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- Benjamin.dResponsable du forum
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La véritable place des Canulars en ufologie
Sam 17 Sep 2011, 19:17
La véritable place des Canulars en ufologie
Quand on parle de soucoupe volante, le mot qui vient à l'esprit en général est celui de canular. Tout cela ne serait que mise en scène et farce. Pour les personnes qui s'intéressent un minimum à l'ufologie l'explication globale ne peut se résumer à ce genre d'affirmation. Il faut absolument relativisé la place des canulars en Ufologie. Non seulement, ceux-ci sont plutôt rares comparé aux nombres de cas mais surtout ils sont pour la plupart plutôt évidents à identifier. La question est: pourquoi ces histoires et autres canulars sur les ovnis font-ils les délices des journalistes au détriment des cas sérieux? A qui profite le crime?
Stuart Nixon (1971) montrant la photo truquée de Zanesvillei
Cette idée selon laquelle en ufologie la plupart des observations sont des canulars est renforcées par des sites comme youtube ou des vidéos truquées sont publiées en permanence. On serait même tenté de dire qu'il n'y a que cela. Néanmoins, si vous avez l'œil expert ou même du bon sens vous ne vous laissez pas abuser par ce genre de chose. Le pire n'est pas l'image de synthèse mais l'utilisation de véritables "objets, engins et phénomènes" pour réaliser ces prises de vues. En effet on voit se multiplier des films d'avions, de lanternes ou d'étoiles. Nous sommes ici à la limite entre les méprises et la farce, ce qui diffère c'est le caractère intentionnel de l'action. Vous vous dites certainement qu'avec les moyens techniques d'aujourd'hui, il est pratiquement impossible de séparer le bon grain de l'ivraie. Néanmoins, il faut savoir que la meilleure façon de trier tout cela c'est de confronter les véritables témoins de phénomènes ovnis à ces vidéos et de demander leur avis. Ainsi on arrive plus ou moins facilement à écarter tout ce qui ne correspond pas à ce que nous appelons les vrais ovnis. Tout en sachant également qu'un avis d'expert en vidéo est aussi appréciable. Les films authentiques attirent l'attention des témoins qui reconnaissent des analogies avec leurs propres observations. C'est ce que nous tentons de mettre en place dans cette rubrique
Autre chose, des vidéos pour lesquelles nous ne connaissons pas les témoins ni le lieu d'observation ni la date, il est presque impossible voir dangereux de se prononcer. Cependant, la conduite à adopter semble être la suivante: Il faut faire très attention à ne peut se focaliser sur les supercheries et en ne les considérant pas comme systématiques. Les supercheries interviennent dans des contextes identifiables et avec des but précis comme vous allez le découvrir dans cet article avec des exemples significatifs.
Illustration humoristique de la "fabrication" d'une photo truquées ou Hoax
Un chercheur américain sur trois coupable d’inconduites scientifique
Nul domaine n'est à l'abri de canulars, y compris ceux "reconnus sérieux" par tout le monde. Les impostures et falsifications dans le domaine de la recherche scientifique. Elles vont de la pure falsification des données ou encore le défaut de présentation de données contredisant ses recherches. C'est marrant, on va dénoncer les canulars type OVNI au grand public mais ce qui suit est moins ébruité et pourtant, imaginez les conséquences.
Le sondage serait-il un confessionnal commode pour les scientifiques ? Sur plus de 3 000 chercheurs des National Institutes of Health américains ayant répondu anonymement à une équipe de Minneapolis (Minnesota), un tiers ont avoué avoir adopté, depuis trois ans, des comportements contrevenant à la déontologie.
"La tension est considérable pour le chercheur, incité à publier les choses les plus spectaculaires (US-DEA ?)"
Ces turpitudes, publiées dans la revue Nature du 9 juin, sont très diverses : elles vont de la pure falsification des données (0,3 % de l’échantillon) au véniel enregistrement inadéquat des données du projet de recherche (27,5 %). Le "Top Ten" des comportements prêtant à sanction comprend entre autre l’"utilisation non autorisée d’informations confidentielles" (1,7 %), le fait de ne pas rendre publique son implication dans des sociétés dont les produits sont fondés sur ses recherches (0,3 %), l’"utilisation d’une idée d’autrui sans en avoir obtenu la permission ou sans lui en faire crédit" (1,4 %), ou encore le défaut de présentation de données contredisant ses recherches (6 %).
On June 24, 1948, President Harry S. Truman signed legislation that created the National Institute
"Historiquement, les professionnels comme le public se sont focalisés sur des cas médiatiques d’inconduite scientifique, écrivent Raymond de Vries, du centre de bioéthique de l’université de Minneapolis, et ses collègues. Mais nous croyons que les chercheurs ne peuvent plus se permettre d’ignorer une plus grande diversité de comportements sujets à caution qui menacent l’intégrité de la science." Leur étude, la première du genre à tenter une analyse quantitative, jette une lumière crue sur la vie des laboratoires. D’autant que la technique du sondage, non coercitive, sous-estime le niveau des irrégularités.
Itégrité et Intégralité
Les efforts déployés aux Etats-Unis pour promouvoir l’intégrité en matière de recherche scientifique se sont focalisés sur le plagiat, la falsification et l’invention de données. Ils manquent partiellement leur cible, écrivent les auteurs de l’étude, qui invitent leurs collègues à réfléchir non seulement aux comportements individuels, mais à l’environnement qui peut les induire.
"La tension est considérable pour le chercheur, incité à publier les choses les plus spectaculaires et les plus simples à interpréter" , confirme Jean-Claude Ameisen, président du comité d’éthique de l’Inserm. L’étude américaine fait émerger, dit-il, la situation de "conflit d’intérêt où se trouve tout chercheur, à la fois juge et partie des résultats qu’il produit et interprète" .
Pour lui, "il n’y a pas d’autorégulation possible hors d’un arbitrage collectif" . Intégrité scientifique et accès à l’intégralité des données vont de pair. En ne retenant que ce qui marche, le système de publication joue le rôle de filtre "positiviste" , négligeant les enseignements à tirer des échecs. Un accès aux données primaires, même différé, permettrait un meilleur jugement par les pairs. Les nouvelles règles de publication des essais thérapeutiques, instaurant le partage des données, offrent une piste. A moins de considérer, souligne Jean-Claude Ameisen, que, "sauf en recherche médicale, où elle est parfois question de vie ou de mort" , l’intégrité des résultats scientifiques n’a qu’une valeur relative...
Hervé Morin Le Monde
Contexte de vagues d'observations d'ovnis
Les canulars sont réalisés en pleine vague d'observations alors que les ovnis font la une des médias. C'était le cas par exemple en 1954 avec la fameuse vague dont les éléments sont exposés ici. Le problème posé par ce type de canular est qu'il fait croire aux gens que tous les témoignages de l'époque sont faux. Ils discréditent de plus le sujet aux yeux de ceux-ci, si de nouveaux cas sont signalés ils ne seront de ce fait plus pris au sérieux. Voilà comment des faits extraordinaires sont occultés par un ou deux canulars qui sont immédiatement mis en avant par les médias. Ce qui est étonnant voir même très suspect c'est que la presse diffuse plus largement les histoires de supercheries que les cas réellement authentiques et troublants. On peut tenter d'expliquer cela par le fait que les journalistes eux-même on des préjugés et qu'ils se protègent derrière ces démystifications successives.
Ovni à Bélesta en 1954 : c'était une blague !
En 1954, des copains font valser des lumières au dessus de la colline de Millet et défraient la chronique pendant 50 ans.
Sur internet tapez « ovni-Bélesta ». Vous allez voir ce qui remonte. Vous ne serez pas déçu ! Le 16 octobre 1954, un samedi, dans le ciel nocturne de Bélesta on assista au surgissement « de boules lumineuses évoluant durant une demi-heure en une ronde magique ». C'était le titre de La Dépêche du Midi » qui, quelques jours plus tard, consacrait un long article au phénomène, rédigé par le docteur Millet, alors président de l'aéro-club de Lavelanet. On était en pleine période d'apparitions d'OVNI dans le ciel de France, des dizaines de témoignages avaient été dûment recensés, par les autorités.
A Bélesta des dizaines de personnes ont pu témoigner du ballet des boules lumineuses au-dessus du « Rocher » de Millet, où se trouve une croix. Les gendarmes le vérifièrent aussi, appelés par une population que le phénomène intriguait. Depuis ce « cas » est un des classiques de l'Ufologie, que l'on trouve référencé partout, des auteurs à succès s'y appuient pour développer leurs thèses autour des mondes inconnus qui viennent nous visiter. Et pourtant il va falloir rayer cette splendide apparition : car ce n'était qu'un canular !
«PRESCRIPTION»
« J'ai pensé qu'après 55 ans, il y avait prescription, que le temps était venu de dire haut et clair la vérité ». René Lagarde est au nombre des témoins. Ce septuagénaire, ancien de la police nationale n'est pas un rêveur. « Cette affaire, c'est un amusement de jeunes. Avec tous mes copains de Bélesta, nous étions une demi-douzaine, on s'ennuyait ferme ce samedi soir-là. Dans les journaux, à la radio, on ne parlait que d'Ovni. Alors on s'est dit : ils en veulent, on va leur en offrir ! ».
Cinquante-cinq ans après, ils sont là les principaux protagonistes de ce canular, tous entrés dans leur soixante-dixième année, encore amusés au souvenir de ces étranges apparitions lumineuses. : Jean et André Sibra, René Lagarde, Gérard Pibouleau, Gérard Coléra. C'est comme si c'était hier. Devant eux, le massif de Millet, très raide, qu'à l'époque ils grimpèrent quatre à quatre avec un étrange appareil entre les mains. Une fourche de vélo, un guidon, une roue et attaché un peu partout, des lampes électriques puissantes. C'est le père de l'un d'entre eux qui avait fabriqué ce curieux engin. Lui aussi était dans la confidence. Sur les lampes, des caches de couleurs faits avec des papiers d'enveloppe de bonbons. Rouge, jaune, vert…
Ils en rient encore
« Avec ce vélo spécial, on montait et on descendait autour de la croix, il n'y avait pas d'arbres à cette époque, dans la nuit les gens voyaient mal et ils avaient l'impression que ces lumières montaient et descendaient dans le ciel. » poursuit René. Ses copains hilares, reprennent la chanson. « De là-haut - se souvient André - on a vu monter une voiture, c'étaient les gendarmes: on a décampé ! » Manque de chance pour les jeunes qui voulaient seulement s'amuser, le ciel en a rajouté une couche, comme pour rendre plus crédible leur canular. « Alors que l'on partait, il est passé dans le ciel une énorme étoile filante ! », raconte René. C'était la lueur qui semblait atteindre Belvis dans le témoignage !
En bas, dans les rues de Belesta où se déroulait un concours de belote, tout le monde était dehors, avec les gendarmes. Une grande partie de la population a donc pu témoigner de ce qu'elle a vu. Gérard Pibouleau se souvient : « Quand nous sommes redescendus, on a essayé de dire que c'était nous. J'ai même reçu une bouffe de la part de quelqu'un qui me traitait de menteur. L'affaire a pris de l'ampleur. On n'a pas osé en reparler. Et depuis on vit avec ce secret ! »
DANS LES LIVRES
L'affaire depuis était devenue un classique de l'Ufologie. C'est parce que René Lagarde l'a trouvée relatée dans un livre, consacré à l'Ariège, et parce qu'il a aussi consulté internet, qu'il a décidé de parler. Il a appelé ses copains. L'un d'entre eux était décédé. Un autre malade, n'a pu venir au rendez-vous de ce sympathique « cinquantenaire ». Sous un soleil de printemps, ils se tenaient là, avec leur sourire espiègle, contemplant le massif de Millet, et les yeux encore perdus dans leur belle blague de jeunesse !
