [9] Frank Fontaine
Le mystère est soigneusement entretenu et même cultivé. Les extraterrestres doivent se manifester à Cergy le 15 août 1980. Des milliers de personnes se donnent rendez-vous. En vain.
Aveux
Après que le GEPAN et des ufologues aient dénoncé le canular [10], et au terme du délai de prescription de 3 ans pour outrage à magistrat, Prévost annonce en juin 1983 sur Radio Korrigan : L'affaire de Cergy, c'est bidon.
Peu après, à la presse, il déclare plus formellement encore :
J'affirme que l'affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J'en suis le seul responsable. C'est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck Fontaine a passé les 8 jours de sa disparition dans l'appartement d'un ami, à Pontoise ; c'est moi qui l'y ai conduit, et c'est moi qui l'ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol[11].
Malgré tout, nouvelle tentative de rendez-vous extraterrestre le 15 août, nouveau. A nouveau rien ne se passe.
Le 15 août 1980, un groupe de gens crédules attend le retour des ovnis à l'endroit où Franck Fontaine avait affirmé qu'ils reviendraient...
Si la cause est entendue, les motivations restent à ce jour confuses et "l'arme du crime", autrement dit l'endroit précis ou Frank a passé cette semaine reste à déterminer. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l'affaire de Cergy-Pontoise, du canular simple à l'affaire à visée lucrative, en passant par une expérience psychologique menée par un groupe mystérieux.
Cette dernière hypothèse, soutenue par Jacques Vallée, serait une opération menée de toutes pièces par une agence ministérielle à travers laquelle se dessine l'empreinte des services secrets français. L'affaire de Cergy-Pontoise serait alors une manipulation d'opinion consistant à étudier la façon dont réagirait le public, les médias, les forces de police et les milieux scientifiques face à un événement extraordinaire. L'informateur de Vallée affirme avoir recueilli directement les confidences de M. D., l'un des organisateurs de l'opération, membre du STET.
Quelques articles parus à l'époque des faits...
Source
Références :
* Lagarde, F.: "Le point sur le cas de Cergy-Pontoise", LDLN n°194, avril 1980, pp. 29-32
* Seray, Patrice: "Notes à propos de photos de Cergy-Pontoise (95)"
* Caudron, D.: "'L'enlèvement' de Cergy-Pontoise"
* "Frank Fontaine : enlevé par un OVNI à Cergy-Pontoise en 1979 ?", Raël, Messie ou Menteur ?
* Article 27 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à la presse et aux fausses nouvelles - Texte de loi réglementant la publication, la diffusion, ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique ou aura seulement été susceptible de la troubler.
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Cergy/index.html
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/cergy/cergy.htm
http://www.les-repas-ufologiques.com/photos3.htm
La rencontre de George Adamski
Un mystificateur habile. Sa rencontre avec le pape ne serait qu'une supercherie, ce dernier étant agonisant sur son lit de mort au moment de la prétendue rencontre. La médaille honorifique qu'il aurait reçue ne serait en fait qu'un bibelot pour touristes. Ses photographies ne seraient que des trucages, et les témoins de ses rencontres des complices.
Au final, si pour certains, il est « Le premier homme de l’espace », le major Edward Keyhoe le qualifiera d'« opérateur d'un stand de hamburger », relayant la pensée générale de la plupart des scientifiques ufologues, pour qui Adamski aura fait grand tort à leurs études, ses mystifications participant grandement à discréditer leur discipline.
Biographie
Figure emblématique de l’ufologie de l’après-guerre, George Adamski reste aujourd’hui considéré par de nombreux commentateurs comme une sorte de messager cosmique des temps Né en Pologne le 17 avril 1891 et mort le 23 avril 1965 d'une crise cardiaque à Silver Springs, États-Unis, est sans doute le contacté le plus célèbre en ufologie. Il connut une enfance et une jeunesse pour le moins mouvementées. Ses parents émigrèrent avec lui aux États-Unis alors qu’il n’était âgé que d’un an et demi. Quelques années plus tard, sa mère, qui était médium, reçut intérieurement un étrange message de la part son Guide : il lui était demandé d’amener l’enfant jusqu’à un monastère du Tibet pour qu’il y suive un enseignement. Adamski séjourna plus d’une dizaine d’années dans ce monastère, avant de revenir aux États-Unis et d’y accomplir ses obligations militaires.
Ce long séjour au Tibet fut pour le jeune George l’occasion de découvrir la spiritualité de l’Orient et la pratique de la méditation, tout en se préparant, sous la conduite d’un Initié, à sa future mission de témoin de l’existence des civilisations extraterrestres. Devenu professeur de métaphysique et de philosophie, il fonda en Californie en 1936 « l’Ordre Royal du Tibet », qui était destiné à promouvoir la spiritualité orientale en Occident et à organiser une vaste réflexion sur le thème de la structure spirituelle de l’univers à la lumière de l’enseignement des Maîtres de sagesse tibétains.
En 1944, il partit s’installer sur les pentes du Mont Palomar en Californie, lieu selon lui propice à l’étude de l’astronomie et à l’observation des étoiles et des planètes. En 1946, après avoir aperçu dans le ciel une flottille de soucoupes volantes à travers son puissant réflecteur, il décida de se consacrer entièrement à l'étude du phénomène des ovnis. Et c'est le jeudi 20 novembre 1952, à midi et demi, qu’il rencontra pour la première fois, non de loin de Palomar Gardens, un homme venant d'un autre monde, un Vénusien.
George Adamski (ci-contre), était un être loyal et passionné. Il passa de nombreuses nuits blanches au Mont Palomar durant des mois et des années, à la recherche d'ovnis. Il dormait le jour, et la nuit il scrutait inlassablement le ciel avec son télescope.
Au début des années cinquante, il commença à voir des lumières mystérieuses qui, au fil des mois, semblaient grossir et se rapprocher de plus en plus, jusqu'à ce qu’il réussisse à prendre des photos qui étaient de si bonne qualité qu'elles inquiétèrent le Pentagone. Il s’agissait en effet, pour la première fois, de prises de vues diurnes nettes et bien définies de vaisseaux en forme de soucoupe, avec des dômes, des hublots, des systèmes d'atterrissage, et toutes admirablement cadrées ! (Cf. photos ci-dessous) On découvrait également pour la première fois un vaisseau-mère en forme de cigare en train de larguer des vaisseaux éclaireurs (soucoupes)... Ces photos étaient bien trop précises pour que l’on puisse continuer à parler de ballons météorologiques, de météores, d’avions, d’oiseaux, de nuages lenticulaires ou autres concentrations gazeuses, comme recommandait systématiquement de le faire le Bluebook Project, l'investigation publique des ovnis de l'US Air Force, qui était en réalité une agence de désinformation publique, de l’aveu même de son ancien directeur scientifique, le Docteur J. Allen Hyneck.
Premières photos
En 1948 il présente une première photo d'ovni. En 1949 il sort un livre de science-fiction intitulé Pionneers in Space (voyage vers la Lune, Mars et Vénus), en fait écrit par Lucy McGinnis (disponible à la Bibliothèque du Congrès, sous forme de microfilm) [Hallet]. Le 29 Mai 1950, il raconte avoir vu des escadres dans son télescope :
Alors que l'observait la Lune avec mon téléscope 6 pouces je remarquais plusieurs points de lumière minuscules s'élevant apparemment de la surface de la Lune. J'avais observé ce corps durant de si longs moments au cours des vingt dernières années mais je n'avais jamais rien vu comme ceux-là. J'attachais rapidement l'appareil photo et pris cette photo. Qu'ils aient été à la surface de la Lune ou stationnant loin d'elle dans l'espace je ne peux le dire. Tout ce que je sais est que les corps célestes naturels ne s'arrêtent pas, ni ne démarrent et changent de direction selon leur propre volonté. Je pense que des voyageurs interplanétaires pourraient utiliser notre satellite comme une base de temps en temps.
De nombreux astronomes ont observé des formations semblables [Adamski 1953].
"Photographie au télescope" d'Adamski, le 5 Mars 1951
En 1951 il présente une série de 4 autres photos, qu'il aurait prises le 5 Mars, avec télescope 6". Adamski les présente comme des soucoupes sortant d'un "vaisseau-mère" : sur la première une seule soucoupe est visible, et sur chaque image successive plus de soucoupes ont quitté le vaisseau-mère, jusqu'à 6 soucoupes sur la dernière photo (ci-contre).
Premier contact
Diagramme de la structure interne d'un "vaisseau mère" vénusien selon Adamski [Dessin de Glenn Passmore, 1952]
Par la suite, Adamski affirme avoir été contacté par des extraterrestres : le 20 Novembre 1952, il aurait installé son télescope dans un endroit favorable au passage des soucoupes volantes, au centre du désert de Californie et aurait attendu, avec 6 autres personnes : George Williamson et sa femme Betty, une connaissance nommée Al Bailey et sa femme, Lucy McGiness la secrétaire d'Adamski, et Alice K. Wells, la propriétaire du Palomar Gardens Cafe.
Très vite, un engin mystérieux aurait atterri. Un être de taille humaine, 1,70 m, se serait alors approché de lui, portant une sorte de combinaison de ski, des cheveux longs et blonds.
Adamski raconte :
Lorsque je me suis approché de lui j'ai ressenti une étrange sensation et je suis resté sur mes gardes. A ce moment j'ai jetté un oeil pour me rassurer et être sûr que nous étions tous les deux visibles de mes compagnons. Apparemment il n'y avait aucune raison de ressentir cette sensation, l'homme ressemblait à tout autre homme, et j'ai remarqué qu'il était relativement plus petit que moi et considérablement plus jeune.
Soudain, comme si un voile était ôté de mon esprit, le sentiment de prudence m'a quitté si totalement que je n'ai plus eu conscience de la présence de mes amis... A ce moment nous étions vraiment proches. Il fit 4 pas vers moi, nous amenant chacun dans les bras de l'autre.
Alors pour la première fois j'ai vraiment réalisé que j'étais en présence d'un homme de l'espace — un humain d'un autre monde ! La beauté de son apparence dépassait tout ce que j'avais pu voir. Et l'aspect avenant de son visage me libera de toute pensée personnelle. Je me sentais comme un petit enfant en présence de quelqu'un doté d'une grande intelligence et de beaucoup d'amour, et je devint très humble par rapport à moi-même... de lui émanait le sentiment d'une compréhension et d'une gentillesse infinie, avec une humilité absolue.