L'observation de Bélesta est citée dans de nombreuses sources mais il faut bien avouer que certains auteurs avaient des doutes sur la réalité du phénomène. Comme Gérard Barthel et Jacques Brucker qui ne sont pas loin de débusquer la supercherie lorsqu'ils écrivent que « la recette pour cette observation est d'un habitant de Bélesta qui a bien connu l'inventeur : il faut prendre une vieille roue de bicyclette ». E t de détailler le mode d'emploi, un peu différent de ce qu'il fut en réalité mais assez proche toutefois. Michel Figuet dans son extrait du catalogue Francat note lui aussi qu'il s'agit d'une mystification.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/22/610511-Ovni-a-Belesta-en-1954-c-etait-une-blague.html
Des canulars dans un but de désinformation
Ce genre de canular est régulièrement utilisé pour faire baisser l'intérêt du grand public pour des sujets qui mettent en mauvaise posture un gouvernement ou des personnes. Tout commence par une sur-médiatisation d'une affaire que l'on sait être fausse et ou que l'on a monté de toute pièce. Celle-ci passe à la télé on en parle à la radio, tout le monde se pose alors des questions en se disant "et si c'était vrai?". Aussitôt on organise des débats sur les ovnis et on assimile l'ensemble du dossier à cette affaire. Ensuite vient la fameuse révélation, "il ne s'agit que d'une farce!" Tout le monde rigole et on s'amuse à tout démonter en ufologie et pas seulement cette affaire bidon. L'effet est immédiat et radical tout ce qui est lié de prés ou de loin à ce canular est discrédité ridiculisé et tout le monde vide son esprit de ce sujet que l'on fuit comme la peste. Plus rien ne pourra être désormais abordé sérieusement. Le cas le plus emblématique est bien celui du film de l'autopsie de Roswell.
L'autopsie de l'alien de Roswell
"Le dossier Roswell se résume pour le grand public au film diffusé par Pradel sur TF1. Il s'agit en fait d'un témoignage de crash d'objet non identifié, sur lequel s'est greffé nombre de faux, dont une série de films produits par le producteur Ray Santilli."
En 1993, Philip Mantle est contacté par le producteur de film londonien Ray Santilli, qui prétend détenir un film d'autopsie d'extraterrestre. Il en parle à John Spencer et Walter Andrus, et téléphone à Santilli pour voir le film. Celui-ci refusant, Mantle finit par considèrer qu'il s'agit d'un racontar et oublie l'affaire. Cependant, vers fin 1993 ou janvier 1994, Mantle voit à la télévision le chanteur pop Reg Presley dire qu'il a vu le film. Il revient alors vers Santilli qui lui promet de faire une projection du film à Sheffield (Londres).
Dépèche
Le 26 mars 1995, une dépêche de l'AFP en provenance de Londres annonce la sortie d'un film ultra-secret, tourné il y a près de 50 ans par des militaires américains et montrant un extraterrestre mort. Selon cette même dépèche : Ce film de 91 mn a été tourné en 1947 dans le désert du Nouveau-Mexique par des membres de l'US Air Force, après l'accident d'une soucoupe volante.
Certains ufologues voient dans ce mystérieux film l'opportunité de révéler à l'humanité la réalité des extraterrestres, tandis que d'autres suspectent une manipulation militaire ou commerciale. Dans toutes les hypothèses, l'affaire de Roswell fait la une de la presse.
1ère autopsie
Maurizio Baiata, un producteur de télévision interressé par les ovnis (ayant notamment travaillé avec le CUN), apprend la nouvelle le 27 mars et contacte Santilli quelques jours plus tard à Cannes, où ce dernier lui montre un premier film. Il s'agit de 7 mn de film noir et blanc (dont Mantle a aussi une copie mais qu'il n'est pas autorisé à diffuser publiquement) montrant un supposé corps d'extraterrestre examiné sous une tente. Baiata propose d'acheter les droits pour l'italie, et contacte la télévision nationale italienne pour un arrangement de diffusion.
2ème autopsie
Le 25 avril, Baiata prend l'avion pour Londres dans le but d'assister à Sheffield à la projection d'une autre film (également vu par Mantle), toujours organisée par Santilli. Arrivé là-bas, on lui annonce que le laboratoire n'a pas terminé son travail et qu'il faut attendre encore 1 jour.
Le lendemain, dans le bureau de Santilli, en compagnie de Chris Cary (un associé de Santilli), il visionne un film de 12 mn (suite de 4 bobines de 3 mn chacune) qui commence par le texte introductif : Autopsie réalisée par le Dr. Detlev Bronk. On y voit ce qui semble être un extraterrestre, nu, dans une salle d'opération. Le corps est très semblable à celui du film qui sera diffusé publiquement par la suite, mais plus décomposé. Contrairement au film précédent, les hommes procédant à l'autopsie ne portent pas de protections particulières mais des masques chirurgicaux.
3ème autopsie
Mais ce n'est pas le film le plus long. Santilli dispose d'un 3ème film d'autopsie, de 18 mn. Et c'est cette fois plus d'une centaine de journalistes qui va venir le visionner, à Londres.
Londres
Le 5 mai, Santilli présente donc pour la 1ère fois au Musée de Londres son 3ème film d'autopsie d'un(e) extraterrestre extraterrestre à un ensemble de représentants des médias et ufologues invités, dont Mantle, Bob Shell (USA) et Michael Hesemann (Allemagne)-l'International Research Team (IRT)-joint par Baiata, Roberto Pinotti (directeur du CUN) et Gianni Minoli (directeur de la Rai 2), le contacté Giorgio Bongiovanni et de 5 de ses adeptes, Johannes Baron de Buttlar (Allemagne), Odd-Gunnar Roed (Norvège), Hanspeter Wachter (Suisse), Colman Von Keviczky, Bruce Maccabee, Joe Stefula, Lt. le colonel W. C. Stevens, Ted Loman, Robert Morning Sky, Llewellyan Wykel, Dennis Murphy (USA).
Jacques Pradel est aussi là, dans le cadre de la préparation du 1er numéro de l'Odysée de l'Etrange, une nouvelle émission de TF1 sur le paranormal et les ovnis. Il y rencontre Nicolas Maillard, à qui il propose de travailler sur l'émission. Dans un premier temps, l'équipe de l'Odysée de l'Etrange voit dans le film une occasion de faire ressurgir l'affaire de Roswell, mais un bémol est apporté par la suite et la conclusion s'oriente vers une "arnaque" du producteur anglais et d'un 2ème larron : Volker Spielberg.
Michael Hesemann (promoteur du film de Santilli) déclare que Takano dit qu'il fut envoyé par avion avec 2 autres aux Q.-G. de la CIA à Langley pour voir 5 h de matériel dont les mêmes autopsies 1.
Le 24 juin, lors d'une conférence sur Compuserve pour le MUFON, Santilli déclare :
Nous avons rencontré un cameraman pigiste des années 50 alors que nous faisions de la recherche pour un projet musical (...) Le film a été authentifié par écrit par deux bureauxdifférents de Kodak. Ce qui est important c’est que Kodak (par écrit)a déclaré que, en plus de la date de la pellicule qui est de 27, 47 ou 67, le NÉGATIF ORIGINAL était aussi de 27, 47 ou 67. (...) Par la suite les codes ont changé. Un négatif n’est bon que pour 3 ou 4 ans (...) En grande partie la pellicule était dans un état pitoyable. Malheureusement certaines parties étaient tellement corrodé que la seule façon de récupérer une image c’est en utilisant un procédé digital. A cette époque, les films n’étaient pas numéroté, des codes étaient utilisé. Il y a plusieurs raisons pour expliquer la condition du film. La plus importante c’est le passage du temps et un mauvais entreposage (...) Nous sommes certain [que les extraterrestres viennent du disque deRoswell] (...) Le film a été authentifié En plus de Kodak Nous avons fait venir cinq expert médical LONDRE, PARIS et ROME Ils ont tous confirmé que les créatures sont réelles et probablement pas humaines en plus (...) Nous avons fait appel à des compagnies spécialisées en effets spéciaux et des modélistes pour déterminer si la technologie existait au moment des prises de vues datées par Kodak pour monter un tel canular Après avoir visionner le film la réponse fut NON QUAND LE FILM SERA DISPONIBLE VOUS POURREZ EN JUGER VOUS-MEME (...) Il n’y a aucune séquences avec téléobjectif dans le film Nous ne sommes pas certain [si Truman y apparaît] il nous reste 6 bobines à visionner.(...)
Volker Spielberg : Nous n’avions pas tout l’argent nécessaire, il nous a aidé. (...) Notre cameraman nous a confirmé qu’il fut informé de l’écrasement le 2 juin 1947 (...) Il nous a aussi confirmé qu’ils ont cru avoir nettoyé tout le secteur pour se rendre compte, en suivant les informations émanant de Roswell en Juillet qu’ils en avaient oublié. Il semble, comme dans tout écrasement, que les débris se sont éparpillé sur quelques miles. Nous pensons que c’est la raison pour laquelle Brazel a trouvé si peu de débris. (...) Une fois que tout a été terminé et que tout a été nettoyé, il y avait des centaines de boîtier de films. Le premier envoi fut acheminé à McMullan à Washington. Le second fut oublié, Washington pensant qu’ils avaient tout les films. Nous avons le 2nd lot. (...) Nous savons que le film provient de Roswell, Les créatures ne sont pas humaines vous devrez consulter les rapports médicaux (...) L’identité du cameraman est protégée pour l’instant, Si jamais il décide de faire surface, on verra. Je sais que plusieurs trouvent ses raisons insuffisantes mais vous oubliez qu’il a plus de 80 ans et qu’il voit la vie d’une tout autre façon que vous ou moi. Il ne veut pas des problèmes et du brouhaha que ça pourrait causer.(...) Nous avons couvert toute les croyances et la réaction a été assez mauvaise La majorité on quitté avant la fin (...). Il est arrivé à Roswell par avion puis par route pendant quelques heures jusqu’au site. (...) Le véhicule a été récupéré près d’une réserve Apache non loin d’un endroit appelé White Sands. (...) La camera n’avait pas de téléobjectif chaque fois qu’une prise rapprochée était nécessaire, le cameraman devait se rapprocher. IL PORTAIT LES MEMES HABITS DE PROTECTION QUE LES MEDECINS ce qui veut dire que la caméra n’était pas facile à opérer. Malgré tout, toute les prises sont assez bonne. (...) Paragon video est une expérience de notre distributeurs
Le 29 juin, il annonce :
Colin Andrews est venu à mon bureau il y a 2 jours avec une équipe de responsables chinois [en fait Johsen Takano et un certain professeur Chiang d'un groupe ufologique taiwanai]. L'année dernière dans le cadre d'un échange d'informations la CIA leur avait montré leur film de Roswell. Les 4 responsables dans ma pièce confirmèrent que mon film provenait du même lot que celui qu'ils avaient vu... Comme vous pouvez vous y attendre ce fut un moment excitant pour nous tous.
Pour certains, le film arrive à point. Nous sommes à 2 ans du 50ème anniversaire du crash et le GAO consacre une enquête spéciale aux événements de 1947.
Selon Santilli, le film provient d'un caméraman militaire américain, du nom de Jack Barnett, rencontré lors d'un voyage aux USA en 1992. Il aurait été convoqué par le général McMullen à Roswell, mi-1947, alors qu'il se trouvait à Saint Louis (Missouri) en train de filmer pour l'USAF les essais d'un prototype d'hélicoptère de Mac Donnell, le "Little Henry". Ensuite, il aurait quitté l'armée et aurait filmé la 1ère grande apparition sur scène d'Elvis Presley au milieu des années 1950s. Aujourd'hui, à plus de 80 ans, il coulerait une retraite paisible quelque part aux USA. Santilli aurait acquis le film en juin 1993.
Le 5 mai 1995 au Musée de Londres, projeté pour la 1ère fois par Santilli, le film attire des journalistes de nombreux pays, venus découvrir "l'extraterrestre de Roswell".
Immédiatement, on engage des enquêteurs pour traquer le mystérieux caméraman et éclaircir l'affaire de l'extraterrestre de Roswell. Aux Etats-Unis, le producteur Bob Kiviat de Fox Network loue les services d'un des plus gros cabinets de détectives privés des Etats-Unis. En Angleterre, John Purdie, plusieurs fois primé pour ses documents sur Channel 4, s'occupe de l'enquête et de la réalisation d'une émission spéciale. D'autres équipes se mettent à la tâche au Japon, au Brésil et en Allemagne, sans résultat.
San-Marin
Le 20 mai se tient le 3ème symposium international de San-Marin, Italie, où Mantle est invité à parler du film en compagnie de Chris Carry. Ce dernier arrive avec 7 images du film. 2 projections privées sont organisées, au Grand Hotel puis dans une salle souterraine du symposium, à 19:30. A chaque fois, les personnes admises (une petite centaine, dont des directeurs du CUN, la presse, des autorités locales, Bruno Mancusi, le journaliste espagnol intéressé par les ovnis Javier Sierra) sont fouillées pour vérifier qu'elles ne portent pas d'appareils photos ou de caméras [1].
Le film est presenté au 8ème Congrès International d'ufologues de Sheffield, Grande Bretagne, les 19 et 20 août. Jean-Jacques Vélasco se déclare très circonspect. Pour lui, il est clair que Santilli venait faire du business. Les scientifiques étaient tout à fait minoritaire.
Ce mois-là, Friedman rencontre Santilli, le producteur qui prétend détenir l'original du film sur l'autopsie d'un extraterrestre, tourné à Roswell en 1947. Friedman visionne le document et observe : Rien dans ce film ne relie ce que l'on voit du crash de Roswell, ou d'ailleurs. Rien ne cadre. Quant aux précisions de personnes, de lieu ou de date, l'ufologue trouve les affirmations de Santilli confuses notamment à propos du prétendu cameraman... Il a refusé toute authentification du film ou de son cameraman. Il n'y a aucun élément de preuve dans tout cela.
Paris
En France, Jacques Pradel diffuse le mercredi 21 juin, pour la 1ère fois au monde, des extraits du film de l'autopsie, dans le 1er numéro de son émission l'Odysée de l'Etrange, sur TF1. Après 4 mois d'investigation, le journaliste Nicolas Maillard, chargé de l'enquête, retrouve l'ensemble des cameramen de l'explosion de Trinity (le 1er essai de bombe atomique) encore en vie. Aucun ne s'avère être Barnett. Grâce à la collaboration d'un historien de la base aérienne de March, Maillard retrouve également des images du projet secret de l'USAF "Little Henry", ou Mac Donnell XH-20. Cet hélicoptère ne semble avoir été filmé que par 2 personnes : Bill Schmitt et Chester Turk, 2 cameramen de Mac Donnell Aircraft. Chester Turk est décédé et Schmitt n'a jamais quitté le Missouri. Reste alors la piste d'Elvis Presley, dont Jack Barnett aurait filmé une prestation historique. Maillard retrouve ainsi la trace de Bill Randle qui fut le plus jeune disc-jockey des USA. En 1955, lors d'un concert de Bill Haley et Pat Boone à Cleveland, il fit monter sur scène un jeune rocker inconnu : Elvis Presley. Pour tourner cette courte séquence, il engagea un cameraman de Chicago, Jack Barnett, décédé en 1967, puis vendit une option sur les droits en 1992 à Ray Santilli. Nicolas Maillard retrouve des amis de Barnett qui lui donnent des renseignements précis : Barnett n'a jamais été militaire, il travaillait en 1947 pour les actualités cinématographiques de la Fox et enfin, compte tenu de la date de son décès, il n'aurait jamais eu un seul contact avec Santilli. Ainsi, aucune preuve ne permet de déterminer l'origine du film. Jean-Pierre Petit est invité par Pradel afin d'apporter certains commentaires sur le film et la possibilité de l'existence d'une vie extraterrestre [2].
Le lendemain, VSD fait sa une avec la tête de la créature, et titre la 1ère photo d'un extra-terrestre [3].
Le samedi 26, le film entier est diffusé dans l'Odyssée de l'Etrange. Interrogé dans le bloc opératoire de la clinique Pereire de Levallois-Perret, Hauts-de-Seine, le docteur Patrick Braun, chirurgien international à Paris, se dit convaincu que l'autopsie a été faite sur un corps véritable et non sur un mannequin. La créature du film ne semble pas être une anomalie de la nature terrestre. Le docteur Braun et une autre spécialiste, le docteur Josiane Pujol, expert judiciaire en odontologie légale et anthropologie médico-légale, considèrent qu'aucune pathologie connue ne peut expliquer un tel ensemble de malformations [4].
Pradel malmène Santilli, en direct, parlant notamment de son associé obscur Volker Spielberg. Par la suite l'équipe de l'Odyssée de l'Etrange tente d'en savoir plus sur Volker Spielberg. Ils l'ont au téléphone, le filment plusieurs fois de loin, en caméra cachée, afin d'obtenir les preuves des bonnes relations qu'il entretient avec Ray Santilli, mais ne peuvent finalement poursuivre leur enquête, TF1 ayant décidé de mettre fin à l'émission en raison de la mauvaise presse reçue par l'affaire de Roswell. Une cassette vidéo est tout de même commercialisée par TF1 Video 2.
Une diffusion publique a lieu le mercredi 28, ou des chaînes de télévision du monde entier diffusent 20 mn de film acheté.
Le mardi 29 Sur Arte, émission spéciale intitulée "Extraterrestres, la preuve" et animée par Michel Polac, pour démystifier les escroqueries télévisuelles. Un pastiche du document présenté dans l'Odyssée de l'Etrange (crash d'un ovni en ex-URSS) est réalisé par des spécialistes de l'image fabriquée et des hommes de science sont invités à le commenter.
Confessions
Le 4 avril 2006, Sky 1 TV diffuse l'émission "Eamon Investigates - Alien Autopsy". Santilli et Gary Shoefield racontent une nouvelle version de l'histoire. Si Santilli maintient avoir vraiment visionné un film d'extraterrestres et l'avoir acheté à un ancien caméraman US, le fait qu'il ait dû attendre 2 ans avant de pouvoir réunir l'argent nécessaire à son achat l'aurait rendu quasiment inexploitable. A cette date, le film reçu était à 95 % entièrement oxydé, les 5 % restants en très mauvais état.
C'est à ce moment que Shoefield et Santilli auraient décidé d'en reconstruire une version à partir des souvenirs de ce dernier. Ils engagèrent le sculpteur britannique John Humphreys, un ancien employé de Shoefield, qui mit 3 semaines pour façonner les mannequins de latex, à partir de sculptures d'argile. Il utilisa des cerveaux de mouton, une patte de mouton pour l'articulation de la jambe et des entrailles de poulets, achetés au marché de viande de Smithfield. Il joua même l'un des "chirurgiens". Les rares images utilisables du film authentique d'origine auraient même été introduites dans la "reconstruction", bien que Santilli et Shoefield ne puissent les désigner. John reçut des images très précises avec lesquelles travailler et ce qu'il a fait était du pur génie, dira Santilli.
Image extraite du film Alien Autopsy sorti en 2006 par la Warner en 2006.
Aux commandes des effets spéciaux, Humphreys recrée sa créature. Image extraite du film "Alien Autopsy" sorti par la Warner en 2006. Aux commandes des effets spéciaux, Humphreys recrée sa créature.
Mais Santilli ne s'arrête pas là : il révèle aussi que l'interview du caméraman était aussi un faux. Quelqu'un qu'ils prirent littéralement dans la rue et auquel ils demandèrent de lire un texte. Le film des débris, où des panneaux métalliques à 6 doigts sont présentés est également un faux, un travail "artistique", comme les tiges en "I" dont certaines ont été confectionnées à partir de l'arrière de sa voiture. Il a également été réalisé par John Humphreys.
Basé à Manchester, Humphreys (entre autre créateur du présentateur virtuel "Max Headroom" à la télévision dans les années 1980s, des effets spéciaux de Charlie et la Chocolaterie), confirme l'histoire, qu'il n'avait confiée jusqu'alors qu'à sa femme : le film a été réalisé par lui, Santilli et 3 autres personnes dans un appartement de Camden, dans le nord de Londres, en 1995. Lui-même y apparaît comme le chirurgien en chef. Ce fut un sentiment très, très étrange de savoir que j'avais joué un rôle-clé là-dedans, dira-il. Après le tournage, les mannequins furent coupés en morceaux et jetés dans des poubelles de Londres [5] [6] [7] .
Le 7 avril, la Warner sort un film retraçant l'histoire d'une fausse autopsie par "Ray" (joué par Declan Donnelly) et "Gary", produit entre autres par Santilli et Shoefield. Les effets spéciaux sont bien sûr de John Humphreys qui, 11 ans plus tard, a recréé ses créatures à l'identique.
Le 22 juin 2007, Mantle se rend en train à Londres pour rencontrer à nouveau Santilli et son associé Shoefield. Ils déjeûnent agréablement et Santilli montre à Mantle des images de film enfermées dans une sorte de matériau perspex, lui déclarant qu'il s'agit d'images du film d'autopsie d'origine de 1947. [8].
Quelques jours plus tard Russel Callaghan, rédacteur-en-chef de UFO DATA magazine, reçoit un coup de fil d'un homme nommé Spyros Melaris, magicien et réalisateur de film, déclarant avoir dirigé l'équipe qui a réalisé le faux film d'autopsie. Callaghan, ami de Mantle, avertit ce dernier qui obtient à son tour de nombreux détails de la part de Melaris. Tous 2 s'arrangent pour que Melaris fasse sa première déclaration publique à la conférence annuelle UFO Data, le dimanche 21 octobre à Pontefract (West Yorkshire, Grande Bretagne). C'est Melaris qui recruta Humphreys.
Malgré les aveux de ces personnes, Gildas Bourdais considère que la preuve de leur participation au film n'est pas apportée et que ce dernier est probablement une entreprise de désinformation visant à ridiculiser l'affaire Roswell.
Références :
* Transcription de la conférence sur Compuserve avec Ray Santilli, Churara
* Jeffreys, K.: "The Purported 1947 Roswell Film", 26 mai 1995
* Van Cauwelaert, Didier: Figaro Magazine, 2 septembre 1995
* Hesemann, Michael: "The Alien Autopsy Film: Facts vs Armchair Research", Nexus Magazine, Volume 3, n° 6, octobre-novembre 1996
* Alien Autopsy : Faked or fiction ?
* Bonvin, F.: "Independence Ray", Farfadet
* "Alien Autopsy", Internet Movie Database, 2006 - Carte d'identité du film
1. [que celles montrées dans la video de Santilli]
2. 12 000 exemplaires à 134 FF en rayon en France en septembre, et 10 000 de plus proposées en octobre
1. Russo, E.: "Roswell Autopsy Showing in Italy", CISU, 1995
2. Wathelet, T.: "Interview de Nicolas Maillard", UFOCom, 26 décembre 1997
3. "La créature tombée du ciel", VSD n° 930, 22 juin 1995
4. "Jacques Pradel et le 'vrai faux' extraterrestre", Le Monde, 22 octobre 1995
5. "Salford man admits alien autopsy fake", Manchester Online, 6 avril 2006
6. "Max Headroom creator made Roswell alien", Sunday Times, 16 avril 2006
7. "I made the Roswell alien", BBC, 7 avril 2006
8. Mantle, P.: "Alien Autopsy - Game Over", UFO Digest, 2 mars 2008
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Roswell/Films/index.html
Les trucages vidéos et photos
Nous avons affaire sur internet à de nombreux Spielberg en herbe, à des infographistes qui cherchent à se faire de la pub et des jeunes gens qui veulent rigoler. Il est utile de diffuser l’information concernant les canulars, aussi simpliste soient-ils. Avec les sites comme Youtube ou Dailymotion, les vidéos de canulars “sans explications” pullulent sur Internet. Et si à aucun moment un site “un peu sérieux” ne démontre qu’une vidéo est fausse, alors elles ne feront que tromper un peu plus les internautes. La meilleure façon de lutter contre les créations des fraudeurs et autre agents de désinformation est d’exposer leurs méfaits dans un article. La présence d’un tel article est nécessaire, sinon la désinformation peut se propager sans aucun frein."
Les photos de soi-disant aliens
La situation est très simple: toutes les photos d'extraterrestres que l'on trouve sur le web sont des hoax. Il n'y a pas de temps à passer avec celles-ci. Pourquoi me direz-vous? Eh bien d'après ce que j'ai vu et les recherches effectuées par des spécialistes, il n'y en a pas de crédible sauf peut être celle-ci:
Cependant même si elle peut pourquoi pas se révéler réelle un jour. Je ne vais pas me risquer dans ce genre d'affirmation du type: "voici une vraie photo d'alien" comme sur certains sites loufoques.
Un exemple de canular:
L’Internet regorge de sites farfelus montrant des photos de soi-disant “extraterrestres”, monstres mutants et autres aberrations de la nature qu’on aimerait pas croiser seul le soir tard. Dans 99% des cas, il s’agit évidemment de canulars avérés (mais auxquels croient croient encore aveuglément certains, faute d’informations accompagnant les photos). Photomontages, marionnettes ou pauvres humains ayant subi des déformations à cause de maladies rares, les origines de ces humanoïdes sont multiple.