Il me fit comprendre qu'ils venaient en paix. Aussi, comme il le mima, qu'ils étaient préoccupés des radiations partant de la terre. Je lui demandais si cette préoccupation était due aux explosions de nos bombes et leurs vastes nuages radio-actifs ? Il compris cela rapidement et hocha la tête de manière affirmative [Adamski 1953].
Pied gauche Pied droit
Heureusement, Adamski et son équipe ont opportunément emené du platre dans leur voiture, et ils s'empressent de faire un moulage des empreintes de pas de "Orthon". On remarquera la forme de svastika (croix gammée) sur l'avant de empreinte droite, non sans rappeler les sombres fréquentations de l'époque d'Adamski (Dudley Pelley, Ballard, Williamson). Une des photos qu'Adamski aurait prise le 13 Décembre 1952 à 9 h Palomar Gardens (Californie) à travers un téléscope de 6 pouces
Ce n'était qu'une première rencontre. Le 13 Décembre à Palomar Gardens (Californie), le "vénusien" serait revenu et, pour faire plaisir à l'écrivain, lui aurait fait faire une voyage express autour de la Lune, pour lui montrer des rivières et des lacs sur la face cachée. Adamski aurait fait une photo de leur soucoupe, restée célèbre (ci-contre).
En raison de la promesse du visiteur de me retourner ma plaque (de film photographique), je restais dans un état d'alerte constant.
(...) Je pus l'observer planer silencieusement dans ma direction - un appareil iridescent semblant fait de verre émettant ses brillantes couleurs dans le soleil du matin !
Je vis le support lâcher... ma seule pensée était alors d'obtenir les photographies ... une fois (la photo) terminée, et avec les témoins présents, et qu'une impression fut faite, il n'y avait plus trace de la photo d'origine - que je pris avant que le visiteur prenne le support - totalement effacée; et elle était remplacée par un étrange photographie et un message symbolique... [Adamski 1953].
Suite à ce premier contact avec ceux qu'il appele des Vénusiens, Adamski commence à dispenser sa bonne parole de la "Philosophie Cosmique". En 1953, il écrit Les soucoupes volantes ont atterri avec Desmond Leslie. Il y raconte ses rencontres, et cite des extraits du livre Les stances de Dyzan, décrit comme provenant de la planète Vénus et apporté aux Indes, pourtant réputé disparu :
Mais la vie avait besoin d'une intelligence pour embrasser l'univers. Nous ne pouvons la lui donner, dirent les ancêtres. Je ne l'ai jamais eue, dit l'esprit de la Terre. L'homme n'était qu'un bhuta vide et sans esprit (...) Ainsi, Venus envoya le plus grand de la planète, le "Sanat Kumara", le "Seigneur de la Flamme", qui descendit sur la Terre avec ses 4 grands maîtres et 100 assistants [Adamski 1953].
Le livre connaît un succès immédiat, étouffant les premières critiques.
Adamski fera ainsi un grand tort à une étude sérieuse des ovnis, de nombreux chercheurs se mettant alors à douter à priori des témoignages. On lui doit plusieurs document à l'authenticité sérieusement remise en cause. Ceci d'autant plus que les canulars et mystifications se succéderont à un rythme au moins aussi rapide que les authentiques apparitions d'ovnis. Le combat en particulier Donald Keyhoe qui le qualifiera d'"opérateur d'un stand de hamburger" alors que la presse donne à Adamski le titre d'"astronome" parce qu'il vit dans une maison sur le Mont Palomar où un grand télescope est en operation.
De 1959 à 1960, Adamski va porter sa parole hors des frontières, et est même reçu par la Reine Juliana de Hollande en 1959 (1958 ?).
Visite au Pape?(1963)
Adamski posant à côté d'une illustration de son émissaire Vénusien
Le 13 Mai 1963, Adamski rencontre le Pape Jean 23. Sur la place Saint Pierre à Rome (Italie), Adamski demande à ses 2 amies May Morlet et Lou Zinsstag de rester là et de l'attendre. Il traverse alors la foule des touristes et disparaît derrière une porte éloignée. Quelques 30 mn plus tard, il réapparaît et raconte aux 2 femmes avoir vu Jean 23 qui était malade, très certainement, mais avait un teint rosé, et non olivâtre qu'on les gens atteints de cancer lorsqu'ils sont à l'agonie. Il dit aussi avoir vu la fameux jardins du Vatican au travers des fenêtres de la chambre papale (il racontera la même histoire au docteur Perego, alors que la chambre papale fait face à la place Saint Pierre, à l'opposé des jardins). 3 jours plus tard meurt Jean 23. Adamski est revenu avec une "Médaille Dorée d'Honneur" de la part du pape, qui serait, d'après un numismate romain, en fait un souvenir pour produit par une société de Milan [Hallet].
Plus tard, Adamski confessera que 4 savants du gouvernement américain étaient à l'origine du lancement de sa carrière d'ambassadeur des Frères de l'Espace. Ces savants appartenaient au laboratoire d'électronique navale de Point Loma, près de San Diego, et à une organisation similaire de Pasadena. Ceux-ci lui auraient demandé s'il voulait bien coopérer à une tentative collective de prendre des photos des étranges engins se déplaçant dans l'espace.
Adamski indiqua à propos des "foo-fighters" que ces boules de feu avaient pour objectif d'annihiler les effets désastreux des radiations atomiques
En 1965, Adamski présente un film 8 mm pris avec Madelaine Rodeffer montrant un vaisseau vénusien en vol. Le 23 Avril, il meurt d'une attaque cardiaque à Silver Springs (Md). Il est enterré dans le cimetière d'Arlington. Cette année-là est fondée la Fondation Adamski, dont le l'objectif déclaré est de promouvoir les faits scientifiques et la pensée philosophique pertinents pour comprendre que la vie humaine est la règle, et non l'exception, dans l'univers.
Auteur de :
La possibilité de vie sur d'autres planètes, 1946
Flying saucers have landed co-écrit avec Desmond Leslie, 1953
traduit Les soucoupes volantes ont atterri
Inside the space ships par Charlotte Blodget (1955) - D'après les propos d'Adamski. Récit de sa visite d'ovnis en provenance de Saturne et Vénus. Ramu de Mars y regrette d'avoir entraîné l'accident de Mantell.
traduit A bord des soucoupes volantes
Cosmic philosophy, 1961
Behind the flying saucer mystery (Flying saucer farewell) (New York: Abelard, 1961. OCLC 964949, 4020003, 2903347) (Londres: Abelard-Schuman, 1961).
Telepathy - The cosmic or universal language
Références :
Hallet, M., George Adamski, Michel Moutet, Regusse, France, 1983 - Par un ancien adepte.
Hallet, M., Les sectaires d'Adamski de Marc Hallet, à compte d'auteur, Liège, Belgium, 1984 et 1988
Hallet, M., George Adamski - Dernière synthèse, Edition privée, Liège, Belgique, 1994
Le chapitre Adamski and his believers dans UFO 1947-1997 (Hilary Evvans and Dennis Stacy, J. Brown Publ., Londres, 1997)
http://www.rr0.org/personne/a/AdamskiGeorge/
QUI ÉTAIT RÉELLEMENT GEORGE ADAMSKI ?
Nombreuses sont aujourd’hui les personnes qui s’intéressent aux OVNI et qui ne connaissent qu’imparfaitement le “cas Adamski” qui, depuis un demi siècle, déchaîne les passions “pour” et “contre”. Voici bien des années, j’ai travaillé au sein d’un groupe ufologique belge (BUFOI) dont la présidente (May Morlet-Flitcroft) était une amie personnelle d’Adamski. Elle me demanda un jour d’écrire une autobiographie de cet homme qu’elle admirait et dont la sincérité m’apparaissait alors quasi certaine. Je me suis mis sérieusement au travail, cherchant, pour être précis et crédible, à vérifier chaque chose... et c’est ainsi que j’ai découvert, peu à peu, quel mystificateur hors pair avait été cet Adamski.
Les adamskistes récitent, comme une sorte d’incantation, un certain nombre de “preuves” qui, pour eux, démontrent que leur maître à penser a été injustement accusé d’être un mystificateur. Ces preuves sont de plusieurs ordres et je vais les démonter ici assez rapidement pour éclairer quelque peu ceux qui ne connaissent guère ce sujet.
Les adamskistes affirment que les plus hautes autorités morales et politiques du monde reconnaissaient Adamski comme un homme réellement en contact avec des extraterrestres. Ils citent à l’appui de ceci les rencontres d’Adamski avec J.F. Kennedy, la reine Juliana de Hollande et le Pape Jean XXIII. Ce dernier, précisent-ils, lui aurait même remis une haute distinction honorifique vaticane.
Le jour où Adamski fut censé rencontrer le pape, chacun savait celui-ci gravement malade. Ce jour-là, Adamski expliqua aux deux dames qui l’avaient accompagné jusqu’à la place St Pierre qu’il avait été reçu dans une pièce donnant sur les jardin à l’arrière et que le pape qui avait un teint rosé s’était entretenu avec lui. Or, à l’heure où cet entretien fut censé avoir eu lieu, Jean XXIII, à l’agonie, était déjà plongé dans une demi-inconscience dans une pièce qui faisait face à la place St Pierre. Cela, on put l’apprendre après le décès du pontife en recoupant les comptes-rendus publiés par des quantités de journaux et revues. Comme preuve de sa rencontre avec Jean XXIII, Adamski montra une médaille dont Lou Zinsstag dit, simplement en la regardant, qu’elle était en or massif. Pour les adamskistes, cette seule affirmation a toujours tenu lieu d’expertise! Selon les dires mêmes de Lou Zinsstag et May Morlet qui accompagnaient Adamski, cette médaille était contenue dans un étui en plastique, ce qui semble bien étrange déjà pour une distinction honorifique prestigieuse... Mais cela s’explique du fait que cette médaille n’a jamais été ce que les adamskistes prétendent qu’elle est : elle n’est qu’un “souvenir” commémorant le Concile Vatican II et qui fut fabriqué par une société commerciale de Milan à destination principale des touristes.
La Reine Juliana reçut effectivement George Adamski ; mais ce fut à l’évidence à titre de simple curiosité. Les rares commentaires des intéressés (y compris le témoignage d’Adamski qu’il faut lire entre les lignes) montrent que le contacté, une fois en présence de la reine et de chercheurs scientifiques, fut mis en difficulté. Il préféra dès lors ne faire aucun commentaire précis sous prétexte de respect vis-à-vis de la reine alors que le Palais l’autorisa de la manière la plus claire à rapporter tout ce qui s’était dit durant la rencontre. Son silence fut pris par ses adeptes comme la marque d’un secret qui ne pouvait être officiellement révélé.