La photo suivante représente l’une de ces créatures, et voici son histoire.
“C’est un histoire véridique à Ras el Khaimah, Emirats Arabes Unis. Cette photo a été publiée dans un rapport de police dans les Emirats. L’histoire dit qu’un jeune homme est allé dans les grottes désertes à Ras el Khaimah pour prendre des photos avec un ami. On lui avait conseillé de ne pas y aller. La personne qui est partie avec lui a appelé la police racontant qu’il avait vu son ami disparaître dans un flash de lumière en hurlant. Il avait appelé son ami mais ne reçut jamais de réponse et eut peur que celui-ci fut tombé, il alla donc voir la police. Quelques heures plus tard ils trouvèrent l’homme mort, et la seule photo présente dans son appareil était celle-ci.”
L’image a d’abord circulé dans le milieu des années 1990 en Angleterre, avec une explication légèrement différente. “John”, 33 ans, serait parti visiter l’Arabie Saoudite, et là il entendit des amis parler d’une photo prise dans les grottes de la région. Le photographe allégué n’était pas décédé, il pensait juste avoir vu quelque chose et prit la photo, ne remarquant l’étrange créature qu’une fois la photo développée. Les locaux appellent ces créatures les “Djinns”, sorte de démons.
Lorsqu’il retourna en Angleterre, John essaya de vendre la copie qu’il avait ramenée. Mais lors de la publication de la photo dans le Bornemouth Advertiser, le “Djinn” fut vite identifié comme étant une sculpture. Et même pas une sculpture arabe, mais une pièce faisant partie d’une attraction d’un parc d’amusement dans les Cheddar caves dans le Somerset en Angleterre!
Le magazine britannique Fortean Times avait déjà clarifié la situation en 1995 :
L’article du Fortean Times incluait une autre photo de la sculpture ansi qu’une citation de Bob Smart, le directeur de Cheddar Showcaves & Gorge. L’illustration fait partie de l’attraction “Crystal Quest” qui a attiré des millions de visiteurs depuis son ouverture en 1991. Le “Djinn”, en réalité un goblin, est similaire aux sculptures sur le thème du Seigneur des Anneaux crées par Rowland Pavey. L’explication est simple et limpide, pourtant on peut trouver sur internet ce qui est supposé être un email d’un employé des Cheddar Showcaves & Gorge réfutant le fait que cette créature fait partie de leurs attractions. Les choses deviennent légèrement confuses, heureusement un magazine turc a visité l’attraction récemment et a pris de nombreuses photos de la sculpture, parmi lesquelles se trouvent celles-ci :
Il est curieux de noter, comme le mentionne le journal turc, que la sculpture tient un couteau dans sa main droite. Retrospectivement, on peut remarquer que c’est également le cas de la créature sur la photo d’origine.
Le goblin de Cheddar, dans une nouvelle mouture digitale, a également circulé comme étant un chupacabras capturé accidentellement alors que des amis étaient en train de faire une fête.
C’est juste le même “Djinn” inséré par un montage.
Le fait que l’image a tellement circulé, et d’autant de manières différentes, est certainement du aux talents de Pavey, le sculpteur. C’est une illustration impressionnantes. Être confronté à une telle créature dans une grotte sombre pourrait tuer quelqu’un sur place d’une crise cardiaque. En tout cas elle ne laisse pas insensible.
Merci à Jorge Petretski and Andréia Tschiedel Le journal turc avec les images récentes du goblin de Pavey est Efsane cin’ enselendi mais elles semblent avoir été supprimées depuis.
source : Forgetomori (merci à Kentaro Mori)
http://www.ufofu.org/blog/
Des exemples de trucages vidéos
Images de synthèse grotesques sans confusion possible avec des ovnis:
Ovni
Les mises en scène sont aussi courantes. Les auteurs filment par exemple une source lumineuse immobile et font des mouvements avec la caméra. Pour détecter ce genre de chose il faut aussi et surtout analyser les commentaires des "témoins" dans le film. On voit par exemple si c'est sur joué ou irréaliste. La vidéo ovnis à Dijon semble illustrer ce fait mais on peut se tromper.
Moldavie : OVNI lors d’un reportage TV
Lors d’un reportage de la chaine privée de télévision moldave NIT TV, une boule lumineuse apparait au dessus d’un champ alors que le caméraman filme la reporter en train de parler. Le sujet original porte sur le “jour des oiseaux”, qui a lieu en avril en Moldavie.
Fraudes photographiques
Sur ufologie.net vous avez une liste des photos truquées: http://www.ufologie.net/htm/picsf.htm
ZANESVILLE, OHIO USA, 1966:
A Zanesville, le 13 Novembre 1966, le coiffeur et astronome amateur Ralph Ditter a pris les deux spectaculaires photos d'OVNIS montrées ici. Plus tard, La Rand Corporation a effectuée une expertise de ces photos. Leur rapport indique que, (1) l'objet sur les photos était de 3 à 4 pouces de diamètre, non de 30 pieds comme affirmé par M. Ditter, (2) l'objet n'était pas à une distance considérable, mais à seulement 3 à 4 pieds de l'objectif de l'appareil photo, et (3) les photos n'ont pas été prises en une succession rapide, mais qu'environ une heure et dix minutes s'étaient écoulées entre les photos. En outre, les numéros notés sur les dos des photographies étaient hors séquence par rapport au récit de M. Ditter.
Zanesville 1966
Ce qui s'est passé, c'est que M. Ditter à fabriqué ces photos pour faire plaisir à sa fille. Elle avait lu un livre concernant les OVNIS et lui avait demandé de photographier des OVNIS lui aussi. Quand les clients de son salon de coiffure ont vu les photographies laissées en évidence, il a a eu effet boule de neige. Ditter a alors inventé une histoire au sujet d'une observation d'OVNI qu'il aurait faite, mais son récit àtait contradictoire avec l'ordre de ses photographies. C'était assez de preuve pour beaucoup d'ufologues de ce que les photos étaient un canular. Les photos ont été alors envoyées à la Rand Corporation pour analyse. Et leur analyse fur absolument exacte. Malheureusement, le temps s'était écoulé, les médias ont oublié l'histoire, et ne ne sont pas renseignée sur le canular: Les photographies de M. Ditter apparaissent donc toujours de temps en temps dans des livres et magazines comme des photos "authentiques" d'OVNIS.
Ceci ne signifie pas qu'il n'y avait eu aucun OVNI dans le secteur en 1966: au moins deux de ces observations ont été faits par des agents de police, témoins crédibles. A Toledo, le 25 Mars, deux adjoints de Shériff du comté de Lucas, Robert Schultz et Stanley Nelepa, ont rendu compte de leur observation d'un objet énorme qui flottait au niveau des cimes des arbres. Quatre jours plus tard, un objet brillant orange était vu en train de planer vu au-dessus du bâtiment administratif de l'Ohio Turnpike à Berea. Trois jours plus tard il a été repèré une deuxième fois, par Clarence T. Janowick et John R. Galik Jr, officiers de police patrouillant à Berea.
http://www.ufologie.net/htm/zanesville66f.htm
http://secretebase.free.fr/farces/farces.htm
Quand on parle de soucoupe volante, le mot qui vient à l'esprit en général est celui de canular. Tout cela ne serait que mise en scène et farce. Pour les personnes qui s'intéressent un minimum à l'ufologie l'explication globale ne peut se résumer à ce genre d'affirmation. Il faut absolument relativisé la place des canulars en Ufologie. Non seulement, ceux-ci sont plutôt rares comparé aux nombres de cas mais surtout ils sont pour la plupart plutôt évidents à identifier. La question est: pourquoi ces histoires et autres canulars sur les ovnis font-ils les délices des journalistes au détriment des cas sérieux? A qui profite le crime?
Stuart Nixon (1971) montrant la photo truquée de Zanesvillei
Cette idée selon laquelle en ufologie la plupart des observations sont des canulars est renforcées par des sites comme youtube ou des vidéos truquées sont publiées en permanence. On serait même tenté de dire qu'il n'y a que cela. Néanmoins, si vous avez l'œil expert ou même du bon sens vous ne vous laissez pas abuser par ce genre de chose. Le pire n'est pas l'image de synthèse mais l'utilisation de véritables "objets, engins et phénomènes" pour réaliser ces prises de vues. En effet on voit se multiplier des films d'avions, de lanternes ou d'étoiles. Nous sommes ici à la limite entre les méprises et la farce, ce qui diffère c'est le caractère intentionnel de l'action. Vous vous dites certainement qu'avec les moyens techniques d'aujourd'hui, il est pratiquement impossible de séparer le bon grain de l'ivraie. Néanmoins, il faut savoir que la meilleure façon de trier tout cela c'est de confronter les véritables témoins de phénomènes ovnis à ces vidéos et de demander leur avis. Ainsi on arrive plus ou moins facilement à écarter tout ce qui ne correspond pas à ce que nous appelons les vrais ovnis. Tout en sachant également qu'un avis d'expert en vidéo est aussi appréciable. Les films authentiques attirent l'attention des témoins qui reconnaissent des analogies avec leurs propres observations. C'est ce que nous tentons de mettre en place dans cette rubrique
Autre chose, des vidéos pour lesquelles nous ne connaissons pas les témoins ni le lieu d'observation ni la date, il est presque impossible voir dangereux de se prononcer. Cependant, la conduite à adopter semble être la suivante: Il faut faire très attention à ne peut se focaliser sur les supercheries et en ne les considérant pas comme systématiques. Les supercheries interviennent dans des contextes identifiables et avec des but précis comme vous allez le découvrir dans cet article avec des exemples significatifs.
Illustration humoristique de la "fabrication" d'une photo truquées ou Hoax
Un chercheur américain sur trois coupable d’inconduites scientifique
Nul domaine n'est à l'abri de canulars, y compris ceux "reconnus sérieux" par tout le monde. Les impostures et falsifications dans le domaine de la recherche scientifique. Elles vont de la pure falsification des données ou encore le défaut de présentation de données contredisant ses recherches. C'est marrant, on va dénoncer les canulars type OVNI au grand public mais ce qui suit est moins ébruité et pourtant, imaginez les conséquences.
Le sondage serait-il un confessionnal commode pour les scientifiques ? Sur plus de 3 000 chercheurs des National Institutes of Health américains ayant répondu anonymement à une équipe de Minneapolis (Minnesota), un tiers ont avoué avoir adopté, depuis trois ans, des comportements contrevenant à la déontologie.
"La tension est considérable pour le chercheur, incité à publier les choses les plus spectaculaires (US-DEA ?)"
Ces turpitudes, publiées dans la revue Nature du 9 juin, sont très diverses : elles vont de la pure falsification des données (0,3 % de l’échantillon) au véniel enregistrement inadéquat des données du projet de recherche (27,5 %). Le "Top Ten" des comportements prêtant à sanction comprend entre autre l’"utilisation non autorisée d’informations confidentielles" (1,7 %), le fait de ne pas rendre publique son implication dans des sociétés dont les produits sont fondés sur ses recherches (0,3 %), l’"utilisation d’une idée d’autrui sans en avoir obtenu la permission ou sans lui en faire crédit" (1,4 %), ou encore le défaut de présentation de données contredisant ses recherches (6 %).
On June 24, 1948, President Harry S. Truman signed legislation that created the National Institute
"Historiquement, les professionnels comme le public se sont focalisés sur des cas médiatiques d’inconduite scientifique, écrivent Raymond de Vries, du centre de bioéthique de l’université de Minneapolis, et ses collègues. Mais nous croyons que les chercheurs ne peuvent plus se permettre d’ignorer une plus grande diversité de comportements sujets à caution qui menacent l’intégrité de la science." Leur étude, la première du genre à tenter une analyse quantitative, jette une lumière crue sur la vie des laboratoires. D’autant que la technique du sondage, non coercitive, sous-estime le niveau des irrégularités.
Itégrité et Intégralité
Les efforts déployés aux Etats-Unis pour promouvoir l’intégrité en matière de recherche scientifique se sont focalisés sur le plagiat, la falsification et l’invention de données. Ils manquent partiellement leur cible, écrivent les auteurs de l’étude, qui invitent leurs collègues à réfléchir non seulement aux comportements individuels, mais à l’environnement qui peut les induire.
"La tension est considérable pour le chercheur, incité à publier les choses les plus spectaculaires et les plus simples à interpréter" , confirme Jean-Claude Ameisen, président du comité d’éthique de l’Inserm. L’étude américaine fait émerger, dit-il, la situation de "conflit d’intérêt où se trouve tout chercheur, à la fois juge et partie des résultats qu’il produit et interprète" .
Pour lui, "il n’y a pas d’autorégulation possible hors d’un arbitrage collectif" . Intégrité scientifique et accès à l’intégralité des données vont de pair. En ne retenant que ce qui marche, le système de publication joue le rôle de filtre "positiviste" , négligeant les enseignements à tirer des échecs. Un accès aux données primaires, même différé, permettrait un meilleur jugement par les pairs. Les nouvelles règles de publication des essais thérapeutiques, instaurant le partage des données, offrent une piste. A moins de considérer, souligne Jean-Claude Ameisen, que, "sauf en recherche médicale, où elle est parfois question de vie ou de mort" , l’intégrité des résultats scientifiques n’a qu’une valeur relative...
Hervé Morin Le Monde
Contexte de vagues d'observations d'ovnis
Les canulars sont réalisés en pleine vague d'observations alors que les ovnis font la une des médias. C'était le cas par exemple en 1954 avec la fameuse vague dont les éléments sont exposés ici. Le problème posé par ce type de canular est qu'il fait croire aux gens que tous les témoignages de l'époque sont faux. Ils discréditent de plus le sujet aux yeux de ceux-ci, si de nouveaux cas sont signalés ils ne seront de ce fait plus pris au sérieux. Voilà comment des faits extraordinaires sont occultés par un ou deux canulars qui sont immédiatement mis en avant par les médias. Ce qui est étonnant voir même très suspect c'est que la presse diffuse plus largement les histoires de supercheries que les cas réellement authentiques et troublants. On peut tenter d'expliquer cela par le fait que les journalistes eux-même on des préjugés et qu'ils se protègent derrière ces démystifications successives.
Ovni à Bélesta en 1954 : c'était une blague !
En 1954, des copains font valser des lumières au dessus de la colline de Millet et défraient la chronique pendant 50 ans.
Sur internet tapez « ovni-Bélesta ». Vous allez voir ce qui remonte. Vous ne serez pas déçu ! Le 16 octobre 1954, un samedi, dans le ciel nocturne de Bélesta on assista au surgissement « de boules lumineuses évoluant durant une demi-heure en une ronde magique ». C'était le titre de La Dépêche du Midi » qui, quelques jours plus tard, consacrait un long article au phénomène, rédigé par le docteur Millet, alors président de l'aéro-club de Lavelanet. On était en pleine période d'apparitions d'OVNI dans le ciel de France, des dizaines de témoignages avaient été dûment recensés, par les autorités.
A Bélesta des dizaines de personnes ont pu témoigner du ballet des boules lumineuses au-dessus du « Rocher » de Millet, où se trouve une croix. Les gendarmes le vérifièrent aussi, appelés par une population que le phénomène intriguait. Depuis ce « cas » est un des classiques de l'Ufologie, que l'on trouve référencé partout, des auteurs à succès s'y appuient pour développer leurs thèses autour des mondes inconnus qui viennent nous visiter. Et pourtant il va falloir rayer cette splendide apparition : car ce n'était qu'un canular !
«PRESCRIPTION»
« J'ai pensé qu'après 55 ans, il y avait prescription, que le temps était venu de dire haut et clair la vérité ». René Lagarde est au nombre des témoins. Ce septuagénaire, ancien de la police nationale n'est pas un rêveur. « Cette affaire, c'est un amusement de jeunes. Avec tous mes copains de Bélesta, nous étions une demi-douzaine, on s'ennuyait ferme ce samedi soir-là. Dans les journaux, à la radio, on ne parlait que d'Ovni. Alors on s'est dit : ils en veulent, on va leur en offrir ! ».
Cinquante-cinq ans après, ils sont là les principaux protagonistes de ce canular, tous entrés dans leur soixante-dixième année, encore amusés au souvenir de ces étranges apparitions lumineuses. : Jean et André Sibra, René Lagarde, Gérard Pibouleau, Gérard Coléra. C'est comme si c'était hier. Devant eux, le massif de Millet, très raide, qu'à l'époque ils grimpèrent quatre à quatre avec un étrange appareil entre les mains. Une fourche de vélo, un guidon, une roue et attaché un peu partout, des lampes électriques puissantes. C'est le père de l'un d'entre eux qui avait fabriqué ce curieux engin. Lui aussi était dans la confidence. Sur les lampes, des caches de couleurs faits avec des papiers d'enveloppe de bonbons. Rouge, jaune, vert…
Ils en rient encore
« Avec ce vélo spécial, on montait et on descendait autour de la croix, il n'y avait pas d'arbres à cette époque, dans la nuit les gens voyaient mal et ils avaient l'impression que ces lumières montaient et descendaient dans le ciel. » poursuit René. Ses copains hilares, reprennent la chanson. « De là-haut - se souvient André - on a vu monter une voiture, c'étaient les gendarmes: on a décampé ! » Manque de chance pour les jeunes qui voulaient seulement s'amuser, le ciel en a rajouté une couche, comme pour rendre plus crédible leur canular. « Alors que l'on partait, il est passé dans le ciel une énorme étoile filante ! », raconte René. C'était la lueur qui semblait atteindre Belvis dans le témoignage !
En bas, dans les rues de Belesta où se déroulait un concours de belote, tout le monde était dehors, avec les gendarmes. Une grande partie de la population a donc pu témoigner de ce qu'elle a vu. Gérard Pibouleau se souvient : « Quand nous sommes redescendus, on a essayé de dire que c'était nous. J'ai même reçu une bouffe de la part de quelqu'un qui me traitait de menteur. L'affaire a pris de l'ampleur. On n'a pas osé en reparler. Et depuis on vit avec ce secret ! »
DANS LES LIVRES
L'affaire depuis était devenue un classique de l'Ufologie. C'est parce que René Lagarde l'a trouvée relatée dans un livre, consacré à l'Ariège, et parce qu'il a aussi consulté internet, qu'il a décidé de parler. Il a appelé ses copains. L'un d'entre eux était décédé. Un autre malade, n'a pu venir au rendez-vous de ce sympathique « cinquantenaire ». Sous un soleil de printemps, ils se tenaient là, avec leur sourire espiègle, contemplant le massif de Millet, et les yeux encore perdus dans leur belle blague de jeunesse !
L'observation de Bélesta est citée dans de nombreuses sources mais il faut bien avouer que certains auteurs avaient des doutes sur la réalité du phénomène. Comme Gérard Barthel et Jacques Brucker qui ne sont pas loin de débusquer la supercherie lorsqu'ils écrivent que « la recette pour cette observation est d'un habitant de Bélesta qui a bien connu l'inventeur : il faut prendre une vieille roue de bicyclette ». E t de détailler le mode d'emploi, un peu différent de ce qu'il fut en réalité mais assez proche toutefois. Michel Figuet dans son extrait du catalogue Francat note lui aussi qu'il s'agit d'une mystification.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/22/610511-Ovni-a-Belesta-en-1954-c-etait-une-blague.html
Des canulars dans un but de désinformation
Ce genre de canular est régulièrement utilisé pour faire baisser l'intérêt du grand public pour des sujets qui mettent en mauvaise posture un gouvernement ou des personnes. Tout commence par une sur-médiatisation d'une affaire que l'on sait être fausse et ou que l'on a monté de toute pièce. Celle-ci passe à la télé on en parle à la radio, tout le monde se pose alors des questions en se disant "et si c'était vrai?". Aussitôt on organise des débats sur les ovnis et on assimile l'ensemble du dossier à cette affaire. Ensuite vient la fameuse révélation, "il ne s'agit que d'une farce!" Tout le monde rigole et on s'amuse à tout démonter en ufologie et pas seulement cette affaire bidon. L'effet est immédiat et radical tout ce qui est lié de prés ou de loin à ce canular est discrédité ridiculisé et tout le monde vide son esprit de ce sujet que l'on fuit comme la peste. Plus rien ne pourra être désormais abordé sérieusement. Le cas le plus emblématique est bien celui du film de l'autopsie de Roswell.
L'autopsie de l'alien de Roswell
"Le dossier Roswell se résume pour le grand public au film diffusé par Pradel sur TF1. Il s'agit en fait d'un témoignage de crash d'objet non identifié, sur lequel s'est greffé nombre de faux, dont une série de films produits par le producteur Ray Santilli."
En 1993, Philip Mantle est contacté par le producteur de film londonien Ray Santilli, qui prétend détenir un film d'autopsie d'extraterrestre. Il en parle à John Spencer et Walter Andrus, et téléphone à Santilli pour voir le film. Celui-ci refusant, Mantle finit par considèrer qu'il s'agit d'un racontar et oublie l'affaire. Cependant, vers fin 1993 ou janvier 1994, Mantle voit à la télévision le chanteur pop Reg Presley dire qu'il a vu le film. Il revient alors vers Santilli qui lui promet de faire une projection du film à Sheffield (Londres).
Dépèche
Le 26 mars 1995, une dépêche de l'AFP en provenance de Londres annonce la sortie d'un film ultra-secret, tourné il y a près de 50 ans par des militaires américains et montrant un extraterrestre mort. Selon cette même dépèche : Ce film de 91 mn a été tourné en 1947 dans le désert du Nouveau-Mexique par des membres de l'US Air Force, après l'accident d'une soucoupe volante.
Certains ufologues voient dans ce mystérieux film l'opportunité de révéler à l'humanité la réalité des extraterrestres, tandis que d'autres suspectent une manipulation militaire ou commerciale. Dans toutes les hypothèses, l'affaire de Roswell fait la une de la presse.
1ère autopsie
Maurizio Baiata, un producteur de télévision interressé par les ovnis (ayant notamment travaillé avec le CUN), apprend la nouvelle le 27 mars et contacte Santilli quelques jours plus tard à Cannes, où ce dernier lui montre un premier film. Il s'agit de 7 mn de film noir et blanc (dont Mantle a aussi une copie mais qu'il n'est pas autorisé à diffuser publiquement) montrant un supposé corps d'extraterrestre examiné sous une tente. Baiata propose d'acheter les droits pour l'italie, et contacte la télévision nationale italienne pour un arrangement de diffusion.
2ème autopsie
Le 25 avril, Baiata prend l'avion pour Londres dans le but d'assister à Sheffield à la projection d'une autre film (également vu par Mantle), toujours organisée par Santilli. Arrivé là-bas, on lui annonce que le laboratoire n'a pas terminé son travail et qu'il faut attendre encore 1 jour.
Le lendemain, dans le bureau de Santilli, en compagnie de Chris Cary (un associé de Santilli), il visionne un film de 12 mn (suite de 4 bobines de 3 mn chacune) qui commence par le texte introductif : Autopsie réalisée par le Dr. Detlev Bronk. On y voit ce qui semble être un extraterrestre, nu, dans une salle d'opération. Le corps est très semblable à celui du film qui sera diffusé publiquement par la suite, mais plus décomposé. Contrairement au film précédent, les hommes procédant à l'autopsie ne portent pas de protections particulières mais des masques chirurgicaux.
3ème autopsie
Mais ce n'est pas le film le plus long. Santilli dispose d'un 3ème film d'autopsie, de 18 mn. Et c'est cette fois plus d'une centaine de journalistes qui va venir le visionner, à Londres.
Londres
Le 5 mai, Santilli présente donc pour la 1ère fois au Musée de Londres son 3ème film d'autopsie d'un(e) extraterrestre extraterrestre à un ensemble de représentants des médias et ufologues invités, dont Mantle, Bob Shell (USA) et Michael Hesemann (Allemagne)-l'International Research Team (IRT)-joint par Baiata, Roberto Pinotti (directeur du CUN) et Gianni Minoli (directeur de la Rai 2), le contacté Giorgio Bongiovanni et de 5 de ses adeptes, Johannes Baron de Buttlar (Allemagne), Odd-Gunnar Roed (Norvège), Hanspeter Wachter (Suisse), Colman Von Keviczky, Bruce Maccabee, Joe Stefula, Lt. le colonel W. C. Stevens, Ted Loman, Robert Morning Sky, Llewellyan Wykel, Dennis Murphy (USA).