Quant aux rencontres avec Kennedy et d’autres sommités, elles n’eurent jamais lieu ailleurs que dans la littérature adamskiste. J’ajoute encore à cela qu’une prétendue lettre officielle signée Straith et dont Adamski usa jadis pour faire croire qu’au plus haut niveau de l’administration américaine on savait qu’il était un ambassadeur des extraterrestres, n’était pas autre chose qu’une blague dont il avait été la première victime et dont les auteurs sont aujourd’hui parfaitement connus.
Une autre série de “preuves” de la bonne foi d’Adamski et que fournissent ses disciples consiste en descriptions et affirmations qu’Adamski n’aurait, selon eux, pas pu faire s’il n’avait été en contact avec des extraterrestres et s’il n’avait voyagé dans l’espace.
La plus connue de ces “preuves” est celle des “lucioles spatiales”. Dans son second livre paru en 1955, Adamski expliqua que lorsqu’il regarda par un hublot du vaisseau-mère qui l’emportait dans l’espace, il avait vu des milliers de lucioles lumineuses voler en tous sens. Ces lucioles, lui aurait expliqué un extraterrestre, étaient en quelque sorte des particules naturelles de matière et d’énergie qui donnaient naissance aux planètes. Bien après 1955, les premiers astronautes et cosmonautes qui voyagèrent autour de la Terre signalèrent également des particules lumineuses. Mais voilà : celles-là avaient pour origine des débris et résidus provenant des capsules. Les adamskistes qui comparent ces deux phénomènes ne font donc pas autre chose qu’entretenir une illusion au profit de leur gourou.
Les adamskistes répètent invariablement, après Adamski lui-même, que ce dernier décrivit les ceintures de Van Allen avant même qu’elles soient découvertes par un satellite artificiel américain. C’est encore faux. En fait, en un temps où les essais nucléaires faisaient très peur, Adamski parla de ceintures radioactives dangereuses engendrées par ces essais. Or, chacun sait aujourd’hui que les ceintures de Van Allen sont un phénomène d’origine parfaitement naturelle et qu’il ne constitue en aucun cas une menace, même pour les voyageurs de l’espace.
On a dit également qu’Adamski avait décrit avant qu’ils soient découverts, les principes de l’enregistrement magnétique des images et la production d’images holographiques. Or, quand parut son livre dans lequel il parla d’enregistrements magnétiques d’images, les premiers magnétoscopes avaient déjà été inventés. En outre, la séance de cinéma décrite par Adamski dans le même livre s’apparente plutôt à un processus imaginatif irréalisable puisqu’il est question là d’une image formée par de nombreux “rayons lumineux” qui auraient chacun une longueur limitée différente, l’ensemble formant dès lors une image 3D. Cette “rêverie” n’a évidemment aucun rapport réel avec la technique holographique.
Les adamskistes soutiennent que, dans le désert, lors du premier contact, il y eut des témoins qui signèrent une déclaration. Ici apparaît tout le talent de mystificateur d’Adamski. Les déclarations qui sont reproduites dans le livre où il décrit son premier contact certifient simplement que le récit d’Adamski fut conforme à la réalité. Or, que disait ce récit : que les témoins, maintenus loin à l’écart, n’avaient pas vu l’extraterrestre ni sa soucoupe, mais bien Adamski disparaissant derrière une colline pour réapparaître bien plus tard quand le supposé contact avait pris fin. Quelle preuve ces témoins eurent-ils de ce prétendu contact? Adamski leur montra simplement des traces de pas, dans le sable, traces que lui-même aurait pu réaliser avec une paire d’espadrilles qu’il aurait aisément pu dissimuler dans son ample veste. Seule Alice Wells prétendit avoir vu le vénusien et en fit un croquis, mais il faut savoir qu’Alice Wells fut la complice de toujours d’Adamski et qu’elle participa avec lui à presque toutes ses mystifications (voir plus loin). Il faut savoir surtout que ces témoins se rétractèrent par la suite dans diverses publications, disant qu’Adamski avait abusé de leur bonne foi en les impliquant dans un récit qui n’était pas conforme à la réalité qu’ils avaient vécue.
C’est plusieurs semaines après ce premier contact prétendu qu’Adamski réalisa les clichés de “soucoupe vénusienne” qui l’ont rendu si célèbre. Il aurait utilisé pour ce faire un télescope auquel était fixé un appareil extraordinairement primitif puisqu’il n’était pas autre chose qu’une sorte de boîtier dépourvu de lentille et dans lequel il fallait insérer une à une des plaques photographiques peu sensibles qui nécessitaient de longs temps de pose.
Si l’on s’en réfère au récit d’Adamski, quatre photos auraient été prises dans un espace de temps assez limité et des conditions de stress assez considérables. C’est absolument impossible et je vais expliquer pourquoi.
La suite du dossier est ici
Les trois affaires présentées dans ce dossier sont responsables d'une grande dégradation de l'image de l'ufologie auprès du grand public. Il y a eu trop de tapage médiatique et de soutient aveugle pendant des années. Le sensationnalisme fait toujours recette malheureusement.
Adamski le mystificateur présente une photo
Depuis que les canulars existent dans l'histoire ils ont été caractérisés par une occurrence non fréquente et généralement par une restriction considérable de leur étendue géographique. Rarement des hommes de sciences, alors qu'ils agissaient dans leurs capacités professionnelles, ont perpétré des canulars. Le fait que le phénomène ovni ait été observé dans l'ensemble du monde depuis des temps reculés, et par des nombres considérables de scientifiques réputés aux époques récentes, indique plutôt que les ovnis ne sont pas du tout des canulars. Par contre des mystificateurs peuvent apparaitre de temps à autre. C'est ce qui s'est passé avec ces trois affaires célèbres. Cependant ce genre de hoax ne résiste pas aux enquêteurs qui finissent par découvrir le pot aux roses un jour. Il ne faut pas croire que tout n'est qu'invention en ufologie. Ce n'est pas parce qu'il existe comme partout des faux billets que tous les billets sont faux. C'est un raisonnement simpliste qu'il faut bannir. L'important est de trier ses informations avec du bon sens et de jeter toutes les bêtises. C'est ce que nous vous suggérons de faire avec ces trois affaires qui ne méritent rien d'autre que notre indignation.
"Il y a tellement d'autres faits à analyser qu'il ne faut pas passer son temps avec des canulars avoués. Vouloir les conserver dans la sphère ufologique ne relève ni plus ni moins du suicide. Ne vous plaignez donc pas de l'immensité du "dossier ovni" si vous ne prenez même pas la peine d'en enlever les canulars. Un avis sur le phénomène qui prend en compte ces faits est un avis forcément biaisé."
L'affaire "UMMO" Alerte aux "envahisseurs"
Avec tout le respect dû à toute personne aillant une sensibilité Pro-UMMO, voici quelques recherches qui permettent de mettre fin au cirque des lettre ummites. L'affaire UMMO ne peut être prise au sérieux que parce que l'on veut y croire.En réalité, lorsque l'on examine sérieusement les tenants et les aboutissants, on arrive à la conclusion d'un montage extrêmement bien ficelée dont la réalité réside dans une croyance, envers et contre tout, quasi religieuse. Le fait que ces lettres ont permis à Jean Pierre Petit d'en déduire la mhd, et les univers gémellaires ne prouve absolument pas qu'elles sont d'origine extraterrestre. C'est même totalement loufoque et dangereux pour la crédibilité de la recherche ufologique de le penser. En fait voici ce qui s'est passé: nous savons tous que la science fiction peut inspirer la science de demain. Or, les inventeurs des lettres et des éléments qu'elles "contiennent" se basent sur des spéculations scientifiques potentiellement réalisables de l'époque celles-ci peuvent donc devenir réalité un jour ou un autre avec l'avancement de la science et les progrès techniques. Ce ne sont pas des extraterrestres qui transmettent des informations mais des terriens qui exposent des procédés en avance mais qui n'en restent pas moins réalisables et probables.
Fausse nef ummite: un canular ridicule.
"L'erreur monumentale commise a été de considérer comme extraterrestres des lettres d'extraterriens qui donnent de simples pistes d'étude et de développement. Quand on étudie le phénomène ovni on sait bien que l'antigravitation est possible n'importe qui peut donc faire passer de simples constats pour des pseudos messages extraterrestres. De toute nous nous devons d'exclure cette affaire de l'ufologie car elle en ternie grandement l'image auprès du grand public du fait de ses nombreuses incohérences rédhibitoires.
Les vulgaires plagiats des "ummites"
il n'y a de nouveau que ce qui est oublié...
Si la réalité dépasse la fiction, il ne faut pas s'étonner qu'elle dépasse aussi la science "ummite".
On voit parfois écrit que Jules Verne était un génial précurseur. Pourtant, il n'avait rien inventé: il n'avait fait que reprendre des idées, projets et spéculations qu'il avait lu dans les revues de voyages et de vulgarisation scientifique qui paraissaient à l'époque. Ces revues sont aujourd'hui complètement oubliées du public, mais elles sont connues des érudits, et on peut toujours les retrouver dans les bibliothèques. Tant il est vrai que, comme l'avait compris la modiste de Marie-Antoinette, il n'y a souvent de nouveau que ce qui est oublié
De même, quand on voit écrire que la science "ummite" transcende la nôtre, on peut se demander si les "ummites" n'ont pas copié quelque source déjà oublié. On peut même le prouver...
L'article complet est ici
La Mystification UMMO
C.P. Kouropoulos
Introduction
En 1966, des correspondants Espagnols reçurent d’étranges lettres, prétendument expédiées par des extraterrestres. Selon Jean Pollion et Jean-Pierre Petit, ces lettres contiendraient des idées, une langue, une science, une technologie, une philosophie originales. Plutôt que de disserter stérilement sur leur origine terrestre ou non, ils nous invitent à examiner le contenu et les idées exprimées, qui seraient d’une grande ‘valeur opératoire’. Qu’en est-il?
J’ai bien peur que cette vision idyllique ne soit entretenue qu’à condition de délibérément nier les contradictions de cette affaire, flagrantes dès que l’on en approfondit n’importe quel élément, de manquer de la plus élémentaire culture générale ou volonté d’enquêter qui permettrait de reconnaître, sous le vocabulaire et la langue volontairement exotiques, les idées philosophiques ou scientifiques, les symboles, les théories, les idéologies, une langue, et même des croyances religieuses bien terrestres et leur extension dans l’imaginaire, à la manière bien connue des écrivains de science-fiction.
J’adopte donc l’hypothèse de la mystification.
Je commencerai par en détailler les lignes générales, puis les sources dans lesquelles ont été puisés tel ou tel concept, ainsi que les invraisemblances flagrantes. Cela nous mettra sur la piste des mystificateurs et de leur motivation.