Jacques Pradel est aussi là, dans le cadre de la préparation du 1er numéro de l'Odysée de l'Etrange, une nouvelle émission de TF1 sur le paranormal et les ovnis. Il y rencontre Nicolas Maillard, à qui il propose de travailler sur l'émission. Dans un premier temps, l'équipe de l'Odysée de l'Etrange voit dans le film une occasion de faire ressurgir l'affaire de Roswell, mais un bémol est apporté par la suite et la conclusion s'oriente vers une "arnaque" du producteur anglais et d'un 2ème larron : Volker Spielberg.
Michael Hesemann (promoteur du film de Santilli) déclare que Takano dit qu'il fut envoyé par avion avec 2 autres aux Q.-G. de la CIA à Langley pour voir 5 h de matériel dont les mêmes autopsies 1.
Le 24 juin, lors d'une conférence sur Compuserve pour le MUFON, Santilli déclare :
Nous avons rencontré un cameraman pigiste des années 50 alors que nous faisions de la recherche pour un projet musical (...) Le film a été authentifié par écrit par deux bureauxdifférents de Kodak. Ce qui est important c’est que Kodak (par écrit)a déclaré que, en plus de la date de la pellicule qui est de 27, 47 ou 67, le NÉGATIF ORIGINAL était aussi de 27, 47 ou 67. (...) Par la suite les codes ont changé. Un négatif n’est bon que pour 3 ou 4 ans (...) En grande partie la pellicule était dans un état pitoyable. Malheureusement certaines parties étaient tellement corrodé que la seule façon de récupérer une image c’est en utilisant un procédé digital. A cette époque, les films n’étaient pas numéroté, des codes étaient utilisé. Il y a plusieurs raisons pour expliquer la condition du film. La plus importante c’est le passage du temps et un mauvais entreposage (...) Nous sommes certain [que les extraterrestres viennent du disque deRoswell] (...) Le film a été authentifié En plus de Kodak Nous avons fait venir cinq expert médical LONDRE, PARIS et ROME Ils ont tous confirmé que les créatures sont réelles et probablement pas humaines en plus (...) Nous avons fait appel à des compagnies spécialisées en effets spéciaux et des modélistes pour déterminer si la technologie existait au moment des prises de vues datées par Kodak pour monter un tel canular Après avoir visionner le film la réponse fut NON QUAND LE FILM SERA DISPONIBLE VOUS POURREZ EN JUGER VOUS-MEME (...) Il n’y a aucune séquences avec téléobjectif dans le film Nous ne sommes pas certain [si Truman y apparaît] il nous reste 6 bobines à visionner.(...)
Volker Spielberg : Nous n’avions pas tout l’argent nécessaire, il nous a aidé. (...) Notre cameraman nous a confirmé qu’il fut informé de l’écrasement le 2 juin 1947 (...) Il nous a aussi confirmé qu’ils ont cru avoir nettoyé tout le secteur pour se rendre compte, en suivant les informations émanant de Roswell en Juillet qu’ils en avaient oublié. Il semble, comme dans tout écrasement, que les débris se sont éparpillé sur quelques miles. Nous pensons que c’est la raison pour laquelle Brazel a trouvé si peu de débris. (...) Une fois que tout a été terminé et que tout a été nettoyé, il y avait des centaines de boîtier de films. Le premier envoi fut acheminé à McMullan à Washington. Le second fut oublié, Washington pensant qu’ils avaient tout les films. Nous avons le 2nd lot. (...) Nous savons que le film provient de Roswell, Les créatures ne sont pas humaines vous devrez consulter les rapports médicaux (...) L’identité du cameraman est protégée pour l’instant, Si jamais il décide de faire surface, on verra. Je sais que plusieurs trouvent ses raisons insuffisantes mais vous oubliez qu’il a plus de 80 ans et qu’il voit la vie d’une tout autre façon que vous ou moi. Il ne veut pas des problèmes et du brouhaha que ça pourrait causer.(...) Nous avons couvert toute les croyances et la réaction a été assez mauvaise La majorité on quitté avant la fin (...). Il est arrivé à Roswell par avion puis par route pendant quelques heures jusqu’au site. (...) Le véhicule a été récupéré près d’une réserve Apache non loin d’un endroit appelé White Sands. (...) La camera n’avait pas de téléobjectif chaque fois qu’une prise rapprochée était nécessaire, le cameraman devait se rapprocher. IL PORTAIT LES MEMES HABITS DE PROTECTION QUE LES MEDECINS ce qui veut dire que la caméra n’était pas facile à opérer. Malgré tout, toute les prises sont assez bonne. (...) Paragon video est une expérience de notre distributeurs
Le 29 juin, il annonce :
Colin Andrews est venu à mon bureau il y a 2 jours avec une équipe de responsables chinois [en fait Johsen Takano et un certain professeur Chiang d'un groupe ufologique taiwanai]. L'année dernière dans le cadre d'un échange d'informations la CIA leur avait montré leur film de Roswell. Les 4 responsables dans ma pièce confirmèrent que mon film provenait du même lot que celui qu'ils avaient vu... Comme vous pouvez vous y attendre ce fut un moment excitant pour nous tous.
Pour certains, le film arrive à point. Nous sommes à 2 ans du 50ème anniversaire du crash et le GAO consacre une enquête spéciale aux événements de 1947.
Selon Santilli, le film provient d'un caméraman militaire américain, du nom de Jack Barnett, rencontré lors d'un voyage aux USA en 1992. Il aurait été convoqué par le général McMullen à Roswell, mi-1947, alors qu'il se trouvait à Saint Louis (Missouri) en train de filmer pour l'USAF les essais d'un prototype d'hélicoptère de Mac Donnell, le "Little Henry". Ensuite, il aurait quitté l'armée et aurait filmé la 1ère grande apparition sur scène d'Elvis Presley au milieu des années 1950s. Aujourd'hui, à plus de 80 ans, il coulerait une retraite paisible quelque part aux USA. Santilli aurait acquis le film en juin 1993.
Le 5 mai 1995 au Musée de Londres, projeté pour la 1ère fois par Santilli, le film attire des journalistes de nombreux pays, venus découvrir "l'extraterrestre de Roswell".
Immédiatement, on engage des enquêteurs pour traquer le mystérieux caméraman et éclaircir l'affaire de l'extraterrestre de Roswell. Aux Etats-Unis, le producteur Bob Kiviat de Fox Network loue les services d'un des plus gros cabinets de détectives privés des Etats-Unis. En Angleterre, John Purdie, plusieurs fois primé pour ses documents sur Channel 4, s'occupe de l'enquête et de la réalisation d'une émission spéciale. D'autres équipes se mettent à la tâche au Japon, au Brésil et en Allemagne, sans résultat.
San-Marin
Le 20 mai se tient le 3ème symposium international de San-Marin, Italie, où Mantle est invité à parler du film en compagnie de Chris Carry. Ce dernier arrive avec 7 images du film. 2 projections privées sont organisées, au Grand Hotel puis dans une salle souterraine du symposium, à 19:30. A chaque fois, les personnes admises (une petite centaine, dont des directeurs du CUN, la presse, des autorités locales, Bruno Mancusi, le journaliste espagnol intéressé par les ovnis Javier Sierra) sont fouillées pour vérifier qu'elles ne portent pas d'appareils photos ou de caméras [1].
Le film est presenté au 8ème Congrès International d'ufologues de Sheffield, Grande Bretagne, les 19 et 20 août. Jean-Jacques Vélasco se déclare très circonspect. Pour lui, il est clair que Santilli venait faire du business. Les scientifiques étaient tout à fait minoritaire.
Ce mois-là, Friedman rencontre Santilli, le producteur qui prétend détenir l'original du film sur l'autopsie d'un extraterrestre, tourné à Roswell en 1947. Friedman visionne le document et observe : Rien dans ce film ne relie ce que l'on voit du crash de Roswell, ou d'ailleurs. Rien ne cadre. Quant aux précisions de personnes, de lieu ou de date, l'ufologue trouve les affirmations de Santilli confuses notamment à propos du prétendu cameraman... Il a refusé toute authentification du film ou de son cameraman. Il n'y a aucun élément de preuve dans tout cela.
Paris
En France, Jacques Pradel diffuse le mercredi 21 juin, pour la 1ère fois au monde, des extraits du film de l'autopsie, dans le 1er numéro de son émission l'Odysée de l'Etrange, sur TF1. Après 4 mois d'investigation, le journaliste Nicolas Maillard, chargé de l'enquête, retrouve l'ensemble des cameramen de l'explosion de Trinity (le 1er essai de bombe atomique) encore en vie. Aucun ne s'avère être Barnett. Grâce à la collaboration d'un historien de la base aérienne de March, Maillard retrouve également des images du projet secret de l'USAF "Little Henry", ou Mac Donnell XH-20. Cet hélicoptère ne semble avoir été filmé que par 2 personnes : Bill Schmitt et Chester Turk, 2 cameramen de Mac Donnell Aircraft. Chester Turk est décédé et Schmitt n'a jamais quitté le Missouri. Reste alors la piste d'Elvis Presley, dont Jack Barnett aurait filmé une prestation historique. Maillard retrouve ainsi la trace de Bill Randle qui fut le plus jeune disc-jockey des USA. En 1955, lors d'un concert de Bill Haley et Pat Boone à Cleveland, il fit monter sur scène un jeune rocker inconnu : Elvis Presley. Pour tourner cette courte séquence, il engagea un cameraman de Chicago, Jack Barnett, décédé en 1967, puis vendit une option sur les droits en 1992 à Ray Santilli. Nicolas Maillard retrouve des amis de Barnett qui lui donnent des renseignements précis : Barnett n'a jamais été militaire, il travaillait en 1947 pour les actualités cinématographiques de la Fox et enfin, compte tenu de la date de son décès, il n'aurait jamais eu un seul contact avec Santilli. Ainsi, aucune preuve ne permet de déterminer l'origine du film. Jean-Pierre Petit est invité par Pradel afin d'apporter certains commentaires sur le film et la possibilité de l'existence d'une vie extraterrestre [2].
Le lendemain, VSD fait sa une avec la tête de la créature, et titre la 1ère photo d'un extra-terrestre [3].
Le samedi 26, le film entier est diffusé dans l'Odyssée de l'Etrange. Interrogé dans le bloc opératoire de la clinique Pereire de Levallois-Perret, Hauts-de-Seine, le docteur Patrick Braun, chirurgien international à Paris, se dit convaincu que l'autopsie a été faite sur un corps véritable et non sur un mannequin. La créature du film ne semble pas être une anomalie de la nature terrestre. Le docteur Braun et une autre spécialiste, le docteur Josiane Pujol, expert judiciaire en odontologie légale et anthropologie médico-légale, considèrent qu'aucune pathologie connue ne peut expliquer un tel ensemble de malformations [4].
Pradel malmène Santilli, en direct, parlant notamment de son associé obscur Volker Spielberg. Par la suite l'équipe de l'Odyssée de l'Etrange tente d'en savoir plus sur Volker Spielberg. Ils l'ont au téléphone, le filment plusieurs fois de loin, en caméra cachée, afin d'obtenir les preuves des bonnes relations qu'il entretient avec Ray Santilli, mais ne peuvent finalement poursuivre leur enquête, TF1 ayant décidé de mettre fin à l'émission en raison de la mauvaise presse reçue par l'affaire de Roswell. Une cassette vidéo est tout de même commercialisée par TF1 Video 2.
Une diffusion publique a lieu le mercredi 28, ou des chaînes de télévision du monde entier diffusent 20 mn de film acheté.
Le mardi 29 Sur Arte, émission spéciale intitulée "Extraterrestres, la preuve" et animée par Michel Polac, pour démystifier les escroqueries télévisuelles. Un pastiche du document présenté dans l'Odyssée de l'Etrange (crash d'un ovni en ex-URSS) est réalisé par des spécialistes de l'image fabriquée et des hommes de science sont invités à le commenter.
Confessions
Le 4 avril 2006, Sky 1 TV diffuse l'émission "Eamon Investigates - Alien Autopsy". Santilli et Gary Shoefield racontent une nouvelle version de l'histoire. Si Santilli maintient avoir vraiment visionné un film d'extraterrestres et l'avoir acheté à un ancien caméraman US, le fait qu'il ait dû attendre 2 ans avant de pouvoir réunir l'argent nécessaire à son achat l'aurait rendu quasiment inexploitable. A cette date, le film reçu était à 95 % entièrement oxydé, les 5 % restants en très mauvais état.