L'article complet est ici: http://www.ovni.ch/~kouros/ummo.htm
L'affaire Ummo un canular tentaculaire
L'affaire a commencé en Espagne en 1962. Un groupe de lunatiques a commencé à recevoir des lettres en langue espagnole avec certains mots "extraterrestres." Dans ces lettres, des extraterrestres allégués venant de la planète Ummo partageaient des parties de l'histoire de leurs visites de notre planète, fournissant de l'information sur leur culture et savoirs entre autres, y compris des prévisions d'événements futurs.
Je me rends compte entièrement que l'affaire est un canular, un canular depuis longtemps dénoncé. Cependant, il demeure le fait que beaucoup de nouveaux venus dans le domaine de l'ufologie au moins en France m'a demandé mon avis, ou a protesté de ce que je n'ai pas même mentionné l'affaire Ummo dans les 5 premières années d'existence de mon site Internet, arguant du fait qu'elle est une histoire vraie qui doit être rapportée. C'est pourquoi j'ai pensé qu'il peut être utile de fournir au moins la partie de l'histoire qu'ils pourraient ne pas avoir entendue. En outre, bien que clairement je ne sois pas parmi les ufologues - en particulier les ufologues espagnols - qui il y a bien longtemps ont enquêté sur l'affaire et découvert qu'elle était simplement un canular tentaculaire, je fournis également quelques éléments que j'ai découverts indépendamment et pourraient ne pas être familiers aux lecteurs anglophones et francophones.
L'article complet est ici
La trace d'Aluche (1966)
Dans la soirée du dimanche 6 février 1966 à 20 h 02 (il fait nuit), à Aluche (banlieue de Madrid), un engin volant faiblement lumineux, après avoir évolué le long de l'autoroute, atterrit dans un champ pour redécoller presque aussitôt. Un petit groupe de soldats et quelques riverains auraient observé l'incident, mais seuls 4 témoins occulaires sont identifiés et interrogés : Jordan Peña, Vicente Ortuño, Maria Ruiz Torres, et le berger Juan Jimenez Dias (qui eut le temps de voir une porte s'entrouvrir et se refermer aussitôt, avant qu'il ne décolle).
Peña rentrait chez lui en voiture. Il témoigne avoir d'abord vu une tache lumineuse dans le ciel, qui s'agrandit et ensuite sembla descendre. Il se dirigea avec sa voiture vers le lieu supposé de l'attérissage et arriva juste à temps pour assister au décollage de l'engin qu'il vit à très courte distance. Selon lui l'ovni, d'une taille de 10 à 12 m, présentait 3 béquilles d'atterrissage, entre lesquelles il vit une forme lumineuse qu'il interpréta comme une tuyère avec un genre de déflecteurs de part et d'autre. Pendant qu'il s'élevait, les témoins entendirent un léger bourdonnement ressemblant à celui émis par un générateur. Soudain, l'objet disparaît comme une lumière dont on aurait fermé l'interrupteur.
Enquête
La trace d'Aluche La trace d'Aluche
Le lendemain, un journaliste de Madrid photographie les empreintes laissées dans le sol par les béquilles d’atterrissage. Elles sont rectangulaires, mesurant 15 x 30 cm et s'enfonçant de 12 cm dans le sol. Le fond de chaque empreinte présentait un croisillon en relief placé suivant les diagonales. Les 3 empreintes sont disposés aux sommets d'un triangle équilatéral d'environ 6 m de coté.
Une analyse indique qu'il aurait fallu une pression de 14 t pour la produire.
Sierra
Javier Sierra découvre que les témoins principaux d'Aluche, Peña et Ortuño, se connaissent très bien. Il interroge donc Ortuño en 1988, qui avoue. En 1993, c'est le tour de Peña : Avec 2 amis nous avons fait des traces en utilisant un moule qui nous avons enterré assez profondément, brûlé la trace et j'ai laissé au tour de la terre radioactive [1].
Source RRO
Jean-Pierre Petit et l'affaire UMMO
En septembre 1991, l'émission « Ca vous regarde », diffusée sur feu « La 5 » et animée par André Bercoff, organisait un débat sur l'affaire UMMO mettant en "vedette" Jean-Pierre Petit. Il est très dommageable que cette affaire soit autant médiatisée.
La vidéo complète est ici
L'enlèvement imaginaire de Cergy-Pontoise
Trois jeunes Français ont fait la une de l'actualité internationale. Ils affirmaient avoir été enlevés par des extra-terrestres près de Cergy-Pontoise, dans la région parisienne. Le point sur une affaire folklorique. Cette histoire qui a fait tant de mal à l'ufologie, mérite d'être connue afin que la crédulité du public ne soit plus abusée de cette façon dans l'avenir.
Trois personnages en quête de scénario
A quoi pensait Jean-Pierre Prévost, le soir du 25 novembre 1979 ? Ce marchand forain de vingt-cinq ans, connu depuis son enfance pour son goût du canular, se moquait de son frère Philippe, correspondant d'un groupement américain d'étude des OVNI. Mais...
le trio de Cergy trois témoins "dignes de foi"...
Depuis le 3 octobre, sa revue de programmes TV publiait un curieux roman photo. Une personne enlevée par un OVNI y retrouvait la mémoire grâce à l'hypnose. Un journaliste connu enquêtait. Un « spécialiste » annonçait que c'était ce journaliste, et non l'enlevé, que les extraterrestres - les E.T. - cherchaient à contacter.
Le 7 novembre, une émission télévisée présentait l'aventure de Raël, contacté par les OVNI, en évoquant ce que cela lui avait rapporté... Le 12, les médias parlaient d'une Caravelle espagnole poursuivie par un OVNI, et contrainte à se poser... Et puis, il y avait eu cette représentation d'hypnose au Novotel local...
A quoi pensait-il, Jean-Pierre Prévost, en discutant dans son appartement de la rue de la Justice Mauve avec son ami Frank Fontaine, 19 ans, et son voisin de palier Salomon N'Diaye, 25 ans, après que FR3 ait diffusé « Les mystères du ciel » où l'on parlait d'OVNI... ?
Les gendarmes enquêtant sur les lieux de la disparition présumée de Fontaine [1] Frank Fontaine
Le lundi 26 novembre 1979 dans les premières heures de la nuit à Cergy-Pontoise (Val d'Oise) dans le quartier dit de la Justice Mauve, Frank Fontaine (presque 19 ans), Jean-Pierre Prévost (25 ans) et Salomon N'Diaye (25 ans), sont en train de charger une Ford break avant de se rendre au marché de Gisors vendre des habits de confection (jeans). Ils aperçoivent soudain dans le ciel une lumière qui les surprend : Il nous est apparu très distinctement qu'un faisceau lumineux se dirigeait à vitesse pas trop rapide vers le sol, déclarera Prévost. Après avoir émis diverses hypothèses sur le phénomène, Frank, seul dans la voiture au volant, dit Je vais voir, rejoignez-moi là-bas à Prévost et N'Diaye qui montent de leur côté dans leurs appartements situés à proximité, boulevard de l'Oise, pour prendre un appareil photo (N'Diaye) et un restant de matériel (Prévost), tandis que Fontaine se dirige en voiture vers la lumière et le point de chute présumé. Au volant et l'arrêt, il voit apparaître sur sa droite une boule lumineuse grossissant de plus en plus, jusqu'à envelopper complètement la voiture, lui provoquant de forts picotements dans les yeux. N'Diaye ne trouvant pas de pellicule, il redescend avec Prévost rejoindre la voiture, dont ils ne voient à 200 m que l'arrière, et l'avant enveloppé dans un halo lumineux circulaire [et laiteuse, d'environ 4 m de diamètre], accompagnée de 3 ou 4 sphères lumineuses. Le phénomène se résorbe, et disparaît dans le ciel. Ils s'approchent alors de la voiture. La portière est ouverte, une vitesse enclenchée (sic). Le moteur est calé (sic) et son conducteur a disparu. Ils appellent, hèlent, et scrutent, en vain, un horizon désert. Il est 04:30.
Affolé par les circonstances de cette disparition qu'il n'explique pas, N'Diaye appelle commissariat de police de Pontoise : Notre ami a été enlevé par un truc mystérieux, ce doit être un ovni. La Police tardant à arriver (ne les ayant peut-être pas crus), Prévost appele la gendarmerie de Cergy. Prévost et N'Diaye sont interrogés, on procède à des recherches sur le terrain. A midi, les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace de Fontaine. Il n'y avait pas de brouillard ce soir là, et les témoins n'avaient absorbé que du café. les enquêteurs envisagent un moment que N'Diaye et Prévost aient tué Fontaine et fait disparaître son cadavre, mais abandonnent cette piste et confient le dossier au commandant Cochereau. Ce dernier ne croit pas en l'hypothèse de l'enlèvement par un ovni, Fontaine ayant très bien pu disparaître à pied ou en auto-stop. L'affaire fait les gros titres de la presse internationale d'autant que Fontaine reste introuvable... pendant une semaine.
Les ufomanes entrent en scène
L'histoire va faire le tour du monde. Jean-Pierre (qui prétendra ne pas chercher la publicité) prévient RTL vers 14 h. C'est le délire. A Cergy les gens alertent la gendarmerie pour un réveil brusque, ou un aboiement de chien qu'on met en relation avec l'OVNI.
Dans la nuit du 27 au 28 des milliers de madrilènes, laissant leur voiture au milieu de la chaussée, observent plusieurs heures un objet irisé « qui n'est pas une étoile ». D'innombrables appels téléphoniques bloquent les standards des autorités et des stations de radio. Rue de la Justice-Mauve, les curieux, radiesthésistes, ufomanes, parapsychologues, mages, prophètes, visionnaires et autres illuminés convergent en rangs serrés vers l'appartement de Jean-Pierre. Une femme médium explique que Frank n'est ni sur Terre, ni dans les airs, ni dans l'eau, mais « dans le temps ».
Dehors, dans le champ de choux, on cherche des traces. Un ufologue trouve une résistivité du sol de 900000 ohms/cm à « l'endroit exact » de l'enlèvement, contre 480000 alentour. D'autres trouveront 130000 ohms/cm à « l'endroit exact » et 13000 alentour. (II y a jusqu'à 80 mètres de distance entre les divers « endroits exacts ».)
Les choux de la bordure sont flétris. Pas de doute: ils ont subi une « déshydratation induite par l'OVNI ». (En fait, ils avaient été plantés six mois avant les autres) . A Menucourt, non loin de Cergy, on trouve un autre « témoin », un mécanicien. Le jour de l'affaire, à 4 h, il a entendu pendant 18 minutes un bruit « comme une résonance de réacteur ». (Les « témoins » de Cergy n'ont rien entendu. Celui de Menucourt n'a jamais pensé qu'à un avion).
Ce qu'ignorait tout ce petit monde, c'est que sur les lieux mêmes de « l'enlèvement » et à la même heure, un habitant avait tout vu. C'est à dire rien. Rien d'autre que la voiture et les deux prétendus témoins. (Ce détail ne sera révélé qu'un an plus tard).
Retour sur Terre
Fontaine quitte le commissariat après son audition [2] Frank Fontaine
Le 3 décembre, il réapparaît dans un champ de choux bordant la route sur laquelle il se serait "envolé", à 04:30. Il se retrouve debout, exactement à l'endroit où il se trouvait avec sa voiture lors de sa disparition. Il croit alors que sa voiture avait été volée et se précipite chez Prévost. Trouvant porte close, il se rend chez N'Diaye, qu'il s'étonne de trouver en pyjama, avant de lui annoncer le vol de sa voiture [qu'il faut se dépécher de partir ?]. N'Diaye lui explique qu'on le cherche depuis huit jours. Ils se rendent chez Prévost, où ils sont bientôt rejoints par la mère et l'amie de Frank, Manina (21 ans). Là, tous discutent de ce qu'il convient de faire.
A 05:30, une radio périphérique reçoit un coup de téléphone anonyme annonçant la "réapparition" de Frank (N'Diaye dira que c'était lui et qu'il avait laissé ses nom, prénom et adresse, mais on trouvera nulle trace de son appel). A 7 h la radio téléphone à la gendarmerie, qui apprend la nouvelle. Entendu par le parquet de Pontoise (par M. Houpert, Substitut du Procureur de la République), Fontaine confirme en tous point les déclarations de ses amis, mais affirme tout ignorer de ce qui a pu lui arriver depuis le jour de sa disparition.
Les gendarmes sont très dubitatifs, même s'il reconnaissent une apparente sincérité chez les témoins, et ont peine à croire à un canular pour attirer l'attention : Cela ne pouvait que leur apporter des déboires et ils semblent en être parfaitement conscients, déclarera le commandant de gendarmerie Courcous, qui dirige l'enquête. Et de fait, aucun des 3 témoins n'a de permis de conduire, la vérification de leur comptabilité montre qu'ils vendaient leurs jeans à la moitié du prix qu'ils leur étaient facturés, et aucun n'était en règle avec le fisc. Fontaine déclarera plus tard : Si c'était à refaire, je raconterai n'importe quoi, sauf la vérité, car elle me vaut trop d'ennuis. On passe les vêtements et les lieux de réapparition (sans aucune trace d'atterrissage) au compteur Geiger, procède à des prises de sang... mais rien d'anormal. Fontaine paraît en bonne santé : ni affamé, ni assoiffé, portant les mêmes vêtements (non fripés, sans traces de boue) que le jour de sa disparition et ayant sur lui la même somme d'argent (100 francs). Prévost, lui, dit ne toujours pas croire aux ovnis, malgré l'événement. Après 8 h d'interrogatoire, les 3 témoins sont libérés, libres de toute inculpation.
Frank Fontaine
Fontaine : On m'a fait dire n'importe quoi. On m'a photographié après mon interrogatoire alors que j'avais passé la nuit sur un banc et que je n'étais ni rasé ni peigné ; j'avais l'air d'un drogué ! Je me demande ce que les lecteurs de ces journaux peuvent penser de moi...
Interrogé sur sa période de disparition, Fontaine semble retrouver la mémoire : C'était agréable. Quand je dors, cela me revient, mais ce n'est pas un cauchemar, ajoutant d'un sourire entendu : C'est spécial. Mais il se refuse à aller plus avant dans ses révélations : Si je vais plus loin, on ne me croira pas et on me prendra pour un fou. Prévost dit avoir reproduit son témoignage sous hypnose. Fontaine, lui, s'y refuse : Si je parle sous hypnose, tout sera dévoilé et je ne veux pas que tout soit dévoilé. Il y en a assez de toute cette histoire (il le sera pourtant en janvier à Marseille, et l'Institut mondial des Sciences avancées concluera à la bonne foi des jeunes gens et de la réalité objective de leur aventure). Pressé de questions, il pose ses conditions : Pour tout révéler, il me faut des garanties de l'Etat. Quand je serais sûr qu'on ne m'embêtera pas. Pour le moment, ce qui est dans ma mémoire, je le garde pour moi. Il fera pourtant la description suivante : J'ai repris connaissance dans un laboratoire. Il y avait plusieurs machines. Des cadrans lumineux. Dans la pièce il y avait des petites boules lumineuses, grosses comme des oranges qui se déplaçaient, et qui parlaient, "on" me parlait, "on" conversait avec les boules [3]
Le GEPAN est saisi, et un enquêteur de la gendarmerie déclare : Pour nous, l'affaire est terminée, la parole est maintenant aux scientifiques. Fontaine, lui, ne leur accorde pas beaucoup de crédit : Hier, ils sont venus. Je leur ai proposé d'en parler longuement, mais ils sont partis, disant qu'ils étaient fatigués. Alors le GEPAN, ça va comme çà. La spéculation est intense, mais les enquêteurs (tant ceux du GEPAN que du groupe privé Control) savent déjà que quelque chose ne va pas. De nombreux détails ne collent pas et Prévost, à qui il n'est rien arrivé, prend une place prépondérante dans l'affaire : il prétend être l'authentique contacté de toute l'histoire. L'extraterrestre Haurrio lui enverrait, à lui seul, des messages télépathiques.
En janvier, l'IMSA convainc Fontaine de se faire hypnotiser, et publie après confirmation des témoignages un communiqué mentionnant les menaces et intimidations dont ont été l'objet les jeunes gens depuis l'événement, ainsi que des vols et actes de malveillance dont ils ont été victimes à Cergy-Pontoise, pendant leur séjour à Marseille [4]4 mois après la réapparition de Fontaine, Jimmy Guieu publie un livre avec les témoins [5]Fontaine, F.[6]Prévost, J.-P.[7]N'Diaye, S.[8].
Le 15 août 1980, un groupe de gens attend le retour des ovnis à l'endroit où Fontaine a affirmé qu'ils reviendraient [9] Frank Fontaine
Le mystère est soigneusement entretenu et même cultivé. Les extraterrestres doivent se manifester à Cergy le 15 août 1980. Des milliers de personnes se donnent rendez-vous. En vain.
Aveux
Après que le GEPAN et des ufologues aient dénoncé le canular [10], et au terme du délai de prescription de 3 ans pour outrage à magistrat, Prévost annonce en juin 1983 sur Radio Korrigan : L'affaire de Cergy, c'est bidon.
Peu après, à la presse, il déclare plus formellement encore :
J'affirme que l'affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J'en suis le seul responsable. C'est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck Fontaine a passé les 8 jours de sa disparition dans l'appartement d'un ami, à Pontoise ; c'est moi qui l'y ai conduit, et c'est moi qui l'ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol[11].
Malgré tout, nouvelle tentative de rendez-vous extraterrestre le 15 août, nouveau. A nouveau rien ne se passe.
Le 15 août 1980, un groupe de gens crédules attend le retour des ovnis à l'endroit où Franck Fontaine avait affirmé qu'ils reviendraient...
Si la cause est entendue, les motivations restent à ce jour confuses et "l'arme du crime", autrement dit l'endroit précis ou Frank a passé cette semaine reste à déterminer. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l'affaire de Cergy-Pontoise, du canular simple à l'affaire à visée lucrative, en passant par une expérience psychologique menée par un groupe mystérieux.
Cette dernière hypothèse, soutenue par Jacques Vallée, serait une opération menée de toutes pièces par une agence ministérielle à travers laquelle se dessine l'empreinte des services secrets français. L'affaire de Cergy-Pontoise serait alors une manipulation d'opinion consistant à étudier la façon dont réagirait le public, les médias, les forces de police et les milieux scientifiques face à un événement extraordinaire. L'informateur de Vallée affirme avoir recueilli directement les confidences de M. D., l'un des organisateurs de l'opération, membre du STET.
Quelques articles parus à l'époque des faits...
Source
Références :
* Lagarde, F.: "Le point sur le cas de Cergy-Pontoise", LDLN n°194, avril 1980, pp. 29-32
* Seray, Patrice: "Notes à propos de photos de Cergy-Pontoise (95)"
* Caudron, D.: "'L'enlèvement' de Cergy-Pontoise"
* "Frank Fontaine : enlevé par un OVNI à Cergy-Pontoise en 1979 ?", Raël, Messie ou Menteur ?
* Article 27 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à la presse et aux fausses nouvelles - Texte de loi réglementant la publication, la diffusion, ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique ou aura seulement été susceptible de la troubler.
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Cergy/index.html
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/cergy/cergy.htm
http://www.les-repas-ufologiques.com/photos3.htm
La rencontre de George Adamski
Un mystificateur habile. Sa rencontre avec le pape ne serait qu'une supercherie, ce dernier étant agonisant sur son lit de mort au moment de la prétendue rencontre. La médaille honorifique qu'il aurait reçue ne serait en fait qu'un bibelot pour touristes. Ses photographies ne seraient que des trucages, et les témoins de ses rencontres des complices.
Au final, si pour certains, il est « Le premier homme de l’espace », le major Edward Keyhoe le qualifiera d'« opérateur d'un stand de hamburger », relayant la pensée générale de la plupart des scientifiques ufologues, pour qui Adamski aura fait grand tort à leurs études, ses mystifications participant grandement à discréditer leur discipline.
Biographie
Figure emblématique de l’ufologie de l’après-guerre, George Adamski reste aujourd’hui considéré par de nombreux commentateurs comme une sorte de messager cosmique des temps Né en Pologne le 17 avril 1891 et mort le 23 avril 1965 d'une crise cardiaque à Silver Springs, États-Unis, est sans doute le contacté le plus célèbre en ufologie. Il connut une enfance et une jeunesse pour le moins mouvementées. Ses parents émigrèrent avec lui aux États-Unis alors qu’il n’était âgé que d’un an et demi. Quelques années plus tard, sa mère, qui était médium, reçut intérieurement un étrange message de la part son Guide : il lui était demandé d’amener l’enfant jusqu’à un monastère du Tibet pour qu’il y suive un enseignement. Adamski séjourna plus d’une dizaine d’années dans ce monastère, avant de revenir aux États-Unis et d’y accomplir ses obligations militaires.