C'est à ce moment que Shoefield et Santilli auraient décidé d'en reconstruire une version à partir des souvenirs de ce dernier. Ils engagèrent le sculpteur britannique John Humphreys, un ancien employé de Shoefield, qui mit 3 semaines pour façonner les mannequins de latex, à partir de sculptures d'argile. Il utilisa des cerveaux de mouton, une patte de mouton pour l'articulation de la jambe et des entrailles de poulets, achetés au marché de viande de Smithfield. Il joua même l'un des "chirurgiens". Les rares images utilisables du film authentique d'origine auraient même été introduites dans la "reconstruction", bien que Santilli et Shoefield ne puissent les désigner. John reçut des images très précises avec lesquelles travailler et ce qu'il a fait était du pur génie, dira Santilli.
Image extraite du film Alien Autopsy sorti en 2006 par la Warner en 2006.
Aux commandes des effets spéciaux, Humphreys recrée sa créature. Image extraite du film "Alien Autopsy" sorti par la Warner en 2006. Aux commandes des effets spéciaux, Humphreys recrée sa créature.
Mais Santilli ne s'arrête pas là : il révèle aussi que l'interview du caméraman était aussi un faux. Quelqu'un qu'ils prirent littéralement dans la rue et auquel ils demandèrent de lire un texte. Le film des débris, où des panneaux métalliques à 6 doigts sont présentés est également un faux, un travail "artistique", comme les tiges en "I" dont certaines ont été confectionnées à partir de l'arrière de sa voiture. Il a également été réalisé par John Humphreys.
Basé à Manchester, Humphreys (entre autre créateur du présentateur virtuel "Max Headroom" à la télévision dans les années 1980s, des effets spéciaux de Charlie et la Chocolaterie), confirme l'histoire, qu'il n'avait confiée jusqu'alors qu'à sa femme : le film a été réalisé par lui, Santilli et 3 autres personnes dans un appartement de Camden, dans le nord de Londres, en 1995. Lui-même y apparaît comme le chirurgien en chef. Ce fut un sentiment très, très étrange de savoir que j'avais joué un rôle-clé là-dedans, dira-il. Après le tournage, les mannequins furent coupés en morceaux et jetés dans des poubelles de Londres [5] [6] [7] .
Le 7 avril, la Warner sort un film retraçant l'histoire d'une fausse autopsie par "Ray" (joué par Declan Donnelly) et "Gary", produit entre autres par Santilli et Shoefield. Les effets spéciaux sont bien sûr de John Humphreys qui, 11 ans plus tard, a recréé ses créatures à l'identique.
Le 22 juin 2007, Mantle se rend en train à Londres pour rencontrer à nouveau Santilli et son associé Shoefield. Ils déjeûnent agréablement et Santilli montre à Mantle des images de film enfermées dans une sorte de matériau perspex, lui déclarant qu'il s'agit d'images du film d'autopsie d'origine de 1947. [8].
Quelques jours plus tard Russel Callaghan, rédacteur-en-chef de UFO DATA magazine, reçoit un coup de fil d'un homme nommé Spyros Melaris, magicien et réalisateur de film, déclarant avoir dirigé l'équipe qui a réalisé le faux film d'autopsie. Callaghan, ami de Mantle, avertit ce dernier qui obtient à son tour de nombreux détails de la part de Melaris. Tous 2 s'arrangent pour que Melaris fasse sa première déclaration publique à la conférence annuelle UFO Data, le dimanche 21 octobre à Pontefract (West Yorkshire, Grande Bretagne). C'est Melaris qui recruta Humphreys.
Malgré les aveux de ces personnes, Gildas Bourdais considère que la preuve de leur participation au film n'est pas apportée et que ce dernier est probablement une entreprise de désinformation visant à ridiculiser l'affaire Roswell.
Références :
* Transcription de la conférence sur Compuserve avec Ray Santilli, Churara
* Jeffreys, K.: "The Purported 1947 Roswell Film", 26 mai 1995
* Van Cauwelaert, Didier: Figaro Magazine, 2 septembre 1995
* Hesemann, Michael: "The Alien Autopsy Film: Facts vs Armchair Research", Nexus Magazine, Volume 3, n° 6, octobre-novembre 1996
* Alien Autopsy : Faked or fiction ?
* Bonvin, F.: "Independence Ray", Farfadet
* "Alien Autopsy", Internet Movie Database, 2006 - Carte d'identité du film
1. [que celles montrées dans la video de Santilli]
2. 12 000 exemplaires à 134 FF en rayon en France en septembre, et 10 000 de plus proposées en octobre
1. Russo, E.: "Roswell Autopsy Showing in Italy", CISU, 1995
2. Wathelet, T.: "Interview de Nicolas Maillard", UFOCom, 26 décembre 1997
3. "La créature tombée du ciel", VSD n° 930, 22 juin 1995
4. "Jacques Pradel et le 'vrai faux' extraterrestre", Le Monde, 22 octobre 1995
5. "Salford man admits alien autopsy fake", Manchester Online, 6 avril 2006
6. "Max Headroom creator made Roswell alien", Sunday Times, 16 avril 2006
7. "I made the Roswell alien", BBC, 7 avril 2006
8. Mantle, P.: "Alien Autopsy - Game Over", UFO Digest, 2 mars 2008
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Roswell/Films/index.html
Les trucages vidéos et photos
Nous avons affaire sur internet à de nombreux Spielberg en herbe, à des infographistes qui cherchent à se faire de la pub et des jeunes gens qui veulent rigoler. Il est utile de diffuser l’information concernant les canulars, aussi simpliste soient-ils. Avec les sites comme Youtube ou Dailymotion, les vidéos de canulars “sans explications” pullulent sur Internet. Et si à aucun moment un site “un peu sérieux” ne démontre qu’une vidéo est fausse, alors elles ne feront que tromper un peu plus les internautes. La meilleure façon de lutter contre les créations des fraudeurs et autre agents de désinformation est d’exposer leurs méfaits dans un article. La présence d’un tel article est nécessaire, sinon la désinformation peut se propager sans aucun frein."
Les photos de soi-disant aliens
La situation est très simple: toutes les photos d'extraterrestres que l'on trouve sur le web sont des hoax. Il n'y a pas de temps à passer avec celles-ci. Pourquoi me direz-vous? Eh bien d'après ce que j'ai vu et les recherches effectuées par des spécialistes, il n'y en a pas de crédible sauf peut être celle-ci:
Cependant même si elle peut pourquoi pas se révéler réelle un jour. Je ne vais pas me risquer dans ce genre d'affirmation du type: "voici une vraie photo d'alien" comme sur certains sites loufoques.
Un exemple de canular:
L’Internet regorge de sites farfelus montrant des photos de soi-disant “extraterrestres”, monstres mutants et autres aberrations de la nature qu’on aimerait pas croiser seul le soir tard. Dans 99% des cas, il s’agit évidemment de canulars avérés (mais auxquels croient croient encore aveuglément certains, faute d’informations accompagnant les photos). Photomontages, marionnettes ou pauvres humains ayant subi des déformations à cause de maladies rares, les origines de ces humanoïdes sont multiple.
La photo suivante représente l’une de ces créatures, et voici son histoire.
“C’est un histoire véridique à Ras el Khaimah, Emirats Arabes Unis. Cette photo a été publiée dans un rapport de police dans les Emirats. L’histoire dit qu’un jeune homme est allé dans les grottes désertes à Ras el Khaimah pour prendre des photos avec un ami. On lui avait conseillé de ne pas y aller. La personne qui est partie avec lui a appelé la police racontant qu’il avait vu son ami disparaître dans un flash de lumière en hurlant. Il avait appelé son ami mais ne reçut jamais de réponse et eut peur que celui-ci fut tombé, il alla donc voir la police. Quelques heures plus tard ils trouvèrent l’homme mort, et la seule photo présente dans son appareil était celle-ci.”
L’image a d’abord circulé dans le milieu des années 1990 en Angleterre, avec une explication légèrement différente. “John”, 33 ans, serait parti visiter l’Arabie Saoudite, et là il entendit des amis parler d’une photo prise dans les grottes de la région. Le photographe allégué n’était pas décédé, il pensait juste avoir vu quelque chose et prit la photo, ne remarquant l’étrange créature qu’une fois la photo développée. Les locaux appellent ces créatures les “Djinns”, sorte de démons.
Lorsqu’il retourna en Angleterre, John essaya de vendre la copie qu’il avait ramenée. Mais lors de la publication de la photo dans le Bornemouth Advertiser, le “Djinn” fut vite identifié comme étant une sculpture. Et même pas une sculpture arabe, mais une pièce faisant partie d’une attraction d’un parc d’amusement dans les Cheddar caves dans le Somerset en Angleterre!
Le magazine britannique Fortean Times avait déjà clarifié la situation en 1995 :
L’article du Fortean Times incluait une autre photo de la sculpture ansi qu’une citation de Bob Smart, le directeur de Cheddar Showcaves & Gorge. L’illustration fait partie de l’attraction “Crystal Quest” qui a attiré des millions de visiteurs depuis son ouverture en 1991. Le “Djinn”, en réalité un goblin, est similaire aux sculptures sur le thème du Seigneur des Anneaux crées par Rowland Pavey. L’explication est simple et limpide, pourtant on peut trouver sur internet ce qui est supposé être un email d’un employé des Cheddar Showcaves & Gorge réfutant le fait que cette créature fait partie de leurs attractions. Les choses deviennent légèrement confuses, heureusement un magazine turc a visité l’attraction récemment et a pris de nombreuses photos de la sculpture, parmi lesquelles se trouvent celles-ci :
Il est curieux de noter, comme le mentionne le journal turc, que la sculpture tient un couteau dans sa main droite. Retrospectivement, on peut remarquer que c’est également le cas de la créature sur la photo d’origine.
Le goblin de Cheddar, dans une nouvelle mouture digitale, a également circulé comme étant un chupacabras capturé accidentellement alors que des amis étaient en train de faire une fête.
C’est juste le même “Djinn” inséré par un montage.
Le fait que l’image a tellement circulé, et d’autant de manières différentes, est certainement du aux talents de Pavey, le sculpteur. C’est une illustration impressionnantes. Être confronté à une telle créature dans une grotte sombre pourrait tuer quelqu’un sur place d’une crise cardiaque. En tout cas elle ne laisse pas insensible.
Merci à Jorge Petretski and Andréia Tschiedel Le journal turc avec les images récentes du goblin de Pavey est Efsane cin’ enselendi mais elles semblent avoir été supprimées depuis.
source : Forgetomori (merci à Kentaro Mori)
http://www.ufofu.org/blog/
Des exemples de trucages vidéos
Images de synthèse grotesques sans confusion possible avec des ovnis:
Ovni
Les mises en scène sont aussi courantes. Les auteurs filment par exemple une source lumineuse immobile et font des mouvements avec la caméra. Pour détecter ce genre de chose il faut aussi et surtout analyser les commentaires des "témoins" dans le film. On voit par exemple si c'est sur joué ou irréaliste. La vidéo ovnis à Dijon semble illustrer ce fait mais on peut se tromper.
Moldavie : OVNI lors d’un reportage TV
Lors d’un reportage de la chaine privée de télévision moldave NIT TV, une boule lumineuse apparait au dessus d’un champ alors que le caméraman filme la reporter en train de parler. Le sujet original porte sur le “jour des oiseaux”, qui a lieu en avril en Moldavie.
Fraudes photographiques
Sur ufologie.net vous avez une liste des photos truquées: http://www.ufologie.net/htm/picsf.htm
ZANESVILLE, OHIO USA, 1966:
A Zanesville, le 13 Novembre 1966, le coiffeur et astronome amateur Ralph Ditter a pris les deux spectaculaires photos d'OVNIS montrées ici. Plus tard, La Rand Corporation a effectuée une expertise de ces photos. Leur rapport indique que, (1) l'objet sur les photos était de 3 à 4 pouces de diamètre, non de 30 pieds comme affirmé par M. Ditter, (2) l'objet n'était pas à une distance considérable, mais à seulement 3 à 4 pieds de l'objectif de l'appareil photo, et (3) les photos n'ont pas été prises en une succession rapide, mais qu'environ une heure et dix minutes s'étaient écoulées entre les photos. En outre, les numéros notés sur les dos des photographies étaient hors séquence par rapport au récit de M. Ditter.