Ce long séjour au Tibet fut pour le jeune George l’occasion de découvrir la spiritualité de l’Orient et la pratique de la méditation, tout en se préparant, sous la conduite d’un Initié, à sa future mission de témoin de l’existence des civilisations extraterrestres. Devenu professeur de métaphysique et de philosophie, il fonda en Californie en 1936 « l’Ordre Royal du Tibet », qui était destiné à promouvoir la spiritualité orientale en Occident et à organiser une vaste réflexion sur le thème de la structure spirituelle de l’univers à la lumière de l’enseignement des Maîtres de sagesse tibétains.
En 1944, il partit s’installer sur les pentes du Mont Palomar en Californie, lieu selon lui propice à l’étude de l’astronomie et à l’observation des étoiles et des planètes. En 1946, après avoir aperçu dans le ciel une flottille de soucoupes volantes à travers son puissant réflecteur, il décida de se consacrer entièrement à l'étude du phénomène des ovnis. Et c'est le jeudi 20 novembre 1952, à midi et demi, qu’il rencontra pour la première fois, non de loin de Palomar Gardens, un homme venant d'un autre monde, un Vénusien.
George Adamski (ci-contre), était un être loyal et passionné. Il passa de nombreuses nuits blanches au Mont Palomar durant des mois et des années, à la recherche d'ovnis. Il dormait le jour, et la nuit il scrutait inlassablement le ciel avec son télescope.
Au début des années cinquante, il commença à voir des lumières mystérieuses qui, au fil des mois, semblaient grossir et se rapprocher de plus en plus, jusqu'à ce qu’il réussisse à prendre des photos qui étaient de si bonne qualité qu'elles inquiétèrent le Pentagone. Il s’agissait en effet, pour la première fois, de prises de vues diurnes nettes et bien définies de vaisseaux en forme de soucoupe, avec des dômes, des hublots, des systèmes d'atterrissage, et toutes admirablement cadrées ! (Cf. photos ci-dessous) On découvrait également pour la première fois un vaisseau-mère en forme de cigare en train de larguer des vaisseaux éclaireurs (soucoupes)... Ces photos étaient bien trop précises pour que l’on puisse continuer à parler de ballons météorologiques, de météores, d’avions, d’oiseaux, de nuages lenticulaires ou autres concentrations gazeuses, comme recommandait systématiquement de le faire le Bluebook Project, l'investigation publique des ovnis de l'US Air Force, qui était en réalité une agence de désinformation publique, de l’aveu même de son ancien directeur scientifique, le Docteur J. Allen Hyneck.
Premières photos
En 1948 il présente une première photo d'ovni. En 1949 il sort un livre de science-fiction intitulé Pionneers in Space (voyage vers la Lune, Mars et Vénus), en fait écrit par Lucy McGinnis (disponible à la Bibliothèque du Congrès, sous forme de microfilm) [Hallet]. Le 29 Mai 1950, il raconte avoir vu des escadres dans son télescope :
Alors que l'observait la Lune avec mon téléscope 6 pouces je remarquais plusieurs points de lumière minuscules s'élevant apparemment de la surface de la Lune. J'avais observé ce corps durant de si longs moments au cours des vingt dernières années mais je n'avais jamais rien vu comme ceux-là. J'attachais rapidement l'appareil photo et pris cette photo. Qu'ils aient été à la surface de la Lune ou stationnant loin d'elle dans l'espace je ne peux le dire. Tout ce que je sais est que les corps célestes naturels ne s'arrêtent pas, ni ne démarrent et changent de direction selon leur propre volonté. Je pense que des voyageurs interplanétaires pourraient utiliser notre satellite comme une base de temps en temps.
De nombreux astronomes ont observé des formations semblables [Adamski 1953].
"Photographie au télescope" d'Adamski, le 5 Mars 1951
En 1951 il présente une série de 4 autres photos, qu'il aurait prises le 5 Mars, avec télescope 6". Adamski les présente comme des soucoupes sortant d'un "vaisseau-mère" : sur la première une seule soucoupe est visible, et sur chaque image successive plus de soucoupes ont quitté le vaisseau-mère, jusqu'à 6 soucoupes sur la dernière photo (ci-contre).
Premier contact
Diagramme de la structure interne d'un "vaisseau mère" vénusien selon Adamski [Dessin de Glenn Passmore, 1952]
Par la suite, Adamski affirme avoir été contacté par des extraterrestres : le 20 Novembre 1952, il aurait installé son télescope dans un endroit favorable au passage des soucoupes volantes, au centre du désert de Californie et aurait attendu, avec 6 autres personnes : George Williamson et sa femme Betty, une connaissance nommée Al Bailey et sa femme, Lucy McGiness la secrétaire d'Adamski, et Alice K. Wells, la propriétaire du Palomar Gardens Cafe.
Très vite, un engin mystérieux aurait atterri. Un être de taille humaine, 1,70 m, se serait alors approché de lui, portant une sorte de combinaison de ski, des cheveux longs et blonds.
Adamski raconte :
Lorsque je me suis approché de lui j'ai ressenti une étrange sensation et je suis resté sur mes gardes. A ce moment j'ai jetté un oeil pour me rassurer et être sûr que nous étions tous les deux visibles de mes compagnons. Apparemment il n'y avait aucune raison de ressentir cette sensation, l'homme ressemblait à tout autre homme, et j'ai remarqué qu'il était relativement plus petit que moi et considérablement plus jeune.
Soudain, comme si un voile était ôté de mon esprit, le sentiment de prudence m'a quitté si totalement que je n'ai plus eu conscience de la présence de mes amis... A ce moment nous étions vraiment proches. Il fit 4 pas vers moi, nous amenant chacun dans les bras de l'autre.
Alors pour la première fois j'ai vraiment réalisé que j'étais en présence d'un homme de l'espace — un humain d'un autre monde ! La beauté de son apparence dépassait tout ce que j'avais pu voir. Et l'aspect avenant de son visage me libera de toute pensée personnelle. Je me sentais comme un petit enfant en présence de quelqu'un doté d'une grande intelligence et de beaucoup d'amour, et je devint très humble par rapport à moi-même... de lui émanait le sentiment d'une compréhension et d'une gentillesse infinie, avec une humilité absolue.
Il me fit comprendre qu'ils venaient en paix. Aussi, comme il le mima, qu'ils étaient préoccupés des radiations partant de la terre. Je lui demandais si cette préoccupation était due aux explosions de nos bombes et leurs vastes nuages radio-actifs ? Il compris cela rapidement et hocha la tête de manière affirmative [Adamski 1953].
Pied gauche Pied droit
Heureusement, Adamski et son équipe ont opportunément emené du platre dans leur voiture, et ils s'empressent de faire un moulage des empreintes de pas de "Orthon". On remarquera la forme de svastika (croix gammée) sur l'avant de empreinte droite, non sans rappeler les sombres fréquentations de l'époque d'Adamski (Dudley Pelley, Ballard, Williamson). Une des photos qu'Adamski aurait prise le 13 Décembre 1952 à 9 h Palomar Gardens (Californie) à travers un téléscope de 6 pouces
Ce n'était qu'une première rencontre. Le 13 Décembre à Palomar Gardens (Californie), le "vénusien" serait revenu et, pour faire plaisir à l'écrivain, lui aurait fait faire une voyage express autour de la Lune, pour lui montrer des rivières et des lacs sur la face cachée. Adamski aurait fait une photo de leur soucoupe, restée célèbre (ci-contre).
En raison de la promesse du visiteur de me retourner ma plaque (de film photographique), je restais dans un état d'alerte constant.
(...) Je pus l'observer planer silencieusement dans ma direction - un appareil iridescent semblant fait de verre émettant ses brillantes couleurs dans le soleil du matin !
Je vis le support lâcher... ma seule pensée était alors d'obtenir les photographies ... une fois (la photo) terminée, et avec les témoins présents, et qu'une impression fut faite, il n'y avait plus trace de la photo d'origine - que je pris avant que le visiteur prenne le support - totalement effacée; et elle était remplacée par un étrange photographie et un message symbolique... [Adamski 1953].
Suite à ce premier contact avec ceux qu'il appele des Vénusiens, Adamski commence à dispenser sa bonne parole de la "Philosophie Cosmique". En 1953, il écrit Les soucoupes volantes ont atterri avec Desmond Leslie. Il y raconte ses rencontres, et cite des extraits du livre Les stances de Dyzan, décrit comme provenant de la planète Vénus et apporté aux Indes, pourtant réputé disparu :
Mais la vie avait besoin d'une intelligence pour embrasser l'univers. Nous ne pouvons la lui donner, dirent les ancêtres. Je ne l'ai jamais eue, dit l'esprit de la Terre. L'homme n'était qu'un bhuta vide et sans esprit (...) Ainsi, Venus envoya le plus grand de la planète, le "Sanat Kumara", le "Seigneur de la Flamme", qui descendit sur la Terre avec ses 4 grands maîtres et 100 assistants [Adamski 1953].
Le livre connaît un succès immédiat, étouffant les premières critiques.
Adamski fera ainsi un grand tort à une étude sérieuse des ovnis, de nombreux chercheurs se mettant alors à douter à priori des témoignages. On lui doit plusieurs document à l'authenticité sérieusement remise en cause. Ceci d'autant plus que les canulars et mystifications se succéderont à un rythme au moins aussi rapide que les authentiques apparitions d'ovnis. Le combat en particulier Donald Keyhoe qui le qualifiera d'"opérateur d'un stand de hamburger" alors que la presse donne à Adamski le titre d'"astronome" parce qu'il vit dans une maison sur le Mont Palomar où un grand télescope est en operation.
De 1959 à 1960, Adamski va porter sa parole hors des frontières, et est même reçu par la Reine Juliana de Hollande en 1959 (1958 ?).
Visite au Pape?(1963)
Adamski posant à côté d'une illustration de son émissaire Vénusien
Le 13 Mai 1963, Adamski rencontre le Pape Jean 23. Sur la place Saint Pierre à Rome (Italie), Adamski demande à ses 2 amies May Morlet et Lou Zinsstag de rester là et de l'attendre. Il traverse alors la foule des touristes et disparaît derrière une porte éloignée. Quelques 30 mn plus tard, il réapparaît et raconte aux 2 femmes avoir vu Jean 23 qui était malade, très certainement, mais avait un teint rosé, et non olivâtre qu'on les gens atteints de cancer lorsqu'ils sont à l'agonie. Il dit aussi avoir vu la fameux jardins du Vatican au travers des fenêtres de la chambre papale (il racontera la même histoire au docteur Perego, alors que la chambre papale fait face à la place Saint Pierre, à l'opposé des jardins). 3 jours plus tard meurt Jean 23. Adamski est revenu avec une "Médaille Dorée d'Honneur" de la part du pape, qui serait, d'après un numismate romain, en fait un souvenir pour produit par une société de Milan [Hallet].
Plus tard, Adamski confessera que 4 savants du gouvernement américain étaient à l'origine du lancement de sa carrière d'ambassadeur des Frères de l'Espace. Ces savants appartenaient au laboratoire d'électronique navale de Point Loma, près de San Diego, et à une organisation similaire de Pasadena. Ceux-ci lui auraient demandé s'il voulait bien coopérer à une tentative collective de prendre des photos des étranges engins se déplaçant dans l'espace.
Adamski indiqua à propos des "foo-fighters" que ces boules de feu avaient pour objectif d'annihiler les effets désastreux des radiations atomiques
En 1965, Adamski présente un film 8 mm pris avec Madelaine Rodeffer montrant un vaisseau vénusien en vol. Le 23 Avril, il meurt d'une attaque cardiaque à Silver Springs (Md). Il est enterré dans le cimetière d'Arlington. Cette année-là est fondée la Fondation Adamski, dont le l'objectif déclaré est de promouvoir les faits scientifiques et la pensée philosophique pertinents pour comprendre que la vie humaine est la règle, et non l'exception, dans l'univers.
Auteur de :
La possibilité de vie sur d'autres planètes, 1946
Flying saucers have landed co-écrit avec Desmond Leslie, 1953
traduit Les soucoupes volantes ont atterri
Inside the space ships par Charlotte Blodget (1955) - D'après les propos d'Adamski. Récit de sa visite d'ovnis en provenance de Saturne et Vénus. Ramu de Mars y regrette d'avoir entraîné l'accident de Mantell.
traduit A bord des soucoupes volantes
Cosmic philosophy, 1961
Behind the flying saucer mystery (Flying saucer farewell) (New York: Abelard, 1961. OCLC 964949, 4020003, 2903347) (Londres: Abelard-Schuman, 1961).
Telepathy - The cosmic or universal language
Références :
Hallet, M., George Adamski, Michel Moutet, Regusse, France, 1983 - Par un ancien adepte.
Hallet, M., Les sectaires d'Adamski de Marc Hallet, à compte d'auteur, Liège, Belgium, 1984 et 1988
Hallet, M., George Adamski - Dernière synthèse, Edition privée, Liège, Belgique, 1994
Le chapitre Adamski and his believers dans UFO 1947-1997 (Hilary Evvans and Dennis Stacy, J. Brown Publ., Londres, 1997)
http://www.rr0.org/personne/a/AdamskiGeorge/
QUI ÉTAIT RÉELLEMENT GEORGE ADAMSKI ?
Nombreuses sont aujourd’hui les personnes qui s’intéressent aux OVNI et qui ne connaissent qu’imparfaitement le “cas Adamski” qui, depuis un demi siècle, déchaîne les passions “pour” et “contre”. Voici bien des années, j’ai travaillé au sein d’un groupe ufologique belge (BUFOI) dont la présidente (May Morlet-Flitcroft) était une amie personnelle d’Adamski. Elle me demanda un jour d’écrire une autobiographie de cet homme qu’elle admirait et dont la sincérité m’apparaissait alors quasi certaine. Je me suis mis sérieusement au travail, cherchant, pour être précis et crédible, à vérifier chaque chose... et c’est ainsi que j’ai découvert, peu à peu, quel mystificateur hors pair avait été cet Adamski.
Les adamskistes récitent, comme une sorte d’incantation, un certain nombre de “preuves” qui, pour eux, démontrent que leur maître à penser a été injustement accusé d’être un mystificateur. Ces preuves sont de plusieurs ordres et je vais les démonter ici assez rapidement pour éclairer quelque peu ceux qui ne connaissent guère ce sujet.
Les adamskistes affirment que les plus hautes autorités morales et politiques du monde reconnaissaient Adamski comme un homme réellement en contact avec des extraterrestres. Ils citent à l’appui de ceci les rencontres d’Adamski avec J.F. Kennedy, la reine Juliana de Hollande et le Pape Jean XXIII. Ce dernier, précisent-ils, lui aurait même remis une haute distinction honorifique vaticane.
Le jour où Adamski fut censé rencontrer le pape, chacun savait celui-ci gravement malade. Ce jour-là, Adamski expliqua aux deux dames qui l’avaient accompagné jusqu’à la place St Pierre qu’il avait été reçu dans une pièce donnant sur les jardin à l’arrière et que le pape qui avait un teint rosé s’était entretenu avec lui. Or, à l’heure où cet entretien fut censé avoir eu lieu, Jean XXIII, à l’agonie, était déjà plongé dans une demi-inconscience dans une pièce qui faisait face à la place St Pierre. Cela, on put l’apprendre après le décès du pontife en recoupant les comptes-rendus publiés par des quantités de journaux et revues. Comme preuve de sa rencontre avec Jean XXIII, Adamski montra une médaille dont Lou Zinsstag dit, simplement en la regardant, qu’elle était en or massif. Pour les adamskistes, cette seule affirmation a toujours tenu lieu d’expertise! Selon les dires mêmes de Lou Zinsstag et May Morlet qui accompagnaient Adamski, cette médaille était contenue dans un étui en plastique, ce qui semble bien étrange déjà pour une distinction honorifique prestigieuse... Mais cela s’explique du fait que cette médaille n’a jamais été ce que les adamskistes prétendent qu’elle est : elle n’est qu’un “souvenir” commémorant le Concile Vatican II et qui fut fabriqué par une société commerciale de Milan à destination principale des touristes.
La Reine Juliana reçut effectivement George Adamski ; mais ce fut à l’évidence à titre de simple curiosité. Les rares commentaires des intéressés (y compris le témoignage d’Adamski qu’il faut lire entre les lignes) montrent que le contacté, une fois en présence de la reine et de chercheurs scientifiques, fut mis en difficulté. Il préféra dès lors ne faire aucun commentaire précis sous prétexte de respect vis-à-vis de la reine alors que le Palais l’autorisa de la manière la plus claire à rapporter tout ce qui s’était dit durant la rencontre. Son silence fut pris par ses adeptes comme la marque d’un secret qui ne pouvait être officiellement révélé.
Quant aux rencontres avec Kennedy et d’autres sommités, elles n’eurent jamais lieu ailleurs que dans la littérature adamskiste. J’ajoute encore à cela qu’une prétendue lettre officielle signée Straith et dont Adamski usa jadis pour faire croire qu’au plus haut niveau de l’administration américaine on savait qu’il était un ambassadeur des extraterrestres, n’était pas autre chose qu’une blague dont il avait été la première victime et dont les auteurs sont aujourd’hui parfaitement connus.
Une autre série de “preuves” de la bonne foi d’Adamski et que fournissent ses disciples consiste en descriptions et affirmations qu’Adamski n’aurait, selon eux, pas pu faire s’il n’avait été en contact avec des extraterrestres et s’il n’avait voyagé dans l’espace.
La plus connue de ces “preuves” est celle des “lucioles spatiales”. Dans son second livre paru en 1955, Adamski expliqua que lorsqu’il regarda par un hublot du vaisseau-mère qui l’emportait dans l’espace, il avait vu des milliers de lucioles lumineuses voler en tous sens. Ces lucioles, lui aurait expliqué un extraterrestre, étaient en quelque sorte des particules naturelles de matière et d’énergie qui donnaient naissance aux planètes. Bien après 1955, les premiers astronautes et cosmonautes qui voyagèrent autour de la Terre signalèrent également des particules lumineuses. Mais voilà : celles-là avaient pour origine des débris et résidus provenant des capsules. Les adamskistes qui comparent ces deux phénomènes ne font donc pas autre chose qu’entretenir une illusion au profit de leur gourou.
Les adamskistes répètent invariablement, après Adamski lui-même, que ce dernier décrivit les ceintures de Van Allen avant même qu’elles soient découvertes par un satellite artificiel américain. C’est encore faux. En fait, en un temps où les essais nucléaires faisaient très peur, Adamski parla de ceintures radioactives dangereuses engendrées par ces essais. Or, chacun sait aujourd’hui que les ceintures de Van Allen sont un phénomène d’origine parfaitement naturelle et qu’il ne constitue en aucun cas une menace, même pour les voyageurs de l’espace.
On a dit également qu’Adamski avait décrit avant qu’ils soient découverts, les principes de l’enregistrement magnétique des images et la production d’images holographiques. Or, quand parut son livre dans lequel il parla d’enregistrements magnétiques d’images, les premiers magnétoscopes avaient déjà été inventés. En outre, la séance de cinéma décrite par Adamski dans le même livre s’apparente plutôt à un processus imaginatif irréalisable puisqu’il est question là d’une image formée par de nombreux “rayons lumineux” qui auraient chacun une longueur limitée différente, l’ensemble formant dès lors une image 3D. Cette “rêverie” n’a évidemment aucun rapport réel avec la technique holographique.
Les adamskistes soutiennent que, dans le désert, lors du premier contact, il y eut des témoins qui signèrent une déclaration. Ici apparaît tout le talent de mystificateur d’Adamski. Les déclarations qui sont reproduites dans le livre où il décrit son premier contact certifient simplement que le récit d’Adamski fut conforme à la réalité. Or, que disait ce récit : que les témoins, maintenus loin à l’écart, n’avaient pas vu l’extraterrestre ni sa soucoupe, mais bien Adamski disparaissant derrière une colline pour réapparaître bien plus tard quand le supposé contact avait pris fin. Quelle preuve ces témoins eurent-ils de ce prétendu contact? Adamski leur montra simplement des traces de pas, dans le sable, traces que lui-même aurait pu réaliser avec une paire d’espadrilles qu’il aurait aisément pu dissimuler dans son ample veste. Seule Alice Wells prétendit avoir vu le vénusien et en fit un croquis, mais il faut savoir qu’Alice Wells fut la complice de toujours d’Adamski et qu’elle participa avec lui à presque toutes ses mystifications (voir plus loin). Il faut savoir surtout que ces témoins se rétractèrent par la suite dans diverses publications, disant qu’Adamski avait abusé de leur bonne foi en les impliquant dans un récit qui n’était pas conforme à la réalité qu’ils avaient vécue.
C’est plusieurs semaines après ce premier contact prétendu qu’Adamski réalisa les clichés de “soucoupe vénusienne” qui l’ont rendu si célèbre. Il aurait utilisé pour ce faire un télescope auquel était fixé un appareil extraordinairement primitif puisqu’il n’était pas autre chose qu’une sorte de boîtier dépourvu de lentille et dans lequel il fallait insérer une à une des plaques photographiques peu sensibles qui nécessitaient de longs temps de pose.