Zanesville 1966
Ce qui s'est passé, c'est que M. Ditter à fabriqué ces photos pour faire plaisir à sa fille. Elle avait lu un livre concernant les OVNIS et lui avait demandé de photographier des OVNIS lui aussi. Quand les clients de son salon de coiffure ont vu les photographies laissées en évidence, il a a eu effet boule de neige. Ditter a alors inventé une histoire au sujet d'une observation d'OVNI qu'il aurait faite, mais son récit àtait contradictoire avec l'ordre de ses photographies. C'était assez de preuve pour beaucoup d'ufologues de ce que les photos étaient un canular. Les photos ont été alors envoyées à la Rand Corporation pour analyse. Et leur analyse fur absolument exacte. Malheureusement, le temps s'était écoulé, les médias ont oublié l'histoire, et ne ne sont pas renseignée sur le canular: Les photographies de M. Ditter apparaissent donc toujours de temps en temps dans des livres et magazines comme des photos "authentiques" d'OVNIS.
Ceci ne signifie pas qu'il n'y avait eu aucun OVNI dans le secteur en 1966: au moins deux de ces observations ont été faits par des agents de police, témoins crédibles. A Toledo, le 25 Mars, deux adjoints de Shériff du comté de Lucas, Robert Schultz et Stanley Nelepa, ont rendu compte de leur observation d'un objet énorme qui flottait au niveau des cimes des arbres. Quatre jours plus tard, un objet brillant orange était vu en train de planer vu au-dessus du bâtiment administratif de l'Ohio Turnpike à Berea. Trois jours plus tard il a été repèré une deuxième fois, par Clarence T. Janowick et John R. Galik Jr, officiers de police patrouillant à Berea.
http://www.ufologie.net/htm/zanesville66f.htm
http://secretebase.free.fr/farces/farces.htm
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 18:46
Patrice Seray cite quelques canulars dans cette vidéo...
C'est un peu "hot" pour certaines affaires... Mais il reconnait les compétences de quelques membres de notre forum...
@+
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- Sylvain VellaEquipe du forum
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 20:03
j'ai vu les vidéos , franchement bonne interview , il a très bien su parler de l'ufologie en restant sur la tranche , et j'ai appris un truc que si nous ne partagions pas les mêmes hypothèses nous avons une passion commune la science fiction et l'écriture .
Parce que l'on a beau dire ce qu'on veut il y a un courant ufologique qui fait énormément de mal à notre passion , la lunatic frange .
Edit : je viens de voir qu'il se fait déjà attaquer sur certains points , marrant quoi il y a des gens qui attendent de lui qu'il soit le méchant qu'ils recherchent pour défendre leurs intérêts , comme quoi on ne pourras jamais plaire à tout le monde .
Parce que l'on a beau dire ce qu'on veut il y a un courant ufologique qui fait énormément de mal à notre passion , la lunatic frange .
Edit : je viens de voir qu'il se fait déjà attaquer sur certains points , marrant quoi il y a des gens qui attendent de lui qu'il soit le méchant qu'ils recherchent pour défendre leurs intérêts , comme quoi on ne pourras jamais plaire à tout le monde .
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"On fait la sciences avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierre n'est une maison."
"Je préfère écouter ceux qui doutent , que ceux qui sont sûr de savoir, ces derniers ayant arrêté de réfléchir..."
- InvitéInvité
Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 20:26
Bonjour Polyèdre57 et Sylvain,
PS a l'air d'être quelqu'un de bien sympathique. Mais comme le souligne Jerome Clark dans son "UFO Encyclopedia", même Blue Book, qui était un projet anti-OVNIs n'avait pas prévu de catégorie "Hoax" dans la liste des cas que le projet présentait comme résolus. Il n'y en avait pas assez...
Les canulars ufologiques ont toujours été très rares. Les canulars ont toujours existé et n'ont pas attendu l'avènement de l'ufologie.
Autre chose, quels sont les cas sérieux tels que ceux étudiés par exemple par R. Haines ou L. Kean ou M. Teodorani pour ne citer que certains travaux, qui se seraient avérés comme des canulars ? Aucun. Il y a bien sûr la photo du Petit Rechain mais elle ne remet pas du tout en cause l'essentiel: La réalité des observations de la vague belge.
Le hic est que PS et consorts n'apportent strictement rien à la compréhension du phénomène authentique des OVNIs qu'ils nient farouchement.
PS et ses potes ne sont pas capables de parler d'autre chose que des canulars ou des méprises.
PS me fait penser à la blague de Toto qui pour son interrogation a tout appris sur la mouche et qui se rend compte que le sujet est l'éléphant...
Cordialement
Julien
PS a l'air d'être quelqu'un de bien sympathique. Mais comme le souligne Jerome Clark dans son "UFO Encyclopedia", même Blue Book, qui était un projet anti-OVNIs n'avait pas prévu de catégorie "Hoax" dans la liste des cas que le projet présentait comme résolus. Il n'y en avait pas assez...
Les canulars ufologiques ont toujours été très rares. Les canulars ont toujours existé et n'ont pas attendu l'avènement de l'ufologie.
Autre chose, quels sont les cas sérieux tels que ceux étudiés par exemple par R. Haines ou L. Kean ou M. Teodorani pour ne citer que certains travaux, qui se seraient avérés comme des canulars ? Aucun. Il y a bien sûr la photo du Petit Rechain mais elle ne remet pas du tout en cause l'essentiel: La réalité des observations de la vague belge.
Le hic est que PS et consorts n'apportent strictement rien à la compréhension du phénomène authentique des OVNIs qu'ils nient farouchement.
PS et ses potes ne sont pas capables de parler d'autre chose que des canulars ou des méprises.
PS me fait penser à la blague de Toto qui pour son interrogation a tout appris sur la mouche et qui se rend compte que le sujet est l'éléphant...
Cordialement
Julien
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 20:39
je suis d'accord Irvingquester mais le probléme va plus loin que ça , je pense qu'au point ou l'on est actuellement on attends de Patrice Seray qu'il soit le mec incisif qui casse du croyant , or il ne le fait pas et du coup, les gens ayant l'habitude de se battre contre le scepticisme sont perplexe .
Le probléme c'est qu'actuellement on envisage les gens dans des clans avec une pensée unique , on ne peut concevoir qu'il est possible que une personne puisse avoir une vision différente , même si elle reste dans son camp qui possède ses extrémistes .
Vous ne pouvez pas nier que des fois vous n'êtes pas incommoder par des messages de personnes censé être dans votre "camp" ?
C'est pour cela que les guerres stériles entre forum interposé nous incommodent .
bien à vous Sylvain
Le probléme c'est qu'actuellement on envisage les gens dans des clans avec une pensée unique , on ne peut concevoir qu'il est possible que une personne puisse avoir une vision différente , même si elle reste dans son camp qui possède ses extrémistes .
Vous ne pouvez pas nier que des fois vous n'êtes pas incommoder par des messages de personnes censé être dans votre "camp" ?
C'est pour cela que les guerres stériles entre forum interposé nous incommodent .
bien à vous Sylvain
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"Je préfère écouter ceux qui doutent , que ceux qui sont sûr de savoir, ces derniers ayant arrêté de réfléchir..."
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 20:58
Sylvain, je comprends très bien votre position.
Il y a un grand risque à rester entre soi et les effets de groupes sont plus que nocifs pour l'objectivité.
Personnellement, si demain, on devait organiser des études de cas communes avec les gens D'US, je serais le plus heureux des ufologues amateurs.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement
Julien
Il y a un grand risque à rester entre soi et les effets de groupes sont plus que nocifs pour l'objectivité.
Personnellement, si demain, on devait organiser des études de cas communes avec les gens D'US, je serais le plus heureux des ufologues amateurs.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement
Julien
- Julien.BAdministrateur
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 21:05
Bonsoir,
Étant las des guerres inter-forum, il serait bien d'éviter de mettre de l'huile sur le feu.
N'y voyez-là aucune agression, Julien, mais le post-scriptum n'était pas nécessaire.
Bonne soirée à vous !
Bien cordialement
Julien
Edit : Merci d'avoir modifié votre message !
Étant las des guerres inter-forum, il serait bien d'éviter de mettre de l'huile sur le feu.
N'y voyez-là aucune agression, Julien, mais le post-scriptum n'était pas nécessaire.
Bonne soirée à vous !
Bien cordialement
Julien
Edit : Merci d'avoir modifié votre message !
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- InvitéInvité
Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 21:10
Vous avez parfaitement raison, Julien.B
Plus de Post-Scriptum
Bonne soirée chez vous aussi
Julien
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Bonne soirée chez vous aussi
Julien
- Sylvain VellaEquipe du forum
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Jeu 08 Mai 2014, 21:11
Ce que j'en dis c'est qu'en l'état c'est impossible , je vous invite à taper benjamin dupuis sur google et à suivre son lynchage dont il a fait l'objet au travers des articles ou posts qu'il a fait sur le net pour savoir de quelles blessures nous parlons .
Pourtant pour l'avoir lu , et c'est ses écrits qui m'ont amené sur ce forum , il n'a jamais tapé dans les délires qui m'incommode sur le net , malgré cela il a été détruit par les mêmes extrémistes juste parce que l'HET n'a pas le droit de citer avec le mot ovni .
Pourtant pour l'avoir lu , et c'est ses écrits qui m'ont amené sur ce forum , il n'a jamais tapé dans les délires qui m'incommode sur le net , malgré cela il a été détruit par les mêmes extrémistes juste parce que l'HET n'a pas le droit de citer avec le mot ovni .
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"On fait la sciences avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierre n'est une maison."
"Je préfère écouter ceux qui doutent , que ceux qui sont sûr de savoir, ces derniers ayant arrêté de réfléchir..."
- Flo78Equipe du forum
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Re: La véritable place des Canulars en ufologie
Ven 09 Mai 2014, 11:23
Bonjour,
le discours de Patrice Seray est plein de sagesse et d'ouverture d'esprit, on ne peut que le saluer.
Il tempère certainement un petit peu ses idées pour ne froisser personne , mais selon moi c'est tout à son honneur.
J'ai toujours déploré l'absence de communications (constructives) entre les 2 "camps".
Le seul moyen de faire avancer les choses serait d'échanger entre forums.
Evidemment cela exigerait des règles très strictes et une modération neutre.
J'ai pu constater que des membres des 2 cotés gagneraient selon moi à élargir leur sélection de lectures, études, analyses,... (je ne citerai personne)
Il y a du bon des 2 cotés, faire abstraction de l'avis des personnes avisées d'un "camp", c'est nier une partie de la réalité.
Il faut dire que le discours hautain, moqueur (voire parfois totalement irrespectueux, il faut bien le dire) envers les tenants/croyants que l'on peut observer chez certains pseudo-sceptiques n'aide pas.
Mais les personnes irrespectueuses sont toujours les mêmes et Patrice Seray ne manque généralement pas de le rappeler quand ces personnes dépassent les bornes.
Ceci dit, même si le discours est parfois un peu moqueur, à partir du moment où comme moi on est ouvert à toutes les hypothèses et que l'on accepte que l' "on ne sait pas", il n'y a rien de dérangeant.
Bref, espérons qu'on arrivera un jour à établir un contact intelligent, rien n'empêche de rêver!
le discours de Patrice Seray est plein de sagesse et d'ouverture d'esprit, on ne peut que le saluer.
Il tempère certainement un petit peu ses idées pour ne froisser personne , mais selon moi c'est tout à son honneur.
J'ai toujours déploré l'absence de communications (constructives) entre les 2 "camps".
Le seul moyen de faire avancer les choses serait d'échanger entre forums.
Evidemment cela exigerait des règles très strictes et une modération neutre.
J'ai pu constater que des membres des 2 cotés gagneraient selon moi à élargir leur sélection de lectures, études, analyses,... (je ne citerai personne)
Il y a du bon des 2 cotés, faire abstraction de l'avis des personnes avisées d'un "camp", c'est nier une partie de la réalité.
Il faut dire que le discours hautain, moqueur (voire parfois totalement irrespectueux, il faut bien le dire) envers les tenants/croyants que l'on peut observer chez certains pseudo-sceptiques n'aide pas.
Mais les personnes irrespectueuses sont toujours les mêmes et Patrice Seray ne manque généralement pas de le rappeler quand ces personnes dépassent les bornes.
Ceci dit, même si le discours est parfois un peu moqueur, à partir du moment où comme moi on est ouvert à toutes les hypothèses et que l'on accepte que l' "on ne sait pas", il n'y a rien de dérangeant.
Bref, espérons qu'on arrivera un jour à établir un contact intelligent, rien n'empêche de rêver!
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