Si l’on s’en réfère au récit d’Adamski, quatre photos auraient été prises dans un espace de temps assez limité et des conditions de stress assez considérables. C’est absolument impossible et je vais expliquer pourquoi.
La suite du dossier est ici
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Re: Ovni: Les trois plus gros canulars de l'histoire de l'ufologie
Lun 30 Nov 2009, 20:06
Successivement, Adamski aurait du commencer par viser la soucoupe à l’aide du chercheur télescopique puis, après avoir bien fixé le télescope, il aurait du effectuer les opérations suivantes :
1°) ouvrir l’obturateur pour effectuer la mise au point sur le verre dépoli situé à l’arrière du boîtier photo.
2°) fermer l’obturateur puis retirer le dépoli en le faisant coulisser sur ses glissières
3°) remplacer le dépoli par le châssis porte-plaque en insérant ce dernier dans les glissières.
4°) retirer le cache protégeant la plaque en le faisant coulisser dans ses propres glissières
5°) ouvrir l’obturateur, effectuer la pose, fermer l’obturateur
6°) replacer le cache protège plaque en le faisant coulisser en sens inverse par rapport à la première fois
7°) retirer le porte-plaque en le faisant coulisser à nouveau sur les glissières
8°) Réinsérer le verre dépoli pour refaire une nouvelle mise au point
Une fois toutes ces opérations effectuées, la seconde photo pouvait être prise, en réitérant, évidemment, toutes les différentes actions qui viennent d’être décrites.
D’un point de vue pratique, non seulement toutes ces opérations nécessitent du temps, mais aussi de la précision et surtout des dizaines de gestes et des déplacements du corps d’un côté à l’autre du télescope. Tout cela aurait bien entendu engendré des vibrations qui auraient nécessité au minimum une nouvelle mise au point à chaque coup, sinon un réajustement complet de l’ensemble du dispositif de visée (le télescope avec son boîtier photo). Adamski expliqua qu’un moment donné il changea volontairement le cadrage. C’était un luxe inouï (et incompréhensible d’un point de vue logique) pour une personne qui disposait d’un matériel si malaisé et si lent à manipuler et qui devait pourtant agir dans la précipitation! Comme on n’en est pas à un prodige près dans cet épisode rocambolesque, admettons pourtant ce changement de cadrage. L’ennui c’est que lorsqu’on regarde les quatre photos qui furent publiées par Adamski (trois dans l’édition originale et une quatrième dans une réédition bien plus tardive) il n’y a pas moyen de les mettre dans un ordre logique qui corresponde à son récit, le recadrage n’étant pas intervenu, manifestement, au moment où il le situa et pour la raison qu’il avança.
Même en n’examinant pas ici toute une série d’autres arguments d’ordre technique qui découlent de l’emploi du télescope que possédait Adamski, il est clair que le récit de cet homme n’a rien de véridique.
Mais voici mieux : une cinquième photo, dont Adamski n’avait jamais parlé, a fini par être diffusée par des gens qui avaient hérité des archives du contacté. Manque de chance : ils ne se sont pas rendu compte que non seulement elle compliquait les données de la performance (voir plus haut) mais qu’elle contredisait formellement le témoignage écrit Adamski qui avait précisé de la manière la plus claire qu’il n’avait pu prendre que quatre photos.
Mais voici la cerise sur le gâteau : Adamski prétendit que, juste après qu’il eut pris ses photos, son voisin, un certain Baker, avait pu à son tour photographier l’engin avec un petit appareil Kodak alors qu’il passait au-dessus de sa propriété. Cela fut écrit bien avant que Baker se dispute avec Adamski et dévoile le pot aux roses : c’est Adamski lui-même qui réalisa cette photo à une date inconnue, hors présence de témoins, et qui, par un chantage habille, sut convaincre Baker d’en endosser la paternité pour rendre plus crédible son récit. Ces aveux, dont ne parlent évidemment jamais les adamskistes, furent recueillis et publiés par Jim Moseley.
Dans le livre qui relata ses voyages dans l’espace, Adamski publia quatre autres photos censées montrer une portion éclairée d’un grand vaisseau spatial derrières les hublots duquel lui et un extraterrestre sont censés apparaître indistinctement. Or, quand on reprend la description du vaisseau spatial faite par Adamski, on apprend qu’il était constitué de deux parois espacées de plusieurs mètres et que chaque hublot était en fait constitué par un “tube” aux deux extrémités desquelles se trouvait une “vitre”. En outre, en plein milieu de ces tubes se trouvait encore un système de lentille permettant des agrandissements du paysage survolé. Bref, entre Adamski et la paroi externe du vaisseau mère, il y aurait eu au minimum trois “vitres” sur lesquelles le faisceau lumineux de la soucoupe qui aurait éclairé la scène devait se réfléchir. Or, il n’y a pas de réflexion du tout, ce qui indique qu’Adamski posa simplement derrière un trou rond découpé dans un carton ou toute autre matière peinte en noir et éclairée par un spot puissant.
Le célèbre film Rodeffer dont les Adamskistes disent tant de bien est lui aussi un audacieux trucage obtenu par simple superposition de deux scènes filmées distinctement à l’aide d’une caméra qui permettait un rebobinage intégral de la pellicule. Là encore, Adamski parvint à faire endosser son film à une personne (Madeleine Rodeffer) qu’il sut manipuler à sa guise. Quand le film revint du laboratoire de développement, les rares protagonistes qui le virent furent terriblement désappointés. Il avait l’air, selon les propres termes de Madeleine Rodeffer, indiscutablement truqué, l’engin paraissant livide et certaines séquence étant “bizarres”. En fait, cette apparence provenait du fait qu’en certains endroits la lumière avait été mal dosée à l’aide du diaphragme et que certains plans des deux “décors” se chevauchaient certainement ici et là. Adamski expliqua à Madeleine Rodeffer que pour le discréditer la CIA avait certainement remplacé son film par des bouts du vrai accolés à des bouts de faux. Nuitamment, avec Fred Steckling, il coupa toutes les séquences embarrassantes et ne laissa subsister que les autres. Ensuite, d’un commun accord, les compères affirmèrent que s’il manquait des séquences dans ce film censé montrer toutes les évolutions d’un OVNI de près jusqu’à son éloignement dans le lointain, c’était parce que la CIA en avait volé les plus intéressantes parties alors qu’il avait été laissé dans une chambre d’hôtel. Et c’est ce récit fumeux, très éloigné de la réalité vécue par Madeleine Rodeffer, qui fut longtemps propagé jusqu’à ce qu’un jour la principale intéressée se laisse aller à des confidences dont elle ne mesura certainement pas la portée et les conséquences... Avec impudence, certains adamskistes actuels prétendent que la firme Kodak et la NASA ont reconnu l’authenticité du film alors que les preuves contraires existent.
On a dans ce cas un bel exemple des mensonges et des manipulations extraordinaires auxquels Adamski pouvait avoir recours pour se moquer des foules tout en trompant et manipulant ses adeptes les plus crédules.
Cet homme commença sa carrière de mystificateur dès les années 30 quand il se bombarda chef d’une secte au sein de laquelle et par laquelle il diffusa des enseignements prétendument reçus au Tibet. En fait, il s’agissait d’un mélange de doctrines ésotériques pêchées ici et là. Il publia alors différents textes et brochures que rédigeaient sous une forme correcte Alice K. Wells et Lucy McGinnis. Avant même la fameuse observation de Kenneth Arnold, Adamski publia un roman de science-fiction intitulé “Pionniers de l’espace” dans lequel il développa longuement ses enseignements philosophiques en les mettant dans la bouche d’extraterrestres que des astronautes américains rencontraient sur Vénus, Mars et la Lune. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, aidé dans cette tâche par la naïve Charlotte Blodget, il se contenta de reprendre des idées et des passages entiers de ce roman de science-fiction pour composer ses récits de voyages dans l’espace en compagnie d’extraterrestres. “A l’intérieur des vaisseaux de l’espace” qui fut publié en 1955 contient en effet des quantités de détails descriptifs et de longs monologues qui se retrouvent mot pour mot dans “Pionniers de l’espace”. De même, dans les années 60, Adamski republia certains de ses enseignements des années trente en y changeant à peine quelques mots pour faire croire qu’ils provenaient cette fois non plus du Tibet, mais bien des Maîtres extraterrestres rencontrés au cours de multiples voyages en soucoupes volantes et cigares volants. Les plus proches de ses fidèles disciples qui furent ses complices ou ses dupes finirent par expliquer ou croire que, déjà enfant, Adamski avait été initié au Tibet par des extraterrestres. Et pourquoi cela? Parce qu’il était un extraterrestre lui-même, ayant choisi de se réincarner ici pour mener à bien une mission de portée mondiale. Tout cela est si beau que l’on comprend que des gens puissent souhaiter que c’est vrai et finissent même par l’admettre...
Au fil des années, j’ai démonté l’écheveau des mensonges d’Adamski et j’ai publié bien des textes et documents prouvant tout ce qui est expliqué ici. Ce qui précède n’est qu’un résumé de mes conclusions et ne doit donc pas être confondu avec les démonstrations que j’ai publiées auparavant. Je prie ceux qui voudront en apprendre davantage et entrer dans les détails des démonstrations de s’en référer à mes publications passées qui, certes, sont pour la plupart épuisées mais qui doivent encore sans doute pouvoir s’emprunter auprès de quelques spécialistes. Si vous ne pouvez vous les procurer, patientez un peu jusqu’à l’ouverture prochaine de mon site où vous trouverez, en langue anglaise, une démonstration assez courte mais néanmoins étayée de documents incontestables.
Marc HALLET
http://lejournaldelufologie.free.fr/2002/Mai/Adamski/
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- david78320Membre Confirmé
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y a t'il d'autres canulars ?
Mer 18 Aoû 2010, 11:33
bonjour, j'aimerai savoir si l'histoire de la venusienne omnec onec, et les recentes découvertes de la réelle atmosphère de la lune, ainsi que le mystere de tunguska, sont aussi des canulars ?
qu'en pensez vous ?
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- KyokushinUfologue
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Re: Ovni: Les trois plus gros canulars de l'histoire de l'ufologie
Mer 08 Nov 2017, 05:07
Bonjour, je ne connais pas l'histoire de la Vénusienne ou je ne m'en souviens plus, mais pour Tunguska cela me semble bien réel. Connaissez vous l'incident Russe du pic de Dyatlov ?
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